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EN FICHES ET EN SCHÉMAS
Collection dirigée par Mohamed-Ali Khaldi
La communication
professionnelle
Grégory Lakhlef
ISBN 9782340-063471
©Ellipses Édition Marketing S.A., 2022
8/10 rue la Quintinie 75015 Paris
La nouvelle réforme du DCG met l’accent sur l’acquisition des compétences techniques
et les capacités d’analyse.
Le nouveau programme de DCG doit être mieux adapté aux besoins des cabinets et
du marché du travail. Il est structuré autour de 4 thématiques regroupant plusieurs
unités d’enseignement :
– Le droit des affaires ;
– La gestion comptable et financière ;
– L’analyse économique et managériale ;
– La communication et l’environnement numérique.
Les livres de notre collection ont pour ambition de donner aux étudiants le goût
d’apprendre et surtout de maîtriser les concepts à travers des exemples améliorant la
compréhension du programme, tout en faisant le lien entre la théorie et la pratique.
Cette collection, conforme à cette nouvelle réforme, est conçue pour vous préparer
efficacement à mieux réussir le DCG.
Tous les auteur(e)s de cette collection sont très expérimenté(e)s, chacun(e) enseigne
en DCG et/ou en DSCG et a été membre de jury.
M.A. KHALDI
Directeur de la collection
Maître de conférences en Master CCA Université Paris Descartes
I. Particularités de l’UE13
Les contenus abordés dans cette UE sont utiles en vue de réussir une épreuve, mais
touchent aussi et surtout aux savoir-faire et savoir-être tant prisés en environnement
professionnel. Qui ne souhaite pas exceller dans l’art de communiquer, que ce soit
à l’écrit ou à l’oral ?
3. L’organisation du cours
Bien que le programme définisse une quotité horaire précise, dans la pratique, le nombre
d’heures (ainsi que la pédagogie sollicitée) diffère d’un établissement à l’autre.
Force est de constater, pour tout membre d’un jury, que les candidats ne sont pas
formés 1 de la même façon.
Dans d’autres situations, la préparation peut se dérouler sur une année, en parallèle
des heures de travail d’un emploi occupé en alternance, et au bon gré des possibi-
lités d’agencement des emplois du temps des formateurs intervenants. Quant à cet
ouvrage, il s’adresse à toutes et à tous !
4. L’épreuve finale
Dans tous les cas, l’épreuve conserve le même format : 1 heure de soutenance au
maximum, constituée d’un exposé d’environ 15 minutes, suivi d’un entretien avec
le jury. Les questions relatives au programme de l’UE ne sont pas forcément placées
en fin d’entretien.
La note est répartie ainsi : 9 points sur la rédaction du rapport (note déjà émise par
le jury avant présentation de l’exposé), 8 points sur la soutenance et 3 points sur
le programme de l’UE13.
Pour d’autres, qui ont obtenu de bonnes notes aux UE « précédentes » 1, cette épreuve
n’est peut-être pas vue comme une fin en soi… Attention, cependant, il faudra éviter
d’être en dessous de la note fatale 2 !
5. La procédure d’inscription
Notez dès à présent (dans votre agenda) qu’il vous faut planifier votre travail selon
le calendrier établi chaque année par le ministère de l’éducation nationale :
– Prévoir la (ou les) période(s) de stage (le découpage est variable et peut s’étaler
sur une période de quelques années) ;
– Créer son compte sur le portail candidat Cyclades (en vérifiant que votre adresse
mail est la bonne) 3 puis s’inscrire à l’épreuve durant la période prévue pour les
pré-inscriptions (en 2021, entre le 25 janvier et le 5 mars 23 h 59) ;
– Régler les droits d’inscription (A titre d’exemple, 22 €, par chèque à l’ordre du
« Régisseur du SIEC » en 2021, date limite d’envoi : 6 mars à minuit, cachet de
la poste faisant foi) ;
– Déposer les pièces justificatives (rapport et attestation de stage) de l’UE13 dans
l’espace dédié dans les délais (26 mars 23 h 59 dernier délai en 2021) et renseigner
les informations requises. Tout est modifiable jusqu’à clôture des inscriptions
et il n’y a plus d’envoi du rapport imprimé.
1. Pour beaucoup, l’UE13 est bien la dernière épreuve présentée en formation initiale (fin de la dernière
année scolaire de formation).
2. Soit 06/20… il est déjà arrivé que l’élimination soit consécutive à l’obtention d’un 5.75/20 alors que la
moyenne générale restait supérieure à 10 .
3. Vous avez accès à un espace « Mes documents » contenant la confirmation d’inscription et la liste des
pièces justificatives à fournir. En 2021 le fichier PDF devait être nommé ainsi : « Nom Prénom DCG
2021 » et en 2020 sa taille ne devait pas dépasser 4 Mo.
Il est défini par le bulletin officiel n° 25 du 20 juin 2019. Il constitue une base
commune sur laquelle s’appuient les formateurs, enseignants et jurys. Vous devez
en prendre connaissance.
1. Des ajustements peuvent être communiqués en cas de perturbations (exemple : adaptation de la durée
minimale du stage en période de crise pandémique du COVID-19). Pour rappel, il n’est pas obligatoire de
réaliser ces 8 semaines de stage (ou leur équivalent en jours) sur une période consécutive.
11
12
Schéma de synthèse
Le besoin d’information 13
A. La donnée
La donnée est un élément à l’état brut (connu et admis ou le résultat d’une mesure).
Prise ainsi, la donnée ne permet pas de prendre de décision.
Exemple
–6
B. L’information
L’information est obtenue en ajoutant du sens à une donnée. Ce sens est issu du
contexte, qui permet ainsi d’interpréter la valeur et de prendre une décision.
Exemple
–6 °C à Strasbourg le 20 janvier 2022 (température relevée).
C. La connaissance
La connaissance emporte l’idée de réflexion. Elle s’appuie sur l’analyse d’informations
agrégées, via la confrontation à l’expérience, l’expertise, etc.
1. Cette distinction semble puiser ses sources dans le modèle DIKW (Data/Information/Knowledge/Wisdom)
dont les origines les plus anciennes seraient les paroles d’une pièce de théâtre (The Rock, TS Eliot, 1934).
14 Fiche 1
Ce terme peut revêtir des sens différents selon le contexte : un fait ou un jugement porté
à la connaissance de quelqu’un, un média (« suivre les informations »), un élément
numérique stocké (une suite de 0 et de 1), etc.
2. Types d’informations
A. Typologies de l’information
On peut classer l’information selon différents critères :
– Son origine (interne ou externe à l’organisation) ;
– Les traitements réalisés sur celle-ci : l’information primaire est non traitée tandis
que l’information secondaire résulte d’un traitement ;
– Sa forme (orale, écrite, visuelle, etc.) ;
– Les savoirs auxquels elle est rattachée (connaissances juridiques, politiques,
technologiques, etc.) ;
– Le caractère public ou confidentiel de celle-ci.
B. Qualité de l’information
Robert Reix (1934-2006), professeur émérite et docteur d’État connu pour ses travaux
sur les systèmes d’information (SI), définit les déterminants de la pertinence d’une
information 1. Une information pertinente signifie une qualité des représentations
propice à la prise de décisions rationnelles. Pour évaluer la qualité de l’information
il faut évaluer :
– La fiabilité (le degré de confiance en la source) ;
– L’exhaustivité (la complétude) ;
– La précision (le niveau de détail) ;
– L’accessibilité (la capacité à obtenir l’information) ;
Le besoin d’information 15
Pour une organisation, les enjeux sont multiples, que ce soit dans ses relations à
l’interne ou à l’externe.
16 Fiche 1
Robert Reix précise aussi que « ces représentations doivent être adaptées au contexte
d’utilisation ». Les décideurs ont besoin d’informations agrégées et compréhensibles,
ce qui se traduit par la création d’indicateurs adaptés (présentés sous la forme de
tableaux de bord).
B. Dans la prévision
La collecte d’informations régulière et ciblée favorise une gestion des ressources
rationnelle. Il est plus aisé d’établir les besoins quotidiens, d’anticiper les évolutions
d’activité et de mettre en œuvre des actions corrélées.
C. Dans la communication
On retrouve l’information à la base de tout processus de gestion.
Exemple
L’arrivée d’une nouvelle commande (un ensemble d’informations sur le(s) produit(s)
ou service(s) et l’acheteur) initie le processus de traitement des commandes.
Exemples
– Aucune prise d’informations sur le partenaire → risque d’échec du partenariat ;
– Installation d’un PGI sans accord des utilisateurs → démotivation ;
1. Les outils doivent être adaptés à la volumétrie importante des données (Big Data).
Le besoin d’information 17
Exemple
La détection de signaux « faibles », tendances et comportements de clients via
les opinions émises sur les réseaux sociaux, permet de construire une nouvelle
offre (produit, service) adaptée à ces profils.
A. Contraintes financières
En théorie, le coût de reproduction d’une information numérique peut être quasiment
négligeable. Mais son acquisition nécessite la mise en œuvre de ressources plus ou
moins importantes.
1. VENTRE Daniel. Cyberguerre et guerre de l’information : stratégies, règles, enjeux. Paris : Lavoisier.
2010. 319 p.
18 Fiche 1
B. Contraintes temporelles
Le temps est sûrement votre bien le plus précieux. Il faut donc délimiter les contours
de toute recherche et hiérarchiser vos actions en fonction des critères d’urgence
et d’importance.
Exemple
Vous avez passé de nombreuses heures à la réalisation d’une tâche durant le stage.
Est-ce que cette mission mérite d’être valorisée dans le rapport ? Le critère le plus
important n’est pas le temps passé… mais l’utilité de l’information se dégageant
du travail accompli (cf. Fiche 9 pour la recherche du thème).
C. Contraintes techniques
Le développement du Web et l’avènement du Smartphone ont bouleversé notre
rapport à l’information. Plus que jamais nous manipulons (collectons et produisons)
de l’information en grand nombre, et « googelisons » le moindre terme dont le sens
pourrait nous paraître obscur.
Le besoin d’information 19
Pour ne pas devenir tributaire de l’outil et de ses débordements, ne pas subir l’infor-
mation, il est nécessaire de se familiariser avec le fonctionnement des moteurs de
recherche et de déterminer au préalable la quantité et la qualité de l’information que
l’on souhaite collecter.
Les fiches 2 et 3 vous apporteront des méthodes et outils adaptés pour réussir
vos recherches.
1. Google utilise non pas un algorithme de recherche, mais [en juin 2021] une vingtaine. Cette liste est
dynamique : certains sont prévus pour pénaliser les sites ou pages qui ne respectent pas les consignes,
d’autres pour favoriser les sites qui se chargent plus rapidement, sont compatibles avec l’affichage mobile,
présentent le protocole sécurisé HTTPS… pour en savoir plus : https://www.webrankinfo.com/dossiers/
conseils/algos-google
20 Fiche 1
§ Les informations peuvent avoir des origines diverses, peuvent être traitées ou pas,
se présenter sous des formes distinctes, être relatives à des savoirs différents et
avoir une portée publique ou privée.
Enjeux autour de l’information
Pour prendre des décisions cohérentes, il faut s’appuyer sur des informations
pertinentes (c’est-à-dire de qualité : fiables, exhaustives, précises, accessibles,
actualisées, etc.).
Le recours à l’information permet de :
– Réduire l’incertitude dans une prise de décision(s) par la construction
d’indicateurs ;
– Anticiper, prévoir des besoins ;
– Construire un capital pour l’entreprise, dans la mesure où la circulation des
informations est optimale ;
– Bénéficier d’avantages par la mise en œuvre d’une veille concurrentielle et
informationnelle.
Contraintes liées à l’acquisition de l’information
Il existe cependant des contraintes :
– Des coûts d’acquisition dont la traçabilité n’est pas aisée ;
– Il faut délimiter le périmètre de recherche pour racheter son temps ;
– La pollution informationnelle et les biais induits par les algorithmes des moteurs
de recherche nuisent à l’obtention d’une information de qualité.
Le besoin d’information 21
Le besoin d’informations
Vous devez trouver un sujet pour votre rapport de stage. Plusieurs missions vous
sont confiées, mais il s’agit de définir celle qui pourrait être la bonne : elle serait
en lien avec la thématique que vous développerez, et suffisamment pertinente
pour permettre un recul théorique quant aux réalités observées.
À ce titre, l’entreprise qui vous accueille a vu son Système d’Information (SI) subir
plusieurs changements (abandon d’un ERP au profit d’un autre, mise en place
d’une solution EDI avec un gros fournisseur) suite à des bouleversements straté-
giques. Il vous semble que ce thème serait approprié et vous souhaitez donc vous
renseigner.
Travail à faire
1. Comment pouvez-vous construire de la connaissance à partir de plusieurs
informations recueillies ?
2. Devez-vous utiliser uniquement des documents internes à l’organisation et au
format écrit (type rapport du comité de direction, etc.) ?
3. À partir des documents suivants, indiquez pour chacun d’entre eux ce que l’on
peut dire des déterminants de la qualité de l’information :
Le besoin d’information 23
Le besoin d’informations
1. Comment pouvez-vous construire de la connaissance à partir de plusieurs informations
recueillies ?
C’est en comparant, synthétisant les différentes informations recueillies que l’on peut
construire des connaissances. Cela implique de l’analyse et de la réflexion afin de distinguer
des phénomènes, tendances, d’effectuer des comparaisons utiles, etc.
