Théories Probabilités PDF

2BI – Maths AA (NM & NS)
LTC 2021/22 Chapitre 4 : théorie
Chapitre 4 : Probabilités
4.1. Définitions
Définition
Une expérience aléatoire est une expérience dont les résultats, non tous identiques, sont prévisibles mais
on ne sait pas à l’avance lequel va se produire.
Les résultats possibles de l’expérience sont appelés les issues.
L’univers Ω d’une expérience aléatoire est l’ensemble des issues possibles de cette expérience.
Exemples :
• On lance un dé cubique équilibré. Le nombre qui apparaît dépend du hasard. Ω = { 1 ; 2 ; 3; 4 ; 5; 6 }
• On tire une ou plusieurs cartes d’un jeu de cartes.
• On tire une ou plusieurs boules d’une urne contenant des boules de couleurs différentes.
• On lance une pièce de monnaie. Ω = { pile ; face}
Définition
Un événement est un sous-ensemble de l’univers. Il peut s’écrire à l’aide d’issues ou être décrit à l’aide
d’une phrase.
Si une issue appartient à un événement, on dit qu’elle réalise cet événement.
Exemple :
On lance un dé cubique équilibré et on observe le résultat. Alors l’univers associé est Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}.
L’événement 𝐴: « Obtenir un nombre pair » est 𝐴 = {2; 4; 6}.
Retenons
Un événement est élémentaire si une seule issue le réalise.
Un événement jamais réalisé est dit impossible : aucune issue le réalise. probabilité = 0
Un événement toujours réalisé est dit certain : toutes les issues le réalisent. probabilité = r
L’événement contraire d’un événement 𝐴 est celui qui se réalise lorsque 𝐴 ne s‘est pas réalisé (noté 𝐴̅) .
Deux événements sont dits incompatibles s’ils ne peuvent pas être réalisés en même temps.
1
Exemples :
Dans le tirage d’une carte au hasard dans un jeu classique de 32 cartes :
• L’événement : « le roi de cœur est tiré » est un événement élémentaire.

• L’événement : « un trois est tiré » est un événement impossible.
• L’événement « une carte du jeu est tiré » est un événement certain.
• L’événement contraire de « le 10 de cœur est tiré » est « le 10 de cœur n’est pas tiré ».
• Un événement non élémentaire est par exemple « un as est tiré ».
• Deux événements incompatibles sont par exemple « un roi est tiré » est « un 10 est tiré ».
4.2. Exemples de probabilités
Retenons
Donner une loi de probabilité associée à une expérience aléatoire, c’est donner toutes les issues et
attribuer une probabilité (un nombre compris entre 0 et 1) à chacune d’elles de sorte que la somme des
probabilités des issues est égale à 1.
Exemples :
1. Une étude menée sur la répartition des groupes sanguins en France a montré que 45% de la
population est du groupe A, 9% du groupe B, 4% du groupe AB et 42% du groupe 0.
On choisit au hasard une personne en France et on note son groupe sanguin.
Cette expérience aléatoire est modélisée à l’aide du tableau des fréquences suivant :
Issue A B AB 0
Probabilité 0,45 0,09 0,04 0,42
2. On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6.

de
truqué
'
non :p (1) =
f- plz) -1g
- -
- -
équiprobabilité : tous les issues ont la même probabilité !
2
Retenons
On dit que les événements élémentaires d’une expérience aléatoire sont équiprobables si chaque
événement élémentaire a la même chance de se réaliser.
Dans ce cas la probabilité de l’événement 𝑨 est donné par :
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 à 𝐴

