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www.edpsciences.org
9 782759 803736
29 euros
ISBN : 978-2-7598-0654-6
DES ÉQUATIONS
DIFFÉRENTIELLES
AUX SYSTÈMES DYNAMIQUES
Tome 2
Vers la théorie des systèmes dynamiques
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“roux_tome2” — 2011/12/8 — 8:47 — page ii — #2
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Imprimé en France
ISBN : 978-2-7598-0654-6
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Avant-Propos vii
1 Introduction 1
1.1 Modélisation d’évolutions par champs de vecteurs et itérations 1
1.2 Équivalences entre systèmes dynamiques . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Un survol des propriétés des systèmes dynamiques . . . . . . . 8
1.4 Exemples de systèmes dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5 Plan du tome 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2 Généricité et transversalité 23
2.1 Germe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.2 Topologie sur les espaces fonctionnels . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.1 Convergence de classe C k sur les ouverts euclidiens . . 24
2.2.2 Généralisation aux variétés . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.3 La notion de généricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.4 Le lemme fondamental de transversalité . . . . . . . . . . . . . 35
2.5 Le théorème de transversalité de Thom . . . . . . . . . . . . . 42
2.5.1 Le cas euclidien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.5.2 Formulation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.6 Exemples de propriétés génériques . . . . . . . . . . . . . . . . 50
2.7 Remarques finales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2.7.1 Intérêt et limite du théorème de transversalité . . . . 52
2.7.2 Topologie de Whitney . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
2.7.3 Notion de singularité . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
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Bibliographie 309
Index 315
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AVANT-PROPOS
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Avant-Propos
de Lorenz proprement dit dans le cas considéré. Ce modèle de Lorenz est une
famille à paramètres de champ de vecteurs polynomial quadratique dans R3 . On
étudie les bifurcations de points critiques, ce qui donne une illustration du chapitre
précédent sur les bifurcations. On présente aussi succinctement l’attracteur de
Lorenz apparaissant dans ce système. On ne donne pas de détails sur le modèle
théorique, l’attracteur de Lorenz géométrique, qui est très largement étudié dans
la littérature.
Les références au tome 1 sont toujours précédées par un I ou II selon la partie
concernée à l’intérieur de celui-ci.
R. Roussarie, J. Roux
10 mai 2011
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7KLVSDJHLQWHQWLRQDOO\OHIWEODQN
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1
INTRODUCTION
Le tome 2 doit être vu comme une introduction à l’étude des systèmes dy-
namiques telle qu’elle est comprise de nos jours. Cette introduction est pensée
comme un prolongement du tome 1, avec l’objectif de montrer comment les idées
et résultats élémentaires, relatifs au calcul différentiel et à la théorie classique
des équations différentielles ordinaires, conduisent très naturellement aux idées
et résultats plus modernes concernant la théorie des systèmes dynamiques. Les
variétés, applications, difféomorphismes et champs de vecteurs sont considérés de
classe C ∞ , sauf mention expresse du contraire.
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Chapitre 1. Introduction
considère définie sur un intervalle de temps maximal et si l’on fixe une condition
initiale ϕ(0) = x (théorème de Cauchy). Cette solution est appelée la trajectoire
(maximale) par le point x. Nous allons supposer, pour simplifier, que le champ
est complet, c’est-à-dire que chaque trajectoire est définie pour tout t ∈ R.
On peut alors interpréter la trajectoire comme une évolution d’un système qui
serait paramétré par les points de M, l’espace des états du système considéré. Le
champ de vecteurs lui-même est la loi de l’évolution : cette loi précise que si le
système est, à l’instant t, dans l’état représenté par la valeur x = ϕ(t), alors sa
vitesse d’évolution au temps t est donnée par le vecteur X(x) en ce point x = ϕ(t).
