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Le Monde des Plantes INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES

REVUE I N T E R N A T I O N A L E P A R A I S S A N T TOUS LES DEUX MOIS


par deux n u m é r o s réunis
Quam plurima Ce. p. P. Fournier
Bibliographie, Informations, Renseignements
paucissimis Naniiy 53-18
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ABONNEMENT Fondé par H. LEVKILI.E DIRECTION
rj-pj- A w » France 1 S fr. R É D A C T I O N ET A D M I N I S T R A T I O N
UJ.-M A L - N , E 2 0 fr.
t r a r i g e r

1-e numéro : 3 fr. Directeur : P. F O U f ^ I E r } POINSON-LES-GRANCEY


Les Abonnements partent du 1" Janvier D O C T E U R ÈS-SCIENCES N A T U R E L L E S (Haute-Marne)
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pas sera considérée comme réabonnée ET DOCTEUR ÉS LETTRES France

Or. sur la distribution géographique de


l'Okoumé, voici les curieuses indications don-
nées par M. Georges T R I A L dans La Nature du
A tous ses lecteurs et amis. Le Monde des 1 5 octobre 1938, p. 2 3 3 :
Plantes exprime ses vœux les meilleurs pour « Un missionnaire, qui fut vicaire apostolique
l'année 1939. du Gabon et dont le souvenir, étroitement lié à
Son Directeur remercie cordialement tous ses l'histoire de cette colonie est resté singulière-
correspondants de leurs propres bons souhaits ment vivant là-bas, avait formulé voilà des
et de toutes les marques de sympathie qu'ils lui années, relativement à l'origine des peuplements
ont prodiguées au cours de l'année écoulée et à d'Okoumé, l'hypothèse hardie dont des obser-
l'occasion de la nouvelle. vations précises devaient démontrer dans la
Il leur demande de continuer leur utile pro- suite l'exactitude à peu près indiscutée au-
pagande pour notre petite revue, car tout nouvel jourd'hui.
abonnement est un gain pour les études bota- « Le Père Martrou (1) avait été frappé par
niques elles-mêmes. la distribution géographique des grands peuple-
ments d'Okoumés connus ; en comparant cartes,
croquis et notes personnelles rapportées de lon-
PRIX D E I COLLECTION! gues tournées missionnaires, il remarqua que
AU 1 ER
JANVIER 1 9 3 9 toutes les régions de grands peuplements jalon-
naient exactement les anciennes routes d'escla-
ves fréquentées au temps de la traite par les
Année 1932 (presque épuisée) 3 5 fr. colonnes de malheureux que les goélettes des
Année 1933 (dernier exemplaire, unique) 4 5 fr. négriers embarquaient dans toute la région du
Années 1 9 3 4 et 1935 : n'existent plus cap Lopez et spécialement au Fernan Vaz.
qu'en numéros isolés à 4 francs. « Que des plantations vivrières d'une impor-
Années 1 9 3 6 et 1 9 3 7 (presque épuisées), tance exceptionnelle eussent existé précisément
chacune 3 5 fr. sur ces points où le commerce des esclaves ame-
Année 1 9 3 8 3 0 fr. nait des rassemblements tout à fait inusités
d'êtres humains qu'il fallait nourrir coûte que
coûte, la chose n'avait rien de surprenant.
Géographie botanique et Histoire des mœurs « Que les peuplements d'Okoumés aient en-
vahi dans la suite le terrain favorable à leur
développement que leur offraient ces planta-
L'Okoumé et la Traite tions abandonnées, l'hypothèse acceptable a
L'Okoumé {Aucoumea Klaineana Pierre, Bur- priori s'avérait séduisante.
séracée ; découvert par le Père K L A I N E vers « Le P. Martrou, le premier, je crois, eut le
1890) est une essence répandue surtout au Ga- mérite de la formuler.
bon ; en dehors de là il n'exis'te guère, et encore L'observation attentive et raisonnée des faits
assez rare, qu'au sud du Cameroun et au nord devait donner entièrement raison à sa perspi-
du Mayombé. On sait à quel point il a été re- cacité et démontrer non sans quelque ironie que
cherché pour la fabrication, après « déroulage » , ce crime contre l'humanité que fut la traite des
du contreplaqué, et comment la crise a été fatale Noirs avait eu pour conséquence indirecte la
à cette industrie, mais par là même bienfaisante forlime rapide des exploitants forestiers du
à l'économie forestière congolaise. Gabon ! »

Les A B O H H É f et les SOUSCRIPTEUR! DE


(1) Mgr Louis Martrou, des P. P. du Saint-Esprit,
LA FLORE, non encore en règle, sont priés né k Riom-ès-Montagne (Gantai), en 1876, parti pour
de faire bon accueil à la Carte-recouvrement l'Afrique Equaloriale en 1899, mort à Libreville en
qu'ils recevront dans quelques semaines. 1925. [ N . de la R . ] .
Un CREPIS nouveau car il est resté des paillettes de mica adhérentes
à la racine. Je n'en possède qu'un seul exem-
plaire et ne saurais dire si, sur place, j'en ai
Crépis micpotaraxaconoïdes P. Fournier aperçu d'autres, tant j'étais persuadé avoir
{Soyera microtaraxaconoïdes P. F.) à faire à un Taraxacum. Pour la même raison,
et pour le peu d'espoir que j'avais d'arriver à'
A première vue, il paraît sans aucun doute un résultat quelque peu précis dans un genre
exorbitant que l'on puisse encore, après deux aussi enchevêtré que celui-là, j'en ai retardé
siècles de recherches et d'explorations botani- l'étude jusqu'en 1 9 3 8 . Et c'est alors que les
ques, découvrir, en France, des espèces nou- surprises ont commencé.
velles pour la science. Pourtant, je rappellerai La forme des fruits, brefs achaînes doliifor-
le Sedum vermiculifolium. P. F. des Basses- mes, sans bec, à aigrettes de poils simples, me
signifiait de suite et sans
réplique que, le port mis
à part, la plante n'avait
rien à voir avec les Pis-
senlits. A l o r s ? . . . J'étais
ainsi conduit à y voir un
Crépis, mais bien différent
des espèces dont je possé-
dais la description. En ou-
tre, la forme des achaînes
tronqués à la base rappro-
chent étroitement cette
plante des Crépis jubata,
paludosa , lampsanoïdes,
que ROUY (FI. de Fr., IX,
2 3 0 ) a groupés dans le
genre Soyera (Monn.
emend.), genre de transi-
tion entre les autres Cré-
pis et les Hieracium.
C'est une plante minus-
cule, haute de 3 centimè-
tres, entièrement glabre,
sauf quelques très rares
poils blancs allongés et un
peu crépus tout à la base
de la hampe. Les feuilles,
longues de 2 - 2 1 / 2 centi-
mètres, sont obtuses ou
même arrondies au som-
met, sinuées-dentées plus
ou moins profondément,
les externes peu, les inter-
nes beaucoup plus, celles-
ci rappelant exactement
par leur forme celle des
formes courantes du Pis-
senlit. La nervure centrale,
du moins sur le sec, s'éva-
nouit presque dès le mi-
lieu de la feuille, tandis
qu'un réseau très lâche et
très irrégulier de très
fines nervures secondaires
Crepis microtapaxaconoïdes P. F. se dessine en relief sur la
Plante entière de grandeur naturelle; feuille; 4 bractées du capitule page supérieure (visibles à
numérotées de l'extérieur à l'intérieur; acharne de grosseur naturelle; la loupe). La racine est
grossi 10 fois; soie de l'achaîne grossie. épaisse, droite, en cône
renversé, d'un brun foncé,
Pyrénées (Voir Le Monde des Plantes, 1 9 3 5 , couverte des débris des feuilles disparues.
p. 1 1 ) . Et voici maintenant une petite Composée- La hampe grêle a moins de 1 mm. d'épaisseur
Chicoracée que je ne puis arriver à interpréter et de 2 cm. de longueur. Elle est complètement
autrement que comme espèce inconnue à la flore nue, nullement renflée sous le capitule unique.
européenne. Celui-ci, très petit, mesure, en hauteur, 1 cen-
Elle provient des environs de Tignes (Savoie, timètre, et 1 2 millimètres en diamètre. L'invo-
Tarentaise), où je l'ai récoltée en juillet 1 9 3 4 . lucre, entièrement glabre, ressemble beaucoup
Je l'ai prise pour un Pissenlit chétif et n'ai, en réduction à celui de certains Taraxacum offi-
par suite, pas noté la station exacte. En tout cas, cinale (des sous-espèces aquilonare Hand.-Mazz.
la plante croissait certainement sur micaschistes, et Reichenbachi Huter, par exemple), ou encore
de Scorzonera purpurea. Les bractées (voir la Route de Bastia, au Col de Teghime, talus
figure, où elles sont numérotées de l'extérieur à humides au voisinage d'une fontaine, sol schis-
l'intérieur) sont disposées s u r plusieurs rangs teux, ait. env. 400 mètres.
inégaux, les externes lancéolées vertes, les s u i - Ravin du ruisseau de Scolca, ait. 600 mètres,
vantes atténuées-obtuses au sommet, les inté- sol schisteux ; peuplements abondants couvrant
rieures étroitement lancéolées, bordées de blanc, les berges encaissées sur de grandes étendues.
légèrement frangées aux bords mais glabres s u r Bords de la roule avant le village de Volpa-
la face interne (à la différence de Crépis jubata), jola, vers 350 m., sur schistes lustrés ; jalonne
toutes terminées p a r une sorte de cal obtus en coulées épaisses le petit torrent traversant le
moins prononcé que dans les Taraxacum. village, vers .l'aval.
Fleurs jaunes, égalant les bractées internes. Loreto di Casinca, ait. 600 m., point humide
Achaînes bruns, longs de 1 mm., en forme de aux abords du village. (1)
tonnelet, tronqués aux deux extrémités, mais Bords du ruisseau de Vescovato, vers 160 m.,
étranglés sous l'insertion des soies, ne parais- sur schistes.
sant (dans la plante encore fleurie !) ni striés ni Talus de la route de Cervione à San Giuliano,
sculptés d'aucune façon. Soies de l'aigrette d'un au voisinage des jardins, sol schisteux, ait.
blanc sale, simples, dentées (grossies 20 fois sur 200 mètres.
le cliebé), 3 à 4 fois plus longues que l'achaîne. Partout, dans ces diverses stations, la plupart
Espèce alpine,' récoltée certainement au des- situées dans les schistes lustrés et dont l'altitude
sus de 1700 mètres, dans quelque pelouse lacu- est comprise entre 150 e t 600 mètres, VAcanthus
neuse. Tignes : juillet 1934. mollis offre une très grande vitalité. On peut le
En raison de son port si semblable à un P i s - considérer, en Corse du moins, comme une h y -
senlit minuscule, je crois pouvoir appeler cette grophile de l'étage inférieur.
plante Crépis microtaraxaconoïdes sp. n. Cette intéressante espèce, parfois cultivée à
[Soyera microtaraxaconoïdes P. F.), utilisant titre ornemental, se retrouve dans toute l'Eu-
ainsi le vieux nom de genre créé par Vaillant rope méditerranéenne ; en France, où elle ne
(Taraxaconoïdes) et très correctement formé de paraît guère spontanée, on la signale en P r o -
ses radicaux grecs. vence (2), dans le Languedoc et le Roussillon.
En Corse, l'indigénat de VAcanthus mollis n e
DlAGNOSE LATINE nous semble guère douteux.
Crépis microtaraxaconoïdes P. F. (Soyera
microtaraxaconoïdes P. F.). — Glabra, Taraxaci
pusilli habilu, foliis oblongis plus minus r u n c i - Le Lilium bulbiferum L. var. croceum
nalis vel tantum sinuatis. Scapus foliorum lon- (Chaix) Ducomm., cantonné lui aussi presque
gitudine, nudus, simplex, gracilis, uniflorus exclusivement dans le N. de l'île, a une aire
brevis, nullo folio nec foliolo notatus, sub ca- d'extension beaucoup plus grande et un carac-
pile unico haud incrassatus. Involucrum glabrum, tère montagnard assez marqué.
bracleis inequalibus, viridibus, lanceolatis, ova- Voici, d'après J . BRIQUET {Prodr. fi. corse, I,
tolanceolatis, interioribus linearilanceolatis flo- p. 305), la répartition géographique de cette e s -
res œquantibus. Fructus brevissimus, doliolifor- pèce en Corse :
mis, brunneus, utrinque truncatus, sub pappo Environs de Bastia : Pietranera, Sainte-Lucie,
strangulatus ; pappus sessilis nec plumosus. le Pigno ; entre Pieve et Sorio ; versant S. du
Pascuis Alpium. Floret sestate. col de Sagropino, à la limite supérieure des
P. FOURNIER.
maquis, 1.000 m.; près du col de San Colombano,
sur la route d'Olmi ; Speloncato, vallée de la
Melaja, rochers, 1.000 m.; vallée de Tartagine,
Notes sur la répartition en Corse de l'Acanthus rochers, 700-1.000 m.; en amont de la maison
forestière de Bonifatto, rochers, 600-700 m.;
mollis L. et du Lilium bulblfemm L. var. forêt d'Aullène.
Toutes ces localités, à l'exception de la der-
croceum (Chaix) Ducomm nière, se groupent, comme on le voit, dans la
région comprise entre Bastia, le col de Teghime,
Oletta, Belgodère, Olmi-Capello. Asco, Pieve et
Les notes suivantes ont pour objet de faire Sorio.
connaître la répartition de ces deux espèces, qui Le Lilium paraît assez fréquent dans les mon-
sont parmi les plus ornementales de la flore tagnes du Cap. En 1927 (14-VII), nous l'avons
insulaire. observé — en compagnie de M. le prof. R. DE
L'Acanthus mollis paraît presque exclusive- LITARDIÈRE — dans u n ravin frais situé au S.-E.
ment localisé dans la partie N. de l'île. Il a été de Mandriale, ait. 330-350 m., au milieu d'un
signalé dans les localilés suivantes : Rogliano et Quercetum ilicis à Fraxinus ornus.
Macinaggio (Mars., Cal., p. 116) ; Bastia, commun M. DE LITARDIÈRE (in Bull, géogr. bot., XXIV,
{Mabille ex Mars., 1. c.) ; Vescovato (Lutz in Bull. p. 94( ann. 1914) l'avait signalé plus au N., dans
0

Soc. Bot. Fr., XLVIII, p. GL) ; Speloncato (Lutz, les buxaies du M' Canneto, de la Cimella Laciàn
1. c , p. 56) ; Aleria (Soleirol ex Bertol, Fl. it., et du Monte della Grotta del Erbuccio (Monte
VI, p. 459). della Cipola des cartes), entre 1000 et 1200 m.
La plante recherche les endroits frais plus ou
moins ombragés et les rives des cours d'eau ; (1) Déjà observé dans cette localité par. notre ex-
elle se montre assez disséminée. cellent ami M. le prof. R. D E L I T A R D I È R E (comm. verb.).
Au cours de notre séjour dans l'île, durant (2) Abondant sur les talus de la voie ferrée, près
l'été de 1938, nous l'avons observée en plusieurs de Nice, en direction de Cannes (R. D E L I T A R D I È R E ,
localités, dont quelques-unes étaient inédites. comm. verb.).
L e m ê m e a u t e u r l'a o b s e r v é a u x e n v i r o n s de tris ( L y k a ) R o n n i g e r , d e YHelianthemum ovatum
Bastia, a u - d e s s o u s de Cardo — r o u t e de B a s t i a (Viv.) D u n a l . L ' i / , nummularium (L.) D u n a l n e
à Casevecchie — dans u n bois de châtaigniers, se t r o u v e q u e t r è s p e u , a i n s i q u e s o n h y b r i d e ,
s u r sol m e u b l e e t f r a i s , v e r s 250 m . (1). Enfin, avec H. ovatum [H. Kerneri Gottlieb e t Janchen).
il l'a d é c o u v e r t d a n s la C a s t a g n i c c i a , c h â t a i g n e - L e s f e n t e s d e s r o c h e r s s o n t g a r n i e s de Psora
r a i e h u m i d e p r è s d e P i e d i c r o c e (Cf. R. de L i t . , lurida, s u r le p l a t e a u superficiellement décal-
Nouv. conlrib. ét. fl. Corse, fase. 2, p . 12 ; a n n . cifié, Cladonia endiviœfolia, C. furcata, Racomi-
1928). trium canescens. (1)
A ces différentes localités, n o u s a j o u t e r o n s L e t a p i s v é g é t a l e s t c o n s t i t u é de Bromus
celles q u e n o u s avons découvertes a u cours d e erectus e t d e Brachypodium pinnatum, ces deux
n o t r e d e r n i e r s é j o u r e n Corse ( j u i l l e t 1938) : e s p è c e s m ê l é e s o u s é p a r é e s s e l o n le d e g r é de
R o u t e d e B a s t i a a u col d e T e g h i m e , v e r s f e r t i l i t é d u sol. A côté d e Gentiana ciliata, n o u s
400 m., d a n s m a q u i s à Pistacia Lentiscus, Erica a v o n s c o n s t a t é Bigitalis lutea, p r o u v a n t d e n o u -
arbórea e t Çistus monspeliensis, s u r sol- s c h i s - v e a u le f a i t c o n n u q u e le v e r s a n t l o r r a i n des
teux. V o s g e s e s t b i e n p l u s h u m i d e q u e le v e r s a n t
Montagnes de Volpajola — jusqu'ici inexplo- o p p o s é . C'est a u s s i u n e d e s c a u s e s p o u r laquelle
rées : t a n t d e p l a n t e s c a l c i p h i l e s , p r o p r e s à la L o r r a i n e ,
P e n t e s N. d e la C i m a a l Cotone, a i t . 1180 m . , m a n q u e n t a u x s t a t i o n s c o r r e s p o n d a n t e s de l'Al-
s u r g a b b r o s e t p é r i d o t i t e s , sol r o c a i l l e u x g r a v e - s a c e . (2)
l e u x , d a n s u n e g a r i g u e à Quercus Ilex, Q. pubes- A Circourt, faisant partie du « Brometum
cens e t Buxus, Teucrium Marum, Peucedanum erecti brachypodietosum », n o u s a v o n s aussi
paniculatum et Gentiana lutea. t r o u v é Anthyllis vulneraria subsp. vulneraria
C i m a a l l a S p a z z u o l o , v e r s 1100 m., s u r g a b - (Kern.) W o h l f . v a r . pseudo-vulneraria Sagorski
b r o s , sol h u m i d e , s u i n t a n t . B e a u x g r o u p e m e n t s à c a l i c e d i s c o l o r e , u n e d e s f o r m e s de p a s s a g e
p a r m i l e s b u i s s o n s à'Erica terminalis, d'où émer- e n t r e A. anthyllis L . e t A. Dillenii S c h u l t . (3)
g e a i e n t , s u r u n fond r o s e , l e s m a g n i f i q u e s c o - Linaria petrsea se p r é s e n t e s u r l e s r o c h e r s de
rolles orangées d u Lis. C i r c o u r t s o u s la v a r . erecta (Chav.) R o u y .
L e Lilium croceum, n e c r o î t d o n c p a s e x c l u s i - D i s t r i b u t i o n g é o g r a p h i q u e d e c e t t e e s p è c e en
v e m e n t , c o m m e le d i t B R I Q U E T (loe. s u p r . cit.), F r a n c e : I s è r e , S a v o i e , A i n , C ô t e - d ' O r , Yonne,
dans les r o c h e r s de l'étage m o n t a g n a r d ; les t o u j o u r s l o c a l i s é e , à s t a t i o n s t r è s l i m i t é e s . Cir-
nombreuses stations où nous avons pu l'obser- c o u r t m a r q u e la l i m i t e e x t r ê m e d ' u n c o u r a n t
v e r — M . le prof, DE L I T A R D I È R E e t n o u s - m ê m e m i g r a t e u r s o r t a n t d e s A l p e s e t d u J u r a occi-
— m o n t r e n t qu'il préfère, e n Corse d u moins, d e n t a l e t p a s s a n t p a r la C ô t e - d ' O r . P o u r avancer,
les sols s c h i s t e u x - g r a v e l e u x p l u s o u m o i n s h u - Linaria pelreea s'est s e r v i e d e s m a s s i f s cal-
mides et ombragés, tant dans l'étage m o n t a g n a r d c a i r e s de ta L o r r a i n e .
que dans l'étage inférieur. E. I S S L E R (Colmar).
L'aire géographique à l'intérieur de laquelle
il e s t d i s s é m i n é s e m b l e c o n f i r m e r n o t r e c o n c l u -
s i o n : r é s e r v e f a i t e de la l o c a l i t é « f o r ê t d ' A u l - Une Euphraise nouvelle pour la France
l è n e », c e t t e r é g i o n de d i s p e r s i o n d u Lilium
croceum s'étend a u N.-E. dans les schistes l u s -
t r é s o u l e s g a b b r o s et, a u N . - W . , d a n s l e s t e r r a i n s J'ai reçu de M . G . D U P R É u n e E u p h r a i s e r e -
g r a n i t i q u e s (Olmi, S p e l o n c a t o , e t c . ) , l e s s c h i s - c u e i l l i e e n j u i l l e t 1 9 3 8 , a u x e n v i r o n s de Brest,
tes, c o n g l o m é r a t s e t c a l c a i r e s é o c è n e s d e S a n d a n s u n b o i s c l a i r , s o u s u n c o u v e r t de Pteris,
Colombano. que j ' a i rapportée, a u moins provisoirement, à
A j o u t o n s q u e , d a n s c e t t e p a r t i e N. d e l'île, E u p h r a s i a tenuis B r e n n e r (E. brevipila Sous-
l ' i n d i c e de p l u v i o s i t é e s t a s s e z é l e v é (11 à E s p è c e tennis d e A . v o n H a v e k , d a n s HEGI, V I ,
1200 m m . ) (2), A i n s i , a u d o u b l e p o i n t d e v u e i, p . 8 8 ) .
é d a p h i q u e e t c l i m a t i q u e , le L i s o r a n g é s e m b l e Si c e t t e d é t e r m i n a t i o n e s t c o n f i r m é e p a r des
y t r o u v e r l e s c o n d i t i o n s o p t i m a l e s de s o n d é v e - é t u d e s u l t é r i e u r e s s u r les r é c o l t e s d e s a n n é e s
loppement. s u i v a n t e s , la p r é s e n c e d e c e t t e e s p è c e e n B r e -
G. M A L C U I T ( M a r s e i l l e ) . tagne sera d'un grand intérêt phytogéographi-
que, c a r la p l a n t e n ' é t a i t c o n n u e j u s q u ' i c i q u e
de l a P é n i n s u l e S c a n d i n a v e , d e la R u s s i e s e p -
Présence de LINARIA P E T R A E A lord, t e n t r i o n a l e , d e la F i n l a n d e e t de la P r u s s e o r i e n -
tale.
dans le département des Vosges
C o m m e E. brevipila, c e t t e p l a n t e e s t g a r n i e de

Nous avons rencontré cette plante, considérée


( 1 ) L i c h e n s d é t e r m i n é s p a r M . le d o c t e u r BOVLY DE
p a r la p l u p a r t d e s b o t a n i s t e s c o m m e v a r i é t é d e LESDAIN, D u n k e r q u e .
Linaria alpina, à l ' o c c a s i o n d ' u n e e x c u r s i o n d a n s ( 2 ) E x e m p l e s : Ilclianthemum ovatum et les Thyms
les e n v i r o n s d e C i r c o u r t , le 6 o c t o b r e 1938. E l l e d e l a s e c t i o n llolotrichl B o r b . : t i g e s fleuries e t r a -
h a b i t e les r o c h e r s c a l c a i r e s ( O o l i t h e i n f é r i e u r e ) m e a u x s u b a r r o n d i s , v e l u s t o u t a u t o u r (T. serpyllum
q u i s e d r e s s e n t a u - d e s s u s d e la r o u t e q u i m è n e L . , T. prsecox O p . e t s a v a r . spathulatus O p . , T. cœs-
à Neuf c h â t e a u , a c c o m p a g n é e d e VErysimum hie- pitosus Op.). E v i t a n t les collines c a l c a i r e s sous-vos-
giennes, ces T h y m s n'habitent q u e q u e l q u e s stations
racioides, d e Thymus cœspitosus O p . v a r . rupes- i s o l é e s le l o n g d u R h i n s u p é r i e u r , l a p l a i n e d e H a -
g u e n a u , les Vosges g r é s e u s e s et q u e l q u e s r a r e s som-
m i t é s d e s V o s g e s c r i s t a l l i n e s , p r e s q u e t o u j o u r s en
(1) Gomm. verb. s o c i é t é d e VJlelianthemum ovatum.
( 2 ) Cf. H. GAUSSEN. C a r t e d e l a p l u v i o s i t é a n n u e l l e ( 3 ) V o i r P . FOURNIER, Flore complétive de la plaine
d e s Alpes, d u Bassin d u R h ô n e et d e la Corse. française, 1 9 2 8 , pp. 7 7 et 7 8 .
poils glanduleux très courts et unicellulaires. se trouve assez de terre végétale, en compagnie
Elle s'en distingue par sa floraison plus pré- d'autres espèces. Depuis cinq ans que je l'ob-
coce, sa tige très grêle dressée et ordinairement serve, elle se maintient régulièrement. De la
simple, ses feuilles caulinaires très espacées et façon dont elle est disséminée sur ce coteau,
à dents obtuses. tout porte à croire qu'elle habite là depuis assez
P. F. longtemps, éloignée des cultures.

