Vous êtes sur la page 1sur 102

Lycée qualifiant Ouhoud

Direction : sidi kacem

Nom : …………………..............

Prénom : ……………………….

N° : ………………

Physique Chimie
1Bac scientifique

Cours /activités
Exercices

Pr : Badr Laaguili

Année scolaire : 2021/2022


Sommaire

Physique

Unité 1 : Mouvement de rotation d'un corps solide non déformable autour d'un axe fixe……………………………..….3
Unité 2 : Travail et puissance d'une force …………………………………………………………………………...…….10
Unité 3 : Travail et énergie cinétique ………….…………………………………………………………….………...…17
Unité 4 : Travail et Energie potentielle de pesanteur- énergie mécanique …………………………………….…….…..23
Unité 5 : Transfert de l’énergie dans un circuit électrique……………………………………………………………......28
Unité 6 : Comportement global d’un circuit …………..……………………………………………………………...….32
Unité 7 : Champ magnétique………..……………………………………………………………………………………37
Unité 8 : Champ magnétique créé par un courant électrique………..………………………………………………...….41
Unité 9 : Forces électromagnétiques – loi de Laplace …………………..……………………………………………….44
Unité 10 : Visibilité d'un objet……………………………………………………………..……………………….........47

Chimie

Unité 1 : Importance de la mesure en chimie ……………………………………………………… ………………..… 49


Unité 2 : Les grandeurs physiques liées à la quantité de matière …………….………………………………………….53
Unité 3 : La concentration et les solutions électrolytiques …….…………………………………………………….…..58
Unité 4 : Suivi d’une transformation chimique ……….……….…………………………………………………………64
Unité 5 : La conductance et la conductivité………………………………..……………………………………………..68
Unité 6 : Les réactions acido-basiques ………….…………………………………..…………………………………....72
Unité 7 : Les réactions d'oxydo-réductions ……………………..………………………………………………………..75
Unité 8 : Dosages directs ……………..…………………………………………………………………………………..79
Unité 9 : Expansion de la chimie organique………………………….…………………………………………………..84
Unité 10 : Les molécules organiques…………………………………………………….……………………………….86
Unité 11 : Modification du squelette carboné…………………………..…………………………………………….......90
Unité 12 : Groupes caractéristiques – réactivité………………………………………………………………………….92

Physique chimie Page 2


Unité 1 : Mouvement de rotation d'un corps solide
indéformable autour d'un axe fixe.
I- Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe
1) Exemple
On considère un solide (S) en mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆).
Q1- Quel est le mouvement des points A et B ?
……………………………………………………………………………………….
Q2- Quel est le mouvement des points M et N ?
……………………………………………………………………………………….

2) Définition
Un solide possède un mouvement de rotation autour d’un axe fixe (∆) si :
Tous les points du solide décrivent des trajectoires circulaires ………… sur l’axe de rotation, sauf les points
qui appartiennent à cet axe.
Remarque : il faut différencier entre le mouvement de rotation et le mouvement de translation circulaire.
Exemple : Dans la grande roue de la foire, les bras sont en mouvement de rotation autour de l’axe fixe.
Par contre, les nacelles sont en mouvement de translation circulaire, car chaque segment d’une nacelle
conserve la même direction au cours du mouvement.
II- Repérage d’un point du solide :
Soit M un point quelconque choisi sur la trajectoire circulaire. On oriente la trajectoire dans un sens
arbitraire. La position du point M est repéré par : l’abscisse angulaire et l’abscisse curviligne.
1) Abscisse angulaire
On appelle abscisse angulaire du point mobile M à un instant t la valeur
algébrique de l’angle : … … … … … … … ... L’unité de mesure de l’abscisse angulaire
dans le SI est …………………………….
Remarque
- On convertit le degré au radian par cette relation : ………………………………………….
2) Abscisse curviligne
On appelle abscisse curviligne du point mobile M à un instant t la valeur
algébrique de l’arc …………………………….

L’unité de mesure de l’abscisse curviligne est ……………………………..

S est une grandeur algébrique sa signe dépend de l’orientation de la trajectoire.

3) Relation entre l’abscisse curviligne et l’abscisse angulaire :


Les deux abscisses 𝒔𝒔 et 𝜽 sont reliés par la relation :

Tel que R est le rayon de la trajectoire circulaire du point mobile M.


Physique chimie Page 3
III- Vitesse d’un solide en rotation
1) Vitesse angulaire
1.1) Vitesse angulaire moyenne :
Au cours du mouvement de rotation du solide (S) autour d’un axe fixe
(∆). Le point M occupe la position ……… à l’instant ....... et la position ….…
à l’instant ….., les deux positions étant repérées par des abscisses angulaires
……..…. et …………...

Définition
La vitesse angulaire moyenne 𝜔𝜔𝑚𝑚 du point M entre 𝑡𝑡1 𝑒𝑒𝑡𝑡 𝑡𝑡2
est donnée par la relation suivante :

∆𝜃𝜃 est l’angle de rotation du solide pendant la durée ∆t.

- L’unité de la vitesse angulaire dans (S I) est le radian par seconde, noté ………
- Pour passer de l’unite de tour.min-1 à l’unité rad.s-1 on fait la relation suivante :
𝟎𝟎𝝅𝝅
𝟏𝟏 𝒕𝒕𝒐𝒐𝒖𝒓𝒓. 𝒎𝒎𝒊𝒏𝒏−𝟏𝟏 = 𝟔𝟔𝟎𝟎
𝒓𝒓𝒂𝒂𝒅𝒅. 𝒔𝒔−𝟏𝟏

1.2) Vitesse angulaire instantanée :


En considérant 𝑡𝑡𝑖𝑖−1 et 𝑡𝑡𝑖𝑖+1 deux instants très proches et qui encadrent
l’instant 𝑡𝑡𝑖𝑖.
La vitesse angulaire instantanée à l’instant 𝑡𝑡𝑖𝑖 est la vitesse angulaire
moyenne entre les instants 𝑡𝑡𝑖𝑖+1 et 𝑡𝑡𝑖𝑖−1.

𝛕 ∶ c’est l’intervalle de temps qui sépare l’enregistrement de deux points successifs.(en seconde)

2) Vitesse linéaire :
La vitesse linéaire instantanée à l’instant 𝑡𝑡𝑖𝑖 est la vitesse linéaire
moyenne entre les instants 𝑡𝑡𝑖𝑖+1 et 𝑡𝑡𝑖𝑖−1.

En considérant M0 comme l’origine de l’abscisse curviligne alors :

𝟎𝟎 𝑴𝑴𝒊+𝟏𝟏 − 𝑴𝑴𝟎𝟎 𝑴𝑴𝒊−𝟏𝟏 = 𝒔𝒔𝒊+𝟏𝟏 − 𝒔𝒔𝒊−𝟏𝟏



𝑴𝑴𝒊−𝟏𝟏 𝑴𝑴𝒊+𝟏𝟏 = 𝑴𝑴� �

Donc la vitesse instantanée devient : 𝑒𝑒𝑛𝑛 (𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −1 )

τ ∶ c’est l’intervalle de temps qui sépare l’enregistrement de deux points successifs.(en seconde)

Physique chimie Page 4


Remarque La direction du vecteur de la vitesse linéaire instantanée�����⃗
𝑽𝑽𝒊 est tangente à la trajectoire de point
mobile M à l’instant t considéré, et son sens est le sens du mouvement.
3) Relation entre vitesse linéaire et vitesse angulaire.
a) Activité
considère un disque (D) homogène de rayon R = 5,2 cm en mouvement de rotation autour d’un axe fixe
verticale (∆) passant par son centre d’inertie G . La figure ci-dessous représente à l’échelle réelle,
l’enregistrement du mouvement d’un point M de disque.
La durée séparant l’enregistrement de deux positions successives est 𝝉 = 𝟎𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎𝒔𝒔

1) En considérant comme origine des dates t = 0, l’instant d’enregistrement la position M0.


On prend la position M0 comme référence des abscisses angulaires et des abscisses curvilignes.
Compléter le tableau suivant :

Positions 𝑴𝑴𝟎𝟎 𝑴𝑴𝟏𝟏 𝑴𝑴𝟎𝟎 𝑴𝑴𝟐𝟐 𝑴𝑴𝟒𝟒 𝑴𝑴𝟓𝟓 𝑴𝑴𝟔𝟔

𝛉𝛉(𝒓𝒓𝒂𝒂𝒅𝒅)

𝐬(𝒄𝒄𝒎𝒎)

𝑽𝑽𝒊 (m/s)

𝛚𝛚𝒊 (𝐫𝐚𝐚𝐝/𝐬)

𝑽𝑽𝒊
𝝎𝒊
(m)

2) En déduire la relation entre la vitesse angulaire et la vitesse linéaire.

………………………………………………………………………………………………………………........

………………………………………………………………………………………………………………........

………………………………………………………………………………………………………………........

Physique chimie Page 5


Alors d’une façon générale, à chaque instant, la vitesse linéaire V d’un point du solide en rotation autour d’un
axe fixe est liée à la vitesse angulaire 𝜔𝜔 du solide par la relation :

IV- Mouvement de rotation uniforme


1) Activité : 𝟏𝟏
La figure suivante représente l’enregistrement Echelle : 𝟒𝟒
de mouvement d’un point M située au centre d’un
autoporteur en rotation autour d’un axe fixe.
(L’autoporteur est lié par un fil à un axe métallique
fixé sur une table horizontale). L’intervalle de temps
entre deux enregistrements consécutifs est égal à 40 ms.

On considère l’axe OX passant par M0 comme


direction référentielle. Les positions du point M sont
���������⃗)
�����⃗, 𝑶𝑶𝑴𝑴𝒊
déterminées par l’abscisse angulaire 𝜽𝒊 = (𝒐𝒐𝒙𝒙

ou bien par l’abscisse curviligne 𝑺𝑺 = 𝑴𝑴 𝟎𝟎 𝑴𝑴𝒊 .

Le moment d’enregistrement de point M2 correspond


à l’origine des temps.
1) Compléter le tableau suivant :
………………………………………………………………………………………………………………..........

………………………………………………………………………………………………………………......…

……………………………………………………………………………………………………………..............

……………………………………………………………………………………………………………….......…

……………………………………………………………………………………………………………..............

Positions M0 M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10 M11

𝒕𝒕 (𝒎𝒎𝒔𝒔)

𝜽 (𝒓𝒓𝒂𝒂𝒅𝒅)

𝑺𝑺 (𝒎𝒎)

𝑽𝑽𝒊 (𝒎𝒎/𝒔𝒔)

𝝎𝒊 (𝒓𝒓𝒂𝒂/𝒔𝒔)

Physique chimie Page 6


2) Montrer que le mouvement de M est circulaire uniforme.
………………………………………………………………………………………………………………..................
………………………………………………………………………………………………………………..................

3) En utilisant une échelle convenable, tracer les deux courbes 𝜽 = 𝒇𝒇(𝒕𝒕) et 𝒔𝒔 = 𝒇𝒇(𝒕𝒕).

4) En déduire les équations horaires du mouvement de point M.


- La courbe 𝜃𝜃(t) = f(𝑡𝑡) est une fonction affine son équation s’écrit ……………………………........
Déterminons le coefficient directeur a :
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
……………………………………………………………………………………………………………….......
Déterminons b (l’ordonnée à l’origine) :

………………………………………………………………………………………………………………..............
………………………………………………………………………………………………………………...............
- La courbe s(t) = f(𝑡𝑡) est une fonction affine son équation s’écrit : ………………………….......
Déterminons le coefficient directeur 𝑎𝑎′ :
………………………………………………………………………………………………………………................

………………………………………………………………………………………………………………...............
………………………………………………………………………………………………………………...............
Déterminons 𝒃′ :
……………………………………………………………………………………………………………….......

……………………………………………………………………………………………………………….......

2) Définition :
Le mouvement de rotation d’un solide est dite ………….. si sa vitesse angulaire 𝝎 reste constante au cours
du temps.

Physique chimie Page 7


3) Les propriétés de rotation uniforme :
3.1) La période : La période 𝑇𝑇 c’est la durée nécessaire à chaque point du solide (S) pour faire un tour
complet. Elle est exprimée dans le SI des unités par ………………..
𝟎𝟎𝝅𝝅
si le solide fait un tour, on aura: ∆𝜃𝜃 = 2𝜋𝜋 et ∆t = 𝑇𝑇 donc 𝝎 = 𝑻𝑻
et alors

3.2) La fréquence:
La fréquence 𝑓𝑓 d’un mouvement de rotation uniforme est le nombre de tours par seconde.

4) Equation horaire d’un mouvement circulaire uniforme


L’équation horaire de l’abscisse angulaire du mouvement de rotation uniforme est :
𝜃𝜃(t) l’abscisse angulaire de M à l’instant t ,
………….……………………….. Avec : ω : vitesse angulaire
𝜃𝜃0 : abscisse angulaire à t=0

L’équation horaire de l’abscisse curviligne est :


s(t) : l’abscisse curviligne de M à l’instant t ,
………….……………………….. Avec : V : vitesse linéaire
S0 : abscisse curviligne à t=0

Application N°1

Un disque de rayon R = 10cm tourne à 30tours /min, autour d’un axe passant par son centre d’inertie.
1. Calculer la période et la fréquence de ce disque.
2. Calculer la vitesse angulaire du disque. En déduire la vitesse d’un point M situé sur la circonférence
d’un disque.
3. Calculer la vitesse d’un pont N situé sur une circonférence de rayon r = 5cm.
Quelle est votre conclusion ?

Application N°2

L’équation horaire du mouvement d’un point M d’un corps solide en rotation autour d’un axe fixe est :
S(t) = 0, 60.t + 0, 04

1. Quelle est la nature du mouvement ?


2. Déterminer les valeurs de l’abscisse curviligne du point M à l’instant t = 0 et sa vitesse linéaire.
3. Sachant que le diamètre de la trajectoire circulaire est d = 20cm, déterminer l’expression de l’abscisse
angulaire en fonction du temps θ(t).

Physique chimie Page 8


Sérié d’exercices
Exercice1
Le document a coté , donne les variations
de l’abscisse curviligne d’un point M d’un
corps solide en rotation autour d’un axe
fixe en fonction de temps .

1. Quelle est la nature du mouvement du point ?

2. Déterminer l’équation horaire s(t) du mouvement .

3. Calculer la vitesse linéaire d’un point N


distant de d = 25cm de l’axe de rotation .

Exercice 2
1- Déterminer la vitesse angulaire de la grande aiguille d’une montre.
2- Déterminer la vitesse angulaire de la petite aiguille d’une montre.
3- On choisit l’origine des dates à midi. A quel instant les deux aiguilles se superposent-elles à nouveau.

Exercice 3
1 . On considère une poulie à deux gorges de diamètre respectifs d1 et d2 en rotation uniforme autour d’un axe
(Δ) .
a. Faire un schéma
b. Sachant que v1 représente la vitesse d’un point du périmètre de la gorge (1) et v2 celle de la
𝐯𝟏𝟏
gorge (2) ; exprimer le rapport en fonction de d1 et d2 .
𝐯𝟎𝟎
2. On relie deux poulies mono-gorges de diamètre respectifs d1 et d2 par un courroie inextensible et de masse
négligeable , sachant que chaque point de la courroie a une vitesse de module v ; le courroie ne glisse pas sur la
𝝎
gorge de chaque poulie ; trouver l’expression du rapport 𝟏𝟏 en fonction de d1 et d 2 .
𝝎 𝟎𝟎

Exercice 4
On considère un système de deux poulies reliées par une courroie. La première poulie a un rayon
R1= 5cm et tourne à une vitesse angulaire constante ω0= 180 rad.s-1. La seconde a un rayon R2 = 30cm.
1) Calculer la vitesse angulaire de la seconde poulie.
2) La courroie porte une marque C. Calculer la vitesse de translation du point C au cours du
mouvement.
3) Calculer la distance parcoure par C pendant une durée de 30 s

Physique chimie Page 9


Unité 2 : Travail et puissance d’une force
I. Notion de travail d’une force :
1) Les effets mécaniques d’une force sur un corps solide :
 Activité 1
Effet 1 Effet 2 Effet 3 Effet 4

Une force appliquée à un solide peut avoir plusieurs effets :

 Elle peut mettre en ………….. un solide.


