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Faculté de Chimie
Thème :
L’étude du système d’injection des produits
chimiques dans l’eau industrielle pour la protection
du circuit « eau-vapeur »
Membres de jury :
Mr A.Adel (Président)
Mme Berkok (Examinatrice)
Promotion :
2016-2017
Remerciements
Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont
conseillées et aidées lors de la rédaction de ce mémoire : nos familles
et nos camarades de promotion.
Dédicace
Ainsi ;
A mon père qui ma offert tout ce que dont j’avais besoin toute au long
de mes études.
A toute ma famille
Amel
Dédicace
A mes parents qui m’ont offert tout ce que dont j’avais besoin toute au
long de mes études.
Ainsi ;
A mon mari qui m’a éclairé mon chemin et qui m’a encouragée et
soutenue.
A toute ma famille
Ghania
Liste des figures
Tableau 27 : Tableau récapitulatif des résultats de tous les échantillons analysés de la station de
déminéralisation.
TV : Thermique à vapeur
TG : Thermique à gaz
TG : Turbine à gaz
TAC : Turbine à combustion
SPE : Société de production d’électricité
SPA : Société par action
EGA : Electricité et gaz d’Algérie
MW : méga watt
HP : haute pression
MP : moyenne pression
BP : basse pression
m3 : mètre cube
BA : bâche alimentaire
Mg/l : milligramme par litre
µg/l : microgramme par litre
°F : degré français
µs/cm : microsiemens par centimètre
ms/cm : millisiemens par centimètre
m3/h : mètre cube par heure
% : pourcentage
C1 : échangeur cationique N°1
C2 : échangeur cationique N°2
A1 : échangeur anionique N°1
A2 : échangeur anionique N°2
m3/ cycle : mètre cube par cycle de production
NaOH : la soude caustique
Introduction générale……………………………………………………01
La troisième partie est consacrée pour une description détaillée des causes
qui perturbent le régime hydrochimique de l’unité et les différents
traitements chimiques.
I. Présentation de la centrale TV :
Une centrale de production d'énergie électrique est un site industriel qui produit de
l'électricité en grande quantité. Les centrales électriques transforment des sources d'énergie
naturelles en énergie électrique, afin d'alimenter en électricité les consommateurs. Le réseau
électrique est utilisé pour transporter/distribuer l'électricité jusqu'aux consommateurs. Parmi
les centrales thermiques on a celle de RAVIN BLANC d’ORAN qui consiste à produire de
l’électricité à partir d'une vapeur qui est produite dans la chaudière .Cette vapeur est
transportée sous haute pression et sous haute température vers une turbine. L'énergie
thermique est transformée en énergie mécanique. La vapeur fait tourner une turbine qui
entraîne à son tour un alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la turbine, l'alternateur produit
un courant électrique alternatif. Un transformateur élève la tension du courant électrique
produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus facilement transporté dans les lignes à haute
tension [1].
Unité centrale de
Ravin Blanc
Centrale
Centrale Thermique à
Thermique à Gaz vapeur « port
de Bir-El-Djir d’Oran »
Centrale Thermique à
Gaz Bechar
Directeur
Service finance
comptabilité
Affaire generales Secrétariat coordination
RH Assistant gestion
Division exploitation
HSE
Division maintenance
1. le poste d'eau
2. le générateur de vapeur
3. La turbine
4. L’alternateur
5. Le transformateur
Figure 8 : Le condenseur
I.7.1.1.2 Les pompes d'extraction : L'eau condensée est extraite à l'aide de deux pompes.
I.7.1.1.3 Les réchauffeurs basse pression BP : Ce sont des échangeurs de chaleur. Ils
sont la première étape du réchauffage de l'eau d'extraction pour sa préparation au dégazage
physique. Il existe trois types de réchauffeurs :
Figure 10 : Le réchauffeur
I.7.1.2.1 Bâche alimentaire et dégazeur : L'eau entrée dans le dégazeur qui contient des
chicanes pour éliminer l'oxygène O2 dissous dans l'eau et protéger l'installation et la
chaudière contre la corrosion (dégazeur physique), ainsi l'injection des hydrazines N2H4
(dégazeur chimique), est après s'accumule dans la bâche alimentaire, et réchauffé par la
vapeur de soutirage 4 venant du corps MP de la turbine.
I.7.1.2.3 Réchauffeurs haute pression (HP5, HP6): L'eau refoulée par les pompes
alimentaire à l'économiseur, passe par le réchauffeur HP5 et par convection thermique due
à la vapeur de soutirage 5 venant du corps MP de la turbine, elle s'échauffe pour ensuite
pénétrer dans le réchauffeur HP6 ou elle s'échauffe par la vapeur de soutirage venant du
corps HP [1].
Figure 11 : La chaudière
• La chambre de combustion
• L'économiseur
• Le ballon
• Les surchauffeurs
• Le resurchauffeur
COMBUSTIBLE
+
CHALEUR
VAPEUR
AIR ENERGIE THERMIQUE
+
EAU
I.7.3 Turbine:
Une turbine à gaz (dénomination historique, abrégée en TG), appelée aussi turbine à
combustion (TAC) ou parfois turbine à gaz de combustion, est une machine tournante
thermodynamique appartenant à la famille des moteurs à combustion interne dont le rôle
est de produire [2]:
soit de l'énergie mécanique par l'entrainement en rotation d'un arbre lui-même couplé à
une machine industrielle ou à une hélice
ou bien de l'énergie cinétique par détente des gaz en sortie de turbine dans une tuyère
1.7.4 Alternateur:
Un alternateur est une machine rotative qui convertit l'énergie mécanique fournie
au rotor en énergie électrique à courant alternatif. Plus de 95 % de l’énergie électrique est
produite par des alternateurs : machines électromécaniques fournissant des tensions
alternatives de fréquence proportionnelle à leur vitesse de rotation.Ces machines sont
moins coûteuses et ont un meilleur rendement que les dynamos machines qui délivrent des
tensions continues (rendement de l'ordre de 95 % au lieu de 85) [2].
