Vous êtes sur la page 1sur 32

Concepteur 

: ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Partie 2 : les éléments de


construction

ADIL MOUNIBPage - 1 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

LES ELEMENTS DE CONSTRUCTION :


I-TERRASSEMENTS :
Le terrassement consiste à modifier le relief d’un terrain afin de le rendre optimal pour la réception d’une
construction.
En générale il se compose de deux opérations : Remblais (Masse de terre rapportée pour élever un terrain ou
combler des volumes) et Déblais (Enlèvement de terres pour niveler ou abaisser un sol).
Les principaux types d’engins de terrassement, sont les suivants :
 les bulldozers ou bouteurs,
 les rippers et les scarificateurs,

ADIL MOUNIBPage - 2 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

 les scrapers,
 les niveleuses,
 les chargeurs,
 les excavateurs,
 les pelles mécaniques,
 les tractopelles,

Le terrassement, vocabulaires :
*Les mouvements de terre : sont les terrassements de grande surface, opérés en terrain découvert
(pour l’exécution des routes, aérodromes, …)
*Le décapage : c’est un terrassement de très faible profondeur (environ de 25cm) et de grande
surface.
* Les fouilles : sont des terrassements dont la profondeur, rapportée à la surface ou à la largeur, est
plus importante. Les fouilles servent à l’exécution des bâtiments.
* Le talus : c’est la pente, ou inclinaison, donnée aux parois des terres pour éviter leur éboulement. Il
dépend de la nature du terrain.
* L’emprise d’un terrassement : c’est la limite ou on exécute notre terrassement il est matérialisé par
l’intersection des talus (de déblais ou de remblais) et du terrain naturel
* Fouille en pleine masse : c’est un terrassement général de la surface à construire, dont la
profondeur est limitée, par exemple, au niveau du sol des caves de la construction
* Fouille en rigole ou en fondue : c’est une tranchée dont la largeur minimale est de 0.40m, destinée à
recevoir les maçonneries, les fondations les canalisations…
* Fouille en puits : c’est un terrassement de petite surface et de grande profondeur. Ce genre de
fouille est exécuté pour l’établissement des fondations de piliers isolés, par exemple. Les dimensions minimales
de ces terrassements sont limitées par les moyens de réalisation.
* Puisard : c’est un trou de 1m de profondeur environ, on l’installe en un point bas de la fouille, vers
lequel convergent toutes les eaux de pluie ou d’infiltration drainées par les fouilles. Du puisard, l’eau est
évacuée par pompage à l’extérieur de la fouille.

ADIL MOUNIBPage - 3 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

 Fouille en rigole:
l  2 m et h  1 m

 Fouille en tranchée :
l  2 m et h > 1 m Hauteur h
Largeur l
l > 2 m et h > l/2

 Fouille en trou ou en puits :


Si longueur de la fouille  largeur
Et si h < 1 m, c’est une fouille en trou
Et si h > 1 m, c’est un puits

 Fouille en excavation :
l  2 m et h  l/2

ADIL MOUNIBPage - 4 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

* Foisonnement : Le foisonnement des terres est l’augmentation de volume consécutive provoqué lors
de l’extraction. En effet ordinairement la terre extraite d’une fouille occupe un volume supérieur à celui de
l’excavation.
- Foisonnement passager : c’est celui que l’on obtient à partir d’un déblai sans tasser la terre.
- Foisonnement permanent : c’est celui qui reste après damage et tassement de la terre mise
en place.
Stabilité Des Talus :
La terre mise en tas, forme avec la terre un angle, appelé angle de talus naturel.
Lors des fouilles, si le talus que l’on veut réaliser fait avec l’horizontale un angle inférieur ou égale à l’angle
naturel, aucune précaution particulière ne doit être prise.
Si au contraire l’angle est supérieur à l’angle naturel. Il y a danger d’éboulement et il convient de prendre des
dispositions pour les éviter.
-Étayage des fouilles :
Les fouilles sont exécutées par terrassements successifs de couches de 0.40m de profondeur.
Lorsque la profondeur d’une fouille est importante, pour prévoir les éboulements et les risques d’accident d’une
part et, d’autres parts, pour diminuer l’emprise de l’excavation, il est utile, d’étayer les terres.
L’inclinaison des talus naturels, dans un terrain déterminé, peut être défavorablement influencée par certains
facteurs extérieurs.
Les infiltrations d’eau possibles en profondeur, ou provenant des chutes de pluie, l’effet des vibrations
provoquées par les engins, les véhicules ou les machines. Les charges situées à proximité immédiates de
l’excavation sont des éléments qui modifient les plans de rupture des terrains.
Le blindage consiste à maintenir provisoirement les parois d’un talus ou d’une tranchée pour assurer la sécurité
en cours des travaux.
Les fouilles en tranchées de plus de 1.30m de profondeur et d’une largeur égale ou inferieure aux 2/3 de la
profondeur doivent, lorsque leurs parois sont verticales ou sensiblement verticales, être blindées

ADIL MOUNIBPage - 5 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Réalisation des terrassements :


Les outils et le matériel utilisés pour l’exécution des terrassements dépendent :
- de l’importance des travaux ;
- des possibilités de l’entreprise ;
- des exigences et des impératifs imposés par le chantier lui-même ;
- des délais d’exécution.
Les fouilles peuvent être réalisées à la bêche ou à la pelle dans la terre végétale, le sable, etc.
Le pic, les marteaux pneumatiques s’emploient pour les roches et les terres compactes. On effectue les fouilles
à la main lorsqu’il s’agit de terrassement de faible volume, ou lorsque des conditions particulières l’exigent.
Lorsque le volume des terrassements devient important. Il est plus économique d’utiliser des engins mécaniques

