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Domaine Sciences et Techniques

Filière : Automation Industriel

Mémoire de Licence
Génie Electrique
Thème
Etude et réalisation d’un dispositif de Commande de
l’éclairage public avec affichage de la température, à
base de PIC16F876

Présenté par :

ATTAR BADR
et
HAMZA ELHASSAK

Encadreur : Mr HABACHI RACHID


Nous remercions dieu le clément de nous avoir éclairé le
chemin du savoir afin de terminer ce travail.

Nous tenons à remercier tout particulièrement notre


promotrice : Prof pour son suivi et ses orientations
éclairées ainsi que Mr Habachi pour ses conseils si
précieux.

Nous remercions les membres du jury de nous avoir


accordé l’honneur d’examiner et de valoriser notre
travail.

Un grand merci à nos chers parents, frères, sœurs, et


amis pour leurs soutiens et présences ;
Introduction générale.

Chapitre 1 : Généralités.

I-1 : Généralités sur les microcontrôleurs


PIC…………………………………………2
I-2 : Généralités sur les afficheurs à cristaux liquides LCD.....
……………………………………..5

Chapitre 2 : Etude du fonctionnement.

II-1 : Fonctionnement général et


synoptique…………………………………………..7
II-2 : Fonctionnement par bloc……………………………….....
……………...7

Chapitre 3 : Réalisation pratique et te

III-1 : Réalisation
pratique…………………………………………….13
III-2 : Programmation du PIC…………………………………………..
……..16

III-3 : Résultats des tests..……….


…………………………………......18

Conclusion

Bibliographie

Annexes
Introduction générale

L'automatisation industrielle ou domestique est devenue un besoin


impératif pour l'exécution des tâches répétitives. Elle est d’un tel avantage
en termes de qualité, précision et de rapidité d’exécution que le recours à
cette technique assure un fonctionnement d'une machine ou d'un groupe de
machine sans intervention humaine.

Fleuron des progrès de la technologie, les microprocesseurs sont


aujourd'hui présents dans tous les secteurs (industrie, administration, notre
propre appartement). Les différents traitements qu'ils permettent de
réaliser ont conduit à l’amélioration de nos besoins au quotidien.
L’intérêt majeur de ce projet est attribué à la recherche d’une solution
simplifiant l’automatisation de la commande d’éclairage public avec un
circuit programmable à un prix réduit, pour essayer d’éviter tout gaspillage
d’électricité.
Pour cela le projet a pour but d’allumer les poteaux électriques extérieurs
sans l’intervention de l’homme. Une barrière infrarouge est utilisée
précisément dans les endroits peu fréquentés et qui n’exigent pas que
l’éclairage soit opérationnel toute la nuit.
Un simple capteur de température permet l’affichage de cette dernière en
continu.
La démarche à suivre tout au long du mémoire est présentée ci-dessous :
Nous établirons dans le premier chapitre, une description détaillée du
microcontrôleur PIC16F876 utilisé pour la gestion de l’ensemble, et de
l’afficheur LCD.
Le fonctionnement général du dispositif d’éclairage commandé sera
exposé dans le deuxième chapitre.

En fin au dernier chapitre, nous exposerons les résultats des tests réalisés
en simulation sous PROTEUS et avec la réalisation pratique.
I-1 : Généralités sur les microcontrôleurs PIC.

Réservés il y a encore quelques années aux seuls industriels, les microcontrôleurs sont
aujourd’hui à la portée des amateurs et permettent des réalisations aux possibilités étonnantes.

Leur utilisation peut se concevoir de deux façons différentes :


 On peut considérer que ce sont des circuits « comme les autres », intégrés à certaines
réalisations, et tout ignorer de leur fonctionnement Interne ;
 Mais on peut aussi profiter de leurs possibilités de programmation pour concevoir ses
réalisations ou bien encore pour modifier le comportement d’appareils existants.

Pour ce faire, il faut évidemment savoir les programmer.


I-1-1 : Caractéristiques générales des microcontrôleurs PIC [1].

Un microcontrôleur est donc un circuit intégré qui contient en interne, c’est-à-dire dans un seul et
même boîtier, l’équivalent de la structure complète d’un micro-ordinateur, tel que le montre la
Figure I-1.

Figure I-1 : Architecture simplifiée d’un microcontrôleur

Les microcontrôleurs les plus utilisés actuellement sont ceux du constructeur MICROCHIP,
connus sous l’appellation PIC (Programmable Integrated Circuit).