3. À partir des documents suivants, indiquez pour chacun d’entre eux ce que l’on peut dire
des déterminants de la qualité de l’information :
4. Quel est l’intérêt de multiplier les sources d’information afin de traiter le sujet ?
En multipliant les sources d’information on réduit l’incertitude : on développe une image plus
nette du sujet, du questionnement développé autour du thème, etc. On évite ainsi de s’enfer-
mer dans une vision subjective propre à un(e) auteur(e)/intervenant(e) et on prend du recul
par rapport au sujet traité.
24 Fiche 1
7. Les premiers résultats fournis par le moteur de recherche de votre navigateur sont-ils
les plus pertinents ? Pourquoi ?
Nombre de consultations d’une page, localisation de l’internaute, mots-clés utilisés… autant
de variables induisant les résultats de la recherche, considérations qui nous dépassent la
plupart du temps. Il faut donc discerner que les premiers résultats fournis ne sont pas forcé-
ment les plus pertinents dans le cadre de votre recherche.
Le besoin d’information 25
d’informations
Schéma de synthèse
La recherche d’informations 27
2. Le traitement documentaire
1. Certaines connaissances « tacites » (un savoir-faire, par exemple) ne sont pas forcément explicitables. Cf.
Fiche 8 à propos du Knowledge Management.
2. En cas de commercialisation, une monographie sera référencée par un ISBN alors qu’un périodique le
sera via un ISSN.
28 Fiche 2
S’y ajoutent les monographies (telles que les thèses et rapports de recherche, mais
aussi les programmes et bases de données informatiques) et les documents graphiques
(cartes, images fixes et animées, documents sonores…).
• Les bibliographies sont des listes de références classées selon certains critères
pour en permettre le repérage. Elles peuvent être sélectives, exhaustives, commen-
tées… On les retrouve de nos jours sous la forme de base de données bibliogra-
phiques (ou documentaires) qui, dans certains cas, proposent l’accès au texte
intégral.
La recherche d’informations 29
Ce que vous devez faire, c’est préparer les réponses aux questions suivantes :
Que chercher et pour quelles raisons ? Comment et où le rechercher ?
Une fois de plus, soyez prudent(e)s dans l’usage des moteurs de recherche du Web
car les résultats apparaissant en tête de liste ne sont pas toujours les plus pertinents.
Pensez à vérifier la nature du document (genre et périodicité), son auteur, mais
aussi l’actualité de l’information… ces questions ne sont pas à prendre à la légère
dans le cadre de la préparation du rapport puisque vous aurez à citer des normes,
évoquer des projets actuels ainsi que leur avenir probable. Et le jury n’hésitera pas
à creuser le sujet !
30 Fiche 2
Comment déterminer si les mots-clés sont adaptés ? Il existe des outils gratuits qui
vous permettront d’affiner votre recherche :
– Certains moteurs de recherche proposent des mots-clés et thèmes associés (exemple :
Exalead) ;
– Les outils de tendance (exemple : Google Trends) vous permettent de discerner
les recherches associées à un mot-clé ;
– Les dictionnaires de synonymes (exemple : crisco.unicaen.fr) vous permettent
de travailler autour du champ lexical du mot-clé.
2. Où chercher ?
Dans le cadre du travail de synthèse que vous avez à réaliser, il faut aussi prouver votre
capacité à prendre du recul quant aux observations faites. C’est l’occasion d’effec-
tuer une recherche parmi les sources externes (documents primaires présents dans
les bibliothèques et centres de documentations, enquêtes, publications d’organismes
officiels…). Celles-ci foisonnent de contenus théoriques que vous pourrez confronter
aux observations du terrain.
1. Bien entendu, toute reproduction de ces informations doit se faire dans le respect de la confidentialité, ce
qui vous demandera peut-être de masquer et/ou modifier certains chiffres. Pensez dans ce cas à revéri-
fier la cohérence de vos calculs suite à ces modifications.
La recherche d’informations 31
Dans tous les cas, afin de ne pas perdre de temps, il vous faut discerner l’organisation
du document consulté. Alors que les documents primaires tels que les livres et pério-
diques contiennent une table des matières (dont les éléments sont indexés au sein des
bases de données documentaires), les sites Internet sont souvent organisés d’une façon
différente, proposant un moteur de recherche dont les critères ne sont pas toujours
maîtrisés. Voilà pourquoi le temps de déplacement dans un centre de documenta-
tion est souvent rentabilisé par la rapidité d’obtention de l’information pertinente.
3. Comment chercher ?
A. Indexation et usage des opérateurs
Les fonds documentaires (CDI, bibliothèques, etc.) proposent des systèmes de
consultation des notices bibliographiques. Ces notices proposent une indexation
permettant l’accès à des résumés, des descriptions du document, etc.
Pour comprendre comment chercher, il faut avant tout discerner comment les objets
sont rangés (et étiquetés !). Sachez qu’il existe un langage documentaire basé sur
l’usage de descripteurs (ce sont des mots-clés) et de thésaurus (listes alphabétiques
de concepts et de renvois, présentant l’intérêt de discerner les synonymes et quasi-
synonymes). Il est ensuite possible d’établir une connexion logique entre des termes de
recherche afin de trouver une information ou un document. Pour cela il faut recourir
aux opérateurs (voir ci-après) 1.
1. Méthodologie de la recherche documentaire : principes clés. Service Formation des Publics de l’Univer-
sité d’Avignon. [En ligne]. 2013. URL raccourcie : https://tinyurl.com/ue13ch2. Consulté le 23 juin 2021
32 Fiche 2
Ces concepts sont utiles dans le cadre d’une recherche dans une
base documentaire : il faudra associer (ou exclure) les mots-clés
afin de préciser la requête. Ceci vous évitera de faire face au bruit
(information pertinente noyée dans la masse de documents non
pertinents) et au silence (non-affichage des documents pertinents).
Exemple
BARBERY Muriel, « L’élégance du Hérisson » → 840 BAR
1. Les documentalistes insistent sur ce point : la cote détermine l’adresse d’un document parmi un rayon-
nage, ce n’est pas une description du contenu mais une aide à la localisation. Indexation et cotation sont
donc deux opérations complètement différentes.
2. Classification créée en 1905 à partir de la classification décimale de Dewey (CDD). Les classifications
CDD et CDU sont toutes les deux utilisées à ce jour.
La recherche d’informations 33
Exemples
– Un extrait de blog : rapide à reproduire, mais quelle fiabilité ?
– Un accès payant à une base statistique : quel rapport pertinence/coût ?
– Une ressource précise dans une BU : longue à obtenir mais très fiable…
34 Fiche 2
La recherche d’informations 35
La recherche d’informations
Ce cas se base sur l’énoncé de l’application fiche 1.
Vous avancez dans le travail de rédaction de la partie structurée du rapport de
stage. Vous utilisez souvent l’ERP implémenté afin de réaliser les missions qui vous
sont confiées. Afin de prendre du recul par rapport à vos observations, et « faire
preuve de réflexion et d’analyse critique »1, vous allez associer entretiens avec le
personnel et recherche documentaire fournie.
Travail à faire
1. Un collaborateur vous explique comment saisir les données utiles dans un
des modules de l’ERP. Devez-vous en prendre note ? Si oui, avec quel(s)
objectif(s) ?
2. Vous visionnez une vidéo (gratuitement, via YouTube) sur l’implémentation
d’un ERP dans une entreprise de configuration similaire à la vôtre. Pouvez-
vous citer les propos de cette table ronde dans votre rapport ?
3. Vous apprenez que plusieurs documents internes traitent du projet d’implé-
mentation de l’ERP, de son paramétrage, de son usage : des rapports internes,
des circulaires pour les employés et le mémoire d’une étudiante en DSCG.
Pouvez-vous utiliser ces documents, et si oui à quelle(s) condition(s) ?
4. Quelle est l’utilité de recourir aux SUDOC dans le cadre de vos recherches ?
5. Vous vous appuyez sur la Gestion Electronique de Documents (GED) interne
pour récupérer des documents indexés. Quelle(s) différence(s) voyez-vous
entre ces requêtes :
a. ERP + Implémentation ;
b. ERP implémentation ;
c. « Implémentation d’un ERP » ;
d. ERP + Implément?2
6. Vous récupérez une page Web liée au thème de votre partie structurée afin
de la réutiliser. Devez-vous citer la source, et si oui sous quelle forme ?
La recherche d’informations 37
La recherche d’informations
1. Un collaborateur vous explique comment saisir les données utiles dans un des modules
de l’ERP. Devez-vous en prendre note ? Si oui, avec quel(s) objectif(s) ?
S’il s’agit de reproduire un document au sein de votre rapport de stage, c’est tout à fait
approprié. En associant cette information tacite à un support, vous créez un document utile
qui pourrait aussi être exploité par l’entreprise par la suite (définition et capitalisation d’un
modus operandi, cartographie des processus…).
Note : Si vous devez citer le nom du collaborateur il faudra le faire avec son accord. De la même
façon il faudra s’assurer que les informations fournies dans le rapport ne sont pas confidentielles
pour l’entreprise – auquel cas il vous faudra obtenir son accord explicite (avec ajout d’une note
de confidentialité en début de rapport) voire modifier et/ou masquer certaines données.
2. Vous visionnez une vidéo (gratuitement, via YouTube) sur l’implémentation d’un ERP dans
une entreprise de configuration similaire à la vôtre. Pouvez-vous citer les propos de cette
table ronde dans votre rapport ?
Le fait qu’un document soit une vidéo n’enlève en rien à sa valeur. Il faudra s’assurer de la
pertinence des propos (qualité des intervenants) puis citer la référence bibliographique dans
un format normalisé.
4. Quelle est l’utilité de recourir aux SUDOC dans le cadre de vos recherches ?
Le SUDOC est un catalogue référençant des ressources au sein des fonds universitaires. Ces
ressources externes vous permettront une confrontation observations du terrain VS contenus
théoriques.
5. Vous vous appuyez sur la GED interne pour récupérer des documents indexés. Quelle(s)
différence(s) voyez-vous entre ces requêtes :
a. ERP + Implémentation : tous les résultats où ces deux mots apparaissent dans le document ;
b. ERP implémentation : tous les résultats où un de ces deux mots, voire les deux, va apparaître
dans le document1 ;
1. Dépend du paramétrage du moteur de recherche. À titre d’exemple, Google peut, par défaut, ignorer un
des mots.
38 Fiche 2
La recherche d’informations 39
informationnelle
Schéma de synthèse
La veille informationnelle 41
La veille se développe au début des années 1980 et s’accentue durant les années 1990,
alors que se développe la « société de l’information ». À finalité technologique à ses
origines, elle se présente aujourd’hui sous des dimensions stratégiques (aide à la
décision).
1. Définition et objectifs
A. Définition de la veille
L’AFNOR 1 propose à travers la norme XP X 50-53 cette définition : « activité continue
en grande partie itérative visant à une surveillance active de l’environnement
technologique, commercial, etc., pour en anticiper les évolutions ».
Dans ce cadre, celui qui veille capitalise et enrichit par son expertise un dossier
continu lié à un thème particulier. Ces informations pertinentes seront ensuite
diffusées au sein de l’entreprise ou de l’organisme concerné 2.
1. Créée en 1926, l’Association Française de Normalisation est composée de 2 500 entreprises adhérentes.
Elle coordonne l’élaboration des normes et promeut leur application.
2. Le terme « intelligence économique » désigne la conjugaison de la veille, de la protection des informa-
tions, et du processus d’influence (entraînant l’adhésion).
3. Dont l’origine se situe dans le cycle du renseignement des services secrets.
42 Fiche 3
Exemples
Usage de l’Intelligence Artificielle dans la comptabilité, nouvelles versions de
Chorus Pro pour la facturation électronique, attentes des clients de l’entreprise
en termes d’accompagnement, pratiques des cabinets concurrents, etc.
Exemples
Surveillance active des messages sur la page Facebook de l’entreprise, lecture
des articles du Web citant l’entreprise, etc.
2. Types de veilles
A. La veille passive
Liée à un besoin de culture, la veille passive permet une récolte d’informations non
exhaustive, sans objectif précis. Elle est réalisée selon des opportunités et/ou initia-
tives locales, ou encore avec l’objectif de détecter des « signaux faibles » (tendances,
évolution des marchés, environnement concurrentiel…).
La veille informationnelle 43
B. La veille active
Liée à un objectif précis, la veille active peut être réalisée dans un contexte collaboratif.
À partir d’une veille passive, réalisée « au fil de l’eau », il est possible d’initier un
processus de veille active sur un thème précis, ciblé.
Exemple
Une veille passive sur l’actualité de l’expertise-comptable peut susciter de l’intérêt
pour le BlockChain et ses impacts sur les pratiques d’audit. Cette détection
d’un « signal » suscitant de l’intérêt pour les décideurs, on choisit de veiller
activement à ce sujet.
La veille stratégique est transversale : plusieurs types de veilles sont réalisés pour
s’assurer d’une orientation stratégique globale pertinente.
44 Fiche 3
A. Méthode « Push »
La méthode Push (ou dite du « flux ») consiste en un abonnement à des flux, alertes,
notifications en vue de recevoir des informations liées à un sujet. Ce processus
automatisé est donc synonyme de fréquence d’envoi de données vers l’utilisateur
(« poussées » vers lui), d’une économie de temps (en théorie).
La veille informationnelle 45
B. Méthode « Pull »
C’est la méthode qui prend le plus de temps (mais qui est aussi la plus précise) :
la méthode Pull (ou « stock ») consiste à dépouiller des articles en vue de cibler des
éléments précis (on écarte ainsi assez rapidement les éléments redondants).
