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Session principale 2023

RÉPUBLIQUE TUNISIENNE
Épreuve: Section:
Mathématiques Mathématiques
MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION
Durée : 4 h Coefficient de l'épreuve : 4

Le sujet comporte 6 pages numérotées de 1/6 à6/6


Les pages 5/6 et 6/6 sont àrendre avec la copie

Exercice 1 (4.5 points)


Le plan P est rapporté à un repère orthonormé direct (O, u,v ).
Soit A, B et C les points du plan d'affixes respectives i, 1 + i et-1 +i.
iz +2
A tout point Mdu plan P d'affixe zi, on associe le point M' de P d'affixe z' =
Z-i
1. Montrer que pour tout z i, (z-i) (z'-i) = 1.
2. En déduire que z' i.
Soit z i, Mle point d'affixe z et M' le point d'affixe z'.
3. Déterminer l'ensemble des points Mtel que M= M.
4. a) Montrer que les points A, Met Msont alignés, si et seulement si, (z-i)² est réel.
b) En déduire l'ensemble des points M tel que les points A, Met Msoient alignés.
5. Montrer que pour tout Md'affixe z i, AM -AM-1 et (AB, AM) = (AMÍ, AB)|27]
Dans la figure 1 de l'annexe jointe,

8 est le cercle de centre A et de rayon 1.

" Ket Qsont les points d'affixes respectives Z7 = i+ e'i et zo = i+ re'i, r> 1.
H est le point de tel que le triangle AHQ est rectangle en H et E est le projeté orthogonal de H
sur la droite (AK).
6. Soit le point K d'affixe Z7.

a) Calculer la distance AKet donner une mesure de (AB, AK').


b) Placer le point K sur la figure 1.
c) Déterminer l'ensemble des points M' lorsque Mdécrit la demi-droite [AK) privée du point A.
7. a) Montrer que AQ. AE = 1.

b) Constuire alors dans la figure 1 le point Qd'affixe Zo.


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Exercice 2 (6 points)
Le plan est orienté dans le sens direct.
Dans la figure ci-contre, D

VABC est un triangle isocèle en A.


CBED est un parallélogramme de centre l tel que
CA =CD et (CÁ, C) =
1. a) Montrer qu'il existe un unique déplacement f
qui envoie A en Bet B en E.

b) Montrer que f est une rotation d'angle


A B
c) Déterminer le centre O de f.

d) Montrer que OABE est un losange.


On note Jle milieu du segment [OD] et on désigne par S la similitude directe qui envoie A en let
O en J.

2. Montrer que S est de rapport ;et d'angle


3. Soit h= Sof.

a) Déterminer h(0) et h(B).


b) En déduire queh est I'homothétie de centre D et de rapport 2
4. La droite (OE) coupe la droite (CD) en L. Soit 2le milieu du segement [LD].
a) Montrer que (OD) est parallèle à (AC) puis que (OD) est perpendiculaire à (OL).

b) Montrer que (D, DÖ) =2r].


c) Montrer que f(S2) = L.
d) En déduire que 2 est le centre de S.

5. Soit K= S(B).

a) Montrer que K est le milieu du segment [DE].


b) Montrer que (KJ) et (OB) se coupent en .
6. La perpendiculaire à (|A) en Icoupe (BE) en G.
a) Vérifier que cos A2l = 1 et montrer que NÁ. = 22.
b) En déduire que S2 appartient à la droite (|G).

- 2/13 -
Exercice 3 (3 points)
Soit a un entier strictement supérieur à 1 et l'équation (Ea) : (a²+a-1)x-(a+2)y = 1, où (x, y) e ZxZ.
1. a) Soit un entier d > 2.

Montrer que si d divise (a +2) alors a +a-1=1 (mod d).

b) En déduire que a² +a-1 et (a +2) sont premiers entre eux.

2. a) Vérifier que le couple (1, a-1) est une solution de (Ea).

b) Résoudre dans Zx Z léquation (Ea).

3. Déterminer les entiers n e Ztelsque (a +2)n =1(mod (a² +a-1)).

Exercice 4 (6.5 points)

Soit f la fonction définie sur 0, +oo par


f(x) = V(1-Inx) si x>0
f(0) = 0
On désigne par sa courbe représentative dans un repère orthonormé (0, i'j).
Partie A

1. a) Montrer que f est continue à droite en 0.

lim f(x)
b) Calculer X+0+ X
= +0 et interpréter graphiquement.
f(x)
2. Calculer lim f(x) et lim X
Interpréter graphiquement.

