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Principaux mécanismes
diagénétiques

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Définition et modalités
• La diagenèse est l’ensemble des modifications chimiques et
physiques, liées à des contraintes principalement thermodynamiques,
qui conduisent d’un sédiment meuble nouvellement déposé à une
roche consolidée.
• Les modalités diagénétiques sont très diverses et complexes.
• Elles dépendent de :
• la composition, de la texture et de la granularité initiales du sédiment,
• des échanges de fluides entre l’interface eau-sédiment et le milieu interstitiel
ainsi qu’entre les sédiments successivement accumulés, de la porosité et plus
encore de la perméabilité du matériau soumis à lithifcation.

Les modalités de la
diagenèse
Les modalités de la diagenèse dépendent aussi
de l’évolution de la température et de la
pression liées à l’enfouissement ou aux
contraintes tectoniques.

Le champ de la diagenèse s’étend jusqu’à

environ 200 °C pour des pressions maximales
voisines de 4 kb et des profondeurs pouvant
atteindre 15 à 20 km selon le gradient
géothermique. Au-delà débute le domaine du
métamorphisme.

La transition de la diagenèse au
métamorphisme est quelque peu arbitraire,
mais elle est généralement comprise entre 250 °
Situation du champ de la diagenèse en fonction de la
C et 300 ° C, point auquel les phyllosillicates
verts ayant des compositions définies, telles que pression, de la température et de la profondeur
la muscovite et la chlorite, deviennent stables
aux dépens de minéraux argileux mélangés.

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Les modalités de la diagenèse

• L’eau, joue un rôle fondamental comme réservoir et comme vecteur ionique.
• Les divers constituants d’une roche sédimentaire – carbonates, silice, argile,
matière organique, etc. – sont modifiés à des vitesses et sous l’influence de
facteurs physico-chimiques très différents, lors des interactions et échanges entre
fluides et sédiments.
• La nature et les modalités des modifications diagénétiques sont principalement
mises en évidence par les changements pétrographiques, minéralogiques et
géochimiques survenus au cours du temps.
• De nombreuses roches présentent une évolution diagénétique incomplète,
parfois même sans lithifcation importante ; certains sédiments très anciens n’ont
subi que très peu de modifications postérieures au dépôt (cas des argiles
précambriennes de la région de Leningrad, demeurées à l’état plastique).

Les phases diagénétiques

• L’évolution diagénétiques est souvent divisée
en phases successives. On distingue: la
diagenèse précoce aussi appelée éogenèse et
la diagenèse tardive qui comprend la
mésogenèse et la télogenèse.
• L’éogenèse s’applique aux processus
intervenant à l’interface eau/sédiments
(halmyrolyse en domaine marin)
immédiatement après le dépôt des particules
sédimentaires et jusqu’à quelques mètres ou
dizaines de mètres sous cette interface lorsque
la chimie des eaux interstitielles est contrôlée
par l’environnement de dépôt.
• Le passage à la mésogenèse, progressif et
difficile à définir avec précision, s’effectue
lorsque la surcharge sédimentaire devient
significative (diagenèse d’enfouissement).
• Le régime diagénétiques de la télogenèse
intervient après l’inversion tectonique du
bassin sédimentaire et débute à n’importe quel
moment des deux régimes précédents.

Schéma d’évolution d’un sédiment en fonction des régimes diagénétiques : éogenèse, mésogenèse, télogenèse

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Processus diagénétiques
• La diagenèse résulte de six processus principaux :
• compaction,
• recristallisation,
• dissolution,
• cimentation,
• néoformation (authigenèse),
• remplacement.
• Certains auteurs y ajoutent la bioturbation qui effectivement affecte le sédiment et modifie
sa texture postérieurement au dépôt.

• Ces processus affectent les différents types de sédiment à des degrés

divers:
• Les argiles subissent une compaction, des recristallisations et des authigenèses
importantes mais des cimentations mineures.
• En revanche les sables, également d’origine détritique, présentent une cimentation
dominante par rapport aux autres processus diagénétiques.
• Cela souligne l’importance de la nature et de la granularité initiales des sédiments,
qui déterminent entre autres l’ampleur des circulations fluides et leurs interactions
avec les particules sédimentaires.

Les différences physiques entre les sédiments non

consolidés et les roches sont celles de la porosité, du
volume et de la cohésion.
Les changements au cours de la diagenèse sont
principalement le compactage, la déshydratation et la
cémentation.
Deux modèles d’organisation des sédiments peuvent être
proposés:
- La roche représente un système fermé, à l'exception de
l’expulsion de l'eau, dans laquelle la réduction de la porosité
est obtenue par compactage et cimentation par solution
sous pression.
- La roche représente un système ouvert à travers lequel les
fluides déplacée, la réduction de la porosité résulte du
remplissage par le ciment précipité des fluides. Aucun
compactage ne se produit.