Le veilleur recherche (il « tire » les résultats des moteurs de recherche, revues, etc.)
puis procède à l’extraction des données pertinentes.
3. Méthodes et outils
Vous pouvez ainsi réaliser une carte mentale de votre plan de veille, ce qui vous
permettra de ne pas vous disperser (DELENGAIGNE X. 2019). Exemple d’une carte
mentale en cours d’élaboration, liée à une veille sur le BlockChain pour traiter de la
partie structurée du rapport de stage en DCG :
46 Fiche 3
La veille informationnelle 47
48 Fiche 3
La veille informationnelle 49
La veille informationnelle
Ce cas pratique est l’extension des applications précédentes.
Tout au long du travail de collecte d’informations en vue de rédiger la partie struc-
turée du rapport, vous souhaitez recourir à un SI personnel (SIP) efficient ainsi
qu’aux outils de veille les plus adaptés.
Une partie du rapport concerne le transfert des données personnelles de clients entre
la filiale française et une filiale hors-UE. En effet des données issues de l’ERP doivent
être intégrées dans la solution utilisée dans une filiale étrangère. Vous souhaitez
veiller sur la thématique RPGD en lien avec ce type d’opérations.
Travail à faire
1. Quelle distinction majeure faites-vous entre veille et recherche documentaire ?
2. Quels sont les domaines de veilles concernés par votre recherche continue sur
la thématique « transfert des données… » ?
3. Quelles sont les limites des veilles liées aux mots-clés suivants :
a. RGPD ;
b. Réglementation + Données ;
c. « Transfert de données ».
4. Vous enregistrez dans vos favoris une page contenant des informations sur
l’invalidation du Privacy Shield aux conditions du RGPD. Nous sommes au
mois de septembre et vous devez rendre le rapport au printemps. Comment
s’assurer de l’actualité des données retranscrites dans le rapport final ?
5. Définissez la méthode « Push ».
6. Précisez des exemples d’outils adaptés à votre recherche.
7. Définissez la méthode « Pull ».
8. Précisez des exemples d’outils adaptés à votre recherche.
La veille informationnelle 51
La veille informationnelle
1. Quelle distinction majeure faites-vous entre veille et recherche documentaire ?
La veille est un processus continu, impliquant une surveillance active, tandis que la recherche
documentaire est ponctuelle et utilitaire. L’usage d’un dossier continu mis à jour à travers un
cycle de veille favorise la capitalisation de données enrichies et actualisées.
2. Quels sont les domaines de veilles concernés par votre recherche continue sur la thématique
« transfert des données… » ?
Cette veille concerne en premier lieu des aspects juridiques/normatifs/réglementaire (appli-
cation du RGPD, législations françaises et américaines, CJUE, Privacy Shield…) et technolo-
giques (hébergement via solution CLOUD, plateformes…).
On peut étendre cette veille aux autres domaines, avec une priorité moindre :
– Sociétale (évolution des mentalités, craintes vis-à-vis de la fuite des données personnelles,
respect de la vie privée…) ;
– Concurrentielle (pratiques des concurrents sur les mêmes processus) ;
– Etc.
3. Quelles sont les limites des veilles liées aux mots-clés suivants :
a. RGPD : Trop de résultats, beaucoup de temps passé à les trier ;
b. Réglementation + Données : Beaucoup de résultats RGPD/CNIL, manque de ciblage précis ;
c. « Transfert de données » : Des résultats hors thématique (sauvegarde, transfert entre
Smartphones, etc.).
1. Je vous laisse faire une recherche plus précise sur le sujet si vous en ressentez le besoin 😄.
52 Fiche 3
La veille informationnelle 53
et enjeux
d’une communication
professionnelle
Schéma de synthèse
1. Définition de la communication
L’évolution des technologies durant le xxe siècle n’est pas sans rapport avec la multi-
plication des sens attribués :
– l’action de communiquer (ou le résultat de cette action) : communication d’une
maladie, communication téléphonique ;
– l’information, le renseignement fourni (« j’ai une communication à vous faire ») ;
– le moyen par lequel deux choses communiquent (canal de communication) ;
– la promotion, la publicité (politique de communication) ;
– la relation entre plusieurs personnes par téléphone, visioconférence, etc.
56 Fiche 4
Très rapidement le fruit de ces travaux va être « détourné » pour être mis à profit de
l’étude des situations de communication entre humains.
En parallèle, l’étude des médias de masse et l’éclairage apporté aux nouvelles dimen-
sions de la communication ont contribué à développer ce champ d’études foisonnant.
Les médias sont de puissants outils, cependant la problématique devient éthique :
sont-ils au service de l’État et/ou du citoyen ? Quels sont leurs impacts réels sur la
pensée du peuple ?
1. Courant de pensée des années 1950 qui regroupe entre autres Gregory Bateson, Paul Watzlawick, Donald
D. Jackson.
Dans ce contexte :
– la source d’information produit un message vocal (« Allo ? ») ;
– l’émetteur (téléphonique) code le signal en oscillations électriques ;
– le câble téléphonique est le canal ;
– le récepteur téléphonique décode le signal en message audible ;
– le destinataire reçoit le message.
– Le bruit (par exemple, un ensemble d’interférences) vient troubler la transmission.
58 Fiche 4
Dans ce contexte, ces deux éléments seraient reliés par une boucle de rétroaction.
Le destinataire n’est plus passif : il renseigne la source quant à la régulation qu’elle
doit mettre en œuvre :
– Plus de signal téléphonique → la source raccroche ;
– Le destinataire ne parle plus → la source répète « Allô ? Vous m’entendez ? » ;
– Le destinataire ne comprend pas les propos → la source module son discours ;
– Etc.
À côté de ces éléments apparaît aussi une étude des éléments de la communication
verbale, para-verbale (la forme des propos) et non-verbale (gestuelle, etc.).
Notons qu’elle peut cependant se produire à l’insu des interlocuteurs. En effet, un des
postulats de départ des travaux de l’école de Palo Alto est qu’il n’y a pas de « non-
comportement » : ne rien dire, ne rien faire, autant d’attitudes qui communiquent
un message. Les gestes et postures transmettent un message. La communication est
donc permanente.
C’est le principe du décodage mis en avant par Shannon. Ainsi, il existe différents
« bruits » pouvant interférer dans la compréhension des signaux émis : technique (une
voix trop basse…), sémantique (une mauvaise interprétation), d’efficacité (influence
sur comportements et attitudes…), etc.
Wilbur Schramm (1907-1987) modifie en 1954 le schéma de Shannon & Weaver
pour proposer le modèle ci-dessous.
60 Fiche 4
A. La qualité de la relation
Alex Mucchielli 1 précise qu’une bonne relation entre collaborateurs « est fondée
sur une relation de confiance ». Cette bonne relation est indispensable pour bien
communiquer. Par exemple, le positionnement relationnel optimal d’un manager
vis-à-vis des collaborateurs serait le suivant :
– Dimension hiérarchique : le manager prend des décisions ;
– Dimension influençante : il sait faire passer des idées après écoute ;
– Dimension « confiance » : elle sera construite progressivement ;
– Dimension « valorisante » : les remarques positives ou négatives seront faites en
privé, en face à face, et seront orientées vers les conditions d’amélioration du travail.
Ces principes sont applicables à tout type de positionnement au sein d’une organisation,
et quelle que soit la forme de la communication (écrite, orale, etc.). La relation que
vous avez établie avec votre interlocuteur est importante afin de « faire mouche »
dans la communication.
1. MUCCHIELLI, Alex. Fiche 66 : Comment améliorer ses relations interpersonnelles. 2020.
62 Fiche 4
Comment défendre son point de vue ? En fonction des enjeux liés à la communication
et de la situation rencontrée on choisira d’opter pour une posture, voire plusieurs
postures au sein d’un même échange. L’argumentation, c’est l’art de convaincre en
démontrant, en persuadant et étant convaincant.
1. Les 6 qualités d’une communication puissante. COMISK. Site corporate. 2019. En ligne. Consulté le
24 juin 2021. URL raccourcie : https://tinyurl.com/ue13ch4
2. Cf. vidéo de l’INSERM à propos des neurones miroirs : https://youtu.be/sRdUlO3qdak
Dans tous les cas, rappelez-vous qu’avant d’argumenter il faut écouter l’interlocuteur
(ne pas l’interrompre, se montrer curieux et lui poser des questions, se rappeler de ce
qui lui importe…). Il faut aussi choisir le bon moment, se synchroniser avec l’autre
(même vocabulaire, adaptation du débit et du volume, de la posture…)
C. La structuration de l’argumentaire
Votre argumentation doit être bien préparée pour être persuasive.
64 Fiche 4
Étape Argumentaire
« La semaine dernière j’ai traité 200 dossiers, et n’ai pas pu récupérer
Faits
mon enfant à la sortie de l’école car il fallait terminer le travail.
Sentiment
Je suis triste, fatigué(e) et déçu(e).
(sans accusation)
J’ai besoin d’être présent(e) à tout instant de l’éducation
Besoin
de mon enfant.
J’aimerais être soulagé(e) d’une cinquantaine de dossiers,
Demande
notre stagiaire est à même de les prendre en main. »
66 Fiche 4
Travail à faire
1. Indiquez en quoi les attitudes suivantes peuvent vous aider/desservir dans
votre communication :
– Vous lui posez la question lors d’un entretien client ;
– Vous allez droit au but pour ne pas faire perdre de temps à la tutrice ;
– Vous croisez les bras lors de l’entretien afin de montrer votre sérieux ;
– Vous prenez note du débriefing.
2. Vous êtes déçu(e) car vous ne vous sentez pas accompagné(e) dans la rédaction
du rapport de stage. Vous avez besoin de précisions quant aux solutions
logicielles utilisées dans le processus au sein duquel vous intervenez : vous
souhaitez passer une heure auprès du DSI afin de vous renseigner plus préci-
sément. Proposez une argumentation persuasive afin d’obtenir des réponses
à vos questions.
2. Vous êtes déçu(e) car vous ne vous sentez pas accompagné(e) dans la rédaction du rapport
de stage. Vous avez besoin de précisions quant aux solutions logicielles utilisées dans le
processus au sein duquel vous intervenez : vous souhaitez passer une heure auprès du
DSI afin de vous renseigner plus précisément. Proposez une argumentation persuasive
afin d’obtenir des réponses à vos questions.
Vous pouvez recourir aux principes de la communication non violente :
Étape Argumentaire
« Le référentiel du DCG requiert la présentation, au sein du
rapport, d’un processus et des liens avec les solutions applicatives
Faits
du SI. Je suis actuellement en retard sur cette rédaction et n’ai pas
trouvé de réponse à mes questions.
Sentiment (sans accusation) Je suis inquiet(e) pour l’avenir, j’ai peur de ne pas y arriver.
Besoin J’ai besoin de récolter des informations précises de la part du DSI.
Puis-je être libéré(e) une heure plus tôt ce matin afin de le
Demande
rencontrer et obtenir de l’aide ? »
68 Fiche 4
écrite professionnelle
(lettre professionnelle)
Schéma de synthèse
On peut classer ces écrits selon différents critères. Certains sont normalisés et
d’autres non. Par ailleurs, des conventions existent et doivent être respectées. Dans
tous les cas ce qui permet de définir ce type d’écrits c’est leur connotation profes-
sionnelle : on ne peut écrire comme on parle, et on ne peut [sauf exception] écrire
dans le milieu professionnel comme on le ferait avec un voisin, un ami ou par SMS.
A. La temporalité
Certains écrits sont sollicités au quotidien, tels que les lettres professionnelles,
les mails et les circulaires. D’autres le sont occasionnellement, tels que les rapports,
notes, dossiers de presse…
B. La taille de l’écrit
Les documents de synthèse (procès-verbal, note de synthèse…) s’appuient sur une
(des) sources(s) d’information dense(s). Il y a donc un travail de composition à mettre
en place afin de ne conserver que le contenu pertinent.
D’autres sont des missives à destination de l’extérieur de l’entité. Dans ce cas se pose
la question de l’image véhiculée : le dossier de presse, la brochure, les publications
sur les réseaux sociaux ont un fort impact sur la réputation de l’organisation.
70 Fiche 5
A. Qui émet ?
C’est vous !
La question à se poser est : « Qui êtes-vous dans ce contexte ? Quel est votre position-
nement ? ». Il faut lier cette question au contexte d’ensemble. Êtes-vous un supérieur,
un subordonné ? un client, un fournisseur ? Que permet votre position (donner des
ordres, négocier, invoquer la clémence…) ?
B. À qui ?
Ce sont les mêmes questions que celles posées précédemment ; le type de relation
établie impactera la forme de la communication (on ne s’exprimera pas de la même
façon avec un fournisseur fidèle et fiable).
Une information, une demande d’obtention de délai de paiement, une relance d’impayé ?
Encore une fois le contexte est important car il détermine la teneur des échanges.
E. Le message en lui-même
Les sociologues considèrent comme impossible de réfléchir à chaque composante
indépendamment… et cette conclusion apparaît comme évidente lorsqu’on étudie la
construction d’un écrit professionnel. Le message en lui-même ne peut être construit
qu’après avoir réfléchi aux questions précédentes.
1. Les apports des auteurs des SIC sont utiles dans ce cadre : le schéma des fonctions du langage de Jakobson
ainsi que « les 5 W » de Lasswell nous éclairent sur le questionnement à mettre en œuvre. Pour en savoir
plus : PICARD Dominique. De la communication à l’interaction : l’évolution des modèles. Communication
& langages. 1992. Page 73. En ligne. URL raccourcie : https://tinyurl.com/ue13ch5url1
Sa forme est normalisée (AFNOR Z11-001), ce qui permet, entre autres, de faciliter
le tri automatique de courrier (enveloppe à fenêtre laissant apparaître l’adresse) mais
aussi de la construire en harmonie avec d’autres normes en vigueur.