3. Soit f la fonction dérivée de f.


1
a) Montrer que pour toutx >0, f(%) =-(1+Inx).
b) Dresser le tableau de variation de f.

4. Soit le point I(e, 0) et T la tangente à% en I. X e +O0

+o0
a) Montrer qu'une équation de la tangente T
est y = v -).

-3/13
b) On donne ci-contre le tableau de variation

'sur ]0, +oo[


Montrer alors que f(x) > - e ) . si et seulement si, x> e.
Ve
5. Dan la figure 2 de l'annexe jointe, on donne la courbe de la fonction logarithme népérien dans le

repère (0,+,ï):
a) Placer le point K() dans le repère (0, .).
b) Tracer dans le même repère T et %.

Partie B

Soit n e N°. On considère les fonctions Gn et Hn définies sur 0, +o respectivement


par G, (3)=| Vi(1 -Int'dt et H,(x) - Jinx e(1 -t°d.
1. Montrer que les fonctions G, et H, sont dérivables sur 0, +oo[.

2. Montrer que Gn(x) = Ha(x), pour tout x > 0.

3. Soit la suite Udéfinie sur N' par Uh = Vt(1 -Int'dt.


1 e
a) Montrer que pour tout n >1, n+7U,s n+1

b) En déduire lim Un.


k k
Un 1
4. Soit les suites (Sx)k1et (TRlk1 définies par S7 = n
et T7 n(n +1)
n=1

a) Montrer que tout entier k> 1, T7=1-:


b) Montrer que pour tout entier k> 1, S7 < e.
c) En déduire que la suite (Sk)ke1 est convergente vers un réel atelque 1 <a <ei.

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Épreuve : Mathématiques- Section : Mathématiques
Session principale (2023)
Annexe àrendre avec la copie

H
2

E
K

+
2 2

Figure 1

-5/13
2

y= Inx

-1 Olo 2 3 4

-1

Figure 2

-6/13
Correction de l'exercice 1
iz +2
1. Pour tout z i, (z-i)(2-i) =(z-i)(F-i) =iz +2-iz 1 =1. (0.25)
2. Pour tout z i,on a: (z-i)(z'-i) =10 donc z'-i0 d'où z' i. (0,25)
3. Soit zeC\I), Mle point d'affixe z et M le point d'affixe z'.
M= M z'=z
+-i=z-i

(2-i) =1
z-i=1 ouz-i=-1
z=1+iou z=1+i
Me (B, C}
Ainsi l'ensemble des points Mtel M= M' est {B, C}. (0.5)
4. a) M(z i) et M(z) tel que z'= iz +2 On sait que z' ialors AM 0. (0.5)
z-i

aff(AM) ¬ R
A, Met Msont alignés
aff(AM")
Z-i
eR
(2-i2 ¬R
(2'-i)(2-i)
(2-i) eR

b) En déduire l'ensemble des points Mtel que les points A, Met M' soient alignés.
Soit M(z) ¬ P\{A.
A, Met M' sont alignés ’ (z-i e R
+ 2arg(z-i) = kT, ke Z (car z-i 0)
(í, ANG) -kkez
Onen déduit que l'ensemble cherché est la réunion des droites (OA) et (AB) privée
du point A. (0.5)
5. Soit M un point du plan Pd'affixe z i. (0.75)
AM- AM' = |z'-i||z-i< =|(z'-i)(z-i)] = |1| = 1.
(AB, AM) =arg,2] =arglz -i2r]= arg2] =arg2r] =(AM ,AB)|2n].
6. a) On a:zx i donc AK-AK - 1et (AB, AK) = (AK', AB)[2].
Or : z7-Z =i+eli-i =ei d'où AK =|e =1 et (T, AK) = arg(e')[2r] =[2].
Par suite AK =AK1 ; =1et (AB, AK)=-(AB, AK)J2r] =-(t, AKJ2r]=-2r.
On en déduit que : AK'- 1et (AB, AK) =-2r]. (0.5)

b) On a : AK = AK et (AB, AK)=-A6, AK)[2r] donc K' est le symétrique de Kpar rapport à la


