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Agent de maîtrise
pratique des concours et examen d’agent de maîtrise et d’adjoint tech-
nique territorial principal 2e classe des établissements d’enseignement
(personnel technique des collèges et lycées), ce manuel est conçu pour
principal de 2 classe
que les attentes des correcteurs.
Ensuite, il reprend les différentes techniques de communication écrite en e
proposant une étude des savoirs de base, de la rédaction et de la lecture.
Enfin, il explique la méthode de la résolution du cas pratique tout en
l’illustrant par des exemples concrets (sujet d’annales et sujet inédit).
des établissements d’enseignement
Le candidat pourra apprendre ou réviser en fonction de ses besoins et
à son rythme. L’objectif est de comprendre et d’assimiler les points
développés dans le manuel. Ils sont tous utiles et augurent une bonne
résolution de cas pratique.
Des exercices corrigés sont proposés à la fin de chaque partie. Ils facilitent
L’épreuve du cas pratique
la compréhension et la pratique.
Il n’y a pas de secret, pour réussir l’épreuve du cas pratique, il est Préparation aux concours et examen
FILIÈRE TECHNIQUE
Claude Héraud est formatrice au CNFPT Grande Couronne.
Jérôme Labreveux est ingénieur territorial et conseiller formation au
CNFPT Grande Couronne.
Claude Héraud
Jérôme Labreveux
10-12, rue d’Anjou - 75381 Paris cedex 08 - Tél. : 01 55 27 44 00 - Fax : 01 55 27 44 01 - Internet : www.cnfpt.fr
ISBN : 978-2-84143-348-3 - Les éditions du CNFPT, édition 2010 - Prix 10.00 e
Agent de maîtrise
Adjoint technique territorial
principal de 2 classe e
Claude Héraud
Jérôme Labreveux
Le travail des auteurs s’est enrichi des commentaires d’un comité de lecture composé de
- Marie Flore Lévy, responsable du service préparation aux concours et examens, CNFPT
Alsace-Moselle
- François Siégel, conseiller formation, pôle « ateliers et matériels », CNFPT Alsace-
Moselle
- Pham Van Dat, responsable des éditions, direction de la communication, CNFPT
Préambule 3
Sommaire
PRÉAMBULE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Sommaire 5
Partie IV : La résolution de cas pratique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Chapitre Iv : rédaction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1. Première étude de cas corrigée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
2. Deuxième étude de cas corrigée : sujet inédit. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Déjà parus dans la collection « Préparation concours ». . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
Fiche d’appréciation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
6 Sommaire
Partie I
L’épreuve du cas pratique :
pourquoi, comment ?
AM
Une épreuve écrite consistant en la résolution d’un cas pratique exposé dans un dossier
portant sur les problèmes susceptibles d’être rencontrés par un agent de maîtrise territo-
rial dans l’exercice de ses fonctions, au sein de la spécialité au titre de laquelle le candidat
concourt (durée : 2 heures ; coefficient : 3).
Décret no 2004-248 du 18 mars 2004 fixant les conditions d’accès et les modalités d’organi-
sation des concours pour le recrutement des agents de maîtrise.
ATTP2EE
Une épreuve écrite consistant en la résolution d’un cas pratique exposé dans un dossier
portant sur les problèmes susceptibles d’être rencontrés par un adjoint technique terri-
torial des établissements d’enseignement dans l’exercice de ses fonctions, au sein de la
spécialité au titre de laquelle le candidat concourt (durée : 2 heures ; coefficient : 3).
Décret no 2007-917 du 15 mai 2007 consolidé au 1er janvier 2009 et fixant les modalités
d’organisation des concours pour le recrutement d’adjoints techniques territoriaux des
établissements d’enseignement.
2. L’arrêté de l’examen
Vous trouverez ci-dessous la définition réglementaire de l’épreuve du cas pratique pour
l’examen d’AM.
AM
Une épreuve écrite consistant, à partir d’un dossier comprenant plusieurs pièces, en la
résolution d’un cas pratique portant sur les missions incombant aux agents de maîtrise
territoriaux et notamment sur les missions d’encadrement (durée : 2 heures ; coefficient : 1).
Arrêté du 27 janvier 2000 fixant les modalités de l’organisation de l’examen professionnel
d’accès par voie de promotion interne au cadre d’emploi des agents de maîtrise.
Par exemple :
- Vous êtes AM dans une commune et un membre de votre équipe arrive régulièrement en
retard. Que faire pour que votre collaborateur arrive à l’heure ?
-E n tant qu’ATTP2EE dans un collège, un agent de votre équipe de restauration refuse
de mettre tous les équipements obligatoires en termes d’hygiène et sécurité (gants,
charlotte, etc.). Comment amener cet agent à porter ces équipements ?
Après avoir précisé ce qu’était un cas pratique, nous attirerons votre attention sur un
deuxième point important.
Comme vous avez pu le lire précédemment, la question du cas pratique est posée à un AM
ou à un ATTP2EE.
C’est-à-dire qu’il est nécessaire de vous projeter dans votre futur grade.
Un AM ou un ATTP2EE est avant tout un chef d’équipe responsable du travail d’une ou de
plusieurs personnes. C’est donc en tant que « manager » que vous devez résoudre le cas
pratique, et pas en tant que personne travaillant seule.
Une observation fine des sujets d’annales de différents centres de gestion montre que les
sujets se répartissent en deux grandes familles.
Ce manuel prend en compte la deuxième solution, à savoir celle d’un sujet transversal
quels que soient le concours, l’examen et la spécialité.
En résumé :
- Le cas pratique est une épreuve écrite mais pas théorique, elle est basée sur votre expé-
rience professionnelle et concerne une situation de travail qui a pu ou pourra exister.
- L orsque vous êtes devant votre copie, vous êtes avant tout un encadrant responsable du
travail et de la sécurité des membres de son équipe. Vous êtes un chef d’équipe.
