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UFR SATIC
DEPARTEMENT PHYSIQUE
MEMOIRE de master
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE
CONCLUSION GENERALE 47
Table des figures
L’énergie solaire photovoltaïque est utilisée pour l’éclairage, la production d’eau chaude sani-
taire, le pompage solaire, etc.
Quant à l’irrigation goutte-à-goutte, parmi tant d’autres systèmes d’irrigation est une technique
permettant d’apporter de l’eau contenant des nutriments sous l’effet d’une énergie extérieure,
qui a révolutionnée l’agriculture.
Ce présent mémoire a pour objet l’étude et le dimensionnement d’un système de pompage
solaire photovoltaïque pour l’irrigation goutte-à-goutte d’un champ de maraîchage .Tous les
systèmes de pompage solaire photovoltaïque et de l’irrigation ainsi que leurs composants y sont
étudiés afin de démontrer lequel des systèmes de pompage solaire photovoltaïque est le plus
approprié , pourquoi choisir le goutte-à-goutte et en fin de faire leurs dimensionnements suivi
d’une étude de cas.
Mots clés :
-Pompage solaire photovoltaïque
-Irrigation goutte-à-goutte
-Dimensionnement
ABSTRACT
Solar photovoltaic energy is used for lighting, domestic hot water production, solar pumping,
etc.
As for drip irrigation, among many other irrigation systems, is a technique for delivering
nutrient-rich water through external energy that has revolutionized agriculture.
The purpose of this paper is to study and design a solar photovoltaic pumping system for drip
irrigation of a vegetable field. All solar photovoltaic pumping systems and irrigation as well as
their components are studied in order to demonstrate which of the solar photovoltaic pumping
systems is the most appropriate, why choose the drip and finally to make their sizing followed
by a case study .
Keywords :
-Solar photovoltaic pumping
-Drip irrigation
-Sizing
INTRODUCTION GENERALE
Face à cette situation,l’irrigation pour la culture maraîchère est vue comme un point phare
pour booster notre économie et assurer notre sécurité alimentaire mais les techniques d’irri-
gation utilisées sont souvent traditionnelles et pour la plupart du temps demandent beaucoup
d’énergie physique ou électrique et sont souvent onéreuses en eau.
Pour y remédier, la nécessité d’un système de pompage solaire goutte-à-goutte des champs de
maraîchage n’est pas à douter. Cependant pour une bonne gestion durable le dimensionnement
reste indispensable.
D’où l’utilité de ce présent mémoire qui a pour objet étude et dimensionnement d’un
système de pompage solaire pour l’irrigation goutte-à-goutte d’un champ de ma-
raîchage.
Nous verrons dans un premier temps l’étude bibliographique sur les systèmes de pompage
solaire, sur l’irrigation pour montrer la nécessité d’un système de pompage solaire pour l’ir-
rigation goutte-à-goutte et de l’état de l’art( chapitre I).Nous finirons en chapitre II par le
dimensionnement et l’étude cas d’une irrigation goutte-à-goutte d’un champ de maraîcher.
1.1 Description
Le pompage solaire est une technique qui permet de puiser l’eau d’une source hydraulique
(bassin, puits, forage, cours d’eau, etc.) grâce à l’énergie solaire photovoltaïque. Le système
capte l’énergie solaire via des panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité qui ali-
mente une pompe électrique permettant d’assurer l’exhaure de l’eau à des profondeurs pouvant
aller jusqu’à 350 mètres vers un réservoir de stockage ou un système d’irrigation [3].
2
CHAPITRE 1. LES SYSTEMES DE POMPAGE SOLAIRES ET
1.2 D’IRRIGATION :PRÉSENTATION ET ETAT DE L’ART
A) Le générateur photovoltaïque
a) Effet photovoltaïque :
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement l’énergie
des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du transport de charges élec-
triques positives et négatives sous l’effet de la lumière dans un matériau semiconducteur . Les
semiconducteurs les plus utilisés sont le Silicium et le Germanium.
Les semiconducteurs comportent deux parties, l’une présentant un excès d’électrons et l’autre
un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p. Lorsque la
première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès dans le matériau n diffusent
dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient chargée positivement, et la zone ini-
tialement dopée p chargée négativement.
Il se crée donc entre elles un champ électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone n
et les trous vers la zone p. Une jonction (dite p-n) a été formée. En ajoutant des contacts mé-
talliques sur les zones n et p, une diode est obtenue. Lorsque la jonction est éclairée, les photons
d’énergie égale ou supérieure à la largeur de la bande interdite communiquent leur énergie aux
atomes, chaque atome fait passer un électron de la bande de valence à la bande de conduction
et laisse aussi un trou capable de se mouvoir, engendrant ainsi une paire électron-trou.
b) La cellule photovoltaïque :
Il constitue l’élément de base d’un panneau solaire.
Si une charge est placée aux bornes de la cellule, les électrons de la zone n rejoignent les trous
de la zone p via la connexion extérieure, donnant naissance à une différence de potentiel : le
courant électrique circule (1.2). L’effet repose donc à la base sur les propriétés semi-conductrices
du matériau et son dopage afin d’améliorer la conductivité [5].
