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AVANT-PROJET DES OUVRAGES

DE PROTECTION DES
TEMPLES D'ABOU SIMBEL

D O C U M E N T S TECHNIQUES : Textes

32
Matériaux et Reconnaissances

IC
3,20

1
GENERALITES

.
3920 -1
C e fascicule contient d'une part les résultats des prospections
qui ont été faites par les Ingénieurs-Conseils en vue d'obtenir, pour la
construction des ouvrages les matériaux ayant les qualités requises a
et, dlautre part la description des différents moyens mis en œuvre
I)

pour reconnaître les caractéristiques essentielles des terrains d'appui


du barrage.

Dans le chapitre 3,21 , on trouve la description des différen-


tes prospections faites sur le terrain. On y trouve également les quan-
tités estimées disponibles dans les divers gisements reconnus.

Dans .le chapitre 3,22 sont exposés les résultats des essais
de mécanique des sols ou autres qui ont été faits par plusieurs labo-
ratoires sur des prélèvements de matériaux.

Enfin, le chapitre 3,23 donne les méthodes employées, et leurs


résultats, pour la reconnaissance en profondeur des fondations alluvia-
les et rocheuses servant d'assise aubarrage, ainsique de la rive conte-
nant les temples. La campagne de sondages menée par l'Entreprise
Johann KELLER est la pièce maîtresse de cette reconnaissance, c o m -
plétée par le relevé du fond rocheux sous-alluvialobtenu en "sismique"
par l'Entreprise COMPAGNIA GENERALE DI GEOFISICA .

L e personnel constituant la mission, c'est-à-dire les repré-


sentants de l'Ingénieur-Conseil, les m e m b r e s des Entreprises et les
différents Experts qui furent consultés étaient logés dans des maisons
flottantes fournies par le Gouvernement de la République Arabe Unie.
Au m o m e n t de sa plus grande activité, la mission comprenait vingt
personnes dont un médecin détaché par le Gouvernement. Soixante-
quinze travailleurs nubiens avaient été embauchés sur place.

L a mission rencontra dans l'accomplissement de sa tâche tou-


tes les difficultés inhérentes à un site éloigné des centres importants ,
dépourvu lui-même de toute ressource et accessible uniquement par
une voie lente, le Nil. En outre , la période imposée pour les travaux
était la plus chaude de l'année.
3,20 - 2

Cependant, à c e s difficultés prévisibles, vint s'ajouter cette


année la baisse particulièrement forte des eaux d u fleuve. E n effet,
d'habitude, le trafic fluvial n'est rendu difficile qu'entre le 15 Juillet
et le 10 Août, environ dans la moitié n o r d d u trajet affectée par la
baisse d u niveau des e a u x dans le réservoir d'Assouan. En 1960, les
faibles précipitations de la petite saison des pluies (Avril-Mai) dans le
bassin d u Nil bleu furent la cause d'un débit a n o r m a l e m e n t bas bien
avant le 15 Juillet. C'est ainsi que tout trafic régulier fut interrompu
d u 16 Juin au 21 Juillet à cause des niveaux insuffisants sur la moitié
sud d u trajet. L e contact avec la mission fut maintenu uniquement par
les r e m o r q u e u r s légers d u chantier dans des conditions pénibles et sou-
vent hasardeuses.

Si l'on considère d'autre part que le délai imparti par le contrat


pour les reconnaissances était déjà e x t r ê m e m e n t court p o u r des condi-
tions n o r m a l e s , o n c o m p r e n d r a aisément que, dans ces circonstances,
le facteur "temps" prit à c e r t a i n m o m e n t un aspectinquiétant et, si les
travaux sur le terrain ont p u être terminés à la date voulue, c'est e n
grande partie grâce à la collaboration étroite et efficace des Services
G o u v e r n e m e n t a u x de la République A r a b e Unie.
3,21

P R O S P E C T I O N DES M A T E R I A U X
3,210 -1

3,210

INTRODUCTION

L a prospection des matériaux a été m e n é e par les Ingénieurs-


Conseils, assistés des Géologues. L'objet principal de cette prospec-
tion était de faire le r e c e n s e m e n t des matériaux disponibles à proxi-
mité d u site d u barrage, d'en identifier rapidement la nature et les
propriétés m é c a n i q u e s y d'en estimer la quantité et d'en prélever cer-
tains échantillons pour analyses plus complètes dans des Laboratoires
qualifiés. L e s Ingénieurs-Conseils ont envoyé sur le site d'Abou S i m b e l
d e u x Résidents. L'un d'eux, qui y séjourna dumilieu d'Avril à la fin d e
Juillets avait p o u r mission particulière de m e n e r à bien cette prospec-
tion et de faire a u Laboratoire de chantier les essais rapides d'identi-
fication nécessaires à la poursuite des recherches. L e s conseils don-
nés par les Géologues dans le courant d u m o i s de Juin sont consignés
dans les rapports géologiques (Chapitre 3,12).

D è s le début de la c a m p a g n e l'ensemble du site fut parcouru


e n tous sens pour e x a m e n impartial des possibilités. C'est ainsi que y
n'ayant pas voulu prendre position à priori contre le barrage e n béton ,
lesgisements de sables et graviers à béton furent recherchés tout
c o m m e les gisements argileux pour le barrage e n terre.

A u t e r m e de la prospection il s e m b l e bien que le barrage e n


béton, qu'il a fallu abandonner pour d'autres raisons (i), n'aurait p u
être fait avec les matériauxlocaux qu'auprix d'un triage très onéreux.

L e présent chapitre contient la description des différents gise-


ments -rocher y graviers, sable , l i m o n , argile
tuelle de leur v o l u m e exploitable.
-
et l'estimation a c -

(1) :Voir V o l u m e 1, C h a p i t r e 1.2.


3,211 -1

3,211

ROCHER

Un seul type de roche est disponible à Abou Simbel : le Grès


Nubien, longuement décrit et analysé dans le chapitre 3,12 On trouve
e

ce grès de part et d'autre de la vallée sous forme de falaises plus ou


moins abruptes qui dominent la vallée du Nil de 80 metres environ. La
roche est friab.leet poreuse sauf dans certains bancs horizontaux rela-
tivement minces, bien cimentés e

Au cours d'une première reconnaissance sur le site effectuée


dans la deuxième quinzaine d'Avril, la roche des éperons situés &proxi-
mité des temples parut être de qualité médiocre. Au contraire, les fa-
laises de grès qui se profilaient au loin sur les deux rives donnaient
l'impression qu'il devait être possible de trouver un grès de meilleure
qualité. Une prospection étendue révéla cependant que la nature de la
roche était absolument uniforme dans toute la région. Il est maintenant
bien établi et clairement confirmé par les géologues que l'on ne trou-
vera pas de carrière OU le grès soit dans son ensemble plus dense et
plus dur.

L e volume de roche disponible est illimité. Il suffit d'ouvrir


une carrière en un lieu qui se présente favorablement quant à sa dis-
tance au barrage à construire et qui offre une forme topographique
c o m m o d e à exploiter. C'est ainsi qu'on a choisi la zonemarquée "car-
rière" sur la Fig. 4,211. Un sondage de reconnaissance, repéré Q1, y
a été foré. On pourra en trouver la coupe dans le paragraphe 3,23 1.

U est évident que cegrès friable s'écrasera sous le poids des


rouleaux de compactage. Il donnera alors un remblai composé d e m o r -
ceaux plus durs, encore doués de cohésion, enrobés dans du sable, ré-
L
sultat de l'écrasement des parties tendres. L'exploitation de la carrière
donnera d'ailleurs déjà beaucoup de sable, lors des tirs, par pulvérisa-
6
tion d'une partie de la roche. Aussi l'on peut considérer que le grès
extrait des carrières et compact6 au rouleau donnera en définitive un
remblai en très grande partie sableux.
3,211 -2
Il n'est pas sûr qu'il ne soit pas plus économique de prendre
tout simplement du sable dans des dépôts naturels. Cette question sera
évoquée au paragraphe 3,422. Mais, de toute façon, les bancs de grès les
plus durs seraient fort utiles pour fournir la pierre de revêtement des
parements du barrage.

Ces bancs étant horizontaux, on sera a m e n é à extraire d u m ê m e


I coup la pierre plus tendre qui les recouvre.

L'absence de rocher de la qualité requise pour protéger le pa-


rement amont du barrage dans la zone exposée aux vagues, conduira
à l'aller chercher dans les affleurements de roches cristallines les
plus proches, soit à Kalabsha à 230 k m à l'aval soit 5 Wadi Halfa à
40 k m à l'amont sur le territoire de la République du Soudan.
3,212 -1

3,212

GRAVIERS

3,2121 - GISEMENT DE BALLANA

L e s gisements de graviers exploitables à l'échelle d u chantier


n e sont pas n o m b r e u x . L e petit gisement d e Ballana, a u pied de la grande
falaise, n e contient que 2 . 5 0 0 m 3 environ de tout venant de dimensions
c o m p r i s e s entre 1 m m et 150 m m . L e s puits de reconnaissance P 201,
P 202 et P 203, dont les relevés sontdonnés a u p a r a g r a p h e 3,216, m o n -
trent que la surface est très riche e n galets, m a i s que les galets font
place a u sable à quelques décimètres de profondeur.

3,2122 - GISEMENT D'ABOU SIMBEL - RIVE DROITE


En face des temples et à 3 k m à l'amont, sur la rive droite d u
Nil, il existe plusieurs petits gisements de graviers situés aux environs
de la cote 150 avec 1 o u 2 m è t r e s d'épaisseur. L e u r exploitation exige-
rait u n transport d'une rive &,l'autre d u Nil, c e qui e n d i m i n u e b e a u c o u p
.
I linté rêt

3 ,2123 - GISEMENTS D'ADINDAN


A Adindan, sur les d e u x rives duNil, 2 15 k m environ e n a m o n t
des temples se trouvent d'importants dépôts de graviers (voir chapitre
L 3,121).

M a l h e u r e u s e m e n t ils se sont révélés, eux aussi, m o i n s riches


e n galets qu'ils n e le laissaient paraître (voir les relevés des tranchées
au paragraphe 3,216).
3,212 -2
La prospection de ces dépôts fut retardée de plusieurs se-
maines à cause des difficultés de navigation : il n'y avait plus assez
d'eau pour s'approcher de la rive droite d'Abou Simbel, ni pour se
rendre à Adindan. A la fin de Juillet, une reconnaissance rapide put
enfin être effectuée entre Adindan et .lafrontière soudanaise. Les dé-
pôts sont effectivement très étendus mais de très faible épaisseur.

Quoi qu'il en soit, l'exploitation au scraper ou au bull-dozer ,


sur de grandes surfaces pour compenser la faible profondeur, doit per-
mettre d'extraire environ 500.000 m 3 de tout venant l mm - 100 mrn
du gisement de Faras, sur la rive gauche du Nil, en face d'Adindan.
U est évident que cette extraction sera chère, l'épaisseur étant non seu-
lement faible mais irréguliere , et la surface très accidentée e
3,213 -1

3,213

SABLE

3,2131 - GISEMENT DE KHOR EL OR


L e sable grossier d'origine alluviale se trouve e n m é l nge ave
les galets dans les gisements de graviers décrits au paragraphe précé-
dent. I1 existe également un beau gisement de sable grossier de plus de
4 k m de longueur et d'environ 100m de largeur moyenne dans 1ava.l.lée
du Khor,el Or, malheureusement sur .larivedroite du Nil. D e s puits de
reconnaissance, dont les coupes sont données auparagraphe 3,216, ont
été creusés; ce sable, de grains compris entre 0,5 mm et 2 mm re-
présente un volume exploitable d'environ 400.000 m 3 .

3,2132 - ALLUVION DU N I L
L e sable qui forme lefond du fleuve est un sablemoyen oufin,
au moins dans la région où ont été faits les sondages de reconnaissance.
On en trouvera l'analyse dans .le paragraphe 3,231. Il peut être extrait
par dragage et utilisé pour former certaines parties du remblai.

Cette question sera reprise dans les chapitres 3,31 et 3,42.

3,2133 - SABLE DE DUNE


L e sable fin qu'est le sable du désert est disponible en quantité
i.llimit6edans les dunes qui s'a1,longentà travers la plaine et comblent
certains thalwegs.
3,214 -1
i.
3,214

LIMON

Trois gisements principaux de limon ont été prospectés et


analysés.

3,2141 - GISEMENT D'ABOUSIMBEL - RIVE DROITE


C e dépôt, séparé du lit du f.leuvepar une digue de protection,
constitue le sol fertile sur lequel est établie ,l'oasis d'Abou Simbel. LI
avait été découvert c o m m e zone d'emprunt possible pour la construc-
tion dès avant la présente campagne. Les Services du Sadd e.1Aali
s'étaient chargés de la reconnaissance et huit puits avaient été creusés
au début de 1960. D e s prélèvements faits dans ces puits ont été envoyés
au Laboratoire du Sadd el Aali pour analyse (voir paragraphe 3,225).

C e gisement a le défaut d'être sur la rive droite, imposant pour


son exploitation éventuelle le transport des terres à travers le Nil. L1
contient beaucoup de racines o On peut estimer le volume disponible à
près de 1 .OOO.OOO m 3 , mesurés enp.lace,compte tenu des rebuts, pour
excès de matières organiques

3,2142 - GISEMENT DE BALLANA - RIVE GAUCHE

11 existe une carrière de limon entre l'oasis de Ballana et les


falaises de grès. Elle est actuellement exploitée par les paysans qui
recouvrent leurs champs d'une mince couche de ce limon pour en aug-
menter la fertilité. Telle qu'elle est exploitée, la carrière présente une
face de 3 à 4m de hauteur. Elle fut très attentivement examinée et une
série de puits de reconnaissance y fut creusée. Les relevés P 101,
P 102, etc.. ., figurent au paragraphe 3,216.
3,214 - 2

L e matériau analysé a u laboratoire d e chantier s'étant m o n t r é


convenable au p r e m i e r e x a m e n pour servir à.la construction du n o y a u
étanche d u barrage, des échantillons furent prélevés et envoyés aux
Laboratoires d u Caire et de Paris e L e v o l u m e exploitable en place,
est estimé à 500.000 m 3 ,

~
3,2143 - GISEMENT DES TEMPLES - RIVE G A U C H E
L e troisième dépôt vient très près d u barrage, si près m ê m e
qu'il pénètre sous la fondation du futur remblai et qu'il faudra I'en
extraire localement pour assurer la stabilité (voir chapitre 3,122). Il
n e fut découvert que lors d e la baisse des eaux dans la seconde moitié
d u m o i s de Juin, car il est entièrement situé sous la cote (120). U
s'étend sur plusieurs kilomètres et s o n épaisseur est vraisemblable-
m e n t supérieure à 9 mètres. L e s essais faits sur ce l i m o n l'ont donné
c o m m e étant d'excellente qualité o L'exploitation de c e gisement pour-
rait se faire à sec pendant les basses e a u x o u par dragage pendant les
hautes eaux. On peut estimer le v o l u m e reconnu à 2.500.000 m 3 , m e -
surés e n place.

3,2144 - GISEMENT D'ARMINA

A 25 k m en aval des temples, et sur les d e u x rives du Nil,


existent des dépôts analogues a u précédent, et que nous signalons ici
pour m é m o i r e afin de m o n t r e r qu'il y a u r a tout le v o l u m e désirable de
limon o u silt pour constituer le noyau étanche d u remblai.
3,215 -1

3,215

ARGILE FINE

Malgré tous les efforts des différentes équipes de prospection ,


aussi bien ingénieurs que géologues, il n'a pas été possible de trouver
de dépôts d'argile fine h. Abou Simbel. Il existe évidemment des parti-
cules fines colloidales dans les limons ou silt, mais en faible quantité.
On pourrait en envisager l'extraction par des moyens de triage m é c a -
nique, c o m m e suggéré par le Professeur Dubertret (3,122); mais, étant
donné les quantités importantes nécessaires à l'injection des alluvions
il sera très certainement plus économique d'avoir recours aux gise-
ments connus , malheureusement lointains, d'Abou El Rich et d'El
Milagatta , près d'Assouan. D e s gisements existeraient aussi près de
Kalabsha. Si cela se confirmait l'accès en serait plus aisé car Kalabsha
est située au Sud du chantier du Sadd el Aali.
3,216 -1

3,216

R E L E V E DES PUITS ET T R A N C H E E S

DE RECONNAISSANCE

3,2160

On trouvera dans .leprésent paragraphe .lesrelevés des puits


et tranchées de reconnaissance ouverts dans les gisements décrits
précédemment.

La situation de ces puits et tranchées est indiquée sur la


Fig. 4,211.

L'indice (P)que l'on trouvera dans les re.levésindique un pré-


.leve m ent d 'échantillons .

3,2161 - GRAVIERS DE BALLANA

Profondeu r 1
Description
en mètres

P 201 0.00
GALETS très durs, de 1 à 150 mm
0.15
LIMON brun c.lairtrès sableux avec quelques ra-
res graviers de 5 à 15 mm
1 "O0

P 202
1
~

GALETS très durs de 1 à 150 mm


0.15
LIMON brun clair tr&s sableux
0.45
3,216 -2

P 203 0.00
GALETS de 1 à 150 mm
O. 15
LIMON brun c.lairtrès sableux
O -45

3,2162 - GRAVIERS D'ADINDAN- RIVE GAUCHE (1)


Profondeur
Description
en mètres

T 10 0.00 GALETS noirs très durs de O à 100 mm


~

GRAVIERS noirs et galets d'albâtre cimentés avec


sable et silt rouges
0.50
SABLE et silt rouges très cimentés
1-00 GRES (niveau rocheux)
T 11 0.00 GALETS noirs très durs de O à 100 mm

GRAVIERS noirs et galets d'albâtre très cimen-


tés avec sable et silt rouges (P)
0.35
SABLE et silt rouges très cimentés
O .80 GRES (Niveau rocheux)

3,2163 - DEPOT DE SABLE DE KHOR EL O R


Profondeur
en mètres D e scription

P 301 0.00
SABLE grossier rouge de 0 , 5 à 2 mrn
O .75 Niveau du grès (P)

(1) - Les d e u x t r a n c h é e s T 10 e t T 1 1 ont S t é c r e u s é e s d a n s le d é p ô t s u r u n e l o n g u e u r


d'une v i n g t a i n e d e rn-tres jusqu'h r e n c o n t r e d u grès cous-ja-ent.
3,216 -3
3.,2163 - DEPOT DE SABLE DE KHOR EL OR (suite)
P rofondeur Description
en mètres
~~

P 302 0.00
SABLE grossier rouge cimenté de 0,5 à 2 mrr
0.90 Niveau du grès

P 303 0.00 _ _ _ ~ ~

SABLE grossier jaune de 0,5 à 2 mm


0.75 Niveau du grès

P 304 0.00
SABLE grossier jaune de 0,5 à 4 mm
0.15
SABLE rouge grossier très cimenté
0.50 Niveau du grès

P 305 0.00
SABLE grossier jaune de 0,5 à 3 mm
O .35
SABLE rouge grossier très cimenté
0.50

P 306 0.00
SABLE grossier jaune de 0,5 à 2 mm
0.10
SABLE rouge grossier très cimenté
O .35

P 307 0.00
SABLE grossier jaune
O .40
SABLE rouge grossier très cimenté
O ..90
SABLE identique quoique plus fin et plus cimenti
1,20 Niveau du grès

P 308 0.00 ~~ ~ ~

SABLE grossier jaune de 0,5 à 2 mm


0.10
SABLE rouge grossier très cimenté
0.70
3,216 -4
3,2163 - DEPOT DE SABLE DE KHOR EL O R (suite)
Profondeur
Description
en mètres
~ ~~

P 308A 0.00 ~~ ~

SABLE grossier jaune


0.25
SABLE rouge grossier très cimenté de 0,5 & 3 mm
O .60

3,2164 - DEPOT DE LIMON DE BALLANA - RIVE GAUCHE


Profondeur
en mètres Description

P 101 0.00 SABLE fin & m o y e n consolidé, SILT très sab.leur


brun clair (P)
1 .o0
SILT argileux brun (P)
2-00
ARGILE brune (P)
5 .O0 SABLE fin 2 m o y e n conso.Lidé
~~

P 102 0.00
SILT argileux et sableux brun
0.80 SABLE fin & m o y e n consolidé

P 103 0.00 SILT sableux


SILT argileux brun (P)
2.30 SABLE fin & m o y e n conso.Lidé

P 104 o..oo
SILT très sableux brun clair
0.50 SABLE fin & m o y e n consolidé
3,216 -5
3,2164 - DEPOT DE LIMON DE B A L L A N A - RIVE G A U C H E (suite)
Pr ofondeu I
en m è t r e s Description

P 105 o .o0 SILT argileux


ARGILE brune
0.50
SILT argileux brun (P)
2.50
A R G ILE b rune
3.50
SILT argileux brun clair (I?)
4.50
SILT argilo-sableux brun clair
5.00 SABLE fin consolidé

P 106 0.00 SABLE fin


ARGILE brune
0.50
SILT argileux (P)
2.50
ARGILE brune (P)
2.90 SABLE fin à moyen consolidé

P 107 0.00 ARGILE et SABLE fin


ARGILE brune (P)
2.50
SILT argileux
3 .O0
ARGILE brune
5.00 S A B L E fin consolidé
3,216 -6
3,2164 - DEPOT DE LIMON DE BALLANA - RIVE GAUCHE (suite)
Profondeur
D e sc ription
en mètres

P 108 0.00
SILT brun assez sableux
O .50
SILT argileux brun (P)
1 .o0
ARGILE brune
1.50
SILT argileux brun
2.00
ARGILE brune (P)
2.50
SILT argileux brun
2.75 ~ ~~

ARGILE brune
3 .O0 ~~ ~

SILT argileux brun


4.00
ARGILE brune
4.60 SABLE fin consolidé

3,2165 - DEPOT DE LIMON DES TEMPLES - RIVE GAUCHE (1) . .

I
Profondeur
en mètres D e sc ription

P 401 0.00 SILT argi.leuxbrun (P)


3.00
SILT brun très sableux (P)
4.00
5.00 SILT très argileux brun
A ce niveau on ne rencontre pas encore la nappe
d'eau
3,216 -7
3,2165 - DEPOT DE LIMON DES TEMPLES - RIVE GAUCHE (1)
(suite)

Profondeur
Description
en mètres

P 402 0.00 SILT argi.leuxbrun avec quelques rares passe:


3 .O0 de silt très sableux de ,l'ordrede 10 à 20 c m (P

NAPPE d'eau à 3 mètres

P 403 0.00 SILT très argileux brun avec que.lquespasses dc


4.00 silt assez sableux de 10 2 20 c m d'épaisseur (P

NAPPE d'eau 5 2 mètres au-dessus du Nil

e 404 0.00 SILT très argi.leux(P)


3 .O0
4.00 SILT très sableux brun

NAPPE d'eau à 2 mètres au-dessus du Nil

P 405 0.00 SILT argileuxbrun avec que.lquesrares passes dr


sable silteux (P)
5.00
SILT brun assez sableux
6.00
7.00 SILT brun très sableux

NAPPE d'eau au m ê m e niveau que le Nil

ri 0.00 SILT argileuxbrun avec que.lquesrares passes dc


5 .O0 silt sableux (P)
3,216 -8
3,2165 - DEPOT DE LIMON D E S T E M P L E S - RIVE G A U C H E (1)
(suite)

Profondeur
Description
en mètres
_ _ _ _ _ ~ ______ ~____~

T 2 0.00 SILT argileux brun (P)


3 .O0

T 3 0.00 SILT argileux brun avec quelques rares passes


5.00 de silt sableux de 10 à 20 c m (P)

T 4 0.00 SILT argileux brun avec quelques passes de silt


6.00 plus sableux de 10 à 30 c m (P)

(1) - Le niveau d e d 6 m a r r a g e d e s p u i t s ci-dessus s e s i t u e e n t r e 116 et 117 (survey).


Le niveau d u N i l , pendant le terrassement a varié d e 110 B 111 metres (survey).
3,22

ESSAIS S U R LES M A T E R I A U X
3,220 -1

I'
3,220

I
IN T R O D U C T ION

Plusieurs laboratoires ont été invités par les Ingénieurs-


Conseils àfaire les essais sur les matériaux, ceci enfonction des appa-
reillages nécessaires, des quantités d'échantillons à transporter, des
délais d'exécution et du p r o g r a m m e des études; c'est ainsi par exemple
que le petit laboratoire de chantier a pu servir à obtenir dans de très
courts délais les premiers es sais d'identification de matériaux, alors
que le laboratoire de l'université du Caire donnait des résultats que le
chantier n e pouvait atteindre faute d'équipement lourd. Certains labo-
ratoires plus spécialisés encore ont été consultés à Paris.

Les résultats sont présentés ici groupés par laboratoire, si


bien qu'on trouvera séparés des résultats de m ê m e nature qu'on aurait
peut-être aimé voir rapprochés. Cet inconvénient est toutefois corrigé
parce qu'on a ainsi maintenu des ensembles cohérents de résultats,
puisque, groupés par laboratoire, ils se trouvent e n m ê m e temps groupés
par prélèvement. D'autre part, une autre correction est apportée par
la synthèse des résultats qui est faite au paragraphe 3,226.
3,221 I

3,221

L A B O R A T O I R E D U CHANTIER

3,2210 - INTRODUCTION
Afin de pouvoir procéder rapidement aux premiers examens
des matériaux prospectés, les Ingénieurs-Conseils ont installé un labo-
ratoire de chantier au site m ê m e . L e local était le petit batiment situé
au pied des temples et très aimablement prêté par le Centre de Docu-
mentation sur 1'Egypte Ancienne du Caire.

Les appareils. expédiés de France des le début d'Avril arri-


vaient en Egypte avant la fin du mois, et les premiers essais étaient
entrepris sur le chantier au début de Mai. C e matériel permettait de faire
les essais suivants : analyses granulométriques , limites d'Atterberg ,
densités et teneur en eau des matériaux en place, compactage Proctor,
perméabilité. Tous ces essais classiques furent effectués suivant les
normes standard ASTM ou AFNOR e I1 n'est donc pas nécessaire de les
décrire.

Cette seule énumération suffit à montrer que ce laboratoire


avait pour tâche essentielle l'identificationdes différents matériaux dis -
ponibles à proximité du site.

Outre les essais proprement dits, l'équipe du laboratoire était


donc chargée de reconnaStre les zones d'emprunts possibles, d'en pré-
lever des 6chantillons, de les analyser rapidement afin de sélectionner
les plus représentatifs qui étaient alors envoyés pour analyse plus c o m -
plète, soit au Caire au Laboratoire de l'université, soit à Paris au Labo-
ratoire Mecasol.

La difficulté des déplacements effectués à dos d'âne ou à pied


dans des conditions de température très pénibles et la dispersion sur une
très large étendue des différentes zones à prospecter ralentirent ce tra-
vail, et il ne fut pas toujours possible d'attendre , c o m m e prévuinitia-
lement, la fin des reconnaissances et identifications de maniere 2 envoyer
3,221 -2

les échantillons les plus représentatifs aux laboratoires d'études spé-


cialisés dont les essais exigent des délais relativement longs e

P a r surcroît , certaines zones d'emprunts c o m m e be dépôt de


limon qui s'étend le long de la rive gauche du Nil en amont des temples
jusqu'à Nag'Marawirki ne furent découverts totalement qu'au m o m e n t
des basses eaux, ce qui retarda le début des reconnaissances de ces
gisements jusqu'à fin Juin.

En dépit de ces difficultés il fut possible dIexplorer toutes


les possibilités naturelles du site dans un rayon d'environ 15 k m autour
des temples I cette exploration étant, bien entendu, guidée par les indi-
cations fournies par les géologues. Pour beaucoup de gisements de m a -
tériaux, la reconnaissance fut limitée à un examen visuel accompagné
de quelques grattages superficiels de place en place la qualité ou la
quantité médiocre des matériaux trouvés ou la topographie difficile du
gisement ne justifiant pas une étude plus poussée.

Seuls les gisements retenus c o m m e offrant des possibilités


certaines d'exploitation firent l'objet de reconnaissances par puits et
tranchées et sont indiqués sur le plan de la figure 4,211.

En ce qui concerne les limons nécessaires à laconstitution du


noyau, trois zones furent étudiées :

- la zone rive droite, située en face des temples d'AbouSimbel,


dont l'étude fut tres rapidement conduite par le laboratoire du Sadd el Aa.li;

- la zone de Ballana, sur la rive gauche p.lus faci.led'exploi-


tation et qui fit l'objet d'études et essais approfondis;

- la zone dIAbou Simbel sur la rive gauche enamont des tem-


p.les qui ne put être étudiée qu'en fin de campagne du fait de son niveau
tres bas, entre (110)et (119).

Enfin, il faut signaler qu'une autre zone fut reconnue en aval ,


près d'Armina, sur la rive gauche c o m m e sur la rive droite du Nil.
Ces emprunts qui offrent un volume important de limon de qualité ap-
paremment satisfaisante nlont pas été étudiés ayant été jugés trop
éloignés des temples (25'km environ) ~

Pour les sables fins seuls ceux provenant du lit du Nil.,soit


de l'île découverte par les basses eaux en face des temples, soit des
forages exécutés dans le fleuve, furerit étudiés au laboratoirede chantier.
3,221 -3
La prospection des sab.les grossiers fut limitée au gisement
de Khor el O r sur .larive droite du Ni.1.
I

Enfin, les dépôts de graviers d'Adindan furent étudiés sur la


rive gauche , plus facile d'accès, c o m m e sur la rive droite Un petit
e

dépôt prospecté sur la rivedroite près d'Abou Simbel fut abandonné en


raison de sa faible étendue.

En ce qui concerne les grès, le rôle du laboratoire de chan-


tier fut limité à la détermination de quelques densités et granulométries
types, aux études au scléromètre (voir chapitre 3,233) et 2 l'exécution
des prélèvements expédiés au Caire et à Paris.

3,3311 - LES LIMONS


3,221 1 1 - Les limites d'Atterberg
L e tableau ci-dessous résume les résultats obtenus pour .les
différentes carrières.

Limite Indice
Zone Puits Profondeur P.lasticit é
Liquidité

F A O 53,9 25,l

P 101 l,oo 33,6 12,5

P 103 1,40 36,l 15,5

z4
4 P 103 O ,80 60,5 24,4
Ll
Ll P 105 4,20 45,2 1937
4
a
P 105 1,40 3939 14,l

P 108 0,55 44,6 19,7

Moyennes 44,8 18,7

(à suivre)
3,221 -4
(suite)

Limite Indice
Zone Puits Profondeur
Liquidit 6 P.lasticité

P 401 1 ,o0 42,O 19,5

P 402 1,o - 3,o 34,2 14,l

P 403 2,o - 3,5 40,l 17,O

P 404 1,o - 3,o 34,2 14,l

T2 4,OO 41,l 18,6

T3 2,o - 4,o 40,2 20,9

T4 1,o - 3,o 49,l 24,9

P 405 2,o - 3,o 51,l 23,9

1 3 ,O0 30,6 9,6


2 4,OO 40,5 18,3

3 6,OO 40,7 17,5

4 2,o - 3,o 51,7 25,6

5 2,o - 3,o 47,5 26,6

Moyennes 19,3

ABOU-,
SIMBEL P 2 2,50 33,3 10,2
Rive Droite

Ces essais montrent une assez grande similitude entre ces


matériaux qui proviennent tous du Nil mais sont plus ou moins riches
en sable fin., C e sont, dans l'ensemble, des argiles inorganiques moyen-
nement plastiques , à part un échantillon de la zone de Ballana qu'on
peut classer dans les silts inorganiques très compressibles a
3,221 -5
3,22112 - Granulométries
Dans cette phase de prospection préliminaire les études gra-
nulométriques furent .limitéesaux éléments supérieurs à O, 1 mm (tamis
AFNOR 20) afin de déterminer la richesse en sable fin des différents
limons rencontrés e

L e tableau ci-dessous indique ces pourcentages déduits des


courbes (Fig. 4,221-7, 4,221-8, 4,221-9 et 4,221-10) pour la zone
d'Abou Simbel rive gauche (Pour .lazone de Ballana voir Chapitre
e I)

3,225 , Laboratoire du Sadd el Aali).

Pourcentage de sable supérieur à


Echantillon
0,lO mm 0,20 mm 0,50 mm

P401-3,75m 87 28 1
-
P 402 1 m 27 19 O
P 403 - 4 m 32 21 1
P 405 - 2 m 39 27 3
T 2 - 4 m 45 8 O

Moyennes 44 21 1

On constate ainsi que ce limon renferme un pourcentage ap-


préciable de sable très fin, la quantité de sable de dimensions supé-
rieures à 0,5 mm étant nulle. Ces limons peuvent être classés c o m m e
des limons argileux C L dans la classification américaine unifiée
"Unified Soil Classification system" ~

3,22113 - Densités et teneurs en eau naturelle


Les mesures des densités en place effectuées au densitomètre
à m e m b r a n e avaient pour but de permettre le calcul d'un ordre,de gran-
deur du rapport entre les densités en place dans la zone d'emprunt et
dans la digue (cette dernière étant évaluée d'après l'essai Proctor
Standard). P a r surcroît ces densités-devaientmontrer si le dépôt de
limon qui existe sous la digue, au droit de l'éperon amont, pouvait être
conservé c o m m e fondation de l'ouvrage.
3,221 -6
Les valeurs trouvées pour la zone d'Abou Simbel ri e gauche
furent les suivantes :

Echantillon Densité sèche Teneur en eau %


P 404 - 2m 1 ,O4 32,6

P 405 -3 m 1,11 38,l

T1 - 2 m 1 ,O4 33,7

T2 -2,5m 0,84 72,5

T2 - 2 m 1 ,O8 38,5

T 4 - 2,2m 0,97 36,7

Moyennes 1 ,o1 42,4

Ces quelques mesures suffisent à montrer que ce limon pré-


sente en place une densité très faible; il devra donc être fortement
serré lors du compactage. P a r ailleurs sa teneur en eau est élevée ce
qui est normal étant donné la situation de cette zone par rapport au Nil
qui la recouvre partiellement en période de hautes eaux. L e matériau
devra donc être desséché avant compactage pour perdre de l'ordre de
20 % d'eau, ce qui apparaît possible; ce matériau devant être stocké à
une cote plus élevée, il se desséchera rapidement sous le soleil intense
de Nubie.

La densité très faible du limon en p.laceindique qu'il se c o m -


primerait de façon trop importante sous la digue et qu'il risquerait de
provoquer des glissements des talus. II devra donc être enlevé jusqu'à
trouver une fondation satisfaisante.

