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SA1 : CONFIGURATIONS DE L’ESPACE Lis le texte de la situation de départ

SITUATION DE DEPART : Une discussion autour du dessin d’une armoire SEQUENCE 1 : DROITES ORTHOGONALES
Coffi est un élève de la classe de 1ère. Son tuteur FAKO lui demande d’aller retirer Activité 1 : Définition et Propriétés
auprès du menuisier l’armoire qu’il a commandé, pour y ranger ses habits. Il En observant le dessin de l’armoire, Coffi déclare avoir trouvé deux droites
dessine le plan de l’armoire sur une feuille de papier qu’il remet à Coffi pour (D) et (∆) telles que (D) soit parallèle à (AB), (∆) parallèle à (EH) et (D)
faciliter l’identification chez le menuisier. Voici le plan cette armoire. perpendiculaire à (∆).
G O Consigne (Découverte et Définition)
C 1) Présente les droites (D) et (∆) qui conviennent.
2) Que dit-on alors des droites (AB) et (EH) ?
H D Définition : Deux droites de l’espace sont orthogonales lorsque les parallèles
P
à ces droites passant par un point donné sont perpendiculaires dans le plan
quelles définissent.
NB : Si (D) et (∆) désignent deux droites de l’espace alors, (D) orthogonale à
(∆) se note (D) ⊥ (∆).
K N ⊥ est le symbole de l’orthogonalité.
J Retenons
• Deux droites perpendiculaires sont orthogonales.
L • Deux droites orthogonales ne sont pas nécessairement
M I perpendiculaires.
• Deux droites orthogonales et sécantes sont perpendiculaires.
Propriétés
F
B P1 : Si deux droites de l’espace sont orthogonales alors toute
droite parallèle à l’une est orthogonale à l’autre.
(𝐷) ⊥ (Δ)
E { ⟹ (𝐷) ⊥ (𝐷0 )
A (𝐷0 ) ∥ (Δ)
Des camarades de Coffi ont vu ce dessin. L’un d’eux affirme qu’on peut y trouver P2 : Si deux droites de l’espace sont parallèles alors toute droite
des traces de droites dont les parallèles sont perpendiculaires dans un même plan. orthogonale à l’une est orthogonale à l’autre.
Un autre affirme : « le point A permet de repérer n’importe quel point S de
(𝐷) ∥ (Δ)
l’espace ; il suffit de connaitre la distance AS ». Non, rétorque un autre « la { ⟹ (𝐷) ⊥ (𝐷0 )
distance AS seule ne suffit pas ; il faut connaître aussi le sens de A vers S sur la (𝐷0 ) ⊥ (Δ)
droite (AS) ». Un autre élève apporte une nuance en déclarant : « encore faut-il que Activité 2 (Consolidation des notions acquises)
S soit distinct de A ». Jean qui, jusque-là n’est pas intervenu pose la question ABCDEFGH est un cube. I et J les milieux respectifs de [AD] et [DH].
suivante à ses camarades : « s’agit-il des coordonnées géographiques d’un 1) Démontre que les droites (AC) et (FH) sont orthogonales.
point ? ». 2) Démontre que les droites (IJ) et (FC) sont orthogonales.
Tâche :Tu vas te construire de nouvelles connaissances en Mathématiques. 3) On désigne par O le centre du carré ABCD.
Activité 0 (Brainstorming) Démontre que les droites (FO) et (AC) sont perpendiculaires.
1
P4 : Si deux plans sont parallèles alors toute droite orthogonale à l’un est
SEQUENCE 2 : DROITE ET PLAN ORTHOGONAUX orthogonale à l’autre.
Activité 1 : Coffi sait depuis la classe de 4ème que : « Une droite est (𝑃) ∥ (Q)
perpendiculaire à un plan lorsqu’elle est perpendiculaire à deux droites sécantes de { ⟹ (𝑃) ⊥ (Δ)
(𝑄) ⊥ (Δ)
ce plan ». Ce résultat lui a été enseigné sous forme de définition. Il se demande si
une droite est perpendiculaire à un plan lorsqu’elle est orthogonale à deux droites Où (P) et (Q) sont des plans et (∆) est une droite.
sécantes de ce plan. P5 : Si deux droites sont orthogonales à un même plan alors elles sont
Consigne 1 parallèles.
(P) est un plan, (D) et (D’) deux droites sécantes du plan (P). () une droite (𝐷) ⊥ (P)
orthogonale à (D) et à (D’). Démontre que : { ⟹ (𝐷) ∥ (Δ)
(Δ) ⊥ (P)
1- () est sécante au plan (P). Où (D) et (∆) sont des droites et (P) un plan.
2- () est perpendiculaire au plan (P).
P6 : Si deux plans sont perpendiculaires à une même droite alors ils sont
Propriété : Si une droite est orthogonale à deux droites sécantes d’un plan alors (𝑃) ⊥ (Δ)
elle est perpendiculaire à ce plan réciproquement si une droite est perpendiculaire parallèles. { ⟹ (𝑃) ∥ (𝑄) où (P) et (Q) sont des plans et (∆) une
(𝑄) ⊥ (Δ)
à un plan alors elle est orthogonale à deux droites sécantes de ce plan. droite.
Définition: Une droite (D) et un plan (P) sont orthogonaux ou perpendiculaires P7 : Si une droite (∆) est perpendiculaire à un plan (P) alors toute droite (D)
lorsque la droite (D) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (P). orthogonale à (∆) est parallèle à (P).
NB : (D) perpendiculaire à (P) se note : (D) ⊥ (P)
Distance d’un point à un plan
• Toute droite orthogonale à un plan est sécante à ce plan.
Définition : (P) est un plan et A un point de l’espace.
Propriété (Fondamentale) On appelle distance du point A au plan (P) notée d(A , (P)) , la distance AH où
Si une droite est orthogonale à un plan alors elle est orthogonale à toute de
H est le point d’intersection de (P) avec la droite passant par A et
ce plan.
perpendiculaire à (P).
(D) est une droite orthogonale au plan (P) et (D1) est une droite contenue dans Distance d’un point à une droite
le plan (P) donc (D) et (D1) sont orthogonales.
Définition : (D) est un plan et A un point de l’espace.
Propriétés
On appelle distance du point A à la droite (D) notée d(A , (D)) , la distance AH
P1 : Par un point donné de l’espace, il passe une droite et une seule
où H est le point d’intersection de (D) avec le plan passant par A et
perpendiculaire à un plan donné. perpendiculaire à (D).
P2 : Par un point donné de l’espace, il passe un unique plan orthogonal à une
droite donnée. Activité 2 (Approfondissement)
ABCDEFGH est un cube d’arête 𝑎 avec 𝑎 > 0.
P3 : Si deux droites sont parallèles alors tout plan orthogonal à l’une est I et J les milieux respectifs de [EF] et [BF].
orthogonal à l’autre. 1) Démontre que :
(𝐷) ∥ (Δ) a) (ID) et (AH) sont orthogonales.
{ ⟹ (𝑃) ⊥ (𝐷)
(𝑃) ⊥ (Δ) b) (JG) et (DC) sont orthogonales
où (D) et (∆) sont deux droites de l’espace et (P) un plan. 2) Démontre que (AG) et (BDE) sont perpendiculaires.
2
3) Calcule la distance du point E à la droite (DI) en fonction de 𝑎. Définition : La projection orthogonale sur un plan (P) est l’application qui à
SEQUENCE 3 : PLANS PERPENDICULAIRES tout point M de l’espace associe le point M′ , intersection de (P) avec la droite
Définition : Deux plans sont perpendiculaires lorsque l’un contient une droite (MM ′ ) ⊥ (P)
passant M et orthogonale à (P). { et le point M′ est appelé
orthogonale à l’autre. (MM ′ ) ∩ (P) = {M ′ }
le projeté orthogonal de M sur le plan (P).
NB : Le plan (P) perpendiculaire au plan (Q) se note : (P) ⊥ (Q)
a)Point invariant : Soit p une application de l’espace.
Propriétés
Un point M de l’espace est dit invariant par p lorsque p(M) = M
P1 : Si une droite est parallèle à un plan et perpendiculaire à un second plan
b) Propriétés : Soit p une projection orthogonale sur un plan (Q).
alors ces deux plans sont perpendiculaires.
P1 : L’ensemble des points invariants par une projection orthogonale sur un
(𝐷) ∥ (P)
{ ⟹ (𝑃) ⊥ (Q) plan est le plan lui-même.
(Δ) ⊥ (Q)
Le plan (Q) est donc invariant par p c’est-à-dire p((Q)) = (Q) et de plus si M
Où (P) et (Q) sont des plans ; (∆) est une droite.
appartient à (Q) alors p(M) = M.
P2 : Si une droite (D) et un plan (P) sont perpendiculaires à un même plan (Q)
P2 : L’image d’une droite (D) par p est :
alors (D) est parallèle à (P).
(𝐷) ⊥ (Q) • Une droite si (D) n’est pas orthogonale à (Q)
{ ⟹ (𝐷) ∥ (P) • Un singleton si (D) est perpendiculaire à (Q)
(P) ⊥ (Q)
P3 : Si deux plans sont perpendiculaires alors tout plan parallèle à l’un est P3 : Si A et B sont deux points d’images respectives A′ et B ′ par p alors le
perpendiculaire à l’autre. segment [AB] a pour image par p :
(𝑄) ⊥ (P)
⟹ (𝑄) ⊥ (R) Où (P), (Q) et (R) sont des plans. • Est le segment [A′ B ′ ] si (AB) n’est pas orthogonale à (Q) de plus
{
(R) ∥ (P) A′ B ′ = AB si (AB) est parallèle à (Q) et A′ B ′ < AB si (AB) et (Q) sont
P4 : Un plan est perpendiculaire à deux plans sécants si et seulement si, il est non parallèles.
perpendiculaire à leur droite d’intersection. • {A′ } si (AB) est perpendiculaire à (Q).
Activité (Consolidation des notions acquises) P4 : L’image par p du milieu d’un segment dont le support n’est pas orthogonal
ABCDEFGH est un cube. Démontre que : a)(FCH) ⊥ (AGE) ; b)(EAC) ⊥ (HBD) à (Q) est le milieu du segment image.
SEQUENCE 4 : PROJECTION ORTHOGONALE SUR UN PLAN Activité 2 (Consolidation des notions acquises)
Activité 1 (Découverte) Soit ABCDEFGH un pavé droit. I milieu de [HF] et O le centre de la face ABCD.
Baké s’intéresse au procédé qui, à chaque point X de l’espace associe le point Soit p la projection orthogonale sur le plan (ABC).
d’intersection X’ du plan (ABE) avec la droite passant par X et perpendiculaire au 1) Trouve les images des points A, B, E, F, G et H par p.
plan (ABE). 2a) Trouve les images de [AE] ; [FC] ; [FG] ; [EG] et [EC] par p.
1) Donne le point X’ lorsque : b) Donne la position relative des droites (EB) et (HC) puis vérifie que les images de
a- X = H ; b. X = G ; c. X = C ; d. X = A ces droites par p sont parallèles.
2) A chaque point X de l’espace combien de point X’ ce procédé permet-il c) Trouve deux droites non parallèles dont les images respectives par p sont (AB) et
d’associer ? (CD).
3) Quels sont les points X de l’espace pour lesquels X’ est confondu à X ? 3a) Détermine p((GC)) et les images par p des plans (EBC) ; (EAB) et (CDH)
b) Détermine p(I).
3
SEQUENCE 5 : PROJECTION ORTHOGONALE SUR UNE DROITE SEQUENCE 6 : VECTEURS DE L’ESPACE
Activité 1.0 (Découverte) Activité 1 : Découverte
Baké s’intéresse maintenant au procédé qui, à chaque point X de l’espace associe Coffi se souvient de la notion de vecteur et affirme : « le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐿𝑁 est une
le point d’intersection X’ de la droite (IL) avec le plan passant par X et ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐸⃗⃗⃗⃗⃗ cependant 𝐴𝐿
⃗⃗⃗⃗⃗ ne l’est pas ». Certains de
combinaison linéaire des vecteurs 𝐴𝐵
perpendiculaire à (IL). ses camarades s’interrogent sur la notion de combinaison linéaire et affirment n’avoir
1) Donne le point X’ lorsque : a) X= G; b) X= P ; c) X = C ; d)X = M rien compris à sa déclaration.
2) A chaque point X de l’espace, combien de point X’ ce procédé permet-il Consigne 1 : Caractéristiques d’un vecteur – somme et produit
d’associer ? d’un vecteur par un réel et construction.
3) Quels sont les points X de l’espace pour lesquels X’ est confondu à X ? Un vecteur de l’espace se définit comme un vecteur du plan. On note W l’ensemble
Définition des vecteurs de l’espace.
On appelle projection orthogonale sur une droite (D), l’application qui à tout 1-a) Détermine les caractéristiques du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵.
point M de l’espace associe le point d’intersection M′ de (D) et du plan b) Détermine les caractéristiques d’un vecteur quelconque de l’espace.
2) On définit la somme de deux vecteurs de W ainsi que le produit d’un vecteur par
orthogonal à (D) passant par M .
un nombre réel comme dans le plan. Dessine la face ADHE de l’armoire et construis
• Le point M′ est appelé le projeté orthogonal de M sur la droite (D). le point Q tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 = √2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐻 + 2𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ en prenant AE = 2,5cm , AD = 4,5cm et
Propriétés O le milieu de [GC] .
Soit p la projection orthogonale sur la droite (∆). Définition
P1 : L’ensemble des points invariants par p est la droite (∆). ⃗⃗⃗⃗⃗ caractérisé par :
Tout couple (A, B) de points distincts détermine un vecteur noté AB
P2 : L’image par p d’une droite orthogonale à (∆) est un singleton. • Sa direction : celle de la droite (AB)
P3 : L’image d’une droite non orthogonale à (∆) est la droite (∆) • Son sens : celui de A vers B
P4 : L’image du milieu d’un segment dont le support n’est pas orthogonal à (∆) • Sa norme notée ||AB ⃗⃗⃗⃗⃗ || : qui est la distance AB ou la longueur du segment [AB]
est le milieu de l’image de ce segment.
A B
Activité 1.1 (Consolidation des notions acquises) NB : Si les points A et B sont confondus alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ AB est le vecteur nul noté ⃗O

Soit ABCDEFGH un pavé droit. I et J sont les milieux respectifs des segments ⃗⃗⃗⃗⃗ = BB
c’est-à-dire AA ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗O
⃗ . Le vecteur nul n’a pas de direction.
[EB] et [HG]. On désigne par p la projection orthogonale sur la droite (HG).
Propriétés
1) Détermine les images par p des points A ; B ; E ; F ; G et C.
2) Détermine les images par p des segments [AE] ; [FC] ; [BG] ; [EG] et [EC].
P1 : Pour tout point O de l’espace et pour tout vecteur 𝑢
⃗ non nul de W , il existe un
3) Détermine p(I), p((EAD)) ; p((ACE)) et p((ABE)). unique point M de l’espace tel que OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
⃗ .
P2 : Soit A, B, C et D quatre points de l’espace .Les énoncés suivants sont
Activité 2 : Approfondissement
équivalents : A B
ABCDEFGH est un cube. I, K, L les milieux respectifs des segments [AE] , [HG] , [HD].
• ABCD est parallélogramme.
1) Démontre que (CH) ⊥ (ADG)
2) Détermine et construis le projeté orthogonal E’ du point E sur le plan (ADG). • AB⃗⃗⃗⃗⃗ = DC
⃗⃗⃗⃗⃗ D C
3) Détermine et construis le projeté orthogonal I’ du point I sur la droite (CH). • AD⃗⃗⃗⃗⃗ = BC
⃗⃗⃗⃗⃗
• [AC] et [BD] ont le même milieu.

4
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
P3 : Pour tous points A , B et C de l’espace , on a : AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + BC
⃗⃗⃗⃗⃗ (Chasles) P2 : Si 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont deux vecteurs non colinéaires de W et 𝑤 ⃗⃗ un vecteur de
P4 : Pour tous vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 de W et pour tous nombres réels 𝛼 et 𝛽 , W alors 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont coplanaires si et seulement si 𝑤
⃗⃗ est une combinaison
• ( 𝛼𝑢 ⃗⃗⃗
⃗ = O ) ⟺ ( 𝛼 = 0 ou 𝑢 ⃗ = ⃗O ) linéaire de 𝑢 ⃗ et 𝑣 .
• 𝛼(𝑢 ⃗ + 𝑣) = 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛼𝑣 et (𝛼 + 𝛽)𝑢 ⃗ = 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑢 ⃗ . (𝑢 ⃗⃗ sont colinéaires) ⟺ (∃(𝛼 , 𝛽) ∈ ℝ2 ⁄ 𝑤
⃗ , 𝑣 et 𝑤 ⃗⃗ = 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣 ) .
• 𝛼(𝛽𝑢 ⃗ ) = (𝛼 × 𝛽)𝑢 ⃗ et 1. 𝑢
⃗ =𝑢 ⃗ . P3 : Trois vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤⃗⃗ de l’espace sont coplanaires si et seulement si, il
• ∥𝑢 ⃗ + 𝑣 ∥≤∥ 𝑢 ⃗ ∥ +∥ 𝑣 ∥ (Inégalité triangulaire). existe au moins un triplet (𝛼 , 𝛽 , 𝜇) de nombres réels non tous nuls tels que
• ∥ 𝛼𝑢 ⃗ ∥= |𝛼| ×∥ 𝑢 ⃗ ∥ 𝛼𝑢⃗ + 𝛽𝑣 + 𝜇𝑤 ⃗⃗ = O ⃗ .
Consigne 2 : Vecteurs colinéaires et vecteurs coplanaires P4 : Trois vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤⃗⃗ de W sont non coplanaires si et seulement si, le
ABCDEFGH est un cube. I centre de la face ADHE et triplet (𝛼 , 𝛽 , 𝜇) de nombres réels pour lequel 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣 + 𝜇𝑤 ⃗⃗ = ⃗O est le
J milieu de [EH], K milieu de [BF] et L milieu de [HG]. triplet (0 , 0 , 0).
1) Dans chaque cas vérifie si les vecteurs donnés sont colinéaires. Remarque : Si deux vecteurs parmi les trois sont colinéaires alors les trois
Si oui précise s’ils ont le même sens ou non.
vecteurs sont coplanaires.
⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎)FC BK ⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
; b) IJ GC ; c) ⃗⃗⃗
JL et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC Base et Repère
2) Ecris 𝑤 ⃗⃗ comme combinaison linéaire de 𝑢
⃗ et 𝑣
𝑎)𝑤⃗⃗ = IK⃗⃗⃗ ; 𝑢⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et 𝑣 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AD • Base de W
𝑏)𝑤⃗⃗ = EK⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑢 ⃗⃗⃗⃗
⃗ = EF et 𝑣 = EB⃗⃗⃗⃗⃗ On appelle base de W , tout triplet (𝑢 ⃗ ,𝑣 ,𝑤
⃗⃗ ) de vecteurs non coplanaires.
Définition Coordonnées d’un vecteur dans une base
Deux vecteurs sont dits colinéaires lorsque l’un d’eux est le Propriété : Soit (𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) une base de W .
vecteur nul ou lorsque les deux vecteurs ont la même direction. Pour tout vecteur 𝑢 ⃗ de W , il existe un unique triplet (𝑥 , 𝑦 , 𝑧) de nombres réels
Propriétés tels que 𝑢⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑧𝑘⃗ . Le triplet (𝑥, 𝑦, 𝑧) est appelé triplet de coordonnées
• Deux vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires lorsqu’il existe un couple (𝛼 , 𝛽) du vecteur 𝑢 ⃗ et on note 𝑢 ⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧).
de nombres réels non tous nuls tel que 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣 = ⃗O . Retenons : Si 𝑢 ⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) et 𝑣 (𝑎 , 𝑏, 𝑐) dans la base (𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) alors pour tous
• Deux vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires lorsqu’il existe un nombre réel nombres réels 𝛼 et 𝛽 , on a : 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣 (𝛼𝑥 + 𝛽𝑎 ; 𝛼𝑦 + 𝛽𝑏; 𝛼𝑧 + 𝛽𝑐).
𝛼 tel que 𝑢
⃗ = 𝛼𝑣 - (𝑢 ⃗ = 𝑣 ) ⟺ (𝑥 = 𝑎 , 𝑦 = 𝑏 et 𝑧 = 𝑐)
Vecteurs coplanaires
Définition • Repère de l’espace
Trois vecteurs 𝑢⃗ , 𝑣 et 𝑤⃗⃗ de l’espace tels que 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑣 = AC
⃗ = AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑤 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ = AD On appelle repère de l’espace :
sont dits coplanaires si et seulement si les points A, B, C et D sont dans un - Tout quadruplet (O, I, J, K) de points non coplanaires.
même plan. - Tout quadruplet (O; 𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) où O est un point quelconque de l’espace et
Propriétés (𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) une base de W .
P1 : Les vecteurs 𝑢
⃗ , 𝑣 et 𝑤⃗⃗ sont coplanaires si l’un au moins des vecteurs est
une combinaison linéaire des deux autres.
Propriétés

5
P1 : Soit (O; 𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) un repère de l’espace. Pour tout point M de l’espace,
SA2 : ORGANISATION DES DONNEES
OM = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑧𝑘⃗ est
l’unique triplet (𝑥, 𝑦, 𝑧) de nombres réels tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
SITUATION DE DEPART : Le meilleur tireur.
appelé triplet de coordonnées du point M dans le repère (O; 𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) et on note
Une société de surveillance organise de façon périodique par ses agents une
M(𝑥, 𝑦, 𝑧) . Le nombre réel 𝑥 est l’abscisse du point M, 𝑦 est l’ordonnée de M séance d’entrainement au tir. Chaque agent est soumis à un test à l’aide d’un
et 𝑧 est la côte de M. dispositif spécial construit à partir d’un carré initiale de 8dm de côté. Ce
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑧𝑘⃗ donc le triplet (𝑥, 𝑦, 𝑧) est aussi le triplet de dispositif génère de façon successive plusieurs carrés concentriques tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dans la base ( 𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) . chaque sommet du carré à construire soit sur un côté de carré précédemment
coordonnées du vecteur OM
construit et à une distance x de l’une des extrémités de ce côté. A chaque agent,
P2 : Dans le repère (O; 𝑖 , 𝑗 , 𝑘⃗ ) si A(𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 , 𝑧𝐴 ) et B(𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 , 𝑧𝐵 ) alors : le dispositif construit selon sa taille et son poids un nombre N de carrés dont il
- Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ; 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) . doit atteindre au tir un certain nombre N’ ( N’< N ). Mélon veut se qualifier
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵 𝑧𝐴 +𝑧𝐵 meilleur agent tireur de la société. Il consacre plus de 12 heures (dans une
- Le milieu I du segment [AB] a pour I( ; ; ).
2 2 2 journée) à son travail et à l’entrainement. Il se demande comment choisir la
Caractérisation vectorielle d’une droite et d’un plan durée de chacune de ces deux activités de façon que, en s’entrainant trois fois
Propriété (Caractérisation vectorielle d’une droite) plus que d’habitude, il travaille plus qu’il ne s’entraine. Il se propose aussi
Soit A et B deux points distincts de l’espace. La droite (AB) est l’ensemble d’étudier les principes mathématiques de ce test. Pour cela, il relève dans les
des points M de l’espace tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et AB
AM ⃗⃗⃗⃗⃗ soient colinéaires. bases de données de la société les poids et les tailles de certains de ses
coéquipiers. Il dresse le tableau suivant
M  (AB) ⟺ (∃ λ  ℝ, AM = λ AB) ( la caractérisation vectorielle de (AB)).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Poids en kg (x) 65 68 62,5 62 68 68 59
Propriété (Caractérisation vectorielle d’un plan)
Soit A, B et C trois points non alignés de l’espace. Le plan (ABC) est Tailles en cm (y) 165 177 174 168 165 171 165
l’ensemble des points M de l’espace tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM , ⃗⃗⃗⃗⃗ AB et AC ⃗⃗⃗⃗⃗ soient coplanaires
Poids 71 74 68 68 74 71 65 65
M  (ABC) ⟺ [∃(α, β) ℝ2 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = αAB⃗⃗⃗⃗⃗ + βAC ⃗⃗⃗⃗⃗ ] (C’est la caractérisation
Taille 177 174 171 165 174 174 174 174
vectorielle du plan (ABC))
Activité 3 : Application Poids 62 65 68 71 65 74 74
ABCDEFGH est un cube et O le centre de ABCD. Tailles 174 174 168 171 174 168 177
1) Justifie que (O ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB , AC⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AG ) est un repère de l’espace et détermine les
coordonnées des sommets de ce cube de ce repère. Poids 71 65 77 74 62 77 68 71
1
2) On pose 𝑖 = 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; j = AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et k⃗ = 1 AE
⃗⃗⃗⃗⃗ . Détermine les coordonnées des Tailles 174 165 180 177 168 180 171 174
2 3
sommets du cube dans le repère (A ; 𝑖, 𝑗, 𝑘⃗). Activité 0 (Brainstorming)
3) On donne 𝑢 ⃗ = − i + 2j − k ⃗ ; 𝑣 (2, 0,3) et 𝑤 ⃗
⃗⃗ = j − 2k Lis le texte de la situation d départ et exprime librement toutes les idées
a- Les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont-ils colinéaires ?
qu’il t’inspire.
b- les vecteurs 𝑢
⃗ ; 𝑣 et 𝑤 ⃗⃗ sont-ils coplanaires ?
4) On donne I(3, 1, −2) , J(6, 5, −4) , K(1, 4, 1) et L(−5, −4, 5).
a)Démontre que I , J et K définissent un plan.
b) Le point L appartient-il au plan (IJK) ? Justifie ta réponse.
6
SEQUENCE 1 : EQUATIONS ET INEQUATIONS DANS ℝ - Somme et produit des racines
SYSTEMES LINEAIRES Propriété : Soit Q(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 où 𝑏 et 𝑐 des nombres réels et 𝑎 est
Activité 1 : Equations du second degré dans ℝ non nul. Si Q admet deux racines réelles distinctes 𝑥1 et 𝑥2 alors la
Kossi un jeune frère de Melon, en classe de première C, s’intéresse à la construction somme S = 𝑥1 + 𝑥2 et le produit P = 𝑥1 × 𝑥2 des racines vérifient :
du premier carré, à son côté et son aire. Il se demande quelle valeur donnée à x pour 𝑏 𝑐
S = − 𝑎 et P = 𝑎 .
que l’aire de ce carré soit au moins trois fois celle d’un carré de côté x.
Consigne 1 : Equations du second degré dans ℝ (Découverte) Propriété : Deux nombres réels ont pour somme S et pour produit P si et
1) A partir d’un carré ABCD de 8cm de côté, construis le premier A1B1C1D1 tels seulement si, ils sont solutions de l’équation 𝑥 2 − S𝑥 + P = 0.
que : A A1= BB1= CC1 = DD1= x et A1 [AD] ; B1[AB] , C1[BC] Consigne 3 : (Consolidation des notions acquises)
2) Exprime en fonction de x l’aire du carré A1B1C1D1. 1) Soit Q(𝑥) = 15𝑥 2 − 11𝑥 − 4 . Sachant que 1 est une racine de Q, détermine
3) Ecris une équation d’inconnue x pour laquelle l’aire du carré A1B1C1D1 la seconde racine de Q sans utiliser le discriminant.
est le triple de celle d’un carré de côté x. 2) Détermine deux nombres réels ayant pour somme 2√3 et pour produit −1
4) Détermine alors la valeur de x. 3) Détermine les dimensions d’un rectangle dont le périmètre est 64𝑚 et l’aire
Définition :Soit 𝒂 , 𝒃 et 𝐜 des nombres réels avec 𝒂 non nul. On appelle 240𝑚2 .
équation du second degré dans ℝ, d’inconnue, toute équation de la forme Activité 2 : Inéquations du second degré dans ℝ.
𝒂𝑥 2 + 𝒃𝑥 + 𝐜 = 0. Propriété : (Signe d’un polynôme du second degré)
Propriété : Soit (𝐸): 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + c = 0 avec 𝑎 , 𝑏 et c des nombres réels tel Soit le trinôme P(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎  0
que 𝑎 est non nul. On pose P(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 et Δ = 𝑏 2 − 4𝑎c. Pour étudier le signe de P(𝑥) , on peut calculer son discriminant ∆ et utiliser
• Si Δ < 0 , P n’admet pas de racines et n’est pas factorisable. l’un des tableaux suivants :
Dans ce cas l’équation (𝐸) n’admet pas de solutions dans ℝ. • Si ∆< 0 , P(𝑥) n’admet pas de racines. On a :
𝑏
• Si ∆= 0, P admet une racine double 𝑥0 = − 2𝑎 et 𝑥 −∞ +∞
P(𝑥) = 𝑎(𝑥 − 𝑥0 )2 ; l’équation (𝐸) admet une solution 𝑥0 . P(𝑥) Signe de 𝑎
• Si ∆> 0 , P admet deux racines réelles distinctes 𝑥1 et 𝑥2 telles que 𝑏
• Si ∆= 0 , P(𝑥) admet une racine double 𝑥0 = − 2𝑎 . On a :
−𝑏−√∆ −𝑏+√∆
𝑥1 = et 𝑥2 = et P(𝑥) = 𝑎(𝑥 − 𝑥1 )(𝑥 − 𝑥2 ) .
2𝑎 2𝑎 𝑥 −∞ 𝑥0 +∞
l’équation (𝐸) admet deux solutions réelles distinctes 𝑥1 et 𝑥2 . P(𝑥) Signe de 𝑎 0 signe de 𝑎
NB : Le nombre réel ∆ est appelé discriminant de l’équation (𝐸) ou du
trinôme P(𝑥). • Si ∆> 0 , P(𝑥) admet deux racines réelles distinctes 𝑥1 et 𝑥2 avec
Consigne 2 : (Consolidation des notions acquises) 𝑥1 < 𝑥2 . On a :
Résous dans ℝ les équations suivantes : 𝑥 −∞ 𝑥1 𝑥2 +∞
(𝐸): 2𝑥 2 + 3𝑥 + 4 = 0 ; (𝐹): (√2 − 1)𝑥 2 + 2𝑥 + √2 + 1 = 0 ; P(𝑥) Signe de a 0 signe de –a 0 signe de a
(𝐺): 𝑥 2 + (−2 + √3)𝑥 − 2√3 = 0.

7
Retenons : (Méthode de résolution d’une inéquation rationnelle) Soit P(𝑥) = 𝑥 2 + (2𝑚 + 1)𝑥 + 𝑚2 + 1 où 𝑚 est un paramètre réel.
Pour résoudre les inéquations du type P(𝑥) ≤ 0 ; P(𝑥) < 0; P(𝑥) ≥ 0 ou Etudie la position de −2 par rapport aux racines de P.
P(x) > 0 où P(𝑥) est un polynôme de degré supérieur ou égale à 2 ou bien P(𝑥) Consigne 4 :( Equation et Inéquation bicarrées – Equation et Inéquation de degré trois)
est une fonction rationnelle , il faut : 1-a)Résous dans ℝ , l’équation (𝐸): −𝑥 4 + 𝑥 2 + 12 = 0
• Déterminer suivant les valeurs de 𝑥 , le signe de P(𝑥). b) Résous dans ℝ , l’inéquation (𝐼): 4𝑥 4 − 5𝑥 2 + 1 > 0
2) Soit P(𝑥) = 𝑥 3 − 7𝑥 + 6 .
• Ensuite choisir les 𝑥 pour lesquels P(𝑥) satisfait l’inégalité demandée. a)Vérifie que 1 est une racine de P.
Consigne 1 : (Consolidation des notions acquises) b) Factorise P(𝑥).
Résous dans ℝ les inéquations suivantes : c)Résous dans ℝ , P(𝑥) = 0 puis P(𝑥) ≥ 0
a)−2𝑥 2 + 𝑥 − 1 > 0 ; b)4𝑥 2 − 4√3𝑥 + 3 ≤ 0 ; c)𝑥 2 + 𝑥 + 1 > 0 ; Retenons : Soit 𝑎 ∈ ℝ∗ et (𝑏, 𝑐) ∈ ℝ2
𝑥+1
d) 2 ≥ 0 Un polynôme P est dit bicarré si P(𝑥) = 𝑎𝑥 4 + 𝑏𝑥 2 + 𝑐 .
𝑥 −1

Signe des racines d’un polynôme du second degré Propriété : Soit P un polynôme de degré 𝑛 avec 𝑛 ≥ 3 et 𝛼 un nombre réel.
Propriété : Soit 𝑄(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ≠ 0 un polynôme du second Si 𝛼 est une racine de P alors il existe un polynôme Q de degré (𝑛 − 1) tel que
degré dans ℝ . Soit S la somme des racines et P le produit des racines de Q. P(𝑥) = (𝑥 − 𝛼)𝑄(𝑥)
Equations et Inéquations irrationnelles
• Si P < 0 alors les deux racines de Q sont de signes contraires.
a) Equations irrationnelles
• Si P > 0 et S < 0 alors les deux racines de Q sont négatives.
𝑄(𝑥) ≥ 0
• Si P > 0 et S > 0 alors les deux racines de Q sont positives. • √P(𝑥) = 𝑄(𝑥) ⟺ {
P(𝑥) = (𝑄(𝑥))2
Consigne 2 : (Consolidation)
𝑃(𝑥) ≥ 0 ou 𝑄(𝑥) ≥ 0
𝑚 est un paramètre réel, soit l’équation (𝐸𝑚 ): (𝑚 + 1)𝑥 2 − (𝑚 + 3)𝑥 + 3 − 𝑚 = 0. • √P(𝑥) = √𝑄(𝑥) ⟺ {
Détermine suivant les valeurs de, le nombre et le signe des solutions de l’équation 𝑃(𝑥) = 𝑄(𝑥)
(𝐸𝑚 ). b) Inéquations irrationnelles
Position d’un nombre réel par rapport aux racines d’un polynôme du P(𝑥) ≥ 0
second degré • √P(𝑥) ≤ 𝑄(𝑥) ⟺ { 𝑄(𝑥) ≥ 0
Propriété : Soit P(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ∈ ℝ∗ ; (𝑏, 𝑐) ∈ ℝ2 et 𝛼 un P(𝑥) ≤ (𝑄(𝑥))2
nombre réel. On suppose que P(𝑥) admet deux racines 𝑥1 et 𝑥2 avec 𝑄(𝑥) ≥ 0 𝑄(𝑥) < 0
𝑥1 ≤ 𝑥2 ; S est la somme des racines. Pour étudier la position de 𝛼 par rapport • √𝑃(𝑥) ≥ 𝑄(𝑥) ⟺ { 2 ou {
𝑃(𝑥) ≥ (𝑄(𝑥)) 𝑃(𝑥) ≥ 0
à 𝑥1 et 𝑥2 , on procède comme suit : On calcule 𝑎 × P(𝛼) :
• Si 𝑎 × P(𝛼) < O alors 𝑥1 ≤ 𝛼 ≤ 𝑥2 . • Pour 𝜆 > 0 on a : √P(𝑥) > 𝜆 ⟺ 𝑃(𝑥) > 𝜆2
S
• Si 𝑎 × P(𝛼) > 0 alors il faut calculer 2 − 𝛼 • Pour 𝜆 > 0 on a : √P(𝑥) < 𝜆 ⟺ 0 ≤ 𝑃(𝑥) < 𝜆2
S
- Si
2
− 𝛼 < 0 alors 𝑥1 ≤ 𝑥2 ≤ 𝛼 . • Pour 𝜆 < 0 on a : √P(𝑥) > 𝜆 ⟺ 𝑃(𝑥) ≥ 0
S
- Si 2 − 𝛼 > 0 alors 𝛼 ≤ 𝑥1 ≤ 𝑥2 . • Pour 𝜆 < 0 , l’inéquation √P(𝑥) < 𝜆 n’admet pas de solution.
Consigne 3 (Consolidation)
8
Consigne 5 (Consolidation) Résolution d’un système d’équations linéaires par la méthode de pivot
Résous dans ℝ :a)√2 − 𝑥 = 𝑥 + 10 ; b)√2𝑥 2
+2 ≤ 3−𝑥; c)√2𝑥 2 − 9𝑥 − 1 < 2 de Gauss
; d)√−𝑥 + 5𝑥 + 9 = √𝑥 − 3 ; e) 𝑥 + √𝑥 − 1 ≥ 3
2 Pour résoudre un système d’équations linéaires à trois inconnues par exemple
par la méthode de pivot de Gauss, on transforme le système d’équations
Activité 3 : Système d’équations linéaires linéaires en un système d’équations linéaires triangulaire c’est-à-dire un
Consigne 1 : (Découverte de la méthode de Pivot de Gauss). 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 𝑑
Coffi veut résoudre le système (S) formé par les équations suivantes système de la forme { 𝑏1 𝑦 + 𝑐1 𝑧 = 𝑑1 où
x + 2y + 2z = 2 ; x + 3y – 2z = -1 et 3x + 5y + 8z = 8. 𝑐2 𝑧 = 𝑑2
Pour y parvenir il procède comme suit : 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 , 𝑑 , 𝑏1 , 𝑐1 , 𝑑1 , 𝑐2 et 𝑑2 sont des constantes réelles. Ces
a) Il désigne par L1, L2, L3 les équations du système (S) transformations se font à l’aide des opérations suivantes :
𝑥 + 2𝑦 + 2𝑧 = 2 𝐿1 • Li ↔ L𝑗 : c’est la permutation des lignes Li et L𝑗 du système.
(𝑆): {𝑥 + 3y – 2z = −1 𝐿2 • Li ← αLi : c’est la multiplication des membres de l’équation ou de la
3𝑥 + 5y + 8z = 8 𝐿3 ligne Li par le nombre réel 𝛼 (𝛼 ≠ 0) .
b) Il conserve l’équation L1 et remplace L2 par (L2-L1) puis L3 par (L3 – 3L1). • Li ← 𝛼L𝑖 + 𝛽Lj : c’est la substitution de la ligne L𝑖 par une
Il obtient un système (S1) équivalent au système (S).
combinaison linéaire des lignes Li et L𝑗 avec 𝛼 et 𝛽 des nombres
c) Il conserve les équations L1 et L2 de (S1) puis remplace l’équation L3 par
(L3 + L2). Il obtient un système (S2). réels non nuls.
1- En utilisant les étapes a, b et c retrouve le système (S2). Principe de la méthode de pivot de Gauss
2- i) A partir de L3 de (S2) détermine la valeur de z. Il consiste à fixer la ligne pivot L1 . Cette ligne est telle que le coefficient
ii) A partir de L2 et de la valeur de z détermine la valeur de y. de la première inconnue soit non nul et faible en termes de valeur absolue.
iii) A partir de l’équation L1 et des valeurs de y et z précédemment trouvées On élimine ensuite la première inconnue dans les autres lignes à l’aide des
détermine la valeur de x. transformations convenables. Après obtention du nouveau système, on
reprend le même procédé avec la ligne L2 , L3 , … , Ln jusqu’à l’obtention
Retenons
du système triangulaire.
• La méthode utilisée pour résoudre le système (S) est appelé méthode
Consigne 2 : (Consolidation des notions acquises)
de pivot de Gauss.
1) Résous dans ℝ3 les systèmes suivants d’inconnue (x, y, z).
• Les systèmes (S) , (S1) et (S2) sont deux à deux équivalents et ont le 2𝑥 − 𝑦 + 3𝑧 + 8 = 0 𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 = 1 𝑥 + 2𝑦 + 5𝑧 = 4
même ensemble des solutions . (𝑆1 ): { 𝑥 + 𝑦 + 𝑧 + 1 = 0 ; (𝑆2 ): { 𝑥 − 2𝑦 + 𝑧 = 1 (𝑆3 ): { 𝑥 + 𝑦 + 2𝑧 = 6
• Soit 𝑛 un entier naturel non nul. On appelle équation linéaire −𝑥 + 2𝑦 + 𝑧 + 2 = 0 −2𝑥 + 𝑦 + 𝑧 = 1 2𝑥 + 3𝑦 + 7𝑧 = 10
d’inconnues 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑛 toute équation de la forme
2) Déduis-en dans ℝ3 l’ensemble des solutions du système (S) suivant :
𝑎1 𝑥1 + 𝑎2 𝑥2 + ⋯ + 𝑎𝑛 𝑥𝑛 = 𝑏 dans laquelle 𝑎1 , 𝑎2 , . .. , 𝑎𝑛 sont 1
des constantes réelles appelées coefficients de l’équation et 𝑏 est un 𝑥² + + 𝑧+1=0
𝑦−2
nombre réel. 1
(S) : 2𝑥² − + 3𝑧 + 8 = 0
• Deux systèmes sont équivalents si et seulement si ils ont le même 𝑦−2
ensemble de validité et le même ensemble des solutions. 2
−𝑥² + + 𝑧+2 =0
{ 𝑦−2