La forme
Vos aptitudes professionnelles et rédactionnelles sont évaluées à travers votre présenta-
tion de cas pratique.
Le fond
Vos connaissances et savoir-faire sont évalués à travers vos capacités d’analyse.
En résumé :
Le jury évalue votre capacité à résoudre, de façon pratique et analysée, un ou des
problèmes rencontrés par un chef d’équipe, amené à valoriser ses capacités à encadrer et
à communiquer par écrit.
Exemple : Le centre technique qui est situé près de la mairie a été repeint pendant
que les agents étaient en vacances.
Le centre technique, situé près de la mairie, a été repeint pendant les vacances des agents.
Dans la première phrase, il y a trois verbes conjugués. La seconde, composée d’un seul
verbe conjugué, est plus concise.
Tout au long de l’épreuve, votre préoccupation première sera d’être compris par votre
interlocuteur. Vous devrez vous demander : « Est-ce que j’ai bien écrit ce que je voulais
dire ? »
Pour écrire correctement une phrase, il est nécessaire de la décomposer et de cerner les
éléments qui la forment.
Exercice
Exercice no 1
Transformer les phrases suivantes en phrases simples tout en gardant leur sens initial ;
la phrase ne doit comporter qu’un seul verbe conjugué.
1. Les travaux de ravalement du collège sont effectués pendant que les élèves sont absents.
2. L es agents des espaces verts sont félicités par leur chef parce qu’ils ont réussi le massif
floral qui est à l’entrée de la ville.
3. Le service restauration s’affaire lorsque les élèves arrivent.
4. Les administrés sont fiers de leur mairie qui a été classée monument historique.
5. U ne fois que la journée est terminée, certains agents qui font du sport se retrouvent sur
le stade.
A. Le verbe
Le verbe est le noyau de la phrase. C’est un élément essentiel qui exprime soit une action
soit un état, une manière d’être.
Exemples :
- une action : travailler, apprendre, se reposer, habiter…
- un état : être, sembler, devenir, paraître…
B. Le sujet
Le sujet fait l’action exprimée par le verbe. Il détermine la terminaison du verbe. Pour
l’identifier, il faut poser la question : « qui est-ce qui ? » ou « qu’est-ce qui ? »
Dans cette phrase il y a deux verbes. Il est nécessaire d’identifier le sujet pour les accorder
correctement.
À partir du verbe, poser les questions :
- Qui est-ce qui commande ? La collectivité : 3e personne du singulier – commande.
- Qui est-ce qui porte ? Les techniciens : 3e personne du pluriel – porteront.
Exercice no 2
Accorder correctement le verbe et le sujet, au présent.
1. L e responsable hiérarchique organis… une réunion pour les agents qui reprenn… leur
activité.
2. Devant la machine à café discut… les professeurs.
3. L a plupart des élèves appréci… le conseiller d’orientation. Il les guid… dans leurs
recherches avec intérêt.
C. Les compléments
Il existe plusieurs types de compléments. Dans cette partie ne seront étudiés que les com-
pléments dits essentiels : les compléments d’objet direct et les compléments d’objet indi-
rect.
Pour les identifier, il est nécessaire de poser, à partir du verbe et du sujet, les questions
suivantes.
Pour trouver le complément d’objet direct (COD) : qui, quoi ?
Pour trouver le complément d’objet indirect (COI) : à qui, à quoi ? de qui, de quoi ?
Exercice no 3
Souligner les COD dans chacune de ces phrases.
Corrigé
Corrigé no 1
1. Les travaux de ravalement du collège sont effectués pendant l’absence des élèves.
2. Les agents des espaces verts sont félicités par leur chef pour la réussite du massif floral
de l’entrée de la ville.
3. Le service restauration s’affaire à l’arrivée des élèves.
4. Les administrés sont fiers de leur mairie, classée monument historique.
5. Une fois la journée terminée, certains agents sportifs se retrouvent sur le stade.
Corrigé no 2
1. Le responsable hiérarchique organise une réunion pour les agents qui reprennent leur
activité.
2. Devant la machine à café discutent les professeurs.
3. L a plupart des élèves apprécient le conseiller d’orientation. Il les guide dans leurs
recherches avec intérêt.
Corrigé no 3
1. Le proviseur demande aux techniciens une intervention rapide.
2. L’agent d’entretien a rangé l’armoire où sont stockés les produits dangereux.
3. Les salles de chimie sont soumises à des règles de sécurité très strictes.
4. Au réfectoire, les élèves se lancent parfois des objets insolites.
5. Les stagiaires lisent attentivement les recommandations mentionnées par l’ACMO.
L’application de ces principes est indispensable pour écrire correctement et respecter l’or-
thographe. Pour l’épreuve, le nombre de fautes est pris en compte et la sanction est pro-
portionnelle.
Le développement qui suit reprend les fautes les plus fréquemment commises, cauchemars
des candidats et des correcteurs.
Infinitif : changer
Verbe conjugué : commençait
Participe passé : terminées
Une méthode est préconisée pour différencier le verbe conjugué du participe passé : rem-
placer le mot à orthographier par un verbe du 3e groupe de façon à entendre le change-
ment de son, en fonction de la nature : infinitif, verbe conjugué ou participe passé.
La terminaison d’un verbe du 1er groupe a toujours le son : « é ».
Le son de la terminaison d’un verbe du 3e groupe varie.
Si le mot est remplacé par « vendre, prendre, mordre… », c’est un infinitif.
Si le mot est remplacé par « vendait, prenait, mordait… », c’est un verbe conjugué.
Si le mot est remplacé par « vendu, pris, mordu… », c’est un participe passé.
Cette « gymnastique » favorise une orthographe correcte.
Exercice
Exercice no 1
Compléter les pointillés en respectant les accords.
