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: ADIL MOUNIB
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les scrapers,
les niveleuses,
les chargeurs,
les excavateurs,
les pelles mécaniques,
les tractopelles,
Le terrassement, vocabulaires :
*Les mouvements de terre : sont les terrassements de grande surface, opérés en terrain découvert
(pour l’exécution des routes, aérodromes, …)
*Le décapage : c’est un terrassement de très faible profondeur (environ de 25cm) et de grande
surface.
* Les fouilles : sont des terrassements dont la profondeur, rapportée à la surface ou à la largeur, est
plus importante. Les fouilles servent à l’exécution des bâtiments.
* Le talus : c’est la pente, ou inclinaison, donnée aux parois des terres pour éviter leur éboulement. Il
dépend de la nature du terrain.
* L’emprise d’un terrassement : c’est la limite ou on exécute notre terrassement il est matérialisé par
l’intersection des talus (de déblais ou de remblais) et du terrain naturel
* Fouille en pleine masse : c’est un terrassement général de la surface à construire, dont la
profondeur est limitée, par exemple, au niveau du sol des caves de la construction
* Fouille en rigole ou en fondue : c’est une tranchée dont la largeur minimale est de 0.40m, destinée à
recevoir les maçonneries, les fondations les canalisations…
* Fouille en puits : c’est un terrassement de petite surface et de grande profondeur. Ce genre de
fouille est exécuté pour l’établissement des fondations de piliers isolés, par exemple. Les dimensions minimales
de ces terrassements sont limitées par les moyens de réalisation.
* Puisard : c’est un trou de 1m de profondeur environ, on l’installe en un point bas de la fouille, vers
lequel convergent toutes les eaux de pluie ou d’infiltration drainées par les fouilles. Du puisard, l’eau est
évacuée par pompage à l’extérieur de la fouille.
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Fouille en rigole:
l 2 m et h 1 m
Fouille en tranchée :
l 2 m et h > 1 m Hauteur h
Largeur l
l > 2 m et h > l/2
Fouille en excavation :
l 2 m et h l/2
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* Foisonnement : Le foisonnement des terres est l’augmentation de volume consécutive provoqué lors
de l’extraction. En effet ordinairement la terre extraite d’une fouille occupe un volume supérieur à celui de
l’excavation.
- Foisonnement passager : c’est celui que l’on obtient à partir d’un déblai sans tasser la terre.
- Foisonnement permanent : c’est celui qui reste après damage et tassement de la terre mise
en place.
Stabilité Des Talus :
La terre mise en tas, forme avec la terre un angle, appelé angle de talus naturel.
Lors des fouilles, si le talus que l’on veut réaliser fait avec l’horizontale un angle inférieur ou égale à l’angle
naturel, aucune précaution particulière ne doit être prise.
Si au contraire l’angle est supérieur à l’angle naturel. Il y a danger d’éboulement et il convient de prendre des
dispositions pour les éviter.
-Étayage des fouilles :
Les fouilles sont exécutées par terrassements successifs de couches de 0.40m de profondeur.
Lorsque la profondeur d’une fouille est importante, pour prévoir les éboulements et les risques d’accident d’une
part et, d’autres parts, pour diminuer l’emprise de l’excavation, il est utile, d’étayer les terres.
L’inclinaison des talus naturels, dans un terrain déterminé, peut être défavorablement influencée par certains
facteurs extérieurs.
Les infiltrations d’eau possibles en profondeur, ou provenant des chutes de pluie, l’effet des vibrations
provoquées par les engins, les véhicules ou les machines. Les charges situées à proximité immédiates de
l’excavation sont des éléments qui modifient les plans de rupture des terrains.
Le blindage consiste à maintenir provisoirement les parois d’un talus ou d’une tranchée pour assurer la sécurité
en cours des travaux.