A. Le support
Il faut utiliser le papier à en-tête 1 de l’émetteur (ce qui implique donc l’organisa-
tion dans cette communication d’un point de vue légal). L’impression du corps de
la lettre peut se faire en alignant le texte sur la gauche (à l’américaine) ou avec un
retrait pour le titre de civilité et chaque première ligne de paragraphe (à la française).
B. Le contenu
La norme citée précédemment implique la présence de différentes mentions telles
que décrites sur l’illustration suivante. L’objet doit être très explicite.
1. Comportant l’ensemble des mentions obligatoires telles que le nom et la dénomination, la forme juridique,
le montant du capital social, le SIRET, etc.
72 Fiche 5
En tête pré-imprimée
Informations
pré-imprimées Désignation et adresse
sur l’expéditeur du destinataire
(service et personne
concernés)
Corps de la lettre
Digne-les-bains, le…
Madame,
Thomas JARID
– Introduction : On situe le contexte. C’est un rappel des faits qui permet de motiver
la rédaction de la présente correspondance.
– Développement : Une idée par paragraphe. La lettre doit être précise et centrée
sur un objectif. Il faut donc être factuel(le) (lieux, références, quantités, noms
des personnes…).
– Conclusion : C’est une formule de transition qui introduit la formule de politesse.
A. L’objet du courriel
Il doit être très explicite pour que le courrier soit traité rapidement et non rejeté
(« Voir PJ » ou « Sans titre » ne sont pas des objets). S’il y a un caractère d’urgence
alors l’objet doit en être affecté. Pensez à être factuel(le) : dates, lieux, etc. (« Notre
rdv du 15 mai en salle de réunion du 1er étage »).
Évitez le « Re : Re : Re : … » qui, au bout de quelques échanges, perd de son sens.
B. Le(s) destinataire(s)
Un courriel propose trois types de destinataires :
– À : les destinataires apparaissent en clair ;
– CC : les destinataires apparaissent en clair (Copie à) ;
– CCI : les destinataires sont cachés. Cela permet de ne pas divulguer une liste
d’adresses à des correspondants. Bien entendu, utiliser ce champ pour informer un
tiers d’une correspondance et ce sans prévenir les parties prenantes serait malvenu.
74 Fiche 5
S’il y a des pièces jointes, le nom de chacune d’entre elles doit être significatif (« PJ1.
pdf » n’est pas très explicite).
Pensez à préciser la version du fichier lorsqu’il a évolué entre deux envois, d’autant
plus lorsque l’échange porte sur ce dernier (« Note_de_Synthese_v3(Remy).pdf »).
3. La circulaire
C’est un texte destiné aux membres d’une même entité (service, entreprise, adminis-
tration…). Elle a une connotation officielle et son contenu est générique puisqu’elle
touche un groupe d’individus.
A. La lettre circulaire
Le style doit être simple et neutre. On peut utiliser une trame de base que l’on
adaptera en fonction du public concerné (pour une même information divulguée
aux employés, clients, fournisseurs, administrations concernées… la forme sera
sensiblement différente mais le fond sera le même).
« Il peut s’agir par exemple de faire passer l’information entre les différents services
d’un ministère ou du ministère vers ses services déconcentrés sur le terrain. Ces circu-
laires peuvent prendre d’autres noms, par exemple “note de service” ou encore
“instruction”. On compte chaque année plus de 10 000 circulaires rédigées au sein
des différents ministères. » 1
Elle doit préciser l’auteur (bureau, service, direction…), l’objet (incluant le texte
réglementaire de référence), les destinataires (responsables des directions, services,
bureaux), une date de signature et le titre du responsable administratif.
1. Comprendre les institutions : L’administration – qu’est-ce qu’une circulaire ? Vie Publique. 30 juin 2018.
[En ligne]. Disponible sur https://www.vie-publique.fr/fiches/20265-quest-ce-quune- circulaire. Consulté
le 24 juin 2021.
76 Fiche 5
Travail à faire
1. Vous souhaitez effectuer votre deuxième période de stage au sein d’un cabinet
d’expertise comptable. Pouvez-vous utiliser le papier à en-tête de l’entreprise
pour envoyer votre candidature ?
2. Vous analysez les formules de politesse suivantes… dans quels contextes
peut-on les utiliser ?
– Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations ;
– Veuillez recevoir, Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées ;
– Cordialement à vous ;
– Veuillez croire, Madame, à mes sentiments amicaux ;
– Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées ;
– Veuillez agréer, Madame, l’assurance de ma parfaite considération.
3. Vous décidez finalement d’envoyer un courriel. Vous souhaitez une recomman-
dation de votre tutrice, et vous indiquez donc dans le corps du mail qu’elle est
disposée à en parler. Devez-vous ajouter son adresse mail en CC ou CCI ?
4. À quoi devez-vous veiller en joignant votre CV au mail ?
2. Vous analysez les formules de politesse suivantes… dans quels contextes elles pourraient
être utilisées :
Bien que les usages évoluent, on peut apporter les précisions suivantes :
– Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes salutations → C’est une erreur de formulation
car on agrée l’expression de sentiments (on exprime des sentiments et non des salutations) ;
– Veuillez recevoir, Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées → Ici l’assurance
est employée de supérieur à subordonné ou obligé (le supérieur assure car il est en mesure
de le faire) ;
– Cordialement à vous → Formules anglo-saxonnes couramment employées aujourd’hui
dans les courriels par exemple (on rencontre assez souvent « Cordialement » ou « Bien
cordialement ») ;
– Veuillez croire, Madame, à mes sentiments amicaux → « sentiments amicaux », « senti-
ments cordiaux » sont exprimés dans le cadre de bonnes relations ;
– Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées → relances sans retour, relations
tendues, litiges ;
– Veuillez agréer, Madame, l’assurance de ma parfaite considération → De supérieur à
subordonné (cf. Supra).
80 Fiche 5
écrite professionnelle
(autres écrits et usage
du Web)
Schéma de synthèse
Il y est décrit objectivement des débats ou des situations. Il est donc factuel et doit
respecter un certain nombre de critères pour être ré-exploitable.
A. Objectif
Il rend compte aux présents et absents des évènements et propos tenus lors d’une
réunion, une visite, un entretien, etc. Pour les premiers ce sera un document qui
servira ultérieurement de référence, pour les seconds une information quant à un
déroulé de faits dont ils n’ont pas été témoins oculaires.
B. Rédaction
Une réunion doit proposer un ordre du jour comportant des points précis (i.e. des
sujets) abordés, auxquels on associe des actions (les questions Qui s’en occupe ?
et Pour quand ? doivent trouver réponse durant la réunion).
82 Fiche 6
A. Objectif
C’est un compte rendu qui doit donc respecter les mêmes
principes : neutralité, expression des faits sans jugement.
B. Rédaction
Il est plus court qu’un simple compte rendu car on ne garde en mémoire que des
décisions et prises de positions.
Le PV doit comporter :
– Une date, un lieu de réunion et un titre précis ;
– Les noms des présidents et secrétaire de séance et leurs qualités ;
– La liste des présents, des représentés, des absents excusés et des invités ;
– La précision de l’atteinte du quorum (nombre minimum établi par les statuts) ;
– Le texte du PV qui suit l’ordre du jour ;
– La date et le lieu de rédaction ;
– Les signatures obligatoires.
Si une proposition, une motion ou un budget sont votés, on précise le texte intégral
ainsi que les résultats précis du vote.
Comme son nom l’indique, la note est un document concis relatif à un unique
sujet. Son contenu va à l’essentiel (pas de formule de politesse, etc.) et s’adresse à
un service, une organisation ou une autorité hiérarchique.
A. La note de service
C’est un document qui circule de la hiérarchie vers les subalternes.
Elle débute par la mention officielle « note de service » (ou « note ») et authentifie
l’émetteur. Elle traite d’un unique sujet : une information, des consignes, voire des
dispositions officielles. Les destinataires sont clairement identifiés.
B. La note de mission
Elle contient les instructions nécessaires à la bonne réalisation d’un travail. Elle est
donc adressée à la personne responsable de cette mission.
C. La note d’information
La communication concerne une information qui ne sera pas forcément archivée.
Ce peut être une communication de moindre importance (un collègue prévient ses
collaborateurs de l’organisation d’un repas) ou encore une communication ascen-
dante (on fournit à un supérieur hiérarchique un renseignement utile à une prise
de décision).
D. La note de synthèse
Cette note est rédigée à la demande de supérieurs hiérarchiques ou de collègues et
va les aider à faire le point en vue d’une diffusion voire d’une décision.
La note de synthèse présente une réelle structuration, elle est proche du rapport
professionnel dans sa forme (ce n’est pas un résumé mais un texte en plusieurs parties
avec un plan, une introduction, une conclusion, etc.). Elle s’appuie sur l’analyse de
différentes sources (ouvrage, textes, articles, etc.) afin d’en retirer les informations
les plus pertinentes et doit être compréhensible par le lecteur ; sa rédaction nécessite
donc un vrai travail d’explicitation.
84 Fiche 6
2. Le rapport professionnel
A. Caractéristiques
C’est un document apportant une réponse argumentée à une question émise par une
autorité (chef d’entreprise, autorité légale, etc.). Il doit donc apporter des solutions
concrètes et présenter une lecture facile.
Exemples
Rapports d’expertises, d’audit, sur l’évolution des ventes d’un produit, sur l’étude
de la concurrence…
Le rapporteur initie son travail par une collecte d’informations (recherche documen-
taire et enquêtes).
A. Le dossier de presse
L’organisation l’adresse aux journalistes, partenaires, pouvoirs publics… afin qu’ils
répercutent l’information désirée : présentation de l’entreprise (dossier corporate),
ouverture d’une agence, création d’un produit/service, etc.
On y retrouve une table des matières, puis des feuillets paginés et datés incluant les
coordonnées (téléphone, mail, etc.) de personnes à contacter.
86 Fiche 6
Elles sont très souvent publiées au format numérique (diffusées sur Internet et/ou
Intranet).
Encore faut-il que la forme soit en adéquation avec les besoins et capacité de l’inter-
naute moyen… voilà pourquoi on s’adjoindra les compétences d’une agence de
communication et/ou graphisme (Webdesign) afin de proposer un contenu séduisant
à la navigation aisée.
1. On doit la distinguer du flyer (feuille distribuée dans un salon par exemple), du tract ou dépliant et de la
lettre d’information (Newsletter).
Les organisations ont discerné les possibilités de communication offertes par les
réseaux sociaux « grand public » tels que Facebook et Twitter (les hommes politiques
l’ayant remarqué eux aussi assez tôt).
À côté de ces réseaux sociaux publics il existe des réseaux sociaux d’entreprise
(RSE) tels que Yammer ou Workplace. Ces systèmes internes (et donc privés)
favorisent la collaboration et la capitalisation des connaissances. Globalement sous-
utilisés (réticence des employés par peur de la surveillance par exemple), les RSE
ont encore du mal à s’imposer dans l’écosystème de l’entreprise.
Concrètement, il lui faudra dialoguer avec les internautes sur les différentes plateformes
ou médias sociaux de son entreprise mais aussi sur les sites extérieurs : blogs, forums,
réseaux sociaux. Il sera force de proposition sur les contenus impactants en fonction
des objectifs à atteindre et connaîtra les mécanismes de diffusion les plus adéquats.
1. Pôle Emploi. Fiche Métier Community Manager (H/F). Consulté le 23 juin 2021. En ligne. URL : http://
plmpl.fr/c/Mx4b9
90 Fiche 6
Travail à faire
1. Vous assistez à une réunion de travail et vous proposez de rédiger le compte
rendu de celle-ci. Proposez quatre bonnes pratiques à retenir quant à cette
rédaction.
2. Vous utilisez parfois LinkedIn pour partager des contenus en lien avec les
projets de l’entreprise d’accueil. Proposez trois bonnes pratiques en lien avec
cette habitude.
2. Vous utilisez parfois LinkedIn pour partager des contenus en lien avec les projets de
l’entreprise d’accueil. Proposez trois bonnes pratiques en lien avec cette habitude.
– Bien relire ses contenus avant publication ;
– S’assurer de la fiabilité de qui est transmis et du respect de la confidentialité ;
– Dissocier publications et points de vue personnels de ce qui implique l’entreprise et
son image.
92 Fiche 6
professionnelle
Schéma de synthèse
1. Aspects psychologiques
Il paraît que les écrits restent. On pourrait de même dire que les paroles ne s’envolent
pas si facilement… et peuvent laisser une impression durable.
C’est pour cela que les premiers instants sont importants : la fonction phatique de
contact 2 (paroles d’introduction, gestes, tenue…) joue un rôle prépondérant dans la
tournure prise par la discussion.
Ce qui est acceptable à l’oral ne le serait pas à l’écrit : hésitations, répétitions, tournures
alambiquées, etc. sont tolérées [jusqu’à un certain seuil] par l’oreille. L’écoute est
sélective, l’humain cherche à discerner ce que l’on souhaite lui dire (le message) et
c’est un avantage dans ce cadre.
Il est ainsi possible de revenir sur un terme mal compris (ou mal exprimé), de deman-
der une reformulation ou de la proposer (« m’avez-vous compris ? »). La redondance
permet de repréciser les propos.
