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5
I- ANALYSE DIMENSIONNELLE .................................................. 5
I-1 NOTION DE MESURE ............................................................ 5
I-2 SYSTEMES D'UNITES............................................................ 5
I-3 LES EQUATIONS AUX DIMENSIONS (E.A.D) ................... 5
I-4 EXEMPLES D'EQUATIONS AUX DIMENSIONS................ 6
I-5 L’ANALYSE DIMENSIONNELLE......................................... 7
I-6 MULTIPLES ET SOUS-MULTIPLES..................................... 8
II- INCERTITUDES DE MESURES................................................ 8
II-1 INCERTITUDE ET ERREUR ABSOLUES ............................ 9
II-2 INCERTITUDE ET ERREUR RELATIVES ........................... 9
II-3 CALCUL D'INCERTITUDES.................................................. 9
II-4 PRESENTATION DES RESULTATS ................................... 11
III- ANALYSE VECTORIELLE ..................................................... 12
III-1 DEFINITIONS ........................................................................ 12
III-2 PRODUITS DE VECTEURS.................................................. 13
III-3 CHAMPS DE GRANDEURS SCALAIRES ET VECTORIELLES 18
III-4 OPERATEURS UTILISES DANS L'ETUDE DES CHAMPS18
III-5 CIRCULATION ET FLUX D'UN VECTEUR ....................... 21
III-6 LES SYSTEMES DECOORDONNEES USUELS ET LES OPERATEURS
COURANTS .......................................................................................... 25
B- CINEMATIQUE DU POINT MATERIEL................................... 32
I- GENERALITES............................................................................ 32
I-1 OBJET DE LA CINEMATIQUE............................................ 32
I-2 NOTION DE POINT MATERIEL ......................................... 32
I-3 LES DEGRES DE LIBERTE.................................................. 32
I-4 LES REPERES EN MECANIQUE......................................... 33
I-5 Quelques remararques sur le repérage des points en Mécanique34
II- LES DESCRIPTIONS EQUIVALENTES D'UN MOUVEMENT EN
CINEMATIQUE .................................................................................... 35
III- VITESSE ET ACCELERATION D'UN POINT MATERIEL .. 36
III-1 LA VITESSE........................................................................... 36
III-2 L'ACCELERATION ............................................................... 40
IV- EXEMPLES DE MOUVEMENTS SIMPLES D'UN POINT MATERIEL 44
IV-1 MOUVEMENTS UNIFORME; ACCELERE, RETARDE .... 44
IV-2 MOUVEMENTS RECTILIGNE, CIRCULAIRE, HELICOIDAL 46
IV-3 MOUVEMENT A ACCELERATION CENTRALE.............. 49
C- CHANGEMENT DE REFERENTIEL ......................................... 52
I- FORMULE FONDAMENTALE DE DERIVATION: le vecteur rotation instantanée.
52
I-1 DERIVEE D'UN VECTEUR DANS UNE BASE .................. 52
I-2 FORMULE FONDAMENTALE DE DERIVATION ............ 52
I-3 PROPRIETES DU VECTEUR ROTATION INSTANTANEE55
I-4 QUELQUES EXEMPLES DE VECTEURS ROTATION INSTANTANEE 57
II- LOI DE COMPOSITION DES VITESSES ............................... 59
II-1 FORMULE GENERALE DE LA VITESSE D'UN POINT ... 59
II-2 CAS D'UN POINT FIXE DANS L'UN DES REPERES. ....... 60
II-3 CHAMP DES VITESSES D'UN SOLIDE.............................. 60
II-4 COMPOSITION DES VITESSES .......................................... 60
III- LOI DE COMPOSITION DES ACCELERATIONS ................ 61
III-1 FORMULE GENERALE DE L'ACCELERATION D'UN POINT 61
III-2 ACCELERATION DU POINT COINCIDANT ..................... 62
III-3 COMPOSITION DES ACCELERATIONS ........................... 62
IV- CAS PARTICULIERS ............................................................... 63
IV-1 Le repère mobile (Rk) est en translation par rapport à (Ri)..... 63
IV-2 Le repère (Rk) est animé d’une rotation pure par rapport à (Ri)64
IV-3 Applicattion à la détermination de la vitesse relative de deux référentiels 66
IV-4 Application à la détermination de l'expression de la vitesse et de l'accélération en
coordonnées polaires planes. .................................................................. 67
IV-5 Application à la détermination de l’expression de la vitesse et de l'accélération en
coordonnées polaires sphériques ............................................................ 69
IV-6 Vecteur rotation instantanée du trièdre de Frénet.................... 72
IV-7 VECTEUR ROTATION INSTANTANEE LORSQUE LE REPERAGE EST
FAIT A L'AIDE DES ANGLES D'EULER........................................... 72
D- DYNAMIQUE DU POINT........................................................... 79
I- REPERES ET MASSE D'INERTIE - QUANTITE DE MOUVEMENT 79
I-1 Repère et observateur d'inertie ................................................ 79
I-2 Masse d'inertie......................................................................... 79
I-3 Quantité de mouvement (Q.D.M)............................................ 80
II- PRINCIPE FONDAMENTAL DE LA DYNAMIQUE............. 80
III- EXPRESSION DU P.F.D. DANS UN REFERENTIEL QUELCONQUE. 81
IV- PROBLEME FONDAMENTAL ET CONDITION DE TRANPOSITION DU P. F.
D A UN REPERE GALILEEN............................................................ 82
IV-1 EQUATION DU MOUVEMENT DANS LE CAS m = cte ... 83
IV-2 EXEMPLEDE RESOLUTION: Etude du mouvement d'un point matériel pesant
suspendu à un ressort, et baignant dans un milieu qui exerce sur lui un frottement
visqueux. ................................................................................................ 84
V- LES PRINCIPALES FORCES................................................... 88
VI- LE MOMENTCINETIQUE ....................................................... 90
VI-1 DEFINITIONS ........................................................................ 90
VI-2 LE THEOREME DU MOMENT CINETIQUE...................... 90
E- ENERGETIQUE DU POINT MATERIEL...................................... 95
I- TRAVAIL ET PUISSANCE D'UNE FORCE .............................. 95
I-1 TRAVAIL ............................................................................... 95
I-2 PUISSANCE ......................................................................... 101
II- L'ENERGIE.............................................................................. 102
II-1 ENERGIE PROPRE.............................................................. 102
II-2 ENERGIECINETIQUE......................................................... 103
II-3 ENERGIE POTENTIELLE................................................... 105
II-4 ENERGIE MECANIQUE ..................................................... 107
II-5 AUTRES FORMES D’ENERGIE ........................................ 108
II-6 SYSTEMES ISOLES: Lois de conservation......................... 109
III- CHOCS ENTRE PARTICULES.............................................. 110
III-1 DEFINITIONS ...................................................................... 110
III-2 CONSERVATION DE LA QUANTITE DE MOUVEMENT111
III-3 HYPOTHESES ENERGETIQUES....................................... 112
F- STATIQUE DU POINT MATERIEL............................................ 116
I- CONDITIONS d'EQUILIBRE.................................................... 116
II- STABILITE.............................................................................. 116
G- OSCILLATEUR HARMONIQUE ............................................. 119
I- DEFINITIONS ............................................................................ 119
II- OSCILLATEUR LIBRE A UNE DIMENSION...................... 119
II-1 EQUATION DU MOUVEMENT ET RESOLUTION......... 119
II-2 MISE. EN EQUATION ET MOYENNE DES ENERGIES . 121
III- EXEMPLES DE MOUVEMENTSHARMONIQUES ............ 122
III-1 POINT MATERIEL ASSUJETTI A UNE TRAJECTOIRE RECTILIGNE ET
SOUMIS A UNE FORCE DE RAPPEL PROPORTIONNELLE A SON ABSCISSE
122
III-2 PENDULE SIMPLE.............................................................. 124
IV- OSCILLATEUR HARMONIQUE AMORTI ET ENTRETENU: RESONANCE
125
INTRODUCTION
Mettre à la disposition des élèves de première année, cycle d’ingénieurs de conception, des
Supports de travail leur permettant de palier aux difficultés usuelles d’acquisition de
manuels universitaires en période de récession économique accrue,a toujours été, depuis
bientôt quatre ans, l'un de nos objectifs majeurs.
Après avoir dispensé pendant cinq ans le cours de mécanique fondamentale du point
matériel, nous pensons que le présent document, résultat de plusieurs révisions, comblera
les attentes des élèves ingénieurs pour lesquels il a été spécifiquement conçu. Le
programme de ce cours convient en particulier au volume horaire consacré à cet
enseignement à l' E. N.S. P, mais peut être tout aussi utile pour les étudiants d'autres
établissements universitaires commeles facultés de Science et les I.U.T.
Ce document est accompagné d'un cahier d'exercices (pouvant servir de support pour les
séances de Travaux dirigés) et d'un recueil de sujets de tests de contrôle de connaissances
que l'auteur a eu à proposer aux élèves de première année à l'E.N.S.P.
A-RAPPELS
I- ANALYSE DIMENSIONNELLE
I-1 NOTION DE MESURE
Mesurer une grandeur, c'est déterminer le rapport entre cette grandeur et une autre de
même espèce, choisie comme unité. Par exemple, l'unité de la grandeur longueur est le
"mètrè". On dira donc par exemple que le pourtour de telle aire est de 500 mètres.
Ainsi, chaque grandeur définie par le physicien s'exprimera par un nombre (sa mesure,
exemple: 500) suivi de l'unité de mesure (exemple: mètres).
I-2 SYSTEMES D'UNITES
La civilisation technique et la science ont conduit l'homme à multiplier les grandeurs
usuelles et à systématiser le choix de leurs unités.
Un système d'unités est alors défini par le choix d'unités fondamentales, d’où toutes les
autres peuvent être déduites par des formules ou des relations de définition.
Dans le Système International (S.I.) universellement adopté, on est convenu de choisir 7
Uni tés de base:
- trois unités d'origine mécanique: le mètre,le kilogramme, et la seconde
- une unité de nature électrique: l'ampère
- deux unités dites thermodynamiques: la mole et le kelvin
- une unité photométrique : le candela.
Les relations de définition se mettent généralement sous la forme:
G = Aα .B β
Où G, A, B, C, . .. Sont des grandeurs, et α , β , γ , ... des nombres.
A, B, C,…représentent par exemple les unités fondamentales, lorsque G est la grandeur
relative à une "nouvelle" unité.
