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Je me trouve actuellement dans l’île grecque de Santorin qui est tout simplement un
volcan assez extraordinaire. Ce que vous voyez derrière moi, c’est le cratère et tout
ce qui est autour, qui et sous la mer c’est la caldera du volcan. Il faut savoir que l’île
de Santorin a une histoire assez extraordinaire, puisqu’il y a un peu plus de trois mille
ans, il y a eu une énorme explosion volcanique qui a complètement détruit la
civilisation minoenne et qui a créé un Tsunami de plus de 150 mètres de haut. Et
nous sommes juste à côté de la Crète qui est connue dans le monde entier, puisque
sa population est de celle qui vit le plus longtemps au monde et en ayant la meilleure
santé.
Cela m’a donné l’idée de vous parler d’un livre, Anticancer du Dr David Servan
Schreiber. Je vous recommande vraiment ce livre, si vous voulez tout simplement,
prendre un peu en charge votre santé. Il est très facile à lire, il est bourré de conseils
pratiques sur comment utiliser l’alimentation, le sport et d’autres activités pour
essayer de prévenir un maximum les maladies et donc vivre le plus longtemps
possible dans la meilleure des santés possibles.
Vous savez peut-être que le Dr David Servan Schreiber est mort récemment d’un
cancer, il avait une tumeur au cerveau. Et vous vous dites peut être: » est-ce que ça
n’invalide pas un peu ce qu’il a écrit dans ce livre Anticancer….et guérir par exemple.
Il faut savoir, qu’il a eu son cancer, il y a plus d’une dizaine années, et qu’il
représente un peu une anomalie statistique par rapport aux personnes qui ont eu ce
cancer. Il a eu une longévité bien meilleure, qui je pense, va dans le sens de ce qu’il
a écrit dans ce livre. D’ailleurs, il nous donne au tout début de ce livre, l’exemple d’un
scientifique qui avait été diagnostiqué pour un cancer à qui on donnait quelque chose
comme six mois à vivre et quand il avait demandé s’il y avait quelque chose à faire
pour améliorer son état, sa longévité, on lui a dit: « ne vous embêtez pas, mettez vos
affaires en ordre, dites au revoir à votre famille, c’est ce qu’il y a de mieux à faire ».
Il ne s’est pas laissé démonté parce c’était un chercheur qui avait l’habitude d’aller
fouiller un petit peu. Il a été voir dans la documentation médicale, et il s’est rendu
compte que, oui c’est vrai, qu’en moyenne, les personnes qui avaient son cancer
vivaient six mois, mais qu’il y a avait, tout à l’opposé de la courbe, quelques
personnes qui arrivaient à vivre plusieurs années, parfois plus de dix années après
avoir été diagnostiquées pour ce cancer.
Il s’est mis un peu à la recherche des facteurs qui faisaient que ces personnes
avaient vécu plus longtemps. Voilà comment David Servan Schreiber introduit son
livre en expliquant qu’il y a des facteurs qui permettent de, peut-être, vivre plus
longtemps après le diagnostic d’un cancer ou de prévenir des cancers par des
choses naturelles comme l’alimentation, le sport etc…..en complément bien sûr de la
médecine classique quand on a été diagnostiqué par un cancer.
Donc, c’est vraiment un livre très pratique, très simple, que vous ne lirez pas en un
week-end car il est un peu épais, mais justement vous allez pouvoir le lire à votre
rythme tout en appliquant ce que vous apprenez dans votre vie. Je suis certain que
si vous appliquez, ne serait-ce que quelques-unes des techniques qui sont décrites
dans ce livre, vous aurez plus de chance de vivre une vie plus longue et en meilleure
santé. Je vous recommande vraiment ce livre.
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de lectures, de rencontres...
Plus que l’alimentation adoptée par un grand nombre de Chinois, la diététique du Tao est un
ensemble de principes de santé qui ont fait leurs preuves depuis des siècles en Orient. Quelle
que soit l’époque ou la région du monde où l’on se trouve, ces principes simples sont
applicables par tout le monde dans sa propre tradition culinaire.
Cet ouvrage se découpe en deux grandes parties. La première partie qui commence par le
chapitre 1 et qui se finit au chapitre 4 présente les notions fondamentales de la médecine
chinoise qui se cachent derrière la diététique du Tao. La deuxième partie qui va du chapitre 5
jusqu’à la fin du livre aborde un aspect plus pratique et transmet des règles simples pour
savoir bien composer ses repas.
1 – Introduction
L’auteur commence l’ouvrage en pointant du doigt les dérives alimentaires que les Européens
connaissent depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Comme confirmé par des études
comme celle de la Public Health Nutrition[2], un grand nombre d’Européens ont
aujourd’hui une alimentation déraisonnable et excessive où les légumes et les céréales sont
abandonnées au profit de produits sucrés et autres produits reconnus comme mauvais pour
l’organisme. Il pointe aussi du doigt l’industrie agroalimentaire qui multiplie les scandales tels
que la vache folle et le poulet à la dioxine.
