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Mémoire de Licence
Génie Electrique
Thème
Etude et réalisation d’un dispositif de Commande de
l’éclairage public avec affichage de la température, à
base de PIC16F876
Présenté par :
ATTAR BADR
et
HAMZA ELHASSAK
Chapitre 1 : Généralités.
III-1 : Réalisation
pratique…………………………………………….13
III-2 : Programmation du PIC…………………………………………..
……..16
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Introduction générale
En fin au dernier chapitre, nous exposerons les résultats des tests réalisés
en simulation sous PROTEUS et avec la réalisation pratique.
I-1 : Généralités sur les microcontrôleurs PIC.
Réservés il y a encore quelques années aux seuls industriels, les microcontrôleurs sont
aujourd’hui à la portée des amateurs et permettent des réalisations aux possibilités étonnantes.
Un microcontrôleur est donc un circuit intégré qui contient en interne, c’est-à-dire dans un seul et
même boîtier, l’équivalent de la structure complète d’un micro-ordinateur, tel que le montre la
Figure I-1.
Les microcontrôleurs les plus utilisés actuellement sont ceux du constructeur MICROCHIP,
connus sous l’appellation PIC (Programmable Integrated Circuit).
Les PICs sont des composants dits RISC (Reduced Instruction Construction Set), ou encore
composants à jeu d’instruction réduit, car plus on réduit le nombre d’instructions, plus facile et plus
rapide en est le décodage, et plus vite le composant fonctionne.
La famille des PIC est subdivisée à l’heure actuelle en 3 grandes catégories :
Base-Line : ils utilisent des mots d’instruction de 12 bits.
Mid-Range : ils utilisent des mots d’instruction de 14 bits.
High-End : ils utilisent des mots d’instruction de 16 bits.
Les PICs intègrent une mémoire de programme, une mémoire de données, des ports d'entrée-sortie
(numériques, analogiques, MLI, UART, bus I²C, etc.), et même une horloge, bien que des bases de
temps externes puissent être employées. Certains modèles disposent de port et unités de traitement
de l'USB.
L WW XX YYY ZZ
Le choix d’un PIC est lié directement à l’application envisagée, et aux différents avantages
qu’il procure :
Peu coûteux, il permet de réaliser des applications avec très peu de composants.
Disponibilité des différents outils de développement.
16 : Famille Mid-Range
F : Mémoire FLASH
Type 876
20 : Quartz à 20MHz au maximum
Un jeu d’instruction réduit à 35 instructions.
Une mémoire vive de 368 octets.
Une mémoire EEPROM pour sauvegarder des paramètres de 256 octets.
Une mémoire morte de type FLASH de 8 Kmots (1mot = 14 bits), réinscriptible à
volonté.
22 Entrées/sorties réparties sur 4 ports.
3 Temporisateurs : TIMER0 (8 bits avec pré diviseur), TIMER1 (16 bits avec pré
diviseur avec possibilité d’utiliser une horloge externe réseau RC ou QUARTZ) et
TIMER2 (8bits avec pré diviseur et post diviseur).
Une tension d'alimentation entre 2 et 5,5 V.
Le boîtier du PIC 16F876 décrit par la Figure I-3 comprend donc 28 pins : 22 pins
d’entrées/sorties, 1 pin pour l’alimentation, 2 pins pour l’oscillateur et une pin pour le reset
(MCLR).
Plusieurs afficheurs sont disponibles sur le marché et diffèrent les uns des autres,
non seulement par leurs dimensions, (de 1 à 4 lignes de 6 à 80 caractères), mais aussi
par leurs caractéristiques techniques et leur tension de service. Certains sont dotés
d'un rétro éclairage de l'affichage. Cette fonction fait appel à des LED montées
derrière l'écran du module.
Un exemple de module LCD est donné à la Figure I-4.