94 Fiche 7
A. Préambule
Toute intervention orale se prépare (d’autant plus lorsqu’elle est prévue et que les
enjeux sont importants). Elle suit le schéma classique d’une communication structurée :
introduction, contenu à proprement dit et conclusion.
B. La discussion téléphonique
Au téléphone, la forme des propos a toute son importance. Parler
à haute et intelligible voix est nécessaire.
Exemple
Lorsque vous rappelez l’entreprise en vue d’un stage, mentionnez le nom de la
personne à qui vous souhaitez vous adresser.
Les premiers instants sont décisifs : tenue et coiffures choisies avec soin (en fonction
du contexte), sourire et salutations d’usage 1.
Préparez, à toutes fins utiles, une courte présentation de votre parcours et de votre
personnalité 2. En maîtrisant votre CV et en tenant à la disposition de l’interlocu-
teur des documents utiles (soigneusement rangés dans des pochettes) vous présen-
terez une attitude professionnelle.
Si vous candidatez pour un stage, il est important de bien spécifier ce qui est attendu
(cadre ainsi que productions à réaliser). Ne partez pas du principe que le programme
du DCG 3 est maîtrisé par tous.
S’il s’agit d’un emploi, renseignez-vous sur les termes employés dans l’annonce,
le niveau de rémunération couramment proposé (salaire brut annuel) et les attentes
de ce type de poste au sein de cette entité.
96 Fiche 7
L’idéal est de pouvoir le faire préalablement, en faisant connaissance avec les membres
du groupe afin de créer un premier contact (positif) avec eux. Mais ce n’est pas toujours
possible… dès lors c’est durant le discours qu’il faut faire preuve d’observation
pour discerner les profils et s’y adapter.
Il existe (comme dans tout système) une dynamique de groupe en fonction des
membres en présence et des interactions qu’ils favorisent. La première étape néces-
saire à la gestion de cette situation est, si vous avez le choix, de gérer l’espace en
configurant la position des sièges 1 :
– La disposition en salle de classe – telle qu’on la rencontre dans la plupart des écoles –
est à éviter (un orateur devant plusieurs rangées de tables). Elle ne convient que
pour une transmission d’information sans grande prise en compte du feedback ;
– La disposition en U est favorable à la résolution collective d’un problème. Elle incite
à communiquer avec l’intervenant ;
– Pour inciter les membres du groupe à communiquer entre eux rien de mieux que
la disposition en cercle. L’échange et le feedback sont favorisés. L’animateur de
la réunion est moins visible que dans les autres dispositions, il peut ainsi choisir à
certains moments d’être un participant au même titre que les autres, puis reprendre
sa fonction d’animateur quand cela est nécessaire.
Essayez d’identifier les profils des participants : certains doivent être canalisés,
d’autres encouragés à s’exprimer… L’illustration suivante vous permet de repérer
les profils et leurs positionnements 2.
Tout est une question d’entraînement : à force de gérer ce genre de situations vous
progresserez et y prendrez même goût !
A. La préparation du discours
Quelle que soit la situation de communication verbale, il faut se préparer :
– Quel est le thème ?
– La liste des sujets déclinés ?
– L’objectif ?
– La composition de l’auditoire ?
98 Fiche 7
Si vous n’avez que peu de mots écrits, vous ne serez pas tenté(e) de lire un texte et
vous maintiendrez un contact visuel favorable à la bonne attention du public.
B. La répétition
Le temps imparti est parfois fixé à l’avance. Dans ce cas, si vous avez bien suivi les
conseils énoncés auparavant, l’usage d’un plan vous permet de rendre le temps
« élastique ». C’est l’art de l’improvisation : vous n’inventez pas, vous vous adaptez
en modulant votre discours. C’est ce que font les musiciens : ils connaissent leurs
gammes, des accords adaptés à la situation et ils les utilisent à bon escient pour s’adapter.
La bonne prononciation ainsi que l’articulation : même s’il existe des accents
régionaux, articuler permet de s’assurer de la bonne compréhension de l’auditeur. Et
cette bonne articulation doit s’accompagner d’une prononciation correcte. En s’assu-
rant de travailler chaque son de la bonne façon (les langues proposent des sonorités
plus ou moins gutturales selon l’alphabet), on se prépare à être compris(e) de tout
type d’interlocuteur. Pour travailler dans ce sens, veillez à l’ouverture de la bouche
et surveillez votre respiration.
Les pauses : elles aèrent le discours et permettent la réflexion (la vôtre et celle de
l’auditoire). Elles sont décidées et non subies : vous les placez au sein de votre propos
afin de créer une musique agréable.
La répétition : Ce qui est dit n’est pas forcément retenu ou considéré comme impor-
tant par l’autre. Les répétitions d’insistance soulignent les idées que l’on veut marteler
dans une communication : placées à bon escient elles constituent un refrain que
l’auditeur retiendra.
2. La communication non-verbale
En Europe du Nord elle est plus grande qu’au Sud, où la culture encourage davantage
à la chaleur et au contact (sauf en période de pandémie). Elle change aussi en fonction
de l’interlocuteur, son éducation, etc. Apprenez à apprécier cette distance, à la
respecter et à jouer avec afin de faire réagir l’autre.
B. Le contact visuel
Il existe des cultures où regarder un aîné dans les yeux est pris comme un affront.
En Europe, ne pas regarder dans les yeux son interlocuteur peut au contraire être pris
comme un manque d’assurance, de franchise et de conviction. Ainsi une personne
résignée regardera le bout de ses chaussures et ne renverra pas une image de vainqueur,
d’un autre côté un regard trop profond indisposera peut-être l’auditeur.
Apprenez, avant de vous exprimer avec votre bouche, à le faire avec les yeux, à
créer un contact visuel avec votre auditoire. Commencez par balayer l’auditoire
du regard (en souriant) afin de prendre un « cliché panoramique » mental. Ainsi vous
faites vôtre l’environnement, ne rentrez pas dans une peur panique « d’affronter »
l’auditoire mais favorisez plutôt la naissance d’une relation sympathique.
1. Edward Twitchel HALL exprime à travers le concept de proxémie la dimension subjective existante entre
individus selon les repères sociaux existants. Il présente ainsi quatre distances : intime, personnelle, sociale
et publique (La dimension cachée. Seuil. 1971).
100 Fiche 7
C. La posture
Le mal de dos est sûrement un des maux du siècle, et vous souffrez peut-être d’une
scoliose… néanmoins faire l’effort mental de se tenir droit(e), lorsque c’est possible,
est important. Vous donnez de la dignité à votre message et inspirez l’optimisme.
Essayez de relâcher votre corps. Vous pouvez, en « coulisses », faire des exercices
de respiration (inspirez et expirez profondément et lentement). Évacuez ainsi toute
tension musculaire ou nerveuse qui serait préjudiciable à votre énonciation.
Surveillez vos mouvements. Un grand nombre de ces gestes ne sont pas voulus
mais en disent long sur votre pensée (ils sont d’ailleurs parfois appréhendés de
façon inconsciente par l’auditeur). Croiser les bras lorsqu’on est pris à défaut ou
lorsqu’on est en désaccord, se pincer les lèvres lorsqu’on souffre ou se retient d’expri-
mer quelque chose… autant de mouvements qu’il faut maîtriser. Apprenez à vous
connaître et à vous détendre. Pour éviter de croiser les bras, vous pouvez poser vos
mains lorsque vous ne les utilisez pas.
Dans tous les cas, c’est avant tout votre état d’esprit qu’il faut travailler pour ne
pas être sur la défensive, partir défaitiste ou s’emporter facilement.
Sachez que vous ne pourrez pas maîtriser l’ensemble de votre communication non-
verbale à chaque instant, mais dans la mesure où elle est le reflet de votre pensée
profonde, vous pouvez décider d’entreprendre un effort conscient pour travailler
votre mental.
Pensez positif, ainsi vous mettrez de votre côté toutes les chances de rentrer dans
une discussion constructive.
Techniques oratoires
§ En s’appuyant sur un plan succinct et par la répétition il est possible d’améliorer
sa communication orale.
§ Le para-verbal (prononciation, pauses, modulation…) et le non-verbal (distance,
contact visuel, posture…) sont des aspects importants de l’échange (80 % de ce
qui est communiqué).
102 Fiche 7
Travail à faire
1. Vous êtes convoqué(e) pour un entretien au sein d’un cabinet d’expertise-
comptable (projet de deuxième période de stage, cf. Application de la fiche
5). Comment se préparer à l’entretien et quelle attitude devez-vous favoriser
lors de ce rendez-vous ?
2. Au sein de votre entreprise d’accueil, on vous confie un dossier pour lequel
il est nécessaire de contacter un collaborateur. Ce dernier doit apporter des
précisions à propos de frais de déplacement. À quoi faut-il veiller s’il s’agit d’un
entretien téléphonique ?
3. Lors de ce même entretien téléphonique, pourquoi et par quoi remplacer les
tournures suivantes :
– « Pouvez-vous me rappeler quand vous aurez l’information ? » ;
– « C’est problématique… car pas très clair… » ;
– « J’attends votre réponse rapidement ».
4. Vous devez présenter devant une quinzaine de collaborateurs vos recherches
sur l’usage des données client, ce qui inclut les questions liées au transfert de
données hors UE (cf. application de la fiche 3). Comment réussir cette prise
de parole devant un public ?
104 Fiche 7
Durant l’entretien :
– Veiller à son entrée en scène (premiers instants, ponctualité) ;
– Placer son téléphone en mode silencieux ;
– S’intéresser au poste et à son interlocuteur (écoute active, sourire).
2. Au sein de votre entreprise d’accueil, on vous confie un dossier pour lequel il est néces-
saire de contacter un collaborateur. Ce dernier doit apporter des précisions à propos de
frais de déplacement. À quoi faut-il veiller s’il s’agit d’un entretien téléphonique ?
Il faudra veiller à :
– Préparer son appel ;
– Parler à haute et intelligible voix, sourire ;
– Se présenter et rassurer l’interlocuteur (il peut y voir une « surveillance » de son travail » ) ;
– Prendre des notes (c’est d’autant plus important dans ce contexte).
3. Lors de ce même entretien téléphonique, pourquoi et par quoi remplacer les tournures
suivantes :
– « Pouvez-vous me rappeler quand vous aurez l’information ? » → « A quel moment puis-je
vous rappeler ? Très bien, j’en prends note ». S’assurer d’une date précise vous permet
d’organiser votre temps et amène votre interlocuteur à se positionner.
– « C’est problématique… car pas très clair… » → « J’ai encore une question à vous poser
à ce sujet ». Il convient de rester positif-positive, de rechercher des solutions plutôt
que de poser des problèmes (= être une « source de problèmes » pour l’autre 😄).
– « J’attends votre réponse rapidement » → « A quel moment pensez-vous disposer de l’infor-
mation ? Très bien, je vous rappellerai à cette date. » S’assurer d’une date précise vous
permet d’organiser votre temps (et celui de votre interlocuteur) et amène votre inter-
locuteur à se positionner. Il s’agit d’une proposition concrète qui favorise la prise de
décision.
4. Vous devez présenter devant une quinzaine de collaborateurs vos recherches sur l’usage
des données client, ce qui inclut les questions liées au transfert de données hors UE
(cf. application de la fiche 3). Comment réussir cette prise de parole devant un public ?
Il faudra veiller à :
6. Une des slides du diaporama que vous présenterez doit mettre en évidence l’importance
de capitaliser toutes sortes d’informations (internes et externes à l’entreprise) afin de
créer de la valeur. Construisez cette slide à l’aide d’un outil adapté et en recourant au
maximum à l’usage de pictogrammes et mots-clés.
Exemple de slide 1 :
106 Fiche 7
d’informations
Schéma de synthèse
À ce titre, tout comme le SI n’a pas besoin d’être informatisé pour exister, notons que
le travail collaboratif existait avant le développement des TIC : espaces d’échanges
(lieux de pause…), productions collectives, etc. Aujourd’hui encore, quand on aborde
le concept de Knowledge Management (management des connaissances), il est
question de recourir à la fois aux outils de gestion de contenu et à la collaboration
par les échanges (verbaux) au sein de communautés.
1. Cf. le référentiel de l’UE8 pour la modélisation des processus (schémas de flux, modèles évènements-résultats…).
108 Fiche 8
Il existe des freins à l’usage des RSE du côté des utilisateurs : certains y voient une
reproduction des structures hiérarchiques, un outil de surveillance et ont peur d’y
laisser des traces compromettantes (incompétence sur un sujet, fautes d’orthographes…)
pour leur carrière ou leur positionnement dans l’entreprise.
Le social fait référence à l’usage des réseaux sociaux dans l’entreprise (RSE).
Ceux-ci incluent la gestion des profils, la mise en relation et la gestion des interactions
sociales entre individus.
La gestion des contenus concerne aussi bien les contenus Web (ou Web Content
Management, WCM) que la gestion des contenus d’entreprise (Enterprise Content
Management, ECM) qui inclut l’archivage, la GED 2, les ressources multimédias, etc.
1. On doit les distinguer des structures métiers, des équipes projet ou des réseaux. C’est un ensemble de
volontaires qui détermine le fonctionnement interne d’une communauté.
2. La Gestion Électronique de Documents (GED) consiste en un ensemble de techniques pour organiser la
circulation (acquisition, stockage, diffusion) des documents et informations traités par l’organisation.
3. Inspiré de BALMISSE Gilles. Digital Workplace et Gestion des connaissances – Concepts et mise en
œuvre. ENI. Juin 2015.