I-3 LES EQUATIONS AUX DIMENSIONS (E.A.D)
Les équations aux dimensions sont des relations, entre rapports d'unités, identiques aux
relations de définition; elles sont utiles pour :
- vérifier l'homogénéité des formules (mathématiques et autres)
- effectuer des changements d'unités
- l'analyse dimensionnelle, valable pour le cas d'une fonction qui est le produit de
plusieurs grandeurs.
Parmi les sept unités de base du S. I., seules les quatre premières ont été retenues comme
fondamentales, et seront alors utilisées dans les équations aux dimensions. Il s'agit
nommément des unités suivantes:
- le mètre, unité principale des mesures de longueur, a pour symbole dimensionnel la
lettre "L"
- le kilogramme, unité de la grandeur inerte masse, a pour symbole "M"
- la seconde qui sert à exprimer le temps est représentée par la lettre "T"
- l'ampère qui mesure l'intensité d'un courant électrique serait symbolisé par "I", mais
l'usage veut qu'on utilise plutôt le coulomb (unité de la charge électrique, symbole
dimensionnel "Q") comme quatrième unité fondamentale, et ceci pour des raisons de
simplicité des formules, la relation Q = l t definissant par ailleurs ces deux grandeurs l'une
par rapport à'l'autre.
I-4 EXEMPLES D'EQUATIONS AUX DIMENSIONS
Nous présentons ci-dessous un tableau donnant respectivement les indications suivantes en
colonnes, pour quelques grandeurs physiques:
- l'appelation courante (exemple: longueur) et le symbole (exemple:l) dans les
expressions littérales usuelles
- le symbole dimensionnel (exemple: L)
- le nom de l'unité dans le S.I. (exemple: mètre)
- le symbole de cette unité dans le S.I. (exemple: m)
I-5 L’ANALYSE DIMENSIONNELLE
L'analyse dimensionnelle est une science qui permet de prévoir le comportement de
certains systèmes physiques à réalisation délicate.
Elle utilise les relations de définitions entre grandeurs. Exemple, on sait que la résistance
de l'air varie avec la masse volumique p de l'air, avec la surface S du solide en contact avec
l'air, et enfin avec la vitesse V du mobile. On peut alors supposer cette résistance (force)
λ. s . ρ . v
α β γ
MLT-2= (L
2
) .( M L )
−3
.( L T ); et par identification des exposants de M, L et T, il vient:
⎧β = 1
⎪
⎨γ = 2
⎪2α − 3β + γ = 1 2
⎩ D’où l’on tire ( α , β , γ ) = (1,1,2), et alors : F= λ.s.ρ .V .
⎜ ⎟=u 2
⎝v⎠ v
(uov)' =v'.(u' ov)
b) Les dérivées logarithmiques
On appelle dérivée logarithmique d'une fonction quelconque u, la dérivée de son
'
u.
logarithme ln(u), c.à.d. u
Les propriétés suivantes sont vérifiées:
'
→
y = u + v + w + ... ' ' '
y = uvw… y u v w
' '
→u −v
u
y= v u v
c) Les différentielles
Pour une fonction de plusieurs variables f(x, y, z), on appelle déri vée partielle de f par
' ∂f
f =
∂x
rapport à la variable x, la fonction notée x
obtenue par dérivation de f, en
considérant y et z comme constants:
∂f f ( x + h, y, z ) − f ( x, y, z )
= lim
∂x h →0 h
∂f ' ∂f '
= f et = f .
On note de même ∂ y y ∂ z z
u
→
d y = du − dv
y= v y u v
e) Incertitude relative
∆y dy
=
y y
Celle-ci est assimilable au module de la différentielle logarithmique : .
dy dx1 dx 2 ∆y ∆x1 ∆x 2
= + + ... = + + ...
y x1 x2 y x1 x2
Ainsi par exemple, si y = x1.x2…, on a et alors:
Remarque :
Lors du calcul d'incertitudes, il faut toujours grouper tous les termes non indépendants
avant de prendre les valeurs absolues, autrement il n' y aurait pas compensation d’erreurs
et l'erreur (l'incertitude) calculée serait trop grande.
II-4 PRESENTATION DES RESULTATS
a) Chiffres significatifs
On appelle chiffres significatifs d'un nombre (décimal), les chiffres qui restent à son
écriture lorsqu'on supprime:
la virgule (s'il y en a une)
les zéros par lesquels, éventuellement, cette écriture commence ou se termine.
Exemples: 0,0126050 a pour chiffres signicatifs : 12605.
150,03 -/- :15003
b) Ordre de grandeur
Lorsque le resultat d'une mesure est donné avec une incertitude assez grande, on dit que la
valeur donnée est un ordre de grandeur du résultat. Il est alors d'usage de ne pas indiquer
d’incertitude. Par exemple, on dira simplement que la superficie du Cameroun est de
l'ordre de 475 000 km2.
c) Présentation d'un résultat de mesure
Le plus élementaire bon sens veut que l'on exprime une mesureen utilisant un nombre
limite de chiffres significatifs.
L'incertitude absolue sera par exemple donnée avec deux chiffres significatifs au
maximum.La valeur mesurée sera alors présentée dans le même ordre degrandeur que
l'incertitudeabsolue.Exemple:
L = (1,03 ± 0.02) m ou M= (2.003 ± 0.015)103kg
et non L = (1.03 ± 0.013) m ni M= (2.003 ± 0.02) 103kg.
III- ANALYSE VECTORIELLE
Plusieurs grandeurs physiques (force, accélération, vitesse, position, etc), lorsqu'elles sont
représentées par des vecteurs,
peuvent être plus facilement manipulées. Le cours de Mécanique du point donne alors, à
l'étudiant nouvellement sorti du Lycée, une occasion très pratique d'appliquer les
nombreuses notions acquises sur les espaces vectoriels, pendant ses années de
mathématique élémentaire.
Dans cette partie du cours, on présentera dans un premier temps, quelques notions
fondamentales sur les vecteurs on introduira ensuite la notion de champ de grandeurs
physiques et enfin celle de systèmes de coordonnées.
III-1 DEFINITIONS
a) Espace vectoriel
On appelle espace vectoriel E sur un corps commutatif K, un ensemble non vide qui
satisfait aux conditions ci-après:
1. E est un groupe commutatif pour une loi de composition interne, notée +, et désignée
par "addition vectoriene".
2.
∀(α, β)∈K2,∀(u,v)∈E2 :
-
α(u+v)=αu+αv
-
(α + β)v =αv + βv
- α ( β v ) = (αβ ) v
- 1. v
Les élements d’un espace vectoriel sont appelés vecteurs
On appelle espace vectoriel euclidien; tout espace vectoriel dans lequel est défini un
produit scalaire noté "."
La base d'un espace vestoriel E désigne tout système de n vecteurs e i : de E, tous
linéairement indépendants, et permettant d'exprimer tout vecteur v de E sous la forme:
v =∑x e
i =1
i i
Les coefficients xi sont les composantes du vecteur v dans la base B (e1 ,e2 ,...).
La base est dite orthonormée si ei .e j = δij
δij est le symbole de Kronecker.Il vaut zéro dans tous les cas autres que celui où i = j ;
dans ce dernier cas, il vaut un.
b) Espace affine
On appelle espace affine ε associé à un espace vectoriel E, un ensemble d' élements Mi
appelés points tel que, à tout couple ordonné (M1,M2) de points, on puisse faire
correspondre un vecteur de E, noté M 1 M 2 . On-dit qu'un espace affine est un espace
métrique, lorsqu'il est associé à un espace vectoriel euclidien.
On définit un repère pour l'espace affine ε en choisissant un élement quelconque 0 de ε
comme origine, et en lui associant une base de l'espace vectoriel E.On note alors
R(0, e1 , e2 ,... ).
Au couple ordonné (O, M), où M est un élement quelconque de ε ,on fait alors correspondre
un vecteur OM de E. OM est appelé vecteur position ou rayon vecteur du point M dans
l'espace affine ε .
∑x ei i
En exprimant le vecteur position de M sous la forme OM = i =1 , on désigne par
coordonnées du point M, les composantes xi du vecteur position. D'autre part on a les
propriétés suivantes:
- M 1 M 2 = − M 2 M 1 ∀(M 1 , M 2 ) ∈ ε 2
- = M 1 M 2 = M 1 N + NM 2 ∀(M 1 , M 2 , N ) ∈ ε 3
∀⎛⎜ o, v ⎞⎟ ∈ ε × E , ∃! M ∈ ε
- ⎝ ⎠ t.q OM =v
III-2 PRODUITS DE VECTEURS
a) Produit scalaire de deux vecteurs
lorsqu'on note ( u , v ) la mesure algébrique (donc affecté d'un signe + lorsqu'effectué dans le
sens trigonométrique, et négatif dans le sens contraire) de l'angle de la rotation qui permet
de passer de u à v .
On peut encore écrire que
Il s'ensuit évidemment que si les vecteurs sont orthogonaux entre eux, leur produit scalaire
est nul.
Si dans une base orthonormée u = (u1, u2, u3) et
v =(v1 , v2 ,v3) alors u . v = u1v1+ u2v2 + u3v3.
On a aussi la propriété de différentiation :
d( u . v ) = u .d v + v .d u
Application:
Sur un cercle trigonométrique, on considère un point A correspondant à l'angle a, et son
symétrique A' par rapport à l'axe des cosinus. Au point A' correspond évidemment
l'angle -a. Parce que le segment [A A'] est perpendiculaire à l'axe des cosinus (dirigé par le
vecteur i ), on a AA.'i = o.
Or
Pour deux vecteurs u et V , on désigne par produit vectoriel le vecteur noté w = u ∧v te que,
avec un vecteur unitaire k permettant au trièdre (0, u , V , w ) d'être direct (règle du tire-
bouchon) : w = u ∧v =Il u Il. Il v Il.sin( u , v ) k ,
où l'angle de rotation ( u , v ) est toujours pris en valeur algébrique par rapport au sens
trigonométrique Du fait sin(k ∏ )=0,les vecteurs parallèles entre eux auront un produit
vectoriel nul
Remarque
On a
où θ ' est le plus petit angle entre les deux vecteurs u et V le module de repésente aussi
l'aire du parallélogramme défini par u et V , c.à.d. le double de l'aire du triangle construit
sur u et V .
Si dans un repère orthonormé u =(u1,u2,u3) et V =(v1,v2,v3), alors w =(w1,w2,w3) avec
w1= v3 u2- u3 v2 w2= v1 u3- u1 v3
w3= v2 u1- u2 v1
i j k
u1 u2 u3
v1 v2 v3
c.à.d. que : w = u ∧v =
On a en outre la propriété de différentiation :
d( u ∧ v )= u ∧ d v + v ∧ d u .