Cette machine est constituée d'un rotor (partie tournante) et d'un stator (partie fixe).
Figure 16 : L’alternateur
Il peut être constitué d'un aimant permanent (générant donc un champ constant), dans
ce cas la tension délivrée par la machine n'est pas réglable (si on ne tient pas compte
des pertes dans les conducteurs) et sa valeur efficace et sa fréquence varient avec la
vitesse de rotation.
Plus couramment un électroaimant assure l'induction. Ce bobinage est alimenté en
courant continu, soit à l'aide d'un collecteur à bague rotatif (une double bague avec
balais) amenant une source extérieure, soit par un excitateur à diodes tournantes et
sans balais. Un système de régulation permet l'ajustement de la tension et de la phase
du courant produit.
Le stator est l'induit. Il est constitué d'enroulements qui vont être le siège de courant
électrique alternatif induit par la variation du flux du champ magnétique due au
mouvement relatif de l'inducteur par rapport à l'induit [2].
I.7.5 Transformateur :
Figure 19 : Le transformateur
Il comprend :
→ Deux pompes de circulation : une en marche et l'autre à l'arrêt disponible (les pompes
de circulation aspirent l’eau de mer de la galerie d’amenée et refoulent vers la galerie de
restitution via le condenseur).
→ Une salle des grilles, il y a deux grilles filtrantes fixes à grosses mailles au niveau du
quai d'aspiration ; en aval de ces deux grilles de quai se fait l'injection d'hypochlorite de
sodium (Eau De Javel) et trois grilles filtrantes rotatives [1].
• Deux pompes.
• Deux réfrigèrent
L'eau de ville arrive au central par la conduite spécialisée de la source de RAS EL AIN,
cette eau est utilisée pour la production d'eau déminéralisée. L'eau est aspirée par l'une des
deux pompes eau potable qui se trouvent au sous-sol et est refoulée soit vers la bâche 50
m3 pour l'utilisation domestique, soit vers tank 2500 m3 pour la station de déminéralisation.
L’utilisation domestique :
L’eau est pompée de la bâche 50 m3 vers les deux bâches « eau potable » de 10 m3
chacune. L’eau allant vers ces bâches est totalisée par le compteur N°16 dit « bâches eau
potable ». A partir des bâches eau potable l’eau est distribuée par gravité vers l’utilisation.
Pour alimenter les chaudières haute pression en eau, il est impératif d'utiliser de l'eau
pratiquement pure avec une salinité et une teneur en silice aussi faible que possible, ceci
afin d'éviter :
• L'entartage ou l'incrustation dans les tubes vaporisateurs de chaudière rendant ainsi les
échanges thermiques très difficile et pourront même provoquer des éclatements des
tubes.
• Les purges excessifs l'entraînant une consommation d'eau et une baisse de rendement
du générateur de vapeur.
• Le constructeur: Dégréement
• Procédé technologique: l'eau brute arrivant sous pression (2 - 5 bars) est dirigée vers
deux chaînes de déminéralisation comportant chacune:
TH=280 F TH=300F
Conductivities = 920 μs/cm Conductivities= 1190 μs/cm
SiO2=10.3mg/l SiO2=9mg/l
Cl-=20.250F Cl-=27.750F
pH=7.6 PH=7.79
TH=00 F TH=00F
Conductivité= 0.2 μs/cm Conductivité= 0.3 μs/cm
SiO2=5mg/l SiO2=1mg/l
Cl-=00F Cl-=00F
pH=6.9 PH=7.66
Rejets effluents: les rejets sont dirigés vers une fosse de neutralisation – Après un contrôle
stricte ils sont rejetés à la mer.
Informations : Type de résine utilisée, volume, type de régénérant pour résines anioniques
et résines cationiques, durée de régénération ainsi que la quantité de régénérant injecté
pour la régénération de la résine sont représentés dans le tableau suivant :
Echangeur Echangeur
IRA 416
Durée de 32 mn 32 mn 30 mn 32 mn
régénératio
n
-1- 03 pompes d’eau d’alimentation, dont 02 en service et la 3ème en secours qui peut
alimenter soit l’une ou l’autre chaîne de déminéralisation.
-2- 03 pompes dont 02 en service et une en secours assurant la reprise de l’eau à partir des
deux dégazeurs et la refoulent dans l’échangeur A1 et les échangeurs de finition.
PR1 chaîne N01, PR2 chaîne N02 et PR3 pompe secours peut être affectée à l’une ou
l’autre chaîne par un commutateur de sélection suivant que la pompe d’une chaîne se
trouve hors d’état de fonctionner.
-3- 02 pompes de service PS1-PS2 dont une en service et l’autre en réserve utilisées pour
fournir l’eau de blocage des résines pendant l’opération de détassage ,l’injection et le
déplacement des réactifs pour tous les échangeurs sauf pour le C1 ou l’eau de blocage est
assurée par de l’eau brute fournie par la pompe d’alimentation.
Ces pompes aspirent à partir du barillet d’eau déminée et refoulent dans les échangeurs.
1 bâche de stockage de 5 m3
automatique de l’installation.
-9- La régulation d’eau à l’entrée du dégazeur est assurée par une soupape régulatrice qui
règle le débit selon le niveau du dégazeur. La régénération est effectuée avec des pompes
doseuses aspirant les réactifs dans les bâches de stockages, la dilution des réactifs se
faisant dans un barillet.
-10- Des rotamètres indiquant sur chaque circuit le débit de réactif et celui de l’eau de
dilution.
-17- Un manomètre différentiel à contact avec alarme disposé sur chaque filtre
• Filtre déchloreur
• Filtre de sécurité disposé à la sortie de la chaîne
Dans le schéma le plus simple l’eau traverse successivement un échangeur de cations sous
forme HR (régénéré à l’acide nitrique) puis un échangeur d’anions sous forme R’OH
(régénéré à la soude caustique).