𝑃(𝐴) =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
Exemples :
On tire au hasard une carte d’un jeu de 32 cartes :
1. Quelle est la probabilité pour avoir une dame ?
nombre de dames : 4
nombre de cartes : 32
pcoame)
-34-2=18
-
2. Quelle est la probabilité pour avoir un cœur ?
nombre de cœurs :S
nombre de cartes: 32
p ( cœur )
=
83-2=14
4.3. Propriétés des probabilités
1. Probabilité d’un événement 𝑨 : 0 ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 1
2. Probabilité de l’événement contraire d’un événement 𝐴 ∶ 𝑃(𝐴̅) = 1 − 𝑃(𝐴)
3
4.4. Opérations sur les événements
Retenons
Soient 𝐴 et 𝐵 deux événements.
L’événement 𝐴 ∪ 𝐵 (se lit « A union B) est la réunion de 𝑨 et de 𝑩 : c’est l’ensemble des issues qui
réalisent 𝐴 ou 𝐵 (ou les deux à la fois).
L’événement 𝐴 ∩ 𝐵 (se lit « A inter B ») est l’intersection de 𝑨 et de 𝑩 : c’est l’ensemble des issues qui
réalisent 𝐴 et 𝐵.
Relation entre union et intersection :

𝑝(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑝(𝐴) + 𝑝(𝐵) − 𝑝(𝐴 ∩ 𝐵)
On dit que 𝐴 et 𝐵 sont des événements disjoints (incompatibles) si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.

Dans ce cas : 𝑝(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑝(𝐴) + 𝑝(𝐵)
Exemple :
On lance un dé à 6 faces et on considère les événements A : « obtenir un nombre pair » et B « obtenir

un multiple de 3 ».
𝐴 = { 2,456 } P ( A) =
12
𝐵 = { 3,6 } p (B) =
1
3
𝐴∩𝐵 ={ 63 p (AB ) =
f-
𝐴∪𝐵 ={ 2 :3 : 4 ;
63 P ( AUB) =
4g
Vérifions la formule
PCAU B) =p (A) + PIB ) -
p (An B) = 1-1-31 -1g

=
% -16
4-6
=
4
4.5. Arbres pondérés
Une urne contient 3 boules rouges et 2 boules noires.
On tire une boule de l’urne, puis une deuxième. La situation peut

être illustrée par le schéma ci-contre :
Règle 1
Si la situation est présentée par un arbre pondéré, la probabilité de l’événement correspondant à un
chemin dans l’arbre est égale au produit des probabilité inscrites sur chaque branche de ce chemin.
Dans l’exemple précédent :
𝑅𝑁 = {𝑜𝑛 𝑡𝑖𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑛𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒} 𝑝(𝑅𝑁) = 3g { . = 310=0,3
𝑝(𝑅𝑅) = f. 7- %
𝑝(𝑁𝑁) = f- f- -
=
% =
!
≈
𝑝(𝑅𝑁) = 2g .
=
13-0
𝑝(𝑅𝑁) + 𝑝(𝑅𝑅) + 𝑝(𝑁𝑅) + 𝑝(𝑁𝑁) = 0,3+0,3+0,1+0,3=1
Règle 2
La somme des probabilités inscrites sur les branches issues d’un nœud est toujours égale à 1.
5
4.6. Probabilité conditionnelle
Exemple :
Dans un lycée, il y a 60 % de filles et 40 % de garçons. Parmi les filles, il y a 25 % d’internes et 75 %

d’externes. Parmi les garçons, il y a 12,5 % d’internes et 87,5 % d’externes.
I
0,25
F
0,6
0,75 E
I
0,125
0,4
G
9875 C-
Si on choisit une personne parmi les filles, la probabilité que cette fille soit interne est 0,25.
→
= sachant que
On notera 𝑝(𝐼|𝐹) = 0,25.
On dira que la probabilité de choisir un élève interne sachant que l’élève est une fille est 0,25. Il s’agit
d’une probabilité conditionnelle.
On remarque que la probabilité de choisir une fille interne est calculée par 0,6 ⋅ 0,25.
𝑝(𝐹∩𝐼)
Donc 𝑝(𝐹 𝑒𝑡 𝐼) = 𝑝(𝐹) ⋅ 𝑝(𝐼|𝐹) ou encore 𝑝 ( 𝐼 |𝐹 ) = 𝑝(𝐹)
, si 𝑝(𝐹) ≠ 0
Retenons
Soit deux événements 𝐴 et 𝐵, avec 𝑝(𝐴) ≠ 0.
𝑝(𝐴∩𝐵)
La probabilité (conditionnelle) de 𝐵 sachant que 𝐴 est le nombre 𝑝(𝐵|𝐴) = .
𝑝(𝐴)
Formules de Bayes : 𝑝(𝐴 𝑒𝑡 𝐵) = 𝑝(𝐴) ⋅ 𝑝(𝐵).
Évenements indépendants :
p ( DIA) PIA ) PCB)

