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– de montrer son aptitude à rédiger un mémoire faisant le lien entre théorie et pratique profes-
sionnelle et faisant ressortir une problématique ;
– de montrer son aptitude à présenter oralement et à soutenir les résultats d’un travail de réflexion.
Mathieu C.
Route de Bozancieu
38122 Montseveroux
04 xx xx xx xx
06 xx xx xx xx
c.mathieu@orange.fr
Né le 18 septembre 1990
J’ai effectué mes études supérieures au lycée X de Grenoble en classes préparatoires au Diplôme de
Comptabilité et Gestion (DCG – ex-DECF), diplôme que j’ai entièrement validé lors de la session de juin
2009. Au cours de cette formation, j’ai pu perfectionner mon niveau en Anglais des affaires (CFE/ALT Level :
B1/2, ESOL Examinations, University of Cambridge). J’ai également des notions scolaires d’espagnol, de
niveau Baccalauréat.
Au cours de cette formation, j’ai effectué deux stages de 4 semaines chacun. Le premier s’est déroulé dans
l’entreprise S dans laquelle j’étais plus particulièrement chargé du suivi et de la relance des impayés. Ce
stage m’a permis de rédiger le rapport de stage que j’ai soutenu à l’examen sur le thème « Le suivi des
règlements clients ». J’ai effectué le second stage au cabinet Z dans lequel j’ai été associé à un audit de
l’entreprise SA S. Mon rôle était plus particulièrement de mettre en forme les tableaux de synthèse. Bien
qu’ayant choisi de ne pas le soutenir à l’examen, j’ai rédigé à cette occasion un rapport de stage sur
« Quelle est l’utilité d’un audit externe volontaire pour une entreprise ».
Parallèlement, je suis titulaire d’un BAFA, ce qui m’a permis pendant plusieurs années d’être animateur dans
des centres aérés pendant les vacances scolaires d’été. En 2009, et cette année encore, j’ai en plus comme
fonction principale la gestion comptable du centre. J’ai par la suite effectué des remplacements en 2009 et
2010 dans le service comptable de l’association Nxxx qui gère ce centre. Ces activités m’ont permis de me
familiariser avec la gestion associative que je n’avais pas vraiment approfondie jusqu’alors.
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Mathieu C.
Route de Bozancieu
38122 Montseveroux
04 xx xx xx xx
06 xx xx xx xx
c.mathieu@orange.fr
Né le 18 septembre 1990
Cursus de Formations
Compétences
Expérience professionnelle
Juin 2008 : Stage, Entreprise S : opérations de saisie, suivie et relance des impayés. Mémoire de stage sur
« Le suivi des règlements clients ».
Juin 2009 : Stage, Cabinet Z, Audit de l’entreprise SA S. Rapport de stage : « Quelle est l’utilité d’un audit
externe volontaire pour une entreprise ».
Novembre 2009 à février 2010 : Comptable, Association N.
Expérience professionnelle
Cxxxxxxx Zxxxx
24, rue Franz Liszt
26000 VALENCE
À Valence, le……….
Monsieur X
Société X
votre CV mais de façon moins formelle, et d’y faire paraître des annonces ou de participer à des
forums (appelés « hubs » sur Viadeo). Linkedin est le réseau le plus étendu avec une bonne ouver-
ture à l’international alors que Viadeo est plus actif en France : les deux sont complémentaires.
L’intérêt de ces réseaux est aussi de vous permettre de mieux contrôler votre e-réputation, votre
« profil télématique ». En effet, rares sont ceux aujourd’hui qui ne figurent pas d’une manière ou
d’une autre sur Internet et de plus en plus de responsables s’y renseignent au préalable sur les per-
sonnes qu’ils doivent rencontrer.
Ces réseaux sociaux professionnels sont en général très bien référencés sur les moteurs de
recherche et, pour autant que votre profil public soit suffisamment ouvert et documenté, ils vous
permettront de présenter une image valorisante, ce qui n’est pas toujours le cas sur Facebook, par
exemple. Cela vous permettra de bien séparer vos réseaux privés de votre réseau professionnel.
Toutefois, il faut aussi gérer avec précaution toutes les traces qu’on laisse sur Internet. En effet,
nous serions plutôt favorables à limiter les informations personnelles, que ce soit sur les réseaux
sociaux professionnels ou les réseaux grand public. Comme nous l’avons déjà signalé, de plus en
plus de responsables consultent ces traces pour se renseigner sur leurs collaborateurs, leurs
contacts et surtout sur les candidats à un poste.