Les PICs sont des composants dits RISC (Reduced Instruction Construction Set), ou encore
composants à jeu d’instruction réduit, car plus on réduit le nombre d’instructions, plus facile et plus
rapide en est le décodage, et plus vite le composant fonctionne.
La famille des PIC est subdivisée à l’heure actuelle en 3 grandes catégories :
 Base-Line : ils utilisent des mots d’instruction de 12 bits.
 Mid-Range : ils utilisent des mots d’instruction de 14 bits.
 High-End : ils utilisent des mots d’instruction de 16 bits.
Les PICs intègrent une mémoire de programme, une mémoire de données, des ports d'entrée-sortie
(numériques, analogiques, MLI, UART, bus I²C, etc.), et même une horloge, bien que des bases de
temps externes puissent être employées. Certains modèles disposent de port et unités de traitement
de l'USB.

Pour identifier un PIC, on utilise simplement son appellation du type :

L WW XX YYY ZZ

 WW: Représente la catégorie du composant (12, 14, 16, 17, 18),


 L: Tolérance plus importante de la plage de tension.
 XX: Type de mémoire de programme:
 C: EPROM ou EEPROM.
 CR: PROM.
 F: FLASH.
 YYY: Identification.
 ZZ: Vitesse maximum tolérable.

I-I-2 : Le microcontrôleur PIC 16F876.

Le choix d’un PIC est lié directement à l’application envisagée, et aux différents avantages
qu’il procure :

 Peu coûteux, il permet de réaliser des applications avec très peu de composants.
 Disponibilité des différents outils de développement.

Notre application utilise un PIC 16F876-20, soit :

 16 : Famille Mid-Range
 F : Mémoire FLASH
 Type 876
 20 : Quartz à 20MHz au maximum
 Un jeu d’instruction réduit à 35 instructions.
 Une mémoire vive de 368 octets.
 Une mémoire EEPROM pour sauvegarder des paramètres de 256 octets.
 Une mémoire morte de type FLASH de 8 Kmots (1mot = 14 bits), réinscriptible à
volonté.
 22 Entrées/sorties réparties sur 4 ports.
 3 Temporisateurs : TIMER0 (8 bits avec pré diviseur), TIMER1 (16 bits avec pré
diviseur avec possibilité d’utiliser une horloge externe réseau RC ou QUARTZ) et
TIMER2 (8bits avec pré diviseur et post diviseur).
 Une tension d'alimentation entre 2 et 5,5 V.

Sa structure interne est donnée à la Figure I-2 :


Figure I-2 : Architecture interne du PIC 16F876
Toutes ces caractéristiques sont accessibles sur un boitier de type DIP, organisé selon la
Figure I-3.

Figure I-3 : Brochage du PIC 16F876

Le boîtier du PIC 16F876 décrit par la Figure I-3 comprend donc 28 pins : 22 pins
d’entrées/sorties, 1 pin pour l’alimentation, 2 pins pour l’oscillateur et une pin pour le reset
(MCLR).

I-2 : Généralités sur les afficheurs à cristaux liquides LCD [2].

Les afficheurs à cristaux liquides, autrement appelés afficheurs LCD (Liquid


Crystal Display), sont des modules compacts, intelligents qui nécessitent peu de
composants externes pour un bon fonctionnement. Ils consomment relativement peu
(de 1 à 5 mA), sont relativement bon marché et s'utilisent avec beaucoup de facilité.

Plusieurs afficheurs sont disponibles sur le marché et diffèrent les uns des autres,
non seulement par leurs dimensions, (de 1 à 4 lignes de 6 à 80 caractères), mais aussi
par leurs caractéristiques techniques et leur tension de service. Certains sont dotés
d'un rétro éclairage de l'affichage. Cette fonction fait appel à des LED montées
derrière l'écran du module.
Un exemple de module LCD est donné à la Figure I-4.