ADIL MOUNIBPage - 6 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

pour effectuer les terrassements. Le débit de ces machines peut varier de 25 à 400m³ par heure.
Avant d'effectuer les travaux de terrassement, il est indispensable de définir :
- l'emplacement des travaux ainsi que les accès et les abords du chantier
- le nivellement du sol et éventuellement, l'emplacement des anciennes constructions à démolir ou
démolies
- l'emplacement et la nature des canalisations (eau, égouts, gaz, chauffage urbain, air comprimé, lignes
électriques, télécommunications, etc.) Existantes sur le terrain et à sa périphérie. Il est préférable également
d'indiquer celles qui devront être préalablement déplacées.
- la nature du sol.
Le rôle des opérations de terrassement est de préparer l’assise de la construction, en exécutants les fouille
pour les éléments de fondations. Est pour que cette opération sera satisfaisante aux exigences de les
conditions d’équilibre on doit effectuer des sondages sur la nature du sol et spécialement sa solidité : le taux de
compression admissible du sol.
Conclusion :
On appelle terrassement les travaux visant à modifier le relief d’un terrain pour réaliser un ouvrage (exemples:
pose de canalisations, construction des routes ou d’ouvrages d’art, préparation des V.R.D). Tranchées,
décapages, fouilles, talutages, nivellements et excavations sont des travaux de terrassement.
Pour qu’un bâtiment soit stable il faut que la force qu’il exerce sur le sol soit inférieure à la force
portante du sol . Sinon, le bâtiment s’enfoncera dans le sol. C’est pour ça qu’on procède à des études du sol.
II- Fondations :
Ouvrage enterré qui compose le socle et l'assise stable d'une construction, et qui répartit sa charge sur le sol
naturel (ou reporte ces charges jusqu'au sol dur).
La conception des fondations doit leur permettre de porter la construction sans aucun risque de déplacement
vertical (enfoncement) ou latéral (pression des terres, glissement sur pente).
En générale cet ouvrage consiste à assurer une stabilité à la construction.
1-Les types de fondation :
On distingue les différents types de fondation suivant :
* fondations superficielles :
-semelles continues sous mur.
-Semelles isolées sous piliers.
- longrines.
* fondation par radier général.
*fondations profondes :
-Sur puits (semi-profonde) : sert atteindre le sous-sol résistant, et à couler dans ce puits
des pieux de fondations profondes en gros béton, afin de reporter vers le bon sol les charges d'une
construction : c'est le puits de fondations.
-Sur pieux (profonde) : Longue pièce de bois, de métal ou de béton que l'on fonce
verticalement dans les sols de résistance médiocre. Pour constituer des fondations en reportant les charges
d'un bâtiment vers le sol ferme.
A- Les fondations superficielles :
Il s’agit des fondations à faible profondeur (en surface) sans ou avec peu d’armature. Les fouilles sont
effectués en rigoles peu larges et peu profondes ≤ 1m. En générale sont utilisées lorsque : Le charge à
transmettre au sol est proportionnelle au taux de compression admissible de ce sol afin de garantir les

ADIL MOUNIBPage - 7 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

conditions d’équilibres.
*Semelles continues sous mur :
Les fondations de murs peuvent être réalisées :
* en maçonnerie.
* en moellons.
* en béton damé.
* en béton armé.
Fondations en briques

- Au fond de la tranchée on dépose une première assise de briques sur couche de


sable .
- Sur toute cette largeur de basse on maçonne au moins 2 assises.
- On rétrécit ensuite progressivement chaque ensemble de deux assises jusqu’à ce que l’on
obtienne . l’épaisseur du mur voulue.
- La tangente aux recoupements ne peut être inclinée de plus de 60° par rapport à
l’horizontale.

Fondations en moellons :
Les fondations en moellons remplissent généralement toute la largeur de la fouille.
- Au fond de la tranchée on met une couche de béton de propreté.
- Ensuite on met une couche de mortier de 3 à 4 cm d’épaisseur puis on pose
les moellons en les bloquant et les liaisonnant convenablement avec du mortier .

Fondations en béton damé :


La fondation en béton damé à la forme d’un trapèze.
Le béton peut être coffré ou coulé directement entre les deux parois de la fouille. Et soigneusement

ADIL MOUNIBPage - 8 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

damé lors de la mise en place.


Ce béton est parfois légèrement armé pour constituer un chaînage qui peut être nécessaire si le sol
n’est pas homogène.

Fondations en béton armé :


On utilise les semelles en béton armé :
 Pour répartir plus uniformément la charge (conséquence de leur plus grande rigidité).
 Pour limiter le poids des fondations (fondations plus résistantes donc moins épaisses).
 Pour réduire la pression exercée sur le sol en élargissant la semelle ( ce qui
nécessite une armature pour résister aux efforts de traction produits au bas de
la semelle) .
On coule d’abord un béton de propreté de béton maigre de 5 à 10 cm d’épaisseur. On coule
ensuite la semelle en béton armé soit entre des planchers formant coffrage, soit directement
entre les parois de la fouille.

