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dans l’Hérault
P ROJE T BÂT I A L I M
7 OC TOBR E 2 0 1 9 – SAI N T AN DR É DE SAN GONIS
Brigitte NOUGAREDES
Laurie VANEL
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ORDRE DU JOUR
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L’ABATTAGE DE VOLAILLES
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L’ABATTAGE DE VOLAILLES : DIAGRAMME DE FABRICATION
Transport – Attente
Inspection sanitaire AM
Accrochage
Etourdissement sang Penser aux plumes, viscères, etc :
ABATTAGE Saignée peut-on les valoriser ?
Echaudage plumes Comment faites-vous actuellement ?
Plumaison
Stockage, expédition
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L’ABATTAGE DE VOLAILLES : REGLEMENTATION
Obligation de résultat (mais pas d’obligation de moyen)
Agrément :
Méthode HACCP
Plan de nettoyage-désinfection
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L’ABATTAGE DE VOLAILLES : REGLEMENTATION
Et 12 ou 13 tueries individuelles
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LES BESOINS DES PRODUCTEURS : nombre
D’après le questionnaire 8
LES BESOINS DES PRODUCTEURS : volume
Cas 1 : Cas 2 :
Pondeuses + Chairs + Chevillard Pondeuses + Chairs
Volailles à abattre par an 35 000 19 500
Volailles à abattre par mois 2940 1600
Volailles à abattre par semaine 735 400
Si abattage manuel (60 V / jour) : X 7 jours / semaine …
Si abattage semi-automatique
(300 V / jour) : 2,5 jours / semaine 1,5 jours / semaine
Et la saisonnalité ?
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LES BESOINS DES PRODUCTEURS : localisation
Entre 30 et 70
km du point
central..
CAPTAV obligatoire
pour + de 65 km :
formation de 2 jours
pour l’obtenir
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LES BESOINS DES PRODUCTEURS Résultats du questionnaire
Abattre moi-même
mes volailles Propriété individuelle
Indifférent
Propriété collective
En location appartenant à
une collectivité
En location
Déléguer à une appartenant à un
tierce personne privé
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POINTS DE VIGILANCE
Se questionner :
Ce projet vient-il pallier un défaut d’abattoir ?
Ou y-a-t’ il une réelle volonté de créer un collectif pour prendre en charge l’abattage ?
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ETUDE DE FAISABILITE TECHNICO ECONOMIQUE
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Dans la forme : Dans l’organisation :
Abattoir fixe
- Manuel En prestation
- Semi-automatique
- Chaîne compacte En abattoir paysan
(éleveurs tâcherons)
Abattoir semi-mobile Avec un salarié mutualisé
- Manuel
- Semi-automatique Tuerie individuelle
- Chaîne compacte
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Abattoir fixe Pour des petits volumes (10 poulets/heure) :
Type tuerie individuelle
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Abattoir fixe Pour des petits volumes (10 poulets/heure) :
Type tuerie individuelle
Le matériel d’abattage pour petits volume coûte entre 4 000 et 10 000 € Entre 25 000 €
Le matériel de stockage / commercialisation coûte entre 5 000 et 12 000 € et 60 000 €
Le prix du bâtiment 20 m2 coûte entre 20 000 et 40 000 €
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Abattoir fixe Pour des plus gros volumes :
46 000 €
COMPACT PL 10 Abattage 200 V/ heure
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Abattoir fixe Le bâtiment :
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Abattoir fixe
Prix indicatifs :
Container 20 pieds : 50 V/ heure
70 000€ HT
Pour l’agrément CE : tous les points où se pose le camion doivent être contrôlés
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Abattoir semi-mobile
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Aménagement
Matériel d’abattage Aménagement extérieur Si mobile Matériel optionnel
intérieur
BILAN 21
Aménagement
Matériel d’abattage Aménagement extérieur Si mobile Matériel optionnel
intérieur
Camion FRAPPA
BILAN 22
ETUDE DE FAISABILITE TECHNICO ECONOMIQUE
1 2
Dans la forme : Dans l’organisation :
Abattoir fixe
- Manuel En prestation
- Semi-automatique
- Chaîne compacte En abattoir paysan
(éleveurs tâcherons)
Abattoir semi-mobile Avec un salarié mutualisé
- Manuel
- Semi-automatique Tuerie individuelle
- Chaîne compacte
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Dans l’organisation :
L’abattoir appartient à un particulier qui peut accueillir les autres éleveurs (agrément CE)
Association
Cas de l’abattoir du Vigan (Gard)
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Abattoir collectif Quel statut juridique ?
SARL, SA, SAS (société anonyme (SA), société par actions simplifiées (SAS) ou
société à responsabilité limitée (SARL)).
L’organisation :
Chaque tâche est associé à un éleveur (« gérant » interlocuteur DDPP, maintenance,
nettoyage, comptabilité, facturation…). Ils apportent leur propre matériels
La rémunération : 45 % du coût d’abattage divisé entre les éleveurs associés (contre 65%), les
éleveurs associés ont des tarifs préférentiels concernant aux autres éleveurs qui utilisent
l’abattoir comme en prestation
Les forces :
Les fondements : Etre accompagné par des consultants pour le technique et
1) Se démarquer économiquement en l’administratif
supprimant les charges salariales Etre en vente directe, c’est un « micro-abattoir »
2) Garder la maîtrise de son produit et de la Mutualiser le matériel, les compétences, les savoir-faire
traçabilité. Les freins : trouver des éleveurs associés qui veulent s’impliquer
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Abattoir collectif
Le collectif : mis en place car absence de garantie de pouvoir abattre localement et volonté de se
diversifier en développant la vente direct.
6 exploitations + le lycée agricole de Fontaines
Les forces : Structures professionnelles (CA, CUMA, collectivités) fortement impliquées + appui
du maître d’œuvre dans la conception et la réalisation de l’atelier.
L’organisation :
Chaque éleveur vient abattre ses volailles de manière individuelle en respectant planning
Un technicien a été employé pour mettre en place la démarche HACCP, et salariés aident
à la transformation.
Les forces :
- L’abattoir est situé sur un terrain d’une collectivité, les locaux sont financés par une collectivité
- Subventions européennes
- Main d’œuvre qualifié grâce au groupement local d’employeurs
- Diversification de la CUMA avec l’extension Porc
Les freins :
- Difficulté à l’apport de volume car dimensionné pour 4 producteurs de porc mais 2 se sont retirés
- Manque d’implication des adhérents notamment pour la gestion des aspects sanitaires de la CUMA
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Salarié mutualisé
Comment faire ?
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Abattoir collectif
Il est intéressant de nommer un responsable par « tâche » au sein des adhérents de l’atelier pour
impliquer le maximum d’adhérents.
La notion de collectif…
Les producteurs n’ont souvent pas la même façon de fonctionner, transformer, commercialiser…
Besoin de trouver des caractéristiques communs entre les producteurs et les productions ?
Place à la discussion