1. Le chef a demand… l’attention de toute l’équipe.
2. Hier, il pleuv…. ; aujourd’hui, le temps semble s’amélior….
3. Les élèves vont rentr… alors que le garage à vélo n’est pas termin….
ATTENTION : dans ce cas, il est nécessaire de rechercher le sujet puisque ce dernier déter-
mine la terminaison du verbe conjugué.
Rappel : pour trouver le sujet, il faut poser la question : « qui est-ce qui ? » ou « qu’est-ce
qui ? » (voir paragraphe B : Le sujet).
- Le participe passé est employé sans auxiliaire (avoir ou être) : il s’accorde en genre et en
nombre avec le mot auquel il se rapporte.
- Le participe passé est employé avec l’auxiliaire avoir : il ne s’accorde pas avec le sujet.
Il s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.
Rappel : pour trouver le COD, poser la question « qui, quoi ? » à partir du verbe (voir
paragraphe C : Les compléments).
Exercice no 2
Compléter les participes passés en respectant les accords.
1. Il a écri… une lettre de motivation.
2. Les agents ont essay… les EPI que l’ACMO avait command….
3. Le stagiaire a appri… les règles de sécurité.
4. L’agent a reconn… ses torts.
5. Les travaux sont termin…. L’équipe est récompens….
Corrigé
Corrigé no 1
1. Le chef a demandé l’attention de toute l’équipe.
2. Hier, il pleuvait ; aujourd’hui le temps semble s’améliorer.
3. Les élèves vont rentrer alors que le garage à vélo n’est pas terminé.
4. Comment remplacer l’ampoule défectueuse sans échelle ?
5. Il a achevé le travail commencé ce matin.
3. Conjuguer
D’après la définition du Petit Larousse, la conjugaison est l’ensemble des formes que pren-
nent les verbes selon, notamment, les modes et les temps. Sa maîtrise est indispensable
pour s’exprimer correctement à l’oral comme à l’écrit.
Le mode nuance les différentes expressions du verbe.
Il existe quatre modes personnels : l’indicatif, le conditionnel, l’impératif et le subjonctif.
Ces modes sont dits personnels parce qu’ils prennent les marques de la personne.
Seule l’étude des modes et des temps les plus utilisés dans la résolution du cas pratique
sera présentée dans ce chapitre.
A. Les modes
a) L’indicatif
Aux temps composés, le verbe conjugué apparaît sous la forme de son participe passé.
C’est l’auxiliaire (« être » ou « avoir ») qui prend la terminaison. L’auxiliaire est alors conju-
gué au temps simple correspondant. La terminaison du participe passé respecte les règles
de l’accord du participe passé.
b) Le conditionnel
Au conditionnel passé, le verbe conjugué apparaît sous la forme de son participe passé.
L’auxiliaire (« être » ou « avoir ») est conjugué au présent du conditionnel.
b . Les temps
Il s’avère indispensable de connaître la conjugaison des auxiliaires « être » et « avoir » à
tous les temps simples, afin de pouvoir construire tous les temps composés.
a) Le présent
b) L’imparfait
Exercice no 2
Conjuguer les verbes entre parenthèses à l’imparfait de l’indicatif.
1. Nous ………………….. sur le chantier (aller).
2. Tu ……………………. à l’atelier de bonne heure (être).
3. Ils …………………………. tous leurs examens (réussir).
4. Nous ………………………. les consignes de sécurité (apprendre).
5. Vous ……………………. très fort (rire).
c) Futur
ATTENTION : il y a des exceptions. Les verbes acquérir, courir, envoyer, mourir, pouvoir,
voir et leurs dérivés prennent deux « r ».
Exercice no 3
Conjuguer les verbes entre parenthèses au futur de l’indicatif.
1. Je …………………… travailler avec eux (pouvoir).
2. Nous ……………………. le savoir-faire (acquérir).
3. Elle …………………….. sérieusement (étudier).
4. Ils ……………………… pour obtenir la victoire (courir).
5. Vous …………………….. l’équipe à midi (rejoindre).
Exercice no 4
onjuguer les verbes entre parenthèses au temps indiqué. Respecter les accords des parti-
C
cipes passés.
1. Il ………………………………… une maison à la campagne. (construire – passé composé)
2. Nous ……………………………. le chantier avant l’été. (terminer – futur antérieur)
3. Elle ……………………………… les secours toute la nuit. (attendre – plus-que-parfait)
4. Les massifs qu’ils ………………………… sont splendides. (composer – passé composé)
5. Les consignes qu’il ………………………… ont été respectées. (donner – plus-que-parfait)
Corrigé
Corrigé no 1
1. Il peint la grille.
2. Tu travailles tard.
3. L’élève salue le proviseur.
5. Je joins une photo à mon dossier.
6. Le spécialiste résout facilement le problème.
7. Tu entends l’alarme ?
8. Cela vaut la peine.
9. Le professeur crie.
10. Elle coud les étiquettes.
Corrigé no 3
1. Je pourrai travailler avec eux.
2. Nous acquerrons le savoir-faire.
3. Elle étudiera sérieusement.
4. Ils courront pour obtenir la victoire.
5. Vous rejoindrez l’équipe à midi.
Corrigé no 4
1. Il a construit une maison à la campagne.
2. Nous aurons terminé le chantier avant l’été.
3. Elle avait attendu les secours toute la nuit.
4. Les massifs qu’ils ont composés sont splendides.
5. Les consignes qu’il avait données ont été respectées.
exercice
Exercice no 1
Compléter les pointillés par des liens logiques et rétablir la cohérence du texte.
………….. l’arrivée des stagiaires, une nouvelle organisation a été mise en place. …………,
le matin, le chef d’équipe désigne le maître d’apprentissage pour chaque stagiaire. …., il
convoque les binômes pour expliquer le travail de la journée. ………………, il demande
un compte-rendu vers 16 heures, ………………………chacun puisse donner ses impres-
sions. ……………………….., une équipe doit partager ses ressentis pour bien fonctionner.