 Elle peut …………. le mouvement d’un solide (vitesse ; trajectoire).
 Elle peut maintenir en ………… un solide.
 Elle peut ………….. un solide.

2) Notion physique du travail :


En physique, le travail est une notion liée aux ………. et aux ……………….. de leurs points d’applications.
On dit qu’une force travaille lorsque son point d’application ……………...

II. Travail d’une force constante :


1) Force constante :
Une force est constante lorsque sa valeur, sa direction et son sens ne ……….. pas au cours du temps.

Exemple : le poids d’un corps solide.

2) Travail d’une force constante en translation rectiligne :


Le travail d’une force constante 𝐹𝐹⃗ pour un déplacement
rectiligne de son point d’application, d’un point A vers un
point B est le ………………………du vecteur force �𝑭⃗ par le
������⃗.
vecteur déplacement 𝑨𝑨𝑩𝑩

L’unité du travail dans le S I des unités est le ……………

- Le Joule est travail d’une force constante d’intensité 1 N quand son point d’application se déplace de
1 mètre. (1 J = 1 N . m ). (1Joule = 1Newton × 1 mètre)

Physique chimie Page 10


 Remarque :
Le travail peut écrire en fonction des coordonnées du vecteur force �𝑭⃗ et vecteur déplacement 𝑨𝑨𝑩𝑩
������⃗ dans un repère
cartésienne(𝑂𝑂, 𝚤⃗ , 𝚥⃗).

3) Travail moteur et travail résistant :

Application 1
Calculer le travail de la force 𝐹𝐹⃗ dans les cas suivantes :

On donne : F = 15 N ; AB = 50 cm

1er cas α=0 2nd cas α=30 3eme cas α=90 4eme cas α=135 5eme cas α=180

Conclusion :

Le travail d’une force constante est une grandeur algébrique. Alors selon la valeur de l’angle 𝛼𝛼 on distingue
trois cas :
- Si 0 ≤ α < 90° alors 𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝐹𝐹⃗ � > 0 : dans ce cas, la force 𝐹𝐹⃗ collabore au mouvement du corps. On
dit que le travail est …………….
- Si 90 < α ≤ 180° alors 𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝐹𝐹⃗ � < 0 : dans ce cas, la force 𝐹𝐹⃗ entrave (s’oppose) le mouvement du
corps. On dit que le travail est ………...
- Si 𝛼𝛼 = 90° alors 𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝐹𝐹⃗ � = 0, Dans ce cas la force n’a pas d’effet sur le mouvement, on dit que la
force ne travaille pas.

4) Travail d’une force constante en translation curviligne :


Lorsque le point d’application d’une force constante passe d’un point
A à un point B en décrivant une trajectoire curviligne, le déplacement
n’est pas rectiligne donc on ne peut pas appliquer directement la
formule donnant le travail. En revanche, on peut décomposer ce
déplacement en une succession de déplacements suffisamment courts
pour être considérés comme rectiligne ���⃗
𝜹𝒍𝒍𝟏𝟏 , ���⃗ ���⃗𝟐𝟐 … . ���⃗
𝜹𝒍𝒍𝟎𝟎 , 𝜹𝒍𝒍 𝜹𝒍𝒍𝒏𝒏 .

�����⃗ le travail élémentaire


Alors sur le déplacement élémentaire 𝛅𝒍𝒍𝒊
s’écrit : … … … … … … ………

Le travail total de la force �𝑭⃗ sur le déplacement AB est la somme des


travaux élémentaires.

𝐹𝐹. ���⃗
𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝐹𝐹⃗ � = � δ𝑊𝑊𝑖 �𝐹𝐹⃗ � = ���⃗ 𝐹𝐹. ���⃗
δ𝑙𝑙1 + ���⃗ 𝐹𝐹. ���⃗
δ𝑙𝑙2 + ���⃗ ���⃗ ���⃗
δ𝑙𝑙3 + . . … . +𝐹𝐹. ���⃗1 + ���⃗
δ𝑙𝑙𝑛 = 𝐹𝐹⃗ �δ𝑙𝑙 δ𝑙𝑙2 + ���⃗
δ𝑙𝑙3 + ⋯ + ���⃗
δ𝑙𝑙𝑛 �
𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝐹𝐹⃗ � = 𝐹𝐹⃗ . �����⃗
𝐴𝐴𝐵𝐵
Physique chimie Page 11
 Conclusion
Le travail d’une force constante 𝐹𝐹⃗ sur un déplacement curviligne est :

On constate que le travail d’une force constante est indépendant du chemin suivi. Il ne dépend que des points de
départ et d’arrivée. On dit que la force ………………..
Application 2
Calculer le travail de la force 𝐹𝐹⃗ pendant son déplacement de point O à
A4 de deux méthodes différentes. On donne : F=10N

5) Travail du poids d’un corps :


On considère un corps solide (S) de masse m dont le centre de gravité se
déplace d’un point A à un point B dans le champ de pesanteur uniforme.
L’expression du travail du poids du corps (S) est :
𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝑃𝑃�⃗� = 𝑃𝑃�⃗. �����⃗
𝐴𝐴𝐵𝐵

Les coordonnées du poids �𝑷 �⃗ et du vecteur déplacement 𝑨𝑨𝑩𝑩 ������⃗ dans le


�⃗ ) relié à un référentiel terrestre sont :
repère orthonormé 𝑅𝑅(𝑂𝑂, 𝚤⃗ , 𝚥⃗, 𝑘𝑘

…………. 𝑃𝑃𝑥 = ⋯
𝐴𝐴𝐵𝐵 �… … … … .
�����⃗ et 𝑃𝑃�⃗ � 𝑃𝑃𝑦 = ⋯
…………. 𝑃𝑃𝑧 = ⋯ … . .

…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………..
 Conclusion
Le travail du poids d’un corps solide ne dépend pas du chemin suivi, mais seulement de l’altitude zA du point
de départ et de l’altitude zB du point d’arrivée. On dit que le poids est une force conservative

- �⃗� > 0 .
Si le corps descend, alors le travail du poids est ……….. WA→B �P
- �⃗� < 0 .
Si le corps monte, alors le travail du poids est ………. … WA→B �P
 Remarque

Pour déterminer la valeur du travail du poids, on peut en posant ℎ = |𝑍𝑍𝐴 − 𝑍𝑍𝐵 | utiliser l’une des relations
suivantes :
�⃗� = 𝑚𝑚𝑔𝑔ℎ : si le bilan final du déplacement est une ………….
 WA→B �P

Physique chimie Page 12


 WA→B �P �⃗� = − 𝑚𝑚𝑔𝑔ℎ : si le bilan final du déplacement est une …………..
6) Travail d’un ensemble de forces constantes :
Le travail d’un ensemble de forces constantes 𝐹𝐹⃗1 , 𝐹𝐹⃗2 , … . 𝑒𝑒𝑡𝑡 𝐹𝐹⃗𝑛 appliquées sur un corps solide en translation est
égal au produit scalaire de la somme vectorielle des forces et du vecteur déplacement �����⃗ 𝐴𝐴𝐵𝐵 :

��⃗1 , 𝐹𝐹
WA→B �𝐹𝐹 ��⃗2 , … . , 𝐹𝐹
��⃗𝑛𝑛 � = �𝐹𝐹
��⃗1 + 𝐹𝐹 ��⃗𝑛𝑛 � . ������⃗
��⃗2 + … . + 𝐹𝐹 ������⃗ + 𝐹𝐹
��⃗1 . 𝐴𝐴𝐵𝐵
𝐴𝐴𝐵𝐵 = 𝐹𝐹 ������⃗ + ⋯ + 𝐹𝐹
��⃗2 . 𝐴𝐴𝐵𝐵 ������⃗
��⃗𝑛𝑛 . 𝐴𝐴𝐵𝐵

WA→B ���⃗ ��⃗2 , … . , 𝐹𝐹


𝐹𝐹1 , 𝐹𝐹 ��⃗𝑛𝑛 � = WA→B ���⃗
𝐹𝐹1 � + WA→B ���⃗
𝐹𝐹2 � + … + WA→B ���⃗
𝐹𝐹𝑛𝑛 �

Application 3:
Application 3:
On considère un corps solide (S) glisse avec frottement sur un plan incliné
d’un angle 𝛼𝛼 par rapport au plan horizontal.

1- Trouver l’expression du travail de la force 𝑅𝑅�⃗ .


2- Trouver l’expression du travail du poids, en choisissant l’axe O
verticale orienté vers le haut.

III. Travail d’une force de moment constant


1) Rappels :
a- Moment d’une force par rapport à un axe fixe :
L’expression du moment d’une force 𝐹𝐹⃗ par rapport à un axe de rotation (∆)
perpendiculaire à sa direction est : 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ � = ⋯ … … …
F : est l’intensité de la force en (N),
d : la distance séparant sa droite d’action et l’axe de rotation (∆) .
b- Moment d’un couple de forces :
Le moment d’un couple de forces (𝐹𝐹⃗1 , 𝐹𝐹⃗2 ) par rapport un axe (∆) fixe
perpendiculaire au plan contenant les forces est :

𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ � = ±F. d avec :

𝐅: Intensité commune des deux forces(𝑭 = 𝑭𝟏𝟏 = 𝑭𝟎𝟎 ).


d : distance entre les droites d’actions des deux forces.
2) Travail d’une force de moment constante :
Quand le corps (S) tourne d’un petit angle 𝜹𝜽, le point d’application de la force décrit un arc 𝑴𝑴�
𝟏𝟏 𝑴𝑴𝟎𝟎 que l’on
peut considérer comme rectiligne, et le vecteur déplacement élémentaire
sera ���⃗
𝜹𝒍𝒍 = 𝑴𝑴�
𝟏𝟏 𝑴𝑴𝟎𝟎 .

- L’expression du travail élémentaire :


…………………………………………………………………….
- Puisque le point M décrit une trajectoire circulaire :
- δ𝑙𝑙 = ⋯ … … … .. Donc δ𝑊𝑊 = ⋯ … … … ..

Physique chimie Page 13


Le moment de la force est , 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ � = 𝐹𝐹. 𝑑𝑑

D’après la figure , on a 𝑑𝑑 = ⋯ … … … .. alors 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ � = ⋯ … … …

Donc δ𝑊𝑊 = ⋯ … … … …
Lorsque le corps tourne d’un angle ∆𝜽, la force 𝑭 �⃗ exerce un travail qui est égal à la somme des
travaux élémentaires :
𝑊𝑊�𝐹𝐹⃗ � = ∑ δ𝑊𝑊 = ∑ 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ �. δ𝜃𝜃 = 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ � ∑. δ𝜃𝜃

Donc
3) Travail d’un couple de moment constant :
Quand le corps solide tourne d’un angle δ𝜃𝜃 sous l’action d’un couple de forces, le travail élémentaire du
couple est : δ𝑊𝑊 = 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ �. δ𝜃𝜃 ,
et le travail total est :
𝑊𝑊�𝐹𝐹⃗ � = � δ𝑊𝑊 = � 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ �. δ𝜃𝜃 = 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ � � δ𝜃𝜃

Donc 𝑊𝑊(𝐹𝐹⃗ ) = 𝑀𝑀∆ �𝐹𝐹⃗ �. ∆𝜃𝜃

IV. Puissance d’une force :


1) Définition :
La puissance est la grandeur physique qui relie entre le travail et la durée nécessaire pour effectuer ce
travail. L’unité de la puissance dans le S.I des unités est le ……….

2) Puissance moyenne :
La puissance moyenne d’une force 𝐹𝐹⃗ est égale au rapport du travail de la force 𝐹𝐹⃗ sur la durée nécessaire
pour effectuer ce travail

3) Puissance instantanée :
 Dans le cas d’un corps en translation :
La puissance instantanée d’une force appliquée sur un corps en translation est

δ𝑊 ��⃗
�⃗.δ𝑙𝑙
�⃗
= 𝐹𝐹⃗ . 𝑉𝑉
𝐹𝐹
𝑃𝑃 = = Donc : 𝑃𝑃 = ⋯ … … … … ..
𝜹𝒕𝒕 𝜹𝒕𝒕

 Dans le cas d’un corps en rotation :


La puissance instantanée d’une force appliquée sur un corps en rotation autour d’un axe fixe est :

Physique chimie Page 14


Sérié d’exercices
Exercice 1
Un skieur de masse m = 75kg ( avec tout le matériel ) descend une piste inclinée d’un angle α= 14◦ avec
l’horizontale à une vitesse constante de 20m.s−1.
Les forces de frottements de la piste sur les skis ainsi que celle de l’air ont une résultante f parallèle à la pente.
1. Faire l’inventaire des forces agissant sur le skieur.
2. Calculer la valeur des forces de frottements.
3. Quel est le travail de cette force lorsque le skieur parcourt une distance de 250m dans ces conditions ?
4. Quel est le travail du poids du skieur pour ce même parcours ?
En déduire la puissance du poids.
5. Que vaut, dans ce cas, la somme des travaux de toutes les forces s’exerçant sur le skieur ?

Exercice 2
Une grue met 18 s pour soulever une charge de masse m=500 kg sur une

hauteur h=20m. La charge est animée d’un mouvement rectiligne uniforme.

1) Déterminer la valeur de la tension du câble qui soulève la charge.

2) Déterminer le travail de la tension du câble lors de ce déplacement.

3) Déterminer la puissance de cette force.

Exercice 3
On soulève un corps solide (S) de masse m = 2kg à vitesse constante
v = 2m/s à l’aide du dispositif ci-contre et qui est constitué de :
* Poulie à deux gorge de rayon R = 10 cm , r = 4cm
* f1 et f2 deux fils enroulés chacun sur une gorge, les frottements étant
négligeables .
1. Calculer l’intensité de la force 𝐹𝐹⃗ appliquée sur le fil f1 .
2. Calculer les travaux et les puissances des deux forces 𝐹𝐹⃗ et 𝑃𝑃�⃗. lorsque la
poulie fait un tour complet .

Physique chimie Page 15


Exercice 4
Un treuil de rayon r = 10cm est actionné à l’aide d’une manivelle
de longueur L = 50cm. On exerce une force F �⃗ perpendiculaire à la
manivelle afin de faire monter une charge de masse m = 50kg. Le poids
du treuil, de la manivelle et de la corde sont négligeables devant les
autres forces qui leur sont appliquées. Les frottements au niveau de la
corde sont négligés.

1- Calculer la valeur de la force 𝐹𝐹⃗ pour qu’au cours de la montée, le centre de masse de la charge soit en
mouvement rectiligne uniforme.
2- Quel est le travail effectué par la force 𝐹𝐹⃗ quand la manivelle effectue N =10 tours ?
3- De quelle hauteur h la charge est-elle alors montée ?
4- La manivelle est remplacée par un moteur qui exerce sur le treuil un couple de moment constant ℳ.
4.1 - Le treuil tourne de N = 10 tours. Le couple moteur fournit un travail égal à celui effectué par la
force lors de la rotation précédente. Calculer le moment M du couple moteur.
4.2 - La vitesse angulaire du treuil est constante et égale à 𝝎 = 𝟏𝟏 𝐭𝐫. 𝐬−𝟏𝟏 .
Quelle est la puissance du couple moteur ?