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La compaction se produit continuellement et la quantité de ciment cristallin dans

la plupart des roches sédimentaires est faible (<10%).

Cependant, la solubilité des principaux agents de cimentation, le quartz et la

calcite, dans les eaux interstitielles des pores est si faible qu’ils ne sont pas en
mesure de fournir même 1% de ciment.

Il est clair que des fluides ont traversé les roches et les résultats finaux de la
diagenèse représentent l’interaction accumulée des fluides interstitiels avec les
sédiments.

Les résultats de la diagenèse sont donc sensibles aux rapports fluide / roche et à
la position par rapport aux voies des fluides. De nombreuses dolomies, par
exemple, représentent des roches dont la composition a connu un
enrichissement à l'échelle régionale en Mg en raison du passage de grands
volumes de fluides au cours de la diagenèse.

La compaction
• La compaction engagée dès le début de l’enfouissement détermine
une certaine réorientation des particules (ex. micas et argiles) et
diverses figures de charge, d’expulsion et de rétraction dans le
sédiment meuble (cf. § « Figures d’échappement et de pression » et «
Déformations d’origine mécanique »).
• Elle provoque en profondeur une diminution forte de la porosité, un
aplatissement des fossiles, l’impressionnement des grains en contact
direct, des fracturations complexes.
• L’importance de la compaction varie fortement d’un type de sédiment
à un autre

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Taux de compaction
• Lors de son dépôt, une boue argileuse commune contient environ 70 % d’eau. Au cours de l’enfouissement,
cette eau est progressivement expulsée tandis que les particules argileuses en forme de plaquettes se
disposent à plat de façon à occuper moins d’espace. L’épaisseur de sédiment diminue, et en admettant que
l’eau inter-particulaire est totalement expulsée, le dépôt d’un mètre de sédiment argileux conduit à la
formation de 30 cm de roche argileuse.
• On peut ainsi établir un taux de compaction mécanique égal au rapport entre l’épaisseur initiale de
sédiment et l’épaisseur finale de roche. Pour un sédiment argileux commun, on obtient 100/30 cm soit un
taux de compaction de 3,33.
• Dans le cas du passage sable/grès, le taux de compaction est beaucoup moins élevé. Seuls quelques
réarrangements des grains de quartz, généralement majoritaires, conduisent à une réduction d’épaisseur,
avec des taux de compaction légèrement supérieurs à 1.
• La compaction des carbonates est plus complexe ; elle dépend notamment de la teneur en argile de la boue
carbonatée et de l’importance des cimentations précoces qui peuvent préserver le sédiment d’une
compaction importante.
• À la compaction mécanique liée à l’enfouissement s’ajoute très souvent une compaction chimique. Elle
conduit à des phénomènes de dissolution et à la formation de stylolithes, dont le dessin est souligné par des
concentrations de minéraux insolubles (argiles, oxydes…) subsistant après la disparition des carbonates.
• Sur le terrain, divers objets sédimentaires (nodules, terriers, fossiles…) permettent d’estimer le taux de
compaction des dépôts ; des modèles de compaction applicables aux bassins sédimentaires ont été établis
notamment dans le cadre de la recherche pétrolière. Symétriquement, des logiciels de décompaction ont
été mis au point afin de restituer la géométrie initiale des dépôts sédimentaires.

Les processus diagénétiques sont également

sensibles aux gradients géothermiques locaux et
à la différence entre les gradients de pression
hydrostatiques et lithostatiques.
Par exemple, des séquences de grès avec des
horizons de mudstone imperméables peuvent se
développer sur des états sous pression dans
lesquels la pression hydrostatique dépasse la
pression lithostatique et empêche le compactage.

Pour compliquer davantage les choses, de

nombreuses roches sédimentaires montrent des
signes de développement d'une porosité
secondaire due à une dissolution au cours de la
diagenèse.
Le développement de la porosité secondaire est
un facteur important dans la préparation des
réservoirs de pétrole.

