Chapitre 11- Modèle associé à une expérience aléatoire à plusieurs épreuves Abdallah LISSER

Chapitre 11 : Modèle associé à une

expérience aléatoire à plusieurs épreuves.
I) Expériences aléatoires à 2 épreuves indépendantes
1) Arbre de probabilité
Une expérience aléatoire est constitué de 2 épreuves indépendantes si les résultats de la première
n’influencent pas les résultats de la seconde.

Exemple :

Dans une rue, on compte 2 feux non synchronisés.

4 premier a une probabilité d’être au vert 0,4 et le second de 0,3.

Le passage au vert des 2 feux est indépendant l’un de l’autre car les feux ne sont pas synchronisés.

On peut représenter cette expérience à l’aide d’un arbre. Celui-ci est dit « pondéré » car les
probabilités sont indiquées sur chacune des branches.

Exemple :

Soit V1 : « le premier feu est au vert »

V2 « Le second feu est au vert »

Représenter cette expérience à l’aide d’un arbre

2) Calcul de probabilités à l’aide d’un arbre

Propriété :

 La probabilité qu’une issue se réalise à la suite d’une expérience aléatoire à 2 épreuves

indépendantes est le produit des probabilités sur le chemin amenant à cette issue.
 Si un événement est réalisé par plusieurs issues, la probabilité de cet événement est la
somme des probabilités des issues réalisent l’événement.
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Exemple :

1) Déterminer la probabilité d’avoir les 2 feux au vert

p(V1∩V2)=0,4*0,3=0,12.

2) Déterminer la probabilité d’avoir un feu rouge sur le trajet.

A : « l’un des feux est rouge »
p(A)=p(V1∩ 𝐕𝟐 )+ p(𝑽𝟏 +V2)
= 0,4*0,7+0,6*0,3
=0,46

II) Epreuves et schéma de Bernoulli

1) Epreuves de Bernoulli
Une expérience aléatoire ayant 2 issues possibles s’appelle une Epreuves de Bernoulli

 L’une des issues s’appelle le succès et est de probabilité p

 L’autre issue s’appelle l’échec et est de probabilité 1-p= q

Exemple :

On lance un dé et on attribue le succès à la face 6. Le succès a donc comme probabilité p= et l’échec

q=1 − =

2) Schéma de Bernoulli
On répète 𝑛 épreuves identiques et indépendants avec 2 issues possibles, succès en échec.

Cette répétition s’appelle un schéma de Bernoulli.

Exemple :

On lance un dé 3 fois de suite. On effectue donc 3 fois la même expérience en attribuant le succès à
la face 6.

On utilise alors un arbre pour représenter ce schéma de Bernoulli pour faciliter les calculs de
probabilités associés.

Exemple : Représenter l’expérience précédente à l’aide d’un arbre et déterminer la probabilité

d’avoir 2 succès

Soit A : « On obtient 2 fois la face 6 »

1 1 5 5
𝑝(𝐴) = 3 ∗ ∗ ∗ =
6 6 6 72