L. SAMAT (Auriol, Bouches-du-Rhône).


ChamacpciKe mulica D. <. et Tradescantia
Pluminensis Yell, naturalisés à Mice ***
Le Galega en Meurthe-et-Moselle
I
Au mois de mai 1 9 3 8 . allant au cap de Nice Galega officinalis : Extrêmement abondant
sur les berges du canal longeant la ferme de
par l'avenue Jean-Lorrain, j ' a i remarqué, dans
Beaupré (Moncel-les-Lunéville), de 1 8 9 2 à 1 9 1 3 ,
un terrain rocailleux en pente très rapide, qui et probablement encore actuellement. Cette sta-
se trouve en contrebas de la chaussée au-dessous tion pourrait très bien remonter à une époque
de la propriété dite « Château de l'Anglais » , de antérieure à la Révolution, car les moines p r o -
larges touffes d'une plante aux allures de Char- priétaires de l'Abbaye de Beaupré devaient cul-
don, qui m'était inconnue et dont je n'ai pu tiver des plantes médicinales. Cette plante p o u -
connaître le nom qu'à mon retour à Paris. vait alors se rencontrer assez fréquemment en
Il s'agit du Chamaspeuce mutica DC. = Lorraine, car BUCHOZ {Tournefortius Lotharin-
Stsehelinà Chamsspeuce L. Cette plante, origi- gie, 17661, n o s
6 6 8 - 6 6 9 , dit simplement : « Mal-
naire de Grèce et d'Orient, s'est manifestement maison. Plante qui croît dans les hayes. les
échappée de la propriété dont je viens de parler, buissons et les lieux humides. »
qui domine la route et où elle existe en de
nombreux exemplaires. En voici une brève des- Abbé SQUIVET DE CARONDELET
cription : plante vivace. ligneuse à la base, tiges
( Aix-en-Provence).
dressées de 6 0 à 8 0 cm., feuilles sessiles, linéai-
res, très rapprochées, longues de 1 0 à 1 5 cm.,
larges de 3 mm. environ, roulées sur les bords,
tomenteuses en dessous, non piquantes, inflores- Aphyllanthes IHonspejiensis Lin.
cence terminale composée le plus souvent de est-il autogame ?
plusieurs capitules de fleurs pourpres. Floraison
— à Nice — vers le milieu de mai. Ayant lu avec intérêt la monographie de cette
Cette plante avait été déjà observée avant moi espèce, où il est dit « que les observations sem-
par plusieurs botanistes dans cette même sta- blent manquer sur la nature des insectes v i s i -
tion, mais n'avait pas été déterminée. Il est à teurs » , et habitant une contrée où cette plante
craindre qu'elle disparaisse dans un avenir rap- est très abondante, j ' a i voulu me rendre compte
proché, car elle se trouve dans le seul terrain si, dans le courant de la journée, je voyais des
encore en friche à cet endroit et il est malheu- insectes les visitant.
reusement vraisemblable que celui-ci. malgré sa Pendant toute la floraison, j'ai observé ces
déclivité très accentuée, ne soit bientôt occupé fleurs à différents moments de la journée, j e
par des constructions. n'ai jamais pu voir aucun insecte les visitant.
Pourtant, en mâchant les fleurs, on y trouve
II
un goût plutôt doux.
Le T r a d e s c a n t i a F l u m i n e n s i s Vell. = T. al- En conclusion, j e me propose, à la saison p r o -
biflora Kunth — T. viridis Hort., n'est pas d'une chaine, de faire de nouvelles observations.
très grande rareté sur notre Côte d'Azur. J'en L. SAMAT (Auriol).
connais plusieurs stations à Hyères, sur les
berges de petits ruisseaux d'irrigation. Je l'ai
observé également à Monte-Carlo, dans le ravin
de Sainte-Dévote, mais il existe certainement en Swertia perennis L. dans l'Aisne
bien d'autres endroits. Ce qui est rare, c'est de Des botanistes ayant herborisé ces dernières
le rencontrer en état de floraison. J'ai eu la années dans les marais des Hureaux. à Silly-
chance de le trouver en cet état le 2 juin 1 9 3 8 . la-Poferie (Aisne), ont-ils retrouvé le Swertia
dans Un sous-bois en bordure du boulevard du perennis L.. où il abondail ? Depuis quelques
Mont-Boron, non loin de la place du même nom. années, j e n'ai pas revu un seul pied de cette
Dans cette station, qui est importante, les fleurs, plante rarissime, que de savants botanistes
d'un blanc très pur, étaient abondantes. avaient récoltée jadis. Parmi ces derniers, je ne
Georges HIBON (Paris). citerai que le D r
BONNET et JEANPERT. Est-ce que
cette espèce serait disparue, ou bien la trouve-
t-on ailleurs qu'à son endroit classique ?
ADVENTICES ET NATURALISÉES Il est vrai qu'à l'endroit où l'on trouvait le
Swertia. presque, en face de l'école de Silly-la-
Poterie, les terrains ont été mis en culture ma-
Celsia o r i e n t a l i s Lin. raîchère et en peupleraie (pépinière de jeunes
dans les Bouches-du-Rhône plants).
Cette Scrofulariacée semble naluralisée à A u - J'ai rencontré pour la dernière fois cette
1
riol (Bouches-du-Rhône ). Elle végète sur un c o - plante en 1 9 2 2 et 1 9 2 3 .
teau calcaire exposé au midi, aux endroits où RTOMET (Château-Thierry).
Les Champignons basidiosporés Lumière électrique et végétation
projettent-ils leurs spores ?
Sur un terre-plein de la rue Raynouard, à
A celte question, je répondrai : Non. Paris, ont été plantés, cette année, une douzaine
Je n'ai pas observé le phénomène qui est de jeunes acacias. Deux d'entre eux, voisins im-
décrit ; j ' a i l'impression qu'il est décrit très médiats d'un haut réverbère à lumière dirigée
exactement dans tous ses détails, mais j ' e n crois en bas, ont conservé leurs feuilles trois se-
l'explication différente et non d'ordre botanique; maines plus longtemps que les autres, et étaient
il s'agit simplement de physique. encore bien verts alors que les autres avaient
Pendant la n u i t en question, le Champignon pris leur livrée d'hiver. A la date où cette note
s'est en partie desséché ; il a perdu de l'eau, sa est écrite (15 décembre), ils sont sans feuilles,
surface étant le siège d'une évaporation. P a r mais l'extrémité de leurs branches est verte,
conséquent, il y a eu abaissement de tempéra- tandis qu'elle est rousse chez leurs congénères.
ture (voir psychromètre), et abaissement de L'éclairage nocturne électrique — ou la prolon-
température de l'air au voisinage. Cet air froid, gation de l'éclairage diurne —• aurait donc pour
plus dense, s'est écoulé autour du Champignon ; effet d'entraver la production du liège, aussi
et. grâce à l'absence de tout courant d'air dans bien de celui qui provoque la chute des feuilles
la bibliothèque, il s'est écoulé très régulière- que de celui qui apparaît sous la cuticule des
ment. Peu importe ce qui s'est passé du côté de jeunes rameaux.
la convexité du chapeau ; du côté du pied, la Dans d'autres artères parisiennes — rue La
direction de ce pied a déterminé la direction Fontaine, avenue Théophile-Gautier, avenue de
d'écoulement d'ensemble de la nappe d'air, d'au- Breteuil, avenue du Maine, boulevard du Mont-
tant plus que ce pied, s'évaporant lui-même, parnasse — j ' a i pu constater que l'emplacement
était lui-même un corps froid allongé dans cette des hauts lampadaires à lumière plongeante se
direction. Il y avait donc un léger courant d'air signale encore maintenant par la persistance des
froid dirigé du chapeau vers la base du pied ; feuilles vertes sur la partie de la cime des pla-
les spores qui tombaient ont été entraînées dans tanes voisins éclairée pendant la nuit, tandis
ce sens et se sont répandues sur une surface que les autres parties des mêmes cimes, et tous
elliptique dont le grand axe coïncidait avec le les autres arbres, montrent la dénudât ion hi-
pied, ainsi que l'auteur le décrit. vernale.
Quant à la couche épaisse' de spores suivant A . ACLOCQUE (Paris).
un fer à cheval parallèle au pied, je ne vois
guère comment, une projection de spores l'ex-
pliquerait. Elle s'explique fort bien en consi- Un CEREUS (Cierge} au Lavandou
dérant que la nappe d'air qui tombait sur le
pied, tout en s'inclinant vers la base de ce pied,
comme je l'ai dit, se trouvait ainsi partagée par Une personne qui se trouvait au Lavandou
cet obstacle en deux moitiés qui s'inclinaient, (Var), aux mois de février et mars 1938, m'a
l'une à droite, l'autre à gauche du pied, et des signalé qu'il existait dans le jardin d'une pro-
remous produits résultait l'accumulation des priété privée, sise r u e Charles-Gazin, un très
spores suivant une certaine figure, symétrique beau Cereus. qui fait l'admiration des touristes,
par rapport au pied. On sait, en effet, que le et notamment des Anglais, qui demandent la
moindre obstacle rencontré par le vent modifie permission de pénétrer dans le jardin pour en
notablement dans sa forme le dépôt des corps prendre des photographies.
qu'il entraînait (sable des dunes, neige). Ce Cereus, qui se trouve tout près du m u r de
L'ellipse à petit axe plus large que le diamètre la maison d'habitation, sans toutefois s'y accro-
du chapeau s'explique également parce que l'air, cher, atteint environ 10 mètres de h a u t e u r ; le
bien que s'ôcoulant surtout vers la base du diamètre du tronc à sa base est à peu près de
pied, s'écoulait aussi à droite et à gauche du 20 centimètres ; la première ramification com-
Champignon. mence à un mètre du sol, d'autres rameaux se
A. BERTON (Morhange). succèdent ensuite alternativement ; les rameaux
latéraux portent eux-mêmes d'autres petits r a -
Anomalies dans la disposition des feuilles meaux. La teinte de ce cierge est le vert foncé ;
il est garni d'aiguillons bruns atteignant la lon-
de Lilas gueur d'un doigt ; il fleurit, paraît-il, abondam-
ment (la personne qui m'a rapporté cette des-
Sur le même pied de Lilas à fleurs doubles, cription n'ayant pas vu les fleurs, s'est rensei-
blanc pur, on peut distinguer, parmi les tiges gnée auprès de la propriétaire). Les fleurs
poussées en 1938, trois dispositions différentes : grandes ont la forme de celles du Nénuphar ;
le mode normal, tiges garnies de feuilles oppo- elles sont de couleur rouge et exhalent un par-
sées décussées, et deux modes anormaux. fum. Aucun renseignement ne m'a été donné se
Une branche porte, en effet, des feuilles alter- rapportant aux fruits. Le sol où c r o î t ce Cereus
nes dans la disposition dite quinconciale (diver- est rocailleux et sableux ; de l'examen que j ' a i
gence : 2/5), tandis qu'une autre a des feuilles fait de quelques fragments de la roche qui
verficillées par 3, les verlicilles alternant de constitue ce sol, il résulte que cette roche est
2 en 2. Cette dernière disposition se retrouve le gneiss ; le terrain n'est donc pas calcaire. La
d'ailleurs sur les branches d'autres Lilas sim- personne qui habite la maison auprès de la-
ples, mauves, plantés dans le même jardin, près quelle pousse ce Cereus, l'a toujours connu, de-
de Lagny (S.-et-M.). puis une cinquantaine d'années qu'elle est en
R. FOUILLOY (Pantin). ces lieux ; cependant, elle a vu ce cierge geler
au cours d'un hiver et, de ce fait, en majeure absorber les sucs nutritifs. Cependant, quand
partie détruit, mais il a très bien repoussé. ils sont en quantité si grande sur les Mélèzes,
La personne qui a vu ce cierge en a rapporté comme je l'ai observé à l'Authion, je crains fort
une bouture qu'elle a plantée sans doute dans que ce ne soit pas sans inconvénients pour ces
une terre trop compacte et tenue trop humide, arbres. Ils les étouffent, pour ainsi dire, sous
ce qui l'a fait pourrir en partie (je n'ai pas v u leur masse, empêchent les échanges gazeux et
cette bouture à l'époque). Dernièrement, elle m'a les fonctions naturelles des feuilles, respiration
donné ce qui en reste, constitué p a r l'extrémité et évaporation. Ils entretiennent une humidité
d'un rameau, large de 3 cm. 5 et de même h a u - constanle autour de l'arbre, favorisent le déve-
teur, qui a développé quelques petites racines loppement des Cryptogames parasites et servent
longues d'un centimètre. Teinte verte foncée ; d'abri, pendant l'hiver, à des larves qui devien-
forme cylindrique ; côtes : 9 obtuses et sinueu- dront plus tard des insectes nuisibles. Il serait
ses, hautes d'un centimètre, larges de 8 mm.; donc utile de débarrasser nos Mélèzes de ce
aréoles espacées d'un centimètre à 1 cm. 5, légè- Lichen. Mais il y a là une question de crédits,
rement ' saillantes, grises ; aiguillons bruns et ceci est u n e autre histoire.
courts, 6 mm. à 10 mm., au nombre de 10, dont C. BONHOMME (Nice).
un central.
Ce fragment de rameau ne donne sans doute
qu'une idée bien incomplète de la plante adulte,
dont la tige, ainsi que je l'ai dit ci-dessus, porte BIBLIOGRAPHIE
des aiguillons longs d'environ 8 à 10 cm.
Cependant, ce Cereus peut évidemment être
classé dans la catégorie des Cierges arborescents, « Cynarocéphales de France ». Fasc. 1-6
portant des côtes non fragmentées en mamelons (1934-1939). — Série d'exsiccafas publiée p a r
indépendants, obtuses, non bordées d'un duvet J. Arènes avec la collaboration de divers bota-
laineux réunissant les aréoles, plantes d'un vert nistes français. "Sur les 359 numéros publiés, 70
foncé, dont il est question page CLVIII de (dont 13 hybrides) se rapportent au genre Cir-
P. FOURNIER (Les Cactées et les Plantes Grasses, sium, 46 (dont 14 hybrides) au genre Carduus,
C. stellatus et C. Thurberi, page CLVIII). P o u r - 35 (dont 15 hybrides) au genre Arctium, et 177
tant, je ne pense pas qu'il s'agisse de ces Cierges, au genre Centaurea, avec 49 hybrides dont 11
la longueur des aiguillons ne correspondant pas inédits. Le bulletin n° 4 (1938-39), actuellement
à ce qui m'a été dit, non plus que la hauteur, en préparation, contiendra une révision détaillée
qui atteint 5 à 6 mètres pour le C. stellatus et de la sous-section Eu-Jacea Boiss. du genre
6 à 7 mètres pour le C. Thurberi, ainsi qu'il est Centaurea, s u r les bases résumées dans le livret
dit pp. 166 et 172 de l'ouvrage de DIGUET, Cac- n° 3 (1936-37) : étude critique qui mettra p e u t -
tacées utiles du Mexique. Quel peut être ce être un peu de clarté dans ce groupe difficile
Cereus ? entre tous en raison de la diversité des formes,
P. TROTTIER (Chaumes-en-Brie).
de l'extrême variabilité de ce que l'on a cou-
tume d'appeler les « bonnes espèces » et les
« bonnes variétés », du caractère confus, enfin,
LUSHEA BARBATA sur les Mélèzes
des manuels floristiques sur ce point précis.
D'autres études seront publiées dans les bulle-
de l'Authion tins ultérieurs.
J. A.
Au commencement du mois d'août dernier, ARÈNES (J.). La Végétation littorale de la Baie
j'ai eu l'occasion de faire une excursion sur les de Bourgneuf. Influence de la mer, du vent et
flancs de l'Authion, entre 1600 et 1800 mètres des êtres vivants sur la topographie de la baie,
d'altitude. La forêt y est constituée surtout p a r sur la morphologie et la physionomie de ses
des Epicéas et des Mélèzes. Je fus frappé p a r rivages. Essai de sociologie végétale et de p h y -
un fait que j'observais pour la première fois : togéographie dynamique. 256 p.. 57 flg. ou graph.
beaucoup de Mélèzes sont recouverts, du pied {Thèse Dipl. d'Et. Sup. Fac. Se. Paris, 1931). —
à la cime et sur tous leurs rameaux, d'un végétal L'auteur s'est étendu tout particulièrement sur
filamenteux qui pend sous forme de longs che- l'évolution lente, mais continue, du tapis végétal
veux et qui donne à ces arbres une vague appa- sur la plage, la dune, la falaise, dans les v a -
rence de saules pleureurs. On dirait des fausses sières, les polders, les salines abandonnées et
barbes suspendues à toutes les branches, les toutes autres stations littorales, depuis l'instant
unes à côté des autres. En réalité, il s'agit d'un où s'y installent les tout premiers peuplements
Lichen, YUsnea barbata. La médecine ancienne végétaux. Notion de dynamisme mise au p r e -
n'a pas manqué de profiter de cette apparence mier plan et envisagée sous ses multiples for-
de barbe postiche pour prétendre que YVsnea mes : dynamisme du vent, de la mer, du sol, de
barbata entretient la chevelure et constitue un l'espèce, de l'association végétale. Etude de la
excellent remède contre l'alopécie. végétation réalisée p a r celle des groupements
Ce Lichen est parfois en telle quantité, sur- végétaux conçus selon la discipline de l'école
tout sur les Mélèzes, que je me suis demandé s'il zuricho-montpelliéraine. Sont analysées succes-
o
n'avait pas une action fâcheuse sur. ces arbres. sivement : I Sur la côte de Jade : a) une série
J'ai cherché des renseignements à la Conserva- psammophile arborescente à Ammophila arena-
tion des Eaux et Forêts. On n'a p u m'en donner; ria des grèves et des dunes ; b) une série arbus-
YUsnea barbata n'y inquiète personne, et c'est tive à Crithmum maritimum des falaises ;
peut-être avec raison : les Lichens ne sont pas 2° dans le marais breton : a) u n e série palustre
de véritables parasites ; ils n'implantent pas arbustivo à Suœda fruticosa avec sous-série n a -
des suçoirs dans les couches corticales pour turelle à Obione portulacoïdes des vases d'em-
bouchure et sous série anthropogène à Poly- Président. : M. le Prof. Allorge.
pogon monspeliensis des polders rives d'étiers Vice-Présidents : MM. les Prof. R. de Litar-
et berge des douves ; b) une série prairiale an- dière et R. Maire.
thropozoogène à Juncus maritinlus des marais Membres du Comité : MM. les Prof. Braun-
salants abandonnés. D'importantes conclusions Blanquet, Chermezon, Chouard, Emberger, Gaus-
d'ordre phytogéographique terminent cette m o - sen, Issler, Pavillard, Prat.
nographie. Premier secrétaire : M. R. Molinier.
J. A. Deuxième secrétaire : M. J. Susplugas.
Trésorier : M. G. Malcuit.
La cotisation annuelle, fixée à 25 francs, est
COMMUNIQUÉ payable dès maintenant à M. le Prof. Malcuit,
trésorier, 132, avenue du Prado, Marseille ; la
première cotisation comptera pour l'année 1939
Société Internationale (C. C. n° 503.69, Marseille).
de Phytosociologie et de Géobotanique
La Société Internationale de Phytosociologie
et de Géobotanique a pour buts :
1° Le développement de la phytosociologie et
OFFRES ET DEMANDES
de la géobotanique par une collaboration plus
étroite entre phytosociologues et géobotanistes. M. Jean Callé, 28, avenue des Gobelins,
2° La mise au point des questions de nomen- Paris (13"), est acheteur de toute collection de
clature phytosociologique et géobotanique des- ptéridophytes français ou étrangers, ou même
tinées à être présentées aux Congrès internatio- des exemplaires isolés, et tout ouvrage ou bulle-
naux, la réglementation des questions de p r i o - tins ou tirés à part concernant les ptéridophytes.
rité et de validité des unités systématiques de
la phytosociologie ou des termes utilisés en
géographie botanique. M. F. de Bellenot, 28, rue Montrosier, Neuilly-
3° L'organisation d'excursions et de voyages sur-Seine (Seine), désire se mettre en rapport
d'étude pour la solution de certains problèmes avec collègues susceptibles de lui fournir des
d'ordre scientifique ou économique. exsiccatas de Quercus méditerranéens et pyré-
néens, des Pyrénées orientales aux Pyrénées
4° La création d'un centre phytosociologique atlantiques.
et géobotanique international en relation avec
un Comité international et des Comités n a t i o -
naux. La Station internationale de géobotanique M. Riomet, 37, rue Gare des Chesneaux, Châ-
de Montpellier est proposée comme centre de la t e a u - T h i e r r y (Aisne), désire pieds ou graines
nouvelle Société. Ce Centre a pour buts : d'Ambrosia psilostachya DC.
a) De donner toutes indications bibliographi-
ques d'ordre phytosociologique ou géobotanique
en général ou relatives à des groupements végé- A céder bulbes vivants : Tulipa oculus-solis,
taux déterminés ayant déjà fait l'objet de publi- T. praecox, Ornithogalum narbonense, 0. arabi-
cations. cum, Urginea maritima, Scilla hyacinthoïdes,
b) De fournir des renseignements sur des t r a - S. peruviana, Endymion nutans, Allium moscha-
vaux en cours d'exécution, sur la cartographie, tum, F u n k i a subcordata (Japon), Gladiolus by-
sur des groupements végétaux connus mais non zantinus, Sternbergia lutea, Narcissus, Pseudo-
encore publiés {tableaux d'associations, relevés Narcissus, N. Jonquilla, N. odorus, N. aureus,
de groupements, etc.) et sur leur répartition N. dubius, N. incomparabilis, N. polyanthos,
géographique. N. Tazetta, Pancratium illyricum. Livraison en
c) De permettre la consultation des tableaux août-septembre. S'adresser à L. Samat, 10, rue
d'unités supérieures de végétation (alliances, or- Salomon, Auriol (Bouches-du-Rhône).
dres, classes) que le Centre tient à jour.
d) De donner les adresses de maisons ou de
fabricants susceptibles de procurer des appareils
de bonne qualité pour mesures écologiques.
e) De publier u n compte-rendu annuel r e n - Nous avons appris au début de janvier, le dé-
fermant des communications et faisant connaî- cès, survenu en septembre, d'E. JAHANDIEZ, à
tre les décisions ou propositions des Comités, n a - Carqueiranne. Bien connu de tous les amateurs
tionaux ou du Comité international. de Plantes Grasses pour ses superbes collections
5° La Société Internationale de Phytosociolo- de Cactées, M. E. Jahandiez l'était également ae
gie et de Géobotanique est dirigée par un Comité tous les botanistes pour ses importantes publi-
international dont M. le Prof. Szafer, recteur cations floristiques, dont le Catalogue des Plantes
de l'Université de Cracovie, a bien voulu accep- vasculaires du Var (1908). Nous exprimons nos
ter la présidence ; MM. les Prof. Nordhagen et vives condoléances à sa famille.
P. Allorge la vice-présidence. Les membres du
Comité i nternational seront désignés par les A celle également de M. Henri CHERMEZON,
Comités nationaux. professeur à la Faculté des Se. de Strasbourg,
Une Société française de phytosociologie et décédé le 15 janvier, à l'âge de 53 ans.
de géobolanique, section française de la Société
internationale, est créée, et le premier Comité Le Gérant : P . FOURNIER.
directeur provisoire est ainsi constitué : CHAUÎ10NT. IMPRIMERIE ANDRIOT FF.ERF.S
40 E
ANNÉE (v e
SÉRIE) № 236 MARS-AVRIL 1939

Le Monde des Plantes INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES


/REVUE INTERNATIONALE PARAISSANT TOUS LES DEUX MOIS
par d e u x n u m é r o s reunis
Q u a m plurima C/c. p. P. Fournier
paucissimis
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Nancy 53-18
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R É D A C T I O N ET A D M I N I S T R A T I O N

Le numéro : 3 fr. Directeur : P. F O U r ^ I E ^ POINSON-LES-GRANCEY


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Toute personne qui ne se désabonnera
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PETITES MONOGRAPHIES BIOLOGIQUES 6. F o r m a t i o n , chez les plantes âgées, d'un s e -


cond bulbe sous la t u n i q u e e x t é r i e u r e : — o r g a n e
de r e m p l a c e m e n t , r a j e u n i s s e m e n t de la plante.
7. T u n i q u e s e x t e r n e s du b u l b e sèches et c o -
31. — T u l i p a ( T o u r n . ) L . — Tulipes riaces, les i n t e r n e s épaisses et succulentes, v e -
1. T r o i s g r o u p é s d'espèces : P a l é o t y p i q u e s , lues i n t é r i e u r e m e n t chez les P a l é o t u l i p e s , et,
N é o t y p i q u e s , c e l l e s - c i s u b d i v i s é e s en P a l é o t u - chez les autres, assez s o u v e n t à leur s o m m e t :
l i p e s et N é o l u l i p e s . — p r o t e c t i o n des o r g a n e s internes.
2 . P A L É O T Y P I Q U E S : spontanées et répandues 8. B u l b e t o x i q u e ( a c i d e s a l i c y l i q u e et t u l i p i n e ,
en E u r o p e dès les temps p r é h i s t o r i q u e s , i n d é - p o i s o n du c œ u r ) : — défense c o n t r e les d é p r é -
p e n d a m m e n t de toute influence h u m a i n e {Sil- dations des h e r b i v o r e s .
vestres B a k e r ) : T. silvestris L . , T. Australis 9. P é r i o d i c i t é du c y c l e de d é v e l o p p e m e n t : —
L i n k , T. alpestris Jord., T. Gallica Lois. — adaptée à la p é r i o d i c i t é du c l i m a t s l e p p i q u e o r i -
NÉOTYPIQUES ( A n l h r o p o c h o r e s ) : installées en g i n e l avec p l u i e s de p r i n t e m p s et été a r i d e ;
E u r o p e durant les t e m p s h i s t o r i q u e s et s p o r a - d'où v é g é t a t i o n et floraison p r i n t a n i è r e s , r e p o s
d i q u e m e n t n a t u r a l i s é e s : 1. Paléotulipes : venues estival.
d ' O r i e n t et r é p a n d u e s c o m m e plantes d ' o r n e m e n t 10. Jeunes f e u i l l e s épaisses, e n r o u l é e s e n cône
dès le x v i i " s., a u j o u r d ' h u i e n c o r e spontanées e n aigu, à e x t r é m i t é i n d u r é e : — t é r é b r a t i o n du sol
Orient (Tulipanum E . de R e b o u l ) . ( L e s p r e m i è r e s sans l é s i o n des j e u n e s f e u i l l e s .
Tulipes ornementales furent apportées par 1 1 . F e u i l l e s g l a b r e s r e c o u v e r t e s d'un r e v ê t e -
B O U S B E C K E , qui les avait vues c u l t i v é e s entre ment c i r e u x : — p r o t e c t i o n c o n t r e la t r a n s p i -
A n d r i n o p l e et Constantinople au p r i n t e m p s de r a t i o n e x c e s s i v e et d é c h a r g e r a p i d e de l'eau
1 5 5 4 ) : T. Oculus solis S I - A m a n s , T. prœcox T e n . , pluviale.
T. Clusiana V e n t , ( e n v o y é e en 1 6 0 6 de Constan-
1 2 . F e u i l l e s souvent larges el en g o u t t i è r e ,
t i n o p l e à F l o r e n c e ) . — 2 . Néotulipes : nées
dressées : — a d d u c t i o n de la p l u i e v e r s les p a r -
d ' h y b r i d a t i o n s ou de m u t a t i o n s r e l a t i v e m e n t r é -
ties s o u t e r r a i n e s .
centes, inconnues à l'état spontané m ê m e e n
13. F l e u r u n i q u e (dans nos e s p è c e s ) , m a i s
O r i e n t (Gesnerianœ B a k e r ) , naturalisées très l o -
g r a n d e , de c o u l e u r s v i v e s , s o u v e n t o d o r a n t e , à
calement : T. Didieri Jord.. T. Mauriana Jord. et
pollen surabondant : — i n v i t e a u x insectes.
P'ourr., T. planifolia Jord.. T. Aximensis P e r r . et
Song., T. platystigma Jord., T. Billietiana Jord., 14. F l e u r se f e r m a n t le s o i r el p a r m a u v a i s
T. Marjolletti P e r r . el Song., T.. Gesneriana L., temps, en m ê m e t e m p s i n c l i n é e sur sa t i g e
T. suavuolens Rolli, e t c . . (niais dressée e t l a r g e m e n t étalée par g r a n d s o -
l e i l ) : — p r o t e c t i o n c o n t r e les i n t e m p é r i e s .
3. O r g a n e s o u t e r r a i n s en f o r m e de bulbe : 1 5 . N e c t a i r e s absents ( K I R C I I N E R , B O N N I E R ) ou
— a c c u m u l a t e u r de r é s e r v e s p e r m e t t a n t la f l o - f o n c t i o n n a n t très i r r é g u l i è r e m e n t el donnant
r a i s o n r a p i d e au p r i n t e m p s ; o r g a n e d ' h i v e r n a g e p a r f o i s du n e c t a r ( K E R N E R , M A T T E I ) : — fleurs
et de m u l t i p l i c a t i o n v é g é t a t i v e . à p o l l e n {T. silvestris, faisant la t r a n s i t i o n e n t r e
4. D a n s les P a l é o t y p i q u e s , f o r m a t i o n chez les fleurs à n e c t a r et fleurs à p o l l e n , d'après L O E W
j e u n e s plantes non e n c o r e aptes à f l e u r i r de et K I R C H N E R ) . P e u t - ê t r e y a - l - i l une q u e s t i o n de
rejets souterrains à extrémité bulbiforme : — climat.
m u l t i p l i c a t i o n v é g é t a t i v e , a p p l i c a t i o n de la « loi 16. Insectes v i s i t e u r s insuffisamment connus
de n i v e a u » , accès à un sol neuf. ( p e t i t s Anthrcna et Halietus. des Empis. parfois
5. N o m b r e u x cycles v é g é t a t i f s avant la p r e - Abeilles) : •— f é c o n d a t i o n c r o i s é e .
m i è r e floraison { 5 à 1 0 ans. DE L ' E C L U S E ) : — a c - 1 7 . F l o r a i s o n en d e u x é l a p e s (dans p l u s i e u r s
c u m u l a t i o n de r é s e r v e s , f o r m a t i o n des tuniques espèces) : 1 ° a n t h è r e s o u v e r t e s dès l'éclosion de
p r o l e c t r i c e s du bulbe et du b o u r g e o n s o u t e r r a i n . la fleur (élal m â l e : p r o l a n d r i e ) ; 2 " m a t u r i t é
des s t i g m a t e s : — processus de fécondai ion
P o u r les notes à insérer dans le Le Moivle croisée.
des Plantes, les m a n u s c r i t s ne d o i v e n t ê t r e écrits 1 8 . R a p p r o c h e m e n t des a n t h è r e s au dessus des
que sur un seul côté de la f e u i l l e . s t i g m a l e s par l'effet des m o u v e m e n t s de f e r m e -
turc des corolles : —• dispositif d'auto-féconda- De plus, j ' a i constaté, chez plusieurs plantes
tion, assurance contre la stérilité. à feuilles opposées, ce phénomène de disposition
19. Tige élancée, élastique, presque nue, cap- des feuilles verticillées par. trois.
sules grosses, graines plates légères : — disper- Croyant bien faire, j e donne la liste suivante
sion p a r le vent. des plantes s u r lesquelles j ' a i observé ce phéno-
-20. Germination précoce, dès l'automne ou mène :
dès janvier, donnant un simple filament arqué. 1. Acer campestre L.
P. F . 2. Acer pseudoptai'anus L.
3. /Esculus hippocastanum L.,
4. Anagallis arvensis L.
Hole sur Ici effelr de la lumiere électrique 5. Bignonia radicans L.
6. Budleia intermedia R. H.
7. Clematis Jackmanni H.
La r e m a r q u e de M. ACLOCQUE relative à la 8. Cornus sanguinea L. (ainsi qu'un rameau
caducité tardive des feuilles des platanes s u r à feuilles alternes).
les branches voisines des lampadaires électriques 9. Dahlia à fleur de Cactus.
a été également faite, à la même époque, m i - 10. Fra-rinus excelsior L. (aussi avec un r a -
décembre 1938, dans diverses avenues de Bou- meau à feuilles alternes).
logne-sur-Seine, p a r MMlles J . SIMON e t D . P E R - 11. Glechoma hederacea L.
RINET. Nul doute que l'action conservatrice r é - 12. Scrofularia nodosa L. (signalé p a r COR-
side dans l'influence des becs électriques, mais BIÈRE dans sa Flore de Normandie : var.
alors que notre confrère paraît envisager seule- verticillata Brébisson).
ment l'effet de la lumière, n'est-il pas permis 13. Syringa vulgaris L.
de songer aussi à celui de la chaleur ? Lequel des 14. Urtica dioica L.
deux facteurs est ici prépondérant ? Laissons la 15. Viscum album L.
réponse aux biophysiciens. Constatons seulement
qu'ils suffisent, à eux deux, en s'exerçant p e n - Toutes ces plantes proviennent, soit de Buchy,
dans la seule période nocturne, pour contreba- soit de Bois-Guilbert (Seine-Inférieure) et en-
lancer les influences contraires qui régnent pen- virons.
dant le jour ; et, d'autre part, qu'il se produit Il m'est arrivé aussi quelquefois de trouver,
ici une neutralisation apparente des rayons dans des jeunes semis, des plantules avec trois
ultra-violets émanant des lampes de grande feuilles au lieu de deux, notamment pour :
puissance, alors que la nocivité de ceux-ci se .-Esculus hippocastanum L., Fagus silvatica L.,
manifeste généralement très vite s u r les tissus Daucus carota L., Callistephus sinensis (Reine-
végétaux. Marguerite). Petroselinum sativum L., Stellaria
media L.
On connaît depuis longtemps les effets de la
lumière électrique continue ou discontinue s u r Ernest-M. NOURY,
la végétation. Ils sont variables, non seulement Buchy (Seine-Inférieure).
en raison de la durée et de l'intensité des rayons,
mais aussi selon les espèces qui leur sont sou-
mises. La formation précoce ou la croissance L'absorption des corps étrangers
rapide des tissus non scléreux, notées p a r divers
auteurs, sont sans rapport avec le cas présent ; par les tronci des arbre/
ici, d'après notre confrère, il y aurait plutôt
retard dans le processus de désarticulation p a r
formation de liège, c'est-à-dire retard dans la Lorsqu'on fait grimper u n e plante sarmen-
mortification des tissus, autrement dit prolon- teuse, telle la Clématite ou te Chèvrefeuille, sur
gation de la nutrition. Si l'on s'en rapporte à des treillis, on s'aperçoit, après de nombreuses
l'observation empirique, on sait que les froids années, lorsque la lige grimpante est devenue
précoces hâtent la chute des feuilles ; le m a i n - un tronc d'une certaine épaisseur, que les fils
tien pendant la n u i t d'une appréciable élévation de fer du treillis traversent complètement le
de température de l'air ambiant, aisément r e s - tronc de la plante.
sentie et captée p a r le végétal, est bien suscep- Nous avons observé de même un jeune peu-
tible de retarder l'action défavorable des i n - plier planté en bordure d'une route, qui avait
fluences diurnes, de prolonger la durée de l'assi- été serré trop près de son tuteur, et qui avait
milation et, p a r suite, de compter pour une part peu à peu complètement englobé celui-ci sur
non négligeable dans la cause sans doute com- toute sa longueur. On pouvait voir, un peu avant
plexe du phénomène observé. sa complète disparition dans le tronc de l'arbre,
le bo.ut de ce tuteur émerger du tronc plus épais
E. SIMON {Tours). qui l'entourait. Quel ne fut pas sans doute
l'étonnement de ceux qui débitèrent cet arbre en
trouvant en son centre u n e tige de bois ! Cela
Disposition yerticillee chez lei planici fait penser un p e u aux poissons voraces dans
a feuille* opposée* l'estomac desquels on trouve quelquefois d'au-
tres poissons.
D'ailleurs, ce fait est assez fréquent et assez
Comme suite à la communication de M. R. connu des industriels exploitant des scieries.
FOUILLOY, à Pantin, parue dans le n° 235 (jan- Les arbres des jardins et des parcs sont très r e -
vier-février 1939) du Monde des Plantes, rela- doutés p a r ceux-ci à cause des clous que l'on
tive aux anomalies dans la disposition des y rencontre parfois, paraît-il, et qui cassent les
feuilles de Lilas, j ' a i observé, moi aussi, la dents des outils lorsqu'on les passe à la scie
même anomalie s u r cet arbuste. mécanique.
Les clous que l'on plante quelquefois dans les expressif de ses stations, qui nous révèle une
troncs disparaissenl, en effet, peu à peu en s'en- exception notable à la direction habituelle des
fonçant dans l'arbre au fur et à mesure de son migrations atlantiques.
accroissement. Il n'y a d'ailleurs pas que des Ayant relevé un certain nombre de stations
clous que l'on puisse trouver ainsi dans le tronc nouvelles en dehors de celles consignées dans la
des arbres, mais toutes sortes d'objets. Il fut Flore du Limousin, de Ch. LEGENDRE, je suis en
trouvé une fois u n . . . portemonnaie. mesure d'affirmer que le Sibthorpia n'est pas
Ceci montre que, contrairement aux tissus très rare dans tout le haut bassin de la Gar-
animaux qui expulsent les moindres corps étran- tempe, affluent de la Creuse et par elle tribu-
gers, ceux-ci s'enkystent au contraire facilement taire de la Vienne et de la Loire. Il s'est répandu
dans les tissus végétaux sans qu'il en résulte le long de la vallée principale, depuis l'amont
d'inconvénients pour eux. de Montmorillon (commune de Saulgé, RALLET,
M. G. 1925) jusqu'à Châteauponsac, soit sur une lon-
gueur d'une quarantaine de kilomètres. De là,
il a rayonné par les cours d'eau latéraux, notam-
T h a l i c t r u m exaltatum Gaud. ment le Vincou, la Couze. la Glaïeule. et dans
var. typicum Rikli le pays d'étangs de Nantiat et de Razès. Le
dans les Alpes-Maritimes 28 septembre 1937, j ' a i eu la surprise de retrou-
ver le Sibthorpia près de Saint-Sulpice-Lau-
riève, le long d'un rivulet descendant presque
Lors d'une tournée d'herborisations dans les de la ligne de partage qui coupe la roule de
Alpes-Maritimes, j ' a i récolté, le 9 juin 1938, Sainf-Léger-la-Montagne, à l'altitude inattendue
plusieurs exemplaires d'un Thalictrum qui n'est de 400 mètres environ, qu'il est loin d'atteindre
pas sans intérêt pour la Flore de France. même dans les Basses-Pyrénées. Il est là peu
M. E. ISSLER, qui a bien voulu l'étudier, y a abondant, mais robuste, et sans protection p a r -
reconnu la var. typicum Rikli du Thalictrum ticulière contre un excès de chaleur ou de froid.
exaltatum Gaud. Cette variété, qui a pour ca- Cette localité porte à 60 km. environ la lon-
ractère disfinctif d'avoir les folioles glabres à gueur de l'aire ; la largeur de celle-ci, dans le
la face supérieure et faiblement velues et glan- triangle Bellac-Nantiat-Saint-Sulpice, étant de
duleuses à la face inférieure, se distingue donc 20 km., elle y occupe à peu près 200 km. carrés.
nettement, tant du T. exaltatum Gaud. var. gla- Si l'on remarque que cette humble plante, g é -
brum Rikli, qui a les folioles absolument glabres néralement mêlée à des mousses, n'a guère à son
à la face inférieure, que du Th. exaltatum Gaud. avantage, au point de vue de sa propagation,
ssp. Mcditcrrancum Jord., dont les folioles sont que des tiges abondamment radicantes. ses ca-
velues et glanduleuses sur les deux faces. lices fructifères étant presque au contact du
La var. glabrum Rikli a déjà été signalée en sol et ses graines, très petites et très peu nom-
France, à Saint-Pierre d'Albigny (Savoie), par breuses, ayant plus de chance de se répandre
P. FOURNIER, sous le nom de Thalictrum eu- sur place que de se disséminer au vent, on est
exallalum (Gaud.) P. F . {Les Quatre Flores de amené à envisager une période d'extension
la France, p. 363), et la ssp. Mediterraneum Jord. extrêmement longue pour expliquer une telle
est bien connue des botanistes ayant herborisé dispersion, car on peut délibérément négliger le
transport par certains oiseaux, bécasses ou b é -
sur le littoral de la Côte d'Azur. cassines. Cette période correspond probablement
Quant à la var. typicum Rikli, elle n'était j u s - à l'un des derniers interglaciaires, mendélien-
qu'ici connue que dans la région du Lac de rissien ou rissien-wûrmien, puisqu'une disjonc-
Constance, la Suisse méridionale, et la Lombar- tion s'est produite depuis à l'égard de ses autres
die. Dans ces conditions, elle nous paraît nou- stations de l'intérieur.
velle pour la flore de France.
M. ISSLER a remarqué que la figure que donne
de cette plante G. HEGI (Flora von Mitteleuropa, En effet, celles de la vallée de la Vienne et
I I I , p. 596) ne correspond pas à la description du bas Taurion, près Limoges, les deux de la
donnée par l'auteur, la plante représentée étant vallée du Lot, en aval d'Enfraygues (Aveyron),
une forme du Thalictrum flavum L. les deux de la vallée du Viaur (Saint-Just. [Avey-
Notre plante était assez abondante, mais sur ron] et Pont-de-Tanus [Tarn]), sont assez éloi-
gnées des nôtres et, assez distantes entre elles.
un espace très limité, dans une prairie aux Mais elles se trouvent toutes sur la ceinture de
abords de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), micaschistes et de gneiss enveloppant, à l'ouest,
le long de la route de Grasse. le massif granitique central, dans lequel le
B. DE RETZ (Paris). Sibthorpia ne pénètre pas, et que traversent de
part en part toutes les rivières allant vers la
Garonne. Il devient évident que cette bande de
Le SIBTHORPIA EUROP4GA en Limousin transition a constitué le champ d'expansion de
notre plante, et que celle-ci. suivant exclusive-
Je me suis efforcé, au cours de ces dernières ment les vallées, s'est arrêtée au contact du
granit.
années, de préciser l'aire limousine de Sibthor-
pia Europaea. petite plante éminemment atlan- On ne possède actuellement aucune indication
tique, connue dans les régions siliceuses côtières du Sibthorpia au nord de la vallée du Lot (Can-
ou sublittorales du Portugal à l'Irlande. Cette tal, Corrèze, Confolentais), mais il passe si faci-
espèce est vraiment 1res digne d'inlérêt ; elle lement inaperçu qu'on peut conserver l'espoir
propose à nos réflexions au moins deux faits de l'y voir signalé un jour ou l'autre. De môme
notables : sa présence en divers points situés sur pour la Gâtine poitevine ou vendéenne, qui sem-
la lisière même du Massif Central, très loin ble devoir représenter le pont entre les slations
(plus de 200 km.) de l'Océan, et l'échelonnement limousines et celles de la Loire-Inférieure.
L ' h y p o t h è s e d'une p é n é t r a t i o n du Sibthorpia gique, Allemagne, Angleterre, Norvège, Laponie,
en d i r e c t i o n N . - W . - S . - E . à p a r t i r d e la B r e t a g n e F i n l a n d e , Russie, e t c . .
p a r la b o r d u r e des gneiss e t m i c a s c h i s t e s e s t L e D. fuscescens est u n e e s p è c e p o l y m o r p h e ,
t o u t à f a i t v r a i s e m b l a b l e ; il est bien i m p r o - très v o i s i n e des D. Miihlenbeckii B r . E u r . et
b a b l e q u ' e l l e soit v e n u e des B a s s e s - P y r é n é e s p a r D. congestum B r i d . , ce d e r n i e r lui ayant, m ê m e
le S . - W . , à cause de son absence dans la r é g i o n été r a t t a c h é c o m m e s i m p l e v a r i é t é p a r certains
s o u s - p y r é n é e n n e e t dans t o u t e l ' A q u i t a i n e n o n auteurs.
landaise et de l ' é n o r m e lacune de 3 0 0 k m . , sans On p e u t c o n s i d é r e r le Dicranum fuscescens de
m a s s i f de r o c h e s p r i m i t i v e s , qui sépare le fond la f o r ê t de F o n t a i n e b l e a u c o m m e n o u v e a u pour
du G o l f e de G a s c o g n e de la v a l l é e du V i a u r . la r é g i o n p a r i s i e n n e , car il est d i f f i c i l e de pren-
C'est là u n e d i r e c t i o n de c h e m i n e m e n t un p e u d r e en c o n s i d é r a t i o n u n e i n d i c a t i o n t r è s dou-
spéciale et sans aucun doute e x c e p t i o n n e l l e p a r teuse de M É R A T {Nouvelle flore des environs de
r a p p o r t a u x idées g é n é r a l e m e n t admises sur les Paris, 1 8 3 6 , t o m e I , p . 4 3 4 ) , q u i s i g n a l e cette
irradiations atlantiques ( B R A U N - B L A N Q U E T ) , con- e s p è c e « dans les m a r a i s de M e u d o n » d'après
s i d é r é e s c o m m e p a r t i e s du S . - W . A u x botanistes D U R I E U , aucun é c h a n t i l l o n n'étant connu de cet
locaux de s'efforcer d ' a p p o r t e r sur cette question endroil.
des é c l a i r c i s s e m e n t s .
R. GAUME (Paris).
Quant à l ' a r r ê t de l'espèce à la l i m i t e m ê m e
du g r a n i t , on peul penser qu'il tient aussi b i e n
à un d e g r é plus m a r q u é de l ' a c i d i t é du sol q u ' à Le Campanula rapun<uloldes L.
l'influence plus sensible dù c l i m a t d i t a u v e r -
race longiramosa
gnat, c e r t a i n e m e n t plus m a n i f e s t e dès que l ' a l t i -
tude a u g m e n t e et que le sol devient, plus f r o i d .