*Semelles isolées sous pilier :


Ces semelles de forme pyramidale ou rectangulaire peuvent être réalisées en béton armé.
Le béton doit être fortement damé et vibré. Il est généralement coulé entre les parois de
terre,
La liaison de la semelle au pilier est assurée par une armature d’attente comprise dans le
ferraillage des fondations.
La semelle isolée reçoit : un poteau isolé :
-d’angle.

ADIL MOUNIBPage - 9 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

-de rive.
-intérieur.
-des poteaux jumelés.
Les semelles isolées sont généralement armées par deux nappes d’aciers orthogonaux protégés de l’oxydation
par une épaisseur d’enrobage de 4à5cm
Un béton de propreté en fond de fouille.

ADIL MOUNIBPage - 10 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

B-Fondation par radier général :


La radier général se présente sous la forme d’un plateau de fondation qui transmet les charges
de la construction sur le sol par une surface égale ou supérieure à celle de l’ouvrage.
Il peut être constitué :
- Soit par une simple dalle épaisse.
- Soit par des poutres longitudinales et transversales liant les piliers porteurs et soutenant
une dalle plus mince.
Cette solution peut être adoptée :
- lorsque le sol est peu résistant mais homogène.
- lorsque la surface de la construction est petite par rapport à sa hauteur ou à son poids
- lorsqu’on veut obtenir un sous- sol étanche pour une construction assise dans une nappe d’eau
souterraine.

Il est indiqué de fonder le bâtiment de type lourd sur une semelle unique constituant un radier général de
répartition des charges
C-Fondations profondes :
Si les charges sont lourdes et concentrées et si le terrain de surface est mauvais il faut faire des fondations
profondes. Ces pieux peuvent ou non atteindre le bon sol. Dans ce second cas les pieux « frotteront » sur le
terrain et leur stabilité ne sera due qu’à la pression ou au frottement entre la surface du pieu et le sol dans
lequel le pieu est battu. Dans le premier cas le pieu est dit porteur et il est conçu pour transmettre sa charge
jusqu’au bon sol. (Calcaire par exemple) Ces pieux sont donc souvent beaucoup plus longs et peuvent descendre
couramment à plus de 60 mètres de profondeur. Ces pieux peuvent être battus par éléments ou forés. Les pieux
sont battus jusqu’au refus ou forés jusqu’à une longueur d’ancrage dans une nature de terrain déterminée. Ils
peuvent être en poutres d’acier (pieux H, IPN, etc.) ou en tube d’acier mis en place puis remplis de béton ou en
béton armé préfabriqué puis battus ou encore coulé en place. Certains types de pieux peuvent combiner les
différents cas exposés ci-dessus. Si le pieu ne va pas jusqu’au rocher sa base peut être élargie pour augmenter

ADIL MOUNIBPage - 11 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

la surface sur laquelle la charge est transmise. Pour les pieux forés et pour éviter les éboulements pendant le
forage si le sol est gorgé d’eau ou instable on peut se servir d’une chemise temporaire ou définitive ou encore
se servir de boue de forage qu’il faudra traiter soigneusement au moment du bétonnage sous peine de graves
défauts.
Quand les pieux sont terminés on les arase à la bonne hauteur en veillant à ce que leurs têtes soient bien
propres et en bon matériau (vérifier par exemple que le béton coulé sous la boue soit bien sain). Les têtes sont
alors reliées par des massifs de béton qui joue le rôle de semelles pour répartir les charges entre les pieux.
Fondation par puits : Un puits de fondation s’apparente à un gros pilier armé ou non prenant appui sur le sol
résistant à une profondeur supérieur à 2 m. Il reçoit des fortes charges.
Cette solution est choisie si :
-La couche superficielle présente une résistance insuffisante pour équilibrer les charges.
-Les charges sont importantes et concentrées.
-Les puits sont moins couteux que le radier.

Généralement, une fondation est considéré comme profonde si D / B > 10. (Avec D la longueur de la
fondation « pieu », et B sa la largeur). Cette catégorie de fondation regroupe essentiellement (pieu, caissons,
parfois les parois moulés).

Entre les deux extrêmes (fondations superficielles et profondes), on trouve les fondations semi profondes,
(avec un rapport 4 < D / B < 10). La base de ces fondations se situe au-dessus de la profondeur critique, il s'agit
essentiellement des puits.

Il n'y a pas des méthodes de calcul propres à cette catégorie de fondations qui ne constituent que des cas
particulier, il faudra adapter suivant le cas les méthodes retenues pour les fondations profondes ou pour les
fondations superficielles.

Vue en plan

ADIL MOUNIBPage - 12 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Coupe I-I

Les emplacements des puits sont généralement aux intersections des murs intérieurs, sous les poteaux en B.A
(de rive, d’angle, intérieur).
Caractéristiques d’un puits :
Section : elles sont de forme :
-carrées.
-rectangulaire.
-circulaire.
Dimensions :
-Les cotes des puits varient de 1.00 à 1.50m.
-Les diamètres également de 1.00 à 1.50m.
-La profondeur ne dépasse pas 8.00m.
-La distance entre axes varie de 4.00 à 8.00m, et dépend de :
•dépend des efforts à supporter.
•de la section des puits.
-La base des puits : elle s’encastre de 20 à50 cm dans le sol jugé résistant.
Remplissage des puits : il se fait avec un gros béton ou la composition est la suivante :
-cailloux : 600 à800 dm³.
-graviers : 200 à 400 dm³.
ADIL MOUNIBPage - 13 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

-sable de rivières : 400 à 500 dm³.