3,221 14 - Compactage Proctor


Tous les essais de compactage Proctor furent effectués sui-
vant les normes standard (énergie de compactage 60tm/m3) à I'excep-
tion d'un seul (sur l'échanti,UonP 101) pour lequel l'énergie de c o m -
pactage fut accrue (100 tm/m3).

Les résultats sont les suivants (voir graphiques).


3,221 -7

Zone 1 Echanti,llon Densité sèche


Teneur en eau
optimum %

P 101 (100tm/m3) 1,55 24,5

P io7 1,315 29,4

P 108 1,32 26,4

Moyenne (60tm/m3) 1,32 27,9

J
wM 1 P403 1,54 22,3

2 . P 405 1,55 23

;; T4 1,545 24,5
O
9 1 Moyenne (60tm/m3) 1,545 23,3

C e s résultats semblent montrer que les limons d'Abou Simbel


sont de meilleure qualité que ceux de Ballana; ils donnent des densités
nettement plus fortes pour des teneurs en eau optimum plus faibles. A
noter qu'il faut excaver environ 1,5 m 3 de limon en place dans l'em-
prunt d'Abou Simbel pour obtenir 1 m 3 de limon compact6 dans le noyau.

3,2212 - LES SABLES FINS


Des prélèvements de sable fin furent effectués dans l'île qui
émerge en face des temples d'Abou Simbel au m o m e n t des basses eaux.

Les analyses granulométriques montrent qu'il s'agit d'un


sable renfermant très peu de limon (3 à 5 '%d'éléments inférieurs 2.
0,2 mm)dont les diamètres caractéristiques moyens sont les suivants
(en mm):

L e diamètre D50 varie entre 0,30 et 0,65, ce qui confirme


.l'homogénéitéde ces sables superficie.ls.
3,221 -8
L e coefficient d'uniformité C = D60/Dlo est voisin de 2 (com-
pris entre 1,5 et 2,5) ce qui montre sa très grande uniformité; voir
fig~res.4~221-20 (SC),4,221-21 (SB),4,221-22 (SA).

Si l'on admet que la formule de Hazen s'applique 2 ce sable


uniforme on peut calculer un coefficient de perméabilité D = C .D2 10
(avec K en cm/s, Di0 en mm et C étant un coefficient généralement
voisin de 1 mais 0,3 fut .lavaleur obtenue pour ce coefficient par cor-
rélation avec des essais in situ dans les alluvions similaires du Sadd
=
el Aali). On trouve ainsi : K 2,7 x cm/s.

Les densités et teneurs en eau en p.lacede ce sable sont les


suivantes :

Echantil.1on Densité Teneur en eau %


SA - 0,30 m 1,45 26,6

SB - 0,30 m 1,49 29,1

SC - 0 , 3 0 m 1,41 35,l

SD - 0,30 m 1,59 -
Moyennes 1,485 30,3 %

P a r surcroît .ladensité sèche m a x i m u m (mesurée sur le m a -


tériau saturé) et la densité minimum (sur le matériau sec) ont été dé-
terminées pour l'échantillon SD. La densité maximum est de 1,65 et
la densité minimum de 1,425. I1 est a.lorspossible de calculer la den-
sité relative de 1'échantil.lon qui est de O ,76, valeur très élevée pour
un sable prélevé à 0,30 m de profondeur, mais il faut tenir compte du
fait que ce sable a pu être serré par drainage et dessiccation au m o -
ment de la baisse des eaux. A noter que ce sable devrait être compact6
à une densité sèche de 1,57 pour avoir une densité relative satisfai-
sante.. Un essai de compactage Proctor indiquerait .lateneur en eau à
adopter pour cette mise en place des sables fins.

Les sables de dune pré.levéssur la rive gauche dans les cou-


lées descendant du plateau ne furent pas étudiés aulaboratoire du chan-
tier.
3,221 -9
3,2213 - LES SABLES GROSSIERS
C e sont essentiellement les sables du Khor el O r dont le gi-
sement de faible épaisseur serait cependant d'exploitation relativement
aisée au scraper. Malheureusement cette ballastiere est située sur la
rive droite ce qui complique quelque peu llexploitation. Les diamètres
caractéristiques moyens de ce sable (voir figures 4,221-14, 4,221-23,
4,221-24, 4,221-25) sont les suivants (en mm) :

C e sable est remarquablement constant (D50 compris entre


0,7 et 1,25). Son coefficient d'uniformité m o y e n est de 3,5 environ (i.1
varie de 2,8 à 5,O).

Sur ce sable grossier furent mesurées les densités maxima


et minima qui sont respectivement égales à 1,87 et 1,55 ce qui signifie
que ce sable pour être compact6 3 une densité relative supérieure à
0,70 doit être vibré jusqu'à obtenir une densité seche d'au moins 1,76.

3,2214 - LES GRAVIERS


3,22141 - Adindan
Les dépôts de gravier alluvial signalés par les géologues sur
-
les terrasses à la cote (140) (150), et qui slétendent jusqu'au delà de
la frontière Soudanaise, furent prospectés au m o y e n de puits et tran-
chées sur la rivedroite c o m m e sur la rive gauche.

Ces dépôts sont constitués par un mélange d'un sable rouge


plus ou moins grossier renfermant souvent un pourcentage non négli-
geable de limon (jusqulà 15 % dans ,l'échantillonTi i) avec des graviers
de dimensions diverses constitués soit de quartz, soit de grès noir à
ciment ferrugineux dur, soit de concrétion d'oxyde de fer et plus rare-
ment d'autres roches. Les granulométries sont données sur les figures
4,221-16 (GI),4,221-2 (Gz), 4,221-3 (Til)pour la rive gauche,
4,221-15 (G3), 4,221-18 (Gq), 4,221-19 (G6) pour .la rive droite.
3,221 - 10
On peut constater que ces courbes sont souvent de forme
irrégulière et s'étendent depuis les sables fins jusqu'aux galets de
1 O0 mm e Les diamètres caractéristiques moyens sont les suivants
(en mm) :

U. faut noter la grande irrégularité de ces granulométries,


irrégularité traduite notamment par les variations du diametre D l 5
compris entre O , 10 mm et 25 mm. Si l'on néglige la granulométrie de
l'échantillon G6 (Fig. 4, 221-19)on trouve un D l 5 m o y e n égal &0,6mm
et un D 10 m o y e n égal à O,3 mm. Les diametres caractéristiques moyens
des échantillons de la seule zone d'emprunt rive gauche sont les sui-
vants (en mm) :

D85 = 47 D6o = 17 D 5 0 = 15 Di5 = 0,75 Dl0 = 0,3

L e coefficient d'uniformité m o y e n est de 5,5; si l'on néglige


l'échantillon G6 beaucoup plus grossier et uniforme que les autres on
trouve un coefficient de 70. L e coefficient d'uniformité varie entra 1,3
(échantillon G6) et 110 (G4et T11). Les matériaux de la rive gauche
ont un coefficient d'uniformité qui varie de 40 2. 110.

Ces granulométries montrent que si ces graviers devaient


être utilisés , il serait probablement nécessaire de les traiter par cri-
blage et lavage. P a r surcroît la faible épaisseur du dépôt qui ne semble
pas excéder 1 m et la topographie tourmentée de la zone d'emprunt
rive gauche, la plus facilement accessible, n'engagent pas à retenir
cette zone assez éloignée du barrage (15 k m environ). Il semble tou-
tefois @e l'épaisseur de graviers soit nettement plus grande dans la
zone d'emprunt rive droite , mais il faut traverser le Nil.

Les densités maximum et minimum ont été mesurées sur


l'échantillon T11 (Fig. 4,221-3) dans un moule de 30 c m de diamètre
après élimination des éléments sapérieurs à 60 mm et après correc-
tion pour tenir compte de l'absorption d'eau par les galets qui est en
moyenne de 1,7 % . La densité sèche maximum obtenue par vibration
dans ,l'eau(teneur en eau 12,4 %)atteint 2,07. La densité sèche mini-
m u m est de 1,885 avec un pourcentage de vides égal à 28 % environ.

L e poids spécifique des. cailloux varie entre 2,60 et 3 ,O0 avec


une moyenne qui est probablement de ,l'ordre de 2,8 à 2,9. Mais le
poids spécifique m o y e n du mé.lange est de 2,6 environ. C e matériau
compact6 de façon satisfaisante devrait présenter une densité sèche
supérieure 2 2,OO (densité re.lativeO ,70).
3,221 - 11
3,22142 - Abou Simbel rive droite
§ur la rive droite du Nil , légèrement en amont des temp.les,
fut prospectée une zone degraviers exploitable sur une épaisseur con-
venable , mais dont l'étendue très réduite .limite1'intérEte Les granu-
lométries de ces graviers sont données par les figures 4,221-17 (Gg),
4,221-12 (G7):, 4,221-13 (Ga).

Les courbes granulométriques de ces matériaux sont assez


irrégulières. C e sont des graviers renfermant 20 à 25 ' $de sable avec
un peu de limon (O à 5 %)dont le diamètre m o y e n D 5 0 est compris en-
tre 15 et 25 m m , sauf en surface où l'on ne trouve pratiquement que
des cailloux de dimensions supérieures à 25 mm. L e faible volume de
cette carriere et sa situation sur la rive droite suffisent à l'éliminer.

3,2215 - LES GRES


Les essais sur les grès en tant que matériau de construction
effectués par le laboratoire du chantier furent très limités. bls consis-
tèrent essentiellement enune étude au scléromètre des caractéristiques
mécaniques comparées des différents bancs de grès. Cette étude con-
firma que la résistance à la compression du grès pouvait varier de 1 à
4 suivant le banc considéré et l'état de cimentation de la roche (voir
Fig. 4,221-1).

L'analyse granulométrique des sédiments sortis des forages


fut effectuée pour trois grès caractéristiques (grossier m o y e n et fin),
en prenant soin de récupérer dans un bassin de décantation tous les
éléments provenant de la désagrégation de ces.grès ma.1cimentés.
L'es courbes sont données par les figures 4,221-6 (I), 4,221-2 (II) et
4,221-4 (III).

On constate que le grès grossier a un diamètre m o y e n D 5 0


de l'ordre de 0,65 mm et un diamètre D i 0 voisin de 0,3 mm. C e grès
renferme du gros sable '(20 '%d'éléments supérieurs à 1,6 mm)et
m ê m e quelques graviers entre 6 et 10 mm.

L e gres m o y e n a undiamètre D 5 0 presque identique àcelui du


précédent 0,63 mm mais le diamètre D l 0 est àpeine supérieur2 0 , 2 0 m m ,
11 ne comporte que 15 % d'éléments supérieurs à 1,6 mm et aucun gra-
vier au-dessus de 6,25 mm.
3,221 - 12
Quant au grès fin blanchâtre, son diamètre m o y e n D 5 0 n'at-
teint pas O , 15 m m et il r e n f e r m e près de 30 % d'éléments inférieurs à
O, 10 m m et a u c u n élément supérieur à O ,8 mm'.

Il est à noter que ces granulométries n e montrent probable-


m e n t pas la totalité des éléments très fins dont une partie est perdue
avec l'eau d u forage. M a i s ces courbes granulométriques et leur diffé-
rence de f o r m e suffisent à expliquer les fortes variations de la per-
méabilité e n petit, constatées lors des essais à travers différents
échantillons de grès (voir 3,223).

En c e qui concerne les densités les résultats suivants furent


obtenus :

E chantillon Densité sèche Densité saturée Absorption

I - grès grossier 2,33 2,51

II - grès m o y e n 1,62 1,83 13 %


III - grès fin 1,91 2,11 11 %
3,222

L A B O R A T O I R E D E L'UNIVERSITE D U CAIRE

3,2221 - PROGRAMME DES ESSAIS


D e nombreux échantillons des différents matériaux furent
adressés au Dr. A.H. RAMLI, Directeur d u Laboratoire de 1'Univer-
sit6 duCaire, entre le 20 Juin et le 15 Juillet. C e sont pour les limons :

Puits
~
I
Profondeur Poids No de
kg /1'6chantillon
~
Observations
~

P 105 - l,oo 6,95 Mélange de


P 105 - l,oo 6,85 1 trois
P 105 - l,oo 2,35 prélèvements
P 105 - 4,oo 2,7 2
prélevé dans le
P 101 + 2,oo 2,95 3 front de carrière
P 101 - 4,oo 2,60 Mélange de deux
P 101 - 3,50 2,60
4
prélèvements
P 103 - 0,80 3,oo 5
P 103 - 2.10 2.60 6
P 106 - 2,oo 2,75 Mélange de deux
P 106 - 2,90 2,30
7 prélèvements
P 106 - 0,90 2,oo 8
P 107 - 1,lO 3,30 9
P 108
P 108
-- 2,20
0,55 2,70
2,85
10
11

P 401 - 2,oo 490 12


/' P 401 - 3,50 4,o 13
T1 - 2,oo carotte 14 échantillons
T1 - 2,oo carotte 15 non remaniés
3,,222 - 2

D e u x échantillons de sable furent prélevés, l'un dans l'île


d'Abou Simbel dans le puits SE à O, 30 m de profondeur (échantillon 16)
l'autre dans le forage A 3 entre 5,50 et 7,50 de profondeur (échantil-
lon 17). Enfin deux carottes de grès furent prélevées dans le forage R 3 ,
l'une à 3,50 m (échantillon 18), l'akitre entre 3,50 et 5 , O O m (échantil-
lon 19).

Les essais suivants sur les échantillons remaniés d e limon


furent demandés au Laboratoire d u Caire :

- Pourcentage de matières organiques sur deux échantillons


- Granulom6trie
- Densimétrie
- Limites d'Atterberg
- Poids spécifique
- Essai Proctor Standard
- Résistance à la pénétration à l'aiguille Proctor
- Cisaillement direct lent consolidé
- Consolidation
Ces derniers essais devaient Stre effectués sur des échantil-
lons compactés à une teneur en eau et une densité sèche correspondant
à l'optimum Proctor + 2 % environ.

Les cisaillements devaient être effectués sur les matériaux


saturés; c'étaient des cisaillements consolidés, la vitesse de cisaille-
ment étant aussi lente que possible (1 à 2/100 r n m par minute). D e toute
manière on devait 'mesurer la teneur en eau de l'échantillon avant et
après rupture.

Les essais d e consolidation devaient être effectués jusqu'à une


pression de 102115 kg/cm2 sur le matériau 2 une teneur en eau égale à
l'optimum Proctor + 2 7 '0 Seules les pierres poreuses seraient h u m e c -
~

tées afin d'etre saturées. A la stabilisation on devait saturer l'échan-


tillon et mesurer la consolidation complémentaire.

Cet essai devait être répété pour une pression intermédiaire


correspondant à la zone de changement de pente de la courbe de l'indice
des vides en fonction de la pression de manière à connaître l'influence
de la saturation sur la consolidation pour cette pression.
3,222 -3

P a r surcroît on devait étudier sur un ou d e u x échantillons le


gonflement d u matériau toujours c o m p a c t é 2 l'optimum Proctor t 2 70.
P o u r cela d'une part, o n devait m e s u r e r le gonflement d u matériau
chargé à 200 g r / c m 2 environ, lors d e s a saturation; d'autre part o n
devait déterminer la pression d e gonflement, c'est-à-dire la pression
nécessaire pour éviter tout gonflement lors d e la saturation d e l'échan-
tillon c o m p a c té *

En ce qui concerne les échantillons non r e m a n i é s d e limon


prélevés d a n s la tranchée T 1 sous l'emprisedubarrage il fut d e m a n d é
un essai d e consolidation et un essai d e cisaillement consolidé rapide
sur chacun d'eux e n déterminant également les caractéristiques d'iden-
tification (granulométrie, limites d'Atterberg, poids spécifique, d e n -
sité et teneur e n eau naturelle).

P o u r c e qui est d e s sables il fut d e m a n d é d'effectuer sur les


d e u x échantillons les essais ci-dessous :

- Granulométrie
- Densimétrie (si nécessaire)
- Poids spécifique
- Densité m a x i m u m
- Densité m i n i m u m
- Consolidation
- Cisaillement direct consolidé rapide.
L e s essais d e consolidation et d e cisaillement devaient être
effectués sur le sable c o m p a c t é à une densité relative d'environ O, 60 à
0,70 et saturé.

I
Enfin les essais sur le grès furent limités à la détermination
d e la densité sèche d u poids spécifique et d e l'absorption, les essais
d e c o m p r e s s i o n et d e perméabilité n'étant possibles q u e pour un labo-
ratoire équipé pour la taille des roches.

L e s résultats d e ce lourd p r o g r a m m e d ' e s s a i sont donnés dans


le rapport ci-dessous.
3,222 -4

3,2222 - RAPPORT DU Dr. RAMLI


3,22221 - Echantillons de Silt sec (i à 11) et
échantillons de Silt remanié (12 & 13)

Ces échantillons sont surtdut du silt, quoique contenant, à des


teneurs variables, de petits pourcentages d'argile.

Sauf pour les deux derniers échantillons, la préconsolidation


due aux pressions géologiques d u passé et à la dessication leur donne
une densité sèche relativement forte de 2,2 T/m3, correspondant à
une teneur en eau naturelle de 2 '%à 3 %. .

Un fort gonflement et des dissociations de particules de silt


sont très nets lorsque de tels échantillons sont mouillés sans pression
extérieure. L a couleur est d'un gris sombre avec des côtés brillants,
suivant les plans de surfaces .de glissement en polyèdres.

- Compactage Proctor
Les essais de compactage Proctor furent faits sur 12 échan-
tillons. L'échantillon N o 8 était de poids insuffisant et de ce fait l'essai
Proctor n'était pas réalisable, et d'autres essais n'auraient pas été
significatifs (Fig. 4,222-1-4,222-14-4,222-15-4,222-16-4,222-17).

L e s densités sèches et les teneurs en eau à l'optimum sont


données ci-dessous (pour un compactage Standard, d'énergie égale 5
60 tm/m3).

Echantillon Densité sèche Teneur en eau


optimum %
1 1,505 23,8
4 2 1,55 22, o
z 3 1,51 23, 6
4 4 1,56 21,2
5 1,515 21,o
6 1,575 22,4
7 1,60 20,2
9 1,58 21, o
10 1,57 21,6
11 1,58 21,4
Moyennes 1,515 21,8
ABOU- 12 1, 60 21, o
SIMBEL 13 1,59 19,2
Rive Gauche Moyennes 1,595 20,l
3,222 -5

Essais au densimètre

Ces essais furent réalisés sur la partie passant au tamis N o200


(U.S. );quelques échantillons possédaient un pourcentage minime de
particules éparpillées de calcaire e D e toute façon, les échantillons pul-
vérisés secs passaient entièrement au tamis N o 200.

O n fit les essais'à une température moyenne de 26" et les ré-


- -
sultats donnés dans les figures 4,222-2 4,222-3 4,222-4 - 4,222-5 -
- - - -
4,222-8 4,222-9 4,222-10 4,222-11 4,222-12 et 4,222-13 cor-
respondent à cette température.

- Poids sr&cifiQue et limites d'Atterbere

I
E
I
chantillon
Limite de Indice de Poids
liquid it6 plas ticité spé cifique

1 53,5 23,8 2,48


4 2 49,o 28,1 2,50
z 3 59,o 29,5 2,51
4 4 48,5 24,O 2,55
4 5 48,O 25, 1 2,5
4 6 47,o 27,6 235
4 7 37,o 22,3 2,52
a 9 47,5 25,5 2,47
10 49,o 29,9 235
11 52, O 29,5 225
c

Moyennes 49,l 26,5 295

43,5 21,7 2,54


13 45,o 20,o 2, 60
14 52,O 31,5 2,61
15 50,5 33,l 2,58
47,8 26,6 2,58

IC - Essais de consolidation

L e s échantillons ayant une densité sèche et une teneur en eau


égales à celles de l'optimum t 2 % furent soumis à des essais de con-
solidation. D'inévitables dispersions à partir de telles valeurs furent
3,222 -6

m i s e s en évidence mais sont d'assez faible amplitude pour être jugées


-
sans importance. L e s courbes (e log P k g / c m 2 ) (e, pourcentage des
vides; P charge normale) et les conditions initiales sont données dans
la figure 4,222-18.

L a saturation des échantillons pour des pressions d e 10 B


14 k g / c m 2 €ut a d m i s e et une consolidation supplémentaire est indiquée
dans la figure 4 , 2 2 2 - 1 8 a u m o y e n d'un trait vertical a u bout d e chaque
courbe.

C e s essais furent répétés jusqu'à la charge correspondant &.


-
la zone où les courbes (e log P)ci-dessus c o m m e n ç a i e n t à changer
d e pente, les échantillons étant alors saturés.

L'effet de la saturation 3.ce stade transitoire est indiqué par


une ligne tiretée verticale dont le point d e départ ne peut t o m b e r sur
la courbe originale, étant donné la petite différence d e conditions ini-
tiales entre les échantillons originaux et les échantillons remaniés par
les essais répétés.

- Pression d e gonflement
L'échantillon avait une teneur en eau initiale d e 25 %. L a
pression d e gonflement est la pression qui donnera u n gonflement nul
dans u n échantillon préparé à l'optimum + 2 % puis saturé; Elle fut
m e s u r é e de la m a n i è r e suivante : trois échantillons identiques furent
préparés et s o u m i s aux charges suivantes O, 12, 0,221 et 1,514 k g / c m 2
respectivement. D e l'eau pouvait passer dans le sens ascendant à tra-
vers l'échantillon (sous une charge d e 15 c m ) a u m o m e n t m e m e où la
charge était ajoutée. A u bout d'un certain t e m p s , la pierre poreuse
supérieure était entourée d'eau. L a déformation des échantillons, cha-
cun supportant s a propre charge, était m e s u r é e après 7 2 heures.

P o u r une pression d e O, 221 k g / c m 2 le taux de gonflement était


d e 2,3 '7'0, la pression d e gonflement m e s u r é e par interpolation des
résultats des trois essais précédents' fut trouvée égale 2 O, 8 2 kg/crn2.

- Teneur en matières organiques

O n a réalisé une analyse complète sur deux échantillons et o n


en a déduit que les matières organiques des deux échantillons ne se
présentaient que sous f o r m e d e traces négligeables.
Echantillon N o 7 1
Teneur en eau 2,48 % 2,09 %
Perte au feu 13,38 70 15,82 %
Silice et silicates
insolubles 66,17 Yo 60,86 70
Oxyde de fer 9,87 % 11,24 %
Oxyde de calcium 9,98 % 11,53 %
Oxyde de magnésium trac es traces
Sel soluble 11 11

99,4 % 99,45 %

- Essais de cisaillement
Cinq échantillons furent soumis aux essais de cisaillement
direct, rapide, consolidé. Les essais consolidés lents étaient impossi-
bles. Toutefois, en supplément, ont été réalisés des essais de c o m -
pression simple sur les m ê m e s échantillons compactés à l'optimum
(et non à l'optimum i- 2 %),pour permettre la formation nette de plans
de rupture sans bombement excessif. Nous croyons que cela peut per-
mettre d'estimer d'une façon approchée la résistance au cisaillement
lent d u matériau. Les résultats des essais sont donnés dans le tableau
suivant qui contient aussi deux valeurs pour le coefficient de perméa-
bilité, déterminés pendant le dernier chargement de l'essai de conso-
lidation corres pondant.

Echan-
tillon
Teneur
en eau
initiale
Teneurs en eau finales
et degrésdesaturation
I
Cohesion
C kg/cd 7 @ coq. Remarques

1
26
32, 2
100 28y71
1 O0
li: I0,25 1 1 28,5
28

4 24,l 31,O
100

30
I 29
K=l,3.10-6
cm/s

K=5.lO-7
7 22,4 25
1 O0 cm/s

24,O 31,2
9
1 O0

12 31
23,5
100
3,222 -8

- Po c.q. : angle de frottement interne dans l'essai consolidé rapide.

- Ø" : angle de frottement interne déduit de la mesure de l'incli-


naison des plans de rupture dans l'essai d e compression
simple.

- Les teneurs en eau finales et les degrés de saturation correspondent


aux contraintes normales suivantes : O, 38, O, 89 et 1,385 kg/cm2
r es pec tivement,

- Vitesse de déformation : 1 mm par minute,


- Déformation maximum : 17 à 20 %,
- L e cisaillement résiduel, c'est-à-direaprès rupture, ne fut pas m e -
suré dans la plupart des cas.

3,22222 - Sables
L e tableau suivant prés ente les propriétés essentielles des
deux échantillons de sable reçus au laboratoire,

Les résultats des essais de consolidation sur ces échantillons


sont donnés dans la figure 4,222-19, où le sable était compact6 initia-
lement à une densité relative d e O, 70.

r
Echan- Poids
tillon Spé cifique e max. e min. PI" K cm/s

16 2,7 o,797 O, 540 34,2 1,l o 10-2

17 2,66 O, 78 O, 505 36,4 1,9.10-2

Les densités maximum et minimumLont été obtenues sur des


échantillons secs par pilonnage : e est l'indice des vides, égal à (0 l),
d
-
D étant le poids spécifique et d la densité sèche.

- Øofut obtenu par l'essai de cisaillement direct'consolidé rapide, à


une densité relative de 0,70.Trois contraintes normales furent appli-
quées, à savoir :
O, 4 .O,89 et 2,84 kg/cm2 (sur échantillons saturés)
3,222 -9

,- K est le coefficient de perméabilité pour unedensité relative de 0,70.

- L a granulométrie est donnée par la figure 4,222-7.

3,22223 - Essais sur les grès

Echan- Poids Dens i té sèche Absor pt i ons


Remarques
tillon Spécif ¡que T/m3 B.S.S.

2,66 1,51 12 % Texture fine

2,65 1,75 10 % 1 Texture gros.

3,22224 - Echantillons de silt non remaniés


C e s échantillons ont subi de légers remaniements lorsqu'ils ont
été extraits des carottes. D e tels remaniements peuvent affecter les
résultats des essais de consolidation présentés dans la figure 4,222-19.
Toutefois, pour ce sol particulier, notre laboratoire pense que la ré-
sistance au cisaillement direct consolidé rapide est la moins altérée.

L'analyse densimétriqueest donnée figure 4,222-6 et le tableau


suivant donne les propriétés demandées :

e .

-1 i I
Echan-
tillon
Poids
Spécifique
Limite d e
1 iquiditd
Limite d e
p l as t ici t é
Teneur
en eau
Densité
seche
C
(kg/cm2)
v c.q.
naturelle

14 2,61 52 20,5 46 1,17 0,4 21,6

15 2,58 50,5 r7,4 48,5 1, 18 o,35 23,4


3,222 - 10

3,2223 - RESULTATS OBTENUS

3,22231 - Les limons


Les limites d'Atterberg moyennes des limons étudiés sont les
suivantes :

Limite Indice
' Z o n e
de liquidité de plasticité

BALLANA 49,l 26,5

ABOU'SIMBEL R.G. 47,8 26,6

Ces matériaux sont très voisins; ce sont des argiles inorga-


niques moyennement à fortement plas tiques que l'on peut représenter
-
par le symbole CL CH de la classification unifiée américaine "Unified
Soil Classification System".

Les analyses confirment que ces limons ne renferment prati-


quement pas de matières organiques.

Les courbes granulométriques montrent que ces limons ren-


ferment un faible pourcentage de sable (5 à 10 % d'éléments supérieurs
à O, 10'mm).Ceci provient d u fait que les prélèvements envoyés au
Laboratoire d u Caire, furent volontairement effectués dans les couches
les plus plastiques afin d'étudier les matériaux les plus défavorables
alors que les prélèvements d u chantier qui représentent le mélange
des différentes couches contiennent .beaucoupplus de sable (de l'ordre
de 40 à 45 %)e

L e s limons de Ballana renferment en moyenne 13 % d'éléments


argileux inférieurs à 5 microns (de O à 20 yo), ceux de la zone d'Abou
Simbel rive gauche en contiennent 12 (de 10 à 20 %)- L e diamètre
caractéristique m o y e n D 5 0 est de O, 022 mm pour la zone de Ballana
(0,018à 0,031) et de 0,023 mm pour la zone d'Abou Simbel rive gauche
(0,018à 0,026). I1 ne faut cependant attacher qu'une valeur relative à
ces chiffres, la densimétrie d'un limon argileux variant sensiblement
avec la nature d u défloculant et le p H d e l'eau employée.

Pour ce qui est des poids spécifiques, les valeurs trouvées


apparaissent très faibles et il est probable que les difficultés rencon-
trées lors de la désaération d e ce matériau très argileux peuvent
3,222 - 11
expliquer c e fait, les courbes d e compactage montrant par ailleurs que
le poids spécifique d e ces limons doit être situé entre 2,65 et 2,80.

L e s courbes d e compactage révèlent très peu d e dispersion.


Elles montrent que les limons d'Abou Simbel rive gauche s e compactent
mieux que ceux d e Ballana avec une densité sèche m a x i m u m moyenne
'de 1,60 et une teneur en eau optimum moyenne de 20 % A Ballana la
~

densité sèche m a x i m u m est d e 1,56 et la teneur en eau optimum atteint


22 %.

C e s essais d e compactage donnent d e s densités supérieures à


celles trouvées au laboratoire du chantier notamment pour les maté-
riaux de Ballana.

L e s essais d e consolidation montrent que c e matériau est


susceptible d e gonfler lorsqu'on le sature, tant que la charge qu'il sup-
porte est inférieure à 0,8 kg/crn2 ce qui représente une hauteur de
remblai relativement faible, d'environ 4 m. Cela provient de c e qu'il
renferme des minéraux argileux expansifs c o m m e la montmorillonite
(voir paragraphe 3,2241).

C e s essais d e consolidation indiquent que, sans addition d'eau,


le tassement m o y e n du matériau (Ballana-Abou Simbel) compacté 2. une
densité sèche correspondant à une teneur en eau égale à l'optimum t 2 %,
est d e l'ordre d e 5 à 6 % sous une charge de 10 kg/cm2. Il varie entre
3 et '1 O % suivant les échantillons.

Si l'on sature l'échantillon après stabilisation du tassement on


constate, toujours pour cette m ê m e pression de 10 kg/cm2, un tasse-
m e n t complémentaire m o y e n d e l % environ (compris entre 0,5 et 2 %)*

Par surcroit, l'effet de la saturation sur le tassement s e fait


nettement sentir m ê m e pour des charges beaucoup plus faibles (O, 35 à
1, O kg/cm2) et il peut dépasser 1 %.

E n c e qui concerne les résistances au cisaillement mesurées


sur le matériau compacté par cisaillement direct, elles sont très voi-
sines, que le matériau provienne de la zone d'Abou Simbel rive gauche
ou de celle de Ballana. L e s essais consolidés rapides (et par conséquent
non drainés) donnent une valeur moyenne d e la résistance au cisaille-
ment dans le domaine apparent correspondant à un angle de frottement
interne d'environ 26" et à une cohésion de 0,25 kg/cm2. L e s résistances
3.prendre en compte dans le domaine intergranulaire doivent être plus
grandes puisqu'elles ne font intervenir aucune pres sion inters titielle
3,222 - 12

c o m m e c'est le cas dans un essai rapide sur un matériau très imper-


méable. L e s perméabilités moyennes trouvées sont en effet de l'ordre
d e 10-6 cm/s (maximum 1,3 x 10-6 cm/s).

3,22232 - Les limons intacts de la fondation


L e s essais sur les prélèvements intacts effectués dans la fon-
dation amont d u barrage montrent que ces limons qui ne forment d u
reste qu'un cordon relativement étroit le long de l'appui d u barrage
doivent être décapés

En effet ils sont très peu denses et présentent des caractéris-


tiques mécaniques faibles. Encore faut-il signaler que les valeurs trou-
vées sont probablement pour ces dernières trop fortes , l'échantillon
ayant été serré dans les carottiers. La densité sèche moyenne des pré-
lèvements "intacts" est de 1, 175 alors que la densité mesurée in situ
est de 1, 01.

Ces échantillons dont la teneur en eau naturelle est très élevée


(45 à 5 0 %) ont montré des.tassements très importants, de 15 à 16 %
sous une charge d e 3,66 kg/cm2, alors que lacharge qui serait suppor-
tée par ces limons si on les conservait sous le barrage, atteindrait
14 kg/cm2. Ces seuls chiffres suffisent à démontrer la nécessité d u
décapage des limons superficiels de la fondation.

3,22233 - Les sables


Les sables étudiés, provenant d u lit d u Nil, présentent en
moyenne les diamètres caractéristiques suivants :
D85 = 0 , 8 mm, D6o = O, 33 mm, D 5 0 = O, 27 mm, D l 5 = O, 14 mm,
Di0 = O, 13 mm.

L e coefficient d'uniformité qui varie entre 1,5 et 3,6 montre


que ces sables sont très uniformes. Ils doivent, 2 la mise en place,
avoir une densité sèche moyenne d'environ 1,68 correspondant à une
densité relative de 0,70. L e poids spécifique m o y e n étant d'environ
2,68, cette densité correspond à un pourcentage de vides de l'ordre
de 42 %. Lorsqu'ils sont compactés à cette densité relative leur tasse-
ment m o y e n total sous une charge de 10kg/cm2 est d'environ 7 %,mais
le tassement instantané dépasse 6 70.
3,222 - 13

En ce qui concerne la résistance a u cisaillement d u salale


compacté, des essais d e cisaillements directs consolidés rapides à la
boite d e C a s a g r a n d e ont donné u n angle d e frottement interne m o y e n
d e 35 O qui correspond sensiblement aux caractéristiques intergranu-
laires d u matériau étant donné que, d e par s a très forte perméabilité,
il n e peut donner naissance à des pressions interstitielles appréciables
pour la vitesse d'application des charges d e cisaillement utilisées (dé-
formation d e 1 m m par minute). L a perméabilité d e ce sable est en
effet d'environ 1,5 x cm/s.

L a loide H a z e n appliquée à ces sables, avec u n coefficient égal


à O, 3, donne une perméabilité variant d e O, 3. 10-2 à O, 9. 1 0 - 2 c m / s ,
avec une valeur m o y e n n e d e 0.5. 1 0 - 2 cm/s.
3,223 -1

3,223

C O M P T E R E N D U D'ESSAIS P A R M E C A S O L ( 1 )

A la demande d u Bureau d'Etudes COYNE et BELLIER, nous


avons effectué des essais sur des matériaux provenant d u site d u Bar-
rage d ' A B U SIMBEL. Nous avons reçu successivement un limon pro-
venant de l'emprunt rive gauche (2), un sable de dune et divers échan-
tillons de grès.