Les cellules PV peuvent être monofaciale ou bifaciale. Les cellules monofaciales sont capables
de collecter les photons uniquement de la face avant, tandis que leurs homologues bifaciales
peuvent simultanément collecter les photons de la lumière incidente et albédo(pourcentage de
lumière solaire réfléchie par une surface) des faces avant et arrière.[6]
La plupart des cellules photovoltaïques commercialisées sont fabriquées à partir de silicium car
il est le plus abondant et a une plus grande bande interdite lui permettant de fonctionner à
des températures plus élevées [7] . Il en existe trois types : monocristallin, poly cristallin, et les
cellules de films minces ou amorphes.
d) Le champ PV :
Le champ PV se compose d’un groupe de panneaux solaires placés ensemble selon une certaine
configuration. Les panneaux sont regroupés afin de produire des valeurs de tension, de courant
et de puissance suffisantes pour atteindre les objectifs fixés. Les panneaux solaires peuvent être
connectés en série ou en parallèle.
B) Le groupe électropompe
a) Les pompes solaires :
Les pompes solaires sont classées en trois types selon leurs applications : pompe à eau submer-
sible, de surface et flottante :
-Une pompe à eau flottante tire l’eau des réservoirs peu profonds.
-Une pompe de surface tire l’eau des puits peu profonds, des sources, des étangs, des rivières
ou des réservoirs. Dans cette technique, la pompe et le moteur peuvent être sélectionnés sépa-
rément . Dans ce type de pompe il peut y avoir des risques de cavitation(phénomène particulier
se manifestant par la formation de petites bulles, dont l’éclatement immédiat génère des ondes
de choc à très haute pression qui peuvent causer de graves dommages) si la hauteur de parcours
d’aspiration est supérieure à une certaine valeur parce que si on pompe un fluide ,on diminue
sa pression et s’il atteint sa pression de saturation, il s’évapore ce qui fait que la pompe ne
réussira pas à faire arriver l’eau à destination.
-Une pompe submersible tire l’eau des puits profonds. Ces pompes sont plus rentables car
on y compte que les pertes de charge par refoulement tandis qu’il y a les pertes de charges par
aspiration qui viennent s’ajouter à ces dernières lorsqu’il s’agit des pompes de surface.
Dans ces types de pompes, le moteur et la pompe peuvent être intégrés ensemble.
D’une manière générale, les pompes peuvent être classées en deux catégories selon leurs principes
de fonctionnement : les pompes dynamiques et les pompes volumétriques.
i) Pompes dynamiques :
Les pompes dynamiques fonctionnent en développant une vitesse et une pression de liquide
élevées dans un passage d’écoulement diffusant. Les pompes centrifuges et les pompes à flux
axial sont des pompes dynamiques.
Les pompes centrifuges
Dans une pompe centrifuge, la roue crée une force centrifuge qui aspire l’eau, le carter dirige
l’eau vers la sortie lorsque la roue tourne avec une vitesse et une pression plus élevées que
lors de son entrée. Ces pompes peuvent fonctionner pendant une longue période, même à de
faibles niveaux d’insolation et la caractéristique de charge est à proximité immédiate du point de
puissance maximale PV (MPP). Ayant un rendement relativement élevé qui diminue en fonction
de l’ensoleillemnet, les pompes centrifuges sont économiques à des hauteurs peu profondes avec
des débits importants.
b) Les moteurs :
Un moteur électrique est un dispositif électromécanique qui permet de convertir l’énergie élec-
trique en énergie mécanique. Il existe deux types de moteurs : moteurs à courant continu et
moteurs à courant alternatif.
REMARQUE :
Quel que soit le type de pompe (centrifuge, hélicoïdale, volumétrique, . . . ) les pompes submer-
sibles possèdent toujours les mêmes composants principaux à savoir :
- Le moteur (AC, DC, ou multi-tension), situé en partie inférieure, est ainsi toujours immergé,
ce qui est nécessaire pour son refroidissement.
- L’orifice d’aspiration,il est muni d’une crépine grossière pour filtrer les grosses impuretés pré-
sentes dans l’eau.
- La pompe est toujours située en partie haute.
- L’orifice de refoulement,il est muni d’un pas de vis pour y visser la tuyauterie de refoulement
et d’un clapet anti-retour.
- Une petite longueur de câble (de 50 cm à 1 m) est fixée de manière étanche sur le moteur,
afin que l’installateur n’ait pas à ouvrir le moteur pour y connecter le câble d’alimentation (et
potentiellement rompre l’étanchéité de celui-ci) [12].
C) L’armoire électrique
a) Le convertisseur DC/DC (Hacheur) :
Ce convertisseur est utilisé dans le cas où le moteur de la pompe fonctionne en courant continu.
Un régulateur MPPT, pouvant être utilisé pour optimiser le fonctionnement du système en
extrayant le point de puissance maximal, peut aussi être connecté directement à la charge si
celle ci fonctionne en courant continu et à la batterie s’il y’a lieu de stockage électrique pour
assurer sa charge et la protéger des surchages et des décharges profondes.
b) Le convertisseur DC/AC(Ondueur) :
L’ondueur, il transforme le courant continu en courant alternatif, cette transformation ne peut
pas se faire sans une perte de puissance. Il assure le transfert optimal de puissance du générateur
solaire vers le groupe motopompe et protège la pompe contre le fonctionnement à vide .