-ciment CPJ : 200 à 300 Kg/m³.
Fondation par pieux : Les pieux généralement sont des grosses pièces en B.A. destinés à reporter à grand
profondeur (20 m, 40 m et plus) les charges d’une construction.
Ils sont groupés par : 2, 3, 4, 5 et plus et réunis en tête par une semelle très épaisse afin de répartir la charge
sur chacun des pieux.
Armature d’un pieu :

Conclusion :
Les fondations d'un ouvrage assurent la transmission et la répartition des charges (poids propre de
l’ouvrage et surcharges d’exploitation et climatiques) sur le sol.
Le mode de fondation sera établi suivant la capacité portante du sol. Soit le sol en place a des qualités
suffisantes pour qu'on puisse y fonder l'ouvrage par de simples fondations superficielles, soit ses qualités sont
médiocres et il faut alors mettre en place des fondations profondes. On distingue donc les fondations
superficielles des fondations profondes.
En général, la limite du choix de l’une vers l’autre solution, se détermine par le tassement que va subir
l’ouvrage qu’il convient de limiter. D’autres critères, argiles gonflantes, hétérogénéité des sols, peuvent être
déterminants dans le choix des fondations.
Les fondations profondes (par exemple les pieux, les micropieux, les barrettes) sollicitent le sol par deux types
d'actions :
• Le premier est le frottement de la fondation sur le sol qui l'entoure, et qui offre ainsi une résistance à
l'enfoncement.
• Le second est le terme de pointe qui correspond à l'appui vertical de la fondation sur un sol de qualité
acceptable.
Les micropieux sont comparables à des poteaux moulés dans le terrain, composés d’un tube acier toute hauteur
et enrobés de coulis de ciment.
Ils sont répartis sous l’ouvrage de manière à constituer un maillage régulier d’appuis ponctuels. Un réseau de
longrines et massifs en béton armé assure le transfert et la répartition des charges entre les éléments
porteurs de l’ouvrage (planchers et élévations) et les têtes des micropieux.
III- Les murs :
1-Généralités :
Ouvrage en maçonnerie, en terre,…, qui, dans un plan vertical, sert à enclore (entourer) un espace, à soutenir
des terres, à constituer les côtés d'une maison et supporter les étages.
Les murs désignent généralement des parois porteuses de l'ouvrage par opposition aux cloisons qui n'ont qu'un
rôle de séparation des pièces.
On concernant les cloisons on peut dire que sont des simple ouvrage en maçonnerie ayant le rôle de répartir
les pièces d’une maison et n’ont aucune fonction portante, en générale on admet que :
Murs >15 cm > Cloisons.

ADIL MOUNIBPage - 14 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Les murs porteurs : ils doivent supporter les charges amenées par :
-Les planchers.
-Les charpentes.
-Les couvertures.
Les murs, soit les porteurs ou de remplissage participent à la stabilité du bâtiment pour l’empêcher de se
déformer sous l’effet des charges verticales et du vent.
2-Rôles des murs :
Les murs doivent remplir certaines fonctions et en permettre D’autres. Ils doivent notamment :
A-Clore (interdire l’accès, fermer) : pour limiter la construction, pour séparer les locaux, pour
l’habitation du milieu naturel.
B-Résister :
-à la charge amenée par son propre poids,
-à la charge des planchers, des charpentes, et des couvertures, des charges d’exploitation.
-à la poussé des terres.
-à la fois aux charges verticales et horizontales dus par exemple au vent.
C-Isoler : Thermiquement, c’est-à-dire assurer le confort de l’habitant, en s’opposant au passage
de la chaleur de l’intérieur vers l’extérieur et le contraire.
Acoustiquement, contre les agressions dues aux bruits extérieurs.
Contre l’incendie.
D-Protéger : contre la pénétration de l’eau, et les agents physiques (action du vent, du soleil, de
neige,..).
E-Embellir (faire apparaitre plus beau) : constituer un élément de décoration, soit à l’extérieur
soit à l’intérieur par le parement restant apparent.
3-Les différents types des murs :

ADIL MOUNIBPage - 15 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

A-Mur de façade : Le plus souvent parallèles à la rue, ils comportent des ouvertures : portes et fenêtres.
S’ils sont porteurs, devrons supporter le poids des différents planchers et de leurs surcharges.
B-Murs pignons-Murs mitoyens : Le plus souvent perpendiculaires aux murs de façade, Comportant moins de baies
que les murs de façade, ils ont à supporter le conduit de fumée et les gaines de ventilation.
Dans les agglomérations il n’est pas rare qu’un pignon appartienne à deux propriétaires. Il est alors mitoyen
C-Murs de façade arrière : On ne recherche pas pour ceux-ci l’esthétique indispensable aux murs de façade sur
rue. Souvent parallèle aux premiers, ils supportent les même charges et parfois des conduits de fumée et gaine
diverses.
D-Murs de refend : ce sont les murs intérieurs à porter les planchers, ils séparent la surface intérieure
habitable dans le sens :
-de la longueur : refend longitudinal.
-de la largeur : transversal.
Ils servent aussi à supporter : les plafonds, les éléments de charpente.
E-Murs d’échiffre : ils sont destinés à supporter les escaliers.
F-Murs de clôture : Construits pour délimiter les propriétés, les murs de clôture sont constamment exposés aux
intempéries. Ils doivent être recouvert d’un couronnement ou chaperon. Ce chaperon est destiné à empêcher
les eaux de pénétrer dans le mur.
Ils servent parfois de murs de soutènement des terres en cas de différences de niveau des terres.