Exercice 5
Un disque homogène de diamètre D = 10 cm tourne autour de l’axe
perpendiculaire au disque en son centre. Le disque est animé d’un mouvement
de rotation uniforme, entretenu grâce à un moteur fournit une puissance de 1
KW.
1- Un point A situé à la périphérie du disque est animé d’une vitesse de 2,25 m/s.
a- Calculer la vitesse angulaire du disque.
b- Calculer le moment du couple moteur.
c- Calculer le travail effectué par le couple moteur quand le disque tourne de 10 tours.
2- On coupe l’alimentation du moteur : le disque s’arrête au bout 8 s après avoir tourné de 50 tours. Le
frottement peut être représenté par une force constante, d’intensité 25 N, tangente au disque.
a- Calculer le travail de cette force pendant cette phase du mouvement.
b- Calculer la puissance moyenne de la force de frottement durant cette phase.

Physique chimie Page 16


Unité3 : Travail et l’énergie cinétique
I- Energie cinétique d’un solide en translation :
1) Notion de l’énergie cinétique :
a- Activité 1
On lâche sans vitesse initiale une boule de masse m sur un
morceau de pâte.

• On refait l’opération plusieurs fois en changeant chaque fois la


hauteur de chute et le morceau de pâte. (figure 1)

• On refait l’opération en changeant la boule et le morceau de pâte


tout en maintenant la même hauteur de départ.

1- Comparer la valeur de la vitesse de la boule juste avant le choc et le degré de déformation de la pâte.
Que vous observez ?
…………………………………………………………………………………………………………………………...........
…………………………………………………………………………………………………………………………...........
2- Comparer la masse de la boule, et le degré de déformation de la pâte. Que vous observez ?
……………………………………………………………………………………………………………..........................
…………………………………………………………………………………………………………………………...........
3- L’énergie acquise par la boule est liée par deux grandeurs quelles sont ?
…………………………………………………………………………………………………………………………...........
b- Activité 2

Une bille d’acier de masse 𝑚𝑚 = 100𝑔𝑔, est maintenue par un électroaimant ; quand on
ouvre le circuit d’alimentation, la bille tombe d’un mouvement rectiligne vertical. Grâce à
un dispositif convenable on a obtenu les résultats indiqués dans le tableau suivant :

1- Compléter le tableau ci-dessus. V2 (m2.s-2) V (m.s-1) h(m)


2
2- Tracer la courbe ∨ = 𝑓𝑓(ℎ). Que peut- on en déduire.
1,40 0,1
1,98 0,2
2,80 0,4
3,43 0,6
3,96 0,8
4,42 1,0
4,46 1,1
4,85 1,2

Physique chimie Page 17


3- Trouver le coefficient directeur de la courbe obtenu en précisant son unité.
On donne 𝑔𝑔 = 9,8 𝑁𝑁. 𝑘𝑘𝑔𝑔−1 et 1 𝑁𝑁. 𝑘𝑘𝑔𝑔−1 = 1 𝑚𝑚. 𝑠𝑠 −2
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
1
4- Comparer la grandeur 2
𝑚𝑚.∨2 et 𝑊𝑊(𝑃𝑃�⃗) .
Que peut-on en conclure ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Définition

L’énergie cinétique d’un solide de masse m est l’énergie qu’il possède du fait de son mouvement.
Pour un solide en translation à la vitesse V :
- 𝐸𝐸𝑐𝑐 ∶ é𝑛𝑛𝑒𝑒𝑟𝑟𝑔𝑔𝑖𝑖𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑖𝑖𝑛𝑛é𝑡𝑡𝑖𝑖𝑞𝑞𝑢𝑢𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑛𝑛 𝑗𝑜𝑜𝑢𝑢𝑙𝑙𝑒𝑒𝑠𝑠 (𝐽𝐽)
- 𝑚𝑚 ∶ 𝑚𝑚𝑎𝑎𝑠𝑠𝑠𝑠𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑛𝑛 𝐾𝐾𝑔𝑔
- V : vitesse du centre d’inertie en m.s-1
 Remarque :

- L’énergie cinétique est une grandeur scalaire toujours positive, mais elle dépend du référentiel
choisi.
Application
a- Calculer l’énergie cinétique d’un camion de masse 30 tonnes roulant à 90 km/h.
b- Calculer la vitesse d’une voiture de masse 1 tonnes ayant la même énergie cinétique que le camion.
II- Energie cinétique d’un solide en rotation :

Soit un solide indéformable de masse M en mouvement de rotation


autour d’un axe fixe (∆) de vitesse angulaire 𝜔𝜔. Chaque point de solide
𝐴𝐴𝑖𝑖 a une masse 𝑚𝑚𝑖𝑖 et une vitesse linéaire ∨𝑖𝑖 donc il possède une énergie
cinétique.

On sait que ∨𝑖𝑖 = 𝑟𝑟𝑖𝑖 𝜔𝜔 avec 𝑟𝑟𝑖𝑖 est le rayon de la trajectoire circulaire du
point 𝐴𝐴𝑖𝑖.

Physique chimie Page 18


Donc :

L’énergie cinétique totale du solide :


1 1
𝐸𝐸𝐶 = � 𝐸𝐸𝐶𝑖 = � mi r2i ω2 = . ω2 � mi r2i
2 2

On pose : 𝐽𝐽∆ = ∑ mi r2i d’où

𝐽𝐽∆ : s’appelle le moment d’inertie du solide par rapport à l’axe de rotation (∆). Il dépend de
la répartition de la masse autour de l’axe de rotation.
 Définition :
L’énergie cinétique d’un solide en rotation autour d’un axe fixe de moment d’inertie 𝐽𝐽∆ et
de vitesse angulaire 𝜔𝜔 est :
𝐸𝐸𝑐 : é𝑛𝑛𝑒𝑒𝑟𝑟𝑔𝑔𝑖𝑖𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑖𝑖𝑛𝑛é𝑡𝑡𝑖𝑖𝑞𝑞𝑢𝑢𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑢𝑢 𝑠𝑠𝑜𝑜𝑙𝑙𝑖𝑖𝑑𝑑𝑒𝑒 (𝑒𝑒𝑛𝑛 𝐽𝐽)
1 2
𝐸𝐸𝑐 = 𝐽𝐽 . 𝑤 Avec 𝐽𝐽∆ ∶ 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑚𝑚𝑒𝑒𝑛𝑛𝑡𝑡 𝑑𝑑 ′ 𝑖𝑖𝑛𝑛𝑒𝑒𝑟𝑟𝑡𝑡𝑖𝑖𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑢𝑢 𝑠𝑠𝑜𝑜𝑙𝑙𝑖𝑖𝑑𝑑𝑒𝑒 (𝑒𝑒𝑛𝑛 𝑘𝑘𝑔𝑔. 𝑚𝑚2 )
2 ∆
𝜔𝜔 ∶ 𝑣𝑖𝑖𝑡𝑡𝑒𝑒𝑠𝑠𝑠𝑠𝑒𝑒 𝑎𝑎𝑛𝑛𝑔𝑔𝑢𝑢𝑙𝑙𝑎𝑎𝑖𝑖𝑟𝑟𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑢𝑢 𝑠𝑠𝑜𝑜𝑙𝑙𝑖𝑖𝑑𝑑𝑒𝑒 (𝑒𝑒𝑛𝑛 𝑟𝑟𝑎𝑎𝑑𝑑. 𝑠𝑠 −1 )

Les expressions des moments d’inertie de quelques solides homogènes

Application 2 :

On considère un disque homogène de masse m= 800g et de rayon 𝑟𝑟 = 30 𝑐𝑐𝑚𝑚 tourne à la


fréquence de 1003 𝑡𝑡𝑟𝑟 ⁄ 𝑚𝑚𝑖𝑖𝑛𝑛.

III- Théorème de l’énergie cinétique


1- Activité 3
On abandonne, sans vitesse initiale, un autoporteur de
masse 𝑚𝑚 = 700𝑔𝑔 sur une table à coussin d’air inclinée d’un
angle 𝛼𝛼 = 10° par rapport à l’horizontale. On enregistre les
positions du centre d’inertie toutes les 60𝑚𝑚𝑠𝑠, on obtient
l’enregistrement :

Physique chimie Page 19


On prend : 𝑔𝑔 = 9,8 𝑁𝑁/ 𝑘𝑘𝑔𝑔
1- Faire le bilan des forces extérieures agissant sur le mobile.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2- Déterminer l’expression de travail de chaque force, quand le centre d’inertie de l’autoporteur se


déplace de la position 𝐺𝐺3 à la position 𝐺𝐺5. Déduire la somme des travaux des forces appliquées sur
l’autoporteur entre ces deux positions ∑ 𝑊𝑊 𝐺𝐺3→𝐺𝐺5 (𝐹𝐹⃗ ).

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3- Calculer l’énergie cinétique de l’autoporteur dans chaque positions 𝐺𝐺3 𝑒𝑒𝑡𝑡 𝐺𝐺5 .
Et déduire ∆𝐸𝐸𝐶𝐶= 𝐸𝐸𝐶𝐶5− 𝐸𝐸𝐶𝐶3 la variation de l’énergie cinétique de l’autoporteur.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4- �⃗).
Déduire la relation entre ∆𝐸𝐸𝐶𝐶 = 𝐸𝐸𝐶𝐶5 − 𝐸𝐸𝐶𝐶3 de l’autoporteur et ∑ 𝑊𝑊 𝐺𝐺3→𝐺𝐺5 (𝑭

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Physique chimie Page 20


2- Enoncé du théorème de l’énergie cinétique :
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique ∆𝐸𝐸𝐶𝐶 d’un solide en ………..……………

ou en ………………….autour d’un axe fixe, entre deux instants 𝑡𝑡1 et 𝑡𝑡2 est égale à

……………………………………. des travaux de toutes les forces extérieures appliquées au solide entre ces

deux instants 𝑡𝑡1 et 𝑡𝑡2.

�⃗𝑒𝑒𝑥𝑥𝑡𝑡)
∆𝐸𝐸𝐶𝐶 = 𝐸𝐸𝐶𝐶2 − 𝐸𝐸𝐶𝐶1 = ∑ WA→B (F

1 1
- Cas de mouvement de translation : ∆EC = 𝑚𝑚𝑉𝑉22 − �⃗ext)
𝑚𝑚𝑉𝑉12 = ∑ WA→B (F
2 2

1 1
- Cas de mouvement de rotation : ∆EC = 𝐽𝐽∆ 𝜔𝜔22 − 𝐽𝐽 𝜔𝜔2 �⃗ext)
= ∑ WA→B (F
2 2 ∆ 1

Application 3

Un solide (S), de masse 𝑚𝑚 = 60 , glisse sur un plan incliné d’angle 𝛼𝛼 = 15° par rapport au plan
horizontal (voir figure). Le solide (𝑆𝑆) est lâché du point A sans vitesse initiale, après un parcourt de
𝐴𝐴𝐵𝐵 = 100 𝑚𝑚 sa vitesse devient 𝑉𝑉𝐵𝐵 = 45 𝑘𝑘𝑚𝑚 ⁄ℎ. On donne 𝑔𝑔 = 10 𝑁𝑁 ⁄𝑘𝑘𝑔𝑔
1- Calculer la force de frottement 𝑓𝑓 sachant que son intensité reste constante.
2- le solide (𝑆𝑆) poursuit son mouvement sur le plan horizontal 𝐵𝐵𝐶𝐶. Calculer la distance parcourue par le
solide sur le plan horizontale avant de s’arrêter.

Physique chimie Page 21


Sérié d’exercices
Exercice 1
Un moteur effectue une puissance constante sur un cylindre 𝑃𝑃 = 10 W. Le cylindre de masse
𝑚𝑚 = 2 𝑘𝑘𝑔𝑔 et de rayon 𝑟𝑟 = 20 𝑐𝑐𝑚𝑚, tourne autour d’un axe fixe (∆) qui passe par son centre d’inertie. On
1
donne le moment d’inertie du cylindre : 𝐽𝐽∆ = 2 𝑚𝑚. 𝑟𝑟 2
1- Calculer la durée du temps ∆𝑡𝑡 nécessaire pour que la fréquence du cylindre devient 𝑁𝑁 = 10 𝑡𝑡𝑟𝑟 ⁄𝑠𝑠, on
considère que les frottements sont négligeable.
2- A la fréquence 𝑁𝑁 = 10 𝑡𝑡𝑟𝑟 𝑠𝑠 ⁄ , on applique tangentiellement à la circonférence du cylindre une force
𝐹𝐹 constante, pour que le mouvement devient uniforme, calculer la valeur de la force �F⃗.

Exercice 2 :
Une gouttière ABC sert de parcours à un mobile supposé ponctuel, de masse m = 0,1 kg. Le
mouvement a lieu dans un plan vertical.On donne g = 10 m.s-2.
1- Sa partie curviligne AB est un arc de cercle
parfaitement lisse où les frottements sont négligés.
Le mobile est lancé en A avec une vitesse VA = 5 m.s-1
verticale dirigée vers le bas et glisse sur la portion
curviligne AB.
�����⃗, 𝑂𝑂𝐵𝐵
Donnés : (𝑂𝑂𝐴𝐴 �����⃗) = 90° ; r = OA = OB = 1 m ; BC = L = 1,5
m.
a) Faire un bilan des forces s’appliquant sur le mobile au point M.
b) Exprimer pour chacune des forces son travail au point M en fonction de m, g, r et θ.
c) Appliquer le théorème de l’énergie cinétique au point M et établir l'expression littérale de la vitesse
VM du mobile en fonction de VA, g, r et θ.
d) Calculer numériquement VM en B (pour θ = 0).
2- La portion BC rectiligne et horizontale est rugueuse. Les frottements peuvent être assimilés à une
force f unique, constante, opposée au mouvement, d'intensité f.
Sachant que le mobile arrive en C avec la vitesse Vc = 5 m.s –1, déterminer littéralement puis
numériquement f.

Exercice 3
Une pendule est constituée d’une bille de masse 𝑚𝑚 = 200𝑔𝑔,
suspendue à un fil de longueur 𝐿𝐿 = 1,00𝑚𝑚. On écarte le fil d’un
angle 𝛼𝛼 = 70° par rapport à la verticale (position A) et on
l’abandonne sans vitesse initiale. On néglige les frottements.
On donne 𝑔𝑔 = 10 𝑁𝑁⁄𝑘𝑘𝑔𝑔.
- Calculer la vitesse de la bille à son passage par la position
d’équilibre (position B).

Physique chimie Page 22


Unité4 : travail et l’énergie potentielle de pesanteur-énergie
mécanique

𝑰𝑰- Energie potentielle de pesanteur :


1) Activité 1 :
En appliquant le théorème d’énergie cinétique, calculer le travail
de la tension de câble pour soulever la charge de masse m de la position
A (de vitesse VA = 0 ) à la position B (de vitesse VB = 0).
……………………………………………………………..........
……………………………………………………………..........
……………………………………………………………..........
 Conclusion :
�⃗ effectue un
Lorsque une grue soulève une charge par un câble de 𝐴𝐴(𝑧𝑧𝐴 ) à 𝐵𝐵(𝑧𝑧𝐵 ) la tension du câble 𝑇𝑇
�⃗� = ⋯ … … … … … … …. qui transmet au charge de l’énergie qui dépend de sa masse et de son
travail, 𝑊𝑊𝐴→𝐵 �𝑇𝑇
altitude ℎ = 𝑧𝑧𝐵 − 𝑧𝑧𝐴 . Cette énergie s’appelle …………………………………

2) Définition :
L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie que possède un solide du fait de sa position par
rapport à la Terre. Elle résulte de l’interaction gravitationnelle entre le solide et la terre. Elle est notée Epp Cette
énergie s’exprime en joules (J).