La DD RAM est la mémoire où sont stockés les caractères actuellement affichés à l'écran. Pour
un afficheur de 2 lignes de 16 caractères, les adresses sont définies de la façon suivante :
L'adresse 00H correspond à la ligne du haut à gauche, 0FH à droite. L'adresse 40H correspond à
la ligne du bas à gauche, 4FH à droite. La zone invisible correspond à la mémoire de l'afficheur (48
caractères). Lorsqu'un caractère est inscrit à l'adresse 27H, le caractère suivant apparaît à la ligne
suivante.
La CG RAM utilise des mots de 8 bits, mais seuls les 5 bits de poids faible apparaissent sur le
LCD. Ainsi D4 représente le point le plus à gauche et D0 le point le plus à droite. Par exemple,
charger un octet de la CG RAM à 1Fh fait apparaître tous les points de cette rangée ; charger un
octet à 00h éteint tous ces points. Les 8 lignes d'un caractère doivent être chargées dans la CG
RAM.
La CG RAM peut être utilisée pour créer des caractères en vidéo inversée, des caractères avec
des accents, etc. La limitation d'un total de 8 caractères peut être contournée en utilisant une
bibliothèque de 8 symboles résidant dans le système hôte. Un maximum de 8 caractères peut être
affichés à la fois.
La CG RAM peut être rechargée périodiquement en fonction des besoins. Si un caractère
actuellement sur l'afficheur est changé, alors le changement est immédiatement apparent sur
l'afficheur.
II-1 : Fonctionnement général et synoptique [3].
Pour agrémenter le montage, nous avons rajouté une barrière infrarouge, dont le rôle est
d'allumer pendant une durée préfixée, une lampe dès que son faisceau est interrompu.
La gestion de l’ensemble est confiée à un microcontrôleur de type PIC 16F876.
La température est appréciée par un simple capteur de type LM35, qui s'alimente entre +4 V et
+20 V. Sa sortie délivre une tension de valeur proportionnelle à la température, à raison de 10 mV
par degré Celsius, avec pour base la valeur de 0 V à 0 °C. On dispose ainsi d'une tension de 1,0 V
pour une température de 100 °C.la relation entre la tension de sortie VT et la température T est
donnée par la formule :
On peut l’utiliser aussi dans un pont diviseur comme notre cas pour créer une variation de tension
lorsque les conditions d’éclairage changent.
La tension fournie par la LDR étant analogique, sa sortie est branchée à la broche (RA1/AN1) du
PIC, comme le montre la Figure II-3, qui va en faire la conversion analogique numérique.
Il est relié au reste des composants du montage comme le montre la Figure II-4.
MCLR RB7
RA0 /AN0 RB6
RB5
Lm35
LCD
Lm35
Relais
Récepteur IR Emetteur
IR
Clavier
Horloge à Quartz
L’oscillateur du PIC est constitué d’un quartz de 4MHz qui cadence l’horloge
interne du microcontrôleur et qui est filtré par les deux condensateurs C1 et C2. Le
circuit d’initialisation relié au MCLR est relié au +5v, pour effectuer un reset du
composant en cas de connexion à la masse.
Il reçoit sur ses broches RA0 à RA2, configurées en entrées, respectivement les
signaux issus du capteur de température LM35, du circuit du réglage du seuil, et de la
LDR.
Les broches RB2, RB3, RB4, RB5, RB6, RB7, configurées en sorties, sont utilisées
pour commander le bloc d’affichage ;
Enfin, les broches RC0, RC1, RC2, RC3 reliées aux colonnes du clavier, et les
broches RC4, RC5, RC6, RC7 reliées aux lignes, sont configurées en entrées.
Dans notre circuit, la barrière infrarouge est constituée de deux petits boitiers représentants
respectivement un émetteur infrarouge et un récepteur placés à une certaine distance l’un de
l’autre comme le montre la Figure II-5; tout obstacle franchissant cette dernière provoquera une
interruption du faisceau infrarouge qui va automatiquement engendrer l’allumage d’une lampe
pendant une certaine durée réglable à partir du clavier.
II-2-5 : L’émetteur
L’étage émetteur de la Figure II-6 fonctionne avec une tension de 9 à 15 volts. Il est composé
d’une diode à infrarouge émettrice (source de signal), commandée par un circuit astable à NE555. Il
génère des ondes rectangulaires dont on peut varier le rapport cyclique, et qui serviront à coder le
signal infrarouge émis.