3,2231 - ESSAIS EFFECTUES SUR LE LIMON


I1 s'agit de mottes d'un limon légèrement sableux, de couleur
marron, faisant une faible effervescence avec l'acide chlorhydrique et
se désagrégeant rapidement en présence d'eau.

3,2231 1 - Limites d'Atterberg


Elles ont été déterminées sur la fraction inférieure à 0,4mm
suivant le processus normalisé :

- La limite de liquidité est de : 63,2 %

- La limite de plasticité est de : 31,O '70

- L'indice de plasticité est donc de : 32,2 %

(1) - 50, R u e G é r a r d , PARIS (13').


(2) - Z o n e d'emprunt de Ballana - V o i r 3,2142.
3,223 -2

3,22312 - Courbe granulométrique


Elle a été déterminée par tamisage sous l'eau pour les 614-
ments supérieurs à 50 microns et poursuivie au-delà par sédimento-
métrie (Voir Fig. 4,2231).

3,22313 - Poids spécifique absolu

I1 a ét6 déterminé à l'aide d u picnomètre. Pour le limon, sa


valeur est de 2,81.

3,22314 - Teneur en matières organiques

Elle a été mesurée d'après la méthode WALKLEY -BLACK.


L'échantillon analysé ne contient que O, 8 % de matières organiques.

3,22315 - Teneur en carbonates

D e u x mesures différentes ont donné 4,5 et 5,3 70a

3 , 22316 - Compactages

Ils ont été effectués dans le moule Proctor, en trois couches,


à l'aide de la petite d a m e normalisée. Les courbes ont étédéterminées
pour trois énergies de compactage :

- énergie 35 T m / m 3 , optimum:
= 28 % (Voir Fig. 4,2232 (a)
d = 1,41

- énergie 60 Tm/m3, optimum: = 2 7 J'% (Voir Fig. 4,2232 (b)


d = 1,49

- énergie 110 T m / m 3 , optimum:


d
== 251O% (Voir Fig. 4,2232(c)
1,54

Dans les trois cas les courbes donnant d sont très plates.

Nous avons figuré, en outre, sur les graphiques, les courbes


de variation de la résistance à la compression simple (Rc) et larésis-
tance au poinçonnement (Rp) en fonction d u compactage.
3,223 -3

3,22317 - Essais de compressibilité


Deux~essaisont été effectués 2 l'oedomètre sur d u matériau
compacté avec une énergie de 60 T m / m 3 , 2.une teneur en eau cupé-
rieure de 2 7'0 à l'optimum Proctor. Dans l'un, les pierres poreuses
étaient humides, sans communication avec des réserves d'eau.

Les résultats sont reportés sur les figures 4,2233 (a) et (b)
OU nous avons fait figurer en abscisses à l'échelle logarithmique, les
pressions, et en ordonnées suivant une échelle linéaire, les variations
de l'indice des vides (e).

L'essai effectué en présence d'eau montre qu'il faut exercer


sur le matériau compacté une pression supérieure à 0,5 Kg/cm2 pour
l'empêcher de gonfler ~

P a r contre, la comparaison entre les deux oedamètres montre


que la saturation n'entraîne pas un effondrement de la structure d u m a -
tériau compacté.

3,22318 - Essais triaxiaux


Ils ont'été effectués sur d u matériau compacté à l'énergie
moyenne (60T m / m 3 ) à une teneur en eau supérieure de 2 7'0 à l'optimum.

D e u x séries ont été faites :

-
L'une a été consolidée dans l'appareil sous des étreintes de
- -
2,O 4,O 6 ,O Kg/cm2. Après consolidation, le drainage a été fermé
et les éprouvettes ont été cisaillées rapidement (0,4 % par minute) en
mesurant la pression des pores e

Dans le domaine apparent nous avons trouvé : @ a = 21 et O

Ca = = 23" et Ci=
6 T/m2, et dans le domaine intergranulaire: O i
6 T/m2 (Fig. 4,2234).

- L'autre série apres consolidation dans l'appareil sous des


étreintes de O, 1 - -
O, 5 1 , O - 4,O - 6 ,O Kg/cm2 a été cisaillée 5 drai-
nage ouvert à vitesse très lente (O, 004 70 par minute). Les caractéris-
tiques intergranulaires déduites de 1' essai lent sont :

i = 25" Ci= 2,5 T/m2


1,223 -4

Les résultats de ces essais comportent un tableau donnant les


caractéristiquesdes éprouvettes avant et après consolidation ainsiqu'au
m o m e n t de la rupture, et les cercles de M o h r à la rupture.

3,22319 - Perméabilité

D e u x mesures ont été effectuées, l'une à l'oedomètre sous une


charge de 0,5 kg/cm2, l'autre dans le moule Proctor. Dans les deux
cas, le matériau avait été compacté à l'optimum + 2 % avec l'énergie
moyenne (60 T m / m 3 ) :

- à l'oedomètre K = 5,i x 10-ll m/sec

- dans le moule Proctor K = 8,2 x m/sec

3,2232 - ESSAIS SUR LES SABLES

I1 s'agissait d'un sable de dune très pur de couleur ocre, sur


lequel nous avons effectué :

3,22321 - Analyse granulométrique


Elle a été effectuée par tamisage sous l'eau (Voir Fig. 4,2235).
I1 s'agit d'un sable assez bien calibré.

3,22322 - Poids spécifique absolu

I1 est égal à 2,66.

3,22323 - Densité maxima et minima


Elles ont été mesurées à sec et sous l'eau,la densité minima
par simple déversement et la densité m a x i m a par une vibration prolon-
gée

à sec sous l'eau


densité minima 1,55 1,50
dens ité maxima 1,78 1,75
3,223 -5

3,22324 - Cisaillement triaxial


Les éprouvettes ont été placées dans l'appareil à une densité
voisine de 1,63, puis saturées et cisaillées à drainage ouvert sous des
étreintes de 2,O, 4,O et 6 kg/cm2. Les caractéristiques intergranu-
laires de ce sable sont :

@
¡= 38" et Cl = O (Figure 4,2236)

Un tableau sur ce graphique donne les densités (d) des éprou-


vettes à la mise en place, après consolidation, à la rupture. Entre la
mise en place et laconsolidation, on a noté une légère augmentation de
d, mais celle-ci diminue à la rupture, tout en restant supérieure 3 la
dens it6 initialee

3,22325 - Perméabilité
Elles ont été effectuées au tube avec trois densités différentes :

- avec une densité relative de O,4 (d = 1,63)


K = 2,5 x cm/sec

- avec une densité relative de O, 6 (d = 1, 68)


K = 2,20 x 10-2 cm/sec
- avec une densité relative de O, 8 (d = 1,74)
K = i, O x 10-2 cm/sec.

3,2233 - ESSAIS SUR LES GRES - GRES ROUGE HOMOGENE


(Nous avons reçu quatre échantillons de grès en trois envois
différents )
.
Sur ces grès, reçus sous forme de cubes de 5 c m d'arete,
nous avons effectué les essais suivants :

3,22331 - Densité sèche (d)


Six mesures ont été effectuées, donnant: 1 ,96 - 1,99 - 1,90 -
1,89 - -
1,97 1,97, soit une valeur moyenne d e 1,94.
3,223 -6
3,22332 - Poids spécifique absolu
La valeur mesurt5e est de 2,805.

3,22333 - Saturation
Six cubes ont été saturés sous vide, puis sous 6 kg/cm2 de
pression en vue d'essai de compression simple dont il sera parlé par
-
la suite. L e s teneurs en eau obtenues ont été : 15,7 14,4 17,l - -
- -
18,2 16,3 15,2. La valeur moyenne est 16,1.

La valeur théorique de la teneur eneau de saturation est don-


née par :

100 <I
d
- ds
I)soit 16 '7'0

Les cubes ont été complètement saturés.

D e s résultats précédents, on peutdéduire la porosité : n = 0,309


et l'indice des vides : e = 0,447.

3,22334 - Absorption
Elle a été déterminée après immersion dans l'eau pendant
24 heures consécutives. Elle est de 12,3 ?I.

~
3,22335 - Perméabilité (K)
Elle a été mesurée sous charge constante en mesurant le dé-
~
bit. K = 6,6 x 10-5 cm/sec.

3,22336 - Essai au sulfate de sodium


Les échantillons ont été successivement plongés dans une so-
lution saturée de sulfate de sodium pendant un laps de temps compris
entre 16 et 18 heures, puis étuvés à 105°C jusqu'à poids constant. A u
troisième cycle, on constate un épauffrage. La désagrégation est pres-
que totale au dixième cycle.
3,223 -7
3,22337 - Résistance à la compression simple
-
3 éprouvettes ont été essayées à sec, à vitessed'écrasement
- -
normale. Les résultats sont 173 135 198 kg/cm2. Valeur moyenne:
168 kg/cm2.

-
3 éprouvettes ont été écrasées à vitessenormale, 15 minutes
environ, après immersion de 24 heures dans l'eau. Les résultats sont:
- -
151 142 103 kg/cm2. Valeur moyenne : 132 kg/cm2.

- 3 éprouvettes ont été écrasées à vitesse normale après satu-


ration sous 6 kg/cm2 de pression. Les résultats sont 171 - 140 -
157 kg/cm2. Valeur moyenne : 156 kg/cm2.

-
3 éprouvettes ont été écrasées à vitesse lente (2 heures en-
viron) après saturation sous 6 kg/cm2 de pression. Les résultats sont
- -
149 158 119 kg/cm2. Valeur moyenne : 142 kg/cm2.

I1 ne semble pas que ces différents processus d'essai influent


beaucoup sur la résistance à la compression simple; car la dispersion
naturelle de la roche masque l'influence des paramètres étudiés (mouil-
lage, vitesse).

3,2234 - CAROTTE DE GRES ROUGE AVEC PASSES DE GRES GROS-


SIER

Nous avons fait découper cette carotte en six cubes de 5 c m


d'arête.

3,22341 - Densité sèche


Cinq mesures ont été effectuées donnant 2,05 - 1,95 - 1,95 -
1,97 - 1,97. La moyenne est de 1,97.

3,22342 - Poids spécifique absolu


Sa valeur est de 2.646.

Avec d = 1,97,on obtient n = O. 256, e = O. 346.


3,223 -8

3 , 22343 - Perméabilité
L e cube de grès grossier sur lequel cet essa a été fait pré -
sentait une strate de grès plus fin :

- suivant l'axe longitudinal, perpendiculaire à cette strate :


K = 1,13 x 10-3 cm/sec,
- suivant l'axe transversal parallèle à cette strate :
K = 1,85 x 10-3 cm/sec.

3,22344 - Absorption
Cinq mesures ont été effectuées donnant : 8,2 - 9,6 - 9,6 -
9,6 - 9,2,soit une moyenne de 9,2 70.

3,22345 - Essai au sulfate de sodium


Au deuxième cycle, l'échantillon s'est brisé en deux morceaux
suivant une strate de grès plus grossier. Au huitième cycle, il est pres -
que totalement désagrégé.

3,22346 - Résistance à la compression simple


Cinq mesures ont été effectuées après immersion dans l'eau.
- - - -
Elles ont donné : 211 185 158 165 92,5, soit une valeur moyenne
de 162 kg/cm2.

3,2235 - CAROTTE DE GRES FIN MARBRE DE ROUGE

3,22351 - Densité sèche


Cinq mesures ont donné 2,29 - 2,26 - 2,14 - 2,32 - 2,29 avec
une moyenne de 2,26.

3 ,22352 - Poids spécifique


Sa valeur est de 2,685. Avec d = 2,26, on obtient n = O, 158,
e = 0,188
3,223 -9

3,22353 - Perméabilité
I1 est moins perméable que les précédents.
K = 5,4 x 10-5 cm/sec.

3,22354 - Absorption
Cinq mesures ont donné 5,5 - 6,l - 7,8 - 5,5 - 5,4, avec une
moyenne de 6,O %.

3,22355 - Essai au sulfate de sodium


La désagrégation a été totale après le premier cycle.

3,22356 - Résistance à la compression simple


Elle a été effectuée après immersion. Cinq mesures ont donné
119 - 108 - - -
105 112 105, soit une moyenne de 110 kg/cm2. Cette
valeur est nettement plus faible que pour les autres grès malgré une
densité plus élevée qui semble être due à la présence d’argile dans les
pores.

3,2236 - ESSAI SUR LE ORES GRIS BLANC LEGEREMENT MARBRE

3,22361 - Densité sèche


-
Douze mesures ont donné 1,81 1,81 1,76 1,82 1,83 - - - -
-
1,79 1,80 - - - - -
1,79 1,78 1,80 1,81 1,83, soit une moyenne de
1,80.

3,22362 - Poids spécifique


~
Sa valeur est de 2,67
Avec d = 1,80, on a n = 0,325, e = 0,481.

3,22363 - Perméabilité
K = 1,35 x 10-3 cm/sec.
3,223 - 10
3,22364 - Absorption
- -
Trois mesures ont donné 13,l 12,7 12,7, soit une moyenne
de 12,8 %.

3,22365 - Essai au sulfate d e sodium


Au cinquième cycle, l'échantillon n'est pas encore désagrégé.
On constate cependant un léger épauffrage.

3,22366 - Essai de résistance à la compression simple


- à sec, à vitesse normale (15 minutes): 178 - 165 - 187,soit
une moyenne de 177 kg/cm2,

-
après immersion à vitesse normale : 165 - 178 - 139, soit
une moyenne de 161 kg/cm2,

- après saturation sous pression à vitesse normale : 158 -


158 - 139, soit une moyenne d e 152 kg/cm2.
- après saturation sous pression à vitesse lente : 165 - 119 -
191, soit une moyenne de 158 kg/cm2.

Ici également, c o m m e pour le grès rouge homogène, l'influence


de la dispersion naturelle semble masquer l'influence des paramètres
étudiés , quoique à sec les résistances soient systématiquement plus
grandes.

3,2237 - SILT DU GISEMENT RIVE DROITE (1)


D e s échantillons provenant des puits P4 et P7, aux profon-
deurs (a) et (c) respectivement (voir paragraphe 3,225) ont été essayés
pour la granulométrie et le Proctor. La figure 4,2237 donne les deux
courbes granulométriques et la figure 4,2238 donne les résultats de
llessai Proctor Standard sur le mélange.

~~

(1) - Ce paragraphe a été rédigé par A C J B , bien q u e les essais aient été f a i t s par
Mécasol a
3,223 - 11
3,2238 - ESSAIS DE CONTROLE (1)
I. D e u x essais d e contrôle ont été faits 2 la fin d u cycle d'essais.
L e premier est une granulométrie sur un échantillon de limon prélevé
dans le gisement des Temples (rive gauche), au puits P 401, à 2 m de
profondeur. La figure 4.22391 donne la courbe granulométrique c o m -
plète. L'autre est un essai triaxial sur le matériau non consolidé en
provenance de Ballana. Cet essai a servi à vérifier la validité des
essais d e compression simple. La figure 4,22392 montre que l'accord
est excellent puisqu'à une résistance à la compression simple d e
2,70 kg/cm2 doit correspondre une cohésion de 1,35 kg/cm2, ce qui
est bien le cas.

(1)'- C e paragraphe. a é t é rédigé par A C J B , bien que les essais. aient é t é f a i t s par
Mécasol
3,224 -1

3,224

LABORATOIRES DIVERS

3,2240 - INTRODUCTION
D a n s le présent chapitre on trouvera des résultats d'essais ou
d'expertises faits par différents laboratoires, tels q u e :

o le Laboratoire d e Minéralogie du M u s é u m - Paris


0 le B u r e a u de R e c h e r c h e s Géologiques et Minières - Paris

o le Centre Expérimental de R e c h e r c h e s et 6 E t u d e s d u Bâtiment

et des T r a v a u x Publics - Paris


3,224 -3
3,2241 - ETUDE MINERALOGIQUE D'UN ECHANTILLON DE LIMON
SABLEUX (1)
par M.J. O R C E L , Professeur de Minéralogie au M u s é u m
de Paris.

3,22410 - Introduction
Ilnous a été remis par le Bureau d'Etudes A. Coyne et J. Bellier
un échantillon dnunproduit brunatre désigné limon sableux, envue d'une
étude minéralogique comportant: luanalysechimique, l'analyse thermique
différentielle,l'étude thermopondérale et l'examen à l'aide des rayons X.

L'échantillon a tout duabordété observé 2 la loupe. Il a paru


hétérogène formé par une partie compacte et une zone friable.

L B u n eet Ilautre ont été étudiées séparément.

3 2241 1 - Etude thermique différentielle


Nous avons groupé dans la Figure 4,224-1 les courbes ther-
miques différentielles e

L a courbe de la partie compacte m e t en évidence un crochet


endothermique important vers 120"(2); celui-ciprésente sur sa branche
ascendante une légère inflexionvers 200". Vers 300"onnote une inflexion
endothermique extrêmement faible, puis vers 500" un crochet endother-
mique de taille moyenne. On voit encore dellx inflexions endothermiques,
l'une très peumarquée vers 700", l'autre plus accuséevers 830". Cette
dernikre est suivie vers 900" par un phénomène exothermique large et
très arrondi

Cette courbe n'est pas facile à interpréter immédiatement a


cependant il semble que Isonsoit en présence duunmélangecontenant de
la montmorillonite o

(1) '
- E n p r o v e n a n p e d u G i s e m e n t d e Baiiana,. w i r le iront d e ia carrisre existante.

(2) - Deyr6s centigrades,


3,224 -4
L a courbe d e la partie friable est analogue à la précédente,
m a i s les accidents sont tous affaiblis à .l'exception d'une pointe aigÜe
très m a r q u é e à la base d u crochet endothermique principal vers 500".
Cette pointe doit traduire la présence d'une quantité importante de
quartz.

L e s m i n é r a u x phylliteux paraissent être de m ê m e nature que


dans .lapartie compacte. I1 s'agit probablement d'un m é l a n g e de kaoli-
nite et montmorillonite.

3,22412 - Etude thermopondérale

L'étude the rmopondérale p e r m e t d'e n regist rer d e u x d i a g r a m -


m e s que l'on trouvera dans la Fig. 4,224-1.

L e d i a g r a m m e de la partie c o m p a c t e m o n t r e une perte de poids


totale de 15 p . Celle-ci se répartit de la façon suivante : 6,8 % jusqu'à
200". Entre 250" et 350" l'échantillon perd à nouveau 0 , 7 %. Enfin on
observe d e u x accidents, .l'unentre 375 O et 4 7 5 O , durant lequella dimi-
nution de poids est de 3 % , l'autre entre 500" et 750" atteint 4,5 %.

L a partie granuleuse perd seulement 7 %,a u total. Cette di-


minution s'opère entrois paliers : le p r e m i e r qui v a de la température
ordinaire à 175" représente 2,5 %.

L e second qui se place entre 350" et 500" correspond à 2,5 %.

L e dernier se place entre 500" et 750" avec 1,3 %.


Enfin on enregistre u n e diminution très progressive qui atteint
environ O,7 % à 1.000".

C e s résultats confirment c e u x de l'analyse thermique différen-


tielle.
L e s d i a g r a m m e s t h e r m o p o n d é r a u x présentent bien la m ê m e
allure m a i s la quantité de Phyllite est beaucoup plus importante dans
la partie c o m p a c t e .

2,22413 - E x a m e n à l'aide des rayons X


L e d i a g r a m m e de rayons X effectué avec la partie c o m p a c t e
présente les raies de la montmorillonite très m a r q u é e s , e n particulier
3,224 -5
O
la lère correspondant à une équidistance principale à 14 A, On voit
aussi, mais moins nettement les raies de la kaolinite.

Enfin des anneaux ponctués correspondant aux réflexions les


plus importantes du quartz.

Afin de contrôler qu'il s'agit bien de la montmorillonite,


l'échantillon compact a été chauffé 2 300". L e produit ainsi calciné pré-
sente une raie à 10Å qui correspond au rapprochement des feuillets de.
la montmorillonite après le départ de l'eau d'interposition I m m e r g é
dans le glycérol, le produit donne un diagramme dans lequel l'équidis-
O
tance principale est à 17 A , ce qui traduit un gonflement intrastruc-
tural.

L e diagramme de lapartie friableO


montre surtout les raies du
quartz et, à peine indiquée, une raie à 14A et uneautre également très
faible vers 7 Å.

L'examen à l'aide des rayons X confirme donc la présence de


la kaolinite, de la montmorillonite et du quartz.

3,22414 - Analyse chimique


L'analyse chimique a donné les résultats suivants :

Partie compacte Partie friable

50,8 72,8

17,4 799

Ca0 5Y5 3Y-

H20 t - 15,5 8,-

99,9 99,3
m
Dans le cas de la partie compacte, la quantité d'eau s'échappant
entre 250" et 350", soit 0,7 % correspond à environ 7 % de goethite.
3,224 -6
L e reste de l'oxyde defer, soitLl,4 %,
doit entrer dans .laconstitution des
Phyllites et plus probablement du minéral montmorillonitique .
La perte de poids correspond à.l'intervalle375", 475" corres-
pond à la déshydratation de la kaolinite et p e r m e t de calculer environ
25 % de kaolinite, ce qui absorbe la totalité de l'alumine.

A p r è s avoir retranché les constituants de la goethite et de la


kaolinite, les éléments restants se répartissent ainsi.

SI0 37
~ ~ 2 0 3 11,l
Ca0 5Y5
MgO 3
H20 11,8

Si o n a d m e t que la totalité du fer est utilisée pour faire de la


nontronite, on peut calculer environ 35 % de ce minéral.

L'excès de silice représente alors environ 20 % qui se trouvent


d'après la courbe thermique à l'état de quartz.

Enfin la c h a u x peut être e x p r i m é e à l'état de calcite, c a r le


produit fait u n e effervescence nette à froid avec l'acide chlorhydrique
dilué.
On peut donc r é s u m e r ainsi la composition minéralogique de
I la partie c o m p a c t e dure :

Kaolinite 27
Montmorillonite 35
G o e thit e 7
Quartz 20
Calcit e 10

99

L'interprétation de la composition minéralogique de .lapartie


friable peut être tentée d'une m a n i è r e analogue à celle de .la partie
c o m p a c t e avec cette différence que la goethite n'a pas été m i s e enévi-
dence.
3,224 -7
La quantité de kaolinite, e n prenant c o m m e base la perte d'eau
de 2 , 5 % s'effectuant entre 3 5 0 " et 500°, peut être évaluée à environ
20 $3.

La teneur e n montmorillonite estapproximativement de 17 % .


C o m m e dans le cas précédent, la c h a u x se trouve 5 l'état de calcite,
l'échantillon faisant effervescence à froid avec u n acide dilué, la quan-
tité de carbonate calculée est de 5 %.

Enfin l'excédent de silice soit 56 % environ se trouve à l'état


de quartz.

La composition minéralogique de la partie friable peut donc


se r é s u m e r ainsi :

Kaolinit e 20

Montmorillonite 17
Calcite 5
Quartz 56

98

3,22415 - R é s u m é et conclusion
L e l i m o n e x a m i n é est f o r m é de d e u x parties qui ont qualitati-
v e m e n t presque la m ê m e composition minéralogique.

C'est u n e roche f o r m é e par d u quartz et des Phyllites.

L e quartz d o m i n e dans les zones friables tandis queles Phyllites


constituent la m a j e u r e partie des zones compactes.

L e s silicates phylliteux appartiennent à d e u x types :

L a kaolinite et la montmorillonite ferrifère , la nontronite.

C e dernier minéral présente c o m m e la montmorillonite des


propriétés de gonflement intrastructural très caractéristiques .

Signalons enfin la présence e n faible quantité de la calcite et


de la goethite dans les zones phylliteuses compactes.
3,224 -9
3,2242 - ETUDE MINERALOGIQUE
DE 4 ECHANTILLONS DE GRES
PAR LE BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET
MINIERES (Paris)

3 ,22420 - Introduction
Sur chacun de ces échantillons numérotés (1) :

a)A3 34,70 LM A 827


b)Q1 12,25 LM A 828
c) R 3 grès grossier rose LM A 829
d) R 3 grès fin blanchâtre LM A 830

nous avons prélevé une lame mince (LM)approximativement perpen-


diculaire au litage. C e s lames minces nous ont permis d'effectuer l'étude
minéralogique , les clichés photographiques ainsi que les courbes gra-
nulométriques demandés.

Les fractions restantes nous ont fourniles prélèvements néces-


saires à l'analyse thermique différentielle et à l'étude par diffracto-
métrie (éch. a et b) ainsi que la détermination des poids spécifiques et
des densités (éch. a , b y c et d).

3,22421 - Echanti.l.lonsa (LMA 827) et b (LMA 828)


Echantillon a

Diffractométrie :L e diagramme obtenunous montre la présence


de kaolinite , de quartz et d'une très légère teneur enminérauxmicacés.
Vu l'intensité relative des pics obtenus, il semble que la kaolinite soit
prépondérante o

Analyse thermo-différentielle : celle-ci nous indique la pré-


sence de kaolinite, pics endothermiques vers 580' et exothermiques vers
970".

(1) - A3, Q1 et R 3 d é s i g n e n t les r e p e r e s d e s o n d a g e c o n f o r m h e n t aux f i g u r e s 4,211 et


4,2311. Les n o m b r e s 34,70 et 12.25 s o n t d e s p r o f o n d e u r s en m h t r e s s o u s la s u r f a c e .
3,224 - 10
L'examen microscopique de cet échantillon à texture litée, nous
montre des grains de quartz de trèsfaible dimension (voir granulomé-
trie) disséminés dans un ciment très abondant de kaolinite. L e ciment
contient en outre, des traces d'hydroxydes de fer ainsi que quelques
paillettes de mica muscovite, très allongées (O,152mm). Nous pensons
de ce fait que cet échantillon correspond à une pélite argilo-gréseuse.

Echantillon b

Diffractométrie : Les pics déterminés ici correspondent à ceux


du quartz et de la kaolinite. Là .lequartz semb.leprédominer.

Analyse thermo-différentielle:la courbe nous indique la pré-


sence de kaolinite ainsi que celle du quartz. En effet, le pic endother-
mique présente un doublet, tandis que le pic exothermique se situe aux
environs de 950".

L'examen microscopique de ce grès blanc très friable nous


montre la prédominance des grains de quartz un peu plus gros que dans
l'échantillon a , par rapport à un ciment de kaolinite, moins abondant ,
contenant des grains de zircon, quelques petits fragments de tourma-
line , quelques lamelles de muscovite , des traces d'hydroxyde de fer,
ainsi que des vides. Cet échantillon est donc un grès &ciment pélitique
légèrement poreux.

Pour ces deux échantillons, l'étude de la lame mince confirme


les résultats obtenus par diffractométrie et par analyse thermo-diffé-
rentielle . Ces deux échantillons de composition analogue diffèrent
essentiellement par leurs pourcentages respectifs en kaolinite et en
quartz.

3,22422 - Echantillons c (LMA 829) et d (LMA 830)


Echantillon c

C e grès de couleur rose montre des grains de quartznettement


plus gros que dans les trois autres échantillons. L e ciment de ce grès
est très peu important; il est constitué de petits fragments de quartz,
d'oxydes de fer; en outre, il est assez poreux (voir clichés photogra-
phiques, Fig. 4,224-2). C e grès quartzeux est à stratification entre-
croisée.
3,224 - 11
Echantillon d

I' L'examenmicroscopique de ce grès, de couleur blanche, veiné


de traces lie de vin et ocre, montre une stratification assez nette. Les
grains de quartz s'y trouvent en abondance avec quelques petits grains
de feldspath. D e s lamelles de muscovite très allongées marquentla stra-
tification. On y rencontre également des grains de zircon et un peu de
tourmaline. L e ciment pélitique se trouve obscurci par une pigmenta-
tion ferrugineuse (voir clichés photographiques Fig. 4,224-2).

D e façon à mieux définir le ciment de ces deux grès , nous


avons procédé sur chacun de ces échantillons à deux clichés photogra-
phiques de la m ê m e plage. L'un en lumière naturelle avec un filtre
rouge, l'autre entre nicols croisés. I1 est ainsi possible de mieux se
rendre compte de l'importance du ciment, différence essentielle entre
ces deux grès.

3,22423 - Courbes granulornétriques


Pour les échantillons a , b et d , des mesures du diamètre des
grains de quartz ont été faites au microscope. Sur chaque lame mince,
nous avons mesuré statistiquement, à l'aide d'un oculaire m i c r o m é -
trique , 300 grains de quartz, pour éviter sur nos mesures l'influence
d'un litage. Nous avons ainsi obtenu les courbes cumulatives de granu-
lométrie a, b et d (Fig. 4,224-3).

L e grès rouge c présentant quelques grains d'un diamètre supé-


rieur à 0,5 m m , nous avons préféré mesurer un ensemble de 400 grains
sur une section entière de la carotte et ce, à l'aide d'une binoculaire
équipée d'un oculaire micrométrique

Il faut remarquer l'étroite similitude de la granulométrie des


grès b et d, ainsi que la très forte proportion degrains de quartz infé-
rieurs à 45 microns (tamis ASTM N o 325 : mail.le 0 , 0 4 4 mm)dans les
échantillons a , b et d :
a : 97,5 %
b : 51,5 %
d : 53,5 %
Nous pensons que les quatre courbes reflètentassez fidèlement
la granulométrie des grains de quartz contenus dans ces quatre échan-
tillons e Dans ces mesures il n'a pas été tenu compte du ciment, ni des
grains autr'es que ceux du quartz.
3,224 - 12
3,22424 - Poids spécifique et densité apparente

L a m e s u r e d u poids spécifique a été faite pour les quatre échan-


tillons au m o y e n d u picnomètre. Un prélèvement de 5 g r a m m e s finement
broyé au mortier d'agathe nous donne pour chacun de ces grès :

a : 2,65 g/cm3
b : 2,63 g/cm3
c : 2,67 g/cm3
d : 2,57 g/cm3

L a densité apparente a été déterminée sur des fragments d'en-


viron 5 g dans u n m é l a n g e de b r o m o f o r m e et d'alcool. Nous trouvons :

a: 2,55
b : 2,49
c: 2,54
d: 2,515

I1 est intéressant de noter que pour les échantillons b et c la


densité apparente est inférieure au poids spécifique ce qui correspon-
drait bien à une certaine porosité de ces deux grès. L a différence
observée entre le poids spécifique et la densité apparente de l'échan-
tillon a , s'explique par les interstices que l'on peut observer entre les
différents lits.

3,22425 - T e n u e à l'immersion
Etant donné la teneur e n kaolinite des échantillons a et b , u n e
étude sur la granulométrie et la surface spécifique des grains inférieurs
à 80 m i c r o n s serait peut-être utile.
D'autre part, pour avoir une idée exacte de la tenue à l'im-
m e r s i o n de c e s grès , des essais d ' i m m e r s i o n statique devraient être
effectués. I1 faudrait également tenir c o m p t e de l'agressivité des eaux.
Cette courte étude nous a surtout p e r m i s de mettre e n évidence
la porosité des échantillons b et c dans lesquels les grains de quartz
sont liés entre eux par unpourcentage de ciment plus faible. Nous avons
e n outre r e m a r q u é que l'échantillon a se délitait a s s e z facilement dans
l'eau et q u e les échantillons b et c relativement friables, s e désagré-
geaient légèrement e
En conclusion, le ciment d e kaolinite des échantillons a et b
et le ciment pélitique de 1' échantillon d sembleraient indiquer u n e meil-
leure tenue à l'immersion que le grès c.
3,224 - 13
3,2243 - ANALYSE DE L'EAU DUNIL PAR LE CENTRE EXPERIMEN-
T A L DE RECHERCHES ET D'ETUDES D U BATIMENT ET DES
T R A V A U X PUBLICS

R 6ac t ion p H = 7,8


Hydrotimétrie : Dureté totale = 8

Analyse (résultats e x p r i m é s e n g r a m m e s
pour 1.000 c m 3 )

Extrait sec 0,120

Sulfates (en s03) Traces

Chaux O ,0 3 4

Magnésie O ,008

Nitrates Néant

Matières organiques O ,0015

Chlorure s Traces

Bicarbonates (en C O 3 H ) 0,100

COMMENTAIRES - Cette eau, très peu minéralisée, possède u n e action


dissolvante élevée. II serait préférable d'utiliser des ciments riches e n
laitier de haut-fourneau.
3,221 - 14

3,2244 - RAPPORT SUR L'INJECTION DE RESINE AM-?


par Mr. R.H. KAROL,American Cyanamid Company (NewYork)

D e s échantillons de sab.le,d'eau et des carottes de rocher en


provenance du site d'Abou Simbel en Egypte nous ont été adressés par
MM. André COYNE et Jean B E L L I E R , 19, Rue Alphonse de Neuville -
PARIS (17")France. D e s essais ont été exécutés sur les échantillons
afin de déterminer s'il serait nécessaire d'employer des procédés sp6-
I ciaux pour injecter l'AM-9dans ces matériaux.

L'eau (enprovenance du Ni.1) a un pHnaturel de 8, et donne pour


faire la solution d ' A M - 9 un bon ge.1en à peu près 10 % moins de temps
qu'il ne faut pour un échantillon témoin. Cette différence de temps n'a
pas d'importance en ce qui concerne l'exécution au chantier.

Les échantillons de sable ont eu une réaction normale avec


l'AM-9pour former une masse de gel solide, avec un temps de gélifi-
cation très voisin de celui d'un échantillon témoin. Un essai de compres-
sion simple sur un cylindre de sable gélifié (àl'étatdense), a donné une
contrainte 5 la rupture de 8,5 kg/cm2. D e l'eau placée à lasurface des
carottes de rocher futabsorbée dans tous les cas. Dans le grès le plus
grossier (rougeâtre) l'eau fut absorbée très rapidement, et l'on peut
prévoir que le coulis d ' A M - 9 peut être injecté dans ce matériau à fai-
ble ou moyennepression. Dans legrès le plus fin(b1anc) il sepeut qu'il
faille injecter à 35 ou m ê m e 70 kg/cm2, de façon à faire pénétrer des
volumes appréciables de coulis.

Aucun problème de chantier inhabituel ne doit se présenter pour


l'injection de l'AM-9dans les matériaux dont les échantillons examinés
sont représentatifs .
3,225

L E L A B O R A T O I R E D U S A D D EL AAL1

Avant m ê m e que la campagne de reconnaissances soit entre-


prise, le Dr. Hassan Zaky a bien voulufaciliter la tåchedes Ingénieurs -
Conseils en faisant exécuter très r a p id e m e n t par le laboratoire d u
Sadd el Aali des essais d'identification sur les matériaux d u premier
gisement de limon qui fut reconnu sur la rive droite en face des t e m -
ples, lors de la missiondes Experts de l'UNESCO en Octobre 1959.