Rappelons que l’on appelle flot du champ, l’application ϕ : (t, x) ∈ R × M →
ϕ(t, x) ∈ M qui, pour chaque x ∈ M , donne la trajectoire t → ϕ(t, x) par x avec
ϕ(0, x) = x. L’unicité de chaque trajectoire, et donc du flot lui-même, signifie
qu’une loi définie par une équation différentielle est déterministe. La terminologie
de flot fait allusion au mouvement d’une particule emportée par le flot d’un liquide
qui aurait une évolution à vitesse dépendante de la position, mais pas de l’instant
considéré, et dont le mouvement est déterminé par la donnée d’un champ de
vecteurs figé dans le fluide (on parle d’écoulement laminaire).
Rappelons encore que le flot a des propriétés remarquables qui permettent de
donner un sens précis à la notion d’évolution, dans le cas où cette évolution est
modélisée par une équation différentielle ordinaire. À chaque instant t on peut
considérer les points ϕ(t, x) atteints à partir de toutes les conditions initiales x
possibles. Cela définit une application ϕt : x → ϕ(t, x) de M dans M . Rappelons
que cette application est en fait un difféomorphisme qui peut être considéré comme
la déformation induite, dans l’espace des états, par l’ensemble des mouvements
particuliers donnés par chaque trajectoire. On définit ainsi une application du
temps t ∈ R, à valeurs dans le groupe D(M ) des difféomorphismes de M : t →
ϕt (·) ≡ ϕ(t, ·) ∈ D(M ). Cette application vérifie la remarquable propriété suivante
qui en fait une représentation de groupe :
ϕt1 ◦ ϕt2 = ϕt1 +t2 . (1.1)
La formule (1.1) signifie que l’évolution est indépendante de l’instant de dé-
part considéré. Cela est évidemment une conséquence de la forme de l’équation
différentielle, qui nous dit que la vitesse du mouvement ne dépend que de la posi-
tion considérée et non de l’instant considéré. Autrement dit, l’évolution ne dépend
pas du passé.
Une équation différentielle ordinaire est un exemple particulier de système
dynamique. On appelle système dynamique, en toute généralité, un système en
évolution dans le temps.
Nous venons de voir que la loi définie par une équation différentielle ordi-
naire a des propriétés très particulières qui restreignent évidemment la classe
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Chapitre 1. Introduction
xn → xn+1 = μxn (1 − xn ),
est la plus simple loi non linéaire que l’on peut utiliser. On itère la fonction
fμ (x) = μx(1 − x). Le paramètre μ doit être choisi dans l’intervalle [0, 4] pour
que f ([0, 1]) ⊂ [0, 1]. La version continue de cette équation avait été introduite en
1845 par Jean-François Verhulst.
Une autre raison de considérer les itérations de difféomorphismes est leur re-
lation avec les champs de vecteurs, via l’application de Poincaré sur une section
locale au voisinage d’une orbite périodique de champ de vecteurs ou, plus globale-
ment, l’application de Poincaré sur une section globale (voir chapitre II-6). Dans
le premier cas, on obtient un difféomorphisme local de la section au voisinage
d’un point fixe, section que l’on peut supposer être un disque. Dans le second cas,
on a un difféomorphisme de la section qui est une sous-variété de codimension 1
de M . Dans les deux cas, les propriétés dynamiques de l’application de Poincaré
sont très liées à celles du champ. Nous rappellerons cette correspondance dans
une prochaine section.