Application :
Pour les points A et A' du cercle trigonométrique considéré plus haut, en exprimant le fait
que le point P, milieu du segment [A A'] appartient à l'axe des cosinus dirigé par i , c.à.d.
que le vecteur op est parrallèle à l'axe des cosinus, on a
1
[sin (− a ) + sin (a )] = op y = 0
c.à.d. 2 . D’où l’on tire la relation bien connue :sin(-a)=-sin(a)
c) Produit mixte de trois vecteurs
Pour trois vecteurs A, Bet C pris dans cet ordre, le produit mixte est le scalaire
⎛⎜ A, B, C ⎞⎟ = A.⎛⎜ B ∧ C ⎞⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠.
Si dans une base orthonormée :
on montre alors que le produit mixte est obtenu grâce au déterminent suivant :
A1 B1 C1
⎛⎜ A, B, C ⎞⎟ = A B2 C2
⎝ ⎠ 2
A3 B3 C3
Remarque
Le produit mixte définit, en module,la capacité (volume) du parrallélépipède construit sur
les trois vecteurs considérés.
D'autre part on montre que
il s'en suit une possibilité de permutation circulaire des vecteurs A , B , C ; d'où la notation
conventionnelle
(A , B , C ).
d) Double Produit vectoriel
Pour trois vecteurs A , B , C ; pris dans cet ordre, c'est la grandeur vectorielle A ∧ ( B ∧ C ). On
montre par ailleurs que:
= OP ∧ AB + λ AB ∧ AB = OP∧ AB.
Ainsi le moment d'un vecteur glissant par rapport à un point est indépendant de la
position du vecteur sur son support.
Un vecteur libre est un vecteur dont l'origine A est susceptible de se déplacer dans
l'espace. Il vient évidemment que son moment par rapport à un point a quelconque
dépendra de la position de son origine.
Remarques :
1. Un vecteur libre est un élement de la classe d'équivalence des vecteurs égaux à une
équipollence près.
2. Un vecteur glissant représente des vecteurs égaux à un glissement près sur le support.
3. Un vecteur lié est caractérisé par son origine et son extrêmité qui sont fixes, bien
localisées dans l'espace.
4. On définit le moment d'un vecteur AB par rapport à un axe ( ∆ ) orienté par un
vecteur U , comme étant le scalaire m AB / ∆ représentant la projection, sur ( ∆ ), du moment
de AB par à un point quelconque O de ( ∆ ) :
m AB / ∆ = proj∆ m AB / O
= ( OA ∧ AB ).u = ⎛⎜ OA, AB, u ⎞⎟
⎝ ⎠ produit mixte
III-3 CHAMPS DE GRANDEURS SCALAIRES ET VECTORIELLES
Lorsque la mesure d'une grandeur physique dépend des coordonnées d'espace (x, y, z par
exemple), on dit que la grandeur est définie localement.
L'ensemble des valeurs de cette grandeur définies et mesurées aux différents points de
l'espace constitue un champ de grandeur physique.
Lorsque cette grandeur physique est un scalaire (exemple masse dans un milieu non
homogène, température, pression, potentiel électrique, ...), on parle de champ scalaire, et
on le note par exemple G(x, y,z). Si la grandeur est vectorielle (c.à.d. un vecteur lié
puisque dépendant du point de l'espace, exemple champ électrique E , vitesse V
d’écoulement d’un fluide), le champ est dit être un champ de vecteurs. On note alors:
Nous supposerons toutes les fonctionsG, Ax, Ay, Az, continues, uniformes, et dérivables
au moins jusqu'au second ordre.
Lorsque les fonctions algébriques qui définissent le champ sont constantes, on dit que le
champ est uniforme. On parle alors de milieu homogène pour la grandeur considérée.
III-4 OPERATEURS UTILISES DANS L'ETUDE DES CHAMPS
a) Introduction
Les grandeurs définies en un même point d'un milieu physique peuvent être liées entre
elles par des relations qui expriment des lois physiques valables pour tous les points du
milieu.
- Certaines de ces lois expriment des relations entre des grandeurs toutes scalaires.
Exemple, la pression en un point d'un gaz est une fonction de la température et de la masse
volumique définies en ce point.
- D’autres lois relient des champs de vecteurs à des champs scalaires. Par exemple, le
champ électrique E est lié au champ potentiel électrique V par la relation: E = − grad V , où
⎛ ∂V ∂V ∂V ⎞
⎜⎜ , , ⎟⎟.
grad V est le vecteur de composantes ⎝ ∂x ∂y ∂z ⎠
N.B:
1. De façon générale, on peut passer d'un champ scalaire G à un champ de vecteurs A
par la relation A = − gradG. D'où l'importance de la notion de dérivée partielle, dans l'étude
des champs.
2. Plusieurs opérateurs plus ou moins complexes permettent de transformer un champ
en un autre.
b) Définition d'un opérateur
On désigne par opérateur, toute sute d’opérations; symbole ο . Placé devant une fonction
f, scalaire ou vectorielle, il indique que l'on effectue sur la fonction f l'opération (ou la
suite d'opérations) qu'il représente. Le "produit" f' = ο. f représente le résultat obtenu.
c) Exemple: l'opérateur dérivée partielle par rapport une variable
∂.
Par rapport à la variable x, on le note : ∂x ;
et appliqué à une fonction de plusieurs variables,
il indique qu'on dérive la fonction en considérant x comme la seule variable.
c-1 Appliqué à une fonction scalaire G(x, y, z), il donne:
∂. ∂G
G= .
∂x ∂x
c-2 Appliqué à une fonction vectorielle A (x,y,z), il donne:
∂. ∂. ⎛ ⎞ ∂Ax ∂Ay ∂Az
A = ⎜⎜ Axi + Ay j + Az k ⎟⎟ = i+ j+ k
∂x ∂x ⎝ ⎠ ∂x ∂x ∂x
Le produit ο1ο 2 appliqué à une fonction f signifie que l'on effectue d'abord ο1 . f puis l'on
applique O 2 au résultat obtenu.
Lorsque ο1ο 2 .f = ο 2ο1 .f (c.à.d. si le résultat ne dépend pas de l'ordre dans lequel les
opérateurs sont appliqués, quelle que soit la fonction f), on dit que les deux opérateurs
∂. ∂.
ο1 = ο2 =
commutent et on écrit ο1ο 2 = ο 2ο1 C'est par exemple le cas pour et ∂x ∂y
N.B : La commutation des opérateurs n'est pas générale. Il peut arriver que l'on ait
ο 2ο1 ≠ ο1ο 2 ou même que ο1ο 2 soit défini et pas ο 2ο1
Notée grad ., elle est définie comme "multiplication" de l'opérateur ∇ par une fonction
scalaire G :
gradG = ∇.G .
Elle transforme ainsi un champ scalaire en un champ vectoriel, on montre que pour f = f
(m, n,...) ave m=m(x,y,z),n = n(x,y,z),on a :
∂f ∂f
grad f = grad m + grad n + ...
∂m ∂n
Notée div, elle est définie par le produit scalaire de ∇ par cette fonction vectorielle:
div A = ∇ . A
∂ ∂ ∂
Ax + Ay + Az .
C'est donc le scalaire ∂x ∂y ∂z
Il est question ici d'une transformation d'un champ de vecteurs en un champ scalaire.
e-4) L'opération ROTATIONNEL d'une fonction vectorielle
Notée rot ., elle est définie par le produit vectoriel de ∇ par cette fonction vectorielle:
i j k
∂ ∂ ∂
rot A = ∇ ∧ A =
∂x ∂y ∂z
Ax Ay Az
⎢∂ ∂ 2
∂ 2 ⎥
⎢ Az + Az + Az ⎥
⎢⎣ ∂z 2 ∂z 2 ∂z 2 ⎥⎦
Ainsi par exemple, le travail d'une force le long d'un parcours sera égal à la circulation de
celle-ci sur ce parcours.
Lorsque la courbe ( Γ ) est fermée (origine M et extrêmité N confondues), on écrit
C = ∫ Adl
: Γ
C = ∫ Adl
On dit qu’une circulation est conservative lorsque Γ =0
b) Flux d'un vecteur
(On compte positive la face par laquelle sort la normale). On définit alors le fIux
élementaire de A au travers de l'éement de surface dσ , par la grandeur algébrique dφ = A.dσ
avec dσ = dσ .n où par exemple dσ = dxdy .
On appelle flux de A à travers la surface ( Σ ), la somme algébrique représentée par
l'intégrale double ci-après φ= ∫∫( A.) dσ
Σ
Si la courbe ( Γ ) délimitant ( Σ ) se réduit à un point la surface est dite fermée; et on note:
φ = ∫∫ A.dσ
; et le flux sera dit fIux sortant si l'on oriente la normale en tout point de la
(Σ )
et : ∫(Γ )
G.dl = ∫∫( ) dσ
Σ
∧ gradG = ∫∫( ) ( n ∧ gradG ).dσ
Σ
r
u= .
r
Soient dans l'espace (ε ) ,un point M tel que OM = r , et u le vecteur unitaire
On définit alors l'angle solide (élementaire) algébrique, sous lequel depuis le point 0, on
voit la surface (élémentaire) dσ entourant M, comme le fIux (élementaire) à travers dσ,
1 1
E(M ) = 2 u.dσ dΩ = 2 u.dσ
du champ de vecteurs r . c.à.d.le scalaire: r
Application: Soit à déterminer l'angle solide sous lequel est vu l'espace tout entier. En
utilisant une sphère de rayon r (constant), on a en coordonnées sphériques:
dσ = AD.DC
= rdθ . dφ (rsinθ )
= r 2 sinθ dθ dφ.
avec dσ = dσ u ,
1 1
dΩ = 2
u.dσ = 2
.r 2 sinθ dθ dφ
r r
= sinθ dθ dφ .
Et pour tout l'espace:
Ω = ∫ dΩ = ∫∫ sin θ dθ dφ
π π 2
= ∫ sinθ dθ × ∫ dφ
θ =0 φ =0
= [- cosθ ]0 × [φ ]
π 2π
0
= 4π .
( )
Soit un repère R O,i, j, k orthonormé direct. Les cordonnées cartésiennes x, y, z du point M
dans le repère (R) sont respectivement les projections orthogonales du vecteurs position
r = OM sur les axes de base de ce repère, en sorte que: r = OM = Xi + Y j + Zk
Si OM fait avec les axes de base, les angles θ x ,θ y ,θ z , alors on appelle cosinus directeurs
de OM , les grandeurs α = cos θ x , β = cosθ y , γ = cosθ z ; ce sont les composantes du vecteur
OM
u= , et on a : α 2 + β 2 + γ 2 = 1.