Trois prélèvements furent réalisés dans chacun des huit puits


creusés dans la zone d'Abou Simbel rive droite et sur chacun de ces
prélèvements furent effectuées :une analys e granulométrique, une ana-
lys e densimétrique et la détermination des limites d'Atterberg, chaque
fois que le matériau le permettait.

Les résultats sont indiqués sur les Figures 4,2251 à 4,2258.

Les limites de liquidité varient entre 26 et 43 70 avec une


moyenne de 34,3 %. Les indices de plasticité varient entre 6 et 19 70
avec une moyenne de 10,6 %.

I1 s'agitd'argiles inorganiques peu ou moyennement plastiques


(CL-MLou CL) ou de silts inorganiques moyennement compressibles
(ML).

En ce qui concerne les granulométries le pourcentage d'élé-


ments supérieurs à O, 10 mm (sable fin) varie entre 1 70 et 65 % avec
une moyenne de 23 % environ. L e pourcentage d'éléments supérieurs
à O, 2 mm varie entre O et 39 70 avec une moyenned'environ 13 %.Enfin
le pourcentage d'éléments supérieurs à 1 mm est très faible, il varie
entre O et 6 % et n'atteint pas 2 % en moyenne.
3,225 -2

L'analyse densimétrique montre que le diamètre caractéric -


tique D60 varie entre O, 015 mm et O, 20 mm avec un diamètre m o y e n
de O, 06 mm environ'.

L e pourcentage d'éléments inférieurs à 5 microns varie entre


I
O et 35 % avec un pourcentage m o y e n de 16 70 environ. Mais 15 encore
il faut rappeler la valeur relative d'une analyse densimétrique qui peut
varier de façon appréciable avec la nature d u défloculant et le p H de
1' eau utilisée .
3,226 -1

3,226

SYNTHESE DES RESULTATS

3,2261 - LES LIMONS


Les limons sont essentiellement composés de quartz et de
Phyllite cette dernière renfermant en proportion variable de la kaoli-
nite et de la montmorillonite.

Les limites d'Atterberg des matériaux limoneuxdes différentes


zones reconnues ont été portées sur le diagramme de Casagrande de la
Figure 4,2264,ce qui permet de les comparer très rapidement.

C e diagramme montre que les matériaux de la zone d'Abou


Simbel rive droite sont les moins plastiques et ceuxde la zone de Ballana
les plus plas tiques., les variations provenant es s entiellement d u pour -
centage de sable fin; l'argile de base est en effet de m ê m e origine puis -
que les points se situent dans une plage étroite parallèle à la droite de
Casagrande. Les moyennes sont les suivantes :

Zone Limite de liquidité, % Indice de plasticité, %


Abou Simbel,
rive droite 34,5 11,l

Ballana 47,3 23,3


c

Abou Simbel
43,2 20,7
rive gauche

P a r ailleurs les analyses minéralogiques ayant montré que les


matériaux de la zone d'Abou Simbel rive gauche renfermaient moins de
minéraux argileux ayant des propriétés de gonflement interstructural
3,226 -2
que n'en contiennent ceux de la zone de Ballana, il est préférable de
choisir la zone d'Abou Simbel rive gauche plus proche dusite. L a zone
d'emprunt rive droite présente l'inconvénient d'obliger à traverser le
Nil; par surcró'it elle renferme beaucoup de racines et on a trouvé jus-
qu'à 6 % de matières organiques dans ces limons.

En ce qui concerne les granulométries, chacune des zones est


caractérisée par une plage granulométrique qui apparaît nettement sur
les graphiques des figures suivantes :

4,2261, pour la zone de Ballana

4,2262, pour la zone d'Abou Simbel rive gauche

4,2263, pour la zone d'Abou Simbel rive droite

E n moyenne les limons de la rive droite renferment de l'ordre


de 20 à 25 70 d'éléments supérieurs 'a O, l O m m , ceux de la rive gauche
en renferment environ 15 à. 20 70,et ceux de Ballana moins de 1 O %.
En ce qui concerne les poids spécifiques ils sont d u m e m e ordre de
grandeur pour tous les limons et varient entre 2,65 et 2,85, la valeur
moyenne étant probablement d'environ 2,75 à 2,80

Les essais de compactage traduits sur la Figure4,2265 m o n -


trent qu'à égalité d'énergie de compactage les matériaux d'Abou Simbel
rive gauche donnent des densités sèches légèrement plus fortes (1,60)
que celles obtenues sur les matériaux de Ballana (1,56). Un seul essai
effectué sur un mélange très sableux de limon de la rivedroite a donné
une densité nettement plus forte (1,75).

La densité sèche moyenne des limons compactés à l'énergie


standard (60 tm/m3) est de 1,56 pour une teneur en eau optimum voi-
sine de 23 %,

Sur les matériaux de Ballana on obtient seulement une densité


sèche d'environ 1,50 pour un optimum de 22 %.

L'étude de différentes énergies d e compactage, sur le matériau


de Ballana, a montré qu'il n'y avait pas intérizt à accroître l'énergiede
compactage au-delà de 60 tm/m3, la densité n'augmentant que de 3 %
pour un accroissement de l'énergie de 65 %.

Les courbes de résistance à la pénétration indiquent que ces


matériaux ne pourront probablement pas être compactés sur le chantier
à une teneur en eau excédant l'optimum de plus de 2 %, ou peut-iztre
3,226 -3

m ê m e 1 %. Les essais de consolidation montrent que ces limons corn-


pactés à une teneur en eau correspondant à l'optimum standard plus
2 % tasseront d'environ 5 à 6 70 sous une charge de 10 kg/cm2 et que
le tassement complémentaire lors de la mise en eau pourra d u fait de
la saturation atteindre 1 %, que ce soit les limons de Ballana ou ceux
de l'emprunt d'Abou Simbel rive gauche. Mais une grande partie de ce
tassement se produira pendant la construction et on peut estimer que
le tassement après achèvement de la digue n'atteindra pas 2 70 pour
les couches soumises à une charge de 10 kg/cm2 correspondant à une
hauteur de remblai d'environ 50 m.

Les essais de perméabilité ont donné des coefficients de per-


méabilité extrêmes de l, 3 x 10-6 cm/s et 5 x 10-9 cm/s sur les m a -
tériaux de Ballana. Ces très faibles perméabilités laissent prévoir,
dans le remblai en cours de construction, la formation de pressions
interstitielles dont il faudra tenir compte dans les études de stabilité,
d'autant plus que le limon sera mis en place à des teneurs en eau su-
périeures à l'optimum.

Enfin, les essais de cisaillement sur le matériau compacté,


que ces essais soient effectués à l'appareil triaxial avec mesure de la
pression interstitielle, pour déterminer les caractéristiques intergra-
nulaires, ou à l'appareil de Casagrande pour déterminer les caracté-
ristiques apparentes résultant d'un essai consolidé rapide, ont montré
que les caractéristiques intergranulaires minima correspondent à un
angle de frottement interne de 25" et à une cohésion de O, 25 kg/cm2
(voir Figure 4,2266). P a r surcroît les résistances à la compression
simple, confirmées par des essais de cisaillement triaxiaux non-conso-
lidés rapides, donnent pour le matériau de Ballana, compacté à une
teneur en eau supérieure de 2 % à celle de l'optimum, une résistance
au cisaillement équivalant à une cohésion d'environ 1,5 kg/cm2.

I1 est probable que les limons d e la zone d'Abou Simbel rive


gauche présentent des Caractéristiques au moins équivalentes.

3,2262 - LES SABLES FINS

I Les sables extraits d u lit d u Nil sont des mélanges d e sables


fins dont les caractéristiques granulométriques sont définies par les
diamètres moyens suivants (voir Figure 4,2334-1) :
3,226 -4

D85 = O, 90 mm (compris entre O, 5 et 2 mm)

D60 = O, 5 0 mm (compris entre O, 3 et O, 8 mm)

Di0 = 0,25 mm (compris entre O, 10 et 0,4 mm)

Ces sables sont remarquablement uniformes , le coefficient


d'uniformité quivarie entre 1 et 3,5 est égal, pour les diamètres moyens ,
à 2,OO environ.

Les perméabilités déduites de la loi de Hazen varient entre


O, 3.10-2 et 5.10-2 cm/s alors que les essais de laboratoire sur le m a -
tériau compacté 2 une densité relative de 0,70 donnent une perméabilité
moyenne de 1,5.10-2 cm/s.

L e poids spécifiquede ces sables est compris entre 2,65 et 2,70.

L a densité maximumvariede 1,60 à 1,80et ladensité minimum


est comprise entre 1,35 et 1,50. Ladensité à laquelle ce sabledoit être
compacté pour avoir une densité relative d e O, 70 varie entre 1,50 et
1,70 et est en moyenne d e l'ordre de 1,65.

L e tassement de ces sables compactés à une densité relative


d e 0,70 sous une charge de 10 kg/cm2 est d'environ 7 70, dont les
8 dixièmes sont acquis instantanément.

L a résistance au cisaillement de ce sable, mesurée par un


essai direct consolidé rapide, correspond à un angle de frottement
interne d'environ 35" (voir Figure 4,2267). Pour ce qui est d u sable
de dune, ses caractéristiques sont très voisines de celles d u sable
extrait d u lit d u Nil (D60 = O, 25 à O, 5 0 m m , Di 0 = O, 1 O à O, 20 mm).

Son poids spécifique est voisin d e 2,65. Sa densité minima


obtenue sous l'eau est de l'ordre de 1,50 et la densité maxima atteint
près de 1,80(à sec). Un cisaillement triaxial consolidé rapide sur le
sable de dune compacté à une densité relative légèrement supérieure à
O, 5 0 a donné un angle de frottement interne de 38" correspondant aux
caractéristiques intergranulaires d u matériau.

La perméabilité de ce sable diminue légèrement quand la den-


sité relative augmente. Egale à 2,5. 10-2cm/s pour une densité relative
de O, 40, la perméabilité est de 1 ,O. 10-2 cm/s pour une densité relative
de 0,8.
3,226 -5
3,2263 - LES G R E S
Les gres, dont les grains plus ou moins gros (D50 compris
entre O 10 mm et 1 mm)sont plus ou moins bien cimentés présentent
un poids spécifique compris entre 2,50 et 2,80 avec une moyenne de
.llordrede 2,65.

La densité seche varie de 1,50 2 2,50; la valeur moyenne est


proche de 1 3 0 . L e pourcentage d'absorption d'eau est en moyenne de
1 1 % du poids sec du matériau (6 à 16 %).

L a perméabi.lité de ces grès mesurée en laboratoire sur des


échantillons tail.lésvarie entre 1 cm/s et 5. cm/s .lava.leur
moyenne étant de 6,5 loa4 cm/s .

Enfin la résistance à lacornpression telle qu'elle fut mesurée


sur des échantillons représentant cinq types de gres différents varie
entre 100 et 200 kg/cm2 mais elle n'est pas sensiblement i n f l i i e r i c e'e
par la saturation de la roche.

3,2264 - CONCLUSIONS
Tous ces essais permettent d'avoir une idée convenable des
propriétés physiques et mécaniques des différents matériaux et de véri-
fier .leurs possibi.litésd'emp.loi pour .la construction d'un barrage en
terre;mais il n'en reste pas moins que .lenombre des essais, suffisant
pour l'établissement dEunavant.-projet? ne permet pas de faire une vé-
ritable étude statistique de ces propriétés Il sera donc nécessaire
a

pour aboutir au projet définitif et ally dossiers d'appel d'offres' de c o m -


pléter ces reconnaissances par l'eexécut,ion d E u nréseau serré de puits
et tranchées de reconnaissances dans les différentes zones d'crnprunt o
D e nombreux prélkvements exécutés dans ces r,~.iftspermettront par
des études de laboratoire, de mieux délimiter .Lesquantités de maté-
riaux disponibles et d'en avoir une mei.lJeureconnaissance statistique.

P a r surcrort des essais de-mise en oeuvre et notamment de


compactage des matériaux constituant la digue permettront de connaitre
par des mesures in situ et des pr6lkvements intacts les caractéristiques
du matériau tel qu'il sera en place dansl'ouvrage. En outre ces essais
en fraiegrandeur faciliteront et préciseront la rédaction des spécifica -
tions techniques, en particulier des normes de contrôle destinées aux
Entrepreneurs qui seront ainsi capables d'obtenir une meilleure appro-
ximation dans leurs études de prix.
3,23

I RECONNAISSANCES DES FONDATIONS I


3,230 = 1

3,230

INTRODUCTION

L'objet principal de ces reconnaissances était double :

-
1 I1 fallait reconnaître les appuis d u barrage à l'aide de fo-
rages afin d'étudier les risques d'infiltration, soit par des joints ou
failles éventuels, soit.parla porosité de la roche.

2 - I1 fallait reconnaître la fondation proprement dite d u bar-


rage.

Deux méthodes de reconnaissance furent employées simultané-


ment : les sondages et la sismique-réfraction.

Les sondages ont le mérite de ramener des échantillons et de


permettre certains essais en place c o m m e les essais de perméabilité;
la sismique-réfractiona l'avantage de donner pour l'épaisseur des al-
luvions une "carte" beaucoup plus complète que celle qu'on peut déduire
de sondages isolés.

L ' e x é c u t i o n des sondages fut confiée à l ' E n t r e p r i s e


J.ohannKELLER de Frankfort, et la sismique-réfraction 5 l'Entreprise
COMPAGNIA GENERALE DI GEOFISICA de R o m e . Ces campagnes sont
décrites dans les chapitres 3,231 et 3,232 respectivement.

Les résultats de ces reconnaissances sont décrits dans le


Ø
chapitre 3,233.

I
3,231 - 1

3,231

R E C O N N A I S S A N C E S P A R L 'E N T R E P R I S E

J. K E L L E R

3,2320 - INTRODUCTION
L e choix de l'entreprise Johann KELLER a été dicté par le
fait qu'elle disposait déjà dans le pays dlune partie de l'équipement de
sondage nécessaire ainsi que de personnel ayant travaillé précédem-
ment en haute Egypte. Cette considération était capitale eu égard aux
délais extrêmement courts et aux conditions locales très particulières ~

L'ordre de c o m m e n c e r les travaux étaitdonné &l'Entrepreneur


le 4 Avril et du matériel complémentaire était immédiatement expédié
d'Allemagne vers 1'Egypte. En m 2 m e temps les machines appartenant
& l'Entrepreneur et se trouvant en Egypte étaient regroupées etdirigées
vers le chantier.

L e 17 Mai la première sondeuse rotative attaquait le rocher de


la rive d'Abou Simbel.

Quant aux sondages dans le fleuve, ils exigeaient, enplus des


machines, les pontons pour les porter. Ces pontons auraient pu venir
d'Europe, mais les longs délais de transport jusqu'en Egypte auraient
certainement compromis la campagne. C'est ce que le Gouvernement
de la République Arabe Unie a vu clairement. I1 abienvoulu fournir aux
Ingénieurs-Conseils les pontons et remorqueurs nécessaires Les deux
premiers pontons formant une unité pour l'installation d'une sondeuse
partaient d u Caire le 15 Mai et arrivaient à Abou Simbel le 6 Juin. Ils
furent assemblés et la machine mise en place en une semaine, si bien
que le premier sondage dans les alluvions du Nil commençait le 14 Juin.
L e second couple de pontons arrivait & Abou Simbel le 19 Juin mais ne
put être mis en service avant le début d u mois d'Aoiit, à cause de la
baisse exceptionnelle des eaux. La campagne de sondage s'achevait
3;231 -2

dans les derniers jours d u mois d'Août, juste à temps pour que les
résultats puissent être transmis à Paris et inclus dans ce Rapport.

Pour terminer il c0nvien.t de mentionner que le D r . Hassan


ZAKY a très aimablement prêté aux Ingénieurs-Conseils le pénétro-
mètre utilisé précédemment au Sadd el Aali. C e t appareil a travaillé
sur le chantier d'Abou Simbel d u 26 Juillet à la fin d e la campagne. L e
Dr. Hassan ZAKY avait également envoyé le personnel très qualifié,
habitué au fonctionnement de la machine, si bien que le meilleur parti
put en être tiré. Les pièces qu'il a fallu fournir pour remettre l'appa-
reil en état de marche ont été expédiées d'Europe par avion.

L'un des deux Résidents des Ingénieurs-Conseils sur le site


d'Abou Simbel a consacré la plus grande partie de son temps à diriger
et contrôler les sondages. I1 avait été détaché provisoirement des ca-
dres permanents de la firme Sir Alexander Gibb and Partners de Londres.

L e personnelde l'Entreprise Johann KELLER a atteint le n o m -


bre maximum de 19 personnes, sans compter une cinquantaine de m a -
nœuvres engagés localement.

3,2311 - FORAGES DANS LE ROCHER DES RIVES


Les forages dans le rocher des rives étaient répartis sur une
sorte d'arc reliant les appuis amont et aval d u barrage afin de rensei-
gner sur la nature de ces appuis et sur la naturedu rocher derrière les
temples, zones par OU l'eau pourrait s'infiltreretqu'ilfaudra injecter.
D e s essais d'eau sous pression, essais par la méthode de Lugeon, de-
vaient être faits par tranches successives de 5 mètres.

L e s sondeuses utilisées, principalement de fabrication sué-


doise, d u type rotary à moteur diesel ouélectrique, étaient équipées de
carottiers de 76 mm et 86 mm.

Dès le début de la campagne de forage dans le grès il apparut


que l'avancement serait beaucoup plus lent que prévu. En effet, des
difficultés techniques imprévues furent rencontrées, dues essentielle-
ment à la structure de la roche. Celle-ci est composée de bancs hori-
zontaux de consistance variable dont certains très faiblement cimentés
au point que le grès désagrégé par l'eau de forage formedes poches de
sable dans la paroi et coince le carottier, surtout lorsque l'eau de
forage fuit dans des fissures ou des lits perméables.
Dans le trou Q1 foré à l'emplacementde la carrière éventuelle
(voir fig. 4,211) il fut décidé dlessayer de forer par la méthode "à la
boue". Cette méthode ne permet pas de faire facilement les essais de
perméabilité, mais cela était sans importance dans ce cas particulier.
M ê m e dans ces conditions le carottier se coinça 2 27 m de profondeur
et le forage dut être abandonné. A un certain moment, trois forages
sur quatre furent immobilisés pour la m ê m e raison. I1 devenait impos -
sible de poursuivre les travaux ainsi, dlautant que certains forages de-
vaient être descendus à une assez grande profondeur.

I1 fallait trouver une solution. Ilne pouvait Ztre envisagé d'uti-


liser des foreuses à. très grande vitesse, qui auraient pu apporter un
remède efficace, car onne pouvait plus faire venir le matériel d'Europe
en temps utile. L e forage à la boue n'était pas à conseiller étantdonné
l'importance que revetaient les essais de perméabilité. La méthode
avait d'ailleurs échoué aussi au forage Ql I1 futalors décidé de substi-
e

tuer à l'avancement mécanique, 1 j avancement 2,la maindès qu'une roche


tendre était rencontrée. Cette façon de faire devait permettre au son-
deur, avec un peu d'habitude, de sentir la résistance offerte par le ter-
rain, d'en déduire le changement de nature de la roche et d'adopter la
méthode d'avancement convenable. L e personnel acquit assez rapide-
ment le doigté nécessaire au point que la presque totalité des forages
fut faite ainsi. D e s rendements satisfaisants furent enregistrés; les
risques de coincement étaient notablement réduits. Les essais de per-
méabilité par la méthode de Lugeon furent effectués tous les 5 mètres,
Les résultats en sont donnés dans le chapitre 3,233.

L'emploi d u carottage continu au carottier à double paroi et de


grand diamètre avait été imposé afin d'extraire la plus grande quantité
possible de carottes. Malgré ces précautions certains forages donnè-
rent dans les zones de grès tendre des pourcentages de carottes faibles
pour les raisons données plus haut.

Lacoupede chaque forage estdonnéedans le paragraphe 3,2336.


La position des forages sur le terrain est donnée par le plan d e la
figure 4,2311.
3,231 -4

' 3.2312 - SONDAGES DANS LES ALLUVIONS DU NIL


3,23121 - Sondeuses

Les sondeuses de fabrication allemande, équipées de moteur


diesel ou électrique, furent utilisées en rotary pour le rocher sous-
jacent avec des carottiers de 76 et 86 mm. Les alluvions étaientforées
en percussion à la curette à clapet, descendue à l'intérieur d'un tubage
d e 235 mm de diamètre.

L e s sondages dans les alluvions étaient distribués de façon à


couvrir l'ensemble de la fondation du barrage et de manière aussi 2
servir à l'étalonnage correct et au contrôle des mesures en sismique-
réfraction.

Les sondages devaient :


1 - signaler les couches très perméables de graviers posant
un problème d'étanchéité;
2 - repérer les couches de silt ou d'argile posantunproblème
de stabilité;

3 - indiquer l'état de consolidation des alluvions sableuses;

4 - donner le niveau d u fond rocheux.

Au-delà, dans le rocher, les sondages devaient pénétrer jus-


qu'à ce qu'on ait la certitude qu'on n'avait pas simplement rencontré un
bloc de grès isolé.

D e s prélèvements devaient être faits dans chaque couche carac-


téristique. Ausurplus ondevaitfairedes essais de perméabilité (essais
par la méthode Lefranc) dans chacune de ces couches, Les sondages
faits sur le bord d u fleuve devaient Etre équipés de tubes piézométriques
pour permettre de suivre les fluctuations de la nappe phréatique.

Pressés par le temps et n'ayant pu obtenir auprès des divers


géologues interrogés aucune indication précis e quant à l'épaisseur des
alluvions au-dessus dulit rocheux( i), les ingénieurs décidèrent d'effec-
tuer le premier forage en rivière en utilisant une machine légère des-
tinée aux forages du rocher, sacrifiant ainsi le prélèvement d'échantil-
lons et les essais de perméabilité, afin de lever le plus rapidement
pos sible cette incertitude.

(1) - L'épaisseur était e s t i m é e e n t r e 50 et 200 m8tres.


3,231 -5
L'essai fut infructueux. Après 5 ou 6 mètres, une très forte
résistance fut rencontrée; l'avancement devint extrêmement lent; des
couronnes neuves étaient émoussées après 2 ou 3 m;bientot un banc de
-graviersétait atteint et tout progrès était devenu impossible. L e son-
dage par rotation dut être abandonné. Un nouveau forage fut implanté à
3 m à l'aval d u premier et exécuté suivant laméthode à percussion ini-
tialement prévuem

L a seconde machine 3. percussion ne pouvait être utilisée dans


le Nil puisque la seconde portière arrivait à Abou Simbel quelques jours
après la baisse des eaux (voir fig. 4,2312). Une grande ile sableuse
apparaissait bientôt au milieu d u fleuve, en face des temples, sur la-
quelle on aurait peut-être pu installer la sondeuse, mais en risquant
fort de ne pas avoir terminé avant la crue. I1 fut donc décidé d'utiliser
la seconde machine à percussion pour les forages dans les alluvions
de la rive.

Cependant, pour compenser ces difficultés. le premier son-


dage dans les alluvions décelait le 25 Juin la présence d u rocher à moins
de 20 m de profondeur. C e fut pour tous un grand étonnement.

On pouvait craindre de n'avoir touché que de gros éboulis re-


jetés dans le fleuve par les anciens Egyptiens lors de la construction
des temples, d'autant que les longueurs de carottes convenables alter -
naient avec des échantillons de sable. Toutefois, indice encourageant,
toutes les carottes présentaient des strates horizontales Un examen
~

attentif des zones de transition carotte-sable permit de conclure que


l'on se trouvait en présence de bancs de grès diversement cimentés et
que le sable était c->nstitué par les éléments grossiers de grès qui
slétait désagrégé, les éléments fins ayant été entrainés par l'eau de
forage.

Pour éviter les risques de coincement, le forage fut descendu


à la boue jusqu'à 38 m , profondeur à laquelle, malgré les précautions
prises, le carottier se coinça. Néanmoins, tout doute étant levé, le
forage fut arrêté. I1 fut réservé pour l'étalonnage des marqueurs sis-
miques d e la Compagnia Generale Di Geofisica.

Dans les autres forages à travers les alluvions on a pu faire


des prélevements d'échantillons intacts. Un carottier Hvorsley a été
spécialement c o m m a n d é aux Etats -Unis Dans le cas des grès friables
~

qui sont sous les alluvions la résistance de la roche est tout de m ê m e


trop forte pour l'emploi d u carottier Hvorsley, appareil délicat. Un
carottier ordinaire pénètre mais ne ramène rien car la cohésion de la
3.23¡ -6
roche friable est détruite et le prélèvement s e désagrège. L a solution
d e c e difficile p r o b l è m e consista e n l'injection des passes d e grès ten-
d r e avec la résine synthétique A M - 9 fabriquée par la C y a n a m i d C o m p a n y
(USA). C e produit a été approvisionné spécialement d'Amérique.

L a positiondes sondages estdonnéepar leplandelafig. 4,2311.

L e s résultats des sondages sont donnés dans le paragr. 3,2336.

3,23122 - Pénétromètre
L e pénétromètre e m p l o y é était d u type Hollandais, équipé d e
cônes Goudsch.

P o u r n e pas freiner l'avancement des forages les essais d e


pénétration furent d'abord exécutés i n d é p e n d a m m e n t d e ceux-ci. L e
pénétromètre fut m o n t é sur le m ê m e ponton q u e la foreuse m a i s au
-
lieu d e faire les essais à l'intérieur des tubes d e forage c e qui pré-
sentait l'inconvénient, d'une part d'arrêter le forage et d'autre part
d e r e m a n i e r le terrain- ils furent exécutés à l'intérieur des tubes
spéciaux d u pénétromètre. Cependant, devant disposer d'un tripode
suffisamment puissant pour m a n œ u v r e r les très lourds tuyaux d e l'ap-
pareil et n e pouvant distraire celui d'une autre foreuse, o n attendit
que le forage soit terminé; o n déplaça alors la portière d e 5 m è t r e s
environ. A u p r è s des sondages Al et A7, la profondeur d'eau étant
moindre, on put utiliser un tripode léger m o n t é à l'arrière d u ponton.
L a présence d'un gain rapide d e résistance a u x environs d e 6 m è t r e s
d e profondeur dans le profil A5 fit penser qu'on avait touché un lit d e
gravier. O n n e put le traverser. P o u r éviter cet inconvénient l'essai
d e pénétration suivant fut exécuté dans les tubes d u forage l u i - m ê m e
(A7)au-dessous d u lit d e gravier.

L e s résultats d e s essais a u pénétrometre sont donnés sous


f o r m e d e graphique par les figures 4,2313 et suivantes.
3,232 -1

3,232

RECONNAISSANCES P A R L A COMPAGNIA G E N E R A L E

DI GEOFISICA

3,2320 - INTRODUCTION
La campagne de sondage précédemmentdécrite ne devait donner,
pour la détermination d u rocher sous -alluvial, que des points isolés.

Afin de tirer le meilleur parti pos sible de la brièveté du temps


accordé pour les reconnaissances, une méthode d'investigation supplé-
mentaire fut introduite : la sismique-réfraction.

On sait que cette méthode, de plus en plus utilisée, n'est pas


sans offrir cer taines difficultés d 'interprétation. Ces difficultés 6taient
particulièrement à craindre à Abou Simbel puisque les vitesses de pro-
pagation des ondes sismiques dans une alluvion de sable consolidé ou
dans un grès léger pouvaient a priori être d u m ê m e ordre, ce qui ren-
dait la détermination de la frontière entre alluvion et rocher fort déli-
cate. Toutefois, ce qui était demandé ici à la sismique-réfractionn'était
pas une prospection en pays inconnu mais un complément d'information
à ajouter aux résultats de sondages classiques. I1 s'agissait avant tout
d'interpoler entre les sondages existants, et s'il fallait extrapoler, ce
n'était que sur de faibles distances. Dans ces conditions la méthode
devait se montrer particulièrement féconde.

L e s travaux furentconfiés à la Compagnia Generale di Geofisica


d e R o m e . Cette entreprise organisa s o n p r o g r a m m e en fonction des tra-
II
vaux de sondage. Elle avait besoin, en particulier, d'un sondage existant
pour étalonner ses mesures et obtenir la meilleure précision. On lui
donna, quand il fut terminé, le sondage A3a. Les travaux durèrent d u
c milieu de Juin au milieu de Juillet.
3,232 -2

3,2321 - LE PRINCIPE DE LA SISMIQUE-REFRACTION


La sismique-réfraction consiste à étudier la propagation dans
le sous-sol des ondes élastiques provoquées par des explosions en sur-
face. L e phénomène utilisé par la méthode est la réfraction des ondes
à la partie supérieure de couches de plus en plus compactes qui cor-
respondent à des vitesses de propagation de plus en plus élevées. Les
temps d'arrivéedes premières ondes ébranlant chacundes sismographes
ou géophones disposés sur u n m é m e alignement sont enregistrés photo-
graphiquement. En pratique les ébranlements, auxquels sont soumis les
sismographes électro-magnétiques, sont transformés par ces derniers
en courants alternatifs qui sont amplifiés avant d'être 'enregistrés.

Onporte alors enabscisse les distances des géophones au point


d'explosion pris c o m m e origine et en ordonnées les temps m i n i m u m s
d'arrivée des ondes à chaque instrument. On obtient ainsi une ligne
brisée appelée dromochronique, d'où l'on déduit les vitesses de propa-
gation des ondes dans les différentes couches et les épaisseurs respec-
tives de chaque couche. Ladromochronique reproduite ala figure 4,2321
est donnée à titre d'exemple et se rapporte à ladéterminationd'uncontact
alluvion-calcaires.Pour déterminer la pente des couches, il est néces -
saired'exécuter,ensusdutirdirect E,un second tir E' dit inverse au-
quel correspond une seconde dromochronique dont la comparaison avec
la première permet de calculer les vitesses vraies dans les différents
milieux et les pendages.

Dans le cas de couches parallèles, la profondeur e d u substratum


rapide à l'aplomb d u point d'explosion E est calculée soit à partir de
l'abscisse EB d u point de brisure des segments de la dromochronique
selon la formule

e=-vv2-v1
2 v2 + v1

(Vi et V2 étant les vitesses vraies de propagation dans les terrains en


question), soit à partir de l'ordonnée à l'origine ET d u segment de la
dromochronique correspondant aumilieu considéré suivant la formule :

e =
2 cos i

(i étant l'angle d'incidence)


3,232 -3

L'appareillage comprend une caméra enregistreuse, des a m -


plificateurs, des sismographes, des sources d'alimentation pour les
lampes et le moteur de la caméra, une boite de tir et des flûtes sismi-
ques dont la longueur varie d'une centaine à un millier de mètres. Les
films sont développés sur le terrain immédiatement après chaque tir.
L e poids d u matériel est fractionnable enpetit colis. La consommation
d'explosifs est faible, une centaine d e kilos par mois.

Afin d'éviter tout risque d'ébranlement des blocs décollés qui


se trouventau-dessus de la façade des temples, les charges prévues pour
les tirs sismiques furent réduites de moitié, bien que déjà faibles.

3,2322 - LA CAMPAGNE DE SISMIQUE-REFRACTION(1)

3,23221 - P r o g r a m m e des travaux


Les travaux ont été conduits par trois spécialistes.

Dates de présence de l'équipe:

- arrivée à Assouan, le 12 Juin 1960


- arrivée à Abou Simbel, le 23 Juin 1960
- départ d'Abou Simbel, le 15 Juillet 1960
- départ d'Assouan, le 17 Juillet 1960
L'équipe a effectué les mesures sismiques d u 27 Juin au
14 Juillet 1960, sans interruption, ce qui représente 18 jours de travail
effectif.

Les 5 profils sismiques A, B, C, D et E exécutés soit sur la


rive gauche d u Nil devant les temples, soit sur une ile émergeant en
période de basses eaux, soit en travers d u Nil, totalisent une longueur
utile de 2.915 m (voir figures 4,2322 et 4,2323).

Les profils A et B sont parallèles au Nil.

Les profils C, D et E sont perpendiculaires au Nil.

(1) - Ce p a r a g r a p h e et les s u i v a n t s jusqu'à 3 , 2 3 2 5 inclus, ont été rédigés par la


C o m p a g n i a G e n e r a l e d i Geofisica.
3,232 -4
L e profil E et une partie d u profil C ont été exécutés dans l'eau.

I1 faut ajouter 2. ces profils 6bases isolées , parallèles au Nil,


situées soit sur la rive soitdans l'eau. Ces bases quiportentladésigna-
tion WZ1 à WZ6 (WZinitiales deweathered zone)n'ontpas été exécutées
dans le butde déterminer la profondeur dubed-rockmais pour permettre
la décomposition des temps de parcours des ondes sismiques dans les
alluvions aux emplacements des profils E et C qui traversent un bras
du Nil.
D e plus la base WZ6 a été exécutée à l'emplacement d u forage
A 3 a dont la coupe géologique est connue.

L e nombre de points d e tirs différents, sur les 5 profils, est


de 65. I1 faut ajouter 15 points de tir correspondant aux bases WZ et
un tir exécuté au fond du forage A3a.

L e nombre de tirs effectués aux emplacements précédents est


de 117 correspondant à autant de sismogrammes exploitables.

L'ensemble des mesures géophysiques, bases sismographiques


de 12 géophones et points de tirs est représenté sur la figure 4,2323.

3,23222 - Conditions de mise en oeuvre


Outre l'appareillage classique portable pour le travail sur
terre, l'équipementgéophysique comportait un câble sismographique à
géophones incorporés (12 géophones espacés tous les 10 m) que l'on
pouvait traîner au fond de l'eau.

Etaient 2. la disposition de l'équipe :


- un remorqueur équipé spécialement pour trainer le cable sismogra-
phique;
- un bateau 5 voile et à rames (felouque) qui servait 2. immerger les
charges de dynamite et à les faire exploser (bateau boute-feu).

I1 faut signaler qu'un certain nombre de difficultés ont été ren-


contrées spécialement pour le travail dans l'eau:
- présence d'un courant très fort non rectiligne;
- absence d'un bateau boute-feu à moteur capable de remonter le cou-
rant et d'évoluer facilement sur l'eau;
- nécessité d'une liaison téléphonique par câble entre le remorqueur OU
était installé le laboratoire et le bateau boute-feu.
3,232 -5

I1 a fallu renoncer à travailler dans le Nil en profils continiis


parallèles à la rive et au contraire utiliser la technique des tirs dans
l'eau suivant un alignement perpendiculaire au Nil avec position des
géophones sur les rives et dans l'?le. Les charges ont été placées au
fond d u Nil.