c) Le contrôleur de pompe :
La vitesse de rotation de la pompe est pilotée par sa tension d’alimentation : plus la tension est
élevée, plus la vitesse de rotation de la pompe sera élevée. Les contrôleurs de pompe sont de
petites tailles et possèdent tous à minima un bouton ON/OFF, et un afficheur indiquant l’état
de la pompe, et les défauts rencontrés s’ils provoquent l’arrêt de la pompe.
d) Interrupteur-sectionneur :
Placé juste après le générateur PV, il permet d’isoler électriquement ce dernier.
e) Fusible de protection :
IL sert à protéger l’installation contre les surchages électriques.Chaque ligne doit munir d’un
fusible et à la sortie , tous les fusiles seront raccordés vers un seul qui constitue le fusible de
protection générale.
f ) Parafoudre :
Il protège l’installation contre les surtensions.
g) Mise à la terre :
Elle permet d’écouler les courants de fuite jusqu’à la terre sans danger pour les biens et les
personnes.
D) Le système de stockage
A cause du caractère intermittent de l’énergie photovoltaïque, un système de stockage est
nécessaire. Le stockage se fait de deux façons : stockage électrique et stockage hydraulique.
a) Stockage électrique :
Ce système de stockage se fait par le biais de batteries d’accumulateurs électrochimiques en
stockant le surplus de l’énergie produite par le champ PV.
La batterie remplit trois fonctions importantes :
Autonomie : Une batterie permet de répondre aux besoins de la charge en tout temps, même
la nuit ou par temps nuageux.
Courant de surcharge : Une batterie permet de fournir un courant de surcharge pendant
quelques instants, c’est-à-dire un courant plus élevé que celui que peut fournir le champ PV.
Ceci est nécessaire pour faire démarrer les moteurs et les autres appareils requérant un courant
de démarrage de 3 à 5 fois supérieur au courant d’utilisation.
Stabilisation de la tension : Une batterie permet de fournir une tension constante, en
éliminant les écarts de tension du champ PV et en permettant aux appareils un fonctionnement
à une tension optimisée [13].
b) Stockage hydraulique :
Dans cette technique, c’est l’eau qui est stockée dans le réservoir de stockage et est utilisée
lorsque le générateur photovoltaïque n’est pas en mesure d’alimenter la pompe, la nuit ou
lorsque le volume d’eau pompée n’est pas suffisant pour couvrir la demande en eau.Cette eau
sera restituée par gravité en cas de besoins.
Cette dernière méthode nécessite moins de maintenace que la première.
1.3 L’irrigation
1.3.1 Description
L’irrigation est l’opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux
cultivés pour augmenter la production, et permettre leur développement normal en cas de
déficit d’eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de nappe,
en particulier dans les zones arides [15] .
b) Irrigation par ruissèlement (par planches ou par calant) : Cette méthode consiste
à faire couler une mince couche d’eau sur un sol incliné de 0,2 à 3%, qui s’infiltrera verticalement
jusqu’à l’humidification de cette tranche de sol, le débit à déverser est en fonction de la pente,
de la largeur et de la longueur de la planche [18]. Les planches sont des bandes de terrain,
aménagées en pente douce et séparées par des diguettes. Elles sont aussi appelées calants ou
planches d’arrosage. [16].
c) Irrigation par infiltration (à la raie ou par sillons) : C’est une méthode qui
consiste à faire distribuer l’eau par des rigoles ou raies avec un débit relativement grand (5 à
10 l/s) comparativement aux autres procédés [18]. Les sillons, alimentés par des prises d’eau
aménagées sur les berges du canal d’amenée, sont des petites rigoles en terre, aménagées dans
le sens de la pente du terrain, pour transporter l’eau entre les rangées de cultures. [16].
d) Irrigation par cuvette (ou bassin) : L’eau est apportée sous forme d’une nappe dans
un bassin (qui peut être cloisonné) aménagé sur un sol nivelé (pente de 0,1 à 1 %) [18]. Les
bassins sont constitués de cuvettes en terre, à fond à peu près plat, entourées de diguettes de
faible hauteur ou levées. Ces levées sont conçues pour empêcher le passage de l’eau aux champs
adjacents. [16].
a) Irrigation par aspersion : La technique d’irrigation par aspersion est conçue sur le
modèle de la pluie naturelle. L’eau est refoulée sous pression dans un réseau de conduites, en-
suite elle est diffusée par des asperseurs rotatifs sous la forme d’une pluie artificielle .
Donc les systèmes d’irrigation sous pression sont plus efficaces que les systèmes d’irrigation
gravitaire. Il reste donc à savoir lequel des systèmes sous pression est le plus efficace.
En guise de conclusion, on peut donc dire que le système d’irrigation goutte-à-goutte est le plus
efficace parmi tous.
de la disponibilité. Les moteurs à courant continu sont attrayants car ils peuvent se connecter
directement au réseau photovoltaïque. Les moteurs à courant continu ne conviennent pas aux
applications à haute puissance où un moteur à induction à courant alternatif avec un onduleur
CC-CA est requis [24]. De plus Firatoglu et Yesilata ont montré en couplage direct que les
performances du système de pompage phovoltaïque sont meilleures pour une zone de réseau
photovoltaïque inférieure à 5 kW [23].
Actuellement deux méthodes possibles sont trouvées dans la littérature existante pour la mise
en œuvre SPSP hors réseau à savoir l’entraînement direct en utilisant directement le courant
continu généré par le générateur solaire ou l’entraînement par batterie soit en utilisant l’énergie
stockée dans les batteries.