…………………………, chacun se sent investi et responsable.
…………………………, les stagiaires apprennent la vie d’équipe et comprennent l’impor-
tance de la communication.
REMARQUE : d’autres connecteurs ont pu valablement être utilisés s’ils expriment la même idée.
Majuscules Exemples
Début de phrase La formation commence en septembre.
Après : ., ?, !, … Quel courage ! Vous avez bien réagi.
Initiale, sigle FPT, CHS
Institution publique, titre de fonction État, Premier ministre
Domaine traité par un ministère Le ministère de l’Éducation nationale
Organisme, association : majuscule au nom Le conseil municipal
principal seulement
Habitant d’un pays Les Français, les Italiens
Formule d’appel Monsieur le Maire
Nom propre Dupont
Minuscules
Jours de la semaine et mois mercredi 2 septembre
Nationalité Le peuple français
Membre du gouvernement, de l’État Le ministre, le président de la République
Exemple sans ponctuation : L’armoire où sont entreposés les produits toxiques est toujours
fermée à clé consigne de sécurité conforme au règlement intérieur il est affiché dans tous
les endroits stratégiques dès leur arrivée les agents en prennent connaissance et le signent
Exemple avec ponctuation : L’armoire, où sont entreposés les produits toxiques, est tou-
jours fermée à clé : consigne de sécurité, conforme au règlement intérieur. Il est affiché
dans tous les endroits stratégiques. Dès leur arrivée, les agents en prennent connaissance
et le signent.
La ponctuation, utilisée dans la résolution de cas pratiques, est succincte mais primordiale
pour une bonne compréhension :
Ce chapitre exploite les éléments étudiés précédemment d’une façon plus proche de vos
préoccupations professionnelles et conforme aux attentes du jury .
Objet : phrase sans verbe qui détermine le thème développé dans le cas pratique.
ATTENTION : ne jamais inventer de nom, pour la collectivité par exemple. Ne doivent figu-
rer dans votre écrit que les mentions précisées dans le libellé du cas pratique. Dans le cas
contraire, votre copie n’est pas corrigée et il vous est attribué la note zéro pour rupture
d’anonymat.
A. Le vocabulaire sélectionné
À ce stade, il est important de se concentrer sur le contexte professionnel.
Votre réponse s’adresse à un supérieur hiérarchique. Votre propos, bien sûr objectif et
nuancé, n’est pas directif. Il vous est demandé une réponse précise et complète, mais en
aucun cas une injonction, un ordre.
« Le subordonné propose, le supérieur dispose. »
C’est pourquoi les mots utilisés témoignent de déférence, respect, sans considération im-
pérative.
ATTENTION : n’utiliser les sigles ou abréviations usuels qu’après avoir développé leur signi-
fication complète au premier emploi.
ATTENTION : un des éléments d’évaluation de l’épreuve est votre capacité à vous exprimer
et à vous faire comprendre sans ambiguïté, par écrit.
En résumé, une rédaction claire et méthodique est composée d’une introduction, d’un
développement et d’une conclusion.
A. L’introduction
Cette partie, nécessaire et obligatoire, est l’objet de beaucoup d’attention. Elle est souvent
considérée par le correcteur comme le reflet de votre copie. En effet, en tant que premier
contact avec le destinataire, elle augure de la suite.
Avant de commencer à rédiger l’introduction, il est astucieux de se persuader que le cor-
recteur ne connaît rien du sujet. Vous vous adressez à une personne extérieure, à qui vous
exposez les éléments essentiels du cas pratique. À la simple lecture de ce bref exposé, elle
doit être en mesure de comprendre :
- qui vous êtes,
- le contexte professionnel dans lequel vous évoluez,
- l’objet de la demande édictée dans le sujet,
- la demande explicite,
- votre plan, annoncé en fin d’introduction.
Le contenu de l’introduction, ainsi défini et délimité, permet, avec de l’entraînement, une
rédaction relativement aisée puisque toutes les données que vous devez mentionner sont
des éléments contenus dans le sujet.
B. Le développement
Le développement respecte le plan annoncé à la fin de l’introduction. Ce plan est mis en
valeur par des paragraphes symbolisés par des sauts de ligne et introduits par des connec-
teurs logiques.
Avant de se lancer dans la lecture approfondie de la copie, le correcteur prend contact
avec cette dernière de façon à en avoir un aperçu global.
Il la regarde, la feuillette et visualise immédiatement les différentes parties si, bien enten-
du, elles sont visibles… Dans le cas contraire, le développement apparaît comme un bloc
compact, sans articulations identifiables. À ce moment, le correcteur aborde la copie dans
des dispositions moins favorables et avec un a priori de confusion qui malheureusement
est souvent avéré.
ATTENTION : ces critères sont évalués dans la notation. En cas de non-respect, la sanction
est une évaluation négative dans la mesure où les correcteurs enlèveront des points.
Ce chapitre va reprendre les différentes parties du dossier soumises à votre plus grande
attention.
Cette dernière mention, qui est en principe encadrée, ne fait pas toujours partie de vos
priorités de lecture. C’est une erreur dans la mesure où y sont rappelés certains points,
tels que l’usage d’une couleur d’encre unique, l’interdiction formelle de signer sa copie…
Ces points de suspension revêtent là toute leur valeur : cette liste est loin d’être exhaus-
tive. D’où, encore une fois, la nécessité de tout lire, même les consignes.
2. Repérer la demande
La demande est insérée dans le libellé du sujet qui évoque une situation envisageable
dans l’exercice de vos futures fonctions. Après une mise en situation précise à travers les
termes du sujet qui « plante le décor », à vous de distinguer les différentes parties du sujet
et d’extraire la ou les questions posées. La suite de tout votre travail dépend de cette lec-
ture. Si vous avez omis un détail ou une partie de la question, votre résolution peut être
incomplète voire, pire, hors sujet. Un hors sujet, même exposé et rédigé correctement, est
inévitablement sanctionné par la plus basse note.