Quoique la modélisation par équation différentelle (ou itération) puisse sem-
bler trop simple (et même simpliste), l’évolution d’un tel système peut être très
compliquée comme cela est apparu dès les travaux fondateurs de Poincaré. En fait,
la plupart des propriétés générales de phénomènes d’évolutions dans les systèmes
dynamiques généraux ont pu être dégagées et étudiées dans le cadre plus simple
des équations différentielles ordinaires et des itérations. La théorie des systèmes
dynamiques en dimension finie, équations différentielles ordinaires et itérations
discrètes, a donc servi, en quelque sorte, de paradigme pour la théorie de l’évolu-
tion des systèmes dynamiques généraux. On peut citer, par exemple, les notions
qualitatives sur les trajectoires et leur stabilité, les notions diverses d’attracteurs,
de bassins d’attraction, de leur nature géométrique (structure fractale, invariance
par renormalisation), les notions plus fines introduites pour décrire les propriétés
qualitatives dynamiques, comme la dépendance sensitive par rapport aux condi-
tions initiales, l’entropie topologique de la dynamique et, en termes plus vagues, la
notion d’évolution chaotique, ainsi que les notions liées aux perturbations du sys-
tème : stabilité structurelle, prédictibilité (et non-prédictibilité) d’une évolution,
et la(es) théorie(s) de la (des) bifurcation(s). Toutes ces propriétés et tous ces
phénomènes apparaissent déjà dans le cadre le plus simple, par exemple celui des
itérations en dimension 1 (application unimodale ou logistique modélisant l’évolu-
tion d’une seule population, introduite ci-dessus). Nous ferons un premier survol
de ces propriétés dans un paragraphe suivant. Enfin, il faut noter que l’étude des
équations différentielles ordinaires et des itérations donne lieu à des questions très
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Il est trivial de vérifier que cette relation ∼ est bien une relation d’équiva-
lence dans l’espace des applications sur M. On appelle cette relation d’équiva-
lence : conjugaison topologique. D’autre part, il est par exemple clair que le fait
qu’une orbite soit périodique, la valeur de la période, le fait qu’un compact soit
un attracteur, sont bien des propriétés invariantes par conjugaison topologique.
Comme on l’a dit, il en sera de même par définition pour toutes les propriétés
dynamiques que l’on pourra définir pour les applications, considérées comme des
systèmes dynamiques (c’est-à-dire lorsqu’on les itère).
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Chapitre 1. Introduction
Pour les flots de champs de vecteurs, on peut définir une équivalence analogue :
Définition 1.2. Soit X, Y deux champs de vecteurs définis sur la même variété
M, de flot respectivement ϕ et ψ. On dit que X et Y sont (topologiquement)
conjugués, s’il existe un homéomorphisme h de M tel que, pour tout t ∈ R et
tout x ∈ M , on ait
h ◦ ϕ(t, x) = ψ(t, h(x)).
On voit que deux champs sont conjugués si, pour tout t ∈ R, les difféomor-
phismes ϕt et ψt sont équivalents au sens de la définition 1.1. Il est trivial que
cette relation de conjugaison est bien une relation d’équivalence qui préserve, par
exemple, le fait qu’une orbite soit périodique et la valeur de la période.
Cependant, cette dernière invariance est manifestement trop exigeante, car
la période d’une orbite périodique n’a aucune raison d’être préservée par petite
perturbation du champ. Avec cette relation d’équivalence, il n’y aurait aucun
champ de vecteurs structurellement stable, au sens que nous allons introduire
ci-dessous. Pour ce genre de raisons, on préfère utiliser une notion plus faible
d’équivalence ne préservant pas le temps :
Définition 1.3. Soit X, Y deux champs de vecteurs définis sur la même variété
M. On dit que X et Y sont (topologiquement) équivalents, s’il existe un ho-
méomorphisme h de M tel que, pour tout x ∈ M , l’homéomorphisme h envoie
l’orbite de X par le point x sur l’orbite de Y par le point h(x).
On écrira X ∼h Y ou simplement X ∼ Y.
Il est clair que cette relation ∼ (qui est bien une relation d’équivalence) pré-
serve le fait qu’une orbite est périodique (parce qu’une orbite périodique est com-
pacte et qu’un homéomorphisme préserve les compacts), mais pas la valeur de la
période. En fait, chaque orbite de X est envoyée homéomorphiquement par h sur
une orbite de Y, mais sans préserver nécessairement le temps. On appelle cette
relation d’équivalence tout simplement : équivalence topologique entre champs de
vecteurs.
Remarque 1.1.