E. S I M O N (Tours). A Mont de L a n s ( I s è r e ) , e n t r e 1 . 1 0 0 et 1.300


m è t r e s , cette plante est très c o m m u n e ; on l'y
r e n c o n t r e en c o m p a g n i e de Campanula Tracha-
Ihim L . . en b o r d u r e des champs, l e long des
DICRANUM PUSCBSCBHX T u r n , routes e t dans les haies ; e l l e se p r é s e n t e ainsi
en foret de Fontainebleau fS.-ct-M.) c o m m e u n e plante s é g é l a l e , v o i r e m ê m e ruderale.
La f o r m e de beaucoup la plus f r é q u e n t e est
celle à t i g e s i m p l e a v e c inflorescence en g r a p p e
E n r é v i s a n t m e s r é c o l t e s b r y o l o g i q u e s de la u n i l a t é r a l e . M a i s elle se p r é s e n t e aussi a v e c tige
forêt de F o n t a i n e b l e a u , j ' a i r e t r o u v é un Dicra- plus ou m o i n s r a m e u s e et m ê m e très r a m e u s e .
num, r e c u e i l l i le 2 j u i n 1 9 3 0 dans cette l o c a l i t é E n rentrant à L a v a l , m e s r é f é r e n c e s m'ont,
et m i s de c ô t é p o u r étude u l t é r i e u r e , qu'un c o n d u i t aussitôt à l'étude sur la r a c e l o n g i r a -
e x a m e n plus a t t e n t i f m ' a r é v é l é ê t r e le D i c r a - mosa P . F o u r n . [Monde des Plantes, 1 9 3 7 , p. 2 9 ) .
n u m fuscescens T u r n . L a m o u s s e dont il s'agit N I C H O L S O N . dans son Dictionnaire d'Horticul-
présentement est représentée par quelques brins ture, s i g n a l e bien q u e les r a m e a u x et les fleurs
stériles, m a i s b i e n caractérisés, i n t r i q u é s dans de C. rapuncnloides sont, g é n é r a l e m e n t d i r i g é s
un coussinet de Leucobryum glaucum, qui v é g é - en tous sens dans les f o r t e s plantes c u l t i v é e s .
taient sur un r o c h e r d e g r è s o m b r a g é , à l ' e x p o - M a i s j ' a i pu c o n s l a l e r q u e c e l t e Campanule
s i t i o n N o r d , sur les pentes du G r a n d Mont n'était pas c u l t i v é e dans les j a r d i n s du v i l l a g e .
Chauvet, au-dessus d e la r o u t e A m é l i e .
Dicranum fuscescens est u n e e s p è c e c i r c u m - TOUTON (Laval).
b o r é a l e , n e t t e m e n t m o n t a g n a r d e en E u r o p e o c c i -
d e n t a l e ; h o r s d ' E u r o p e , e l l e a été i n d i q u é e au
Japon et s i g n a l é e c o m m e très r é p a n d u e dans Sur CALYSTEGIA à fleurs roses
foute l ' A m é r i q u e du N o r d ( R E N A U L D et C A R D O T ) .
E n F r a n c e , ce Dicranum se r e n c o n t r e dans toutes
les r é g i o n s m o n t a g n e u s e s : P y r é n é e s , Massif Un Calyslegia à fleurs roses a v a i t été d i s t r i -
Central, A l p e s , Jura, V o s g e s ; M . l'abbé G U I L - bué dans les e x s i c c a t a de la S o c i é t é L i n n é e n n e
L A U M O T l'a s i g n a l é e n M o r v a n {Rev. bryol., 1 9 3 0 , de la S e i n e M a r i t i m e . n ° 3 2 9 ( S a ô n e - e t - L o i r e ,
p. 7 5 ) . E n p l a i n e . Dicranum fuscescens a été c o l l e c t e u r M . C H A S S I G N O L ) et a v a i t f a i t l'objet
t r o u v é dans la S a r t h e p a r M M . T H É R I O T et M o x - d'une n o t i c e d e T H E L L U N G dans le Bulletin de la
G U I L L O N [Muscinées du département de la Sarthe, Société Linnéenne de Normandie de 1 9 2 7 .
in Bull. Soc. d'Agriculture, Sciences et Arts de T H E L L U N G l ' a v a i t d é t e r m i n é C. D a h u r i c u s Sims,
la Sarthe, 1 8 9 9 ) , q u i s o u l i g n e n t cette i n t é r e s - et e n v i s a g é s e u l e m e n t l ' i d e n t i t é a v e c C. sepium
sante d é c o u v e r t e d'une mousse de m o n t a g n e v i - v a r . Americanus Sims.
vant et fructifiant dans des l o c a l i t é s d e 1 2 0 m . V o i c i la n o t i c e de T H E L L U N G : « C. Dahuricus
et 2 0 0 m . d ' a l t i l u d e s e u l e m e n t . L a m ê m e o b s e r - Sims, plante o r n e m e n t a l e ( o r i g i n a i r e de T a r t a r i e
v a t i o n v a u t p o u r la forêt de F o n t a i n e b l e a u . L e s e t S i b é r i e ) , t r o u v é e p a r f o i s à l'état, subspontané
f r è r e s C R O U A N , dans l e u r Florule du Finistère (Angleterre, Suisse).
( B r e s t , 1 8 6 7 ) indiquent, aussi D. fuscescens « sur « Si le C. sepium v a r . Americanus S i m s est
les r o c h e r s de P l o u g a s t e l , etc. » , m a i s ce r e n s e i - la m ê m e plante, e l l e s e m b l e être spontanée dans
g n e m e n t a é t é p a r ' la suite r é f u t é p a r H U S N O T l ' A m é r i q u e du N o r d . E l l e d i f f è r e d u C. sepium
E
{Flore du N.-O. de la France, 2 éd., 1 8 8 2 ) , d e o r d i n a i r e , à p a r t la c o u l e u r r o s e ( q u i p e u t se
m ê m e q u e non confirmé p a r F . C A M U S , q u i c o n - rencontrer aussi à ce q u ' i l s e m b l e chez le
naissait p a r f a i t e m e n t la flore b r y o l o g i q u e b r e - C. sepium). p a r u n e pubescence m a r q u é e ( q u o i -
t onne. que f a i b l e ) , p a r les f e u i l l e s f o r m é e s un p e u dif-
E n E u r o p e . D. fuscescens a é t é s i g n a l é un p e u f é r e m m e n t , el p a r les p é d o n c u l e s plus c o u r t s
partout. : E s p a g n e , I t a l i e , Suisse, F r a n c e , B e l - ( f e u i l l e s b r a c t é a l e s égalant e n v i r o n les p é d o n -
ouïes). Je doute que ces caractères soient spéci- établie, il y a trois ans, commune de L e Maisnil-
fiques* mais c'est, en tout cas, une plante exo- en-Weppes (15 km. sud-ouest de L i l l e ) , sur un
tique qu'il faut distinguer du C. sepium ordi- talus de fossé humide, provenant peut-être d'un
naire. » pied jeté d'un jardin proche. Elle fructifie assez
J. W E I L L E R (Lajonchapt, Hle-Vienne). mal. parce que souvent coupée par les canton-
niers, ce qui expliquerait la non-apparition de
jeunes pieds, mais se maintient vigoureusement.
BBLLEVALIA OLIATA Ucci d a m l'Hérault 11 sera curieux de voir le sort que lui aura
fait le rigoureux hiver que nous venons d'avoir,
et qui a tué des plantes aussi résistantes que la
Cette belle el rare Liliacée n'est signalée en Jacinthe des bois, de même que Primula grandi-
France qu'aux environs de Mauguio, à l'est de flora et elatior.
Montpellier, où elle fut découverte en 1895 par Découvert sur le territoire l'Hallemus-lez-
FEHLMANN, et quelques jours après par DECROCK Haubourdin une petite station de IMigella D a -
et le Frère SENNEN. masecua au bord d'un chemin. Je n'en ai jamais
Nous avons retrouvé cette plante et nous vu clans les jardins des environs.
l'observons depuis deux ans dans une nouvelle Dans le jardin du nouveau grand séminaire
localité distante d'environ 25 kilomètres de la de Lille, en plusieurs endroits et pas dans des
précédente, et située au N.-O. de Montpellier, détritus, P h a l a r i s Canariensis, ce qui ferait
dans la vallée supérieure de la Mosson, entre supposer qu'il y est établi depuis plusieurs
Mûries el Montarnaud. aimées.
Elle croît dans un champ pierreux attenant Enfin, dans le jardin du collège de Tourcoing,
à la garigue et cultivé très superficiellement en situé en pleine ville et exempt de tout apport
avoine. extérieur, Silène A r m e r i a esl apparu sur la
La plante attira notre attention par la cilia- terre de vieux parterres que l'on a démolis.
ture si caractéristique du bord de ses feuilles. Depuis six ans que j e suis dans celte maison,
Mais, comme le champ est, toujours fauché de jamais cette plante n'est apparue dans aucun
bonne heure, nous n'avions pas pu observer la coin de la propriété.
floraison. Et comme ces parterres étaient en place de
Nous avons pris des bulbes, que nous avons mémoire d'homme, l'hypothèse la plus vraisem-
mis en culture au Jardin des Plantes de Mont- blable serait peut-être celle-ci : Entre 1890 et
pellier, où ils ont fleuri. Nous avons alors pu 1900. un professeur, M. Val lé, a réuni un
en vérifier la détermination. herbier, principalemenl de piaules médilerra-
On est donc amené à conclure que le B e l l e - néennes. Je n'y ai pas retrouvé la plante en
valia ciliata. tout en demeurant fort rare, se question (il est d'ailleurs en mauvais état), mais
maintient dans notre région, et nous pensons peut-être est-ce là l'origine de cet exemplaire
que cette espèce a pu être introduite avec des unique.
semences d'origine africaine ou orientale. Abbé Léon VASSEUR (Lille).
Prof. L . GALAVIELLE et G . BLANCHET
(Montpellier). Effets d e i froids d e 1 hiver 1938-1939
sur q u e l q u e ! Sedurrti
ADVENTICES ET NATURALISÉES
Ici, à Poinson-les-Grancey, qui se trouve entre
le Plateau de Langres et la Basse-Bourgogne, je
Senecio l i n i f o l i u s L . n'ai pas constalé au thermomètre des tempéra-
Cette plante a été récoltée par l'un de nous tures inférieures à — 1 5 ° . Néanmoins, tous mes
au cours de l'automne 1937. à Mazamet (Tarn), Sedum v e r m i c u l i f o l i u m P. F. ont été complète-
le long des deux rives d'un canal, sur l'empla- ment anéantis, bien que en partie plus ou moins
cement d'une ancienne usine. abrités. C'est donc une espèce nettement, atlan-
Nous croyons que cette espèce n'a jamais été tique, ne supportant en aucune façon le climat
signalée en France. En tous cas, la Fiore adven- cent inental.
tice de THELLUNG ne la mentionne pas. Senecio
Sedum Niceeense Ail. ( S . altissimum Poir.) a
l i n i f o l i u s L . habite la région méditerranéenne
résisté, bien que non protégé ; seules les extré-
occidentale : Algérie, Espagne méridionale, Ba- mités des feuilles et des rosettes ont été gelées.
léares.
Par contre, S. album,, S. acre L.. qui n'existe
Sa présence à Mazamet, pays d'industrie tex- ici que sous les var. neglectum, (Ten.) Ry et
tile, nous fait supposer qu'elle y a été intro- spirale (Haw.) Ry, n'ont nullement souffert des
duite par des laines d'origine exotique. froids brusqués du dernier hiver.
Prof. L. GALAVIELLE et G . BLANCHET P. F.
(Montpellier).
A Observation sur l e Scirpui atrovirenx
Q u e l q u e / espèce» d e l a région d e Lille
A plusieurs reprises ont été signalées, dans Il n'a pas fleuri l'an dernier 1938, dans aucune
Le Monde des Plantes, des stations de Galega des stations que j e connais ; c'est la première
o f f i c i n a l i s . Je me permets d'en signaler une fois que j e constate le fait depuis 1900.
touffe que j ' a i découverte, déjà forte et bien RIOMET (Château-Thierry).
BIBLIOGRAPHIE Belg., t. L x v i i , 1934, p p . 7 8 - 9 3 , 2 pl.) ; — I I . Cis-
iacées (Ibid., 1935, p p . 117-124) ; — I I I . Capsella
ASCHERSON eL GRAEBNER, Synopsis, Lfg 138, rubella R e u t , e t C. Bursa-pastoris (L.) Medic
Hauptregister d e r B . X I I , 1, 2 e t 3 . (Eieracium (Ibid., 1935, p p . 180-192) ; — I V . Verbascum,
v o n K a r l H e r m a n n Z A H N ) , i n - 8 ° d e 200 p . , B e r - G e m b l o u x , 1935, p p . 88-103) ; — V. Senecio
lin, B o r n t r s e g e r , 1939, 16 RMk. — I n d e x a l p h a - ( E x t r . Bull. Jardin Bol. de l'Etat, B r u x e l l e s , 1936,
b é t i q u e d é t a i l l é d e s Eieracium, indispensable t. x i v , p p . 57-82, 1 c a r t e ) ; — V I . Bidens e t Ga-
pour l'utilisation des trois volumes qui contien- linsoga (Ibid., p p . 3 1 3 - 3 2 7 ) . — E t u d e s c r i t i q u e s
n e n t ce g e n r e . q u i d e v r o n t s e r v i r de b a s e à u n e n o u v e l l e F l o r e
C h a n t d u c y g n e d u Synopsis ! à moins que de B e l g i q u e à d o n n é e s a u s s i c o m p l è t e s q u e p o s -
soient prises des dispositions radicales et entiè- sible à tous points de v u e .
r
rement nouvelles. D J . O F F N E R , Une Fougère à fruits comes-
R. D U G H I e t F . D u c o s , Les Lichens pinieol.es tibles : le Nardou ( E x t r . Soc. Dauph. ét. biol..
en Basse-Provence et dans les autres régions 11 j v . 1939, 3 p . ) . — L e N a r d o u , c o n s o m m é p a r
françaises ( E x t r . Annales Fac. Se. Marseille, t. XI, les A u s t r a l i e n s , e s t c o m p o s é d e s s p o r o c a r p e s d ' u n
fasc. I I , 1938, p p . 1 8 3 - 2 8 8 ) . — L e s L i c h e n s c o r - Marsilio. F o u g è r e a q u a t i q u e (et n o n C h a m p i -
t i c o l e s e t l i g n i c o l e s de B a s s e - P r o v e n c e f o r m e n t g n o n , c o m m e le d i s a i t P . D e s c a m p s d a n s le v o -
u n t o u t f l o r i s t i q u e b i e n défini p a r r a p p o r t a u x l u m e o ù il s i g n a l e l ' u s a g e a l i m e n t a i r e , si p e u
L i c h e n s c a l c i c o l e s et a u x L i c h e n s l i g n i c o l e s . c o n n u , de c e s p r o d u c t i o n s ) .
Il é t a i t p a r t i c u l i è r e m e n t i n t é r e s s a n t d ' e n f a i r e
l ' é l u d e p a r t i c u l i è r e , p u i s q u e , d ' a b o r d , le P i n
d ' A l e p , l o c a l i s é d a n s le s e c t e u r o r i e n t a l d u d o - MÉPRISE/ BOTANIQUE/
m a i n e m é d i t e r r a n é e n f r a n ç a i s , o ù il c o n s t i t u e la E. A L P H A N D É R V , d i r e c t e u r de la « Gazette
p r e s q u e t o t a l i t é d e s f o r ê t s de b a s s e a l t i t u d e , n ' a Apicole », Flore mellifère de la France, de la
p a s e n c o r e é t é é t u d i é à ce p o i n t d e v u e ( s a u f e n Suisse et de la Belgique, i n - 1 2 de 340 p.. B a i l -
ce q u i r e g a r d e s e s c ô n e s f e m e l l e s ) , et a u s s i l i è r e , P a r i s , 1935. — Il n ' e s t g u è r e d e p a g e d u
p a r c e q u ' i l e s t i m p o r t a n t de s a v o i r q u e l e s t le v o l u m e q u i n e s o i t de n a t u r e à a l i m e n t e r cette
comportement, sous notre climat, d'autres Pins r u b r i q u e . N o u s n o u s c o n t e n t e r o n s d o n c de cette
m i e u x é t u d i é s a i l l e u r s , n o t a m m e n t le P i n s i l - mention laconique, ne pouvant consacrer un
v e s t r e . Ce t r a v a i l a p p o r t e d o n c d e s é l é m e n t s n o u - a u t r e v o l u m e à la d é v e l o p p e r .
v e a u x d e r é e l i n t é r ê t . II p e r m e t d ' é t a b l i r d e s
distinctions plus rigoureuses e t plus nuancées
q u a n t à la r é s i s t a n c e d e s e s p è c e s l i c h é n i q u e s ,
t a n t à la s é c h e r e s s e q u ' à l ' h u m i d i t é . Cari S C H R O E T E R , p r o f e s s e u r à Z u r i c h , décédé
le 9 f é v r i e r , à 84 a n s . U n i v e r s e l l e m e n t connu
A. B E G H E R E R . Beitràge zur Flora des Simplon-
p a r s e s g r a n d s o u v r a g e s , Das Pflanzenleben der
Siidfusses, i n - 8 ° de 32 p . ( E x t r . Verhandl. d.
Alpen, Z u r i c h , 1912, 2" é d i t i o n r e f o n d u e e t t r è s
Nalurf. Gesell. in Basel, t. L, 1939). — C e t t e r é -
a u g m e n t é e , 1926 ; Lebensgeschichte der Bluten-
gion n'avait été que p e u explorée jusqu'ici.
pflanzen Mitteleuropas (en c o l l a b o r a t i o n avec
L ' a u t e u r é n u m è r e les b o t a n i s t e s q u i l'y o n t p r é -
K I R C H N E R e t L O E W ) . A v e c F L A H A U L T , il r é d i g e a la
c é d é , le c h a n o i n e E . F a v r e ( a v a n t 1875), l ' a b b é
Nomenclature phytogéographique d u 3" Congrès
F r . - J . J o l l e r (1820-1893). E. Chiovenda, a c t u e l l e -
i n t e r n , d e B o t . (1910). Enfin, s o n Alpenflora, à
ment professeur à Bologne. U n séjour à Gabi, e n
l ' u s a g e d e s t o u r i s t e s , a o b t e n u de n o m b r e u s e s
j u i l l e t 1938, e t q u e l q u e s e x c u r s i o n s p l u s r a p i d e s ,
r rééditions.
o n t p e r m i s à M. le D A. B e c h e r e r d e d r e s s e r
E d m o n d LATOUR, professeur d'Ecole p r i m a i r e
u n e i m p o r t a n t e l i s t e d e s e s p è c e s de la b a s e m é -
s u p é r i e u r e à S é l e s t a t ( B a s - R h i n ) , d é c é d é le 12
ridionale du Simplon en territoire helvétique.
f é v r i e r , d a n s s a 64° a n n é e , a p r è s u n e l o n g u e et
S a l i s t e c o m p o r t e 62 e s p è c e s , s o u s - e s p è c e s o u
pénible m a l a d i e . C'était u n fervent botaniste,
h y b r i d e s n o u v e a u x p o u r c e t t e r é g i o n ; les 26
l e c t e u r a s s i d u d u Monde des Plantes, e t u n fort
donnés p a r Jaccard comme lui étant propres
a i m a b l e c o n f r è r e . Nos p l u s s y m p a t h i q u e s condo-
sont r é d u i t s à 8. D ' i n t é r e s s a n t e s c o n c l u s i o n s
l é a n c e s à sa f a m i l l e .
p h y t o g é o g r a p h i q u e s s e d é g a g e n t d e ce t r a v a i l .
L'abbé Jean-Baptiste CHARBONNEL, officier
M a r c e l l e G A U V R E A U , Le Frère Marie-Victorin,
d ' A c a d é m i e , d é c é d é à Roffiac ( C a n t a l ) , le 22 f é -
biographie et bibliographie, in-8° avec portrait.
v r i e r , à l'âge d e 66 a n s . S p é c i a l i s t e r é p u t é d e s
( E x t r . Annales de l'ACFAS, 4, M o n t r é a l , 1938,
M e n t h e s , d e s R o s e s e t d e s H i e r a c i u m , il p o u s s a i t
pp. 145-189). — Brève b i o g r a p h i e d u s a v a n t
la p a s s i o n de la b o t a n i q u e j u s q u ' à s e r e f u s e r
p r o f e s s e u r de l ' U n i v e r s i t é d e M o n t r é a l , e t a m p l e
m ê m e les s e r v i c e s d ' u n e b o n n e afin d e se p r o -
b i b l i o g r a p h i e c o m p r e n a n t 71 t r a v a u x de s c i e n c e
c u r e r les m o y e n s d e f a i r e u n o u d e u x v o y a g e s
p u r e e t 177 d e l i t t é r a t u r e , d ' h i s t o i r e , d ' é d u c a -
c h a q u e a n n é e d a n s les r é g i o n s r i c h e s e n f o r m e s
tion et de vulgarisation.
et espèces de ses genres préférés.
F r è r e M A R I E - V I C T O R I N , Un manuscrit botani-
que prélinnéen : V « Histoire des Plantes du
Canada », i n - 8 " d e 16 p . ( E x t r . Rev. trim. cana-
dienne, Montréal, 1936). — M a n u s c r i t d e 2 4 2 p . ,
d é c o u v e r t e n 1919, é c r i t e n t r e 1707 e t 1744. L e s
OFFRES ET DEMANDES
auteurs en seraient, d'une part Sébastien Vail- M. E r n e s t - M . N o u r y , à B u c h y ( S e i n e - I n f é -
l a n t , r e c e v a n t les p l a n t e s c a n a d i e n n e s à P a r i s , e t rieure) r e c e v r a i t avec r e c o n n a i s s a n c e toutes
Michel S a r r a z i n , q u i l e s l u i e n v o y a i t . Ce m a n u s - galles ou cécidies, v i v a n t e s ou sèches, qu'on v o u -
crit sera publié avec c o m m e n t a i r e p a r l'Institut d r a b i e n l u i e n v o y e r d e s d i f f é r e n t e s r é g i o n s de
B o t a n i q u e d e l ' U n i v e r s i t é de M o n t r é a l . la F r a n c e , e n i n d i q u a n t le n o m de la p l a n t e e t
M. R. M O S S E R A Y , Matériaux pour une Flore de la l o c a l i t é e x a c t e . R é p o n d r a s u i v a n t d é s i r . T o u -
Belgique. I. Papavéracées ( E x t r . Bull. Soc. Roy. j o u r s valable.
COMMUNIQUES de répartir, s'il y a lieu, leurs prélèvements sur
plusieurs années.
5° Les colis de plantes, protégés p a r deux
i forts cartons, seront adressés, port payé, avant
le 1 " décembre de chaque année, à M. G. BIMONT,
e