ATTENTION : dire que tous les documents sont utiles ne signifie pas que l’intégralité de
chaque document est importante dans le cadre du sujet. En effet, dans le dossier, il n’y a
pas de document parasite. Tous les documents sont au moins porteurs d’un élément indis-
pensable à la résolution du cas pratique.
Ces documents émanent de sources variées et revêtent des formes différentes selon les cas :
lois, décrets, arrêtés, mais aussi extraits d’ouvrages spécialisés, fiches techniques, articles de
presse, ou enfin schémas, graphiques, plans…
Encore une fois, cette diversité ne doit pas être considérée comme une entrave mais
comme une occasion supplémentaire d’augmenter vos capacités de compréhension, donc
d’enrichir votre argumentation ultérieure.
1. La lecture de survol
Dès le début et durant toute l’épreuve, le temps imparti pour résoudre le cas pratique est
présent dans votre esprit : sa gestion constitue un facteur primordial de réussite.
« Il n’y a pas une minute à perdre ».
Cette maîtrise du temps s’acquiert avec la méthode et l’entraînement. Vous saurez exac-
tement quelle attitude adopter dès « le signal de départ ». Ce quasi-automatisme a une
vertu supplémentaire : gérer le stress, puisque votre esprit sera concentré sur ce que vous
aurez appris à accomplir méthodiquement.
ATTENTION : vous n’êtes pas là pour critiquer le sujet ou ses composantes, mais pour passer
un concours ou un examen conforme aux dispositions réglementaires. En vous inscrivant et
en vous présentant à cette épreuve, vous avez accepté implicitement ses conditions.
Cette lecture n’empêche pas une prise de notes extrêmement succincte. Elle consiste en
l’identification du document par son numéro et son thème.
Cette clarification permet d’établir un lien entre le contenu de chaque document et le
libellé du sujet.
RAPPEL : les documents sont tous utiles. Ils contribuent tous à la résolution du cas pratique.
Une fois établie la correspondance entre le sujet et l’intérêt respectif des documents, il est
temps d’effectuer la lecture approfondie de l’ensemble du dossier.
A. La lecture de l’énoncé
La première lecture a permis de dégager les éléments relatifs au thème et aux circons-
tances tant professionnelles qu’évènementielles de la demande.
La seconde lecture va permettre de cerner tous les éléments, même les détails, qui en réa-
lité n’en sont pas. Encore une fois, rien n’est écrit par hasard.
Cette identification exige une lecture précise.
Ainsi, il est nécessaire de cerner les mots clés, les mots importants et les plus significatifs
par rapport au sujet, et les liens logiques.
À ce stade, le contenu du sujet n’a plus de secret pour vous. Vous vous projetez dans la
situation en acceptant les exigences et en vous comportant comme l’agent que vous re-
présentez dans le contexte décrit. C’est une situation concrète qui est exposée et que vous
traitez comme telle.
Pour vous aider à bien vous imprégner du sujet, il est conseillé de le reformuler. En d’autres
termes, résumer la situation avec vos propres mots.
Les parties deux et trois de ce livre ont traité respectivement de l’écriture et de la lecture :
deux techniques primordiales de la communication écrite.
En effet, la résolution de cas pratique est une épreuve qui inclut des exigences qui re-
lèvent de l’expression écrite, d’une part. Ainsi, le jury sera attentif à la présentation, la
syntaxe et l’orthographe. Une notation négative est instaurée en cas de manquement.
D’autre part, l’épreuve comporte des exigences relatives à la compréhension et à l’ana-
lyse. Le jury évaluera donc la pertinence, la réflexion, les connaissances professionnelles,
les aptitudes à l’encadrement et à la résolution de problèmes contextualisés, le tout ré-
digé dans un style particulièrement correct.
Cette quatrième partie reprend l’ensemble des points traités précédemment et les ap-
plique concrètement à deux cas pratiques.
Le premier est le sujet de l’examen professionnel d’agent de maîtrise territorial 2009
proposé par le centre de gestion de la fonction publique territoriale de l’Isère et téléchar-
geable sur le site www.cdg38.fr. Nous vous invitons à télécharger le sujet et à le conser-
ver avec le livret.
Le second est un sujet inédit.
2. Lecture de l’énoncé
A. La lecture de survol
La première lecture est une lecture rapide au terme de laquelle le thème et les quatre
points précisant la situation sont identifiés.
Les thèmes
- La sécurité au travail.
- Le refus d’obéissance.
Les données
- Le contexte professionnel et votre place dans ce contexte.
Vous travaillez au sein d’un service technique de la ville de X.
Vous êtes AM ou ATTP2EE en tant que chef d’une équipe composée de cinq agents.
- La demande
Elle est clairement exposée : deux consignes terminent le sujet.
1. Précisez en quoi cette situation peut être dangereuse.
2. Décrivez la démarche que vous devez adopter.
B. La lecture approfondie
La deuxième lecture est une lecture approfondie.
Dans un premier temps, lecture de l’énoncé : le but est de cerner tous les détails de l’énon-
cé en repérant notamment les mots clés, c’est-à-dire les mots importants par rapport au
sujet, et les connecteurs logiques.
Enfin, ce travail évite le hors sujet et permet une vision claire de ce que l’auteur de la de-
mande attend de votre travail.
Quelles sont ses interrogations et ses attentes ?
Question no 1 : Il vous est demandé de préciser en quoi cette situation peut être dange-
reuse. De plus, la demande est précisée : « Analyse de la situation ».
Question no 2 : Il vous est demandé de décrire la démarche que vous devez adopter. La
demande est précise et oriente votre démarche vers trois entités :
- l’agent,
- l’équipe,
- la hiérarchie.