=
PCB)
.
P (A)
6
Exemple :
Considérons l’arbre ci-dessous :
Remarques :
• 𝑃(𝐸) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐸) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐸) = 0,4

.
0,5 + 0,6-0,3=0,38
• 𝑃(𝐸 |𝐵) = 0,3
• 𝑃(𝐵 |𝐸) n' est pas lisible directement dans l' arbre ,
mais il faut utiliser la formule de la probabilité conditionnelle
p (B) C- =P ( BAE ) = 0,18 =

0,474
PCE ) 0,38
7
Dénombrements (Rappels)
La matière première de ce chapitre est constituée de dés, de jeux de cartes, de tirages de boules
discernables ou non, de tirages avec remise ou sans remise, de places ou de postes à attribuer, de
sélections à opérer… parmi un ensemble 𝐸 de 𝑛 éléments.
A. Permutations
Retenons :
Une permutation concerne la disposition ordonnée de tous les éléments d’un ensemble 𝐸 de 𝑛
éléments.
Exemple :
Combien y a-t-il de façons d’asseoir 5 personnes, Jean, Jacques, Julie, Joanna, Julien, dans une rangée de
5 places ?
Ici : 𝑛 =
Place 1 Place 2 Place 3 Place 4 Place 5
Formule du nombre de permutations de 𝒏 éléments :
𝑷𝒏 = 𝒏!
On lit : « factorielle de 𝑛 ».
Calcul à réaliser : 𝑛! = 𝑛 ⋅ (𝑛 − 1) ⋅ (𝑛 − 2) ⋅ … ⋅ 2 ⋅ 1
De façon générale, on a, pour attribuer n places distinctes aux n individus d’un ensemble,
𝑛 (𝑛 − 1) (𝑛 − 2)
2 possibilités 1 possibilité
possibilités possibilités possibilités
∙ ∙ ∙ … ∙ pour la (n-1) e
∙ pour la ne
pour la 1ère pour la 2ère pour la 3e
position position
position position position
1
B. Arrangements
Retenons :
Un arrangement concerne la disposition ordonnée d’un certain nombre d’éléments d’un ensemble (p
éléments d’un ensemble E de n éléments). On a 𝒑 < 𝒏.
Il y a lieu de distinguer les arrangements sans répétition et les arrangements avec répétitions.
1. Arrangements sans répétitions
Exemple :
Parmi les 6 personnes ci-dessous, combien y a-t-il de façons de former un comité de 4 personnes (un
président, un vice-président, un secrétaire, un trésorier) sachant que les fonctions ne sont pas
cumulables ?
↓
de répétition
pas
Jean, Jacques, Julie, Joanna, Julien, Joëlle
=
président Vice- secrétaire trésorier