Philippe Sionneau enchaîne ensuite avec une brève présentation des principes de la diététique
chinoise. Il s’agit d’un régime alimentaire qui trouve ses origines dans la vision particulière
du monde qu’avait les anciens médecins chinois. Il précise aussi que la diététique en général
est un levier puissant pour la santé de l’Homme. La diététique du Tao peut se décomposer en
deux aspects : la diététique préventive et la diététique curative. La diététique préventive
permet d’éviter les maladies, éviter les excès d’alcool préserve le foie par exemple. La
diététique curative permet, elle, de soigner la maladie, l’adage hippocratique : « Que l’aliment
soit ton premier médicament ! » résume bien cet aspect.
L’histoire de la diététique chinoise qui trouve ses origines 1000 ans avant notre ère est
brièvement présentée avant de finalement donner les 7 points qui définissent la bonne santé en
médecine chinoise :
En premier lieu, l’auteur évoque le Yin et le Yang qui représentent les deux forces
fondamentales opposées, complémentaires et interdépendantes. La notion de Yin et de Yang
est utilisée ici comme une métaphore pour représenter la vie et plus particulièrement le corps.
Le chaud s’oppose au froid, mais le chaud ne peut exister sans le froid par exemple, de même
on peut dire que s’il y a quelque chose « en haut » c’est qu’il y a forcément autre chose « en
bas ». Cette représentation se retrouve bien-sûr au niveau du corps humain. Les battements du
cœur réchauffent le corps mais la transpiration le refroidit, la peau se situe à l’extérieur du
corps mais les viscères sont à l’intérieur etc… Cette opposition se retrouve aussi dans certains
symptômes liés à la maladie, par exemple en cas de fièvre (vide de Yin) la guérison se
traduira par une température du corps plus basse.
Philippe Sionneau va ensuite plus loin en présentant les 5 mouvements qu’il décrit comme
étant « une loupe grossissante » des mécanismes du Yin et du Yang. On y retrouve :
1. L’eau
2. Le bois
3. Le feu
4. Le métal
5. La terre
En plus de préciser la valse incessante qu’il existe entre le Yin et le Yang, les 5 mouvements
précisent aussi le principe d’engendrement (Sheng) et le principe de contrôle (Ke).
Toujours de manière métaphorique, le concept ensuite abordé est celui des substances vitales.
Selon la médecine chinoise, le fonctionnement du corps et de l’esprit sont l’interaction de
certaines substances vitales qui sont :
1. Le Shen : la conscience organisatrice et qui concerne tout ce qui lié au mental, au psychique
et à l’émotionnel
2. Le Qi : l’animation métabolique de l’Homme, représente aussi la croissance, le
développement, et tout ce qui est « en mouvement » de manière générale
3. Le Jing : dit « principe vital » qui est le support de la manifestation corporelle de l’individu
4. Le sang : contribue à l’équilibre Yin/Yang de l’organisme en médecine chinoise
5. Les liquides organiques : la lymphe, le liquide céphalo-rachidien, le sperme etc…
Pour mieux se représenter la notion de qi, celle-ci est comparée à une énergie vitale qui
circule dans le corps. S’il n’y a pas de qi dans votre biceps par exemple, vous aurez du mal à
bouger le bras.
La notion de jing est, elle, comparée à une bougie. Si la bougie brille très fort, elle se
consumera aussi très vite et l’individu mourra rapidement.
Dans le cas de la diététique du Tao, le qi et le jing sont les deux notions qui reviennent le plus
souvent.
L’auteur fini ensuite le chapitre en précisant que chaque organe est associé à un des 5
mouvements et qu’une maladie se manifeste lorsqu’un déséquilibre apparaît du point de vue
de la médecine chinoise. Il s’agit d’une manière généralisée de dire qu’en s’exposant, par
exemple, à un vent froid trop longtemps on augmente ses chances de tomber malade.
Je tiens à re-préciser que toutes les notions de ce chapitre sont métaphoriques et ne sont pas
à prendre au pied de la lettre. Il s’agit d’une vision du monde que les anciens Chinois ont
créée afin de mieux se représenter les phénomènes naturels. En effet, pris de manière trop
stricte, ce chapitre a de quoi laisser perplexe. Tout comme un Chinois se montrera perplexe
s’il voit un Français se tenir le cœur lorsqu’il parle d’un échec amoureux.
1. Le trois foyers
2. La rate
3. L’estomac
Le trois foyers est lui-même décomposé en trois sous-partie comme son nom l’indique :
Le trois foyers n’est pas un organe comme tel, il s’agit plutôt d’une manière de regrouper tous
les organes du corps dans une même enveloppe pour mieux comprendre la synergie qu’il
existe entre eux. Dans le cas de la diététique du Tao, le foyer médian est celui qui nous
intéresse le plus.
Un lien profond est évoqué entre la rate et l’estomac, le corps reçoit les ingrédients et les
réduit en bouillie et la rate utilise cette bouillie pour en extraire les nutriments et l’énergie
nécessaires au bon fonctionnement du corps. Il est aussi dit que la rate et l’estomac, encore
comparés à un chaudron, n’apprécient pas les aliments froids car il est alors nécessaire de
réchauffer le chaudron pour que la digestion puisse se faire correctement.
En dehors de ces deux spécificités, le mécanisme de digestion présenté dans cette partie est
semblable au modèle auquel nous avons l’habitude.