Nouvelle Société d'Echanges 70, rue Barrault, Paris (13 ), qui en assurera la
répartition et l'expédition.
Comme l'annonçait le Bulletin de la Société 6° La répartition effectuée, M. Bimont enverra
Française pour l'échange des Plantes de 1936-37, les plantes aux sociétaires, ayant fourni leur
M. Ch. Duffour, son directeur, s'est vu dans contingent, au plus tard le 1 " mars de l'année
l'obligation de quitter ces fonctions, en raison suivante. Si, pour une cause quelconque, u n
de l'affaiblissement de sa vue. Répondant au d é - sociétaire ne pouvait fournir son contingent, il
sir de divers collègues, M. G. BIMONT, 70. r u e pourra recevoir les plantes distribuées, à con-
e
Barrault, Paris (13 ), prend la Direction d'une dition de vouloir bien participer aux frais, p a r
Nouvelle Société d'Echanges, qui a déjà reçu une une contribution volontaire, dans la mesure où
douzaine d'adhésions avant la publication de il le jugera à propos.
cette note. Nul doute que la vingtaine d'autres 7° Un Bulletin sera publié annuellement. Il
adhésions nécessaires soit vite atteinte. Nous contiendra la liste des plantes distribuées (le
souhaitons, pour notre part, le meilleur succès numérotage commencera à 1), les articles, notes,
à cette utile el bienfaisante initiative. renseignements s u r les plantes distribuées. Ces
notes devront être écrites très lisiblement ou
REGLEMENT dactylographiées s u r le recto de feuillets dis-
I ° La Société Française d'Echanges de Plantes tincts. Elles seront publiées sous la responsa-
a pour but, en vue de leur étude, l'échange des bilité de leurs auteurs. Le Bulletin contiendra,
Plantes de France et des Colonies françaises en outre, les offres d'échanges, ventes ou achats
(Phanérogames et Cryptogames) e t comprend de plantes, livres, collections ou matériel n'of-
30 membres. frant aucun caractère commercial.
2° Chaque sociétaire fournit annuellement, au 8° Un droit d'admission de 5 francs sera
minimum huit espèces de plantes en trente-trois adressé en même temps que l'adhésion au p r é -
parts. Les trois paris supplémentaires étant des- sent règlement. Ce droit d'admission est destiné
tinées à des établissements d'instruction. à couvrir les frais de correspondance, e t c . .
3° Les parts, bien séchées, bien représentées 9° La cotisation sera fixée après l'impression
et de récolte récente, seront placées s u r une du Bulletin et des étiquettes des plantes. E n
feuille de papier (paille ou journal) du format même temps que l'expédition des plantes el du
42 X 27, simple ou double. Les petites plantes, Bulletin, il sera joint une note détaillée des frais
les Muscinées, etc., pourront être placées sur une d'impression et le montant de la quote-part que
feuille de papier de dimensions inférieures. chaque sociétaire voudra bien adresser dans le
4° Les 33 parts de la môme espèce seront mois qui suivra la réception des plantes.
renfermées dans une chemise, accompagnées de F a u t e de régler dans le mois, le recouvrement
deux étiquettes mentionnant le nom latin (pren- sera effectué p a r la poste, aux frais du socié-
dre de préférence le nom adopté dans la Flore taire.
française de Rouy), la localité, la station, la 10° La correspondance de toute nature, droit
date de récolle, et tous autres renseignements d'admission, colis de plantes, cotisation, devront
que le sociétaire jugera utiles. être adressés à M. G. BIMONT, 70, r u e Barrauli,
Afin d'éviter la destruction de stations de Paris <i3''). compte chèques postaux : Paris
plantes rares, il est recommandé aux sociétaires 900.14.

II
J E A N G A T T E F O S S É
BOTANISTE

Villa Mélanoïa, 3 7 , Rue dos Sauges

A I N - S E B A (MAROC)

MONSIEUR ET CHER COLLÈGUE,

Le développement de la vente des graines de plantes du Maroc a été si rapide au cours des
dernières années, qu'il me paraît impossible, car je ne dispose ni de temps ni de locaux suffi-
sants, de continuer à offrir des listes importantes de g r a i n e s ; j ' a i donc décidé de cesser mes
offres en 1940.
Mais il me paraît utile de poursuivre u n e œuvre désintéressée en faveur de l'acclima-
tai ion des espèces ornementales, curieuses et utiles.
Dans ce but, je crée u n e Association pour l'Echange des Graines s u r le modèle de celles
qui existent déjà dans divers pays pour la distribution d'exsiccata et j'assumerai la charge de
distributeur et d'éditeur du bulletin.
Tous les amateurs sont invités à participer à cette association e t il n'y a aucun inconvé-
nient à ce que les animateurs des firmes commerciales dé vente de graines ou les fonctionnaires
des jardins botaniques officiels y adhèrent individuellement.
Nous limitons Je nombre des adhérents, à titre d'essai pour la première année 1939-40, à
trente membres. "Veuillez lire les'explications ci-.joinles sur le fonctionnement de l'association ;
je compte sur votre adhésion ; les noms des adhérents seront inscrits au bulletin dans l'ordre
chronologique de leur inscription:; la distribution ne fonctionnera que si le nombre de trente
membres est atteint ; donc, la cotisation ne sera réclamée effectivement que lorsque le tren-
tième adhérent se trouvera inscrit ; il n'y a donc aucun risque pour personne.
Le nombre d'espèces à envoyer par chaque adhérent étant de 5, les espèces remises
chaque année par le distributeur s'élèveront au nombre de 5 X 30 = 150. La cotisation étant
fixée à une livre sterling, on remarquera que le prix de revient de chaque sachet reste très
inférieur à celui de n'importe quel catalogue de collecteur.
Les adhérents qui habitent un pays dont la flore autochtone est peu intéressante pourront
adresser des espèces provenant de leurs cultures, à condition qu'elles correspondent bien au
caractère d'originalité et de rareté recherché.
La première distribution aura lieu au cours de l'hiver prochain, de sorte que les semis
puissent s'effectuer au printemps 1940 pour l'hémisphère boréal et à l'automne suivant pour
l'hémispbère austral.
Le bulletin sera envoyé en môme temps que les graines ; il comprendra la liste des espèces
distribuées avec une courte description de la plante et l'indication de ses exigences culturales
et toute mention utile à sa propagation. Ces indications devront naturellement être fournies par
l'adhérent qui aura procédé à la récolte de l'espèce.
Nous sommes persuadé que notre initiative rencontrera le meilleur accueil et un succès
complet et nous nous efforcerons de donner à noire Association une extension vraiment inté-
ressante.
. U . S. E . A : . :
ASSOCIATION U N I V E R S E L L E POUR L'ECHANGE D E S GRAINES
Nombre d'adhérents : Momentanément fixé à 30.
Cotisation : Une livre sterling par an. somme destinée à couvrir les frais d'impression d'un
bulletin annuel fournissant, les indications utiles sur les espèces distribuées et égale-
ment les frais de port du distributeur aux adhérents.
Rôle des adhérents : Chaque adhérent récoltera et enverra au distributeur les graines de
5 espèces de la région qu'il habite (ou qu'il cultive, ou qu'il récolte en exploration)
et de chacune de ces espèces 30 sachets du modèle habituel. U recevra en échange-
un sachet de chacune des 150 espèces différentes ainsi récoltées dans l'année par
l'Association.
Le.s frais d'envoi au distributeur incombent à chaque adhérent en sus de sa coti-
sation. Chacun devra s'assurer de la bonne faculté germinative de ses graines.
Rôle du distributeur : Le distributeur unique recevra les cotisations, en échange de quoi il
procédera à l'édition du bulletin annuel et enverra à chaque adhérent le lot de 150
sachets de graines lui revenant.
Les espèces distribuées doivent être originales et rares et ne pas figurer sur fous les
catalogues des jardins botaniques ou des marchands grainiers ; l'esprit de l'échangiste de
graines doit être celui qui règne dans les associations similaires d'échange d'herbiers : donner
ou recevoir du nouveau, de l'original, de la rareté. Ne pas oublier qu'il s'agit de plantes
vivantes et qu'elles doivent figurer honorablement dans des jardins conçus selon le goût mo-
derne de l'acclimation et de l'agencement des collections.
La mode est essentiellement aux jardins alpins ou de rochers, aux plantes grasses, aux
plantes vivaces de plein air. Si notre idée porte ses fruits, nous .retendrons à l'échange des
bulbes et rhizomes vivants dans la limite des restrictions à l'importation imposées par de nom-
breux pays.
Nous faisons appel spécialement aux amateurs résidant dans les zones tempérées du
globe, les plus propices au but poursuivi, et nous espérons que toutes les grandes régions
botaniques favorables seront représentées : Littoral Méditerranéen, Asie tempérée, Extrême-
Orient. Amérique du Nord, Californie, Mexique, Argentine, Chili, Afrique du Sud, Madagascar,
Nouvelle-Zélande et Australie, et. toutes les montagnes à flore alpine et subalpine. U est, évident
que l'intérêt se porte sur les plantes vivaces ou annuelles des zones montagneuses des régions
ci-dessus mentionnées. Elles sont les plus favorables à l'acclimatation dans les pays de haute
civilisation d'Europe et d'Amérique.
CHAUMONT. IMPRIMERIE ANDRIOT FF.ÉBES Le Gérant : P . FOURNIER.
40« ANNÉE (v e
SÉRIE) № 237 MAI-JUIN 1 9 3 9

Le Monde des Plantes INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES


REVUE INTERNATIONALE PARAISSANT TOUS L E SD E U X MOIS
par deux numéros réunis
Quam plurima C/c. p. P. Fournier
paucissimis Bibliographie, Informations, Renseignements
Nancy 53-18
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ABONNEMENT Fondé par ЕС. L B V B I L L E DIRECTION
£ France t S fr.
XJN A N Etranger . . 2 0 fr. R É D A C T I O N ET A D M I N I S T R A T I O N

Le numéro : 3 fr. Directeur : P . F O U R N I E * * POINSON-LES-GRANCEY


Les Abonnements partent du 1" Janvier
Toute personne qui ne se désabonnera D O C T E U R ÉS-SCIENCES N A T U R E L L E S (Haute-Marne)
pas sera considérée comme réabonnée ET DOCTEUR Ë S L E T T R E S France