président
5 4 3=360
6
- -
.
calculatrice :
→ alpha F27 6A
,
Formule du nombre d’arrangements sans répétition de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments :
𝒑 𝒏!
𝑨𝒏 = 𝒏 ⋅ (𝒏 − 𝟏) ⋅ … ⋅ (𝒏 − 𝒑 + 𝟏) =
(𝒏 − 𝒑)!
2
2. Arrangements avec répétition
Exemple :
Combien de possibilités y a-t-il pour écrire un nombre de 4 chiffres impairs ?
Chiffre 1 Chiffre 2 Chiffre 3 Chiffre 4
Formule du nombre d’arrangements avec répétition de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments :
𝒑
𝑩𝒏 = 𝒏𝒑
Remarque :
Les arrangements avec répétition s’apparentent à des tirages successifs avec remise.
3
C. Combinaisons
Retenons :
Une combinaison concerne la disposition non ordonnée d’un certain nombre d’éléments d’un
ensemble (𝑝 éléments d’un ensemble 𝐸 de 𝑛 éléments). On a 𝑝 < 𝑛.
Exemple :
Parmi les 5 personnes ci-dessous, comment en sélectionner 2 comme délégués pour représenter le
groupe ?
Jean, Jacques, Julie, Joanna, Julien
Arrangements :
Poste 1 Poste 2
Il faut réaliser que sélectionner Jean et Julie ou Julie et Jean, cela revient à opérer la même délégation. Il
faut donc diviser le résultat précédent par le nombre de délégations qui sont composées des mêmes
personnes, c’est-à-dire le nombre de permutations de ces deux délégués :
Permutations :
Arrangements
Combinaisons = :
Permutations
Donc : possibilités de sélectionner 2 des 5 personnes pour former une délégation.
Formule du nombre de combinaisons de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments :
𝒑 𝒏!
𝑪𝒏 =
𝒑! (𝒏 − 𝒑)!
Remarque :
Les combinaisons s’apparentent à des tirages simultanés.
4
D. Résumé
• Deux permutations diffèrent par l’ordre de ces éléments.

• Deux arrangements diffèrent par l’ordre et la nature des éléments.
• Deux combinaisons diffèrent par la nature des éléments.
On peut se baser sur le tableau suivant :
groupements éléments dans un ensemble de 𝑛 éléments

Pour dénombrer les { listes } de 𝑝 { objets } choisis { parmi 𝑛 objets },
tirages boules dans une urne qui contient 𝑛 boules
on utilise les formules reprises dans la dernière colonne :
Caractéristiques Sortes Nombre

Type de choix
des groupements de groupements de groupements
➢ L’ordre importe
Successifs ➢ Les éléments ne se Permutations
et sans remise ; répètent pas sans répétition 𝑷𝒏 = 𝒏!
avec 𝒑 = 𝒏 ➢ Tous les éléments doivent de 𝑛 éléments.
être choisis
Successifs ➢ Les éléments ne se Arrangements 𝒑
𝑨𝒏
et sans remise ; répètent pas sans répétition
avec 𝒑 ≤ 𝒏 ➢ Tous les éléments ne de n éléments pris 𝑝 à 𝑝.
doivent pas être choisis
➢ Les éléments peuvent se Arrangements
Successifs 𝒑
et avec remise
répéter avec répétitions 𝑩𝒏 = 𝒏𝒑
➢ Tous les éléments ne de 𝑛 éléments pris 𝑝 à 𝑝.
➢ L’ordre n’importe pas

➢ Les éléments ne se Combinaisons
Simultanés 𝒑
avec 𝒑 ≤ 𝒏
répètent pas sans répétition 𝑪𝒏
➢ Tous les éléments ne de n éléments pris 𝑝 à 𝑝.
5
Éspevance
.
% 5g . =
5¥ = ÎÎ
1,6 Ig Ig 2¥,
✗
-
.
-
→ = e5 per an ce
5.7. Loi binomiale
A. Épreuve de Bernoulli
Définition
Une épreuve de Bernoulli est une expérience aléatoire dans laquelle on a deux issues possibles :
l’événement 𝑆 (appelé « succès ») ou l’événement 𝑆̅ (appelé « échec »).
S'
↳ dans l' examen :S '
Exemple :
Un jeu de dé est tel que le joueur gagne si le 6 sort et il perd dans le cas contraire.
𝑆 = {𝑙𝑒 6 𝑠𝑜𝑟𝑡}
𝑆̅ = {𝑙𝑒 6 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑎𝑠}

1 5
𝑝(𝑠) = et 𝑝(𝑆̅ ) =
6 6
B. Expérience de Bernoulli
Considérons une épreuve de Bernoulli avec ses résultats possibles 𝑆 et 𝑆̅ .
On peut répéter cette épreuve 𝒏 fois dans les mêmes conditions et de façon que le résultat ne
dépend pas des épreuves précédentes. L’expérience ainsi décrite est appelée expérience de
Bernoulli.
Exemples :
1. On tire trois fois de suite une carte d’un jeu de 32 cartes (avec remise). On gagne si on tire une
dame, on perd dans le cas contraire.
Épreuve de Bernoulli :
5- {tirer une dame } et s' =