Figure I-4 : Afficheur LCD


I-2-1 : Brochage.
Un circuit intégré spécialisé est chargé de la gestion du module. Il remplit une double fonction:
d'une part il commande l'affichage et de l'autre il se charge de la communication avec l'extérieur.
Avec l’écran à cristaux liquides proprement dit, on trouve généralement une série de broches aux
rôles suivants :

 Deux broches pour l’alimentation du module


 Une broche pour le réglage du contraste de l'afficheur.
 Une broche (RS) : TTL pour la Sélection du registre (Register Select)
 Grâce à cette broche, l'afficheur est capable de faire la différence entre une commande et
une donnée : Un niveau bas indique une commande et un niveau haut indique une donnée.
 Une broche (R/W) : TTL qui permet la sélection du mode lecture ou écriture
 Une broche E : TTL pour la commande des opérations d’écriture ou de lecture
 Un ensemble de huit Broches utilisées pour le transfert des données ou des instructions. Le
transfert peut se faire sur 8 bits, toutes les broches sont alors utilisées, ou sur 4 bits, dans ce
cas, seules quatre broches sont utilisées.
 Deux broches supplémentaires sont disponibles sur les afficheurs LCD avec retro éclairage.

L'afficheur possède deux types de mémoire, la DD RAM et la CG RAM, respectivement mémoire


d'affichage et mémoire du générateur de caractères.

I-2-2 : La mémoire d'affichage (DD RAM).

La DD RAM est la mémoire où sont stockés les caractères actuellement affichés à l'écran. Pour
un afficheur de 2 lignes de 16 caractères, les adresses sont définies de la façon suivante :

Ligne Visible Invisible


Haut 00H..........0FH 10H..........27H
Bas 40H..........4FH 50H..........67H

L'adresse 00H correspond à la ligne du haut à gauche, 0FH à droite. L'adresse 40H correspond à
la ligne du bas à gauche, 4FH à droite. La zone invisible correspond à la mémoire de l'afficheur (48
caractères). Lorsqu'un caractère est inscrit à l'adresse 27H, le caractère suivant apparaît à la ligne
suivante.

I-2-3 : La mémoire du générateur de caractères (CG RAM).

Le générateur de caractère permet la création d'un maximum de 8 caractères ou symboles 5x7.


Une fois les nouveaux caractères chargés en mémoire, il est possible d'y accéder comme s'il
s'agissait de caractères classiques stockés en ROM.

La CG RAM utilise des mots de 8 bits, mais seuls les 5 bits de poids faible apparaissent sur le
LCD. Ainsi D4 représente le point le plus à gauche et D0 le point le plus à droite. Par exemple,
charger un octet de la CG RAM à 1Fh fait apparaître tous les points de cette rangée ; charger un
octet à 00h éteint tous ces points. Les 8 lignes d'un caractère doivent être chargées dans la CG
RAM.

La CG RAM peut être utilisée pour créer des caractères en vidéo inversée, des caractères avec
des accents, etc. La limitation d'un total de 8 caractères peut être contournée en utilisant une
bibliothèque de 8 symboles résidant dans le système hôte. Un maximum de 8 caractères peut être
affichés à la fois.
La CG RAM peut être rechargée périodiquement en fonction des besoins. Si un caractère
actuellement sur l'afficheur est changé, alors le changement est immédiatement apparent sur
l'afficheur.
II-1 : Fonctionnement général et synoptique [3].

L’idée est de réaliser un dispositif de commande automatique d’un système d’éclairage en


fonction de la luminosité ambiante. Un capteur de température permet d’évaluer celle-ci en
permanence. Les valeurs des deux grandeurs précédentes peuvent être sélectionnées à tout moment
grâce à un clavier 16 touches et affichées sur un écran LCD.
Le système prévoit aussi, par sélection des touches appropriées du clavier, l’affichage du seuil
de réglage correspondant à l’allumage de l’éclairage et l’état de celui-ci.

Pour agrémenter le montage, nous avons rajouté une barrière infrarouge, dont le rôle est
d'allumer pendant une durée préfixée, une lampe dès que son faisceau est interrompu.
La gestion de l’ensemble est confiée à un microcontrôleur de type PIC 16F876.

II-2 : Fonctionnement par bloc.

II-2-1 : Le capteur de température [4].

La température est appréciée par un simple capteur de type LM35, qui s'alimente entre +4 V et
+20 V. Sa sortie délivre une tension de valeur proportionnelle à la température, à raison de 10 mV
par degré Celsius, avec pour base la valeur de 0 V à 0 °C. On dispose ainsi d'une tension de 1,0 V
pour une température de 100 °C.la relation entre la tension de sortie VT et la température T est
donnée par la formule :

VT en mV = (Temp en °C) × 10 (2-1)


Le capteur peut travailler de 0°C à +100°C. La caractéristique correspondant à l’équation (2-1) est
donnée à la Figure II-2 ;

Figure II-2 : Caractéristique tension-température du capteur LM35

II-2-2 : Le capteur de lumière [5].