9
Consigne 3: Approfondissement Consigne 3 (Consolidation des notions acquises)
Le plan et muni du repère orthonormé (O, I, J). Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par (𝑥) = |𝑥 2 + 2𝑥| + 3 − 𝑥 .
On donne A(-1, 2) ; B(2, 4) et C(4, 2). Détermine la restriction g de 𝑓 à [−2 ; 0]
1) Justifie que ABC est un triangle.
2) Soit (C ) le cercle circonscrit au triangle ABC
Comparaison de fonctions
Définition
a-)Détermine une équation cartésienne de (C).
b-) Précise le centre et le rayon de (C ) Soit f et g deux fonctions numériques de courbes respectives (𝐶𝑓 ) 𝑒𝑡 (𝐶𝑔 ) et
d’ensembles de définitions respectifs 𝐷𝑓 𝑒𝑡 𝐷𝑔 . Soit I ⊂ 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 .
SEQUENCE 4 : FONCTIONS
Activité 1 : Généralités sur les fonctions • (𝑓 ≤ 𝑔 sur I) ⟺ (∀𝑥 ∈ I , 𝑓(𝑥) ≤ 𝑔(𝑥))
Le dispositif présenté à chaque agent pour son entraînement comporte un nombre Dans ce cas, on dit que (𝐶𝑔 ) est au-dessus de (𝐶𝑓 ) sur I .
de carrés. Sur chaque carré sont inscrites plusieurs courbes de fonction d’une • (𝑓 ≥ 𝑔 sur I) ⟺ (∀𝑥 ∈ I , 𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥))
variable réelle. Un agent a droit à un dispositif comportant au moins deux carrés.
Dans ce cas, on dit que (𝐶𝑔 ) est en dessous de (𝐶𝑓 ) sur I.
Consigne 1 : Ensemble de définition
L’un des carrés présente des courbes des fonctions suivantes : Retenons : Pour comparer deux fonctions 𝑓 et 𝑔 sur un ensemble non vide I , on
𝑥³ peut étudier le signe de 𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥) pour tout 𝑥 élément de I.
f : ℝ → ℝ− g:ℝ→ℝ ℎ(𝑥) = √1−𝑥
Consigne 4 (Consolidation des notions acquises)
𝑥 ⟼ 1 − 𝑥² 𝑥 ⟼ 𝑥² + 𝑥 + 2 Compare les fonctions 𝑓 et 𝑔 sur ℝ où 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 𝑥 + 5 et 𝑔(𝑥) = 2𝑥 + 3
1 𝑥+1
𝑘(𝑥) = où E(x) est la partie entière de x et P(𝑥) = Fonction minorée –Fonction majorée –Fonction bornée
𝐸(𝑥)+3 𝑥+2−√𝑥 2 +2𝑥
Détermine l’ensemble de définition des fonctions f, g, h , P , et k. Définition
Retenons Soit 𝑓 une fonction numérique réelle et D son ensemble de définition.
-Si 𝑓: A → B est une fonction d’ensemble de définition 𝐷𝑓 alors • 𝑓 est majorée sur D si, il existe un nombre réel M tel que pour tout 𝑥 élément
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴⁄𝑓(𝑥) existe dans 𝐵} ou 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴⁄𝑓(𝑥) ∈ 𝐵} . de D, 𝑓(𝑥) ≤ M .
-Toute fonction polynôme définie de ℝ vers ℝ admet pour ensemble de définition ℝ • 𝑓 est minorée sur D si, il existe un nombre réel 𝑚 tel que pour tout 𝑥 élément
de D, 𝑓(𝑥) ≥ 𝑚.
Consigne 2 :(Restriction d’une fonction)
𝑥 2 −4 • 𝑓 est bornée sur D si 𝑓 est minorée et majorée c’est-à-dire il existe des
Soient 𝑓 et 𝑔 les fonctions de ℝ vers ℝ définies par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 2 et 𝑔(𝑥) =
𝑥−2 nombres réels 𝑚 et M tel que pour tout 𝑥 élément de D, 𝑚 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ M.
d’ensembles de définitions respectifs 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 .
Propriété
1-)Détermine 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 puis démontre que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥).
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition D. 𝑓 est bornée sur D si, il existe un nombre
2) Que peut-on conclure de 𝑓 et 𝑔 ?
réel positif M tel que pour tout 𝑥 élément de D, |𝑓(𝑥)| ≤ M.
Définition : Soit 𝑓 une fonction définie de E vers F et soit A une partie non vide de E
avec A ⊂ 𝐷𝑓 . On appelle restriction de 𝑓 à A , la fonction 𝑔 définie par :
𝑔: A ⟶ F
𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥)
10
Minimum et maximum d’une fonction b) Composée de deux fonctions
Définition : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle, D son ensemble de définition et I un Définition : Soit E, F et G trois ensembles non vides ; 𝑓 une fonction définie
intervalle non vide de D. Soit 𝑎 un élément de I . de E vers F et 𝑔 une fonction définie de F vers G .
• 𝑓 admet un minimum relatif en 𝑎 sur I si et seulement si pour tout 𝑥 élément On appelle composée de 𝑓 par 𝑔 , la fonction définie de E vers G notée 𝑔𝑜𝑓
définie par : 𝑔𝑜𝑓: E ⟶ F ⟶ G
de I , 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝑎) . On dit 𝑓(𝑎) est un minimum local.
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) ⟼ 𝑔(𝑓(𝑥))
• 𝑓 admet un maximum relatif en a sur I si et seulement si pour tout 𝑥 élément • 𝑔𝑜𝑓 se lit « 𝑔 rond 𝑓 »
de I , 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎) . On dit que 𝑓(𝑎) est dans ce cas un maximum local. • Si D est l’ensemble de définition de 𝑔𝑜𝑓 alors
• 𝑓 admet un extrémum relatif en a sur I si et seulement si 𝑓 admet un minimum 𝐷 = {𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ⁄𝑓(𝑥) ∈ 𝐷𝑔 } où 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 sont respectivement les
ou un maximum relatif en a sur I . ensembles de définitions de 𝑓 et 𝑔 .
Retenons : - 𝑓 admet un minimum absolu ou global en 𝑎 si et seulement si pour tout • ∀𝑥 ∈ 𝐷 , 𝑔𝑜𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑓(𝑥))
𝑥 élément de D, 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑥). 𝑓(𝑎) est donc le minimum de 𝑓 sur D. Consigne7 : (Consolidation des notions acquises)
- 𝑓 admet un maximum absolu ou global en a si et seulement si pour tout Soit 𝑓 et 𝑔 les fonctions numériques réelles définies par 𝑔(𝑥) = √1 − 𝑥
𝑥 élément de D, 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎). 𝑓(𝑎) est le maximum de 𝑓 sur D. 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 5𝑥 + 7 . Détermine 𝑓𝑜𝑔 et 𝑔𝑜𝑓 .
Image directe et Image réciproque d’un ensemble.
Consigne 5 : (Consolidation des notions acquises)
Définition : Soit 𝑓 une fonction définie de E vers F avec E et F deux ensembles
Soit 𝑓 et 𝑔 les fonctions de ℝ vers ℝ définies par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 2 + 𝑥 + 5 et
𝑥 non vides. Soit A une partie de E tel que A ⊂ 𝐷𝑓 où 𝐷𝑓 est l’ensemble de
𝑔(𝑥) = 1 + .
√1+𝑥 2 définition de 𝑓 et on désigne par B une partie de F.
1) Démontre que 𝑓 admet un maximum sur ℝ .
2) Démontre que 𝑔 est bornée sur ℝ .
• On appelle image directe de A par , l’ensemble noté 𝑓(𝐴) défini par
𝑓(A) = {𝑓(𝑥)⁄𝑥 ∈ A}
Opérations sur les fonctions On a : 𝑦 ∈ 𝑓(A) ⟺ (∃𝑥 ∈ A⁄ 𝑦 = 𝑓(𝑥))
a)Somme, produit et quotient de fonctions Ainsi : 𝑥 ∈ A ⟺ 𝑓(𝑥) ∈ 𝑓(A)
Définitions : Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions numériques réelles d’ensembles • On appelle image réciproque de B par 𝑓 , l’ensemble noté 𝑓 −1 (B)
de définitions respectifs 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 . On appelle : défini par 𝑓 −1 (B) = {𝑥 ∈ E ⁄𝑓(𝑥) ∈ B}
• Somme de 𝑓 et 𝑔 , la fonction 𝑥 ⟼ (𝑓 + 𝑔)(𝑥) = 𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥) On a : 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (B) ⟺ (∃𝑦 ∈ B⁄𝑦 = 𝑓(𝑥)}
et dont l’ensemble de définition est 𝐷 = 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 . Ainsi : 𝑥 ∈ 𝑓 −1 (B) ⟺ 𝑓(𝑥) ∈ B
• Produit de 𝑓 et g , la fonction 𝑥 ⟼ (𝑓𝑔)(𝑥) = 𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥) Consigne 8 : (Consolidation des notions acquises)
et dont l’ensemble de définition est 𝐷0 = 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 . Soit 𝑓 et 𝑔 les fonctions numériques réelles définies par
𝑓 𝑓(𝑥) 𝑥
• Quotient de 𝑓 par 𝑔 , la fonction 𝑥 ⟼ (𝑔) (𝑥) = 𝑔(𝑥) et 𝑓(𝑥) = 𝑥 + √𝑥 2 − 1 et 𝑔(𝑥) = 2 .
√𝑥 +1
dont l’ensemble de définition est 𝐷1 = {𝑥 ∈ 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 ⁄𝑔(𝑥) ≠ 0} 1-a)Résous dans ℝ l’inéquation 𝑓(𝑥) ≥ 3.
Consigne 6 (Consolidation) b) Déduis-en l’image réciproque de l’intervalle [3; +∞[ par 𝑓 .
Soit f et g des fonctions définies par 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 − 2𝑥 − 3 et 𝑔(𝑥) =
4
. 2-a)Démontre que : ∀𝑥 ∈ ℝ , −1 < 𝑔(𝑥) < 1.
𝑓
𝑥+1−√𝑥+3 b) Déduis-en l’image directe de ℝ par 𝑔.
Détermine les ensembles de définitions des fonctions 𝑓 + 𝑔 , 𝑓𝑔 et 𝑔
.

11
Activité 2 : Fonctions et applications Retenons (Application réciproque): Soit 𝑓: A ⟶ B une application.
Sur l’un des carrés d’un dispositif on a l’inscription suivante : Si f est bijective alors f admet une bijection réciproque notée 𝑓 −1 définie de
g est la fonction définie par : g : ℝ − {3} → ℝ − {2} B vers A. On a : 𝑓 −1 : B ⟶ A
𝑥 ⟼ 𝑥−3
2𝑥+1 𝑥 ⟼ 𝑓 −1 (𝑥)
Consigne 1 : Définitions NB : A ne pas confondre image réciproque d’un ensemble (𝑔−1 (B)) et
1) Justifie que g est une application. bijection réciproque 𝑓 −1 (𝑥)
2) a. Démontre que g est injective. Consigne 2 :(Consolidation des notions acquises)
b. Démontre que g est surjective. Soit la fonction 𝑓: ]2 ; 5[ ⟶] − 1; 8[
3) a. Démontre que g est bijective 𝑥 ⟼ 𝑥 2 − 4𝑥 + 3
b. Définis sa bijection réciproque. Démontre que f est bijective puis définis la bijection réciproque 𝑓 −1 de 𝑓.
Définition : Soit A et B deux ensembles non vides. Propriété : Soit 𝑓 une application d’un ensemble A dans un ensemble B.
On appelle application de A dans B, toute correspondance 𝑓 définie 𝑓 est bijective si et seulement si pour tout élément 𝑦 de B, l’équation
de A vers B qui à chaque élément de A associe un élément unique de B. 𝑓(𝑥) = 𝑦 admet une solution unique 𝑥0 dans A.
Retenons : - Toute application 𝑓 de A vers B est une fonction de A vers B. Définition (Application Identique)
- Une fonction est une application si et seulement si son ensemble Soit E un ensemble non vide. On appelle application identique sur E,
de définition est égal à son ensemble de départ. l’application notée IdE définie par : IdE : E → E
Caractéristiques d’une application 𝑥 ⟼𝑥
a)Application injective • ∀𝑥 ∈ E , IdE (𝑥) = 𝑥 et IdE est application bijective.
Définition : Soit A et B deux ensembles non vides et 𝑓 une application définie Définition (Composée d’applications)
de A dans B. 𝑓 est injective si et seulement si chaque élément de B a au plus un Soit 𝑓 une application d’un ensemble E dans un ensemble F et 𝑔 une application
antécédent dans A par 𝑓. de F dans un ensemble G alors 𝑔𝑜𝑓 est une application de E dans G.
Propriété : (𝑓 est injective) ⟺ (∀𝑎, 𝑏 ∈ A , 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) ⟹ 𝑎 = 𝑏) 𝑔𝑜𝑓 : E ⟶ F ⟶ G
b) Application surjective 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) ⟼ 𝑔(𝑓(𝑥))
Définition : Soit A et B deux ensembles non vides et 𝑓 une application définie Propriétés
de A dans B. 𝑓 est surjective si et seulement si chaque élément de B a au moins P1 : Si 𝑓 est une bijection de A dans B et 𝑓 −1 sa bijection réciproque alors 𝑓
un antécédent dans A par 𝑓. est la bijection réciproque de 𝑓 −1 . On a : 𝑓 −1 𝑜𝑓 = IdA et 𝑓𝑜𝑓 −1 = IdB
Propriété : ( 𝑓 est surjective ) ⟺ (∀𝑦 ∈ B , ∃𝑥 ∈ A⁄𝑓(𝑥) = 𝑦) P2 : La composée des applications est associative c’est-à-dire si 𝑓 , 𝑔 et ℎ sont
des applications alors (𝑓𝑜𝑔)𝑜ℎ = 𝑓𝑜(𝑔𝑜ℎ) = 𝑓𝑜𝑔𝑜ℎ .
c)Application bijective P3 : Soit f et g des applications.
Définition : On appelle bijection d’un ensemble non vide A dans un ensemble • Si 𝑓 et 𝑔 sont injectives alors 𝑓𝑜𝑔 est injective.
non vide B , toute application 𝑓 de A dans B telles que chaque élément de B
• Si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives alors 𝑓𝑜𝑔 est surjective.
soit l’image par 𝑓 d’un élément unique de A.
• Si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives alors 𝑓𝑜𝑔 est une bijection et
Propriétés
(𝑓𝑜𝑔)−1 = 𝑔−1 𝑜𝑓 −1
P1 : (𝑓 est bijective ) ⟺ ( ∀𝑦 ∈ B , ∃! 𝑥 ∈ A ⁄𝑓(𝑥) = 𝑦).
P2 : 𝑓 est bijective si et seulement si f est à la fois injective et surjective.

12
Retenons :(Représentation graphique de la bijection réciproque) Consigne 2 : (Consolidation des notions acquises)
√2𝑥+1
Soit (𝐶𝑓 ) et ( 𝐶𝑓−1 ) les courbes représentatives de f et de sa bijection 1) Calcule la limite en 4 de la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥−2
réciproque 𝑓 −1 . (𝐶𝑓−1 ) est l’image de (𝐶𝑓 ) par la symétrie orthogonale d’axe 2) Calcule la limite en −1 de la fonction ℎ(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥 + 4
la droite d’équation 𝑦 = 𝑥. On a : (𝐶𝑓−1 ) = 𝑆(∆) ((𝐶𝑓 )) où (∆): 𝑦 = 𝑥 3) Calcule la limite en 0 de la fonction 𝑥 ⟼ (𝑥 + 4)(√𝑥 2 + 1 + 3)
Consigne 3 : Approfondissement Consigne 3 : Limite finie d’une fonction non définie en un point.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Soit f et g les applications On considère la fonction g définie par : 𝑔(𝑥) =
𝑥²−3𝑥+2
définies par : f : [-2, 1] → [1, 10] et g : [1, 10] → [-2, 1] 𝑥 2 −1
2 1-a)Détermine l’ensemble de définition D de g.
(𝑥
𝑥 ⟼ − 1) + 1 𝑥 ⟼ 1 − √𝑥 − 1 b) g est –elle définie en 1 ?
1) Trace la courbe (Cf) puis déduis-en que f est bijective. 2-a)Factorise x² - 3x + 2
1
2) a. Démontre que g est la bijection réciproque de f. 𝑏) Prouve que lim 𝑔(𝑥) = − .
𝑥→1 2
b. Construis dans le même repère la courbe (Cg) de la fonction g.
ℎ(𝑥)
Retenons: Soit 𝑓 une fonction numérique réelle telle que 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) et a un
Activité 3 : Limites et continuité
L’aire du premier construit est donnée par : f(x) = 2x² - 16x + 64 avec x  ]0 ; 8] réel. Si lim ℎ(𝑥) = 0 et lim 𝑔(𝑥) = 0, On dit qu’il y a indétermination de
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎
Kossi s’intéresse à cette aire lorsque x se rapproche de plus en plus de 8. 0
la forme « ». Pour lever cette indétermination, il faut :
0
Consigne 1 : Limite finie d’une fonction en un nombre réel 𝒙𝟎
a)Transformer si possible 𝑔(𝑥) et ℎ(𝑥) pour qu’apparaisse le facteur
1- Reproduis et complète le tableau suivant :
commun (𝑥 − 𝑎).
x 7,5 7,7 7,8 7,9 7,99 7,999 b) Simplifier le numérateur et le dénominateur de 𝑓 par (𝑥 − 𝑎) puis calculer
f(x) la limite de 𝑓 en a en utilisant l’expression simplifiée de 𝑓.
2- Que peux-tu dire des valeurs de f(x) à mesure que x se rapproche de 8 ? Consigne 4 (Consolidation des notions acquises)
𝑥−4 𝑥 2 −4𝑥+3 𝑥−√𝑥−2
Propriétés : Soit 𝑓 et 𝑔 des fonctions numériques réelles. Calcule : lim (𝑥 2 −3𝑥−4) ; lim ( 𝑥 2 −𝑥−6 ) et lim ( 𝑥−4
)
𝑥⟶4 𝑥⟶3 𝑥⟶4
P1 : Si 𝑓 est définie en un point 𝒂 et admet en 𝒂 une limite alors lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝒂).
𝑥⟶𝒂 Consigne 5 : Limite à gauche – limite à droite
P2 : Si une fonction est définie en un point 𝒂 et admet une limite en 𝒂 alors cette limite On considère la fonction f définie par :
est unique. 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 3 𝑠𝑖 𝑥 ] − ∞; 2]
P3 : Soit (𝑎 , ℓ , ℓ′ ) ∈ ℝ3 { 1
Si lim 𝑓(𝑥) = ℓ et lim 𝑔(𝑥) = ℓ′ alors : 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥  ]2; +∞[
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 2
• lim (𝑓 × 𝑔)(𝑥) = ℓ × ℓ′ 1) a. Soit g la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]−∞; 2]
𝑥⇢𝑎
Quelle est la limite de g en 2 ?
• lim (𝑓 + 𝑔)(𝑥) = ℓ + ℓ′
𝑥⟶𝑎 b. Soit h la restriction de 𝑓 à l’intervalle ]2; +∞[
𝑓 ℓ
• Si de plus ℓ′ ≠ 0 ; lim (𝑔) (𝑥) = ℓ′ . Quelle est la limite de h en 2 ?
𝑥⟶𝑎
2) La fonction 𝑓 admet-elle une limite en 2 ?

13
Définition : Soit 𝑎 , ℓ , ℓ′ des nombres réels et 𝑓 une fonction numérique réelle Consigne 7 : Limite infinie d’une fonction en un point.
1 1
d’ensemble de définition 𝐷𝑓 . Soient les fonctions f et g définies par : 𝑓(𝑥) = (𝑥−1)² et 𝑔(𝑥) = (𝑥−3)³
- On dit que 𝑓 admet une limite à gauche en 𝑎 égale à ℓ lorsque la restriction de 𝑓 à 1-a) Détermine l’ensemble de définition de la fonction f et complète le tableau
𝐷𝑓 ∩] − ∞; 𝑎[ admet une limite en 𝑎 égale à ℓ.
- On dit que 𝑓 admet une limite à droite en 𝑎 égale à ℓ′ lorsque la restriction de 𝑓 à x 0,9 0,99 0,999 0,9999 1,0001 1,001 1,01 1,1
𝐷𝑓 ∩]𝑎; +∞[ admet une limite en a égale à ℓ′ . f(x)
.b) Que peux-tu dire de f(x) à mesure que x se rapproche de 1 ?
Propriétés : Soit 𝑓 une fonction et 𝑎 un nombre réel.
2-a) Détermine l’ensemble de définition de la fonction g.et complète le tableau
P1 : Si 𝑓 n’est pas définie en 𝑎 alors 𝑓 admet une limite en 𝑎 si et seulement si
lim
𝑥⟶𝑎
𝑓(𝑥) = lim 𝑥⟶𝑎
𝑓𝑥) x 2,9 2,99 2,999 2,9999 3,0001 3,001 3,01 3,1
𝑥<𝑎 𝑥>𝑎 g(x)
P2 : Si 𝑓 est définie en a alors 𝑓 admet une limite en 𝑎 si et seulement si
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) b). Que peux-tu dire de g(x) à mesure que x se rapproche de 3 ?
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎
𝑥<𝑎 𝑥>𝑎
Propriété : Soit 𝑎 un nombre réel et 𝑛 un entier naturel non nul.
Consigne 6 : (Consolidation des notions acquises) 1
• lim 𝑥⟶𝑎 (𝑥−𝑎)𝑛
= +∞
On considère les fonctions suivantes : 𝑥>𝑎
−3 + 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0 1
𝑓(𝑥) = { 𝑔(𝑥) = { 𝑥² + 1 𝑠𝑖 𝑥 < 1 • lim = +∞ si 𝑛 est pair
2𝑥² + 1 𝑠𝑖 𝑥 > 0 4 − 2𝑥² 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 1 𝑥⟶𝑎
𝑥<𝑎
(𝑥−𝑎)𝑛
1
3𝑥 + 4 𝑠𝑖 𝑥 < 2
𝑥² − 9 𝑠𝑖 𝑥 > 3 • lim
𝑥⟶𝑎 (𝑥−𝑎)𝑛
= −∞ si 𝑛 est impair
ℎ(𝑥) = { 𝑘(𝑥) = {12 − 4𝑥 𝑠𝑖 𝑥 < 3 𝑥<𝑎
5𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 2
1 𝑠𝑖 𝑥 = 3
1) Démontre que 𝑓 n’admet de limite en 0. Illustration graphique (A reproduire)
2) Démontre que 𝑔 admet une limite en 1. Retenons : Asymptote verticale
3) La fonction ℎ admet-elle de limite en 2 ? Soit 𝑓 une fonction et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative. Soit 𝑎 un nombre réel.
4) La fonction 𝑘 admet-elle de limite en 3 ? Si lim 𝑓(𝑥) = ∞ ou lim 𝑥⟶𝑎
𝑓(𝑥) = ∞ ou lim 𝑥⟶𝑎
𝑓(𝑥) = ∞ alors on dit que la
𝑥⟶𝑎 𝑥<𝑎 𝑥>𝑎
Propriétés :(De comparaison) droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est une asymptote à (𝐶𝑓 ) parallèle à l’axe des ordonnées.
P1 : Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions numériques réelles définies sur un intervalle I telles Dans un repère orthogonal, la droite d’équation 𝑥 = 𝑎 est dite asymptote verticale à la
que 𝑓 ≤ 𝑔 sur I et 𝑎 un élément de I ou une borne de I. courbe (𝐶𝑓 )
Si lim 𝑓(𝑥) = ℓ 𝑒𝑡 lim 𝑔(𝑥) = ℓ′ alors ℓ ≤ ℓ′ NB : ∞ est soit −∞ soit +∞
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎
NB : Cette propriété s’applique également aux cas de limites à gauches et à droites. Limites et Opérations
P2 : (Théorème des gendarmes ou de sandwich) Soit 𝑎 un nombre réel ou 𝑎 = −∞ ou 𝑎 = +∞ et (ℓ , ℓ′ ) ∈ ℝ2 .
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I et 𝑎 un élément de I ou une borne de I. 1) Limite de la somme de deux fonctions
Si il existe deux fonctions 𝑔 et ℎ définies sur I telles que 𝑔 ≤ 𝑓 ≤ ℎ sur I et si lim 𝑓(𝑥) ℓ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞
lim 𝑔(𝑥) = lim ℎ(𝑥) = ℓ alors lim 𝑓(𝑥) = ℓ 𝑥⟶𝑎
′ ′ ′
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 lim 𝑔(𝑥) ℓ ℓ ℓ +∞ −∞ −∞
𝑥⟶𝑎
lim (𝑓 + 𝑔)(𝑥) ℓ + ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞ Indétermination
𝑥⟶𝑎
14
Consigne 7 (Approfondissement)
2) Limite du produit de deux fonctions 𝑥+3
1) Soit 𝑓 la fonction définie par (𝑥) = 2 .
lim 𝑓(𝑥) ℓ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ +∞ 𝑜𝑢 𝑥 −1
𝑥⟶𝑎
−∞ a)Calcule la limite de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition.
b) Précise les asymptotes à la courbe de 𝑓 parallèles à l’axe des ordonnées.
lim 𝑔(𝑥) ℓ′ ℓ′ (ℓ′ ≠ 0) ℓ′ (ℓ′ ≠ 0) +∞ −∞ −∞ 0 𝑥−3
𝑥⟶𝑎
′ ′
2) Etudie la limite de la fonction g en 2 définie par 𝑔(𝑥) = .
lim (𝑓𝑔)(𝑥) ℓℓ ′ +∞ 𝑠𝑖 ℓ > 0 −∞ 𝑠𝑖 ℓ > 0 +∞ +∞ +∞ Indétermination 𝑥−2
𝑥⟶𝑎 { { 3) Soit les fonctions suivantes ℎ(𝑥) = 4𝑥 − 1 + √𝑥 2 + 2 ; 𝑘(𝑥) = √5 − 𝑥 − √1 − 𝑥 ;
−∞ 𝑠𝑖 ℓ′ < 0 +∞ 𝑠𝑖 ℓ′ < 0 2𝑥−1
𝑢(𝑥) = √𝑥 2 + 1 + 𝑥 et 𝑣(𝑥) =
−𝑥+√1+𝑥 2
3) Limite du quotient de deux fonctions a)Calcule lim ℎ(𝑥) et lim ℎ(𝑥)
𝑥⟶−∞ 𝑥⟶+∞
lim 𝑓(𝑥) ℓ(ℓ ≠ 0) −∞ ou + ∞ 0 et 𝑓(𝑥) > 0 0 et 𝑓(𝑥) < 0 b) Justifie que lim 𝑘(𝑥) = 0 et lim 𝑢(𝑥) = 0.
𝑥⟶𝑎
𝑥⟶−∞ 𝑥⟶−∞
1 1 0 +∞ −∞ c)Démontre que lim 𝑣(𝑥) = +∞
lim 𝑥⟶+∞
𝑥⟶𝑎 𝑓(𝑥) ℓ
𝑓(𝑥) Propriétés
• Si lim 𝑓(𝑥) = ∞ et lim 𝑔(𝑥) = ∞ alors lim présente une P1 : Soit 𝑓 une fonction et 𝑎 un nombre réel .S’il existe une fonction 𝑔 telle que 𝑓 ≥ 𝑔
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 𝑔(𝑥)
indétermination de la forme «∞ » .
∞ sur un intervalle ]𝑎 ; +∞[ et si lim 𝑔(𝑥) = +∞ alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→+∞ 𝑥⟶+∞
• Si lim 𝑓(𝑥) = ℓ avec ℓ ≠ 0 et lim 𝑔(𝑥) = 0 alors lim
𝑓(𝑥)
= ∞? P2 : Soit 𝑓 une fonction et 𝑎 un nombre réel. S’il existe une fonction 𝑔 telle que 𝑓 ≤ 𝑔
𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 𝑥⟶𝑎 𝑔(𝑥) sur un intervalle ]𝑎 ; +∞[ et si lim 𝑔(𝑥) = −∞ alors lim 𝑓(𝑥) = −∞
la nature de cette infinie dépend des signes de 𝑔(𝑥) et de ℓ 𝑥→+∞ 𝑥⟶+∞
Propriétés P3 : Soit 𝑓 une fonction et 𝑎 un nombre réel. S’il existe une fonction 𝑔 telle que 𝑓 ≥ 𝑔
P1 : lim 𝑎 = lim 𝑎 = 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ). sur un intervalle ] − ∞ ; 𝑎[ et si lim 𝑔(𝑥) = +∞ alors lim 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥⟶−∞ 𝑥⟶+∞ 𝑥→−∞ 𝑥⟶−∞
P2 : Soit 𝑛 un entier naturel non nul. P4 : Soit 𝑓 une fonction et 𝑎 un nombre réel. S’il existe une fonction 𝑔 telle que 𝑓 ≤ 𝑔
• lim 𝑥 𝑛 = +∞ sur un intervalle ] − ∞ ; 𝑎[ et si lim 𝑔(𝑥) = −∞ alors lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥⟶+∞ 𝑥→−∞ 𝑥⟶+∞


1
lim 𝑛 = 0 et lim 𝑛
1
=0 P5 : (Limites des fonctions circulaires)
𝑥 𝑥 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑡𝑎𝑛𝑥
𝑥⟶−∞ 𝑥⟶+∞ • lim =1 ; lim =1
• lim 𝑥 𝑛 = +∞ si 𝑛 𝑒st pair 𝑥→0 𝑥
1−𝑐𝑜𝑠𝑥 1
𝑥→0 𝑥
𝑐𝑜𝑠𝑥−1
𝑥⟶−∞ • lim = ; lim 𝑥 = 0.
• lim 𝑥 𝑛 = −∞ si 𝑛 est impair 𝑥→0 𝑥 2 2 𝑥→0
𝑥⟶−∞
Consigne 8 : (Consolidation des notions acquises)
P3 : La limite à l’infinie d’une fonction polynôme est égale à la limite de son monôme de plus 𝑥+E(𝑥)
haut degré. 1)Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥 où E désigne la fonction partie entière. Démontre que :
2𝑥+1
P4 :La limite à l’infinie d’une fonction rationnelle
P
est égale à celle du quotient du monôme ∀𝑥 ∈]0; +∞[ , 2 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ puis déduis-en la limite de 𝑓 en +∞.
𝑥
Q 𝑥−𝑐𝑜𝑠𝑥
2) Soit 𝑔 la fonction définie par 𝑔(𝑥) = 2+𝑐𝑜𝑠𝑥. Démontre que :
le haut degré de P par le monôme de plus haut degré de Q 𝑥−1
∀𝑥 ∈]1 ; +∞[ , 𝑔(𝑥) ≥ puis déduis-en la limite de 𝑔 en +∞
3
𝑠𝑖𝑛3𝑥 𝑠𝑖𝑛3𝑥
3) Calcule la limite en 0 des fonctions suivantes : ℎ(𝑥) = 2𝑥
; 𝑘(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛5𝑥
𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝜋
𝑢(𝑥) = 𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥
et 𝑣(𝑥) = sin ( 2 E(𝑥))

15
Retenons : Asymptote horizontale – Asymptote oblique c)Continuité d’une fonction sur un intervalle
Soit 𝑓 une fonction numérique réelle et (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative. Définition : Soit I un intervalle non vide de ℝ .
a)Asymptote horizontale On dit qu’une fonction 𝑓 est continue sur I si 𝑓 est continue en tout élément de I.
Si lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 ou lim 𝑓(𝑥) = 𝑏 ( ∈ ℝ) , la droite d’équation 𝑦 = 𝑏 est une Propriétés
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
P1: Les fonctions polynômes et les fonctions rationnelles sont toutes respectivement
asymptote à (𝐶𝑓 ) parallèle à l’axe des abscisses au voisinage de l’infinie. Dans un repère
continues sur leurs ensembles de définitions.
orthogonal la droite d’équation 𝑦 = 𝑏 est une asymptote horizontale à (𝐶𝑓 ). P2 : 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels tel que 𝑎 < 𝑏 et 𝑓 une fonction numérique réelle.
b) Asymptote Oblique 𝑓 est continue sur [𝑎 ; 𝑏] si 𝑓 est continue sur ]𝑎 : 𝑏[ , continue à gauche en 𝑏 et continue
Soit 𝑎 et 𝑏 des nombres réels tel que 𝑎 est non nul. La droite (∆) : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est une à droite en 𝑎.
asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) de la fonction 𝑓 si lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0 ou P3 : Les fonctions élémentaires : 𝑥 ⟼ 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) ; 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 (𝑎 ∈ ℝ) ; 𝑥 ⟼ 𝑥 2
𝑥→−∞
lim [𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0 1
𝑥→+∞ 𝑥 ⟼ √𝑥 ; 𝑥 ⟼ ; 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ; 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛𝑥 sont continues sur leurs ensembles de
𝑥
Pour connaitre la position de (∆) et (𝐶𝑓 ) il faut étudier le signe de 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏) définition.
NB : La somme, le produit et le quotient quelconque de ces fonctions élémentaires sont
Consigne 9 (Consolidation des notions acquises)
𝑥 2 +3𝑥+4 −𝑥+5 continues sur leurs ensembles de définition.
Soit les fonctions 𝑓 , 𝑔 et ℎ définies par : 𝑓(𝑥) = 𝑥−2 , ℎ(𝑥) = 2𝑥+3
Opération des fonctions continues
et 𝑔(𝑥) = 𝑥 + √4𝑥 2 + 1;
Propriété : Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies sur un intervalle I non vide de ℝ. Soit 𝑘 un
1) Calcule lim (𝑔(𝑥) − 3𝑥) et déduis-en l’asymptote à la courbe de 𝑔 en +∞.
𝑥→+∞ nombre réel et 𝑛 un entier naturel non nul.
2) Calcule les limites de ℎ aux bornes de son ensemble de définition puis déduis-en les
- Si 𝑓 et 𝑔 sont continues sur I alors les fonctions 𝑓 + 𝑔 ; 𝑘𝑓 ; 𝑓 × 𝑔 ; |𝑓| et 𝑓 𝑛 sont
asymptotes de la courbe de ℎ.
𝑐 continues sur I.
3-a)Détermine les nombres réels 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 tels que : ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−2
- Si 𝑓 et 𝑔 sont continues sur I et si pour tout 𝑥 élément de I , 𝑔(𝑥) ≠ 0 alors les fonctions
b) Déduis-en que la droite (∆): 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est une asymptote à la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓. 𝑓 1
𝑔
et 𝑔 sont continues sur I.
CONTINUITE D’UNE FONCTION - Si 𝑓 est continue sur I et pour tout 𝑥 élément de I , 𝑓(𝑥) ≥ 0 alors la fonction √𝑓 est
a)Continuité d’une fonction en un point
continue sur I .
Définition : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle et 𝑎 un nombre réel.
𝑓 est continue en 𝑎 si 𝑓 est définie en 𝑎 et lim 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) Consigne 10 : Application
𝑥→𝑎
Illustration graphique Soit f la fonction définie par :
𝑥+3
b) Continuité à gauche – Continuité à droite d’une fonction en un point 𝑥−1
𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
Définition : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle définie en un point 𝑎. 𝑓(𝑥) = 2𝑥 3 − 𝑥 − 3 𝑠𝑖 0 < 𝑥 < 2 d’ensemble de définition D
• 𝑓 est dite continue à gauche en 𝑎 si lim 𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) . 4𝑥 4 +2
𝑠𝑖 𝑥 ≥ 2
𝑥<𝑎 { 𝑥+4
• 𝑓 est dite continue à droite en 𝑎 si lim
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎) a) Justifie que D = ℝ.
𝑥>𝑎
b) Etudie la continuité de 𝑓 en 0 et en 2.
𝐏𝐫𝐨𝐩𝐫𝐢é𝐭é
c) Démontre que 𝑓 est continue sur ℝ.
Soit 𝑓 une fonction numérique réelle définie en un point 𝑎.
𝑓 est continue en 𝑎 si et seulement si lim
𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) = lim 𝑥→𝑎
𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑎)
𝑥<𝑎 𝑥>𝑎

16
Activité 4 : Dérivabilité Consigne 2 : (Consolidation des notions acquises)
Kossi se demande comment il doit choisir x pour que l’aire du premier carré construit Soit g la fonction de ℝ vers ℝ définie par :
soit minimale. Pour cela, il utilise ses acquis de la classe de 2nde scientifique. 𝑔(𝑥) = 𝑥² − 1 si 𝑥 < 1
Consigne 1 : Définition et interprétation graphique { 𝑥−1
𝑔(𝑥) = 𝑥+1 si 𝑥 ≥ 1
On rappelle que l’aire est donnée par f(x) = 2x² - 16x + 64.
𝑓(𝑥)− 𝑓(4) 1) Prouve que l’ensemble de définition D de g est ℝ.
Soit T4 la fonction 𝑥 ⟼ 2) Démontre que g est continue en 1.
𝑥−4
Calcule la limite de T4 en 4. 3) Etudie la dérivabilité de g en 1 puis détermine une équation de la demi-tangente à
NB : T4 est appelée la fonction taux de variation de f en 4. gauche et une équation de la demi-tangente à droite à la courbe représentative de g au
point d’abscisse 1.
Définition : Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition D et 𝑎 un élément de D.
On appelle fonction taux de variation de 𝑓 en 𝑎 , la fonction notée T𝑎 définie sur Propriétés : Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle D et 𝑎 un élément de D.
D – {𝑎} par T𝑎 (𝑥) =
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
. P1 : Si 𝑓 est dérivable à gauche et à droite en 𝑎 et que 𝑓𝑔′ (𝑎) = 𝑓𝑑′ (𝑎) alors 𝑓 est
𝑥−𝑎
dérivable en 𝑎.
Dérivabilité d’une fonction en un point
P2 : Si 𝑓 est dérivable à gauche et droite en 𝑎 et que 𝑓𝑔′ (𝑎) ≠ 𝑓𝑑′ (𝑎) alors 𝑓 n’est
Définition : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle d’ensemble de définition D et 𝑎
un nombre réel appartenant à D. On dit que f est dérivable en a si lim T𝑎 (𝑥) = ℓ pas dérivable en 𝑎. On dit le point A(𝑎, 𝑓(𝑎)) est un point anguleux à la courbe
𝑥→𝑎 (𝐶𝑓 ) de 𝑓 .
où ℓ est un nombre réel. Le nombre réel ℓ est appelé nombre dérivé de 𝑓 en 𝑎
Illustration graphique
et noté 𝑓 ′ (𝑎) = ℓ .
Interprétation géométrique : Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle D et 𝑎 Propriété : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle définie 𝑎.
un élément de D. Si 𝑓 est dérivable en 𝑎 alors la courbe représentative (𝐶𝑓 ) de 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
- Si la limite à gauche en 𝒂 de la fonction 𝑥 ⟼ 𝑥−𝑎 est :
𝑓 admet au point A(𝑎 , 𝑓(𝑎)) une tangente (T) d’équation : • −∞ alors la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 admet au point A(𝑎 , 𝑓(𝑎))
(T): 𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎) 𝑥=𝑎
Illustration graphique une demi-tangente d’équation {𝑦 ≥ 𝑓(𝑎)
Dérivabilité à gauche – Dérivabilité à droite
• +∞ alors la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 admet au point A(𝑎 , 𝑓(𝑎))
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle D et 𝑎 un élément de D. 𝑥=𝑎
• On dit que f est dérivable à gauche en a lorsque lim
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
existe et une demi-tangente d’équation {𝑦 ≤ 𝑓(𝑎)
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
𝑥<𝑎 𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎)
est finie . Elle est notée 𝑓𝑔′ (𝑎) . - Si la limite à droite en 𝒂 de la fonction 𝑥 ⟼
𝑥−𝑎
est :
Si 𝑓 est dérivable à gauche en 𝑎 alors sa courbe (𝐶𝑓 ) admet au point • −∞ alors la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 admet au point A(𝑎 , 𝑓(𝑎))
𝑥≤𝑎 𝑥=𝑎
A(𝑎 , 𝑓(𝑎)) une demi-tangente d’équation :(𝑇𝑔 ): {𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎) une demi-tangente d’équation {𝑦 ≤ 𝑓(𝑎)
𝑔
𝑓(𝑥)−𝑓(𝑎) • +∞ alors la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 admet au point A(𝑎 , 𝑓(𝑎))
• On dit que f est dérivable à droite en a lorsque lim
𝑥→𝑎 𝑥−𝑎
existe et est 𝑥=𝑎
𝑥>𝑎 une demi-tangente d’équation {𝑦 ≥ 𝑓(𝑎)
finie . Elle est notée 𝑓𝑑′ (𝑎) .
Si 𝑓 est dérivable à droite en 𝑎 alors sa courbe (𝐶𝑓 ) admet au point A(𝑎 , 𝑓(𝑎)) Consigne 3 (Consolidation des notions acquises)
𝑥≥𝑎 Soit ℎ la fonction numérique réelle définie par ℎ(𝑥) = √𝑥 2 + 2𝑥.
une demi-tangente d’équation : (𝑇𝑑 ): {𝑦 = 𝑓 ′ (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎) 1) Etudie la dérivabilité de ℎ en 0 et −2.
𝑑
2) Donne une interprétation géométrique des résultats obtenus.
17
Propriété : Toute fonction dérivable en un point 𝑎 en continue en ce point. 𝑓′
NB : Toute fonction continue en un point 𝑎 n’est pas forcément dérivable en ce point. √𝑓(𝑥) (𝑓(𝑥) > 0) 2√𝑓
Exemple : Dans la consigne n°2, la fonction g est continue en 1 mais elle n’est pas
dérivable en 1. cos (𝑓) −𝑓 ′ sin (𝑓)
Dérivabilité sur un intervalle sin (𝑓) 𝑓 ′ cos (𝑓)
𝑓(𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑎𝑓 ′ (𝑎𝑥 + 𝑏)
Définition : Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle ouvert I , [𝑎 ; 𝑏] un
intervalle non vide de I avec 𝑎 < 𝑏.
Dérivée de quelques fonctions élémentaires
• On dit que 𝑓 est dérivable sur I si 𝑓 est dérivable en tout point 𝑥 de I.
• On dit que 𝑓 est dérivable sur [𝑎 ; 𝑏] si 𝑓 est dérivable sur ]𝑎 ; 𝑏[ , 𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝é𝐫𝐢𝐯é𝐞𝐬 𝐄𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐝é𝐫𝐢𝐯𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é
𝑥 ⟼ 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) 𝑥⟼0 ℝ
dérivable à droite en 𝑎 et dérivable à gauche en 𝑏. 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑥⟼𝑎 ℝ
Fonction dérivée 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 𝑟 (𝑟 ∈ ℚ∗+ ) 𝑥 ⟼ 𝑟𝑎𝑥 𝑟−1 ] − ∞; 0[ ou ]0; +∞[
Définition : On appelle ensemble de dérivabilité d’une fonction 𝑓, l’ensemble des éléments 1 1 ] − ∞; 0[∪]0; +∞[
𝑥⟼ 𝑥⟼− 2
de l’ensemble de définition de 𝑓 en lesquels 𝑓 est dérivable. La fonction 𝑥 ⟼ 𝑓 ′ (𝑥) est 𝑥 𝑥
𝑥 ⟼ √𝑥 1 ]0; +∞[
appelée dérivée première de 𝑓 ou fonction dérivée de 𝑓. 𝑥⟼
2 √𝑥
Opération sur les fonctions dérivables 1 −𝑟 ] − ∞; 0[ ou ]0; +∞[
𝑥⟼ (𝑟 ∈ ℝ∗+ ) 𝑥 ⟼ 𝑟+1
Propriété : Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies sur un intervalle ouvert I non vide de ℝ. 𝑥𝑟 𝑥
Soit 𝑘 un nombre réel non nul et 𝑛 un entier naturel non nul. 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑥 ⟼ −𝑠𝑖𝑛𝑥 ℝ
𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ℝ
• Si 𝑓 et 𝑔 sont dérivables sur I alors les fonctions 𝑓 + 𝑔 ; 𝑘𝑓 ; 𝑓 × 𝑔 ;
𝑥 ⟼ cos (𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑥 ⟼ −𝑎𝑠𝑖𝑛 (𝑎𝑥 + 𝑏) ℝ
|𝑓| et 𝑓 𝑛 sont dérivables sur I. 𝑥 ⟼ sin (𝑎𝑥 + 𝑏) 𝑥 ⟼ 𝑎𝑐𝑜𝑠 (𝑎𝑥 + 𝑏) ℝ
• Si 𝑓 et 𝑔 sont dérivables sur I et si pour tout 𝑥 élément de I , 𝑔(𝑥) ≠ 0 alors les 𝑥 ⟼ 𝑡𝑎𝑛𝑥 1 𝜋
ℝ − { + 𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ}
𝑓 1
𝑥 ⟼ 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 = 2
fonctions et sont dérivables sur I. 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥
𝑔 𝑔 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑥 −1 ℝ − {𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ}
𝑥⟼
• Si 𝑓 est dérivable sur I et pour tout 𝑥 élément de I , 𝑓(𝑥) > 0 alors la fonction 𝑠𝑖𝑛2 𝑥
√𝑓 est dérivable sur I . Propriété :
• Les fonctions polynômes sont dérivables sur leur ensemble de définition.
𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐅𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝é𝐫𝐢𝐯é𝐞𝐬 • Les fonctions rationnelles sont dérivables sur leur ensemble de définition.
𝑓+𝑔 𝑓 ′ + 𝑔′
Consigne 4 : Détermine l’ensemble de dérivabilité des fonctions suivantes ainsi que leur
𝑓×𝑔 𝑓 ′ 𝑔 + 𝑔′ 𝑓
dérivée première : 𝑓(𝑥) = −2𝑥 3 + 3𝑥 2 − 5𝑥 + 2 ; 𝑔(𝑥) = (2𝑥 + 4)(3𝑥 − 2),
𝑘𝑓 𝑘𝑓 ′ 1− 𝑥
ℎ(𝑥) = √𝑥 2 − 4 et 𝑢(𝑥) = (2 + 𝑥 )3
1 −𝑓 ′
(𝑓(𝑥) ≠ 0)
𝑓 𝑓2
𝑓 𝑓 𝑔 − 𝑔′ 𝑓

𝑔
(𝑔(𝑥) ≠ 0)
𝑔2
Sens de variation d’une fonction
𝑓𝑟 (𝑟 ∈ ℚ∗+ ; 𝑓(𝑥) ≠ 0) ′ 𝑟−1
𝑟𝑓 𝑓 Propriété : Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle ouvert I.