Enfin la proximité des temples a obligé 5 limiter les charges


à 2 kg, ce quiaété unhandicap sur le profil A OU les films obtenus sont
médiocres par suite de l'absorption de l'énergie par des alluvions à fai-
ble vitesse.

3,2323 - LE PROBLEME POSE


3,23231 - L a possibilité de la méthode
L e problème posé était ladéterminationdu toit d e s grès nubiens
sous les alluvions d u Nil.

L e dépouillement des films et l'utilisation des deux forages


A2 et A 3 a terminés avant la fin de l'étude ont permis d'établir pour les
divers terrains l'échelle suivante des vitesses :

Vitesses en km/s
Emplacement Terrains
(Vitesses horizontales)
~

Alluvions sèches
limoneus es
0,3 - 0,5
~~ ~~ ~~ ~

Rive gauche Alluvions sableuses


d u Nil le plus souvent im- 1,2 - 1,8
bibées

Grès nubiens 2,4 - 2,5

Alluvions meubles 1,5 - 1,6 - 1,7


Lit d u Nil Alluvions compactes 2,3 - 2,4
Grès nubiens 296 - 2,9
3,232 -6
On voit que la vitesse des grès est plus faible sur la rive gauche
près des affleurements qu'au centre d u fleuve. On a pu cons tater en outre
que la vitesse croit progressivement de 2,5 5.2,8-2,9 km/s quand on
s'éloigne des affleurements.

Cette vitesse, d'autre part, est légèrement plus élevée dans la


direction perpendiculaire au Nil (profils C yD y E) que dans ladirection
parallèle (profil B).

Quant aux alluvions , il faut distinguer celles qui forment la rive


gauche d u Nil et dont les vitesses ne dépassent pas 1,8km/s avec une
partie superficielle très lente, de celles qui existent dans le lit d u Nil
et qui sont formées d'alluvions meubles en surface (V = 1,6 km/s en
général) et d'alluvions plus tassées et plus compactes en profondeur
(V = 2,3 à 2,4 km/s).
L e forage A2 a rencontré le rocher à 15 mètres d e profondeur,
en accord avec les estimations d u profil A. Etant situé très près des
affleurements, il n'a pu servir pour étalonner les vitesses sismiques
au milieu d u Nil.

L e forage A 3 a montre un changement de terrain à 9 mètres de


profondeur et il a rencontré les grès à 20 mètres. La base W Z 6 exé-
cutée à son aplomb, confirme effectivement le passage vers une pro-
fondeur de 9 m entre alluvions meubles et alluvions compactes.

I1 a été possible, grâce à un tir exécuté dans le forage A 3 a de


calculer la vitesse verticale des alluvions compactes. On a admis pour
cela une vitesse d e 2,6 km/s pour les grès (vitesse sur les profils voi-
sins E et C) et une vitesse de 1,6 km/s pour les alluvions meublesen
accord avec les résultats de la base WZ6 et des profils exécutés dans
le Nil.

La valeur ainsi obtenue est de 2,3 km/s et correspond parfai-


tement avec la vitesse horizontale des alluvions compactes fournies par
les dromochroniques, ce qui permet de penser que l'anisotropie dans
les alluvions compactes est quasi inexistante et qu'il est donc possible
d'utiliser les vitesses lues sur les dromochroniques dans le calcul de
la profondeur d u bed-rock.

L'examen des coupes des 2 forages montre que les grès, au


moins dans leur partie supérieure, ne sont pas homogènes et il n'est
pas impossible que le toit d u bed-rock fourni par les forages ne cor-
responde pas exactement au toit fourni par la sismique, laquelle ne
peut mettre en évidence que des horizons suffisamment épais jouant le
rôle de "marqueurs" homogenes dans leur masse.
3,232 -7
I1 faut signaler pour terminer que, dans le Nil,existe l'impré-
cision supplémentaire due à l'approximation faite sur la surface d u fond
de l'eau.

3,23232 - L a précision de l'interprétation


L e tableau des vitesses montre que les vitesses des alluvions
compactes et des grès sont très peu contrastées et variables. O n ne
peut donc s'attendre 2 une grande précision sur la profondeur d u bed-
rock et cette précision sera d'autant plus faible que le rapport des vi-
tesses sera voisin de l'unité.

I1 est facile de voir par le calcul que, si l'on adopte pour les
alluvions meubles une vitessede 1,6 km/s et que si l'on fait varier ar-
bitrairement les vitesses des alluvions compactes et celles d u bed-rock
- -
respectivement dans les fourchettes 2,3 2 , 4 km/s et 2,6 2 , 9 km/s,
l'erreur peut dépasser 25 % dans le cas le plus défavorable.

En réalité on a vu que l'anisotropie des alluvions compactes


est très faible et que les valeurs des vitesses horizontales lues sur les
dromochroniques peuvent être choisies pour le calcul de la profondeur.
D'autre part, c'est la valeur de la vitesse horizontale d u bed-rock qui
intervient dans le calcul d e cette profondeur et cette vitesse peut être
évaluée également sur les dromochroniques .Dans ces conditions, l'exa-
m e n des films permet d'obtenir et d'adopter une variation progressive
et continue des vitesses tout au long des profils dont les croisements
offrent de plus des recoupements utiles.

Si cette hypothès e de l'isotropie des alluvions compactes n'était


pas valable dans certaines zones d e l'étude, les profondeurs d u bed-rock
pourraient être alors nettement trop fortes.

3,2324 - RESULTATS OBTENUS


Les résultats d e l'étude géophysique font l'objetdedeux figures:
4 , 2 3 2 2 et 4,2323.

L e système de référence adopté pour ces documents est le sys-


tème "irrigation level".
3,232 -8

Sur la figure 4,2323 on trouve la position des bases sismiques,


des points de tirs , des forages existant avant l'étude géophysique et des
forages prévus, la limite des basses eaux d u Nil (Juin-Juillet 1960) et
les courbes de niveau d u bed-rock.

Ces courbes de niveau, largement interpolées, ont été tracées


en utilisant les résultats d u forage A 3 a et les différentes coupes.

Un premier résultat important est qu'il existe partout dans le


périmètre de l'étude un bed-rock épais qui n'a pas pu être traversé avec
les distances d e tirs utilisées. C e bed-rock correspond certainement à
la formation des grès de Nubie.

Savitessede 2,7 à 2,9 km/s aucentredu Nil diminue progres-


-
sivement vers la rive gauche pour atteindre une valeur de 2,4 2,5 km/s
près des affleurements OU sont creusés les temples.

Evidemment il ne faut pas exclure complètement l'hypothèse


-
d'alluvions consolidées à 2,8 2,9 km/s au milieu d u Nil;dans ce cas
ces alluvions ne pourraient pas se distinguer des grès d u point de vue
sismique et le toit figuré serait alors le toit de ces alluvions.

Dans le lit d u Nil le toit d u bed-rock est grossièrement hori-


zontal et situé à une cote comprise entre 80 et 90m; sa profondeur est
donc de 20 à 30 m.

Un deuxième résultat est l'existence, dans le lit d u Nil, de


deux sortes d'alluvions :des alluvions meubles à 1,6 km/s et des allu-
-
vions compactes à 2,3 2,4 km/s. L a limite de ces deux sortes d'allu-
vions figure sur les coupes bien que cette distinction sismique n'ait peut
être pas partout une signification géologique. Sur la rive gauche d u Nil,
près des affleurements de grès, la vitesse des alluvions est nettement
plus faible mais on retrouve toujours deux sortes d'alluvions bien dif-
férenciées d u point de vue sismique.

Pour la présentation des résultats on a tracé des coupes sui-


vant les différents profils et des courbes de niveau cotées d u toit d u
bed-rock. Ces tracés dépendent d u choix des valeurs des vitesses
adoptées pour les alluvions et le grès. C o m m e le contraste des vitesses
des terrains en présence est assez faible, il ne faut pas s'attendre à
une trop grande précision dans la détermination de la profondeur d u
bed-rock. C o m m e d'autre part, le toit d u rocher est grossièrement
horizontal, la moindre erreur de profondeur conduit à modifier très
sensiblement le tracé de ces courbes de niveau. Dans ces conditions
il faut considérer cette carte de courbes de niveau c o m m e une image
possible de l'allure du toit d u grès de Nubie.
3,232 - 9

La connaissance de plusieurs forages permettra certainement


de préciser les vitesses qu'il faut adopter et de fournir, par conséquent,
un tracé plus exact des courbes d e niveau d u toit d u bed-rock.

L e forage A5 terminé après le départ d'Abou Simbel des équi-


pes de sismique-réfraction et dont elles ont eu le relevé stratigraphi-
que le 10 AoQt a trouvé le bed-rock à la cote 86,80 (Irrigation Level)
confirmant ainsi le tracé des courbes de niveau de la figure 4,2323.

3,2325 - CONCLUSIONS
La prospection géophysique par sismique-réfraction a permis
de montrer que dans le périmètre d e l'étude :

- il existe un bed-rock épais correspondant à la formation des grès de


Nubie (en excluant l'hypothèsed'alluvions consolidées à 2,8 - 2,9 km/s);
- la profondeur d u bed-rock est faible: 20 à 3 0 m dans le lit d u Nil;
- ce bed-rock est sub-horizontal et ne présente pas d'accidents impor-
tants. I1 reste situé en général, dans le lit d u Nil, entre les cotes
80 et 90;

- il possède une vitesse croissant progressivement, depuis les affleu-


rements de la rive gauche jusqu'au centre d u Nil, de 2,5 km/s à
-
2,8 2 , 9 km/s;

- il existe deux sortes d'alluvions se distinguant bien par leur vitesse.


Dans le lit d u Nil ont été distinguées les alluvions meubles à 1,6 km/s ,
des alluvions compactes en profondeur à 2,3 - 2,4 km/s.

Malheureusement le faible contraste entre la vitesse des al-


luvions compactes et la vitesse d u bed-rock d'une part et la variation
latérale de ces vitesses d'autre part, rendent assez délicate l'inter-
prétation quantitative des résultats géophysiques et il ne faut pas s'at-
tendre à une très grande précision dans la détermination de la profon-
deur d u bed-rock (20 à 3 0 mètres).

Clest pourquoi il faut considérer les coupes et la carte des


courbes de niveau d u bed-rock c o m m e une image possible de l'allure
d u toit d u rocher, image qui pourra se préciser à la lueur des résul-
tats que les forages apporteront.
3,233

R E S U L T A T S DES RECONNAISSANCES

3,2330 - INTRODUCTION
Les reconnaissances des fondations décrites dans les chapitres
précédents : 3,23 1 et 3,232, ont permis de recueil.lir un ensemble de
données capitales pour l'établissement de l'avant-projet. L e présent
chapitre expose cet ensemb.le et, pour chaque caractéristique physique
ou mécanique importante, donne les valeurs ou les conclusions qu'on
est en droit de tirer des mesures ou des observations faites lors de
cette première campagne de reconnaissance o

Dans le paragraphe 3,2331, on trouve les mesures de per-


méabilité des grès, et, dans le paragraphe 3,2332, .l'étude de .leurs
propriétés mécaniques.

L e paragraphe 3,2333 donne les résu.ltats obtenus quant 2.


l'épaisseur des alluvions au-dessus du fond rocheux.

L a paragraphe 3,2334 décrit lanature de ces alluvions et leurs


caract 6ris tiques physiques es sentielles .

Enfin, le paragraphe 3,2335 étudie plus particulièrement .leur


compacité et leurs qua.litésmécaniques.

L'ensemble des relevés de sondage, aussi bien dans le rocher


que dans les alluvions, est donné sous forme de tableaux dans le para-
graphe 3,2336.

I1 convient de mentionner dès maintenant que ces reconnais-


sances ne peuvent prétendre suffire ni à l'établissement du projet défi-
nitif, ni à la rédaction des spécifications techniques àimposer aux exé-
cutants. 11 faudra en effet achever de reconnaître la fondation du barrage
par un réseau de forages plus serrés, de façon à être assuré qu'aucune
3,233 -2
zone de mauvaise qualité n e reste ignorée et non traitée sous l'ouvrage.
Pour connaître avec plus de précision la perméabilité de la fondation et
l e s . d i t é s d'application des traitements dlétanchement , des essais
de perméabilité supplémentaires devront être faits , aussi bien dans le
rocher que dans les alluvions. D'ai.lleurs,des essais d'injection en place
devront être faits, dans des zones choisies 5 cette fin.

Ces essais, pour avoir un sens, exigeront une assez grande


longueur de forage (de 1 .O00 à 2.000mètres) et devront être faits avec
beaucoup de soin. Les mesures d'absorption de ciment ou de produits
chimiques sont en général difficiles à interpréter isolément, mais, si
.l'onen fait un nombre suffisamment grand, on obtient des renseigne-
ments statistiques précieux. Enfin, il sera nécessaire de creuser une
ga.leriedans chacun des éperons formant les appuis rocheux du barrage
pour reconnaître le grès enprofondeur et connaître les fractures éven-
tuel.lespar où l'eau pourrait fuir vers .l'intérieurde l'enceinte.

3,2331 - PERMEABILITE DU ROCHER


On a mesuré la perméabilité du rocher in situ au cours de
.l'avancementdes forages par la mesure classique de .l'absorptiond'eau
sous pression. L'essai devait en principe être fait par tranches de
5 mètres de hauteur et sous 10 kg/cm2 de pression. On isolait pour
cela les 5 mètres inférieurs du forage en cours, par un obturateur
étanche placé autour du tuyau d'injection d'eau. L a pression était m e s u -
rée, après correction de hauteur statique et de perte de charge, au
niveau de la tranche essayée.

Cependant, les difficultés rencontrées lors de la perforation


et tenant à la nature friable du grès 3nt fait que tous les essais n'ont
pu être exécutés sur une tranche de 5mètres de hauteur; onpeutpenser
toutefois que les résultats sont comparables puisqu'ils sont tous ramenés
5 l'absorption dleau par mètre de forage.

D e m ê m e , la mauvaise tenue des obturateurs contre des parois


friab.les a fait que, pour certains essais, la pression ne put pas attein-
dre 1 O kg/cm2. Les absorptions n'étantpas simplement proportionnelles
aux pressions, il a été jugé préférable de donner ces essais, non stric-
tement comparables entre eux, sans faire une correction qui aurait été
arbitraire.

L e tableau suivant donne les résultats des essais.


3,233 -3
ESSAIS DE PERMEABILITE D U ROCHER

Numéro Profondeur (rn) Pression réelle


Sondage litre/min /m
d'es sai de à kg/cm2

1 R 3 a 182.37 179.37 2,17 10,5

2 11
179.37 174.37 8,47 10,o

II
3 174.37 169.37 14.06 3.7

4 11
167.37 164.37 8.90 9.6

5 A 2 88.3 1 86.21 1 .o0 5.5

6 II
85.71 81.81 2.00 5.5
II 11 II
7 1.50 10.0
II
8 88.71 81.81 0.60 5.5
II II II
9 0.90 10.0
11
10 93.76 81.81 1 .o0 5.4

11 11
101.71 81.81 1.40 5.0
Il
12 101.32 81.81 1.70 10.0
II
13 11 II
3.10 6.4

14 II
88.31 86.21 1.10 5.4

15 R4 137.19 134.19 1.80 10.7

16 II
76.75 71.75 3.00 9.9
A II
17 71.75 66.75 1.90 99:
II
18 76.75 71.75 3 .O0 9.6
II
19 71.75 66.75 0.90 5 .O
3,233 -4

quméro Profondeur (m) ?ression réelle


d'essai Sondage lit r e /min /m kg/cm2
de à

20 R4 61.75 56.75 0.90 9.9

21 II
56.75 51 -75 1 .o0 10.0

22 II
121.75 16.75 1 .o0 3

II
23 II Il
0.90 5.8

24 11
112.45 06.75 3.60 7.9

25 II
106.75 01.75 1,oo 5.0

26 II
101.75 96.75 0.90 9.2

27 II
96 -75 91.75 1.30 10.2

28 II
91.75 86.75 1.20 10.7

29 II
86.75 81.75 1.20 9.9

30 II
36.72 31.73 11.4 3.5

31 II II II
13.6 6.8

32 11
31.72 26.73 13.30 5.2

33 II
27 .O3 21.73 12.30 4.0

34 II
106.73 21 -73 0.20 4.0

35 11
135 o 13 21.73 11.50 4.6
II
36 116.75 11.75 1.28 7.9

37 II
66.75 61.75 0.91 5.2

38 11
51.75 46.35 O .86 9.9

39 II
46.75 41.75 9.62 4.9
3,233 -5

Vuméro Profondeur (m) Pression réelle


Sondage litre/min /m
d'essai de à kg/cm2
~ ~

40 R4 40.84 36.75 1.26 10.2

41 R1 144.69 139.51 5.70 10.2


11
42 149.69 144.49 5.10 10.9
II
43 159.69 154.60 5.90 10.1
II
44 154.60 149.69 4.90 9.6
45 11
169.69 164.69 7.10 8.8

46 II
164.69 159.69 4.50 9.8
II
47 189.69 184.69 3 .O0 10.5
II
48 184.69 179.69 4.60 10.1
11
49 179.89 174.69 7.70 8.6
50 II
174.69 169.69 8.20 8.0

51 II
192.20 189.70 27.80 4.1

52 11
139.70 134.70 1.10 10.8

53 II
134.70 124.70 1 .ll 1 1 -3

54 II
124.70 114.70 0.56 11.5

55 II
114-70 104.60 0.35 11.6
II
56 104.70 94.70 0.86 10.5
II
57 94.70 84.50 0.20 9.7

58 II
84,70 79.45 O -74 9.3
II
59 79.70 74.70 0.34 9.2
3,233 -6

Vuméro Profondeur (m) Pression réelle


Sondage litre/min /m
d'essai de a kg/cm2

60 R1 85.60 74.70 0.37 10.1

ól II 114.70 74.70 0.14 10.1

62 11
189.70 74.70 0.36 11.5

II
63 192.20 189.70 27.80 4.1

II
64 189.70 184.70 3 .O2 10.6

If
65 184.70 179.70 4.68 10.2

66 II
179.90 174.70 7.74 8.7

II
67 174.70 169.70 8.20 8.2

11
68 169.70 164.70 7.16 8.9

11
69 164.70 159.70 4.50 9.9
II
70 159.70 154.70 5.98 10.3

II
71 154.70 149.70 4.90 9.7

72 II
149.70 144.50 5.16 1 1 .o

II
73 144.70 139.52 5.52 10.3

II
74 139.70 134.70 1.10 10.8

75 11
134.70 124.70 1.11 11.3

11
76 124.70 114.70 O .56 11.5

77 11
114.70 104.60 O .35 11.6
11
78 104.70 94.70 0.86 10.5

11
79 94 i70 84.50 0.20 9.7
1)
Numéro
d'essai

80

81

82

83

84

85

86

87
Sondage

R 1

R7

A6
'I

II

'I

'I

II
Profondeur
de

84.70

79.70

85.60

114-70

1 89..
7O

180 13
e

182.59

88.55
- (mq
79.45

74.70

74.70

74.70

74.70

175 03

180 23

82.20
litre /min/m

0.74

O .34

0.37

O. 14

O .36

2.30

40.40

0.35
3,233

Pression réelle
kg/cm2

9.35

9.2

10.1

10.1

11.5

6.2

4.8

3.4

L'ensemble est reporté sur le graphique dt la figure 4,2331.


-7

En ordonnée , on a porté la cote absolue au milieu de la tranche essayée.


En abscisse, on a porté l'absorption d'eau enlitres par mètre de forage
par minute. Pour que cette unité de mesure soit l'unité "Lugeon", il fau-
drait que les pressions soient toutes de 10 kg/cm2; en fait,une partie
des essais a été faite à des pressions comprises entre 5 et 10 kg/cm2.
11 convient de noter qu'un essai fait à 5 kg/cm2 donne une absorption
d'eau supérieure à la moitié de celle d'un essai fait à 10 kg/cm2.

Un seul graphique groupe tous les résultats obtenus, les cotes


absolues ayant un sens physique précis dans une géologie à bancs très
horizontaux. On remarque que, à part la couche superficielle très per-
méable, probablement à cause de la fissuration de surface, l'ensemble
de la roche a une perméabilité moyenne inférieure à 2 unités "Lugeon".

On sait que les statistiques faites ailleurs ont donné pour équi-
valent de l'unité "Lugeon" une valeur de la perméabilité comprise entre
1 et 2. cm/seconde. On peut en conclure, en première approxima-
tion, ue la roche a une perméabilité horizontale globale inférieure à
4.1O-? cm/s .

Les chiffresdonnés aulaboratoire pour .laperméabilit6 d'échan-


tillon de grès se situent entre 10-3 cm/s et 5 x 10-5 cm/s (voir cha-
pitre 3,22).
3,233 -8
P a r comparaison avec la valeur "in situ" de 4 x 10-5 cm/s,
on peut confirmer, tout en faisant les réserves qui s'imposent sur le
faible degré de précision de la comparaison, l'observation consignée
par les géologues selon laquelle le grès serait sans fracture en pro-
fondeur; car, s'il était fracturé d'une manière appréciable, il est pro-
bable que les forages profonds auraient recoupé des vides et donné de
fortes absorptions d'eau. Les bancs horizontaux ne semblent pas, pour
la m ê m e raison, offrir de libres passages à l'eau dans leurs plans de
contact o

I1 faut noter que les essais de laboratoire effectués sur un


échantillon montrent une faible différence entre les perméabilités ver-
ticale (normale à la stratification) et horizontale (parallèle & la stra-
tification); cette dernière est moins de deux fois supérieure à la pre-
mière. Mais ces essais effectués sur un échantillon homogène ne tien-
nent pas compte des variations de qualité du grès, et il est probable
que la perméabilité en grand dans la direction verticale, perpendicu-
laire à la stratification, est nettement plus faible. I1 suffit eneffet d'un
banc moins poreux, m ê m e très mince, pour ralentir considérablement
les écoulements verticaux, alors qu'un tel banc n'a pratiquement pas
d'effet sur les écoulements horizontaux. O r , on connaît de ces bancs
minces bien cimentés par des ciments très fins, argileux ou ferreux.

L e s injections d'étanchement d'une telle roche devront être


faits avec des coulis très fluides, puisque des deux composantes de la
perméabilité, porosité et fissuration, c'est la première qui semble
l'emporter de beaucoup. La question des injections sera reprise au
chapitre 3,43.

1.1faut néanmoins noter que des essais statistiques seront né-


cessaires, aussi bien en laboratoire qu'in situ, pour vérifier ce point.
Une roche imperméable traversée de petites fissures peut donner .la
m ê m e absorption d'eau, mesurée en unités "Lugeon", qu'une roche
poreuse non fissurée. Mais la première est beaucoup plus facile à étan-
cher par injection, car les pertes de charge y sont beaucoup p.lusfaibles.

3,2332 - P R O P R I E T E S M E C A N I Q U E S DU R O C H E R
L'ensemble des forages a confirmé que dans la zone étudiée, on
ne trouvait pas de variation de qualité appréciable dans le grès en se
déplaçant horizonta.lementle long d'un banc. Les variations de nature,
d'un banc à l'autre, se retrouvent d'un forage à l'autre.
3,233 -9
Les études minéralogiques (voir chapitre 3 ,224) ont montré
que ces grès étaient constitués essentiellement par des grains de quartz
plus ou moins gros , cimentés par un liant plus ou moins abondant. C e
ciment peut être formé de kaolinite ou d'hydroxydes de fer; il renferme
souvent des lamelles de muscovite et quelques fragments de tourma-
line, de zircon et peut être identifié c o m m e une pélite. La stratifica-
tion bien marquée est souvent entrecroisée. L e poids spécifique de ces
grès varie entre 2,60 et 2,80,alors que la densité sèche apparente varie
entre 1,80et 2,50, mais reste en général inférieure 5 2,OO.

La porosité peut être très grande : le pourcentage de vides


varie entre 15 et 33 % et est en moyenne d'environ 25 %;toutefois , les
caractéristiques mécaniques et physiques , notamment la résistance à
la compression et la perméabilité, ne semblent pas liées à .laporosité,
mais beaucoup pìus 5 la granulométrie du grks, à la nature et à l'abon-
dance du liant.

Les essais de résistance mécanique sont décrits dans les para-


graphes 3,222 et 3,223. Un essai in situ a pu être fait grâce à l'em-
ploi d'un scléromètre. Cet appareil, qui mesure le rebondissement
d'une petite masselancée contre la paroi dumatériau avec une énergie
calibrée , permet d'estimer la résistance à l'écrasement , moyennant
un étalonnage préalable suffisant. L a figure 4 ,221-1 donne les résul-
tats d'une série de mesures faites sur l'éperon qui doit servir d'appui
amont au barrage. Chaque banc principal a été soumis à un essai au
moins. Les courbes de corrélation-type, établies sur des cubes de
béton, ne permettent d'obtenir que les valeurs relatives des résistances
à la compression des différents grès. L'étalonnage vérifié sur deux
échantillons seulement, qui furent écrasés à la presse, montre que ces
courbes donnent des valeurs environ deux fois trop élevées.

En résumé, la résistance mécanique du rocher de grès sec est


faible et varie entre 75 et 250kg/cm2 etposerait pour lafondation d'un
barrage en béton de très sérieuses difficultés. P a r contre, pour recevoir
les efforts très modérés transmis par unbarrage en terre, cette résis-
tance est amplement suffisante ~

On a fait au Laboratoire des essais d'écrasement dans diffé-


rentes conditions d'humidité, depuis le grès sec jusqu'au grès saturé
sous pression (voir paragraphe 3,223). Il ne semble pas que la roche
soit sensib.leà cet égard. Les résistances obtenues varient entre 100
et 200 kg/cm2 environ suivant la qualité du grès, mais les variations
dues à la saturation sont très faibles et du m ê m e ordre de grandeur
que les écarts dus 2 la dispersion des essais.
3,233 - 10

P a r contre, elle est de toute évidence sensible &l'érosion et,


étant poreuse, aux forces internes d'écoulement des eauxd'imbibition.
Les essais au sulfate de sodium (voir paragraphe 3,223) traduisent ce
défaut plus ou moins marqué suivant les grès dont certains résistent
bien et sont de qualité suffisante (3 à 5 cycles sans d o m m a g e appré-
ciable). C'est pour cette raison que des précautions spéciales seront
prises pour protéger les faces des falaises mouillées par le futur ré-
servoir, au moins dans les régions OU leur dégradation pourrait mettre
en jeu la sécurité des ouvrages (voir enparticulier le paragraphe 3,1223).

Un autre résultat important des reconnaissances est l'expé-


rience acquise dans le comportement de la roche lors des opérations
de forage - comportement qu'il est très intéressant de connaître pour
la perforation des milliers de mètres qui sont prévus pour l'injection
et le drainage. Les lignes qui suivent, dues à M. RAPPERT,Directeur
de l'Entreprise J. KELLER, donnent la description et l'analyse des
problèmes de perforations rencontrés lors de la campagne de sondage
d e 1960.

"Lorsque l'on fore la roched'AbouSimbe1, les grains de quartz,


d'un diamètre de plusieurs millimètres répartis irrégulièrement, par-
fois en a m a s et à cimentation pratiquement nulle, se détachent en entier.
Lorsque le courant d'eau d'injection a une vitesse qui correspond en
général à la matière forée, les grains de quartz ne peuvent être évacués
d u trou d e forage. Après le passage du tube carottier, ils coincent donc
très facilement l'outil de sondage.

"Augmenter la quantité d'eau d'injection afin d'accroître la


vitesse d u courant d'eau et, par là, sa force d'entraînement, ne donne
en général aucun résultat positif, parce que le puissant jet d'eau qui,
dans ce cas, sort d u double tube carottier, a pour effet d'évider la ro-
che. I1 en résulte que les carottes elles-memes sont également détrui-
tes. P a r ailleurs, dans le vide relativement grand creusé par l'eau,
la vitesse d u courant d'eau diminue, de sorte que l'évacuation vers le
haut de particules grossières de roche ne se fait pas non plus.

"Les deux tâches, à savoir carottage et essais de perméabilité,


s'étaient doncrévélées momentanément insolubles. Bien entendu, il
existe des dispositifs 5 l'aide desquels on peut très bien venir 2. bout
d u problème posé. Cependant, ilne pouvait être question de fairevenir
à Abou Simbel des engins ou appareils complémentaires de ce genre,
étant donné les conditions défavorables de transport et le peu de temps
disponible pour effectuer le travail. D e m & m e , il est impossible de
prendre de prime abord en considération toutes les déviations possi-
bles et imaginables de la méthode de travail prévue au cahier des
3,233 - 11
prestations et considérée par nous c o m m e étant bonne. Pratiquement
il fallait donc venir à bout des travaux avec .les engins existant sur le
chantier e

"On avait proposé sur le chantier .l'injectionde boues, et plus


précisément d'une matière d'injection dont nous nous étions déjà ser-
vis en 1954. Cependant, la surveillance des travaux a refusé à juste
titre d'essayer de travai.l.leren injectant des boues, parce que cela
aurait rendu impossibles .les essais de perméabilité. On essaya de
travailler avec de I'air, mais sans succès D u reste , cette méthode
~

n'aurait pas été praticable dans la nappe d'eau souterraine que l'ona
rencontrée 2 peu près à la hauteur du niveau d'eau du Nil.

"NOUSavons proposé par télégramme au chantier de procéder


à deux sondages à chaque point de sondage, à savoir un premier sondage
à injection de boues, afin de diminuer les difficultés de sondage et obte-
nir la carotte, et un second sondage rapide effectué endétruisant entiè-
rement la carotte et en travaillant par injection d'eau claire, pour effec-
tuer les essais de perméabilité. En faisant cette proposition, nous nous
s o m m e s basés sur le fait que, si l'ondétruit .lacarotte, onpeut travailler
sans tube carottier avec une couronne de sondage pleine. Cela supprime
.l'effetde tuyère de la couronne et le violent jet d''eau susceptible de
détruire la roche, et il n'y a plus risque de coincement au niveau du
tube carottier. Mais, m ê m e si, dans des couches à très faible cohésion,
.laroche devait se désagréger en formant des vides, on pouvait s'attendre
à ce que l'obturateur trouve une résistance dans les couches plus dures
ou qu'on puisse lui donner un appui au m o y e n de bouchons de ciment, de
manière à permettre d'effectuer les essais de perméabilité conformé-
ment au programme.

"Le chantier a adopté une autre solution en forant avec la plus


-
extrême précaution pratiquement enéliminant .lamachine le forage -
se faisant s a n s injection de boues. Les sondages effectués ont prouvé
qu'avec cette méthode, il est possible d'obtenir un carottage relative-
ment très bon (et supérieur à ce que l'on obtient avec le travail à la
boue) et que les essais de perméabilité peuvent être effectués confor-
m é m e n t aux plans prévus.

'I., . Les travaux de sondage effectués dans ,legrès nubienprès


d'Abou Simbel nous semblent prouver qu'il existe des conditions dans
lesquelles les sondeuses rotatives modernes à marche rapide, équipées
de couronnes diamantées, ne conviennent pas en toutes circonstances
pour l'exploration des roches, m ê m e lorsque l'on utilise des doubles
tubes carottiers. C'est ainsi qu'à notre avis, elles ne conviennent pas
dans les roches très tendres qui ont des constituants durs, mais faci-
lement détachables .
3,233 - 12

"La méthode de travail par injection de boues permet bien de


faire des trous de forage, mais sans obtention de carottes, (Les dou-
bles tubes carottiers ne peuvent être utilisés). En outre, les essais de
perméabilité ne fournissentpas de résultats valables et demandent énor-
m é m e n t de temps.

"A notre avis, le problème d'exploration en question ne peut


être résolu qu'en procédant à un sondage extrêmement lent avec injec-
tion d'eau claire et utilisation d'un double tube carottier".

3,2333 - EPAISSEUR DES ALLUVIONS


L'ensemble des sondages A et des mesures en sismique-réfrac-
tion donne une image approchée, mais suffisante pour dresser l'avant-
projet de la topographie du fond rocheux sous-al.luvial.La Fig. 4,2323
donne .laforme approximative de ce fond, par lignes de niveaux.

On constate que la surface rocheuse est très régulière et peu


profonde; il ne semble pas que les thalwegs marqués dans la falaise,
entre les deux temples et à l'amont du grand temple, se prolongent sous
les alluvions; nulle part sous le barrage, le rocher n e semble descendre
plus bas que la cote 80.

C e résultat est essentiel, puisqu'il permet de faire le projet


de l'étanchement des alluvions, les méthodes à employer et le coût de
.l'opération dépendant tous deux de la profondeur. Il ne faut toutefois
pas ignorer les résultats obtenus par sondage en profondeur dans le
rocher sous-jacent, sondages qui ont montré qu'il pouvait exister sous
une croûte solide des bancs de grès très tendre. L e traitement d'étan-
chement de ces grès tendres et poreux sera probablement assez ana-
logue à celui d'une alluvion sableuse consolidée, et pourra faire appel
à des produits chimiques spéciaux.

La question a été posée en particulier au spécia.listeaméri-


cain CYANAMID COMPANY, fabricant d'une résine synthétique ayant
à très peu près laviscosité de l'eaulors de .l'injection,et faisant prise,
par l'adjonction contrôlée d'un catalyseur, après un temps dont on est
'maitre. C e produit, appelé A M - 9 , doit permettre l'injection des grès
dans .le cas où les procédés classiques échoueraient. L e bref rapport
du paragraphe 3,2244 confirme cette possibilité.
3,233 - 13

3 I 2334 - GRANULOMETRIE ET PERMEABILITE DES ALLUVIONS


Les granulométries des différentes couches rencontrées lors
de l'exécution des forages A-&travers les alluvions sont données par
les graphiques des figures 4,2334-2 et suivantes. La figure 4,2334- 1
donne la plage granulométrique totale. On a en moyenne une alluvion
de sables fins et moyens dont les diamètres caractéristiques sont les
suivants , d'après une douzaine de prélèvements :

L e diamètre m o y e n D 5 0 qui varie entre 0,35 mm et 0,72mm est en


moyenne de O ,52mm.

L e coefficientd'uniformité de Hazen (D60/Dlo),qui varie entre


1 ,15 et 2,85, est en moyenne inférieur 5 2. Ces sab.lessont donc très
uniformes.

On n'a pas trouvé de couche de limon, sauf près de la rive


(gisement décrit dans 3,2143 1). L'étendue de ce gisement a été véri-
fiée , de façon à s'assurer qu'il ne régnait pas dans .lelit du Nil. On a
pu trouverune limite précise des limons éboulés de la rive assez près
de celle-ci. Au-delà, le fond du Ni.1est sableux.