{
ne
pas tirer une dame) }
43-2=15
En
'
pls ) Pls / =
-
Expérience de Bernoulli :
=3 (on répète l'épreuve 3. fois de suite)
p
(5) = 18 et p( S' 1--1=8
8
2. On tire trois fois de suite une carte d’un jeu de 32 cartes (sans remise). On gagne si on tire une
dame, on perd dans le cas contraire.
voir exemple 1
On n' a pas une expérience de Bernoulli , car la probabilité de tirer une dame au 2ᵉ essai dépend du résultat
du 1ᵉʳ essai .
C. Loi de Bernoulli – loi binomiale

Exemple :
On jette un dé 3 fois de suite. On gagne si on obtient un 1 et on perd dans le cas contraire.
S =
{obtenir un 13 5- %
s
'
:{ ne pas obtenir une } S' % =
h =3
Arbre pondéré correspondant : S SSS

Ê
s
'
I
%
'
S SSS
G
S
SS 's
E S
'
% E S
'
SS St
'
5 S
To
S s' SS
?
s '
5 S s' ÇS '
to To
'
J
S
To 1-
6 5 S' S'5
5 '
s
-
6
S' S' S '
'
S
f-
9
1. Quelle est la probabilité d’avoir exactement deux succès en trois jets ?

𝐴 = {𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 2 𝑠𝑢𝑐𝑐è𝑠 𝑒𝑛 3 𝑗𝑒𝑡𝑠} 2 succès échec + 1
( SSI ) PCSÎS ) tp ( ISS )

𝑝(𝐴) = p +
=
1g 1g % -
-
+ f- É 1g
-
' +
% % §
'
"
=3 -
f- f. %
.
= 3 / E) 2. EÉ
¥2 ,
=3
Autrement :
} 1,12
1
p (A) = c - ( .
( 5g 1
17Jets =
4 Succès:
" "
P =
CI ≥
.
(f) .
( E)
2. 𝐵 = {𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 1 𝑠𝑢𝑐𝑐è𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 3 𝑗𝑒𝑡𝑠}
CJ I l' (Eo)
2
p (B) = -
( •
3. 𝐶 = {𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑠𝑢𝑐𝑐è𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 3 𝑗𝑒𝑡𝑠}

°
PIC ) _
-
CI (E) .
.
1%13
¥
4. 𝐷 = {𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑢𝑐𝑐è𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 3 𝑗𝑒𝑡𝑠} = C

'
↳ 1- Place [ un )
° 3
PC D) = r -
p (C) = 1- [ J (f)
-
(E)
= - - .
En général
Considérons une épreuve Bernoulli, dont les issues possibles sont 𝑆 et 𝑆̅ , avec
à définir au début de
l' ex
↳
avant d' utiliser
𝒑(𝑺) = 𝒑 et 𝒑(𝑺̅ ) = 𝒒 (= 1 − 𝑝). les formules
Si on répète 𝑛 fois cette épreuve et si on appelle 𝑆𝑛 le nombre de succès lors de ces 𝑛 épreuves, alors
𝒑(𝑺𝒏 = 𝒌) = 𝑪𝒌𝒏 ⋅ 𝒑𝒌 ⋅ 𝒒𝒏−𝒌

↳ = le nombre
de succès
On dit que 𝑺𝒏 suit la loi binomiale de paramètres 𝑝 et 𝑞. Sn ~ ☐ ( p; q )

↓ ↓
succès échec ↓
suit la loi binomiale
10
Exemple :
On lance un dé 7 fois de suite. Quelle est la probabilité d’avoir 3 fois un 6 ?
n -7
- S -
{obtenir un 6 } pls ) =L ( =p)
s'= { pas obtenir } p ( s' 3=5-61--91

un 6
57 = nombre de 6 apparus dans 7- Jets

"
Pls ≥ =3 ) = C ? -
(f) 3. ( E)
↓ →
n ' 7-
- K =3
11
Variance
Formules :
courbe d' une forme d'une
cloche
moyenne
04
Ncs ; 02) Ncis ; 02)
Nllo ;
↓ ↓ ↓
grand
écart type
pic
fort :
↓ (5) mais diff allures

moyènne écart type ↳ mn moyenne
-
r⑤ 2
12④ ② 12④ ② 99
☒
=
99
→ = -
-
1 P ( 7- ≤ 1,5)
Ou :
-
Ée GDÇ same way asif