Couronnement
G-Murs de soutènement : Les murs de soutènement sont destinés à supporter latéralement une poussée des
terres.

ADIL MOUNIBPage - 16 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

H-Murs de sous-sol : ce sont les murs extérieurs soit enterrés dans le sol, soit mi-enterrés pour réaliser des
caves ou des garages.
4- Maçonnerie :
A-Maçonnerie de briques et de blocs :
On peut distinguer deux types principales de maçonnerie : une est dite portante et l’autre non portante.
La maçonnerie est dite « non portante  » lorsqu’elle est utilisée comme remplissage dans une ossature en
béton armé ou en métal. Les seules charges qu’elle supporte sont son poids propre et éventuellement le poids
des appareils accrochés aux murs.
La maçonnerie est « portante » lorsque des charges autres que son poids propre peuvent être appliquées à la
maçonnerie.
*Appareillage : c’est la façon dont les briques sont disposées dans un mur ou cloison un appareillage doit :
-Assurer une bonne liaison à la maçonnerie.
-Assurer une bonne répartition des charges.
-Donner un effet esthétique au parement des murs.
*Condition d’un bon appareillage :
L’appareillage de la maçonnerie doit satisfaire les conditions suivantes :
-Les joints verticaux sont décalés entre assises.
-aux croisements et aux jonctions, il faut que l’appareillage assure la liaison entre murs perpendiculaires.
-il est conseillé de ne pas maçonner avec des morceaux de dimension moindre que celles d’un demi-
élément.
-L’emploi de différents types de matériaux dans une même maçonnerie doit être évité.
*Epaisseur des murs :
L’unité de l’épaisseur d’un mur de brique est la panneresse.
Si la largeur d’une brique est de 9 cm et la longueur est de 19 cm, tandis que l’épaisseur du joint est de 1 cm,
l’épaisseur ;
-d’un mur d’une demi –brique sera de 9 cm.
-d’un mur d’une brique sera de 19 cm.
-d’un mur d’une brique et demie sera de 29 cm.
-d’un mur de deux briques de 39 cm.

ADIL MOUNIBPage - 17 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

*Exemple d’appareillage : Appareillage croisé :


Les assises de boutisses (dont la plus petite face se présente en parement à la surface d'un mur. Si la boutisse
traverse le mur de part en part, c'est alors une boutisse parpaigne, ou un parpaing en boutisse) et en
panneresse (dont la plus grande face est disposée en parement, et à la boutisse, dont la plus petite face est le
parement).

Maçonnerie en panneresse. Maçonnerie en boutisse.

ADIL MOUNIBPage - 18 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

B-Conception des murs :


*Type des murs extérieurs :
Mur composite avec lame d’aire : le mur composite ou le double mur est constitué :
-d’un parement extérieur en brique ou autre matériau décoratif.
-d’un vide intermédiaire de 5 cm.
-d’une paroi intérieure en blocs maçonné afin d’assurer une bonne isolation thermique.
Parfois on ajoute une couche isolante dans le vide se trouvant dans le mur double afin de garantir une
isolation thermique optimale.
Mur composite sans lame d’aire : Il comprend :
- un parement extérieur en briques ou autre matériau décoratif.
- Une paroi intérieure en blocs de 19 ou 24 cm d’épaisseur.
Mur plein en blocs maçonnés : A l’extérieur et suivant la destination du bâtiment, les blocs restent apparents où
reçoivent une protection contre les intempéries.
Quel que soit le type de mur choisi, il est indispensable de placer un feutre bitumé à sa base pour arrêter
l’humidité.
5-Les cloisons :
A-définition :
Les cloisons sont des parois de faible épaisseur dont la fonction est uniquement séparatrice et non portante.
Leur rôle principal est de diviser l’intérieur d’un bâtiment.
B-Les types des cloisons :
Les cloisons amovibles : Il s’agit de cloisons légères amovibles, permettant de transformer suivant les besoins la
distribution intérieure d’un appartement, d’un magasin ou d’un bureau.
Citons parmi celles –ci :
- les cloisons en bois.
- les cloisons en panneaux de verres.
- Les cloisons par panneaux métalliques
Cloisons sans poteaux : L’industrie produit des agglomérés de ciment dont l’épaisseur est de7.5 cm, qui
fournissent une cloison de 10 cm enduit compris.
Cloison mobile : cloison composée de panneaux mobiles, articulés, repliables ou coulissants, permettant, dans une
structure donnée, la séparation ou la réunification instantanée de deux locaux.
C-Maçonnerie armée :
Il est parfois nécessaire de renforcer une cloison (manque de place pour un mur plus épais, charges sur la
cloison, etc.….) dans ce cas, on arme les cloisons.
La résistance de la maçonnerie en compression peut être sensiblement augmentée en armant celle-ci. La
présence des armatures diminue également les risques de fissures.

ADIL MOUNIBPage - 19 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Les murs simples en maçonnerie de brique avec armatures préfabriquées légères présentent une résistance
d’environ 20% supérieure à celle d’un mur identique non armé.
Lorsque la maçonnerie est armée dans ensemble, une assise au moins sur deux comporte des armatures.
Ce procédé s’effectue soit par des armatures préfabriquées, soit en associant des simple bars d’acier aux
éléments entrant dans la maçonnerie.
Les armatures préfabriquées sont en général composées de 2 fils longitudinaux de 4 à 10 mm de diamètre reliés
une diagonale de 4 mm de diamètre.
Les armatures sont posées dans les joints horizontaux de la maçonnerie.