18
• 𝑓 est croissante sur I si et seulement si 𝑓 ′ est positive sur I 1
1- Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 4 𝑥 4 − 2𝑥² + 3
• 𝑓 est décroissante sur I si et seulement si 𝑓 ′ est négative sur I a) Etudie les variations de la fonction 𝑓.
• 𝑓 est constante sur I si et seulement si 𝑓 ′ est nulle sur I b) Précise si possible les extrémums relatifs de f sur son ensemble de définition.
Retenons : Si 𝑓 ′ a un signe constant sur I et ne s’annule qu’en un nombre fini d’éléments 2- Soit 𝑔(𝑥) =
𝑥 2 −2𝑥−3
de I alors 𝑓 est strictement monotone sur I. 𝑥−1

Extrémum relatif d’une fonction a) Etudie les variations de g.


𝑐
Propriété : Soit 𝑓 une fonction dérivable sur un intervalle ]a ; b[ et 𝑥0 un élément de b) Détermine les réels 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 tels que: ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + .
𝑥−1
]a ; b[. Si 𝑓 ′ s’annule et change de signe en 𝑥0 alors f admet un extrémum relatif en 𝑥0 c)Démontre que la droite (∆) : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 est une asymptote à la courbe (𝐶𝑔 ) de g
qui 𝑓(𝑥0 ). puis précise la seconde asymptote.
On a : 1er Cas d) Construis la courbe (𝐶𝑔 ) dans le repère orthonormé (O, I, J).
𝑥 𝑎 𝑥0 𝑏 Consigne 6 (Approfondissement)

𝑓 (𝑥) + 0 − 𝑓 la fonction définie sur [1; +∞[ par 𝑓(𝑥) = √a𝑥 + b + c où a , b et 𝑐 sont des nombres
réels avec a > 0 . La courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 passe par le point A(1 ; −2) et admet au point
M 1
𝑓(𝑥)
d’abscisse 2 , une tangente (T) parallèle à la droite (D) d’équation 𝑦 = 2 𝑥 + 1.
1) Détermine les nombres réels a , b et c .
2) Pour la suite on suppose que a = 1 , b = −1 et c = −2
Dans ce cas M = 𝑓(𝑥0 ) est le maximum relatif de 𝑓 sur ]a ; b[ a)Etudie la continuité de 𝑓 sur [1; +∞[ .
: 2e Cas b) Justifie que : ∀𝑥 ∈ [1 ; +∞[ , 𝑓(𝑥) ≥ −2.
𝑥 𝑎 𝑥0 𝑏 3-a)Etudie la dérivabilité de 𝑓 en 1 puis donne une interprétation du résultat obtenu.
b) Etudie les variations de 𝑓 .
𝑓 ′ (𝑥) − 0 + c)Déduis-en l’image directe par 𝑓 de l’intervalle [1; +∞[.
4) Construis dans le repère orthonormé (O, I, J) la courbe de la fonction 𝑓.
𝑓(𝑥)
SEQUENCE 5 : Primitives
𝑚 Activité
Mélon voudrait acquérir de nouvelles connaissances sur les fonctions. Pour cela il
Dans ce cas m = 𝑓(𝑥0 ) est le minimum relatif de 𝑓 sur ]a ; b[ considère les fonctions suivantes :
→ℝ →ℝ ℝ→ℝ
Méthode pour étudier les variations d’une fonction 𝒇 F: ℝ𝑥 ↦ 𝑥³ +3𝑥² −2𝑥+2 ; G: ℝ
𝑥 ↦ F(𝑥)+ C avec C ∊ ℝ ; 𝑓: 𝑥 ↦ 3𝑥²+6𝑥 −2
Pour étudier les variations d’une fonction 𝑓 , on procède comme suit : Consigne 1 : (Découverte – Définition)
• Déterminer l’ensemble de définition D de la fonction 𝑓 . a. Justifie que F et G sont dérivables sur ℝ
• Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de D. b. Justifie que ∀ 𝑥 ∊ ℝ ; F′(𝑥) = G′(𝑥) = 𝑓(𝑥)
• Etudier la continuité et la dérivabilité de 𝑓 puis calculer 𝑓 ′ (𝑥). Définition : Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I.
• Etudier le signe de 𝑓 ′ (𝑥) et préciser les intervalles sur lesquels 𝑓 est On appelle primitive de f sur I, toute fonction F dérivable sur I telle que pour tout
croissante ou décroissante. 𝑥 élément de I, F ′ (𝑥) = 𝑓(𝑥)
• Dresser enfin le tableau de variation de 𝑓. Propriété : Toute fonction continue sur un intervalle I admet de primitives sur I.
Consigne 5 : (Consolidation des notions acquises) Ensemble des primitives d’une fonction
19
Propriétés 1) Détermine les primitives des fonctions suivantes
P1 : Soit 𝑓 une fonction continue sur un intervalle I. −3
𝑓(𝑥) = 𝑥² − 2𝑥 + 1 ; 𝑔(𝑥) =
Si F une primitive particulière de 𝑓 sur I alors toute autre primitive G de 𝑓 sur I est 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥
1 3
définie par G(𝑥) = F(𝑥) + C où C est une constante réelle. ℎ(𝑥) = + ; 𝑘(𝑥) = cos (3𝑥 − 1)
𝑥2 2√𝑥
P2 : Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions continues sur un intervalle I , F et G des primitives 2𝑥 3 −7𝑥 2 +4𝑥−2
2) Soit la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par : 𝑓(𝑥) =
respectives de 𝑓 et 𝑔 sur I , a et b deux nombres réels . Alors aF + bG est une (𝑥−2)2
a)Précise l’ensemble de définition D de f.
primitive de a𝑓 + b𝑔 sur I. c
b) Détermine les réels a, b et c tels que : ∀ 𝑥 ∊ D ; 𝑓(𝑥) = a𝑥 + b + (𝑥−2)2
P3 : (Existence et unicité)
Soit f une fonction continue sur un intervalle I , 𝑥0 un élément de I et 𝑦0 un nombre c)Détermine la primitive F sur ]2 ; + [ de f qui prend la valeur – 2 en 1
réel donné . Alors il existe une et une seule primitive F de f sur I qui prend la valeur SEQUENCE 3 : DENOMBREMENT
𝑦0 en 𝑥0 ( F(𝑥0 ) = 𝑦0 ) Activité 1 : Définition
Retenons : Soit 𝑓 une fonction admettant une primitive F sur un intervalle I alors : On s’intéresse aux poids et tailles des coéquipiers de Melon. On désigne par A
Une primitive de 𝑓 sur I est la fonction 𝑥 ⟼ F(𝑥) + C où C est une constante l’ensemble de ceux qui ont 65 kg et par B l’ensemble de ceux qui ont 174 cm.
réelle et toutes les primitives de 𝑓 sont sous cette forme. Consigne 1 : Cardinal d’un ensemble fini
1-a) Quel est le nombre d’éléments que contient l’ensemble A ?
Primitives de fonctions usuelles
b) Quel est le nombre d’éléments que contient l’ensemble B ?
2-a) Parmi les coéquipiers de Melon, combien ont à la fois 65 kg et 174 cm ? Comment
Fonction 𝑓 définie Les primitives F de 𝑓
note-t-on leur ensemble ?
par 𝑓(𝑥) = ⋯ définies par F(𝑥) = ⋯ Sur I b) Parmi eux, combien ont 65 kg ou 174 cm ? Comment note-t-on leur ensemble ?

𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) 𝑎𝑥 + c ℝ Définitions
𝑥 𝑛 (𝑛 ∈ ℕ∗ ) 1 ℝ a)Cardinal d’un ensemble fini
𝑥 𝑛+1 + C − Un ensemble est dit fini s’il est vide ou si on peut compter tous ses éléments.
𝑛+1
1 1 ] − ∞; 0[ 𝑜𝑢 ]0; +∞[ − Soit A un ensemble fini.
(𝑛 ∈ ℕ − {1}) +C On appelle cardinal de A noté card(A), le nombre d’élément que contient
𝑥𝑛 (𝑛 − 1)𝑥 𝑛−1
1 l’ensemble A.
2√𝑥 + C ]0; +∞[
Exemple : Si A = {1 ; a ; 2} et B = {−3 ; −5 ; √2 ; 7} alors card(A) = 3 et card(B) = 4
√𝑥 Remarque : card({ }) = card(∅) = 0
𝑠𝑖𝑛 (𝑎𝑥 + 𝑏) avec 1 ℝ
∗ − cos (𝑎𝑥 + 𝑏) b) Réunion de deux ensembles
𝑎 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ 𝑎 Soit A et B deux ensembles non vides.
cos (𝑎𝑥 + 𝑏) avec 1 ℝ
sin (𝑎𝑥 + 𝑏) On appelle réunion de A et B , l’ensemble noté A ∪ B , composé des éléments qui
𝑎 ∈ ℝ∗ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ 𝑎
𝜋 𝜋 appartiennent à A ou à B .
1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 𝑡𝑎𝑛𝑥 ]− + 𝑘𝜋; + 𝑘𝜋[ , 𝑘 ∈ ℤ Exemple : Si A = {−3 ; 0; 1 ; 5} et B = {0 ; 1 ; 3; 6 ; 7} alors
2 2
A ∪ B = {−3; 0 ; 1 ; 3 ; 5 ; 6 ; 7}
Remarque : A ∪ B = B ∪ A ; A ⊂ A ∪ B et B ⊂ A ∪ B
Consigne 2 : Approfondissement
20
c)Intersection de deux ensembles Soit E un ensemble non vide, A et B deux sous-ensembles de E.
Soit A et B deux ensembles non vides. card(A ∪ B) = card(A) + card(B) − card(A ∩ B)
On appelle intersection de A et B , l’ensemble noté A ∩ B , composé des éléments Remarque
• Si A et B sont disjoints alors card(A ∪ B) = card(A) + card(B)
qui appartiennent à la fois à A et à B .
• card(E) = card(A) + card(A ̅)
Exemple : Si A = {−3 ; 0; 1 ; 5} et B = {0 ; 1 ; 3; 6 ; 7} alors A ∩ B = {0 ; 1} Retenons : Soit A, B et C trois ensembles non vides.
Remarque : A ∩ B = B ∩ A ; A ∩ B ⊂ A et A ∩ B ⊂ B card(A ∪ B ∪ C) = card(A) + card(B) + card(C) − card(A ∩ B) − card(A ∩ C)
d) Différence de deux ensembles − card(B ∩ C) + card(A ∩ B ∩ C)
Soit A et B deux ensembles non vides. Consigne 3 : Application
• A − B est l’ensemble des éléments de A qui n’appartiennent pas à B . Une enquête effectuée auprès des lecteurs de trois revues a, b et c donne :
On a : A − B = {𝑥 ∈ A⁄𝑥 ∉ B} . Sur 100 personnes interrogées :
• 55 lisent la revue a ; 44 la revue b ; 33 la revue c.
• B − A est l’ensemble des éléments de B qui n’appartiennent pas à A . • 20 lisent les revues a et b; 15 les revues b et c; 17 les revues a et c.
On a : A − B = {𝑥 ∈ A⁄𝑥 ∉ B} • 10 lisent les revues a, b et c.
Exemple : Si A = {−3 ; 0; 1 ; 5} et B = {0 ; 1 ; 3; 6 ; 7} alors 1) Détermine le nombre de personnes qui ne lisent :
A − B = {−3; 5 } et B − A = {3 ; 6 ; 7} a) Que les revues a et b.
e)Différence symétrique de deux ensembles b) Que les revues b et c
c) Que les revues a et c
Soit A et B deux ensembles non vides.
2) Détermine le nombre de personnes qui ne lisent :
On appelle différence symétrique de A et B , l’ensemble noté A ∆ B , défini par : a) Que les revues a
A ∆ B = (A − B) ∪ (B − A) b) Que les revues b
Exemple : A = {−3 ; 0; 1 ; 5} et B = {0 ; 1 ; 3; 6 ; 7} alors A ∆ B = {−3; 3 ; 5 ; 6 ; 7} c) Que les revues c
f) Ensembles disjoints 3) Détermine le nombre de personnes qui ne lisent aucune des trois revues.
Deux ensembles A et B sont dits disjoints lorsque leur intersection est vide h) Partition d’un ensemble
c’est-à-dire A ∩ B = ∅ . Définition : Soit E un ensemble non vide, A1 , A2 , … , An des parties de E.
g) Complémentaire d’un ensemble dans un ensemble On dit que la famille A1 , A2 , … , An forme une partition de E si et seulement si :
Soit E un ensemble non vide et A une partie de E. • Les A𝑖 avec 𝑖 ∈ {1 ; 2 ; . . . ; 𝑛} , sont tous non vides.
On appelle complémentaire de A dans E, l’ensemble noté CEA ou A ̅ , composé des • Les A𝑖 sont deux à deux disjoints c’est-à-dire A𝑖 ∩ A𝑗 = ∅ , ∀𝑖 ≠ 𝑗.
éléments de E qui n’appartiennent pas à A. On a : CEA = {𝑥 ∈ E⁄𝑥 ∉ A} • La réunion des A𝑖 est égale à E c’est-à-dire A1 ∪ A2 ∪ ⋯ ∪ An = E
Propriété
Consigne 2 (Propriété)
Soit E un ensemble non vide et A1 , A2 , … , An une partition de E
Soit E un ensemble non vide, A et B deux sous-ensembles de E.
1-a)Démontre que card(A ∪ B) = card(A) + card(B) − card(A ∩ B) card(E) = card(A1 ) + card(A2 ) + ⋯ + card(An )
b) Que dévient card(A ∪ B) si A et B sont disjoints. Retenons : Soit un E un ensemble fini.
2) Justifie que card(E) = card(A) + card(̅̅̅A) L’ensemble des parties de E est noté 𝒫(E) et card(𝒫(𝐸)) = 2card(E)
Propriété Consigne4 : (Consolidation des notions acquises)
21
1- Soit E = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; a ; b} On pose A1= {1 ; a ; 3} ; A2 = {2 ; b} ; Définition : Soit E un ensemble fini non vide de cardinal 𝑛 et p un entier naturel
A3 = {4 ; 5}. Montre que A1 ; A2 et A3 forment une partition de E. non nul. On appelle p-listes ou p-uplets d’éléments de E, toutes suites
2- On donne A = {1 ; 2 ; 3}. ordonnées (𝑒1 , 𝑒2 , ⋯ , 𝑒p ) de p-éléments de E ou tout élément de Ep .
a) Détermine l’ensemble des parties de A ( 𝒫(A)).
b) Déduis-en card(𝒫(A)) Propriété :
• Le nombre de p-listes d’éléments de E est np
i) Produit cartésien de deux ensembles
• Soit E un ensemble de cardinal n et F un ensemble de cardinal p.
Définition : Soit A et B deux ensembles non vides.
Le nombre d’application définie de F dans E est égal à np .
On appelle produit cartésien de A par B, l’ensemble noté A × B (lit « A croix
Retenons : Une p-listes suppose donc l’ordre des éléments avec la possibilité de
B ») composé des éléments de la forme (a , b) appelé couple tels que répétition.
A × B = {(a , b)⁄a ∈ A et b ∈ B} Consigne 6 : (utilisation d’un arbre de choix ou de la propriété)
Consigne 5 : (Propriété) Soit E = {1 ; 2 ; 3}. Combien de nombres de trois chiffres peut-on écrire avec les
Soit A = {1 ; 2} et B = {a ; b ; 3} éléments de E.
1) Détermine A × B et B × A.
2) Détermine card(A × B) puis compare le à card(A) × card(B). k) Arrangement de p-éléments ou p-arrangements
Définition : Soit E un ensemble non vide de cardinal n et p un entier naturel
Propriété : Soit A et B deux ensembles finis et non vides.
inférieur ou égal à n. On appelle p-arrangements de E , toute p-listes d’éléments
card(A × B) = card(A) × card(B)
deux à deux distincts de E.
Remarque : A × B ≠ B × A.
Propriété
Retenons
• Le nombre de p-arrangements d’éléments de E est l’entier naturel
• On peut faire le produit cartésien de plusieurs ensembles. p p
noté An (lit « Anp ») défini par : An = 𝑛(𝑛 − 1) × ⋯ × (𝑛 − 𝑝 + 1).
Soit E1 , E2 , … , Ep (p ≥ 3) p ensembles finis et non vides.
• Soit E un ensemble de cardinal 𝑛 et F un ensemble de cardinal 𝑝 avec
Un élément du produit cartésien E1 × E2 × … × Ep est de la forme
0 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 . Le nombre d’applications injectives définies de F dans E
(𝑎1 , 𝑎2 , ⋯ , 𝑎p ) où 𝑎𝑖 ∈ E𝑖 pour 𝑖 ∈ {1; 2 ; ⋯ ; p}. On dit que p
est An .
(𝑎1 , 𝑎2 , ⋯ , 𝑎p ) est une suite d’éléments de E1 × E2 × … × Ep et on a Retenons : Un p-arrangements suppose donc l’ordre sans répétition des éléments.
card(E1 × E2 × … × Ep ) = card(E1 ) × card(E2 ) × ⋯ × card(Ep ) . Notation factorielle
• Si E1 = E2 = ⋯ = Ep = E et card(E) = n alors l’ensemble Soit 𝑛 un entier naturel. L’entier naturel 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) × ⋯ × 3 × 2 × 1 se
E × E × … × E ( p facteurs égaux à E) se note simplement Ep et note 𝑛! ( lit « factorielle n »). On a :
card(E p ) = (cardE)p = np 𝑛! = 𝑛(𝑛 − 1)(𝑛 − 2) × ⋯ × 3 × 2 × 1 et par convention 0! = 1
Exemple : 6! = 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 720.
p 𝑛!
Retenons : An = (𝑛−𝑝)! et 𝑛! = 𝑛 × (𝑛 − 1)!

j)P-listes ou P-uplets Consigne 7 : (Consolidation des notions acquises)

22
1) Détermine le nombre de façon de disposer deux objets distincts dans quatre Formule de binôme de Newton
cases distinctes de sortes qu’il y ait au plus un objet par case. Soit a , b deux nombres réels et n un entier naturel tel que 𝑛 ≥ 2.
2)20 chevaux participent à une course. Sachant qu’il n’y a pas d’ex-aequo,
(𝑎 + 𝑏)𝑛 = C𝑛0 𝑎𝑛 𝑏 0 + C𝑛1 𝑎𝑛−1 𝑏1 + ⋯ + C𝑛𝑛−1 𝑎1 𝑏 𝑛−1 + C𝑛𝑛 𝑎0 𝑏 𝑛
détermine le nombre de tiercés dans l’ordre.
De façon condensé on a : (𝑎 + 𝑏)𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 C𝑘𝑛 𝑎𝑛−𝑘 𝑏𝑘
l) Permutation
Consigne 9 : (Consolidation)
Définition : Soit E un ensemble non vide de cardinal 𝑛.
On donne P(𝑥) = (𝑥 − 2)6
On appelle permutation de E, tout arrangement des 𝑛 éléments de E
Donne le coefficient de 𝑥 2 dans l’expression de P(𝑥).
Propriété
• Le nombre de permutation d’éléments de E est 𝑛! Anagramme d’un mot
• Le nombre de bijections d’un ensemble à 𝑛 éléments dans un ensemble Définition : On appelle anagramme d’un mot, tout « mot » formé ayant un sens
à 𝑛 éléments est 𝑛! ou non avec les lettres qui le composent.
Consigne 8 : (Consolidation) Exemple : CEFA et CAFE sont des anagrammes du mot FACE.
De combien de façons peut-on placer six convives autour d’une table dont Retenons : Le nombre d’anagramme du mot RISQUE est 6 ! = 720.
a)Les sièges sont numérotés de 1 à 6. • ATTENTION : Lorsque des lettres se répètent dans le mot, le nombre
b) Les sièges ne sont pas numérotés. d’anagramme répond à une autre formule.
8!
m) Combinaison Le nombre d’anagramme du mot exercice est = 3360
3! 2!
Définition : Soit E un ensemble non vide de cardinal 𝑛 et 𝑝 un entier naturel Principe des tirages
inférieur ou égal à 𝑛. On appelle combinaison de p éléments de E , tout sous Soit E un ensemble de cardinal n et on tire p objets dans E.
ensemble de E ayant exactement p éléments.
les p les p éléments
Exemple : Si E = {a ; b ; c ; 1} alors : éléments sont distincts Nombre de
• {a ; b} ; {a ; c} et {b ;1} sont des 2-combinaisons de E. Modélisation sont Outil tirages
• {a ; b ; 1} ; {b ; c ; 1} et {a ; b ; c} sont des 3-combinaisons de E. ordonnés
Propriété : Le nombre de combinaison de p éléments de E est l’entier naturel Tirages
𝑝 𝑝
𝑝
A𝑛 𝑛!
successifs Oui Non p-uplets de E np
noté 𝑪𝑛 (lit « Cnp ») défini par C𝑛 = 𝑝!
= 𝑝!(𝑛−𝑝)! avec remise
Retenons : Dans une combinaison l’ordre des éléments importent peu. Tirages Arrangement
𝑝
Propriétés : Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels tel que 𝑝 ≤ 𝑛.
successifs Oui Oui de p éléments A𝑛
sans remise de E
• C𝑛𝑛 = 1 ; C𝑛0 = 1 𝑒𝑡 C𝑛1 = 𝑛 Tirages Combinaison
𝑝 𝑛−𝑝
• C𝑛 = C𝑛 simultanés Non Oui de p éléments 𝑝
C𝑛
𝑝 𝑝−1 𝑝
• 𝐶𝑛 = 𝐶𝑛−1 + 𝐶𝑛−1 avec 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛 − 1. de E
Cette dernière formule permet de réaliser le tableau suivant appelé triangle Activité 2 : (Consolidation des notions acquises)
de Pascal.(Tableau à faire)
23
Un sac contient 5 boules rouges, 3 boules vertes et 2 boules jaunes. On tire Population : C’est l’ensemble sur lequel est portée une étude statistique.
successivement et au hasard 3 boules du sac en remettant la boule tirée après Chaque élément de la population est appelé individu ou une unité statistique.
chaque tirage. On note :
Variable ou caractère : C’est la propriété étudiée sur la population.
A : « obtenir exactement 2 boules rouges ».
B : « les trois boules tirées sont de couleurs différentes ». Si on note X un caractère et 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥p les p valeurs qu’il peut prendre alors le
C : « la première boule obtenue est rouge ». caractère est quantitatif lorsque les 𝑥𝑖 avec 𝑖 ∈ {1; 2 ; ⋯ ; 𝑝} sont des nombres réels
D : « obtenir au plus 2 boules rouges ». sinon il est qualitatif.
1) Détermine le nombre de tirages possibles. Effectif : L’effectif d’une valeur du caractère est le nombre d’individu pour lequel le
2) Détermine card(A), card(B), card(C) et card(D).
caractère prend cette valeur. On note 𝑛𝑖 l’effectif de 𝑥𝑖 . L’effectif total est
Activité 3 : Approfondissement 𝑝
N = 𝑛1 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛𝑝 = ∑𝑖=1 𝑛𝑖
Une délégation de 4 élèves est choisie chaque année pour
suivre le congrès de l’association des parents d’élèves dans un lycée. Consigne 2 : Série regroupée en classe
Il y a 12 élèves éligibles dont 8 garçons et 4 filles. Les dirigeants décident de regrouper les agents suivants leurs tailles en des classes
1- Détermine le nombre de délégations possibles. d’amplitude 5, dont la première est : [165, 170[. On appelle densité d’une classe,
2- Combien de délégations contiennent autant de garçons que de filles ? le quotient de son effectif par son amplitude.
3- Détermine le nombre de délégations contenant au moins une fille. 1- Reproduis et complète le tableau suivant :
4- Paul et Paulette sont éligibles. Combien de délégations : Classe Amplitude Centre (ci) Effectif Fréquence Densité
a) contient uniquement Paul. (ai) (ni) (fi) (di)
b) ne contient ni Paul ni Paulette. [165,170[
[170,175[
SEQUENCE 2 : STATISTIQUES
[175, 180[
Activité 1 : Découverte Total
Melon se rend compte qu’il peut définir deux séries statistiques à partir des poids
2- Indique la classe modale.
et tailles de ses collègues.
3- En prenant pour effectif de chaque centre celui de sa classe ; dresse le tableau
Consigne 1 : Vocabulaire statistique.
des effectifs et fréquences de la série statistique ainsi obtenue. Cette série est
1- Dresse le tableau des effectifs et des fréquences de la série taille des collègues
appelée série statistique des centres.
de Melon
4- Calcule la moyenne, la variance et l’écart-type de la série statistique des centres.
2- a) Pour cette série statistique, quelle est la population étudiée ?
b) Quel est le caractère étudié ? Donne sa nature.

Définition Définition
24
Série statistique à une variable : C’est l’ensemble des couples (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) avec 𝑛𝑖 Définition : Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique à variable quantitative discrète
l’effectif de la modalité 𝑥𝑖 où 𝑖 ∈ {1; 2; ⋯ ; 𝑝} d’effectif total N. On appelle médiane de cette série statistique, tout nombre réel
• Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique d’effectif total N. Me tels que le nombre d’individus de modalité supérieure ou égale à Me et le
1 𝑝 𝑝 N
La moyenne est notée 𝑥̅ définie par 𝑥̅ = N (∑𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ) ou encore 𝑥̅ = ∑𝑖=1 𝑓𝑖 𝑥𝑖 nombre d’individus de modalité inférieure ou égale à Me soient tous égaux à 2
𝑛𝑖
où 𝑓𝑖 est la fréquence relative de 𝑥𝑖 définie par 𝑓𝑖 = Détermination de la médiane par interpolation linéaire
N
1 Si par exemple [𝑥𝑖 ; 𝑥j [ est la classe médiane; 𝑛𝑖 est l’effectif cumulé croissant
La variance est le nombre réel positif notée V définie par V = N (∑𝑝𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2 )
1
de 𝑥𝑖 ; 𝑛𝑗 est l’effectif cumulé croissant de 𝑥𝑗 et N l’effectif total alors on a :
𝑝
Dans la pratique on utilise la formule de Koenig : V = N (∑𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 )2 ) − 𝑥̅ 2 N Me −𝑥𝑖 𝑥 −𝑥
𝑥i < Me < 𝑥j et ni <
2
< nj donc par interpolation linéaire N = 𝑛𝑖 −𝑛j
−𝑛𝑖 𝑖 j
L’écart-type est le nombre réel positif noté σ et σ = √V 2

Retenons : Si le caractère est quantitatif continu (les modalités sont des classes) Activité 2 : Histogramme, polygones des effectifs et médiane.
alors dans les formules précédentes, les 𝑥𝑖 sont remplacés les centres 𝑐𝑖 de chaque On considère la série statistique groupée suivante :
classe. Classes [0 ; 5[ [5 ; 7[ [7 ; 9[ [9 ; 15[ Total
Série des centres : On appelle série statistique des centres, la série statistique Effectifs 4 6 7 3
discrète dont les modalités sont les centres d’une série regroupée. 1- Dresse le tableau des effectifs cumulés croissants et effectifs cumulés décroissants
Effectif cumulé croissant – Effectif cumulé décroissant de cette série.
Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique à caractère quantitatif discret. 2- Pour une série statistique dont les classes n’ont pas la même amplitude,
a)On appelle effectif cumulé croissant de la modalité 𝑥𝑘 noté N𝑘 , la somme de l’histogramme est constitué de rectangles juxtaposés dont :
• Les largeurs sont proportionnelles aux amplitudes des classes.
tous les effectifs des modalités inférieures ou égale à 𝑥𝑘 On a N𝑘 = ∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 . • Les hauteurs sont proportionnelles aux densités des classes autrement dit, les
b) On appelle effectif cumulé décroissant de la modalité 𝑥𝑘 noté N𝑘′ , la somme de aires des rectangles sont proportionnelles aux effectifs des classes
𝑝
tous les effectifs des modalités supérieures ou égale à 𝑥𝑘 . On a N𝑘′ = ∑𝑖=𝑘 𝑛𝑖 correspondantes.
Construis l’histogramme de cette série statistique
Fréquence cumulée croissante – Fréquence cumulée décroissante
N𝑘
3- Construis le diagramme des effectifs cumulés croissants.
• La fréquence cumulée croissante de la modalité 𝑥𝑘 est F𝑘 = N
. 4- Construis le polygone des effectifs de cette série.
N′ 5- Calcule l’écart-type de cette série.
• La fréquence cumulée décroissante de la modalité 𝑥𝑘 est F𝑘′ = N𝑘 6- Détermine la médiane Me de cette série.
Diagramme cumulatif des effectifs cumulés croissants Retenons
Retenons : Pour définir le diagramme cumulatif des effectifs cumulés croissants Histogramme : L’histogramme est le mode de représentation le plus adapté
d’une série statistique à caractère quantitatif discret, il suffit de représenter pour une série statistique groupée en classes. Le polygone des effectifs d’une
graphiquement la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = N𝑖 pour tout 𝑥 élément de série statistique groupée s’obtient en traçant le polygone des effectifs de la
[𝑥𝑖 ; 𝑥𝑖+1 [ où 𝑥𝑖 et 𝑥𝑖+1 sont deux modalités qui se suivent dans le tableau série des centres associés.
cumulé croissant des effectifs de la série , N𝑖 étant l’effectif cumulé croissant de Classe modale : On appelle classe modale d’une série groupée toute classe
la modalité 𝑥𝑖 présentant un effectif (ou une densité) maximal (e).
La médiane
25
Remarque : Le mode d’une série groupée en classe est le centre de toute classe Donnons les quatre premiers termes de cette suite.
modale ou de toute classe de densité maximale. 0−1 1 1−1 2−1 1
U0 = 0+2 = − 2 ; U1 = 1+2 = 0 ; U2 = 2+2 = 4 et U3 = 3+2 = 5
3−1 2
• Le mode ou la classe modale, la moyenne et la médiane sont les 𝑥−1
caractéristiques de position d’une série statistique. Ainsi on a bien Un = 𝑓(𝑛) avec 𝑓(𝑥) = 𝑥+2 et 𝑥 ∈ [0 ; +∞[ .
• La variance et l’écart-type sont les paramètres de dispersion. b) Une formule de récurrence c’est-à-dire la donnée d’un terme et une
relation entre Un et Un+1 . Il existe une fonction g telle que Un+1 = g(Un ).
SEQUENCE 6 : SUITES NUMERIQUES V0 = 1
Activité 1 : Découverte et définition Exemple : La suite ( V𝑛 )𝑛∈ℕ définie par : {
V𝑛+1 = √V𝑛 + 2
Le carré initial ABCD a pour côté U0.On désigne par U1 le côté du premier
On a : Vn+1 = g(Vn ) avec g(x) = √x + 2
construit par U2 celui du deuxième carré construit, …, par Uk celui du k-ième carré
construit. On suppose que :
Déterminons les trois premiers termes de cette suite.
𝐴𝐵 - V0 est le premier terme : V0 = 1
- le 1er carré A1 B1 C1 D1 est tel que AA1 = BB1 = CC1 = DD1 = 4
𝐴1 𝐵1
- 𝑉1 = √𝑉0 + 2 = √3
- le 2ème carré A2 B2 C2 D2 est tel que A1A2 = B1B2 = C1C2 = D1D2 = 4
et ainsi
- 𝑉2 = √𝑉1 + 2 = √√3 + 2
de suite.
1) Exprime U1 ; U2 et U3 en fonction de U0. Activité 2 : Représentation graphique d’une suite numérique
2) Conjecture l’expression de Un fonction de U0. On se propose de représenter les suites numériques suivantes (U𝑛 )𝑛ℕ et (V𝑛 )𝑛ℕ
dans le plan muni du repère orthogonal (O, I, J).
Définition Consigne 1 : Suites définies par une formule explicite
3n
On appelle suite numérique toute fonction de ℕ vers ℝ . On donne Un =
n+1
Soit U une telle fonction. On a : U: ℕ ⟶ ℝ 1) Représente sur un axe les quatre premiers termes de la suite (Un)
3𝑥
n ⟼ U(n) 2) Soit (𝐶𝑓 ) la courbe représentative de la fonction f définie par 𝑓(𝑥) =
𝑥+1
Notation et vocabulaire 3) a- Construis (𝐶𝑓 ).
Si E désigne l’ensemble de définition de la suite U alors l’image d’un entier b- On désigne par Mn le point de coordonnées (𝑛, 𝑓(𝑛)).
naturel n par la fonction U est appelée le terme d’indice n ou le terme général Place dans le repère les points M0 ; M1 ; M2 et M3.
de la suite et est notée Un c’est-à-dire Un = U(n) . La suite U elle-même est Retenons : Soit (O, I, J) un repère orthogonal du plan, (U𝑛 )𝑛ℕ une suite
notée (Un )n∈E . Un est encore appelé le terme de rang n numérique telle que Un = 𝑓(𝑛) où 𝑓 est une fonction numérique réelle et
Détermination d’une suite numérique M𝑛 (𝑛, 𝑓(𝑛))
Une suite numérique (Un ) peut être déterminée par : L’ensemble des points M𝑛 est une représentation graphique de la suite (Un)
a)Une formule explicite permettant de calculer Un en fonction de 𝑛 dans le plan. Lorsqu’on projette les points M𝑛 sur l’axe des ordonnées, on
c’est-à-dire il existe une fonction 𝑓 telle que U𝑛 = 𝑓(𝑛) obtient une représentation de la suite sur l’axe (OJ).
𝑛−1
Exemple : la suite (Un ) de terme général Un = 𝑛+2

26
Consigne 2 : Suites définies par une formule de récurrence Méthode pratique pour étudier le sens de variation d’une suite numérique
𝑉0 = 2 Pour étudier le sens de variation d’une suite numérique (Un )n∈E , on peut :
On donne { 1
𝑉𝑛+1 = 2 𝑉𝑛 + 3 , ∀𝑛 ∈ ℕ - Etudier le signe de Un+1 − Un , ainsi si :
1
1- Soit (𝐶𝑔 ) la courbe de la fonction g définie par g(x) = 2 𝑥 + 1 . • Un+1 − Un ≤ 0 alors la suite (Un )n∈E est décroissante.
En remarquant que 𝑉𝑛+1 = g(Vn), construis la courbe (𝐶𝑔 ), la droite () : y = x • Un+1 − Un ≥ 0 alors la suite (Un )n∈E est croissante.
2- Construis les quatre premiers termes de la suite (Vn). • Un+1 − Un = 0 alors la suite (Un )n∈E est constante
- Si Un = 𝑓(𝑛) où 𝑓 est une fonction numérique réelle alors le sens de
Suite minorée – Suite majorée – Suite bornée
variation de la suite (Un )n∈E est celui de la fonction 𝑓.
Définition : Soit (Un )n∈E une suite numérique.
- Si la suite (Un )n∈E est positive c’est-à-dire ∀𝑛 ∈ E , Un > 0 alors on
a)(Un )n∈E est dite minorée si et seulement si il existe Un+1
compare le rapport à 1 ainsi si :
un nombre réel 𝑚 tel que : ∀𝑛 ∈ E , Un ≥ 𝑚 . Un
Un+1
b)(Un )n∈E est dite majorée si et seulement si il existe • Un
< 1 alors la suite (Un )n∈E est décroissante.
un nombre réel M tel que : ∀𝑛 ∈ E , Un ≤ M Un+1
• > 1 alors la suite (Un )n∈E est croissante.
c)(Un )n∈E est dite bornée si et seulement elle est à la fois Un
Un+1
minorée et majorée c’est-à-dire si il existe deux nombres • Un
= 1 alors la suite (Un )n∈E est constante
réels 𝑚 et M tels que : ∀𝑛 ∈ E , m ≤ Un ≤ M Consigne 4 (Consolidation)
2𝑛+3
Consigne3 : (Consolidation) Soit (Un )n∈ℕ et (Vn )n∈ℕ et les suites définies par : U𝑛 = et V𝑛 = 𝑛 − √𝑛2 + 1
3𝑛+5
3n 1) Etudie le sens de variation de la suite (Un )n∈ℕ.
Soit (Un )n∈ℕ et (Vn )n∈ℕ les suites définies par : Un = n+1 et
2) Démontre que la suite (Vn )n∈ℕ est croissante.
𝑉𝑛 = 𝑛2 − 2𝑛 − 2 .
1-a)Justifie que : ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑉𝑛 ≥ −3. Limite d’une suite numérique
b) Déduis-en que la suite (Vn )n∈ℕ est minorée. Définition : Soit (Un )n∈E une suite numérique.
2) Démontre que la suite (Un )n∈ℕ est bornée. On appelle limite de la suite (Un )n∈E l’élément lim U𝑛 .
𝑛→+∞
Sens de variation d’une suite numérique a)Une suite est convergente lorsque sa limite existe et est finie.
Propriété : Soit (Un )n∈E une suite numérique. b)Une suite est divergente lorsque sa limite n’existe pas ou est infinie
NB : Si lim U𝑛 = ℓ (ℓ ∈ ℝ) , on dit que la suite (Un )n∈E converge
a)Si : ∀𝑛 ∈ E , Un ≤ Un+1 alors la suite (Un )n∈E est croissante. 𝑛→+∞
b) Si : ∀𝑛 ∈ E , Un ≥ Un+1 alors la suite (Un )n∈E est décroissante. et que elle converge vers ℓ.
Propriété : Soit (Un )n∈E une suite numérique telle que U𝑛 = 𝑓(𝑛)
c)Si : ∀𝑛 ∈ E , Un = Un+1 alors la suite (Un )n∈E est constante où 𝑓 est une fonction numérique réelle. Si 𝑓 admet une limite en
+∞ alors lim U𝑛 = lim 𝑓(𝑥)
𝑛→+∞ 𝑥→+∞
2𝑛+4
Exemple : La suite (Un) définie par Un = . On a : U𝑛 = 𝑓(𝑛) avec
3𝑛+5
2𝑥+4 2𝑥+4 2𝑥 2 2
𝑓(𝑥) = et lim 𝑓(𝑥) = lim = lim = donc lim U𝑛 =
3𝑥+5 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 3𝑥+5 𝑥→+∞ 3𝑥 3 𝑛→+∞ 3

27
Activité 3 : Suite arithmétique – suite géométrique Définition : Soit (Vn )n∈E une suite numérique.
Pour améliorer ses performances, Melon décide de faire du footing tous les matins. (Vn )n∈E est dite géométrique si et seulement si il existe une
Le premier jour il parcourt une distance d1. Chaque jour, il décide de parcourir constante réelle q tel que Vn+1 = qVn pour tout 𝑛 élément de E.
0,5 km de plus que la vielle. On désigne par dn la distance parcourue par Melon le
- La constante réelle q est appelée la raison de la suite (Vn )n∈E
n-ième jour. Pour le financement des études universitaires de son fils Dansou,
Melon lui a ouvert en janvier 2000 un compte d’épargne avec la somme NB : Pour démontrer qu’une suite (Vn )n∈E est géométrique, il suffit de
Vn+1
500 000FCFA à un taux annuel de 3%. Aucune opération n’est faite sur ce compte montrer que : ∀𝑛 ∈ E , = constante réelle = q
Vn
jusqu’en 2016.
Consigne 1 : Suite arithmétique Terme général d’une suite géométrique
1- Exprime d2 en fonction de d1 ; d3 en fonction de d2 ; d4 en fonction de d3. Soit (Vn )n∈E une suite géométrique de raison q et de premier Vk.
1
2-a) Prouve que dn+1 = dn + 2 On a : Vn = qn−k × Vk avec 𝑘 ≤ 𝑛
1 Somme des termes d’une suite géométrique
b) Justifie que dn = d1 + 2 (𝑛 − 1)
Retenons : Soit (Vn )n∈E une suite géométrique de raison q et de premier Vk.
Définition a) Si 𝑞 = 1 alors Vk + Vk+1 + ⋯ + Vn = (n − k + 1)Vk
Soit (Un )n∈E une suite numérique. 1−𝑞𝑛−𝑘+1
b) Si 𝑞 ≠ 1 alors Vk + Vk+1 + ⋯ + Vn = ( 1−𝑞
)Vk
(Un )n∈E est dite arithmétique si et seulement si il existe une constante
1−qn+1
réelle 𝑟 tel que Un+1 = Un + 𝑟 pour tout 𝑛 élément de E. NB : Soit q ∈ ℝ − {0 ; 1} . On a : 1 + q + q2 + q3 + ⋯ + qn = 1−q
- La constante réelle 𝑟 est appelée la raison de la suite (Un )n∈E Limite d’une suite géométrique
NB : Pour montrer qu’une suite (Un )n∈E est arithmétique, il suffit de Propriétés
montrer que : ∀𝑛 ∈ E, Un+1 − Un = constante réelle = r P1 : Soit q un nombre réel.
Terme général d’une suite arithmétique - Si q = 1 alors lim qn = 1 .
n→+∞
Soit (Un )n∈E une suite arithmétique de raison r et de premier - Si −1 < q < 1 alors lim qn = 0 .
n→+∞
terme Uk . On a : Un = Uk + (𝑛 − 𝑘)𝑟
- Si q > 1 alors lim qn = +∞
Somme des termes d’une suite arithmétique n→+∞

Soit (Un )n∈E une suite arithmétique de raison r et de premier - Si q ≤ −1 alors qn n’admet pas de limite.
(n−k+1)(Uk + Un ) P2 : Soit (Vn )n∈E une suite géométrique de raison q.
terme Uk . On a : Uk + Uk+1 + ⋯ + Un = 2 - Si −1 < q < 1 alors la suite (Vn )n∈E converge vers zéro.
Consigne 2 : Suite géométrique - Si q = 1 alors la suite (Vn )n∈E converge vers son premier terme
On désigne par V0 l’avoir de Dansou en janvier 2000 et Vn l’avoir - Si |𝑞| > 1 alors la suite (Vn )n∈E est divergente.
de Dansou en janvier (2000 + n) où n entier naturel non nul. NB : Les calculs sur les limites de fonctions sont encore valables pour les suites.
1) Exprime V1 en fonction de V0. Si une suite (Vn )n∈E admet une limite alors cette limite est unique.
2) a- Prouve que Vn+1 = qVn où q est un réel à préciser.
Propriété (Très importante)
b- Démontre que Vn = qnV0.
c) Toute suite croissante et majorée converge.
d) Toute suite décroissante et minorée converge.