droite (AB). (0.25)
-7/13 -
c) Soit M un point du plan P
d'affixe z i.
3
Me (AK)\{A} (AB, AM) =12r]
(AB, AM) =-2r] H
ME(AK') \{A} (0.25)
7. a) Le triangle AHQ est rectangle en H E
K
et E est le projeté orthogonal de H sur (AQ)
donc AQx AE = AH² =1. B (0.25)
b) On a:AQ xAE =1 et AQ x AQ=1
donc AQ'= AE
K'
d'oùQ' appartient au cercle I de centre A
et de rayon AE.
D'autre part Q ¬ [AK) \{A) 1
alors Q' e[AK')\{A).
On en déduit que (Q} = Tn[AK')
ou encore Qest le symétrique de E par rapport à (AB). (0.5)
-1f
Correction de l'exercice 2
1. a) On a : AC = AB et AC = CD donc AB = CD.
BCDE est un parallélogarmme d'où CD = BE ainsi AB - BE.
On a :AB = BE et AB 0
donc il existe un unique déplacement fqui envoie Asur Bet B sur E| (0.5)
b) On a : f(A)= Bet f(B) =E
57
done f est d'angle (AB, BE) = (AB, A) +(CA, Gæ) +n|27] =+2n]=2r).
fest un déplacement d'angle non nul donc f est une rotation d'angle (0.5)
c) f(A) =B et f(B) =E doncO¬ med[AB] et O E med[BE] d'où O E med[AB]n med[BE)
comme (AB) n (BE) = {B) alors les médiatrices de [AB] et [BE] sont distinctes
Par suiteOest le point d'intersection des médiatrices de [AB] et [BE. (0.25)
Autrement :f(A) =Béquivaut OA =0B et (OÁ, O) =2r] d'où le triangle OAB est équilatéral
direct.

d) f(A) =Béquivaut OA =OB et (OA, OB) = 2r]


d'où le triangle OAB est équilatéral donc OA =OB =AB.
t(B) -E équivaut OB -OE et (0B, OÂ) =2r]
d'où le triangle OBE est équilatéral ainsi OB = OE = BE.
On en déduit que OA = AB= OE = BE
ce qui implique que le quadrilatère OABE est un losange (0.5)

OB 1
2. On a S(A) =let S(O) = J donc le rapport de S est
AO OB
Une mesure de l'angle de Ss est (AP, J) =(A0, BO)|2n] =(0A, OB)[2n] =2n).
1
Par suiteSest une similitude directe de rapport et d'angle (0.5)

8/13
3. a) h(O) = Sof'(0) = S(0) =J et h(B) = Sof'(B) =S(A) = 1. (0.5)
1 7T
b) On a :S est une similitude directe de rapport et d'angle 3
f est une similitude directe de rapport 1 et d'angle
donc h=Sof est une similitude directe de rapport 21 et d'angle -Rta Oj27] d'oùh est une
1
homothétie de rapport ,
h(O) =J, h(B) =Iet (OJ) n (BI) = {D} donc Dest le centre de h.
Il en résulte que h est l'homothétie de centre D et de rapport 2 (0.5)

4. a) On a:BÂ - Ao et BÂ- C donc AÔ - C d'où Ac - O ainsi (AC) | (OD).


(OD) ||(AC) et (AC) 1 (AB) donc (OD) I (OD) L (AB)
et comme (AB) || (OL) alors (OD) I (OL). (0.5)
b) (Dc, DÔ) =(Dc, C¦)|21]=--C¢, Cæ) +l2r] =+ 2n]=2r (0.25)
c) Le triangle LOD est rectangle en O (car (DO) (OL)) et S2 est le milieude [DL]
donc L =20 et (L, nÓ) = 2(DL, DO|2r] = 2r]
3 d'où le triangle OL est équilatéral direct
ON =OL
ainsi ce qui signifie que f(2) = L. (0.25)
loai.o) =
d) h = Sof' équivaut S = h ofd'oùS(2) = hof(2) = h(L) = 2 car D = DL puisque 2 est le
milieu de [DLJ.
1
étant une similitude directe de rapport;2 différent de 1 qui fixe le point î2
alors 2 est le cente de f. (0.25)
5. a) S(B) =K signifie h of(B) =Ksignifie h(E) =Ksignifie DK =DE
d'où K est le milieu de [DE] (0.25)
b) On a:LE(OE) doncf(L) ef(OE)) d'où 2e (OB).
2E (OB) donc S() e S(OB) d'où2e (JK).
On a :2¬ (OB) et 2 e (JK) donc 2 ¬ (OB) nJK) et comme (OB, JK) = 27] (car S(0) =Jet
S(B) = K) alors les droite (JK) et (OB) se coupent en 2 (0.5)