On retrouve à la fin de cette partie des conseils sur la manière de manger qui sont :
En fin de chapitre, un grand nombre de questions sous la forme « oui ou non » qui concernent
les problèmes d’alimentation de digestion et apporte des conseils en fonction des réponses
apportées. Bonne nouvelle, si vous vous sentez en bonne santé (selon les 7 points donnés dans
l’introduction) vous n’avez pas besoin de changer votre alimentation.
1. Sa vitalité
2. Sa nature
3. Sa saveur
4. Sa forme
La vitalité de l’aliment est en fait un terme générique pour décrire de manière généralisée la
fraîcheur d’un ingrédient. La règle fixée ici est qu’un ingrédient de qualité devrait pouvoir
« repartir de lui-même ». Pour les céréales par exemple, une graine saine devrait pouvoir
germer et être assez forte pour constituer une plante qui donnera à son tour des graines.
En résumé, les critères pour avoir un ingrédient de qualité sont d’avoir un produit aussi frais
que possible, il faudrait dans l’idéal:
1. Consommer une bête juste après l’avoir tuée et manger un légume qui vient juste d’être
récolté.
2. Manger des produits de saison car les produits hors saison sont souvent cultivés hors-sol,
bourrés de pesticides et fabriqués sans avoir pour objectif la qualité.
3. Des aliments aussi peu transformés que possible. L’exemple d’une pomme est pris ici pour
illustrer ce point. Une pomme entière peut être conservée plusieurs mois dans de bonnes
conditions alors qu’une pomme pelée pourrit en quelques jours.
4. Manger des produits issus de l’état sauvage. L’argument étant que les produits de la nature
sont naturellement forts alors que les cultures hors-sol doivent être excessivement assistées
avec des substances chimiques.
Réunir toutes ces conditions pour un aliment étant difficile dans notre société, le conseil
donné est de se fournir dans les petits marchés locaux directement auprès des producteurs
plutôt que de faire les courses au supermarché.
Après cette longue partie sur la vitalité des ingrédients, le deuxième point qui traite de la
nature des aliments, ou tropisme, est discuté. Bien que quasiment absente de la diététique
moderne, cette notion se retrouve quand même dans le rapport Campbell[3] et mentionnée
notamment par le diététiste et auteur Friedrich Bohlmann.
Les ingrédients frais et froids (aliments Yin) sont opposés aux ingrédients tièdes et chauds
(aliments Yang). Cette distinction chaud/froid est indépendante de la température à laquelle
l’ingrédient est ingéré. Un exemple pour bien appréhender cette notion serait l’effet
rafraîchissant que l’on ressent lorsque l’on mange une pastèque par une chaude journée d’été.
A l’inverse, manger une raclette par cette même journée chaude d’été risque de vous donner
encore plus chaud même après le repas.
De manière générale, les légumes et les fruits sont de nature fraîche ou froide alors que les
viandes, condiments et alcools sont de nature tiède ou chaude. Attention toutefois aux
exceptions, un tableau est d’ailleurs donné à la fin du livre pour savoir la nature d’un
ingrédient.
Le concept « d’alicament » est encore une fois retrouvé au travers de nombreux exemples. Par
exemple, il est conseillé de consommer plus de légumes lorsque l’on a de la fièvre.
Le concept de Yin/Yang est aussi retrouvé, une alimentation excessivement composé
d’ingrédients chauds est mauvais pour l’estomac et la rate, tout comme l’excès d’ingrédients
froids. L’exemple le plus démonstratif est la consommation de piment qui est considéré
comme un aliment chaud en diététique du Tao. Celle-ci est reconnue pour être bénéfique à
petite dose[4] mais est aussi accusée d’augmenter les risques d’avoir le cancer de l’estomac[5].
La section sur la nature des aliments est suivie par celle qui traite des saveurs des aliments. Il
est intéressant de noter que la médecine Chinoise considère 5 saveurs de base mais que celles-
ci diffèrent un peu de celles dont on a l’habitude. Ces 5 saveurs sont :
1. Le piquant
2. Le doux (ou sucré)
3. L’acide
4. L’amer
5. Le salé
Une assez longue partie sur les différentes caractéristiques de chaque saveur est ensuite
présentée bien que l’auteur précise que celle-ci n’est utile que pour les personnes qui veulent
étudier la médecine Chinoise plus en profondeur. Pour cette raison, je ne détaillerai pas cette
partie ici.
L’auteur indique que l’information à retenir de cette section, est que ces 5 saveurs doivent se
retrouver de manière équilibrée dans notre alimentation afin d’être en bonne santé. L’exemple
le plus parlant est la consommation excessive de produits sucrés qui entraîne le diabète et
l’obésité.
Le dernier critère d’un ingrédient de qualité est ensuite finalement abordé. Il s’agit de la
« forme » de l’ingrédient. Point étonnant, Philippe Sionneau mentionne que la « forme » de
l’ingrédient est lui aussi à prendre en compte. Son principal argument est qu’un plat bien
présenté ouvre l’appétit et fait saliver, deux conditions qui servent à indiquer au système
digestif qu’il va bientôt devoir se mettre en route.