3) L’expression de l’énergie potentielle de pesanteur :


3.1) Définition

L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est donnée en générale par l’expression suivante :

m : est la masse du solide en (kg)


g : l’intensité de pesanteur (N/kg)
z : altitude du centre de gravité du solide en (m)
C : est une constante qui représente la valeur de l’énergie potentielle de pesanteur à l’état de référence.
3.2) L’état de référence :

L’état de référence est un état qu’on choisit arbitrairement et pour lequel l’énergie potentielle est nulle.
Exemple :
Déterminons l’expression de l’énergie potentielle en choisissant l’état de référence (𝐸𝐸𝑝𝑝𝑝𝑝 =…..) à 𝑧𝑧 = 𝑧𝑧0.
Donc : ……………………………………….. d’où : 𝐶𝐶 = ………….
L’expression de l’énergie potentielle devient : Epp =……………………...
donc :

Physique chimie Page 23


- Si 𝑧𝑧 > 𝑧𝑧0 : on a 𝐸𝐸𝑝𝑝𝑝𝑝 > 0
- Si 𝑧𝑧 < 𝑧𝑧0 : on a 𝐸𝐸𝑝𝑝𝑝𝑝 < 0
- Si on prend 𝑧𝑧0 = 0 alors l’expression de l’énergie potentielle devient :

……………………………..........................................................................

�����⃗ est orienté vers le haut l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur


D’une façon générale, si l’axe 𝑂𝑂𝑧𝑧
est la suivante : 𝐸𝐸𝑝𝑝 = 𝑚𝑚𝑔𝑔(𝑧𝑧 − 𝑧𝑧𝑟𝑒𝑓 )
Où 𝑧𝑧𝑟𝑒𝑓 l’altitude du point où on a choisi l’état de référence.
Remarque :
Si on oriente l’axe �����⃗
𝑂𝑂𝑧𝑧 vers le bas l’expression de l’énergie potentielle devient :
𝐸𝐸𝑝𝑝 = − 𝑚𝑚𝑔𝑔(𝑧𝑧 − 𝑧𝑧 𝑟𝑒𝑓 ).
3.3) Variation de l’énergie potentielle de pesanteur :

Relation entre le travail du poids et ∆𝑬𝑬𝑷𝑷 :

II- L’énergie mécanique :


1) Définition
L’énergie mécanique d’un solide, à chaque instant, est égale à la somme de son énergie cinétique 𝐸𝐸𝑐𝑐 et de son
énergie potentielle de pesanteur 𝐸𝐸𝑝𝑝𝑝𝑝 :
𝑬𝑬𝒎𝒎 = 𝑬𝑬𝒄𝒄 + 𝑬𝑬𝒑𝒑𝒑𝒑

Physique chimie Page 24


2) Expression de l’énergie mécanique
-L'énergie mécanique d'un solide de masse m, animé d'un mouvement de translation à la vitesse V s'exprime
sous la forme :

- Dans le cas où le corps solide est en rotation autour d’un axe fixe avec une vitesse angulaire 𝜔𝜔 et de moment
d’inertie J∆ son énergie mécanique est :

3) Conservation de l’énergie mécanique :


3 .1) Cas de chute libre

Conclusion :
Dans le cas d’un corps solide (S) en chute libre (il n’est soumis qu’a son poids),l’ énergie mécanique est :

Epp(B) + Ec(B) = Ec(A) + Epp(A) donc 𝐸𝐸𝑚𝑚𝐵𝐵 = 𝐸𝐸𝑚𝑚𝐴𝐴 → Il y a conservation de l’énergie mécanique
L’énergie mécanique du solide en chute libre reste constante, on dit qu’elle se conserve.
Le poids est une forces conservative, son travail ne varie pas la valeur de l’énergie mécanique.

3.2) Cas de plan incliné :


On considère un corps solide glisse sans frottement sur plan incliné d’angle 𝛼𝛼 par rapport au plan horizontal :
On applique le théorème d’énergie cinétique entre A et B :
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………
……………………………………………………….
…………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
Il y a conservation de l’énergie mécanique

Physique chimie Page 25


 Conclusion
Au cours d’une chute libre ou d’un mouvement de glissement sans frottement sur un plan incliné, il y a
transformation de l’énergie cinétique en énergie potentielle de pesanteur ou l’inverse, et l’énergie mécanique
reste constante, et puisque dans les deux cas la seul force qui travaille est le poids 𝑃𝑃�⃗, on dit que 𝑃𝑃�⃗ est une force
conervative.
Evolution de 𝑬𝑬𝒄𝒄, 𝑬𝑬𝒑𝒑𝒑𝒑 et 𝑬𝑬𝒎𝒎 en fonction du temps :

4) Variation de l’énergie mécanique :

…………………………………………………
………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
5) Non conservation de l’énergie mécanique :
a- Cas d’un corps solide avec frottement sur un plan incliné
……………………………………………………..
……………………………………………………
……………………………………………………
……………………………………………………
…………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Conclusion :
La variation de l’énergie mécanique est égale au travail des forces de frottements. Une partie de l’énergie
mécanique du système est convertie en chaleur Q : Δ𝑬𝑬𝒎𝒎 = 𝑾𝑾𝑨𝑨→B(𝒇𝒇 ⃗ ) = −𝑸𝑸
Application

Physique chimie Page 26


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Un corps (c) de masse m =50 kg situé dans le 3ème étage d’un
immeuble.
Sachant que la distance entre deux étages est égale 3 m.
1- Calculer l’énergie potentielle dans les cas suivants :
a- En choisissant la surface de terre, comme
état de référence de l’Epp.
b- En choisissant l’étage I, comme état de référence de l’Epp.
2- On considère que le corps (c) situé dans 1ère étage, et en prenant l’étage II comme état de référence de
l’Epp.

Exercice 2 :

Physique chimie Page 27


Unité5 : Transfert d’énergie dans un circuit électrique

I. Transfert d’énergie au niveau d’un récepteur électrique.


1) Définition et exemples de récepteurs électriques:
a- Activité:
On réalise le montage électrique suivant et qui est formé par un générateur branché
en série avec une lampe, un moteur électrique, un interrupteur K et un
électrolyseur.
1) On ferme l’interrupteur K, que se passe-t-il au niveau de chaque dipôle ?
Lorsqu’on ferme le circuit on observe :
- la lampe
…………………………………………………………………………………………………
- l’électrolyseur …………………………………………………………………………………………..
- Le moteur ………………………………………………………………………………………..….

2) Quelles sont les formes d’énergie qui sont produit par chaque dipôle ?
Les formes d’énergie qui se produit par chaque dipôle sont :
- Dans la lampe : ……………………………………………………………………………………. ;
- Dans le moteur : …………………………………………………………………………………… ;
- Dans l’électrolyseur ……………………………………………………………………………….

3) Qu’il est le dipôle électrique qui fournit de l’énergie au reste de circuit ?


……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………...

4) Qu’appelle-t-on les dipôles électriques suivants : la lampe ; le moteur et l’électrolyseur ?


……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..
b- Définition :
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..
2) Energie électrique reçue par un récepteur:
Pour un récepteur (AB) soumis à une tension U AB positive, et parcouru par un
courant électrique d’intensité I de A à B, l’énergie électrique qu’il reçoit en
régime permanent pendant la durée ∆t est donnée par l’expression suivante :
……………………………………………
Physique chimie Page 28
Remarque :
Une autre unité d’énergie est aussi utilisée, c’est le kilowattheure (kWh). Avec
1kWh = 1000.3600 = 3600000 J

3) Puissance électrique reçue par un récepteur :


Définition :
En régime permanent, la puissance Pe transférée à un récepteur est égale au produit de la tension U AB à ses
bornes par l’intensité du courant qui le traverse : ………………………………………..
Remarque : la puissance électrique Pe est la vitesse de transfert de l’énergie. …………………………….

II. Effet Joule –Loi de joule:


1) Définition:
Une lampe, un moteur électrique, et un électrolyseur s’échauffent quand ils sont parcourus par un courant
électrique. on appelle ce phénomène : L’effet Joule.
L’effet joule est l’effet thermique associé au passage du courant électrique dans un conducteur.

2) Activité :
On réalise le montage suivante :
On ferme l’interrupteur K, et on règle le rhéostat afin que l’intensité du
courant atteigne la valeur I = 2 A, on mesure la tension UAB on trouve UAB
= 8V
15 12 9 6 3 0 t (min)
14400 11520 8640 5760 2880 0 Q (J)

1- Représenter la courbe Q = f (t) ( voir ci-dessous)


2- Comparer le coefficient directeur de la courbe et UAB. I.
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
Physique chimie Page 29
3) Loi de Joule :
L'énergie électrique We reçue par un conducteur ohmique est transmise au milieu extérieur sous forme de
chaleur Wj (Energie thermique ) c'est l'effet Joule .
Energie thermique Wj est proportionnelle au carré de l’intensité du courant
qui le traverse
WJ= We= UAB × I × Δt = R×I2×Δt Bilan énergétique pour un
conducteur ohmique
La puissance mise en jeu lors de l'effet Joule vaut : PJ = Pe= UAB × I = R×I²

4) Conséquences de l’effet Joule :


♦ les effets bénéfiques
- éclairage par incandescence
- les résistances chauffantes (radiateurs électriques, plaques chauffantes, fours électriques…)
- les fusibles.
♦ les effets indésirables
- pertes énergétiques dans les appareils électriques et dans les lignes de transport d’électricité…).
Application 2 :

On considère un conducteur ohmique de résistance : =


R 8,5Ω

1) Calculer l’intensité du courant électrique qui doit traverser ce conducteur ohmique pour que la puissance
dissipée par effet Joule soit PJ = 20W.
2) En déduire la tension à ses bornes.
3) Calculer l’énergie perdue par effet Joule durant 2 min.

III- Transfert d’énergie au niveau d’un générateur :


1) Définition d’un générateur
Un générateur électrique est un dipôle actif qui convertit
en énergie électrique une autre forme d’énergie.
Schéma d’un générateur en convention générateur

Générateur Forme d’énergie transférée


 Exemples
Pile Energie chimique → Energie électrique
Centrale thermique Energie thermique → Energie électrique
Centrale nucléaire Energie nucléaire → Energie électrique
Centrale hydraulique Energie hydraulique → Energie électrique
Photopile Energie lumineuse → Energie électrique

2) Energie électrique fournies par un générateur :


Soit un générateur électrique qui produit un courant électrique d’intensité I, la tension à ses bornes étant U PN .

Physique chimie Page 30


L’énergie électrique fournie par un générateur pendant la durée ∆t , au reste du circuit est :

………………………………..

3) Puissance électrique fournies par un générateur :


La puissance électrique fournie par un générateur au reste du circuit électrique est : ………………………...

Application 3:
Un générateur produit un courant électrique d’intensité I = 3, 41A .
1) Calculer l’énergie électrique fournie par ce générateur durant 1h. La tension entre ses bornes est de
UPN = 12,3 V
2) Quelle est la puissance électrique fournie au reste du circuit ?

Sérié d’exercices
Exercice 1 :
L’énergie électrique reçue par un moteur pendant une durée de 80 min est 38 MJ. La tension d’alimentation du
moteur est 360 V.
1. Quelle est la puissance électrique du transfert ?
2. Calculer l’intensité du courant électrique qui parcourt le moteur.
Exercice 2 :
Deux résistances chauffantes R1 =25 Ω et R2 =50 Ω sont utilisées dans des bouilloires de puissances de chauffe
différentes.
1. On les alimente avec une tension de 230 V. Pour quelle résistance l’effet Joule est-il le plus important ?
2. Les résistances sont maintenant parcourues par une même intensité de 9,4 A. Comparer leur effet Joule.
Exercice 3:
Une génératrice de courant continu convertit une puissance mécanique de Pm= 1,86 kW en énergie électrique.
La tension à ses bornes est de 112V et elle débite un courant d’intensité 14,2 A.
1. Calculer la puissance électrique fournie par cette génératrice.
2. Calculer la puissance dissipée par effet Joule.
Exercice 4:
Une batterie d’accumulateur au plomb est chargée de 40 Ah.
1. La batterie se décharge complètement en 1 h. La tension au cours de cette décharge est 11,8 V.
Quelle est l’énergie électrique fournie ?
2. On utilise la batterie pour démarrer une automobile pendant 1,5 s. La batterie est alors traversée par un
courant d’intensité 0,2 kA et la tension à ses bornes est de 10,2 V.
2.1. Quelle est l’énergie électrique fournie ?
2.2. Quelle est la puissance électrique ?

Physique chimie Page 31


Unité6 : Comportement global d’un circuit électrique

I. Transfert d’énergie électrique au niveau d’un récepteur.


1) Loi d’ohm pour un récepteur:
La tension UAB aux bornes d’un récepteur traversé par un courant électrique d’intensité I est :
… ….……………………. E ' : force contre-électromotrice (f.c.e.m) du récepteur en volt (V) ;
r ' : la résistance interne en Ohm ( Ω ) ;
2) Bilan énergétique d’un récepteur:
L’énergie électrique reçue par un récepteur est :…………………………………………………………..
Et lorsque UAB = E’ + r’.I, donc : ………………………………………………………………………..
D’où We = Wu + WJ Avec :
Wu = E’.I.∆t : Représente l’énergie utile qui peut être une
énergie mécanique (moteur), chimique (électrolyseur).
WJ = r’.I2.∆t : Représente l’énergie dissipée par effet joule dans
le récepteur.
3) Bilan de la puissance
La puissance électrique reçue par le récepteur : 𝑷𝒆𝒆 = 𝑼𝑨𝑨𝑩𝑩 . 𝑰𝑰 = (𝑬𝑬′ + 𝒓𝒓′ 𝑰𝑰 ). 𝑰𝑰 = 𝑬𝑬′ 𝑰𝑰 + 𝒓𝒓′ 𝑰𝑰𝟎𝟎 = 𝑷𝒖 + 𝑷𝑱
𝑷𝒖 = 𝑬𝑬′ 𝑰𝑰 : La puissance utile
𝑷𝑱 = 𝒓𝒓′ 𝑰𝑰𝟎𝟎 : La puissance dissipée par effet de joule
4) Rendement d’un récepteur:
Le rendement d’un récepteur est le quotient de l’énergie (ou puissance) utile sur l’énergie (ou puissance) reçue
par le récepteur :
𝑾𝑾𝒖 …………………..……..… …………………..……..…
𝝆𝝆 = = soit 𝝆𝝆 =
𝑾𝑾𝒆𝒆 ……………………..……. ……………………..…….

Le rendement ρ < 1 est sans unité et peut s’écrire en pourcentage.


Exercice d’application1 :

Un moteur électrique de force contre-électromotrice E’ = 3 V et de résistance interne 𝑟𝑟′ = 4 Ω,


fonctionne durant 20 min avec un courant électrique d’intensité I = 1,2 A.
1- Calculer la tension aux bornes du moteur électrique.
2- Calculer l’énergie électrique reçue par le moteur.
3- Calculer l’énergie utile (énergie mécanique )
4- Calculer l’énergie dissipée par effet joule
5- Calculer le rendement de ce moteur.