110 Fiche 8
Citons Doodle (sondages), Google Agenda (agenda partagé), les logiciels de Workflow…
C’est plus qu’un portail, qui par une authentification unique propose l’accès à des
solutions applicatives multiples qui ne sont pas forcément liées. Une Digital Workplace
propose une solution intégrée 1, dont l’architecture est une interface entre différents
programmes. C’est aussi une plateforme personnalisable, où chaque utilisateur peut
retrouver les indicateurs les plus performants pour réaliser son activité.
1. Cette solution est relativement intégrée. Comme tout système d’entreprise (tel un ERP), la couverture
fonctionnelle des besoins verticaux ne peut atteindre 100 % !
2. Cf. https://transparencyreport.google.com/https/overview?hl=fr
B. La signature électronique
La signature électronique (ou numérique) est un procédé permettant d’assurer qu’un
document est intègre (complet, non altéré entre l’émission et la réception) et authen-
tique (il identifie l’auteur désigné). Elle est basée sur une cryptographie asymétrique
(le destinataire met à disposition des clés publiques pour le chiffrage, et dispose à
lui seul d’une clé privée de déchiffrage).
Elle a même valeur que la signature manuscrite pour tous les échanges en Europe depuis
le 1er juillet 2016, date de la mise en application du règlement eIDAS (identification
électronique et services de confiance).
Le certificat numérique (ou électronique) est un petit fichier de données qui permet
d’identifier une personne physique ou morale mais aussi de chiffrer les échanges.
Le certificat est attribué (signé) par un tiers de confiance. Il contient une clé
publique, des informations d’identification et une signature construite à l’aide
d’une clé privée.
Par analogie avec la présentation d’une carte d’identité lors de la signature d’un
chèque, un certificat numérique assure l’interlocuteur de l’identité de l’entité (personne
physique ou morale) en communication.
1. Article 56 du Projet de Loi de Finances 2020, revu par l’ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021 relative
à la généralisation de la facturation électronique : obligation d’émission progressive, en fonction de la taille des
entreprises : 1er juillet 2024 pour les GE, 1er janvier 2025 pour les ETI, 1er janvier 2026 pour les PME et TPE.
2. Inspiré de Quelles sont les réglementations à respecter pour la signature électronique ? Les Échos
Solutions. Publié le 14 janvier 2019 et consulté le 6 mai 2019. [En ligne]. URL raccourcie : https://tinyurl.
com/ue13ch8
112 Fiche 8
A. Le respect de la confidentialité
La confidentialité autour des informations (vitales à l’entreprise ou utiles à tout
processus courant) permet de protéger l’entreprise. Tout collaborateur est tenu
à une obligation de discrétion concernant les informations de l’entreprise (le contrat
ne faisant que rappeler ce devoir, le cas échéant).
1. MEDEF. Guide sur la protection des informations sensibles des entreprises. 2020. En ligne.
URL : https://www.medef.com/fr/content/commande-publique-guide-pratique-sur-la-protection-
des-informations-sensibles-des-entreprises
Exemple
Les périodes de confinement et de développement du télétravail vécues depuis
mars 2020 en France ont souligné la nécessité de veiller aux pratiques.
B. Le RGPD
Selon la CNIL, une « donnée personnelle » correspond à « toute information se
rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable ». Le procédé peut
permettre une identification directe (nom prénom…) ou encore indirecte (ensemble
de données permettant d’identifier la personne).
Entré en vigueur en mai 2018, le RGPD (Règlement général sur la protection des
données) renforce le droit des personnes à obtenir :
– L’accès à leurs données personnelles ;
– Une portabilité de leurs données (changement de FAI par exemple) ;
– L’oubli de leurs données (suppression).
De leur côté les entreprises sont soumises à une obligation de conformité (et doivent
être en capacité de le démontrer). Citons entre autres les dispositions suivantes :
– Nomination d’un DPO (délégué à la protection des données) qui veille et conseille
quant à l’application du RGPD au sein de l’organisation ;
– Mise en place d’un registre des données et traitements ;
– Non-utilisation de données sensibles (liées à la santé ou à la sexualité, politiques,
religieuses…) sauf si l’activité le justifie ;
– Information des clients et salariés quant à l’usage des données personnelles et
obtention de leur accord explicite avant exploitation.
Pour vous documenter et mener une veille active sur le sujet : https://www.cnil.fr/fr/
reglement-europeen-protection-donnees
114 Fiche 8
L’INPI précise que le droit d’auteur s’acquiert sans formalités, du fait même de la
création de l’œuvre et qu’il existe deux types de droits pour l’auteur :
• Les droits « moraux » qui permettent de s’opposer à une divulgation faite
sans consentement, à une utilisation qui dénaturerait l’œuvre ou encore de
revendiquer que son nom soit mentionné (droit moral perpétuel incessible) ;
• Les droits « patrimoniaux » permettant d’interdire ou d’autoriser l’utilisation
de cette œuvre et de percevoir, dans ce cas, une rémunération en contrepartie
(il dure jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur ou après la divulgation si l’œuvre
appartient à une personne morale).
Notons qu’une citation d’une petite partie d’une œuvre peut se faire lorsqu’on en
attribue la paternité à son auteur(e) (référence de la source associée).
Ceci est aussi valable pour les graphiques et images : recourez autant que possibles
aux images sous licence Creative Commons.
Une astuce : utilisez les options appropriées dans votre moteur de recherche ou
adressez-vous directement à une banque d’images libres de droit.
116 Fiche 8
Travail à faire
1. Pouvez-vous réaliser les actions suivantes, et si oui sous quelles conditions :
– Créer un fichier clients sous Google Drive ;
– Inclure dans ce fichier des informations sur les allergies alimentaires ;
– Discuter avec votre colocataire du potentiel licenciement d’un collègue
(vous l’avez appris par l’écoute fortuite d’une conversation ) ;
– Faire une capture d’écran de votre tutrice durant une réunion Zoom puis
diffuser cette photo sur LinkedIn ?
2. Vous souhaitez dans le cadre de votre rapport de stage recourir à différents
travaux dont un mémoire de DSCG réalisé par une collègue. Sous quelles
conditions est-ce possible ?
2. Vous souhaitez dans le cadre de votre rapport de stage recourir à différents travaux dont
un mémoire de DSCG réalisé par une collègue. Sous quelles conditions est-ce possible ?
C’est possible avec son accord, sous forme de citations (entre guillemets), en attribuant
la paternité des propos (citation de l’œuvre) et dans une mesure raisonnable (10 % de
l’œuvre au maximum).
120 Fiche 8
Schéma de synthèse
1. Un stage d’observation
Si le stage est réparti entre deux périodes équivalentes (1re et 2e années) de formation,
par exemple, sur un cursus de 3 années, ceci est à la fois un avantage et un incon-
vénient : vous pouvez prendre du recul et méditer sur le thème abordé entre deux
mais vous devez retrouver lors de la deuxième période des conditions favorables à
la réalisation du stage (matières proposées, suivi adapté, etc.).
1. Menez une veille sur l’actualité du DCG : en période pandémique (COVID-19), les durées ont été revues
à la baisse pour tenir compte des difficultés des candidats à trouver un stage.
2. À ce titre, les étudiants en alternance sont grandement favorisés, puisqu’ils ont davantage d’occasions
d’œuvrer sur des activités denses et transversales.
122 Fiche 9
2. Où et comment chercher ?
Même si les moteurs de recherche du Web sont une aide, sachez privilégier le
relationnel et la rencontre avant de vous fier aux moyens numériques.
De même, il est important de vous créer un compte sur les réseaux professionnels
(LinkedIn, Viadeo…) et de demander à d’ex-partenaires de valoriser les projets
menés conjointement.
Il n’est pas rare qu’un stage soit obtenu par relation (un ami de la famille, etc.).
Notez cependant que cela ne garantit en rien la qualité du stage !
1. N’oubliez pas l’analogique : pensez à vérifier l’annonce de votre répondeur (et si nécessaire réenregistrez-la).
A. L’objectif du CV
Le CV (chemin de vie) retrace de façon succincte et organisée votre parcours. Il fait
aussi état de vos compétences.
Sa forme est primordiale, car le recruteur ne consacre que peu de temps à sa lecture !
« Les Français les expédient en un temps record : entre 1 et 3 minutes. Pour Olivier
Gélis, directeur général de Robert Half International France : “[…] Mettez-vous à la
place du recruteur : il est indispensable que votre CV soit simple, précis et percutant.
124 Fiche 9
B. Le contenu du CV
Lorsqu’on vise un emploi ou un poste en alternance plutôt qu’un stage, les expériences
professionnelles doivent être mises en valeur avant les compétences.
Exemples
– Pratique d’un sport collectif depuis × années = « je sais travailler en équipe » ;
– Activité bénévole auprès de… = « je suis généreux et altruiste » ;
– Trésorier de l’association Y = « je sais prendre en charge la gestion de… » ;
– Etc.
Vous trouverez par la suite une trame de CV – notez qu’il s’agit avant tout de grands
principes qui doivent vous aider dans la construction de ce dernier, et non de règles figées.
Ce dont il faut se rappeler c’est que la forme doit faire bonne impression et que le
CV doit être adapté à votre profil.
1. GOMBERT Guiric. Combien de temps un recruteur passe-t-il sur votre CV ? Mis à jour le 16 juin 2020.
En ligne. URL : https://www.regionsjob.com/conseils/temps-recruteur-passe-lire-cv.html
1. En mettre trop, sur trop de pages : l’erreur qui décourage les recruteurs
2. Coquilles et fautes de frappe : les erreurs qui vous discréditent
3. La photo qui ne fait pas pro : l’erreur la plus visuelle
4. Titre vague, CV trop générique : l’erreur qui trahit un projet professionnel ou une
motivation floue
5. Informations de contact imprécises ou mal agencées : l’erreur qui fait que vous
ne serez pas rappelé(e)
6. Mensonges ou exagérations des compétences : les erreurs qui vous rattrapent
toujours
7. Le CV désorganisé ou inesthétique : l’erreur qui rend la lecture compliquée
8. Oublier de renommer son CV : la toute petite erreur qui se voit tout de suite
1. PICHON Cécile. Welcometothejungle. Publié le 20 juin 2019. Consulté le 25 juin 2021 [En ligne]. URL
raccourcie : https://tinyurl.com/ue13ch9-1
126 Fiche 9
On n’indiquera pas
en tant que titre « CV »
mais plutôt « Étudiant en DCG »
FORMATIONS & DIPLÔMES
COMPÉTENCES
DIVERS
Est-ce à dire que chaque lettre sera radicalement différente ? Fort heureusement, non !
B. Un exemple de trame
Une lettre de motivation, on pourrait dire que c’est un peu comme une déclaration
d’amour, car ça suit la même trame :
– Vous êtes superbe (et je vous aime), car (…) ;
– Je ne suis pas trop mal non plus, car j’ai fait (…) et j’ai telle(s) qualité(s) ;
– Ensemble, nous pourrions faire ceci ou cela.
§ VOUS :
Cette partie exprime toute votre admiration pour l’organisation, ses réussites, son
positionnement, etc. Elle décrit (au minimum) la structure visée.
1. La forme du message contenu dans une lettre professionnelle sera toujours contextuelle.
128 Fiche 9
§ JE :
Précisez dans quel cadre vous postulez (formation DCG), ce qui est attendu du
stage, votre parcours (succinctement, car le CV accompagne la lettre), vos quali-
tés et compétences.
§ NOUS :
Cette brève partie explicite l’intérêt qu’aura l’organisation à vous recevoir au sein de
ses locaux, ainsi que la forme du stage (durée, etc.).
En lisant cette lettre, le recruteur se fait une idée de votre capacité à vous exprimer
à l’écrit de façon concise et persuasive. Ne sous-estimez pas cet exercice de style !
130 Fiche 9
La recherche de stage
Ce cas pratique est l’extension des applications traitées dans les fiches précédentes.
Vous préparez votre CV et vos lettres de motivation en vue de décrocher le Graal :
une deuxième période de stage en cabinet d’expertise-comptable.
Travail à faire
1. Commentez les phrases suivantes et indiquez en quoi elles ne sont pas
appropriées :
– « J’aime la comptabilité car mon père est comptable » ;
– « Je sais que je suis fait pour ce poste » ;
– « J’ai vraiment besoin de ce stage et je compte sur votre indulgence » ;
– « J’aimerais suivre ce stage chez vous à condition que… » ;
– « Mon premier stage ne s’est pas très bien passé car… ».
2. QCM (plusieurs réponses possibles)
Un CV
Doit être accompagné d’une lettre de motivation
Doit tenir sur une page
Peut être accompagné d’une lettre de motivation
Pour rechercher un stage :
Il faut se débrouiller tout seul
Il faut envoyer beaucoup de mails
Il faut éviter de téléphoner
Parmi ces adresses mails, lesquelles paraissent professionnelles ?
Patrice.poteau@yahoo.fr
Ptitlapin74@gmail.com
Luc.martin@jeuxvideo.com
La lettre de motivation
Est générique, écrite une fois et publipostée en masse
Tient sur une page
Est réécrite totalement en fonction du destinataire
Michel Dominique
8, allée du jazz
67100 STRASBOURG
Chouchou7@gmail.com
Célibataire
Permis B #0258412J
CURRICULUM VITÆ
2021-2022 DCG 1
2020-2021 Terminale STMG GF
2019-2020 Première STMG
2018-2019 Seconde
Expériences professionnelles :
J’ai aidé ma tante à vendre des pizzas durant l’été 2015, c’était instructif
Stage de découverte au collège
Connaissances :
Comptabilité, économie, droit
UE8 et UE13 : voir programme DCG
Divers :
Pratique du football (avec des amis)
Jeux vidéo
132 Fiche 9
La recherche de stage
1. Commentez les phrases suivantes et indiquez en quoi elles ne sont pas appropriées :
– « J’aime la comptabilité car mon père est comptable » : naïf, d’autant plus que le lien de causa-
lité n’est pas si évident. Les compétences et appétences ne sont pas toujours héréditaires !