Priorité du binôme " Bidens aurea (Ait.) Sherff " Casimiri Gomezii ORTEG^E
Novarum, aut rariorum plantarum
sur " Bidens heterophylla Ort. " Horti reg. botan. Matrit.
descriptionum décades,
cum nonnullarum iconibus
Le Bidens aurea (Ait.) Sherff = B. hetero- Le titre des « decas quinta, et sexta » , daté de
phylla Ort. fait l'objet d'une enquête dans le 1 7 9 8 : celui des « decas septima, et octava.»,
s
périodique « Sciences Naturelles » ( n ° 3, 4, daté de 1798, et celui des « decas nona, et déci-
mars, avril 1 9 3 9 ) . G . HIBON rappelle sa trou- ma » , daté de 1800, ainsi que le titre général
r
vaille à Hyères (Var) en 1935. L e D H. MEUNIER replacé avant celui des quatre premières décades
relate ses découvertes de nouvelles localités de (et daté de 1800), mentionnent en outre, en-des-
cette Composée aux environs de Pau (Basses- sous de la ligne des prénoms et nom, les titres
Pyrénées) en 1937-38. Les moyens d'expansion et qualités d'ÛRTEGA : « Botan. professons pri-
et de multiplication sont esquissés ; les localités mar. — Pharmacop. et medici reg. honorarii,
connues sont recensées. Les deux binômes Bidens etc. » L e titre général porte encore en plus :
heterophylla Ortega et B. aurea (Aiton) Sherff Centuria I.
sont identifiés, et ce dernier ayant la priorité Si la planche 1 2 est, en effet, médiocre, la
doit le remplacer : nous allons examiner avec diagnose (pp. 9 9 - 1 0 0 ) n'est pas si imparfaite !...
quelque détail ces allégations. ORTEGA précise que ce Bidens fleurit au Jardin
C'est Armand CLAVAUD {Act. Soc. Linn. de Bor- botanique de Madrid en octobre et novembre
deaux, XXXII, 1878, pp. 86-88, pl. 1 ) , qui relate et qu'il provient de semences envoyées par
la première trouvaille en France de cette plante D. Sessè. (e seminibus missis per D. Sessè).
aux capitules d'un éclatant jaune d'or : en no- La diagnose du Bidens heterophylla figure
vembre 1 8 7 1 , en plusieurs points, à la Souys dans « Decas septima, et octava » , et, par consé-
(berges de la Garonne, devant Bordeaux). Il quent, est datée de 1798.
donne, de ce Bidens, une très complète descrip- Le binôme B. heterophylla Ort., employé jus-
tion en français et une excellente planche où qu'à ces derniers temps, figure dans les « Quatre
sont figurés de nombreux détails, des ensembles, Flores de France » de M. P. FOURNIER, sous le
des pièces entières ou vues en coupe ; en voici n° 3 8 5 1 .
quelque aperçu : sommité fleurie, partie infé- Récemment, Earl Edward SHERFF a publié,
rieure de la tige, rhizome, un nœud médian, dif- dans les « Botanical séries » du « Field Muséum
férentes formes de feuilles, fleurons, demi-fleu- of Natural History » de Chicago, la révision du
rons, bractées involúcrales, akènes, grain de genre Bidens en deux gros volumes ; part I, pu-
pollen. Il est bon de signaler ces faits, qui sem- blication 388, 31 août 1937 ; part I I , publication
blent actuellement complètement oubliés. 389, 2 1 septembre 1937. C'est dans « Part I »
A. CLAVAUD nomme sa plante Bidens hetero- que notre Bidens est figuré (pl. LXXX, en face
phylla Ortega et écrit qu'Ortega, dans ses Dé- la p. 306) et que les pp. 3 3 9 et 3 4 6 sont consa-
cades, n'en donne qu'une médiocre description crées à son étude.
et une figure tout à fait mauvaise. SHERFF cite les très nombreux échantillons
qu'il a pu examiner (et non les renseignements
Voici l'indication de YIndex Kewensis, 1895, bibliographiques) ; il publie une diagnose latine
I, p. 3 0 1 , qui, c'est à remarquer, ne donne pas détaillée, une liste de 2 0 synonymes, justifie la
de date : « Bidens heterophylla Orteg., Hort. nouvelle dénomination qu'il adopte : nous allons
Matr., 9 9 , t. 12, Am. bor. o c c ; Mexic. » le suivre, et donner la traduction de son texte
Reportons-nous donc à l'ouvrage d'ORTEGA. (anglais).
Les abréviations ci-dessus employées {Decades, Voici ce qu'il écrit, p. 340 : « Type spécimen :
Hort. Matr.) sont tirées du titre. En tête de la « récolté aux Jardins de K e w en 1785, (prove-
préface et des quatre premières décades, daté « nant) de plantes cultivées de semences intro-
de 1797, ce titre est : « duites cette année-là par Charles Earl de Tan-
« kerville. Pas de spécimen particulier cité de la première édition datée : London, 1789.
« comme type, mais celui de Londres (Brit.) Nous pouvons donc admettre la synonymie éta-
« provient clairement de matériel type. » (1) blie par SHERFF, p. 339 :
SHERFF explique pourquoi ce Bidens n'a pas Bidens aurea (Ait.) Sherff, Bot. Gaz. 59 : 313,
été, jusqu'ici, désigné p a r Coreopsis aurea Aiton 1915 (ex synon. Ait. nec alior) ; ibid. 81 : 42
et comment il est parvenu à identifier la plante 1926. Pl. LXXX.
d'Aiton au Bidens heterophylla d'Ortega. Voici Coreopsis aurea Ait. (1). Hort. Kew. 3 : 252,
la traduction de son texte, p. 344 : « Le nom 1789 (non aliorum).
« Coreopsis aurea Ait. a été associé p a r les b o - Bidens mexicana Willd., e t c . .
« tanistes pendant plus d'un siècle à une plante Bidens heterophylla Ortega, Hort. Matri. 99
« originaire du Sud-Est des Etats-Unis. La des- pl. 12. 1798. etc., e t c . .
te cription donnée par Aiton est plutôt courte : Il reste cependant u n point à éclaircir. L'Index
« aurea... 2. — Coreopsis foliis serratis radi- Kewensis, 1895, I, p. 616, indique (et encore sans
« calibus tripartitis ; caulinis trifidis integrisve date) : « Coreopsis aurea [Dryand. in] Ait. Hort.
« lanceolato-linearibus. Hemp-leav'd Coreopsis. Kew., éd. I, iii 252. — Am. bor. ».
« Nat. of North America. Introd. 1785 p a r Char- SHERFF écrit aussi, dans une note infra-pagi-
« les Earl de Tankerville. Fl. août-septembre. nale se rapportant au renvoi (1) de la liste des
« (perennis) ». Le spécimen récolté { = prove- synonymes ci-dessus, renvoi qui suit les mots
« nant) des plantes types des Jardins de Kew Coreopsis aurea Ait. : « Moins communément,
« en 1785 est encore existant en bon état au mais probablement avec plus grande justice, cité
« British Muséum of Naturai History ». (Et, « Dryander in Aiton ». Les trois volumes de la
dans une note infra-paginale, SHERFF explique e
i ' éd. de Hort. Kew. de William A I T O N ; le
qu'il n'y a rien de mystérieux à ce que la plante vol. IV (1810) de la 2" éd. de Hort. Kew. de Wil-
d'Aiton soit au British Muséum plutôt qu'à liam Towsend AITON ; WILLDENOW, in Sp. pl.,
Kew : la plante d'Aiton ayant probablement, p a r 3" éd., p. 2253, e t c . . n'ont pas permis de préci-
l'intermédiaire de BANKS OU SOLANDER, passé ser le rôle de DRYANDER, ce que doivent pouvoir
dans l'herbier de BANKS, qui est venu au British). faire les Institutions de Kew et du British Mu-
« Cette plante a une ressemblance superficielle séum. Le « Pritzel » indique que DRYANDER
<> avec Coreopsis mitis Michx., plante du S.-E. a rédigé des ouvrages de bibliographie et était
« des Etats-Unis, et, (par déduction), de la con- en relation avec BANKS.
« fusion trouvée en littérature, (elle) semble En conclusion, la recherche d'une priorité est
« avoir trompé chaque botaniste qui l'a exa- un travail de chartiste, le botaniste doit être
« minée. Je l'interprétai mal en 1914 {Bot. Gaz. digne du nom d'historien : comme c'est ici le
« 59 : 314, 1915). En 1924, cependant, ayant, cas pour SHERFF, il doit consulter les documents :
« dans l'intervalle, déterminé plusieurs centai- échantillon-type, livres originaux dans leur
« nés de spécimens d'herbier de Bidens hetero- première édition (si c'est le cas). En essayant,
« phylla Ort., je trouvai immédiatement, sur à sa table de travail, p a r simple spéculation,
« « réexamen que le type d'Aiton était sim- d'établir des synonymies, on risque de faire un
« plement une forme cultivée de cette espèce. travail, sinon inutile, du moins très hasardé et
« Cette découverte surprenante me conduisit à hasardeux qui, trop souvent, conduit à des r é -
« une recherche soigneuse à travers les restes sultats absurdes... Et quand on a la chance de
« du seul capitule florifère rongé des vers. Deux pouvoir consulter les documents (herbiers et
« arêtes furent extraites. Les deux étaient b a r - livres), il reste encore bien des points de détail
« bues-réfléchies (garnies d'épines renversées) à peu près insolubles...
« (= retrorsely barbed). De telles arêtes sont
« entièrement inconnues dans le S.-E. des E t a t s - P. JOVET (Muséum, Paris).
« Unis, mais sont typiques pour B. heterophylla
« Ort. Evidemment, le nom aurea, publié p a r
« Aiton neuf ans avant Vheterophylla d'Ortega, CRÉATION DE VARIÉTÉS A FLEURS GÉANTES
« et transporté à Bidens p a r moi en 1915, doit
« être considéré comme le nom valide pour cette après application de produits chimiques.
« espèce bien connue. » (Avant cette dernière
phrase, un renvoi se réfère à la note infra-pagi- Résumé d'une conférence faite le 4 mars 1939
nale suivante : « Un autre spécimen fut trouvé à l'Association des Naturalistes de Nice
« dans le même herbier et est venu du vieux par M. SIMONET,
« Jardin de Chelsea. Il porte le n° 3417 et u n e Directeur au Centre de recherches agronomiques
« copie de la description originale de Coreopsis de Provence, Villa Thurel, à Antibes.
« aurea était s u r le label. Il avait le même a s -
« pect particulier que le type d'Aiton, de telle
« sorte qu'il pourrait bien avoir été récolté Il ne s'agira pas de plantes améliorées par la
« ( = provenir) de la même plante. Toutes ses culture ou p a r des engrais appropriés ; les ca-
« arêtes d'akènes sont « retrorsely barbed »). » ractères nouveaux ainsi développés ne sont pas
L'ouvrage de William AITON est intitulé : héréditaires. Il sera question de variétés nou-
« Eortus Kewensis or, a Catalogue of the plants velles qui transmettront à leurs descendants
cultivated in the Royal Botanic Garden of Kew. » foutes les caractéristiques de la mutation
Le passage très exactement cité p a r SHERFF, r e - obtenue.
latif au Coreopsis aurea, se trouve p. 252, vol. 3, MORGAN a démonlré que ces caractères héré-
ditaires sont concentrés dans les chromosomes,
dont le nombre est constant dans une même
(1) Jirit. e s t u n e a b r é v i a t i o n p o u r « B r i t i s h M u - espèce, mais varie avec chacune d'elles. On
s é u m ». connaît ce nombre pour plusieurs milliers d'es-
pèces. Si on croise des espèces possédant le qui produit de nouveaux rameaux très charnus
môme nombre de chromosomes par cellule, on ei des fleurs de taille double, à gros grains de
obtient, d'une manière à peu près générale, des pollen.
hybrides fertiles ; au contraire, si le nombre La Villa Thuret possède déjà plusieurs géné-
n'est pas le même, les hybrides sont presque rations de ces Pétunias géants et le nombre des
toujours stériles. Dans les cellules végétatives, individus peut être évalué à 5 ou 6 0 0 . Ils pré-
le nombre normal des chromosomes d'une cel- sentent les mêmes caractéristiques :
lule est désigné par 2 n : c'est la diploidie. Si Morphologiquement : végétation retardée et
ce nombre devient 3 n, 4 n, 5 n, etc..., c'est la suivie de l'épaississement des tissus, fleurs
triploïdie, la tétraploïdie, la pentaploïdie, et, géantes, à gros grains de pollen ;
d'une manière générale, la polyploïdie. Quand Caryologiquement : toutes les cellules présen-
un végétal passe de la diploidie à la poly- tent un nombre double de chromosomes.
ploïdie, c'est-à-dire quand le nombre des c h r o - 2 ° Traitement des graines à la colchicine. Les
mosomes de chaque cellule devient double, expériences portent cette fois sur le Lin et le
triple, quadruple, e t c . , il y a très souvent Radis. Même solution aqueuse à 1 / 1 0 0 0 , 2 / 1 0 0 0 ,
tendance au gigantisme. Les plantes cultivées 4 / 1 0 0 0 . Trempage pendant 2 , 4 et 6 jours. On
ont généralement plus de chromosomes que les obtient les mêmes variations, même avec le
plantes sauvages dont elles descendent. C'est Lin, réputé pour sa fixité. Le traitement des
ainsi que le Blé le plus primitif est à 2 n = 1 4 . graines donne la même proportion de réussites
Parmi les Blés cultivés, le blé dur a n = 1 4 , que celui des rameaux. Les graines sont dépo-
et le blé tendre n = 2 1 . Cela explique pourquoi sées par paquets de 1 0 0 et chacun d'eux fournit
les plantes cultivées ont en général plus de quelques mutants. Le reste végète et meurt.
développement que le type dont elles p r o - La colchicine n'empêche pas la division du
viennent. noyau cellulaire, mais inhibe la formation des
Il serait donc intéressant de savoir comment membranes devant isoler les cellules nouvelles.
on pourrait multiplier les chromosomes pour Chaque division nucléaire reçoit donc un n o m -
favoriser cette tendance au gigantisme. Jusqu'à bre double de chromosomes et on aboutit à la
ces derniers temps, le problème n'avait pas reçu cellule géante correspondant à deux (ou davan-
de solution. Cependant, la nature le résout par- tage) cellules normales. Aujourd'hui ne sont
fois, mais de façon désordonnée : le froid peut viables' que les cellules augmentées artificielle-
amener l'augmentation du nombre des c h r o m o - ment du simple au double.
somes. C'est ce que BLAKESLEE a constaté sur Un savant russe, KOSTOFF, a signalé un autre
des Daturas. Des piqûres d'insectes peuvent produit, l'acénaphtène, qui donne des résultats
aussi produire cette augmentation ; mais on à peu près analogues, employé sous forme de
n'avait jamais pu la provoquer dans les labo- vapeur. Les graines, en germant, s'imprègnent
ratoires. de ces vapeurs qui, peut-être plus pénétrantes
On a pensé que le froid agissait comme un que les solutions, touchent plus profondément
anesthésiant et on a essayé l'action de l'éther les organes. Les résultats ont été intéressants
et du chloral. On a pu obtenir des altérations pour le Tabac et les Graminées ; mais l'action
dans les divisions cellulaires des racines, mais de l'acénaphtène paraît moins homogène que
les parties végétatives de la plante n'ont pas celle de la colchicine.
subi de changement. Le conférencier fait ensuite allusion à un
On est arrivé à de bien meilleurs résultats autre produit aussi efficace que les précédents,
avec la colchicine, substance cancérigène e x - qui est actuellement à l'essai à la Villa Thuret ;
traite de la graine de Colchique, qui provoque il s'agit du paradichlorobenzène {en publication
l'augmentation du nombre de chromosomes et aux C. R. de la Société de Biologie).
l'accroissement des cellules. Ces études ne sont qu'à leur début ; mais
O'est BLAKESLEE qui, le premier, a essayé la elles sont pleines de promesses. L'homme p o u r -
colchicine sur le Datura. Il a obtenu des grains ra obtenir en peu de temps des mutations que
de pollen plus gros et des fleurs plus grandes. la nature met des siècles à opérer. Les consé-
C'est là une découverte sensationnelle au point quences sont immenses au point de vue b i o l o -
de vue biologique, puisqu'il y a mutation brus- gique, sans parler du point de vue économique.
que. D'autres essais furent tentés et les résul- Alice MOUSSET et C. BONHOMME (Nice).
tats confirmés par d'autres savants, sur l'Œillet
et le Salpiglossis.
Dès le début de 1 9 3 8 , M . SIMONET, qui avait PUCCINIA MIRABILISSIMA Peck
déjà étudié ces. questions (deux thèses sur l'hy-
bridation des Iris), se met à l'œuvre et expéri-
mente deux techniques : Cette rouille est en voie d'extension très nette
1 ° Il rabat des Pétunias au ras du sol et met sur Mahonia aquifolium Nutt. Signalée en 1 9 3 6
matin et soir, pendant neuf jours, à l'aisselle dans la Haute-Garonne (NICOLAS), en 1 9 3 7 dans
des rameaux coupés, une goutte de colchicine, la Drôme (NICOLAS) ; trouvée en 1 9 3 7 dans les
solution aqueuse à 1/1000, 2/1000, 4/1000. Les Pyrénées-Orientales, « aux abords de la route
solutions les plus actives déterminent des tu- de Fillols à Vernet-les-Bains, 7 5 0 m. ait. »
méfactions et entraînent souvent la mort de (legit CONILL) ; nous la suivons depuis le mois
l'individu. Il semble que ce soient les solutions de juin 1 9 3 8 aux environs de Montpellier, où
les plus faibles qui aient donné les meilleurs nous connaissons trois stations : le mas de T r i -
résultats. C'est l'expérience qui détermine les fontaines, le Jardin d'essais de la Société d'hor-
doses et les temps. Les plantes traitées pré- ticulture et d'histoire naturelle, et la station
sentent d'abord un léger épaississement à l'ais- de bioclimatologie de Bel-Air (P. RENAUD).
selle des rameaux, puis un bourgeonnement Nous n'avons pas vu d'écidies ; les urédo-
spores sont presque permanentes (juin, septem- Il est intéressant de constater qu'inversement
bre, octobre, novembre 1938, avril 1939) ; quant les akènes tombés sur le sol sont très résistants;
aux téliospores, elles sont des plus capricieu- ainsi s'explique la persistance de ces plantes
ses : absentes au mois de juin 1938, elles appa- annuelles dans leurs localités. Le fait est prou-
raissent dans les sores d'urédospores à partir vé pour le G. parviflora, qu'on connaît depuis
du mois d'octobre 1938, el une nouvelle é r u p - longtemps en France ; mais le G. aristulata a
tion (toujours dans les sores d'urédospores) a été beaucoup moins suivi.
lieu dès le 10 avril 1939. Ayant introduit cette deuxième espèce à
Les éruptions répétées d'urédospores finissent Morhange (Moselle) p o u r l'étudier, j ' a i constaté
par souiller le feuillage au point de rendre le que ses akènes ont résisté à l'hiver long el r i -
Mahonia indésirable pour l'ornementation de goureux (— 15°) que nous venons de s u b i r ;
nos jardins. ils ont germé en avril, tout comme ceux de
— Les larves de Cecydomia uredinicola sont G. parviflora : soit en pleine terre, soit même
présentes dès le mois d'avril et abondent en dans des boîtes de fer-blanc qui m'avaient servi
septembre. de pots à fleurs l'an dernier, et étaient restées
G. KUHNHOLTZ-LORDAT (Montpellier). constamment dehors sur une planche (donc au-
cunement protégées contre le refroidissement).
Il faudrait donc attendre des hivers encore
plus rudes pour constater s'il y a entre les deux
DISPOSITION VERTICILLÉE espèces une différence de résistance des akènes.
chez les plantes à feuilles opposées Le G. aristulata (ou G. ciliata (Raf.) Blake)
est sans doute plus résistant même qu'on ne
le suppose, puisqu'il est installé au Canada
Un fait analogue à ceux exposés dans le (Frère MARIE-VICTORIN, Flore Laurcntienne).
Monde des Plantes, 1939, pp. 6 et 10, et relatif
au Teucrium fruticans, a été étudié par Raphaël A. BERTON (Morhange).
BLANCHARD dans La Nature, 23-1-1904 et 10-10-
1907 (morphologie, anatomie, bibliographie).
PINS M A L E S E T PINS FEMELLES
P. VUILLEMIN {Anomalies végétales, 1926) cite
plusieurs exemples de cette « pléomérie ».
A la liste donnée p a r M. E.-M. NOURY, je Un semblant d'explication de cette méprise
pourrais ajouter : (M. des Pl., 1938, p. 6) p o u r r a i t se trouver dans
. .Galinsoga parviflora (feuilles par 3) ; l'existence du nom Pinus dioïca Arab., cité par
Linaria Cymbalaria (feuilles p a r 1, 2 ou 3 sur CARRIÈRE comme synonyme de son Colymbea
la même tige) ; (Araucaria) Brasiliensis. — A. BERTON.
Valeriana officinalis (feuilles inférieures o p -
posées, les supérieures verticillées par 3 ; p l u -
sieurs pieds dans la forêt de Chantilly) ; Swertia perennis L. dans l'Aisne
Stachys palus tris (au même nœud 4 feuilles, (Suite à M. des Pl., p. 5). J'ai vu cette plante
soudées 2 à 2 par paires sur la moitié de leur à Silly-la-Poterie, le 26 août. 1931, abondante
longueur) ; et fleurie. — A. BERTON.
Vincetoxicum officinale (feuilles par 4).
Le Galinsoga parviflora mentionné a été suivi ***
depuis sa germination : 3 feuilles cotylédo- Corps étrangers
naires ; au p r e m i e r nœud, 1 feuille normale et
2 feuilles soudées ensemble, sauf au sommet ; Au sujet de l'absorption des corps étrangers
aux autres nœuds, 3 feuilles. A chaque nœud, par les troncs d'arbres : Le Muséum d'Histoire
3 rameaux axillaires (normaux). Les plantes Naturelle de Nîmes possède une rondelle de
normales, à feuilles opposées, ayant dans la tige grosse branche de Platane contenant une forte
un cercle de 12 faisceaux, on pouvait s'atten- chaîne incluse en plein bois e t en faisant le
dre à trouver ici 18 faisceaux. En réalité, la tour complet.
structure était irrégulière ; il y avait moins de G. CABANES (Nîmes).
faisceaux, surtout en h a u t de la tige ; et il n'y
avait pas alternance constante entre les fais-
ceaux sortants et réparateurs. ADVENTICES E T NATURALISÉES
Dans ta dernière liste donnée p. 10, Y/Esculus
devrait être mis à part : le Marronnier est à
germination hypogée ; ses cotylédons, plus ou Dans le n° 226 du Monde des Plantes, je si-
moins soudés ensemble, restent constamment gnalais la présence de YŒnothera rosea Ait.
enfermés dans la coque et ne deviennent jamais dans l'ancien parc Chambrun, à Nice. J'y expri-
apparents. mais l'opinion qu'il y avait sans doute été
A. BERTON (Morhange). apporté avec d'autres graines provenant de la
région du Sud-Ouest, ou même qu'il y avait
été peut-être autrefois cultivé, quoique la fleur
Effets de la gelée sur les Galinoga n'ait rien de bien remarquable. Or, je viens de
trouver une autre station très importante de
cette plante dans un endroit presque désertique,
Les Galinsoga [parviflora e t aristulata) sont sur le bord de la route qui va de la chapelle
très sensibles au froid ; la première gelée ca- Saint-Sébastien au sommet du Mont Chauve, à
ractérisée les tue, en même temps que les Capu- environ 1 km. de la chapelle e t à 5 ou 6 km. au
cines, les Dahlias. nord de Nice. Pour cette station, je crois qu'il
ne saurait être question de graines importées N O U V E L L E S
ou de cultures antérieures. La plante n'en est
pas moins une plante adventice comme tous les
Œnothera. Un nouveau périodique hongrois vient de
C. BONHOMME (Nice). paraître sous le titre « Borbàsia », ayant pour
but de publier des articles purement scienti-
A fiques de floristique, systématique et de géo-
J'ai observé au cours de l'automne dernier, graphie botanique. Conformément à ce p r o -
à La Garenne-Colombes, sur le talus bordant la gramme, il ne publiera donc pas d'articles de
ligne de Saint-Germain, vers les Ateliers du botanique générale (anatomie, physiologie), de
matériel de la S. N. C. F., une colonie assez botanique appliquée, d'histoire de la botanique,
abondante de Lepidium densiflorum Schrad. d'étymologie ou de vulgarisation ; par contre,
C'est le type de la monographie de THELLUNG on y trouvera représentées toutes les branches
(var. ou Ssp. typicum). Cette rudérale a m é r i - de la systématique : mycologie, algologie, b r y o -
caine parviendra, je crois, à se répandre un logie, lichenologie, floristique, dendrologie, phy-
peu partout chez nous, suivant la trace à'Eri- topaléontologie, cécidiologie, etc.
geron Canadense L., Matricaria discoïdea D. C, Pour mieux atteindre son but, qui est la p u -
etc.. ! blication de travaux scientifiques, et pour que
M. DEBRAY {La Garenne-Colombes). ceux-ci puissent avoir une plus grande diffu-
sion, les articles d'intérêt général paraîtront en
langue étrangère : français, allemand, anglais
MÉPRISE! BOTANIQUE! ou en latin, et seuls les articles d'intérêt local,
facilement compréhensibles, paraîtront en hon-
grois, accompagnés d'un résumé en langue
« Le vrai peut quelquefois n'être pas v r a i - ét rangère.
semblable ». Boileau l'a dit dès longtemps. En Le périodique ne paraît pas à date fixe. Un
voici un nouvel exemple. Nos lecteurs se sou- volume contient 10 numéros. Un numéro de
viennent de l'étude de M. G. CABANES (Monde 1 « folio » entier coûte 1 Pengô. Ports e t t i m -
des Plantes, 1933. p. 18) sur X Amygdalus bres sont à la charge de l'acheteur. Le périodi-
Nemausensis Cab. (Amygdalo-Persica de D u h a - que est en vente chez l'éditeur (Dr. V. Kôfarago-
mel). Elle a paru clans son texte complet dans Gyelnik, Budapest, I., Csap-utca 4. III. 20.), ou
les Mém,. de l'Acad. de Nîmes, vol. 1928-1929- bien à la librairie Eggenberger (Librairie Eg-
1930. genberger, Ch. Rényi, Budapest, IV, Kossuth
Or, un archéologue nîmois, dans ce même r e - Lajos-utca 2). Payement à réception par chèque
cueil (1936, p. 18 du tiré à part), a cru devoir postal hongrois N° 19495.
mentionner, comme curiosité du pays, cet Pour l'étranger, étant données les difficultés
Amandier, exploité autrefois dans la région du change, il est. préférable de souscrira d'a-
pour ses propriétés laxatives. Voici en quels vance un abonnement pour 1 volume complet,
termes : soit 10 numéros.
« Signalons ici un arbre très r a r e aujour- Les premiers numéros parus contiennent plu-
« d'hui et qui a fait l'objet d'une étude spéciale sieurs articles d'intérêt général sur la systé-
« de M. Cabanes. Des boutures de pêcher, gref- matique et la répartition des plantes.
« fées sur Amandier, donnent un hybride cu-
« rieux. A l'époque de la floraison, cet arbre
« donne de jolies fleurs en abondance, recher- La Station Biologique de Besse (Puy-de-
« chées en herboristerie à cause de l'essence Dôme, ait. 1050 m.), dépendance de la Faculté
« précieuse qu'elles peuvent donner ; par con- de Clermont-Ferrand, sera, comme les années
« tre, il fructifie rarement et, même alors, il précédentes, ouverte à p a r t i r du 1" juin. Elle
« ne donne que quelques fruits. Ses branches offre aux professeurs, chercheurs et étudiants,
« sont creuses comme celles du Sureau et, par dans un site agréable et reposant, toutes les
« suite, très cassantes ; elles sont, de plus, in- ressources des Faunes et Flores de montagnes
« curvées, ce qui donne à cet hybride l'aspect et de lacs.
« d'un arhre pleureur. Disons enfin que cet Aux laboratoires, agrandis et modernisés,
« arbre, renfermant du mercure ou vif-argent, vous trouverez un matériel d'étude et d'expé-
« finit à la longue par tuer les arbres envi- rimentation, autorisant les recherches les plus
« Tonnants... » variées.
Tous renseignements au sujet des conditions
On devine bien que le texte de M. Cabanes et avantages de voyage et de séjour seront
ne comportait aucune de ces calembredaines ! fournis par MM. les Professeurs Chaze et
Ledit archéologue a voulu le compléter. Hovasse.
A Les agrandissements de la Station, annoncés
Du Petit Marseillais, jeudi 27 avril 1939, l'année dernière, sont entièrement terminés.
page « POUR LES JEUNES » : Choses curieuses, Dans les nouveaux locaux, sont aménagés les
mais vraies. — « Les tiges du « Fongus » du services de Biologie végétale, qui comprennent
fumier se terminent p a r des bulbes transpa- notamment :
rentes (sic), qui explosent au soleil, projetant Au rez-de-chaussée : Un grand laboratoire,
les graines à plus d'un mètre de distance. Grâce réservé aux étudiants, une salle de collections,
à sa transparence, la tête fait, office de lentille un herbier et une bibliothèque.
et concentre les rayons du soleil, ce qui déter- Au premier étage : Trois laboratoires p a r t i -
mine l'explosion ». Et, à côté, un vague dessin culiers de recherches pouvant convenir aux
où l'on reconnaît Pilobolus crystallinus, occa- spécialistes de la Cytologie, de la Microbiologie,
sion de ce superbe texte ! de la Physiologie générale.
Les nouveaux laboratoires sont largement J'ai m a r q u é d'une croix ceux qui me p a r a i s -
aérés et possèdent u n é q u i p e m e n t scientifique sent présenter u n intérêt particulier.
m o d e r n e ; ils s o n t c h a u f f é s é l e c t r i q u e m e n t . J e n ' a i p a s c h e r c h é à' f a i r e u n t r a v a i l c r i t i -
U n j a r d i n d ' e x p é r i e n c e s e s t m i s à la d i s p o - que, p o u r l e q u e l j e n ' é t a i s d ' a i l l e u r s p a s q u a -
sition des c h e r c h e u r s . lifié. J ' a i d o n c n o t é s a n s d i s t i n c t i o n d e s o u v r a -
g e s i n t é r e s s a n t s e t des o u v r a g e s s a n s v a l e u r .
A
Il m e s e m b l e d ' a i l l e u r s q u ' i l p e u t y a v o i r i n t é -
NOUVELLE ADRESSE r ê t à donner u n e liste aussi complète que pos-
sible, en i n d i q u a n t m ê m e les v i e u x o u v r a g e s q u i
G. D I D I E R , i n g é n i e u r , 24, a v e n u e de la D a m e - n'ont qu'un intérêt historique. J'ai signalé par
Blanche, à F o n t e n a y - s o u s - B o i s (Seine). T r e m - u n e d o u b l e c r o i x les o u v r a g e s de b a s e .
b l a y 21.60. M é t r o : C h â t e a u - d e - V i n c e n n e s .
G. DILLEMANN,
{Paris, 11, S q u a r e Port-Royal ;
Andelot, Haute-Marne).
BIBLIOGRAPHIE DES FLORES RÉGIONALES
I. — C H A M P A G N E
de la FRANGE
DEPARTEMENT DE L'AUBE
B O U R G U I G N A T , Catalogue raisonné des plantes
E n 1934, Le Monde des Plantes publiait une vasculaires du département de l'Aube, T o m e I
b i b l i o g r a p h i e r é g i o n a l e d e s flores de l'Alsace, ( t o u t p u b l i é ) . P a r i s , 1856, i n - 8 , 184 p . — BN.
de la L o r r a i n e e t d e s V o s g e s , d u e à M. W A L T E R , S 23.773.
de S a v e r n e , e t son D i r e c t e u r i n v i t a i t les b o t a - + + M. B R I A R D , Catalogue raisonné des plantes
n i s t e s d e s d i v e r s e s r é g i o n s de la F r a n c e à e n observées jusqu'à ce jour qui croissent natu-
dresser d'analogues pour leur région. rellement dans le département de l'Aube,
M a l h e u r e u s e m e n t , cet a p p e l e s t r e s t é s a n s T r o y e s , 1881, i n - 8 , 360 p . (ex Mém. Soc. acad,
r é p o n s e . D a n s l ' e s p o i r de r e n d r e s e r v i c e à n o s de l'Aube, 1 8 8 0 - 1 8 8 1 ) . — BN. 8 S 2147.
confrères qui attendaient cette publication, j ' a i
p r o p o s é à M. P . F O U R N I E R de l u i c o m m u n i q u e r M. B R I A R D , Supplément au Catalogue. Mém. Soc.
une bibliographie, commencée depuis quelques acad. de l'Aube, 1891.
a n n é e s , b i e n q u e j e n ' i g n o r e p a s son i n s u f f i - P a u l H A R I O T , Sur la flore du département de
s a n c e p o u r c e r t a i n e s r é g i o n s . S e u l , en effet, u n l'Aube. ( A d d i t i o n e t s u p p r e s s i o n à la flore de
b o t a n i s t e f a m i l i a r i s é a v e c les t r a v a u x p u b l i é s B r i a r d ) . Assoc. F r a n c . A v a n c . d e s Se. 1896.
s u r la flore de sa r é g i o n , e s t à m ê m e d ' e n d r e s -
ser u n e liste complète. L. H É M E T , Notes de géographie botanique sur
l'Est du département de l'Aube. 2 vol., R e n -
A u s s i , j e r e m e r c i e M. W A L T E R , q u i a b i e n nes, 1 9 0 8 - 1 9 0 9 . — BN. 8 p i è c e S 10.555.
v o u l u r e v o i r t o u t ce q u i c o n c e r n e la L o r r a i n e 8 p i è c e S 10.555 bis.
e t les V o s g e s e t à q u i j e s u i s r e d e v a b l e de t o u s
l e s r e n s e i g n e m e n t s q u e j e p o s s è d e s u r la flore Alexandre GUENIN et Alexandre' RAY, Statisti-
d ' A l s a c e — e t M. CHÂTEAU, d e C h a r r e c e y , q u i que du canton des Riceys. T r o y e s . 1852, i n - 8 .
m ' a r e n d u le m ê m e office p o u r le d é p a r t e m e n t V I I - 2 3 6 p . e t c a r t e , (ex Mém. Soc. acad. de
de S a ô n e - e t - L o i r e . L e u r c o l l a b o r a t i o n g a r a n t i t l'Aube, t, XVI, p p . 531-752. — BN. 8 L k 6 144.
la v a l e u r de d o c u m e n t a t i o n de c e t t e p a r t i e d u P a u l e t L o u i s H A R I O T , Florule du canton de
t r a v a i l . J e r e m e r c i e a u s s i M. V E N D R E L Y , q u i m ' a Méry-sur-Seine. T r o y e s . 1874. i n - 8 . 76 p . —
communiqué divers renseignements sur la BN. S 28.286.
F r a n c h e - C o m t é e t le D o u b s .
P a u l H A R I O T . Flore de Pont-sur-Seine. Troyes.
Je serais reconnaissant aux botanistes qui 1879. i n - 8 . 63 p . (ex Mém. Soc. acad. de l'Aube,
p o u r r a i e n t m'adresser leurs critiques s u r cette t. X L I I I ) . — BN. 8 S 1.385.
p r e m i è r e p a r t i e et. s u r t o u t à c e u x q u i a c c e p t e - r
r a i e n t de c o m p l é t e r o u de r e v o i r m e s i n d i c a - D R E M Y p è r e , Flore de la Champagne (Marne,
t i o n s , s u r les a u t r e s r é g i o n s de la F r a n c e . Ardennes, Aube, Haute-Marne). R e i m s . 1858.
Cette p r e m i è r e p a r t i e c o m p r e n d les d é p a r t e - i n - 1 2 . 294 p . — BN. S 33.514.
m e n t s d u N o r d - E s t e t de l ' E s t . J e n ' e n ai p a s J. L A U R E N T , Etudes sur la Flore et la Végétation
r e t r a n c h é les r é g i o n s p o u r l e s q u e l l e s M. W A L - de la Champagne crayeuse. I. La végétation
T E R a p u b l i é d é j à u n e b i b l i o g r a p h i e , afin de n e de la Champagne crayeuse. O r l h a c . 1921. i n - 8 .
p a s o b l i g e r les l e c t e u r s à se r e p o r t e r à l e u r 356 p.; 9 c a r t e s , c r o q u i s e t p h o t o g r a p h i e s . —
c o l l e c t i o n d u Monde des Plantes. II. Catalogue des plantes vasculaires de la
J ' a i s é p a r é les t r a v a u x les p l u s i m p o r t a n t s Champagne crayeuse. Orlhac. 1932. i n - 8 .
(flores e t c a t a l o g u e s ) d e s s i m p l e s a r t i c l e s e t 269 p . — BN. 8 S 16.203.
mémoires.
P o u r l e s p r e m i e r s , j ' a i d o n n é , q u a n d j e l'ai
p u , la cote d e la B i b l i o t h è q u e n a t i o n a l e , p o u r Mémoires de la Société académique d'Agricul-
a i d e r à t r o u v e r ces o u v r a g e s , s o u v e n t t r è s diffi- ture, Sciences, Arts et Belles-Lettres du dé-
ciles à t r o u v e r . L ' a b r é v i a t i o n BN., s u i v i e de la partement de l'Aube. — BN. S 17.380.
cote, figure à la s u i t e d u t i t r e .
Articles divers
P o u r les a r t i c l e s , j ' a i r e n o n c é à les i n d i q u e r
t o u s . Il m ' a s e m b l é q u ' i l s u f f i s a i t d ' i n d i q u e r P a u l H A R I O T , Causerie sur la flore de l'Aube.
les r e v u e s r é g i o n a l e s o u il é t a i t p o s s i b l e de les T r o y e s . 1877. i n - 8 . 23 p . — BN. 8 S p i è c e 9 1 1 .
trouver, e t ceux qui p r é s e n t e n t u n intérêt spé- P a u l H A R I O T , Considérations générales sur la
cial o u o n t é t é p u b l i é s d a n s d e s r e v u e s é t r a n - végétation de l'arrondissement de Bar-sur-
gères au département. Aube. T r o y e s . 1887. i n - 8 . 19 p .
Paul HARIOT, La Botanique dans le département J . ARÈNES, Etudes sur les Com.posées-Cynaro-
de l'Aube. Troyes. 1892. 27 p. céphales de la Flore française. — II. Les Cen-
P. FLICHE, Etude sur les flores de l'Aube et de taurées de la sous-section Eu-Jaceœ Boiss.
l'Yonne (distribution et origine de certains de (Extr. Bull. Cynarocéphales de Fr., n° 4, 1938-
leurs éléments). Troyes. 1894. in-8. 51 p. (ex 1939), in-4° dactylographié de 48 p., flg., Paris,
Mém. Soc. acad. de l'Aube, t. L V I I , 1893). — 1939. — Etude de caractère synoptique et cri-
BN. 8 S 14.621. tique de ce groupe particulièrement difficile.
L'auteur a, dit-il, disposé de matériaux consi-
M. BRIARD, Catalogue des herbiers du Musée de dérables et pu, par suite, procéder à de larges
la ville de Troyes ou liste des plantes qu'ils comparaisons. Le travail de classification pure
contiennent. Troyes. 1895. in-8. 121 p. réalisé par Gugler sur les matériaux de l'Her-
Paul HARIOT et A. GUYOT, Contributions à la bier du Muséum National de Hongrie lui a
flore phanérogamique de l'Aube. Troyes. 1903. paru, à juste titre, devoir être contrôlé et com-
in-8. 142 p. (ex Mém. Soc. acad. de l'Aube, plété p a r l'observation sur le vif. Les formes
t. L X V I . 1902). sont ainsi classées : Centaurea Jacea s. lat. avec
sous-esp. eu-Jacea Av. non Gug. nec Gren.,
P. FLICHE, La Champagne crayeuse. Etude de semipectinata Grem. et pectinati-squama Ar.;
géographie botanique. Troyes. 1909. 109 p. C. angustifolia Schr. sens. ampl. avec s-esp.
2 pl. (ex Mém. Soc. acad. de l'Aube, t. X X I I . dracunculifolia Duf., intégra Gug., semifim-
1908). briata Gug., fimbriata Gug.; C. nigescens Willd.,
J. LAURENT, Les Fougères de la Champagne C. pratensis Thuill. s. 1. avec s-esp. pratensis
crayeuse. {Bull. Soc. ét. Se. nat. de Reims. Grem., microptilon (Gren.) Ry, Carpetana Boiss.
t. X X I I . 1913). et R.; C. nigra L. avec s-esp. nemoralis Jord. e t
Dcbeauxi G. G. Plus nombreux hybrides et
Cryptogames métis.
M. BRIARD. Floride eryptogamique de l'Aube. E. ISSLER, Les Associations végétales des
Troyes. 1888. in-8. 502 p. Vosges méridionales et de la plaine rhénane
avoisinante. — Les Tourbières. — Diagnoses
DEPARTEMENT DES ARDENNES phytosociologiques. In-8° de 54 p.. 1 carte, 1 pl.
(Extr. Bull. Soc. Hist. Nat. Colmar, t. 43, 1937).
A. DE LA FONS DE MELICOCQ, Recherches histo- — Tourbières plates avec Juncetum acutiflori,
riques sur Noyon et le Noyonnais. Statistique 3
Caricetum fusca .. C. inflatse et C. lasiocarpœ.
botanique ou Prodrome de la flore des arron- Tourbières bombées, leur dégradation, leur
dissements de Laon, Vervins, Rocroy et des conquête par la forêt.
environs de Noyon. Noyon. 1839. in-8. — BN. E. ISSLER, Remarques sur la végétation du
8 Lk7 5.832. Rauental près de Sainte-Marie-auxj-Mines.
r
D REMY père, Flore de la Champagne {Marne, (Extr. Bull. Assoc. Philom. Als. et Lorr., t. VIII,
Ardennes. Aube. Haute-Marne). Reims. 1858. 1938, pp. 561-564). — Contribution à la flore
in-12. 294 p. — BN. S 33.514. critique de l'Alsace (Ibid., pp. 470-474). — Re-
cherches sur la présence de plantes calciphiles
+ + Albert A. CALLAY, Catalogue raisonné et dans les Vosges cristallines. II. (Ibid., pp. 475-
descriptif des plantes vasculaires du dépar- 493, 1 carte).
tement des Ardennes, précédé d'une étude de
géographie botanique, avec carte en couleurs P. JOVET, L'Azolla filiculoîdes aux Allées de
de F . Bestel. Charleville. 1900. in-8. X X I I - Boutant (Bordeaux), 4 p. dactylogr. (Extr. de
454 p. — BN. 8 S 10.694. Pteridophyta exsiceata, 1939). — Remarques
sur quelques plantes de la Forêt de Fontaine-
J . GODFRIN et M. PETITMENGIN, Flore analytique bleau. (Extr. Bull. Ass. Natur. Vallée du Loing.
de poche de la Lorraine et des contrées limi- XX, 1937, p p . 200-203).
trophes. Paris-Maloine. 1909. in-8. V I I I - 2 3 9 p . P. JANSEN et W. H. WACHTER, Grasser om Het
MAILFAIT et CADIX, Flore manuscrite des Arden- Ijselmcer. I. Puccinellia, in-8° de 25 p., 6 fig.
nes. 1900. (Extr. Zuiderzee-Commissie n° 27). Etude de
P. pseudo-distans (Crép.) nov. comb., P. Holm-
bergii n. sp. et esp. voisines. — II. (Ibid., n° 30,
Bulletin de la Société d'Histoire naturelle des 1936, p. 481-499, 15 fig.) Puccinellia (suite),
Ardennes. 1893-1905 et depuis 1919. — BN. Lepturus, Pholiuriis. Poa pratensis et ses for-
8 S 8.634. mes. — III. (Ibid., n° 35. 1937. p. 173-183.
Articles divers 17 fig.). Dactylis. — IV. (Ibid., n° 39, 1938,
p. 159-182. 9 fig.). Bromus. — Etudes critiques
Abbé BARBICHE, Promenades aux environs de appuyées de dessins et photographies particu-
Charleville. Paris. 1885. in-8. lièrement démonstratifs.
P. FLICHE, Note sur la Flore du département Louis LAURENT et Gabriel DELEUIL, La Ré-
des Ardennes. (Bull. Soc. bot. de France. partition des végétaux dans les îles du Frioul :
1901). 16 p. Pomègues et Ratonneau (rade de Marseille) et
(A suivre). G. DILLEMANN. la question du reboisement de ces îles. (Extr.
de Le Chêne, 1938, n" 45, p. 13-77). — De cette
étude très poussée, l'une des conclusions est
BIBLIOGRAPHIE que le principe des « associations » ne semble
pas avoir la généralisation que certains auteurs
lui prêtent. « Ce n'est ni par le tapis végétal,
J . ARBOST, De la corrélation entre le climat ni p a r les facteurs du milieu, qu'il faut com-
e
et la flore sur la Côte d'Azur. (71 Congrès des mencer [l'étude de la végétation], mais p a r
Soc. Sav., 1938, pp. 133-135). l'écologie exacte et totale de chaque espèce
{dans la m e s u r e o ù o n p e u t l ' a t t e i n d r e ) . I l n ' y 3° L i v r e s ( m ê m e a d r e s s e )
aura plus alors d'associations fragmentaires, ni J . - B . BOUSSTNGAULT, Economie rurale, 2 vol.
h é t é r o g è n e s , il s e d é g a g e r a d e s g r o u p e m e n t s o u r e l i é s , 1850 ;
des associations exactes, vraies et objectives ;
les c o m p a r a i s o n s (môme à longue distance) s e - V.-D. M U S S E T - P A T H A Y , Œuvres complètes de
ront permises et quelquefois très judicieuses, J.-J. Rousseau avec notes historiques, Botani-
m a i s la g é n é r a l i s a t i o n , c a u s e de m u l t i p l e s e r - que, 1824 ;
reurs, sera bannie. » M. J a m e s L L O Y D , Flore de l'Ouest de la
e

D a n s le m ê m e n ° d u Chêne, a r t i c l e n é c r o l o - France, 4 é d i t i o n , 1886 ;


r
g i q u e s u r A l b e r t JAHANDIEZ ( p . 1 3 1 - 1 3 2 ) . D E d . BONNET, Petite Flore Parisienne ;
P. L E B R U N , NOS Gentianes ( d a n s La Monta- Le Moniteur d'Horticulture, années 1895-96-97-
gne, n ° 304, f é v . 1939, p . 49-58) ; t a b l e a u x a n a - 98-99-1900-1901-02, 5 volumes reliés ;
l y t i q u e s e t p h o t o g r a p h i e s d e 16 e s p è c e s . Bulletin Société Dendrologiquc de France,
R e n é POMERLEAU, D . s e , Recherches sur le a n n é e s 1907-1914, 1920-1930, 70 b u l l e t i n s .
G n o m o n i a u l m e a {Schiv.) Thûm. {Biologie, éco- M. JOLYCLERG, Histoire des Plantes. Phytolo-
logie, cytologie), i n - 8 " d e 140 p., 30 p l . {Contrib. gie Universelle, 8 v o l . r e l i é s , 1799, d e s s i n é p a r
Inst. Bot. Univ. Montréal, n ° 31 ; E x t r . d u Na- de G a r c e a u l t , g r a v é p a r M a r t i n e t .
turaliste canadien, n o v . 1937-oct. 1938), M o n t - E . - G . CAMUS, Catalogue des Plantes de Suisse
réal, New-York et Paris, Lechevalier. — D ' i m - et Belgique, relié ;
p o r t a n t e s conclusions se dégagent de celte s o - Ch. BALTET, L'Art de greffer, 3° édit., b r o c h é ;
lide é t u d e , c o u r o n n é e p a r le G o u v e r n e m e n t d e Ch. BALTET, La Pépinière, 1903, b r o c h é ;
la P r o v i n c e d e Q u é b e c . L a c o n n a i s s a n c e d u
cycle b i o l o g i q u e d e ce p a r a s i t e d e l ' O r m e p e r - T. H U S N O T , Les Graminées, broché ;
m e t t r a seule de c o m b a t t r e efficacement ses d é - T. H U S N O T , Les Joncées, b r o c h é ;
gâts. A p a r t quelques légères obscurités q u i T. H U S N O T , Les Cypéracées, broché ;
subsistent encore, l'auteur est arrivé à suivre Ch. LACOUTURE, Atlas des Hépatiques de
avec précision toutes les étapes d u développe- France, broché ;
m e n t e t à fixer l e s m o m e n t s l e s p l u s f a v o r a b l e s E . PLANCHONS, Hortus Donatensis, broché ;
à u n e intervention.
Ch. LEMAIRE, Les Plantes grasses, broché ;
G. TALLON, La Réserve naturelle de Camar- N. JOLYCLERG, Principes de la Philosophie du
gue, i n - 4 ° d e 24 p . , s o u s c o u v e r t u r e e n c o u l e u r s , Botaniste, 2 v o l u m e s r e l i é s , 1799 ;
avec n o m b r e u s e s p h o t o g r a p h i e s h o r s - t e x t e e t J . B E R N A R D I N D E S A I N T - P I E R R E , Etude de la
1 c a r t e , Soc. N a t . d ' A c c l i m a t a t i o n , s. d. — G é o - Nature, 5 v o l u m e s , 4° é d i t i o n , r e l i é s , 1792.
g r a p h i e e t f o r m a t i o n d e la C a m a r g u e , c l i m a t ,
flore, f a u n e , site, h i s t o i r e e t o r g a n i s a t i o n d e la ***
Réserve, résultats e t travaux, avenir, règlement.
Les photographies ont été imprimées en hélio A v e n d r e , chez M. P a u l A u g e r , r u e d e V i r e ,
p a r L. L e Charles. à C o n d é - s u r - N o i r e a u ( C a l v a d o s ) , e n p l u s des
ouvrages précédemment annoncés dans le
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H U S N O T , Prés et Herbages, à 8 francs.
HUSNOT, Revue Bryologique, d e p u i s s a fon-
d a t i o n (1874) j u s q u ' à 1926 i n c l u s , s a u f les a n -
M. DELPONT, i n s t i t u t e u r h o n o r a i r e , à L a R o - n é e s 1 8 7 5 , 1 8 8 2 , 1890, 1 8 9 1 , 1892, 1893, 1894,
q u e - d e - F a (Aude), qui fut u n excellent connais- qui sont épuisées.
seur des plantes méridionales et pyrénéennes. P r i x d e c h a q u e a n n é e : 12 f r a n c s .