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Eodiagenèse (enfouissement peu profond, ~ 0 - km)

Activité biogénique:
Les processus biogéochimiques s’expriment par l’activité microbienne, Remaniement des sédiments par les organismes fouisseurs
et conversion en micrites des fragments de coquille et autres fossiles par des organismes tels que les algues, associée à l’évolution
précoce des carbonates, de la silice, voire des évaporites.
La plus grande partie de la matière organique, surtout celle d’origine animale, est détruite par oxydation, cependant que les tests
aragonitiques, les tests les plus fragiles de calcite, et une grande partie de la silice biogénique sont dissous.
En même temps se produisent divers dégagements gazeux (CO2, H2S, CH4, NH3).
À titre d’exemple cette première phase affecte les boues hémipélagiques communes sur une épaisseur maximum de quelques
centaines de mètres.
Altération:
La dégradation des feldspaths en kaolinite et des silicates ferromagnésiens en smectites (montmorillonite) qui se produit lors de
l’altération se poursuit au début de la diagenèse. Les minéraux argileux fins peuvent migrer vers les vides intergranulaire, tandis
que la silice produite peut conduire à une saturation en silice des fluides remplissant les pores.
albite + eau ------------------> kaolinite + silice + K
NaAlSi3O8 + H2O ---------> Al2Si2O5 (OH) 4 + 4SiO2 + 2K +

Eodiagenèse (enfouissement peu profond, ~ 0 - km)

Compactage physique et assèchement:

La Réduction de la porosité due au compactage par réalignement du grain et à la migration des minéraux
argileux fins et du carbonate micritique vers les interstices du grain.

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La cimentation
• La cimentation conduit au remplissage des vides de la roche par migration
ionique d’origine parfois lointaine, puis par précipitation d’opale, quartz,
calcite, dolomite, oxydes de fer, minéraux argileux, etc.
• C’est un processus diagénétique majeur qui peut se produire durant
l’éogenèse ou plus tardivement durant la mésogenèse et la télogenèse tant
que la roche a conservé une certaine porosité.
• On distingue généralement plusieurs générations successives de ciments
qui permettent d’établir leur chronologie relative.
• Les cimentations affectent principalement les rudites et les arénites, tandis
que les sédiments fins subissent davantage les effets de la compaction.

Cimentation
La cimentation précoce se produit dans certains systèmes ouverts où les conditions favorisent les précipitations
chimiques. Dans les zones d’eaux chaudes, le CaCO3 peut devenir localement suffisamment sursaturé pour que de la
calcite d’aragonite ou à forte teneur en magnésium se précipite dans les pores afin de produire des "sols durs" et
des "rochers de plage".
D'autre part, les fluides chauds qui remontent des profondeurs ou des zones volcaniques deviennent sursaturés en
silice à mesure qu'ils refroidissent, provoquant la formation d'un ciment de silice dans les sédiments silicoclastiques.
Les grès riches en clastes de verre volcaniques développent généralement un ciment de silice précoce en raison de
la libération de silice lors de l’altération de ces fragments de verre thermodynamiquement instables, ce qui produit
un excès de silice.

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Cimentation
• Des modifications due à l'oxydation peuvent entraîner la précipitation de
ciment de Fe mineur, sous forme de pyrite dans des environnements
réducteurs (forte teneur en matière organique) ou de goéthite et
d'hématite dans des conditions oxydantes (exposition atmosphérique).

• Dans l'ensemble, la quantité de cémentation dans l'environnement

eodiagénétique est probablement faible et tend à se développer
localement lorsqu'elle se produit.

• Les ciments d'aragonite ou de calcite à haute teneur en magnésium, par

opposition à la calcite, indiquent l'environnement eodiagénétique, tout
comme la silice opaline plutôt que le ciment de quartz.

Mésodiagenèse (enfouissement profond, 4 - 10 km)

Compactage / cimentation
La compaction et la diminution de la porosité se poursuivent à mesure que la profondeur des
sédiments augmente, entraînant l’expulsion de grands volumes d’eau qui doivent remonter vers le
haut et vers l’extérieur à travers le tas de sédiments.
Le compactage est obtenu à la fois par des moyens physiques et chimiques, et l'épaisseur finale des
lits de roches sédimentaires est généralement de 0,5 à 0,75 fois celle de l'épaisseur de la couche de
sédiments non consolidée.
L'eau expulsée se déplace vers le haut et l'extérieur vers les amas de sédiments, réagissant avec les
sédiments hôtes lors de leur passage. Certains horizons de la pile sédimentaire seront des voies
préférentielles pour les fluides (aquifères) et subiront une altération importante, tandis que d’autres
horizons plus imperméables resteront relativement insensibles aux effets des fluides, mais
constitueront des aquifères importants.

Compactage physique
Déformation et / ou écrasement de grains faibles tels que fragments volcaniques lithiques, micas et
feldspaths altérés, associés au mouvement de matériaux fins dans des interstices.