Les fouilles en tranchées de plus de 1.30m de profondeur et d’une largeur égale ou inferieure aux 2/3 de la
profondeur doivent, lorsque leurs parois sont verticales ou sensiblement verticales, être blindées
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pour effectuer les terrassements. Le débit de ces machines peut varier de 25 à 400m³ par heure.
Avant d'effectuer les travaux de terrassement, il est indispensable de définir :
- l'emplacement des travaux ainsi que les accès et les abords du chantier
- le nivellement du sol et éventuellement, l'emplacement des anciennes constructions à démolir ou
démolies
- l'emplacement et la nature des canalisations (eau, égouts, gaz, chauffage urbain, air comprimé, lignes
électriques, télécommunications, etc.) Existantes sur le terrain et à sa périphérie. Il est préférable également
d'indiquer celles qui devront être préalablement déplacées.
- la nature du sol.
Le rôle des opérations de terrassement est de préparer l’assise de la construction, en exécutants les fouille
pour les éléments de fondations. Est pour que cette opération sera satisfaisante aux exigences de les
conditions d’équilibre on doit effectuer des sondages sur la nature du sol et spécialement sa solidité : le taux de
compression admissible du sol.
Conclusion :
On appelle terrassement les travaux visant à modifier le relief d’un terrain pour réaliser un ouvrage (exemples:
pose de canalisations, construction des routes ou d’ouvrages d’art, préparation des V.R.D). Tranchées,
décapages, fouilles, talutages, nivellements et excavations sont des travaux de terrassement.
Pour qu’un bâtiment soit stable il faut que la force qu’il exerce sur le sol soit inférieure à la force
portante du sol . Sinon, le bâtiment s’enfoncera dans le sol. C’est pour ça qu’on procède à des études du sol.
II- Fondations :
Ouvrage enterré qui compose le socle et l'assise stable d'une construction, et qui répartit sa charge sur le sol
naturel (ou reporte ces charges jusqu'au sol dur).
La conception des fondations doit leur permettre de porter la construction sans aucun risque de déplacement
vertical (enfoncement) ou latéral (pression des terres, glissement sur pente).
En générale cet ouvrage consiste à assurer une stabilité à la construction.
1-Les types de fondation :
On distingue les différents types de fondation suivant :
* fondations superficielles :
-semelles continues sous mur.
-Semelles isolées sous piliers.
- longrines.
* fondation par radier général.
*fondations profondes :
-Sur puits (semi-profonde) : sert atteindre le sous-sol résistant, et à couler dans ce puits
des pieux de fondations profondes en gros béton, afin de reporter vers le bon sol les charges d'une
construction : c'est le puits de fondations.
-Sur pieux (profonde) : Longue pièce de bois, de métal ou de béton que l'on fonce
verticalement dans les sols de résistance médiocre. Pour constituer des fondations en reportant les charges
d'un bâtiment vers le sol ferme.
A- Les fondations superficielles :
Il s’agit des fondations à faible profondeur (en surface) sans ou avec peu d’armature. Les fouilles sont
effectués en rigoles peu larges et peu profondes ≤ 1m. En générale sont utilisées lorsque : Le charge à
transmettre au sol est proportionnelle au taux de compression admissible de ce sol afin de garantir les
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conditions d’équilibres.
*Semelles continues sous mur :
Les fondations de murs peuvent être réalisées :
* en maçonnerie.
* en moellons.
* en béton damé.
* en béton armé.
Fondations en briques
Fondations en moellons :
Les fondations en moellons remplissent généralement toute la largeur de la fouille.
- Au fond de la tranchée on met une couche de béton de propreté.
- Ensuite on met une couche de mortier de 3 à 4 cm d’épaisseur puis on pose
les moellons en les bloquant et les liaisonnant convenablement avec du mortier .
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-de rive.
-intérieur.
-des poteaux jumelés.
Les semelles isolées sont généralement armées par deux nappes d’aciers orthogonaux protégés de l’oxydation
par une épaisseur d’enrobage de 4à5cm
Un béton de propreté en fond de fouille.