Par passage sur l’échangeur de cations, les sels de l’eau sont transformés en acides suivant
des formules telles que : NaCl + HR → NaR + HCl acides qui sont ensuite captés sur
l’échangeur d’anions suivant des formules telles que : HCl + R’OH → R’Cl + H2O
Un filtre déchloreur chargé de charbon actif dont le rôle principal est de retenir le chlore
de l’eau de ville à traiter pour éviter de détériorer les résines échangeurs d’ions et dont le
rôle secondaire est la filtration et la rétention des matières organiques de l’eau.
Chaine de tête :
L’échangeur cationique C1 comprend deux couches de résines cationiques différentes et
superposées, séparées par une différence de densité. Sous forme RH.
• La couche supérieure est une résine « faiblement acide », elle échange de préférence
les cations bivalents Ca²+ et Mg²+ des bicarbonates. Il se peut néanmoins qu’au début
du cycle cette résine change tous les cations, pour libérer les monovalents en cours du
cycle. Cette résine a été mise pour des raisons économiques, puisqu’elle possède une
grande capacité d’échange et qu’elle se régénère avec un faible taux de régénération,
dans ce cas avec l’effluent de la résine fortement acide.
Ca(HCO3) + RH R- Ca + 2 H 2 CO3
Les bicarbonates sont transformés en acide carbonique H₂ CO₃ qui est un élément
très instable, qui se décomposes en CO 2 et H 2O.
H C 2O3 CO2↗ + H 2O
• La couche inférieure est une résine fortement acide, elle échange la totalité des cations
qui restent après la résine faiblement acide. Dans ce cas, en cours du cycle elle devra
échanger les cations restant après la résine faiblement acide.
MgSO 4 Ca H 2SO 4
RH + CaSO4 R Mg + HCL
NaCL Na H 2CO3
CaCL 2 H 2SI 2
MgCL 2
SIO 2
Au cours du traitement, nous avons une fuite très légère en Na+ qui augmente par le temps.
Cet échangeur C1 est régénéré à contre-courant. Le réactif passe donc d’abord à travers la
résine fortement acide. Le débit de blocage est de l’eau brute.
L’éliminateur de CO2 enlève le CO2 obtenu par décomposition de bicarbonate HCO3 ¯ sans
nécessité de réactif.
En effet, toutes les bicarbonates de l’eau (représentent plus de 50% des anions) se
transforment en CO2 libre dans l’échangeur cationique et peuvent être dégazés
mécaniquement après.
Dans l’éliminateur de CO2, l’eau entre par le haut et ruisselle à travers un chicanage. Un
ventilateur souffle de l’air à contre-courant et entraîne le CO2 sursaturé dans l’eau.
• La couche supérieur est une résine « faiblement basique », elle échange les anions
forts (Cl-, SO42-). Cette résine a été mise pour des raisons économiques, puisqu’elle
possède une grande capacité d’échange pour un faible taux de régénération.
HCL CL H 2O
R-OH + H₂ SO₄ + Na ⁺ R + H2SI3 + NaOH
H 2SIO 3 SO 4
• La couche inférieure est une résine « fortement basique », elle échange la totalité des
anions qui restent après la résine faiblement basique, en pratique elle ne reçoit que la
silice dissoute SIO2 et le CO2 résiduaire après le dégazeur, et elle fonctionne donc
plutôt comme désiliciant. En effet la silice est moins ionisée que l’eau, et d’une
affinité telle qu’elle fuit facilement en cours du cycle.
HCO 3 SIO3
NaOH CO3
Il est donc indiqué de réserver une résine quasi exclusivement comme désiliciant ; C’est
pourquoi, entre autre, la résine faiblement basique la précède pour capter tous les anions
sauf la silice.
L’échangeur A1 est régénéré de bas en haut : le débit de blocage est de l’eau déminéralisée
[15].
Chaine de finition :
La chaîne de finition est composée d’un échangeur cationique fort C2 contenant des résines
cationiques fortement acide qui éliminent les fuites des ions de sodium Na+ (fuite sodique)
R-H + NaOH→ R-Na + H2O et d’un échangeur anionique fort A2 Contenant des résinés
anioniques fortement basiques, il retient tous les ions de la silice SIO2 qui fuit de l’échangeur
anionique. R-OH + H2 SIO₃ → R-SIO 2 + H2O (eau déminéralisée). Ces deux échangeurs sont
régénérés de haut en bas. La chaine de finition a pour rôle de finir le travail de la chaine de tête et
d’échanger les fuites ioniques afin de fournir l’eau déminéralisée. En complète la chaîne de tête
par une chaîne de finition placée en série on obtient une teneur en silice toujours inférieure à
20µg/l et une conductivité spécifique inférieure à 0.5 µS/cm (excellente pureté).
pompe acide N°2 étant à l’arrêt. L’affectation de la pompe acide N°2 est inverse à celle
de la pompe acide N°1. La commande des pompes à soude est identique.
Le valvatic de la chaîne est placé sur la position marche normal. Chaque chaîne est
commandée par un commutateur à deux positions :
➢ Marche automatique
➢ Marche forcée
Sur la position marche forcée, la chaîne fonctionne sans arrêt et sans asservissement du
niveau dans les bâches d’eau déminéralisée de réserve.
Sur la position automatique, la chaîne fonctionne comme suit :
➢ Elle démarre par niveau bas de la bâche de réserve.
➢ Elle s’arrête par le niveau haut de la bâche et elle se met en position d’attente.