Les SPSP alimentés par batterie sont fiables et aident au fonctionnement continu de la pompe
pendant l’ombrage partiel et les jours non ensoleillés. En fonction du convertisseur utilisé, le
système alimenté par batterie peut prendre en charge des pompes AC ou DC. L’énergie excéden-
taire générée est stockée dans des batteries à l’aide de contrôleurs de charge, ce qui permet de
maintenir une tension continue constante et de fournir le courant nécessaire au fonctionnement
de la pompe même pendant les saisons nuageuses ou pluvieuses. Cependant, l’introduction de
batteries dans le SPSP augmente le coût global du projet.
La méthode la plus simple d’un SPSP consiste à connecter la pompe au générateur photovol-
taïque via des convertisseurs de puissance sans utiliser de batteries. Généralement, le SPSP
sans batterie est préféré pour une récupération rapide de l’investissement et pour réduire le
coût du système. Cet arrangement se compose généralement d’un panneau solaire, d’un contrô-
leur, d’une pompe submersible à courant continu. Les avantages de l’utilisation d’une pompe à
courant continu dans un système solaire photovoltaïque sont les suivants :
-Pertes de conversion minimisées.
-L’efficacité opérationnelle est améliorée par rapport aux pompes à courant alternatif.
-Plus grande fiabilité.
-Fonctionne même à faible irradiation et température.
Comparé à celui d’un entraînement à courant continu, l’entraînement à courant alternatif né-
cessite un coût d’investissement élevé, une efficacité réduite et un courant de surtension élevé.
Les pompes à eau à entraînement direct offrent des solutions techniquement et économiquement
réalisables.
Dans le SPSP avec système de montage fixe, les générateurs photovoltaïques sont montés sur
des structures métalliques inclinées selon un angle d’inclinaison fixe. La valeur de l’angle d’incli-
naison est généralement prise égale à l’angle de latitude du site de pompage. Le coût du système
de montage fixe est faible par rapport au système de montage de suivi, mais les performances
du système de pompage d’eau avec montage fixe sont également faibles.
Pour améliorer les performances de SPSP, il est souhaitable d’utiliser un système de suivi.
Trois modes de système de suivi, à savoir manuel, passif et automatique peuvent être mis en
œuvre. Les modules PV sont montés sur des structures métalliques de résistance adéquate et
de conception appropriée, avec la capacité de supporter la charge des modules et des vitesses
de vent élevées. Les équipements fournis avec la structure sont :
- Réglage saisonnier de l’angle d’inclinaison
-Suivi manuel trois fois par jour.
Les structures GI pour le montage des panneaux solaires pourraient être conçues de manière
à pouvoir être ajustées manuellement,automatiquement pour une inclinaison optimale tout au
long de l’année. Une disposition simple peut également être prévue pour que le panneau puisse
être réglé manuellement trois fois par jour (Est-Sud-Ouest) pour faire face au soleil de manière
optimale. Cet ajustement est effectué tôt le matin, à midi et dans l’après-midi pour augmen-
ter considérablement le rayonnement solaire incident total sur la surface du panneau solaire.
Cette disposition permet au groupe motopompe de démarrer tôt le matin et de fonctionner
efficacement jusque tard dans l’après-midi, augmentant ainsi le rendement total du système de
pompage de près de 25 à 50 % [25].
Mohanlal et al. (Egypte) ont déduit par expérience que l’efficacité du système est augmentée
jusqu’à 20 % en effectuant un suivi manuel trois fois par jour [26].
L’une des interconnexions importantes dans l’arrangement SPSP est l’unité de convertisseur
de puissance (PCU). Étant donné que les caractéristiques PV sont de nature non linéaire, le
principal défi de l’extraction de la puissance maximale dans différentes conditions atmosphé-
riques est manipulé à l’aide de PCU. Le convertisseur présent dans SPSP régule les niveaux de
tension et travaille en coordination avec MPPT pour l’interfaçage du réseau et la correction du
facteur de puissance. L’apparition de plusieurs pics dans les caractéristiques PV en raison des
déjections d’oiseaux, des bâtiments et de l’ombre des arbres rend la conception de l’algorithme
MPPT essentielle pour obtenir une puissance maximale du générateur PV. Les systèmes hors
réseau et connectés au réseau nécessitent des méthodes MPPT telles que P&O ou INC pour
maximiser l’efficacité du système. Ces techniques reçoivent une importance particulière, en par-
ticulier dans les systèmes hors réseau. Alors que les techniques avancées d’IA telles que ANN,
la logique floue et les techniques bio-inspirées telles que PSO, l’évolution différentielle, etc., qui
sont populaires parmi d’autres applications solaires, restent hostiles dans les SPSP en raison de
la complexité du système existant, de l’implication de la complexité de calcul et de la mémoire.
Pour l’irradiation de haut niveau, la technique P&O atteint de meilleures performances, tan-
dis que pour les irradiations de bas niveau, la technique INC atteint des performances moins
stables. De l’examen, il est déduit que la plupart des systèmes de pompage d’eau utilisent l’al-
gorithme P&O et que l’efficacité de suivi la plus élevée obtenue est de 99,99 %.