28
Consigne 3 : Approfondissement SA3 : LIEUX GEOMETRIQUES DANS LE PLAN
U =6
Soient les suites (Vn) nℕ* ; (Un) nℕ* définies par { 1 SITUATION DE DEPART : La sirène du lycée
5Un+1 = Un + 16
et Vn = Un − a avec a un réel.(U𝑛 ) est minorée par 4. C’est la rentrée. Les murs de façade du lycée ont été repeints. Des objets
1) a- Démontre que la suite (Un) est décroissante. d’embellissement qui suscitent la curiosité des élèves ont été placés à divers
b- Etudie alors la convergence de la suite (Un). endroits de l’établissement. L’un de ces objets a retenu l’attention de Zoé, élève
2) a- Détermine le réel a pour que la suite (Vn) soit une suite en classe de 1ère. Cet objet est un disque sur lequel est fixée une plaque
géométrique dont on précisera la raison q et le premier terme. transparente ayant la forme d’un triangle équilatéral inscrit dans sa bordure. Au
b- On pose a = 4 centre du disque est fixée une aiguille de longueur égale au rayon du disque.
Exprime Vn puis Un en fonction de n. Cette aiguille est accolée à une autre plaque triangulaire de même nature dont
3) On pose Sn = V1 + V2 +… + Vn et Tn = U1 + U2 + …+ Un les sommets coïncidents avec les milieux des côtés de la première plaque. Un
Exprime Sn et Tn en fonction de n. bouton électrique fait tourner l’aiguille dans le plan du disque. Celle-ci entraîne
dans sa course la petite plaque triangulaire et déclenche aussitôt la sirène du
Consigne 4 (Réinvestissement) lycée. Voici une représentation de la position de repos de l’aiguille.
Piko un garçon de 12 ans désire acheter un jouet qui à sa sortie début Janvier
coûtait 5000F mais dont le prix diminue de 10% chaque mois. Piko ne pouvant
cotisé que 3000F se demande en quel mois il pourra s’offrir ce nouveau jouet. On
désigne par (Un ) le prix du jouet 𝑛 mois après sa sortie en Janvier avec 𝑛 un entier
naturel.
1-a)Détermine le prix du jouet lors des congés de Pâques de 2020.
b) Détermine l’expression de Un en fonction de n.
c)Précise la nature et la raison de la suite (Un ).
2-a)Détermine le prix du jouet lors de la fête de Noël prochaine.
b) En quel mois Piko pourra-t-il acheter le jouet ?
c)Au bout de combien de mois le jouet perdra-t-il la moitié de sa valeur initiale ?
3) Pour l’année 2019, le constructeur du jouet prévoit pour chaque mois une
fabrication de 100 exemplaires qui seront tous vendus au Benin.
L’aiguille actionnée par le bouton, tourne dans le sens contraire des aiguilles
Détermine le chiffre de vente prévisionnel du jouet lors de l’année 2020 au Benin.
d’une montre en émettant une jolie brillance circulaire qui évolue
régulièrement à partir du centre du disque vers son bord ; c’est-à-dire que la
Retenons : surface de la brillance évolue à vitesse constante en fonction du temps. Quand
on cesse d’appuyer sur le bouton, l’aiguille revient au repos en sens opposé et
• Si a , b et c sont dans cet ordre trois termes consécutifs d’une
a+c la jolie brillance s’estompe. Emerveillée par ce dispositif, Zoé se propose de
suite arithmétique alors b = 2 . rechercher la variation du rayon de la brillance et le rapport qui lie les triangles
• Si a , b et c sont dans cet ordre trois termes consécutifs d’une du dispositif de la sirène.
suite géométrique alors b2 = ac . Activité 0 (Brainstorming)
Lis le texte de la situation de départ et exprime librement toutes les idées qu’il
t’inspire.

29
SEQUENCE 1: ANGLES ORIENTES - TRIGONOMETRIE Consigne 2 : (Consolidation)
Activité 1 : Découverte – Définition Détermine la mesure principale des angles orientés
L’aiguille actionnée fait un écart angulaire avec sa position initiale puis revient en 15𝜋 50𝜋 17𝜋
de mesures suivantes : , et −
sens inverse quand cesse l’appui sur le bouton. 4 3 6
Consigne 1 : Définition d’un angle orienté – mesure d’un angle orienté Somme de deux angles orientés
1-a) Construis les vecteurs 𝑢 ⃗ 0 et 𝑢
⃗ 1 caractérisant les positions initiales et finales
⃗̂
Notation : L’angle orienté (𝑢 ⃗̂
; 𝑣) de mesure 𝛼 sera noté 𝛼̂ c’est-à-dire (𝑢 ; 𝑣) = 𝛼̂
de l’aiguille lorsqu’elle parcourt un quart de tour.
b- Matérialise par un arc orienté par une flèche l’angle entre 𝑢 ⃗ 0 et 𝑢
⃗ 1 balayé par On note mes(𝑢 ̂
⃗ ; 𝑣) pour désigner une mesure de l’angle orienté (𝑢̂
⃗ ; 𝑣)
l’aiguille lorsqu’elle bouge de 𝑢 ⃗0 à 𝑢 ⃗ 1 et de 𝑢⃗1à 𝑢 ⃗ 0. Définition : Soit 𝛼̂ et 𝛽̂ deux angles orientés de mesures respectives 𝛼 et 𝛽.
2) On désigne par le sens positif ou sens trigonométrique le sens contraire de
On appelle somme des angles orientés 𝛼̂ et 𝛽̂ , l’angle orienté dont l’une des
l’aiguille d’une montre.
a- Dans le sens positif, l’angle orienté de vecteurs est-il modifié lorsque l’aiguille mesures est 𝛼 + 𝛽 .
fait en plus du quart de tour, plusieurs tours complets du disque ? Propriétés des angles orientés
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
b- Que représente alors 2 ; 2 + 2𝜋 ; 2 + 4𝜋 ; … 2 + 2𝑘𝜋 avec k  ℤ pour cet Soit 𝑢
⃗ ,𝑣 ,𝑤⃗⃗ , 𝑛⃗ des vecteurs non nuls et 𝑘 un nombre réel non nul.
angle ? • (𝑢̂⃗ ; 𝑣) + (𝑣 ̂ ;𝑤
⃗⃗ ) = (𝑢̂ ⃗⃗ ) (C’est la relation de Chasles)
⃗ ;𝑤
Définitions • ̂
⃗ ; 𝑣) = (𝑛⃗; ̂
[(𝑢 ̂
⃗⃗ )] ⟺ [ (𝑢
𝑤 ̂
⃗ ; 𝑛⃗) = (𝑣 ;𝑤
⃗⃗ )]
a) Le radian • ̂
(𝑢 ̂
⃗ ; 𝑣) = −(𝑣; 𝑢 ⃗)
Le radian est la mesure d’un angle au centre qui intercepte sur un cercle un arc dont la
• ̂
(𝑘𝑢 ⃗̂
⃗ ; 𝑣) = (𝑢 ̂
; 𝑘𝑣) = (𝑢⃗ ; 𝑣) 𝑠𝑖 𝑘 > 0
longueur est égale au rayon de ce cercle.
𝜋 ̂ ̂ ̂
Soit 𝑥 et 𝑦 la mesure respective en degré et en radian d’un angle. On a : 𝑦 = 180° 𝑥 • (𝑘𝑢
⃗ ; 𝑣) = (𝑢
⃗ ; 𝑘𝑣) = 𝜋̂ + (𝑢 ⃗ ; 𝑣) 𝑠𝑖 𝑘 < 0
̂ ̂
Mesure en • ⃗ ; ⃗⃗⃗⃗
(𝑘𝑢 𝑘𝑣) = (𝑢 ⃗ ; 𝑣)
degré O 30 45 60 90 120 180 Consigne3 : (Consolidation des notions acquises)
Mesure en 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 2𝜋 𝜋 ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ ).
1) Soit ABC un triangle et 𝛼 une mesure de l’angle orienté (𝐴𝐵 ; 𝐴𝐶
radian 0 6 4 3 2 3 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ) , (𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
Détermine en fonction de 𝛼, une mesure des angles (𝐵𝐴 ; 𝐴𝐵
b) Angle orienté , (𝐶𝐴 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵) et (𝐶𝐴 𝐵𝐴)
Soit 𝑢⃗ , 𝑣 deux vecteurs non nuls du plan et M, N deux points d’un cercle de centre O ̂ =𝜋.
2) Soit ABCD un losange de sens indirect tel que : 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐷
tels que 𝑢⃗ = OM ⃗⃗⃗⃗⃗ . On appelle angle orienté de vecteurs 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑣 = ON ⃗̂
⃗ et 𝑣 noté (𝑢 ; 𝑣) 6
tout angle de sommet O de côtés [OM) et [ON), balayant le cercle dans le sens de M vers ⃗⃗⃗⃗⃗̂
Détermine une mesure des angles (𝐵𝐴 ; 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗ ) et (𝐶𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
; 𝐶𝐴
N.
Activité 2 : Lignes trigonométriques d’un angle orienté
c) Mesure d’un angle orienté Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J) où O et le centre du cercle
Soit (𝑢⃗̂ ; 𝑣 ) un angle orienté de mesure principale 𝛼. On appelle mesure de l’angle trigonométrique (C). Comme l’indique la figure ci-dessous.
(𝑢̂
⃗ ; 𝑣 ) tout nombre réel 𝑥 de la forme 𝑥 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ Consigne 1 : Cosinus, sinus et tangente d’un angle orienté
Retenons : La mesure principale de l’angle orienté (𝑢 ⃗̂ ⃗̂
; 𝑣 ) est notée Mes (𝑢 ; 𝑣 ) et a- Détermine en fonction de  les coordonnées du point M().
appartient à l’intervalle ] − 𝜋 ; 𝜋]
b- Sur l’axe (D) détermine l’abscisse du point M’() intersection de (OM) et (D).
30
Définition : Soit (𝑢⃗̂; 𝑣 ) un angle orienté de mesure 𝛼 et M l’image de 𝛼 sur le Lignes trigonométriques d’angles associés
cercle trigonométrique. Retenons : Soit 𝛼̂ un angle orienté de mesure 𝛼.
𝜋 𝜋
⃗̂
-Le cosinus de (𝑢 ; 𝑣 ) est le nombre réel noté cos𝛼 : c’est l’abscisse du point M. Les angles orientés de mesures −𝛼 ; 𝜋 − 𝛼 ; 𝜋 + 𝛼 ; 2
− 𝛼 et 2
+𝛼
-Le sinus de (𝑢 ⃗̂; 𝑣 ) est le nombre réel noté sin𝛼 : c’est l’ordonnée du point M. sont appelés angles associés à 𝛼̂.
Retenons : Le plan est muni du repère orthonormé (O, I, J). (Schémas et formules à donner)
On appelle cercle trigonométrique, le cercle de centre O et de rayon 1. Propriétés : Soit a et b deux nombres réels.
Tangente d’un angle orienté P1 : Formules d’additions
cos(a − b) = cosacosb + sinasinb
⃗̂
Définition : Soit (𝑢 ; 𝑣 ) un angle orienté non droit de mesure 𝛼.
𝑠in𝛼 cos(a + b) = cosacosb − sinasinb
⃗̂
La tangente de (𝑢 ; 𝑣 ) est le nombre réel noté 𝑡𝑎𝑛𝛼 défini par tan𝛼 = cos𝛼 .
sin(a − b) = sinacosb − cosasinb
(Schéma à faire) sin(a + b) = sinacosb + cosasinb
Propriétés P2 : Formules de duplication
P1 : Pour tout nombre réel 𝛼 et pour tout entier relatif 𝑘 , On a : 𝑐𝑜𝑠2𝑎 = 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 − 𝑠𝑖𝑛2 𝑎 et 𝑠𝑖𝑛2𝑎 = 2𝑠𝑖𝑛𝑎𝑐𝑜𝑠𝑎
• 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 + 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 1 P3 : Formules de linéarisation
• −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝛼 ≤ 1 et − 1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝛼 ≤ 1 • 𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 =
1+𝑐𝑜𝑠2𝑎
ou 𝑐𝑜𝑠2𝑎 = 2𝑐𝑜𝑠 2 𝑎 − 1.
2
• cos(𝛼 + 2𝑘𝜋) = 𝑐𝑜𝑠𝛼 et sin(𝛼 + 2𝑘𝜋) = 𝑠𝑖𝑛𝛼 1−𝑐𝑜𝑠2𝑎
P2 : Soit 𝛼 un nombre réel et 𝑘 un entier relatif, On a : • 𝑠𝑖𝑛2 𝑎 = 2
ou 𝑐𝑜𝑠2𝑎 = 1 − 2𝑠𝑖𝑛2 𝑎
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
• 𝑡𝑎𝑛𝛼 existe si et seulement si 𝛼 ≠ 2 + 𝑘𝜋 P4 : Si a ≠ + 𝑘𝜋 ; b ≠ + 𝑘𝜋 et a + b ≠ + 𝑘𝜋 avec 𝑘
2 2 2
∈ℤ
1 tana+tanb 2tana
• tan(𝛼 + 𝑘𝜋) = 𝑡𝑎𝑛𝛼 et 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝛼 = • tan(a + b) = 1−tana×tanb et tan2a = 1−tan2 a .
𝑐𝑜𝑠2 𝛼
tana−tanb
Vocabulaire • tan(a − b) =
1+tana×tanb
cosα , sinα et tanα sont appelés lignes trigonométriques du nombre réel 𝛼 ou de l’angle
Transformation d’une somme en produit et d’un produit en somme
⃗⃗⃗⃗̂
orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) de mesure 𝛼.
, 𝑂𝑀 1
• cosacosb = 2 [cos(a + b) + cos(a − b)]
Lignes trigonométriques de quelques angles remarquables 1
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 • sinasinb = [cos(a − b) − cos(a + b)]
𝑥 0 2𝜋 3𝜋 5𝜋 𝜋 2
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
6 4 3 2 3 4 6 • cos𝑎 + cos𝑏 = 2 cos ( 2
) cos ( 2 )
𝑐𝑜𝑠𝑥 1 √3 √2 1 0 −1 −√2 −√3 −1 𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
2 2 • cos𝑎 − cos𝑏 = −2 sin ( 2 ) sin ( 2 )
2 2 2 2
𝑠𝑖𝑛𝑥 0 1 1 1 0 𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
√2 √3 √3 √2 • sin𝑎 + sin𝑏 = 2 sin ( ) cos ( )
2 2
2 2 2 2 2 2 𝑎−𝑏 𝑎+𝑏
• sin𝑎 − sin𝑏 = 2 sin ( ) cos ( )
2 2

31
Consigne 2 : (Approfondissement) b) Equation de la forme 𝒔𝒊𝒏𝒙 = 𝐚 avec 𝐚 ∈ ℝ
1) Calcule en fonction de 𝑐𝑜𝑠𝑥 et de 𝑠𝑖𝑛𝑥 les espressions suivantes : Méthode : Pour résoudre les équations du type 𝑠𝑖𝑛𝑥 = a , on a:
A(𝑥) = cos(𝜋 + 𝑥) + cos(𝜋 − 𝑥) + cos (−𝑥) • Si a ∉ [−1 ; 1] alors l’ensemble des solutions dans ℝ
B(𝑥) = s 𝑖𝑛(𝜋 + 𝑥) + s 𝑖𝑛(𝜋 − 𝑥) + sin (−𝑥)
𝜋 3𝜋 𝜋 3𝜋 de l’équation 𝑠𝑖𝑛𝑥 = a est l’ensemble vide.
C(𝑥) = sin ( 2 − 𝑥) + cos ( 2 − 𝑥) + cos (𝑥 − 2 ) + cos (𝑥 − 2 )
• Si a ∈ [−1 ; 1] alors on cherche 𝛽 ∈ ℝ tel que 𝑠𝑖𝑛𝛽 = a. On a :
𝜋 √2+√2 𝜋 √2−√2
2-a)Démontre que : cos ( 8 ) = et sin ( 8 ) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 = a ⟺ 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝛽
2 2
3𝜋
b) Déduis-en 𝑐𝑜𝑠 ( ) et 𝑠𝑖𝑛 ( )
3𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥 = a ⟺ 𝑥 = 𝛽 + 2𝑘𝜋 𝑜𝑢 𝑥 = 𝜋 − 𝛽 + 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
8 8
Consigne 4 :(Consolidation)
3) Démontre que : 𝑠𝑖𝑛5𝑥 = 16𝑠𝑖𝑛5𝑥 − 20𝑠𝑖𝑛3𝑥 + 5𝑠𝑖𝑛𝑥
Résous dans ℝ , les équations suivantes :
4-a)Transforme en un produit : P(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥
√3 1
b) Transforme en une somme : Q(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛2𝑥 𝑠𝑖𝑛3𝑥 a) 𝑠𝑖𝑛𝑥 = − 2
; b) 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 2
Equations et Inéquations trigonométriques dans ℝ Retenons
𝜋
I) Equations trigonométriques • 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 1 ⟺ 𝑥 = + 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
2
a)Equations de la forme 𝒄𝒐𝒔𝒙 = 𝐚 avec 𝐚 ∈ ℝ 𝜋
• 𝑠𝑖𝑛𝑥 = −1 ⟺ 𝑥 = − 2 + 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
Méthode : Pour résoudre les équations du type 𝑐𝑜𝑠𝑥 = a , on a :
• Si a ∉ [−1 ; 1] alors l’ensemble des solutions dans ℝ • 𝑠𝑖𝑛𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = 𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
de l’équation 𝑐𝑜𝑠𝑥 = a est l’ensemble vide. c)Equation de la forme 𝒕𝒂𝒏𝒙 = 𝒂 avec 𝒂 ∈ ℝ
Pour résoudre les équations du type 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑎 , on cherche 𝑥0
• Si a ∈ [−1 ; 1] alors on cherche 𝛼 ∈ ℝ tel que cos𝛼 = a. On a :
élément de ℝ tel que tan𝑥0 = 𝑎 . On a :
𝑐𝑜𝑠𝑥 = a ⟺ 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑎 ⟺ 𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑡𝑎𝑛𝑥0
𝑐𝑜𝑠𝑥 = a ⟺ 𝑥 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 𝑜𝑢 𝑥 = −𝛼 + 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
𝑡𝑎𝑛𝑥 = 𝑎 ⟺ 𝑥 = 𝑥0 + 𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ
Consigne3 :(Consolidation)
Résous dans ℝ , les équations suivantes : Consigne 5 : (Consolidation)
1 √3 Résous dans ℝ les équations suivantes :
a) 𝑐𝑜𝑠𝑥 = − ; b) 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 3𝜋
2 2 a)𝑡𝑎𝑛𝑥 = 1 ; b)𝑡𝑎𝑛2𝑥 + tan (𝑥 − ) = 0
Retenons 4

• 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 1 ⟺ 𝑥 = 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ d) Equation de la forme 𝒂𝒄𝒐𝒔𝒙 + 𝒃𝒔𝒊𝒏𝒙 + 𝒄 = 𝟎


𝑏 𝑐
• 𝑐𝑜𝑠𝑥 = −1 ⟺ 𝑥 = 𝜋 + 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ Méthode : Si 𝑎 ≠ 0 alors on a : 𝑎𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑏𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐 = 0 ⟺ 𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑎 𝑠𝑖𝑛𝑥 = − 𝑎
𝜋
• 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = + 𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ 𝑏
On cherche 𝑥0 élément de ℝ tel que 𝑡𝑎𝑛𝑥0 = 𝑎 . Ainsi on obtient :
2
𝑐
𝑎𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑏𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐 = 0 ⟺ 𝑐𝑜𝑠𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥0 + 𝑠𝑖𝑛𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥0 = − 𝑎 𝑐𝑜𝑠𝑥0
𝑐
𝑎𝑐𝑜𝑠𝑥 + 𝑏𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐 = 0 ⟺ cos (𝑥 − 𝑥0 ) = A avec A = − 𝑐𝑜𝑠𝑥0
𝑎
𝑢 = 𝑥 − 𝑥0
Donc cela revient à résoudre l’équation 𝑐𝑜𝑠𝑢 = 𝐴 avec {𝐴 = − 𝑐 𝑐𝑜𝑠𝑥
𝑎 0

32
Consigne 6 : (Approfondissement) Propriété : Soit G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β)}
1) Résous dans ℝ , l’équation 𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐𝑜𝑠2𝑥 = 0 Les propriétés suivantes sont équivalentes :
2) Résous dans [0 ; 2𝜋[ , l’équation 𝑐𝑜𝑠𝑥 + √3 𝑠𝑖𝑛𝑥 = √2 • αGA ⃗⃗⃗⃗⃗ + βGB
⃗⃗⃗⃗⃗ = O ⃗
3𝜋
3) Résous dans ] − ; 2𝜋[ , l’équation (𝐸): 𝑐𝑜𝑠2𝑥 + √𝑥𝑠𝑖𝑛2𝑥 = −1 β
2 • AG⃗⃗⃗⃗⃗ =
α+β
⃗⃗⃗⃗⃗
AB
puis place sur le cercle trigonométrique les solutions de (𝐸)
• ⃗⃗⃗⃗⃗ = α BA
BG ⃗⃗⃗⃗⃗
II) Inéquations trigonométriques α+β
Consigne 7 : (Découverte et Consolidation) Retenons : Si G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β)} et A ≠ B alors G ∈ (AB).
1
1) Résous dans ] − 𝜋 ; 𝜋] et dans ℝ , l’inéquation (I0 ): 𝑠𝑖𝑛𝑥 ≤ 2 . D’où l’ensemble des barycentres de deux points pondérés (A , α) et (B , β)
√ 3 est la droite (AB) :
2) Résous dans [0 ; 2𝜋[ , l’inéquation (I1 ): 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≥ 2 .
Consigne 2 :(Consolidation)
3) Résous dans ] − 𝜋 ; 𝜋] , l’inéquation 𝑡𝑎𝑛𝑥 < 1 Soit A et B deux points distincts du plan. Construis le
Activité 3 : Approfondissement barycentre G lorsqu’il existe dans chacun des cas suivants :
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Soit f la fonction a) (A , 2) et (B , 3)
définie par 𝑓(𝑥) = 4𝑠𝑖𝑛2 𝑥𝑐𝑜𝑠2𝑥 et (Cf) sa courbe représentative. b) (A , 1) et (B , −3)
c) (A , 250) et (B , −250)
1)a- Démontre que f est périodique de période .
𝜋
b- Démontre que la droite (D) : 𝑥 = 2 est un axe de (Cf). Propriétés
𝜋 P1 : (Homogénéité du barycentre)
c- Justifie que on peut étudier 𝑓 sur E = [0 ; ].
2 Le barycentre de deux points pondérés reste inchangé lorsqu’on multiplie tous les
2-a) Démontre que ∀𝑥  ℝ , 𝑓 ′ (𝑥) = 4𝑠𝑖𝑛2𝑥(1 − 4𝑠𝑖𝑛2 𝑥) coefficients par un même nombre réel non nul.
b- Dresse le tableau de variation de 𝑓 sur E. Si G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β)} alors ∀𝑘 ∈ ℝ∗ , G = 𝑏𝑎𝑟{(A , kα); (B , k β)}
3𝜋 3𝜋
3) Trace (Cf) sur [− 2 ; 2 ] P2 : (Réduction de la somme 𝐌𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛃𝐌𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
SEQUENCE 2 : BARYCENTRE Soit (A , α) et (B , β) deux points pondérés. Pour tout point M du plan, on a :
Activité 1 : Découverte – Définitions • Si 𝛼 + 𝛽 ≠ 0 alors αMA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + βMB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (α + β)MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ où G est le barycentre des
Désignons par A, B et C les sommets du grand triangle, points pondérés (A , α) et (B , β) .
par O le centre du cercle et par I le milieu de [AB]. • Si 𝛼 + 𝛽 = 0 alors αMA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + βMB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur constant c’est-à-dire le
Consigne 1 : Barycentre de deux points pondérés ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + βMB
vecteur αMA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ne dépend pas du point M.
Construis le triangle ABC puis place le point I et justifie que ⃗⃗⃗ IB = ⃗0
IA + ⃗⃗⃗ P3 : (Coordonnées du barycentre)
Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖 , 𝑗 ) . Soit A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) , B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) et G le barycentre
Définition
des points pondérés (A , α) et (B , β) . On a :
Point pondéré : On appelle point pondéré tout couple (A , 𝛼) où A est un point 𝛼𝑥𝐴 +𝛽𝑥𝐵 𝛼𝑦𝐴 +𝛽𝑦𝐵
du plan et 𝛼 un nombre réel. Le nombre réel 𝛼 est le coefficient du point A. 𝑥𝐺 = 𝛼+𝛽 et 𝑦𝐺 = 𝛼+𝛽
Barycentre de deux points pondérés P4 : (Conservation du barycentre par projection)
Soit (A , α) et (B , β) deux points pondérés. Le projeté du barycentre de deux points pondérés est le barycentre des projetés de ces
⃗⃗⃗⃗⃗ + βGB
Si 𝛼 + 𝛽 ≠ 0 alors il existe un unique point G tel que αGA ⃗⃗⃗⃗⃗ = O
⃗ . deux points pondérés affectés des mêmes coefficients.
Retenons : Pour démontrer que trois points sont alignés, il suffit d’écrire l’un des points
Le point G est alors appelé barycentre des points pondérés (A , α) et (B , β).
comme barycentre des deux autres points.
On note G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β)}
33
Consigne 3 : (Barycentre de trois ou quatre points pondérés) Retenons : Si G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β); (C, γ)} ; A, B et C sont des points non
En considérant les informations de l’activité 1, démontre que : alignés alors G ∈ (ABC) d’où l’ensemble des barycentres de trois points A , B et C
⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗O non alignés est le plan (ABC).
Définition Propriété : (Barycentre partiel)
Soit (A , α) , (B , β) et (C, γ) trois points pondérés. Si 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 ≠ 0 alors il Soit G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β); (C, γ)} et si 𝛼 + 𝛽 ≠ 0 alors il existe un unique point
⃗⃗⃗⃗⃗ + βGB
⃗⃗⃗⃗⃗ + γGC
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗O. Le point G est H tel que H = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β)} ainsi On a :
existe un unique point G tel que : 𝛼GA
G = 𝑏𝑎𝑟{(H , α + β); (C , γ)} . Le point H est un barycentre partiel.
appelé barycentre des points pondérés (A , α) , (B , β) et (C, γ) et on note
Notion d’isobarycentre
G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β); (C, γ)}
Retenons : L’isobarycentre de deux ou plusieurs points pondérés est le barycentre
Propriétés
de ces points pondérés affectés d’un même coefficient non nul.
P1 : Soit G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β); (C, γ)}. On a : Propriétés
β γ
• ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB +
α+β+γ
⃗⃗⃗⃗⃗
AC α+β+γ
P1 : L’isobarycentre de deux points distincts A et B est le milieu
α γ du segment [AB].On a : si G est l’isobarycentre des points A et B
• ⃗⃗⃗⃗⃗ =
BG ⃗⃗⃗⃗⃗ +
BA ⃗⃗⃗⃗⃗
BC
α+β+γ α+β+γ alors G = bar{(A, 1) ; (B, 1)}
α β
• ⃗⃗⃗⃗⃗ =
CG α+β+γ
⃗⃗⃗⃗⃗ +
CA α+β+γ
⃗⃗⃗⃗⃗
CB P2 : L’isobarycentre de trois points A, B et C non alignés est le centre
de gravité du triangle ABC. On a si G est l’isobarycentre des points A, B et C alors
P2 : (Réduction la somme 𝛂𝐌𝐀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛃𝐌𝐁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛄𝐌𝐂
G = bar{(A, 1) ; (B, 1); (C ,1)}
Soit (A , α) , (B , β) et (C, γ) trois points pondérés
Consigne 4 (Consolidation des notions acquises)
• Si 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 ≠ 0 alors pour tout point M du plan, on a : ABCD un parallélogramme et I le milieu de [AB]. On désigne par G,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + βMB
αMA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (𝛼 + 𝛽 + 𝛾)𝑀𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + γMC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Où G est le barycentre le point d’intersection des droites (BD) et (CI). On pose OA ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2i − j
1 1
des points pondérés (A , α) , (B , β) et (C, γ). avec i = AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et j = − AD ⃗⃗⃗⃗⃗ où O est un point quelconque du plan.
3 3
• Si 𝛼 + 𝛽 + 𝛾 = 0 alors pour tout point M du plan, 1) Démontre que G est le centre de gravité du triangle ABC.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + βMB
αMA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur constant.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + γMC 2) Ecris C comme barycentre des points A, B et D.
3-a) Démontre que : 3AG ⃗⃗⃗⃗⃗ − 2AB ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗O .
P3 :Si G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β); (C, γ)} alors
b) Déduis-en les coordonnées du G dans le repère (O; i , j)
∀𝑘 ∈ ℝ∗ , G = 𝑏𝑎𝑟{(A , kα); (B , kβ); (C, k γ)}.
P4 : (Coordonnées du barycentre) Consigne 5 : Approfondissement
Soit ABC un triangle. I, J et K les points tels que :
Le plan est muni du repère (O ;𝑖 , 𝑗 ). Soit A(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) , B(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) , C(𝑥𝐶 , 𝑦𝐶 ) et 1 1
⃗⃗⃗
AI = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ; ⃗⃗⃗
CJ = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
CB et CK ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
CA
G = 𝑏𝑎𝑟{(A , α); (B , β); (C, γ)} 5
𝛼𝑥𝐴 +𝛽𝑥𝐵 +𝛾𝑥𝐶 𝛼𝑦𝐴 +𝛽𝑦𝐵 +𝛾𝑦𝐶 1) Démontre que les droites (AJ), (BK) et (CI) sont concourantes.
Alors 𝑥𝐺 = 𝛼+𝛽+𝛾
et 𝑦𝐺 = 𝛼+𝛽+𝛾 2) Soit E le milieu de [AB] et pour tout point M du plan, on pose
𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MB
⃗ = 2MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3MC⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑣 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA − MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2MC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et w
⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA + MB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2MC
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a) Donne une écriture plus simple des vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 .
b) Démontre que w ⃗⃗ = 2CE ⃗⃗⃗⃗

34
Activité 2 : (CERCLE DANS LE PLAN) Séquence4 : Représentation graphique de fonctions et transformation du plan
Consigne1 : (Cercle centré à l’origine du repère) Activité1
Le plan est muni du repère orthonormé (O; i , j ). Soit (C) le cercle Zoé veut utiliser certaines transformations du plan pour se faciliter la tâche dans
de centre O(0,0) et de rayon r et M(x, y) un point du plan. l’étude et la représentation graphique de certaines fonctions.
1) Justifie que M  (C)  x² + y² = r² NB : Dans cette partie le plan est muni d’un repère orthogonal (O, I, J) ou
2) Démontre qu’il existe un nombre réel  tel que x = r cos et y = r sin orthonormé (O, 𝒊, 𝒋).
Définition Consigne 1 : Axe de symétrie – centre de symétrie
𝑥 = rcos𝛼 Définition
Le système { 𝑦 = rsin𝛼 ; (𝛼 ∈ ℝ) est appelé une représentation paramétrique
Soit f une fonction numérique réelle d’ensemble de définition D, (𝐶𝑓 ) sa courbe
du cercle (𝐶) de centre O(0 ; 0) et de rayon 𝑟 dans le repère (O; i , j ) représentative dans le repère orthonormé (O ; 𝑖 , 𝑗).
Cercle de centre quelconque Axe de symétrie
Soit (Ω) le cercle de centre A(a , b) et de rayon r . Soit M(x , y) un point du La droite (∆) : 𝑥 = 𝑎 (𝑎 ∈ ℝ) est un axe de symétrie à (𝐶𝑓 ) si et seulement si :
plan. On a : M ∈ (Ω) ⟺ AM = r ∀𝑥 ∈ D , (2𝑎 − 𝑥) ∈ D et 𝑓(2𝑎 − 𝑥) = 𝑓(𝑥).
Retenons : Lorsque la courbe d’une fonction admet la droite d’équation
M ∈ (Ω) ⟺ AM2 = r 2
𝑥 = a comme axe de symétrie alors on peut prendre comme ensemble
M ∈ (Ω) ⟺ (𝑥 − a)2 + (𝑦 − b)2 = r 2
d’étude E =] − ∞; a] ∩ D ou E = [a; +∞[
Centre de symétrie
𝑥−a 2 𝑦−b 2
M ∈ (Ω) ⟺ ( r
) +( r
) = 1 donc il existe un nombre réel θ tel que Le point Ω(a, b) est centre de symétrie à (𝐶𝑓 ) si et seulement si :
cosθ =
𝑥−a
et sinθ =
𝑦−b
. D’où la définition suivante : Le système ∀𝑥 ∈ D , (2a − 𝑥) ∈ D et 𝑓(2a − 𝑥) + 𝑓(𝑥) = 2b
r r
𝑥 = a + rcosθ Retenons : Lorsque la courbe d’une fonction admet le point Ω(a , b) comme
{ ; (θ ∈ ℝ) est une représentation paramétrique du cercle de centre de symétrie alors on peut prendre comme ensemble d’étude
𝑦 = b + rsinθ
centre A(a , b) et de rayon r dans le rayon (O; i , j ). E =] − ∞; a] ∩ D ou E = [a; +∞[
Application
𝑥−3
Consigne 2 : (Consolidation) Soit les fonctions f et g définies par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 2 − 2𝑥 + 3 ; 𝑔(𝑥) = 𝑥−2
𝑥 = 2 − 5𝑠𝑖𝑛𝛼 (D) la droite d’équation 𝑥 = −1 et A(2 , 1).
On pose : (Γ) ∶ { ; (  ℝ)
𝑦 = 5𝑐𝑜𝑠𝛼 1) Démontre que (D) est un axe de symétrie à la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓.
1-a)Précise la nature et les éléments caractéristiques de (Γ) 2) Démontre que A est un centre de symétrie à la courbe (𝐶𝑔 ) de g.
b) Donne une équation cartésienne de (Γ).
2) Soit (Ω) le cercle d’équation cartésienne 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 + 6𝑦 − 15 = 0
Donne une représentation paramétrique de (Ω)

35
Consigne 2 : Périodicité – parité d’une fonction Application
Fonction périodique Soient 𝑓, 𝑔 et ℎ les fonctions définies sur ℝ par :
Soit T un nombre réel strictement positif et 𝑓 une fonction numérique réelle 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 1 ; 𝑔(𝑥) = 𝑥 3 ; ℎ(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2𝑥
1) Etudie la parité des fonctions 𝑓 et 𝑔.
d’ensemble de définition D. 𝑓 est dite périodique de période T si et seulement 2-a) Démontre que ℎ est impaire et périodique, de période 2𝜋 .
si T est le plus petit nombre réel strictement positif tel que : b) Prouve que ℎ peut être étudié sur [0 ; 𝜋]
∀𝑥 ∈ D , (𝑥 + 𝑇) ∈ D et 𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)
FONCTIONS ASSOCIEES
Retenons : Lorsqu’une fonction 𝑓 d’ensemble de définition D est périodique
Définition : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle et (𝐶𝑓 ) sa courbe
de période T alors on peut prendre comme ensemble d’étude E = D ∩ [0 ; T]
représentative dans un repère orthonormé (O ; I, J). On appelle fonction
T T
ou E = [− ; ] ∩ D ou E = [−T; 0] ∩ D et la courbe obtenue sur E est associée à la fonction 𝑓 , les fonctions : 𝑥 ⟼ −𝑓(𝑥) ; 𝑥 ⟼ 𝑓(−𝑥)
2 2
ensuite complètée en utilisant les translations de vecteurs −T𝑖 et T𝑖 𝑥 ⟼ −𝑓(−𝑥); 𝑥 ⟼ |𝑓(𝑥)| et 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥 − 𝑎) + 𝑏 où a et b sont des
−Les fonctions 𝑥 ⟼ cos(𝑎𝑥 + 𝑏) et 𝑥 ⟼ sin (𝑎𝑥 + 𝑏) sont périodiques de nombres réels.
2𝜋 a) 𝒙 ⟼ −𝒇(𝒙)
période T = |𝑎| où a et b sont des nombres réels avec a non nul. Propriété : Soit 𝑔(𝑥) = −𝑓(𝑥)
𝜋
−La fonction 𝑥 ⟼ tan (𝑎𝑥 + 𝑏) est périodique de période T = Où a et b La courbe représentative (𝐶𝑔 ) de la fonction 𝑔 se déduit de celle de 𝑓 par la
|𝑎|
symétrie orthogonale d’axe (OI).
sont des nombres réels avec a non nul.
Parité d’une fonction On a : (𝐶𝑔 ) = S(OI) ((𝐶𝑓 ))
Soit 𝑓 une fonction d’ensemble de définition D. b) 𝒙 ⟼ 𝒇(−𝒙)
− 𝑓 est dite paire si et seulement si : ∀𝑥 ∈ D , (−𝑥) ∈ D et 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥) Propriété : Soit ℎ(𝑥) = 𝑓(−𝑥)
−𝑓 est dite impaire si et seulement si : ∀𝑥 ∈ D , (−𝑥) ∈ D et 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥) La courbe représentative (𝐶ℎ ) de la fonction h se déduit de celle de 𝑓 par la
Retenons symétrie orthogonale d’axe (OJ).
-Toute fonction paire admet l’axe des ordonnées comme axe de symétrie. On a : (𝐶ℎ ) = S(OJ) ((𝐶𝑓 ))
-Toute fonction impaire admet l’origine du repère comme centre de symétrie. c)𝒙 ⟼ −𝒇(−𝒙)
- Si une fonction 𝑓 paire est ou impaire on peut prendre comme ensemble Propriété : Soit 𝑘(𝑥) = −𝑓(−𝑥)
d’étude E =] − ∞; 0] ∩ D ou E = [0; +∞[∩ D où D est l’ensemble de La courbe représentative (𝐶𝑘 ) de la fonction 𝑘 est l’image de celle de la
définition de la fonction 𝑓 . fonction f par la symétrie centrale de centre l’origine du repère.
- Si une fonction 𝑓 est périodique de période T et si de plus 𝑓 est paire ou On a : (𝐶𝑘 ) = SO ((𝐶𝑓 ))
T
impaire alors on peut prendre comme ensemble d’étude E = [0; 2 ] ∩ D ou
T T T
E = [− 4 ; 4 ] ∩ D ou E = [− 2 ; 0] ∩ D avec D l’ensemble de définition de 𝑓 .