OM
unitaire
N.B : Pour un système quelconque de coordonnées (x1, x2, x3), la base ortonomée
dire te correspondante est formée des trois vecteurs (e1 , e2 , e3 ) respectivement définis par
le déplacement vectoriel du point M, lorsque x1, x2, x3 varient séparément.
b) Les coordonnées polaires cylindriques:( ρ ,θ , z )
On parle de coordonnées polaires parce qu’elles font intervenir un angle; elles sont dites
cylindriques puisqu’elles permettent de mieux décrire un point situé sur un cylindre.
Dans ce système de coordonnées,le point M est repéré par sa distance ρ à l'axe Oz, par un
déplacement angulaire (ou polaire) θ et par un déplacement axial z.Soient H la projection
de M sur le plan (O, x, y) et K celle sur l'axe Oz. Les coordonnées cylindriques du point M
dans le repère (R) sont alors:
ρ = OH
θ = (i , e )
ρ
OH
eρ =
OH
angle orienté par le vecteur unitaire k ;
Z = OK : mesure algébrique de OK sur l' axe ⎛⎜ O, k ⎞⎟
⎝ ⎠
Afin de pouvoir couvrir tout l'espace, ρ ,θ et z doivent vérifier:
ρ≥0 0 ≤ θ ≤ 2π z∈ℜ
Et par comparaison aux coordonnées cartésiennes, on a les relations :
⎧x = ρ cosθ
⎪
⎨ y = ρ sinθ
⎪z = z
⎩
Remarques:
L'on peut définir un repère "mobile" orthonormé direct R 1 (O, eρ , eθ , ez ) comme suit:
⎧ OH
⎪e ρ =
⎪ OH
⎪⎪
⎨e z = k
⎪
⎪eθ = e z ∧ e ρ
⎪
⎩⎪
(R1) est alors obtenu, 'à partir de R(O, i , j , k ), par une rotation d'angle θ autour de l'axe
commun k = e z .
On a OM = OH + HM = ρ eρ + ze z
Lorsque z = 0, l'on a le point M constamment sur le plan (0, i ,j ). On parle alors de
ρ et θ ; et OM = ρeρ
coordonnées polaires planes on a dans ce cas .
Cependant on a OM = r e r .
Les relations liant les nouvelles cordonnées aux coordonnées cartésiennes sont les
suivantes:
⎧x = r sinθ cosφ
⎪
⎨ y = r sinθ sinφ
⎪z = r cosθ
⎩
avec r ≥ 0 ; 0 ≤ φ ≤ 2π ; 0 ≤ θ ≤ π
OM ' = OM + dρ e ρ + ρdθ eθ + dz e z
On a pour déplacement élémentaire
dl = dρ e ρ + ρdθ eθ + dz e z
Les éléments de longueur différentiels sont: dρ , ρdθ , et dz
Et le volume élémentaire dV = ρ dρ dθ dz
En coordonnées sphériques
OM ' = OM + dr er + rdθ eθ + r sin θdφ eφ
dl = dr e r + rdθ eθ + rsinθ dφ eφ
.
Les élements de longueur différentiels sont: dr , rdθ , et rsinθ dφ
Le volume élementaire est dV = r sinθ dr dθ dφ
2
I- GENERALITES
I-1 OBJET DE LA CINEMATIQUE
La cinématique est la partie de la Mécanique qui se propose de décrire le mouvement
(relatif) des particules (ou système de particules) indépendamment des forces, qui
mesurent les interactions responsables du mouvement. Cette description s'appuie sur une
structure d'espace affine (O, ε ) munie de repères et sur la notion de temps.
En cinématique, on trouvera alors des relations entre l'espace et le temps. Ainsi,
l'observateur devra définir: un repère de temps ou échelle de temps, par une origine et une
unité.
• un repère d'espace, c.à.d. un ensemble rigide de points fixes par rapport à lui, auquel
(
il peut lier une origine 0 et une base orthonormée directe (u , v , w ). Le trièdre O,u , v , w )
définit complètement le repère d’espace.
• Un repère de temps ou échelle de temps, par une origine et une unité.
Le repère d'espace et le repère de temps définissent un"repère espace-temps" qu'on
appelle référentiel (ou simplement repère, par abus de langage) et qu'on note
généralement R (O, u , v , w )
I-2 NOTION DE POINT MATERIEL
Le "point matériel" est une notion abstraite caractérisant un élément de matière de
dimensions négligeables par rapport aux autres dimensions de l'espace, et en particulier par
rapport à sa trajectoire (cas d'un satellite décrivant une orbite terrestre).En d'autres termes,
c'est un corps pesant, assez "petit" pour que sa position dans l'espace affine puisse être
repérée, au cours du temps, comme celle d'un point géométrique, par trois paramètres
seulement, les coordonnées cartésiennes x, y, z par exemple Le mouvement de rotation de
l'objet sur lui-même peut donc être négligé.
I-3 LES DEGRES DE LIBERTE.
On désigne ainsi les paramètres permettent de. Déterminer entièrement la position d'un
point dans l'espace. Les d.d.l. représentent donc les mouvements indépendants de rotation
et de translation qu'un point peut effectuer.
Ainsi, un point libre de se déplacer dans l'espace a trois d.d.l. (translations suivant trois
axes) ; s'il est contraint de rester en contact avec une surface déterminée, il n'a plus que
deux d.d.l. Il n'en aura qu'un seul lorsqu' il devra rester sur une Courbe fixe.
Un solide libre dans l'espace a six d.d.l.
I-4 LES REPERES EN MECANIQUE
Parmi tous les repères (ou référentiels) que le mécanicien utilise pour étudier le
mouvement d'une particule, trois sont les plus employés:
1)- Le référentiel Terre
Au voisinage de la surface terrestre, les mouvements d'un corps peuvent être décrits dans
deux référentiels qu'on peut définir comme suit:
Pour décrire la cinématique d'un mobile M dans un espace euclidien (O, ε ) , muni d'un
repère orthonormé , le mécanicien dispose de trois manières équivalentes
• la donnée de la trajectoire (c) décrite par M dans le repère R et la façon dont la
particule se déplace sur (c) :
La trajectoire (c), lieu des points (géométriques) par lesquels passe le mobile M aux
différentes instantes t, est déffinie par une application affine dans (ε ) ;
par exemple:
La trajectoire (c) étant orientée, le comportement de M sur (c) est précisé par son abscisse
curviligne s, mesure algébrique du déplacement de M sur la trajectoire, à partir d'une
origine arbitraire MO, exprimée en fonction du temps t :
L'équation s = f(t) est l'équation horaire du mouvement ;
Soient dans , Met M' les positions respectives occupées par un point matériel
aux instants t et t' (t' = t +∆t).
Le vecteur déplacement du mobile entre les instants t et t'est donné par:
C'est un vecteur lié au point M et qui ne dépend que du point de départ et du point
d'arrivée.
Quant à la vitesse instantanée du mobile (ou vitesse à l'instant t), elle est la limite,
puisqu'elle existe toujours, de lorsque ∆t tend vers zéro, c'est-à-dire la limite quand M' tend
vers M :
une base orthonormée fixe de ( O , ε ), alors la vitesse du mobile est donnée par:
di
Du fait que la base (i , j , k ) est mobile (c.à.d. par exemple dt a pour composantes les
valeurs 0, 0, 0), on aura simplement:
En effet,
ds dl
v = u =
et en faisant dt . dt
• Pour les coordonnées polaires sphériques ( r,θ , φ ) , on peut utiliser soit la forme
matricielle (B-3), soit la dérivation directe avec OM = r e r , soit le déplacement élémentaire
donné par :
Remarque:
La vitesse instantanée du nouveau mobile P (décrivant l'hodographe) est un vecteur
équipollent à l'accélération γ du mobile initial M. En effet,
Avec
soit :
c.à.d. simplement eθ .
d
er
• pour le calcul de dφ ,tenir compte de ce que φ set défini dans dans le plan (xoy), on
dl
a un vecteur dl de module dl = sin θ ; dφ donne un vecteur de même module obtenu par
π
φ=+
rotation de 2 , soit un vecteur de module sin θ porté par
Soit:
avec
En effet,
d’où l’égalité (B-11)
• Formules de Frenet :
La définition du rayon de courbure a permis d'établir la relation donnant la dérivée, par
rapport à l'abscisse curviligne s, du vecteur tangent u
V 2
fonction croissante de t -> V fonction croissante de t
Donc
soit
Alors les vecteurs vitesse et accélération instantanées forment entre eux un angle aigu, là
où le mouvement est accéléré.
c) Mouvement retardé:
V
Dans ce cas est une fonction décroissante de t, et alors
⎛ dV ⎞
⎜γ = u⎟
est alors nulle. L'accélération⎝ dt ⎠
et la vitesse ( V = Vu ) instantanées sont à tout
moment collinéaires, leur direction commune restant par ailleurs constante dans le temps.
En effet:
conduisent à :
du du
V =0 =0
D’où l’on tire que dt , soit
effectivement dt . Donc u constant dans le temps.
La trajectpire est alors une droite affine, associée à la droite vectorielle engendrée par le
vecteur directeur u commun à V et
on a alors
L'égalité (B-17) est l'équation d'un oscillateur harmonique de fréquence angulaire (ou
pulsation) ω ; Dans l'égalité (B-16), φ est la phase à l'origine. Xm est appelée amplitude
des oscillations, et x(t) l'élongation à l'instant t.
2)- Mouvement circulaire:
Ici, le rayon de courbure est constant ; le point décrit un cercle comme Trajectoire (ou tout
simplement un arc de cercle).
mesuré sur le cercle
à partir d'un point MO, et θ l’angle au centre; on a alors la relation s = R θ , d'où l'on tire la
vitesse instantanée
On définit ainsi la vitesse angulaire :
et l'accélération angulaire
on a directement:
Remarques :
V2
γ T =0,γ =γ N =
• Le mouvement est circulaire uniforme si V = cte (c.à.d R)
.
en d'autres termes, si θ =cte .
• Le mouvement circulaire est sinusoïdal si en plus:
3)- Mouvement hélicoidal :
Ce type de, mouvement correspond à une particule M dont la projection P, sur un plan
(exemple xOy) décrit un cercle.
Les équations du mouvement peuvent se mettre sous la forme:
Le rayon du cercle est r et son centre a pour coordonnées ar et br dans le plan xOy.
Par dérivation, on a les composantes cartésiennes de la vitesse et de l'accélération:
Remarque:
Le principe fondamental de la dynamique ( ∑ f = mγ ) impose à la résultante des forces
appliquées au mobile de "passer" par le point centre des accélérations.
Propriété 1 :
"Le mouvement s’effectue dans un plan contenant le centre des accélérations.