L’implication de différentes unités de conversion d’énergie dans SPSP rend son système de
contrôle peu complexe. Par exemple, la régulation de la tension du côté PV, le contrôle de la
vitesse du moteur, le maintien du débit d’eau pour des conditions atmosphériques variables
rendent la conception du contrôleur encore plus critique et précieuse. Par conséquent, le rôle
du contrôleur dans SPSP est extrêmement crucial car le système implique diverses conditions
d’entrée et de sortie. De plus, les contrôleurs présents dans le pompage PV effectuent diverses
tâches multiples telles que : la régulation de la vitesse de sortie de sorte que le débit soit
maintenu, la protection du système en cas de défaut, la régulation de la tension d’entrée en
fonctionnement du changement de l’atmosphère et l’activation de l’arrêt du système lorsque les
conditions de fonctionnement ne sont pas favorables. Par conséquent, la longévité et la fiabilité
des contrôleurs du système jouent un rôle majeur dans la résilience SPSP.
La partie la plus intégrante de toute application de pompage d’eau sont les moteurs et les
pompes.
Comparaison entre la pompe centrifuge et la pompe volumétrique :
La pompe centrifuge présente d’innombrables avantages par rapport aux autres types de pompes,
elle a un volume moins encombrant, un service relativement silencieux et une mise en œuvre
faible avec tous les types de moteurs électriques disponibles sur le marché. Elle s’adapte aussi
aisément à tous les problèmes de traitement des liquides, et elle répond aux exigences spéci-
fiques des installations [13].
Diverses variétés de moteurs sont utilisées dans la pratique en fonction de l’offre, de la disponi-
bilité et du coût. Cependant, leur sélection varie en fonction de la note, de l’efficacité, du coût
et de la disponibilité. Le plus souvent, les moteurs conventionnels sont préférés pour la mise
en œuvre en temps réel plutôt que de nouvelles variantes. Parmi lesquels le moteur asynchrone
c’est-à-dire IM est largement utilisé. Les différents types de moteurs pour l’application SPSP
peuvent être classés en moteurs à courant continu (moteurs PMDC à réluctance variable, à
balais et sans balais) et moteurs à courant alternatif (synchrones et asynchrones). Bien que les
moteurs à courant continu soient plus coûteux, ces moteurs sont attractifs du point de vue des
pertes de conversion de puissance car ils sont directement alimentés par le système PV sans
aucune conversion. Cependant, l’utilisation de balais dans les moteurs à courant continu réduit
sa durabilité et sa fiabilité et augmente ainsi le coût de maintenance. Les limitations ci-dessus
sont bien gérées en introduisant des moteurs à courant continu sans balais, c’est dans ce sens
que Singh et al ont prouvé que les moteurs CC sans balais à aimants permanents conviennent
parfaitement même pendant les faibles puissances causées pendant les heures de faible enso-
leillement [24].
Décidant du débit d’eau, les pompes sont généralement classées en fonction de l’application,
du principe de fonctionnement, de la profondeur, du débit, de la capacité, du coût, de la
disponibilité sur le marché et d’autres conditions [22].
rigation. Des économies d’eau allant jusqu’à 50 % par rapport à l’irrigation par aspersion.
Idéalement, l’eau est appliquée en quantité appropriée sur la motte de la plante, minimisant le
lessivage de l’eau de la zone racinaire et minimisant l’évaporation de l’eau puisque l’eau n’est
pas pulvérisée dans l’air. L’eau peut être émise à des distances uniformes le long d’un tuyau ou
d’un tube avec un émetteur qui dirige l’eau vers un volume végétal de sol.
Le tuyau goutte à goutte peut être placé au-dessus du sol ou enterré dans le sol, ce qui est
appelé irrigation goutte à goutte souterraine [27].
Goutte-à-goutte souterrain : Cette méthode est basée sur l’utilisation de tubes de plastique
étroits . Ceux-ci sont enterrés dans le sol à une profondeur comprise entre 20 et 50cm et ce
afin de ne pas gêner la circulation des engins. Les tubes sont entièrement poreux ou munis de
goutteurs ou de perforations régulièrement espacés.
-S’ils sont poreux, ils exsudent de l’eau sur toute leur longueur.
-S’ils sont pourvus de goutteurs, ils ne libèrent de l’eau qu’à des points déterminés à partir des-
quels elle se répand ou se diffuse ensuite dans le sol. La distribution du volume humecté dépend
des propriétés du sol environnant, ainsi que la longueur de l’intervalle entre deux goutteurs et
de leurs débits.
Des problèmes peuvent survenir si les orifices étroits des goutteurs sont obstrués par des ra-
cines, des particules, des algues ou des sels en précipitation. L’injection d’une solution acide
ou herbicide dans les tuyaux peut dans certains cas aider à déboucher les trous mais le pro-
blème risque de se reproduire périodiquement. Les goutteurs peuvent être recouverts avec de
fine section de tubes de plastiques de façon à empêcher leur obstruction par des racines sans
réduire de façon significative leur débit de sortie. Or ces problèmes ne peuvent être détectés
aussi rapidement qu’avec un système d’irrigation goutte-à-goutte superficielle. Dans le goutte-
à-goutte souterrain, la distribution d’eau dans les canalisations d’amenée peut être continue
ou intermittente. Pour garantir un écoulement uniforme, les tuyaux doivent être munis d’un
dispositif quelconque pour contrôler la pression. Lorsque les lignes sont longues ou la terre en
pente, la pression hydraulique peut varier considérablement ce qui altère le débit de sortie,
sauf si on utilise des goutteurs munis d’un dispositif de régulateur de pression . Cependant ces
goutteurs sont généralement couteux.