36
d ) 𝒙 ⟼ |𝒇(𝒙)| et représentation graphique 𝒙 ⟼ |𝒇(𝒙)|
𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑓(𝑥) ≥ 0 Soit f la fonction de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥² + 6𝑥 + 𝑐.
Soit 𝑢(𝑥) = |𝑓(𝑥)| . On a 𝑢(𝑥) = { donc 1) Détermine a et c sachant que f(1) = 0 et f(2) = 9
𝑓(𝑥) 𝑠𝑖 𝑓(𝑥) < 0
(𝐶1 ) = (𝐶𝑓 ) 𝑠𝑖 𝑓(𝑥) ≥ 0 2-a) Etudie les variations de f.
(𝐶𝑢 ) = (𝐶1 ) ∪ (𝐶2 ) avec { où (𝐶𝑢 ) est la b) Démontre que la droite (D) : x = - 3 est axe de symétrie de la courbe (Cf) de f.
(𝐶2 ) = S(OI) ((𝐶2 )) 𝑠𝑖 𝑓(𝑥) < 0 c) Détermine les points de contacts de (Cf) avec les axes du repère.
courbe représentative de la fonction 𝑢 . d) Trace la courbe (Cf).
e)𝒙 ⟼ 𝒇(𝒙 − 𝒂) + 𝒃 𝒂𝒗𝒆𝒄 (𝒂, 𝒃) ∈ ℝ𝟐 3) Soit g la fonction définie par g(x) = |f(x)|. Construis la courbe de g.
Propriété : Soit 𝑣(𝑥) = 𝑓(𝑥 − 𝑎) + 𝑏 Activité 3 : Etude la fonction 𝒙 ⟼ 𝒂𝒙³ + 𝒃𝒙² + 𝒄 (𝒂 𝟎)
La courbe représentative (𝐶𝑣 ) de 𝑣 est l’image de (𝐶𝑓 ) par la translation de et représentation graphique 𝒙 ⟼ 𝒇(𝒙 − 𝒂) + 𝒃
vecteur 𝑚 ⃗⃗⃗⃗ + 𝑏OJ
⃗⃗ = 𝑎OI ⃗⃗⃗⃗ . Soit 𝑓(𝑥) = −𝑥³ + 3𝑥² − 3
1) Etudie les variations de f.
On a : (𝐶𝑣 ) = 𝑡𝑚 ⃗⃗⃗ ((𝐶𝑓 ))
2) Démontre que la courbe (Cf) admet un point d’inflexion I dont on précisera les
Retenons : Si 𝑣(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ∈ ℝ∗ 𝑒𝑡 (𝑏, 𝑐) ∈ ℝ2 alors 𝑣 coordonnées.
peut être définie par la forme explicite par : 𝑣(𝑥) = 𝑎(𝑥 − 𝛼)2 − 𝛽 3) Démontre que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet trois solutions , ,  telles que
Dans ce cas (𝐶𝑣 ) est l’image par la translation de vecteur 𝑛⃗ = 𝛼OI ⃗⃗⃗⃗ + 𝛽OJ
⃗⃗⃗⃗ de – 1 <  < 0 ; 1 <  < 2 et 2 <  < 3.
la courbe (𝐶𝑓 ) de la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 2 . 4) Détermine un encadrement d’amplitude 0,25 de .
5) Trace la courbe (Cf).
Fonction homographique : On appelle fonction homographique, toute 6) g la fonction définie par : 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥 − 1) + 2. Trace la courbe (Cg) de g.
𝑎
fonction 𝑣 numérique réelle définie par 𝑣(𝑥) = 𝑥−𝑏 + c où 𝒂𝒙+𝒃
Activité 4 : Etude de la fonction 𝒙 ⟼ avec a  0 et c  0
∗ 2 𝒄𝒙+𝒅
𝑎 ∈ ℝ et (𝑏, 𝑐) ∈ ℝ . La représentation graphique (𝐶𝑣 ) de 𝑣 est l’image par 𝑥+1
Soit 𝑓(𝑥) =
⃗⃗⃗⃗ + cOJ
⃗⃗⃗⃗ de la courbe (𝐶𝑓 ) de la fonction 𝑓 𝑥+2
la translation de vecteur μ
⃗ = 𝑏OI 1- Etudie les variations de f.
𝑎
définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2- Détermine les points de contacts à (Cf) avec les axes du repère
3- Démontre que le point I(-2, 1) est un centre de symétrie à (Cf).
Compléments sur les fonctions 4- Trace (Cf).
a) Point d’inflexion 𝒂𝒙²+𝒃𝒙+𝒄
Activité 5 : Etude de la fonction 𝒙 ⟼ 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐚  𝟎 𝐞𝐭 𝐚′  𝟎
Soit 𝑓 une fonction numérique réelle. 𝒂′ 𝒙+𝒃′
𝑥²−2𝑥+2
On dit le point I(𝑎 , 𝑓(𝑎)) est un point d’inflexion pour la c courbe (𝐶𝑓 ) de la Soit 𝑓(𝑥) = 𝑥−1
1- Etude les variations de f.
fonction 𝑓 si la dérivée seconde de 𝑓 s’annule en 𝑎 en changeant de signe . 𝑐
2- a) Détermine les réels a, b et c tels que  x  Df, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 + 𝑥−1
b) Zéro d’une fonction
b) Démontre que la droite (D) : y = x – 1 est une asymptote à la courbe (Cf).
Propriété : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle. Si 𝑓 est définie, dérivable et
c) Etudie la position de (Cf) et (D).
strictement monotone sur ]a ; b[ et 𝑓(𝑎) × 𝑓(𝑏) < 0 alors l’équation 3- a) Construis (Cf).
𝑓(𝑥) = 0 admet une et une seule solution 𝛼 dans ]a ; b[ b) Résous graphique l’équation f(x) = m où m est un paramètre réel.
Activité 2 : Etude la fonction 𝒙 ⟼ 𝒂𝒙² + 𝒃𝒙 + 𝒄 (𝒂 𝟎)
37
SEQUENCE 3 : TRANSFORMATION DU PLAN - ISOMETRIES Définition : Soit A un point du plan et 𝛼 un nombre réel. On appelle rotation
Activité 1 : (Translation) de centre A et d’angle , l’application notée r(A ,α) définie du plan dans lui-
Définition : Soit 𝑢⃗ un vecteur du plan. On appelle translation de vecteur 𝑢 ⃗ même , qui à tout point M associe le point M′ telles que :
dans le plan (P), l’application notée t u⃗ définie de (P) dans (P) qui à tout point AM = AM′
r(A ,α) (M) = M′ ⟺ { ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
M associe le point M′ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM′ = u ⃗ . mes(AM , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM′ ) = α
On a : t ⃗u (M) = M′ ⟺ MM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = u
⃗ M′
Retenons
−Si 𝑢 ⃗ =O ⃗ alors t u⃗ est l’application identique. Dans ce cas chaque point du A
plan a pour image lui-même. t u⃗ (M) = M pour tout point M du plan (P). On dit M
que tous les points du plan (P) sont invariants par t u⃗ .
⃗ alors aucun point n’est invariant par t u⃗ . Ainsi on a : Retenons
−Si 𝑢 ⃗ ≠O
−Le centre d’une rotation est son seul point invariant
t (A) = B
t ⃗u (A) = B ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗AB = u⃗ de plus si { u⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
alors AC BD −Si 𝛼 = 𝜋 alors la rotation de centre A et d’angle 𝜋 est la symétrie centrale de
t u⃗ (C) = D
centre A.
Par suite le quadrilatère ACDB est un parallélogramme.
−Si 𝛼 = 0 alors la rotation de centre A et d’angle nul est l’application
Propriété caractéristique d’une translation
identique.
Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même. 𝑓 est une translation si et 𝜋
seulement si pour tous points M et N d’images respectives M′ et N′ par , −La rotation de centre A et d’angle est appelée quart de tour direct de
2
𝜋
on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′ N′ centre A. La rotation de centre A et d’angle − 2 est appelée quart de tour
Propriété : (Expression analytique d’une translation) indirect de centre A.
Le plan est muni du repère (O ; 𝑖 , 𝑗 ). Soit t u⃗ , la translation de vecteur 𝑢 ⃗ (𝑎, 𝑏) Propriétés
′ ′ ′
, M(𝑥 ; 𝑦) et M (𝑥 ; 𝑦 ) l’image de M par t u⃗ . L’expression analytique de t u⃗ P1 : (Propriété caractéristique d’une rotation)
𝑥′ = 𝑥 + 𝑎 Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même et 𝛼̂ un angle non nul.
est donnée par : 𝑡𝑢⃗ : { ′
𝑦 =𝑦+𝑏
𝑓 est une rotation d’angle 𝛼 si et seulement si pour tous points M et N distincts
Retenons : La translation de vecteur 𝑢 ⃗ (𝑢 ⃗ ≠O⃗ ) est une application bijective et
d’images respectives M′ et N′ , on a : MN = M′ N′ et 𝑚𝑒𝑠(MN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′ N′ ) = α
sa bijection réciproque est la translation de vecteur −𝑢

P2 : (Composée de deux rotations de même centre)
Consigne (Consolidation) Soit 𝑟 la rotation de centre A et d’angle 𝛼 et 𝑟 ′ la rotation de centre A et d’angle
ABCD est un rectangle tel que BC = AB + 1 et AC = 2AB. On
désigne par O le centre ABCD et par I le milieu de [BC]. 𝛽. 𝑟𝑜𝑟 ′ est la rotation de centre A et d’angle 𝛼 + 𝛽.
⃗⃗⃗⃗ .
1) Construis l’image de ABCD par la translation de vecteur 3OI NB : 𝑟𝑜𝑟 ′ = 𝑟 ′ 𝑜𝑟. On dit que la composée de deux rotations de même centre
⃗⃗⃗⃗
2) Détermine l’aire de l’image de ABCD par la translation de vecteur 3OI est commutative.
Retenons La rotation de centre A et d’angle 𝛼 (𝛼 ≠ 0) est une bijection
Activité 2 :( Rotation) dont la bijection réciproque est la rotation de centre A et d’angle – 𝛼.
38
Consigne (Consolidation) −L’image de la droite (∆) passant A par l’homothétie h est la droite (Δ′ )
AOB est un triangle de sens direct. Soit r le quart de tour direct de centre O. On passant par A′ et parallèle à (∆) avec A′ = h(A).
désigne par C, D et A′ les points tels que C = r −1 (A) , D = r(B) et A′ = ror(A) −L’image de la demi-droite [AB) par l’homothétie h est la demi-droite [A′ B ′ )
Démontre que A′ B = CD et (A′ B) ⊥ (CD)
de support parallèle au support de [AB) avec A′ = h(A) et B ′ = h(B).
Activité 3 : (Homothétie) −L’image de [AB] par l’homothétie h est [A′ B ′ ] de support parallèle au
Définition : Soit 𝑘 un nombre réel non nul et A un point du plan. On appelle support de [AB] avec A′ = h(A) et B ′ = h(B).
homothétie de centre A et de rapport , l’application notée ℎ(A ,𝑘) définie du −L’homothétie h multiplie les distances par |𝑘| , les aires par 𝑘 2 et les volumes
plan dans lui-même , qui à tout point M associe le point M′ telle que : par |𝑘 3 | .
ℎ(A ,𝑘) (M) = M′ ⟺ AM⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = 𝑘AM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . −L’image du cercle (𝐶) de centre I et de rayon 𝑟 par l’homothétie h est le cercle
Retenons : (𝐶 ′ ) de centre I ′ = h(I) et de rayon |𝑘| × 𝑟
−Si 𝑘 = 1 alors ℎ(A ,𝑘) est l’application identique et dans ce cas tous les points P4 : (Composée de deux homothéties de même centre)
du plan sont invariants par ℎ(A ,𝑘) . Soit ℎ l’homothétie de centre A et de rapport k et ℎ′ l’homothétie de centre A
et de rapport 𝑘 ′ .
−Si 𝑘 ≠ 1 alors le seul point invariant par ℎ(A ,𝑘) est son centre A.
ℎ𝑜ℎ′ est une homothétie de centre A et de rapport 𝑘 × 𝑘 ′
−Si 𝑘 = −1 alors ℎ(A ,𝑘) est la symétrie centrale de centre A.
Retenons : La composition des applications est commutative pour les
−Toute homothétie ℎ(A ,𝑘) de rapport 𝑘 non nul admet une bijection réciproque homothéties de même centre. On a : ℎ𝑜ℎ′ = ℎ′ 𝑜ℎ
1
qui est une homothétie de centre A et de rapport 𝑘 Consigne 1 : (Consolidation des notions acquises)
Propriétés A, B et C sont trois alignés deux à deux distincts comme l’indique la figure
P1 : (Propriété caractéristique d’une homothétie) ci-dessous.
Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même et 𝑘 un nombre réel différent de
A
0 et 1. 𝑓 est une homothétie de rapport 𝑘 si et seulement si pour tous points M
et N d’images respectives M′ et N′ par 𝑓 , o n a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′ N′ = 𝑘MN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
P2 : (Expression analytique d’une homothétie)
C
Le plan est muni du repère (O ; 𝑖 , 𝑗 ). Soit ℎ l’homothétie de centre A(𝑎 , 𝑏) et N
de rapport 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ − {0 ; 1}. , M(𝑥 ; 𝑦) et M′ (𝑥 ′ ; 𝑦 ′ ) l’image de M par B
𝑥 ′ = 𝑘𝑥 + (1 − 𝑘)𝑎 M
ℎ. L’expression analytique de ℎ est donnée par : ℎ: { ′
𝑦 = 𝑘𝑦 + (1 − 𝑘)𝑏
Construis les images des points M et N par l’homothétie de centre
A, transformant B en C.

P3 : Soit h l’homothétie de rapport 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ − {0 ; 1}.


Consigne 2 : (Approfondissement)
39
1) Soit ABCD un trapèze tel que CD = 2AB Définition : On appelle isométrie du plan toute transformation du plan telle
A B que, pour tous points M et N d’images respectives M′ et N′ on a : MN = M′ N′
Exemples d’isométries : Les translations de vecteur non nul, les rotations, les
symétries orthogonales et les symétries centrales sont des isométries.
Propriétés
D C P1 : Toute isométrie conserve :
• L’alignement des points,
Détermine le centre et le rapport de l’homothétie h dans les cas suivants :
• Le parallélisme de droites,
a. A et B ont pour images respectives D et C par h.
• L’orthogonalité de droites
b. A et B ont pour images respectives C et D par h.
2) Dans le plan muni du repère (O, I, J), soit h l’homothétie de centre I(2, 3) et de • La mesure des angles
3 • Le barycentre de points pondérés
rapport 4
• Les longueurs
a- Détermine l’expression analytique de h.
• Les aires
b- Déduis-en les coordonnées du point A dont l’image par h est le point B(4, 5).
P2 : Soit ABC et A′ B ′ C ′ deux triangles tels que AB = A′ B ′ , BC = B ′ C ′ ,
Propriétés: (Composition des applications du plan) : AC = A′ C ′ ; il existe une isométrie et une seule qui applique A sur A′ , B sur B ′
Composée d’une homothétie et d’une translation et C sur C ′
−Soit h une homothétie de rapport 𝑘 (𝑘 ≠ 1) et 𝑡 une translation de vecteur Classification des isométries
𝑢
⃗ . Les applications ℎ𝑜𝑡 et 𝑡𝑜ℎ sont des homothéties de rapport 𝑘. On classe les isométries en deux groupes : les déplacements et les
−Soit h une homothétie de centre I et de rapport k distinct de 1 ; soit J un antidéplacements.
point distinct de I. Il existe deux translations t1 et t 2 et une homothétie g Déplacement : On appelle déplacement toute isométrie qui conserve les angles
de centre J et de rapport k telles que h = got1 et h = t 2 og orientés.
Composée d’une rotation et d’une translation Exemples : Les translations, les rotations et les symétries centrales sont des
−Soit r la rotation d’angle 𝛼 non nul et 𝑡 la translation de vecteur 𝑢 ⃗. déplacements.
Les applications r𝑜𝑡 et 𝑡𝑜r sont des rotations d’angle 𝛼. Antidéplacement : On appelle antidéplacement toute isométrie qui transforme
les angles orientés en leurs opposés.
−Soit r une rotation de centre I et d’angle 𝛼 et soit K un point distinct de I
Exemple : Les symétries orthogonales sont des antidéplacements.
. Il existe deux translations t1 et t 2 et une rotation f de centre K et d’angle
𝛼 telles que r = fot1 et h = t 2 of

ISOMETRIE
SA1 : CONFIGURATIONS DE L’ESPACE

40
Séquence 1 : Représentation dans le plan d’objets de l’espace 1) Représente en perspective cavalière le cube ABCDEFGH d’arête 4𝑐𝑚 avec le
1
Activité 1 : (Découverte) code (𝛼 , k) = (45° , ) et que la face ABFE est vue de face et [AD] est une arête
2
1) Donne le nom de la forme géométrique du toit du domicile de Kodjo cachée.
puis précise ses éléments caractéristiques. 2) Représente en perspective cavalière la pyramide régulière SIJKL de sommet S
2) Fais une représentation du toit du domicile dans chacun des cas suivants : et de base le carré IJKL de centre O. On donne KL = 4cm , SO = 5cm et le code
Premier cas : l’une des faces triangulaires est posée sur le plan horizontal. 1
(𝛼 , k) = (30° , )
Deuxième cas : les deux faces triangulaires sont vues de profil 2

Séquence 2 : Positions relatives d’une droite et d’un plan de l’espace


Retenons : Notion de perspective cavalière
Activité 1 (Découverte et Définition)
Il existe plusieurs méthodes de représenter un objet de l’espace dans le plan.
Soit le prisme droit ABCDEF.
La méthode la plus utilisée est la perspective cavalière. 1) Détermine : a)(BE) ∩ (ABC) ; b)(DE) ∩ (ABC) ; c)(DE) ∩ (DEF)
Règles de représentation en perspective cavalière 2) Que peux-tu dire :
1) Les arêtes à supports parallèles sur l’objet sont représentées par des a)De la droite (BE) et du plan (ABC)
segments de supports parallèles sur le dessin. b) De la droite (DE) et du plan (ABC)
2) Toute face de l’objet située dans un plan vertical de face est dessinée sans c)De la droite (DE) et du plan (DEF)
déformation.
Retenons :
3) Les arêtes cachées sont représentées par des traits en pointillés.
Convention : Un plan est matérialisé par un parallélogramme.
4) Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical de face
Détermination d’un plan de l’espace
sont représentées par des segments à supports parallèles faisant un angle de
1) Deux droites strictement parallèles déterminent un unique plan.
mesure fixée 𝛼 avec la représentation de l’horizontale sur le dessin. L’angle
2) Deux droites sécantes déterminent un unique plan.
𝛼 est appelé l’inclinaison des fuyantes sur l’horizontale.
3) Une droite et un point n’appartenant pas à cette droite déterminent un
5) Les longueurs des segments du dessin représentant les arêtes de l’objet
unique plan.
ayant des supports perpendiculaires au plan vertical de face sont multipliées
4) Trois points non alignés déterminent un unique plan.
par un coefficient k. Le nombre réel k est appelé coefficient de réduction.
Définitions
NB : le couple (𝛼 , k) est appelé code de la représentation. De façon
1
−On dit qu’une droite (D) est parallèle à un plan (P) lorsque (D) est incluse
générale on prend 𝛼 = 45° et k = 2 dans (P) ou lorsque (D) et (P) sont disjoints.
−On dit qu’une droite (D) est sécante à un plan (P) au point I lorsque
l’intersection de (D) et (P) est réduite au point I.
Propriété : Une droite est parallèle à un plan lorsqu’elle est parallèle à une
droite de ce plan.
Activité 2 (Consolidation des notions acquises)
Point de logique
41
Notion de : Proposition – Connecteur logique « Ou » - Implication On donne A = {ensemble des béninois} ; B = {ensemble des humains}
logique C = {ensemble des femmes} ; D = {ensembles des hommes} et
E = {ensembles des africains} . Soit 𝑥 un élément de E. Donne la valeur de
Proposition
vérité des propositions suivantes : P: "(𝑥 ∈ AVE) ⟹ (𝑥 ∈ B)" ;
On appelle proposition une phrase qui est soit vraie ou soit fausse. Q: "(𝑥 ∈ AVE) ⟹ (𝑥 ∈ CVD)" ; R: "(x ∈ AVE) ⟹ (x ∉ B)"
Exemples : "4 > 1" est une proposition vraie.
"223 + 4 = 229" est une proposition fausse. Séquence 3 : Positions relatives de deux plans de l’espace
"𝑥 ∈ ℝ , 𝑥 > 2" n’est une proposition car cette phrase n’admet Activité1 : (Découverte des différentes positions relatives de deux plans)
Soit le prisme droit ABCDEF.
pas de valeur de vérité.
1) Détermine : a)(DEF) ∩ (ABC) ; b)(ABE) ∩ (ABC) ; c)(ABE) ∩ (ABD)
La négation d’une proposition : Soit (R) une proposition. 2) Que peux-tu dire
On appelle négation de la proposition (R) , la proposition notée (𝑛𝑜𝑛R ) a)Des plans (ABC) et (DEF)
̅) qui est vraie lorsque (R) est fausse et fausse lorsque (R) est vraie
ou ( R b) Des plans (ABE) et (ABC)
c)Des plans (ABE) et (ABD)
Connecteur logique « Ou »
Définition
Soit (D) une droite et (P) un plan. Si (D) est parallèle à (P) et en posant
−Deux plans confondus ou disjoints sont dits parallèles.
R1 : "(D) ∩ (P) = (D)" et R 2 : "(D) ∩ (P) = ∅" alors l’une au moins des
−Deux plans non parallèles sont dits sécants ; leur intersection
propositions R1 et R 2 est vraie. On note "R1 ou R 2 " est une proposition est alors une droite.
vraie. Les deux propositions R1 et R 2 sont reliées par le connecteur Propriétés : Soit (P) et (Q) deux plans donnés. Les différentes
logique « Ou ». La proposition "R1 ou R 2 " se note R1 V R 2 . Ainsi la positions relatives sont :
proposition R1 V R 2 n’est vraie que si l’une au moins des propositions • (P) et (Q) sont confondus
R1 et R 2 est vraie. • L’intersection de (P) et (Q) est une droite.
Implication logique • (P) et (Q) sont disjoints.
Soit (D) une droite et (P) un plan. Considérons les propositions
Activité2 : (Consolidation des notions acquises)
R 2 : "(D) ∩ (P) = ∅" et R 3 : "(D) ∥ (P)" toutes supposées vraies. Si R 2
Soit (P) , (Q) , (R) et (T) sont des plans de l’espace . On considère les propositions
est vérifiée alors R 3 est vérifiée. On dit que R 2 implique R 3 et on note suivantes : S0 : « (P) et (Q) sont parallèles » ; S1 : « (P) et (Q) sont confondus » ;
R 2 ⟹ R 3 . Ainsi " ⟹ " est le symbole de l’implication. Pour que R 3 soit S2 : « L’intersection de (R) et (T) est réduite à une droite » ; S3 : « (P) et (Q) sont
vérifiée il suffit que R 2 soit vérifiée : On dit que R 2 est une condition disjoints » et S4 : « (R) et (T) sont sécants ».
suffisante pour que R 3 soit vérifiée. Si R 3 n’est pas vérifiée alors R 2 ne 1) Complète les phrases suivantes par le connecteur logique "V" ou par le
peut pas l’être. Il faut que R 3 soit vérifiée pour que R 2 l’est. On dit que symbole " ⟹ "
R 3 est une condition nécessaire pour que R 2 soit vérifiée. Donc la S1 … … . . S3 … … … S0 ; S4 … … . . S2 ; S0 … … . . S1 … … … S3
proposition R 2 ⟹ R 3 n’est fausse que lorsque R 2 est vraie et R 3 est
2)On suppose que les plans (P) et (Q) sont strictement parallèles. Donne la
fausse.
valeur de vérité des propositions suivantes : S0 ⟹ S1 ; S0 ⟹ S3
Activité 2 (Consolidation des notions acquises)

42
Séquence 4 : Positions relatives de deux droites de l’espace. Activité 3 : (Consolidation des notions acquises)
Notion de droites coplanaires et de droites non coplanaires On considère les propositions suivantes supposées vraies.
P : « (ED) ∩ (BFG) = {} » ; Q: « (HG) ∩ (DCG) = (HG) »
Définition : Deux droites de l’espace sont coplanaires si et seulement si R1 : « (ED) ∥ (BFG) » ; R 2 : « (HG) ∥ (DCG) » ; R 3 : « (ED) ⊂ (ADE) »
elles sont soit sécantes soit parallèles. R 4 : « (FC) ∥ (ED) » ; R 5 : « (FC) et (ED)sont coplanaires et disjointes »
Point de logique R 6 : « (ED) et (AD) sont contenues dans le plan (ADE) » ;
Connecteur logique « et » - Equivalence logique R 7 : « (ED) et (AD) sont coplanaires » ; R 8 : « (ED) et (AD)sont secantes en D » ;
R 9 : « (ED)et (FC) sont strictement parallèles » ; R10 : « (FC) ∥ (ADE) »
Connecteur logique « et » En utilisant les connecteurs logiques " ∧ " ; " ∨ " , le symbole d’implication
On peut reformuler la définition en posant : logique " ⟹ " et le symbole de l’équivalence logique " ⟺ " , complète les
R1: « Si deux droites de l’espace sont coplanaires alors elles sont soit phrases suivantes : a) P ⟹ ⋯ ; b)Q … … . R 2 ; c)R 3 … . . R 4 … . R10 ;
sécantes soit parallèles » et R 2 : « Si deux droites de l’espace sont soit d)R 6 … . . R 7 ; e) R 8 … . . R 7 ; f) R 9 ⟺…..
parallèles soit sécantes alors elles sont coplanaires ». Propriété
Chacune des propositions R1 et R 2 est une implication. Elles sont reliées Deux droites de l’espace sont soit coplanaires (Sécantes ou parallèles)
par le connecteur logique « et ». On définit dans ce cas une nouvelle soit non coplanaires.
proposition qui est « R1 et R 2 » et se note R1 ∧ R 2 . Ainsi la proposition Raisonnement par l’absurde
R1 ∧ R 2 est vraie si R1 et R 2 sont simultanément vraies. Principe : Pour démontrer qu’une implication (R) est vraie :
Equivalence logique • On suppose que (𝑛𝑜𝑛R) est vraie.
Posons : S1: « Deux droites de l’espace sont sécantes soit parallèles » ; • On cherche à en déduire une proposition (S) que l’on sait fausse.
T1 : « Elles sont coplanaires » . L’implication R1 s’écrit : T1 ⟹ S1 et Ainsi on aboutit à une contradiction, on a donc démontré que (𝑛𝑜𝑛R)
l’implication R 2 s’écrit : S1 ⟹ T1 . est fausse c’est-à-dire que (R) est vraie.
La définition signifie que : (T1 ⟹ S1) et (S1 ⟹ T1 ) Retenons : Soit R et S deux propositions.
On dit que les propositions : S1 et T1 sont équivalentes ou que : T1 est La négation de la proposition "R ⟹ S" est "R et ( nonS)"
vérifiée si et seulement si S1 est vérifiée. On note T1 ⟺ S1 . Donc
Activité 4 : (Consolidation)
« ⟺ » est le symbole de l’équivalence logique. Lorsque deux Soit (D) une droite et A un point n’appartenant pas à (D). Soit (P) le plan défini
propositions sont équivalentes, chacune d’elles est une condition par la droite (D) et le point A . On désigne par B un point n’appartenant pas à
nécessaire et suffisante pour que l’autre soit vérifiée. (P). Démontre par l’absurde que (D) et (AB) sont non coplanaires.

Séquence5 : Etude du parallélisme de l’espace


43
Parallélisme de droites de l’espace ABCD est un tétraèdre. M, N et P sont les points appartenant respectivement
Propriété 1 : Par un point donné de l’espace on peut tracer aux segments [AB], [AC] et [AD] distincts des points A, B, C et D. La droite (MN)
coupe la droite (BC) en E ; la droite (MP) coupe (BD) en F.
une et une seule droite parallèle à une droite donnée.
1-a)Démontre que les points M, N et P déterminent un plan.
Propriété 2 : Lorsque deux droites de l’espace sont parallèles b) Démontre que les plans (BCD) et (MNP) sont sécants suivant
à une même troisième alors elles sont parallèles entre elles. une droite à préciser.
2) On suppose que les droites (NP) et (DC) sont parallèles.
Activité 5 (Parallélisme de droites et d’un plan)
a)Prouve que (NP) est parallèle au plan (BCD)
Soit (D) et (∆) deux droites parallèles de l’espace ; (P) un plan
b) Démontre que les droites (EF) et (NP) sont parallèles.
sécant à la droite (D). Démontre que (P) et (∆) sont sécants.
c)Soit (∆) la droite passant par M et parallèle à (DC).
Propriété : Lorsque deux droites de l’espace sont parallèles, Démontre que (∆) est contenue dans le plan (MNP)
tout plan qui coupe l’une coupe l’autre. Propriétés
Propriétés P1 : Par un point donné de l’espace, il passe un et un seul plan parallèle à
P1 : Une droite (D) donnée de l’espace est parallèle à un plan (P) si et un plan donné.
seulement si elle est parallèle à une droite de ce plan.
P2 : Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite parallèle à l’un est
P2 : Dans l’espace, si une droite (D) est parallèle à un plan (P) alors toute
parallèle à l’autre.
droite (∆) parallèle à (D) est parallèle à (P).
P3 : Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite qui coupe l’un coupe
NB : (D) parallèle à (P) et (∆) parallèle à (P) n’implique pas nécessairement
l’autre.
que (D) et (∆) sont parallèles.
P4 : Si deux plans sont parallèles, tout plan sécant à l’un est sécant à
Activité 6 : (Parallélisme d’une droite et de deux plans) l’autre et les droites d’intersection sont parallèles.
Soit (P) et (Q) deux plans sécants suivant une droite (D) et (∆) une droite
parallèle à (P) et à (Q) . Démontre que (∆) et (D) sont parallèles. Activité 8 : (Réinvestissement)
ABCDEFGH est un cube d’arête 𝑎 (𝑎 > 0). Les points I , J et K
Propriété : Si une droite est parallèle à deux plans sécants sont les milieux respectifs des segments [AE] , [BF] et [DH].
alors elle est parallèle à leur droite d’intersection. 1-a)Démontre que les plans (IJK) et (ABC) sont parallèles.
Propriétés b) Justifie que la droite (EG) est parallèle au plan (IJK).
2-a)Démontre que (HC) et (IJK) sont sécants.
P1 : Deux plans sont parallèles si et seulement si l’un contient
b) On pose (∆) = (IJK) ∩ (AFG).
deux droites parallèles à l’autre et sécantes entre elles. Démontre que (∆) et (FG) sont parallèles.
P2 : Deux plans parallèles à un même troisième sont parallèles entre eux. 3-a)Démontre que le quadrilatère AJGK est un losange.
Définition : Tétraèdre b) Déduis-en que (AK) est parallèle au plan (BFC).
Un tétraèdre est une pyramide à base triangulaire. Il est formé de quatre
sommets non coplanaires.
Activité 7 : (Approfondissement) Section plane : Section du prisme par un plan
44
Définition : La section d’un prisme par un plan (P) est l’intersection du Situation de départ : Le Super-mind
prisme avec ce plan. Bola est un élève de la 2nde S. Un de ses oncles est un animateur dans une
Activité 9 (Consolidation) chaine de télévision de la place et anime la rubrique jeu de la chaine. Les
Soit ABCDEF un prisme droit. I, J et K les milieux respectifs jeux qu’il anime sont entre autre : Question pour un champion, le jeu des
des segments [AD], [BE] et [FC]. Détermine la section
chiffres et des lettres, le super-mind. Le super-mind se joue en plusieurs
étapes. Pour accéder à une étape supérieure de super-mind ; il faut avoir
plane de ce prisme par le plan (IJK)
réussir à l’étape précédente. On a résumé dans le tableau suivant les
points, les temps mis pour répondre à une question et le sport préféré
Séquence 6 : Positions relatives d’un plan et d’une sphère.
des participants au cours d’une séquence de super-mind.
Retenons : (P) est un plan et (S) une sphère de centre A et de rayon R. On Point 8 8 9 12 14 16 10 14 10 12 14 8 9 12 14 14
désigne par H le projeté orthogonal de A sur (P). s
• Si R < AH alors le plan (P) est extérieur à la sphère (S). On dit Temp 75 65 70 71 69 64 73 73 71 72 79 69 79 83 70 84
s
que (P) et (S) sont disjoints. Sport B F B F F F F H B V F V F H B V
• Si R = AH alors (S) ∩ (P) = {H} . On dit que le plan (P) est s
tangent à la sphère (S) en H. NB : B = Basket − ball ; F = Football ; H = Handball ; V = Volleyball et le temps
• Si R > AH alors (S) ∩ (P) = (𝐶) où (𝐶) est le cercle de centre H est exprimé en minute.
Bola se demande quel pourcentage de participants ont un point plus petit
et de rayon r = √R2 − AH 2 . On dit que (S) et (P) sont sécants.
ou égal à la moyenne des points obtenus par les participants et comment
Activité 10 : (Consolidation) ces dernières sont-ils dispersés autour de la moyenne ?
Soit SABC un tétraèdre. E, F et G des points distincts des sommets du Tâche : Tu vas te construire de nouvelles connaissances en
mathématiques.
tétraèdre SABC respectivement situés sur les segments [SA], [SB] et [SC].
Activité 0 : (Brainstorming)
Les droites (EG), (EF) et (FG) sont respectivement sécantes au plan (ABC).
Séquence 1 : Calculs dans ℝ
1) Démontre que les plans (EFG) et (ABC) sont sécants suivant une droite Activité 1 : (Relation entre les ensembles)
(∆) à construire. Complète les pointillés par ∈ , ∉ , ⊂ et ⊄ .
2 2
2) Soit O le milieu de [EG]. Démontre que la droite (SO) est sécante au −3 … . . ℕ ; … . . ℕ ; 6 … . . ℕ ; 1,26 … . . ℕ ; √2 … . . ℕ ; −3 … . . ℤ ; …..ℤ
3 3
plan (ABC) puis construis le point K, intersection de (SO) et (ABC). 2
6 … . . ℤ ; 1,26 … … ℤ ; −3 … … 𝔻 ; 3 … … 𝔻 ; 6 … . . 𝔻 ; 1,26 … … 𝔻 ;
3) Soit P le centre de gravité du triangle EFG. Démontre que la droite (SP) 2
√2 … . . 𝔻 ; −3 … . . ℚ ; 3 … . . ℚ ; 6 … . . ℚ ; 1,26 … . . ℚ ; √2 … … ℚ ;
est sécante au plan (ABC) puis construis leur point d’intersection I. 2
−3 … . ℝ ; 3
…..ℝ ; 6 … . . ℝ ; 1,26 … … ℝ ; √2 … … ℝ ; ℕ … . ℝ ; 𝔻 … . . ℕ
𝔻…..ℤ ; ℕ……ℤ ; 𝔻……ℚ ; ℚ…..ℝ ; ℤ……ℚ ; ℕ…..ℤ….𝔻….ℚ…..ℝ
SAn°2 : ORGANISATION DES DONNEES Activité 2 (Les sous-ensembles de ℝ )
Ecris sous forme d’intervalle ou de réunion d’intervalles :
45
5 4) Complète les pointillés suivants où 𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels non nuls ;
a) ≤ 𝑥 ≤ 3 ; b)−2 < 𝑥 < 6 ; c)𝑥 ≥ −4 ; d)𝑥 ≤ −2 ; e) 𝑥 > 3 ;
2
f)−4 < 𝑥 < 8 et 𝑥 < 1 ; g) −2 < 𝑥 ≤ 6 ou 𝑥 > 2 𝑚 et 𝑛 des entiers naturels.
𝑎𝑛 × 𝑎𝑚 = ⋯ ; (𝑎𝑛 )𝑚 = ⋯ ; (𝑎 × 𝑏)𝑛 = ⋯
Retenons : Soit 𝑥 un nombre réel. 𝑥 appartient à 𝔻 s’il existe un entier 𝑎 𝑛 𝑎𝑛
( ) =⋯ ; 𝑚=⋯
naturel 𝑛 tel que 10𝑛 𝑥 appartient à ℤ. 𝑏 𝑎
Exemple : 1,26 appartient à 𝔻 car 102 × 1,26 = 126 et 126 ∈ ℤ 5-a)Définis la racine carrée d’un nombre réel positif a.
−L’intervalle [−4; ⟶ [ sera désormais noté [−4 ; +∞[ et ] ⟵ ; 1[ sera b) Quand est-ce-que la racine carrée d’un nombre réel 𝐴 existe dans ℝ?
noté ] − ∞ ; 1[. Le symbole +∞ se lit plus infini et le symbole −∞ se lit Définitions
moins infini. Les symboles +∞ et − ∞ ne sont pas des nombres réels. • Soit a un nombre réel et b un nombre réel non nul
−On appelle ensemble des nombres réels, l’ensemble composé des nombres 𝑎
On appelle quotient de a par b, l’unique nombre réel 𝑥 tel que 𝑥 = 𝑏.
rationnels et des nombres irrationnels. L’ensemble des nombres réels est
noté ℝ . • Soit a un nombre réel et 𝑛 un entier naturel non nul
Les grands sous-ensembles de ℝ sont : On appelle puissance 𝑛 − 𝑖è𝑚𝑒 de a notée 𝑎𝑛 , le produit de n facteurs
• ℝ+ = [0 ; +∞[ : ensemble des nombres réels positifs. égaux à a. On a : 𝑎𝑛 = 𝑎 × 𝑎 × ⋯ ⋯ × 𝑎
• ℝ− =] − ∞ ; 0] : ensemble des nombres réels négatifs. NB : 𝑎𝑛 se lit aussi 𝑎 puissance 𝑛 ou encore 𝑎 exposant 𝑛.
• ℝ∗+ =]0 ; +∞[ : ensemble des nombres réels strictement positifs ou Propriétés
ensemble des nombres réels positifs non nuls. P1 : Soit a , b , c et d des nombres réels tes que b et d soient non nuls.
• ℝ∗− =] − ∞ ; 0[ : ensemble des nombres réels strictement négatifs 𝑎 𝑐 𝑎𝑑+𝑏𝑐 𝑎 𝑐 𝑎𝑐 𝑎 𝑐
• 𝑏 + 𝑑 = 𝑏𝑑 ; 𝑏 × 𝑑 = 𝑏𝑑 ; 𝑏 = 𝑑 ⟺ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐
ou ensemble des nombres réels négatifs non nuls. 𝑎
• ℝ∗ =] − ∞; 0[∪]0; +∞[ : ensemble des nombres réels non nuls. • Si 𝑎 ≠ 0 alors
1
𝑎 =𝑎
𝑏
; Si c ≠ 0 alors 𝑏
𝑐
𝑎 𝑑
=𝑏×𝑐 =
𝑎𝑑
𝑏𝑐
Remarque : ℝ+ ∪ ℝ− = ℝ et ℝ+ ∩ ℝ− = {0} 𝑏
1
𝑑

Définition : Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels tel que 𝑎 < 𝑏 . On appelle • Si 𝑎 ≠ 0 alors 𝑛 = 𝑎−𝑛 avec 𝑛 un entier naturel et 𝑎0 = 1
𝑎
intervalle de ℝ tout sous-ensemble de ℝ ayant l’une des formes P2 : Soit a et b deux nombres réels positifs.
𝑛
] − ∞; 𝑎] ; ] − ∞; 0[ ; ]𝑎 , 𝑏[ ; ]𝑎 , 𝑏] ; [𝑎 , 𝑏] ; [𝑎, 𝑏[ ; [𝑎; +∞[ ou ]𝑎 ; +∞[. • √𝑎𝑏 = √𝑎 × √𝑏 ; (√𝑎) = √𝑎𝑛 avec 𝑎 > 0 et 𝑛 ∈ ℕ
𝑎 √𝑎
Activité 3(Quotient, puissances et racine carrée) • Si 𝑏 ≠ 0 alors √𝑏 = ; (𝑥 2 = 𝑎) ⟺ (𝑥 = √𝑎 𝑜𝑢 𝑥 = −√𝑎 )
√𝑏
1) Effectue les opérations suivantes :
• Si 𝑎 > 0 𝑒𝑡 𝑏 > 0 alors √𝑎 + 𝑏 ≠ √𝑎 + √𝑏
2 1 1 6 2 3 2 5 2 2 9 2
𝑎 = − ;𝑏 = + ;𝑐 =
8 5 2 5 5
×8
;𝑑 = ÷ ;𝑒 =
3 4
(3)
× (− 4) P3 : Soit a un nombre réel alors √𝑎2 = |𝑎|
2) Ecris sous forme de puissance entière de nombres premiers les nombres P4 : Soit 𝑎 un nombre réel non nul et 𝑛 un entier naturel. On a :
8×9×7
suivants : A = 21×202
0,6×12
et B = (0,25)2 (−𝑎)𝑛 = −𝑎𝑛 si 𝑛 est impair
{
(−𝑎)𝑛 = 𝑎𝑛 si 𝑛 pair
3) Ecris plus simplement les nombres réels C et D.
3 √5−√7
C = √18 − 5√32 + 4√50 et D = + 5+ 7
√3−√5 √ √
Activité 4 : (Consolidation des notions acquises)
Détermine l’ensemble des nombres réels 𝑥 pour que
46
les expressions suivantes existent dans ℝ . 1) On donne 𝑎 = √5 − 3 ; 𝑏 = 4 ; c = 1 − √7 ; 𝑑 = 2 − √5 ;
𝑥+1 1
a) √𝑥 + 1 ; b) √3 − 𝑥 ; c) 𝑥 2 −2 ; d) 𝑥+2 𝑒 = 5√7 et 𝑓 = 7√11.