J’écris la « forme » plutôt que la forme car c’est un point qui va plus loin que savoir si le
légume est rond ou pas. En réalité, il faut aussi regarder la couleur de l’ingrédient, sa
consistance et son degré d’hydratation.
Comme pour les 5 saveurs, la diététique du Tao recommande d’équilibrer les « formes » des
ingrédients dans notre alimentation. Il s’agit d’une manière de dire qu’il faut favoriser la
variété dans son alimentation et manger de tout pour être en bonne santé. Comme pour les
différents concepts présentés dans le chapitre 2, il s’agit d’une métaphore utilisée pour
illustrer une réalité et n’est pas à prendre au pied de la lettre.
5 – Utiliser au mieux les proprietes des aliments
Philippe Sionneau introduit ce nouveau chapitre en mentionnant que cuisiner selon la
diététique de Tao n’a rien à voir avec les ingrédients que l’on peut trouver en Chine. Il
rappelle ainsi que la diététique de Tao est un ensemble de règles universelles qui peuvent être
appliquées par n’importe qui.
Les aliments crus ont des durées de conservation très variables qui vont de plusieurs années
pour les céréales comme le riz à quelques mois pour certains fruits et légumes comme la
carotte et jusqu’à quelques jours pour les légumes verts tels que les épinards. Afin de
conserver au maximum les aliments crus il est recommandé de protéger l’aliment des
« hémorragies », il faut imaginer que l’énergie vitale (jing) s’échappe d’une blessure du fruit,
le protéger de la lumière et de le maintenir au frais. Le réfrigérateur se montre ici comme
idéal du point de vue de la diététique de Tao. L’exception à la règle sont les céréales qui
peuvent être conservées dans un placard à l’abri de la lumière.
La conservation des aliments cuits suit les mêmes règles que celles des aliments crus. En
revanche les temps de conservations sont beaucoup plus courts que dans le cas des aliments
crus. Au maximum deux jours au réfrigérateur, et il est recommandé de consommer un
aliment cuit avant le lendemain.
5.2 La coupe des aliments
En ce qui concerne la coupe des aliments plusieurs règles sont citées afin de favoriser la
digestion :
1. Couper l’aliment le plus tardivement possible : toujours avoir en tête l’image de l’énergie
vitale qui s’échappe d’une blessure, utiliser un légume qui a été coupé deux jours avant aura
commencé à flétrir et ne sera plus aussi intéressant du point de vue nutritionnel.
2. Couper l’aliment suffisamment fin et de manière régulière : un point qui concerne
moyennement les Européens car nous avons l’habitude de couper les aliments trop gros
directement dans l’assiette.
3. Couper les aliments avec des ustensiles bien affûtés : un aliment déchiré sera beaucoup
moins appétissant et agréable en bouche qu’un aliment proprement coupé. Souvenez-vous
que nous avons tendance à mieux digérer ce que nous trouvons appétissant.
Les préparations crues sont abordées en premier. Celles-ci ne sont recommandées que pour
les personnes qui ont une bonne digestion en temps normal (« un feu digestif fort ») par temps
chaud. Dans les autres cas, les préparations crues sont déconseillées car elles sont
généralement moins digestes que les préparations cuites. Les préparations crues sont
néanmoins saluées car elles permettent de conserver la totalité des nutriments des ingrédients.
Les céréales sont encore une fois l’exception, celles-ci doivent être exclusivement
consommées cuites car l’organisme n’arrive sinon pas à les digérer, elles ressortent alors
telles quelles sans que l’organisme n’ait pu en extraire les nutriments. Les graines germées
sont finalement présentées comme les meilleurs ingrédients qui se classent dans les
préparations crues bien que difficiles à digérer.
On retrouve ensuite les préparations au feu et à l’eau qui comprennent la cuisson à la vapeur,
bouillir l’ingrédient et la cuisson mijotée. La cuisson à la vapeur est présentée comme la
meilleure des trois car elle permet une cuisson lente qui conserve tous les nutriments. Pour la
cuisson mijotée et bouillie, il est recommandé de consommer le jus de cuisson sous forme de
soupe par exemple, pour tirer le maximum de nutriments comme dans le cas de la cuisson à la
vapeur.
Vient ensuite les préparations au feu seul. Une catégorie qui regroupe la cuisson au feu de
bois, le rôti et les grillades. Bien que mises en avant par la diététique de Tao pour le goût et
les odeurs appétissantes qu’elles donnent aux ingrédients, ces cuissons demandent cependant
un peu plus de vigilance durant la cuisson que les méthodes précédentes. En effet, le feu a
pour effet de rétracter, assécher voire durcir les ingrédients, les rendant alors moins digestes.
Il est aussi indiqué de veiller à la température du feu afin d’éviter de carboniser une partie de
l’ingrédient. Les parties carbonisées de la viande sont reconnues comme cancérigènes par
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et confirmé par des études telles que celle
réalisée par l’université du Texas[6] sur le cancer du rein.
Les dernières méthodes de cuisson présentées sont les préparations au feu et à l’huile. Les
matières grasses sont pointées du doigt du fait de leurs effets nocifs sur la santé, celles-ci
devant être utilisées en quantité minimale pour ces cuissons. L’auteur recommande d’ailleurs
d’utiliser des matières grasses comme l’huile d’olive pour éviter la décomposition en radicaux
libres qui sont cancérigènes.