En période normale, les chaînes de déminéralisation fonctionnent alternativement. Dès
qu’une chaîne est épuisée, celle-ci se met en régénération et l’autre se met en service. A
la fin de la régénération la chaîne se met en attente. En période de forte demande d’eau,
les deux chaînes peuvent fonctionner en parallèle grâce au commutateur Marche forcée.
c. Mise à l’arrêt :
La mise en « arrêt pour régénération » d’une chaîne est provoquée soit par alarme
conductivité sortie de l’anion, soit par le compteur de production (alarme fin cycle) Elle
peut être faite manuellement en appuyant sur la touche « arrêt pour régénération ».
Les valvatics de tête et de finition étant en position normale :
➢ Le valvatic de tête passe à la position 2 « arrêt »si la conductivité dépasse >30µS/cm,
On doit procéder à la régénération de la chaine de tête, pour Ça on doit actionner le
bouton poussoir « arrêt pour régénération ».
➢ Le valvatic de la chaîne de finition reste sur la position 1 « marche ».
Lorsque les résines ont échangé tous leurs ions H+ et OH- par permutation avec les ions de
l'eau potable, l'échange ionique ne peut plus avoir lieu et la résine devient saturée, il faut
alors la régénérer. Les résines de l'échangeur cationique sont régénérées par un acide fort
tel que l'acide nitrique HNO3 et Les résines de l'échangeur anionique par une base forte
telle que la soude caustique NaOH.
Position 1 « AUTOMATIQUE » :
Lorsque le commutateur est dans cette position, dès l’arrêt de chaîne par mauvaise
conductivité A1, arrêt par compteur, ou arrêt par régénération, la chaîne se met
automatiquement en régénération à condition que l’autre chaîne ne soit pas en
régénération.
Position 2 « SEMI-AUTOMATIQUE » : Dans ce cas, la chaîne ne se mettra en
régénération automatique que si l’on appuie sur le bouton « régénération semi-
automatique »qui est allumé.
Position 3 « PAS-A-PAS » :
Dans ce cas, on effectuera les différentes séquences de régénération pas-à-pas en appuyant
à chaque fois sur le bouton « Régénération PAS-à-PAS » qui est allumé. On peut ainsi
provoquer la régénération de la chaîne à tout moment du cycle de production après mise à
l’arrêt de la chaîne.
Les différentes séquences de régénération sont commandées en automatique par un
combinateur que ce soit en « Auto » ou « Pas-à-pas »les séquences de régénération seront
effectuées dans l’ordre suivant :
1. Marche Normal
2. Arrêt Pour Régénération
3. Détassage cation
4. Arrêt
5. Injection /Déplacement
6. Détassage Cation
7. Détassage Anion
8. Classification Cation et Anion
9. Arrêt
10. rinçage Cation
Sur chaque position, le combinateur tourne et donne une alarme lorsque le temps normal
est écoulé : Séquence en cours terminée.
Le combinateur s’arrête à la fin de la séquence et est remis en route par l’impulsion
suivante.
Une touche « Mise en mémoire » opération en cours permet d’arrêter le combinateur à la
fin de la séquence, ceci permet de prolonger volontairement la durée de la séquence sans
dérégler l’ensemble des opérations.
Mise en production :
La mise en production d’une chaîne en « Attente » se fait automatiquement lorsque le
niveau bas s’allume sur la bâche de stockage d’eau déminéralisée. Elle peut se faire
manuellement en appuyant sur la touche « Production ».
(NB. Ceci est valable à condition que la touche « Arrêt production » soit relevée.)
Dans ce cas, la chaîne se met en « recyclage », c’est à dire que l’eau circule en circuit
fermé jusqu'à ce que la conductivité en sortie de la chaîne de finition atteigne le point de
consigne, soit 1µs/cm, dès que cette valeur est atteinte, la minuterie de temporisation de
production se met en marche. Après 5 mn, la chaine se met en position « Production »
NB. Ne jamais appuyer sur la touche « Production » lorsque le niveau haut est allumé sur
la bâche de stockage.
Mise en attente :La mise en attente d’une chaîne se fait automatiquement lorsque le niveau
haut s’allume sur la bâche de stockage d’eau déminéralisée. Elle peut se faire
manuellement en enfonçant la touche « arrêt production ».
1. Marche Normal
2. Arrêt Pour Régénération
3. Détassage Anionique
4. Détassage Cationique
5. Injection Réactifs /Déplacement
6. Rinçage Cationique
7. Rinçage Anionique
8. Arrêt
B/Chaine de finition:
III.7 Traitement des effluents de régénération des résines avant leurs rejets :
Les réglementations récentes interdissent d’envoyer dans les rejets de l’unité des eaux
ayant un pH inférieur à 6 ou supérieur à 9. Les effluents de régénération doivent donc
subir un traitement de neutralisation.
A cet effet, dans la centrale de Ravin Blanc, les effluents de régénération de la chaine sont
récupères dans une fosse de neutralisation de 38 m3. Le fonctionnement de ce poste est
manuel. Par conséquent il nécessite une surveillance plus importante que les chaines de
déminéralisation. Lorsque cette fosse est pleine, le chimiste ouvre immédiatement l’air
comprimé afin d’effectuer un brasage et une homogénéisation des effluents. Apres 15 mn
il vérifiera la valeur du pH dans la fosse. Ce dernier doit être compris entre 6 et 9 pour que
le rejet soit non polluent.
II.1 Introduction :
Le conditionnement de l’eau du régime hydrochimique de la centrale revêt une importance
primordiale pour préserver les équipements de tous causes néfastes : dépôts, corrosion, etc.
qui cause des problèmes des fonctionnements des tranches et même la duré de vie des
équipements.
Figure 42 : Le phénomène de corrosion
III.1.1 L’oxygène dissous : la corrosion par l’oxygène est le problème le plus sérieux
que l’on rencontre quand on met une chaudière en observation. Un mauvais contrôle
de l’oxygène engendra une corrosion par piqure qui peut rapidement « creuser » les
surfaces métalliques. Ces sites affaiblis peuvent créer des éclatements dans les tubes,
les réchauffeurs et les économiseurs. La présence simultanée d’oxygène et d’eau est
un facteur favorable de la corrosion, qui se traduit par une réaction à laquelle des
espèces chimiques et des charges électriques prennent part on parle alors de corrosion
électrochimique. Elle résulte de l’établissement de courant locaux dus à l’existence de
pile locale. La réduction cathodique et l’oxydation anodique étant localisées en deux
zones distinctes.