Physique chimie Page 32


II. Transfert d’énergie électrique Au niveau d’un générateur.
1) Loi d’ohm pour un générateur:
La tension UAB aux bornes d’un générateur qui donne une intensité électrique I est : …………………………

E : force électromotrice du générateur en volt (V) ;


r : la résistance interne en Ohm ( Ω ) ;

2) Bilan énergétique d’un générateur:


La tension UPN aux bornes du générateur est : UPN = E – rI Si on multiplier chaque membre de cette
l’équation par I.Δt on aura : ………………………. = ……………….…………..
………………… = …………………………………….
D’ où WT = We + WJ
Dans cette relation, on a :


=
We U PN .I .∆t : Représente l’énergie électrique fournie par le

générateur au circuit. C’est donc l’énergie utile Wu.


=
WJ r .I 2
.∆t : Représente l’énergie thermique dissipée par

effet Joule dans le générateur.


=
WT E.I .∆t : Représente l’énergie totale WT du générateur :
c’est l’énergie qui consomme le générateur pour la transformer en énergie électrique.

3) Bilan de la puissance

La puissance électrique totale du générateur est :


P=
T Pe + PJ
PT=E.I ; puissance totale
PJ= r.I2 : puissance dissipée par effet joule
Pe=UPN.I : puissance électrique fournie par le générateur (puissance utile)
4) Rendement d’un générateur :
Le rendement d’un générateur est le quotient de l’énergie (ou la puissance) électrique utile We sur l’énergie
𝐖𝐞 𝐏𝐏𝐞
(ou la puissance) totale WT 𝛒𝛒 = =
𝐖𝐓 𝐏𝐏𝐓

En remplaçant We et WT par leurs expressions, alors le rendement devient :


We U PN .I .∆t U PN
ρ
= = =
WT E.I .∆t E

Physique chimie Page 33


Le rendement ρ < 1 est sans unité et peut s’écrire en pourcentage.
Exercice d’application 2 :
On considère un générateur de force électromotrice E = 15V et de résistance interne r= 50Ω .
1) Calculer l’intensité I du courant électrique qu’il débite, sachant que la tension entre ses bornes est
.𝑈𝑈𝑃𝑁 = 10𝑉𝑉
2) Calculer la puissance P𝐽 dissipée par effet Joule.

3) Calculer la puissance totale du générateur 𝐏𝐏𝑻𝑻


4) En déduire le rendement du générateur.

5) Le rendement global d’un circuit simple:


On considère un circuit électrique simple contenant un
générateur branché en série avec un moteur
On a 𝑈𝑈𝑃𝑁 = 𝑈𝑈𝐴𝐵 … … … … … … = … … … … ….
On multiplie chaque membre de l’équation par I et on aura:
…………………..= ……………………
… … … … … = … … … … … … . … … … ..
𝐸𝐸𝐼𝐼: la puissance utile du moteur
𝐸𝐸 ′ 𝐼𝐼 : la puissance totale du générateur
(𝑟𝑟 ′ + 𝑟𝑟). 𝐼𝐼2 : la puissance dissipée
…………. …………. ……
On définit le rendement global de ce circuit simple par la relation : 𝛒𝛒 = = =
…………. …………. …..
Remarque :
………. ……….
Le rendement du moteur dans le circuit est 𝛒𝛒𝐌 = ………… ; et le rendement du générateur est 𝛒𝛒𝐠 = ………..
……….….
Et puisque … … … . = … … .. on conclue que 𝛒𝛒 = … … … … . = .
……..…….

III- Facteurs influençant l’énergie fournie par un générateur à un circuit résistif :


1) L’intensité du courant électrique dans un circuit résistif :
On considère un générateur G(E; r), branchée en série avec un conducteur
ohmique AB équivalent à des conducteurs ohmique sont branchés en série ou (et)
en parallèle, de résistance Req.

D’après la loi d’ohm pour un générateur on peut écrire : U PN= E − r.I


U AB = Réq .I
Et la loi d’Ohm pour le dipôle AB :

Physique chimie Page 34


E
I=
U AB = U PN Réq .I= E − r.I r + Réq
Et comme on a donc C’est-à-dire que :
2) Influence de la f.e.m et de la résistance équivalence Req sur l’énergie fournie par
le générateur:
L’énergie électrique fournie par un générateur au cours d’une durée ∆t est =
: We U PN .I .∆t
Réq
=
We Réq .I 2=
.∆t .E 2 .∆t
(r + Réq ) 2

L’énergie électrique fournie par un générateur est proportionnelle au carré de la force électromotrice E :

Réq .E 2
=We .∆t
( r + Réq ) 2

𝐸2
L’énergie électrique We est maximale lorsque Req = r , 𝑊𝑊𝑒 𝑚𝑎𝑥 = ∆𝑡𝑡
4𝑟

Exercice d’application 3 :
On considère un générateur de f.e.m E = 12V et de résistance interne r= 50Ω branché en série avec un
conducteur ohmique de résistance R.
1) Quelle est la valeur que doit prendre R pour tirer le maximum de puissance électrique du générateur ?
2) Calculer dans ce cas :
a- L’intensité du courant électrique I.
b- La puissance PJ dissipée par effet Joule dans le générateur.
c- La puissance électrique Pe reçue par le conducteur ohmique.
3) Calculer le rapport PJ/Pe. Que peut-on en déduire ?
3) Limite de fonctionnement d’un conducteur ohmique:
Tout conducteur ohmique s’échauffe quand il est traversé par un courant électrique. Après une durée de
fonctionnement transitoire, cette chaleur ne s’évacue pas rapidement ce qui risque de le détériorer.
Généralement les fabricants donnent la résistance R et la puissance maximale supportable par le conducteur
ohmique.
=
On calcule Imax et Umax par la relation : Pmax U=
max .I max R.I max 2

Pmax
I max = U max = Pmax .R
R et

Physique chimie Page 35


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Un générateur 𝐸𝐸 = 9𝑉𝑉; 𝑟𝑟 = 2Ω ) produit un courant électrique d’intensité 2A.
1- Calculer la puissance électrique produite, la puissance électrique dissipée par effet Joule à l’intérieur du
générateur et la puissance électrique utilisable entre les bornes du générateur.
2- Calculer l’énergie thermique perdue et l’énergie que peut fournir le générateur au circuit
extérieur pendant une heure de fonctionnement.

Exercice 2 :
L’équation de la caractéristique traduisant la loi d’ohm aux bornes d’un générateur est :
𝑈𝑈𝑃𝑃𝑁𝑁 = 4,5 − 2𝐼𝐼
1- Déterminer la f.é.m. E et la résistance interne r de ce générateur.
2- On effectue ensuite une étude énergétique dans le cas où le générateur fonctionne durant
10 minutes. La tension à ses bornes est 1V.
2-1- Calculer l’énergie dissipée par effet joule.
2-2- Calculer l’énergie fournie par le générateur au reste du circuit.
2-3- Calculée l’énergie électrique générée.
2-4- Calculer le rondement de ce générateur, conclure.

Exercice 3 :
Un circuit électrique comporte un générateur (𝐸𝐸 = 6𝑉𝑉; 𝑟𝑟 = 2Ω )et un électrolyseur (𝐸𝐸′ = 2,4𝑉𝑉 ; 𝑟𝑟′ = 10 Ω ).
1- Déterminer le point de fonctionnement du circuit.
2- Calculer la puissance électrique engendrée par le générateur, la puissance que peut
recevoir l’électrolyseur et la puissance utile transformée en réactions chimiques.
3- Calculer le rendement du générateur et aussi de l’électrolyseur. Calculer le rendement du circuit.

Physique chimie Page 36


Unité7 : Champ magnétique

I. Les aimants :
1) Définition :
Un aimant est un corps qui a la propriété d’…………………… le fer.
2) Les pôles d’un aimant :

Chaque aimant possède deux pôles : pôle nord et pôle sud.


- Deux pôles différents s’……………
- Deux pôles identiques se …………….
II. Mise en évidence du champ magnétique :
1) Action d’un aimant sur une aiguille aimantée :
Lorsqu’on approche une aiguille aimantée d’un aimant, on constate qu’elle
prend une position stable, on dit qu’il y a une ……………… entre l’aimant
et l’aiguille aimanté.

2) Action d’un courant électrique sur une aiguille aimantée :


Une aiguille aimantée …………. au voisinage d’un conducteur parcouru par
un courant électrique continu. Sa déviation dépond du ………………… qui
traverse le conducteur.

III. Champ magnétique et spectres magnétiques


1) Vecteur champ magnétique :
Lorsqu’on pose une aiguille aimantée pouvant osciller autour d’un axe vertical, dans un point où règne un
���⃗ , elle s’oriente suivant une direction et un sens déterminé.
champ magnétique noté 𝑩𝑩
Par convention le sens de champ ���⃗ 𝐵𝐵 st celui qui indique le pôle ………..de l’aiguille aimantée.

Le vecteur champ magnétique 𝐵𝐵⃗en un point M a les propriétés mathématiques


d’un vecteur :
- Origine : ………………
- Direction : ……………………………………………………..
- Sens : ……………………………………………………………………………...
- Valeur : ………………………………………………………........
2) Les spectres magnétiques :
2-1- les lignes du champ :
Une ligne de champ est une courbe qui est …………….. aux vecteurs champs magnétiques en chacun de ces
points. Le spectre magnétique est l’ensemble des lignes de champ.
Les lignes de champ sont orientées dans le sens du vecteur champ magnétique.

Physique chimie Page 37


Exemples :

2-2- Champ magnétique uniforme :


Un champ magnétique est uniforme dans une région de l’espace, si le vecteur champ magnétique a les mêmes
…………………. (directions, sens et valeur) en tout point de cette région.
Le spectre du champ magnétique uniforme est formé de segments de droites parallèles entres eux. C’est le cas
dans l’entre fer d’un aimant en U.

IV. Superposition de champs magnétiques


S’il y a plusieurs champs magnétiques (créés par plusieurs sources distinctes), le vecteur champ
magnétique résultant en un point est égal à …………………………… des champs créés par chacune
des sources en ce point. Exemple

V. Champ magnétique terrestre :


Au tour de la terre règne un champ magnétique appelé champ géomagnétique.
Le pôle magnétique sud se trouve à proximité du pôle géographique nord. De même le pôle magnétique nord se
trouve près du pôle sud géographique. Le champ magnétique terrestre (ou champ géomagnétique) ressemble à
celui produit par un aimant droit.

- Les boussoles s’orientent le long des lignes de champ magnétique terrestre.


- Le pôle nord de l’aiguille aimantée est attiré par le pôle terrestre magnétique sud.

Physique chimie Page 38


- Le champ magnétique terrestre n’est pas horizontal mais forme un angle avec l’horizontale appelé inclinaison 𝐼𝐼̂ .
- On appelle le plan vertical dont se trouve l’aiguille : le plan méridien magnétique.
On écrit :

���⃗
𝐵𝐵 𝐻 : Composante horizontale du champ magnétique terrestre
���⃗𝑉𝑉 : Composante verticale du champ magnétique terrestre
𝐵𝐵

Application 1

Considérons deux aimants droits orientés (voir figure).on donne les intensités
des champs magnétiques en M créent par les deux aimants :
B1=20 mT et B2=10mT .trouver les caractéristiques du champ magnétique
total on néglige le champ magnétique terrestre.

Application 2

En un point M de l'espace, se superposent deux champs magnétiques


����⃗
B1 et ����⃗
B2 créés par deux aimants dont les directions sont orthogonales.
Leurs intensités sont respectivement B1 = 3×10–3 T et B2 = 4×10–3 T.
1- Déterminer le pôle Nord de chaque aimant.
2- Représenter graphiquement le champ résultant ���⃗ B.
���⃗et α = (B
3- Calculer l’intensité de B ����⃗1 ; ����⃗
B2 )

Physique chimie Page 39


Sérié d’exercices
Exercice 1 :

a- Dessiner une aiguille aimantée en chaque


point Mi de la figure à coté, en précisant la
nature de ses pôles.
b- Représenter le vecteur champ magnétique

Exercice 2 :
Chaque aimant crée au point M un champ magnétique de valeur 2,5.10-3 T.
a- Tracer, en précisant l'échelle, les champs
b- Déduire de la construction vectorielle la valeur du champ magnétique résultant en M.
c- Retrouver le résultat précédent en utilisant une fonction trigonométrique.
d- Comparer la précision des deux résultats.

Exercice 3 :

1- Tracer le spectre de l’aimant en U entre les deux pôles.


2- Orienter les lignes de champ
3-Identifier les pôles de cet aimant.
4- Quelle propriété possède le vecteur B dans cette région de
l’espace champ magnétique?
Comment appelle-t-on un tel champ magnétique ?

Exercice 4 :
Deux aimants droits A1 et A2 sont placés sur l’axe x’x Chacun d’eux crée au point M situé à égale distance
des deux sources, un champ magnétique de 20mT.
1- Représenter le vecteur champ magnétique en M, lorsque les deux pôles en regard sont de même nom.
2- Même question lorsque les deux pôles sont de noms différents.

Physique chimie Page 40


Unité8 : Champ magnétique créé par un courant électrique

I. Champ magnétique créé un fil rectiligne


1) spectre du champ magnétique
Un fil de longueur infinie parcouru par un courant d’intensité 𝐼𝐼,
crée un champ magnétique dont les lignes de champ sont des
………………………… centrés sur le fil et situé dans le plan
perpendiculaire au fil.
2) Caractéristiques du champ magnétique d’un fil rectiligne
Au voisinage d’un fil rectiligne électrique le vecteur champ
magnétique existant dans un point M à pour caractéristiques :
Point d’action : ……………………………….
Ligne d’action : ……………………………………………
Sens : …………………………………………………………
 Règle du bonhomme d'Ampère : Un observateur est disposé le long du conducteur de façon que le
courant électrique circule de ses pieds vers sa tête. Il regarde un point M de l’espace. En ce point le champ
magnétique est orienté vers sa gauche.
 Règle de la main droite : Lorsque la paume de la main droite est tournée vers le point M ,les doigts
étant le long du fil et dans le sens du courant, le pouce indique le sens du champ magnétique.
Lorsque les doigts enroulent le fil dans le sens du champ magnétique, le pouce indique le sens du courant.
Règle du bonhomme d'Ampère Règle de la main droite

Intensité : donnée par la relation :

B : intensité du champ magnétique au point M.


𝜇𝜇0: perméabilité magnétique du vide (ou de l’aire) sa valeur est 𝜇𝜇0 = 4𝜋𝜋. 10−7 (𝑆𝑆. 𝐼𝐼)
𝐼𝐼 : intensité du courant.
𝑑𝑑 = 𝑂𝑂𝑀𝑀 : La distance du point M au fil.
𝐼
Donc : 𝐵𝐵(𝑀𝑀) = 2. 10−7 𝑑

Application 1

Calculer l’intensité du courant qu’il faut faire circuler dans un fil de cuivre pour que le champ
magnétique à 1cm du fil ait une intensité égale à 1mT.

Physique chimie Page 41


II. Champ magnétique créé par une bobine plate

Une bobine est constituée d’un ……………….. de fil


conducteur sur un cylindre isolant dont l’épaisseur
est petite par rapport à son rayon.
1) Spectre du champ magnétique

Dans un plan perpendiculaire au plan de la bobine et


contenant son centre, les lignes de champ sont des droites
rectilignes près du centre et s’incurvent en s’éloignant de
celui-ci pour devenir des cercles fermés près des fils
conducteurs.

2) Sens du vecteur champ magnétique


Le sens du vecteur champ magnétique est déterminé par la règle du bonhomme d’Ampère ou de la main
droite.
La face nord de la bobine est la face par laquelle sortent les lignes de champ.
La face sud de la bobine est la face par laquelle entrent les lignes de champ.