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Il est indiqué de fonder le bâtiment de type lourd sur une semelle unique constituant un radier général de
répartition des charges
C-Fondations profondes :
Si les charges sont lourdes et concentrées et si le terrain de surface est mauvais il faut faire des fondations
profondes. Ces pieux peuvent ou non atteindre le bon sol. Dans ce second cas les pieux « frotteront » sur le
terrain et leur stabilité ne sera due qu’à la pression ou au frottement entre la surface du pieu et le sol dans
lequel le pieu est battu. Dans le premier cas le pieu est dit porteur et il est conçu pour transmettre sa charge
jusqu’au bon sol. (Calcaire par exemple) Ces pieux sont donc souvent beaucoup plus longs et peuvent descendre
couramment à plus de 60 mètres de profondeur. Ces pieux peuvent être battus par éléments ou forés. Les pieux
sont battus jusqu’au refus ou forés jusqu’à une longueur d’ancrage dans une nature de terrain déterminée. Ils
peuvent être en poutres d’acier (pieux H, IPN, etc.) ou en tube d’acier mis en place puis remplis de béton ou en
béton armé préfabriqué puis battus ou encore coulé en place. Certains types de pieux peuvent combiner les
différents cas exposés ci-dessus. Si le pieu ne va pas jusqu’au rocher sa base peut être élargie pour augmenter
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la surface sur laquelle la charge est transmise. Pour les pieux forés et pour éviter les éboulements pendant le
forage si le sol est gorgé d’eau ou instable on peut se servir d’une chemise temporaire ou définitive ou encore
se servir de boue de forage qu’il faudra traiter soigneusement au moment du bétonnage sous peine de graves
défauts.
Quand les pieux sont terminés on les arase à la bonne hauteur en veillant à ce que leurs têtes soient bien
propres et en bon matériau (vérifier par exemple que le béton coulé sous la boue soit bien sain). Les têtes sont
alors reliées par des massifs de béton qui joue le rôle de semelles pour répartir les charges entre les pieux.
Fondation par puits : Un puits de fondation s’apparente à un gros pilier armé ou non prenant appui sur le sol
résistant à une profondeur supérieur à 2 m. Il reçoit des fortes charges.
Cette solution est choisie si :
-La couche superficielle présente une résistance insuffisante pour équilibrer les charges.
-Les charges sont importantes et concentrées.
-Les puits sont moins couteux que le radier.
Généralement, une fondation est considéré comme profonde si D / B > 10. (Avec D la longueur de la
fondation « pieu », et B sa la largeur). Cette catégorie de fondation regroupe essentiellement (pieu, caissons,
parfois les parois moulés).
Entre les deux extrêmes (fondations superficielles et profondes), on trouve les fondations semi profondes,
(avec un rapport 4 < D / B < 10). La base de ces fondations se situe au-dessus de la profondeur critique, il s'agit
essentiellement des puits.
Il n'y a pas des méthodes de calcul propres à cette catégorie de fondations qui ne constituent que des cas
particulier, il faudra adapter suivant le cas les méthodes retenues pour les fondations profondes ou pour les
fondations superficielles.
Vue en plan
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Coupe I-I
Les emplacements des puits sont généralement aux intersections des murs intérieurs, sous les poteaux en B.A
(de rive, d’angle, intérieur).
Caractéristiques d’un puits :
Section : elles sont de forme :
-carrées.
-rectangulaire.
-circulaire.
Dimensions :
-Les cotes des puits varient de 1.00 à 1.50m.
-Les diamètres également de 1.00 à 1.50m.
-La profondeur ne dépasse pas 8.00m.
-La distance entre axes varie de 4.00 à 8.00m, et dépend de :
•dépend des efforts à supporter.
•de la section des puits.
-La base des puits : elle s’encastre de 20 à50 cm dans le sol jugé résistant.