* OBSERVATION ET RAPPEL : Les sujets sont des sujets transversaux. En d’autres termes, le sujet est le même quelle que soit
la spécialité et quels que soient le concours et l’examen. Si le sujet proposé s’adressait à des ATTP2EE, le contexte profes-
sionnel aurait été, par exemple la cour d’un collège et les usagers, les élèves.
1. La lecture de survol
La première lecture est une lecture de repérage rapide : lecture des gros titres, sous-titres,
écritures en gras et encarts (voir partie III chap. II : Les techniques de lecture).
Statistiques
Définition
Les mesures de prévention
La préparation du chantier
Les dispositifs de protection collective
- Plates-formes individuelles roulantes
- Échafaudages
- Nacelles élévatrices
- Qualification du personnel
- Maintenance et vérifications
Les équipements de protection individuelle
Trois ensembles
- Le harnais
- Le système de liaison
- Le dispositif d’ancrage
Entretien et vérifications des EPI
La formation au port des EPI
L’utilisation des marchepieds, escabeaux et échelles
L’intervention d’entreprises extérieures
Réglementation
Le document no 1 a pour thème le travail en hauteur. Une mise à jour récente par rapport
à la date de l’examen : 2008. Une approche globale du thème « le travail en amont », la
préparation du chantier, l’aspect matériel et humain, enfin la réglementation en vigueur
sont traités dans le document.
Ces éléments sont rassurants. Ils traitent de l’ensemble des situations relatives au travail en
hauteur. De plus, le problème rencontré dans le cas pratique est évoqué.
Le document no 2 rapporte le cas d’un accident survenu lors d’un travail en hauteur : un
élagage. De ce malheureux fait, des conclusions ont été tirées par une inspectrice hygiène
et sécurité. Cette dernière préconise un certain nombre de mesures à prendre pour éviter
un tel accident. De plus, son propos est corroboré par les textes réglementaires en vigueur
applicables à l’élagage.
La prise en compte de ces éléments est indispensable à une résolution performante du cas
pratique.
2. La lecture approfondie
La deuxième lecture s’organise en fonction des résultats de la première lecture.
En effet, chaque document est numéroté et accompagné de son thème. Ainsi, un lien est
établi entre les deux questions du sujet et le contenu des documents. L’ordre de la lecture
approfondie est conforme à ce lien.
Il s’agit, maintenant, de trouver des éléments de réponse aux différentes questions.
Document no 2
Code rural : élagage considéré comme travail dangereux.
Analyse d’un accident d’élagage.
Circonstances favorables à l’accident.
Mise en évidence des dangers encourus au cours d’un élagage.
Document no 1
Rappel des faits : situation de risque
Réglementation
2. Face à l’équipe
Document no 1
Rappel réglementation
Aptitude au travail en hauteur vérifiée par le médecin du travail
Préparation du chantier
Prévoir un maximum d’opérations au sol : perche télescopique pour élagage des arbres
Reconnaissance du chantier : passage d’usagers et risque de chute de hauteur
Formation aux EPI
Protection collective et individuelle pour tous (doc. 2)
Travail avec une échelle : ne jamais travailler à deux sur une échelle
Dispositif d’ancrage
Vérification des EPI
Travail dans des conditions ergonomiques
Réglementation : harnais, cordes solides et plusieurs points d’ancrage pour l’agent qui
élague d’une échelle
3. Face à la hiérarchie
Document no 1
Rappel de la réglementation : l’employeur doit préciser dans une consigne les points d’an-
crage
Intervention possible d’entreprises extérieures
Document no 2
Recours à une entreprise extérieure : diminution des coûts et des risques
Cette prise de notes au brouillon est souvent matérialisée par un tableau constitué d’au-
tant de colonnes que de questions.
Chaque colonne est remplie au fur et à mesure, dans un premier temps par le numéro et
éventuellement le thème des documents. Ensuite, il sera complété par les idées et connais-
sances du candidat suivant la même rigueur. Chaque élément nouveau est écrit sous la
question concernée.
1. Recherche d’idées
Le but de cette étape est de compléter les éléments puisés dans les documents. Il est
nécessaire de compléter l’analyse par des éléments personnels adaptés au cas d’espèce.
L’épreuve est issue de situations envisageables dans le cadre de vos futures fonctions au
sein de votre contexte professionnel, vous êtes donc capable de vous projeter dans cette
situation pour réfléchir à des éléments de réponse concrets.
Ces éléments sont nécessairement sélectionnés, triés, car ils doivent être cohérents avec la
demande et le contexte du cas pratique.
- Se demander si vous ou votre entourage professionnel avez déjà vécu cette situation.
- Examiner, en observateur critique, les mesures prises alors.
- En déduire votre attitude pour le cas pratique.
- Si le cas exposé est nouveau pour vous, se projeter dans la situation.
- Imaginer toutes les étapes en les visualisant de façon à s’imprégner de l’événement.
Enfin, pour surmonter d’éventuelles difficultés pour trouver des idées, il est judicieux de
mémoriser à l’avance différents thèmes :
- hygiène et sécurité, humain, marériel, règlementaire, financier,
- environnement, développement durable, …
Doc 2 Doc 2
La résolution du cas pratique prend naissance avec votre écrit. Celui-ci répond aux exi-
gences du jury.
Sur la forme : votre présentation est claire et structurée.
Sur le fond : votre analyse est pertinente et valorise vos aptitudes pour l’encadrement.
A. L’introduction
Elle répond au formalisme présenté dans la partie II chap. II : L’expression écrite.
Lorsque vous rédigez l’introduction, imaginez que la personne qui vous lit ne connaît pas
le sujet. Elle ne possède que les éléments que vous exposez. Votre propos doit être clair,
précis et complet.
B. Le développement
Le développement est composé de deux parties, puisque la demande est elle-même com-
posée de deux questions. Ces deux parties sont clairement identifiables : vous sautez au
moins une ligne entre les deux et faites apparaître un nouveau paragraphe.