Pour évaluer la lumière ambiante, le montage utilise une photorésistance de type LDR (Light
Dépendent Résistor = résistance dépendant de la lumière).
C’est donc un composant dont la valeur en ohms dépend de la lumière à laquelle il est exposé et
qui réalise la conversion d'un signal lumineux en signal électrique (tension) ;

La résistance de la LDR est inversement proportionnelle à la lumière reçue ; donc la résistance R


décroît quand l’éclairement E augmente.

On peut l’utiliser aussi dans un pont diviseur comme notre cas pour créer une variation de tension
lorsque les conditions d’éclairage changent.

La tension fournie par la LDR étant analogique, sa sortie est branchée à la broche (RA1/AN1) du
PIC, comme le montre la Figure II-3, qui va en faire la conversion analogique numérique.

On peut régler la sensibilité de la photorésistance à travers le clavier

Figure II-3 : Branchement de la LDR avec le PIC

II-2-3 : L’unité de traitement.

L’emploi d’un microcontrôleur de type 16F876 simplifie à l’extrême le schéma de principe du


montage. Il est relié aux autres blocs, le programme implémenté dans sa mémoire EEPROM assure
le bon fonctionnement de l’ensemble.

Il est relié au reste des composants du montage comme le montre la Figure II-4.

MCLR RB7
RA0 /AN0 RB6
RB5
Lm35
LCD
Lm35

Relais

Récepteur IR Emetteur
IR

Clavier
Horloge à Quartz

Figure II-4 : Unité de traitement

L’oscillateur du PIC est constitué d’un quartz de 4MHz qui cadence l’horloge
interne du microcontrôleur et qui est filtré par les deux condensateurs C1 et C2. Le
circuit d’initialisation relié au MCLR est relié au +5v, pour effectuer un reset du
composant en cas de connexion à la masse.

Il reçoit sur ses broches RA0 à RA2, configurées en entrées, respectivement les
signaux issus du capteur de température LM35, du circuit du réglage du seuil, et de la
LDR.

Les broches RB2, RB3, RB4, RB5, RB6, RB7, configurées en sorties, sont utilisées
pour commander le bloc d’affichage ;

Le récepteur de la barrière infrarouge délivre le signal disponible sur la broche


RB0/INT, configurée en entrée.

La broche RB1, configurée en sortie est reliée au relais via un transistor


fonctionnant en commutation, utilisé pour commander une lampe. Une diode de roue
libre est montée à ses bornes pour éviter les effets self.

Enfin, les broches RC0, RC1, RC2, RC3 reliées aux colonnes du clavier, et les
broches RC4, RC5, RC6, RC7 reliées aux lignes, sont configurées en entrées.

II-2-4: La barrière infrarouge [6].


Afin d’agrémenter le montage nous avons rajouté au schéma d’origine une barrière
infrarouge dont le récepteur est branché à la broche INT/ RB0 du PIC.

Les détecteurs infrarouges sont insensibles à la lumière visible, mais réagissent au


rayonnement de la chaleur ; celui-ci comporte une grande quantité d’infrarouges et les détecteurs
sont prévus pour les reconnaître.

Dans notre circuit, la barrière infrarouge est constituée de deux petits boitiers représentants
respectivement un émetteur infrarouge et un récepteur placés à une certaine distance l’un de
l’autre comme le montre la Figure II-5; tout obstacle franchissant cette dernière provoquera une
interruption du faisceau infrarouge qui va automatiquement engendrer l’allumage d’une lampe
pendant une certaine durée réglable à partir du clavier.

Figure II-5: Barrière infrarouge

II-2-5 : L’émetteur

L’étage émetteur de la Figure II-6 fonctionne avec une tension de 9 à 15 volts. Il est composé
d’une diode à infrarouge émettrice (source de signal), commandée par un circuit astable à NE555. Il
génère des ondes rectangulaires dont on peut varier le rapport cyclique, et qui serviront à coder le
signal infrarouge émis.