Remplissage des puits : il se fait avec un gros béton ou la composition est la suivante :
-cailloux : 600 à800 dm³.
-graviers : 200 à 400 dm³.
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Conclusion :
Les fondations d'un ouvrage assurent la transmission et la répartition des charges (poids propre de
l’ouvrage et surcharges d’exploitation et climatiques) sur le sol.
Le mode de fondation sera établi suivant la capacité portante du sol. Soit le sol en place a des qualités
suffisantes pour qu'on puisse y fonder l'ouvrage par de simples fondations superficielles, soit ses qualités sont
médiocres et il faut alors mettre en place des fondations profondes. On distingue donc les fondations
superficielles des fondations profondes.
En général, la limite du choix de l’une vers l’autre solution, se détermine par le tassement que va subir
l’ouvrage qu’il convient de limiter. D’autres critères, argiles gonflantes, hétérogénéité des sols, peuvent être
déterminants dans le choix des fondations.
Les fondations profondes (par exemple les pieux, les micropieux, les barrettes) sollicitent le sol par deux types
d'actions :
• Le premier est le frottement de la fondation sur le sol qui l'entoure, et qui offre ainsi une résistance à
l'enfoncement.
• Le second est le terme de pointe qui correspond à l'appui vertical de la fondation sur un sol de qualité
acceptable.
Les micropieux sont comparables à des poteaux moulés dans le terrain, composés d’un tube acier toute hauteur
et enrobés de coulis de ciment.
Ils sont répartis sous l’ouvrage de manière à constituer un maillage régulier d’appuis ponctuels. Un réseau de
longrines et massifs en béton armé assure le transfert et la répartition des charges entre les éléments
porteurs de l’ouvrage (planchers et élévations) et les têtes des micropieux.
III- Les murs :
1-Généralités :
Ouvrage en maçonnerie, en terre,…, qui, dans un plan vertical, sert à enclore (entourer) un espace, à soutenir
des terres, à constituer les côtés d'une maison et supporter les étages.
Les murs désignent généralement des parois porteuses de l'ouvrage par opposition aux cloisons qui n'ont qu'un
rôle de séparation des pièces.
On concernant les cloisons on peut dire que sont des simple ouvrage en maçonnerie ayant le rôle de répartir
les pièces d’une maison et n’ont aucune fonction portante, en générale on admet que :
Murs >15 cm > Cloisons.
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Les murs porteurs : ils doivent supporter les charges amenées par :
-Les planchers.
-Les charpentes.
-Les couvertures.
Les murs, soit les porteurs ou de remplissage participent à la stabilité du bâtiment pour l’empêcher de se
déformer sous l’effet des charges verticales et du vent.
2-Rôles des murs :
Les murs doivent remplir certaines fonctions et en permettre D’autres. Ils doivent notamment :
A-Clore (interdire l’accès, fermer) : pour limiter la construction, pour séparer les locaux, pour
l’habitation du milieu naturel.
B-Résister :
-à la charge amenée par son propre poids,
-à la charge des planchers, des charpentes, et des couvertures, des charges d’exploitation.
-à la poussé des terres.
-à la fois aux charges verticales et horizontales dus par exemple au vent.
C-Isoler : Thermiquement, c’est-à-dire assurer le confort de l’habitant, en s’opposant au passage
de la chaleur de l’intérieur vers l’extérieur et le contraire.
Acoustiquement, contre les agressions dues aux bruits extérieurs.
Contre l’incendie.
D-Protéger : contre la pénétration de l’eau, et les agents physiques (action du vent, du soleil, de
neige,..).
E-Embellir (faire apparaitre plus beau) : constituer un élément de décoration, soit à l’extérieur
soit à l’intérieur par le parement restant apparent.
3-Les différents types des murs :
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A-Mur de façade : Le plus souvent parallèles à la rue, ils comportent des ouvertures : portes et fenêtres.