– « Je sais que je suis fait pour ce poste » : un petit peu arrogant sur le moment. Il faut certes
avoir confiance en soi, mais n’oubliez pas que vous êtes dans le rôle d’un apprenant et que
vous aurez à faire vos preuves.
– « J’ai vraiment besoin de ce stage et je compte sur votre indulgence » : Ne mendiez pas !
C’est un autre extrême dans lequel il ne faut pas tomber. Qu’est-ce qui vous pousse à aller
solliciter cette structure ? N’ont-ils pas l’impression d’être contactés en derniers recours ?
– « J’aimerais suivre ce stage chez vous à condition que… » : N’imposez pas vos conditions,
ne tentez pas de prendre vos interlocuteurs en otage. N’oubliez pas que c’est vous qui solli-
citez de l’aide, vous n’êtes pas en phase de négociation d’un contrat juteux.
– « Mon premier stage ne s’est pas très bien passé car… » : Même si c’est rigoureusement
vrai, quel est l’intérêt de mentionner une expérience si négative ?
La lettre de motivation
Est générique, écrite une fois et publipostée en masse
Tient sur une page
Est réécrite totalement en fonction du destinataire
134 Fiche 9
et la rédaction
du rapport
Schéma de synthèse
Le grand jour est arrivé ! Votre première journée de stage, le grand stress vous assaille :
serez-vous à l’heure, à la hauteur des attentes… autant de paramètres inconnus qui
peuvent vous compliquer la tâche. Mais détendez-vous : pour réussir cette épreuve,
il suffit de bien se préparer 1. Et il existe des conseils universels ayant fait leurs preuves.
1. Faîtes vous accepter
Non, vous recevoir n’est pas un insigne privilège pour les membres de la structure 2.
C’est un fait : il demeure parfois difficile d’accueillir un stagiaire par manque de
moyens (financiers, organisationnels, etc.). Dès lors, afin de favoriser au mieux votre
intégration, voici quelques conseils.
Sachez apprécier la confiance que l’on vous porte. À ce titre, rappelez-vous que
« tout le monde fait de l’archivage » et que « tout le monde passe par la saisie ».
1. Pour maîtriser le paramètre de l’heure, par exemple, rien ne vaut un bon réveille-matin.
2. Vous pouvez prendre connaissance des droits et devoirs des employeurs et stagiaires sur le site Internet
du Service Public (vérifié le 21 juin 2021) : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/
vosdroits/F20559
136 Fiche 10
Soyez à l’écoute des remarques, remerciez chaque personne qui vous conseille (quand
bien même vous ne seriez pas d’accord avec la pertinence du conseil). Appréciez le
précieux temps que l’on vous accorde.
Reconnaissez humblement vos erreurs et montrez que vous êtes prêt(e) à faire mieux.
2. Soyez explorateur/exploratrice !
A. Que collecter ?
Tout ce que vous pouvez collecter dans la mesure où l’on vous permet de le faire
(renseignez-vous). Au moment de la rédaction du rapport, vous pourrez glisser une
note de confidentialité et/ou anonymer les données.
C. Soyez curieux/curieuse
Au-delà des tâches réalisées, il faut prendre la mesure de l’intérêt des missions
réalisées dans votre entourage. C’est souvent ce qui fait la différence (par la suite)
dans l’obtention d’un thème qui soit pertinent et original.
Ne vous leurrez pas, il n’est pas rare qu’un(e) stagiaire ne soit pas utilisé(e) selon
ses aptitudes réelles. Néanmoins, que cela ne vous retienne pas de vous renseigner,
de faire des recherches et d’apprendre de nouveaux concepts par l’observation.
1. La recherche du thème
Il est normal d’être quelque peu embarrassé quand on aborde ce type d’exercice.
Comme toujours, il s’agit dans un premier temps de ne pas être « hors des clous »
en négligeant les consignes officielles.
Il s’agit donc d’un rapport de stage d’observation, dont le contenu est beaucoup
moins formalisé qu’en DSCG (UE 7 relative à la construction d’un mémoire). N’en
déduisez pas pour autant qu’un simple énoncé chronologique des tâches réalisées est
pertinent, ou que faire plus que ce qui est demandé n’est jamais valorisé.
Cf. Introduction pour prendre connaissance des attendus fixés par Extrait du référentiel
(Bulletin officiel n° 25 du 20 juin 2019) :
138 Fiche 10
Ne faites pas une fixation sur le nombre de pages : l’objectif n’est pas « d’étaler » la
connaissance (et donc d’atteindre l’objectif total de 40 pages 1) mais bien de propo-
ser un contenu exhaustif en lien avec les UE du DCG.
Chaque année les jurys observent toutes sortes de productions (avec ou sans problé-
matique, de trente à cinquante pages pour le traitement du thème, etc.). Bien souvent
ce qui prime c’est l’intérêt du sujet et l’angle sous lequel il est traité. Si le candidat
fait preuve de recul, s’il apporte une réelle valeur ajoutée par son approche, on peut
dès lors parler de réflexion et d’analyse critique.
Si votre stage est scindé en deux périodes, dans l’idéal il faudrait que votre thème soit
défini au plus tard avant que ne débute la dernière période. Essayez donc de tracer
les grandes lignes du thème en fin de première période. C’est un point important
afin d’orienter vos recherches de matières dans un contexte qui facilite l’obtention
d’informations en temps réel.
C. L’importance de la précision
Le premier écueil consiste à définir et conserver un thème trop large. Vous ne saurez
pas dans quelle(s) direction(s) rechercher, et risquez de saturer rapidement.
Ce dernier risque d’encourager le jury à vous entraîner sur des terrains sinueux
(pour vous) : des questions aussi « larges » que le thème. En fait, un thème précis
est souvent exprimé en plusieurs mots.
Exemple
« Les enjeux de la sécurité informatique d’un EHPAD »
D. Comment se décider ?
Il arrive que l’on vous confie un thème car la structure d’accueil a pour habitude de
suivre des stagiaires (elle connaît les attentes liées au diplôme). Ne misez pas sur
cette probabilité, car il vous faudra être actif dans ce domaine. Il est vrai que ce peut
être un bon point, dans la mesure où l’on ne vous confie pas des rapports déjà effec-
tués sans autre aide extérieure… auquel cas vous risquez de tomber dans le plagiat
et de vous retrouver fort embarrassé(e) le jour de l’épreuve de soutenance.
Dans tous les cas l’organisme d’accueil ne peut vous imposer le thème du rapport.
Vous avez peut-être l’embarras du choix. Alors voici quelques critères pour bien
choisir votre thème :
– Votre volonté de poursuivre vers l’expertise comptable : s’il est suffisamment
riche il pourra faire l’objet de prolongements et devenir un mémoire de DSCG,
voire de DEC. On pourrait dès lors considérer que le thème en DCG serait très
précis, pour devenir plus large en DSCG puis DEC ;
– Certains thèmes sont plus transversaux que d’autres : ils amènent le rédacteur à
s’appuyer sur des connaissances tirées d’UE diverses et variées. Ce genre de thème
(« L’optimisation d’un BFR par la rationalisation de la chaîne logistique ») peut
séduire le public et susciter nombre de questions enjouées pour lesquelles vous
aurez préalablement préparé les réponses ;
– L’originalité peut elle aussi encourager l’intérêt du jury (rappelez-vous qu’en
fonction de l’heure de passage de l’épreuve, ainsi que de l’intérêt relatif des sujets
abordés avant le vôtre, ce peut-être un véritable challenge pour des professionnels
de rester éveillés…) ;
– Votre conviction. Un candidat convaincant est un candidat convaincu : si le
thème vous paraît intéressant, original, utile… vous pourrez communiquer votre
enthousiasme au jury !
140 Fiche 10
Il est recommandé de traiter le thème en deux ou trois parties, qui elles-mêmes seront
subdivisées en sous-parties.
Dans tous les cas il faut se prémunir du danger de traiter le thème de façon trop
théorique, à la manière d’un cours tiré d’un manuel, non illustré et sans cas concret.
1. D’après un document de travail élaboré par Geneviève DIBOURG et Éric HENRICH, brillants profes-
seurs en DCG et DSCG à Strasbourg.
142 Fiche 10
Le fond et la forme sont tout aussi importants. Tenez compte des consignes établies
par le référentiel tout en donnant envie au lecteur de débuter (et poursuivre) sa lecture.
A. La grille de notation1
Au cours des années la grille d’évaluation a fait l’objet d’évolutions. Voici les différentes
rubriques présentes pour l’évaluation de la note sur 9 points :
Développer l’analyse d’un sujet en lien avec le(s) stage(s) effectué(s) (FOND)
– Présenter une organisation d’accueil et son activité.
Processus
• Présenter un processus auquel le candidat a participé (en précisant l’activité
réalisée par le candidat) mentionnant le logiciel professionnel mobilisé.
• Analyser l’intérêt du processus et de l’intégration du logiciel professionnel
mobilisé (ou d’une base de données).
– Choisir une thématique en lien d’une part avec l’organisation d’accueil et les
pratiques professionnelles, et d’autre part avec le programme du DCG.
– Structurer de manière pertinente le rapport.
B. Les illustrations
Rien de plus morne pour un jury que de lire une succession de rapports qui ressemblent
à un mode d’emploi de sèche-linge. Démarquez-vous par vos illustrations.
Rappelez-vous que vous avez en face de vous des humains (et non des machines),
sensibles à l’esthétique et pour lesquels la lecture de nombreux écrits peut être
fastidieuse si les candidats n’y mettent pas du leur.
Notez cependant qu’une illustration ne doit pas être trop fournie. Elle doit éclairer
le lecteur en soulignant un point important et non le noyer : mettez en surbrillance
le(s) chiffre(s) important(s), évitez les successions de captures d’écran.
Si une illustration n’illustre pas (excusez l’euphémisme), alors elle n’a pas sa place
au sein du rapport. Mais elle pourra toujours être placée en annexe, voire présentée
le jour de l’épreuve afin de soutenir votre discours.
C. Les annexes
Les principes abordés précédemment pour les illustrations sont valables pour les
annexes. Lorsqu’un document ne permet pas d’illustrer, soutenir, démontrer un point
particulier du rapport, ou encore lorsqu’il est trop long mais qu’il a malgré tout une
utilité (on y fait référence) on peut le placer en annexe.
Les annexes peuvent être répertoriées dans une table des annexes lorsqu’elles sont
nombreuses.
144 Fiche 10
A. Proposition d’agencement
En dehors des éléments définis par le référentiel, il existe différentes façons de présen-
ter son rapport. Voici une proposition d’agencement.
COUVERTURE Obligatoire
Note de confidentialité Facultative
Attestation(s) de stage Obligatoire
Remerciements Recommandé
Sommaire Obligatoire
Introduction générale Recommandée
PAGE DE GARDE – PRÉSENTATION STRUCTURE(S) Recommandée
1re PARTIE – Présentation de la (des) structure(s) d’accueil et du processus Obligatoire
PAGE DE GARDE – THÈME DU RAPPORT Recommandée
2e PARTIE – Thème Obligatoire
– Introduction du thème Obligatoire
– Développement Obligatoire
– Conclusion Obligatoire
Conclusion générale Recommandée
Bibliographie Recommandée
Glossaire Facultatif
Table des sigles et abréviations Facultative
Table des annexes Facultative
Annexes Recommandées
Utiliser la charte graphique de la structure est une bonne idée (au pire, les couleurs
du logo). Il existe des masques de présentation « professionnels » dans les logiciels
de traitement de texte (vous pouvez aussi en télécharger sur le Web).
Note de confidentialité : Si l’entreprise l’exige, vous devez préciser que les contenus
ne pourront pas être consultés en dehors du jury. Il faut la placer au début du rapport,
juste après la page de titre.
S’il s’agit de changer des chiffres, vérifiez tout de même la pertinence des calculs
in fine.
Attestation(s) de stage : elle doit contenir l’énoncé des missions confiées. Pour faire
gagner du temps à votre responsable, vous pouvez préremplir cette page (en mention-
nant les missions) puis lui demander de la compléter.
Page(s) de garde : elles ne sont pas obligatoires mais fluidifient la lecture. Il suffit
d’y placer le sous-titre en milieu de page.
Quelles sont ses caractéristiques : son statut juridique, sa taille et son secteur
d’activité ?
Qui sont ses principaux concurrents, quelle est la constitution de son portefeuille
clients, comment est définie sa stratégie ? Que dire de la structure et l’organisation
de son système d’information ?
1. L’expertise-comptable étant une profession réglementée, on ne saurait être trop prudent afin de respecter
la confidentialité. Dans le doute, renseignez-vous préalablement à la publication.
146 Fiche 10
Glossaire : C’est une liste alphabétique des termes techniques dont la plupart des
lecteurs n’auront pas connaissance. Cette partie ne se justifie que lorsque le thème
traité est très original.
Table des annexes : Elle n’est utile que si vous avez un nombre important d’annexes.
Dans ce cas les références des annexes sont mentionnées.
Une annexe est placée pour fournir un renseignement complémentaire : s’il s’agit
d’une information nécessaire au développement du thème, alors il faut en extraire
une partie et la placer dans le corps du texte.