OFFRES ET DEMANDES Le Guide de Travaux pratiques de


que, p a r L é a n d r e B L É R I O T , a g r é g é d e Sciences
Botani-

naturelles, professeur a u Lycée Condorcet (Li-


b r a i r i e G. B a r g e , 17, r u e d e J u s s i e u , P a r i s ) , e s t
T r è s i m p o r t a n t h e r b i e r à céder. le m a n u e l i n d i s p e n s a b l e p o u r f a i r e e t c o n s e r v e r
S ' a d r e s s e r à M. D . P e r r a u l t , 5, r u e d e s D e u x - les p r é p a r a t i o n s b o t a n i q u e s .
Cousins, L e Chesnay (Seine-et-Oise).
1° M. M a r q u e h o s s e , b o u l e v a r d C a r n o t , B a g n è r e s -
8.742 P h a n é r o g a m e s e t F o u g è r e s , e s p è c e s o u d e - B i g o r r e , a c h è t e r a i t d ' o c c a s i o n la Flore d e
v a r i é t é s , 36 c a r t o n s n e u f s d e 0,46 X 0,30. P a p i e r l ' a b b é Coste, m ê m e e n m a u v a i s é t a t .
paille ;
1.400 M u s c i n é e s , A l g u e s , L i c h e n s e t d i v .
espèces e t variétés, 11 c a r t o n s neufs de M. F . d e B e l l e n o t , 28, r u e M o n t r o s i e r , N e u i l l y -
0,33 X 0,22. P a p i e r p a i l l e . P l a n c h e s t r è s c h a r - s u r - S e i n e , désire exsiccata avec fleurs mâles et
gées, b e a u c o u p p o r t a n t deux e t trois localités. femelles e t glands avec cupules des divers
C h ê n e s d u S u d d e la F r a n c e : Q. coccifera,
2° Ch. v e r t , Q. Suber, Q, pseudo-Suber, Q. pubes-
cens, Ch. T a u z i n , e t c .
C o l l e c t i o n d e 2.500 p l . e n d o u b l e d e l o c a l i t é s
différentes, sans cartons, u n e g r a n d e p a r t i e s u r Le Gérant : P. FOURINIER.
papier ordinaire. CHAUMONT. IMPRIMERIE ANDRIOT FF.ËRES
Le Monde des Plantes INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES
REVUE INTERNATIONALE PARAISSANT TOUS LESDEUX MOIS
par d e u x n u m é r o s réunis
Quam plurima C/c. p. P . F o u r n i e r
paucissimis
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PETITES MONOGRAPHIES BIOLOGIQUES toxique (fritillarine, impérialine) : — défense


chimique remplaçant la défense mécanique.
9. Bourgeons adventifs à l'aisselle des écailles
32. Fritillaria (Câproii) L. — Frit'dlaire du bulbe (F. Meleagris) ou à leur extrémité s u -
s périeure {F. tenella), se détachant et parfois r é -
( № 768-772 bis des Quatre F.!ores de la France) pandus par les eaux de ravinement ou d'inon-
if Plantes des pelouses montagnardes et de la dation : — multiplication végétative e t disper-
région méditerranéenne, seule F. Meleagrls L. sion.
étant, adaptée aux prairies humides des plaines 10. Feuilles glabres recouvertes d'un revête-
et collines méditerranéo-atlanliques (0-800 m.) ment cireux : — protection contre la transpira-
et F. imperialis L. provenant, des montagnes de tion excessive et la stase des eaux pluviales.
l'Asie centrale (apportée en 1575 de Constanti- 11. Tige également à revêtement cireux : —•
nople à Vienne). protection du nectar p a r l'établissement d'une
2. Organes souterrains en forme de bulbe : barrière glissante interdisant aux visiteurs i n -
— accumulateur de réserves permettant la flo- désirables de grimper jusqu'aux fleurs (DELPINO).
raison rapide au printemps ; organe d'hivernage 12. Fleur ordinairement unique (sauf dans
et de multiplication végétative. F. imperialis), mais grande, de couleurs vives et
3. Environ 5 cycles végétatifs avant la p r e - contrastées par le jeu optique du damier, parfois
mière floraison : — accroissement du bulbe, a c - odorante, à pollen et nectar abondants : — in-
cumulation de réserves. viles aux insectes visiteurs.
4. Bulbe adulte formé de deux écailles (beau- 13. Fleurs penchées ou pendantes : — abri
coup plus nombreuses dans JF. imperialis) épais- permanent des organes reproducteurs contre les
ses enveloppées de trois tuniques plus minces vicissitudes atmosphériques et les intempéries,
caduques : — réserves et protection du bour- protection du nectar contre la pluie, fleurs à gros
geon. Hyménoptères.
5. Bulbe à écailles toutes, même les externes, 14. Nectaires généralement très gros, placés à
tendres et .succulentes, sans protection anato- 1 cm. de la base des pièces de l'enveloppe florale,
mique ni mécanique : — protection contre la colorés autrement, que celle-ci, à nectar brillant
chaleur rendue inutile p a r la nature des stations (si abondant chez F. imperialis qu'il peut d é -
et la grande profondeur atteinte p a r les bulbes ; goutter lorsque la tige est secouée) : — fleurs
adaptation a u x climats montagnards à étés h u - mellifères, nectar accessible aux insectes à lan-
mides (les bulbes plus écailleux des Lis étant gue courte.
adaptés aux climats à hivers doux et étés plu- 15. Dans F. imperialis, nectar peu sucré (93-
vieux, et ceux du type Tulipe aux climats step- 95 % d'eau), mais regardé à tort p a r BOXNIER
piques à hivers très froids et étés très secs). comme dénué de signification écologique : il e s t
6. Cycle du bulbe à 4 phases : en juillet-août, recueilli dans une fossette, se renouvelle plus
vie latente, saiis racines ; automne : naissance rapidement dans une atmosphère humide, plus
d'une vingtaine de racines capillaires de n u t r i - lentement en atmosphère sèche, tarit, lorsqu'on
tion ; mars : naissance d'une seconde série de l'épuisé, jusqu'à ce que l'on dépose dans le nec-
racines épaisses et contractiles qui tirent sur le taire une gouttelette sucrée, est visité p a r les
bulbe e t le maintiennent à son niveau ; juin : butineurs (Abeilles, Bourdons, Anthophore, An-
mort de l'ancien bulbe et de ses racines, rempla- thrène) : — entomogame, quoique peu mellifère.
cement p a r le bulbe nouveau : — rythme adapté 16. Floraison assez prolongée (environ 5 jours) :
au milieu physique, saisonnier, et à la floraison — garantie de fécondation.
printanière. 17. Insectes visiteurs en général très abon-
7. Dans le cas de position trop profonde des dants (les mêmes qu'au § 15) : — fécondation
bulbes, ni pousse ni floraison : — dépendance croisée.
des conditions extérieures. « loi de niveau ». 18. Floraison en trois phases : 1° Stigmates
8. Bulbe à odeur plus ou moins fétide, conte- déjà réceptifs, mais anthères encore fermées ;
nant (F. imperialis, F. Meleagris) un alcaloïde 2° Ouverture des anthères des 3 étamines cour-
tes, qui se raccourcissent, se couvrant de pollen extrémité ; canaux sécréteurs encore bien vi-
sur leur côté externe, mais restent éloignées des sibles à la maturité ; folioles des involucelles
stigmates ; 3° Le jour suivant, ouverture des entières, bifides ou digilées, mais à divisions
anthères des 3 étamines longues, rapprochées ni filiformes ni portées sur un rachis étroit.
des stigmates : — protogynie avec fécondation SCANDIX
croisée obligatoire aux 2 premières phases ; Néanmoins, Scandix stettata (Scandicium) a le
autofécondation rendue possible à la troisième. bec comprimé par le dos, comme tout le sous-
19. F r u i t redressé à maturité ; capsule grosse, genre PECTEN. Dans la Flore d'Algérie (1888),
s'ouvrant par 3 valves, à graines nombreuses, p. 342, J.-A. BATTANDIER ajoute cette précision :
plates et légères : — dispersion par le vent, peut- « pièces de l'involucelle trifldes ou pinnatifides
être occasionnellement par l'eau. plus longues que les pédicelles. »
20. Germination observée en février, donnant
un simple filament crochu et une première THELLUNG justifie la promotion du sous-genre
feuille, unique et très petite, la seconde année. SCANDICIUM au rang de .genre distinct en disant
que la structure du fruit fournit un caractère
P. F. aussi important que ceux utilisés pour la dis-
tinction des genres voisins (Chserophyllum, Ce-
refolium, Physocaulis, Biasolelta). Peut-être.
Le SCANDIX S T E L L A T A Solander Mais l'inconvénient est de distraire d'un groupe
nouveau pour la France aussi nettemenl caractérisé que les Scandix une
el lei survivance* xérothermiquei dei 21 -Alpes espèce qui en possède à tel point le faciès qu'elle
a été rattachée comme variété au type même du
genre. Faudrait-il donc créer une famille nou-
Le 7 décembre 1938, M. BREISTROFFER faisait velle pour ThoreUa (Ptychotis Thorei G. G.) pour
connaître à l'Académie des Sciences la décou- la seule raison qu'il diffère de toutes les autres
verte faite par lui, près de Laragne (Hautes- Ombellifères par la disposition de ses canaux
Alpes), dans les balmes calcaires à exposition résinifères ? Des complications de ce genre n'ap-
sud, au pied de falaises créant un microclimat porlent aucune clarté à la systématique.
très particulier, de Scandix stellata Solander La découverte si remarquable de M. BREIS-
ap. Russell. C'est là « une sorte de fossile v i - TROFFER invite à certains rapprochements de
vant » d'origine tertiaire ; M. BREISTROFFER r e - géographie zoologique. En 1921 ou 1922, à l'Ar-
marquait, de plus, que cette région des Baron- gentière-La Bessée (Hautes-Alpes), on découvrait
nies abrite d'autres survivants xérothermiques un papillon, reconnu ensuite pour être le
tertiaires, ainsi que de nombreuses autres v a - Graëlsia Isabelle Gr., f. Gallise gloria Obth. Il fut
riétés rares. trouvé ensuite, aux Vigneaux, à Vallouise, à
THELLUNG avait distrait cette espèce du genre Saint-Martin-de-Queyrière, à Chanleloube. L'es-
SCANDIX pour en faire un genre distinct, en éle- pèce type n'existe plus que dans quelques îlots
vant le Sous-genre SCANDICIUM C. Koch au rang tous situés en Espagne (Pyrénées, Catalogne,
de genre particulier. La synonymie de la plante Aragon). La chenille vit sur Pinus sylvestris. Or,
se présente ainsi : Scandix stellata Soland. = on considère ce Lépidoptère comme une relicle
Scandicium stellatum (Soland.) Thlng = Scan- tertiaire (Cf. M. HERING, Biologie der Schmetter-
dix pinnatifida Vent. = Cheerophyllum pinnati- linge. p. 248). C'est donc un « fossile vivant »
fidum Poiret = Se. Pecten-Veneris var. pinna- comme Scandix stellata; il est cantonné comme
tifida Ces. Pass, et Gib. = Se. hispidula Bertol. lui, chez nous, dans les Hautes-Alpes et isolé de
= Se. Damascena Bornm. — Spontané dans les même de son aire espagnole. Curieuses analogies
régions steppiques méditerranéennes et est- biologiques !
asiatiques : Espagne, Crimée, Afrique du Nord, P. FOURNIER.
Asie-Mineure. Syrie, Arabie, Béloutchistan, Af-
ghanistan, Dzoungarie. Trouvé adventice à Z u -
rich (1908) et en Angleterre. Orchis cruenta 0. F Mûller
THELLUNG (in HEGI, V, n, p. 1529 et 1530) dis- (v. note, M. P., n° 231, 1938)
tingue ainsi son genre Scandicium des autres En Tarentaise, où j ' a i recherché cette plante
Scandix : en juillet-août 1938, le seul endroit qui me l'ait
F r u i t s à côtes filiformes blanches, beaucoup plus procurée est une alluvion marécageuse de la rive
étroites que les vallécules, qui sont larges et droite de l'Isère, à la Daille. en aval de Val
planes ; bec du fruit détaché arqué (comme d'Isère.
dans le sous-genre Wylia) ; carpophore bifide Cette localité étend sensiblement dans les
sur la demi-longueur environ du bec ; canaux Alpes françaises l'aire de O. cruenta, que l'on
sécréteurs disparaissant à la maturité ; rayons devrait certainement trouver ailleurs, car c'est
de l'ombelle très courts et épais, par suite om- une espèce méconnue des botanistes français.
belles paraissant simples au premier coup Sans doute de nouvelles recherches effectuées
d'oeil (parfois à 1 seul rayon) ; involucelles à assez tôt pourraient-elles être gratifiées de la
folioles ordinairement découpées en lanières découverte d'hybrides avec d'autres Orchis.
filiformes avec rachis étroit, rarement entières Grâce en particulier à la conservation des ta-
et alors linéaires en alène. . . SCANDICIUM ches sur les deux côtés de ses feuilles et de ses
F r u i t s à côtes larges et ventrues, aussi larges ou bractées, je viens d'identifier un spécimen
plus larges que les vallécules étroites canali- d'O. cruenta du Lautaret (leg. F. MOREAU, été
culées et brunes ; par suite fruit rayé longi- 1927, in hb. M. DEBRAY), ce qui m'incite à penser
tudinalement de bandes alternativement clai- que cet Orchis doit se dissimuler sous un nom
res et foncées de largeur presque égale ; car- erroné dans d'autres herbiers ; mais il ne sera
pophore entier ou très brièvement bifide à son pas facile de l'y déceler, l'identification certaine
des planles de ce groupe sur le sec étant la plu- phie botanique. Vitry-le-François. 1893. m - 8 .
part du temps rendue impossible si l'on n'a pris 269 p. (ex Soc. Se. et Arts de Vitry-le-Fran-
soin d'accompagner les spécimens d'une fiche i n - çois. T. XVI. 1891).
diquant la structure de la tige, la présence éven- + + J . LAURENT, Etudes sur la flore et la vé-
tuelle de taches avec leurs caractéristiques gétation de la Champagne crayeuse. — I. La
(mieux encore, u n dessin de ces taches prises Végétation de la Champagne crayeuse. Orlhac.
sur u n e feuille typique), ainsi qu'une p r é p a r a - 1921. in-8. 356 p. 9 cartes, croquis e t p h o t o -
tion de fleur, entière et démontée, ou bien u n graphies. — II. Catalogue des plantes vascu-
croquis. laires de la Champagne crayeuse. Orlhac.
1932. in-8. 269 p. — B N . 8 S 16.203.
***
J . PLOUQUET, Essai de topographie médicale du
Carex microglochin Wahl. canton d'Ay, 1855-56, 246 p. (125 p. pour l'his-
-En étudiant ce Carex, on peut constater que toire naturelle).
beaucoup de descriptions et même de dessins, A. GUILLAUME. Flore xérophile de la Marne.
sont incorrects ou incomplets en ce qui concerne Reims, 1900, 70 p.
l'appendice setiforme basilaire dont sont pour-
GÉNEAU DE LA MARLIÈRE, Flore xérophile de la
vus les akènes (et non les utricules, ainsi que Marne, Soissonnais, 1900, 105 p.
l'on pourrait être parfois amené à le croire).
L'akène (style e t stigmates compris) est inclus CHAMPAGNE, Essai de géographie botanique des
entièrement dans l'utricule ; l'appendice est aussi confins du Soissonnais, du Tardenois et de la
inclus, mais son extrémité est exserte ; c'est région champenoise, 1914.
elle que l'on aperçoit dans le dessin insuffisam-
ment précis de la Flore de COSTE, p a r exemple. A
Ce caractère est plus correctement figuré dans
Les Quatre Flores (№ 463) de M. P. FOURNIER. Bulletin de la Société des Sciences naturelles
Connu à plusieurs localités en Tarentaise, ne de Reims. 1877-1879. — B N . 8 S 2.541.
semble pas avoir été signalé des marécages du Bulletin de la Société des Sciences naturelles
lac de Tignes, où il existe. de Reims. 1891-1911 et depuis 1922. — B N .
Signalons que C. microglochin, non connu a u - 8 S 8.202.
paravant dans les Iles Britanniques, a été décou-
vert en Ecosse en 1925, à une seule localité du Bulletin de la Société des Sciences et Arts de
Perlshire. Vitry-le-François. — B N . 8 Z 366.
P i e r r e SENAY (Asnières). Bulletin de la Société d'Agriculture, Commerce,
Sciences et Arts de la Marne. — B N . S 17.363.
Articles divers
BIBLIOGRAPHIE DES FLORES RÉGIONALES A. BOURGEOIS, Documents pour la flore du dé-
de la F R A N G E partement de la Marne et spécialement de la
région de l'Argonne. {Bull, de la Soc. d'ét. des
Se. nat. de Reims. Tome XX. 1911).
I. — CHAMPAGNE A. DEVAUVERSIN, Contribution à la flore du dé-
partement de la Marne. {Bull, de la Soc.
{Suite) d'Agr., Com-., Se. et Arts de la Marne, 2 série. e

Tome IX. 1905-06).


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Ardennes, Aube, Haute-Marne). Reims. 1858. P . FLICHE, La Champagne crayeuse. Etude de
in-12. 294 p . — BN. 8 33.514. géographie botanique. {Mémoires de la Soc.
L. THIÉBAUT, Additions au Catalogue de M. de acad. de l'Aube. 1908. 109 p . 2 pl. Troyes.
Lambertye des plantes du département de la 1909). — B N . 8 S 14.622.
Marne. Assoc. Fr. Avanc. Se. 1880. Congrès André GUILLAUME, Etude sur la géographie bo-
de Reims. tanique du département de la Marne. II. La
V . LEMOINE, Atlas des caractères spécifiques des plaine crayeuse des environs de Reims. {Bull,
planles de la flore parisienne et de la flore de la Soc. d'ét. des Se. nat. de Reims. T o -
rémoise. Reims. 1880-81. in-4. 3 fascicules, me IX. 1900).
31 planches. (Tout p a r u ) . André GUILLAUME, Flore hygrophile de la Marne.
+ + T. P . BRISSON, Catalogue des plantes pha- La Suippe et la Retourne. {Bull, de la Soc.
nérogames du département de la Marne. d'ét. des Se. nat. de Reims. Tome XIV. 1905).
Châlons-sur-Marne. 1884. i n - 8 . 160 p. — André GUILLAUME, .Considérations générales sur
Supplément. 1885. 16 p. — BN. 8 S 9.568 (2). la flore de la Marne. Reims. 1907.
L. BAZOT, Plantes vasculaires de l'ai^rondisse- GÉNEAU DE LA MARLIÈRE, Compte-rendu bota-
ment de Vitry-le-François, d'après les h e r - nique de l'excursion de Verzy du 10 juillet
borisations de MM. Thiébaut, Richon, Guillot, 1896. {Bull, de la Soc. d'ét. des Se. nat. de
L. Bazot. •— Catalogue avec notes de géogra- Reims. Tome V. 1896).
Sur la flore adventice
G É N E A U D E LA M A R L I È R E , Bulletin scientifique de Bourgogne. Organe de
de la Marne. (Feuille des jeunes
e
naturalistes. la Société Bourguignonne d'Histoire naturelle
3 série. Tome XXIX. mars 1899). et de Préhistoire. 1937.
+ G É N E A U DE LA M A R L I È R E , Etudes sur la géo- Cryptogames
graphie botanique du département de la
G . D I S M I E R et P. F O U R N I E R , Flore des Mousses
Marne : I. La vallée de la Vesle. III. Le Sois-
sonnais. IV. La Montagne de Reims. [Bull, de et Hépatiques de Haute-Marne. (Bull. Soc. Se.
la Soc. d'ét. des Se. nat. de Reims. T. V I I I . nat. de Haute-Marne. 1904-05. p. 163).
1899 ; T. IX, 1900 ; T. X, 1901). P. F O U R N I E R , Liste des Lichens récoltés en
+ G É N E A U D E L A M A R L I È R E , Contributions à la Haute-Marne. (Bull. Soc. ét. des Se. nat. de
flore de la Marne. [Bull, de la Soc. bot. de Haute-Marne. 1923. III).
France : 1899. Tome X L V I , page 272 ; 1900. Articles divers
Tome X L V I I , page 416 ; 1901. Tome X L V I I I ,
page 39 ; 1902. Tome XLIX, page 345. L. MUGNIER. Un rosier montagnard sur le Pla-
teau de Langres (Rosa omissa Désegl.). Paris.
Louis M A U R Y , Contribution à la flore du dépar- 1910. 3 p.
tement de la Marne. (Bull, de la Soc. d'ét. des
Se. nat. de Reims. Tomes X I X à X X I I . 1910- L. M U G N I E R , Curieux cas de géographie bota-
1913). nique. Euphrasia Salisburgensis en Haute-
Marne. Paris. 1912. 4 p.
VAILLANDET, Aperçu sur la flore vasculaire de
Reims. (Bull, de la Soc. d'ét. des Se. nat. de P. F O U R N I E R , Variétés nouvelles de la flore
Reims. Tome I. 1891). haut-marnaise. (Bull. Soc. bot. de France.
1923. p. 31).
Cryptogames P. F O U R N I E R , Espèces et variétés nouvellement
T. BRISSON. Sur les Lichens du département de reconnues dans la Haute-Marne. (Bull. Soc.
la Marne. 1875. in-8. bol. de France. 1923. p. 84).
T. B R I S S O N . Lichens des environs de Château- P. F O U R N I E R , Contributions à la flore de Haute-
Thierry. Châlons. 1880-81. 66 p. Marne. (Mém. Acad. Se.. Arts et B. L. de Dijon
1923, p. 136).
D. R I C H O N , Catalogue raisonné des Champignons
qui croissent dans le département de la L. MUGNIER, Rosa villosa L . (Bull. Soc. bot. de
Marne. Vitry-le-François. 1889. in-8. 600 p. France. 1925. p. 611).
avec figures et 4 planches. L. M U G N I E R , Un liybride présumé des Rosa gal-
J . L A U R E N T , Les Fougères de la Champagne lica et glauca aux environs de Langres. (Bull.
crayeuse. (Bull. Soc. ét. Se. nat. de Reims. Soc. bot. de France. 1925. p. 709).
T. X X I I . 1913). L. MUGNIER, Rosa agrestis Savi et JR. micrantha
Sm. (Bull. Soc. bot. de France. 1925. p. 799).
DEPARTEMENT D E L A HAUTE-MARNE P. F O U R N I E R , La forêt sur l'Infra-lias haut-
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marnais. Notes d'écologie. (Bull. Soc. bot. de
D R E M Y père, Flore de la Champagne {Marne, France. 1925. p. 834).
Ardennes, Aube, Haute-Marne). Reims. 1858. P. CHOUARD, Les associations végétales des fo-
in-12. 294 p. — BN. S 33.514. rêts de la vallée de l'Apance. (Bull. Soc. bot.
+ + L . A U B R I O T et A. D A G U I N , Flore de la de France. 1932. p. 617).
Haute-Marne. Catalogue des plantes vascu-
laires spontanées, subspontanées et de culture II. — B O U R G O G N E
de ce département. Saint-Dizier. 1885. in-8.
536 p. (ex Mém. Soc. Lettres, Se, Arts, Agric. DEPARTEMENT D E L'AIN
et Ind. de Saint-Dizier). — BN. 8 S 11.104.
J . P. F R A Y , Liste des plantes phanérogames et
+ + J . H O U D A R D et C. T H O M A S , Catalogue des cryptogames semi-vasculaires du département
plantes vasculaires de la Haute-Marne. Addi- de l'Ain. 1878, Villefranche, 24 p. — BN. 8 S
tions et corrections à la flore d'Aubriot et D a - pièce 1776.
guin. Saint-Dizier. 1911. in-8. 202 p. (ex Bull. r