1. Dans les définitions précédentes il n’est pas nécessaire de supposer que les
deux dynamiques (flots ou itérations) sont définies sur la même variété. Par
exemple, si f est une application définie sur M1 et g est une application
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Nous allons maintenant considérer les champs de vecteurs admettant une sec-
tion globale, tels qu’ils ont été introduits dans le chapitre II-6. Dans ce chapitre
nous avons analysé la relation existant entre le champ de vecteurs X et le dif-
féomorphisme défini par son application de premier retour hX . De cette analyse
nous pouvons tirer le résultat suivant :
Proposition 1.1. Soit X, Y deux champs de vecteurs sur une même variété M et
admettant la même section globale Σ. Soit hX , hY : Σ → Σ les applications de
Poincaré de X et Y respectivement. Alors, si les applications hX et hY sont conju-
guées, les champs X et Y sont équivalents.
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Chapitre 1. Introduction
Remarque 1.2. Nous ne savons pas si la proposition 1.1 admet une réciproque. Si
c’est le cas, elle doit être de démonstration délicate.
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champ X (voir le chapitre II-5). L’orbite par x, d’une application f , est récurrente,
si pour tout voisinage V de x et tout N > 0, il existe un p ≥ N tel que f p (x) ∈ V.
C’est équivalent à dire que x ∈ ωf (x). On a une définition analogue pour les
champs (voir le chapitre II-5). Une orbite périodique ou un point singulier d’un
champ, une orbite périodique d’une application, sont des orbites récurrentes. On
parle alors de récurrence triviale dans ces cas. Par contre, l’orbite de tout point
pour une rotation irrationnelle sur le cercle R/Z, ou bien chaque orbite du flot
irrationnel du tore T 2 (voir le chapitre II-5), est une récurrence non triviale. Nous
donnerons plus tard, dans le chapitre 4, des exemples beaucoup plus compliqués
de récurrence non triviale.
(3) Attracteurs. C’est une notion centrale de la théorie des systèmes dynamiques
et beaucoup de définitions différentes en ont été données. La définition la plus
simple et la plus généralement admise est la suivante :
On voit que l’attracteur K attire tous les points du voisinage U : pour tout
x ∈ U, on a f n (x) → K pour n → +∞ (ou bien ϕt (x) → K pour t → +∞). Cela
est équivalent à dire que ωf (x) ⊂ K (ou bien ωX (x) ⊂ K). Cette condition est
parfois relaxée en demandant que K n’attire qu’un ouvert dense dans U , ou bien
soit le complémentaire d’un ensemble de mesure nulle.
Le bassin Bf (K) (ou bien BX (K)) de K est le plus grand sous-ensemble U ,
avec U défini comme dans la définition 1.4. On peut donc aussi le définir comme
l’ensemble des « points attirés » par K. Cet ensemble est un ouvert, car si U est
un voisinage ouvert de K comme dans la définition 1.4, Bf (K) (ou bien BX (K))
est égal à ∪n∈Z f n (U ) (ou bien à ∪t∈R ϕt (U )).
Cette notion d’attracteur généralise celle de point singulier ou d’orbite pério-
dique stable étudiée au chapitre II-7. Un attracteur général peut avoir une dy-
namique compliquée, comme on en verra des exemples dans les chapitres 4 et 7.
Quelques notions importantes ont été introduites pour décrire cette complexité,
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∂ ∂ ∂
div(Xa,b,r ) = (aY − aX) + (−XZ + rX − Y ) + (XY − bZ),
∂X ∂Y ∂Z
soit
div(Xa,b,r ) = −(a + 1 + b) < 0. (7.47)
Soit V un domaine quelconque
/ de Rn . Puisque la divergence est constante et
égale à −(a + 1 + b) < 0, on a Vt div(X)dx1 ∧ . . . ∧ dxn = −(a + 1 + b)vol(Vt ), et
la formule (7.43) s’écrit :
d
[vol(Vt )](t) = −(a + 1 + b)vol(Vt ).
dt
Lemme 7.3. Soit X un champ de vecteurs de Rn , tel que divX < −M, pour un
certain M > 0. Alors tout attracteur de X est de mesure de Lebesgue nulle.
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[u]
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1 r1 r0
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