D- Maçonnerie en pierres naturelles :


La maçonnerie en pierres naturelles est un assemblage d’élément, taillés ou non, réunis le plus souvent par un
mortier.
On distingue :
- les maçonneries en moellons.
- les maçonneries en pierres de taille.
Maçonnerie en moellons – types d’appareillage :
On considère comme moellons les pierres pouvant être manipulées par un seul homme.
*Appareillage sans assise horizontale :
a) joint polygonaux irréguliers:

ADIL MOUNIBPage - 20 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

b) Mosaïque hexagonale : Cet appareillage diffère du précédent par las régularité des moellons
employés. Ceux –ci sont pré taillés aux mêmes dimensions d’ après gabarit hexagonal.

* Appareillage avec assises horizontales :


Les dimensions de ses moellons sont :
- hauteur : 12 cm jusqu’à 35 cm.
- Longueur : 1.5 à 4 fois la hauteur.
a) mosaïque assise irrégulière : Les assises successives n’ont pas la même hauteur. Et chaque moellon est taillé
parfaitement d’équerre sur sa face de parement.
b) Mosaïque assise régulière. Les assises ont la même hauteur.
c) Mosaïque moderne : Des pierres verticale coupent 2 ou 3 assises.

ADIL MOUNIBPage - 21 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

*maçonnerie en pierres de taille :


Les éléments de pierre de taille sont des blocs dont le volume dépasse 1/15 de mètre cube. Il n’est donc pas
possible pour un homme seul d’en assurer la mise en œuvre.
Il est nécessaire que chaque maçon ait à sa disposition et sous la main un assez grand choit de pierres. Chaque
pierre doit être soigneusement ajustée entre les pierres voisines.
L’épaisseur des joints doit être régulière et limitée à :
- 4 cm pour les moellons non équarris.
- 1 à 2 cm pour la maçonnerie en pierres de taille.
IV-Les chaînages :
Les chaînages sont les éléments de liaison entre les différents composants du gros œuvre (murs, planchers,
poteaux). Ils servent à solidariser les éléments verticaux (murs, poteaux, panneaux) et horizontaux (planchers).
Ils sont généralement réalisés en béton armé.
Rôles des chainages :
En générale ils ceinturent les murs porteurs ou de remplissage, afin de répartir les charges les charges
exercées par les planchers.
Dons les types des chainages Les horizontaux sont les principaux éléments dans la construction des bâtiments,
sachant que les verticaux sont généralement remplacés par des poteaux dans les coins.
Fonctions des chainages horizontaux :
- Ils répartissent les charges transmises par le plancher sur le mur.
- Ils relient le plancher au mur (chaînage en B.A coulé sur place avec aciers de liaison).
- Ils évitent les tassements différentiels (grâce à l’inertie du chaînage longitudinal).
V-Les planchers :
1-Définition :
Ce sont des éléments qui servent à séparer entre les différents niveaux d’un bâtiment, d’autre façon on peut
les définir comme suit : Paroi horizontale constituant le sol d'un étage.
En générale, Les planchers déterminent les différents niveaux d’une construction pour porter les charges
ADIL MOUNIBPage - 22 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

d’exploitations.
Les planchers jouent les rôles suivants :
-de plate-forme porteuse pour l’étage considéré.
-de toit pour l’étage sous-jacent.
-d’écran (surface) permettant le confort de l’habitant.
-d’élément de stabilité.
2-Les différents types des planchers :
A-Les dalles simples :
Le plancher en dalle pleine de béton armé, ferraillée et coulée en place, sur un coffrage qui sera éliminé
après durcissement; sa portée n'excède pas 4 m, et son épaisseur est d'au moins 12 cm. Sa périphérie est
encastrée dans les murs porteurs.
B-Planchers à base des poutrelles préfabriquées précontraintes :
Ils ont couramment utilisés pour les maisons individuelles, bâtiments collectifs, industrielles et commerciales.
Ces planchers sont constitués de poutrelles préfabriquées en béton qui prennent appui sur des murs (de façade
ou de refend) ou sur des poutres en béton armé.
Des corps creux (ou entrevous) en béton, en terre cuite ou en polystyrène sont disposés entre les poutrelles,
les uns à côté des autres. L’ensemble est recouvert d’une dalle en béton appelée table de compression, coulée
sur place et armée d’un treillis soudé.
Il existe dans le commerce une grande variété de ces planchers. Les formes des poutrelles et des corps creux
varient selon les fabrications.
Malgré tous les épaisseurs des planchers sont sensiblement identiques d’un fabricant à l’autre. Les dimensions
les plus courantes sont :

H : Hauteur des corps creux (cm) 12 16 20 25 30

E : Épaisseur table de compression (cm) 4 4 4 5 5

ADIL MOUNIBPage - 23 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

*Le système porteur concernant ce genre de plancher est obtenu par l’association :
-des poutrelles précontraintes (c’est l’opération de faire subir au acier une contrainte interne de
compression permanente lui permettant de mieux résister, une fois mis en œuvre, à d'autres contraintes.).
-du béton coulé en place de la dalle de répartition.
*Principe de mise en œuvre ou assemblage des composants sur le chantier :
-Les poutrelles précontraintes portent les entrevous (Désigne l'espace compris entre deux poutrelles
d'un plancher ; par extension, désigne aussi le matériau avec lequel on remplit cet espace) en béton, en terre
cuite, ou en polystyrène.
ADIL MOUNIBPage - 24 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

-Les entrevous servent de coffrage entre les poutrelles.