Soc. Se. nat. de Haute-Marne, 1911-1912). D Antonin MAGNIN, Statistique botanique du dé-
partement de l'Ain, Bourg, Progrès de l'Ain,
P. et Ch. D E M I M U I D , Catalogue raisonné des 1883.
plantes phanérogames croissant spontanément
dans l'arrondissement de Wassy. Wassy. 1888. H. H U T E A U et F . S O M M I E R , Catalogue des plantes
in-8. (ex Bull. Soc. d'Agriculture de l'arron- du département de l'Ain, in Ann. Soc. émul.
dissement de Wassy). agr. se. lettres et arts de l'Ain, 1894. — Tirage
à part : Bourg (Courrier de l'Ain), 1894, in-8,
M. CONSTANT, Flore manuscrite des environs de 212 p. — BN. 8 S 8308.
Langres. 3 vol. in-12. 1844-45.
L. B O U V E Y R O N , Flore de l'Ain, 1914, in-8, 15 p.
Notes consacrées à Carlina acanthifolia et à.
Primula officinalis X P. elatior. — B N . 8 S
Mémoires de la Sociétés des Lettres, Sciences, pièce 12.212.
Arts. Agriculture et Industrie de Saint-Dizier.
— BN. 8 Z 2.231. L. B O U V E Y R O N , Additions à la flore de l'Ain,
Bull. Soc. Nat. de l'Ain, 1934, p. 74-96 et 97.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles
de Haute-Marne. 1904-12. — BN. 8 S 12.650.
Bulletin de la Société d'études des Sciences na- Bulletin de la Société des Naturalistes et Archéo-
turelles de Haute-Marne. 1913-1937. logues de l'Ain. — BN. 8 S 9.804.
Annales de la Société d'émulation d'Agriculture, A
Sciences, Lettres cl Arts de l'Ain. — B N . Articles divers
S 17.387. r
D X . G I L L O T , Herborisations à Dijon. B u l l . Soc.
bot. de F r a n c e , 1882, p. L X X .
DEPARTEMENT D E L A COTE-D'OR
L . B A Z O T , Considérations générales sur la géo-
P h i l i b e r t C O L L E T , Catalogue des plantes les plus graphie botanique du département de la Côte-
considérables qu'on trouve autour de la ville d'Or. R e v u e générale de Botanique, T . V I , 1894.
de Dijon, i n - J 2 , 1702. — B N . S 13.772. René M A I R E , Contribution à l'étude de la flore
Barthélémy D ' H U I S S I E R D ' A R G E N C O U R T , Catalogue de la Côte-d'Or. L e Monde des Plantes, 1" nov.
des plantes qui naissent aux environs de Dijon 1896.
et en plusieurs autres endroits de la Bour­ L . M U G N I E R , Contribution à la flore rhodologique
gogne, 6 vol. in-8. m a n u s c r i t rédigé avant 1738. de la Côte-d'Or. B u l l . Soc. bot. de F r a n c e , 1928,
— B i b l . Montpellier Ms. № 495. p. 248-250.
B É G U I L L E T , Flore de Bourgogne, 1781. D a n s le
T o m e I I de la Description de la France, dépar- DEPARTEMENT D E L A NIEVRE
tement du Bhône, gouvernement de la Bour- Il n'existe aucune flore ni catalogue pour ce
gogne. — B N . L " 23. département. O n peut cependant consulter :
r
D D U R A N D E , Flore de Bourgogne ou propriété A . B U R E A U , Flore du Centre de la France et du
des plantes de cette province, D i j o n , 1782, e
bassin de la Loire, 3 éd., 1857. P a r i s , in-8,
2 vol. in-8. — B N . S 13.779-13.780. 2 vol.
+ L O R E Y et D U R E T . Flore de la Côte-d'Or, D i j o n . De plus :
1831. in-8, 2 vol.. C L I I - 1 1 2 9 p. — B N . S 30.562- r
30.563. D X . G I L L O T , Notice sur la flore de Saint-Hono-
r
ré-les-Bains, in D B I N E T , Etude clinique et
+ C h . R O Y E R , Flore de la Côte-d'Or avec déter- climatologique sur Saint-Honorc (Nièvre), 1881.
mination par les parties souterraines, Paris,
F . Savy, 1883, 2 vol. in-8. X X V H I - 6 9 4 p. — F . G A G N E P A I N , Essai floristiquc sur la région de
B N . 8 S 2.432. Varzy (Nièvre). Mém. Soc. acad. du Nivernais,
X X I I I , p. 30.
+ A . V I A L L A N E S et J . D ' A R B A U M O N T . Flore de la
Côte-d'Or. D i j o n , in-12. — E d i t i o n 1889. B N . F . G A G N E P A I N , Topographie botanique des envi-
8 S 156. — E d i t i o n 1910. B N . 8 S 13.635. — rons de Cercy-la-Tour (Nièvre), Autun, in-8,
E d i t i o n 1926. L X X - 5 2 6 p. B N . 8 S 17.786. 1900.
Henry L A C H O T , Flore de l'arrondissement de Se- F. G A G N E P A I N , Espèces rares ou localités nou-
mur (Côte-d'Or), in Bull, de la Soc. Se. hist. et velles pour la Nièvre. B u l l . Soc. bot. de F r a n c e ,
nat. de Semur. 1884-1894. — 1" partie. T i r a g e 1895. p. 598 ; 1896, p. 449 ; 1898. p. 129 ; 1900,
à part. S e m u r . 1885 in-8, 107 p. — B N . 8 S p. 209.
4.836. P. D E L A R U E , Première étude sur la flore niver-
+ A . D E S A I N T - A U L A I R E , Flore analytique de la naise, M é m . Soc. acad. du Nivernais, 1930, 16 p.
Côte-d'Or. Manuscrit. L e s 16 p r e m i è r e s pages V o i r aussi les r e v u e s s u i v a n t e s :
ont été publiées dans le Bulletin scientifique
de Bourgogne de 1925. Mémoires de la Société académique du Niver-
nais. — B N . 4 Z 362.
E . P I C A R D . La forêt de Crochères à la ville d'Au-
xonne, 1898, 301 p. Bulletin de la Société nivernaise des Lettres,
Sciences et Arts. — B N . 8 Z 86.
Il existerait également une F l o r e des e n v i -
Sessions extraordinaires de la Société botanique rons de Clamecy, par B E R B I G I E R .
de France à Dijon en 1882 et en 1932.
Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et DEPARTEMENT DE SAONE-ET-LOIRE
Belles-Lettres de Dijon. — B N . R 14.947- /. Phanérogames ( F l o r e s et catalogues)
15.007.
C. R A G U T , Statistique du département de Saône-
Bulletin scientifique de Bourgogne. O r g a n e de la et-Loire, Màcon, 1838. T . I, ch. vu, p. 107 et
Société bourguignonne d'histoire n a t u r e l l e et suiv. Catalogue des plantes observées dans le
de préhistoire. — B N . 8 S 15.697. département de Saône-et-Loire.
Bulletin de la Société des Sciences historiques et r
D J . - E . C A R I O N . Catalogue raisonné des plantes
naturelles de Semur. — B N . 8 L e 21-28 bis. du département de Saône-et-Loire. M é m . Hist.
P o u r la bibliographie des flores de Bourgogne, nat. de la Soc. éduenne. T o m e I , A u t u n , in-8,
voir : 1865. 122 p. — B N . S 24.647.
V A L L O T . Histoire de la Botanique en Bourgogne. G R O G N O T A î n é . Plantes vasculaires {Phanéroga-
D i j o n . 1828, in-8, 52 p. mes et Cryptogames) du département de Saône-
E . B O N N E T . Bull. Soc. bot. de France, 1893, et-Loire à ajouter à celles mentionnées dans le
page C L X X I X . Catalogue du D' Carion. M é m . Hist. nat. de la
Soc. éduenne, A u t u n , in-8, 1865, 109 p.
A
Ch. Q U I N G Y , Catalogue de la Flore creusotine.
Cryptogames (Le Creusot et e n v i r o n s dans un rayon de
L A N G E R O N et S U L L E R O T . Muscinées de la Côte- 20 k m s ) , Г " p a r t i e (tout publié), L e Creusot,
d'Or avec catalogue, D i j o n , 1898, in-8. 1888, in-8. polvcopié, 138 p.
r
ORMEZZANO et GHATEAU {en collaboration avec le D L. GUILLEMAUT, Distribution de la végétation
R
D X . G I L L O T ) , Floride raisonnée du Brionnais. dans la Bresse louhannaise, in Topographie
Bull. Soc. Hist. nat. d'Autun. T. X I X , 1906, physiologique et médicale de la Bresse louhan-
p. 221-322 ; T. X X , 1907. p. 49-114 ; T. XXT. naise, Louhans, 1879, p. 353-372.
1908, p. 53-90. — Tiré à part : 1 vol. in-8, r
D L. GUILLAUMAUT, Flore de la Bresse louhan-
213 p., avec carte, Autun, 1908. — BN. 8 S naise. Bull. Soc. agricult. de' l'arrondissement
12.913. de Louhans. Août 1889, p. 125 ; Septembre
Ch. Qur.NCY, Notice sur la botanique et les bota- 1889, p. 139.
nistes de Saône-et-Loire, suivie d'un Second E. CHÂTEAU, Le département de Saône-et-Loire
supplément au Catalogue des plantes du dé- dans la flore mondiale. Mém. de l'Acad. des
partement. Bull. Soc. Se. nat. de S.-et-L., 1911. Se, Arts et B.-L. de Dijon, 1935.
— Tiré à part : Chalon-sur-Saône. 1911. in-8,
68 p. — BN. 8 S 14.168. Fr. CHASSIGNOL. Collomia grandiflora dans la
vallée de la Loire (Bull. Soc. Linn., Lyon, 1923).
+ + E. CHÂTEAU et F. CHASSIGNOL, Catalogue des
plantes de Saône-et-Loire et des cantons limi- Fr. CHASSIGNOL, llysanthes attenuata en S.-et-L.
trophes. Revue périodique de la Physiophile, (Bull. Soc. Hist. Nat., L e Creusot, 1937).
1927-1936. — Tiré à part : 450 p., 1 carte. Jean CHEVAILLER (Chanoine), Quelques plantes
Montceau-les-Mines. qui ont disparu des environs d'Autun. (Bull.
De 1927 à 1929. le titre de cette publication Soc. Hist. Nat. Autun, t. 29, 2° p. 1926, p. 57).
était : Flore Montcellienne ou Catalogue des
plantes qui croissent dans un rayon de 80 kms DEPARTEMENT DE L'YONNE
de Montceau-les-Mines.
Thomas MONTSAINCT, Le Jardin senonois, cultivé
II. Cryptogames naturellement d'environ 600 plantes diverses
GROGNOT, Plantes cryptogamiques cellulaires du qui croissent à moins d'une lieue de la ville et
département de Saône-et-Loire. Autun, 1863, cité de Sens, Sens, 1604. — BN. S 13.731.
in-8, 300 p. Barthélémy GUIGHARD, Historia plantarum, seno-
GILLOT et LUCAND, Catalogue raisonné des Cham- nensium a Bartholom^eo Guichard apoticario
pignons supérieurs (Eymenomycètes) des en- collecta in sequentem indicem representatur
virons d'Autun, Autun, 1891, in-8, 6 pl. cum synonimis et natali solo ; nec non consilio
D. D. Gilottes et Villers Medicorum, Manuscrit,
G. DELACROIX, Contribution à la flore mycolo- vers 1660.
gique du département de Saône-et-Loire. A u -
tun, 1892, in-8, 4 pl. A. BOREAU, Flore du Centre de la France et du
bassin de la Loire. Paris, 1857, 3° édition, in-8,
BIGEARD et JACQUIN, Flore des Champignons su- 2 vol. — BN. S 23.620 et 23.621.
périeurs du département de Saône-et-Loire,
Chalon-sur-Sa'ône, 1898, in-12. D E Y et COURTAULT, Catalogue des plantes crois-
sant naturellement dans le département de
*** l'Yonne. Bull. Soc. Se. hist. et nat. de l'Yonne.
Articles divers 1848-1851 et 1857 et 1858.
On trouvera de très nombreux mémoires sur Eug. RAVIN, Catalogue méthodique et raisonné
la flore de Saône-et-Loire, dûs à MM. CHÂTEAU, des plantes qui croissent naturellement dans
CHASSIGNOL, Ch. QUINGY, X. GILLOT et autres le département de l'Yonne. Bull. Soc. Se. hist.
botanistes de la région, dans les revues sui- et nat de l'Yonne, t. X I V , 1861, p. 39-325.
vantes : S. MOREAU, Flore dii Sénonais et supplément à la
Mémoires de la Société Eduenne. Depuis 1872. — flore de l'Yonne. Bull. Soc. Se. hist. et nat. de
BN. Le. 21 4 ter. l'Yonne, 1867, p. 361 à 407. — Tiré à part :
Mémoires de sciences naturelles de la Société Auxerre, 1867, in-8, 47 p.
Eduenne. — BN. S 31.233-234. + + Eug. RAVIN, Flore de l'Yonne ou Catalogue
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de des plantes croissant naturellement ou sou-
Saône-et-Loire. — BN. 8 S 9.615. mises à la grande culture dans le département,
e
Auxerre, 1866, 2 édition, in-8, 334 p. — BN.
Bulletin de la Société d'histoire naturelle d'Au- S 33.431. — 1883, 3« édition, in-8, 460 p. —
tun. — BN. 8 S 5.691. BN. 8 S 3.498.
Revue périodique de vulgarisation des sciences + C. HOULBERT, Flore du Senonais. Catalogue
naturelles et préhistoriques de la Physiophile. analytique et descriptif des plantes vasculaires
Montceau-les-Mines. Depuis 1924. — BN. 8 S observée dans l'arrondissement de Sens, Sens,
17.200. 1901, in-8, X X X V I I I . 276 p. — BN. 8 S 10.885
Bulletin de la Société d'histoire naturelle de et 10.947.
Mâcon. 1893-1913, 1920-21. — BN. 8 S 8.818.
De 1901 à 1902 : Journal des Naturalistes.
Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre Bulletin de la Société des Sciences historiques et
de la France. naturelles de l'Yonne. — BN. 8 Le 20 26.
Annales de la Société botanique de Lyon.
De plus : Voir aussi :
r
+ D L. GUILLEMAUT, Nomenclature des plantes J. L A U R E N T , Etude sur la flore et la végétation
observées aux environs de Louhans, Louhans, de la Champagne crayeuse, 2 vol., à Départe-
1878, in-12, 158 p. — BN. 8 S 6.695. ment de la Marne.
Flores de la Bourgogne, à Département de la A. KOSCH et une réunion de professeurs,
Côte-d'Or. Qu'est-ce qui pousse dans mon jardin ? Tableaux
(Bibliographie extraite de C. HOULBERT, Flore du pour l'identification de plus de 500 plantes et
Senonais). fleurs de jardin — Comment les planter, com-
ment les soigner ? in-12 cartonné de 158 p., nom-
Cryptogames breuses gravures, 8 pl. en couleurs, « Guides du
Naturaliste », Fernand Nathan, Paris, 1939, 22 fr.
Eugène RAVIN, Flore des Mousses du département — Non moins bien présenté que les autres
de l'Yonne, Auxerre, 1876, in-8, 116 p., 76 pl. « Guides Kosch », ce nouveau volume est com-
Articles divers pris d'une façon quelque peu différente. Consacré
à faire reconnaître les principales fleurs de
P. FLICHE, Etude sur les flores de l'Aube et de pleine terre, tant annuelles que vivaces — u n
l'Yonne. Mérri. Soc. acad. de l'Aube. 1893, 51 p. autre volume traitera des arbres et arbustes —
P. FLICHE. Notes sur la Flore de l'Yonne. Bull. il en donne une classification basée sur les ca-
Soc. bol. de France, 1898, p. 40. ractères les plus faciles à reconnaître par un
amateur non versé dans la botanique. Elles sont
E. RAVIN, Découvertes botaniques dans l'Yonne distribuées d'abord en groupes : plantes à feuil-
depuis la publication de la flore de l'Yonne, les charnues, plantes épineuses, grimpantes, à
p
3 éd. Bull. Soc. Se. hist. et nat. de l'Yonne, feuillage décoratif, à grandes et nombreuses éta-
T. LUI, 1899, p. 59. mines et pétales caducs, fleurs à éperon, Renon-
MAHEU, La flore souterraine des cavernes de la culacées. Papavéracées, Nymphéacées, Rosacées,
Cure, Paris, 1904. — BN. 8 S pièce 9.517. Caryuphyllées, e t c . . On ne donne aucune clé
J . LAURENT, Les Fougères de la Champagne pour conduire à chacun de ces groupes ; dans
crayeuse. Bull. Soc. ét. Se. nat. de Reims, chacun d'eux, les plantes sont classées d'après la
T. XXII, 1913. date de floraison, les traits saillants des fleurs,
des feuilles, particularités diverses ; une colonne
Pierre CHOUARD, La végétation des environs de spéciale indique l'emplacement à choisir et les
Tonnerre. Bull. Soc. bot. de France, 1926. soins à donner. Un « index d'utilisation » de
p. 1.006 ; 1927, p. 44. 25 p. reprend les espèces en les groupant suivant
Pierre CHOUARD, La flore des étangs du Gâtinais leur rôle horticole : massifs, bordures, rocail-
français aux environs de Domats {Yonne et les, etc., avec indication de la h a u t e u r et de la
Loiret) et le repeuplement du nouvel étang du couleur. Le volume ne peut manquer- de rendre
Grand Galetas. Bull. mens. Assoc. Natur. Val- des services. Il faut noter cependant qu'il en
lée du Loing, 1933. aurait encore rendu plus si les traducteurs
avaient été tout à fait à h a u t e u r de leur tâche.
( A suivre). G. D l L L E M A N N . Par exemple, on chercherait en vain le nom de
Reine-Marguerite ; comme nom français de la
plante, on lui inflige celui de Callistephus.
BIBLIOGRAPHIE
H. P E R R I E R DE L A BATHIE, Les Orchidées de la
Région malgache {variation, biologie, distribu-
Paul /ELLEN, Halimione /Ellen, eine rehabi- tion) (Extr. Mém. du Muséum National, nouv. sé-
lierle Chenopodiaceen-Gattung ; Die orienta- rie, t. X, fasc. 5, p. 237-298, mars 1939), 30 fr. —
lisch en Obione-Arten. (Extr. Verhandl. d. Naturf. C'est une des régions du globe les plus riches en
Gesell. Basel, t. 49, p. 118-137, 2 flg.), Bale, 1938. Orchidées : 897 espèces actuellement connues,
•— Un caractère discerné par Nées (1835) et per- toutes appartenant à la sous-famille des Monan-
du de vue ensuite, l'adhérence du péricarpe m û r drées, qui n'a qu'une étamine fertile, distribuées,
au tube du périanthe, conduit l'auteur à créer d'après la classification de Schlechter, en 16 tri-
le genre nouveau Halimione pour H. pedunculata bus et 61 genres. L'auteur condense ici les obser-
jEllen {Obione p. Moq.), H. portulacoides .-Ellen vations faites à la fois sur le vif et sur le sec,
(0. p. Moq.) et H. verrucifera iEllen (0. v. Moq.). au cours d'un séjour de plus de 35 années. C'est
P. /ELLEN, Die orientalischen Beta-Arten (Extr. donc un riche ensemble de données sur la bio-
Ber. Schweiz. Bol. Gesell.. 1938, t. 48. p. 470-484). logie, les variations et la distribution de ces
— B. maritima L., B. macrocarpa Guss., sont r e - espèces qui se trouve ici réuni. Les idées géné-
gardées comme des sous-espèces de B. vulgaris rales à en retenir sont trop nombreuses pour
L. ; B. trigyna comme bonne espèce. Nombreuses qu'il puisse en être donné ici même un aperçu.
rectifications de synonymie. Les grands traits généraux qui se dégagent de
P. /ELLEN, Beitrag zur Kenntnis von Spina- cette étude mettent en évidence l'isolement, l'in-
cia L. (Exlr. /. c. p. 485-490). sularité antique et I'endémicité presque totale
r
D Maurice GHASSAGNE, Etude critique sur les des espèces de la Région malgache. Presque tou-
Pruniers sauvages et cultivés d'Auvergne (Extr. tes ces endémiques sont autochtones et relative-
0
Rev. Sc. nat. Auv., 1936, fase. 1-2), i n - 8 de 8 p. ment très jeunes. Leur dispersion oblige à faire
— « A la période néolithique, il n'y avait en remonter la séparation du continent africano-
Auvergne que Prunus spinosa autochtone et malgache et de l'Indo-Malaisie jusqu'au Campa-
P. insititia importé. » nien (probablement) et la dernière connexion du
Abbé Ch. HERMANT, Les Plantes médicinales de continent africain et de la Lémurie, à la fin du
France, leur récolte et leur emploi, in-8° illustré Miocène.
e
de 272 p., 2 éd. revue, corrigée et considérable-
ment augmentée, Châlons-s-M. (chez l'auteur), Alfred LACROIX, Notice historique sur quatre
1939, 20 fr. — La première édition, vite épuisée, botanistes membres ou correspondants de l'Aca-
témoigne du succès de cette brochure et de son démie des Se, ayant travaillé pour la France
utilité. d'Outre-Mer de la fin du siècle dernier à nos
jours. L e c t u r e f a i t e e n la s é a n c e a n n u e l l e d u NOUVELLES
19 d é c . 1938, i n - 4 ° d e 54 p . ( I n s t i t u t , 1938, 3 3 ) ,
Gauthier-Villars. — i Quatre systématiciens de
c h o i x : P a u l - H e n r i L e c o m t e (1856-1934), n é à N o u s a v o n s a n n o n c é , d a n s le n u m é r o d u Monde
S a i n l - N a b o r d (Vosges), d ' a b o r d i n s t i t u t e u r p r i - des Plantes d e m a r s - a v r i l 1939, la c o n s t i t u t i o n
m a i r e , p u i s r é p é t i t e u r d e lycée, p r o f e s s e u r à d'une « Société d'Echanges de Plantes » c o m p r e -
S a i n t - L o u i s e t à H e n r i - I V , a u M u s é u m e n 1906, n a n t 30 m e m b r e s .
é l u à l ' A c a d é m i e d e s Se. e n 1917, e x p l o r a t e u r M. B I M O N T , d i r e c t e u r , n o u s fait connaître
i n f a t i g a b l e d e s flores c o l o n i a l e s , f o n d a t e u r d e la q u ' a y a n t r e ç u l e s 30 a d h é s i o n s d e m a n d é e s , la
m o n u m e n t a l e Flore d'Indochine. — Henri P e r - Société est définitivement constituée.
r i e r d e la B a t h i e , a c t u e l l e m e n t c o r r e s p o n d a n t d e E n p r é v i s i o n d e s d é f e c t i o n s q u i p o u r r a i e n t se
l'Académie, n é à Saint-Pierre-d'Albigny, d'une p r o d u i r e p o u r l ' a n n é e p r o c h a i n e , p a r s u i t e de
famille de n a t u r a l i s t e s , q u i , p e n d a n t près de m a l a d i e , décès, e t c . , M. B I M O N T r e c e v r a , d è s
q u a r a n t e a n s , e x p l o r a M a d a g a s c a r , et q u i t r a - m a i n t e n a n t , d e s a d h é s i o n s p o u r 1940.
v a i l l e a c t i v e m e n t à la Flore de Madagascar, con-
ç u e s u r le p l a n , e n c o r e a m é l i o r é , d e celle d ' I n d o -
c h i n e . — E d o u a r d - M a r i e Heokei (1843-1916), n é Va paraître :
à Toulon, c r é a t e u r d u Musée colonial de Mar- LE COTON, sa production et sa distribution
seille e t f o n d a t e u r d e s r e m a r q u a b l e s Annales d u dans le monde, p a r P i e r r e SENAY. — Ouvrage
m ê m e m u s é e . — H e n r i J u m e l l e (1866-1935), h o n o r é d ' u n e s o u s c r i p t i o n d e la V i l l e d u H a v r e .
c o n t i n u a t e u r d'Heckel et collaborateur de P e r - Tome II e t dernier. — 1 volume in-8° raisin
r i e r d e la B a t h i e . de 270 p a g e s , a v e c 38 figures ( c a r t e s , g r a p h i q u e s ,
H. PERRIER D E LA B A T H I E , Les Bignoniacées
photogravures e t dessins).
de la Région malgache (Madagascar, Mascarei- P r i x d e ce v o l u m e p o u r l e s s o u s c r i p t e u r s :
gnes, Seychelles et Comores) ( d a n s Ann. du Mu- 30 f r a n c s l ' e x e m p l a i r e b r o c h é . 10 % e n s u s p o u r
sée Colonial de Marseille, e
4 6 a n n é e . 5° s é r i e , I. 6, la F r a n c e e t 20 % p o u r l ' é t r a n g e r , p o u r f r a i s
d ' e m b a l l a g e et, d ' e x p é d i t i o n .
1938. fasc. 1), i n - 8 ° d e 104 p . , 8 p l . — R é v i s i o n
des g e n r e s e t d e s e s p è c e s , b i o l o g i e , u t i l i s a t i o n e t Le prix de l'ouvrage e t des frais p o u r r a être
d i s t r i b u t i o n g é o g r a p h i q u e . 56 e s p è c e s , t o u t e s envoyé, soit à l ' i m p r i m e u r - é d i t e u r : I m p r i m e r i e
s p é c i a l e s à la R é g i o n m a l g a c h e , d o n t p l u s d e s Louis-Jean, à Gap (Hautes-Alpes), compte chè-
deux tiers nouvelles. Leur étude était très a r - q u e s - p o s t a u x Marseille 25-15 ; soit à l ' a u t e u r :
P i e r r e S e n a y , 57, r u e d e s M a t h u r i n s , P a r i s {8").
due, c e s p l a n t e s p r é s e n t a n t s o u v e n t d e s a s p e c t s
t o t a l e m e n t différents s u i v a n t les lieux et l'état L a s o u s c r i p t i o n s e r a close le 3 1 j u i l l e t 1939.
de la v é g é t a t i o n et l e s t y p e s j u s q u e - l à d é c r i t s P a s s é c e t t e d a t e , le p r i x d e v e n t e s e r a p o r t é à
n'étant représentés que p a r des échantillons très 40 f r a n c s .
incomplets, souvent à peine reconnaissables. On y t r o u v e r a e x p o s é s la p r o d u c t i o n d u coton
Celte p r é c i e u s e r é v i s i o n r e n o u v e l l e c o m p l è t e - e n A s i e , e n A f r i q u e , e n O c e a n i e , e n E u r o p e , le
m e n t la c o n n a i s s a n c e d e s e s p è c e s m a l g a c h e s , l e s c o m m e r c e d u coton e t ses m a r c h é s , l'industrie
d u c o t o n d a n s l e s d i v e r s p a y s , a v e c t r o i s index,
plus nombreuses d'ailleurs, et montre qu'elles
cartes et graphiques.
font p a r t i e d e l ' é l é m e n t p r i m o r d i a l , le p l u s a r -
chaïque de l a région visée, dont les vestiges sont
p r e s q u e e n t i è r e m e n t confinés s u r ce q u i r e s t e
du continent malgache.
B e r n a r d D E R E T Z , L'Alsace et les Vosges dans Henry CORREVON, a u t e u r de n o m b r e u x o u -
la nomenclature botanique ( E x t r . Bull. Ass. phi- vrages s u r les plantes s u r t o u t alpines et de r o -
lom. Als. et Lorr., t, V I I I , fasc. 6, 1938, p . 4 9 6 - c a i l l e s , e s t d é c é d é le 11 m a i 1939, à H é r i s s a u
502). — E n u m é r a t i o n d e 41 e s p è c e s o u v a r i é t é s ( S u i s s e ) . Il é t a i t n é à Y v e r d o n e n 1855. I l e s t
portant les noms de « vosgienne » ou « alsa- i n t é r e s s a n t de n o t e r q u e ce f u t u n accident q u i
cienne ». d é c i d a d e s a c a r r i è r e , c o m m e il a r r i v e s o u v e n t .
Il a v a i t é t a b l i d e s p é p i n i è r e s ; m a i s u n cyclone,
P i e r r e T H I É B A U T , Cactées et plantes grasses. a c c o m p a g n é d e g r ê l e , l e s d é t r u i s i t e n 1877, n ' é -
e
Culture et multiplication, 3 éd., i n - 1 6 d e 68 p . , p a r g n a n t q u e l e s p l a n t e s a l p i n e s . D e là s a d é c i -
28 p l . a v e c 74 c l i c h é s f i g u r a n t 100 e s p è c e s , s i o n d e r e n o n c e r à t o u t e a u t r e c u l t u r e p o u r se
E . T h i é b a u t , 30, P l a c e d e la M a d e l e i n e , P a r i s , c o n s a c r e r e x c l u s i v e m e n t à celle d e s p l a n t e s d e
1939, 7 f r . 50. — L a p r e m i è r e é d i t i o n e s t d ' o c - montagne.
t o b r e 1930. 10.000 e x e m p l a i r e s o n t é t é v e n d u s
d e p u i s l o r s , q u i t é m o i g n e n t d e la f a v e u r d u p u -
blic p o u r ces v é g é t a u x et de l'intérêt de cette
e
é l é g a n t e b r o c h u r e . D a n s c e t t e 3 éd.. u n e p a r t i e
OFFRES ET DEMANDES
des illustrations a é t é renouvelée, d ' a u t r e s o n t
é t é a j o u t é e s , le t e x t e a é t é l a r g e m e n t c o m p l é t é . M. D e b r a y , 7 2 , r u e d e la P o i n t e , L a G a r e n n e -
Elle e s t éditée, de plus, avec u n e perfection t e c h - Colombes (Seine), serait reconnaissant aux
nique irréprochable. confrères q u i v o u d r a i e n t bien l u i envoyer des
s p é c i m e n s d e Phyteuma d u g r o u p e d e Ph. orbi-
E m i l e W A L T E R , Les Limites naturelles du Sa-
culare, d e Silène nutans L., Thymus Serpyllum L.
pin dans les Vosges, i n - 8 ° d e 12 p., B œ h m , S t r a s -
(s. l a t o ) , Ranunculus bulbosus L. (formes m é r i -
b o u r g , 1939. —• L i m i t e s a l t i t u d i n a l e s ( e n m o y e n -
dionales).
n e 4 0 0 à 1.000 m . ) , l i m i t e s p l a n i t i a i r e s , f a c t e u r s
climatiques, facteurs physiognomoniques. Le Gérant : P . FOUHNIER.

CHAUMON7. IMPRIMERIE ANDRIOT FF.ËBES


Le Monde des Plantes INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES
R E V U E INTERNATIONALE PARAISSANT TOUS L E SD E U X MOIS
par deux numéros réunis
Quam plurima C/c. p. P. Fournier
paucissimis
Bibliographie, Informations, Renseignements
Nancy 53-18
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ABONNEMENT Fondé par H. L E V K I L L E DIRECTION


TJ>T A N S France I S fr.
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
u -CM Ai> , E t r a n g e r 3 0 f r

Le numéro : 3 fr. Jirecleur : P. FOU^JSlIE** POINSON-LES-GRANCEY


Les Abonnements partent du 1" Janvier
Toute personne qui ne se désabonnera DOCTEUR ÈS-SCIENCES N A T U R E L L E S (Haute-Marne)
pas sera considérée comme réabonnée ET D O C T E U R ÉS-LETTRES France

Comme tous les périodiques, Le Monde des le lien entre ses collaborateurs et ses lecteurs,
Plantes e s t obligé de réduire de moitié, pendant ceux de l'avant et ceux qui, comme moi-même,
la durée des hostilités, le nombre de ses pages. sont restés à leurs occupations habituelles ?... »
C'est la raison pour laquelle le présent numéro
Ainsi donc, au couri de cette guerre, notre
correspond a u x mois de septembre-octobre e t
novembre-décembre. Revue s'efforcera d'être le lien entre botanistes
mobilisés et non mobilisé/, tout en continuant
à suivre sa ligne scientifique habituelle.
V I s
ABOHKEMENTS «940
" Le Monde des Plantes " continuera à
Mai/ cela ne lui sera possible que si le/ abon-
paraître pendant la guerre actuelle, comme il
nement/ 1940 sont payés exactement et au plu/
Ta fait pendant celle de 1914-1913. C'est tout
tard au début de Janvier. Le prix n'en est paz
au moins le désir de son Directeur. C'est
modifié, malgré le/ restriction/ imposée/ pour
également celui que de nombreux abonnés lui
sa publication, car la Direction est obligée de
en ont exprimé. Les uns, de Tarant, dans l'in-
compter avec le/ conditions économique/ et
tention de conserver le contact avec la bota-
avec les abonnements qui, pour des raison/
nique, si bienfaisante parmi les difficultés
trêz diverses, s'avéreront irrecouvrable/. Hou/
matérielles. Lei autres, de l'arriére, dont voici
sommes certains que la presque unanimité de
quelques citations :
no/ abonnés comprendra ces raisons, spécia-
«... Lorsque l'on ne peut donner, comme cela lement impérieuse/ pour une publication inter-
est malheureusement mon cas, qu'une faible ac- nationale.
tivité physique au service du pays, la botanique
reste encore l'un des meilleurs moyens de se CORRESPONDANCE;
conserver dans un bon équilibre moral, qui peut
lui-même servir d'exemple aux autres... C'est
Pour répondre aux légitimes désirs exprimés
pourquoi je souhaite que le Monde des Plantes
continue à paraître, comme il. n'a cessé de nous ci-dessus, nous invitons les botanistes mobilisés
parvenir à la guerre précédente... » à nous donner de leurs nouvelles que nous p u -
blierons avec le plus grand plaisir e t à la grande
D'un autre abonné : satisfaction de leurs collègues de l'arrière.
«... Lors de la dernière guerre, l'abbé Lé-
veillé avait pu continuer la publication du LES QUATRE FLORES D E L A FRANCE
Monde des Plantes, et j'étais aux armées, heu-
reux de maintenir, par la lecture de ces pages, Nous sommes en mesure de rassurer les sous-
quelques liens avec l'activité économique du cripteurs qui nous ont exprimé des craintes a u
temps de paix... Avez-vous quelques nouvelles sujet de l'achèvement de l'ouvrage. Actuelle-
des botanistes mobilisés ? L'intérêt que peut ment, il ne reste plus à composer, à l'imprime-
porter chacun à ses occupations n'obscurcit pas, rie, qu'une partie de l'Index alphabétique. L a
dans le cœur, les sentiments de confraternité et fin e s t donc en vue. Mais pour ce qui est de la
n'en relAche pas les liens... ». distribution de la fin des Composées, des V o c a -
bulaires, français e t latin, du Tableau des F a -
El. encore : milles, tous composés à l'heure actuelle, mais,
« . . . L e Monde des Plantes ne pourrait-il, sans non encore tirés, i l . y a lieu d'attendre l'Avis qui
se détourner de son but scientifique, être aussi sera donné ici au moment voulu.
ADRESSE; II
Beaucoup d'adresses demandent à être modi- DIPTÈRES :
fiées et, de ce fait, plus d'un exemplaire d u
Monde des Plantes risque de ne p a s toucher son Microdiptère d'un noir profond à ailes trans-
destinataire. Nous prions nos abonnés de nous parentes. — Gen. ? Sp. ?
tenir a u courant de leurs changements d'adres-
ses, comme u n certain nombre T'ont déjà fait. Il III
n'est malheureusement pas permis p a r la cen- HÉMIPTÈRES :
sure, à ce qu'il semble p a r divers exemples,
d'imprimer les adresses militaires des mobilisés Microhémiptôre. Famille des Capsidés. — I n -
du front. secte très méfiant, très agile, très fragile, se
laissant, couler à terre à la moindre alerte. —
Gen. ? Sp. ?
COMMUNICATION! BOTANIQUE!
On sait que la détermination des Microcapsi-
Du moins est-il loisible à ceux-ci de recueil- dés est fort délicate et exige des manipulations
lir parfois des observations botaniques intéres- minutieuses, ainsi que l'emploi du microscope
santes et de les communiquer aux collègues de et une riche bibliographie.
l'arrière, p a r l'intermédiaire du Monde des Sur les sept ou huit exemplaires capturés p é -
Plantes. Cela est arrivé fréquemment au cours niblement, je n'ai p u vous en adresser qu'un, et
de la dernière guerre. C'est même par un sol- encore, bien mutilé !
dat — allemand — que fut découvert, dans les G. CABANES (Nîmes).
Vosges, a u Vallon de la Sciotte, e n 1916, le r a -
rissime Hymenophyllum Tunbridgensc, cet i n -
contestable eu-atlantique.
LE PLUS ANCIEN PLORISTE FRANÇAIS