En effet,
constante".
En effet, soit dA, l'aire élementaire balayée par r pendant dt. En valeur absolue,
dA
=
La propriété 2 ci-dessus énoncée est appelée loi des aires; la constante c te est
dt
désignée par constante des aires.
Application :
Soit un mobile décrivant une spirale logarithmique dont l'équation, en coordonnées
polaires sphériques est:
b
le module de la vitesse instantanée variant selon la loi v =r. On veut déterminer sa vitesse
aréolaire.
La vitesse aréolaire est constante; donc le mobile est soumis à une accélération
centrale, de centre 0.
C-CHANGEMENT DE REFERENTIEL
Dans cette partie intermédiaire à la cinématique et la dynamique du point proprement dit, il
s'agira d'examiner les changements opérés sur la cinématique d'un point (c.à.d. sur sa
trajectoire, sa vitesse, son accélération) lorqu' on adopte un référentiel plutôt qu'un autre.
Soulignons dores et déjà l'importante de faire la distinction entre un référentiel (dans lequel
on étudie le mouvement grâce aux vecteurs vitesse et accélération) et toute base vectorielle
dans laquelle il est commode (en fonction de la géométrie par exemple) d'exprimer les
relations entre les différents vecteurs.
Rappelons aussi que le référentiel de Copernic est un système de référence d'orientation
constante, ayant pour origine le centre de masse C du système solaire (C est voisin du
centre S du Soleil) et dont les axes pointent vers trois étoiles fixes de notre galaxie. – On
appellera repère Galiléen (ou inertiel), tout référentiel en translation uniforme par rapport
au repère de Copernic.
Par définition, la dérivée d’un vecteur u relativement au temps, par rapport à une-
base Bi d'un référentiel (Ri), est le vecteur obtenu en dérivant ses composantes dans cette
base par rapport au temps et en considérant que les vecteurs de base sont fixes. Ainsi, pour
X i , Yi , Z i
la base associée au référentiel Ri (O, ),
si le vecteur u se met sous la forme:
on a :
orthonormés directs, (Rk) etant mobile par rapport à (Ri). On a à tout instant:
Cette relation liant les dérivées d'un vecteur quelconque z u par rapport au temps
relativement aux référentiels (Ri) et (Rk) est dénommée "Formule Fondamentale de
Dérivation"(F.F.D.). Elle est valable quel que soit le mouvement de l'un des repères par
rapport à l'autre.
Le vecteur noté Ω k est appelé vecteur rotation instantanée du référentiel (Rk) par rapport
i
au référentiel (Ri).
b) Preuve
Avec
on a:
soit donc:
di
xk
c, à. d. que dt appartient au plan vectoriel perpendiculaire au vecteur xk . Il vient donc
que xk . est contenu dans le plan engendré par yk et zk . Il existe par conséquent deux réels
ω12 et ω13 tels que:
L'utilisation des normes de yk et zk conduit aux résultats analogues. On aboutit finalement
à l'égalité matricielle:
avec :
Si l'on exprime le fait que la base de (Rk) est orthogonale, on aura des relations du genre:
xk . y k = 0.
La dérivation de cette dernière égalité par rapport au temps relativement à (Ri) conduit,
di
yk
compte tenu des composantes de dt tirées de (C-5), à l'égalité: ω21= -ω12. On obtient
mêmement:
Du fait que la matrice [Ω] de la relation (C-5) est anti-symétrique, on peut affirmer
(confère cours d'algèbre) qu'il existe un vecteur unique Ω tel qu'on ait à la fois:
Parce que le vecteur Ω relie les vecteurs de (Rk) à leurs dérivées dans (Ri) on le note Ω ik
Remarque :
Pour identifier les composantes
du vecteur Ω k dans la base de (Ri), par rapport aux termes de la matrice anti-symétrique
i
qu'on compare à
En effet, si l'on transforme en double produit vectoriel chacun des trois termes du membre
de droite de (C-7), et qu'on additionne, on trouve 2 Ω ik comme ci-dessous:
De même
Somme
ce qu’il fallait démontrer.
b) Anti-symétrie
Le vecteur rotation instantanée vérifie aussi:
di dk
u et u
En effet, en exprimant dt dt d'après (C-3), on obtient respectivement:
soit finalement :
D’où l’égalité :
et alors
Ainsi: lorsque le mouvement relatif est une translation pure, le vecteur rotation
instantanée est nul.
b) Le reférentiel (Rk) est animé d’une rotation simple par rapport à (Ri).
Alors
en sorte que
c.à.d. :
et alors:
Ainsi: Lorsque Les deux repères ont un axe confondu, le vecteur rotation instantanée est
porté et orenté par cet axe, et a pour mesure algébrique selon cet axe, la dérivée par
rapport au temps, de l'angle qui repere la rotation (donc La vitesse angulaire).
Lorsque la rotation est composée (c.à.d. constituée de plusieurs rotations successives), on
pourra toujours la décomposer en plusieurs rotations simples (d'axe commun, chaque fois)
et appliquer la "relation de Chasles".
on a :
Et parce que
Si le point Mk est fixe par rapport au repère (Rk) alors V (M k ) est nul, et l'équation (C-l1)
donne la formule de la cinématique du solide :
D'où l'égalité :
Si l'on note V k (M) la vitesse, avec laquelle un observateur lié au repère (Ri) verrait se
déplacer le point du repère (Rk) qui coïcide à tout moment avec le point M, on est en droit
k
i k
V (M) est la vitesse du point M pour un observateur lié au référentiel (Ri) ; V (M) est la
i
vitesse de ce même point,mais pour un observateur lié à (Rk) et V (M) donné par (C-14),
k
représente la vitesse du point appartenant au repère (Rk) et qui coïncide à tout instant t
avec le point mobile M, cette vitesse étant exprimée pour un observateur lié à (Ri).
Si le repère (Ri) est fixe (et donc Rk) en mouvement quelconque par rapport au repère
fixe), on a les définitions suivantes :
i
• vitesse d’entraînement du repère mobile par rapport au repère fixe: l'être V k (M) qui
est la vitesse du point coïncidant.
Remarque :On retrouve donc la loi classique de la composition des vitesses:
matériel, par rapport au temps dans le référentiel (Ri), et que l'on note J (P) l'accélération,
dans un référentiel (R1) d'un ,point quelconque P, alors le vecteur accélération instantanée
du point M dans (Ri) se met sous la forme générale ci-dessous:
Preuve
or
et
d’où
c.q.f.d.
III-2 ACCELERATION DU POINT COINCIDANT
L'accélération du point Mk de (Rk) qui coïncide avec M à chaque instant t, est obtenue à
partir de C-16, en exprimant le fait que
Soit alors:
Avec
L'éxpression (C-18) est appelée loi de composition des accélérations, et permet de définir
:
i
J (M) : accelération absolue(pour un observateur lié au repère supposé fixe)
k
J (M) : accélération relative (pour un observateur lié au repère mobile)
i
J (M) :
k
accélération d'entrainement du repère mobile par rapport au repère fixe
J C (M) :accélération de Coriolis, du nom du physicien qui l'a mise en évidence, le
premier.
b) la vitesse absolue:
c) l'accélération de Coriolis:
d) l'accélération d'entraînement:
e) l'accélération absolue:
Ainsi:
L’accélération d’un mobile a la même valeur pour tous les référentiels en
mouvements, de translations uniformes, les uns par rapport aux autres.
Il vient donc que les référentiels galiléens sont ceux qui admettent pour accélération d'un
mobile, la même valeur que le référentiel de Copernic.
Exemple: Un avion décolle à la vitesse de 200 km/h par rapport au porte-avion se
déplaçant, par rapport à la côte, à une vitesse de 60 km/h Pour déterminer la vitesse de
décollage de l'avion pour un observateur qui se tient à la côte, on définit au préalable deux
référentiels:
• le référentiel Terre (Ri) fixe et
• le référentiel mobile (Rk )lié au porte-avion
IV-2 Le repère (Rk) est animé d’une rotation pure par rapport à (Ri)
Alors;
mais
Il vient donc :
a) la vitesse d'entraînement
b) la vitesse absolue
c) l'accélération d'entraînement
d) l'accélération absolue
tels que
Du fait que
• Vitesse relative:
et alors
• Vitesse absolue:
• accélération relative:
• accélération de Coriolis:
• accélération d'entraînement:
• accélération absolue:
Or par définition
D'où:
• Accélération d'entraînement
D'où
• Accélération de Coriolis
D'ou, avec
IV-5 Application à la détermination de l’expression de la vitesse et de l'accélération
en coordonnées polaires sphériques
Le mobile M est alors repérédans (R2) par son rayon vecteur r = r z 2 , de sorte que son
déplacement au cours du temps oblige r, θ et φ à varier avec t.
Un rapprochement des neuf vecteurs de base ci -dessus, avec le système classique de
définition des coordonnées sphéfiques permet d'identifier:
Le vecteur rotation instantanée de (R2) par rapport à (R1) est obtenu grâce à la formule du
repère intermédiaire:
• Vitesse relative:
• Vitesse d'entraînement:
• Accélération relative:
• Accélération d'entraînement:
Il vient donc l’accélération absolue :
IV-6 Vecteur rotation instantanée du trièdre de Frénet
Lorsque Ri (Oi, x i , y i , z i ) est fixe et que le repère mobile est le repère de Frénet Rk(M,
u , n , b ), les formules de Frénet (confère B-III-2-c-remarque) s'écrivent:
Avec
.
oú α est la vitesse angulaire du mouvement de (Rk) par rapport à (Ri).
Lorsque les axes sont distincts, alors les plans
se coupent suivant une droite appelé ˝ligne des noeuds" et que l'on oriente par x1 .
Compte tenu du fait que les passages par les repères intermédiaires se font avec un axe fixe
à chaque fois, on a successivement:
Donc
Et alors:
on a:
g) Remarques
Tout comme la vitesse V , la quantité de mouvement est définie par rapport à un référentiel.
Mais lorsque le référentiel n'est pas spécifié, on sous entend qu'il est inertiel.
Remarques :
- La quantité de mouvement est aussi désignée par "impulsion" de par son rôle joué
dans les problèmes de collision.
- Par analogie avec la quantité de mouvement intégrant les notions d'inertie et de
mouvement (vitesse), on parle de "quantité d'accélération" pour désigner le produit
Soit:
• Du fait que les référentiels galiléens (Rg) sont en mouvement de translation uniforme
par rapport au référentiel absolu de Copernic, on a encore:
Ce cas particulier est connu sous le nom de "1ère loi de Newton" qui s'énonce comme suit:
"Une particule libre se déplace toujours avec une quantité de mouvement constante".