Réaction anodique : oxydation du fer
Fe (s) Fe 2+ + 2 e-
Dans l’eau contenant de l’oxygène, le potentiel de corrosion de l’acier est contrôlé par
la réaction cathodique de réduction de l’oxygène, et se trouve dans le domaine de
stabilité de Fe2O3.
O 2 + 2 H2O + 4 e- 4 OH -
-
4/3 Fe + 4 OH 2/3 Fe2O3 + 2 H2 O + 4 e-
On considère généralement que les seuls oxydes capables de protéger le fer dans
l’eau, entre 200 et 350 C°, sont la magnétite Fe3O4 et l’hématite α-Fe2O3 [10].
III.1.2 La silice (SiO2) : elle est souvent sujet de dépôt colmateux surtout dans le
corps de la turbine.
Elle peut être entrainée avec la vapeur et se déposer sur les ailettes de la turbine
causant ainsi sa rupture.
III.1.4 Les sels de calcium (Ca) et de magnésium : ces sels ont tous les deux les
mêmes causes, ils sont sujet des dépôts colmateux dans tous les conduites de la
tranche et même peuvent causer le bouchage de ces derniers.
III.1.5 La soude caustique : la soude caustique dont la présence en faible quantité est
généralement bénéfique (fixation de pH dans une zone légèrement alcaline), peut
donner lieu à un phénomène de corrosion, appelé fragilisation caustique, lorsqu’elle se
trouve présente en concentration très importante.
III.2.1 Introduction :
Dans les usines de production de vapeur, l’eau d’alimentation des chaudières doit être pure
pour être compatible avec tous les matériaux utilisés dans tous les circuits et les
équipements. Toutefois l’eau à l’état naturel superficielle ou souterraine, n’est jamais
« pure » ; c’est un milieu vivant qui se charge très rapidement de divers éléments en
contact des milieux qu’elle traverse et sur lesquels elle ruisselle. Le traitement des eaux des
chaudières est donc une étape indispensable pour obtenir la qualité d’eau alimentaire
désirée.
Le dégazage est un traitement utiliser pour éliminer les gaz dissous (dit : incondensable)
dans les eaux de la tranche. La vapeur, après sa détente dans la turbine, se condense dans le
condenseur. L’eau condensée, dans les condenseurs modernes, a déjà subi un dégazage
poussé mais, la pression dans le condenseur étant très faible, le moindre défaut
d’étanchéité du circuit sous vide laisse pénétrer l’air qui vient regazéifier en partie l’eau
condensée. Il est donc nécessaire de prévoir un dégazeur indépendant qui fonctionne à une
pression supérieur à la pression atmosphérique, pour extraire l’air qui se serait dissous dans
l’eau condensée. Pour dégazer les eaux, on fonctionne par deux procédés :
III.2.2.1 Dégazage chimique : Les dégazeurs chimiques utilisent les propriétés des corps
avides d’oxygène appelés « réducteurs» : tournure de fer, sulfite de sodium, ... Leur
efficacité n’est pas suffisante et elle est variable dans le temps avec l’état des réducteurs
utilisés. L’emploi de ces appareils nécessite la régénération ou le remplacement périodique
des matières actives. D’autre part, ce procédé a l’inconvénient d’augmenter la salinité de
l’eau dégazée.
Pour ces raisons, le dégazage chimique n’est plus utilisé actuellement qu’en complément
du dégazage de l’eau par le procédé physique. On utilise alors des produits tels que
l’hydrazine dont l’action en chaudière à la propriété de ne pas augmenter l’alcalinité de
l’eau. L’absorption chimique de l’oxygène s’effectue suivant la réaction suivante :
N2H4 + O 2 H2O + N2
Les produits de la réaction sont de l’eau et de l’azote, ce dernier est inerte face au
régime et aux équipements de la tranche.
III.2.3.1 L’injection de la soude caustique : La soude caustique est une base forte elle est
utilisée en quantités réduites et exceptionnellement suite a ses risque désagréable sur le
circuit.
III.2.3.2 L’injection d’ammoniaque : L’ammoniaque est une base faible, son injection
relève le pH d’eaux de la tranche, il est injecté après les réchauffeurs d’eau basse pression
pour éviter toute attaque des alliages en cupronickel des RBP.
En effet, si l’hydrazine est injectée en excès, il se décompose à haute température
(˃200C°) selon la réaction suivante :
3 N2 H4 4NH3 + N2
IV) Introduction :
Il est nécessaire d'effectuer des tests physico-chimiques pour une série d'échantillons:
eau brute, eau déminéralisée, eau refroidissement, condensat et eau d’alimentation
chaudière.
Afin d'obtenir une eau pure avec salinité et teneur en silice très faible pour alimenter la
chaudière et le circuit de refroidissement des équipements, et ainsi éviter :
Les méthodes analytiques des paramètres chimiques basées sur la technique des dosages
volumétriques et spectrophotométriques.
• But: pour éviter les deux phénomènes de corrosion et d’entartrage qui menacent
les équipements donc il est nécessaire de contrôler rigoureusement le PH des différents
points d’échantillonnage qui existent.
Remarque: il est nécessaire de faire l'étalonnage aves des solutions tampon aux PH
connus (4, 7 et 10) pour avoir données exactes et fiables.
