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un corrigé
1 Préliminaires.
Q.1. On a quatre propriétés à vérifier.
- N est clairement positive.
- Si N (M ) = 0 alors 8i, j, 0 |Mi,j | N (M ) = 0 donne la nullité de tous les Mi,j et de M .
On a ainsi l’axiome de séparation.
- Soient A, B 2 Mn (R). On
En passant au maximum (ou borne sup) on en déduit que N (A + B) N (A) + N (B) ce qui
donne l’inégalité triangulaire.
- Soient A 2 Mn (R) et 2 R. On a
lim P Jk Q = M
k!+1
au sens de la norme N (et de toute norme puisqu’en dimension finie elles sont toutes équivalentes).
Q.4. On rappelle que X
det(M ) = "(s)Ms(1),1 Ms(2),2 . . . Ms(n),n
s2Sn
det(M ) est ainsi une expression polynomiale des coefficients de M et donc une expression conti-
nue de ces coefficients. det est donc continue (comme ci-dessus et le choix de la norme n’importe
pas).
On peut aussi conclure en disant que det est multilinéaire en dimension finie.
2 Formule de condensation.
Q.5. D’après la formule de développement par rapport à la i-ème ligne du déterminant, on a
n
X
det(M ) = ( 1)i+k Mi,k i,k
k=1
1
où i,k est un cofacteur et vaut donc det[M ]ki . On a ainsi
n
X
( 1)i+1 det(M ) = ( 1)k 1
Mi,k det[M ]ki
k=1
2
3 Algorithme de Lewis Carroll.
Q.12. On a 0 1
5 3 1 ✓ ◆
1 1
A (1)
=@ 3 1 1 A et B (1) =
2 1
1 3 1
✓ ◆
4 4
A(2) = et B (2) = 1
4 2
A(3) = 8
Le déterminant de la matrice vaut donc 8.
Q.13. Le calcul des B (k) est immédiat (on déduit cette matrice de A(k 1) ). Le calcul de chaque
coefficient de A(k) entraı̂ne le calcul d’un déterminant. Cette matrice a (n k)2 coefficients. Le
calcul de A(n 1) implique donc le calcul d’un nombre de déterminants de taille 2 égal à
n
X1 n
X1 n(n 1)(2n 1)
(n k)2 = j2 =
6
k=1 j=1
Q.14. La question est un peu ambigüe : un même déterminant de taille deux peut intervenir le
calcul de deux cofacteurs di↵érents et l’énoncé ne dit pas s’il faut alors le compter une fois ou
plusieurs fois (et donc si on a le droit, ou pas, de stocker les déterminants de taille deux que l’on
calcule au fur et à mesure).
De manière naı̈ve (sans stockage), on a (puisqu’il y a n cofacteurs de taille n 1)
8n 2, vn = nvn 1
3
- Hérédité. Soit k 2 {2, . . . , n 1} tel que la propriété soit vrai jusq’au rang k 1. En appliquant
s,s+1,...,s+k
la formule de condensation à la matrice {M }r,r+1,...,r+k , on obtient
4 Le -déterminant.
Q.17. Montrons le résultat par récurrence sur la taille de la matrice M que
On procède de même avec les -déterminants du membre de droite (il y a décalage d’indice
de colonne si on enlève la colonne n mais on a vu que cela n’a pas d’incidence sur le calcul)
et on divise par t 6= 0 pour obtenir le résultat.
Si j = n ou j = 1 alors det [Mt,n ]1,n 1,n
1,n = det [M ]1,n . On adapte alors le raisonnement (plus
simple car il n’y a pas à diviser par t) pour obtenir encore la formule.
Q.18. On montre par récurrence sur n que (les xi vérifiant les hypothèses de l’énoncé)
Y
det V (x1 , . . . , xn ) = (xj + xi )
1i<jn
[V (x1 , . . . , xn )]1,n
1,n = (V (x2 , . . . , xn 1 ))
det (M ) = x2 . . . xn 1 det(M )
4
L’hypothèse de récurrence donne alors
Y
det [V (x1 , . . . , xn )]1,n
1,n = x2 . . . xn 1 (xj + xi )
2i<jn 1
De façon similaire, on a
Y
det [V (x1 , . . . , xn )]11 = x2 . . . xn (xj + xi )
2i<jn
Y
det [V (x1 , . . . , xn )]nn = (xj + xi )
1i<jn 1
Y
det [V (x1 , . . . , xn )]n1 = x1 . . . xn 1 (xj + xi )
1i<jn 1
Y
det [V (x1 , . . . , xn )]1n = (xj + xi )
2i<jn