Goutte-à-goutte superficiel : Dans cette forme d’irrigation, l’eau est amenée jusqu’aux ori-
fices par un assemblage de tuyau en plastique, généralement en polyéthylène opaque ou en PVC
résistant aux intempéries. Des canalisations latérales alimentées par une conduite maîtresse sont
posées sur le sol. Ces canalisations généralement d’un diamètre de 10 à 25mm sont perforées ou
munies de goutteurs spéciaux .Chaque goutteur doit déverser l’eau goutte à goutte sur le sol à
un débit prédéterminé allant de 1 à 10litres par heure avec une vitesse inférieure à la capacité
d’absorption ou d’infiltration du sol pour que celui-ci ne soit pas saturé et il ne restera pas
d’eau qui stagne ou ruisselle à la surface [28].
1.5.3 Filtre
Le principe de base dans l’irrigation goutte à goutte (livraison ponctuelle de l’eau enrichie
d’engrais, nécessitant l’utilisation de petits orifices) mène tout naturellement à l’incorporation
des filtres. Le filtre doit être tel qu’il soit possible d’obtenir un débit répondant aux normes
de fonctionnement du système sans que l’on soit obligé de le nettoyer au cours d’une période
d’application.
L’utilisation standard se fait à l’aide de filtres à écran (acier inoxydable ou plastique), norma-
lement la dimension des ouvertures varie entre 50 et 150 microns, mais elle doit en fait être
décidée en fonction du débit, du volume et de l’accumulation d ’impuretés. On utilise en prin-
cipe un filtre par parcelle. La filtration se fait souvent graduellement soit dans un seul, et même
filtre ou en combinant 2 ou plus, en série. Dans le cas où nous avons de grandes quantités de
matières organiques dans l’eau d’irrigation, il est d ’usage de préférer les filtres à gravier dont
les matières filtrantes permettent d’arrêter les impuretés grâce à leur volume. Alors que dans
le cas des filtres à écran les impuretés étaient arrêtées à la surface de la maille, ceci impliquant
l’utilisation d’une grande quantité d’eau pour le nettoyage. Par mesure de sureté et de contrôle
le filtre à écran doit toujours être placé après le filtre à gravier. Les filtres à turbulence tels que
les filtres à tamis, les filtres à média, les filtres à disques et les filtres centrifuges permettent une
séparation efficace des grandes particules dans le cas où l’eau contient des quantités appréciables
de sable [31].
sont de plus en plus équipés de dispositifs automatiques pour le nettoyage. Le filtre étant placé
entre deux manomètres, il est possible d’obtenir des informations sur le degré d ’obturation,
grâce à la lecture des manomètres (c’est à dire lecture de la chute de pression). Le moment où
le nettoyage devra avoir lieu correspondra à une certaine valeur de la perte de pression dans le
filtre.
1.5.8 Goutteurs
Pour faire du goutte-à-goutte, on utilise soit des tubes poreux, soit des goutteurs démon-
tables.
a) Les bubblers :
Ils permettent un arrosage précis et en profondeur. Il n’y a pas de ruissellement donc pas de
gaspillage. Il n’est pas réglable et distribue une certaine quantité d’eau de 0 à 33 litres d’eau
par heure.
d) Les multi-goutteurs :
Ils ont un seul point de départ mais peut arroser jusqu’à 6 plantes en même temps [32].
1.5.9 Synthèse
Selon l’état actuel de la recherche et les études faites dans ce chapitre, pour un système
fiable, rentable et durable,nous optons pour un système PV à entraînement direct comportant
respectivement :
-Un champ de modules PV polycrisyallin avec un système de suivi manuel
-Un contrôleur et de l’appareillage électrique
-Une pompe centrifuge immergée avec un moteur à courant continu sans balais
-Un réservoir de stockage placé un peu en altitude
-Une vanne de régulation de pression
-Un filtre à sable
-Une vanne à sens unique
-Un injecteur d’engrais
-Un manomètre
-Un filtre à disque
-Un manomètre
-Une électrovanne programmable
-Un régulateur d’écoulement
-Des régulateurs de pression placés sur chaque tête d’un latéral.
-Des goutteurs.
2.1 Dimensionnement
2.1.1 Dimensionnement de la pompe
A) Détermination des besoins en eau
La détermination des besoins en eau d’une culture nécessite la connaissance de divers para-
mètres concernant aussi bien la plante elle-même que les données climatiques ou pédologiques
de la région.
Ainsi, nous pouvons citer :
- les données climatiques, elles donneront les indications nécessaires concernant les besoins en
eau de la culture ;
- les données culturales, elles préciseront la réserve en eau facilement utilisable par la plante.
L’évapotranspiration (ET0 ) est un élément fondamental pour le plan d’irrigation. La valeur ET0
est estimée avec l’équation de Penman-Monteith en utilisant les données météorologiques
et celles de localisation.