Le sauté est la première cuisson abordée. Celle-ci est recommandée pour sa facilité à être
digérée et la préservation des nutriments si les ingrédients ne sont pas trop cuits. Encore une
fois, l’auteur met en garde le lecteur sur la quantité d’huile à utiliser, elle doit être minimale
pour ne pas devenir mauvaise.
La dernière cuisson étudiée dans ce chapitre est la friture. Malgré le fait qu’elle permet
« d’enfermer » les saveurs et les nutriments en plus de donner un très bon goût, il est
recommandé d’en consommer le moins souvent possible en raison de la trop grande quantité
d’huile que cette cuisson implique.
L’auteur finit cette section en recommandant d’utiliser des méthodes de cuisson naturelles
comme la cuisson au feu de bois. Il recommande ensuite la cuisson au wok car il peut
supporter plusieurs types de cuissons.
En résumé, manger cru implique une moins bonne digestion ce qui peut être préjudiciable aux
personnes qui présentent habituellement des problèmes digestifs. Manger cuit de l’autre côté,
permet une digestion plus facile des ingrédients mais les nutriments ne sont pas aussi bien
conservés que dans les cas des aliments crus. Cette hypothèse est au passage défendue par
docteur Patrick Atienza du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon[7].
La diététique de Tao ne condamne cependant pas le fait de manger cru. Cette section se
termine avec une série de questions pour savoir si notre feu digestif est assez fort pour manger
cru. Il faut répondre « oui » à moins de 3 de ces questions pour pouvoir s’autoriser à manger
cru :
Beaucoup de règles de la diététique de Tao semblent être de simples règles de bon sens.
Cependant dans les faits, beaucoup de ces règles simples et évidentes ne sont pas respectées.
La deuxième aberration constatée est l’excès d’aliments de nature froide (voir chapitre 4). Les
produits comme la glace, les jus de fruits extrêmement sucrés, le gras et d’autres aliments de
nature froide sont consommés en trop grandes quantités ce qui contribue grandement à la
montée de l’obésité. Du point de la diététique de Tao, ces produits consommés en grandes
quantités fatiguent aussi inutilement la rate.
Le point ensuite abordé est la trop grande consommation de viande. Comme confirmé par un
grand nombre d’études récentes[8], la trop grande consommation de viande engendre des
problèmes tels que la prise de poids et favorise le cholestérol. La consommation de viande
actuelle est d’environ 4,5 fois celle du siècle dernier[9].
Le cinquième point de cette liste est l’excès de produits raffinés. Le grand nombre
d’opérations induites le raffinage des aliments leur fait perdre tous leurs nutriments et leur
vitalité. On parle en médecine Chinoise d’un « vide de Jing », une expression qui correspond
à « calories vides » dans le langage diététique moderne. On observe alors une augmentation
des carences alimentaires.
Le sixième point abordé est l’introduction de substances nouvelles. Les substances nouvelles
telles que les émulsifiants, conservateurs et autres produits absolument pas naturels vont à
l’encontre des principes de la diététique de Tao qui recommande une alimentation la plus
naturelle possible. Nous n’avons à l’heure actuelle pas assez de recul pour avoir un avis
vraiment tranché sur la question, cependant la multiplication des scandales ainsi que les
résultats de beaucoup de nouvelles études vont dans ce sens[10].
L’excès d’aliments dévitalisés est l’avant-dernier point abordé. Comme dit précédemment,
ces produits ultra-transformés sont totalement dépourvu de nutriments et de Jing. On observe
pourtant aujourd’hui une multiplication des boîtes de conserve et des plats préparés.
Dernier point de cette liste : une hygiène alimentaire déréglée. Ce point aborde surtout notre
comportement face à l’alimentation. Manger trop rapidement, ne pas mastiquer, manger
stressé, manger un sandwich pendant que l’on marche, sauter un repas etc… sont des
comportements à éviter lorsque l’on veut bien se nourrir.
Les lecteurs de cet article ont également lu : Okinawa, Un programme global pour mieux vivre
Tous ces points vont globalement dans le même sens que les recommandations de
l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
1. La modération : il est connu que l’excès alimentaire est mauvais pour la santé et provoque
une prise de poids
2. La mastication : la digestion commence dans la bouche, mâcher correctement permet de
faciliter le travail de l’estomac
3. Avoir faim : point tellement évident qu’on a tendance à l’oublier, avoir faim est un signe qui
montre que l’estomac est prêt à digérer de nouveaux aliments
4. La régularité : manger à heures régulières conditionne le corps, le système digestif est ainsi
plus préparé et efficace s’il a l’habitude de manger à heures régulières
5. La concentration : se concentrer permet d’apprécier son repas et de manger plus lentement,
cela permet aussi de savoir précisément quand on arrive à satiété
6. L’humeur : notre état physique est directement relié à notre état émotionnel, si on mange
stressé dans un environnement bruyant et désagréable, on digère forcément mal
7. Le massage : surtout indiqué en cas de gros repas, masser circulairement l’abdomen 20 à 40
fois dans le sens des aiguilles d’une montre favorise une bonne digestion
8. La marche : une petite promenade digestive permet de prendre une pause et facilite la
digestion.