=p [ 2- > 0 > 8) + PCZL -018) it was
"
C
"
= 1- É( 2- ≤ 0,8) ou : 1-
(upper
over :
:
-0,8
0,8 )
a) 2-
13-2-10=3-2 ZNN ( Oit )
=
P( ✗< 13) =P [ 2- Clis )
2④v⑤ ② Î¥ÊËË
- Left si 2- est <
☒ 3 : -
right si 2- est >
- Center si 2- est au centre
→ left
→ right → Center
M'-5
PCX > 5,21=0,1

• = ?
2- =
X - N 5/2-5
=
•
o
¥
◦
2- = 0,2 o = 0=0,16
<
0 7
Calc : fact - inv .

: avea -0,1 -
N = 0
0=1
RIGHT
X -
N ( µ ; 02) X N 2>4 µ
ZE
-
(5) 5- 1.)
-
→ -
PH > 2) 4) 0,055
_
=
o o
P ( ✗ < 1,81=0,08 ( 8% ) µ
→
Zz x -
µ
=
118 -
a on
↳ Fct inverse avec

.
Neto standardisés
µ
1,6=214• 1,6-0=2,4 µ
- -
<
<= > 1) 6.0++1=2,4
'
- l/
4=1180-1 < -1,45+12=118
À résoudre
:{ 1,6 -
O -1N = 214
-
114 t+ t' = 118
-
1160+10=2,4 ( et
{1,40
(
-
µ = -1,8fr )
(1) + (2) : 30=0,6

< =)
0=0,2
et µ =
2,08
↓
Calc : aP⑤ ⑨ ②
CH6: Théorie 1
lundi 6 juin 2022 18:52
Binôme_Ne
wton_thé…
Exercice d'app .
1
i. si
Ç
"
CI
-
"
2 la - e) = .
(a)
"
= c- ii. CE .cat .io
I. ( RP
^
+ c- 1) -
( .
t'
+ 1- 1)
2. (
{ .
(B) 2.12
+ 1- 1) 3. ( { -
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^
.
13
(Y
°
" "
t 1- 11 .
,
- (A) . 1
= 4 -14.2ff -
6.2 -
4. M2 +1
= 17 -
12h2
)% % (J ¥ 1×72
"
"
4 ( 2x + à ( -
(2)C) -
( 2x ) . X + ( -
( 2x ) ?
§ 1×45
"
+
( 3512×14×43 + ( 45 ( 2x) ( X2) + (
= 32×5+5 . 16K
"
-
✗ 2+10.8×3 X .
"
• • °
+ 10-4×2 .
✗ + 5. 2X - ✗ + d'
= 32 À -180×6+80×71 40×8+0×9-1×10
Exercice d' app -2

d. q
d. 10
d.gr
- =
CËIoininæoe J
° G
( " "
( (q x ) ( Ec )
'
r + + -
-
dégré 12 degré 9
" :c)
>
°
15 6561.25 ✗
degré diminue de
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°
= 2460375K
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°
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2 (J ✗ 3) -
( / eox) (0,01×3) + ( -
fro x) (0,01×3)
g
degré 8 T degré 10
5ᵉ ferme de 16ᵉ d.
d. augmente de 2
" °
= 70 - 10000 f0,01 / 4. ✗
16
= 0,007 .
✗
Exercice d' app -3
(I
" "
5
( 2 a) _ ( ra ) .
/ Ça? + . . .
ça 7
+4
(Ê that ? ( 5) 3. ait
ça
- -
.cÏi?-4/O.K3--
=
10.4% ,
250
<=) K ? -400
c =3 k=Ào

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2BI – Maths AA (NM & NS)

LTC 2021/22 Chapitre 4 : théorie

• On tire une ou plusieurs cartes d’un jeu de cartes.