-La dalle de répartition est ainsi coffré par l’assemblage poutrelles-entrevous et elle solidarise
l’ensemble.
*Les entrevous en béton, en terre cuite, ou en polystyrène :
Ils sont placés entre les poutrelles et ils servent soit :
-d’entrevous de coffrage (remplissage).
-d’entrevous porteurs dont la résistance mécanique permet de reporter les charges d’exploitations sur
les poutrelles.
*La dalle de répartition :
C’est une couche en béton armé coulée sur toute la surface du plancher, d’une épaisseur varie de 4 à 5 cm.
Cette dalle est armée d’un treillis soudée de mailles 200 mm × 300 mm.
C-Autres types de planchers :
* le plancher-champignon : composé d'une dalle pleine, sans poutre, dont les charges sont reportées sur
l'évasement en chapiteau ou en goussets de poteaux de béton.

* plancher à double T : est composé de longues tables préfabriquées en béton armé vibré, avec en sous-face
deux nervures à saillie importante, formant poutrelles de raidissement.

* le plancher à pré-dalles: plancher composé de larges tables minces de béton armé (épaisseurs 4 à 6 cm selon
procédés, dont les rives reposent sur un réseau de poutres. Les pré-dalles sont soit à treillis précontraint, soit à
armature de poutrelles à treillis intégré. Après leur mise en place, les pré-dalles sont provisoirement étayées,
pour recevoir une dalle de compression en béton, armée d'un treillis soudé.
ADIL MOUNIBPage - 25 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

* le plancher-caisson préfabriqué, composé d'éléments tubulaires préfabriqués, souvent précontraints, dont les
sections sont rectangulaires ou en U renversé ; ces éléments, juxtaposés (placés cote à cote) de façon
jointive, reçoivent une dalle de compression coulée en béton armé d'un treillis soudé.

3-Les planchers et l’isolation thermique :


Différents solutions d’isolation thermique dans les planchers sont :
A-Isolation thermique intégrée dans le plancher :
L’isolant thermique est présent dans l’épaisseur du plancher, et dans le cas d’un plancher à base de poutrelle-
hourdis, cet isolant fait une partie d’entrevous.
B-Isolation thermique rapportée sur le plancher :
Un isolant thermique sur le plancher permet d’obtenir une isolation continue, Sur la surface brute du plancher
on pose donc un isolant thermique qui se présente sous de plaques sur ce matériau est coulé une dalle
indépendante en béton armé.
C-Isolation thermique rapportée sous le plancher :
C’est la technique dite du « faux plafond » l’isolant est en effet collé ou fixé sous le plancher porteur ou bien
supporté par des profils métalliques sous les quelles sont accrochés les éléments du faux plafond.
Celui-ci permet de cacher les défauts d’aspect du gros œuvre, de rendre accessible les canalisations électriques
et d’obtenir une esthétique en plafond par l’utilisation des panneaux décoratifs.
4-Les planchers et l’isolation acoustique :
Dans la réalité on ne peut pas avoir une isolation acoustique parfaite, mais en tous pour élever cette aptitude
soit on utilise un plancher en hourdis car ces corps sont creux et ce vide fourni une isolation presque suffisante,
ou on peut utiliser un plancher à double parois avec un faux plafond.
5-Plancher terrasse :
ADIL MOUNIBPage - 26 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Le plancher terrasse assure la protection contre :


- La pluie.
- Le gel.
- Le vent.
- Le soleil.
- Le bruit, les vibrations,…
La toiture terrasse est formée par le plancher supérieur du bâtiment, elle doit assurer les fonctions suivantes :
- isoler thermiquement la construction
- être étanche et doit assurer l’évacuation des précipitations de manière efficace.
- Afin de remplir toute ces rôles, la toiture terrasse est composée d’un certain nombre de couches de
différents matériaux remplissant chacune une fonction spécifique.
On trouve successivement les éléments qui suivent :
1- un plancher de support
2- une forme de pente destinée à donner l’inclinaison
3- un par-vapeur dessiné à empêcher la pénétration de l’humidité provenant de l’intérieur du bâtiment
dans l’isolation thermique
4- un isolant thermique
5- une étanchéité souvent composée de plusieurs couches
6- une couche de protection de l’étanchéité.
Citons les rôles de chaque élément composant la toiture terrasse :
1- Plancher de support : doit être réalisé de manière à pouvoir supporter sa propre charge ainsi que les
surcharges occasionnelles sans subir de déformation dangereuse pour l’étanchéité.
2- Forme de pente, pour assurer un bon écoulement des eaux vers les décentes, le plancher –terrasse
recouvert d’une forme de pente de béton ,la pente doit être suffisante (2% au minimum) pour éviter
la stagnation de l’eau en certains endroits .
3- Par-vapeur : l’air contient de l’eau sous forme de vapeur .Par conséquent si un air chaud et humide se
refroidit la vapeur va se condenser en gouttelettes .Dans les régions tempérées et humides ,il arrive
salle chaude le jour mais froide la nuit contienne de la vapeur d’eau qui le soir se condense sur les
parois froides de la pièce , murs et plafonds extérieurs .Si ces derniers ne sont pas muni d’une barrière
par-vapeur , l’humidité pénètre dans le plancher et dans l’isolation thermique qui risque d’être détériorée
.Pour éviter cela , on place « un par-vapeur » ,qui arrête la migration de la vapeur d’eau .
4-  Isolant thermique : les meilleurs isolants sont les matériaux comportant des vides d’air.
L’isolation peut être mise directement sur la partie portante du plancher au mieux au-dessus du béton de
pente de manière à ce que celui-ci soit également protégé des variations de température.
5- Étanchéité : quelque le procédé d’étanchéité utilisé, il doit assurer une parfaite étanchéité de la
terrasse
6- Protection de l’étanchéité :la conservation des revêtements d’étanchéité nécessite , l’application d’une
protection destinée à protéger des rayons solaires et des détériorations occasionnées par des usagers
des terrasses .
La protection de l’étanchéité variera suivant qu’il s’agit d’une terrasse non accessible ou d’une terrasse
accessible.