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• La déshydratation intense qui accompagne la compaction conduit à

diverses recristallisations, notamment à proximité des points de
contact entre grains où s’exercent des dissolutions préférentielles par
pression (formation de porosité secondaire, ou de sutures en
stylolithes, en cône-in-cône, etc.).
• La roche, dont l’évolution est dominée par des phénomènes dits de
pression-dissolution, devient plus homogène par suite de l’occupation
des vides résiduels par des minéraux néoformés, dont les
constituants ioniques ont une origine essentiellement très locale :
sels, silice, quartz, feldspaths, argiles.

Dissolution due à la pression

Dans des conditions où la pression du fluide interstitiel est inférieure à la pression lithostatique,
il se produira une dissolution préférentielle des grains de quartz ou de calcite aux points de
forte contrainte où ils se touchent et une nouvelle précipitation de ciment de quartz ou de
calcite dans les interstices adjacents.

Les ciments d'opale et d'aragonite sont absents à ce stade, remplacés par du quartz et de la
calcite.
Cette recristallisation résulte en des intercroissances entre les grains et constitue probablement
le processus de cémentation dominant dans les roches sédimentaires.

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Stylolites dans les calcaires et les

dolomites recristallisés
Les stylolites sont des sutures ou des coutures
contournées en matériau insoluble; tels que les minéraux
argileux, les oxydes de fer et les matières organiques;
pensé pour être produit par la solution de pression
extensive et la recristallisation.

Stylolites produites par la solution de pression

en dolomite

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Stylolithe mettant en contact deux faciès différents (rudstone à

coraux et crinoïdes en haut et mudstone en bas). Les flèches
indiquent des coraux partiellement dissous au niveau du
stylolithe.

La recristallisation

Elle implique un changement de cristallinité de la phase préexistante, sans modification chimique.

Exemples: augmentation de la taille moyenne des cristaux par coalescence dans une masse déjà cristallisée;
"inversion" de l'aragonite en calcite (l'aragonite étant 8% plus dense que la calcite, du CaCO3 est dès lors
disponible pour des processus de cimentation).

Recristallisation: augmentation de la taille des cristaux formant une boue calcaire. A:

boue recristallisée ("microsparite"); B: boue à grain fin, non recristallisée ("micrite").

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La métasomatose
• La métasomatose ou épigenèse correspond au remplacement, sous
pressions et souvent températures très élevées, de certains minéraux
par des minéraux plus stables, sans changement de forme :
dolomitisations et silicifcations tardives, ferruginisations tardives,
dépolymérisations et pertes de matière volatile des combustibles
fossiles, etc.

Remplacement / dissolution

Les systèmes ouverts avec un débit de fluide

élevé, et donc des ratios fluide / roche élevés,
peuvent entraîner le remplacement des
minéraux d'origine, tels que le carbonate, par
de la dolomite, entraînant une augmentation
de 5% de la porosité.
De plus, la porosité peut en fait augmenter
avec la profondeur dans les carbonates à des
températures supérieures à 100 ° C, moment
dolomite porosity
auquel la maturation de la matière organique
(catagenèse) dégage du CO2, entraînant une
augmentation de la solubilité de CaCO3.

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Le remplacement

Il implique, non seulement un changement de cristallinité, mais également un changement chimique d'un substrat
préexistant. La dolomitisation dite secondaire en est un exemple fréquent, comme la silicification.
Notons que les minéraux constituant les fossiles peuvent être remplacés sans que leur morphologie soit affectée.

Remplacement: silicification d'un calcaire. Les cavités ultimes sont cimentées par de la calcédoine (c) et du quartz (q).

• Lorsque l’enfouissement devient très important et que les contraintes

tectoniques sont plus fortes, on passe progressivement, sous
l’influence de pressions et températures croissantes et par
l’intermédiaire des phénomènes anchimétamorphiques, aux diverses
zones du métamorphisme puis à l’anatexie.
• Ces derniers phénomènes prennent ainsi peu à peu le relais de la
diagenèse à grande profondeur (plusieurs dizaines de km pour les
roches à grain très fin).

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Télodiagenèse (soulèvement)

• Des processus diagénétiques à un stade avancé se produisent dans les séquences rocheuses soulevées au-
dessus du niveau de la mer. Ces séquences sont infiltrées d’eau météorique et peuvent être divisées en deux
zones importantes:

• Vadose - au-dessus de la nappe phréatique, eau sous-saturée.

- oxydation et vieillissement

• Phreatic - Sous la nappe phréatique, les pores sont complètement remplis de liquide.
- dissolution entraînant une porosité secondaire

• Le contact entre ces deux zones, la nappe phréatique, est généralement une zone de dissolution intensive de
carbonates en raison du mélange entre les eaux météoriques et les eaux souterraines. Il s'agit de l'horizon le
long duquel se forment les grottes dans les terranes karstiques.

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