6. a) SIA) =ldonc (2Á, i) = 2r] doù cosÁl=cos 3 2


1
2 (0.5)
b) R¢- Ì= n donc (A-n) Ì=0 d'où l¢ Ì= 0doù (2) L(AJ) et comme (Al) (G) alors
(2I) || (IG) ainsi les points S2, I et G sont alignés et par suite appartient àladroite (|G) (0.25)

Correction de l'exercice 3
1. a) Soit un entier d > 1.
On suppose que d divise a +2.
On a :d divise a+2donc a+2=0 (mod d) d'où(a + 2)(a-1)=0 (mod d)
d'oùa²+a-2=0 (mod d).
Par suite siddivise a +2alors a² +a-1=1(mod d) (0.5)
-9/13
b) On note 8 le PGCD de a+2 et a² +a-1,8 e N.
On suppose que 5>2.
On a :6 divise a+2donc d'après 1- a) a +a-1=1 (mod 6).
Or:8 divise a +a-1 d'où a² +a-1 =0 (mod 8) donc 1 =0 (mod 8) ainsi &divise 1 ce qui est
absurde et par conséquent8<2 ce qui implique que &=1.
Ilen résulte que|les entiers a +2 et a +a-1 sont premiers entre eux (0.5)
2. a) On a : (a² +a-1)-1- (a+2)(a-1)= a? +a-1-a?-a+2 = 1
donc le couple (1, a-1) est une solution de (E). (0.5)
b) Soit (x, y) e Z x Z.
(x, y) est solution de (Ea) (a +a-1)x- (a+2)y = 1
(a +a-1)x-(a +2)y = (a +a-1) ·1-(a+2)(a -1)
+ (a?+a-1)(x-1) = (a + 2)(y -a+ 1)
On a :a+2 divise (a +a-1) (x-1)et (a +2) A(a +a-1) = 1donc d'après le lemme de Gauss,
a +2 divise x-1 d'oùil existe ke Z tel que x = 1 + (a +2)k.
(a² +a-1)(x-1) = (a+ 2)(y-a+ 1)et x-1 = (a +2)k, ke Z
donc (a² +a-1)(a +2)k = (a + 2)(y-a+ 1), k e Z d'où y = a-1+(a² +a-1)k, ke Z.
Pour toutke Z, on a:(a²+a-1)(1+(a+2)k)-(a+2)(a-1+(a+a-1)k) = a+a-1-(a+2)(a-1) = 1
On en déduit que : Szxz ={(1 +(a+2)k, a-1+(a +a- 1)k), kEZ}| (0.75)
3. Soit neZ. On a: (a² +a-1) -1-(a + 2)(a-1) =1donc (a + 2)(1 - a) = 1+ (a²+a-1) -1
d'où(a + 2)(1-a) =1 (mod a +a-1) ainsi 1 -a est un inverse de a +2 modulo a +a-1.
(a +2)n =1 (mod a' +a-1) (1-a)(a +2)n =1-a (mod a' +a-1)
n=1-a (mod a' +a-1)
Réciproquement : Si n=1-a (mod a²+a-1) alors (a + 2)n= (a +2)(1 -a) (mod a' +a-1)
d'où(a + 2)n =1 (mod a? +a-1).
On en déduit que : (a +2)n =1 (mod a +a-1) n=1-a (mod a² +a-1). Ce qui permet
d'affimer que l'ensemble des solutions dans Z de l'équation (a +2)n =1 (mod a? +a-1)
est |1-a+(a?+a-1)4,q¬ Z} (0.75)

Correction de l'exercice 4|
1. a) lim f(x) =X-+0*
lim v-VxInx= X+0*
lim v&-x* Inx =0 =f(0)
donc la fonction f est continue en 0 (0.25)
f(x) 1-Inx
b) lim = lim = +00 (car lim Inx =-oo)
X’0+ X X+0+ X+0+
donc la fonction fn'est pas dérivable à droiteen 0 et la courbe admet au point d'abscisse 0

une demi-tangente d'équation (0.5)


ly>o
2. lim f(x) = lim Vx(1-Inx) =-0.
X++0 X++00

lim
f(x) = lim
1- Inx = lim 1
= 0.
X++0O X X’+0o X’+00

On a: X’+00
lim f(x) =-0 et lim
f(*) 0 donc la courbe% admet au voisinage de +00 une branche
X++0 X
parabolique de direction celle de (0,i). (0,75)