9. Le plaisir : important dans le cadre de la diététique de Tao car ressentir une privation ou de la
restriction est le meilleur moyen de « craquer » en faisant un gros excès
1. Suppression du grignotage : rien de nouveau ici, le grignotage doit être évité au maximum.
Les méfaits du grignotage sont exposés dans un grand nombre d’études telle que celle
menées par Nutrinet-santé[11]
2. Consommer plus de légumes cuits et variés : ce sont les aliments les plus négligés
actuellement alors qu’ils contiennent beaucoup de vitamines et de nutriments tout en étant
faciles à digérer
3. Consommer davantage de céréales et des légumineuses : ce n’est pas pour rien si elles ont
été à la base du régime alimentaire des Hommes pendant des millénaires
4. Supprimer les charcuteries et consommer de façon modérée la viande, le poisson, les œufs :
aujourd’hui consommés en trop grande quantité, la charcuterie est fortement salée et
provoque entre autres une sensation de corps lourd et des selles nauséabondes
5. Éviter le plus possibles les sucres rapides : il est universellement reconnu dans le monde de la
diététique que les sucres raffinés n’apportent que des calories vides en plus des problèmes
de santé qui vont avec
6. Diminuer fortement toutes les boissons acides, sucrées, alcoolisées ainsi que les aliments très
acides : les sodas, l’alcool et les aliments acides comme les cornichons consommés en trop
grandes quantités blessent les muscles
7. Réduire les aliments crus ou froids : comme dit précédemment, les aliments crus ou froids
sont mauvais pour la digestion car ils demandent un effort supplémentaire à l’estomac et à la
rate pour réchauffer le « chaudron digestif ». La tendance actuelle est de consommer trop de
ces aliments
8. Éviter l’excès de friture, de graisses animales et d’huile végétale raffinée : en plus de favoriser
la prise de poids si elles sont consommées en trop grandes quantités, beaucoup de matières
grasses développent des substances cancérigènes en chauffant
9. Réduire de manière importante les produits laitiers : le lait est normalement l’aliment du
nourrisson, l’enzyme qui permet de digérer les produits laitiers disparaît habituellement à
l’adolescence. En outre, le lait industriel est d’une qualité vraiment douteuse
10. Boire chaud, en fin de repas, sans excès : un grand nombre de règles de la diététique du Tao
visent à diminuer la production « d’humidité » pendant la digestion, cependant un bol
alimentaire totalement sec est indigeste, c’est pourquoi il convient de boire en fin de repas et
chaud pour ne pas éteindre le « feu » digestif. Ce point n’est pas obligatoire si on consomme
un repas en sauce ou une soupe.
L’auteur finit cette section en précisant que toutes les règles citées jusqu’à présent impliquent
des renoncements pour les personnes dont l’alimentation est très déséquilibrée, c’est-à-dire
essentiellement composée de junkfood et de surgelés. Cependant, il s’agit d’un mal pour un
bien en raison du bien-être qu’une bonne alimentation apporte.
Où s’approvisionner ?
Malgré l’aspect pratique des supermarchés, la course aux prix fait que ceux-ci mettent de plus
en plus de mauvais produits sur les étagères. Il est conseillé de se fournir à la place dans des
marchés locaux, directement auprès du producteur. Si cela n’est pas possible, les magasins bio
semblent être la solution la plus adaptée. Les prix seront peut-être un peu supérieurs mais la
santé n’a pas de prix.
Le principe général consiste à chercher un équilibre entre les aliments et notre corps. Ainsi
lorsqu’en été on a très chaud ou que l’on a de la fièvre, manger un aliment de nature froide
équilibrera ce trop-plein de chaleur. Pour reprendre l’exemple précédent, manger des fruits en
été est très rafraîchissant.
Il convient aussi d’équilibrer la nature des ingrédients dans notre assiette. Un repas
exclusivement composé de crème glacé malgré la chaleur ambiante risque d’être très difficile
à digérer.
Les saveurs n’ont pas de vertus particulières en elle-même, cependant varier les saveurs
favorise la variété des ingrédients. Il s’agit d’un moyen d’apporter au corps tous les
nutriments dont il a besoin sans se noyer sous une foule d’informations parfois
incompréhensibles.
Il convient d’équilibrer au maximum les saveurs. Les recommandations les plus adaptées à un
Européen moyen serait de réduire sa consommation de produits sucrés, réduire les aliments
acides tels que les sodas, mettre moins de sel dans son assiette, mais aussi d’ajouter un peu
d’amertume qui a tendance à être absente de nos habitudes alimentaire en buvant du thé ou du
café sans sucre. Les aliments « insipides » comme le riz blanc ou tout simplement l’eau ne
doivent pas être négligés pour respecter cet équilibre.