On regarde l’une des faces :


- s’il correspond au sens indiqué par la lettre S on regarde sur la face sud.
- s’il correspond à celui indiqué par la lettre N on regarde sur la face nord.
3) Intensité
L’intensité du champ magnétique crée par une bobine plate de rayon R, contenant N spires et parcouru par un
courant continu 𝐼𝐼 en son centre 𝑂𝑂 est :
𝑩𝑩(𝑴𝑴) = ⋯ … … … ..Avec : 𝝁𝝁𝟎𝟎 = 𝟒𝟒𝝅𝝅. 𝟏𝟏𝟎𝟎−𝟕𝟕 (𝑺𝑺. 𝑰𝑰)
III. Champ magnétique créé par un solénoïde
Un solénoïde est constitué d’un fil conducteur enroulé sur un cylindre isolant dont la longueur est très grande.
(L>10r)
1) spectre du champ magnétique
A l’intérieur d’un solénoïde les lignes de champ sont des ………………………….., le champ est donc le
champ est ………………...
A l’extérieur du solénoïde, le spectre magnétique ressemble à celui d’un aiment droit.
Physique chimie Page 42
2) sens du vecteur champ magnétique
Règle de la main droite (valable dans tous les cas) :
Pouce : …………………
Doigts courbés : ……………….

3) Intensité du champ magnétique


A l’intérieur du solénoïde le champ magnétique est uniforme d’intensité :

−7
𝜇𝜇0 : perméabilité magnétique du vide 𝜇𝜇0 = 4𝜋𝜋. 10 (𝑆𝑆. 𝐼𝐼)
𝑁
𝑛𝑛 : densité de spires : 𝑛𝑛 = 𝐿
avec 𝐿𝐿 : longueur du solénoïde et 𝑁𝑁 : nombre de spires.
𝐼𝐼 : intensité du courant à travers le solénoïde.
Le sens de 𝐵𝐵 ⃗ dépend du sens de 𝐼𝐼.

Application 2
Une bobine parcourue par un courant d’intensité , crée en M
un champ magnétique de norme B1 = 2 mT. Un aimant A crée
au même point un champ magnétique de norme B2=4mT.
1) Représenter les vecteurs champs magnétiques créés
en M par chacune des deux sources.
2) Représenter le vecteur champ magnétique résultant.
3) Déterminer sa norme

Application 3
1) On dispose d’un solénoïde de 50 cm de long comportant 250 spires. Il est traversé par un courant d’intensité
électrique I= 2.5 A. Déterminer l’intensité du champ magnétique généré au centre de ce solénoïde.
2) Un autre solénoïde génère un champ magnétique B = 5.0 mT, il est traversé par un courant d’intensité I = 2.5 A.
Combien comporte t’il de spires par mètre ?
3) Un solénoïde de 80 cm de long comporte 1500 spires par mètre. Il est traversé par un courant d’intensité
électrique I= 1.2 A. Déterminer l’intensité du champ magnétique généré au centre de ce solénoïde.
4) Déterminer la longueur d’un solénoïde comportant 1500 spires qui génère un champ B = 7.5 mT lorsqu’il est
parcouru par un courant électrique d’intensité I = 3.0 A

Physique chimie Page 43


Unité 9 : Force électromagnétique-loi de Laplace

I. Force électromagnétique
1) Activité :
On réalise le montage expérimental ci-contre en utilisant une tige de cuivre
(car le cuivre n'est pas attiré par l'aimant). La tige est capable de tourner
librement autour du point O, son extrémité libre trompe dans le mercure.

1) qu’observez-vous lorsqu’on ferme K. interpréter.

………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

2) qu’observez-vous lorsqu’on change le sens du courant.

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

3) qu’observez-vous lorsqu’on augmente l’intensité I.

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

4) qu’observez-vous lorsqu’on diminuer la longueur de la partie de tige plongée dans le champ


magnétique.
……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

5) la force qui s’applique sur la partie de la tige s’appelle force magnétique. donner son expression.

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

2) Loi de LAPLACE.
Un conducteur rectiligne de longueur L parcouru par un courant d’intensité I placé dans un champ magnétique
�⃗ est soumis à la force de Laplace
uniforme 𝐵𝐵

Physique chimie Page 44


�⃗ est celui du courant. la longueur L est la partie du conducteur qui est à la fois parcourue par le
le sens de 𝐿𝐿
�⃗.
courant et plongée dans le champ magnétique 𝐵𝐵
la force de Laplace fait intervenir un opérateur mathématique appelé …………………………… (noté "˄").

3) caractéristiques de la force de LAPLACE.


Point d’application : ………………………………………………………

……………………………………………………………….

direction : ……………………………………………….

sens : …………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………

intensité :………………………. avec 𝛼𝛼 = (𝐼𝐼�


�⃗ , 𝐵𝐵
𝐿𝐿 �⃗ ) ,I en (A) L en(m) , B en(T) et F en (N).

II. Applications :
1) Le haut parleur
Le haut parleur est composé des éléments suivants:
-Un aimant circulaire qui crée un champ magnétique radial.
-Une bobine en cuivre pouvant tourner autour du pôle nord de l'aimant.
- Une membrane liée à la bobine.
Lorsqu'un courant électrique d'intensité I passe dans la bobine,
chacune de ses spires est soumise à la force de Laplace qui
la met en mouvement ce qui provoque le mouvement de membrane qui
agit sur la couche d'air qui l'entoure et elle produit un son qui a la même fréquence que celle du courant
électrique. )
2) Le moteur électrique à courant continu
Il est constitué de deux parties essentielles:
-Le stator:c'est un aimant fixe qui crée un champ magnétique autour de lui.
-Le rotor : c'est la partie mobile, elle a une forme cylindrique, c'est une
association de spires mobiles autour d'un axe. Dans Le moteur électrique
à courant continue ce sont les forces de Laplace qui entraine la rotation.
Le moteur le plus simple est constitué d’un cadre rectangulaire pouvant
tourner autour d’un axe
Le collecteur et le balais assurent la rotation du rotor dans le même sens.

Physique chimie Page 45


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Un conducteur XY, parcouru par un courant
d'intensité I est placé dans un champ magnétique𝐵𝐵 �⃗
uniforme.
Dans chacun des cas suivants, représenter la
force électromagnétique qui s'exerce sur le
conducteur et calculer l'intensité de cette force.
Données : I = 1 A ; XY =10 cm ; B = 10 – 4 T

Exercice 2 :
Deux tiges de cuivre QR et ST constituent deux rails
conducteurs horizontaux sur lesquels peut se déplacer une
barre cylindrique MN qui ferme le circuit. Un aimant en U
crée un champ magnétique B⃗.
1- Le générateur a une f.e.m. de 6 V et la résistance totale du
circuit est 2 Ω. Quelle est la valeur de l'intensité I du courant
qui traverse le circuit ?
2- Quelle est la particularité du champ magnétique entre les
deux branches de l'aimant ? Donner la direction et les sens du vecteur champ magnétique entre les branches de
l'aimant.
3- La valeur du champ magnétique est B = 0,05 T. La longueur MN est de 10cm. On suppose que la barre est
soumise sur toute sa longueur au champ magnétique. Donner les caractéristiques de la force
électromagnétique agissant sur la barre MN.
4- On intervertit les pôles de l'aimant. Que se passe-t-il ?

Exercice 3 :
Deux rails métalliques, parallèles, horizontaux PP' et QQ', distants de 20cm,
sont reliés à un générateur de courant continu de f.e.m. E = 4 V et de
résistance interne r. Sur ces deux rails une tige métallique MN peut glisser
sans frottement en restant perpendiculaire aux rails. Le circuit est parcouru
par un courant d'intensité I = 0,5 A et sa résistance équivalente a pour valeur
R = 6 Ω. L'ensemble est plongé dans un champ magnétique uniforme,
d'intensité B = 0,5 T, perpendiculaire au plan des rails.
1- Indiquer le sens du courant.
2- Déterminer la valeur de la résistance interne du générateur.
3- Déterminer les caractéristiques de la force exercée sur la tige. La représenter.

Physique chimie Page 46


Unité10 : visibilité d’un objet

I. Condition de visibilité
1) Activité 1
1.1) Situation 1:
Lorsqu'un observateur se trouve dans une pièce obscure,il ne voit rien.Pour pouvoir distinguer les objets
présents autour de lui Il doit allumer la lumière. Donc la visibilité d’un objet nécessite de la lumière.
1.2) Situation 2:
Lorsqu'on place un objet et une bougie allumée dans une boite à chaussure de carton fermée ,on ne voit pas
l'objet malgré qu'il est éclairé.
L'objet éclairé par une source de lumière primaire et lui aussi une source de lumière secondaire.
La lumière émise par l'objet éclairé ne peut pas traverser les plaques de carton opaque pour arriver à l'oeil de
l'observateur.

2) Conclusion:
………………………………………………………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………………………………..

II. Propagation de la lumière


1) Activité 2
On dispose de trois plaques de carton percées d'un trou et d'une bougie alumée .

Lorsque les trous sont alignés , l'oeil observe la lumière de la bougie.

2) Conclusion:
………………………………………………………………………………………………………………………..
III. Réflexion de la lumière
1) Activité 3

Physique chimie Page 47


2) Lois de la réflexion

1èr loi : ………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………....................

2ème loi: …………………………………………………………………………………………………………………..

IV. Réfraction de la lumière


On appelle réfraction de la lumière, le changement de direction qu’elle subit lorsqu’elle traverse la surface de
séparation entre deux milieux transparents.

Activité 4

Lois de Descartes de la réfraction :


1èr loi : ………………………………………………………………………………………………………..
2ème loi: ………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………

Physique chimie Page 48


Unité1 : l’importance de la mesure dans la vie courante

I- Nécessité de la mesure dans différents domaines de la vie courante :

1) Mesurer pour informer :


Activité 1 :

« Quelles informations indique l’étiquette d’une bouteille d’eau minérale ? »

Examiner les informations portées sur les étiquettes des bouteilles d’eaux minérales A et B.
a- Quels espèces chimiques contiennent – elles ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………….

b- Que représentent les données chiffrées ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

Définition :
La concentration massique (ou la teneur) noté Cm , d’une espèce chimique en solution est
donnée par la relation suivante : son unité est g/l.

m : la masse de l’espèce chimique dissoute en gramme (g).


V : le volume de la solution en litre (L).

• Remarque : relation entre la concentration molaire C et concentration massique Cm.


M : masse molaire en (g.mol-1).

Physique chimie Page 49


 Conclusion :

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

2- mesurer pour surveiller et protéger

Activité 2 :
« Pourquoi contrôler la qualité de lait ? »
La richesse nutritionnelle du lait est contrôlée grâce à la mesure de sa densité et son état de fraicheur est
surveillé par des mesures du pH.
-Pour un lait de qualité, il faut : 1,030 > 𝑑𝑑 > 1,034 et 6,5 > 𝑝𝑝𝐻𝐻 > 6,7
Lors d’un contrôle de la qualité d’un lait, on constate que sa densité est égale à 1,03 et son 𝑝𝑝𝐻𝐻
égale à 6,6.
a- Rappeler la définition de la densité par rapport à l’eau ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
b- La qualité de ce lait est-il satisfaisante ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………
 Définition

La densité d par rapport à l’eau d’un liquide ou d’un solide est donnée par la relation suivante :

𝛒𝛒 ∶ la masse volumique du liquide


𝛒𝛒𝐞𝐚𝐚𝐮 la masse volumique de l’eau

 Conclusion

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

Physique chimie Page 50


3- Mesurer pour agir
Activité 3 :
Observer le résultat d’une analyse biochimique Dosage Résultats Normal
du Sang (Tableau ci-contre)

1) Quelle est l’utilité de cette analyse du sang ? Glycémie 0,940g/L (5,21mmol/L) 0 ,70- 1,00

………………………………………………………… Créatinine 14,3mg/L (126,4𝝁𝝁mol/L) 5-12

……………………………………..............................
Cholestérol 3,02g/L (7,82mmol/L) 1,50-2,2
………………………………………………………… total
2) Quels sont les dosages qui sont normaux ?
Acide urique 91,0mg/L (5414𝝁𝝁mol/L) 25-70
…………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….............................
……………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
3) Le patient souffre –t-il de diabète ? de glycémie ? d’urémie ? D’un excès de cholestérol dans Le sang ?

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………

4) Quel régime ce patient doit –il suivre ?

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
 Conclusion :

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Application

Cholestérol CxH2x-8O est une Substance lipide retrouvée dans le sang et de masse molaire est M =
386g/mol.
Le rapport normal de cette substance dans le sang compris entre 1,4g/L et 2,2g/L.
1) Calculer x et déduire la formule brute du cholestérol.

2) Le processus d'analyse sanguine a donné le résultat : le cholestérol est de 250mg par litre de sang.

Ce personne est-il en bonne santé ou malade?

Physique chimie Page 51


II- Les techniques de mesures :
Les techniques de mesures en chimie sont multiples et variées. Elles peuvent être
chimiques ou physique, simple ou compliquées. Il convient de les adapter à l’objectif fixé.

1. Mesures approximatives et précises :


Une mesure ne nécessite pas une grande précision peut être réalisé avec un matériel
simple, En revanche une mesure précise nécessité un matériel plus élaboré.

2. Mesures en continu ou par prélèvements :


Une mesure en continu permet de suivre, en temps réel, l’évolution d’une grandeur.
Elle nécessite l’utilisation d’un capteur adapté. Un prélèvement analysé au laboratoire donne
un résultat ponctuel.
3. Mesures non destructives et mesures destructives :

Lorsque l’échantillon est disponible en faible quantité ou doit effectuer d’autres


analyses, on choisit une méthode non destructive. Dans le cas contraire, on peut utiliser une
méthode destructive telle qu’un dosage mettant en transformation chimique .

Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Une solution de glucose de volume V = 250mL contient une masse m = 1, 0g de glucose .
Quelle est sa concentration massique ?

Exercice 2 :
L’éthanol de formule C2 H6 O est un composé appartenant à la famille des alcools, C’est un liquide de densité
par rapport à l’eau est d =0 ,79 .
Quelle est la masse volumique ρ de ce composé ?

On donne : la masse volumique de l’eau est : ρeau = 1g/mL

Exercice 3 :
-
La teneur en ions nitrate NO 3 dans l’eau peut être déterminée simplement grâce à des bandelettes tests . Le
résultat de cette analyse pour une eau de robinet indique une teneur comprise entre :
Cm1 = 10mg/L Cm2 = 25mg/L

1. Entre quelles limites se situe la masse d’ions nitrate absorbés par un enfant qui consomme, chaque jour ,
un volume V = 1, 2L de cette eau ?
2. Sachant que la Dose Journalier Admissible (D,J,A ) des ions nitrate est égale à
3, 65mg par kg de masse corporelle, préciser si cet enfant, de masse m = 15kg court
de risque en consommant cette eau ?

Physique chimie Page 52


Unité2 : les grandeurs physiques liées à la quantité de matière

I. Quantité de matière de matière d’un solide et d’un liquide


1) Quantité de matière

La quantité de matière est ……………………………………………………. dans un échantillon donnée.