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Il est prudent avant de faire définitivement le choix d’un sujet de vérifier qu'un minimum de docu-
mentation théorique, technique et pratique est disponible sur celui-ci.
Le choix du sujet dépend toutefois étroitement de la mission ou des missions effectuées et il n’est
par conséquent pas possible de donner une recette universelle pour le définir.
Par ailleurs, il faut résister à la solution de facilité de présenter un mémoire de stage que vous
n’avez pas fait vous-même. Le jury risque de se rendre compte rapidement que vous ne maîtrisez
pas le sujet et c'est le meilleur moyen de risquer l’exclusion de l'examen pour plagiat.
vous servir également pour élaborer un support de présentation orale original qui ne reprenne pas
servilement le rapport.
Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès en amassant une documentation brute trop
importante et que vous n’aurez pas la possibilité de traiter par la suite.
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- SESSION 2011 -
Épreuve n° 7 du DSCG « relations professionnelles »
DEMANDE D’AGRÉMENT DU SUJET DE MÉMOIRE
Matrice téléchargeable sur le site internet du SIEC à l’adresse www.siec.education.fr ; rubrique DCG/DSCG –
onglet épreuves
À adresser uniquement en format électronique word 97 (pas de pdf) au rectorat de rattachement du
candidat
Nom du candidat Prénom N° de candidat
Mots-clés (5 maximum) :
Champ disciplinaire (à cocher, maximum 2) R Finance
R Audit R Gestion de projet / Organisation
R Comptabilité R Gestion des ressources humaines
R Contrôle de gestion R Gouvernance
R Droit des affaires R Stratégie
R Droit fiscal R Système d’information
Problématique (5 lignes maximum)
Plan détaillé du thème d’étude2 (3 niveaux) avec une présentation en une phrase ou deux de chaque
niveau.
Qualité du tuteur
Lien avec le stagiaire
Avis circonstancié du tuteur entreprise/cabinet
Les références bibliographiques peuvent être composées d’articles, ouvrages, sites Internet1, réfé-
rences juridiques (lois, décrets…). Si les données ne sont disponibles que sur Internet, il faut que
l’adresse soit suffisamment précise afin de pouvoir retrouver la source citée. La bibliographie devra
respecter les normes de présentation suivantes (ces normes sont présentées page 57).
1. Le sujet doit être en rapport direct avec la ou les missions effectuées par le candidat et la formation
théorique découlant du programme du DSCG.
2. La partie présentation de l’organisation n’est pas demandée au niveau de la notice d’agrément.
3. Le choix de l’examinateur sera fait en fonction des champs disciplinaires cochés par le candidat.
L’examinateur sera un enseignant-chercheur choisi prioritairement parmi les correcteurs des épreuves
du DSCG.
4. L’acceptation vaut agrément, la fiche n’est pas à retourner, le candidat présentera les modifications
dans son mémoire.
5. Un nouveau dépôt est autorisé pour la session en cours.
6. Pour les références internet, il faut que la référence soit précise et permette de pointer sur une page.
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les sciences administratives dans lesquelles on inclura les sciences de gestion. On les oppose aux
sciences « exactes » dans lesquelles les questions épistémologiques seraient moins cruciales.
La question de la scientificité de la recherche en gestion dépend ainsi des critères de scientificité
des sciences sociales mais aussi en considérant la façon dont celles-ci sont appliquées au problème
de gestion considéré. Cette vision correspond à une approche « positiviste » (cf. supra §3) qui
considère que les champs techniques sont subordonnés aux domaines de la science correspon-
dants. Cela est vrai dans de nombreux cas mais ne saurait suffire car la subordination des domaines
de l’action au domaine de la science tend à être remise en cause du fait du développement des
techno-sciences ou des méthodes de la « recherche-action » (cf. supra Fiche 4, §3).
La gestion est une science finalisée, c'est-à-dire qu’elle ne vise pas seulement l'analyse des organi-
sations, mais également l'amélioration de leurs performances. C’est pourquoi elle a non seulement
une dimension cognitive mais aussi une dimension conative, c’est-à-dire orientée vers l’action, et
même professionnelle car elle débouche sur un ensemble spécifique de techniques et de savoir-
faire. Ainsi, on peut définir que « le champ de la gestion englobe un ensemble de pratiques, de
discours et de connaissances théoriques ou techniques relatifs à la conduite des organisations en
général et des entreprises en particulier »7, ce qui lui permet de revendiquer une épistémologie spé-
cifique.
