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x = A cos ω0 t + B sin ω0 t
M4 I. Oscillateur Harmonique 2008-2009
où A et B sont des constantes à déterminer par les conditions initiales. Cette relation est parfois
pratique. En tenant compte des C.I. :
v0 v0
A = Xm cos ϕ = x0 et B = Xm sin ϕ = − ⇒ x(t) = x0 cos(ω0 t) + sin(ω0 t)
ω0 ω0
s 2
√ 2 v0
2 2
Xm = A + B = x0 +
ω0
Et donc : avec cos ϕ du signe de x0 .
B v0
et tan ϕ = −
=−
A ω0 x0
➜ L’énergie potentielle de l’oscillateur harmonique est bien la somme de ses différentes formes
d’énergies potentielles.
Ici, il s’agit de l’énergie potentielle élastique (prise nulle en x = x0 ) et de l’énergie potentielle de
pesanteur (prise nulle en x = 0), la Cste permettant de choisir l’origine de l’énergie potentielle
totale en x = xeq .
• ➜ Cf. Cours.
1 1 1 1
< Ek >= mw02 Xm
2 2
= kXm < Ep >= mw02 Xm
2 2
= kXm
4 4 4 4
1 2 Em 1 2
Or Em = Ek + Ep = Cste = kXm −→ < Ek >=< Ep >= avec Em = kXm
2 2 2
On décrit cette égalité en disant qu’il y a équipartition de l’énergie.
(Sous-entendu : l’énergie mécanique , en moyenne, se répartit autant en énergie cinétique qu’en
énergie potentielle).
• L’ensemble des ellipses correspondant aux valeurs de Em possibles constitue le portrait de phase
de l’oscillateur harmonique NON amorti et libre (non excité).
➜ Cf. Cours
➜ Cf. Poly : dans le cas du pendule simple, la modélisation de l’oscillateur harmonique est
valable lorsque le portrait de phase est assimilable à une ellipse. Ce qui est le cas pour r
les faibles
l
amplitudes : θm = α ≤ 20◦ . Il y a alors isochronisme des petites oscillations : T0 = 2π
g
Rq : Dans le cas des amplitudes modérées (θ ≤ 90◦ ), les portraits de phase ne sont plus des
ellipses,il n’y a plus isochronisme des petites oscillations et on établit la formule de Borda :
α2
T ' T0 1 +
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qadripcsi@aol.com http ://pcsi-unautreregard.over-blog.com/ 3
M4 II. Oscillateur harmonique Spatial 2008-2009
d2 −
→r −
→ k
2
+ ω02 −
→
r = 0 avec : ω02 ≡
dt m
−
→ −
→ −
→ − →
• La solution s’écrit : −
→r = A cos ω0 t + B sin ω0 t, où A et B sont des vecteurs à déterminer en
fonction des Conditions Initiales.
−
→ −
→ En utilisant : − →
r (t = 0) = − →r0 , on déduit : A =→ r0 .
−
→
dr −
→ −
→ d−
→r −
→
→ Avec (t = 0) = − A ω0 sin ω0 t + B ω0 cos ω0 t, on déduit : (t = 0) = −→
v0 = B ω0 .
dt dt
−
→
v0
Finalement : − →r =− →
r0 cos ω0 t + sin ω0 t , ce qui montre que le mouvement se fait dans le plan
ω0
passant par O et déterminé par les directions de − →
r0 et −
→
v0 .
1. Le fait qu’il n’en apparaı̂t que 2 au lieu des trois attendus vient du choix judicieux du repère Oxy pour
exprimer la trajectoire plane
x2 y2 x2 y 2
+ = 1 ⇔ + 2 =1 v0
r02 2
v0y a2 b
ω02 O r0 M0 x
| v0y |
avec a = r0 et b = .
ω0
Qu’en est-t-il de l’énergie potentielle d’un oscillateur harmonique spatial ?
Un raisonnement similaire au précédent (cf. §4) mais tenant compte, cette fois, des trois équations
scalaires du mouvement issues du P.F.D. conduit à :
1 ˙ 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2
Em = mx2 + k1 x + mẏ + k2 y + mż + k3 z
2 2 2 2 2 2
→ Retenons que l’énergie mécanique d’un oscillateur harmonique spatial est la somme des éner-
gies mécaniques des trois oscillateurs harmoniques associés à ses trois degrés de liberté.