Figure 44 : Le spectrophotomètre
Principe: lorsqu'un faisceau lumineux de longueur d'onde donnée à travers une solution
colorée, une fraction de la lumière incidente est absorbée en fonction de la
concentration du composé coloré, cette méthode obéit à la loi de Béer- Lambert: Log (I0
/ I) = X CL
X: constant
Principe :
L'hydrazine dans l'échantillon réagit avec le p-diméthylaminobenzaldéhyde du réactif
HydraVer2 pour former une coloration jaune proportionnelle à la concentration de
l'hydrazine. La lecture est obtenue à 455 nm.
Domaine d’application :
Eaux de chaudière, eaux d'alimentation de chaudière et circuit de réfrigération.
Méthode HACH:
Préparation du blanc : Remplir une autre cuve carrée de 1" jusqu'au trait de 10 ml avec de
l'eau désionisée.
Préparation de l'échantillon: Remplir une cuve carrée de 1" jusqu'au trait de 10 ml avec
l'échantillon.
Ajouter 0.5 ml de réactif Hydra Ver 2 pour hydrazine dans chaque cuve. Agiter pour
homogénéiser.
Appuyer sur l'icône représentant la minuterie (12min) → Appuyer sur OK.
Une période de réaction de 12 minutes va commencer.
Durant cette période de réaction, achever les étapes 7 et 8.
Essuyer l'extérieur du blanc et l'introduire dans le compartiment de cuve en dirigeant le
trait remplissage vers la droite.
Sélectionner sur l'écran → Zéro → Indication à l'écran : 0.0 μg/l N2H4
• Essuyer l'extérieur de la cuve contenant l'échantillon préparé et l'introduire dans
le compartiment de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite.
• Immédiatement lorsque la minuterie retentit, sélectionner sur l'écran Mesurer
→ Les résultats sont indiqués en μg/l N2H4 .
Mode opératoire :
• Remplir cette éprouvette rincée jusqu’au trait 50 ml avec l’échantillon du même Erlen
→ Jeter le reste de l’échantillon du même Erlen.
• Appuyer sur l'icône représentant la minuterie → 4mn → Appuyer sur OK. Une
période de réaction de 4 minutes va commencer.
• Après l’arrêt du flux, Sélectionner sur l'écran → Mesurer → Les résultats sont
indiqués en µg/ℓ SiO2.
Mode opératoire :
• Préparation du blanc : Remplir une autre cuve carrée de 1" jusqu'au trait de 10 ml avec
de l'eau dés ionisée.
• Pipeter 0.8 ml de solution de thiocyanate mercurique dans chaque cuve→ Agiter pour
homogénéiser.
• Pipeter 0.4 ml de solution ferrique dans chaque cuve → Agiter pour homogénéiser.
2. Indicateur mixte :
Dissoudre 0,5g de diphénylcarbazone dans 20 ml d’alcool éthylique «A» Dissoudre 0,05 g
de bleu de bromophénol dans 20 ml d’alcool éthylique «B »
Mélanger « A » et « B » et compléter à 100 ml avec de l’alcool.
Prendre 4,8g de nitrate mercurique [Hg (NO3)2, H2O] + 100 ml eau distillée + 1 ml de
HNO3. Compléter le tout à 1 litre d’eau distillée.
Diluer la solution 10 fois pour obtenir une solution 0,00282N qui servira au dosage.
(Le PH du nitrate mercurique doit être voisin de 2).
Résumé de la méthode :
Le réactif FerroZine forme un complexe de couleur violette avec les traces de fer
dans l'échantillon tamponné à pH 3,5. Cette méthode est applicable pour la détermination
des traces de fer dans les réactifs chimiques et peut être utilisée pour analyser les
échantillons contenant de la magnétite (oxyde de fer noir) ou des ferrites. La lecture est
obtenue à 562 nm.
• Tranférer 1 ml de solution de réactif Fer à la Ferrozine dans l’un des erlens → Agiter
pour homogénéiser.
• Après l'arrêt du flux, sélectionner sur l'écran : Zéro → Indication à l'écran : 0.000
mg/l Fe
• Après l'arrêt du flux, Sélectionner sur l'écran → Mesurer → Les résultats sont indiqués
en
mg/l Fe
• Rincer la cuve à circulation avec 50 ml d'eau désionisée immédiatement après emploi.
3) Solution Ortho-phénantroline :
Dissoudre 0,5g de monohydrate d’ortho-phénantroline dans un mélange de (50ml
d’alcool éthylique à 95% et 50ml d’eau distillée).
2. Rouge de méthyle :
Préparer une solution contenant 0,100 g de rouge de méthyle dans 10 ml de
lessive caustique de sodium 1N et compléter à 1 litre d’eau distillée.
Domaine d’application :
Méthode HACH:
• Programmes enregistrés → 228 Dureté → Démarrer
• Remplir cette éprouvette rincée jusqu’au trait 50ml avec l’échantillon du même Erlen
→ Jeter le reste de l’échantillon du même Erlen.
• Après l’arrêt du flux, sélectionner sur l'écran → Zéro → Indication à l'écran : 0 µg/ℓ
CaCO3
• Après l’arrêt du flux, Sélectionner sur l'écran → Mesurer → Les résultats sont
indiqués en µg/ℓ CaCO3.
• Utiliser une pissette pour rincer la cuve à circulation avec l'eau désionisée immédiatement
après emploi.
Rq :
Dans le cas d’une eau dépassant 40°F, prélever 50 ou 25cc d’eau à analyser, diluer avec
l’eau distillée jusqu’à 100cc et multipliée le résultat obtenu par 2 ou 4.
Chaque ml E.D.T.A. versé correspond à 1°F (c.à.d. qu’on lit directement sur la
burette la dureté de l’eau en °F)
Il est préférable que le titrage soit effectué à T ambiante.
TH calcique et TH magnésien :
2. soude 5N 1 à 2cc /
caustique (40g dans 200cc E.D.)
Mode opératoire :
2-Hcl 2N 10cc
1. Acide chlorhydrique 2N :
Prendre 166 ml d’acide chlorhydrique concentré (d = 1,19) dilué à 1litre d’eau
distillée.