C. La conclusion
Elle est brève et débute par un connecteur approprié. (Voir tableau partie II, chap. I, point 4)
Exemple : en conclusion
Les idées les plus pertinentes sont reprises. Si le sujet le permet, une ouverture est envisa-
geable.
RAPPEL : ne jamais oublier que la réussite peut se jouer à 0,25 point près.
En ma qualité d’agent de maîtrise (ou d’ATTP2EE), responsable d’une équipe de cinq agents
au sein de la ville de X (ou du collège ou lycée), je suis confronté à un problème de sécurité
au sein de mon équipe. À l’occasion de travaux d’élagage dans un parc public de la ville, je
constate qu’un de mes agents travaille avec une tronçonneuse en hauteur, sans utiliser de
points d’ancrage. Après lui avoir demandé de s’assurer et face à son refus, je me dois, en
tant que responsable, d’établir la dangerosité de cette situation pour ensuite prendre les
mesures qui s’imposent à l’égard de cet agent, de mon équipe et de ma hiérarchie.
Le travail en hauteur engendre un risque très élevé de chute, principale cause d’accidents
dans les collectivités territoriales. Le risque existe dès lors que l’agent est en bordure du
vide. En l’espèce, mon agent travaille en haut d’une échelle. L’utilisation de l’échelle est
possible dans la mesure où il s’agit de travaux occasionnels et de courte durée, mais ce
moyen d’accès nécessite des mesures de sécurité strictes. Par exemple, ne pas monter à
deux sur une échelle double. Ce travail engendre des risques dont il faut être conscient.
Ces risques sont multiples par rapport notamment à la personne qui monte dans l’arbre :
le premier, de toute évidence, est la chute, mais il peut aussi s’agir pour mon agent d’un
risque de coupure lié à l’usage de la tronçonneuse ou de toute autre manipulation. En
outre, il existe un risque par rapport aux usagers, dans la mesure où ce travail s’effectue
dans un parc public, mais aussi par rapport à l’ensemble de l’équipe. Ainsi, des branches
tronçonnées peuvent blesser une personne en tombant ou en déséquilibrer une autre et
engendrer sa chute.
En résumé, le travail d’élagage est un travail dangereux. Il est impératif de respecter les
mesures de sécurité qu’il engendre. C’est pourquoi je vais adopter une démarche ferme
par rapport à l’agent concerné et à l’ensemble de l’équipe. De plus, je vais informer ma
hiérarchie sur ses obligations et proposer des solutions alternatives.
Ma première réaction, face à l’agent en cause, est de lui demander de stopper immédiate-
ment le travail. Ceci dans un souci de sécurité évident, pour le protéger lui, mais aussi pour
Documents joints :
Document n° 1 : « Accueillir un collaborateur après une longue absence », Jean-Luc
Mermet, Profession territoriale n° 111 février 2009
Document n° 2 : « Les leviers pour prévenir l’absentéisme », Gaëlle Ginibrière, La Gazette
des communes, 12 juillet 2010
Document n° 3 : « Motiver les agents peu qualifiés », Olivier Berthelin, La Gazette des
communes, 7 septembre 2009
Objets de la demande
- un départ précipité en congé de maternité
- un absentéisme avéré d’un agent
- un relâchement dans le travail de deux autres agents
La demande
Trois questions :
-q uelles sont les réelles raisons de l’absentéisme avéré de l’agent B. et celles du relâche-
ment de travail de ses collègues ?
- quelles sont les solutions que vous préconisez pour enrayer cet état ?
-q uelles sont les mesures à envisager pour anticiper un retour réussi de l’agent A., retour
prévu dans deux mois ?
En résumé :
- v ous êtes nouvellement nommé, ce qui signifie que votre responsabilité en tant que chef
d’équipe, par rapport aux faits relatés, n’est pas mise en cause.
- v ous êtes responsable en qualité d’ATTP2EE ou d’AM d’une équipe composée de quatre
agents.
- il y a des difficultés au sein de l’équipe.
-u n départ précipité en congé de maternité : la personne n’a pas eu le temps de préparer
ses collègues. Surcharge de travail pour les différents membres de l’équipe.
-U n agent, ancien, dans le service et à ce poste, s’absente souvent et rencontre des dif-
ficultés avec les autres agents. (le poste de l’agent sera déterminé en fonction de votre
spécialité)
-U n relâchement au niveau de l’assiduité au travail est ressenti auprès des deux autres
agents de l’équipe.
- L e retour de la collègue partie en congé de maternité est à anticiper pour qu’il se déroule
dans les meilleures conditions possibles.
-E nfin, votre supérieur hiérarchique compte sur vos qualités de manager pour régler ces
différents problèmes après en avoir identifier les causes.
Deux encarts :
- Besoin d’indicateurs fiables
- « Une équipe pluridisciplinaire chargée du cadre de vie au travail »
En gras : « L’absentéisme est l’un des indicateurs d’une ligne managériale qui ne fonc-
tionne pas ou mal. C’est donc un aspect qu’il ne faut pas négliger. »
Trois parties intitulées respectivement :
- Trois facteurs
- Prime
- Latitude
Un encart :
- « Stimuler l’esprit d’équipe et la communication interservice »
Il est divisé en trois parties :
- « Valoriser les agents »
- « Les encourager à passer les concours »
- « Considérer la faiblesse des revenus »
Ce document détaille les différents éléments qui favorisent la motivation d’une équipe.