Figure II-6 : Schéma électrique de l’émetteur

66 6La fréquence générée par le circuit intégré NE555 est déterminée par la valeur des résistances
R3, R4, R5 et par celle de la capacité C2 de 15 nanofarads.
La diode infrarouge choisie de type LD274 présente des caractéristiques intéressantes pour ce
type d’application : haute fiabilité, capacité impulsionnelle élevée (de l’ordre de la microseconde) et
produit de la lumière infrarouge d’une longueur d’onde de 950 nm typique.

II-2-6 : Le récepteur.

Cette partie consiste à traiter le signal reçu par la diode infrarouge.

Figure II-7: Schéma du récepteur

Le phototransistor reçoit les rayons infrarouges dans un angle large grâce à sa large sensibilité
spectrale. La base est sous le filtre optique et est constituée d’un système photoélectrique. Cela veut
dire que l’énergie des photons est transformée en émission d’électrons au niveau d’un substrat
spécial. Le signal infrarouge rencontre la surface de la base du phototransistor T1 sensible à la
lumière et qui fonctionne en régime linéaire. Les photons arrivant provoquent la libération
d’électrons qui permettent alors la circulation de courant du collecteur à l’émetteur : c’est l’effet
photoélectrique.

Les variations d’intensité produites par l’impulsion conduisent à des modifications de tension à la
résistance du collecteur (R1), qui parviennent par le biais du condensateur C1 qui permet de
polariser l’amplificateur opérationnel (UA741P).

Le pont diviseur de tension est réalisé avec les résistances R2 et R4 de 270Kohm chacune ; ces
dernières permettent d’avoir la moitié de la tension d’alimentation au niveau de l’entrée « plus » de
l’amplificateur opérationnel, ceci permet de travailler en régime linéaire et d’éviter toute saturation
L’amplitude de la tension alternative appliquée par R6 a son minimum à environ 7.2 KHz. Comme
elle conduit à l’entrée « moins » de l’amplificateur opérationnel ; l’amplification (et donc la
sensibilité) est à son maximum pour cette fréquence.

Le condensateur C3 déclenche la tension alternative amplifiée; les demi-ondes négatives sont


supprimées grâce à la diode D1, alors que les demi-ondes positives conduisent par D2 à la charge
du condensateur C4.
II-2-5 : Le clavier [7].

La Figure II-8 montre le schéma structurel du clavier 16 touches tel qu’il est monté dans le
circuit.

Figure II-8 : Le branchement de clavier 16 touches

Le clavier utilisé est matriciel : à chacune des 16 touches, correspond un bouton poussoir qui
réalise un contact entre une ligne et une colonne.

Les 4 colonnes sont portées à la masse via les résistances R1 à R4.


La lecture d’une touche enfoncée, s’effectue en deux temps : d’abord on identifie la ligne
enfoncée, puis la colonne. Ensuite, on récupère le code clavier caractéristique de chaque touche,
reconnaissable par le programme.

Une remarque évidente apparait : chaque code est caractéristique d’une touche donnée. Par
conséquent aucune autre touche ne peut générer ce code.
III-1 : Réalisation pratique.

Le schéma électrique du dispositif réalisé est donné par la Figure III-1

Figure III-1 : Schéma électrique de l’éclairage public commandé

Comme signalé précédemment, nous avons ajouté au montage d’origine, une barrière infrarouge
composée d’un émetteur et d’un récepteur dont les schémas électriques sont donnés respectivement
aux Figures III-2 et Figure III-3 :
Figure III-2 : Schéma électrique émetteur Figure III-3 : Schéma électrique du récepteur
de la barrière infrarouge. de la barrière infrarouge.

Tous les composants électroniques sont généralement montés sur des circuits imprimés sur
lesquels se trouvent des pistes de cuivre formant un dessin, de manière à relier entre elle toutes les
pattes des composants, comme sur le schéma électrique.

Pour réaliser l’éclairage automatisé, nous avons employé la méthode  suivante :

L’utilisation de l’informatique dans le milieu de l’électronique permet de réaliser des


optimisations de conception qui étaient impensables il y a quelques années a peine. La C.A.O.
(C.A.O : Conception Assistée par Ordinateur) notamment, appliquée aux circuits imprimés, assure
un gain de temps mais aussi de qualité et faisabilité. Le respect de quelques règles permet de mener
à bien une réalisation avec un risque minimum d’erreur.
Dans le processus de réalisation d’un circuit imprimé, la C.A.O permet de réaliser deux
documents fondamentaux : le schéma structurel définitif et les films ou typons nécessaires à la
réalisation du circuit imprimé.