Ceci signifie que si elle était au repos par exemple, elle y reste.
N.B : La deuxième loi de Newton est celle du principe fondamental de la dynamique, et la
troisième loi est celle de l'action-réaction.
• Si la résultante F des forces appliquées demeure constante, plus la masse est grande,
moins l'accélération (variation du mouvement) est importante, d'après l'équation (D-2).
Cette équation indique donc le rôle de la masse "inerte" : la masse s'oppose aux variations
du mouvement, et par conséquent aussi à l'accélération.
Soit:
Il vient
c.à.d Fc = 0 d'où
C'est donc la force d'inertie d'entraînement qui équilibre ("annule) la résultante des forces.
Cas particulier 2:
Si Fe et Fc restent faibles devant le force F réellement appliquée au mobile, en sorte que la
k
correction ainsi apportée au calcul de l’accélération J (M) , observée dans un référentiel
quelconque (Rk), entraîne des erreurs négligeables dans la détermination du mouvement de
ce mobile, alors F = mJ (M) et l'on pourra admettre que ce référentiel (Rk) est galiléen pour
k
l'étude du mouvement considéré. C'est le plus souvent le cas du référentiel terrestre (lié au
sol) pour des mouvements observés à notre échelle. (On néglige la rotation et la révolution
de la terre).
donc
Il vient alors
soit
Alors
Ainsi:
On a alors simultanément deux expressions pour F , d'après (D-5) et (D-6). Pour que celles-
ci soient équivalentes, il faut absolument que
D'où: "La tranposition du P.F.D. à un repère Galiléen n'est valable que lorsque la masse m
du mobile est invariable au cours du temps".
IV-1 EQUATION DU MOUVEMENT DANS LE CAS m = cte
Pour une masse constante dans le temps, le P.F.D se met sous la forme:
où r est le vecteur position.
Dans le système d'axes à trois dimensions x, y, et z, cette relation équivaut à trois égalités
(pour les composantes) :
où x, y, z sont les composantes du vecteur position r = OM , avec x = f1(t),
y = f2 (t) et z = f3 (t).
L'intégration du système différentiel (D-7) conduit à une solution générale à six paramètres
(constantes d’intégration). Le choix de ces derniers doit être effectué de manière à
satisfaire les conditions initiales de position et de vitesse, c.à.d. r (t=O) = rO et V g ( t = 0) = VO
ou encore:
Les conditions initiales sont: longueur du ressort lo longueur à vide, donc élongation x
nulle, et vitesse nulle.
a) Equation différentielle du mouvement.
A un instant t quelconque, le système se présente comme ci-dessous. Les forces qui
s'exercent sur le point sont:
- l'action de la pesanteur:
- la tension du ressort :
- le frottement visqueux:
L'application du P.F.D. conduit à l'égalité:
k
τ = mf ωO =
Lorsqu’on pose (homogène à une durée) et m (homogène à une pulsation)
b) Résolution:
L'égalité (D-8) est l'équation différentielle du mouvement. Sa solution générale est la
somme d'une fonction x1(t) solution générale de l'équation privée de son second membre et
de x2(t), solution particulière de l'équation avec son second membre (On pourra de manière
générale, trouver x2(t) de la même forme que la fonction du second membre).
*Recherche de la solution générale de l’équation incomplète: x1 (t)
Sans son second membre, l’équation (D-8) se présente comme suit:
Or
on a
La solution générale
Le second membre étant constant, on recherche une solution de la même forme: x2(t) =λ.
En introduisant dans (6), il vient
m
g
soit x2(t)
=k .
Solulion générale de l'équation complète :
Elle est la somme x(t) = x1(t) + x2(t), soit:
Les conditions initiales permettent de déterminer, dans chaque cas, les constantes
d'intégration:
- pour l'équation (D-9) :
1
avec K = 4πε O ≈ 9*109 S.I. où εO est la permittivité du vide
d distance ll AB II
u vecteur unitaire dirigé de B vers A. (il en resulte que des charges de même signe se
repoussent).
• la force magnétique subie par une charge q en mouvement dans un champ
magnétique B :
a) le moment d'une force F ( F , vecteur lié au point M auquel elle est appliquée)
relativement à un point quelconque O par le vecteur:
• On montre aussi aisément que le moment d'une somme de forces (vecteurs liés) est la
somme des moments de ces forces.
b) Le moment d'une force F par rapport à un axe (∆) orienté par u et passant par
un point quelconque 0, le scalaire:
d) Remarques :
• Les définitions ci-dessus ne limitent en rien le point O. Il peut appartenir à un repère
fixe tout comme à un repère mobile.
• Pour obtenir le moment cinétique d'un mobile par rapport à un axe (∆), on fera la
projection, sur cet axe, du moment cinétique du mobile par rapport à un point de cet axe.
VI-2 LE THEOREME DU MOMENT CINETIQUE
a) Définition plus générale de la vitesse d'un point
Pour un repère Rk quelconque, d'origine Ok, la vitesse d'un point M a été définie par:
Ainsi:
d'où
C'est à dire que la vitesse d'un point M par rapport à un repère est la dérivée dans ce
repère, du vecteur AM par rapport au temps, quelque soit le point A(fixe) de ce repère, que
le repère soit absolu ou non.
b) Dérivation du moment cinétique d'un mobile par rapport au temps
Or si le référentiel Rk est absolu (ou s'il est galiléen et que la masse du mobile est constante
dk
m V k (M)
dans le temps), le P. F.D permet de remplacer dt par la résultante F des forces
appliquées. Dans ce cas on aura:
d) Remarques :
• Le théorème du moment cinétique est l'équivalent du P.F.D, pour les mouvements de
rotation.
• Si le point 0' n'est point fixe dans (Rk) qui, lui, est toujours galiléen:
Soit
Ainsi, lorsque le point où l'on veut appliquer le théorème du moment cinétique est mobile,
k
c.q.f.d.
f) Cas particulier d'un mouvement à (somme des) forces centrales
• Dans un tel mouvement, il existe un point Po fixe tel que la
résultante F des forces soit toujours dirigée vers Po ; ainsi PO M et F sont toujours
collinéaires.
C.à.d.
soit encore
d' où
Ainsi: Le moment cinétique par rapport au point central, d'une particule soumise à une
force centrale est une constante du mouvement, dans un référentiel galiléen.
appartiennent au plan vectoriel п perpendiculaire au vecteur σ initiale qui est fixe. Il est donc
aussi fixe. Il en resulte que le mouvement est plan, et se déroule dans un plan
perpendiculaire au vecteur σ initiale déterminé par les conditions initiales du mouvement, et
contenant le centre Po du mouvement.
• Une application intéressante du resultat précédent est l'examen de la trajectoire des
planètes ou des satellites artificiels.
Pour simplifier, considérons une planète (la Terre) gravitant autour du Soleil. Le centre S
du mouvement étant le centre du Soleil, et la planète étant en T.La seule force qui agit sur
T est le "poids" m g de la planète dirigé de T vers S. La dérivée de σ / S est donc nulle, et
on tire est un vecteur constant (en module, direction et sens).
Comme σ ⊥ ST , on en conclut que le vecteur ST reste dans le plan п perpendiculaire à
σ / S et passant par S. ===> La trajectoire est plane.
E- ENERGETIQUE DU POINT MATERIEL
Le P.F.D. permet l'analyse du mouvement de toute particule soumise à une force résultante
di i
F =m V i
F ; il autorise en effet d'écrire dans un référentiel inertiel: dt , soit F dt = m dV
dans le référentiel (Ri).
Une première intégration de cette loi se présente comme suit:
Soit une particule P (matérielle ou non), se déplaçant sur une trajectoire , sous l'action
d'un champ de forces F .
Lors d'un déplacement infinitésimal d r = PP ' de P ( OP = r ) réalisé pendant l'intervalle de
temps dt, la force F (x, y, z, t) reste constante, et les physiciens définissent le "travail
effectué par la force F pendant le déplacement d r ", par le produit scalaire:
La notation δ signifie que δ W est une forme différentielle non intégrable à priori et donc,
n'est pas la différentielle totale exacte (notation "d" dans ce cas) d'une fonction.
Remarque1: Si dans un repère quelconque orthonormé R (O, i , j , k ) on peut écrire:
alors:
Ainsi : le travail é1émentaire de l’ensemb1e des forces appliquées sur une particule en
mouvement est égal au travait de leur résultante F .
• La relation (E-4) : δ w = F ds cosθ avec θ = ( U , τ ) montre que: si
Si l'on décompose l'arc AB en élements PP ' infiniment petits, de sorte que la variation de
F soit négligeable au cours de tels déplacements (d r = PP ' ) de son point d'application, le
travail W de F lorsque son point d'application décrit l'arc AB est la somme algébrique
continue des travaux élementaires correspondant à toutes les positions d r sur cet arc. On a
donc:
soit alors
dr
V ( t) =
ou encore sachant que dt :
Remarque: Dans l'intégrale (E-7), F = F (x, y, z). Le travail ne sera alors calculable que
si les coordonnées x, y, et z sont connues en fonction du temps, c'est à dire lorsque le
mouvement sera entièrement connu. Quant à l'intégrale (E-6), elle est utile lorsque la force
1 ne dépend que des coordonnées de l'espace et non du temps.
Application: Travail accompli par une force variable en direction et en module.
Un observateur veut déplacer une brique de terre de masse m, d'une .position A vers une
autre B, en maintenant le fil OM constamment tendu.
Pour optimiser son effort, il applique une force tangente à la trajectoire, et maintient une
vitesse constante. On veut déterminer le travail qu'il effectue pour aller de A à B, sachant
que
( )
OM = L, X i , OA = θ A
et (X , OB ) = θ
i B .On définit donc les deux repères suivants:
Les seules forces agissant sur la brique sont: le poids P , la tension T du fil, et la force
motrice F . Le P.F.D permet d'écrire:
Il vient donc
Il vient alors:
chemin) suivie:
Une force non conservative est dite dissipatrice (exemple toutes les forces de résistance au
mouvement. Elles dissipent en particulier de l'énergie sous forme de la chaleur).
Cas particulier: champ de forces dérivant d’un potentiel.
Il se trouve que la plupart des champs de forces que l'on rencontre en Physique, ont la
propriété suivante: au lieu que le travail dépende de l’ensemble des points dont la
succession constitue la trajectoire, il dépend uniquement de son origine et de son
extrèmité. Dans ce cas on dit que le "champ de forces F (x, y, z, t) dérive d'un potentiel".
Condition nécessaire et suffisante pour qu’un champ de forces dérive d’un potentiel.