66 6La fréquence générée par le circuit intégré NE555 est déterminée par la valeur des résistances
R3, R4, R5 et par celle de la capacité C2 de 15 nanofarads.
La diode infrarouge choisie de type LD274 présente des caractéristiques intéressantes pour ce
type d’application : haute fiabilité, capacité impulsionnelle élevée (de l’ordre de la microseconde) et
produit de la lumière infrarouge d’une longueur d’onde de 950 nm typique.
II-2-6 : Le récepteur.
Le phototransistor reçoit les rayons infrarouges dans un angle large grâce à sa large sensibilité
spectrale. La base est sous le filtre optique et est constituée d’un système photoélectrique. Cela veut
dire que l’énergie des photons est transformée en émission d’électrons au niveau d’un substrat
spécial. Le signal infrarouge rencontre la surface de la base du phototransistor T1 sensible à la
lumière et qui fonctionne en régime linéaire. Les photons arrivant provoquent la libération
d’électrons qui permettent alors la circulation de courant du collecteur à l’émetteur : c’est l’effet
photoélectrique.
Les variations d’intensité produites par l’impulsion conduisent à des modifications de tension à la
résistance du collecteur (R1), qui parviennent par le biais du condensateur C1 qui permet de
polariser l’amplificateur opérationnel (UA741P).
Le pont diviseur de tension est réalisé avec les résistances R2 et R4 de 270Kohm chacune ; ces
dernières permettent d’avoir la moitié de la tension d’alimentation au niveau de l’entrée « plus » de
l’amplificateur opérationnel, ceci permet de travailler en régime linéaire et d’éviter toute saturation
L’amplitude de la tension alternative appliquée par R6 a son minimum à environ 7.2 KHz. Comme
elle conduit à l’entrée « moins » de l’amplificateur opérationnel ; l’amplification (et donc la
sensibilité) est à son maximum pour cette fréquence.
La Figure II-8 montre le schéma structurel du clavier 16 touches tel qu’il est monté dans le
circuit.
Le clavier utilisé est matriciel : à chacune des 16 touches, correspond un bouton poussoir qui
réalise un contact entre une ligne et une colonne.
Une remarque évidente apparait : chaque code est caractéristique d’une touche donnée. Par
conséquent aucune autre touche ne peut générer ce code.
III-1 : Réalisation pratique.
Comme signalé précédemment, nous avons ajouté au montage d’origine, une barrière infrarouge
composée d’un émetteur et d’un récepteur dont les schémas électriques sont donnés respectivement
aux Figures III-2 et Figure III-3 :
Figure III-2 : Schéma électrique émetteur Figure III-3 : Schéma électrique du récepteur
de la barrière infrarouge. de la barrière infrarouge.
Tous les composants électroniques sont généralement montés sur des circuits imprimés sur
lesquels se trouvent des pistes de cuivre formant un dessin, de manière à relier entre elle toutes les
pattes des composants, comme sur le schéma électrique.
La plupart des logiciels de C.A.O présents sur le marché proposent un ensemble qui contient un
logiciel de saisie de schéma et un autre de dessin de typons (appelé « routeur »). Certains fabricants
proposent en plus, un module de simulation.
Le logiciel EAGLE, que nous avons utilisé pour la suite de notre réalisation se révèle simple
d’utilisation et très performant. Le circuit imprimé de La carte de commande d’éclairage et de la
barrière infrarouge qui correspond au schéma électrique précédent est donné respectivement par les
Figures III-4, III-5, coté soudures, et III-6, III-7, coté composants. La liste des composants
utilisés est donnée à la suite.