La plupart des logiciels de C.A.O présents sur le marché proposent un ensemble qui contient un
logiciel de saisie de schéma et un autre de dessin de typons (appelé « routeur »). Certains fabricants
proposent en plus, un module de simulation.

Le logiciel EAGLE, que nous avons utilisé pour la suite de notre réalisation se révèle simple
d’utilisation et très performant. Le circuit imprimé de La carte de commande d’éclairage et de la
barrière infrarouge qui correspond au schéma électrique précédent est donné respectivement par les
Figures III-4, III-5, coté soudures, et III-6, III-7, coté composants. La liste des composants
utilisés est donnée à la suite.
Figure III-4 : Le circuit imprimé (coté cuivre)

Figure III-5 : Le circuit imprimé de l’émetteur et récepteur (coté cuivre)

Figure III-6 : Le circuit imprimé (coté


composants)
Figure III-7 : Le circuit imprimé de l’émetteur et récepteur (coté composants)

Nomenclature des composants :


Alimentation
Transformateur 1VA
C4-C6-C7 Condensateur 100nF
C3 Condensateur 2200µF 16V
C5 Condensateur 100 µF
C8 Condensateur 47 µF ,63V
2 Régulateur 5V (7805) et 12V (7812)
1 Pont de diode

La carte d’éclairage
1 Microcontrôleur PIC16F876A
LDR1 Photorésistance
LM35 Capteur de Température
C1-C2 Condensateur 15pF, 25V
Q1 Quartz 4Mhz

R1-R2-R3-Rv Résistances 10kohms et Réseaux de résistance de 4×10kohms


D1 Diode 1N4003
T1 Transistor 2N2222 NPN bipolaire
Relais 12V
Clavier matriciel 16touches 4×4 avec sorties sur matrice XY
Led 3mm bleu

Emetteur
NE555 Circuit intégré
LD274 Diode émettrice
C1- C2- C3 Condensateur de valeur respective 10nF- 15nF- 100 µF
Rv-R2-R3-R4 Résistance respectivement 10kohms- 470 ohms- 2.7 kohms- 1kohms

Récepteur
UA741P Amplificateur
C1- C2- C3-C4 Condensateur de valeur respective 47nF- 47nF- 2.2 µF - 4.7 µF
R1-R2-R3-R4-R5-R6-R7 Résistance de valeur respective 100kohms- 270kohms- 270ohms
270kohms-47kohms-47khoms-180kohms
D1-D2 Diode 1N4008

III-2 : Programmation du PIC.

Après avoir réalisé le projet, il ne reste plus qu’à programmer le microcontrôleur avec le
logiciel Mikropascal.

Cela consiste à créer un programme source avec l’éditeur code de Mikropascal et entrer la
référence du PIC, la fréquence de l’horloge et les différents modes. Après l'édition du programme,
sa compilation permet de voir s’il n’y a pas d’erreurs. Si tout est correct, le fichier format
hexadécimal (.hex) est créé. En effet cette étape est indispensable pour que le programme soit
reconnu et exécuté par le microcontrôleur. Ainsi, une fois le fichier hexadécimal créé, on le transfert
vers la mémoire programme du PIC via un logiciel approprié, ICPROG.
La simulation du programme peut se faire facilement avec le logiciel ISIS de PROTEUS.

III-3 : Résultats de tests..

III-3-1 : Test en simulation

Avant d’effectuer le test final nous avons reproduit le circuit dans le logiciel de simulation
PROTEUS les Figures III-9, III-10 et III-11, exposées ci-dessous, illustrent les résultats obtenus.

Figure III-9 : Simulation à l’état où la lampe est éteinte

Dans cette figure, on voit bien que la sensibilité de la LDR est éclairée à 28 lumen inferieur à la
lumière courante. Donc sa résistance ohmique chute et la tension à ses bornes diminue en
conséquence suffisamment pour passer en-dessous du seuil. Dans ces conditions, la sortie du port
RB1 du PIC passe à 0V, la base de transistor T1 se bloque, le relai est désactivé et la lampe est
éteinte.
Figure III-10 : Simulation à l’état où la lampe est allumée

Sur la Figure III-10, on observe, en faisant chuter la lumière courante de la LDR (donc sa
résistivité est très grande) le PIC va envoyer une tension positive 5V à la base de transistor qui va
saturer ce dernier provoquant l’activation du relais donc l’allumage de la lampe.