148 Fiche 10
C. Remarques et conseils
La pagination commence dès la première page (celle du titre) et elle se poursuit
tout au long du rapport (y compris au sein des annexes) 2.
Commentez les illustrations : utilisez des bulles (en relief), des commentaires
superposés aux captures d’écrans. Lorsque vous souhaitez exprimer des proportions,
utilisez des camemberts, diagrammes, etc.
En ce qui concerne la forme, votre document d’origine doit être au format A4.
Faites-vous relire (idéalement par deux personnes différentes) et n’accordez pas une
confiance aveugle au correcteur orthographique du logiciel de traitement de textes (il
vous induit parfois en erreur). Bien entendu, il est presque inévitable de rencontrer
des coquilles dans un contenu de plusieurs dizaines de pages… cependant, à votre
niveau, les fautes récurrentes (liées aux accords par exemple) sont inacceptables.
Pensez à aérer votre texte (interligne, sauts de lignes entre les parties, divisions du
texte en paragraphes selon les idées abordées…).
1. APDG. Programme de l’UE13 : Communication Professionnelle. Consulté le 23 juin 2021. En ligne. URL
raccourcie : https://tinyurl.com/ue13ch9
2. Cependant la numérotation ne doit pas apparaître sur cette page. Les logiciels de traitement de textes
proposent cette option.
3. Selon la solution utilisée pour la rédaction il est possible d’effectuer une impression PDF de qualité
supérieure.
150 Fiche 10
3. Le rapport :
Doit atteindre 40 pages pour être de qualité (cela ne signifie rien)
Doit contenir une problématique – ce n’est pas exigé en DCG
Doit présenter un processus auquel vous avez participé – EXACT
Doit contenir des annexes car le référentiel en fait mention
4. L’attestation de stage :
Est obligatoire – EXACT
Doit contenir l’énoncé des missions confiées – EXACT
Doit être signée par votre responsable/tuteur – EXACT
5. La bibliographie
Témoigne de votre prise de recul par rapport au sujet traité car vous pouvez confron-
ter théorie et pratique, mais aussi faire part de vos recherches approfondies sur un sujet
Doit être enrichie au fur et à mesure car vous risquez sinon de perdre ces informations
en cours de route
Doit présenter des références sous une forme normalisée car c’est une obligation pour
toute production universitaire digne de ce nom !
152 Fiche 10
du rapport de stage
Schéma de synthèse
1. Conditions de passage
A. Durée et format
Celle-ci doit durer au maximum une heure 1.
Pour rappel, la soutenance ne porte pas sur la première partie du rapport (organi-
sation et présentation d’un processus).
Un exemple de présentation :
– Introduction (intérêt du thème par rapport à l’actualité, la profession, etc.) – 1 min ;
– Présentation du sujet : contexte d’étude (structure d’accueil), outils utilisés, méthodo-
logie de construction du rapport, annonce du plan – 1 à 2 min ;
– Illustration de deux/trois exemples (approfondissement) illustrés en veillant à
proposer une vision analytique (pourquoi faire ainsi ? comment faire autrement ?
quelles évolutions envisager ?) ;
– Bilan et conclusions quant aux apports personnels du stage – 1 à 2 min.
Le jury dispose du temps restant pour vous interroger. Cette session peut inclure des
questions liées au référentiel UE13.
B. Outils
Vous avez le droit d’utiliser tout matériel autonome. Cette précision est là pour
assurer l’impartialité au sein des différentes académies de passage.
Vous n’avez pas à votre disposition sur le lieu même un ordinateur, vidéoprojecteur,
ni nécessairement de prise électrique à portée de main. Pensez donc à recharger
votre ordinateur portable (ou tablette) et à prévoir un support de secours (certain(e)
s candidat(e)s impriment des diapositives sur un document relié par spirale, qu’ils
posent le cas échéant tel un chevalet).
Emportez votre exemplaire du rapport : vous pourrez y faire référence (et non le
lire intégralement). Pour cela songez à annoter les phrases clés, à les repérer par un
Post-it ® et à préparer votre exposé de façon à valoriser des illustrations, textes, etc.
présentés dans ce dernier.
154 Fiche 11
Dans tous les cas distinguez bien vos notes personnelles (dont vous vous servirez
durant l’exposé pour vous exprimer et commenter) du contenu du rapport (qui est
l’objet de la discussion) et de la présentation – animée ou pas (un diaporama par
exemple). Hélas, il est encore trop courant de rencontrer des candidats qui procèdent
à une lecture monotone de parties choisies !
C. Types de questions
Le jury vous interroge sur votre stage et tout ce qui y touche : structure(s) d’accueil,
conditions de réalisation des missions, observations réalisées, etc.
Généralement chaque membre de jury a déjà lu votre rapport 1, et ils se sont accordés
sur une note avant votre entrée. Les questions peuvent donc porter sur des phrases
du rapport, des choix d’argumentation, etc.
Un principe simple : tout ce que vous dîtes peut se retourner contre vous. Mais nous
sommes loin de vivre dans une série américaine liée aux péripéties d’agents du FBI,
il vous faut donc prendre ce fait à votre bénéfice : le jury pourra vous questionner
sur des idées que vous avez énoncées durant la présentation. Laissez des idées en
suspens, n’abordez que la surface de certaines notions, en bref comprenez qu’une
grande partie de ce que vous dîtes peut l’être à votre profit !
A. La grille d’évaluation
Voici la seconde partie de la grille d’évaluation, relative à l’évaluation de l’oral
(8 points) :
– Exposé : capacité à mettre en valeur son travail en choisissant les éléments essen-
tiels (et les outils appropriés, le cas échéant), capacité à construire un exposé
(introduction, plan cohérent, annonce de celui-ci, conclusion) ;
– Échanges avec le jury : Capacité à communiquer avec le jury, formulation de
réponses pertinentes aux questions portant sur le thème et sur l’exposé ;
– Présentation orale (attitude générale, confiance en soi, fluidité de l’expression,
niveau de langage).
1. Les rapports de jury font parfois mention de divergences en fonction des académies : certains membres
se voient remettre le rapport le jour de la soutenance.
Dans tous les cas, quel que soit le support utilisé, il doit être le plus léger possible :
quelques idées, les références des pages utilisées, des chiffres et illustrations.
Faîtes en sorte de ne pas tout écrire, ainsi vous ne serez pas tenté(e) de lire votre
support et maintiendrez le contact visuel avec le jury, ce qui est indispensable à toute
communication fructueuse.
1. Si le jury a un quelconque soupçon quant au plagiat il n’hésitera pas à vous questionner en profondeur
quant à l’origine des travaux.
156 Fiche 11
L’outil doit illustrer et soutenir votre exposé : rappelez-vous que la plupart des
personnes ont une sensibilité visuelle développée. Le visuel l’emportant sur l’auditif,
vos diapositives doivent être légères : quelques mots, concepts, diagrammes,
pictogrammes, etc.
Si vous chargez trop vos supports en contenus écrits, l’auditoire ne vous écoutera
plus… il vous lira.
Astuce : pour les pictogrammes et illustrations, vous pouvez utiliser l’outil Google
images (options : couleur transparente et licence Creative Commons) ou encore des
banques d’images gratuites telles que thenounproject.com (tapez le nom du concept
recherché en anglais) et canva.com.
Un exemple : vous souhaitez relater que le cabinet est situé à Strasbourg, qu’il emploie
15 collaborateurs et gère 500 dossiers clients dont un tiers concerne des entreprises
qui sont situées en Allemagne. Voici un exemple simple d’illustration de vos propos :
Il existe des codes culturels propres aux situations professionnelles. Lors de l’épreuve
de soutenance vous projetez (ou pas) l’image d’une personne sérieuse à travers votre
tenue, ce qui implique aussi d’avoir le dresscode adéquat. Soyez classe et fier(e) de
vous présenter sous un beau jour !
A. L’heure de passage
Le mieux peut devenir l’ennemi du bien : soyez à l’heure, mais pas trop en avance.
Vous vous ajouteriez un stress supplémentaire en « salle d’attente ».
Prévoyez deux réveils plutôt qu’un et/ou demandez à un proche (aux propos encou-
rageants) de vous rappeler le matin même pour prendre de vos nouvelles sur le trajet.
Remplissez une check-list des éléments à emporter pour l’épreuve, c’est le meilleur
moyen de ne rien oublier.
B. La forme physique
Veillez à prendre une bonne nuit de repos (pour autant que cela soit possible).
Évitez les activités physiques intensives la veille au soir. Dans tous les cas favorisez
le sommeil en vous couchant suffisamment tôt.
Prenez un bon petit déjeuner au réveil (privilégiez les céréales, fruits, etc.).
C. La respiration
Lorsque vous restez assis(e) un certain temps – ce qui est le cas avant de passer
une épreuve – vous contractez votre cage thoracique et ne favorisez pas une bonne
respiration.
Pensez à vous lever de temps en temps, puis quelques minutes avant votre passage
(lors de la délibération du jury pour le précédent candidat par exemple).
D. L’art d’écouter
Ne soyez pas sur la défensive. Le jury aura des questions visées – voire des reproches
précis – quant au contenu du rapport et de la soutenance. Relativisez et pensez positif.
158 Fiche 11
E. Ayez confiance !
Vous avez surmonté l’épreuve du stage, éventuellement douze autres épreuves du
DCG (si vous présentez l’épreuve de soutenance en dernière année) et avez réussi
à produire un rapport digne de ce nom. Vous avez travaillé, avez confiance en la
matière que vous avez produite et avez de l’intérêt pour celle-ci.
Le jury n’est pas là pour vous faire souffrir mais souhaite vous amener à la réussite.
Il faut vous en convaincre et le répéter mentalement en cas de doute.
Ce n’est pas le moment de douter : vous ne repartirez pas vaincu(e) et les mains vides,
mais vainqueur(e) et fier(e) d’arborer une note respectable !
§ L’objectif de la soutenance est de mettre en valeur votre travail à l’aide des outils
appropriés et de construire un exposé cohérent. Vous recevez une note sur
8 points.
§ Enfin, votre connaissance du programme de l’UE13 sera évaluée sur 3 points.
La préparation à l’épreuve
§ Le support doit être léger et illustrer l’exposé. La tenue doit être de circonstance
(posture et dresscode adaptés).
§ Pour réussir l’épreuve le jour J, il est important de veiller à :
– L’heure d’arrivée ;
– Sa respiration ;
– Son état d’esprit (ouverture, écoute, positivité) ;
– Faire confiance à son implication personnelle.
1. Illustrations en Creative Commons par Made, Adrien Coquet et Gan Khoon Lay de Nounprojet.
160 Fiche 11
4. Dans le diaporama :
Vous utilisez des schémas, c’est idéal pour représenter les concepts
Vous présentez le texte que vous lisez – uniquement si vous voulez présenter un contenu
soporifique .
Vous mentionnez les noms qui sont masqués dans le rapport et c’est parti pour violer la
confidentialité et la confiance de l’entreprise… À ÉVITER absolument.
162 Fiche 11
DUFFEZ, Olivier. Google : les algorithmes à connaître pour un bon référencement. Web Rank
Info. Dossier conseils en référencement naturel. Mis à jour le 14 juin 2021, consulté le 23 juin
2021. En ligne. URL raccourcie : https://tinyurl.com/ue13ch1algo
REIX, Robert. Systèmes d’information et management des organisations. Paris : Vuibert. 2004
Bibliographie 163
164 Bibliographie
A Intelligence économique 35
ISBN 24
Algorithmes de recherche 22, 26
Annexes 32, 70, 117, 122 L
Argumentation 52
LCEN 94
B
M
Bibliographie 33, 98, 125, 127
Bruit 47, 49 Management des connaissances 91, 92
C N
CCI (Courriel) 61 Non-verbal 83
CDU 28 Note de confidentialité 32
Certificat Numérique 95 O
CNIL 96
Code QR 72 Opérateurs (recherche) 27, 32
Communication globale 50 Ordre du jour 67
Communication Non Violente 53
Community Manager 73 P
Confidentialité 95 Palo Alto 49, 51
Connaissances tacites 21 Para-verbal 82
Processus 69, 91
D Pull 38
DPO 97 Push 38
Droit d’auteur 97
R
E Recherche de stage 80
ENT (Workplace) 93 RGPD 96
Rhétorique 53
F RSE 92
Feedback 48, 78 S
G SIC 46
GED 93 Signature Electronique 94
I T
Identité numérique 36, 37, 73 TIC (IT) 46
Improvisation 82 U
Indexation 27
Inscription au DCG 6 URL 29
Usage d’un plan 82
Index 165
II. Le programme.........................................................................................................................8
1. L’information (20 heures) ..................................................................................................8
2. La communication et le travail collaboratif (40 heures)................................................9
3. Correspondance référentielle UE13 et fiches du livre ................................................. 11
4. Le stage (8 semaines minimum) .................................................................................... 11
I. L’information .........................................................................................................................14
1. Données, informations et connaissances .....................................................................14
2. Types d’informations .......................................................................................................15
I. Les documents..................................................................................................................... 28
1. Définition & typologies .................................................................................................. 28
2. Le traitement documentaire.......................................................................................... 28
I. Enjeux de la communication................................................................................................56
1. Définition de la communication .....................................................................................56
2. Composantes de la communication...............................................................................57
3. Objectifs de la communication professionnelle .......................................................... 60
II. Le respect des règles d’utilisation et de diffusion des productions ............................ 111
1. La sécurisation des échanges ....................................................................................... 111
2. La protection des données............................................................................................113
3. La protection des œuvres ............................................................................................. 115