On a traversé parfois quelques minces lentilles d'un mélange


compact de galets et de sable.

D'après les relevés des sondages, il semble qu'il n'y ait pas
de couche continue de granulométrie constante, mais bien plutôt des
lentilles de dimensions limitées. Ceci est d'ailleurs conforme à l'opi-
nion géologique donnée au paragraphe 3 ,1222.

La perméabilité tirée des granulométries (loi de Hazen :


K =
CD210)varie entre 0,3.10-2cm/s et 4,5.10-2cm/s, car Di0 varie
entre O, 10mm et 0,39mm. L e coefficient C a été pris égal à 0,3 d'après
des essais de corrélation faits in situ dans les sables du Sadd-el-Aali.

11 convient de signaler ici que les courbes granulométriques


et les valeurs caractéristiques citées précédemment ont été obtenues
sur des prélèvements faits à la curette à clapet et en eau claire. Cette
méthode a permis d'obtenir rapidement les courbes granulométriques
des couches rencontrées lors des sondages, mais el.leprésente I'incon-
vénient de faire perdre une partie des fines , m ê m e en prenant la pré-
caution, c o m m e on l'a fait , d'enfoncer la curette en une seule passe.
3,233 - 14
Il est donc probable que les matériaux réels de la fondation ont u n peu
plus de particules fines qu'il n e paraTt et que, par conséquent, ils sont
sensiblement m o i n s perméables.

3,2335 - COMPACITE DES ALLUVIONS

L e s m e s u r e s permettant d'estimer la compacité m o y e n n e de


la fondation alluviale, et par conséquent l'importance du traitement
éventuel de consolidation à lui faire subir, ont été conduites par d e u x
m é t h o d e s distinctes : le pénétromètre, les prélèvements intacts.

L e pénétromètre, dont les résultats sont donnés sous f o r m e


graphique par les figures 4,23 13 et suivantes, m o n t r e que la densité
des sables traversés est élevée. E n effet, sauf pour la couche super-
ficielle de m o i n s de 5 m d'épaisseur, la résistance à la pénétration du
cône est toujours supérieure aia droite tracée sur les graphiques. Cette
droite, obtenue par corrélation avec la densité d u sable dans des cas
analogues, a été donnée par le Professeur K a r l TERZAGHI lors des
études du S a d d el Aali, c o m m e étant la limite au-dessus de laquelle on
pouvait considérer que les densités naturelles étaient satisfaisantes et
n e nécessitaient pas de travaux de consolidation. L e prob.lème d u bar-
rage d'Abou S i m b e l ressemblant beaucoup & celui d u Sadd el Aali, il a
été jugé raisonnable de prendre ici la m ê m e droite. A noter que, d'après
ces graphiques, le v o l u m e de fondation à vibrer est relativement faible,
la profondeur m o y e n n e & traiter n'excédant pas 5 m.

L e s prélèvements intacts très délicats à obtenir dans les sables


saturés ont été faits a u carottier spécial Hvorslev. M a i s cet appareil
fragile s'est révélé difficile à e m p l o y e r dans des alluvions plus c o m -
pactes qu'on n e le pensait avant de c o m m e n c e r les prélèvements. E n
certains points, les alluvions sont c o m p a r a b l e s à u n grès tendre, et il
a fallu recourir & des carottiers plus robustes, m a i s aussi m o i n s per-
fectionnés.

L e tableau suivant donne un échantillonnage des m e s u r e s de


densité des alluvions à partir de c e s prélèvements. La lettre (H)signi-
fie que le carottier Hvorslev a été employé.
3,233 - 15

D ENSITES
Sondage Cote Profondeur
In Situ Mini Max R elative
- = dr
= d = dmin -dmax

109,3 1 Y59 1,35 1,65 O ,82

107,3 1,65 1,45 1,68 O ,89

101,2 1,53 1,43 1,68 O ,44

100,2 1,57 1,44 1,61 O ,77

MOYENNES 1,58 1,42 1,65 O ,73

II est rappe.16que lesdensités minimum et maximum sont des


densités conventionnellesnormalisées par des essais standards; la pre-
mière correspond au sable sec simplement déversé, la seconde au sa-
ble compacté. La densité relative est donnée par .le rapport :

C e rapport varie de 1 2. O quand d varie ‘cie dmax à dmin. Il est habi-


tuellement admis que le phénomène de liquéfaction n’est pas à craindre
dans un massif de sable lorsque sa densité relative dépasse la valeur
de 0,50. Pour le projet, on s’estdonné une valeur limite de 0,65.

On constate que les prélèvements faits ont donné en moyenne


une densité relative nettement supérieure à la limite.

On peut conclure que les reconnaissances faites n’ont décelé


aucune faiblesse intrinsèque de la fondation alluviale du point de vue de
la stabilité; en effet, on n’a trouvé ni limon argileux, ni sable de faible
densité relative.
3,.233 - 16
3,2336 - RELEVES.DES SONDAGES

D a n s les pages qui suivent, sont donnés, sous f o r m e de tableau,


les relevés complets de sondages R (aux appuis rocheux), Q (à la car-
rière), A (dans les alluvions et le rocher sous-jacent). L e s positions
des sondages R et A sont données sur la figure 4,2311, le sondage Q i
est repéré sur la figure 4,211.

Sept sondages R, un sondage Q et sept sondages A, soit quinze


sondages ont foré au total 710 m è t r e s dans le grès et 105 m è t r e s dans
les alluvions.
3,233 - 17
SONDAGE A 1

- Niveau du fond du Nil : 110,64 (Survey)


- Implantation : 679,740 - 960,665 (Fig. 4,2311)

Niveau Epaisseui
inf. de de la
?a couche D e scription Remarque s
couche
en m. en m.

106,SO 3,84 SABLE gris-brun fin

106,OO O ,80 SABLE gris-brun fin 2 moyen


P e u compact
104,46 1,54 SABLE gris-brun fin 2. m o y e n
avec quelques éléments de 30mm

101 a96 2,50 SABLE gris-brun fin à m o y e n

101,76 0,20 SABLE gris-brun fin à m o y e n Plus compact

101 ,i6 O ,60 SABLE fin, m o y e n et grossier,


avec quelques éléments de 5 0 m m
Très compact
100,84 O ,32 SABLE gris-brun fin, m o y e n et
grossier, avec présence de gra-
vier de 50 mm
~ ~~ ~~

100,67 0,17 SABLE gris -brun fin, m o y e n et


grossier, avec quelques élé- Moins compact
ments de 30 mm

100,22 O ,45 SABLE m o y e n gris-brun avec


Compact
quelques galets

100,04 0,18 SABLE gris-brun fin à m o y e n

99a66 O ,38 GRAVIER de 10 mm et


Compact
SABLE gris-brun m o y e n

99,06 0,60 SABLE gris-brun fin 5 m o y e n


Moins compact
avec quelques graviers
3,233 - 18

Niveau Epaisseur
inf. de de la Description Remarques
la couche couche
en m. en m.

97,70 1,36 SABLE gris -brun fin m o y e n


y y
Légèrement
et grossier , avec que.lques
cimenté
morceaux de grès

96,16 1,54 GRES gris c.lair2 grain m o y e n


à grossier

95,36 0,80 GRES gris à grain m o y e n à


grossier 25 % de carotte

94,76 0,60 GRES gris clair (sable m o y e n T r è s peu


avec quelques galets) cimenté

0,60 GRES gris clair 2 grain fin à


moyen 40 % de carotte
93 ,06 1,lO GRES gris clair à grain m o y e n Très peu
à grossier cimenté

1,66 GRES gris clair-jaune à grain


m o y e n à grossier
P a s de carotte
88 ,96 2,44 GRES gris-beige à grains fin
à moyen

86,54 2,42 GRES gris à grain m o y e n à


grossier compact 50 % de carotte
~~~ ~~

85,54 1,oo GRES (sable fin à grossier , Très peu


jaune clair-gris) cimenté
~ ~~

83 ,99 1,55 GRES (sable m o y e n à grossier


gris clair-jaune)
P a s de carotte
1,80 GRES (sable gris clair-jaune
m o y e n à grossier)
3,233 - 19

Niveau Epaisseur
inf. de de la
Description Remarques
la couche couche
e n m. e n m.

80,19 2,OO G R E S (sab.legris clair-beige


m o y e n à grossier

77,91 2,28 G R E S (sable gris clair-beige


m o y e n à grossier avec
quelques graviers)

77 ,91 P R OFONDE UR FINALE


D U FORAGE
3,233 - 21

i. -
SONDAGE A 2

Niveau d u début de sondage : 117 ,21 (Survey)

- Implantation : 679,463 - 960 ,927 (Fig. 4,23 1 1 )

Niveau Epaisseur
inf. de de la
Description Remarques
!a couche couche
e n m. e n m.
I
112,06 5,15 SABLE de dune jaune P e u compact

109,56 2,50 SABLE identique T r a c e s de silt

104,41 5 ,15 I
~-
SABLE gris foncé

104,30 0,11 G R AV IER brun- rougeâtre fin C o m p a ct

103,46 O ,84 SILT gris foncé

103 ,O1 O ,45 SABLE gris c o m p a c t

102,56 O ,45 S A B L E gris grossier avec quel- P r oba bl em e nt


ques m o r c e a u x de grès g r ès fa ib.1e m e n t
cimenté
102,19 O ,37 SABLE identique m a i s plus foncé
et plus fin

100,47 1,72 G R E S gris blanc à violet

98 $64 1,83 G R E S identique (carotte perdue


dans .le forage)

O ,43 G R E S (sable gris clair fin 2


moyen)

96,56 1,65 G R E S (sable gris clair m o y e n 2


grossier, prélevé à la curette) P a s de carotte

95,46 1,lO G R E S (sable gris clair m o y e n à


grossier avec quelques éléments
de quartz)
3,233 - 22

Niveau Epais seur


inf. de de la Description Remarques
la couche couche
en m. en m.

94,81 O ,65 GRES (sable gris clair m o y e n


à grossier , prélevé à la curette)
P a s de carotte
0,20 GRES (sable gris clair m o y e n
à grossier. Eau .lavagelaiteuse)

92 ,65 1,96 GRES (sable gris-rougeâtre e

E a u de lavage laiteuse)

89,21 3,44 GRES (sable gris clair m o y e n


à grossier, pré.levéau tube de P a s de carotte
sédimentation)

89,OI 0,20 SABLE gris -brun clair m o y e n


à grossier
__ _ _ _ ~ ~ ~ ~

88,71 0,30 GRES gris c.lairà grain m o y e n 65 % de carotte

86,21 2,50 GRES gris clair 5 grain fin 5


moyen
20 % de carotte

81,81 4,40 GRES gris clair à grain fin 5


moyen 20 % de carotte

81,81 PROFONDEUR FINALE


DU FORAGE
3,233 - 23
SONDAGE A 3 a

I' - Niveau du début du sondage : 107,20 (Survey)

- Implantation : 679,580 - 960,830 (Fig. 4,2311)


~~

Niveau Epaisseur
id.de de la
Description R e m a r que s
La couche couche
en m. en m.

104,45 2,75 SABLE gris à grain m o y e n à


grossier

103,40 1 ,O5 SABLE gris clair à grain m o y e n


avec petits cail.louxet quelques
coquillages

102,40 1 ,o0 SABLE gris foncé à grain m o y e n


avec quelques petits cailloux

100,60 1,80 SABLE gris à grain m o y e n avec


quelques petits cailloux

99,60 1,oo SABLE gris à grain m o y e n à


Compact
grossier

99,OO 0,60 GRAVIER grossier et cai.lloux


avec sable gris

98 2 5 0,75 SABLE gris grossier comportant


peu de gravier
~

97 ¶ 97 0,28 GRAVIER et sab.lem o y e n à gros-


sier gris avec quelques éléments
de quartz

97,35 0,62 SABLE gris -blanc (à certains


endroits 1égè rement cimenté)

96,OO 1,35 SABLE gris m o y e n à fin (eau de


Très compact
lavage trouble)

95,40 0,60 SABLE violet clair, m o y e n à fin


(eau de lavage trouble)
C ompac t
3,233 - 24

Niveau Zpaisseur
inf. d e d e la
Description Remarques
la couche couche
en m. en m.

94,85 o, 55 SABLE violet clair, moyenne -


ment fin

93,60 1,25 SABLE d e teinte claire, moyen


à fin (eau d e lavage laiteuse)

92,80 O, 80 SABLE gris clair grossier avec


quelques petits morceaux d e
quartz (eau d e lavage laiteuse)

1,50 SABLE gris clair grossier avec


petits cailloux jaunes
~ ~ ~~ ~~ ~

90,OO 1,30 SABLE gris clair avec petits


morceaux d e grès

87,85 2,15 SABLE gris clair, moyen 2


grossier avec quelques petits
morceaux d e quartz jaune
(eau d e lavage laiteuse)

87,32 o, 53 SABLE gris clair fin avecquel-


ques petits morceaux de grès
(eau de lavage laiteuse)

84,95 2,37 GRES gris clair Tendre

84,30 O, 65 SABLE gris clair grossier


Probablement
retiré à la curette (fortement
grès tendre
cimenté)

84, 10 o, 20 GRES gris clair Plus dur

82,40 1,70 SABLE gris clair m o y e n Grès faiblement


retiré à la curette cimenté

82,35 O, 05 GRES gris clair


Tendre
81,90 o, 45 GRES violet clair
3,233 - 25

Niveau Epaisseur
inf. de
la couche
de la
couche
I D e scription R e m a r q u es
e n m. e n m.

80,60 1,30 SABLE gris m o y e n à grossier G r è s très


(pas de carotte) tendre

79245 1,15 GRES gris clair à grain m o y e n


G r è s plus dur
79,05 O, 40 GRES violet à grain m o y e n

77,65 1,40 SABLE gris clair grossier


(pas de carotte) G r è s très tendre

76,OO 1, 65 GRES clair violet à grain


moyen Tendre

74,40 1,60 GRES faiblement cimenté (pas


de carotte, échantillon de sable
gris clair grossier retiré à la
cur ett e)

73,45 o, 9 5 SRES clair à foncé


~_________
I P l u s tendre

7L95 1,50 SRES gris clair (pas d e carotte)

71,95 PROFONDEUR FINALE


DU SONDAGE
3,233 - 27

SONDAGE A 4

- Niveau du début du sondage : 105,98 (Survey)


- Implantation 679, 396 - 960,595(Fig. 4,2311)

Niveau Epais seur


inf. de de la
Description Remarques
?a couche couche
en m. en m.

103,58 2,40 SABLE gris foncé, m o y e n à


Forage par
grossier, avec quelques petits
percussion
coquillages

99,59 3 399 SABLE gris foncé-beige 2 grain


m o y e n à grossier avec quelques Compact
petits galets et coquillages

98,87 0,72 SABLE gris foncé-beige m o y e n


P.lus forte
à grossier et galets de 50 à
compacité
60 mm

-I- 98,57

98,32 0,25
GALETS de 100 mm et sable
m o y e n gris clair avec quelques
éléments de quartz

G R A V I E R identique mais avec


moins de galets
Compact

98 ,O2 O ,30 GALETS de 100 mm et sable


gris clair m o y e n avec gravier
de quartz

SABLE fin et m o y e n gris clair


Légèrement
1,55 SABLE fin, m o y e n et grossier
cimenté
gris clair avec quelques m o r -
ceaux de grès gris

95,61 I 0,50 SABLE fin 5 m o y e n gris clair Forage par rotar)


probablement grb
89,16 6,45 SABLE fin, m o y e n et grossier, dis sous
gris clair Probab.1em ent
grès dissous
3,233 - 28

Niveau :pais seur 4

inf. de de la Description Remarques


.a couche couche
en m. en m.

88,96 0,20 JRES gris clair à grain fin


:très dur)
80 % de carotte

87,08 1,88 JRES gris c.lairà grain fin à


moyen (sab.lefin 2 grossier 70 76 de carotte
;ris .clair)
~~

86,18 0,90 SRES gris clair à grain m o y e n


Carotte dissoute
k grossier (légèrement cimenté)

85,02 1,16- SRES gris clair à grain m o y e n


?i grossier 20 % de carotte

83,62 1,40 GRES (sab.legris clair fin,


moyen et grossier, légèrement P a s de carotte
cimenté)

80,24 3,38 GRES peu cimenté (sab.lefin à


moyen gris clair avec gravier 5 % de carotte
de quartz)

76,81 3,43 GRES peu cimenté (sable fin à


moyen gris clair) P a s de carotte
3,233 - 29

SONDAGE A 5

- Niveau du fond du Nil : 105,60 (Survey)


- Implantation (Fig 4,23 11)
e

Niv eau Epaisseur


ïnf. de de la
D e sc riptïon R e m a r que s
la couche couche
en m. en m.

101,lO 4,50 SABLE fin 2 m o y e n


SILT gris foncé-brun

99,70 1,40 SABLE gris -brun fin , m o y e n


à grossier, avec quelques élé-
ments de 10 mm

99,lO O ,60 GRAVIER m o y e n à grossier ,


gris foncé-brun, avec quelques
6.lémentsde 30 mm
c or pact
~~ ~ ~~ ~

1 ,O0 SABLE gris foncé-brun, m o y e n


à grossier, avec que.lquestra-.
ces de silt gris foncé

97,85 0,25 SABLE brun foncé fin,moyen


et grossier avec présence de
quelques coqui.l.lages

97:lO O ,75 SABLE gris, fin à m o y e n , avec


Très compact
présence d'éléments de 50 mm

96,30 0,80 SABLE gris-brun, fin,m o y e n Légèrement


et grossier cimenté

94,90 1,40 SABLE gris clair fin 2 m o y e n

2,05 SABLE fin à m o y e n avec quelque Probab.1ement


92,85
grès dissous
morceaux de grès gris clair-
violet

91,75 1,lO SABLE fin. m o y e n et grossier, 5 c m de carotte


gris c.lair-brunet gris clair- de grès 2 grain
fin
3,233 - 30

-~

Niveau Zpaisseur
inf. de de la Description R e m a rques
la couche c Ouche
en m. en m.

90,OO 1,75 SABLE fin, moyen et grossier, 5 c m de grès à


gris clair -brun grain fin gris
-
clair vi0.1
et av e c
veine rouge

87,90 2,lO SABLE m o y e n à grossier


gris clair -brun

86,50 1,40 SABLE fin, m o y e n et grossier,


gris clair-beige avec quelques
lentilles légèrement cimentées

85,40 1,lO GRES gris clair à grain m o y e n 80% de carotte

84,20 1,20 GRES gris clair-brun à grain


P a s de carotte
fin, moyen et grossier

83,50 O ,70 GRES gris clair-jaune à grain


gros sier 25 % de carotte

81,80 1,70 GRES gris clair-brun 5 grain


fin, m o y e n et grossier P a s de carotte

81,80 PROFONDEUR FINALE


DU FORAGE
3,233 - 31

SONDAGE A 6

- Niveau du début du sondage : 116,35 (Survey)


- Implantation : 679,261 - 960,731 (Fig. 4,2311)
Niveau Epaisseur
inf . de de la
!a couche couche
Description R e m arque s
en m. en m.

115,35 1 ,o0 SILT gris foncé

111,15 4,20 SILT gris foncé avec présence


de sable très fin

105,65 5,50 SILT gris foncé

105,25 O ,40 SILT (légère augmentation de


la proportion de sable fin)
I

104,05 1,20 SABLE fin, m o y e n et grossier


et SILT gris-brun

102,45 1,60 SABLE fin à m o y e n et


SILT gris -brun
Forage par
100,78 1,67 SABLE fin à m o y e n avec gra- percussion
vier fin et silt gris-brun

99,76 1 ,o2 SABLE beiges fin à m o y e n


avec quelques éléments de
5 0 mm

99 ,O6 O ,70 GRAVIER fin et sable beige


clair, moyen à grossier avec
quelques éléments de 20 mm

94Y15 4,91 SABLE beige clair, m o y e n à


grossier, avec gravier fin et
quelques éIéments de 20 mm

93,15 1 1,OO SABLE fin à m o y e n avec gra-


vier fin
3,233 - 32

Niveau Epaisseur
inf. de de la D e scription Remarques
la couche couche
en m. en m.

92,75 O ,40 SABLE beige clair fin

91,55 1,zo SABLE beige-blanchâtre fin


Forage par rotary
89,95 1,60 SABLE fin à m o y e n beige clair et p robabl e m ent
~ ~
grès dissous
89,55 O ,40 SABLE fin à m o y e n , beige-
blanchâtre et gravier fin

88,75 O ,80 SABLE fin, m o y e n et grossier,


beige clair et gravier fin

88,15 O ,60 GRES gris clair-violet 2. grain


fin à m o y e n (compact)
90 % de carotte
~

87,75 O ,40 GRES (sable fin et grossier


avec quelques morceaux de
grès beige clair)

87,35 O ,40 GRES (sable fin, m o y e n et


P a s de carotte
grossier, beige clair et gravier
fin)

86,63 O ,72 S A B L E fin , m o y e n et grossier ,


beige clair et gravier fin

86,55 0,08 GRES gris clair-vio.let5 grain


100 % de carotte
fin à m o y e n

86,06 0,49 GRES gris-b.lanc2 grain fin


à moyen

85,55 0,51 GRES (sable fin et grossier,


beige clair et gravier fin)

84,70 O ,85 GRES (sable m o y e n à grossier,


P a s de carotte
beige clair et gravier fin)

84,55 0,15 GRES (sable brun m o y e n 2


grossier et gravier fin)
3,233 - 33

Niveau Epaisseur I
inf. de de la Description Remarques
la couche couche
e n m. e n m.
~
~~

82,85 1,70 G R E S (sable m o y e n à grossier


beige c.lair et gravier fin)

82,lO O ,75 G R E S (sable m o y e n beige clair


et gravier fin)

81,25 O ,85 G R E S (sable beige clair gros-


sier et gravier fin)

79,85 1,40 G R E S (sable fin, m o y e n et P a s de carotte


grossier, beige clair et gravier
fin)

79925

77,55
I 1,70
G R E S (sable fin, m o y e n et
grossier, gris clair)

G R E S (sable fin, m o y e n et
grossier, beige 'clair et
gravier fin)

77,30 O , 25 G R E S gris clair-beige à grain


fin à m o y e n 80 '%de carotte

77,30 PROFONDEUR FINALE


D U FORAGE
3,233 - 35

SONDAGE A 7

- Niveau du début du sondage : 1 1 1,00 (Survey)


- Implantation 679,871 - 960,536 (Fig. 4,231 1)
Nive au Epaisceur
ïnf. de de la
Description Remarques
la couche couche
en m. en m.

106,59 4,41 S A B L E fin à m o y e n gris-brun


avec traces d e silt
très peu compact
106,24 o, 35 S A B L E fin à moyen gris-brun -
Graviers avec quelques éléments
d e 2 0 m m et traces d e silt

102,26 3,98 SABLE fin, m o y e n et grossier


avec quelques éléments de 40 m m
légèr ement
101,67 o,59 GRAVIER grossier avec quel- plus compact
ques éléments d e 150 m m et
SABLE fin à m o y e n

100,78 O, 89 S A B L E fin, m o y e n et grossier


gris clair avec quelques m o r -
ceaux de grès gris clair violet
à grain fin
pr ob ab1e m e nt
99,68 1,lO S A B L E moyen à grossier gris grès dissous
clair avec petits graviers

98,23 1,45 S A B L E fin, m o y e n et grossier


avec gravier fin

96,93 1,30 GRES gris clair-violet à grain


fin (compact)
GRES gris clair-brun à grain 100% d e carotte
m o y e n à grossier
G R E S gris clair à grain fin
3,233 - 36

Niveau Zpaisseur
inf. de de la D e scription Remarques
la couche couche
e n m. e n m.

95J 63 1,30 GRES gris- clair-beige à grain I


m o y e n à grossier avec quelques
70% d e carotte
m i n c e s couches p e u cimentées
à grain très grossier
l
O, 90 GRES identique m a i s plus
30% d e carotte
cimenté

O, 86 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier, gris clair avec gra- 0% d e carotte
vier fin)

92,87 1,oo GRES gris clair-violet à grain


16% d e carotte
fin (peu cimenté)

91,57 1, 3 0 GRES (sable fin, m o y e n et


-
grossier gris clair jaune avec 0% d e carotte
gravier fin)

89,97 1,60 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier gris clair-beige et 0% d e carotte
gravier fin)

1, 07 GRES gris clair-beige à grain


fin à m o y e n avec quelques c o u - 75% d e carotte
ches m i n c e s peu cimentées d e
gravier fin

87,60 1,30 GRES gris clair-violet à grain


fin (compact) 20% d e carotte
GRES gris clair à grain m o y e n
à grossier (compact)

87,60 PROFONDEUR FINALE


DU FORAGE
SONDAGE Q 1

- Niveau du début du forage : 198.000 m (Survey)

- Implantation (Fig.4,2 1 1)
Niveau Epais seur
inf . d e d e .la Pourcentage
Description de
la couche couche
en m . en m. carottage

197,80 o, 20 -
GRES et SABLE Sable d e
dune jaune, fin et GRES gris
clair altéré semblable au
schiste

197,65 O, 15 GRES gris rosztre à grain fin

197,62 O, 03 GRES rouge, à grain très fin, 77


dur

197,15 o, 47 GRES brun à grain fin compor-


tant un matériau blanc très
tendre dans les veines

196,70 O, 45 GRES brun à grain m o y e n

196,65 o, o5 GRES rouge à grain fin

GRES gris dur et violet à


grain fin
65
195,65
I OY5O
GRES gris clair à grain très fin
assez tendre alternant avec un
GRES schisteux brun violacé 5
grain m o y e n

'I 193,OO 2,65 GRES gris et brun à grain fin


alternant avec un GRES gris 59
I
clair
Niveau Epaisseur Pourcentage
inf. de de la Description de
la couche couche carottage
en m. en m.

192,55 o,45 GRES brun clair 5 grain m o y e n


à fin, alternant avec des litsde
GRES violet écaillé, et se ter-
minant par un GRES brun 5
grain grossier renfermant d e
petits cailloux
48
192,15 O, 40 GRES dur gris clair compor-
tant des couches intermédiaires
d'un matériau blanc et tendre

191,90 O, 25 GRES dur brun clair à grain fin

191,OO O, 90 GRES gris clair à grain très


fin avec des couches d e 5 c m
d'épaisseur de GRES violet
écaillé à 191,90 et 191,60, et
de 10 c m à 191,20

190,70 O, 30 GRES gris à grain fin


100
190,55 O, 15 GRES gris clair

190,45 o, 10 GRES rouge passant 2. un GRES


gris clair avec veines rouges

190,ZO O, 25 GRES brun à grain m o y e n


~~-

188,70 1,50 GRES gris-brun à grain fin


~~

70
188,50 o,20 GRES rouge foncé à grain fin

187,OO 1,50 GRES gris et violet à grain fin


alternant avec GRES rouge
(GREStrès tendre - carotte
100
cassée)
~~ ~~

186,72 O, 28 GRES violet (en morceaux)


3,233 - 39
4
I
l. Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
D e s c ription de
la couche couche
carottage
e n m. e n m.

185,05 1,67 GRES tendre gris -blanchâtre à


grain fin avec veines rouges et
violettes, s e brisant c o m m e d u
schiste 100

184,92 O, 13 GRES rouge foncé à grain fin

183,50 1,42 GRES brun-rougeâtre dont les


grains m o y e n s à grossiers sont O
faiblement cimentés
~~

182,40 1,lO GRES gris foncé à grain


grossier 18

181,60 O, 80 GRES b r u n à m a r b r u r e s noires


à grain m o y e n à grossier
GRES m a l cimenté avec lit d e 14
GRES violet 2.brunatre 3
veines rouges

181,50 o, 10 GRES rouge foncé à grain fin 60

181,OO O, 50 GRES gris clair à grain fin 82


~

180,54 O, 46 GRES violet foncé avec m a r -


brures grises, à grain fin 1 O0

179,Oo 1,54 GRES b r u n clair, peu cimenté,


à grain grossier

177,15 1, 85 GRES beige mal cimenté, à


grain m o y e n à grossier O

176,75 O, 40 GRES b r u n p e u cimenté, à


grain m o y e n

176,60. O, 15 GRES rouge foncé à grain fin 1 O0


3,233 - 40

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
de
D e s c r i p tion
la couche couche
carottage
e n m. e n m.

175,OO 1,60 GRES gris-violet clair à grain


100
très d u r

174,50 O, 5 0 GRES gris-brun à grain gros-


sier avec gravier rouge
47
~

174,37 O, 13 GRES violet à grain fin, m o u -


cheté d e zones d e GRES gris 92
clair

173,45 O, 92 GRES b r u n clair mal cimenté


O
à grain m o y e n

172,90 o, 5 5 GRES violet à grain fin, m o u -


cheté d e zones d e GRES gris 77
clair

171,45 1,45 GRES gris très p e u cimenté à


grain fin m o y e n et grossier
O
(carotte dissoute par l'eau d e
forage)

171,40 O, 05 GRES gris-beige 5 grain


1 O0
grossier

171,40 26,60 PROFONDEUR FINALE


DU SONDAGE
3,233 - 41

- Niveau du début du sondage : 194,70 (Survey)


- Implantation : 678,968 - 960,820 (Fig.4,2311)

Niveau Epaisseur I Pourcentage


inf. de de .la
Description de
la couche couche
car o ttag e
en m. en m.

194,60 o, 10 SABLE de dune jaune avec quel-


ques morceaux de grès rouge
foncé à grain fin
O
194,50 o, 10 SABLE d e dune fin avec quelques
morceaux d e grès rouge

194,OO O, 50 GRES gris -blanchâtre à grain


fin avec veines violettes 80

192,70 1,30 GRES gris -blanchâtre à grain


fin avec veines violettes 77

191,60 1,lO GRES gris jaune à grain moyen


avec marbrures violettes 57

191,21 o, 39 GRES gris-violet 2 grain fin


avec une veine rouge-beige 100
GRES gris clair à grain fin 5
moyen 79

190,61 O, 60 GRES gris clair-jaune 5 grain


moyen
1 O0
GRES gris clair à grain fin
avec veine violette
~~ ~~

189,70 O, 91 GRES gris clair à grain fin


avec marbrures violettes 60

189,30 O, 4 0 GRES gris à grain m o y e n avec


veines violettes et beiges à 75
grain fin
3,233 - 42

Niveau Epaïsseur Pourcentage


inf. de de la Description de
la couche couche carottage
e n m. en m.

188,50 O, 80 GRES beige 5 grain fin avec


quelques taches violettes 100
GRES gris-violet 2 grain fin 2
m o y e n avec taches blanchâtres 79

187,30 1,20 GRES (sable fin à grossier gris


clair-rouge retiré d u tube d e
d 6cantation) O

186,80 O, 50 GRES (sable gris clair-rouge fin:

185,33 1,47 GRES gris rouge à grain fin 2.


m o y e n avec m i n c e couche d e 92
grès beige

184,70 O, 63 GRES (sable fin, m o y e n et


O
grossier gris clair violet)

183,50 1,20 GRES gris clair-violet à grain


grossier 80
GRES gris clair 2.grain fin h.
m o y e n avec quelques veines
violettes 80
GRES gris-violet h. grain gros-
s ier avec veines beiges 100

182,50 l,oo GRES (sable fin, m o y e n et


O
grossier gris clair-beige)

181,70 O, 80 GRES gris -violet à graingrossier 41

181,OO O, 70 GRES (sable fin et grossier gris


clair-beige) O
180,40 O, 60 GRES (sable fin à grossier beige)
3,233 - 43

Niveau Epaisseur
P o u r c entag e
inf.de de la
D e s c r i p tion de
la couche couche
carottage
e n m. en m.

179,70 O, 70 GRES gris-violet à grain m o y e n


à grossier 40
GRES beige-rougeâtre à grain
fin avec passe grise à grain
moyen 100
GRES gris-violet à grain gros-
sier avec quelques éléments d e
10 mm d e quartz m a l cimentés 33

178,90 O, 80 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier beige)
O

178,lO O, 80 GRES gris clair-violet à grain


moyen
76
~ ~~ ____

177,lO 1,oo GRES (sable fin, m o y e n , gris- O


beige)

175,90 1,20 GRES gris-beige B grain m o y e n 80


GRES gris -beige à grain gros -
sier 60
GRES gris clair-rouge à grain
grossier avec quelques éléments
d e quartz d e 10 m m 70

175,05 O, 85 GRES (sable fin à grossier) O

173,64 1,41 GRES gris-beige à grain m o y e n


à grossier avec quelques g r a -
viers d e 10 m m 40
GRES gris clair-beige à grain
m o y e n et grossier 50

172,22 1,42 GRES beige h. grain grossier


avec quelques éléments d e
quartz d e 10 m m 30
GRES gris clair-beige 5 grain
moyen 40
GRES gris à grain grossier 35
3,233 - 44

Niveau Epaisseur Pourcentage


inf. de de .la
D e s c ription de
la couche couche carottage
en m. en m.

171 ,55 O, 67 GRES (sable fin à grossier


rouge-beige) O

GRES gris-beige à grain m o y e n


avec marbrures vioIettes

170,96 I 0,06 GRES rouge-beige à grain fin 100

170,lO O, 86 GRES violet à grain fin avec


taches jaunes et rouges

168,80

-
168,70
I 1*30
o, 10
GRES gris-violet à grain m o y e n
avec taches violettes

GRES (sable fin, m o y e n et


45

- grossier gris -violet)

167,34 1,36 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier gris clair-violet)

166, 05 1,29 GRES (sable fin à m o y e n gris


clair)
O
165,35 O, 70 GRES (sable fin à grossier

164,40 I oz95
gris clair)

GRES (sable fin 3 grossier


gris -blanch$tr e)

163,lO 1,30 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier gris -blanch$tre)
~ ~

159,70 3,40 GRES gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier 80

158,20 1,50 GRES gris clair-violet à grain


moyen à grossier 80
3,233 - 45

O
154,20 O, 50 GRES (sable m o y e n à grossier
beige)

153,30 O, 90 GRES gris beige à grain m o y e n


à grossier 50

151,70 1, 60 GRES (sable m o y e n à grossier


beige)
O
150, 64 1, 06 GRES (sable m o y e n à grossier
gris clair-beige)

148,39 2, 25 GRES gris à grain grossier


avec veines violettes 30
GRES beige clair à grain m o y e n
à grossier 35
~~ ~ ~ ~~ ~

147,55 O, 84 GRES beige clair à grain gros-


sier avec quelques éléments d e
quartz d e 20 mrn 80
GRES gris clair 5 grain fin
avec veines violettes 90
GRES beige clair à grain m o y e n
à grossier 85
3,233 - 46

Niveau Epais seur Pourcentage


inf. de de la
D e s c rip t i o n de
la couche couche carottage
e n m. en m.
~~~~ ~

146,80 o, 75 GRES gris clair-beige et gris


clair-violet à grain m o y e n à 75
grossier

145,70 1,lO GRES gris-violet à grain m o y e n


à grossier 15

144,85 O, 85 GRES gris clair-beige à grain


80
m o y e n à grossier

143,64 1,21 GRES gris clair-beige à grain


m o y e n à grossier avec quelques
70
passes m a l cimentées à grain
grossier

143,20 O, 44 GRES (sable fin à m o y e n gris


clair-violet)
O
142,75 o, 4 5 GRES (sable fin 2 m o y e n gris
clair-beige)

142,25 O, 50 GRES gris clair-beige à grain


m o y e n à grossier 80

141,70 o, 55 GRES gris clair-violet à grain


70
fin à m o y e n

141,10 O, 60 GRES gris clair-violet 5 grain


m o y e n à grossier 1 O0

140,70 O, 40 GRES gris clair-violet 5 grain


fin à m o y e n avec passes violettes
85
à grain fin et à grain grossier
mal cimentées
~ ~ ~~~~ ~ ~~

140,30 GRES gris clair 2.grain fin 90


GRES rouge-beige 2 grain fin 100
GRES gris 3 grain m o y e n à g r o s -
sier avec veines violettes 95
3,233 - 47

Niveau Epais seur


Pourcentage
inf. de de .la
D e sc rip tion de
la couche couche
carottage
e n m. e n m.