ADIL MOUNIBPage - 27 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Le plancher terrasse supporte :


- La masse propre des matériaux constitutifs.
- Les charges d’exploitation.
L’acrotère est un élément décoratif en béton armé son épaisseur sera de 8 cm au moins et il sera armé en
acier doux au pourcentage de 100kg/m³. Cette pièce est souvent préfabriquée.
VI- Les escaliers :
Ouvrage de circulation verticale composé d'une série de marches ou degrés de même hauteur permettant de
monter ou de descendre d'un niveau de plancher à un autre.
1-Les escaliers : les principales défénitions :
• La marche : est la partie horizontale «là ou l’on marche »
• La contremarche est la partie verticale «contre la marche »
• L’emmarchement est la longueur utile de chaque marche, (entre deux murs ou deux limons).
• Le limon : (escalier à la française) est le montant oblique qui supporte les marches. Il est situé à
chaque extrémité des marches. Il peut être remplacé par le mur d’échiffre.
• La crémaillère : (escalier à l’anglaise) est le montant oblique qui supporte les marches,
contrairement au limon il est situé sous les marches et il peut être unique et situé au milieu des marches.
• La ligne de foulée.
• Le giron est la largeur de la marche prise sur la ligne de foulée
• La paillasse supporte marches et contre marches
• Le mur d’échiffre est celui qui sert d’appui à la paillasse, d’une autre part on peut les définir
comme suit : sont les murs sur lesquels est adossé l’escalier.
• Le collet est la largeur de la marche du coté jour
• Limon supérieur ou limon inferieur permettent aux marches de prendre appui
• L’échappée est la hauteur de passage.
ADIL MOUNIBPage - 28 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

• Le palier d’étage : correspond à la dernière marche qui est au niveau supérieur.


• Le palier de repos : est un palier intermédiaire placé entre deux volées de marches pour un
changement de direction ou dans un escalier droit quand la volée est supérieure à une vingtaine de marches.

-Un ensemble de marches de palier à palier est une volée on distingue :


-le palier de départ.
-le palier d’arrivée.

ADIL MOUNIBPage - 29 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

-Giron : Distance comprise entre deux nez de marche successifs ou largeur de la marche s’il n’y
a pas de nez.

ADIL MOUNIBPage - 30 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Calcul des escaliers droits :


Les données qui sont indispensables pour calculer un escalier sont la "Hauteur de l'escalier" (de sol à sol fini) et
la "Longueur de l'escalier" (le reculement). La longueur de l'escalier est souvent limitée par la longueur de la
trémie (ouverture dans la dalle supérieure), mais il peut être prolongé au-delà de l'aplomb de la trémie si le
passage libre entre l'escalier et le plafond est suffisant pour le passage d'une personne sans se baisser. Cette
mesure s'appelle l’Echappée" et est généralement de 2,10 m, le minimum est de 1,90 m.
A partir de ces données, il est possible de calculer la longueur maximale de l'escalier.
Pour calculer la hauteur des marches, on utilise le rapport Hauteur / Largeur qui a été défini par François
Blondel en 1675. Il s'appelle le "Pas de foulée" ou "Relation de Blondel". Il correspond à "2 hauteurs de marche
+ 1 giron" et doit être compris entre 60 et 64 cm. Le giron est la distance horizontale mesurée entre 2 nez de
marches.

Exemple de calcul des escaliers droits :


ADIL MOUNIBPage - 31 -
Concepteur : ADIL MOUNIB
Procédés généraux de construction :
E-mail : Adilmounib@outlook.com
Matériaux et éléments de construction

Règle de base : 60 ≤ 2h+g ≤ 64 cm


Généralement pour un escalier courant : 16.5 ≤ h ≤ 17.5 et 27 ≤ g ≤ 31 cm
Un reculement ne doit pas dépassé 4.20 m
L’échappée ≥ 2.00 m
*Application :
La hauteur d’étage égale 2.50 m, la langueur au sol est de : 3.55 m.
Déterminer la hauteur des marches et le giron.
Valeur unitaire de h= 18 cm

*Les perrons : Degré extérieur ou ensemble de marches extérieures à un bâtiment, donnant accès à un palier
sur lequel ouvrent une ou plusieurs portes d'entrée.
Selon la forme de leurs marches, on distingue le perron carré (à marches droites), le perron à degré
rectangulaire, adouci, cintré, double à double repos, , etc.

ADIL MOUNIBPage - 32 -

Vous aimerez peut-être aussi