Nous pouvons traduire cela par le schéma suivant inspiré d’Elie Cohen qui distingue et caractérise
les différents niveaux d’intervention en matière de gestion et leurs caractéristiques.
Ce schéma permet de distinguer les pratiques (effet conatif au niveau local), qui sont du domaine
des professionnels de la gestion sur le plan de la mise en œuvre, des énoncés généraux, que la
recherche en gestion peut élaborer et qui sont du domaine de la connaissance (aspect cognitif).
Les « managers » – nous pouvons y associer les experts-comptables et les responsables comptable
et financier – auront pour fonctions d’intégrer cette connaissance pour la transcrire en action.
Il est à noter que la gestion est une discipline où la pratique précède la science. La forma-
lisation de la comptabilité en partie double en est un exemple historique probant. En 1494, à
Venise, Luca Bartolomes Pacioli, plus connu sous le nom de Fra Luca di Borgo, codifie la comp-
tabilité en partie double8 inventée par les banquiers et commerçants Lombards dès le XIIe siècle
(en fait une redécouverte, car elle était déjà connue dans l'Antiquité). Nous voyons bien ici que la
pratique comptable a bien anticipé de plusieurs siècles sa théorisation.
La gestion est une science appliquée de plusieurs disciplines fondamentales qui se consa-
crent au fonctionnement et au gouvernement des organisations : l’économie, le droit, la sociolo-
gie, la psychologie et la psychologie sociale, les mathématiques, l’informatique.
On distingue les sciences fondamentales, qui cherchent à expliquer le réel sans viser à une appli-
cation pratique, des sciences appliquées, qui ont pour objectif une application pratique concrète
de leurs recherches.
La gestion serait donc « une science dont l’objet ne serait ni un type d’organisations, ni un type de
phénomènes, ni un ensemble de faits, mais plutôt une classe de problématiques constitutives de
toute action collective : la décision, la rationalisation, la représentation, la légitimité, la coopéra-
tion, la prescription… »9.
Considérer la gestion comme une science appliquée revient d'abord à opposer sciences fonda-
mentales et sciences appliquées, ce qui conduit à distinguer savoirs théoriques et savoirs pra-
tiques : « la théorie, c'est ce qui appartient à l'ordre de l'universel, de l'abstrait, des « hautes
terres », du déductif, de l'applicable, du transposable dans la pratique. À l'inverse, la pratique c'est
ce qui appartient à l'ordre du contingent, du local, de l'éphémère, du complexe, de l'incertain, des
« basses terres », de l'inductif, de ce qui nourrit la théorie »10.
11. Ontologie : partie de la philosophie qui a pour objet l'étude des propriétés les plus générales
de l'être, telles que l'existence, la possibilité, la durée, le devenir, TLF.
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B – Le constructivisme
1) Les auteurs de références
En opposition au positivisme le subjectivisme considère qu’il n’y a pas de réalité absolue. Un de
ses principaux courants est le constructivisme, théorie de l'apprentissage fondée sur l'idée que la
connaissance est construite par l'apprenant lui-même. Il est fondé sur l'hypothèse que nous
construisons notre propre vision du monde à partir de nos expériences.
Le constructivisme est issu en grande partie des travaux de Jean Piaget (1896-1980) qui a déve-
loppé une théorie du développement de l'intelligence dans laquelle il place le sujet au cœur du pro-
cessus.
Dans le domaine du management, Henri Savall et Véronique Zardet pourraient être également
rattachés au cadre épistémologique du constructivisme générique. Selon eux, on peut distinguer
dans les savoirs eux-mêmes une partie stable et une partie conjoncturelle. Ils définissent ces savoirs
comme des connaissances organisées. Cette approche permet d’intégrer la dimension cognitive
des systèmes de transformations, pour faire émerger la notion de création de potentiel humain
qu’ils définissent comme « toutes les actions qui auront des effets positifs différés sur les résultats
immédiats. Elle se compose d’investissements matériels et d’investissements immatériels… »12. Le
concept de contingence générique est le fondement du constructivisme générique. Il désigne la
combinaison possible entre contingence et universalisme.
2) Quel est le statut de la connaissance ?
La base du constructivisme est une hypothèse phénoménologique qui avance que les interactions
entre l’objet et le sujet sont à la base de la connaissance : l’essence de l’objet ne peut être
atteinte ou n’existe pas.