Compare 𝑎 et 𝑏 ; c et 𝑑 ; 𝑒 et 𝑓 .
Inégalité dans ℝ
2) On pose 𝑥 = √7 − 4√3 − √7 + 4√3
Définition : Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels.
a) Prouve que 7 − 4√3 > 0
• 𝑎 est inférieur ou égal à 𝑏 signifie que 𝑏 − 𝑎 est un nombre réel
b) Justifie que 𝑥 < 0
positif.
c) Calcule 𝑥 2 puis déduis-en 𝑥.
• 𝑎 est strictement inférieur à 𝑏 signifie que 𝑏 − 𝑎 est un nombre
réel strictement positif. Encadrement de la somme, de produit et de quotient de deux nombres
NB : ≤ et ≥ sont les symboles d’inégalités larges ; < et > sont les réels non nuls
symboles d’inégalités strictes.
Méthode :
Propriétés :
−Pour encadrer une somme, on peut ajouter membre à membre les
P1 : Soit 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 des nombres réels.
inégalités de même sens donnant l’encadrement de chaque terme de la
• 𝑎≤𝑎 ; (𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑏 ≤ 𝑎) ⟹ (𝑎 = 𝑏)
somme.
• (𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑏 ≤ c ) ⟹ (𝑎 ≤ c)
−Pour encadrer une différence, on peut encadrer : le premier terme,
P2 : Soit 𝑎 , 𝑏 et 𝑐 des nombres réels.
l’opposé du deuxième terme ; ajouter membre à membre les inégalités
• (𝑎 ≤ 𝑏) ⟹ (−𝑎 ≥ −𝑏) ; (𝑎 ≤ 𝑏) ⟹ (𝑎 + c ≤ 𝑏 + c)
de même sens ainsi obtenues.
• Si c > 0 et 𝑎 ≤ 𝑏 alors 𝑎c ≤ 𝑏c .
−Pour encadrer un produit, on peut utiliser les encadrements où ne
• Si c < 0 et 𝑎 ≤ 𝑏 alors 𝑎c ≥ 𝑏c .
figurent que des nombres positifs et multiplier membre à membre les
P3 : Soit 𝑎 , 𝑏 , c et 𝑑 des nombres réels positifs
inégalités de même sens donnant l’encadrement du produit.
• (𝑎 ≤ 𝑏 et c ≤ 𝑑) ⟹ (𝑎c ≤ 𝑏𝑑)
−Pour encadrer un quotient, on peut utiliser des encadrements où ne
• (𝑎 ≤ 𝑏) ⟺ (𝑎2 ≤ 𝑏 2 ) ; (𝑎 ≤ 𝑏) ⟺ (√𝑎 ≤ √𝑏)
1 1
figurent que des nombres positifs et encadrer : le numérateur, l’inverse
• Si de plus 𝑎 et 𝑏 sont non nuls alors (𝑎 ≤ 𝑏) ⟺ ( 𝑎 ≥ ) du dénominateur ; multiplier membre à membre les inégalités de même
𝑏
Retenons sens ainsi obtenues.
- Pour comparer deux nombres réels, on peut étudier le signe de Activité 6 :(Consolidation des notions acquises)
leur différence. Soit 𝑥 et 𝑦 des nombres réels tels que 2 ≤ 𝑥 ≤ 5 et −4 ≤ 𝑦 ≤ −1
- Si deux nombres réels sont positifs, pour les comparer, on peut 𝑥
Encadre 3𝑥 ; −2𝑥 ; 𝑥 + 5 ; 𝑥 + 𝑦 ; 𝑥 − 𝑦 ; 𝑥𝑦 et 𝑦
comparer leur carré ou leur racine carrée ou encore leur inverse.

Activité 5 :(Consolidation des notions acquises)


Retenons
47
Réaliser l’encadrement d’un nombre réel 𝑥 , c’est trouver deux réels 𝑎 et −On dit qu’un nombre réel M est un majorant de A, lorsque pour tout 𝑥
𝑏 vérifiant 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ou 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 pour ne citer que ces deux cas. élément de A, 𝑥 ≤ M .
Dans cette expression a et b sont les bornes de l’encadrement et le Un ensemble qui admet un majorant est dit majoré. Si M est un
nombre réel positif 𝒃 − 𝒂 est appelé amplitude de l’encadrement. majorant de A et M appartient à A alors M est le maximum de A.
Exemple : 1,41 ≤ √2 ≤ 1,42 −On dit t qu’un nombre réel 𝑚 est un minorant de A, lorsque pour tout
1
L’amplitude de ce encadrement est 1,42 − 1,41 = 0,01 = 100 . On dit 𝑥 élément de A, 𝑥 ≥ m .
Un ensemble qui admet un minorant est dit minoré. Si 𝑚 est un
que √2 est encadré au centième près.
minorant de A et 𝑚 appartient à A alors 𝑚 est le minimum de A.
Point de logique : Les quantificateurs logiques
−Un ensemble qui est à la fois minoré et majoré est dit borné.
• Le symbole ∀ désigne « pour tout » ou « quelques soient »
Remarque
• Le symbole ∃ désigne « il existe au moins » −Le minimum d’un ensemble lorsqu’il existe est le plus grand des minorants.
• Le symbole ∃! désigne « il existe un et un seul » −Le maximum d’un ensemble lorsqu’il existe est le plus petit des majorants.
Les symboles ∀ et ∃ sont appelés quantificateurs logiques.
Activité 8 : (Consolidation des notions acquises)
Partie entière d’un nombre réel
Soit I = {𝑥 ∈ ℝ, 5 < 1 − 2𝑥 < 7} et J = {𝑥 ∈ ℝ, 0 < 2 − 𝑥}.
Définition : La partie entière d’un nombre réel 𝑥 notée E(𝑥) est le 1) Peux-tu trouver un minorant pour J ?
nombre entier relatif 𝑛 vérifiant : 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1 . C’est donc le plus 2) Donne deux minorants et deux majorants pour I.
grand entier relatif plus petit ou égal à 𝑥.
Activité 9 : (Approfondissement)
Exemple : Déterminons la partie entière des nombres suivants : 𝑛+2
Soit l’ensemble B = { 𝑛+1 , 𝑛 ∈ ℕ}.
3 ; −4 ; −8,05 et 8, 05 . On a :
𝑛+2 1
E(3) = 3 ; E(−4) = −4 ; E(−8,05) = −9 et E(8,0) = 8 1) Justifie que : ∀𝑛 ∈ ℕ , 𝑛+1
= 1 + 𝑛+1
1
Propriétés 2-a) Démontre que : ∀𝑛 ∈ ℕ , 0 < 𝑛+1 ≤ 1.
• ∀𝑥 ∈ , ∃𝑛 ∈ ℤ ∕ 𝐸(𝑥) = 𝑛 b) Déduis-en un minorant, un majorant et le maximum de B.
• ∀𝑥 ∈ ℤ , 𝐸(𝑥) = 𝑥 ; (𝐸(𝑥) = 𝑛) ⟺ (𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1 3-a)Démontre que : ∀𝑛 ∈ ℕ − {0} ,
𝑛+2
≠ 2.
𝑛+1
Activité 7 : (Minorant et Majorant d’un ensemble non vide) 𝑛+2 𝑛+2
b) Détermine E (𝑛+1) et E (− 𝑛+1) pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗
On considère les ensembles suivants : A = {7 ; 8 ; 9} ; B = [7 , 9] et C =]7 , 9[
Parmi les ensembles A, B et C indique ceux qui ont un plus petit élément et un
plus grand élément.

Définitions : Soit A un ensemble non vide de ℝ.


Valeur absolue et distance
48
Définition : Soit 𝑥 un nombre réel. On appelle valeur absolue de , le Résous dans ℝ , les équations et inéquations suivantes :
𝑥 si 𝑥 ≥ 0 a)|𝑥| ≤ 3 ; b) |𝑥| ≤ −2 ; c)|𝑥| ≥ 4 ; d)|𝑥 − 3| = 2 ; e)|3𝑥 + 1| = −1
nombre réel positif ou nul noté |𝑥| définie par : |𝑥| = { f)|𝑥 + 3| > 1 ; g)|−2𝑥 + 3| ≥ −3 ; h)2 ≤ |𝑥 − 2| ≤ 3
−𝑥 si 𝑥 < 0
Remarque Centre et rayon d’un intervalle
• ∀𝑥 ∈ ℝ , |𝑥| ≥ 0 Soit I un intervalle fermé ou ouvert dont les bornes sont
• La valeur absolue de 𝑥 est la distance de 𝑥 à 0. On a : a et b avec 𝑎 < 𝑏 . Soit I = [a , b] ou I =]a , b[.
a+b
|𝑥| = 𝑑(𝑥; 0) = sup (−𝑥; 𝑥) C’est-à-dire le plus grand des nombres −Le centre de I est le nombre réel c tel que : c = 2
réels – 𝑥 et 𝑥 . b−a
−Le rayon de I est le nombre réel positif r tel que : r = 2
Activité 10 : (Propriétés) Retenons : Caractérisation d’un intervalle ou réunion d’intervalles et d’un
Soit x et y deux nombres réels. ensemble à deux éléments en valeur absolue
1) En utilisant |𝑥| = sup(−𝑥 ; 𝑥) , démontre que : |𝑥|2 = 𝑥 2 .
• 𝑥 ∈ [𝑎 , 𝑏] ⟺ |𝑥 − c| ≤ 𝑟
2-a)Démontre que |𝑥 + 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦|
• 𝑥 ∈]𝑎 , 𝑏[⟺ |𝑥 − c| < 𝑟
b) Déduis-en que |𝑥 − 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦|
• 𝑥 ∈] − ∞; 𝑎] ∪ [𝑏 ; +∞[⟺ |𝑥 − 𝑐| ≥ 𝑟
Propriétés • 𝑥 ∈] − ∞; 𝑎[∪]𝑏 ; +∞[⟺ |𝑥 − 𝑐| > 𝑟
Pour tous nombres réels 𝑥 et 𝑦 , on a : • 𝑥 ∈ {𝑎 , 𝑏} ⟺ |𝑥 − c| = 𝑟
• (|𝑥| = 0) ⟺ (𝑥 = 0) ; (|𝑥| = |𝑦|) ⟺ (𝑥 = 𝑦 ou 𝑥 = −𝑦) Activité12 : (Consolidation)
𝑥 |𝑥| Traduis en valeur absolue les ensembles suivants :
• |𝑥𝑦| = |𝑥| × |𝑦| ; Si 𝑦 ≠ 0 alors | | =
𝑦 |𝑦|
𝑎)𝑥 ∈ [1; 2] ; 𝑏) 𝑥 ∈] − 2; 3[ ; 𝑐)𝑥 ∈] − ∞; 2[∪]3; +∞[
• |𝑥 + 𝑦| ≤ |𝑥| + |𝑦| (Inégalité triangulaire)
• (∀r > 0 , |𝑥| ≤ r) ⟺ −r ≤ 𝑥 ≤ 𝑟 Valeurs approchées d’un nombre réel
Définition : Soit 𝑥 un nombre réel et 𝜀 un nombre réel strictement positif.
Distance de deux nombres réels
On dit qu’un nombre réel 𝑦 est une valeur approchée de 𝑥 à 𝜀 près si
Définition : Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels. |𝑥 − 𝑦| ≤ 𝜀 c’est-à-dire 𝑑(𝑥, 𝑦) ≤ 𝜀 .
On appelle distance de 𝑥 à 𝑦 , le nombre réel positif noté 𝑑(𝑥, 𝑦) définie Le nombre réel 𝜀 est appelé incertitude de cette valeur approchée.
par : 𝑑(𝑥, 𝑦) = |𝑥 − 𝑦| = |𝑦 − 𝑥| Remarque : On dit que 𝑦 est une valeur approchée de 𝑥 à 𝜀 près par excès si
Propriétés : Soit 𝑎 et 𝑥 des nombres réels. Pour tout nombre réel r et seulement si 𝑦 − 𝜀 < 𝑥 ≤ 𝑦 . On dit que 𝑦 est une valeur approchée de
strictement positif, on a : 𝑥 à 𝜀 près par défaut si et seulement si 𝑦 ≤ 𝑥 < 𝑦 + 𝜀.
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎
• (|𝑥 − 𝑎| ≤ r) ⟺ (𝑎 − r ≤ 𝑥 ≤ 𝑎 + r) −Si 𝑎 < 𝑥 < 𝑏 alors 2 est une valeur approchée de 𝑥 à 2 près
• (|𝑥 − 𝑎| > r) ⟺ (𝑥 > 𝑎 + r ou 𝑥 < 𝑎 − r) Notation scientifique
Définition : Soit 𝑥 un nombre réel. L’écriture de 𝑥 sous la forme 𝑥 =
𝑎 × 10𝑝 avec 1 ≤ |𝑎| < 10 et 𝑝 ∈ ℤ est appelée notation scientifique
Activité 11 : (Consolidation) de 𝑥.

49
Exercice de maison 30 et 35 pages 153 et 154 : CIAM 2e S Activité 2 : (Consolidation)
Séquence 2 : Généralités sur les fonctions 1) Détermine l’ensemble de définition des fonctions suivantes.
𝑓: ℝ ⟶ ℝ ; 𝑔: [−3; 6] ⟶ ℝ+ ; ℎ: [0; +∞[⟶ ℝ
Activité1 :(Notion de fonction) 3𝑥
𝑥 ⟼ 3𝑥 + 2 𝑥 ⟼ 3𝑥 + 2 𝑥 ⟼ 𝑥−3
Pour une analyse facile des temps effectués par les participants, Bola se sert de √
deux ensembles A et B avec A = {75 ; 65 ; 70 ; 71 ; 69 ; 64 ; 73} et B = √𝑥−4 √𝑥+1 3𝑥−5 2𝑥
𝑡(𝑥) = 𝑥 2 −1
; 𝑞(𝑥) = ; 𝑣(𝑥) = et 𝑝(𝑥) = 𝑥 3 −4𝑥 + √𝑥 + 2
√𝑥−1 E(𝑥)
{71 ; 72 ; 79 ; 83 ; 70 ; 84}. Il veut étudier les caractéristiques de la 1 5
correspondance 𝑓 entre ces deux ensembles ; 𝑓 est telle que pour tout élément 2) Soit A = {−5 ; −2; −1; 0 ; ; 1 ; √3 ; } et 𝑢 une fonction définie de A vers
2 2
2
a de A, pour tout élément b de B ; a et b sont en relation si et seulement si a et b ℝ par 𝑢(𝑥) = .
|𝑥|−1
ont le même chiffre des unités.
a)Détermine l’ensemble de définition de 𝑢.
1) Représente le diagramme de cette correspondance 𝑓. 1
2-a)La correspondance 𝑓 associe-t-elle l’élément 75 de A à un élément de B ? b) Trouve les antécédents de −4 et 2 par 𝑢.
b) A combien d’éléments de B chaque élément de A est-il associé par la Méthode pour déterminer l’ensemble de définition d’une fonction
correspondance 𝑓 ?
Pour déterminer l’ensemble de définition d’une fonction 𝑓, on peut
c)Encercle les éléments de A qui ont effectivement un correspondant par f dans
B. Ces éléments constituent un sous-ensemble de A que tu noteras D.
procéder comme suit :
• On écrit toutes les conditions de calculs de 𝑓(𝑥).
Définition : Soit A et B deux ensembles non vides. On appelle fonction de A vers
• On précise les ensembles qui déterminent ces conditions.
B, toute correspondance 𝑓 qui à chaque élément de A associe au plus un
élément de B. On note pour la fonction : 𝑓:A ⟶B • On écrit 𝐷𝑓 sous forme d’intervalle ou de réunion d’intervalles.
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) Représentation graphique d’une fonction
A : est l’ensemble de départ. B est l’ensemble d’arrivée. 𝑥 est la variable de 𝑓 , Le plan est muni d’un repère (O, I, J). Soit 𝑓 la fonction numérique d’une
elle représente un élément quelconque de A. 𝑓(𝑥) est l’image de 𝑥 par 𝑓. variable réelle d’ensemble de définition 𝐷𝑓 .
L’écriture 𝑓(𝑎) = 𝑏 signifie que 𝒃 est l’image de 𝑎 par 𝑓 et 𝒂 est On appelle représentation graphique de f ou courbe représentative de 𝑓
l’antécédent de 𝑏 par 𝑓. Lorsque l’ensemble d’arrivée B est un sous-ensemble , l’ensemble des points M(𝑥 , 𝑓(𝑥)) où 𝑥 est un élément de 𝐷𝑓 . La
de ℝ alors 𝑓 est appelée fonction numérique. Lorsque l’ensemble de départ A représentation graphique de la fonction 𝑓 est généralement notée (𝐶𝑓 ).
est un sous-ensemble de ℝ alors 𝑓 est appelée fonction d’une variable réelle.
On a : M(𝑥, 𝑓(𝑥)) ∈ (𝐶𝑓 ) ⟺ (𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑦 = 𝑓(𝑥))
Lorsque l’ensemble de départ A et l’ensemble d’arrivée B sont des sous-
ensembles de ℝ alors 𝑓 est appelée fonction numérique d’une variable réelle. Activité 3 : (Consolidation)
Exemples 𝑓: ℤ ⟶ ℝ et 𝑔: ℝ ⟶ ℝ 1) Sur la figure ci-dessous (𝐶𝑓 ) est la représentation graphique de la fonction 𝑓.
𝑥 ⟼ −𝑥 + 5 𝑥 ⟼ 𝑥3 + 4
a)La fonction f est – elle définit pour les valeurs −8 ; 5 et 18 ?
𝑓 et 𝑔 sont des fonctions numériques d’une variable réelle.
b) Détermine les antécédents des nombres 2 ; 3 𝑒𝑡 4.
Ensemble de définition d’une fonction
c)Détermine l’ensemble de définition D de la fonction 𝑓.
Définition : Soit 𝑓 une fonction définie de A vers B.
2) Construis la représentation graphique de la fonction numérique d’une
On appelle ensemble de définition de 𝑓 noté 𝐷𝑓 , l’ensemble des éléments 𝑥 de
variable réelle 𝑔 définie sur ℝ par 𝑔(𝑥) = |𝑥 − 2|
A qui ont effectivement leur image 𝑓(𝑥) dans B.
On a : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ A⁄𝑓(𝑥) existe dans B} ou 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ A⁄𝑓(𝑥) ∈ B}
50
Fonctions égales et coïncidence de deux fonctions
Fonctions égales
Définition : On dit que deux fonctions 𝑓 et 𝑔 sont égales si et seulement si 𝑥 𝑎 𝑏
elles ont même ensemble de départ, même ensemble d’arrivée, même 𝛽
ensemble de définition D et les mêmes images c’est-à-dire :
∀𝑥 ∈ D, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) 𝑓(𝑥)
Coïncidence de deux fonctions sur un intervalle
𝛼
Définition : Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions d’ensembles de définitions respectifs
𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 et Soit I un sous-ensemble de 𝐷𝑓 ∩ 𝐷𝑔 . On dit que 𝑓 et 𝑔 −On dit que 𝑓 est décroissante sur I lorsque pour tous éléments 𝑢 et 𝑣 de I
coïncident sur I si et seulement si : ∀𝑥 ∈ I , 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥). , on a : ( 𝑢 ≤ 𝑣) ⟹ (𝑓(𝑢) ≥ 𝑓(𝑣))
On dit que 𝑓 est strictement décroissante sur I lorsque pour tous éléments
Activité 4 : (Consolidation)
𝑢 et 𝑣 de I , on a : ( 𝑢 < 𝑣) ⟹ (𝑓(𝑢) > 𝑓(𝑣))
Soit 𝑓 , 𝑔 , ℎ et 𝑘 des fonctions de ℝ vers ℝ définies par : 𝑓(𝑥) = −𝑥 + 1,
𝑥 2 −1 Si 𝑓 est décroissante sur [a ; b] avec 𝑓(𝑎) = 𝛼 et 𝑓(𝑏) = 𝛽 alors le
𝑔(𝑥) = 1 + √𝑥 2 ; ℎ(𝑥) = et 𝑘(𝑥) = 𝑥 + 1 tableau de variation de 𝑓 se présente comme suit :
𝑥−1
1)Les fonctions 𝑓 et 𝑔 sont-elles égales ? Sinon détermine le plus grand
sous-ensemble de ℝ sur lequel 𝑓 et 𝑔 coïncident.
2) Les fonctions ℎ et 𝑘 sont-elles égales ? Sinon détermine le plus grand 𝑥 𝑎 𝑏
sous-ensemble de ℝ sur lequel ℎ et 𝑘 coïncident. 𝛼
Variation d’une fonction
𝑓(𝑥)
a)Sens de variation d’une fonction
𝛽
Soit 𝑓 une fonction numérique d’une variable réelle 𝑥 définie sur un
intervalle I de ℝ. −On dit que 𝑓 est constante sur I lorsque pour tous éléments 𝑢 et 𝑣 de I ,
−On dit que 𝑓 est croissante sur I lorsque pour tous éléments 𝑢 et 𝑣 de I , on a : ( 𝑢 ≤ 𝑣) ⟹ (𝑓(𝑢) = 𝑓(𝑣))
on a : ( 𝑢 ≤ 𝑣) ⟹ (𝑓(𝑢) ≤ 𝑓(𝑣)) Si 𝑓 est constante sur [a ; b] avec 𝑓(𝑎) = 𝛼 et 𝑓(𝑏) = 𝛽 alors le tableau
On dit que 𝑓 est strictement croissante sur I lorsque pour tous éléments 𝑢 de variation de 𝑓 se présente comme suit :
et 𝑣 de I , on a : ( 𝑢 < 𝑣) ⟹ (𝑓(𝑢) < 𝑓(𝑣))
Si 𝑓 est croissante sur [a ; b] avec 𝑓(𝑎) = 𝛼 et 𝑓(𝑏) = 𝛽 alors le tableau
𝑥 𝑎 𝑏
de variation de 𝑓 se présente comme suit :

𝑓(𝑥) 𝛼 𝛽

51
Retenons : Etudier le sens de variation d’une fonction 𝑓 sur un intervalle I , Activité 7 : (Consolidation)
c’est déterminer les plus grands intervalles de I sur lesquels la fonction 𝑓 est Soit la fonction 𝑓 dont le tableau de variation est :
monotone ou strictement monotone ou constante. Le tableau de variation 𝑥 -4 2 5 7
d’une fonction est un tableau récapitulatif des résultats suivants : Ensemble 11
de définition, sens de variation, maximum et minimum éventuels, images 3 5
aux bornes de l’ensemble de définition etc…. 𝑓(𝑥)
Propriétés : Soit 𝑓 une fonction numérique réelle définie sur un intervalle I. -1 0
−𝑓 est strictement croissante sur I si et seulement si pour tous 𝑢 et 𝑣 1
𝑓(𝑢)−𝑓(𝑣) a)Donne l’ensemble de définition de 𝑓.
éléments de I avec 𝑢 ≠ 𝑣 , on a : >0 b) Précise le sens de variation de 𝑓 ainsi le minimum et le maximum de 𝑓
𝑢−𝑣
−𝑓 est strictement décroissante sur I si et seulement si pour tous 𝑢 et 𝑣 c)Détermine 𝑓 −1 ([0; 3]) et 𝑓 −1 ([1; 5])
𝑓(𝑢)−𝑓(𝑣) d) Construis la courbe de f dans le repère orthonormé (O, I, J)
éléments de I avec 𝑢 ≠ 𝑣 , on a : 𝑢−𝑣
<0
𝑓(𝑢)−𝑓(𝑣)
Etude de quelques fonctions élémentaires et de fonctions affines par intervalles
NB : 𝑢−𝑣
est appelé taux de variation de 𝑓 Activité 8 : On considère les fonctions 𝑓 , 𝑔 et ℎ définies sur [0 ; +∞[ par
Minimum et Maximum d’une fonction 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 , 𝑔(𝑥) = √𝑥 et ℎ(𝑥) = 𝑥 3 et la fonction k définie sur ]0 ; +∞[
1
Définition : Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I non vide de ℝ par 𝑘(𝑥) = 𝑥
et a un élément de I. 1) Etudie le sens de variation de chacune de ces fonctions sur leur ensemble de
définition.
• On dit que 𝑓(𝑎) est le minimum de 𝑓 sur I lorsque pour tout
2-a)A l’aide des tableaux, calcule les images par 𝑓 et ℎ de chacun des nombres
élément 𝑥 de I , on a : 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝑎) 1
0 ; 2 ; 1 ; 2 et 3.
• On dit que 𝑓(𝑎) est le maximum de 𝑓 sur I lorsque pour tout b) A l’aide des tableaux, calcule les images par 𝑘 de chacun des nombres
élément 𝑥 de I , on a : 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎) 1 1
; ; 1 ; 2 et 3 et par 𝑔 des nombres 0 ; 1 ; 4 ; 9 et 16.
4 2
Activité 5 : (Approfondissement) 3-a)Représente la courbe de chacune de ces fonctions dans le même repère
Soit 𝑓 la fonction numérique réelle définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 4𝑥 + 5 orthonormé (O, I, J).
1-a)Démontre que : ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝑓(𝑥) = (𝑥 + 2)2 + 1 b) En utilisant les courbes de ces fonctions, compare les nombres réels
1
b) Déduis-en que 𝑓 admet un minimum sur ℝ à préciser. 𝑎3 , 𝑎2 , 𝑎 , √𝑎 et dans les cas suivants :
𝑎
2-a)Etudie le sens de variation de 𝑓 sur chacun des intervalles ] − ∞; −2] et 1 cas : 0 < 𝑎 < 1 ; 2ème cas ∶ 𝑎 = 1 et 3ème cas : 𝑎 > 1
er

[−2; +∞[
b) Dresse le tableau de variation de 𝑓 sur [−5 ; 2] Propriétés : Soit a un nombre réel.
c)Construis la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 sur [−5 ; 2] • Si 0 < 𝑎 < 1 alors 𝑎3 < 𝑎2 < 𝑎 < √𝑎 < 𝑎
1

Activité 6 : (Image directe et image réciproque d’un intervalle par une 1


• Si 𝑎 > 1 alors 𝑎 < √𝑎 < 𝑎 < 𝑎2 < 𝑎3
fonction) : Exercice 2b page 165 CIAM 2nde S.
52
Activité9 :(Résolution graphique d’équation et d’inéquation) a)Application injective
Bola veut résoudre graphiquement l’inéquation 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 ≥ 0 , Pour cela il Définition : Soit A et B deux ensembles non vides et 𝑓 une application
sollicite ton aide.
définie de A dans B.
1-a)Trace dans le repère orthonormé (O, I, J) les courbes des fonctions f et g
définies par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 et 𝑔(𝑥) = 3𝑥 − 2 𝑓 est injective si et seulement si chaque élément de B a au plus un antécédent
b) Déduis-en les valeurs de 𝑥 pour lesquelles 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) et 𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥) dans A par 𝑓.
2) Résous graphiquement l’équation 𝑥 2 − 3𝑥 + 2 = 0 et l’inéquation Propriété : (𝑓 est injective) ⟺ (∀𝑎, 𝑏 ∈ A , 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) ⟹ 𝑎 = 𝑏)
𝑥 2 − 3𝑥 + 2 ≥ 0 b) Application surjective
Séquence 3 : Applications Définition : Soit A et B deux ensembles non vides et 𝑓 une application
Activité1 :( Découverte et définition) définie de A dans B.
On considère les ensembles suivants : A = {3 ; 4 ; 6 ; 9 ; 16} et 𝑓 est surjective si et seulement si chaque élément de B a au moins un
B = {16 ; 12 ; 13 ; 14 ; 19 ; 20} . On veut étudier les caractéristiques de la
antécédent dans A par 𝑓.
correspondance g entre les deux ensembles. La correspondance g est telle que
pour tout élément a de A et pour tout élément b de B ; a et b sont en relation si Propriété : ( 𝑓 est surjective ) ⟺ (∀𝑦 ∈ B , ∃𝑥 ∈ A⁄𝑓(𝑥) = 𝑦)
et seulement si a et b ont le même chiffre des unités. c)Application bijective
1-a)Représente le diagramme de la correspondance g.
Définition : On appelle bijection d’un ensemble non vide A dans un
b) La correspondance g est-elle une fonction ? y-a-t-il un élément de A qui n’ait
pas d’image par g ? ensemble non vide B , toute application 𝑓 de A dans B telles que chaque
2) Compare l’ensemble de définition de g avec son ensemble de départ. élément de B soit l’image par 𝑓 d’un élément unique de A.
Propriétés
Définition : Soit A et B deux ensembles non vides.
On appelle application de A vers B, toute correspondance 𝑓 qui à chaque P1 : (𝑓 est bijective ) ⟺ ( ∀𝑦 ∈ B , ∃! 𝑥 ∈ A ⁄𝑓(𝑥) = 𝑦).
élément de A associe exactement un élément de B. P2 : 𝑓 est bijective si et seulement si f est à la fois injective et surjective.
Retenons Retenons (Application réciproque): Soit 𝑓: A ⟶ B une application.
−Si une fonction a des éléments de son ensemble de départ qui n’ont pas Si 𝑓 est bijective alors 𝑓 admet une bijection réciproque notée 𝑓 −1 définie
une image alors cette fonction n’est pas une application. de B vers A. On a :
−Pour montrer qu’une fonction est une application, il suffit de montrer que
𝑓 −1 : B ⟶ A
son ensemble de définition est égal à son ensemble de départ.
𝑥 ⟼ 𝑓 −1 (𝑥)
Activité 2 : (Consolidation)
𝑥+1 NB : A ne pas confondre image réciproque d’un ensemble (𝑔−1 (B)) et
Soit 𝑓 et 𝑔 les fonctions de ℝ vers ℝ définies par : 𝑓(𝑥) = et
√𝑥−4 bijection réciproque 𝑓 −1 (𝑥)
4𝑥−5
𝑔(𝑥) = et soit ℎ la fonction de ℝ − {1} vers ℝ définie par
𝑥 2 +2
𝑥 2 +𝑥+1
ℎ(𝑥) = . Précise laquelle des fonctions est une application.
𝑥−3

Les caractéristiques d’une application Activité 3 : (Consolidation des notions acquises)


53
la fonction définie par : g : ℝ − {3} → ℝ − {2} P1 : (Egalité entre deux polynômes)
𝑥⟼
2𝑥+1 Deux polynômes sont égaux si et seulement si :
𝑥−3 • Ils ont le même degré
1) Justifie que g est une application. • Les coefficients des termes de même degré sont égaux.
2a) Démontre que g est injective. P2 : (Somme et produit de deux polynômes)
b) Démontre que g est surjective. Soit P et Q deux polynômes.
c) Démontre que g est bijective −Le produit des polynômes P et Q est un polynôme noté PQ et
3) Définis sa bijection réciproque 𝑑°(PQ) = 𝑑°P + 𝑑°Q.
−La somme des polynômes P et Q est un polynôme noté P + Q et
Séquence 4 : Polynômes et fractions rationnelles 𝑑°(P + Q) est inférieur ou égal au plus grand des nombres 𝑑°P et 𝑑°Q
Activité 1 : (Notion de polynôme)
Racine ou zéro d’un polynôme
Bola considère les expressions suivantes :
A(𝑥) = 2𝑥 3 et B(𝑥) = 3𝑥 + 1 . On pose P(𝑥) = A(𝑥) × B(𝑥) , Définition : On appelle racine ou zéro d’un polynôme P , tout nombre réel 𝛼
𝑄(𝑥) = A(𝑥)) + B(𝑥) et ℎ(𝑥) = (B(𝑥))2 tel que P(𝛼) = 0.
1) Par quel nom désigne-t-on la fonction numérique de la variable réelle qui à 𝑥 Méthodes de factorisation
associe 2𝑥 3 . - Produits remarquables
2) Calcule P(𝑥) ; 𝑄(𝑥) et ℎ(𝑥) puis nomme ℎ(𝑥) • (𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏 2 ; (𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
3) Donne le degré de chacun des polynôme A(𝑥) , B(𝑥) , P(𝑥) , 𝑄(𝑥) et ℎ(𝑥) . • (𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) = 𝑎2 − 𝑏 2
• (𝑎 + 𝑏)3 = 𝑎3 + 3𝑎2 𝑏 + 3𝑎𝑏 2 + 𝑏 3
Définition : Soit 𝑎 un nombre réel non nul et 𝑛 un entier naturel. • (𝑎 − 𝑏)3 = 𝑎3 − 3𝑎2 𝑏 + 3𝑎𝑏 2 − 𝑏 3
Toute fonction numérique 𝑓 de la variable réelle 𝑥 définie par • (𝑎 − 𝑏)(𝑎2 + 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) = 𝑎3 − 𝑏 3
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 𝑛 est appelée monôme de coefficient 𝑎 et de degré 𝑛. • (𝑎 + 𝑏)(𝑎2 − 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) = 𝑎3 + 𝑏 3
On appelle polynôme toute somme algébrique de monômes. - Factorisation d’un polynôme 𝐏(𝒙) par 𝒙 − 𝜶 où 𝜶 est une racine
Exemples : −5𝑥 4 est un monôme de coefficient −5 et de degré 4 ; 6 est de 𝐏(𝒙)
monôme de degré nul. Propriété : Soit P un polynôme de degré 𝑛 et 𝛼 un nombre réel.
Propriété fondamentale : 𝛼 est une racine de P si et seulement si il existe un polynôme Q de degré
Tout polynôme non nul P(𝑥) de degré 𝑛 s’écrit de façon unique sous la 𝑛 − 1 tel que P(𝑥) = (𝑥 − 𝛼)Q(𝑥).
forme : P(𝑥) = 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1 𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎2 𝑥 2 + 𝑎1 𝑥 + 𝑎0 Où Le polynôme Q est appelé quotient de P(𝑥) par 𝑥 − 𝛼
𝑎𝑛 ; 𝑎𝑛−1 ; ⋯ ; 𝑎1 et 𝑎0 sont des nombres réels appelés coefficients du Factorisation d’un polynôme de de degré deux par la forme canonique
polynôme et 𝑎0 est son terme constant avec 𝑎𝑛 ≠ 0 Retenons : Soit 𝑥 2 + 𝑎𝑥 un polynôme de degré deux et a un nombre réel
Comme 𝑎𝑛 ≠ 0 alors l’entier naturel 𝑛 est le degré de P(𝑥) et on note 𝑎 2 𝑎 2
𝑑°P = 𝑛 non nul. L’écriture 𝑥 2 + 𝑎𝑥 = (𝑥 + 2 ) − (2 ) est la forme canonique du
Remarque : Un monôme est un polynôme polynôme 𝑥 2 + 𝑎𝑥 et cette forme n’est valable que pour les polynômes du
second degré.
Propriétés Activité 2 : (Consolidation des notions acquises)

54
Consigne 1 :(Utilisation des produits remarquables) Signe d’un polynôme de premier degré
Factorise : 𝑥 3 − 8 ; 𝑥 3 + 27 ; 𝑥 6 − 64 et 𝑥 3 − 6𝑥 2 + 12𝑥 − 8 Retenons : Soit 𝑚 la racine de 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 non nul. Le signe de 𝑎𝑥 + 𝑏
Consigne 2 :(Utilisation de la division euclidienne – Utilisation des coefficients est donné par le tableau suivant :
indéterminés et la forme canonique) 𝑥 −∞ 𝑚 +∞
On considère le polynôme suivant : P(𝑥) = 𝑥 4 + 4𝑥 3 − 7𝑥 2 − 22𝑥 + 24 𝑎𝑥 + 𝑏 Signe de – 𝑎 0 signe de 𝑎
1) Justifie que P(𝑥) = (𝑥 − 1)(𝑥 + 3)𝑄(𝑥) où Q est un polynôme dont tu
préciseras le degré.
Signe de polynôme de degré supérieur ou égal à deux
2) Détermine Q(𝑥) par la méthode de la division euclidienne.
3) On pose 𝑄(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + c où 𝑎 , 𝑏 et c sont des nombres réels avec
Retenons : Pour étudier le signe d’un polynôme de degré supérieur ou
𝑎 non nul. Détermine les nombres réels 𝑎 , 𝑏 et c . égal à deux, on factorise si possible le polynôme suivant des binômes du
4-a)Factorise Q(𝑥) premier degré. On dresse dans un même tableau, le signe de chaque
b) Déduis-en la forme factorisée de P(𝑥). binôme puis on déduit le signe du polynôme.
Consigne 4 :(Consolidation)
Retenons
Etudie le signe de: P(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 − 2 et 𝑄(𝑥) = (−2𝑥 + 2)(𝑥 − 3)
- Pour factoriser un polynôme on peut utiliser les méthodes suivantes :
• Trouver un facteur commun Fonction rationnelle ou fraction rationnelle
• Reconnaitre un produit remarquable Définition : On appelle fonction rationnelle le quotient de deux polynômes.
𝑥 3 +4𝑥+5 6
• Trouver une racine évidente 𝛼 et diviser par 𝑥 − 𝛼 ou utiliser la Exemples : 𝑓(𝑥) = 𝑥 5 −6
et 𝑔(𝑥) = 4𝑥3−𝑥+2 sont des fonctions
méthode d’identification des coefficients. rationnelles.
- Dans le cas d’un polynôme de degré deux, le mettre sous la forme Ensemble de définition d’une fonction rationnelle
canonique : P(𝑥)
Soit 𝑓: A ⟶ B une fonction rationnelle telle que 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) où P et Q
• Si la forme canonique donne une expression de la forme
sont des polynômes. On appelle ensemble de définition de la fonction ,
𝑎(𝑥 2 − 𝑦 2 ) alors le polynôme est factorisable. l’ensemble D définie par : D = {𝑥 ∈ A⁄𝑄(𝑥) ≠ 0}
• Si la forme canonique donne une expression de la forme
Zéro d’une fonction rationnelle
𝑎(𝑥 2 + 𝑦 2 ) alors le polynôme n’est pas factorisable. P(𝑥)
Définition : Soit la fonction rationnelle 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥) .
• Si la forme canonique donne une expression de la forme
𝑎(𝑥 2 ) alors le polynôme est factorisable. On appelle zéro de , tout nombre réel 𝛼 élément de l’ensemble de
définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓 tel que 𝑓(𝛼) = 0.
Consigne 3 : (Consolidation)
Donne la forme canonique des polynômes suivants puis factorise-les si possible : On a : (𝛼 zéro de 𝑓) ⟺ (𝑃(𝛼) = 0 et 𝑄(𝛼) ≠ 0)
P(𝑥) = 3𝑥 2 − 2𝑥 − 1 ; 𝑄(𝑥) = 4𝑥 2 + 12𝑥 + 5 et R(𝑥) = 5𝑥 2 + 2𝑥 + 3

Signe d’une fonction rationnelle


Signe d’un polynôme
55
P(𝑥) Pour résoudre les inéquations du type P(𝑥) ≤ 0 ; P(𝑥) < 0; P(𝑥) ≥ 0 ou
Retenons : Etudier le signe d’une fonction rationnelle 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥)
P(𝑥) > 0 où P(𝑥) est un polynôme de degré supérieur ou égale à 2 ou bien
revient à étudier le signe du produit P(𝑥) × 𝑄(𝑥) dans un tableau de
P(𝑥) est une fonction rationnelle , il faut :
signe en faisant ressortir l’ensemble de définition de la fonction
• Déterminer suivant les valeurs de 𝑥 , le signe de P(𝑥).
rationnelle 𝑓.
• Ensuite choisir les 𝑥 pour lesquels P(𝑥) satisfait l’inégalité
Consigne 5 : (Consolidation) demandée.
1) Détermine l’ensemble de définition des fonctions suivantes :
𝑥−1 1 Séquence 6 : Statistiques
𝑓(𝑥) = 𝑥 2 +3𝑥+2 et 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 +5
Activité 1 : (Vocabulaire statistique)
𝑥 2 +𝑥−2
2) On donne ℎ(𝑥) = −𝑥 2 +4𝑥−3 En considérant la série sport préférée des participants :
a)Détermine l’ensemble de définition de D de ℎ. 1) Dresse le tableau des effectifs et des fréquences de cette série.
b) Détermine un zéro de ℎ. 2) Précise la population et le caractère étudiés
c)Simplifie ℎ(𝑥) sur D puis étudie le signe de ℎ(𝑥). 3) Donne la nature du caractère étudié puis précise le mode.