Par exemple, le nombre de molécules, d’ions, d’atomes... mais toutes identiques dans cet échantillon .
On la note par n .
La mole est l’unité de la quantité de matière (symbole : mol).
1 mol correspond à 6,02 .1023 particules (nombre d’Avogadro NA )

Le nombre N d’atome, de molécules ou d’ions contenus dans l’échantillon est proportionnel à la quantité de
matière n correspondante. D’où la relation :

Application 1

Déterminer la quantité du fer n dans un échantillon du fer contient un nombre N=14.1023 atomes de fer
1) Déterminer le nombre d’atome d’argent dans un échantillon d’argent son quantité de matière est n=0,5mol
On donne : 𝐍𝐍𝐀𝐀 = 𝟔𝟔, 𝟎𝟎𝟎𝟎. 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟐𝟐𝟐𝟐 𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦−𝟏𝟏

2) La quantité de matière et la masse


La quantité de matière n(X) d’un échantillon de masse m(X) et de masse molaire M(x) est définie par la
relation :

Application 2

Déterminer la quantité de matière contenue dans 11,2g d’acide sulfurique H2 SO4


Données: M(H)=1g.mol-1 ; M(S)=32g.mol-1 ;M(O)=16g.mol-1

3) La quantité de matière et la masse volumique


La masse volumique 𝜌𝜌 d’une espèce chimique est égale au rapport de sa masse 𝑚𝑚 par son volume 𝑉𝑉.
Son unité dans S.I est 𝑘𝑘𝑔𝑔⁄𝑚𝑚3
𝑚𝑚
𝜌𝜌 = → 𝑚𝑚 = 𝜌𝜌 × 𝑉𝑉
𝑉𝑉

Donc

Application 3

L’hexane est un corps liquide à température de 20°𝐶𝐶, de masse volumique 𝜌𝜌 = 0,66 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝐿𝐿−1, de formule
chimique 𝐶𝐶6𝐻𝐻14.
On donne la masse molaire de l’hexane : (𝐶𝐶6𝐻𝐻14) = 86 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙−1
Quel volume d’hexane doit-on mesurer à l’aide d’une éprouvette graduée pour obtenir 𝑛𝑛 = 0,1 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙 de
ce liquide ?

Physique chimie Page 53


4) La quantité de matière et la densité
On sait que :𝐝 = 𝛒𝛒 𝛒𝛒 donc 𝝆𝝆 = 𝒅𝒅 . 𝝆𝝆𝒆𝒆𝒂𝒂𝒖 Par suite :
𝐞𝐚𝐚𝐮

Application 4

1) L’éthanol de formule C2 H6 O est un composé appartenant à la famille des alcools. c’est un liquide de
densité par rapport à l’eau est d =0 ,79 .
2) Quelle est la quantité de matière n de ce composé contenue dans un volume de valeur V= 600 mL .
On donne : la masse volumique de l’eau est : ρe = 1g/mL

II. Quantité de matière de matière d’un gaz


1) La loi de Boyle-Mariotte

Activité 1
On utilise une seringue liée à un manomètre, on fait varier le volume d'une quantité d'air et on mesure la pression du gaz
enfermé dans la seringue et dans chaque cas on indique le volume
correspondant. V ( mL) P (hPa) P.V
1) Deux des grandeurs macroscopiques restées, constantes .lesquelles ? 60 1013 …………
…………………………………………………………………………… 50 1216 …………
…………………………………………………………………………… 40 1520 …………
30 2026 …………
……………………………………………………………………………
20 3039 …………
𝟏𝟏
2) Calculer les valeurs de 𝐕𝐕
, dans le tableau suivant :
P (hPa) 1013 1216 1520 2026 3039
𝟏𝟏 …… …… …… …… ……
( 𝐦𝐦𝐦𝐦−𝟏𝟏 )
𝐕𝐕

3) Tracer le graphe P = f (1/V) .

4) Comment varie la pression P d’une quantité de gaz à température Constante avec son volume V ? Écrire
l’équation de la courbe
…………..…………………………………………………………………………………………………………

…………..…………………………………………………………………………………………………………

…………..…………………………………………………………………………………………………………

…………..…………………………………………………………………………………………………………
Physique chimie Page 54
5) Compléter le tableau (fig.1), que peut – on dire du produit P.V ?
…………..………………………………………………………………………………………………………
….…………..……………………………………………………………………………………………………
Conclusion :
…………..………………………………………………………………………………………………………
….…………..……………………………………………………………………………………………………
Enoncé de la loi de Boyle-Mariotte :
A température constante, pour une quantité de matière donnée de gaz, le produit de la pression P par le
volume V de ce gaz ne varie pas : ……………………………

2) L’échelle absolue de température :

 Activité 2 :
Activité 2 : l’échelle absolue de température
On enferme une quantité d’air dans un ballon (n et V constants) On chauffe, puis on refroidit le ballon et
on note les valeurs de la température et la pression indiquées par les instruments de mesure (manomètre digital
et thermomètre à mercure) et on obtient le tableau suivant :

 Exploitation
La courbe représentant la pression du gaz (air) en fonction de la température en Celsius, est une droite
passant par le point d’abscisse 273 °C.
A cette température la pression du gaz s’annule mais en réalité la pression d’un gaz ne s’annule jamais ;
donc la température d’un gaz ne peut pas se descendre de - 273 ◦C et c’est pour cela ce point s’appelle le
zéro absolue .
Si on prend, pour une nouvelle courbe, l’origine -273 ◦C . On aura une nouvelle échelle appelée : échelle
absolue ou échelle Kelvin en remplaçant t (◦C) par T exprimée en Kelvin (K).

la relation entre ces deux échelles : (𝐾𝐾) → 𝑇𝑇 = 𝑡𝑡 + ⋯ … … …

 Conclusion :
La température absolue notée T est exprimée en Kelvin (K). Elle est définie par la relation :

(𝐾𝐾) → 𝑇𝑇 = 𝑡𝑡 + 273,15

Physique chimie Page 55


Application 5
Exprimer en Kelvin les températures suivantes : 25◦C , 0◦C , 100◦C

3) Gaz parfait :
a- Définition :
- Un gaz est dite parfait lorsque les particules qui le constituent sont sans interaction les unes aux autres.
- A basse pression et à haute température le comportement d’un gaz réel peut se considérer le même qu’un
gaz parfait.

b- Equation des gaz parfaits :

L’expérience montre que les quatre variables d’état (𝑃𝑃, 𝑉𝑉 , 𝑛𝑛 , 𝑇𝑇) sont liées par une équation s’appelle
l’équation d’état des gaz parfait :
𝑃𝑃 : La pression du gaz en pascal (Pa)
𝑉𝑉: Le volume du gaz, en 𝑚𝑚3
𝑛𝑛 : La quantité de matière, en 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙
𝑇𝑇 : La température absolue, en Kelvin (𝐾𝐾)
𝑅𝑅 : Constate de gaz parfait sa valeur dans S.I est
𝑅𝑅 = 8,314 𝑃𝑃𝑎𝑎. 𝑚𝑚3. 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙−1. 𝐾𝐾−1
Application 6
Calcul de volume molaire 𝑉𝑉𝑚𝑚 dans les conditions normales de température et de pression
(CNTP) (t = 0°𝐶𝐶 , 𝑃𝑃 = 1013 ℎ𝑃𝑃𝑎𝑎).

III. la quantité de matière et Volume molaire


1) Le volume molaire
Le volume molaire Vm d’un espèce chimique est le volume occupé par une mole de cet espèce.
D’après l’équation d’état du gaz parfait , le volume molaire Vm d’un gaz est égale à :

2) Loi d’Avogadro – Ampére


Dans les même conditions de température et de pression , tous les gaz ont le même volume molaire Vm .

• Dans les conditions normales de température et de pression (CNTP) (0 C;1atm ) .
le volume molaire est appelé le volume molaire normal Vm = ……………… .

• Dans les conditions ordinaires de température et de pression (P =1 atm ; 𝜃𝜃=20°C) :


le volume molaire est 𝑉𝑉𝑚𝑚 = 24 L.mol-1
3) Relation entre la quantité de matière et le volume
La quantité de matière d’un gaz 𝑿𝑿 est donnée par la relation suivante

n : Quantité de matière en (mol) V : Volume de gaz en (L) 𝑉𝑉𝑚𝑚 : Volume molaire en (L.mol – 1 )
4) La densité d’un gaz par rapport à l’air
Dans les conditions normales : 𝜌𝜌𝑎𝑎𝑖𝑖𝑟𝑟 = 1,293 𝑔𝑔⁄𝐿𝐿 et 𝑉𝑉𝑚𝑚 = 22,4 𝐿𝐿⁄𝑚𝑚𝑜𝑜l
𝐌𝐠𝐚𝐚𝐳
Montrer que : 𝐝 = 𝟎𝟎𝟗𝟗

Physique chimie Page 56


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
On considère un flacon de dihydrogène (H2 ) de 1L , il a été rempli dans des conditions telles que le volume
molaire vaut 24 L. mol-1 . Calculer la quantité de dihydrogène (H2 ) dans le flacon
Exercice 2 :
Un pneu de voiture est gonflé à la température de 20,0°C sous la pression de 2,10 bar. Son volume intérieur,
supposé constant, est de 30 L. Quelle quantité de matière d'air n contient-il ?

Exercice 3 :
Un comprimé d’Alka - Seltzer contient 324mg d’acide acétylsalicylique C9H8O4 , 1625mg d’hydro-
génocarbonate de sodium NaHCO3 et 965mg d’acide citrique C6H8O7 .
1. Calculer les masse molaires de ces différentes éléments chimiques .
2. En déduire les quantités de matière correspondantes .
3. a. Calculer la masse d’élément sodium présent dans un comprimé .
b. Justifier l’indication 445mg de sodium par comprimé présente sur la notice .

Exercice 4 :

Á température t = 20 C et sous une pression P = 1, 013×10 5Pa un hydrocarbure gazeux de formule
CnH2n+2 a une densité par rapport à l’air d = 2, 00
1. Calculer le volume molaire des gaz dans les conditions étudiées.
2. Déterminer la masse molaire de l’hydrocarbure .
3. En déduire sa formule brute . La masse volumique de l’air dans les conditions de l’étude 𝜌𝜌air = 1, 21g/L

Exercice 5:
1. L’alcool utilisé comme antiseptique local peut être considéré comme de l’éthanol C2H6O pur de
masse molaire M = 46 g/mol et de masse volumique 𝜌𝜌= 0, 780g/mL. Quelle quantité d’éthanol
contient un flacon d’alcool pharmaceutique de volume V = 250mL .
2. L’éther éthylique de formule C4H1O était jadis utilisé comme anesthésique. Sa masse molaire
vaut M = 74, 0g/mol et sa densité est égale à d = 0, 710 . On souhaite disposer d’une quantité
n = 0, 200mol . Quel volume faut-il prélever ?
Donnée : masse volumique de l’eau : 𝜌𝜌eau = 1 g/mL

Exercice 5 :
Une bouteille cylindrique de diamètre d = 5,5 cm et de hauteur h = 41 cm, contient du dioxygène
gazeux sous une pression de 1 bar à la température de 25°C.
1) Déterminer le volume molaire dans ces conditions.
2) Calculer le volume de dioxygène contenu dans la bouteille.
3) Calculer la quantité de matière de dioxygène contenu dans la bouteille.
4) Calculer la masse de gaz dioxygène contenu dans la bouteille.

Données : R = 8,31 Pa.m3.K-1.mol-1 M(O2) = 32 g.mol-1

Physique chimie Page 57


Unité3 : Solutions électrolytiques et concentrations

I. Structure d’un solide ionique :


1- Activité 1 : Etude du chlorure de sodium (NaCl)
Le chlorure de sodium est un solide ionique constitué d’un assemblage
d’ions sodium et d’ions chlorure On donne ci-dessus, la répartition de ces
ions dans un cristal de chlorure de sodium électriquement neutre.

Rappel :

- Règle du duet : Les éléments de numéro atomique proche de celui


de l’hélium adoptent sa structure électronique : (K)2. Ils ont alors deux électrons sur leur couche externe.
- Règle de l’octet : Les Autre éléments de numéro atomique inférieur à 18 adoptent la structure du néon (L)8
ou de l’argon (M)8 . Ils portent donc 8 électrons (un octet) sur leur couche externe.

1- A l'aide des rappels sur la stabilité des éléments, sur les règles du duet et de l'octet, Déduisez-en la formule de
l’ions sodium et chlorure. ………………………………………………………………………………………...
2- L'atome de sodium a-t-il perdu ou gagné un électron lors de sa transformation en ion sodium ?
…………………………………………………………………………………………………………………………..
3- L'atome de chlore a-t-il perdu ou gagné un électron lors de sa transformation en ion chlorure ?
………………………………………………………………………………………………………………
4- A votre avis que s'est-il passé entre le sodium et le chlore au moment de leur transformation en ions ?
……………………………………………………………………………………………………………………
5- En déduire la formule du chlorure de sodium solide. ………………….
 Conclusion
La structure d’un cristal de chlorure de sodium est constituée par un arrangement ordonnée d’ions sodium
Na et d’ions chlorure Cl-. Chacun des ions occupe le sommet et la face d’un cube. On dit que ce réseau a une
+

structure cubique à face centrées (C.F.C). La formule statistique de chlorure de sodium est alors 𝑁𝑁𝑎𝑎𝐶𝐶𝑙𝑙.

En générale : Un solide ionique est constitué d'anions et de cations régulièrement disposés dans l'espace.
Chaque ion est attiré par des ions de signes opposés qui l'entourent, ce qui assure la cohésion du solide.
L'ensemble est électriquement neutre.

II. Caractère dipolaire d’une molécule :


1) L’électronégativité d’un élément chimique :
L’électronégativité d’un élément traduit la tendance de cet élément à attirer le doublet d’électrons d’une
liaison covalente qu’il forme avec un autre atome. Plus un élément est électronégatif, plus il attire à lui le
doublet d’électrons de la liaison covalente.
L’électronégativité varie selon la place de
l’élément dans la classification périodique :
- Sur la même ligne, elle augmente de
gauche à droite.
- Dans la même colonne, elle augmente de
bas en haut.

Physique chimie Page 58


2) Molécule dipolaire
a- Molécule de chlorure d’hydrogène :
Dans la molécule de chlorure d’hydrogène 𝐻𝐻𝐶𝐶𝑙𝑙, l’atome de chlore et l’atome d’hydrogène mettent en
commun un doublet d’électrons constituant ainsi une liaison covalente.

Le chlore est plus électronégatif que l’hydrogène, le doublet électronique est proche de l’atome de chlore que
de celui d’hydrogène, ce qui provoque l’apparition d’une charge partielle négative 𝛿𝛿- sur l’atome de chlore et
d’une charge partielle positive 𝛿𝛿+ sur l’atome d’hydrogène.

La liaison 𝐻𝐻 − 𝐶𝐶𝑙𝑙 est dite polarisée.

La molécule 𝑯𝑯𝑪𝑪𝒍𝒍 a un caractère dipolaire.

b- Molécule d’eau :

L’oxygène est plus électronégatif que l’hydrogène. Les deux liaisons covalentes 𝑂𝑂 − 𝐻𝐻 d’une molécule
d’eau sont polarisées. Il en résulte l’apparition d’une charge partielle 2𝛿𝛿- sur l’atome d’oxygène et d’une
charge partielle 𝛿𝛿+ sur chaque atome d’hydrogène.

Les deux charges partielles 𝛿𝛿+ sont équivalentes à une charge unique 2𝛿𝛿+ situé au milieu au segment
HH’, C’est le barycentre des charges positives. Comme le barycentre des charges positives ne coïncide pas
avec le barycentre de charges négatives, la molécule d’eau présente un caractère dipolaire. on dit que
l’eau est un solvant polaire

 Conclusion
une molécule est dipolaire :
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..