Figure III-4 : Le circuit imprimé (coté cuivre)
La carte d’éclairage
1 Microcontrôleur PIC16F876A
LDR1 Photorésistance
LM35 Capteur de Température
C1-C2 Condensateur 15pF, 25V
Q1 Quartz 4Mhz
Emetteur
NE555 Circuit intégré
LD274 Diode émettrice
C1- C2- C3 Condensateur de valeur respective 10nF- 15nF- 100 µF
Rv-R2-R3-R4 Résistance respectivement 10kohms- 470 ohms- 2.7 kohms- 1kohms
Récepteur
UA741P Amplificateur
C1- C2- C3-C4 Condensateur de valeur respective 47nF- 47nF- 2.2 µF - 4.7 µF
R1-R2-R3-R4-R5-R6-R7 Résistance de valeur respective 100kohms- 270kohms- 270ohms
270kohms-47kohms-47khoms-180kohms
D1-D2 Diode 1N4008
Après avoir réalisé le projet, il ne reste plus qu’à programmer le microcontrôleur avec le
logiciel Mikropascal.
Cela consiste à créer un programme source avec l’éditeur code de Mikropascal et entrer la
référence du PIC, la fréquence de l’horloge et les différents modes. Après l'édition du programme,
sa compilation permet de voir s’il n’y a pas d’erreurs. Si tout est correct, le fichier format
hexadécimal (.hex) est créé. En effet cette étape est indispensable pour que le programme soit
reconnu et exécuté par le microcontrôleur. Ainsi, une fois le fichier hexadécimal créé, on le transfert
vers la mémoire programme du PIC via un logiciel approprié, ICPROG.
La simulation du programme peut se faire facilement avec le logiciel ISIS de PROTEUS.
Avant d’effectuer le test final nous avons reproduit le circuit dans le logiciel de simulation
PROTEUS les Figures III-9, III-10 et III-11, exposées ci-dessous, illustrent les résultats obtenus.
Dans cette figure, on voit bien que la sensibilité de la LDR est éclairée à 28 lumen inferieur à la
lumière courante. Donc sa résistance ohmique chute et la tension à ses bornes diminue en
conséquence suffisamment pour passer en-dessous du seuil. Dans ces conditions, la sortie du port
RB1 du PIC passe à 0V, la base de transistor T1 se bloque, le relai est désactivé et la lampe est
éteinte.
Figure III-10 : Simulation à l’état où la lampe est allumée
Sur la Figure III-10, on observe, en faisant chuter la lumière courante de la LDR (donc sa
résistivité est très grande) le PIC va envoyer une tension positive 5V à la base de transistor qui va
saturer ce dernier provoquant l’activation du relais donc l’allumage de la lampe.
Sur la figure on observe, suite à la détection par le faisceau infrarouge, d’un objet, l’allumage
de la lampe.
III-3-2 : Test final.
Une fois réunis tous les composants nécessaires à la réalisation, nous avons procédé à
quelques tests sur Lab d’essai, Ils ont concerné spécialement :
1. Le bon fonctionnement de l’afficheur LCD (voir annexes);
2. Le fonctionnement du relais statique ;
3. Le fonctionnement de la LDR.
Ces tests nous ont permis de nous familiariser avec les différents composants utilisés.
Une fois la réalisation du circuit imprimé achevée, nous avons d’abord procédé aux tests de
continuité des pistes. Puis nous avons soudé tous les composants avant d’effectuer le test final :
Photo 1 Photo2
Photo 3
Au terme de ce travail et au regard des résultats obtenus ; le dispositif
de commande de l’éclairage public est fonctionnelle. On peut en tirer une
satisfaction, puisque l’objectif fixé a été atteint.
[2] H. LOUNICI, « Etude et réalisation d’un système d’affichage programmable a base de LCD »,
PFE TS En Maintenance Informatique, INSFP, 2004
ISET, 2010
[4] http://www.sonelecmusique.com/electronique_realisations_thermostat_003.html
[5] « Apprendre l’électronique en partant de zéro Niveau 1», électronique et loisirs magazine.
[6] http://jackypc.com/index2.php3?rub=articles&num=281
[7] D.TALHI, Z. MELLAH, «Etude et réalisation d’une serrure codée à base du microcontrôleur
PIC 16F84A », PFE Licence, U.ST.H.B, 2011
ANNEXE 1
ANNEXE 2
Annexe 3
Annexe 4