2. Dibenzyl-dithiocarbamate de zinc 10%:
Dissoudre 0,1g de dibenzydithiocarbamate à 1litre d’eau distillée.
• Vérifier le niveau d'huile dans la tête des pompes doseuses d'acide et de soude.
• Vérifie le niveau de KCl dans les sondes de PH, On utilisera pour compléter une solution
saturée de chlorure de potassium.
• Vérifier le niveau d'huile dans les graisseurs d'air des cyclomatics, et purger le
filtre d'air.
• Vidanger et remplir en huile les carters d'huile des pompes suivant notice des
constructeurs.
V.3 Travail dirigé par le chef de service chimie pour analyser les eaux de la station
de déminéralisation :
6. Analyse de tous les paramètres demandés pour les trois échantillons prélevés des
tanks de stockage d’eau déminéralisée et conditionnée (injection de l’ammoniac).
19/03/2017 19 2.3 2
5
C 4.5
o 4
n
d 3.5
u 3
c
2.5 Conductivité de l’eau de
t
2 Stockage
i
v Conductivité de l’eau du
1.5
CN
i
1
t
é 0.5
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
02/03/2017 2 2.4 4
C 8
o
n 7
d
u 6
c
t
5
i Conductivité de l’eau
v d’Appoint
i
4
t
Conductivité de l’eau
d’Extraction
é 3
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
35
C 30
o
n 25
d
u 20
c Conductivité de l’eau
t d’Economiseur
15
i Conductivité de l’eau du
v Ballon
i 10
t
é 5
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
Discussion :
D’après les résultats obtenus durant le mois du stage, On a constaté que la conductivité
de l’eau d’alimentation est au dessous de la valeur limite (faible conductivité) ce qui indique
l’absence des sels dissous dans l’eau et le bon fonctionnement des chaines de
déminéralisation.
Valeur limite / ≈9 ˃7
9.5
8.5
PH
PH de l’eau de Stockage
8
Ph de l’eau du CN
7.5
7
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
9.5
8.5
pH
PH de l’eau d’Appoint
8
PH de l’eau d’Extraction
7.5
7
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
9.8
9.6
9.4
9.2
9
pH 8.8
PH de l’eau d’Economiseur
8.6
PH de l’eau du Ballon
8.4
8.2
8
7.8
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
Discussion :
D’après les résultats obtenus, on a remarqué que le potentiel d’hydrogène de l’eau est
toujours dans les normes suite au respect de l’injection du phosphate trisodique dans l’eau du
ballon pour maintenir un milieu alcalin dans la chaudière.
50
40
Concentration
30
d'hydrazine Hydrazine (Entrée
20 économiseur) µg/l
10
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31
Les jours
Discussion :
Les concentrations d’hydrazine sont toutes dans les normes. Chaque fois que la
concentration diminue au 20 µg/l le chimiste ajoute de l’hydrazine et sa augmente de
nouveau.
03/03/2017 3 13 18/03/2017 18 13
06/03/2017 6 2 21/03/2017 21 1
15/03/2017 15 11 30/03/2017 30 10
12
10
8
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718192021222324252627282930
Jours
Discussion :
On remarque que la teneur en silice augmente dans le temps jusqu’au jour ou elle diminue
brusquement grâce à la purge et elle recommence de s’augmenter mais elle est toujours
acceptable par les consignes du constructeur.
4
Concentration
3
du phosphate
[PO4 -3] (mg/l)
2
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
Discussion :
On remarque une diminution de concentration du phosphate dans le ballon suivi d’une
augmentation et cela est dû au contrôle quotidien des chimistes qui rajoute le phosphate dés
qu’il soit faible à fin d’augmenter le pH.
[Cl-] (mg/l)
0.6
0.5
0.4
Concentration des
chlorures 0.3
( mg/l) [Cl-] (mg/l)
0.2
0.1
0
1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29
Les jours
Discussion :
On remarque que la concentration des chlorure est toujours inférieur à « 1 » (dans les
normes) parce qu’il n’y a aucune fuite d’eau de mer dans le circuit.
20/03/2017
04/03/2017
06/03/2017
08/03/2017
10/03/2017
12/03/2017
14/03/2017
16/03/2017
18/03/2017
22/03/2017
24/03/2017
26/03/2017
28/03/2017
Indicate 5.
-Dissou
Les jours
20 ml d’
-Dissoudre 0,05 g de bleu de bromo
dans 20 ml d’alcool éthylique «B »
-Mélan
Discussion : 100 ml
La purge de la chaudière étudiée présente des concentrations en fer dans les
normes ˂20 µg/l se qui confirme qu’il n’y a pas d’oxydation du fer en Fe 2+ et Fe3+. 6.
Pren
[Hg (N
+ 1 ml d
V.7 Résultats du contrôle quotidien du cuivre: Complé
Diluer la
Tableau 25 : Résultats des analyses du cuivre solution
(Le PH
Jours 05/03/2017 12/03/2017 25/03/2017
Teneur en 2.33 2.34 2.342
cuivre (µg/l)
Valeur limite ˂20 ˂20 ˂20
Les jours
Discussion :
Les résultats des analyses d’eau de chaudière montrent que la teneur en cuivre est
stable inférieur à 20 µg/l. Une telle faible valeur indique l’absence du phénomène de
corrosion.
Tableau 27 récapitulatif des résultats de tous les échantillons analysés de la station de déminéralisation.