• On lance une pièce de monnaie. Ω = { pile ; face}

L’événement 𝐴: « Obtenir un nombre pair » est 𝐴 = {2; 4; 6}.

• L’événement : « le roi de cœur est tiré » est un événement élémentaire.

4.2. Exemples de probabilités

Probabilité 0,45 0,09 0,04 0,42

2. On lance un dé cubique dont les faces sont numérotées de 1 à 6.

équiprobabilité : tous les issues ont la même probabilité !

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 à 𝐴

1. Quelle est la probabilité pour avoir une dame ?

2. Quelle est la probabilité pour avoir un cœur ?

4.3. Propriétés des probabilités

1. Probabilité d’un événement 𝑨 : 0 ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 1

2. Probabilité de l’événement contraire d’un événement 𝐴 ∶ 𝑃(𝐴̅) = 1 − 𝑃(𝐴)

4.4. Opérations sur les événements

Relation entre union et intersection :

On dit que 𝐴 et 𝐵 sont des événements disjoints (incompatibles) si 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.

On lance un dé à 6 faces et on considère les événements A : « obtenir un nombre pair » et B « obtenir

PCAU B) =p (A) + PIB ) -

p (An B) = 1-1-31 -1g

4.5. Arbres pondérés

Une urne contient 3 boules rouges et 2 boules noires.

On tire une boule de l’urne, puis une deuxième. La situation peut

Dans l’exemple précédent :

𝑝(𝑅𝑁) + 𝑝(𝑅𝑅) + 𝑝(𝑁𝑅) + 𝑝(𝑁𝑁) = 0,3+0,3+0,1+0,3=1

4.6. Probabilité conditionnelle

Dans un lycée, il y a 60 % de filles et 40 % de garçons. Parmi les filles, il y a 25 % d’internes et 75 %

On notera 𝑝(𝐼|𝐹) = 0,25.

Formules de Bayes : 𝑝(𝐴 𝑒𝑡 𝐵) = 𝑝(𝐴) ⋅ 𝑝(𝐵).

p ( DIA) PIA ) PCB)

Considérons l’arbre ci-dessous :

• 𝑃(𝐸) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐸) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐸) = 0,4

• 𝑃(𝐸 |𝐵) = 0,3

p (B) C- =P ( BAE ) = 0,18 =

Place 1 Place 2 Place 3 Place 4 Place 5

Formule du nombre de permutations de 𝒏 éléments :

1. Arrangements sans répétitions

président Vice- secrétaire trésorier

Formule du nombre d’arrangements sans répétition de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments :

2. Arrangements avec répétition

Combien de possibilités y a-t-il pour écrire un nombre de 4 chiffres impairs ?

Chiffre 1 Chiffre 2 Chiffre 3 Chiffre 4

Formule du nombre d’arrangements avec répétition de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments :

Jean, Jacques, Julie, Joanna, Julien

Donc : possibilités de sélectionner 2 des 5 personnes pour former une délégation.

Formule du nombre de combinaisons de 𝒑 éléments pris parmi 𝒏 éléments :

• Deux permutations diffèrent par l’ordre de ces éléments.

On peut se baser sur le tableau suivant :

groupements éléments dans un ensemble de 𝑛 éléments

on utilise les formules reprises dans la dernière colonne :

Caractéristiques Sortes Nombre

➢ L’ordre n’importe pas

5.7. Loi binomiale

𝑆̅ = {𝑙𝑒 6 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡 𝑝𝑎𝑠}

5- {tirer une dame } et s' =

=3 (on répète l'épreuve 3. fois de suite)

C. Loi de Bernoulli – loi binomiale

Arbre pondéré correspondant : S SSS

1. Quelle est la probabilité d’avoir exactement deux succès en trois jets ?

( SSI ) PCSÎS ) tp ( ISS )

3. 𝐶 = {𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑠𝑢𝑐𝑐è𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 3 𝑗𝑒𝑡𝑠}