Les Insectes visiteurs


M. G. DILLEMANN a donné en tête de sa BIBLIO-
d'APHYLLANTEI MONSPELIENSIX GRAPHIE du département de l'Yonne {Monde des
Plantes, n° 238, p. 30) l'indication du rarissime
petit, livre de MONT-SAINCT, dont la Bibliothèque
A la suite de la « Petite Monographie biolo- Nationale possède u n exemplaire.
gique » de cette espèce, parue dans Le Monde Il est, bon d'y revenir pour insister sur son in-
des Plantes de mai-juin 1936, n° 219, p. 17, où il térêt trop peu connu. C'est le plus ancien o u -
est dit que « les observations semblent manquer vrage de floristique française qui soit connu des
sur la nature des insectes visiteurs », et de la r
bibliographes. PRITZEL ( l " éd.. n° 7.128) e n d i -
notule « Aphyllanlhes Monspeliensis est-il a u - sait : « Libellus rarissimus, cujus duo exempla-
togamé ? » (ibid, n° 235, janvier-février 1939. ria in bibliotheca Candolleana servantur, reim-
p. 5), où M. L. Samat, à Auriol, rapporte qu'il a pressus est ad editionem originalem curis Theo-
observé cette plante sans résultats' pendant toute dori Tarbe, impressoris et bibliopolae senonen-
la durée d'une floraison, j ' a i voulu m e rendre sis... ». J'ignore si la Nationale possède l'un des
compte, p a r moi-même, de ce qu'il pourrait en exemplaires originaux ou la réimpression de
être : la plante étant fort commune sur les co- Tarbé, ou l'un et l'autre.
teaux, secs et arides, de la région nîmoise.
Voici ce que j ' a i p u constater. Bien que mai Voici le titre, inspiré des formules à la mode
et juin (époque de la floraison) aient été, cette de ce temps :
année, des mois tout, à fait anormaux a u point [ T h o m a s MONT-SAINCT]
de vue météorologique : ciel constamment n u a -
geux, temps fréquemment pluvieux ou venteux, Le Jardin Senonois cultivé naturellement
température basse, végétation tardive, j ' a i d'environ six cent plantes diverses, qui crois-
réussi à rencontrer, sur les fleurs d'Aphyllanthes sent: à, moins d'une lieue de la ville et cité de
Monspeliensis. la présence d'insectes visiteurs, Sens. Sens, chez Georges Niverd, 1604. in-12 de
communs partout p a r ailleurs en année ordi- 26 p., plus préface e t 4 p . d'appendice. E n a p -
naire. pendice : « Lettre missive escrite p a r M. Tho-
Les captures que j ' a i pu faire, de la mi-mai à mas MONT-SAINCT, maître chirurgien à Sens, à
la mi-juin, sont, les espèces suivantes : un sien Amy, de cette ville de Paris, sur le s u -
jet, d'un fait prodigieux, advenu le jour de
I Feste-Dieu dernier (1617) e n ladite ville de
COLÉOPTÈRES : Sens, où il est, tombé grand quantité d e pluye
1° Malacosoma lusitanicum Lin. (Chrysoméli- rouge comme sang ».
dés) ; Or. l'intérêt de ce vieil auteur, que K . WEIN
2° Tropinota fiirta Poda ( = hirtella Lin.) = appelle « le Père de la Floristique française »,
Epicometis hirta Poda (Scarabéidés) ; comme celui de ses successeurs : Pierre BOREL,
3° Oxythyrea funesta Poda = stictica Lin. Les anliquitcz, raretez, plantes... etc., Castres,
(Scarabéidés) ; 1649 et Jean PRÉVOST, Catalogue des plantes qui,
Ces trois espèces rongent anthères e t divi- croissent en Béarn, P a u . 1655, ou encore
sions périgonales. RICHER de BELLEVAL, STROBELBERGER, n'est p a s
4° Cryplocephalus rugicollis Oliv. (Chrysomé- d'importance uniquement, locale. Ces textes sont
lidés) ; précieux pour l'histoire de certaines espèces e t
5" Œdemera atrata Schmidt (Œdéméridés) ; pour celle, plus générale, des variations sécu-
6" Spermophagus cardui Gyll. (Bruchidés — laires dans la répartition des végétaux. C'est
Lariidés) ; ainsi que K. W E I N , cité ci-dessus {Repertorium
de Fedde, Beih., LXVI, B., 1932, p. 159 sq.) en inter parentes), s u r un m u r schisteux, dans la
fait largement état dans ses recherches s u r Vallée du Lys, près Luchon.
l'historique de Dalura Slramonium. Plusieurs des échantillons de Cazarilh sont
Th. MONT-SAINCT suit ordinairement la fertiles ; ceux de la Vallée du Lys sont tous sté-
nomenclature de D E L'OBEL (1576). Il énumère, riles, probablement parce que trop jeunes.
comme on faisait alors couramment, pêle-mêle, Ayant revu, en juillet dernier, les roches de
les plantes cultivées et les espèces spontanées. Cazarilh, j e n'ai pu y retrouver VAsplenium
Ainsi, l'on trouve dans sa brochure Datura Stra- Murbeckii.
monium, cité dans les mêmes conditions que Abbé .1. SQUIVET DE CARONDELET (Aix).
l'Epinard, la Grande Saponaire, la Joubarde, les
Solarium nigrum e t Dulcamara, Sonchus olera- EUPHRAISES
ceus, Mycelis muralis. Withania somnifera, etc.
Mais, bien que la distinction entre espèces sau- Dans le prochain numéro figureront d'impor-
vages et espèces cultivées ne soit pas faite chez tantes précisions sur diverses Euphraises de
le « maître chirurgien de Sens », pas plus, d'ail- Bretagne.
leurs que chez P. BOREL, le médecin de Castres,
ou chez ,T. PRÉVOST, le médecin de Pau, leurs
listes témoignent de l'existence, dans leur r é - ADVENTICE! ET NATURALISÉE/
gion, au xvn" siècle, de diverses plantes et, pour
certaines, à tout le moins, de leur fréquence Tetragonolobus purpureus (Mœnch)
comme plantes cultivées.
et!
P. F . Tetragonolobus Requiem (Mauri)
Progrès de PIROLA SBCUMDA Fischer et lYîayer
en Haute-Marne dans les Alpes-Maritimes
T
M. le D BÉGUINOT a signalé {Monde des Plan-
tes, n° 221, 1936, p. 36) la présence et l'abon-
dance de cette espèce subalpine et alpine à Arc- Le 1 " juin dernier, un groupe d'excursionnis-
en-Barrois (H.-M.), sous épicéas mêlés de feuil- tes de l'Association des Naturalistes de Nice p u t
lus, à u n e altitude ne dépassant pas 350 m. cueillir une plante fort rare et fort intéressante,
J'ai rencontré récemment, sur le lerriloire au Nord de l'Abadie, au lieudit le Reboisai, non
même de Poinson-les-Grancey, vers 450 m., s u r loin de la plus belle station d'Ampelodesmos
une pente boisée exposée au Nord, u n e petite tenax connue en France. Il s'agissait d'un Tetra-
sfalion. début de peuplement de cette intéres- gonolobus que j e crus tout d'abord être le Tetra-
sante Pirole. Ici, il s'en trouve simplement u n gonolobus purpureus Mœnch. Quelque temps
groupe de 4 ou 5 pieds. Leur situation, s u r le après, deux de nos collègues, M. et Mme GUIL-
bord d'une ancienne charbonnière encore pres- BERT, purent me procurer des fruits de cette
que intacte, est la preuve de leur installation même plante. Je les remis à M. HERPORT, qui les
assez récente. Le couvert est composé de feuil- a minutieusement examinés. De cette étude, il
lus, bien qu'à quelque distance se trouve u n résulte que la plante est le Tetragonolobus
petit bois de Pins. L'extrême légèreté des g r a i - Requieni Fischer et Mayer.
nes de Pirole explique, vraisemblablement, la Les deux espèces sont fort semblables, à part
venue dans nos régions de ce type subalpin. De les gousses. ROUY dit : « Dans Tetragonolobus
même que la naturalisation en grand du Pin Requieni, les légumes sont aptères, munis, e n
d'Autriche dans toute la région, l'installation de place d'ailes, de deux lignes saillantes s u r la
Pirola secunda montre, une fois de plus, que le suture supérieure et d'une sorte de bourrelet
rôle des facteurs climatiques dans la dispersion longitudinal s u r la suture inférieure ». Dans
des espèces est loin d'être exclusif. Tetragonolobus purpureus, le légume est « bordé
de quatre ailes ondulées aussi larges que son
P. F . diamètre ». M. FOURNIER dit à peu près la même
chose dans les Quatre Flores (p. 565). A la suite de
BROMUS INERMIS en Haute-Marne son étude, M. HERFORT m'a écrit : « J'ai
M. l'abbé SUDRE a découvert, en août 1939, à examiné les gousses sous toutes les faces, j e les
Roches-sur-Rognon, dans la partie centrale de ai ouvertes pour voir le point d'insertion des
la Haute-Marne, une abondante station de cette graines et je n'ai pas trouvé d'ailes, mais bien
graminée, si rare en France. Elle se trouve dans deux lignes saillantes et un bourrelet. J e crois
u n petit bois de la vallée du Rognon et consti- pouvoir affirmer qu'il ne s'agit pas du Tetraga-
tue, actuellement-, le poste le plus avancé connu nolobus purpureus ».
de Bromus inermis vers l'Ouest. Rien n'indique Nous avons donc affaire au Tetragonolobus
ni ne suggère que la plante ait été introduite. Requieni Fischer et Mayer. ROUY ne le signale
P. F . pas comme une espèce française dans sa Flore
de France. Il n'en parle qu'en note et en carac-
Nouvelles stations tères qui sont différents de ceux du texte. Il
serait peut-être à rechercher en Corse. M. F O U R -
d'ASPLBHIUM MURBECKÏi DorfL NIER dit : « ? Corse ». On trouve dans l'herbier
de l'Institut Botanique de Montpellier deux éti-
{Asplenium Ruta Muraria X septentrionale) quettes de De Lille et Dunal qui accompagnent
J'ai trouvé cet hybride le 3 août 1915 (inter deux exemplaires de cette plante cultivée.
parentes) s u r des rochers schisteux, vers D'après BURNAT, le Tetragonolobus purpureus
1.000 mètres, près de Cazarilh (env. de Luchon). lui-même ne serait qu'adventice et fugace dans
Plus récemment, le 25 juillet 1939 (également les localités des Alpes-Maritimes où il a été
trouvé (Nice. Vence, Grasse, île Sainte-Margue-
rite) — et à Saint-Mandrier, près de Toulon. BIBLIOGRAPHIE DES FLORES RÉGIONALES
ARDOÏNO (Flore des Alpes-Maritimes) le dit rare
et le signale à Vintimille (Panizzi), Nice au Var de la FRANCE
(H. S'), Vence (Lille apud Hanry). île Sainte-
Marguerite (Giraudy apud G. et G.).
Les deux espèces sont ou ont été cultivées. III. — LORRAINE
KIRSCHLEGER dit que les graines du Tetragono-
lobus purpureus sont connues des jardiniers Pierre-Joseph BUCH'OZ, Tournefortius Lotharin-
alsaciens sous le nom de Spargelerbsen ; elles giœ ou Catalogue des plantes qui croissent
sont- comestibles et peuvent servir de succédané dans la Lorraine et les Trois-Evêchés, Paris,
au café. s. d. in-8. VIII-288 p. et carte (Nancy 1764). —
D'après VILMORIN, le Tetragonolobus purpu- BN. S 13.845, et, sans carte, S. 13.863.
reus est cultivé en ornementation sous les noms Pierre-Joseph BUCH'OZ, Traité historique des
de Lotier rouge, Lotier pourpre, Pois Café. plantes qui croissent dans la Lorraine et les
Il est donc fort possible que la plante que Trois-Evêchés. Nancy, F. Messin, 1762-1770,
nous avons trouvée se soit échappée d'ancien- 10 tomes en 11 volumes, in-8. — BN. S 13.846
nes cultures. à 13.856. — Atlas in-4, S 3.515. — Tomes I à
L'aire géographique est à peu près la même IV. S 13.857 à 13.862. — Edition 1770, Paris,
pour les deux espèces et s'étend sur la bordure T. II à XI. S 13.864 a 13.873.
du bassin oriental de la Méditerranée : Europe
méridionale, Caucase, Asie Mineure, Afrique Pierre-Joseph BUCH'OZ, Histoire naturelle des
septentrionale. végétaux qui croissent dans la Lorraine et les
Donnons, pour terminer, la synonymie du Trois-Evêchés, Paris, 1772, 3 vol. in-4. —
Tetragonolobus Requieni Fischer et Mayer ; = •(Réédition de l'ouvrage précédent). — BN.
Lotus conjugatus L. p. p., Miller, Sprengel, W i l - S 4.031 à 4.033.
denow et Auctores nonnulli. = Lotus Requicnii Remy WILLEMET, PhytograpliJc . encyclopédique
Mauri. = Tetragonolobus conjugatus Boissier, ou Flore de l'ancienne Lorraine et des dépar-
W i l l k o m m et Lange (Espagne). = Tetragonolo- tements circonvoisins, Nancv, An XIII-1805,
bus guttatus Pomel (Algérie). 3 vol. in-8. — BN. S 14.321-14.323.
C. BONHOMME,' (Nice).
Remy WILLEMET, Phytographie encyclopédique
ou Flore économique. Paris, 1808. in-8,
Â
3 vol. — BN. S 14.324-14.326.
r
D Louis-Cincinnatus HUSSENOT. Chardons nan-
En octobre 1939. M. C. BONHOMME a recueilli ceiens ou Prodrome d'un Catalogue des plan-
et adressé au Directeur du Monde des Plantes, tes de la, Lorraine, Fasc. I et II (tout publié),
Cyperus vegetus Wilkl. et Chenopodium Nancy. 1835-1836, 213 p. — BN. 8 Ln ='
g i g a n t e u m Don, naturalisés aux environs de 10.017.
Nice et, tous deux, nouveaux pour la flore des
Alpes-Maritmes. CHOULETTE, Synopsis de la Flore de Lorraine et
TC
d'Alsace, Strasbourg et Paris. 1845. 1 partie :
P. F. Tableau analytique des genres et des espèces
(tout publié ?), 284 p. in-18. — BN. S 25.156.
Les l l y s a n t h e s de Saône-et-Loire
D. A. GODRON, Flore de Lorraine (Meurthe, Mo-
Au cours d'une petite excursion au pont de selle, Meuse. Vosges), V édition, Nancy, 1843-
Bonnanl, commune de Vindecy (Saône-et-Loire), 45, • 3 vol. in-18 et 1 fascicule de supplé-
rive droite de la Loire, dans le but de recher- ment. — BN. S 27.790 à 27.792 ; s. pièce 2.275.
cher llysanthes gratioloïdes (L.) Bent., j ' a i cons- 2° édition, Nancy, 1857, 2 vol. in-12. — BN. S
taté que I. attenuata (Mùhl.) Small. y est très 27.793-27.794.
abondant (des centaines de pieds), tandis que je e
+ + 3 édition, publiée par FLICHE et L E M O N -
n'ai trouvé que deux ou trois pieds de Lindernia
pyxidaria Ail. ; il a donc à peu près complète- NIER, Nancy, 1883, 2 vol. in-12. — BN. 8 S
ment disparu de cette station, où il abondait il 3.451.
y a quelques années, chassé par l'ingratitude de D. A. GODRON, Table dichotomique de la Flore
son parent, devenu le maître du lieu. de Lorraine, Nancv, 1883, in-12. — BN. 8 S
Quant à llysanthes gratioloïdes (L.) Benth., il 3.459.
est à présumer qu'il n'existe pas dans la région .: D. A. GODRON, Observations sur quelques plan-
je n'ai pu en découvrir aucun pied. tes lorraines, Nancy, 1845. in-8, 31 p. — BN.
S pièce 3.236.
CHASSTGNOL (Bourg-le-Comte).
D. A. GODRON, Essai sur la géographie botanique
** de la Lorraine, Nancy, 1862, in-16, 211 p. —
BN. S 27.788.
Acer Negundo dans le Gard D. A. GODRON, Notice sur les explorations bota-
L'Ace?' Negundo est naturalisé sur de n o m - niques faites en Lorraine de 1857 à 1875 et
breux points le long du Gardon, depuis Ners leurs résultats, Nancy, 1875, in-8, 125 p. —
jusqu'en aval du Pont-du-Gard o ù il est repré- BN. S 27.801.
senté par de beaux arbres très fructifères. F. HUMBERT, Essai monographique sur les roses
du bassin de la Moselle, Nancy, 1877, 40 p.
G. CABANES (Nîmes).
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1876). — BN. 8 S pièce 750.
PETITMENGIN, Mise au point de la Flore lorraine, J. GODFRIN, Nouvelles stations de Plantago are-
1907, Ass. franc, pour l'avanc. Se. 'Congrès de naria aux environs de Nancy (Bull. Soc. Se. de
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+ .1. G O D F R I N et M. P E T I T M E N G I N , Flore analyti- P E T I T M E N G I N , Contributions à la flore de Lor-
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Abbé F R I R E N , Observations sur quelques plantes
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Se. Nancy. 1894-1899, in-8 513 p. — lire à
part : BN. 8 S 10.693. LORRAINE ANNEXÉE

A. G O P P E Y , Sur quelques mousses nouvelles mé- VOIR A ALSACE


connues ou rares dans l'Est de la France
{Bull. Soc. bot. de France, 1911). DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE

Ad. L E . M A I R E . Les Diatomées des eaux salées de DEPARTEMENT


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Ch. R O E S C H , Contribution à l'étude des Diato- DE LA MEURTHE-ET-MOSELLE
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1927). Voir aussi à L O R R A I N E
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Longuyon, 1878. Nancy, 1828, in-8, 195 p. (la 2' partie seule
E . B R I A R D , Plusieurs Notes sur la flore lorraine, . concerne les environs de Nancy dans un rayon
surtout sur les plantes adventices aux envi- de 3 lieues). — BN. S 34.653.'
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tes, 1880, 1882, 1883 et 1884). Meurthe (ex Statistiques du déparlement de
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Vosges (Feuille des jeunes naturalistes, 1883). 1843, in-8, 46 p. — BN. S 34.723.
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(Feuille des jeunes naturalistes, X X V , 1895). sent naturellement dans les environs de
Nancy. Nancy. 1843, in-8, 45 p. — BN. S 27.799.
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tes dans l'Est en 1895 (Feuille des jeunes na- Camille H U S S O N père, Esquisse géologique de
turalistes, 1896). l'arrondissement de Toul, suivie d'un aperçu
botanique des environs de cette ville. Toul,
Abbé F R I R E N , Deux orchidées nouvelles pour la 1848. in-8, 106 p. — BN. S 28.770 (1).
Lorraine, 1895. Annotations et corrections, in-8, 8 p. — BN.
C. B R U N O T T E , Contributions à l'étude de la flore Sp 2121.
lorraine (Journ. Bot. de Morol, oct. 1895). Supplément à l'Esquisse. 1849. in-8, 24 p. —
B R E T O N , Sur quelques espèces récemment ob- BN. S 28.770 (2).
servées dans le département de la Meuse, 1895. Troisième supplément. 1853, 32 p.. in-8. —
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r
P E T I T M E N G I N , Sur la flore de Lorraine (Bull. D P. V U I L L E M I N , Notice sur la flore des envi-
Acad. intern. Géogr. bot... 1900-1904. n o s
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logique sur le département. 3 vol. in-18, dont
Cryptogames 1 ' de supplément (1836), Metz, 1829-36. —
D. A. G O D R O N , Catalogue des plantes cellulaires BN. S 28.579-28.581.
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Ad. L E M A I R E , Catalogue des Diatomées des envi- ment de ThionvUle (X//° Bulletin Soc. Hist.
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Camille H U S S O N fils, Champignons comestibles et Abbé F R I R E N , Plantes rares ou nouvelles pour
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Nancy, 1884, in-8, 45 p. (ex C. R. travaux Soc. la Moselle (Bull. Soc. hist. nal. Moselle. 15" ca-
pharmac. de Lorraine, 1883). — BN. 8 S pièce hier, p. 147-154, 1878).
3.070. Abbé F R I R E N , Flore adventice du Sablón ou Ob-
J . G O D P R I N , Contributions à la flore mycologique servations sur quelques plantes récemment
des environs de Nancy {Bull. Soc. Se. Nancy. introduites aux portes de Metz (Bull. Soc. hist.
e

1891, 1892, 1893, 1895, 1898). nat. Moselle. 15 cahier, p. 131-146. 1878). —
e
Supplément, Ibid. 19 cahier, p. 95-110, 1895.
A. C O P P E Y , Les Muscinées du Plateau de Malzé-
ville (Nancy), Paris, 1910, in-8. Abbé J . J . K I E F F E R , Contributions à la faune et
à la flore de Bitche (Bull. Soc. hist. nat. Metz,
Revues' 1884, p. 35-114 ; 1887, p. 1-48 : 1893, p. 1-34 ;
1908. p. 9-45 ; 1921, p. 1-41 ; 1924. p. 7-9).
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suspectes, de l'arrondissement de Monlmedy. Metz (G. Scribe), in-8, 96 p., '1898.
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dangereuses ou suspectes, de
8
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Montmedy, Montmedy. 1882, in-8, 13 p. — BN. und teratologischen Bildungen, I. Teil, in-4,
8 S pièce 2.445. 42 p., Forbach (F. Hornung, 1914). Beilage
zum Jahresbericht der Oberrealschule zu For-
Ph. P I E R R O T et J . CARDOT, complétés par Vuil- bach.
laume et L. de Bullemont, Liste des plantes
vasculaires de l'arrondissement de Montmedy, (A suivre) G. D I L L E M A N N .
Montmedy, 1890, in-8, 13 p. — BN. 8 S pièce
9.676.
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dollea, I. VIII, p. 12-15, août 1939). — Carex
+ + C . B R E T O N , Flore de la Meuse. Plantes vas- réfracta Willd. (1805) non Roth (1793) devrait
culaires. Tableaux dichotomiques. Montmedy, prendre un nom nouveau, non pas celui de
{Pierrot), in-8. 1901, 364 p. — Supplément en C. tenax Reuter (1856) non Chapman (1855), ni
1906. aucun autre de ceux proposés précédemment,
Bulletin de la Société des Naturalistes et Ar- qui tous, tombent dans la synonymie ; M. Beche-
chéologues du Nord de la Meuse, depuis rer propose C. austroalpina Bech. nom nov. De
1889. — BN. 8 S 8.369. môme pour C. elata Lowe de Madère = C. Lowei
Becherer.. — Nouvel exemple des méfaits de la A •
rigide et mécanique « Loi de priorité ». Dans le prochain numéro, il sera rendu
G. DUBOIS, Mme G. DUBOIS, A. HÉE, E. WALTER, compte du beau volume de M. G. KUHNHOLTZ-
La Végétation et l'histoire de la tourbière LORDAT, La Terre incendiée e t du Deuxième
d'Erlenmoos en Vasgovie (Extr. Bull. Soc. Hist. fascicule des « PTERIDOPHYTA EXSICCATA », p a r t i -
e
Nat. Moselle. 35 cahier, 1938), in-8 de 14 p., culièrement intéressant.
Saint-Amand (Cher), 1938. — Le cirque d'Er-
lenmoos se trouve entre Bitche et Sturzelbronn
(Moselle). Sa tourbière est en voie de dessèche-
ment. Elle semble n'avoir commencé à se créer
qu'assez tard, à la période boréale, lorsque le OFFRES ET DEMANDES
déclin du Bouleau était consommé. Les Pins ont M. l'abbé Squivet de Carondelet, 34 bis, r u e
régné aux alentours, d'après les résultats des de l'Opéra, Aix-en-Provence, achèterait hou-
analyses de pollen, Pins de montagne d'abord, lette-déplantoir articulée, marque Dcyrolle,
semble-t-il, puis Pin Silvestre. Puis l'Aulne a même endommagée ; lui faire offre.
pullulé à p a r t i r du Flandrien moyen = phase
allanlique ( = sensiblement Néolithique). C'est,
avec celle du Grafenweiher, l'unique tourbière^ A vendre :
vosgienne non modifiée par l'homme. Sa flore ' L'Herbier de M. l'abbé CHARBONNEL, curé de
réunit la majeure partie des plantes caractéris- Roffiac (Cantal), comprenant environ 400 car-
tiques des tourbières des Vosges, plus trois tons, surtout de Roses, de Menthes et de Ronces.
Hépatiques rares dans l'Est : Cladopus Fran- S'adresser à M. Magne, 7. r u e des Planchettes,
cisco, Odontoschisma Sphagni, Calypogeia ar- Saint-Flour (Cantal).
gûta.
P. nu MANOIR, Ce qu'il faut savoir des Plantes A vendre :
de Montagne, in-12 de 54 p. et 40 planches r e - Un manuscrit de M. SUDRE sur les Hieracium,
présentant 120 figures coloriées d'après les format 17 s u r 22,- 571 pages, plus tables, sans
aquarelles d'Etienne Sénéchal, collection « Sa- dessins, en bon état matériel, prêt pour l'im-
voir en Histoire naturelle », t. V, P. Lechevalier. pression.
Paris, 1939, 16 frs. — D ' u n e conception nouvelle S'adresser à l'adresse précédente.
et pratique, ce volume offre le moyen de con-
naître rapidement, e t d'une façon certaine, les
plantes de montagne les plus communes et les CORRESPONDANCE
plus frappantes aux regards du touriste. Elles
sont rangées, non par famille, mais d'après la M. J . CALLÈ, 28, avenue des Gobelins', Paris
e
couleur de la fleur. A côté de chaque image en (XIII ), a reçu une offre d'échanges de plantes
couleurs, un lexle succincl, niais contenant fout d'un confrère de Versailles, qui n'a m i s ni son
l'essentiel. Tout ce qui doit compléter les figures nom, ni son adresse. Il demande à son corres-
est réparti dans plusieurs tables alphabétiques pondant anonyme de vouloir bien lui écrire à
et ordinales. Près de 75 plantes figurées ici ne nouveau.
se trouvent pas dans l'ouvrage bien connu dev A
M. Marret. En outre, une introduction contient
des conseils s u r l'herborisation en montagne, la Institut Botanique de l'Université de Montréal ;
préparation des herbiers et la conservation des Nouvelle adresse : 4101 est, r u e Sherbrooke,
plantes. Au total, un excellent volume d'initia- Montréal, Canada (au lieu de 1265, r u e Saint-De-
tion. nis).
• . A
G. PORTEVIN, Ce qu'il faut savoir pour manger
les bons champignons. Précis de mycophagie. Un collègue parisien, qui malheureusement
101 recettes culinaires, 24 figures. 2 pl. coloriées veut garder l'anonymat, nous écrit :
représentant les champignons mortels e t véné- «... Pourquoi les abonnés non combattants ne
neux, in"-12 de 94 p., même collection, P. Leche- consentiraient-ils pas un supplément du mon-
valier, Paris, 1939, 12 frs. — Le nombre des tant de leur abonnement en faveur de leurs col-
amateurs gastronomiques de champignons ne lègues appelés a u front ? Certains mobilisés
fait que s'accroître. Aussi, seront-ils reconnais- même, officiers ou restés avec les ressources
sants à M. G. Portevin, après les avoir aidés à habituelles, seraient aussi capables de cet effort.
distinguer bons et mauvais champignons, d'avoir J e suis, en tous cas, disposé à supporter un s u p -
réuni à leur intention les meilleures recettes, plément de cette sorte, pour que Le Monde des
des plus simples aux plus compliquées, de telle Plantes continue à paraître sans que vous ayez
sorte que chacun puisse y trouver son compte. vous-même à assumer des charges trop lourdes.
Il y a, après les conseils préliminaires sur la Cette idée ne pourrait-elle pas être soumise à
préparation des champignons, des recettes géné- tous les abonnés non combattants ?
rales, s'appliquanl à fous, puis, une série de r e - ...Je me réjouirais que, grâce à la bonne v o -
cettes, plus spéciales, se rapportant aux diffé- lonté de ceux qui peuvent faire un petit effort
rentes sortes et à leurs accomodements. Un financier pendant u # certain temps, vous p u i s -
calendrier des champignons, un chapitre sur siez c o n l i  e r votre publication. Cette guerre se
leur conservation, u n autre sur leur culture, un manifeste l'une façon telle qu'il semble utile de
autre encore sur les mesures à prendre en cas maintenir le plus possible les activités coutu-
d'empoisonnement, complètent très heureuse- mières, même désintéressées ».
ment cet ensemble. Ce petit volume .sera le bien-
venu et remplacera très utilement la brochure Le Gérant : P . FOURNIER.
de G. de Coutouly, aujourd'hui épuisée.
CHAUMONT. IMPRIMERIE ANDRIOT FF.ÉRES
THIËBAUT P., 32. llysànthes gratioloïdes, 36.
INDEX POUR L'ANNÉE 1939 TOUTON, 12. llysanthes (Les) de Saône-et-
T H O T T I E R P . , 7. Loire, 36.
VASSEUR (abbé L . ) , 13. Institut Botanique do Montréal,
BOTANISTES W A C H T E R W . H., 2 3 . 40.
W A L T E R E., 3 2 , 39. ISSLER E., Présence du Linaria
ACI.OQUE A.. 6, 10. W E T L E R J., 1 3 . petrxa Jord. dans le départe-
/El.LEN P . , 3 1 . W E I N K . , 34. ment des Vosges, 4.
A R B O S T J., 2 3 . P . JOVET, Priorité du binôme Bi-
dons aurea sur Ridons herelo-
A R È N E S .1., 7, 2 3 .
ÂSCHEHSON P., 14. Genres, Espèces, Sujets traités phylla, 17.
Le Colon, 32.
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B E R T O N A., 6, 2 0 . Absorption des corps étrangers Lilas (disposition des feuilles), 6.
B I M O N T G., 15, 3 2 . par les troncs d'arbres, 10, 2 0 . Lutum bulbiferum vai', croceum,
B L A N C H E T G., 1 3 . Acanthits mollis, 3. 3.
BONHOMME C . 7, 19, 2 1 , 3 6 . Adventices de- la région de Lille, Linaria petraea, 4.
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HERFORT. 35. Érotnùs inermis en Hte-Marne, 3 5 . QUES, 9, 25.
HERMAXT (abbé Ch.), 3 1 . Calyslegia à fleurs roses, 1 2 . Phalaris Canariensis, 13.
HIBON G., 5. Campanula rapunculoïdes longi- Pilobolus cryst.allinus. 21.
I S S L E R , 4, 2 3 . ramosa, 1 2 . Pins mâles et Pins femelles, 20.
JAHANDIEZ E. (décès), 8. Carex microglochin, 27. Pirola secundo on Hte-Marne, 25.
JANSEN P., 2 3 . Celsia orientalis, 5. Prix des collections, 1.
.TOVET P . , 1 8 , 2 3 . Cereus au Lavandou, 6. « Pteridophyla exsiccata » , 39.
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L A C R O I X Alf.. 3 1 . CHAMPAGNE (Bibliog.), 2 2 , 2 7 . « fìuatre-Flores (Les)' de la Fran-
•KOSCH A . , 3 1 . Chenopodium giganteum, 3 6 . ce » , 3 3 .
L A T O U R Ed. (décès), 1 4 . Correspondances, 3 3 , 3 9 . SAONE-ET-LOIRE (Bibliog.), 29.
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