« Du point de vue épistémologique, on peut tirer les conclusions suivantes : tout d'abord en ce qui
concerne la méthode, on peut concevoir une épistémologie génétique, qui serait l'étude non
pas de la connaissance en soi, de la connaissance considérée statiquement, mais de l'accroissement
des connaissances. L'épistémologie génétique se poserait donc ce problème plus restreint que
l'épistémologie philosophique : comment s'effectue le passage d'une moindre connaissance
à une connaissance jugée plus grande, jugée plus grande par le sujet lui-même bien
entendu ? »13.
Il n’y a pas dans l’approche constructiviste une connaissance en général mais plusieurs formes de
connaissances qui soulèvent chacune des questions particulières.
12. Henri Savall et Véronique Zardet, Ingénierie Stratégique du Roseau, Économica, 1995.
13. Causerie 13 : Conclusions logiques et épistémologiques, Fondation Jean Piaget,
http://www.fondationjeanpiaget.ch, consultation août 2010.
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les travaux de Max Weber14 qui souligne l'importance de la compréhension (Verstehen), c'est-à-
dire que le chercheur ne peut comprendre les activités sociales que s'il tient compte du sens assi-
gné par les acteurs. Par la suite, cette approche se répandra dans toutes les branches des sciences
sociales. Nous pourrons citer Clifford Geertz, anthropologue américain, qui la développe comme
alternative au fonctionnalisme. Paul Watzlawick ou Kurt Lewin (cf. supra, deuxième partie) peu-
vent être rattachés à ce courant, ou encore Crozier et Friedberg, ainsi que les tenants de l’ana-
lyse institutionnelle comme Georges Lapassade et René Loureau qui insistent sur l’implication
de l’analyste.
2) Quel est le statut de la connaissance ?
Pour les interprétativistes, la connaissance scientifique doit être obtenue à travers la compréhen-
sion de l’interaction sociale et humaine dans laquelle se construit la réalité : hypothèse phénomé-
nologique qui avance que les interactions entre l’objet et le sujet sont à la base de la connaissance.
L’interprétativisme ne cherche pas à objectiver les comportements sociaux mais au contraire à met-
tre en relief la subjectivité intrinsèque. L'objectif de la recherche n'y est pas de lier des causes à des
conséquences, mais de saisir les schèmes d'interprétation des individus et ainsi comprendre le sens
assigné aux faits par les acteurs.
3) Quelle est la nature de la « réalité » ?
L’interprétativisme, comme le constructivisme, pense que la « réalité » n’est jamais indépendante
de la perception de celui qui l’observe (intentions, motivations, attentes, croyances). Selon ce para-
digme, le monde est fait d’interprétations que les individus construisent grâce à leurs interactions
avec les autres acteurs.
Comme pour Crozier et Friedberg, qui considèrent l’organisation comme un construit social), l’hy-
pothèse phénoménologique est centrale : la réalité est construite et reconstruite à travers le pro-
cessus d’interaction social et humain. Il y a dépendance du sujet et de l’objet.
L’hypothèse intentionnaliste de son côté tient compte des finalités du sujet par rapport à l’objet :
le monde est fait de possibilités qui ne sont pas toutes souhaitées par le sujet. L'interprétativisme
refuse la vision d'un monde réifié et univoque et le considère comme interactionnel et plurivoque.
4) Comment la connaissance est-elle engendrée ?
La recherche formulée en termes d’interprétation des motivations des acteurs, par une approche
herméneutique, cherche à comprendre par empathie : l’expérience doit être partagée par les
acteurs. L’approche interprétative insiste sur la situation dans laquelle se produisent les faits. La
14. Max Weber, Économie et société, T1 Les catégories de la sociologie, T2 L’organisation et les
puissances de la société dans leur rapport avec l’économie, éditions Plon, 1956, 1971.
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compréhension du sens est plutôt encastrée dans l’interaction sociale et les études de cas, qui se
trouvent plus appropriées pour la génération d’une connaissance interprétative.
5) Quelle est la valeur de la connaissance ? Quels sont ses critères de validité ?
La connaissance produite sera subjective et contextuelle. Les critères de validité sont tout d’abord
le caractère idéographique de la recherche. Une recherche présente un caractère idéographique si
les phénomènes sont étudiés en situation. En effet, il s’agit d’une approche idiosyncrasique qui fait
que chaque individu réagit d'une façon qui lui est propre aux influences des divers agents exté-
rieurs. La compréhension dérive alors du contexte.
D’autre part, les capacités et la validité de l’analyse dépendront de la capacité d’empathie15 que
développera le chercheur.
Ainsi, le chercheur ne peut apporter de preuve scientifique de ce qu’il avance, il doit bâtir un récit
de qualités pour convaincre son public.