- 10/13
3. a) La fonction f est dérivable sur j0, +oc[
1 1
Pour tout x > 0, f(x) =21-Inx) 21-Inx)-1+hx+ 2).
1
Ainsi pour tout x>0, f(x) =-(1+Inx) (0,25)
1
b) Soitx> 0. f(x) =0 Inx=-1 X=7 X e
+00

4. a) T:y-f(e)(«-e)
1
+f(e). x)
Or f(e) = 2Ve+Ine) = et f(e) = 0
1
d'où T:y=
- - e ) (0.25) f

b) Soit h la fonction définie sur


1
[0, +oc[ par : h(x) ={(%) +-e).
Ve
h est continue sur [0, +oo[ et dérivable sur ]0, +oo[
Pour tout x> 0, h'() =f(x) + >0. (h(e) = 0)
donc la fonction h est strictement croissante sur [0, +oo[.
Six >e alors h(x) > h(e) =0 et si 0 < x<e alors h(x) < h(e) =0
ainsi : h(x) >0, si et seulement si, x>e
1
ce qui signifie que : f(x) > -x-e),
Ve
si et seulement si, x > e (0.5)

5. a) Placer le point K
b) T passe par les points de coordonnées (e, 0) et (0, Ve).

e T y = Inx

Ve
1

lo
-1 0 1:
e
1 2 4

-1

-11/13
Partie B
1. Soit neN'.
La fonction t (1-In t) est continue sur j0, +oo[ et e e]0, +oo[
donc la fonction G, : x’ Vi(1-Int)°dt est dérivable sur j0, +oo[
X+ Inx est dérivable sur ]0, +oo[
On a:t e(1-t) est continue sur R
In(0,+0o) = Ret 1 eR
donc la fonction Hn :x+ e(1-t)"dt est dérivable sur j0, +oo[ (0.5)
JInx

2. Soit neN'.
Pour tout xde J0, +oo[, G,) =-/ (1-Int'dt.
G, est dérivable sur ]0, +oo[et pour
cln x
tout x> 0, G,(x) =-/x(1- In x)".
Pour tout x eJ0, +o[, Hal) =- e(1-y°dt
H, est dérivable sur ]0, +oo[
et pour tout x>0, H,(0) =-e~nx(1-Inx)"=-- xVx(1- Inx)" =-G,(0).
De plus Gn(e) = Hn(e) = 0 alorsG,(x) = Hn(x), pour tout x > 0 (0.5)

3. a) Soit neN. U, = V(1-nt)'dt - G,(1)= Ha(1) - e1-t°dt.

’1<e se
’ (1- <ei(1-t)<e~(1-t)n (1-t >0)
Comme les fonctions t (1-t)", t ei(1-t)º et t e~(1 - t)" sot continues sur [0, 1]
alors
(1-9°dt <U,<el(1-ydt.
Jo
1 e
or:[o-a--[1 e
d'où

1
n+1

e
n+1
neN (0.5)

b) On a : n+1 lim n+1


< Uns n+E N° et n+o = lim
n+o n +1 =0 alors lim U, = 0
n-+o
(0.25)
k k
1 1+n-n 1 1
4. a) Pour tout entierk>1, T7= ) n(n + 1) n(n + 1)
n=1 n=1

1
ainsi pour tout entier k> 1, Ik=1-k1 (0.25)
b) Soit un entier k>1.
e
On a:Uh K n+nEN donc e
n n(n + 1)"
k
1
'où S% <e ainsi Sk < elTk
n=1 n(n +1)
1
Or Tk =1-<1
k+1
d'oùeTk<e. l enrésulte que :S, <e, pour tout keN (0.25)

-12/13
k+1

c) Pour tout ke N', Se1-S=nn kUn


n=1
Uket
k+1
>0donc pour tout keN',Se1 > S7 ainsi
la suite (Sk) est croissante.
La suite (Sk)k>1 est croissante et majorée par e~ d'où la suite (Sk)k>1 est convergente vers un
réel a.
k
1 k
Un 1
Soit ke N°. Pour tout n e N', <donc ) ainsi Tk < Sk.
n(n + 1) Gn(n+1)
Comme Sk < eTk alors Tk < S < e~Tk.
De plus: k-+oo
lim T7 =k++o0
lim 1 =1et (S) est convergente vers aalors 1 <a<e.
On en déduit que la suite (SK) est convergente vers un réel a appartenant à 1, e (0.5)

Mersani lImed

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