Equations et Inéquations dans ℝ Définition


a) Equations équivalentes dans ℝ Population : C’est l’ensemble sur lequel est portée une étude statistique. Chaque
Définition : Deux équations (E1 ) et (E2 ) sont équivalentes lorsque ces élément de la population est appelé individu ou une unité statistique.
deux équations ont le même ensemble de validité et le même ensemble Variable ou caractère : C’est la propriété étudiée sur la population.
des solutions. Si on note 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥p les p valeurs qu’il peut prendre alors le caractère est
Exemple : (E1 ): 3𝑥 + 6 = −4𝑥 − 7 et (E2 ): 7𝑥 + 13 = 0 quantitatif lorsque les 𝑥𝑖 avec 𝑖 ∈ {1; 2 ; ⋯ ; 𝑝} sont des nombres réels sinon il
(E1 ) et (E2 ) sont deux équations équivalentes. est qualitatif.
Effectif : L’effectif d’une valeur du caractère est le nombre d’individu pour lequel le
b) Inéquations dans ℝ
caractère prend cette valeur. On note 𝑛𝑖 l’effectif de 𝑥𝑖 . L’effectif total est
Définition : Deux inéquations sont équivalentes lorsque ces inéquations
N = 𝑛1 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛𝑝 = ∑𝑝𝑖=1 𝑛𝑖
ont le même ensemble de validité et le même ensemble de solution.
Activité : (Approfondissement) NB : La somme des 𝑝 nombres réels 𝑛1 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛𝑝 qui se note ∑𝑝𝑖=1 𝑛𝑖
1) Résous dans ℝ , les équations suivantes : se lit « somme des 𝑛𝑖 , i allant de 1 à 𝑝 » ou encore « sigma des 𝑛𝑖 , i allant
𝑥 4 −3𝑥 2 −1 de 1 à 𝑝 »
(E): 𝑥 2 − 4𝑥 + 3 = 0 et (F): =𝑥+2
𝑥−2 𝑛
2) On considère l’inéquation (I):
𝑥+1

1 𝑓𝑖 est la fréquence relative de 𝑥𝑖 définie par 𝑓𝑖 = N𝑖 .
𝑥−1 (𝑥−1)2
a)Précise l’ensemble des contraintes D de (I).
b) Démontre que : ∀𝑥 ∈ D, (I) ⟺ 𝑥 2 − 2 ≤ 0
c)Déduis-en la résolution de l’inéquation (I).
Retenons : (Méthode de résolution d’une inéquation rationnelle) • Considérons la série statistique suivante :
56
Modalités 𝑥1 𝑥2 ⋯ 𝑥𝑘 ⋯ 𝑥𝑝 Total Le polygone des effectifs cumulés croissants (respectivement décroissants)
(𝑥𝑖 ) est le polygone qu’on obtient en joignant par des segments de droites des
Effectifs 𝑛1 𝑛2 ⋯ 𝑛𝑘 ⋯ 𝑛𝑝 N points successifs de coordonnées (𝑥𝑖 , Ni ) où 𝑥𝑖 est une modalité et N𝑖
(𝑛𝑖 ) l’effectif cumulé croissant de 𝑥𝑖 s’il s’agit d’un polygone des effectifs
cumulés croissants (respectivement N𝑖 est l’effectif cumulé décroissant s’il
Effectif cumulé croissant – Effectif cumulé décroissant s’agit d’un polygone des effectifs cumulés décroissants)
Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 la série statistique ci-dessus. Remarque : On définit de même le polygone des fréquences cumulées
On appelle effectif cumulé croissant de la modalité 𝑥𝑘 noté N𝑘 , la somme de croissantes et le polygone des fréquences cumulées décroissantes.
tous les effectifs des modalités inférieures ou égale à 𝑥𝑘 On a N𝑘 = ∑𝑘𝑖=1 𝑛𝑖 .
Activité 3 : (Consolidation)
On appelle effectif cumulé décroissant de la modalité 𝑥𝑘 noté N𝑘′ , la somme
𝑝 En considérant la série points obtenus par les participants :
de tous les effectifs des modalités supérieures ou égale à 𝑥𝑘 . On a N𝑘′ = ∑𝑖=𝑘 𝑛𝑖 1) Construis le polygone des effectifs de cette série statistique.
Fréquence cumulée croissante – Fréquence cumulée décroissante 2) Construis le polygone des effectifs cumulés croissants et
N
• La fréquence cumulée croissante de la modalité 𝑥𝑘 est F𝑘 = N𝑘 . décroissants de cette série statistique.
N′ Histogramme
• La fréquence cumulée décroissante de la modalité 𝑥𝑘 est F𝑘′ = N𝑘
Retenons : On utilise l’histogramme pour un caractère quantitatif continu
Diagramme cumulatif des effectifs cumulés croissants
Retenons : Pour définir le diagramme cumulatif des effectifs cumulés c’est-à-dire les séries dont les modalités sont des classes. L’histogramme est
croissants d’une série statistique à caractère quantitatif discret, il suffit de formé par des rectangles de même support qui est l’axe des abscisses.
représenter graphiquement la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = N𝑖 pour tout 𝑥 Chaque rectangle ayant pour base l’amplitude de la classe correspondante.
élément de [𝑥𝑖 ; 𝑥𝑖+1 [ où 𝑥𝑖 et 𝑥𝑖+1 sont deux modalités qui se suivent dans • Si les classes ont la même amplitude, les hauteurs des rectangles sont
le tableau cumulé croissant des effectifs de la série, N𝑖 étant l’effectif cumulé
proportionnelles aux effectifs des classes ou aux fréquences des
croissant de la modalité 𝑥𝑖
classes.
Activité 2 : (Consolidation des notions acquises)
• Si les classes n’ont pas la même amplitude alors les aires des
Modalités(𝑥𝑖 ) 0 2 3 4 5 6 7 9 10
rectangles sont proportionnelles aux effectifs des classes ou aux
Effectifs(𝑛𝑖 ) 2 3 5 4 11 11 8 4 2
fréquences des classes. Dans ce cas on a :
1) Dresse le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants.
2) Construis le diagramme cumulatif des effectifs cumulés croissants Classes [𝑥1 ; 𝑥2 [ [𝑥2 ; 𝑥3 [ ⋯ [𝑥𝑝 ; 𝑥𝑝+1 [
Polygone des effectifs Effectifs 𝑛1 𝑛2 ⋯ 𝑛𝑝
Le polygone d’une série statistique (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 à caractère quantitatif Amplitudes 𝑎1 𝑎2 ⋯ 𝑎𝑝
discret est une ligne brisée que l’on obtient en joignant par des segments de Hauteur ℎ1 ℎ2 ⋯ ℎ𝑝
droites des points successifs de coordonnées (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) avec 𝑥𝑖 une modalité 𝑎1 ℎ 1 𝑎2 ℎ 2 𝑎𝑝 ℎ 𝑝
d’effectif 𝑛𝑖 . On a : = =⋯=
𝑛1 𝑛2 𝑛𝑝
Polygone des effectifs cumulés
Activité 4 :(Consolidation)
57
On considère la série statistique groupée suivante : Remarque : Graphiquement la médiane est l’abscisse du point d’intersection des
Classes [0 ; 5[ [5 ; 7[ [7 ; 9[ [9 ; 15[ Total polygones des fréquences cumulées croissantes et décroissantes.
Effectifs 4 6 7 3 - Une médiane n’est pas toujours une modalité de la série.
1) Construis l’histogramme de cette série statistique d) Les quartiles d’une série statistique à caractère quantitatif discret
2) Construis le polygone des effectifs de cette série. Retenons : Les quartiles sont les trois nombres réels Q1 , Q2 et Q3 qui partagent
la série en quatre groupes de même effectif. Q2 étant la médiane. On a :
Caractéristiques d’une série statistique
Q1 < Q 2 < Q 3
1) Caractéristiques de position
Détermination des quartiles
a)Mode d’une série statistique
Définition: Le mode d’une série statistique est toute modalité d’effectif Pour déterminer les quartiles , on procède comme celle de la médiane.
maximal. • Pour le premier Q1 , on détermine la modalité 𝑥1 correspondant au premier
b) La moyenne d’une série statistique effectif cumulé croissant supérieur ou égal à
N
. On détermine ensuite la
Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique discrète d’effectif total N. 4
1 𝑝 modalité 𝑥2 correspondant au premier effectif cumulé décroissant supérieur
La moyenne de cette série est notée 𝑥̅ définie par 𝑥̅ = N (∑𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ) ou 3N 𝑥1 +𝑥2
𝑝 𝑛 ou égal à . Puis Q1 =
𝑥̅ = ∑𝑖=1 𝑓𝑖 𝑥𝑖 où 𝑓𝑖 est la fréquence relative de 𝑥𝑖 définie par 𝑓𝑖 = N𝑖 . 4 2

Soit ([ 𝑎𝑖 ; 𝑎𝑖+1 [ , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique à caractère quantitatif continu. • Pour le troisième Q3 , on détermine la modalité 𝑥1 correspondant au
On appelle moyenne de cette série la moyenne 𝑥̅ de la série (𝑐𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 où 3N
𝑎 +𝑎 premier effectif cumulé croissant supérieur ou égal à . On détermine
4
𝑐𝑖 est le centre de l’intervalle [ 𝑎𝑖 ; 𝑎𝑖+1 [ et 𝑐𝑖 = 𝑖 2 𝑖+1
ensuite la modalité 𝑥2 correspondant au premier effectif cumulé
c) La médiane N 𝑥1 +𝑥2
Définition : Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique à variable quantitative décroissant supérieur ou égal à . Puis Q3 =
4 2
discrète d’effectif total N. On appelle médiane de cette série statistique, tout
Activité 5 : (Consolidation des notions acquises)
nombre réel Me tels que le nombre d’individus de modalité supérieure ou égale
à Me et le nombre d’individus de modalité inférieure ou égale à Me soient tous Modalités(𝑥𝑖 ) 0 2 3 4 5 6 7 9 10
égaux à 2
N Effectifs(𝑛𝑖 ) 2 3 5 4 11 11 8 4 2
1) Détermine la moyenne de cette série statistique.
• Détermination pratique de la médiane 2) Détermine la médiane de cette série statistique.
Pour déterminer la médiane d’une série statistique (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 d’effectif total N , on 3) Détermine les quartiles de cette série statistique.
procède comme suit : Etablir le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants.
Déterminer la modalité 𝑥1 correspondant au premier effectif cumulé croissant supérieur
N
ou égal à 2 . Déterminer la modalité 𝑥2 correspondant au premier effectif cumulé
N 𝑥1 +𝑥2
décroissant supérieur ou égal à 2
. Ainsi la médiane est donnée par M𝑒 = 2

58
SAn°3 : Lieux géométriques dans le plan
2) Caractère de dispersion Séquence 1 : Vecteurs du plan
a)Etendue Activité 1 : (Vecteurs : égaux, opposés, colinéaires, relation de Chasles, combinaison linéaire)
L’étendue d’une série statistique à caractère quantitatif est la différence 1) Quels sont les trois éléments qui caractérisent un vecteur du plan ?
entre la plus petite modalité et la plus grande modalité. 2-a) A quelles conditions deux vecteurs du plan sont-ils égaux ?
b) Ecart-moyen absolu d’une série statistique b) Indique alors sur l’objet d’art quelques vecteurs égaux à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ B1 C1
3-a)A quelles conditions deux vecteurs du plan sont-ils opposés ?
Définition : Soit (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique discrète d’effectif total b) Indique alors sur l’objet d’art deux vecteurs opposés.
N et de moyenne 𝑥̅ . L’écart-moyen absolu de cette série statistique est le 4-a)A quelles conditions deux vecteurs du plan sont-ils colinéaires ?
𝑝
∑𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑥𝑖 −𝑥̅ | b) Indique alors sur le plan de l’objet d’art quelques vecteurs colinéaires.
nombre réel noté 𝑒𝑚 défini par : 𝑒𝑚 = 5) Calcule AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + BC ⃗⃗⃗⃗⃗ puis donne le nom de la relation utilisée.
N
c)Variance et écart-type 6) Exprime AC en fonction de ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AD . Que dire de ⃗⃗⃗⃗⃗
AC par rapport à
⃗⃗⃗⃗⃗
AB et AD ? ⃗⃗⃗⃗⃗
• La variance de la série (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 à variable quantitative discrète
7) Développe puis réduis 𝑎 et 𝑏⃗
d’effectif total N est le nombre réel positif noté V définie par V = 𝑎 = 9𝑢 ⃗ − 5𝑣 + 3(2𝑢 ⃗ − 3𝑤 ⃗⃗ ) − 5(2𝑤
⃗⃗ − 𝑣 )
1
(∑𝑝𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 − 𝑥̅ )2 ) cependant dans la pratique on utilise la 𝑏⃗ = −𝑢 ⃗ + 3(−2𝑢 ⃗ + 3𝑤 ⃗⃗ ) + (2 − √3)𝑣 + √3𝑣
N
1
formule de Koenig : V = N (∑𝑝𝑖=1 𝑛𝑖 (𝑥𝑖 )2 ) − 𝑥̅ 2 DEFINITION
• L’écart-type de la série (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 à variable quantitative discrète Tout couple (A, B) de points distincts détermine un vecteur noté ⃗⃗⃗⃗⃗ AB
caractérisé par :
d’effectif total N est le nombre réel positif noté σ définie par
• Sa direction : celle de la droite (AB)
σ = √V • Son sens : celui de A vers B
Activité 6 :(Consolidation) • Sa norme notée ||AB⃗⃗⃗⃗⃗ || : qui est la distance AB ou la longueur du
On considère la série statistique groupée suivante : segment [AB]
B
Classes [0 ; 5[ [5 ; 7[ [7 ; 9[ [9 ; 15[ Total
Effectifs 4 6 7 3 A
Calcule la variance et l’écart-type de cette série statistique. Si le couple (A, B) est un représentant d’un vecteur 𝑢 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ alors on écrit : 𝑢 AB
⃗⃗⃗⃗⃗
NB : Si les points A et B sont confondus alors le vecteur AB est le vecteur nul noté
⃗O c’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗
AA = ⃗⃗⃗⃗⃗
BB = ⃗O ⃗ . Le vecteur nul n’a pas de direction.
Egalité entre deux vecteurs
Définition : Deux vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont égaux si et seulement si les vecteurs 𝑢 ⃗ et
𝑣 ont les mêmes caractéristiques.
Exemple : Sur l’objet d’art les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et DC⃗⃗⃗⃗⃗ sont égaux.

59
PROPRIETES Retenons
P1 : Pour tout point O du plan et pour tout vecteur 𝑢 ⃗ non nul du plan, il existe un • Soit A, B et C trois points du plan. Les points A, B et C sont alignés
unique point M du plan tel que OM = 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ . si et seulement si les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont colinéaires.
P2 : Soit A, B, C et D quatre points du plan .Les énoncés suivants sont • Soit (D) et (∆) deux droites de vecteurs directeurs respectifs 𝑢
⃗ et 𝑣
équivalents : A B [(𝐷) ∥ (∆)] ⟺ (𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires)
• ABCD est parallélogramme. Activité 2 : (Consolidation)
• ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = DC ⃗⃗⃗⃗⃗ D C Soit ABC un triangle .M est le milieu de [AB] et I est le milieu de [MC].
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
1) Construis le point K tel que CK CB .
• ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗⃗⃗⃗⃗BC 3
2) Démontre que les points A, I et K sont alignés.
• [AC] et [BD] ont le même milieu.
P3 : Pour tous points A, B et C du plan, on a : AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC (Chasles) Vecteurs non colinéaires : Soit 𝑢
⃗ et 𝑣 deux vecteurs non nuls
P4 : Pour tous vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ du plan et pour tous nombres réels 𝛼 et 𝛽 du plan. α et β deux nombres réels. 𝑢
⃗ et 𝑣 sont non colinéaires
• 𝑢⃗ +𝑣 =𝑣+𝑢 ⃗ ; ⃗ + (𝑣 + 𝑤
𝑢 ⃗⃗ ) = (𝑢 ⃗ + 𝑣) + 𝑤 ⃗⃗ ⃗ implique α = 0 et β = 0.
si et seulement si 𝛼𝑢
⃗ + 𝛽𝑣 = O
• ( 𝛼𝑢 ⃗⃗⃗
⃗ = O ) ⟺ ( 𝛼 = 0 ou 𝑢 ⃗
⃗ = O)
Vecteurs orthogonaux : Deux vecteurs sont orthogonaux si
• 𝛼(𝑢 ⃗ + 𝑣) = 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛼𝑣 et (𝛼 + 𝛽)𝑢 ⃗ = 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑢 ⃗ .
• 𝛼(𝛽𝑢 ⃗ ) = (𝛼 × 𝛽)𝑢 ⃗ et 1. 𝑢 ⃗ =𝑢 ⃗ . leurs directions sont perpendiculaires ou si l’un au moins est nul.
• ∥𝑢 ⃗ + 𝑣 ∥≤∥ 𝑢 ⃗ ∥ +∥ 𝑣 ∥ (Inégalité triangulaire). Lorsque les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 sont orthogonaux, on écrit : 𝑢⃗ ⊥ 𝑣
• ∥ 𝛼𝑢 ⃗ ∥= |𝛼| ×∥ 𝑢 ⃗ ∥ Vecteur unitaire
Combinaison linéaire de vecteurs On appelle vecteur unitaire, tout vecteur de norme 1.
Définition : Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan ; 𝛼 et 𝛽 des nombres réels. Si 𝑢
⃗ est un vecteur unitaire alors ||𝑢⃗ || = 1
Le vecteur 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣 est une combinaison linéaire des vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣. Les Caractérisation vectorielle d’un segment et d’une demi-droite
nombres réels 𝛼 et 𝛽 sont les coefficients respectifs de 𝑢 ⃗ et 𝑣. Soit A et B deux points distincts du plan et M un point quelconque du plan.
NB : De façon générale le vecteur 𝑎1 ⃗⃗⃗⃗
𝑢1 + 𝑎2 ⃗⃗⃗⃗
𝑢2 + ⋯ + 𝑎𝑛 ⃗⃗⃗⃗𝑢𝑛 = ∑𝑛𝑖=1 𝑎𝑖 ⃗⃗⃗
𝑢𝑖 est
une combinaison linéaire des vecteurs ⃗⃗⃗⃗ 𝑢1 , ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑛 et les coefficients
𝑢2 , ⋯ , ⃗⃗⃗⃗ • (M ∈ [AB]) ⟺ (∃𝑘 ∈ [0; 1]⁄ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AM = 𝑘AB ⃗⃗⃗⃗⃗ )
respectifs de cette combinaison linéaire sont 𝑎1 , 𝑎2 , ⋯ , 𝑎𝑛 • (M ∈ [AB)) ⟺ (∃𝑘 ∈ ℝ+ ⁄ AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘AB
⃗⃗⃗⃗⃗ )
Définition : Vecteurs colinéaires Activité 3 : (Approfondissement)
Deux vecteurs sont dits colinéaires lorsque l’un d’eux est le vecteur nul ou Soit ABC un triangle quelconque.
lorsque les deux vecteurs ont la même direction. 1) Construis les points D et E tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et ⃗⃗⃗⃗CE = 2BA⃗⃗⃗⃗⃗
Propriétés 2) Démontre que D appartient au segment [CE]
• Deux vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires lorsqu’il existe un couple (𝛼 , 𝛽) 3) Soit 𝑘 un nombre réel supérieur à 1. On pose AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ; CN⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑘CA
⃗⃗⃗⃗⃗ et on
de nombres réels non tous nuls tel que 𝛼𝑢 ⃗ + 𝛽𝑣 = ⃗O . désigne par I, J et F les milieux respectifs des segments [AC], [AB] et [MN]
Démontre que les points I, J et F sont alignés.
• Deux vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires lorsqu’il existe un nombre réel
𝛼 tel que 𝑢⃗ = 𝛼𝑣
60
Base et repère du plan Activité 4 : (Consolidation)
• Base du plan ABCD est un parallélogramme de centre K. Les points I et L sont les milieux
Définition : On appelle base d’un plan vectoriel, tout couple (i ; j ) de respectifs des segments [AD] et [AB]. Le point O est tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ OA = 𝑖 − 2j avec
1
vecteurs non colinéaires du plan. 𝑖 = KI⃗⃗⃗ et j = 1 KL
⃗⃗⃗⃗⃗ . On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗ et 𝑣 = DL
⃗⃗⃗ + CL
⃗ = BI ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ + BC
2 3
Remarque : Démontrer que (𝑢 ⃗ ; 𝑣 ) est une base du plan revient à 1) Justifie que (𝑖 , j) est une base du plan vectoriel.
démontrer que les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont non colinéaires. 2) Détermine les coordonnées des vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 dans cette base.
Base orthogonale –Base orthonormée 3) Déduis-en que ( 𝑢 ⃗ , 𝑣 ) est aussi une base du plan vectoriel.
Soit (𝑢
⃗ ; 𝑣 ) est une base du plan. 4) Détermine les coordonnées des vecteurs 𝑖 et j dans la base ( 𝑢⃗ , 𝑣 ).
− (𝑢⃗ ; 𝑣 ) est dite base orthogonale si 𝑢
⃗ ⊥ 𝑣
• Repère du plan
− (𝑢⃗ ; 𝑣 ) est dite base orthonormée si 𝑢 ⃗ ⊥ 𝑣 et ||𝑢
⃗ || = || 𝑣|| =1
On appelle repère du plan :
Propriété :(Coordonnées d’un vecteur dans une base) - Tout triplet (O, I, J) de points non alignés.
Soit (i ; j ) une base du plan. Pour tout vecteur 𝑢
⃗ du plan il existe un unique - Tout triplet (O; 𝑖 , j ) où O est un point quelconque du plan et (𝑖 , j )
couple (𝑥 , 𝑦) de nombres réels tel que 𝑢 ⃗ = 𝑥i + 𝑦j. Le couple (𝑥, 𝑦) est une base du plan vectoriel.
appelé couple de coordonnées du vecteur 𝑢 ⃗ et on note 𝑢⃗ (𝑥, 𝑦) ou 𝑢 ⃗ (𝑦𝑥 ) Propriétés
dans la base (i ; j ) P1 : Soit (O; 𝑖 , j ) un repère du plan.
Retenons : Si 𝑢 ⃗ (𝑥, 𝑦) et 𝑣(𝑎 , 𝑏) dans la base (𝑖 , j) alors pour tous Pour tout point M du plan, l’unique couple (𝑥, 𝑦) de nombres réels tels que
nombres réels 𝛼 et 𝛽 , on a : 𝛼𝑢⃗ + 𝛽𝑣(𝛼𝑥 + 𝛽𝑎 ; 𝛼𝑦 + 𝛽𝑏). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑖 + 𝑦j est appelé couple de coordonnées du point M dans le
OM
- (𝑢
⃗ = 𝑣 ) ⟺ (𝑥 = 𝑎 et 𝑦 = 𝑏 ) repère (O; 𝑖 , j ) et on note M(𝑥, 𝑦) . Le nombre réel 𝑥 est l’abscisse du
Déterminant d’un couple de vecteurs dans une base point M et 𝑦 est l’ordonnée de M. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ OM = 𝑥𝑖 + 𝑦j donc le couple (𝑥, 𝑦)

Définition : Soit (i ; j ) une base du plan dans laquelle 𝑢 ⃗ (𝑦𝑥 ) et 𝑣 (𝑦𝑥 ′ ). est aussi le couple de coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗OM dans la base ( 𝑖 , j ) .
On appelle déterminant des vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 relativement à la base (i ; j ) P2 : Dans le repère (O; 𝑖 , j) si A(𝑥𝐴 , 𝑦𝐴 ) et B(𝑥𝐵 , 𝑦𝐵 ) alors :
𝑥 𝑥′ − Le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ).
, le nombre réel noté det (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) défini par : det(𝑢⃗ , 𝑣) = |𝑦 𝑦 ′ | = 𝑥𝑦 ′ − 𝑦𝑥 ′ 𝑥 +𝑥 𝑦 +𝑦
−Le milieu I du segment [AB] a pour coordonnées I( 𝐴 2 𝐵 ; 𝐴 2 𝐵 ).
Propriétés :

Soit ℬ = (𝑖 , j) une base donnée ; 𝑢 ⃗ (𝑦𝑥 ) et 𝑣 (𝑦𝑥 ′ ) dans la base ℬ. Caractérisation vectorielle du centre de gravité d’un triangle
⃗ et 𝑣 sont colinéaires)⟺ 𝑑𝑒𝑡ℬ (𝑢
P1 : ( 𝑢 ⃗ , 𝑣) = 0 Activité 5 : (Découverte – Propriété)
⃗ et 𝑣 sont non colinéaires)⟺ 𝑑𝑒𝑡ℬ (𝑢
P2 : ( 𝑢 ⃗ , 𝑣) ≠ 0 Soit ABC un triangle, I le milieu de [BC] et G son centre de gravité.
P3 : Soit (D) et (∆) deux droites de vecteurs directeurs respectifs 𝑢 ⃗ et 𝑣 . 1) Démontre que ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + 2GI⃗⃗⃗ = ⃗0 .
[(D)∥ (∆)]⟺ 𝑑𝑒𝑡ℬ (𝑢 ⃗ , 𝑣) = 0 2) Déduis-en que ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0
3) Démontre que G est l’unique point qui vérifie ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC
GA + GB ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0

61
Retenons Propriétés
Le centre de gravité G d’un triangle ABC est le point de concours des P1 : Pour tout point A et pour tout vecteur non nul 𝑢 ⃗ , il existe une droite et
2 2 2 une seule passant par A et de vecteur directeur 𝑢 ⃗ .
médianes. G est tel que AG = 3 AA′ ; BG = 3 BB ′ et CG = 3 CC′ avec
NB : Si (∆) est une droite passant par A et de vecteur directeur 𝑢 ⃗ alors on dit
A′ , B′ et C′ les milieux respectifs des segments [BC], [AC] et [AB].
que le couple (A ; 𝑢 ⃗ ) est un repère de la droite (∆).
Propriété
P2 : Soit (D) une droite de vecteur directeur 𝑢 ⃗ et A un point de (D).
Le centre de gravité d’un triangle ABC est l’unique point G tel que
Pour tout point M du plan, on a :[M ∈ (D)] ⟺ [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AM et u ⃗ sont colinéaires]
⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0
P3 : Le plan est muni du repère (O; 𝑖 , j ).
Activité 6 : (Consolidation) Soit a , b , 𝑥0 et 𝑦0 des nombres réels tels que (a , b) ≠ (0 , 0).
ABCD est un rectangle de centre O. J le milieu de [OA]. (∆) est la droite passant L’ensemble des points M(𝑥, 𝑦) du plan pour lesquels il existe un nombre réel
par D et perpendiculaire à (AC) au point M. (Ω) est la droite passant par C et 𝑥 = 𝑥0 + at
perpendiculaire à (BD) au point N. Les droites (∆) et (Ω) se coupent au point E. t vérifiant : { est la droite (D) passant par le point A(𝑥0 , 𝑦0 ) et
𝑦 = 𝑦0 + bt
Soit G le point d’intersection des droites (OE) et (BJ).
de vecteur directeur 𝑢 ⃗ (a , b).
1) Démontre que : ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GO = ⃗0
1
⃗⃗⃗⃗⃗ et j = 1 CD
⃗⃗⃗⃗⃗ Définition
2) Le plan est muni du repère (D; 𝑖 , j ) avec 𝑖 = AD
2 4
a)Détermine les coordonnées des points A ; B, C, J et O dans ce repère.
Le plan est muni du repère (O; 𝑖 , j ). Soit (D) la droite passant par
b) Détermine alors les coordonnées du point G. A(𝑥0 , 𝑦0 ) et dirigée par le vecteur 𝑢 ⃗ (a , b). On dit que le système
𝑥 = 𝑥0 + at
Séquence 2 : Droites dans le plan { , (t ∈ ℝ) est une représentation paramétrique de la droite
𝑦 = 𝑦0 + bt
Activité 1 : (Représentation paramétrique d’une droite du plan) (D) dans le repère (O; 𝑖 , j ).
Observe attentivement le plan de l’objet d’art de la situation de départ.
Activité 2 : (Equation cartésienne d’une droite dans le plan)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 pour la droite (AD′′ ).
1) Dis ce que représente le vecteur AB Le plan est muni du repère (O; 𝑖 , j ). Soit (D) la droite passant par A(𝑥0 , 𝑦0 ) et
2) Dans le plan muni d’un repère on donne ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A1 B1 (𝑎 , 𝑏) et 𝐴(𝑥0 , 𝑦0 ). On dirigée par le vecteur 𝑢⃗ (a , b). Soit M(𝑥 , 𝑦) un point quelconque du plan.
En utilisant le déterminant, donne une condition nécessaire et suffisante pour que
désigne par M(𝑥 , 𝑦) un point quelconque du plan.
M appartient à la droite (D).
a)Si M appartient à la droite (AD′′ ) , que peux-tu dire des vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et AB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ? Propriété
AM
𝑥 = 𝑥0 + 𝑎𝑡 • Le plan est muni du repère (O; 𝑖 , j ). Soit (D) une droite du plan.
b) Déduis-en qu’il existe un nombre réel 𝑡 tel que : { . Il existe des nombres réels a , b et c tels que pour tout point
𝑦 = 𝑦0 + 𝑏𝑡
c)Dis ce que représente ce système pour la droite (AD′′ ). M(𝑥 , 𝑦) du plan, on a : M ∈ (D) ⟺ a𝑥 + b𝑦 + c = 0
• Soit a , b et c des nombres réels tels que (a , b) ≠ (0 , 0).
L’ensemble des points M(𝑥 , 𝑦) du plan tels que a𝑥 + b𝑦 + c = 0
est une droite de vecteur directeur 𝑢 ⃗ (−b , a).
62
Définition P2 : Pour tout point A et pour tout vecteur non nul 𝑛⃗ , il existe une et une
Le plan est muni du repère (O; 𝑖 , j ). Soit (D) une droite du plan. Toute seule droite passant par A et de vecteur normal 𝑛⃗.
équation de (D) est du type a𝑥 + b𝑦 + c = 0 est appelée équation P3 : Soit (D) une droite passant par le point A et de vecteur normal 𝑛⃗.
Pour tout point M du plan, on a : M ∈ (D) ⟺ [AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⊥ n
⃗ ]
cartésienne de la droite (D) dans le repère (O; 𝑖 , j ) avec (a , b) ≠ (0 , 0).
Retenons: Soit la droite (D) la droite d’équation cartésienne
On note (D): a𝑥 + b𝑦 + c = 0 a𝑥 + b𝑦 + c = 0 . Un vecteur normal de la droite (D) est n ⃗ (a , b).
Activité 3 : (Consolidation) Distance d’un point à une droite
Le plan est muni du repère (O ; 𝑖 , j ).On considère les points A(−2 , 5) , Définition : Soit (D) une droite et A un point du plan. Soit (∆) la droite
𝑥 = 1 − 2𝑡 passant par A et perpendiculaire à (D) au point H.
B(3 , −1) , C(0 ,5) et D(−3 , 8) et la droite (∆): { , (𝑡 ∈ ℝ) La distance AH est appelée distance du point A à la droite (D). On note
𝑦 = 2 + 3𝑡
1-a)Détermine une équation cartésienne de la droite (AB). AH = 𝑑(A ; (D))
b) Déduis-en un système d’équations paramétriques de (AB). Propriété : Soit (O; 𝑖 , j ) un repère orthonormé du plan et (D) une droite
2-a)Les points C et D appartiennent-ils à (∆) ? Justifie ta réponse. d’équation cartésienne a𝑥 + b𝑦 + c = 0 avec (a , b) ≠ (0 , 0) ; A un point du
b) Détermine une équation cartésienne de (∆). plan. La distance du point A à la droite (D) est donnée par la formule :
𝑥 = −2 + 2𝑡 |a𝑥 +by +c|
3) On considère les droites (D1 ): { , (𝑡 ∈ ℝ) et 𝑑(𝐴 ; (𝐷)) = A 2 A2 𝑢ℓ où 𝑢ℓ désigne l’unité de longueur.
𝑦 =5−𝑡 √a +b
𝑥 = 1 + 3𝛼
(D2 ): { , (𝛼 ∈ ℝ) Séquence 3 : Homothétie
𝑦 = 3 − 2𝛼
a)Démontre que les droites (D1 ) et (D2 ) sont sécantes en un point I. Activité 1 : (Découverte et Définition)
b) Détermine les coordonnées du point I. ABC est un triangle de centre de gravité G et A′ le milieu de [BC].
Détermine le nombre réel k tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
GA′ = kGA
Vecteur normal d’une droite
Définition : On appelle vecteur normal d’une droite (D), tout vecteur non Commentaire du résultat
nul dont la direction est perpendiculaire à la droite (D). Comme ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
GA′ = kGA ⃗⃗⃗⃗⃗ . On dit que le point A′ est l’image du point A par
l’homothétie de centre G et de rapport k et on écrit h(G ,k)(A) = A′
Ainsi h(G ,k) (A) = A′ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
GA′ = kGA ⃗⃗⃗⃗⃗ avec k = − 1 .
2
Définition
𝑛⃗
Soit O un point du plan et 𝜆 un nombre réel non nul.
(D) On appelle homothétie de centre O et de rapport 𝜆 , l’application h(O ,λ) du
plan dans le plan qui à tout point M associe le point M′ tel que OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = λOM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
On a : h(O ,λ) (M) = M ⟺ OM = λOM ′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Propriétés • Si 𝜆 > 0 alors les vecteurs OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ et OM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires de même
P1 : Soit (D) et (∆) deux droites ayant respectivement ⃗⃗⃗⃗
𝑛1 et ⃗⃗⃗⃗
𝑛2 comme ′
sens et OM = λOM.
vecteurs normaux. [(D) ⊥ (∆)] ⟺ [ ⃗⃗⃗⃗
𝑛1 ⊥ ⃗⃗⃗⃗
𝑛2 ] • Si 𝜆 < 0 alors les vecteurs OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM sont colinéaires de sens

contraires et OM = |λ|OM.

63
Retenons
Activité 2 : (Consolidation) h(O ,k) est une transformation ayant pour transformation réciproque h(O ,1)
Soit ABC un triangle. Construis les images des points A, B et C par : k
1 avec k un nombre réel non nul.
1) L’homothétie de centre C et de rapport −
4 Les translations et les symétries sont aussi des transformations du plan.
2) L’homothétie de centre C et de rapport −2 Toutefois les projections ne sont pas des transformations du plan.
3) L’homothétie de centre C et de rapport 1
4) L’homothétie de centre C et de rapport −1 Activité 3 : (Propriété caractéristique d’une homothétie)
Soit h une homothétie de rapport k ; M ′ et N ′ les images respectives de deux
Retenons : Soit h l’homothétie de centre O et de rapport non nul k. points M et N par h. Démontre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M ′ N′ = kMN⃗⃗⃗⃗⃗⃗
• Si k = 1 alors chaque point du plan est sa propre image par
Propriétés
l’homothétie h. On dit que h est l’application identique du plan. P1 : (Propriété caractéristique d’une homothétie)
On a : h = Id𝒫 Soit h une homothétie de rapport k. Pour tous points M et N d’images
• Si k = −1 alors l’homothétie h est la symétrie centrale de centre O respectives M′ et N′ par h , o n a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M′ N′ = kMN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ = −OM
car OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ P2 : Soit h l’homothétie de rapport 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ − {0 ; 1}.
−L’image de la droite (∆) passant A par h est la droite (Δ′ ) passant par A′ et
Conséquence de la définition
parallèle à (∆) avec A′ = h(A).
Un point M, son image M ′ par une homothétie et le centre O de cette −L’image de la demi-droite [AB) par h est la demi-droite [A′ B ′ ) de support
homothétie sont alignés. parallèle au support de [AB) avec A′ = h(A) et B ′ = h(B).
Point invariant −L’image de [AB] par h est [A′ B ′ ] de support parallèle au support de [AB]
Définition ; Soit 𝑓 une application définie du plan dans le plan. avec A′ = h(A) et B ′ = h(B).
Un point M est dit invariant par 𝑓 lorsque 𝑓(M) = M. −L’image d’un segment de longueur d par h est un segment de longueur
|𝑘|d.
Propriété
−L’image d’une figure d’aire 𝒜 par h est une figure d’aire 𝑘 2 𝒜
Le seul point invariant par une homothétie de rapport non nul et −L’image du cercle (𝐶) de centre I et de rayon 𝑟 par l’homothétie h est le cercle
différent de 1 est son centre. (𝐶 ′ ) de centre I ′ = h(I) et de rayon |𝑘| × 𝑟
Propriété − L’homothétie h transforme trois points alignés en trois points alignés
Soit O un point, k un nombre réel non nul. Quelques soient les points −L’homothétie h transforme deux droites parallèles en deux droites parallèles.
−L’homothétie h transforme deux droites perpendiculaires en deux droites
M et M ′ , on a : [h(O ,k) (M) = M ′ ] ⟺ [ h(O ,1) (M′ ) = M] perpendiculaires.
k
Définition : Transformation plane −L’homothétie h transforme le milieu d’un segment en le milieu du segment
image.
Toute application 𝑓 du plan dans lui-même pour laquelle tout point M ′
−L’homothétie transforme un angle géométrique en un angle géométrique de
est l’image d’un unique point M est appelée transformation du plan et même mesure.
l’application qui à M ′ associe M est appelée transformation réciproque −L’homothétie transforme un angle orienté en un angle orienté de même
de 𝑓. mesure.
64
Activité 4 : (Consolidation) 3) Translation
ABCD est un trapèze de bases [AD] et [BC]. Soient E le point Définition : Soit 𝑢 ⃗ un vecteur du plan. On appelle translation de vecteur 𝑢 ⃗
d’intersection des droites (AB) et (DC), F le point d’intersection
notée 𝑡𝑢⃗ , l’application du plan dans lui-même qui , à tout point M associe
des droites (AC) et (BD), G le milieu de [AD] et H le milieu de [BC].
1) Soit h l’homothétie de centre E qui transforme A en B. le point M ′ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM ′ = 𝑢 ⃗ . On écrit 𝑡𝑢⃗ (M) = M ′ ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM ′ = 𝑢⃗
a)Donne le signe du rapport de l’homothétie h. ′
Si A = 𝑡𝑢⃗ (A) ′
et B = 𝑡𝑢⃗ (B) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ ′ ⃗⃗⃗⃗⃗
alors A B = AB par suite ABB A est′ ′
b) Quelle l’image de la droite (AD) par l’homothétie h ? un parallélogramme.
c)Quelle est l’image du point D par h ? Remarque
d) Quelle est l’image de G par h ?
• Si 𝑢 ⃗ ≠ ⃗O
⃗ alors il n’existe pas de point invariant par 𝑡𝑢⃗ .
e)Déduis-en que les points E, G et H sont alignés.
2) Soit g l’homothétie de centre F qui transforme A en C. • Si 𝑢 ⃗ = ⃗O
⃗ alors tous les points du plan sont invariants par 𝑡𝑢⃗ .
a)Donne le signe du rapport de l’homothétie g. Propriétés
b) Quelle l’image de la droite (AD) par l’homothétie g ? P1 : (Les propriétés suivantes sont communes aux trois applications)
c)Quelle est l’image du point D par g ? a)Des points alignés ont pour images des points alignés.
d) Quelle est l’image de G par g ? b) Un segment a pour image un segment de même longueur.
e)Déduis-en que les points F, G et H sont alignés.
c)Le milieu d’un segment a pour image le milieu de l’image de ce segment
3) Démontre que les points E, G, F et H sont alignés.
d) Une droite a pour image une droite.
Séquence 4 : Symétrie orthogonale – Symétrie centrale –Translation e)Deux droites parallèles ont pour images deux droites parallèles.
1) Symétrie orthogonale f) Deux droites perpendiculaires ont pour images deux droites
Définition : Soit (D) une droite du plan. On appelle symétrie orthogonale perpendiculaires.
d’axe (D) notée S(D) , l’application du plan dans lui-même qui , à tout point M
g) Un cercle a pour image un cercle de même rayon.
associe le point M′ tel que (D) soit la médiatrice du segment [MM′ ] .
h) Un angle a pour image un angle de même mesure.
On écrit S(D) (M) = M′
i) Une figure a pour image une figure qui lui superposable.
Remarque
j) Si un point appartient à deux lignes alors son image appartient aux images
• Si M ∈ (D) alors M′ = M
• Si S(D) (M) = M′ alors S(D) (M′ ) = M de ces deux lignes.
2) Symétrie centrale P2 :(Les propriétés suivantes sont non communes aux trois applications)
Définition : Soit I un point du plan. On appelle symétrie centrale de centre I a)Par une symétrie centrale et par une translation l’image d’une droite (D) est
notée SI , l’application du plan dans lui-même qui , à tout point M associe le une droite (∆) parallèle à (D).
point M′ tel que I soit le milieu du segment [MM ′ ]. On écrit SI (M) = M′ b) Si (D) et (L) sont deux droites telles que (D) perpendiculaire à (L) alors
Remarque S(L) ((D)) = (D)
• Si SI (M) = M′ alors SI (M′ ) = M
c)Soit (D) une droite et I un point.
• SI (I) = I
Si I appartient à (D) alors SI ((D)) = (D)
• Si SI (M) = M ′ ⟺ MI ⃗⃗⃗⃗ = IM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗′
d) Si 𝑢⃗ est un vecteur directeur de la droite (D) alors 𝑡𝑢⃗ ((D)) = (D)

65
P3 : (Les propriétés de compositions) Définition : Le radian est la mesure d’un angle au centre qui intercepte un arc de
a)La composée de deux translations est une translation dont le vecteur est la cercle dont la longueur est égale au rayon du cercle.
somme des vecteurs des translations. Consigne2 :(Conversion de degré en radian)
On a : t u⃗ ot v⃗ = t u⃗ (t v⃗ ) = t u⃗+v⃗ .
1) Soit 𝑥 la mesure d’un angle en degré et 𝑦 la mesure du
b) La composée de deux symétries centrales de centres distincts est une
translations. même angle en radian. Exprime 𝑦 en fonction de 𝑥.
Si A et B sont deux points distincts alors SB oSA = SB (SA ) = t 2AB 2) Complète le tableau suivant :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
c)La composée de deux symétries orthogonales d’axes perpendiculaires est Mesure en
une symétrie centrale dont le centre est le point d’intersection des deux axes. degré (𝑥) 0 30 45 60 90 180
Si (D) et (∆) sont deux droites perpendiculaires au point I alors Mesure en
S(D) oS(∆) = S(D) (S(∆) ) = SI radian (𝑦)
d) La composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles est une
translation. Activité 2:(Angles orientés)
Consigne1 : (Orientation du plan)
Si (D) et (∆) sont deux droites parallèles, A un point de (D) et B un point de
(𝐶) est un cercle de centre O et de diamètre [AB], M est un point mobile du
(∆) telles que (AB) perpendiculaire à (D) et (∆) alors
cercle (𝐶) distinct de A et de B. Combien de sens de parcours existe-t-il pour
S(∆) oS(D) = S(∆) (S(D) ) = t 2AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ aller du point M au point B.
Activité : (Consolidation) Retenons : Sur un cercle donné il existe deux sens de parcours.
ABC est un triangle rectangle en A. Les points M et N sont Orienter le plan, c’est choisir l’un des deux sens. L’un, appelé
les milieux respectifs des segments [BC] et [AC]. sens positif ou direct et l’autre est le sens négatif ou indirect.
1) Démontre que A est l’image de C par S(MN). Le sens positif est le contraire des aiguilles d’une montre.
2) Le point D est l’image du point B par S(MN) .
a)Démontre que le M est le milieu de [AD] Consigne 2 : (Définition d’un angle orienté)
b) Quelle est la nature du quadrilatère ABDC ? (𝐶) est un cercle de centre O. On désigne par (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) un couple de vecteurs non
3) Caractérise : a)SM oSN ; b) S(AB) oS(MN) ; c)t ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑢
nuls du plan. X et Y sont deux points tels que OX ⃗ et OY⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑣 . Soient M et N les
BA ot ⃗⃗⃗⃗⃗
BC ; d)S(AC) oS(MN)
points d’intersection respectifs des demi-droites [OX) et [OY) avec le cercle (𝐶). Les
̂ et NOM
angles MON ̂ ont-ils la même mesure ?
Séquence 5 : Angles orientés et trigonométrie
Activité 1 : (Découverte et Définition)
Sofiano a reconnu sur l’objet d’art des figures : des rectangles et des angles de
60° mais il se demande si l’on peut trouver des rapports trigonométriques d’un
angle associé à 60° et s’il n’y a pas en dehors du degré une autre mesure d’unité
d’angle.
Consigne1 : Le radian
Connais-tu d’autres unités de mesures d’angle ? Si oui cite-les.