Echantillons Point de prélèvement Conductivité PH SiO2 Fer (µg/l) TH (°F) TA TAC Cl- (mg/l)
(µs/cm) (µg/l) (°F) (°F)
Chaîne N°1 Eau brute avant filtration 592.00 8.17 767.00 16.88 9.50 0 .00 6.50 159.75
Eau brute après filtration 589.00 8.09 771.15 16.06 9.50 0.00 6.00 159.75
Sortie eau déminéralisée 0.46 7.46 0.00 0.00 0.00 0.00 0.20 0.05
Chaîne N°2 Eau brute avant filtration 592.00 8.17 767.00 16.88 9.50 0.00 6.50 159.75
Eau brute après filtration 590.00 8.05 757.32 16.55 9.50 0.00 5,95 159.75
Sortie eau déminéralisée 0.34 6.52 0 .00 0 .00 0 .00 0.00 0.25 0 .00
L’eau déminéralisée Tank N°31 4.13 9.19 0 .00 0 .00 0 .00 0 .00 0.50 0 .00
et conditionnée
Tank N°32 4.82 9.20 0 .00 0 .00 0 .00 0 .00 0.55 0 .00
Tank N°33 5.39 9.38 0 .00 0 .00 0 .00 0.20 0.60 0 .00
Suivant les résultats des analyses effectuées sur l’eau de la station de déminéralisation à
différent points de prélèvement à savoir :
L’eau déminéralisée, conditionnée et stockée dans les Tank 31, Tank 32 et Tank 33;
La préparation de l’eau :
Il faut donc :
• Maintenir dans l’eau une alcalinité suffisante pour éviter les corrosions, on
maintiendra un pH de l’ordre de 10.
• Maintenir la teneur en silice dans l’eau de chaudière à la valeur la plus basse possible.
• Faire en sorte que les entrées d’eau brute en condenseurs n’aient pas de
conséquences graves.
• Maintenir dans la chaudière une teneur totale en sels dissous dans l’eau la plus
basse possible, pour diminuer les effets de la séquestration et du primage.
► Poste d’eau:
V.10.1.1 Ammoniac
Calcul :
La densité de la solution aqueuse mère s'écrit :
D = ϱ sol / ϱ eau
On en déduit la masse volumique de cette solution :
ϱ sol = D x ϱ eau = 0.91 x 1 = 0.91g/cm3 = 0.91 kg/ℓ
20 % de cette masse est de l'ammoniac :
La masse d'ammoniac par litre de solution mère est donc :
0.91 x 20 / 100 = 0.182 kg
1 ℓ NH4OH = 0.182 Kg NH3 pure
Concentration du réservoir :
0.182 Kg NH3 pure / 200ℓ (v réservoir) = 0.00091Kg/ℓ = 10-3 Kg/ℓ
= 103.10-6 Kg/ℓ = 1000 ppm
La quantité d’ammoniaque suggérée 0,3 ppm pour conditionner 500m3 (volume des
tanks eau déminéralisée) :
6g/h : 1g/ℓ = 6ℓ/h débit à injecter pour conditionner le circuit eau déminéralisée.
V.10.1.2 L’hydrazine :
N2H4 + O2 → 2H2O + N2
3N2H4 → 4NH3 + N2
Un bac de 1000 litres muni d’un flotteur à contact avec alarme niveau bas en
salle de contrôle et un agitateur.
Un niveau visuel en verre.
Une pompe à piston à débit variable.
Calcul :
Concentration du réservoir 5000 ppm N2 H 4 pure : 5 kg N2H4 pure 1 m3 de solution.
La solution de départ est 24 % de N2H4. H2O (mm=50) ca fait du 15 % en N2H4 pure
(mm = 32) : 1 kg N2H4 .H2O 0.15g N2H4 pure
Ballon chaudière :
Au niveau du ballon chaudière, on injecte du phosphate trisodique (Na3PO4),
cette injection est faite en cas d’entrée eau de mer dans le circuit pour relever le pH et
neutraliser les attaques par les sels acides dues aux entrées de chlorures dans le circuit.
Le poste se compose de :
Calcul:
380kg/mol (Na3PO4 12 H2O) 95 kg/ mol (PO4)
1 kg/mol (Na3PO4 12 H2O) 0.25 kg/mol (PO4)
X ? kg/mol (Na3PO4 12 H2O) 5 kg/ mol (PO4) x = 5/0.25 = 20 kg (Na3PO4 12
H2O)
Donc : 20 kg Na3PO4 12 H2O dans un bac de 1 m3 20 g/l injecté pendant 5 mn ce qui fait
une quantité injectée d’environ 300-400 g de phosphate trisodique.
On injecte dans le circuit 5 g/h de phosphate pendant 5 min soit un débit de 4 l/h de
phosphate trisodique.
La pompe de phosphate en service temporairement suivant la nécessité.
Le réglage du débit de la pompe doseuse du phosphate à 20%.
Normalement, les possibilités de production d’eau avec les deux chaînes sont
supérieures aux besoins d’eau.
Il est cependant souhaitable de ne pas arrêter les chaînes pour des périodes trop
longues, même si cela provoque des arrêts et redémarrages fréquents.
Dans tous les cas, il faut éviter le passage de l’eau brute (non décationnée) sur
les résines anioniques, sinon il y’aura précipitation du carbonate de calcium dans les pores
des résines. Ce type d’incident pourrait se produire pendant des manœuvres de remplissage,
pendant ou après des cas de manque d’air comprimé...etc.
Cet incident pourrait aussi se produire dans le cas ou on continue de produire de
l’eau avec l’échangeur cationique épuisé, par exemple : une panne de transmetteur de
conductivité. Ce genre d’incident sera évité par une consigne vigoureusement bien instaurée
en fin de cycle.
Il faudra régulièrement pendant la production de prélever des échantillons d’eau
à la sortie de chaque échangeur à grand débit, afin de contrôler l’étanchéité des busettes. En
effet, un mélange de certaines résines pourrait bien nécessiter le remplacement total dans un
échangeur, par exemple : une résine cationique se mélangeant dans le A1 ou A2, cela veut
dire que la résine anionique est à remplacer.
Technique de mise en Versée par bilons dans des bacs et pompée directement
œuvre dans le circuit eau-vapeur avant dégazeur.
Influence de la concentration en NaCl sur la corrosion du fer dans des solutions aérées à
température ambiante