Au niveau des quantités pour chaque repas, on retrouve le fameux adage : « Manger comme
un prince le matin, manger comme un marchand le midi, et manger comme un pauvre le
soir ». Même si vous ne vous en rendez pas compte, vous êtes beaucoup moins énergique si
vous ne mangez pas le matin. 75% de la contenance maximale de l’estomac semble être une
bonne quantité pour le repas de midi. Même s’il est conseillé de manger peu le soir, un festin
entre amis une fois de temps en temps ne mettra pas votre santé en péril.
Plus concrètement, cela représente dans notre assiette 25% à 45% de légumes, 40% à 60% de
céréales et 5% à 10% de viande.
Par expérience, on retrouve des quantités très similaires à celles conseillées par les
diététiciens à savoir 0,8 à 1,2g de protéines par kilo, 35% à 40% de lipides et le reste est
complété par les glucides.
Dans tous les cas il convient de manière générale de manger à sa faim sans faire d’excès,
d’attendre d’avoir entièrement digéré avant de consommer un nouveau repas, et de respecter
les principes fondamentaux de la diététique du Tao (voir sections précédentes).
7.1 Le jeûne
Bien que le jeûne soit pratiqué par beaucoup de moines Indiens et qu’il soit plutôt à la mode
dans les pays Occidentaux, l’auteur qualifie cette pratique « d’honorable » mais de contraire
aux règles de la diététique du Tao.
Généralement utilisé afin de brûler rapidement un excès de graisse ou de nettoyer les intestins,
le jeûne est une pratique qui a des répercussions plus profondes. Bien plus que faire perdre du
gras ou d’éliminer les toxines, le jeûne entraîne un affaiblissement global du corps. Seule une
alimentation adaptée et saine permettra d’éliminer un excès de graisses et de toxines. Un point
de vue d’ailleurs soutenu par professeur Jean-Marie Bourre, membre de l’académie nationale
de médecine[12].
7.2 Le végétarisme
Il convient de différencier deux types de végétariens : ce dont le corps refuse la viande et ceux
qui le sont par conviction.
Dans le premier cas, ils ne souffrent généralement d’aucun manque. Leur corps est adapté à
cette alimentation sans viande.
Dans le cas des personnes végétariennes par conviction, ceux-ci souffrent souvent de manques
et de différents troubles les fragilisant, en grande partie parce que ces végétariens compensent
le manque viande par trop de crudités. Devenir végétarien n’est pas mauvais si les besoins du
corps sont respectés, cependant le végétarisme mal contrôlé entraîne plus de souffrance que
de bien-être. La diététique du Tao ne recommande pas la suppression totale de viande, bien
que cela soit possible, et ne devrait pas être adopté par des personnes de faibles constitution.
Selon la médecine Chinoise, des déficiences au niveau du foie, des reins et de la rate, en plus
de manger ces « mauvais » ingrédients récemment pointés du doigt, peuvent être à l’origine
de l’excès de cholestérol.
7.5 L’obésité
Véritable phénomène de société, c’est aujourd’hui 4,2 millions d’obèses qu’il y aurait
aujourd’hui en France[14]. Comme pour la diététique « Occidentale », la diététique de Tao
recommande de changer les habitudes alimentaires de l’individu et d’avoir une activité
physique régulière. Le jeûne n’est pas recommandé. Suivre les règles de la diététique du Tao
est alors un combat car celle-ci doivent être respectées scrupuleusement.
La meilleure alimentation pour le nouveau-né est le lait de sa mère cependant s’il ne supporte
pas le lait maternel, il convient de passer au lait de vache. Si le nourrisson ne supporte ni le
lait de sa mère ni le lait de vache, la solution de dernier recours est le lait végétal. Cependant
il faut bien garder en tête qu’il s’agit d’une solution de dernier recours.
L’incorporation d’aliments solides doit être très progressive et ne doit pas commencer avant 6
mois. Santé Canada va dans le même sens bien que tempérant un peu leur propos en indiquant
de ne pas non plus trop attendre. Les aliments difficiles à digérer tels que les légumes crus, les
fruits et les glaces doivent être évités au profit de produits cuits et chauds, faciles à digérer
comme les soupes ou les purées de légumes.
7.9 Boire des litres d’eau ?
Tout dépend de sa constitution, il faut boire à sa soif et de préférence chaud. Bien
évidemment, plus on transpire et plus on a chaud, plus il faut boire. Une trop grande
consommation d’eau, tout comme une consommation insuffisante, est nocive. La dose fait le
poison. Boire énormément d’eau fatigue les reins et la rate.
Le calcium qui se trouve dans le lait peut largement être compensé par la consommation de
légumes. Pour vous en convaincre, le Japon à un des taux d’ostéoporose les plus bas de la
planète alors que c’est aussi une des populations qui consomme le moins de produits laitiers
au monde[15].
Bien que les produits laitiers de notre petit-déjeuner habituel soient déconseillés, le pain et en
revanche considéré comme un ingrédient noble. L’auteur recommande d’en faire un vrai repas
comme le déjeuner ou le dîner afin de manger plus équilibré et dans un meilleur cadre que le
croissant avalé à la hâte avant d’aller travailler.
7.12 Le café
D’introduction récente en Chine, la médecine chinoise n’a pas encore d’avis tranché sur le
café. Ses effets stimulants et laxatifs le placent toutefois plus dans la case des médicaments
que dans celle des aliments usuels. Pour ces raisons il est recommandé d’être vigilant sur sa
consommation et de ne pas en abuser.