S’ils sont porteurs, devrons supporter le poids des différents planchers et de leurs surcharges.
B-Murs pignons-Murs mitoyens : Le plus souvent perpendiculaires aux murs de façade, Comportant moins de baies
que les murs de façade, ils ont à supporter le conduit de fumée et les gaines de ventilation.
Dans les agglomérations il n’est pas rare qu’un pignon appartienne à deux propriétaires. Il est alors mitoyen
C-Murs de façade arrière : On ne recherche pas pour ceux-ci l’esthétique indispensable aux murs de façade sur
rue. Souvent parallèle aux premiers, ils supportent les même charges et parfois des conduits de fumée et gaine
diverses.
D-Murs de refend : ce sont les murs intérieurs à porter les planchers, ils séparent la surface intérieure
habitable dans le sens :
-de la longueur : refend longitudinal.
-de la largeur : transversal.
Ils servent aussi à supporter : les plafonds, les éléments de charpente.
E-Murs d’échiffre : ils sont destinés à supporter les escaliers.
F-Murs de clôture : Construits pour délimiter les propriétés, les murs de clôture sont constamment exposés aux
intempéries. Ils doivent être recouvert d’un couronnement ou chaperon. Ce chaperon est destiné à empêcher
les eaux de pénétrer dans le mur.
Ils servent parfois de murs de soutènement des terres en cas de différences de niveau des terres.
Couronnement
G-Murs de soutènement : Les murs de soutènement sont destinés à supporter latéralement une poussée des
terres.
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H-Murs de sous-sol : ce sont les murs extérieurs soit enterrés dans le sol, soit mi-enterrés pour réaliser des
caves ou des garages.
4- Maçonnerie :
A-Maçonnerie de briques et de blocs :
On peut distinguer deux types principales de maçonnerie : une est dite portante et l’autre non portante.
La maçonnerie est dite « non portante » lorsqu’elle est utilisée comme remplissage dans une ossature en
béton armé ou en métal. Les seules charges qu’elle supporte sont son poids propre et éventuellement le poids
des appareils accrochés aux murs.
La maçonnerie est « portante » lorsque des charges autres que son poids propre peuvent être appliquées à la
maçonnerie.
*Appareillage : c’est la façon dont les briques sont disposées dans un mur ou cloison un appareillage doit :
-Assurer une bonne liaison à la maçonnerie.
-Assurer une bonne répartition des charges.
-Donner un effet esthétique au parement des murs.
*Condition d’un bon appareillage :
L’appareillage de la maçonnerie doit satisfaire les conditions suivantes :
-Les joints verticaux sont décalés entre assises.
-aux croisements et aux jonctions, il faut que l’appareillage assure la liaison entre murs perpendiculaires.
-il est conseillé de ne pas maçonner avec des morceaux de dimension moindre que celles d’un demi-
élément.
-L’emploi de différents types de matériaux dans une même maçonnerie doit être évité.
*Epaisseur des murs :
L’unité de l’épaisseur d’un mur de brique est la panneresse.
Si la largeur d’une brique est de 9 cm et la longueur est de 19 cm, tandis que l’épaisseur du joint est de 1 cm,
l’épaisseur ;
-d’un mur d’une demi –brique sera de 9 cm.
-d’un mur d’une brique sera de 19 cm.
-d’un mur d’une brique et demie sera de 29 cm.
-d’un mur de deux briques de 39 cm.
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Les murs simples en maçonnerie de brique avec armatures préfabriquées légères présentent une résistance
d’environ 20% supérieure à celle d’un mur identique non armé.
Lorsque la maçonnerie est armée dans ensemble, une assise au moins sur deux comporte des armatures.
Ce procédé s’effectue soit par des armatures préfabriquées, soit en associant des simple bars d’acier aux
éléments entrant dans la maçonnerie.