1
On reconnaît l’énergie cinétique : Ek = 2 mẋ2 + 21 mẏ 2 + 21 mż 2
1 1 1
et il apparaît l’énergie potentielle : Ep = k1 x2 + k2 y 2 + k3 z 2 .
2 2 2
Cl : Un oscillateur harmonique spatial correspond donc à un point matériel soumis à une force
conservative :
−
→ ∂Ep −
→ ∂Ep −
→ ∂Ep −
→
F ≡− ex − ey − ez = −k1 x →
−
ex − k2 y −
→
ey − k3 z −
→
ez
∂x y,z ∂y x,z ∂z x,y
Ce qui revient à dire que l’énergie potentielle de l’oscillateur n’est fonction que de la distance
r = OM du point matériel M au centre de force O :
1 1
Ep = kOM 2 = kr2
2 2
3 3
2 2
1
1 0
0 –1
–1 –2
–3
–0.8 –0.2 –2 –0.2
–0.4 –0.1 –1 –0.1
0 0 0 0
0.4 0.1 1 0.1
0.8 0.2 2 0.2
Ẋ k m
Ẍ + + ω02 X = 0 avec ω02 ≡ et τ≡ .
τ m h
b Pendule simple :
On ajoute la force −h, − →
v = −hlθ̇ − →
eθ , d’où en projetant le PF.D. selon −
→
eθ dans la base polaire :
mlθ̈ = −hlθ̇ − mg sin θ,
soit, pour les petites oscillations (sin θ ' θ) : θ̈ + mh
θ̇ + gl θ = 0.
Ce que l’on peut encore écrire, en introduisant la pulsation propre ω0 du pendule (système
{fil-masse}) et la durée caractéristique τ :
θ̇ g m
θ̈ + + ω02 θ = 0 avec ω02 ≡ et τ≡ .
τ l h
c Rappel d’électrocinétique :
Nous rencontrerons un tel type d’équation, en Électricité (➜ Cf Cours E4) : , dans le circuit
RLC série, l’amortissement est dû à la résistance, et la charge q du condensateur vérifie en régime
libre :
R 1 q̇ ω0
q̈ + q̇ + q = 0, qu’on peut encore écrire : q̈ + + ω02 q = 0 ⇔ q̈ + q̇ + ω02 q = 0
L LC τ Q
r
1 ω0 R L Lω0 1 1
avec : = = . Soit : τ = et Q = = , avec, toujours, ω0 =
τ Q L R R RCω0 LC
III.2 Définitions
2. et non pas à son carré, comme c’est le cas des forces de frottement fluide pour les grandes vitesses (➜ Cf
Cours M2)
On introduit souvent le paramètre sans dimension Q appelé facteur de qualité défini par :
Q ≡ ω0 τ .
ω0 r
L’équation devient : ẍ + ẋ + ω02 x = 0 – d’équation caractéristique : r2 + + ω02 = 0 (1)
Q τ
Propriété : Plus Q est grand, plus le terme lié à l’amortissement est faible.
1 2 ω02 1
∆= 2
− 4ω 0 = 2
− 4ω02 = −4ω02 (1 − )
τ Q 4Q2
Il existe deux solutions réelles r1 L’unique solution de (1) est : Deux solutions imaginaires de
et r2 de (1) avec |r1 | < |r2 |. r = −ω0 d’où : (1) : r
1 1
r1/2 = − ± j ω02 − 2
2τ 4τ
1 ω0
on note α ≡ = < ω0
2τ 2Q
et
r r
2 1 1
ω ≡ ω0 − 2 = ω 0 1 −
4τ 4Q2
→ δ = αT
mẋ2
mẍẋ + mω02 ẋx = − <0
τ
Ce qu’on peut encore écrire :
• En régime pseudo périodique, les pertes relatives pendant une pseudo-période sont :
. . . calculs : cf. Cours manuscrit . . .
∆Em Em (t) − Em (t + T ) ∼ 2π
− = =
Em Em (t) Q
• → cf. Portraits de phase :
Il y a retour à la position d’équilibre stable (x = 0, ẋ = 0) quel que soit le régime libre.
On dit que ce point particulier (x = 0, ẋ = 0) du plan de phase est un «attracteur».