Concernant le retour de l’agent A. il est de mon devoir de tout mettre en œuvre pour le
favoriser. Son départ ne s’est pas effectué dans des conditions favorables puisqu’il a été
précipité. Cette situation ajoute du stress pour l’agent concerné puisqu’elle n’a pu pré-
parer ses collègues. Aussi, en ma qualité de manager, je dois multiplier les occasions de
l’évoquer, au cours de réunion de travail par exemple, de façon qu’elle conserve sa place
dans l’équipe. De plus je lui téléphonerai quelque temps avant son retour afin de me
présenter, de l’informer de ma prise de fonction dans le service et d’évoquer avec elle ses
projets professionnels.
Juste avant son retour, je m’entretiendrai avec mes agents pour élaborer ensemble la
bonne attitude à adopter vis-à-vis de l’agent A. Par exemple ne pas l’écarter des décisions
à prendre, inversement ne pas la solliciter pour des mesures qu’elle ne maîtrise pas. Enfin,
la consigne sera donnée de ne pas la rendre responsable de la charge de travail supplé-
mentaire qu’a engendré son absence.
L’absentéisme n’est pas une fatalité. Il révèle souvent un mal être au travail. De plus, il est
important de tenir compte de l’usure professionnelle qu’entraînent les métiers de la filière
technique. Des solutions efficaces sont à mettre en œuvre pour prévenir l’absentéisme
incompressible au travail et tenter de l’enrayer. Les clés de la réussite sont essentiellement
liées à l’écoute et la reconnaissance à tous les niveaux de la hiérarchie.
Filière administrative
• Adjoint administratif de 1ère classe
Epreuves de français - B. Lavaud - 16.00 €
Epreuve de tableau numérique - E. Simonin - M.H. Stébé - 18.00 €
Tableau numérique 1 - Méthodologie et exercices d’application - E. Simonin - M.H. Stébé
- 16.00 €
Tableau numérique 2 - Enoncés et corrigés - E. Simonin - M.H. Stébé - 14.00 €
Droit public - E. Guérin - S. Dyens - 11.00 €
Droit civil - F. Archer - 16.00 €
Finances publiques - JB Mattret - 13.00 €
• Rédacteur territorial
La note administrative - D. Tant - 16.00 €
Droit civil - F. Archer - 22.00 €
Finances publiques - A. Lemoine - 18.00 €
Action sociale des collectivités territoriales - C. Leborgne-Ingelaere - 20.00 €
Droit public - E. Guérin - S.Dyens - 20.00 €
Epreuve de conversation avec le jury - A. Disy -13.00 €
Culture générale - B.Rapatout - 22.00 €
Droit de l’urbanisme, Droit de l’environnement - L. Aubril - S. Traoré - 24 €
Les épreuves orales de catégorie B - B. Lavaud - A. Laurent - 13 €
• Attaché territorial
Droit civil, tome 1 : les personnes, la famille, les biens - A. Dionisi-Peyrusse - 20.00 €
Droit civil, tome 2 : les obligations - A. Dionisi-Peyrusse - 22.00 €
Finances locales A - JB Mattret - 20.00 €
Finances de l’état A - JB Mattret - 20.00 €
Droit administratif des biens - E. Gillet-Lorenzi - S. Traoré - 20.00 €
Droit de l’urbanisme - E. Gillet-Lorenzi - S. Traoré - 22.00 €
Economie générale, tome 1 : Les fonctions économiques - G. Rasselet - 25.00 €
Economie générale, tome 2 : Les politiques économiques et sociales de l’État - G. Rasselet
- 30.00 €
Filière culturelle
Guide pratique de l’enseignement artistique - S. Markiewicz - 14.00 €
Vous venez de finir la lecture de ce manuel, nous espérons qu’il vous a été utile soit
pour préparer un concours, soit pour approfondir vos connaissances. Avec vous nous
souhaiterions améliorer ce document en recueillant vos observations et vos propo-
sitions. Celles-ci resteront tout à fait confidentielles mais nécessaires à la recherche
d’une plus grande qualité. Nous vous en remercions et restons à votre disposition.
VOTRE IDENTITÉ
Nom :.....................................................................................................................
Prénoms :...............................................................................................................
Adresse postale :...................................................................................................
E-mail :...................................................................................................................
VOTRE STATUT
Étudiant (domaine d’études, exemple : droit, sciences économiques,…)
Salarié du secteur privé
Salarié du secteur public :
Fonction publique d’État
Fonction publique hospitalière
Fonction publique territoriale
Autre (préciser).................................................................................................
Oui Non
Agent de maîtrise
pratique des concours et examen d’agent de maîtrise et d’adjoint tech-
nique territorial principal 2e classe des établissements d’enseignement
(personnel technique des collèges et lycées), ce manuel est conçu pour
principal de 2 classe
que les attentes des correcteurs.
Ensuite, il reprend les différentes techniques de communication écrite en e
proposant une étude des savoirs de base, de la rédaction et de la lecture.
Enfin, il explique la méthode de la résolution du cas pratique tout en
l’illustrant par des exemples concrets (sujet d’annales et sujet inédit).
des établissements d’enseignement
Le candidat pourra apprendre ou réviser en fonction de ses besoins et
à son rythme. L’objectif est de comprendre et d’assimiler les points
développés dans le manuel. Ils sont tous utiles et augurent une bonne
résolution de cas pratique.
Des exercices corrigés sont proposés à la fin de chaque partie. Ils facilitent
L’épreuve du cas pratique
la compréhension et la pratique.
Il n’y a pas de secret, pour réussir l’épreuve du cas pratique, il est Préparation aux concours et examen
FILIÈRE TECHNIQUE
Claude Héraud est formatrice au CNFPT Grande Couronne.
Jérôme Labreveux est ingénieur territorial et conseiller formation au
CNFPT Grande Couronne.
Claude Héraud
Jérôme Labreveux
10-12, rue d’Anjou - 75381 Paris cedex 08 - Tél. : 01 55 27 44 00 - Fax : 01 55 27 44 01 - Internet : www.cnfpt.fr
ISBN : 978-2-84143-348-3 - Les éditions du CNFPT, édition 2010 - Prix 10.00 e