Il s'agit ici, de voir à quelle condition le système (E-9) admet une solution EP (x, y, z).
On sait (confère cours d'analyse mathématique) que les dérivées d'une fonction f(x, y, z),
de trois variables, jouissent toujours de la propriété de symétrie suivante:
Ainsi, si le champ de forces F (x, y, z) vérifie les conditions (E-10), il dérive d'un
potentie1.
L'énergie potentielle EP correspondante satisfait aux conditions (E-9) qui permettent par
ailleurs de la connaitre.
Remarque
Les conditions (E-10) se résument en la seule condition vectorielle:
Et de la propriété rot (grad G) = 0 , on déduit bien que si F dérive d'un potentiel, alors il existe
EP t.q. F = − grad E P (EP=-U).
Exemple
Soit à déterminer l'énergie potentielle dont dérive le champ de forces
Ce champ, vérifiant (E-10) dérive bien d'un potentiel. Pour calculer cette énergie
potentielle, on pose le système d'équations suivant:
I-2 PUISSANCE
La puissance mesure la "vitesse" (rapidité) avec laquelle un travail est effectué:
dW
P= dt (E-12a)
dW dr
F. = F .V
Du fait que dW = F .d r , on a : P= dt = dt , c.à.d :
Mais on a aussi
Remarque:
Afin d'éviter toute confusion, du fait que la puissance d'une force dépend de la vitesse V de
déplacement du point dans le champ de forces, la vitesse à considérer sera toujours la
vitesse absolue. La puissance sera donc évaluée dans le référentiel d'inertie.
Exemple de forces ayant une puissance nulle:
• la force magnétique:
• la force de Coriolis:
II- L'ENERGIE
II-1 ENERGIE PROPRE
On désigne par ce terme, pour un corps matériel au repos, la quantité:
donnée par la connaissance de sa masse m et de la célérité c ≈ 3.108 m/s
Cette quantité est susceptible de varier avec l'état solide, liquide ou gazeux du corps, un
changement d'état s'accompagnant nécessairement d'un apport ou d'une libération
d'énergie, sous une forme ou une autre. Dans le cas de la Mécanique classique ou
newtonienne (cas de notre étude), cette énergie propre ne varie pas, puisque l'on suppose
qu'il n'y a pas de changement d'état.
II-2 ENERGIECINETIQUE
a) Nouvelle expression du travail élementaire d’une force
Soit donc:
Remarque:
L'expression (E-15) dérive directement de (E-13) par application de la relation (E-12a)
définissant la puissance.
b) Définition de 1’énergie cinétique
Dans l'expression (E-15), la constante est par convention prise égale à zéro, et la quantité
1
scalaire toujours positive Ec = 2 mc2 est appelée "énergie cinétique".
Ainsi, de (E-15) on peut écrire:
c.à.d.
énoncé:
"La variation de l’énergie cinétique d'une particule le long d’un parcours est égale au
travail des forces extérieures qui sont appliquées pendant ce parcours".
Remarques
• Le théorème de l'énergie cinétique (T.E.C) est très important du point de vue
pratique, parce qu'il permet de contourner la difficulté de calcul d'une intégrale curviligne
(pour WAB = ∫AB ) par la simple détermination de la variation de l'énergie cinétique,
dW
lorsqu'on connaît les normes de la vitesse Vi (M) aux points de départ A et d'arrivée B.
• Pour un système de n particules, la définition de l'énergie cinétique se généralise par
induction:
C'est la somme des énergies cinétiques de chaque particule; et le travail de toutes les forces
du système est exprimé par la variation de l'énergie cinétique totale du système.
• L'équation (E-16) montre l'équivalence entre le travail et l'énergie. Il s'en suit donc
que l'unité de l'énergie est la même que celle du travail, c'est à dire le joule. Et de manière
générale l'énergie se tranformera en travail et vice versa.
d) Energie cinétique de rotation.
Soit un corps M animé d'un mouvement de rotation pure autour d'un axe (∆), orienté par
exemple par Zi = Zk .
L’énergie cinétique est donc :
Ce produit mixte
donne
L'énergie cinétique de rotation fait donc intervenir les deux grandeurs caractéristiques
d'une rotation, à savoir:
le vecteur rotation instantannée Ω k
i
-
- le moment (angulaire) cinétique σ /O.
II-3 ENERGIE POTENTIELLE
a) Définition
On définit l'énergie potentielle à partir d'un champ de forces conservatives dérivant d'un
potentiel.
Soit 1’un tel champ de forces. Alors il existe (E-8) une fonction potentielle EP(x, y, z),
telle que:
Par définition, EP est 1’énergie potentiel associée au champ de forces. On dit encore que
EP est le potentiel du champ F , ou que F dérive du potentiel EP.
b) Remarque
Le travail élémentaire, de la force F dérivant d'un potentiel EP, est donné par:
Si R désigne le rayon de la Terre, un point matériel, à une altitude z, subit une force
d'attraction:
Ainsi
En posant
dP
=0
Or, pour un système isolé, F = 0. On a alors a dt , soit:
énoncé: la quantité de mouvement d’un systéme isolé reste constante dans le temps.
• Conservation du moment cinétique
Soit un référentiel galiléen Rg (0, x g , y g , z g ). Un système de n particules Mj (de masse mj
chacune) y présente un moment cinétique:
Et du fait que le
∑ (r ) g
∧ Fjext = 0 d σ
j =0
système est isolé, j
(somme des moments nulle), et alors: dt O g , c.à.d :
énoncé: Dans un référentiel (au moins) galiléen, le moment cinétique total d’un système
isolé, par rapport à l'origine, reste constant dans le temps.
Si une particule M est soumise, pendant dt, à une force résultante F , on appelle, de manière
générale, impulsion élementaire reçue ou subie par M, pendant dt, la quantité δ I = F dt .
Lorsque dt est très petit (cas des chocs), l'impulsion correspondante est appelée
percussion. Et on a, entre deux instants t1 et t2 très proches, la percussion:
Ainsi, pendant le choc. La percussion reçue par une particule est la variation de sa
quantité de mouvement.
III-2 CONSERVATION DE LA QUANTITE DE MOUVEMENT
Les variations de vitesses sont fortes lors des chocs, parce que les solides exercent entre
eux des forces de réaction importantes quand on tente de les comprimer.
'
Soient V et V les vitesses respectives d'une particule juste avant et juste après le choc. La
résultante F de toutes les forces agissant sur le point pendant le choc est composée de :
- forces permanentes telles la pesanteur, la réaction du sol, la résistance de l'air, etc, de
résultante F P,
- forces de réaction (interaction entre particules en choc), temporaires, de résultante F T
n'existant que pendant le choc.
L'accélération que possède le point à l'instant du choc est:
Du fait que ∆V est très grand et ∆t très petit, on déduit que γ est très élevé. Or le P.F.D.
donne: F P+ F T = m γ . Cette somme tendant vers l'infini, et les forces permanentes n'ayant
aucune raison de changer au moment du choc, on a alors F T ≈ m γ --> l'infini.
L'accélération considérable qui prend naissance lors d'un choc est donc essentiellement due
aux forces d'interaction qui apparaissent temporairement entre les particules au moment du
choc. Ainsi: pendant la durée du choc, on pourra négliger toutes les forces autre que
celles d’interaction. (Mais après le choc, le mouvement des particules continue avec les
forces permanentes usuelles). Or si les particules M1 et M2 ne sont soumises qu'aux forces
qu'elles exercent entre elles (interactions), l'une sur l'autre, elles forment un système isolé,
d'où la conservation de la quantité de mouvement:
d d
P1 + P2 =0
Ceci veut dire encore que: dt dt . Or
donc:
Remarques
• L'égalité (E-24) est une expression du principe d’action et réaction (troisième loi de
Newton).
• Si P 1 et P2 sont les quantités de mouvement respectifs de M1 et M2 avant le choc, et
P1' '
et P2 , celles après le choc, l'égalité (E-23) permet d’écire que P 1 + P2 ' '
= P1 + P2 , soit:
- ou lorsque le choc. donne naissance à de nouvelles particules de masses: m’1, m’2, ...
Le cas idéal, est celui où Wc ≈ O. Cela se produit quand l'énergie utilisée pour déformer
les objets dans la première phase du choc (compression) est entièrement récupérée dans la
deuxième. On dit alors que le choc est élastique.
Ainsi: lors d’un choc élastique, l’énergie cinétique totale du système est conservée.
Dans le cas le plus général, wC ≠ 0, et le choc est dit inélastique. Il n'y a donc pas
conservation de l'énergie cinétique.
Cette différence d'énergie se retrouve essentiellement sous forme de chaleur dissipée et sert
aussi à provoquer des déformations permanentes.
b) Coefficients de restitution
Il est commode de caractériser un choc inélastique par le rapport:
Donc:
On voit donc que ∆EC = E'C–EC est toujours négative pour un choc mou.
Ainsi, pour un choc mou, l'énergie cinétique avant choc est toujours supérieure à celle
après choc, Il y a donc perte d'énergie cinétique, une perte fonction des masses m1 et m2 et
de la vitesse relative ( V1 - V2 ) des points entre eux.
Cette énergie cinétique perdue est transformée soit en chaleur, soit en énergie de
déformation.
Application au rebondissement d’une balle sur le sol.
Lorsqu'un ballon, laché sans vitesse initiale d'une hauteur h, frappe sur le sol et rebondit
j’usqu'à atteindre une hauteur h', le théorème de la conservation de l'énergie mécanique
appliqué dans les mouvements antérieur et postérieur au choc (la seule force extérieure est
la pesanteur, dérivant d'un potentiel EP = mgz + cte) conduit à :
et
Après choc:
donc
F- STATIQUE DU POINT MATERIEL
La statique est la partie de la Mécanique, chargée de l'étude de l'équi1i1ibre des corps
matériels. Ici, on examine les conditions auxquelles doivent satisfaire les forces pour que
les corps soient en équilibre. On trouvera donc des relations entre les forces et l'espace.
Par définition, un point a une position d'équilibre si, mis à cette position avec une vitesse
nulle, il reste au repos.
Un ensemble de points matériels sera en repos si chacun des points de cet ensemble est en
équilibre (au repos) sous l'action de toutes les forces qui lui sont appliquées (y compris les
forces de liaison ou contact).
I- CONDITIONS d'EQUILIBRE
Condition nécessaire
De façon générale, un point matériel ne pourra être en équilibre que si la résultante de
toutes les forces qui lui sont appliquées est nulle.
Ceci est évident d'après le P.F.D. :
Equi1ibre ---> r = c au cours du temps --> V = 0 et γ = 0 , donc
te
nécessairement F = ∑ f i = 0 .