900 (es − ea )
ET0 = 0.408∆(Rn − G) + γ u2 + γ(1 + 0.34u2 )[33] (2.1)
T + 273 ∆
ET0 = évapotranspiration de référence (mm.jour−1 ),
∆ est la pente de la fonction de pression de vapeur saturante (kP a/◦ C),
Rn =rayonnement net à la surface de la culture (M Jm−2 jour−1 ),
G= densité de flux thermique du sol(M Jm−2 jour−1 ) ,
γ est la constante psychométrique (kP a/◦ C),
T =température quotidienne moyenne de l’air à 2 m de hauteur (◦ C),
u2 = vitesse du vent à 2 m de hauteur (m.s−1 ),
es = pression de vapeur saturante (kP a),
ea = pression de vapeur réelle (kP a) ,
es − ea = déficit de pression de vapeur saturante (kP a) ,
L’évapotranspiration de la culture (ETc ) est calculée pour chaque culture en multipliant l’éva-
potranspiration (ET0 ) par le coefficient cultural (Kc ) qui peut varier en fonction de la croissance
de la plante.
27
2.1 CHAPITRE 2. DIMENSIONNEMENT ET ETUDE DE CAS
Les pertes de charge singulières (Pdcs ) : elles se manifestent sur les pièces spéciales qui
modifient la direction ou la section de passage du fluide (raccord, T, vannes, soupapes, etc.).
ξU 2
Pdcs = (2.8)
2g
; ξ est le coefficient de pertes de charge singulière.
Dans le cas de conduites circulaires coudées, ayant des diamétres identiques en entrée et en
sortie de coude, pour lesquelles RDc < 1, Rc étant le rayon de courbure, le coefficient de pertes
de charge peut être évalué à l’aide de la formulation de Weisbach :
" 7 #
D 2 θ
ξ = 0.13 + 1.85 (2.9)
2Rc 90
πK (Hs2 − h2 )
Q= (2.12)
ln Rr
On peut trouver h et R.
R : Rayon d’action ou d’influence (m) et K Perméabilité du sol en( m/s).
C) Choix de la pompe
Deux paramètres à savoir le débit volumique et la HMT vont nous permettre de choisir
notre pompe.
Les fabricateurs fournissent pour chaque type de pompe un graphe ou un catalogue présentant
différents paramètres des pompes.
Notre point de fonctionnement est le point de coordonnées (notre débit volumique, notre HMT).
La pompe à choisir sera celle qui couvrira notre point de fonctionnement.
Il y a aussi le NPSH(Hauteur d’aspiration positive nette) qui est un paramètre important à
tenir en compte pour éviter les risques de cavitation de la pompe, il faudra que
Pabs,tot Pvap (T )
N P SHdisp = − (2.13)
ρg ρg
2 P
P1 − Pvap Uasp Pdc
= −h− − [35] (2.14)
ρg ρg ρg
La pression de vapeur saturante peut être estimée à partir de la relation suivante dans laquelle
la pression de vapeur saturante Pvap (T ) est obtenue en mm de colonne de mercure :
2795
ln(Pvap (T )) = 20.310 − − 3.868 ln(T )[38] (2.15)
T
P1 est la pression à la surface du puits ;
Uasp est la vitesse du fluide à l’aspiration de la pompe ;
h est la hauteur d’aspiration de la pompe ; Pabs,tot est la pression absolue totale ;
1
Pabs,tot = Ps + ρU 2 [38] (2.16)
2
avec Ps et U sont la pression statique et la vitesse de l’ecoulement au point etudié.
Pvap (T ) est la pression de vapeur saturante :
ρgQHM T
Phyd = (2.17)
3600
Phyd : La puissance hydraulique en Watt (W ) ;
ρ : Masse volumique de l’eau en kg.m−3 ;
g : L’accélération de la pesanteur soit 9,81 m.s−2 ;
Q : Débit volumique journalier en m3 .h−1 ;
HM T : La hauteur manométrique en m ;
Ehyd
Ej = (2.19)
ηc
(n + 284)360
δ = 23.45 sin( ) (2.25)
365
ωss = cos−1 (− tan(Φ) tan(δ)) (2.26)
UN ≥ k × Vco,max (2.31)
b) Fusibles
◦
‘Temperature ambiante minimale C facteur de correction (k)
24 à 20 1.02
19 à 15 1.04
14 à 10 1.06
9à5 1.08
4à0 1.10
-1 à -5 1.12
-6 à -10 1.14
-11 à -15 1.16
-16 à -20 1.18
-21 à -25 1. 20
-26 à -30 1.21
-31 à -35 1.23
-36 à -40 1.25
Table 2.1 – Facteur de correction k pour les modules mono ou poly cristallins
[40]
d) Mise à la terre :
Pour minimiser les effets dus à des surtensions induites, les structures métalliques des modules
et les structures métalliques du support (y compris les chemins de câbles métalliques) doivent
être reliées à une liaison équipotentielle elle-même reliée à la terre.
Les conducteurs de mise à la terre (isolés ou nus) ont une section minimale de 6mm2 cuivre
ou équivalent. Les conducteurs isolés doivent être repérés par la double coloration vert-et-jaune
[40].
e) Coffret de protection :
πD2
Q= v (2.38)
4
Choisir la valeur K équivaut à fixer la vitesse moyenne du fluide( v ). Enfin en substituant
dans l’équation (2.1.4) de Q prise de la formule de Bresse, nous avons :
4
v= (2.39)
πK 2
Quel que soit la formule employée, les diamètres obtenus diffèrent fréquemment des diamètres
commerciaux. Il suffit de prendre la valeur du diamètre commercial le plus proche.[41]
B) Températures mensuelles
Mois Température(C)
Janvier 31.4
Février 31.9
Mars 33.5
Avril 33.1
Mai 33
Juin 32.6 [44]
Juillet 32
Août 30.7
Septembre 30.9
Octobre 32.9
Novembre 34
Décembre 32.5
C) Pédologie
La zone a un sol sableux ferrugineux non lessivé en argile. Le lessivage du fer est par contre
réel et se traduit une teinte générale qui varie de l’ocre au beige.