66
̂ et NOM
Retenons : MON ̂ désignent le même angle car il s’agit des angles Consigne 3 : (Consolidation)
géométriques. L’arc MN peut être parcouru de M vers N ou de N vers M. On définit ABC est un triangle équilatéral de sens direct. On désigne par O son centre
de gravité et par H le pied de la hauteur issue de A.
un nouveau type d’angle appelé angle orienté pour lequel les angles construits à ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗̂
Détermine 𝑚𝑒𝑠(AB AC) ; 𝑚𝑒𝑠(BA
, ⃗⃗⃗⃗⃗ BC); 𝑚𝑒𝑠(HB
, ⃗⃗⃗⃗⃗ HC) et 𝑚𝑒𝑠(OB
, ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
OH)
partir des couples (𝑢 ⃗ ) seront considérés comme étant opposés.
⃗ , 𝑣) et (𝑣 , 𝑢
Définitions : Soit (𝑢⃗ , 𝑣) un couple de vecteurs non nuls du plan. X et Y sont Repère orthonormé direct
Définition : Soit (O ; i , j ) un repère orthonormé.
deux points tels que ⃗⃗⃗⃗⃗
OX = 𝑢 ⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
OY = 𝑣. Soient M et N les points
d’intersection respectifs des demi-droites [OX) et [OY) avec le cercle (𝐶) de • Le repère (O ; i , j ) est direct si l’angle (i
̂ , j) est l’angle droit direct.
̂ 𝜋
centre O. L’ensemble des couples (𝑢 ⃗ , 𝑣 ) de deux vecteurs non colinéaires pour On a : 𝑚𝑒𝑠 (i , j) = 2
lesquels l’arc MN garde la même mesure et est parcouru dans le même sens de M • ̂
Le repère (O ; i , j ) est indirect si l’angle (i , j) est l’angle droit indirect.
vers N est appelé angle orienté et noté (𝑢 ̂⃗ , 𝑣). ̂
On a : 𝑚𝑒𝑠 (i , j) = −
𝜋
2
Activité 3 : Trigonométrie
N Consigne 1 : Cercle trigonométrique
Le plan est muni du repère orthonormé direct (O, A, B)
𝑣 1) Construis le cercle (𝐶) de centre O et de rayon OA.
2) Justifie que le rayon de ce cercle est 1.
(𝐶)
O Définition : Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O , A , B).
𝑢
⃗ M On appelle cercle trigonométrique le cercle de centre O et de rayon 1.
Retenons : Nous savons que la longueur d’un cercle de rayon 𝑟 est 2𝜋𝑟
donc la longueur du cercle trigonométrique est L = 2𝜋. L’origine des
angles sur le cercle trigonométrique est le point A.
• Si les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires de même sens alors l’angle
Mesure principale d’un angle orienté
̂
orienté (𝑢 ̂
⃗ , 𝑣) est l’angle nul et on a : 𝑚𝑒𝑠(𝑢
⃗ , 𝑣 ) = 0.
⃗̂
Retenons : La mesure principale de l’angle orienté (𝑢 ⃗̂
; 𝑣) est notée Mes (𝑢 ; 𝑣)
• Si les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires de sens contraires alors
et est la seule mesure appartenant à l’intervalle ] − 𝜋 ; 𝜋]
̂
l’angle orienté (𝑢 ̂
⃗ , 𝑣) est l’angle plat et on a : 𝑚𝑒𝑠(𝑢
⃗ , 𝑣) = 𝜋.
Remarque: Soit (𝑢 ⃗̂; 𝑣) un angle orienté de mesure principale 𝛼.
Remarque :
̂ On appelle mesure de l’angle (𝑢 ⃗̂ ; 𝑣) tout nombre réel 𝑥 de la forme
Le couple de vecteur (OM⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ , 𝑣) .
ON ) est un représentant de l’angle (𝑢
𝑥 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 , 𝑘 ∈ ℤ
̂
Les angles orientés (𝑢
⃗ , 𝑣 ) et (𝑣 ̂⃗ ) sont opposés. On a :
,𝑢 Propriété : Les angles orientés sont égaux si et seulement si ils ont la même
̂
𝑚𝑒𝑠(𝑢 ̂
⃗ , 𝑣) = −𝑚𝑒𝑠 (𝑣 ,𝑢
⃗) mesure principale.

67
Point image d’un angle orienté Cosinus, sinus et tangente d’un angle orienté
Définition : Soit (𝐶) le cercle trigonométrique de centre O et de rayon OA Définition : Soit (O, A, B) un repère orthonormé direct. Soit (𝑢 ⃗̂
; 𝑣) un angle
tels que le repère (O, A, B) soit orthonormé direct. Désignons par A′ le orienté de mesure 𝛼 et M l’image de 𝛼 sur le cercle trigonométrique. P et Q
symétrie de A par rapport à O et B ′ celui de B . les projetés orthogonaux respectifs de M sur (AA′ ) et sur (BB ′ )
B Le cosinus de (𝑢 ⃗̂
; 𝑣) est le nombre réel noté 𝑐𝑜𝑠𝛼 = OP : c’est l’abscisse du
M (𝛼) point M. Le sinus de (𝑢⃗̂
; 𝑣) est le nombre réel noté 𝑠𝑖𝑛𝛼 = OQ : c’est
l’ordonnée du point M.
B
M (𝛼)
A′ O A Q

A′ O P A
B′
A tout point M du cercle (𝐶) on associe le nombre réel 𝛼 mesure principale de
l’angle orienté (OA⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) et réciproquement à tout nombre réel 𝛼 de
, OM
l’intervalle ] − 𝜋 ; 𝜋] on associe le point M du cercle trigonométrique tel que B′
𝛼 soit la mesure principale de l’angle (OA ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
, OM Propriété
M est appelé image de 𝛼 sur le cercle trigonométrique. Pour tout nombre réel 𝛼 de ] − 𝜋 ; 𝜋] et pour tout entier relatif 𝑘 , On a :
NB : On note A′ l’image de 𝜋 et B ′ l’image de − 2
𝜋 • 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 + 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 1
• −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝛼 ≤ 1 et − 1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝛼 ≤ 1
Consigne 2 :(Consolidation des notions acquises) • cos(𝛼 + 2𝑘𝜋) = 𝑐𝑜𝑠𝛼 et sin(𝛼 + 2𝑘𝜋) = 𝑠𝑖𝑛𝛼
Vocabulaire
1) Place sur le cercle trigonométrie les points images des nombres
𝜋 𝜋 2𝜋 3𝜋 5𝜋 𝑐𝑜𝑠𝛼 et 𝑠𝑖𝑛𝛼 sont appelés lignes trigonométriques du nombre réel 𝛼 ou de l’angle
suivants : 𝜋 ; − 2 ; − 3 ; ;− ;− et 2𝜋
3 4 4 ⃗⃗⃗⃗⃗̂
orienté (OA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) de mesure .
, OM
2) Détermine la mesure principale des angles orientés de mesures
273𝜋 89𝜋
suivantes : 𝛼 = et 𝛽 =
12 12

68
Lignes trigonométriques de quelques angles remarquables ⃗̂
Définition : Soit (𝑢 ; 𝑣) un angle orienté non droit de mesure principale 𝛼
𝑥 0 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 2𝜋 3𝜋 5𝜋 𝜋 ⃗̂
𝜋 𝜋
(𝛼 ≠ et 𝛼 ≠ − ). La tangente de (𝑢
2 2
; 𝑣 ) est le nombre réel noté tan𝛼 défini
6 4 3 2 3 4 6 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑐𝑜𝑠𝑥 1 √3 √2 1 0 −1 −√2 −√3 −1 par tan𝛼 = 𝑐𝑜𝑠𝛼 .
2 2 2 2 2 2
𝑠𝑖𝑛𝑥 0 1 1 1 0 B T
√2 √3 √3 √2
2 2 M(𝛼)
2 2 2 2
Q
Lignes trigonométriques d’angles associés
Retenons : Soit un angle orienté de mesure 𝛼. Les angles orientés de mesures
𝜋 𝜋
−𝛼 ; 𝜋 − 𝛼 ; 𝜋 + 𝛼 ; 2 − 𝛼 et 2 + 𝛼 sont appelés angles associés à 𝛼.
A′ O P A
(Schéma et formules à faire ainsi que le signe de cosinus et sinus au cours)
Consigne 3 : (Tangente d’un angle orienté)
Le plan est muni du repère orthonormé direct (O, A, B). Soit un angle non droit de
mesure principale 𝛼. Désignons par M le point de 𝛼 sur le cercle trigonométrique (∆)
(𝐶).La tangente en A au cercle (𝐶) et la droite (OM) sont sécantes en un point T. B ′
⃗⃗⃗⃗⃗ ).
On munit la droite (AT) du repère (A ; OB On a : tan 𝛼 = AT . Donc (∆) est l’axe des tangentes.
1) Démontre que tan 𝛼 = AT 𝜋 𝜋
𝜋 𝜋 2 1 Propriété : Soit 𝛼 un nombre réel de ] − 𝜋 ; 𝜋] tels que 𝛼 ≠ et 𝛼 ≠ − 2
2) Pour 𝛼 ≠ et 𝛼 ≠ −2 , justifie que 1 + 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 2
2 𝑐𝑜𝑠2 𝛼 1
On a : 1 + tan2 𝛼 = 𝑐𝑜𝑠2 𝛼
Consigne 4 (Consolidation des notions acquises)
3 𝜋
1) Détermine la valeur de sin 𝛼 sachant que cos 𝛼 = 5 et 𝛼 ∈] − 2 ; 0[ .
2) Soit 𝑚 un nombre réel. Pour quelle(s) valeur(s) de 𝑚 existe-t-il un angle de
mesure 𝑥 tel que cos 𝑥 = −2𝑚 + 5 .
𝜋 𝜋 𝜋 1+√5
3-a) Calcule sin 5 et tan 5 sachant que cos 5 = 4
.
4𝜋 4𝜋 6𝜋 6𝜋
b) Déduis-en les valeurs exactes de cos ; sin ; cos et sin
5 5 5 5
Exercices de maison : (16 , 17 , 18 , 29, 34 pages 59 et 60 : CIAM 2nde S)

69
Consigne 5 : (Théorème des sinus) Séquence 6 : Produit Scalaire
Soit a, b et c trois nombres réels strictement positifs. ABC est un triangle Activité 1 : (Découverte- Définition)
Soit une droite (D) orientée par l’un de ses vecteurs directeurs unitaires 𝑖 et
tels que AB = c ; AC = b ; BC = a. Soit S l’aire du triangle ABC et R le passant par les points A, B et C de l’objet d’art fabriqué par Séro comme
rayon du cercle circonscrit au triangle ABC. l’indique la figure ci-dessous.
1
̂ = 1 ab sinACB̂ = 1 ac sinABC ̂ . (D) A
1) Démontre que : S = bc sinBAC C 𝑖 B
2 2 2 O
a b c abc 1) Calcule 𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 et 𝑥𝐶 − 𝑥𝐴
2) Déduis-en que : ̂
= ̂
= ̂
= = 2R
sinBAC sinABC sinACB 2S 2)Le nombre réel 𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 = AB est appelé mesure algébrique de (A , B)
relativement à 𝑖.
Théorème des sinus
a)Exprime AB en fonction de AB
Soit ABC un triangle et 𝒜 son aire. (𝐶) le cercle de rayon R, circonscrit
b)Ecris en fonction de OA et OB l’expression OA × OB
au triangle ABC. On pose a = BC ; b = AC et c = AB. On a : ⃗⃗⃗⃗⃗ et OB
⃗⃗⃗⃗⃗
NB : Le nombre réel OA × OB est appelé produit scalaire des vecteurs OA
a b c abc
̂
= sinABC
̂
= sinACB
̂
= = 2R ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ OB
noté OA ⃗⃗⃗⃗⃗
sinBAC 2𝒜
3)Séro constate sur l’objet d’art, une fourmi déplace en exerçant une force 𝑓 ⃗⃗⃗ sa
• Si de plus [AH] est la hauteur relative au côté [BC] alors
AH proie du point A au point B. Comme l’indique la figure ci-dessous.
R= ̂ sinACB
̂
2sinABC F
• ̂ + sinBAC
sinABC ̂ = 2𝒜(a+b+c)
̂ + sinACB
abc 𝑓

Consigne 6 : (Consolidation des notions acquises) 


A B
Soit ABC un triangle tels que BC = 5 et mesABC ̂ = mesACB ̂ = 30°
Exprime le travail w effectué par la fourmi en fonction de
1) Calcule le périmètre de ce triangle, son aire et le rayon du cercle ⃗⃗⃗ ||, ||AB
||𝑓 ⃗⃗⃗⃗⃗ || et .
circonscrit à ce triangle.
̂
2) Soit O le centre du cercle circonscrit au triangle ABC. Calcule mesBOC Mesure algébrique
Définition : Soit (D) une droite orientée par l’un de ses vecteurs
directeurs unitaires 𝑖 . A et B deux points de (D).
(D) A
O 𝑖 B
On appelle mesure algébrique de (A , B) relativement à 𝑖 l’unique
nombre réel noté AB tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = AB 𝑖
On a : 𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 = AB

70
Retenons : Soit (D) une droite orientée par l’un de ses vecteurs directeurs Propriété : Vecteurs orthogonaux
unitaires 𝑖 . Pour tous points A, B et C de (D) , pour tout nombre réel k : Soit 𝑢⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan. ( 𝑢 ⃗ ⊥ 𝑣 ) ⟺ (𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 0)
• AB = |AB| ; AB = −BA ; AB = 0 ⟺ A = B Conséquences
C1: Soit (D) et (∆) deux droites de vecteurs directeurs respectifs 𝑢 ⃗ et 𝑣
• AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = kAB ⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ AC = kAB ; AB + BC = AC (relation de Chasles)
[(D) ⊥ (∆)] ⟺ [𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 0]
• Si A et B sont distincts alors on a :
C2 : Soit A , B , C et D quatre points du plan tels que A ≠ B et C ≠ D.
. AB = AB si les vecteurs AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑖 sont de même sens. ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
[(AB) ⊥ (CD)] ⟺ [AB CD = 0]
. AB = −AB si les vecteurs AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑖 sont de sens contraires. C3 : Soit A et B deux points distincts du plan. Pour tout point M du plan, M
Produit Scalaire appartient au cercle (𝐶) de diamètre [AB] si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MB = 0
Définition 1 : Soit A, B et C trois points du plan tel que A distinct de B. Règles de calculs
On appelle produit scalaire des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , le nombre réel noté ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et AC AB ∙ Pour tous vecteurs 𝑢 ⃗ ,𝑣 ,𝑤 ⃗⃗ et 𝑎 , pour tout nombre réel 𝑘 , on a :
⃗⃗⃗⃗⃗
AC , défini par : • 𝑢 ⃗ ∙ (𝑣 + 𝑤 ⃗⃗ ) = 𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑢 ⃗ ∙𝑤⃗⃗
• ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 si AC⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗O • (𝑘𝑢 ⃗)∙𝑣 = 𝑢 ⃗ ∙ (𝑘𝑣 ) = 𝑘 × (𝑢 ⃗ ∙ 𝑣)
• Si AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ O ⃗ alors AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × AH où H est le projeté • (𝑢 )
⃗ + 𝑣 ∙𝑤 ⃗⃗ = 𝑢 ⃗ ∙𝑤 ⃗⃗ + 𝑣 ∙ 𝑤 ⃗⃗
orthogonal de C sur la droite (AB). Propriétés : Pour tous vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 , 𝑤 ⃗⃗ et 𝑎 , on a :
Définition 2 : Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan. On appelle produit scalaire • (𝑢 ⃗ +𝒗⃗ ) ∙ (𝑤 ⃗⃗ + 𝑎 ) = 𝑢 ⃗ ∙𝑤⃗⃗ + 𝑢 ⃗ ∙𝑎+𝑣∙𝑤 ⃗⃗ + 𝑣 ∙ 𝑎
de 𝑢 ⃗ par 𝑣 , le nombre réel noté 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 défini par : • (𝑢 2
⃗ + 𝑣) = 𝑢 2
⃗ + 2𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑣 2
• 𝑢⃗ ∙ 𝑣 = 0 si l’un des vecteurs 𝑢 ⃗ ou 𝑣 est nul. • (𝑢 ⃗ − 𝑣 )2 = 𝑢 ⃗ 2 − 2𝑢 ⃗ ∙𝑣+𝑣2
• 𝑢⃗ ∙ 𝑣 =∥ 𝑢 ⃗ ∥×∥ 𝑣 ∥× 𝑐𝑜𝑠( 𝑢 ̂ ⃗ , 𝑣) si 𝑢⃗ et 𝑣 sont non nuls. • (𝑢 ⃗ +𝒗⃗ ) ∙ (𝑢 ⃗ − 𝑣) = 𝑢 ⃗ 2−𝑣2
Propriétés :
Le carré scalaire
P1 : Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan. On a :
Définition : Soit 𝑢 ⃗ un vecteur du plan.
• 𝑢⃗ ∙𝑣 = 𝑣∙𝑢 ⃗ ; |𝑢 ⃗ ∙ 𝑣| ≤ ∥ 𝑢 ⃗ ∥×∥ 𝑣 ∥ On appelle le carré scalaire 𝑢 ⃗ , le nombre réel noté 𝑢 ⃗ 2 défini par 𝑢⃗2=𝑢 ⃗ ∙𝑢
⃗ .
• Si 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont non nuls alors : 2 2
On a : 𝑢
⃗ =𝑢 ⃗ ∙𝑢 ⃗ =∥ 𝑢 ⃗ ∥
- 𝑢⃗ ∙ 𝑣 =∥ 𝑢 ⃗ ∥×∥ 𝑣 ∥ si 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires de même sens.
Propriétés : Soit 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs du plan, On a :
- 𝑢⃗ ∙𝑣 =−∥𝑢 ⃗ ∥×∥ 𝑣 ∥ si 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires de sens contraires 1
P2: Soit A, B, C et D quatre points du plan tel que A distinct de B. • 𝑢 ⃗ + 𝑣 ∥2 −∥ 𝑢
⃗ ∙ 𝑣 = (∥ 𝑢 ⃗ ∥2 −∥ 𝑣 ∥2 )
2
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ CD ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB × HH ′ où H et H ′ sont les projetés orthogonaux • 𝑢
⃗ ∙𝑣 =
1
(∥ ⃗ ∥2 +∥ 𝑣 ∥2 −∥ 𝑢
𝑢 ⃗ + 𝑣 ∥2 )
2
respectifs de C et D sur la droite (AB).
Consigne 4 : (Consolidation)
Consigne 3 : (Consolidation) 1) Soit ABC un triangle tels que AB = 4 , BC = 5 et AC = 2.
1) Soit ABC un triangle équilatéral tel que AB = a avec a > 0. Calcule ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
Calcule AB ⃗⃗⃗⃗⃗ et AB⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ CB
⃗⃗⃗⃗⃗ 3
𝜋 2) Soit EFGH un rectangle tels que FH = ; EF = 5 et I un
2) On donne ||𝑢 ⃗ || = √2 ; ||𝑣 || = 2 et 𝑚𝑒𝑠( ̂
𝑢
⃗ , 𝑣 ) = . Calcule 𝑢
⃗ ∙ 𝑣. 1
2
4 point du segment [HG] tel que HI = 2.
3) Soit A, B et C trois points du plan tels que AB = 2 ; AC = √3 et
⃗⃗⃗⃗⃗ ∙ AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 . Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐵AC
̂ a)Démontre que ⃗⃗⃗
EI ∙ ⃗⃗⃗
FI = 0
AB
b) Déduis-en que les droites (EI) et (FI) sont perpendiculaires.
71
Expression analytique du produit scalaire dans une base orthonormée Consigne 5 : (Consolidation)
Soit ABC un triangle tels que AB = 4 , AC = 7 et 𝑚𝑒𝑠BAĈ = 120°.
Propriété : Soit (𝑖 , j ) une base orthonormée. 𝑢 ⃗ et 𝑣 deux vecteurs du
′ ′ a)Calcule BC.
plan tels que 𝑢 ⃗ ∙ 𝑣 = 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′
⃗ (𝑥 , 𝑦) et 𝑣(𝑥 , 𝑦 ). On a : 𝑢 ̂ et ACB̂
b) Détermine la mesure respective des angles ABC
Retenons c)Calcule la longueur de chacune des médianes de ce triangle.
• ⃗ (𝑥 , 𝑦) dans une base orthonormée alors ∥ 𝑢
Si 𝑢 ⃗ ∥ = √𝑥 2 + 𝑦 2 Activité 2 : (Approfondissement)
• Si A(xA , yA ) et B(xB , yB ) dans un repère orthonormé alors Le plan est muni du repère orthonormé (O ; i , j ). On considère les droites
𝑥 = 2 + 3𝑡 𝑥 = 1−𝛼
AB = √(xB − xA )2 + (yB − yA )2 (D): { ; (𝑡 ∈ ℝ) et (∆): { ; (𝛼 ∈ ℝ) . Soit ABC est un
𝑦 = 1 − 4𝑡 𝑦 = 3 + 2𝛼
Théorème d’Al Kashi triangle tels que BC = 5cm , 𝑚𝑒𝑠BAC ̂ = 45° et 𝑚𝑒𝑠ABC ̂ = 60°
Soit ABC un triangle quelconque. On désigne par O, le centre du cercle (𝐶) circonscrit au triangle ABC.
1) Calcule la longueur AB puis détermine le rayon R du cercle (𝐶).
A
2) On désigne par I le projeté orthogonal de O sur (AC).
a)Détermine 𝑚𝑒𝑠OAI ̂ puis calcule les longueurs AI et AC
B b) Calcule l’aire 𝒜 du triangle ABC.
c)Calcule la valeur exacte de sin 75°
C 3-a)Démontre que les droites (D) et (∆) sont sécantes.
b) Détermine la mesure de l’angle aigu formées par les droites (D) et (∆).
On a : BC2 = BA2 + AC2 − 2BA × AC × cosBAC ̂
Retenons : Séquence 7 : Rotation
D’après le théorème d’Al Kashi, on déduit aussi que Définition : Soit A un point du plan et 𝛼 un nombre réel de ] − 𝜋 ; 𝜋].
• AC2 = BA2 + BC2 − 2BA × BC × cosABC ̂ On appelle rotation de centre A et d’angle , l’application notée r(A ,α)
• AB = CA + BC − 2BC × AC × cosBCA
2 2 2 ̂ définie du plan dans lui-même , qui à tout point M associe le point M ′ telles
Théorème de la médiane que :
Soit ABC un triangle quelconque. [AI] la médiane relative à [BC]. On a : • Si M = A alors M ′ = M
A AM = AM ′
• Si M ≠ A alors { ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
mes(AM , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM ′ ) = α
B M′
I
C A
BC2
• 2 2
AB + AC = 2AI + 2
2 M
BC2
• ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AI −
AB ∙ AC 2
4

72
Retenons P3 : Soit R (O ,α) la rotation de centre O et d’angle . A et B deux points
AM = AM′ distincts du plan d’images respectives A′ et B′ par R (O ,α). On a :

a) r(A ,α) (M) = M ⟺ { ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ . On dit que M′ est l’image
mes(AM , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM′ ) = α AB = A′ B′ et 𝑚𝑒𝑠(AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ̂
, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
A′ B′ ) = α
de M par la rotation de centre A et d’angle 𝛼. Rotation et configurations
b) Le centre d’une rotation est son seul point invariant
Propriétés
c) Si 𝛼 = 𝜋 alors la rotation de centre A et d’angle 𝜋 est la symétrie
centrale de centre A. P1 : L’image par une rotation :
d) Si 𝛼 = 0 alors la rotation de centre A et d’angle nul est l’application • D’une droite est une droite
identique. • D’une demi-droite est une demi-droite
𝜋
e) La rotation de centre A et d’angle 2 est appelée quart de tour direct • D’un segment de droite est un segment de droite
𝜋
de centre A. La rotation de centre A et d’angle − est appelée quart • D’un cercle est un cercle de même rayon et de centre
2
de tour indirect de centre A. le transformé du centre du cercle initial
f) La rotation de centre A et d’angle 𝛼 (𝛼 ≠ 0) est une bijection dont la P2 : La rotation conserve :
bijection réciproque est la rotation de centre A et d’angle – 𝛼.
• L’alignement des points
Activité 1 : (Consolidation) • Le milieu d’un segment
ABCD est un carré de sens direct. I et J sont des points appartenant
• Le parallélisme et la perpendicularité
respectivement aux segments [AB] et [BC] tel que AI = BJ. On note
O le centre de ABCD. On désigne par R le quart de tour direct de centre O. • Les angles orientés
1-a)Quelle est l’image de A par R ? • Les distances et les aires.
b) Quelle est l’image de B par R ? Exercices de maison : (Exercices : 4a ; 4c et 4d page 112 ; 17 et 21
c)Déduis des questions précédentes l’image de [AB] par R.
2-a)Quelle est l’image de I par R ? page 114 : CIAM 2nde S)
b) Montre que le triangle OIJ est rectangle et isocèle en O. Séquence 8 : Cercle dans le plan
Propriétés Activité 1 : (Découverte)
Dans le souci d’embellir le dessin de l’objet d’art, Sofiano se propose d’y
P1 : Soit (D) et (∆) deux droites sécantes en O. S(D) et S(∆) les symétries
rajouter l’ensemble (Ω) décrit par les points M du plan situés à 5𝑐𝑚 du
orthogonales d’axes respectifs (D) et (∆). L’application S(D) oS(∆) est une point A et l’ensemble (Γ) des points M(𝑥, 𝑦) du plan vérifiant :
rotation de centre O. 𝑥 2 + 𝑦 2 − 4𝑥 + 6𝑦 − 3 = 0.
P2 : R étant une rotation de centre O, on peut trouver deux droites (D) et Consigne1 : (Equation cartésienne de cercle)
(∆) sécantes en O telles que la rotation R soit l’application S(D) oS(∆) 1) Donne la nature et les éléments caractéristiques de (Ω).
2) Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; i , j) et on donne
A(1 , 2). Détermine une équation cartésienne de (Ω).
3) Détermine l’ensemble (Γ).
73
Séquence 9 : Equations et Inéquations dans ℝ × ℝ et programmation
Equation cartésienne d’un cercle dans le plan muni d’un repère
linéaire portant sur deux variables.
orthonormé
Activité 1 : Résolution de système d’équations linéaires
Propriété : Le plan est muni du repère orthonormé (O ; i , j).
Consigne 1 : (Découverte)
L’ensemble (E) des points M(𝑥 , 𝑦) du plan vérifiant On considère les systèmes d’équations linéaires suivants :
𝑥 2 + 𝑦 2 − 2a𝑥 − 2b𝑦 + c = 0 a pour expression canonique 𝑥 + 𝑦 = −1 𝑥 2 + 𝑦 = −1
S1 : { et S2 : { 2
(𝑥 − a)2 + (𝑦 − b)2 = a2 + b2 − c avec a, b et c des nombres réels. 3𝑥 − 2𝑦 = 7 3𝑥 − 2𝑦 = 7
• Si a2 + b2 − c < 0 alors l’ensemble (E) est vide. 1) Détermine le nombre de solution de S1 sans résoudre le système S1 .
• Si a2 + b2 − c = 0 alors l’ensemble (E) est réduit au de 2) Déduis-en l’ensemble des solutions du système S2 .
coordonnées (a, b). Retenons
• Si a2 + b2 − c > 0 alors l’ensemble (E) est un cercle de centre le Pour déterminer le nombre de solutions d’un système de deux équations
point de coordonnées (a, b) et de rayon R = √a2 + b 2 − c 𝑎 𝑥 + 𝑏1 𝑦 + 𝑐 = 0
linéaires à d’inconnue (𝑥, 𝑦) du types { 1 avec
Positions relatives d’une droite et d’un cercle 𝑎2 𝑥 + 𝑏2 𝑦 + 𝑐1 = 0
Propriété : Soit (𝐶) le cercle de centre I et de rayon R , (D) une droite du 𝑎1 , 𝑎2 , 𝑏1 , 𝑏2 , 𝑐 et 𝑐1 sont des constantes réelles, on peut :
plan et d la distance du point I à la droite (D). a)Déterminer les équations réduites des droites du système de la forme
• Si d < R alors (D) et (𝐶) se coupent en deux points. 𝑦 = a𝑥 + b
• Si d = R alors (D) et (𝐶) sont tangents. b) Comparer les coefficients directeurs des droites.
Désignons par a et a′ les coefficients directeurs respectifs des droites
• Si d > R alors (D) et (𝐶) sont disjoints.
(𝐷): 𝑎1 𝑥 + 𝑏1 𝑦 + 𝑐 = 0 et (∆): 𝑎2 𝑥 + 𝑏2 𝑦 + 𝑐1 = 0
Activité 2 : (Consolidation)
• Si a = a′ alors les droites (𝐷) et (∆) sont parallèles.
Le plan est muni du repère orthonormé (O ; i , j). On donne les points
A(−1 , 6) , B(3 , 2) et C(1 , −2). - Si de plus un point de l’une des droites appartient à l’autre alors les
1) Démontre que les points A, B et C sont alignés. droites sont confondues. Ainsi le système admet une infinité de
2) Détermine les coordonnées du centre I du cercle (Ω) circonscrit solution.
au triangle ABC.
- Si aucun point de l’une des droites n’appartient à l’autre alors les
3) Détermine une équation cartésienne de (Ω).
droites sont strictement parallèles. Ainsi le système n’admet pas de
Activité 3 : (Approfondissement)
Le plan est muni du repère orthonormé (O ; i , j). On solution.
donne A(3 , −1) et B(−1 , −3). Soit (𝐶) le cercle de diamètre [AB]. • Si a ≠ a′ alors les droites (𝐷) et (∆) sont sécantes. Ainsi le
1) Donne une équation cartésienne de (𝐶). système admet une et une seule solution qui est le point
2) Soit (D) la droite de repère (E ; 𝑢
⃗ ) avec E(1 , −1) et 𝑢
⃗ (1; −3) d’intersection de (𝐷) et (∆).
a)Justifie que (D) et (𝐶) sont sécants.
b) Détermine les coordonnées des points d’intersection de (D) et (𝐶).

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Résolution d’un système d’équations linéaires par la méthode de Méthode de résolution d’une inéquation du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0
Cramer Pour résoudre une inéquation du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0 , on procède comme suit :
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 a)Construis dans le plan, muni du repère (O, I, J), la droite (D) d’équation
Soit (S) : { ′ un système d’équations linéaires.
𝑎 𝑥 + 𝑏′𝑦 = 𝑐 ′ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
Pour résoudre le système (S) par la méthode de Cramer, il faut : b) Choisis un point particulier n’appartenant pas à (D) par exemple O, I ou J
𝑎 𝑎′ - Si l’expression 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 est strictement négative pour les
a)Calculer le déterminant principal ∆= | | ; le déterminant relatif à 𝑥 :
𝑏 𝑏′ coordonnées de ce point alors le demi-plan ouvert de frontière (D)
𝑐 𝑏 𝑎 𝑐
∆𝑥 = | ′ ′ | et le déterminant relatif à 𝑦 : ∆𝑦 = |𝑎′ 𝑐 ′ | contenant ce point représente l’ensemble des solutions.
𝑐 𝑏
b) Analyser les cas suivants - Sinon, l’ensemble des solutions est représenté par l’autre demi-plan
1er cas : ∆≠ 0 ouvert.
Si ∆≠ 0 alors le système (S) admet une solution unique (𝑥0 , 𝑦0 ) avec c)Conclus en tenant compte des contraintes.
∆𝑥 ∆𝑦 NB : On procède de même pour une inéquation du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 ≤ 0.
𝑥0 = et 𝑦0 =
∆ ∆
2e cas : ∆= 0 L’ensemble des solutions est, dans ce cas, représenté par un demi-plan fermé
Si ∆= 0 alors on a : c’est-à-dire un demi-plan contenant la frontière (D).
• Si ∆𝑥 = 0 ou ∆𝑦 = 0 alors le système (S) n’admet pas de solution. Consigne : Programmation linéaire
• Si ∆𝑥 ≠ 0 et ∆𝑦 ≠ 0 alors le système (S) admet une infinité de Un atelier mécanique produit deux types de pièces A et B à l’aide de deux machines
solution soit 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 ou 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐 ′ M1 et M2. Chaque pièce en cours de fabrication doit passer successivement sur les
Consigne 2 : (Consolidation) deux machines :
1) Résous par la méthode de Cramer les systèmes suivants d’inconnues (𝑥 , 𝑦). • Durée de passage d’une pièce de type A :
3𝑥 + 4𝑦 = 5 𝑥√2 + 2𝑦 = 3 3𝑥 + 15𝑦 = 21 a. Dans la machine M1 : 30 minutes
S1 : { ; S2 : { ; S3 : { b. Dans la machine M2 : 40 minutes
5𝑥 − 2𝑦 = 17 𝑥 + 𝑦√2 = 5 2𝑥 + 10𝑦 = 14
2) Détermine un nombre entier naturel de deux chiffres dont la somme des c. Une pièce de type A génère un bénéfice de 400F
chiffres est 10 et telle qu’en permutant les deux chiffres le nombre augmente de • Durée de passage d’une pièce de type B :
54. d. Dans la machine M1 : 20 minutes
Activité 2 : Résolution de systèmes d’inéquations e. Dans la machine M2 : 10 minutes
Retenons : Le plan est muni d’un repère (O, I, J) et (D) la droite f. Une pièce de type B génère un bénéfice de 200F
d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 . Soit (𝒫1 ) l’ensemble des points M(𝑥 , 𝑦 ) La machine M1 est disponible 3000 minutes par mois et M2 2000 minutes par mois.
vérifiant 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0 et (𝒫2 ) l’ensemble des points M(𝑥 , 𝑦 ) 1) En désignant par x le nombre de pièce de type A et par y celui de type B,
vérifiant 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0 . détermine graphiquement le domaine où la production est possible (on choisira un
(𝒫1 ) et (𝒫2 ) sont les deux demi-plans ouverts de frontière (D). repère orthogonal convenable).
2) Détermine le nombre de pièces de type A et le nombre de pièce de type B que
NB : Une droite (D) d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 partage le plan en trois
l’atelier doit fabriquer par mois pour avoir un bénéfice maximal.
partie : (D) , (𝒫1 ) et (𝒫2 ).
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Consigne 8 : Composée de deux fonctions que g et h admettent en 𝑥0 la même limite ℓ. Démontre que la limite en 𝑥0 de
On considère les fonctions f, g, h de ℝ vers ℝ définies par : f(x) = x - 3 ; f est égale à ℓ.
g(x) = 2x² ; h(x) = 2(x - 3)². Consigne 4 : Propriété
Soit g une fonction définie en 𝑥0
1) a désigne un nombre réel, complète le tableau suivant 1- Démontre que si g est dérivable en 𝑥0 , alors g est continue en 𝑥0 puis
f g h énonce la propriété ainsi démontrée.
2-a) On donne h(x) = |x|. Etudie la dérivabilité de h en 0.
b) La réciproque de la propriété démontrée en 1) est-elle vraie ?
4 f(4) 4
-1 f(-1) -1
a f(a) a

2) Compare g(f(4)) et h(4) puis g(f(a)) et h(a).


3) Que représente h pour la fonction f et g.
Consigne 4 : Propriétés
Soit f une application d’un ensemble A dans un ensemble B et g une
application de B dans un ensemble C. Démontre que :
a) Si f et g sont injectives alors g0f est injective.
b) Si f et g sont surjectives alors g0f est surjective.
c) Si f et g sont bijectives alors g0f est bijective et que
(𝑔0 𝑓)−1 = 𝑓 −1 ₀𝑔−1
Consigne 7 : Propriétés de comparaison
4𝑥+3 6𝑥−3
1- On donne 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) =
2𝑥+1 3𝑥−2
a) Justifie que  x  ] 3 ; + [ ; f(x) > g(x)
b) Calcule la limite ℓ de f en 4 et la limite ℓ’ de g en 4.
c) Compare ℓ et ℓ’.
2- Soit f, g et h trois fonctions définies sur un intervalle I telles que g
< f < h sur I. Soit 𝑥0 un élément ou une bonne de l’intervalle I et on suppose

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