Condition nécessaire et suffisante
La condition F = 0 n'est pas suffisante. En effet, F = 0 → γ = 0 → V = c . Pour avoir donc la
te
Remarque: Pour un sol ide, il faudra ajouter à ces conditions, la nécessité d'avoir la
nullité de la somme des moments par rapport à un point quelconque de l'espace.
II- STABILITE
On a une position d'équilibre stable lorsque la force qui s'exerce sur la particule, quand on
déplace légèrement cette dernière, tend à la ramener à sa position d'équilibre; si tel n'est
pas le cas, ne fût-ce que pour un déplacement particulier, l'équilibre est instable. On parle
d'équilibre indifférent lorsqu'il existe une "zone" d'équilibre.
Exemplel: Etude de l'équilibre d’un anneau qui glisse sans frottement sur un cerceau.
Il y a deux positions d'équilibre,
en A (le point le plus haut) et en B (le point le plus bas):
En A:
Si on écarte l'anneau de dθ > 0, il apparaît une force d Fθ = R A = N A + P dans un sens qui tend
à augmenter dθ (remarquer que dFθ > o car d Fθ = dFθ eθ ) On est donc en présence d'une
position d'équilibre instable.
En B:
⎛⎜ d F ' = dF ' e ⎞⎟
Si l'anneau est écarté dθ > 0, il apparaît un dF’θ < 0 ⎝ θ θ θ
⎠
qui tend à ramener
l'anneau à la position d'équilibre. L'équilibre est stable.
Exemple2: Cas où il y a frottement entre le cerceau et l'anneau.
Le frottement solide est caractérisé par un coefficient f; la réaction du cerceau sur l'anneau
n'est plus normale et se décompose en une partie normale N et une autre tangentielle T ,
telles qu'en module, T = f N.
La position d'équilibre est donnée par l'angle α qui permet d'avoir P + T + N = mγ = 0 , c.à.d.
T
ou encore N-Pcosα = 0 et Psinα-T = 0, ce qui conduit à tgα =N
La position d'équilibre est donc donnée par:
Exemple3: Cas d'une force qui dérive d'un potentiel.
L'étude de l'équilibre est simplifiée, si les forces extérieures dérivent d'un potentiel.
Si un point M(x, y, z) subit une force F (Fx, Fy, Fz), il ne peut être en équilibre que si F =
0, ce qui se traduit, en tenant compte que F dérive du potentiel EP, par:
Les trois égalités ci-dessus traduisant que le potentiel admet un extrêmum, on conclut que:
il y a équilibre, si le potentiel (l'énergie potentielle) possède un.extrêmum.
Il y aura par conséquent stabilité de l'équilibre, si l'extrêmum est un minimum local c.à.d.:
I- DEFINITIONS
De manière générale, un oscillateur harmonique (ou linéaire) désigne tout système
(mécanique, électrique, ou électromécanique) dont les équations différentielles du
mouvement (on parle en général d'équation d'état) sont du type linéaire suivant:
où a, b, et c sont tous ≥ O.
Cette dernière équation peut se mettre sous la forme:
b
λ= ω0 = c a
où 2a est le coef ficient d' amortissement, et est la fréquence angulaire
ω
−
nature1le de l'oscillateur.Le rapport Q = 2λ est appelé facteur de qualité de l'oscillateur
libre amorti.
(F-2) admet pour équation caractéristique:
dont le discriminant réduit est ∆’ = λ2 –ω02 et permet de définir trois régimes possibles:
a) Régime apériodique
C'est le cas lorsque ∆’ > 0, donc lorsque l'amortissement est important (λ > ω0).
On peut donc poser ω’2 = ∆’ > 0, pour avoir les solutions de l'équation caractéristique:
r1 = -λ– ω’ et r2 = - λ + ω’.
On a ensuite pour solution à l'équation (F-2) :
1
(Il y a inflexion en t = λ )
c) Régime oscillant amorti: ∆’ < 0
Alors
2π
Ω est la pseudo-pulsation, T = ω la pseudo-période. Soient X1 et X2 deux maxima
successifs
x1
δ = ln
avec t2 – t1 = T), on définit le décrément logarithmique de l'oscillateur amorti par: x2 .
δ 4π + δ
2 2
λ= ω 02 =
On montre alors que T et que .
T2
D'autre part, on définit la constante de temps de l'oscillateur comme étant le temps
nécessaire, pour que l'amplitude soit réduite dans le rapport
On a ainsi les relations ci-après liant les grandeurs caractéristiques de l'oscillateur amorti:
ce qui permet de caracrtériser, d'une autre façon, les trois régimes oscillatoires:
Q < 1/2 → mouvement apériodique
Q = 1/2 → mouvement apériodique critique
Q > 1/2 → mouvement pseudo-périodique ou encore oscillant amorti.
Le point peut être guidé par un rail, la force de rappel exercée par un ressort (linéaire) à
spires jointives" et l'abscisse x comptée à partir de sa position d'équilibre.
En supposant que la masse glisse sans frottement sur le rail, le bilan des forces est:
P = m g force de la pesanteur
N réaction du support ( N = N 1 + N 2 )
F = − kx i force de rappel du ressort
d2x
- mg j + N j − kx i = m i
D'après le P.F.D: dt 2
Soit:
k
ω2 =
avec m, et admet pour solution:
On défini t :
Xm amplitude [ou élongation maximale, x(t) étant l'élongation à l'instant t ]
2π 1
ν=
ω: pulsation de l'oscillateur ( T = ω sa période, sa fréquence).
T
φ : angle de phase à l'origine; (ωt + φ ;) est la phase à l'instant t.
Xm et φ constantes d'intégration, sont obtenues grâce aux conditions initiales Xo et X 0:
Remarques:
ω = km →
• T et donc ν sont indépendants de l'amplitude Xm (puisqu'on est en
oscillations libres),
1 2
EP = kx + E p0
• La force F = −kx i dérive du potentiel 2 Avec EP0 = 0 (c'est ce qu'on
1 2
EP = kx
considère en général), 2 .
1 2
EP = kx
• L'énergie mécanique est obtenue par l'addition de 2
1 2
Em = kx m
Ainsi, 1'énergie mécanique est proportionnelle au carré de l’amplitude: 2 .
• Vérifions que les valeurs moyennes <EP> et <EC> sont égales à la moitié de Em,
La valeur moyenne d'une fonction quelconque f = f (t) sur un intervalle allant de t = θ à t =
T + θ est définie par:
Alors:
1
Et compte tenu de ce que ωT = 2 π , l'expression de droite est réduite à2.
Ainsi :
et alors
et alors:
On a donc bien:
Une particule Mde masse m suspendue en 0 à l'aide d'un fil inextensible, constitue un
pendule simple que l'on fait osciller de part et d'autre de la verticale descendante i passant
par O.Avec :
on a respectivement:
• la force de pesanteur P = mg x i ,
• la tension du fil T = −T x k ,
m J = m[J x x k + J y y k ].
i
•
Compte tenu du fait que x i = cosθ x k − sinθ y k , le P.F.D s’exprime comme suit:
d 2s d 2θ
Jy = = L
Sachant que (car s = Lθ), la deuxième équation du système (produit scalaire
dt 2 dt 2
L'analyse est un peu complexe, puisque la force de rappel Fyk = −mgsinθ y k ; ne varie pas
linéairement avec θ. Mais en se limitant aux petites oscillations (θ < 15°), on peut
confondre sinθ et θ (exprimé en radians). La projection du P.F.D sur y k ; donne alors
l'équation du mouvement:
g
Lθ + gθ = 0 ; soit en posant ω2 = L:
Le montage comprend:
• un ressort de raideur k
• une masse "vibrante" m concentrée au point M
• un piston P qui baigne dans un cylindre d'huile, produisant ainsi un amortissement
proportionnel à la vitesse (-bv)
• une force périodique F qui entretient le mouvement.
• (le poids m g qui s'annule avec la réaction N du plancher)
Le P.F.D. s'écrit dans ce cas:
N.B: On a la même équation si le système est vertical et que l'élongation x a pour origine
la position d'équilibre de M.
Cette équation peut être mise sous la forme "canonique":
λ = bm
où le coefficient d'amortissement la fréquence angulaire naturelle du montage ci-
ω= k m
≠ ω ′′
dessus fréquence angulaire de la force excitatrice.
La solution générale x (t) de (F-9) peut être obtenue en recherchant la solution générale x1
(t) de l'équation sans second membre, et en l'additionnant à une solution particulière x2 (t)
de l'équation complète: x (t) = x1 (t) + x2 (t).
Comme nous l'avons déjà vu, x1 (t) contient au moins un terme en e-λt donc prend des
valeurs qui diminuent relativement vite avec le temps c'est la solution transitoire. Nous
allons la négliger, puisque les temps d'expérimentation sont généralement longs.
Pour la détermination de x2 (t), on peut supposer que, si l'on applique à la masse M une
force de forme sinusoïdale, le mouvement résultant sera aussi sinusoïdal, de même
fréquence ω" mais d'amplitude et de phase différentes. On peut donc essayer la solution
suivante:
Il suffit dès lors d'inserrer (F-1O) dans (F-9) pour voir dans quelles conditions sur Xm et φ ,
x2 sous cette forme est solution de l'équation du mouvement.
( F-11) donne:
et (F-12)
Remarque : Puisque l'amplitude est une grandeur positive, on peut considérer que, si elle
est affectée du signe négatif, cela introduit simplement un déphasage de π à x2 (t), en plus
de φ .
Soit un triangle A,B,C, rectangle en A et tel que AB corresponde à − (ω ′′ − ω ) et AC à
2 2
− 2λω ′′
− (ω ′′ − ω ) . 2 2 ]
− 2λω ′′
L'angle β au sommet B est bien égal à car tgβ = [
Avec H 1e projecté de A sur l'hypothénuse BC, on retrouve l’angle (AC, AH ) = β . On en
déduit alors que:
de Xm dans (F-14). Or cette hypothénuse est encore donnée par la racine carrée de la
Avec:
on a la solution définitive x = x2 (t) = Xmcos(ω’’t + φ ). Cette solution, dans laquelle
l'amplitude Xm est indépendante du temps constitue la solution du régime permanent, de
même fréquence que la force excitatrice.
Fm
m
L'on définit l'élongation statique par le rapport X0 = ω c'est la valeur Xm2
(ω’’ = 0), c.à.d la solution particulière de l'E.A.S.M pour ω’’ = 0 (c.à.d pour une excitation
constante d'amplitude Fm).
ω ′′
µ=
L'on appelle aussi "pulsation relative", le rapport ω . Alors :