139,60 O, 70 GRES gris clair m o y e n 3


grossier 95

139,29 O, 31 GRES gris clair 2.grain m o y e n


à grossier m a l cimenté 100

137,85 1,44 GRES gris 3 grain m o y e n à


grossier 90
GRES gris-beige 3 grain fin 2
moyen 95

136,40 1,45 GRES gris-beige, gris foncé et


gris clair-violet, à grain m o y e n 20
à grossier

136,OO O, 40 GRES gris à grain grossier avec


quelques éléments d e quartz d e 75
10 m m

134,70 1, 3 0 GRES gris clair à grain m o y e n 65

132,64 2, 06 GRES gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier avec quelques 60
passes à grain fin mal cimentées

132, 15 o, 49 GRES gris-violet à grain m o y e n 85


GRES gris clair à grain fin avec
veines violettes 90

131,15 1,OO GRES gris clair à grain fin avec


veines violettes et rouges 60
GRES gris clair-violet 2 grain
moyen 70

129,80 1,35 GRES (sable fin 2 m o y e n gris-


blanchâtre)
O
128,24 1,56 GRES (sable fin, m o y e n et
gros s ier gris blanchâtr e)
3,233 - 48

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de .la de
D e s c r i p tion
la couche couche carottage
en m. en m.

127,lO 1, 14 GRES gris clair-beige à grain


m o y e n à grossier 50
GRES gris clair à grain fin à
moyen 55

125,70 1,40 GRES gris à grain moyen à


grossier avec quelques éléments
de quartz d e 10 m m 70
GRES gris -violet et beige-rouge
à grain moyen à grossier 75
GRES gris clair-violet 3 grain
m o y e n à grossier 70

124,70 1,oo GRES (sable gris -blanchâtre


O
m o y e n à grossier)
~~ ~

124,05 O, 65 GRES gris clair-rouge 3 grain


m o y e n à grossier 90

122,50 1,55 GRES (sable fin, m o y e n et


O
grossier gris -blanch$tre)
~

121,73 o, 77 GRES gris clair à grain fin à


m o y e n avec quelques passes 50
mal cimentées à grain m o y e n
~~

120,80 o, 93 -do - 60

119,45 1,35 GRES gris clair à grain m o y e n


30
à grossier

118, 10 1,35 80

116,16 1,94 GRES gris clair à grain m o y e n


à grossier avec quelques passes 75
mal cimentées à grain m o y e n
3,233 - 49

I< Niveau
inf. de
la couche
Epaisseur
de la
couche
D e s c rip tion
Pourcentage
de
carottage
en m. en m.

115,65 0,51 GRES (sable fin, moyeii et


grossier avec quelques m o r - O
ceaux de grès gris)

114,70 o, 95 GRES à grain m o y e n à grossier


avec quelques passes mal ci- 100
mentées à grain grossier

113,39 1,31 GRES gris clair à grain fin à


moyen 100
GRES gris clair-violet à grain
m o y e n à grossier 100

112,09 1.30 GRES gris fin à m o y e n 75


GRES gris à grain fin à m o y e n 80

111,49 O, 60 GRES gris clair à grain m o y e n


avec quelques passes mal ci- 95
mentées à grain grossier

110,54 o,95 GRES gris clair m o y e n à


grossier 90

108,04 2,50 GRES gris m o y e n à grossier 80


GRES gris fin à m o y e n 70

106,46 1,58 GRES gris à grain m o y e n à


grossier 50
-do - 45

105,OO 1,46 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier avec quelques m o r - 8
c e a u de grès rose-violet)

104,45 o,55 GRES (sable gris -blanchâtre


fin à moyen) O
3,233 - 50

Niveau Epais seur


Pourcentage
inf. de d e la
De s c r i p tion de
la couche couche
carottage
en m. en m.

101,61 2,84 GRES gris clair moyen 2 gros-


65
sier
~~

98,70 2,91 GRES gris à grain m o y e n &gros-


sier avec passes mal cimentées 50
à grain grossier
~

97,26 1,44 GRES gris -blanchatre à grain


30
fin à m o y e n

96,92 o, 34 GRES (sable m o y e n et grossier


O
beige clair)

95,98 o, 94 GRES gris à grain fin à moyen


avec quelques veines violettes 65

95,39 o, 59 GRES gris clair fin 80

94,70 O, 69 GRES gris m o y e n à grossier 100

93,63 1, 07 GRES gris clair à grain fin h.


m o y e n avec quelques passes 65
mal cimentées à grain grossier

1,61 GRES (sable fin, m o y e n à gros-


sier gris clair-beige)
O

91,70 O, 32 GRES à grain fin et grossier 95

90,90 O, 80 GRES gris clair-rouge 5 grain


fin à m o y e n 35

89,62 1, 28 GRES (sable fin, m o y e n et O


grossier gris clair-beige)

88,56 1, 06 GRES gris clair-beige à grain


fin et m o y e n avec quelques passer 15
mal cimentées à grain grossier
3,233 - 5.1
1

. Niveau Epais seur


PourcGllrc
inf. de de la
D e s c r i D tion de
la couche couche
carottage
e n m. e n m.

88,09 o, 47 GRES (sable gris -blanchâtre


O
fin m o y e n et grossier)

86,70 1,39 GRES gris clair-violet à grain


51
fin à m o y e n

85,51 1, 19 GRES gris clair-beige 2. grain


m o y e n à grossier 20

85,20 O, 31 GRES gris à grain m o y e n à


grossier 80
GRES gris clair à grain m o y e n
à grossier 75

83,20 2,OO GRES (sable fin, m o y e n et


O
grossier beige clair)

82,24 O, 96 GRES gris à grain grossier


avec quelques éléments d e 20
quartz d e 10 m m

80,70 1,54 GRES gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier 25

80,lO O, 60 GRES gris à grain m o y e n à


grossier 30
GRES gris clair-beige 3.grain
fin à m o y e n 40

79,45 O, 65 GRES gris clair-violet 2. grain


fin à m o y e n 30

78,60 O, 85 GRES gris clair-violet 2. grain


fin à m o y e n avec quelques passes 80
mal cimentées à grain grossier
3,233 - 52

Niveau Epaisseur Pourcentage


inf. de d e la Description de
la couche couche carottage
en m. en m.

77,27 1,33 GRES gris à grain m o y e n et


grossier avec quelques passes 80
m a l cimentées à grain grossier

75,94 1,33 GRES gris à grain fin 5 m o y e n 80


GRES gris à grain fin à moyen
avec quelques passes m a l ci-
mentées à grain grossier 90

74,70 1, 24 GRES gris à grain fin à m o y e n


avec veines violettes 70

74,70 PROFONDEUR FINALE


DU FORAGE
3

SONDAGE R 2

Niveau du début du forage 197,75 (Survey)

Implantation : 67 9 004 - 961 ,200 (Fig. 4 ,23 1 1)


~~

Niveau Epais seui


inf. de de la
Description Remarques
!
a couche couche
en m. en m.

197,35 O ,40 GRES rouge-brun à grain fin Carotte cassée

196,60 O ,75 GRES gris c.lair-brunà grain fin Plus dur

194,71 GRES rouge-violet à grain fin


avec deux passes de grès gris Carotte cassée
clair à grain fin

194,37 o ,34 G R E S gris clair-violet à grain Tendre


fin avec 1 couche de grès rouge carotte cassée
à grain m o y e n

194,32 0,05 GRES brun foncé à grain fin Dur

193,97 O ,35 GRES gris c.lair-vio.let


à grain
Tendre
fin

193,67 O ,30 GRES brun à grain m o y e n et


grossier

193,42 O ,25 G R E S gris c.lair-blancà grain Tendre


fin

193,40 0,02 GRES brun 5 grain m o y e n à


grossier

193 ,17 O ,23 GRES gris clair à grain fin à


moyen

192,82 0,35 GRES gris clair à grain très fin


avec quelques couches de grès Tendre
brun à grain m o y e n à grossier
3,233 - 54

Niveau Zpaisseur
inf. de
la couche
en m.

192,67
de la
couche
en m.

0,15
4 Description

G R E S brun à grain m o y e n avec


Remarques

1 lit de grès rouge foncé à


grain fin à m o y e n

192,52 O , 15 G R E S gris clair-rose 5 grain


m o y e n avec 1 lit de grès tendre
à grain très fin

192 ,17 O ,35 G R E S brun à grain m o y e n

192~2 0,05 G R E S beige clair-violet Carotte cassée

L
____~ _ _ _ _ ~

192,02 0,lO G R E S gris clair-beige à grain


fin à m o y e n

191,67 O ,35 G R E S beige 2 grain m o y e n à Carotte non


grossier récupé rée
~~

191 a 17 O ,50 G R E S gris c.lairà grain très Carotte non


fin avec quelques passes à réc upé rée
grain m o y e n

190,77 O ,40 G R E S beige clair-gris à grain


fin à m o y e n

190,22 O ,55 G R E S gris c.lairà grain m o y e n


à grossier Carotte cassée

189,62 0,60 G R E S (sable beige clair fin à


moyen) P a s de carotte

189,47 0,15 G R E S gris clair et rouge foncé

189,42 0,05 G R E S gris c.lair2 grain très fin , Tendre

189 02 O ,40 G R E S gris c.lairà grain fin


avec veines rouges
3,233 - 55

I. Niveau Epais ceur


inf. de
la couche
de la
couche
Description Remarque s
en m. en m.

188 $52 O ,50 GRES rouge foncé 2 grain fin et


GRES gris clair à grain m o y e n

188 27 0,25 GRES rouge foncé à grain


m o y e n avec veines grises et
GRES gris clair-rouge à grain
fin 2 m o y e n

186,92 1,35 G R E S beige-violet 2 grain


moyen
~~

185,82 1 ,lo G R E S gris clair à grain fin


avec taches violettes Dur
~~ ~~

185 67 0,15 GRES rouge à grain fin Très dur

185,42 0,25 G R E S gris-beige à grain m o y e n Dur

184 62 O ,80 G R E S beige clair-violet à grain


moyen
~~~

184 52 0,lO G R E S rouge-beige à grain


grossier Très tendre
~~~

184 07 0,55 GRES gris-violet à grain


grossier

183,74 o ,33 G R E S gris clair 5 grain fin Dur

183,59 0,15 G R E S gris clair à grain moyen, Très dur


G R E S rouge foncé à grain fin

183,17 O ,42 GRES beige à grain m o y e n à


gross ier

181,87 1,30 GRES gris clair et violet 2. grain


grossier et
G R E S brun à grain m o y e n
3,233 - 56

Niveau Epais seur


inf. de de la
Description Remarques
la couche c Ouche
en m. en m.

181,32 O ,55 GRES brun-vio.letà grain m o y e n


* ~~

181 ,O2 0,30 GRES violet-beige 2 grain


gros sier

180,74 0,28 GRES beige-violet à grain


moyen Très dur

180,32 O ,42 GRES identique mais à grain


grossier Dur

180 ,17 O , 15 GRES brun à grain grossier


avec passes peu cimentées
~~~ ~~

179,72 O ,45 GRES identique Tendre ,


carotte dissoute

179,62 0,lO GRES rouge 5 grain fin à m o y e n


avec taches grises et jaunes Dur

178,92 0,70 GRES bleu à grain fin avec


taches jaunes et beiges Dur

178,87 0,05 GRES rouge à grain m o y e n

178,50 O ,37 GRES rouge et grès clair 5


Devenant
grain m o y e n avec taches vio-
plus tendre
lettes et jaunes

178 ,O5 O ,45 GRES rouge à grain fin

177,90 0,15 GRES b,leuclair 5 grain fin à


m o y e n avec taches grises et
rouges

177,82 0,08 GRES beige c.lairà grain


m o y e n avec veines grises à
grain dur
3,233 1 5 7

Niveau Epais seul


inf. de de la
Description Remarques
la couche couche
en m . en ni.

176,52 1,30 G R E S (sable brun, m o y e n à


grossier retiré du tube de P a s de carotte
décantation)

175,42 1210 GRES beige clair à grain fin


et gros sier
10 % de carotte
~ ~

174,82 0,60 GRES (sable gris clair grossier) P a s de carotte


~~

174,42 O ,40 GRES gris clair-brun à grain


m o y e n à grossier Tendre
~~ ~~

174 17 0,25 G R E S gris clair à grain fin Tendre


à moven carotte cassée

173,27 0,90 G R E S (sable gris clair beige


P a s de carotte
à grain m o v e n à grossier)
~

172,87 O ,40 G R E S clair et vio.let5 grain fin


à moyen Carotte cassée
~

172,77 0,lO GRES gris c.lairet blanc Dur


~ ~

172 6 2 0,15 G R E S rouge foncé à grain fin Dur

172,27 O ,35 GRES violet clair à grain fin


à moyen Dur

172 I 02 0,25 GRES violet clair à grain


m o y e n avec veines grises
~~ ~

171,74 0,28 G R E S violet clair à grain


Moins dur
m o y e n à grossier
A

170,97 O ,77 GRES vio.letc.lairà grainmoyen

170,52 o y45 GRES (sable gris clair -beige


P a s de carotte
à grain grossier)
3,233 - 58

Nive au Cpaisseur
inf. de de la
Description Remarque s
la couche couche
en m. en m.

170,32 0,20 GRES violet clair à grain fin


à m o y e n avec veines beiges

170 ,17 0,15

170 y 07 0,lO GRE-Srouge foncé à grain fin


à moyen

GRES violet foncé à grain fin


Dur
avec veines rouges et grises

0,05 GRES rouge 2 grain fin à m o y e n Dur

168,27 0,85 GRES violet 2 grain m o y e n à


grossier

168,22 0,05 GRES beige à grain m o y e n et


gros sier

167,82 O ,40 GRES gris-violet c.lairà grain


moyen

167,81 0,Ol GRES rouge 2 grain fin


~ ~~ ~

167,62 0,19 GRES beige à grain m o y e n à


grossier Tendre
I
167,45 0,17 GRES rose à grain m o y e n avec
Tendre
veines grises

167,37 0,08 GRES gris clair-violet à grain


fin à m o y e n Tendre

147,24 o ,13 GRES beige à grain grossier

167,15 0909 GRES gris-rose à grain m o y e n

167,02 0,13 GRES beige à grain m o y e n


3,233 - 59

Niveau Zpaisseur
inf. de
la couchc
de la
couche
1 Description Remarques
en m. en m.

166,82 0,20 GRES gris clair-rose à grain


moyen
166,72 0,lO GRES gris clair 2 grain m o y e n
et grossier

166,52 0,20 GRES gris clair-rose à grain


moyen

166,42 0,lO GRES violet c.lair5 grain m o y e n


166,22 0,20 GRES gris clair-beige à grain
grossier

16532 O ,30 GRES violet clair-rose à grain


m o y e n à grossier

164,62 1,30 GRES gris clair-rose à grain


m o y e n à grossier

164,22 O ,40 GRES violet clair 2 grain grossier Tendre et fragile


163,42 O ,80 GRES gris clair 2. grain fin à
moyen Plus dur
~

162,97 O ,45 GRES gris clair-beige à grain


fin à m o y e n

162,02 0,95 GRES gris clair à grain fin à


moyen
~

161,67 O ,35 GRES gris clair-violet 2 grain


moyen Tendre

161,32 O ,35 GRES gris c.lair-beige2 grain


m o y e n à grossier

160,97 O ,35 GRES jaune-beige

,160,77 0,20 GRES gris c.lair-jauneà grain


m o y e n et grossier
3,233 - 60

Niveau Epaisseur
inf. d e de la
Description Remarques
la couche couche
e n m. e n m.

160,57 0,20 G R E S gris clair-rose à grain


moyen

160,27 0,30 G R E S rose-beige à grain m o y e n ,


G R E S gris clair à grain fin

160,02 0,25 G R E S beige clair-violet à


grain m o y e n

159,77 0,25 G R E S gris clair-rose à grain


moyen

159,47 0,30 GRES gris clair-vio.let2 grain


m o y e n et grossier

159,40 0,07 G R E S gris clair-beige à grain Carotte dissoute


m o y e n à grossier

158,22 1,18 G R E S violet clair à violet foncé


à grain fin à m o y e n avec taches
blanches

158,20 0,02 G R E S rouge 2 grain fin

8
~ ~~~~ ~ ~

158 12 G R E S gris clair et rose 5 grain


m o y e n et
G R E S rouge à grain fin

157997
157 $52
I O ,45
1 G R E S gris c.lair et violet 2 grain
fin et m o y e n

G R E S violet Tendre,
carotte cassée

157,12 1 O ,40 I G R E S beige violet à grain m o y e n


I
156,47 0,65 GRES,violet foncé à grain gros-
sier et Tendre
G R E S violet 2 grain m o y e n
3,233 - 61
I

O
Niveau Spais s eur
inf. de de la Description Remarques
.a couche couche
e n m. e n m.

155,27 1,20 G R E S gris clair-beige à grain


m o y e n à grossier

155,17 0,lO GRES violet clair 2 grain m o y e n


à grossier
~ ~~

155,12 0,05 G R E S rouge 2 grain m o y e n et


grossier

155,02 o,10 G R E S gris clair à grain fin


~ ~ ~~ ~~ ~ ~~~~

154,92 0,lO G R E S gris-foncé violet à grain Carotte e n


moyen morceaux

154,84 0,08 GRES gris clair 5 grain m o y e n Carotte e n


à grossier morceaux

154,37 O ,47 G R E S gris clair à grain m o y e n Tendre,


60 % de carotte

152,97 G R E S violet clair à grain m o y e n


G R E S gris clair à grain m o y e n

151,42 1,55 G R E S gris clair à grain m o y e n


T r è s tendre
avec veines roses et beiges

149,87 1,55 G R E S (sable gris clair-beige


P a s de carotte
grossier)

148,32 1,55 G R E S (sable beige clair grossier


et m o r c e a u x de grès rouge foncé
à grain m o y e n

148,32 PROFONDEUR FINALE


D U FORAGE
3,233 - 63

- i~iveauau aetmr au sonaage : I (Uurveyl


1 0 4 , ~

- Implantation : 679,563 - 961,221 (Fig. 4,2311)

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf .de de la
Description de
.acouche couche
carottage
en m . en m.

184,37 Blocs de concrétion d'oxyde de


fer incrustés de quartz.
Très durs
O
184,12 O, 25 SABLE de dune - fin - jaune
~

183,92 o,20 S C H I S T E dur, Rouille

183,82 o, 10 GRES rouille et violet foncé


avec marbrures blanches 2
gros grain (Quartz) et traces
d'argile dans les nids et cre-
vasses. Assez dur

183,76 O, 06 GRES tronçon de carotte cassé


avec mince filon d'argile sur
les cassures
~

183,73 O, 03 GRES foncé


85
183,73 ARGILE mince filon
~ ~~

183,67 O, 06 GRES à grain,grossierbeige


clair 3 m a r b p r e s parmes assez
dur
~~

183,52 O, 15 GRES identique mais avec stra-


tification 2 20" sur l'horizontale

183,37 O, 15 GRES brun clair avec veines


violettes à grain fin
3,233 - 64

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de .la
D e s c ription de
la couche couche
carottage
en m. en m.

182,82 o,55 GRES brun violacé à grain pro-


gressivement plus grossier

182,82 GRES rupture de la carotte sans


trace d'argile

182,52 O, 3 0 GRES plus violacé à grain deve- 87


nant plus fin avec augmentation
des veines d'argile

182,37 O, 15 GRES tronçon de carotte cassé.


Grès légèrement violacé avec
nombreux filons d'argile

181,97 O, 40 GRES légèrement gris avec


taches violettes

181,85 o, 12 GRES tendre 5 grain grossier


légèrement rosâtre
1 O0
181,47 O, 38 GRES beige et marron à grain
grossier sans stratification

181,37 o, 10 GRES virant progressivement au


violet avec un grain plus grossier

181,12 o,25 GRES violacé avec veines d'ar-


gile visibles et stratifications
variant de 10" à 20" 98

180,30 O, 82 GRES brun et violet

180,22 O, 08 GRES à veine de grains grossiers


(carotte cassée) 100

180,17 O, 05 GRES à grain fin beige rosé avec


traces d'argile dans les intersti- 98
ces
3,233 - 65

Niveau Epaisseur Pourcentage


inf. de de la de
Description
la couche couche carottage
en m. en m.

179,97 o,20 GRES rosâtre 2. grain grossier


avec nids d'argile

179,97 GRES avec deux cassures dans


la carotte

179,87 o, 10 GRES à grain devenant plus fin


et de couleur virant au brun clair

179,87 GRES avec brisure suivant un 98


filon de grès grossier

179,72 O, 15 GRES brun clair avec veines


d'argile

179,37 o,35 GRES 2. grain fin devenant suc-


cessivement plus grossier et
plus fin

179,02 o, 35 GRES brun 2. grain m o y e n

178,62 O, 40 GRES identique mais devenant


rosâtre et violet
1 O0
178,45 O, 17 GRES identique mais avec plus
d'argile dans les veines

178,37 O, 08 GRES brun 2. grain m o y e n

178,12 O, 25 GRES beige rosâtre 2. grain fin


à m o y e n avec légère cimentation
d I argile
- 100
177,71 O, 41 GRES beige à grain grossier 2.
assez gros plus friable que les
grès précédents
3,233 - 66

Niveau Epaisseur Pourcentage


inf. de de .la de
D e s c ription
la couche couche ca rottage
en m. en m.

177,04 O, 67 GRES 2. grain grossier peu ci-


O
menté, dissouts par eau de forage

176,84 o, 20 GRES beige et rosâtre 5 grain


moyen, grossier et assez gros 1 O0
(8mm). Assez friable

176,64 o,20 SCHISTE marron à marbrures


beiges, très dur, (en morceaux) 30

176,62 o, 02 ARGILE (filon)

176,54 O, 08 GRES beige 2 grain fin dur

176,24 O, 30 GRES gris foncé à grain fin


100
176,04 o,20 GRES identique mais avec m a r -
brur es beiges
~ ~~~

176,04 ARGILE (filon)

175, 96 O, 08 GRES à grain très fin gris clair


1 O0
(carotte cassée)

175, 84 o, 12 GRES gris clair à marbrures


beiges

175 , 5 4 O, 3 0 GRES identique mais avec veines


violettes (carotte légèrement
fissurée)

175,29 O, 25 GRES gris clair 2. grain fin 100


175 , 19 o, 10 GRES identique mais 2.marbru-
res violettes

174,24 GRES violet à grain plus grossier


3,233 - 67
i

L Niveau Epais seur


Pourcentage
inf. de de la
Description de
la couche couche
carottage
en m. en m.

173,99 O, 25 GRES blanchâtre à grain fin


100
173,89 o, 10 GRES identique mais avec quel-
ques passes de quartz

173,78 o, 1 1 GRES gris clair virant au beige

173,74 O, 04 GRES brun à grain grossier

173,69 O, 05 GRES brun clair à grain fin

173,54 O, 15 GRES brun à grain m o y e n

173,22 o,32 GRES beige et violet à grain


moyen

173,16 O, 06 GRES identique mais dont les


grains deviennent plus grossiers
1 O0
et la couleur plus beige

173,ll O, 05 GRES grossier violet foncé avec


nids d'argile dans la stratifica-
tion

173,06 O, 05 GRES violet, grains devenant


plus fins et coloration plus
marron
~

173,04 o, 02 GRES brun à grain grossier

172,04 1,oo GRES brun dont les grains gros-


siers faiblement cimentés sont
dissouts par l'eau de forage gé- 25
néralement brune
3,233 - 68

I I avec l'eau ae Iorage


0
171,44 o, 20 GRES peu résistant brun virant
au violet

171,04 O, 40 GRES violet (morceaux de ca-


rotte de faible résistance récu- 25
pérés)

170,89 O, 15 GRES brun peu résistant 0

170,74 O, 15 GRES brun avec parties rosâtres

170,491 O, 25 ~
I GRES violet à grain fin
100

170,39 GRES blanc 2.grain fin rose par


endroits
100
170,24 O, 15 GRES 2.grain fin violet clair

169,44 O, 80 GRES gris 5 grain moyen, deve-


nant plus grossier et moins bien
cimenté

169,18 O, 26 GRES probablement gris à grain


0
grossier faiblement cimentés

169,14 O, 04 GRES brun clair 2 grain m o y e n

168,96 O, 18 GRES blanc à grain fin 50

168,09 O, 87 GRES brun clair à grain m o y e n


3,233 - 69'

167,14 o, 95 GRES brun clair à grain moyen


avec tronçons dont les grains
plus grossiers sont moins bien 50
c iment é s

165,94 1,20 GRES brun clair à grain m o y e n


à grossier 1 25

o, 75 GRES violet, grain m o y e n à fin I


165,09 o, 10 GRES blanc 2 grain légèrement
plus grossier que le précédent

165,02 O, 07 GRES violet pâle 5 grain plus fin


que le grès précédent 50

164,94 O, 08 GRES blanc à grain fin

164,90 O, 04 GRES violet foncé à grain moyen

164,90 - GRES (filon rouge)

164,54 O, 36 GRES violet à grain m o y e n


164,40 O, 14 GRES violet à grain m o y e n mais
avec des grains plus grossiers
et quelques éléments de quartz 100

164,09 O, 31 GRES brunclair 5 grain m o y e n


164,02 O, 07 GRES à grain grossier, violet
virant au beige
~~

163,09 o, 93 GRES brun à grain m o y e n dont


certaines couches de l'ordre d e
12 c m sont a grains grossiers
avec petites inclusions de quartz.
~

163,09 21,28 PROFONDEUR FINALE


D U SONDAGE
3,233 - 71
SONDAGE R 4 a

- Niveau du début du sondage : 141,73 (Survey)


- Implantation : (Fig.4,23 11)

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. d e de la
Description de
ia couche couche
carottage
en m. e n m.

141 , 63 o, 10 GRES brun clair 3 grain gros-


sier avec quelques petits caillou 98

141,33 O, 30 GRES identique mais 3 grain


plus grossier avec des cailloux O
plus gros

140,83 O, 50 GRES brun clair à grain grossier


avec quelques gros cailloux de 10
couleur plus foncée

140,68 O, 15 GRES brun-rougeâtre à grain


moyen 50
~

139,33 1,35 GRES brun-rouge3tre à grain


moyen

-T=-
139,23

138,58
I

I O, 65
GRES apalogue mais à grain
plus fin

GRES identique mais à grain


plus grossier avec quelques O
petits cailloux
~

137,63 o, 95 GRES analogue mais à grain


moyen

137,48 O, 15 GRES identique hais à grain


légèrement plus grossier
3,233 - 72

Niveau Epai s s eu r
Pourcentage
inf. d e de la
Description de
la couche couche
carottage
en m. en m.
~~

157,43 O, 05 GRES gris clair à grain fin


avec une veine rouge
~~

137,33 o, 10 GRES brun clair à grain moyen

137, 13 o, 20 GRES brun foncé à grain m o y e n 98

136,73 O, 40 GRES brun clair-rougeâtre à


grain m o y e n en couches minces
feuilletées (Stratification: 20"
environ sur l'horizontale)

136,43 O, 30 GRES rosâtre faiblement ci-


menté à grain moyen avec 25
petits cailloux

136,28 O, 15 GRES brun clair à grain m o y e n


avec petits cailloux

136,18 o, 10 GRES violet clair-gris 2.grain


fin

135,73 o, 45 GRES violet clair et gris clair


(Stratification:20" sur l'hori-
zontale) 90

135,53 o, 20 GRES brun-rougeâtre 2.grain


m o y e n à grossier avec petits
cailloux

135,13 O, 40 GRES brun clair à grain gros-


sier avec quelques cailloux

134,68 o, 45 GRES brun à grain fin avec une


couche de 5 c m à grain grossier
98
134,53 O, 15 GRES brun clair à grain fin
3,233 - 73

-_
1 O0
133,51 o, 22 GRES dur violet clair à grainfin
~-
133,43 O, 08 GRES plus tendre, brun clair
à grain fin

133,03 O, 40 GRES brun clair

132,58 o, 45 GRES gris clair 3 grain moyen

132,18 O, 4 0 GRES clair à grain grossier

131,23 o, 95 GRES brun clair à grain m o y e n O


à grossier

130,,38 O, 85 GRES à grain fin

129,98 O, 40 GRES gris à grain m o y e n à


grossier

129,58 O, 40 GRES analogue quoique de cou-


-
leur plus foncée Echantillon
de grès violet foncé et carotte 30
d e 1 O c m d e grès violet à grain
très fin

129 ,.18 O, 40 GRES brun-violet 5 grain


m o y e n à grossier O

I
-
.3,233 74

e- -------
1,10
126,63
~ ~~~~~~~

GRES brun-gris clair 3 grainfin

126,23 O, 40 GRES (échantillon d e sable gris -


O
rougeâtre fin à m o y e n retiré du
tube de décantation)

124,18 2, 05 GRES (échantillon de sable gris


clair moyen à grossier retiré
du tube de décantation)

121,73 2,45 GRES (échantillon d e sable gris


clair fin à m o y e n retiré du tube
de décantation)

120,13 1,60 GRES gris clair sur 5 c m


(échantillon d e sable gris clair
3
m o y e n à grossier retiré du tube
de décantation)
~

119,13 l,oo GRES (échantillon sable gris


clair fin à moyen retiré du tube
d e décantation)

118,13 1,oo GRES (échantillon sable gris -


jaune clair grossier avec quel- O
ques éléments de quartz jaune)

114,63 3,50 GRES (échantillon sable gris


clair retiré du tube de décan-
tation)
3,233 - 75

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
D e s c r i p tion de
la couche couche
carottage
en m. en m.

114,13 O, 50 GRES (échantillon sable gris


clair grossier comportant de
petits éléments d e quartz jaune,
retiré du tube de décantation)

112,53 1,60 GRES (échantillon sable gris -


O
rougeátre clair retiré du tube
de décantation)

112, 18 o, 35 GRES (échantillon sable gris


clair grossier retiré du tube
de décantation)

111,73 o, 45 GRES gris clair à grain fin


avec d e s marbrures violettes 90

111,38 o, 35 GRES (échantillon de sable gris


clair grossier retiré du tube de
décantation)

110,38 1,oo GRES (échantillon d e sable gris


clair m o y e n à grossier)

108, 13 2,25 GRES (sable identique mais plus


fin, coloration plus foncée)

107,43 O, 70 GRES (échantillon de sable gris O


clair fin à m o y e n retiré du tube
de décantation)
~~

i
106,73 O, 70 GRES (échantillon de sable
m o y e n 2. grossier retiré dutube
4 de décantation)

105,73 1,oo GRES (échantillon de sable fin,


m o y e n et grossier retiré du tube
de décantation)
3,233 - 76

103,73 l,oo GRES (échantillon d e sable fin


à moyen)

102,73 1,oo GRES (échantillon de sable fin,


m o y e n et grossier)

101.73 1,oo GRES (échantillon d e sable


m o y e n à grossier avec quelques
éléments de quartz jaune)
O
99,23 2,50 GRES (échantillon d e sable gris
clair fin, moyen et grossier)

98,73 O, 50 GRES (échantillon d e sable gris


clair m o y e n à grossier avec
quelques éléments de quartz jaune)

96,73 2,oo GRES (échantillon de sable gris


clair-jaune fin à moyen)
~~

96,18 o, 55 GRES (échantillon sable gris


clair-jaune, grossier, avec
quelques éléments d e quartz jaune)

93,18 3,oo GRES gris clair 3 grain fin 80

92,45 o, 73 GRES (échantillon d e sable gris


clair fin à moyen)

90,55 1,90 GRES (sable jaune fin A moyen) O

89,OO 1,55 GRES (gravier fin avec sable


jaune clair et beige)
3,233 - 77
t

86,15 O, 60 GRES (sable fin à grossier O


beige)

85,55 O, 60 GRES (sable fin à m o y e n avec


quelques m o r c e a u x d e grès beige)

84,95 O, 60 GRES 2.grain grossier gris-


violet avec m a r b r u r e s violettes
50
et quelques passes d e grès à
grain fin

84,70 O, 25 GRES gris-violet tendre à grain


100
fin à m o y e n

84,25 O, 45 GRES (sable fin 2.grossier avec


quelques m o r c e a u x d e grès
gris -violet)

81,25 3,oo GRES (sable fin et grossier


gris -beige)

80,65 O, 60 GRES (gravier et sable fin O


gris -beige)

80,15 O, 50 GRES (sable fin à grossier


gris -beige)

c 78,95 1,20 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier, gris -beige)

77,75 1,20 GRES (sable jaune fin avec un


m o r c e a u d e grès gris -blanchâtre: 5
3,233 - 78

A , "V --.-- \y",vA" & A S A u


Y" "I-
6'LY ~

violet avec quelques m o r c e a u x 5


d e grès)

74,70 1,45 GRES (sable fin à m o y e n gris-


beige)
O

73,75 o, 95 GRES gris 2 grain fin (en plu-


sieurs m o r c e a u x ) 30

71,75 2,oo GRES (sable fin, m o y e n et gros-


sier, gris -beige, avec quelques
m o r c e a u x d e grès gris blanchâ-
tre à grain fin)
5
71, 05 O, 70 GRES (sable fin, m o y e n et gros-
sier avec quelques m o r c e a u x d e
grès gris-blanchâtre à grain fin
à moyen)

1,80 GRES (sable m o y e n à grossier


beige)

68,65 O, 60 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier beige)
~~~ ~

1,90 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier gris -beige)
O

66,25 O, 50 GRES (sable fin à grossier


gris -beige)

65,55 O, 70 GRES (sable fin à grossier et


petit gravier gris -beige)

63,95 1,60 GRES fin à grossier gris-beige


avec quelques m o r c e a u x d e 5
grès gris à grain fin
3,233 - 79

60,65 2,50 GRES (sable fin à grossier avec


O
petit gravier beige )

60,05 O, 60 GRES (sable m o y e n à grossier


gris -beige)

59945 O, 60 GRES (sable m o y e n à grossier


beige avec quelques m o r c e a u x 8
d e grès à grain fin 2.grossier)

58,85 O, 60 GRES (sable m o y e n à grossier


gris -violet)

58, 25 O, 60 GRES (sable fin à m o y e n blanc-


violet)

57,65 O, 60 GRES (sable fin A grossier


gris -violet)
O
56,45 GRES (sable fin 2 grossier
gris -jaunâtre)

55,75 O, 70 GRES (sable m o y e n à grossier


gris -beige)
,

55,05 O, 70 GRES (sable m o y e n 3 grossier


gris -beige)

54, 05 O, 50 I GRES gris -violet à grain fin 50

53,45 1,lO GRES (sable fin à m o y e n gris-


jaunâtre)
O
52,25 1,20 GRES (sable fin, m o y e n et
grossier gris-violet)
3,233 - 80

48,85 O, 60 GRES gris-violet 2 grain fin


(très résistant)

48,05 O, 80 GRES gris-violet 2 grain fin 90


avec quelques passes d e grès
grossier (très résistant)

46,35 1,70 GRES (sable fin à m o y e n gris -


violet)

45,35 GRES (sable fin, m o y e n et gros-


sier gris -violet) O
~~

44,35 1,oo GRES (sable fin à grossier gris-


'violet avec quelques m o r c e a u x
d e grès)

43,85 O, 50 GRES gris-violet 2 grain fin


avec quelques passes à grain 45
grossier

41,75 2,lO GRES (sable fin, m o y e n et gros -


sier gris -violet)
O
41,15 O, 60 GRES (sable fin à grossier gris
clair)

40,75 O, 40 GRES gris à grain grossier


GRES fin à m o y e n très tendre 55
( e n petits m o r c e a u x )
3,233 - 81

Niveau Epais s eur


Pourcentage
inf. de de la
D e s c rip tion de
la couche couche
carottage
en m. en m.