Ce sont des sols profonds, bien drainés, perméables, faiblement structurés. Leur teneur en argile
est très faible (entre 2 et 6%), les sables sont en majeure partie des sables fins. La richesse
chimique se situe à un nivêau très bas pour tous les éléments.[45]
D) Hydrogéologie
La profondeur typique de forage varie entre 7.6 et 540m.
La perméabilité va de 10−5 à 2.5 × 10−8 ms−1 .
Les principaux problèmes liés à la qualité de cette eau sont :
-Fer et fluor élevés
E) Gisement solaire
Le besoin d’eau journalier le plus élevé est celui du mois de mai et est égale à 4.9mm soit
96.04
49m3 /ha donc pour les 1.95hectares, on a Bj = 95.55m3 . Son débit journalier Q = 17−9 =
3
11.94m /h. Le réservoir d’eau a pour rayon 2.5m et pour hauteur 5m,il est posé sur un support
de 4m de hauteur.
D(m) 0.05
U(m/s) 1.6977
λ 0.0593
PdcL (m) 4.81
ξ 0.1335
θ(◦ ) 90
Nombre de Coude 3
PP
dcs (m) 0.0588
Pdc 4.86
Ns (m) 7.6
Rm (m) 0.5
Nd (m) 8.1
Hr (m) 9
Hg (m) 17.1
HM T (m) 21.97
c) Choix de la pompe :
D’après le catalogue des pompes de Lorentz la pompe PS2-600C-SJ5-8 est celle qui est la
première à être au dessus de notre point de fonctionnement donc notre choix va porter sur
elle.Son HM Tmax = 30m et son débitmax = 12m3 /h.
N P SHrequis (m) 3
N P SHdisp (m) 10.32
N P SHdisp ≥ N P SHrequis + 1m ; donc pas de risque de cavitation
i) Puissane crête
Np 16
Nps 8
Npp 2
valeurs vérification
Vmax (V ) 144 Vc ≥ Vmax
Vc (V ) 150
Imax (A) 11.12 Icontrleur ≥ Imax
Icontrleur (A) 13
L(m) 10
2
K(Am/V mm ) 58
∆L 0.03
Smin (mm2 ) 0.568
k 1.2
Isc,total 12.64
Vco,max 172.8
Interrupteur-sectionneur IN ≥ 15.8 UN ≥ 207.36
Fusible de protection par branche 8.69 ≤ IN ≤ 12.64 UN ≥ 207.36
Fusible de protection générale 17.38 ≤ IN ≤ 25.28 UN ≥ 207.36
Parafoudre IN ≥ 15.8 UN ≥ 172.8
On choisit donc des goutteurs auto-régulants pour les pompes de terre et des goutteurs bubblers
pour les tomates. qg,pommedeterre = 1.9l/h et qg,tomate = 3.5l/h
et
et
1 réservoir de stockage
2 vanne de régulation de pression
3 filtre à sable
4 vanne à sens unique
5 injecteur d’engrais
6 manomètre
7 filtre à disque
8 électrovanne programmable
9 Vanne
10 Régulateur d’écoulement
11 goutteurs
12 Vanne de drainage automatique
2.3 Synthèse
Dans ce chapitre, nous avons étudié le dimensionnement d’un système de pompage solaire
pour l’irrigation goutte à goutte dans son ensemble ensuite fait une étude de cas d’un site
(Kayar) afin de faire son dimensionnement, le choix des équipements et en fin proposé les
branchements des systèmes.
L’ensemble de ces études nous ont permis de voir que le choix de certains équipements est dicté
par la zone d’étude et le type de culture maraîcher implanté.
CONCLUSION GENERALE
En somme, nous constatons que le pompage solaire photovoltaïque pour l’irrigation goutte-à-
goutte nécessite une étude approfondie du système de pompage solaire photovoltaïque et de
l’irrigation goutte-à-goutte dans son ensemble.
De ce fait les études menées dans le cadre de ce mémoire nous ont permis de choisir un système
de pompage au fil du soleil et une irrigation goutte-à-goutte de surface et de procéder aux
dimensionnements de la pompe, du générateur photovoltaïque, de l’appareillage électrique, des
câbles et des tuyauteries. Ces systèmes, à savoir le pompage au fil du soleil et le goutte-goutte
superficiel sont les plus efficients, les plus rentables et durables parmi tant d’autres. Donc, face à
l’accroissement démographique et la pollution atmosphérique qui s’accentuent de plus en plus,
leur combinaison constitue la solution propice à la fois pour assurer la sécurité alimentaire et
amortir la crise énergétique qui secoue le monde.Or ces derniers promouvoient un développement
durable.
Puisque la quasi-totalité des cultures maraîchères se font dans des sites isolés , faut-il pas
songer à hybrider le système de pompage avec l’énergie éolienne pour estomper le caractère
intermittent de l’énergie photovoltaïque ?
48
2.3 BIBLIOGRAPHIE ET WÉBOGRAPHIE
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