Les armatures préfabriquées sont en général composées de 2 fils longitudinaux de 4 à 10 mm de diamètre reliés
une diagonale de 4 mm de diamètre.
Les armatures sont posées dans les joints horizontaux de la maçonnerie.
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b) Mosaïque hexagonale : Cet appareillage diffère du précédent par las régularité des moellons
employés. Ceux –ci sont pré taillés aux mêmes dimensions d’ après gabarit hexagonal.
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d’exploitations.
Les planchers jouent les rôles suivants :
-de plate-forme porteuse pour l’étage considéré.
-de toit pour l’étage sous-jacent.
-d’écran (surface) permettant le confort de l’habitant.
-d’élément de stabilité.
2-Les différents types des planchers :
A-Les dalles simples :
Le plancher en dalle pleine de béton armé, ferraillée et coulée en place, sur un coffrage qui sera éliminé
après durcissement; sa portée n'excède pas 4 m, et son épaisseur est d'au moins 12 cm. Sa périphérie est
encastrée dans les murs porteurs.
B-Planchers à base des poutrelles préfabriquées précontraintes :
Ils ont couramment utilisés pour les maisons individuelles, bâtiments collectifs, industrielles et commerciales.
Ces planchers sont constitués de poutrelles préfabriquées en béton qui prennent appui sur des murs (de façade
ou de refend) ou sur des poutres en béton armé.
Des corps creux (ou entrevous) en béton, en terre cuite ou en polystyrène sont disposés entre les poutrelles,
les uns à côté des autres. L’ensemble est recouvert d’une dalle en béton appelée table de compression, coulée
sur place et armée d’un treillis soudé.
Il existe dans le commerce une grande variété de ces planchers. Les formes des poutrelles et des corps creux
varient selon les fabrications.
Malgré tous les épaisseurs des planchers sont sensiblement identiques d’un fabricant à l’autre. Les dimensions
les plus courantes sont :
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*Le système porteur concernant ce genre de plancher est obtenu par l’association :
-des poutrelles précontraintes (c’est l’opération de faire subir au acier une contrainte interne de
compression permanente lui permettant de mieux résister, une fois mis en œuvre, à d'autres contraintes.).
-du béton coulé en place de la dalle de répartition.
*Principe de mise en œuvre ou assemblage des composants sur le chantier :
-Les poutrelles précontraintes portent les entrevous (Désigne l'espace compris entre deux poutrelles
d'un plancher ; par extension, désigne aussi le matériau avec lequel on remplit cet espace) en béton, en terre
cuite, ou en polystyrène.
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* plancher à double T : est composé de longues tables préfabriquées en béton armé vibré, avec en sous-face
deux nervures à saillie importante, formant poutrelles de raidissement.
* le plancher à pré-dalles: plancher composé de larges tables minces de béton armé (épaisseurs 4 à 6 cm selon
procédés, dont les rives reposent sur un réseau de poutres. Les pré-dalles sont soit à treillis précontraint, soit à
armature de poutrelles à treillis intégré. Après leur mise en place, les pré-dalles sont provisoirement étayées,
pour recevoir une dalle de compression en béton, armée d'un treillis soudé.
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* le plancher-caisson préfabriqué, composé d'éléments tubulaires préfabriqués, souvent précontraints, dont les
sections sont rectangulaires ou en U renversé ; ces éléments, juxtaposés (placés cote à cote) de façon
jointive, reçoivent une dalle de compression coulée en béton armé d'un treillis soudé.
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-Giron : Distance comprise entre deux nez de marche successifs ou largeur de la marche s’il n’y
a pas de nez.
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*Les perrons : Degré extérieur ou ensemble de marches extérieures à un bâtiment, donnant accès à un palier
sur lequel ouvrent une ou plusieurs portes d'entrée.
Selon la forme de leurs marches, on distingue le perron carré (à marches droites), le perron à degré
rectangulaire, adouci, cintré, double à double repos, , etc.
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