39Y75 1,oo GRES (sable fin à grossier gris


clair)
O
38, 05 1,70 GRES (sable fin à grossier
gris -violet) ’

36,75 1,30 GRES beige-rougeatre à grain


fin à m o y e n 8

GRES beige-violet à grain fin


à moyen
40
GRES gris-violet à grain fin
(très résis tant)

36,lO O, 65 GRES gris-violet à grain fin à


m o y e n (solide et très compact) 92

35,75 o, 35 GRES gris clair à grain fin


50
avec quelques veines violettes

34,55 1,20 GRES (sable fin, m o y e n et


grossier gris -beige)

32,75 1,80 GRES (sable fin, m o y e n et O


grossier gris clair avec quel-
ques m o r c e a u x d e grès gris
clair et violet)

31,75 1,oo GRES gris clair à grain fin 3.


m o y e n avec quelques veines 25
violettes

29,25 2,50 GRES (sable fin, m o y e n et


4
grossier gris -beige)
O
26,75 2,50 GRES (sable m o y e n à grossier
gris -beige)
3,233 - 82

Niveau Epais seur Pourcentage


inf. de de la
Description de
la couche couche
carottage
en m. en m.

25,35 1,40 GRES gris clair-violet h. grain


fin à m o y e n avec quelques 80
passes à grain grossier

23,65 1,70 GRES (sable fin, m o y e n et gros-


sier gris clair avec quelques
5
morceaux de grès gris clair
violet à grain moyen)

22,95 O, 70 GRES gris clair à grain fin


40
très tendre
~ ~~~~ ~

22,35 O, 60 GRES (sable fin, m o y e n et gros-


sier gris clair)
O
21,75 O, 60 GRES (sable m o y e n 5 grossier
gris clair-beige)

21,75 PROFONDEUR FINALE


FORAGE
~~~ -

3,233 - 83
SONDAGE R5

- Niveau du début du sondage : 119,lO (Survey)


- Implantation (Figure 4,231 1)
Niveau Epais s eux
inf. d e d e la
Description Remarques
la couche couche
en m.

117,75 1,35 GRES beige clair à grain Stratification à


moyen à grossier avec taches 20" sur l'hori-
noires zontale

117,50 O, 25 G R E S (sable gris clair-beige) pas d e carotte

117,lO O, 40 GRES gris clair 2.grain fin 2.


moyen 20% d e carotte

116,25 o, 85 GRES (sable gris clair-beige


fin et m o y e n retiré du tube d e pas de carotte
d écantation)

114,83 1,42 GRES gris clair à grain fin à


70% de carotte
moyen

114, 10 o, 73 GRES identique 15% de carotte

113,47 O, 63 GRES gris clair-beige à grain


fin 80% d e carotte

113,40 O, 07 GRES beige très dur et grès


gris clair à grain m o y e n à
grossier plus tendre

112,20 1,20 GRES gris clair-beige à grain


m o y e n et grossier 70% de carotte
~~ ~ ~~

112, 13 O, 07 GRES identique mais avec tendre,


veine s b eig es carotte cassée

I 110,02
2,ll GRES gris clair à grain m o y e n plus dur
3,233 - 84

Niveau Epais seur


inf. de de la Description Remarques
la couche couche
e n m. e n m.

109,lO O, 9 2 GRES gris clair à grain m o y e n tend r e ,


à grossier carotte cassée

107,55 1,55 GRES gris-beige à grain m o y e n t rè s tend r e


carotte cassée

107,40 O, 15 GRES gris clair et beige à grain tendre, carotte


m o y e n à grossier n o n récupérée

106,95 o, 4 5 GRES gris-beige à grain m o y e n carotte cassée

106,73 o, 2 2 GRES gris clair-beige h. grain


plus d u r
moyen

106,lO O, 63 GRES gris clair-beige tendre,


carotte cassée

105,02 1, 08 GRES id entique carotte cassée

103,30 1,72 GRES gris clair 5 grain fin 2.


tendre
moyen

102,70 O, 60 GRES rouge-beige à g r a i n m o y e n tendre

102,55 O, 15 GRES gris clair-beige à grain


m o y e n et grossier

102,47 O, 08 GRES gris clair 5 grain m o y e n


avec veines violettes

101,82 O, 65 GRES gris clair à grain m o y e n

101,12 O, 70 GRES (sable gris clair grossier


pas d e carotte
retiré d u tube d e décantation)
~.

99,97 1, 15 GRES gris clair-beige à grain


tendre
moyen
3,233 - 85

Niveau Epais s eux


inf. d e de la Description R e m a r que s
la couche couche
e n m. e n m.

99,26 O, 71 GRES (sable gris clair -beige)

98,39 O, 87 GRES (sable gris clair-beige


m o y e n et grossier) pas d e carotte

97,40 o, 99 GRES (sable gris clair)

95,77 1,63 GRES (sable gris clair-beige


50% d e carotte
m o y e n et grossier)

94Y97 O, 80 GRES gris clair à grain fin


à moyen

92,97 2,OO GRES (sable gris clair-beige


moyen) pas d e carotte

91,87 1,lO GRES (sable gris clair m o y e n )


-~
90,71 1, 16 GRES gris clair à grain m o y e n
et grossier 10% d e carotte

90,27 O, 44 GRES gris clair à grain m o y e n


70% d e carotte
avec veines roses

89,97 O, 30 GRES beige foncé à grain


m o y e n à grossier

89,97 PROFONDEUR FINALE


D U FORAGE
3,233 - 87

SONDAGE R 6

- Niveau d u début d u sondage : 197 ,15 (Survey)

- Implantation 6 7 8 , 9 0 0 - 960,952 (Fig. 4,2311)

Niveau Epaisseur
inf. de de .la Pourcentage
la couche
Description de
couche
e n m. e n m. carottage

196,85 1 0,30 G R E S rouge-beige (en m o r c e a u x )


98
195,83 1 ,o2 G R E S violet clair et foncé à
grain fin (plusieurs m o r c e a u x )

195 ,O8 O ,75 G R E S identique (carottes cas-


sées e n plusieurs m o r c e a u x ) 95

194,35 - 0,73 G R E S violet clair à grain fin


avec veines violettes 90

193 $ 3 5 1 ,o0 G R E S violet clair à grain fin


à m o y e n avec veines grises 100

192,35
I 1*0°
G R E S gris c.lair à grain m o y e n
( c o m p a c t, solide)
90

lq2*15
190,75
I 0,20

1,40
G R E S gris-blanc 5 grain fin
(tendre m a i s c o m p a c t )

G R E S gris à grain fin à m o y e n


98

(solide, c o m p a c t )
100
190j25

189,95
I 0,30
G R E S gris clair à grain fin à
m o y e n (solide , c o m p a c t )

G R E S blanc à grain fin (tendre,


e n plusieurs m o r c e a u x )
G R E S rose à grain fin à m o y e n 95
(solide, c o m p a c t )
3,233 - 88

Niveau Epaïsseur I Pourcentage


1

inf. de de la de
D e s c rip t i o n
La couche couche
carottage
e n m. e n m.
I
188,95 1 ,o0 G R E S gris clair-violet et gris
clair-beige à grain fin à m o y e n
(solide, c o m p a c t )

188,55 0,40 G R E S gris clair 5 grain fin à


m o y e n (solide, c o m p a c t )
100
188,40 0,15 G R E S gris clair-violet à grain
fin avec veines horizontales
grises et violettes (tendre,
compact)

188,30 0,lO G R E S gris à grain m o y e n à


grossier (solide, c o m p a c t )

187,65 O ,65 G R E S violet 5 grain fin avec


veines grises (carotte cassée 85
e n plusieurs tranches)

187,30 O ,35 GRES gris clair 2.grain fin 5


m o y e n avec veine s ho ri zontale s
violettes (solide, c o m p a c t )
~~~~ ~ ~

187,20 0,lO G R E S rouge-brun 2. grain m o y e n


à grossier (solide, c o m p a c t )
1 O0
186,55 0,65 G R E S gris clair à grain fin 2
m o y e n avec taches violettes
( c o m p a c t)

185,85 O ,70 G R E S gris clair à grain m o y e n


à grossier (solide, c o m p a c t )

185,60 0,25 G R E S rouge foncé à grain fin


avec taches grises (solide, 98
compact)
3,233 - 89

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
D e s c rip t i o n de
la couche couche
carottage
en m. en m.

184,85 O ,75 GRES rouge-brun à grain m o y e n


à grossier (solide , compact) 85

184,43 O ,42 GRES gris clair-rouge 5 grain


m o y e n à grossier (solide , 100
compact)

183 ,91 0,52 GRES gris-rouge à grain gros-


sier (compact) 98

183 ,O2 O ,89 GRES gris-brun à grain fin avec


taches violettes (solide, compact) 95
~ ~~ ~

182 ,50 0,52 GRES gris à grain m o y e n à gros-


sier (solide, compact) 98

182,40 0,lO GRES rouge foncé à grain fin


(solide , compact)

181,75 0,65 GRES gris 2 grain m o y e n à gros-


sier avec veines grises et quel- 100
ques éléments de 10 mm (quel-
ques minces couches peu cimen-
tées de grès de gravier fin)

180,15 1,60 GRES gris 2 grain m o y e n à. gros-


sier avec veines rouges et quel-
ques éléments de 10 mm (quel- 75
ques minces couches peu cimen-
tées de grès de gravier fin)

179,88 0,27 G R E S gris à grain fin 5 m o y e n


85
c (solide , compact)

0,38 GRES gris -violet à grain m o y e n


à grossier (solide, compact') 75

179,45 O j05 GRES fin foncé à grain fin


100
(compact solide)
3,233 - 90

175,90 2,93 GRES gris-violet à grain m o y e n


à grossier et quelques éléments 55
de quartz de 2 0 m m (peucimenté)

175,40 O ,50 GRES gris-violet à grain gros-


85
sier (peu cimenté)

173,20 2,20 GRES gris clair-beige à grain


m o y e n à grossier avec quelques
éléments de 2 0 m m (quelques
m i n c e s couches peu cimentées
de grès de gravier fin)
100
173,08 0,12 GRES rouge foncé à grain fin
(solide, c o m p a c t )

172,78 O ,30 GRES violet clair à grain fin


(solide, c o m p a c t )

171,41 1,37 GRES gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier (compact) 95

170,89 O ,52 GRES gris clair-violet à grain


fin 2 m o y e n avec taches rouges
(solide, c o m p a c t )
1 O0
170 j85 0,04 GRES rouge foncé à grain fin
(solide, c o m p a c t )

170 j70 0,15 GRES beige à grain grossier


( c o m p a c t) 98
3,233 - 91

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
Description de
.la couche couche
carottage
e n m. en m.

170 ,05 0,65 G R E S gris clair-beige à grain


m o y e n à grossier avec éléments 90
de 10mm

169,95 0,lO G R E S gris clair-violet à grain


fin avec quelques taches rouges 95
(tendre )

168,65 1,30 G R E S violet à grain fin à m o y e n


avec quelques taches violettes 100
et beiges (solide , c o m p a c t )

167,55 1,lO G R E S gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier (compact) 85

167,32 0,23 G R E S gris clair-violet à grain


fin à m o y e n (solide , c o m p a c t ) 98

166,lO 1,22 G R E S gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier avec quelques 95
éléments de 2 0 m m (compact)

165 ,O3 1 ,O7 G R E S identique (carotte cassée


e n plusieurs m o r c e a u x ) 98

163,93 1,lO G R E S peu cimenté gris clair-


violet à grain grossier avec 30
quelques éléments de 3 0 m m

163,35 O ,58 G R E S gris clair-violet à grain


fin à m o y e n (tendre, carotte 75
cassée e n plusieurs m o r c e a u x )

162,73 0,62 GRES gris clair à grain m o y e n


85
à grossier (compact)
3,233 - 92

Niveau Epais seur Pourcentage


inf. de de la de
D e s c rip t i o n
la couche couche carottage
e n m. e n m.

162,OO O ,73 G R E S gris clair à grain fin,


m o y e n et grossier avec quelques
taches beiges (peu cimenté, ca- 85
rotte e n plusieurs m o r c e a u x )

161,lO G R E S gris clair à grain m o y e n


à grossier (minces couches peu
cimentées de grès de gravier)
80
160,45 0,65 G R E S gris clair-violet à grain
fin (solide, c o m p a c t )

159,61 O ,84 G R E S gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier ( m i n c e s cou-
50
ches p e u cimentées de grès de
gravier fin)

157,93 1,68 G R E S gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier (minces cou-
ches peu cimentées de grès d e
gravier fin avec quelques élé-
m e n t s d e quartz de 20 m m ) 70

156 ,15 1,78 G R E S violet à grain fin à m o y e n


avec quelques taches grises et
rouges (solide, c o m p a c t )

155,68 0,47 G R E S gris foncé-violet à grain


m o y e n à grossier avec quelques
45
éléments de 20 m m (carotte e n
plusieurs m o r c e a u x )

154 ,97 O371 G R E S gris-beige m o y e n à gros-


sier avec quelques éléments de
quartz de 10 m m (carotte e n
50
plus ieur s m o r ceaux)
3,233 - 93

Niveau Epais seur


Pourcentage
inf. de de la
D e s c rip tion de
.lacouche couche
carottage
e n m. e n m.

154,OO 0,97 GRES gris clair-violet à grain


98
m o y e n à grossier

153,30 O ,70 GRES gris clair-violet à grain


100
fin à m o y e n (solide , c o m p a c t )

152 ,O0 1,30 GRES gris clair à grain gros-


sier (minces couches de grès
rouge foncé à grain fin sable - 2
m o y e n à grossier gris clair-
rouge avec quelques éléments
de 3 0 m m )

151,30 O ,70 GRES (sable fin, m o y e n et gros-


sier gris clair-rouge et gravier O
fin)

150,43 O ,87 GRES gris à grain m o y e n à


grossier (peu cimenté carotte - 70
e n plusieurs m o r c e a u x )
~~

149,70 O ,73 GRES gris-violet à grain m o y e n


à grossier (compact) 98

147,60 2,lO GRES violet et beige à grain


m o y e n à grossier (peu cimenté , 33
carotte e n plusieurs m o r c e a u x )

145,98 1,62 GRES beige à grain m o y e n à


55
grossier (compact)

145 ;27 0,71 GRES gris-beige à grain gros-


sier a v e c quelques éléments 98
de 20 m m

142592 2,35 G R E S gris-beige à grain m o y e n


à grossier ( m i n c e s couches de
grès peu cimentées de gravier
70
avec quelques éléments de 3 O m m )
3,233 - 94

A.&" --u
-r-*----* Pourcentage
inf. de de la de
D e s c ription
la couche couche carottage
e n m. e n m.

142,30 0,62 GRES gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier (peu cimenté)

141,30 1 ,o0 GRES gris à grain fin avec


taches violettes (compact )
1 O0
140,lO 1,20 GRES violet à grain fin (solide,
compact)

139,42 0,68 GRES gris à grain fin (compact)

138,05 1,37 GRES à grain m o y e n à grossier


avec quelques m i n c e s couches 95
peu cimentées de gravier

134,55 3,50 GRES gris clair-beige à grain


fin à m o y e n (très peu cimenté,
carotte cassée e n plusieurs
45
morceaux)

133,55 1 ,o0 GRES gris-violet à grain fin


( c o m p a c t)
1 O0
132,55 1 ,o0 GRES gris -violet à grain m o y e n
-
( c o m p a c t carotte e n plusieurs
m o r c eaux)

132,15 0,40 GRES gris clair à grain m o y e n


à grossier (très p e u cimenté - 95
carotte e n plusieurs m o r c e a u x )

1,16 GRES gris-violet à grain fin à


m o y e n (compact)

129,45 1,54 GRES gris-violet à grain gros- 90


sier avec quelques éléments de
10 m m (compact)
3,233 - 95

Niveau Epaisseur Pourcentage


inf. de de la de
Description
la couche couche c a rot tage
e n m. e n m.

128,OO 1,45 GRES gris clair-violet 2..grain


fin m o y e n et grossier (très peu
-
cimenté carotte e n plusieurs
50
m o rc eaux)
~~

126,95 1 ,O5 GRES (sable fin, m o y e n et gros-


sier gris clair-beige avec quel-
O
ques m o r c e a u x de grès gris
-
foncé rouge)

126,lO 0,85 GRES gris clair à grain m o y e n


à grossier (peu cimenté - 80
carotte e n plusieurs m o r c e a u x )

124,85' GRES gris clair-violet-rouge à


grain fin à m o y e n (quelques min-
75
ces couches de grès à grain
grossier)

122,15 2,70 G R E S gris clair à grain fin à


-
m o y e n (peu cimenté carotte 40
e n plusieurs m o r c e a u x )

122,15 P R O F O N D E U R FINALE
DU FORAGE

i
3,233 - 97
SONDAGE R 7

- Niveau du début d u sondage 186,75 (Survey)


- Implantation 679,305 - 961,160 (Fig. 4,2311)

Niveau Epais seur


Pourcentage
info de de la
Description de
La couche couche
carottage
en m. en m.
_ _ _ _ ~
~

186,45 0,30 G R E S rouge clair à grain fin


(en m o r c e a u x )

185 ,25 1,20 G R E S gris clair-violet à grain


fin à m o y e n
G R E S violet à grain fin (carotte
90
e n p.lusieurs m o r c e a u x )
G R E S gris clair-violet à grain
m o y e n (compact)
G R E S gris clair-violet à grain
fin avec veines violettes (carotte
e n plusieurs m o r c e a u x )

184,65 0,60 G R E S violet à grain m o y e n avec


veines beiges ( c o m p a c t ) 100

183,55 1,lO G R E S beige-rouge à grain m o y e n


avec passes d e grès à grain 95
grossier avec veines foncées

182 ,O0 1,55 G R E S beige foncé à grain fin


G R E S rouge foncé à grainfin avec
taches grises
G R E S gris clair-rouge à grain 98
m o y e n à grossier
G R E S gris clair à grain fin à
C moyen

181 ,O0 l,oo G R E S gris et gris-rouge à grain


fin à m o y e n 95

180,45 0,55 G R E S gris à grain m o y e n à


90
grossier
3,233 - 98

GRES gris clair à grain m o y e n 100


à grossier (carotte cassée)
GRES beige clair à grain m o y e n
à grossier (compact)
GRES beige foncé à grain fin

178,60 O ,40 GRES rouge foncé à violet à


grain fin (carotte cassée)
50
~

178,05 0,55 GRES violet à grain fin avec


veines beiges et grises
100

177,85 0,20 GRES gris -violet à grain m o y e n


à grossier 80

177,40 O ,45 GRES gris clair-beige à grain


fin à m o y e n avec veines violettes
(carotte cassée)

176,90 0,50 GRES gris-beige à grain fin


GRES 2 grain m o y e n à grossier
avec veines beiges et violettes 100
(fragile)

176,55 O ,35 GRES gris clair à grain m o y e n


à grossier (compact)

176,15 O ,40 GRES gris-beige à grain m o y e n


à grossier

175,05

175,03
l’lo
0,02
I GRES gris-violet à grain m o y e n
à grossier (compact)

GRES blanc à grain fin


90

1 O0
3,233 - 99

Pourcentage
inf. de de la
Description de
la couche couche
carottage

GRES gris-beige 2 grain m o y e n


80
à grossier

174,20 0,63 GRES gris clair-violet à grain


50
m o y e n à grossier ( c o m p a c t )

174,lO 0,lO G R E S gris-beige 2 grain m o y e n


1 O0
à grossier

173,55 O ,55 GRES gris clair à grain m o y e n


75
à grossier (compact)
~~

172,90 GRES gris clair-violet à grain


60
m o y e n à grossier

GRES rouge-beige 2 grain fin


(carotte cassée)
GRES gris clair à grain fin 80
(compact)
G R E S gris-violet à grain fin

172,25 0,25 GRES gris clair-vio.let à grain


m o y e n (compact)

171,85 O .40 GRES violet clair 2 grain fin


avec veines foncées
1 O0
171,50 O ,35 GRES violet clair à grain fin à
m o y e n (compact)
~~

171,35 0,15 GRES gris 2 grain fin avec


veines grises et violettes
Ib (compact)
I'
--lT-
170,05 GRES gris clair-violet h. grain
m o y e n à grossier ( c o m p a c t ) 90
3,233 - 100

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
Description de
.lacouche couche
carottage
e n m. e n m.

169,40 O ,65 GRES gris clair 5 grain fin


(compact) 100
169,33 0,07 GRES rouge-beige à grain fin

168,65 0,68 GRES gris-beige à grain m o y e n


85
(compact )

168,46 GRES beige-violet à grain


grossier 1 O0

167,70 0,76 GRES gris clair à grain fin à


98
m o y e n (compact)

166,30 1,40 GRES gris à grain m o y e n avec 1 O0


veines peu cimentées (fragile)

165,55 O ,75 GRES gris à grain m o y e n avec


veines peu cimentées (compact) 90

165 ,15 O ,40 GRES gris 2 grain m o y e n avec


veines peu cimentées (carotte 98
en plusieurs m o r c e a u x )

164,75 O ,40 GRES gris-violet 5 grain m o y e n


avec passes peu cimentées 50
(compact)
~

163,85 GRES gris clair-violet à grain


70
m o y e n à grossier

0,25 GRES gris clair 2. grain m o y e n 100

163,40 0,20 GRES gris-violet à grain m o y e n


avec passes peu cimentées
95

163 ,O0 O ,40 GRES gris clair-violet à grain


60
m o y e n à grossier
3,233 - 101

Niveau Epais s eur


Pourcentage
inf. de de la
D e s c rip t i o n de
la couche couche
carottage
e n m. e n m.

162,50 O ,50 GRES gris clair à grain fin


( c o m p a c t)
98

162,35 0,15 GRES gris clair-rouge 2 grain


100
g ros sie r (fragi1e )

161 ,O0 0,35 GRES gris clair-rouge à grain


70
m o y e n à grossier
~ ~ ~~~ ~

160,75 0,25 GRES beige 2. grain fin 2. m o y e n


GRES gris clair-violet 5 grain 1 O0
m o y e n à grossier

159,60 1,15 GRES gris clair-rouge à grain


fin à m o y e n (compact) 90

0,25 GRES gris clair à grain m o y e n


à grossier ( c o m p a c t ) 95

158 ,90 O ,45 GRES gris 2 grain m o y e n 2


85
gros sie r
~~

158,OO 0,90 GRES gris à grain m o y e n à 80


grossier avec veines beiges

157,60 O ,40 GRES beige c.lair (sable fin à


O
gros sie r )

157,35 0,25 GRES beige à grain m o y e n à


gros s ie r
100
GRES rouge clair à grain fin
( c o m p a c t)

156,75 O ,60 GRES violet à grain fin avec


80
veines grises

156,55 0,20 GRES gris à grain m o y e n à


grossier (carotte e n plusieurs 100
morceaux)
3,233 - 102

154,95 O ,75 GRES violet et rouge-beige à


75
grain fin à m o y e n

154,45 0,50 GRES gris -violet à grain m o y e n 90

154,35

153,45
I 0,90
I GRES gris-violet à grain m o y e n
(compact)

GRES rouge clair -beige (sable


1 O0

O
grossier et gravier fin)

153 ,O5 0,40 GRES gris clair-rouge 2 grain


m o y e n à grossier avec passes
90
de grès rouge-beige à grain
fin (fragile)

152,25
I o'8o I GRES (sable fin, m o y e n et gros-
sier rouge clair-beige)

151,85

151,55
I O ,30
I GRES (sable grossier et gravier
fin beige clair)

GRES beige clair à grain m o y e n


O

25
à grossier

151 ,15 O ,40 GRES gris clair-beige à grain


10
m o y e n à grossier

150,75 O ,40 GRES beige clair à grain m o y e n


20
à grossier

149,50 1,25 GRES (sable m o y e n à grossier


O
et gravier fin gris clair-beige)

149 ,O5 1 ~ O ,45 ~ [ ~~

GRES beige clair a g r a i n m o y e n 20


3,233 - 103
~~ ~

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la Description de
la couche couche
carottage
e n m. e n m.

148,55 0,50 GRES beige clair à grain m o y e n


(carotte cassée e n plusieurs 45
m o r c eaux)

146,55 2,oo GRES (sable m o y e n à grossier


O
et gravier fin beige clair)

146,15 0,40 GRES beige clair à grain m o y e n


70
à grossier (fragile)

145,35 0,80 G R E S gris clair à grain fin à


moyen 55

145,lO 0,25 GRES gris clair 2 grain fin à


m o y e n (carotte e n p.lusieurs
m o r ceaux) 1 O0
GRES gris clair-violet 2 grain
fin A m o y e n (compact)
GRES rouge foncé à grain fin

144,70 O ,40 GRES gris foncé à grain grossier


(peu cimenté)
50
GRES beige clair à grain fin à
m o y e n (fragile)

140,40 4,30 GRES rouge clair-beige (sable


fin à m o y e n )
~~

O
139 95 O ,45 GRES (sable gris-beige fin 2
m o y e n et gravier fin)

139,20 O ,75 GRES gris à grain fin à m o y e n


avec veines p e u cimentées 85
(carotte cassée e n plusieurs
m o r c ea u x)

138 $85 O ,35 GRES beige clair 2 grain m o y e n .


à grossier (fragile, carotte e n 95
plusieurs m o r ceaux)
3,233 - 104

Pourcentage
inf. de de .la de
D e s c r i p tion
la couche couche
carottage

138,65 0,20 GRES rouge foncé à grain fin,


m o y e n et grossier (compact)
GRES rouge foncé à grain fin,
1 O0
m o y e n et grossier (fragile,
carotte cassée e n plusieurs
morceaux)

136,75 1,90 GRES gris à grain fin à m o y e n " 1

45
GRES gris à grain grossier

135,60 1,15 GRES gris à grain grossier


GRES gris à grain fin à m o y e n 40

134,70 0,90 GRES gris-beige à grain m o y e n


à grossier avec passes peu 1 O0
cimentées (carotte cassée)

134,30 O ,40 GRES gris foncé-beige à grain


m o y e n (compact) I 20

134,05 0,25 GRES gris foncé-beige à grain 1 O0


m o y e n à grossier (compact)

131,75 2 $30 GRES à grain fin 2 m o y e n avec


passes peu cimentées à grain 25
gros sie r

131,30 O $45 GRES gris clair à grain m o y e n


à grossier avec veines rouges 95

GRES gris à grain m o y e n à gros-


sier avec taches rouges (carotte
cassée) 55
GRES gris clair-violet à grain
fin à m o y e n

+
GRES gris clair à grain fin
à moyen 95
3,233 - 105

Niveau Epaisseur
Pourcentage
inf. de de la
D e s c rip tion de
la couche couche
carottage
en m. en m.

129,05 0,90 GRES gris à grain fin (compact) 30

127,35 1,70 GRES gris clair à grain fin à


moyen
GRES gris-violet à grain m o y e n
à grossier 75
GRES gris c.lairnoir à grain fin
(schist eux)

126,45 0,90 GRES gris à grain fin à m o y e n


avec taches violettes (carotte 55
cassée)

125,45 1 ,o0 GRES gris clair-beige (sable


m o y e n à grossier et gravier fin) O
~~ ~ ~~

125,05 0,40 GRES gris à grain fin à m o y e n


avec taches rouges (carotte 55
cassée)

123,95 1,lO GRES gris clair à grain fin à


m o y e n avec taches grises et 100
violettes (compact)

122,85 1 ,lo GRES gris à grain m o y e n à


gros s ier (fragi1e ) 95

121,45 1,40 GRES gris-violet à grain m o y e n


15
à grossier (fragile, peu cimenté)

120,30 1,15 GRES gris à grain fin à m o y e n


avec passes peu cimentées à 20
grain grossier
~~

118,75 1,55 GRES gris c.lair-beigeà grain


gros sier
35
GRES gris à grain fin à m o y e n
(très fragile, peu cimenté)
3,233 - 106

Niveau Epaisseur Pourcentage


inf. de de la de
Description
la couche couche carottage
e n m. e n m.

117,50 1,25 GRES gris clair-violet à grain


fin à m o y e n 35

117,30 0,20 G R E S gris clair à grain m o y e n


(compact) 95
~~

116,75 0,55 G R E S gris clair à grain fin


(carotte cassée) 90

115,25 1,50 GRES gris à grain m o y e n à


grossier avec veines violettes 25
~

114,25 1 ,o0 GRES (sable gris clair fin,


m o y e n et grossier) O

113,75 O ,50 G R E S (sable gris clair fin,


m o y e n et grossier) 5

111,lO 2,65 G R E S gris c.lair à grain fin à


m o y e n (carotte cassée , grès
peu cimenté)

109,55 1,55 G R E S gris clair à grain fin,


m o y e n à grossier avec passes
peu cimentées à grain grossier 15
(très peu cimenté)

108,05 1,50 G R E S gris foncé-beige à grain


m o y e n à grossier (grès à 5
concrétion de fer)

106,60 1,45 G R E S gris clair-beige à grain


fin à m o y e n (carotte cassée) 100
~~~

105,lO 1,50 G R E S gris-violet à grain fin à


m o y e n avec passes peu c i m e n - 10
tées à grain grossier
3,233 - 107

101,05 1 ,50 G R E S gris clair à grain fin à 20


m o y e n (fragile, peu cimenté)

99Y55 1,55 G R E S gris clair-violet 2.grain


fin à m o y e n (carotte cassée)

98 ,O0 1,55 GRES gris 5 grain fin à m o y e n


(fragile, carotte cassée)
~

96,50 1 ,SO GRES gris clair à grain fin à 25


m o y e n avec passes peu c i m e n -
tées à grain grossier (grès peu
cimenté , carotte cassée)

95 ,O0 1,50 GRES gris clair à grain fin à


m o y e n (compact) 45
GRES gris à grain fin à m o y e n

93,45 1,55 GRES gris à grain fin à m o y e n


(carotte cassée, grès peu 30
c iment é )
~

9 2 ,05 GRES gris clair 5 grain fin 2


55
m o y e n (compact)

90,50 1,55 GRES gris clair à grain m o y e n


15
(compact)
~ ~ ~

O ,80 GRES (sable gris clair-beige,


m o y e n et grossier et gravier fin)
O
3,233 - 108

85,75 O ,85 GRES gris clair-violet à grain


50
fin (compact)

8 4 ,20 1,55 GRES gris clair à grain fin 5


m o y e n avec passes peu cimen- 30
tées à grain grossier (compact)

82,65 1,55 GRES gris-blanc à grain fin


(tendre) 10

81,15 1,50 GRES gris clair à grain fin à


m o y e n (peu cimenté) 15

79,75 1,40 GRES gris à grain m o y e n à


grossier (peu cimenté)

0,50 GRES (sable beige clair m o y e n


à grossier et gravier fin)

78,25 1,oo GRES gris clair-violet à grain


m o y e n à grossier (carotte 35
cassée)
~ ~~

76,70 1,55 GRES gris à grain fin à moyen 10

75,75 GRES gris 2. grain m o y e n à


gros sier
30
74,25 1,50 GRES gris à grain fin à moyen
(compact)
3,233 - 109

Niveau
inf. de
la couche
e n m. e n m.
I I
72,70 1,55 GRES gris clair-vio.let 2 grain
fin à m o y e n (fragile, peu 20
c iment é )

72,25 O ,45 GRES gris à grain fin à m o y e n


(très peu cimenté, carotte 80
cassée)

71,20 1 ,O5 GRES gris à grain fin à m o y e n


30
très peu cimenté (fragile)

69,65

68 ,15
1s55
1,50
I GRES beige (sable fin , m o y e n
et gros sier )

GRES gris à grain fin à m o y e n


O

(peu cimenté) 25

66,62

66 ,62
1,53 GRES gris à grain fin à m o y e n

P R O F O N D E U R FINALE
I
DU F O R A G E

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