Figure III-11 : Simulation du fonctionnement de la barrière IR

Sur la figure on observe, suite à la détection par le faisceau infrarouge, d’un objet, l’allumage
de la lampe.
III-3-2 : Test final.

Une fois réunis tous les composants nécessaires à la réalisation, nous avons procédé à
quelques tests sur Lab d’essai, Ils ont concerné spécialement :
1. Le bon fonctionnement de l’afficheur LCD (voir annexes);
2. Le fonctionnement du relais statique ;
3. Le fonctionnement de la LDR.
Ces tests nous ont permis de nous familiariser avec les différents composants utilisés.
Une fois la réalisation du circuit imprimé achevée, nous avons d’abord procédé aux tests de
continuité des pistes. Puis nous avons soudé tous les composants avant d’effectuer le test final :

 La photo 1 illustre l’éclairement de la LDR donc la désactivation du relai et l’extinction de


la lampe.
 La photo 2 illustre qu’une chute de la résistivité de la LDR la lampe s’allume après
l’activation du relais. L’afficheur LCD affiche bien le message que la lampe est allumée
 La photo 3 illustre la discontinuité de faisceau IR qui active immédiatement la lampe.

Photo 1 Photo2

Photo 3
Au terme de ce travail et au regard des résultats obtenus ; le dispositif
de commande de l’éclairage public est fonctionnelle. On peut en tirer une
satisfaction, puisque l’objectif fixé a été atteint.

Même si sa finalité peut paraitre simple à réaliser, sa mise en œuvre


nous a demandé beaucoup d’attention et de soins. De plus, son circuit
utilise des composants que nous avons manipulés pour la première
fois comme le microcontrôleur, l’afficheur LCD et les différents capteurs.

Concernant notre propre formation, nous pouvons affirmer que par ce


travail nous avons enrichi nos connaissances théoriques telles que les
amplifications, les filtrages capacitifs ou encore l’astable ;

Comme nous avons eu l’opportunité d’utiliser pour la première fois les


logiciels de simulations PROTEUS, de conception de circuits imprimés
EAGLE et ARES et la procédure de fabrication d’un circuit imprimé,
chose que nous ignorions durant notre cursus.

Les démarches suivies nous ont permis d’acquérir la rigueur


nécessaire à ce type de travaux afin d’arriver au résultat escompté. Nous
avons opté pour la réalisation d’un objet utile et dont le fonctionnement
est sûr.

Le montage remplit sa fonction : il peut être utilisé pour l’éclairage des


ruelles peu fréquentées la nuit grâce à sa barrière infrarouge comme pour
l’éclairage automatisé des routes.

Nous souhaitons par ce modeste travail contribuer à asseoir une base


pour d’éventuelles améliorations comme remplacer la barrière infrarouge
par un détecteur de mouvement IR passif avec lentille à grande portée,
remplacer la LDR par une photodiode, ou encore ajouter d’autres
capteurs tel qu’un hygromètre.

Le dispositif peut être utilisé pour commander un store automatique


pour le faire s’ouvrir dès les premières lumières du matin.
[1] M.AUQUE, http://clubelek.insalyon.fr/joomla/fr/base_de_connaissances/electronique/
initiation_au_micro-controleur.php

[2] H. LOUNICI, « Etude et réalisation d’un système d’affichage programmable a base de LCD »,
PFE TS En Maintenance Informatique, INSFP, 2004

[3] M.TABOUI, «commande d’éclairage public avec afficheur de température », PFE Licence,

ISET, 2010

[4] http://www.sonelecmusique.com/electronique_realisations_thermostat_003.html

[5] « Apprendre l’électronique en partant de zéro Niveau 1», électronique et loisirs magazine.

[6] http://jackypc.com/index2.php3?rub=articles&num=281

[7] D.TALHI, Z. MELLAH, «Etude et réalisation d’une serrure codée à base du microcontrôleur
PIC 16F84A », PFE Licence, U.ST.H.B, 2011
ANNEXE 1
ANNEXE 2

Circuit électrique de testeur d’affciheur

Testeur d’afficheur Testeur d’afficheur (Coté composants)


(Coté cuivre)
Code ASCII de l’afficheur 20×2 et 16×2

Annexe 3
Annexe 4

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