7.13 Le thé
Le thé a des effets similaires au café bien que les effets soient beaucoup moins marqués et
qu’il ne soit pas toxique. Considéré comme extrêmement sain, il faut toutefois respecter
certaines règles pour éviter des désagréments. Il est par exemple contre-indiqué pour la
femme enceinte, en cas d’insomnie et est incompatible avec certains médicaments.
7.15 Le pain
Le pain est selon la diététique du Tao, un des aliments les plus nobles qu’il soit. Il est
recommandé d’éviter au maximum le pain blanc bourré de sucres rapides et de se tourner vers
le pain complet. Pour avoir un pain de qualité il faut s’assurer qu’il soit au levain naturel, sans
levure, sans additif et de préférence issu de l’agriculture biologique. Il est aussi possible de
faire soi-même son pain.
Un autre article concernant la nutrition est celui que j’ai écrit explorant le méthode paléo;
jetez un coup d’oeil sur Le modèle paléo.
Du point de vue du contenu, j’ai beau‹coup apprécié cette approche totalement différente de la
diététique que celle dont on a l’habitude en Europe. Malgré cette approche complètement
différente, on retombe très souvent sur les résultats de la diététique « moderne » au niveau du
contenu idéal de l’assiette. J’ai aussi beaucoup apprécié cette vision de la diététique qui va au-
delà des calories ingérées et prend aussi en compte le reste du corps, en particulier le système
digestif, et le cadre dans lequel se passe le repas. A noter, la diététique du Tao insiste aussi sur
le fait qu’un repas ne doit pas seulement être bon sur le papier mais aussi bon en bouche.
Ancien sportif de haut niveau, j’avais déjà une alimentation considérée comme « saine » avant
de lire La diététique du Tao. L’application des conseils issus de ce livre m’a pourtant aidé à
me sentir encore plus en bonne santé.
Cependant tout n’est pas parfait dans ce livre. L’auteur qui invite pourtant en début d’ouvrage
à ne pas « tomber dans l’ésotérisme de salon de thé » propose parfois des justifications
uniquement basées sur les concepts de Yin/Yang et des 5 mouvements plutôt que de citer des
sources scientifiques (qui pourtant existent, la plupart des références scientifiques de cette
chronique sont issues de mes recherches). Ces raisonnements basés sur des concepts de
Yin/Yang me semblent parfois maladroits, ce qui au final discrédite plus l’auteur qu’autre
chose. La diététique du Tao est peut-être un peu trop orienté sur des concepts Asiatiques pour
les Européens que nous sommes.
En bref, La diététique du Tao est un livre très intéressant est rempli de bons conseils mais
qu’il faut savoir lire avec un peu de recul.
• Des conseils et une alimentation qui peuvent réellement améliorer votre santé
• Une approche de la diététique inhabituelle qui rend La diététique du Tao d’autant plus
intéressant
• Une vision de la diététique plus large que le nombre de calories ingérées
• La diététique du Tao est un livre qui incite à passer à l’action
Points faibles :
3. L’endurance : un épuisement excessif après une journée de travail ou un effort physique est
le signe d’une mauvaise santé.
4. L’humeur : des émotions excessives sont souvent le signe d’une dépression larvée
5. Le sommeil : une personne en bonne santé se lève le matin en forme et parfaitement reposé
Foire Aux Questions (FAQ) du livre La diététique du Tao de Philippe Sionneau et Richard
Zagorski
1.Comment le public a accueilli le livre La diététique du Tao de Philippe Sionneau et Richard
Zagorski ?
Le livre La diététique du Tao de Philippe Sionneau et Richard Zagorski a connu un grand
succès,ce qui lui a valu son classement parmi les meilleures ventes sur Amazon.
2.Quel fut l’impact du livre La diététique du Tao de Philippe Sionneau et Richard Zagorski ?
Le livre la Diététique du Tao a révélé à une multitude de personnes aujourd’hui les principes
de santé qui ont fait leurs preuves depuis des siècles en orient. Adaptés de façon réaliste à leur
monde moderne, ils sont simples et applicables par tout le monde dans leur propre tradition
culinaire.
4.Quels sont les 5 mouvements decrits comme etant une loupe grossissante ?
L’eau, le bois, le feu, le métal et la terre
5.Quelles sont les 3 parties dont fait intervenir la digestion des aliments dans la medecine
chinoise ?
Les trois foyers, la rate et l’estomac
Couper les aliments avec des ustensiles bien affûtés : un aliment déchiré sera
Bien mastiquer beaucoup moins appétissant et agréable en bouche qu’un aliment
proprement coupé
Philippe Sionneau a étudié la médecine chinoise en Chine. C’est l’un des rares occidentaux à
avoir suivi un cursus complet en médecine chinoise dans une université en Chine où il est
diplômé. C’est le premier français et l’un des très rares européens à avoir obtenu ce titre.
Qui est Richard Zagorski ?
Richard ZAGORSKI est un ingénieur de formation. Il s’est progressivement orienté vers les
médecines énergétiques en suivant de nombreuses formations, notamment en médecine
traditionnelle chinoise.