Physique chimie Page 59


III. Solutions aqueuses électrolytiques :
1) Activites :
a-Activité 1 : Dissolution des solides ioniques dans l’eau
On prend une cuve contenant de l’eau distillée et
on la relie à un circuit électrique contenant un
générateur comme source de tension et un
ampèremètre pour mesurer l’intensité du courant
électrique lors du passage dans le circuit et les fils de
connexion .et on fait les deux expériences indiquées
dans le document suivant :

1- Pourquoi la solution de chlorure de sodium est plus conductrice que l’eau distillée ?
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………...............................................................................................................................................
2- Exprimer par une équation chimique, la transformation chimique qui a lieu lors de la dissolution
du chlorure de sodium de l’eau.
……………………...............................................................................................................................................

b- activité 2 : Dissolution d’un liquide dans l’eau


Dans une bécher contenant de l’eau distillée, on
ajoute avec précaution quelques gouttes d’acide sulfurique
pur 𝐻𝐻2 𝑆𝑆𝑂𝑂4 (𝑙𝑙) et on agite. Le test du pH de la solution
obtenue montre que la solution est nettement acide .
On verse dans un tube à essaie quelques millilitres de
la solution et on ajoute quelques gouttes de chlorure de
baryum (Ba2+(aq) + 2Cl-(aq)) , un précipité blanc se forme :
c’est de sulfate de baryum BaSO4(s) .

1. Quelle est la composition de cette solution ?


- …………………………………………………………………………………………………………..
- ……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………. .
2. En déduire l’équation de la dissolution de l’acide sulfurique dans l’eau.
…………………………………………………………………………………………………………..
3. La solution aqueuse d’acide sulfurique, est – elle électrolytique ?
…………………………………………………………………………………………………………..

c-Activité 3 : Dissolution d’un gaz dans l’eau :

- On met de l’eau distillée dans le cristallisoir, la mesure de


pH de l'eau distillée est proche de 7.
- On retourne le ballon de gaz de chlorure d’hydrogène sur le
cristallisoir.

1- L’eau s’élève rapidement et jaillit dans le ballon. Comment expliquer l’apparition du jet d’eau ?
…………………………………………………………………………………………………………………..

Physique chimie Page 60


…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
2- La solution obtenue contient-elle des ions ?
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………..
3- La solution aqueuse du chlorure d’hydrogène, est – elle électrolytique ?
…………………………………………………………………………………………………………………..
4- En déduire l’équation de la dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau.
…………………………………………………………………………………………………………………..

2) Conclusion :
On obtient une solution par dissolution d’un solide ou d’un gaz ou d’un liquide dans un liquide appelé
………………..
- si le solvant est l’eau, la solution est dite : ……………………..
- si la solution contient des ions, elle est dite : solution ionique, et puisqu’elle est conductrice du courant
électrique, on l’appelle : …………………………………….
- les corps dont la dissolution dans l’eau donnent une solution électrolytique, sont appelés des
…………………. Parmi les électrolytes on trouve des solides ioniques et quelques corps moléculaires.

3) Dissolution d’un électrolyse dans l’eau :


La dissolution d’un électrolyte dans l’eau s’effectue selon trois parties : dissociation, solvatation (ou
l’hydratation) et dispersion. On prend la dissolution de NaCl par exemple.

Première étape : Dissociation du solide ionique. Les ions sodium Na+ sont attirés par les pôles négatifs
des molécules d’eau et les ions chlorure Cl- sont attirés par les
pôles positifs des molécules d’eau.

Deuxième étape : Hydratation ou solvatation des ions.


Les ions sodium Na+ et les ions chlorure Cl- s’entourent d’un
cortège de molécules d’eau. Ils sont hydratés ou solvatés. Ils
-
sont alors notés Na+ (aq) et Cl (aq)

Troisième étape : La dispersion des ions. Les ions hydratés se déplacent dans le solvant et s’éloignent en
conservant le cortège de molécules d’eau qui masque en partie leurs charges.

4) Représentation d’une solution électrolytique :


L’écriture du symbole d’une solution électrolytique doit tenir compte de l’électro-neutralité de la solution.

Exemple :
La formule de la solution aqueuse du chlorure de sodium : ……………………………
Physique chimie Page 61
La formule de la solution aqueuse du chlorure d’hydrogène : …………………………………………...
La formule de la solution aqueuse de l’acide sulfurique : …………………………………………………

5) Equation de la réaction de la dissociation :


La dissolution d’un électrolyte est une transformation chimique, la réaction associée est modélisée par
une équation appelée : Equation de la réaction de dissociation.
Equation de dissociation de chlorure de sodium dans l’eau: ………………………………………...........
Equation de dissociation de l’acide chlorhydrique gazeux dans l’eau: ……………………………………
Equation de dissociation de l’acide sulfurique dans l’eau : ………………………………………………….

Application 1
Le sulfate de sodium Na 2 SO4 est un solide ionique .
Le bromure d’hydrogène , HBr , est un gaz formée des molécules polaires .
L’acide nitrique , HNO3 , est un liquide formé par des molécule polaires .
Écrire les équations rendant compte des dissolution de ces espèces dans l’eau .

IV. concentrations molaires


1) Concentration molaire de soluté apporté :

La concentration molaire de soluté apporté est la quantité de matière de soluté dissoute par unité de
volume de solution. Elle est notée C et s’exprime généralement en mol.L-1

- C(s) concentration molaire de soluté apporté en mol.l-1


- n (s) quantité de matière de soluté apporté en mol.
- V volume de la solution aqueuse obtenue en L.

2) Concentration molaire effective des ions en solution :


La concentration molaire d’un ion X en solution, notée [X], est égale au quotient de la quantité de
matière n(X) des ions X présents dans la solution par le volume V de celle-ci :

[X] en mol.l-1 ; n(X) en mol , V en L

Application 2

La concentration molaire effective des ions sodium Na + dans une solution aqueuse de sulfate de sodium
est égale à 0, 020mol/L .
1. Écrire l’équation de réaction associée à la dissolution dans l’eau du sulfate de sodium Na 2 SO4 (s) .
2. Quelle est la concentration molaire effective des ions sulfate dans cette solution ?
3. Quelle est la concentration en soluté apporté ?

Physique chimie Page 62


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Le module ci-contre représente le fluorure de cadmium , CdF2 .
1. Comment peut on expliquer la disposition régulière des ions de
cet édifice . ?
2. Que représente la formule CdF2 ?
3. Donner la formule des ions fluorure et les ion cadmium .

Exercice 2 :
On fait dissoudre m=51,3g de sulfate d’aluminium Al2 (SO4 )3 (composé ionique ) dans 500 mL d’eau .
1) Ecrire l’équation de dissolution .
2) Calculer la concentration de soluté apporté .
3) Calculer la concentration molaire effective de chaque espèce d’ions dans la solution .
Données : Masse molaires atomiques :M(Al )=24g/mol ; M(S)=32g/mol ; M(O)=16g/mol

Exercice 3 :
Le sulfate de fer hydraté est un solide verdâtre de formule FeSO4, yH2O . On veut déterminer
le nombre de molécules d’eau y . On prélève une certain masse de sulfate de fer hydraté que
l’on déshydrate .
1. Décrire rapidement l’expérience à réaliser .
2. À partir d’une masse de 13, 9g de sulfate de fer hydraté , on obtient 7, 6g de sulfate anhydre FeSO4 .
Calculer la valeur de y .
Données : masses molaires des éléments : M(Fe) = 55, 8g/mol , M(O) = 16g/mol , M(S) = 32g/mol ,
M(H) = 1g/mol
Exercice 4 :
On dispose de trois solution A,B,et C de même concentration molaire en soluté apporté , 0, 100mol/L. A est
un solution de chlorure de sodium , B un solution de sulfate de sodium et C une solution de chlorure de zinc .
1. Écrire les équations de dissolution dans l’eau qu’ont eu lieu lors de la préparation de
chacune des solution .
2. On mélange un volume VA = 100ml de solution A , un volume VB = 50ml de solution B et un volume VC =
50ml de solution C . Aucun transformation chimique ne se produit.
a. Quelles sont les espèces chimiques présentes dans la solution (S) obtenue ?
b. Déterminer leurs concentrations molaires effectives.
Exercice 5 :
1- Donner les formules des ions suivants : sulfate ; Carbonate ; Phosphate ; Nitrate.
2- Donner les formules statistiques des composés suivants :
a : Chlorure d’Aluminium b : nitrate de fer 𝐼𝐼𝐼𝐼I c : Sulfate de potassium d : Hydroxyde de sodium
3- Ecrire les réactions de dissolution des composés ioniques suivants : 𝑁𝑁𝑎𝑎2𝑆𝑆𝑂𝑂4 𝐶𝐶(𝑁𝑁𝑂𝑂3)2
4- On mélange 𝑉𝑉1 = 50 𝑚𝑚𝐿𝐿 d’une solution de 𝑁𝑁𝑎𝑎2𝑆𝑆𝑂𝑂4 à concentration 𝐶𝐶1 = 0,1𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙. 𝐿𝐿−1 avec un volume
𝑉𝑉2 = 100 𝑚𝑚𝐿𝐿 d’une solution 𝐶𝐶𝑢𝑢𝑆𝑆𝑂𝑂4 à concentration 𝐶𝐶2 = 5.10 −2 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙. 𝐿𝐿−1 .
Déterminer la concentration des différents ions présents dans le mélange.

Physique chimie Page 63


Unité4 : Suivi d’une transformation chimique

I. Transformation chimique et réaction chimique


1) Système chimique

Un système chimique est constitué par l’ensemble ………………………………………...susceptibles de


réagir entre elles.
Pour décrire un système chimique, il faut préciser :
- ………………………………………………………………………………………….... des différentes
espèces chimiques qui constituent le système.
- Les conditions de ……………... et de ………………………...
- Un système chimique peut évoluer et subit une transformation chimique qui modifie son état.
2) Transformation chimique

Un système chimique subit une transformation chimique, la nature et la quantité de matière des espèces
chimiques sont différentes à l’état initial et à l’état final.
Les espèces introduites sont appelées …………………, les espèces obtenues après la transformation, à l’état
final sont appelées ……………… Exemple

3) Réaction chimique
Un réaction chimique est un modèle qui rend compte à l'échelle macroscopique de la transformation chimique
Au cours d’une transformation chimique, il y a conservation :
-des éléments chimiques : les éléments présents dans les réactifs et les produits sont ……………….
-de la charge électrique : la somme des charges des réactifs est ……………. à la somme des charges des
produits
-le nombre d’entités chimiques (atomes ou ion) de chaque élément présents dans les réactifs est …………….
au nombre d’entités chimiques de chaque élément dans les produits.
-la masse des réactifs est …………… à la masse des produits
Pour obéir à ces lois de conservation, il faudra ajuster l’équation avec des nombres placés devant les
symboles, appelés ……………………………….. : Exemple
𝑪𝑪𝒖𝟎𝟎+ 𝟎𝟎+
(𝒂𝒂𝒒𝒒) + 𝑭𝒆𝒆(𝒔𝒔) → 𝑪𝑪𝒖(𝒔𝒔) + 𝑭𝒆𝒆(𝒂𝒂𝒒𝒒)

II. Evolution des quantités de matière au cours d'une transformation chimique


1) Avancement d'une réaction chimique
L’avancement est une grandeur, qui permet de ……………................des quantités de matière au cours de la
transformation

Physique chimie Page 64


L’avancement est un nombre, noté … qui s’exprime en ………. et qui permet de déterminer les quantités de
réactifs transformés et les quantités de produits formés.
Considérons la transformation chimique d’équation : 𝐚𝐚 𝐀𝐀 + 𝐛 𝐁𝐁 → 𝐜 𝐇𝐇 + 𝐝 𝐃
avec a , b , c et d sont les coefficients stoechiométriques
Pour un avancement de x , on perd a x mol de A . Pour un avancement de x , on gagne c x mol de C .
Pour un avancement de x , on perd b x mol de B . Pour un avancement de x , on gagne d x mol de D .

On regroupe toutes ces informations sur les quantités de matière dans un tableau d’évolution ou
d’avancement.

2) Tableau d'avancement
Équation de la réaction 𝐚𝐚 𝐀𝐀 + 𝐛 𝐁𝐁 → 𝐜 𝐇𝐇 + 𝐝𝐃

État du système Avancement x quantités de matière en mol


(mol)
État initial
État en cours de
réaction
État final
- une réaction ……………. si un des réactifs est entièrement …………………(sa quantité de matière est alors
nulle).
- On définit l'avancement maximal (noté Xmax) comme l'avancement dans …………………………. du
système chimique, c'est-à-dire lorsqu'on ne constate plus d'évolution du système chimique.
Remarques:
• Les quantités de matière à l’état initiale se calculent à l’aide des données de l’énoncé sans tenir compte
des nombres stoechiométriques.
• Quand de l’eau intervient dans l’équation et que la réaction a lieu en solution aqueuse, l’eau
étant l’espèce largement majoritaire en solution aqueuse, on ne calcule pas ses quantités de matière.
3) Réactif limitant et l'avancement maximal :
On considère que les réactions étudiées s'arrêtent lorsqu'au moins un réactif est consommé totalement. Ce
réactif est appelé réactif limitant. Le ou les autres réactifs sont donc en excès.
On calcule successivement l'avancement pour la disparition de chacun des réactifs :
Cas de A Cas de B
On considère A réactif limitant On considère A réactif limitant
Donc Donc

Ensuite on prend la valeur de xmax la plus ……… et elle devient l'avancement maximal de la
réaction. Le réactif qui a disparu est appelé …………………………..
Remarque :
si les deux réactifs disparaissent pour le même avancement, on dit qu'ils sont dans les proportions
𝐧𝐢(𝐀𝐀) 𝐧𝐢(𝐁𝐁)
stoechiométriques. Donc, dans ce cas : 𝐱𝐦𝐦𝐚𝐚𝐱 = =
𝐚𝐚 𝐛

4) Bilan des quantités de matières finales


On appelle bilan de matière d’une transformation chimique, le calcul des quantités de matières des réactifs
ayant disparu et des produits formés.
La valeur de xmax. permet de calculé bilan des quantités de matières finales quantités de matières.

Physique chimie Page 65


III. Détermination de la pression d’un gaz
Activité 1 :
+
Etude quantitative de la réaction entre le magnésium Mg et l’acide chlorhydrique (H(aq) + Cl−
(aq) )
Dans un flacon de volume V=1L , On introduit un volume v=25mL d’acide chlorhydrique de concentration
C = 2 mol . L−1.
 On suspend sous le couvercle un ruban de magnésien de masse m=0,48g .
 On relie le flacon à un pression mètre et on relève la pression 𝐩𝟎𝟎 .
 On déclenche la réaction en faisant tomber le ruban de
magnésium dans l’acide.
A la fin de la réaction, on relève la valeur de la pression 𝐩𝐟 =1510hPa

Détermination de l’état initial du système :


1) Déterminer la quantité de matière n0 (H + )d’ions H + .
2) Déterminer la quantité de matière de magnésium 𝐧𝟎𝟎 (𝐌𝐠) Initialement introduit. M(Mg)=24,3g/mol
3) Etablir le tableau d’avancement de la réaction
4) Quel est le réactif limitant ?
5) Déterminer l’avancement maximal de la réaction.
Détermination de l’état final du système.
7) Déterminer la composition en quantité de matière de l’état final
Comparaison des résultats obtenus avec les résultats théoriques.
La variation de pression due à la formation de gaz au cours de la transformation sera notée ∆𝐏𝐏 = 𝐏𝐏𝐟 − 𝐏𝐏𝟎𝟎
nf (H2 ).R.T
8 )Montrer, en utilisant la loi des gaz parfait, que la variation de pression s’écrit : ∆P = Vgaz
.
9)En déduire la surpression ∆P (l’augmentation de pression).
10) Ce résultat est –il conforme à la différence de pression mesurée expérimentalement ?
IV. Détermination du volume d’un gaz
Activité 2
On introduit dans un tube une masse m = 0, 2g de fine grenaille d’Aluminium Al et un volume V = 20ml
d’une solution d’acide chlorhydrique H+ (aq) + Cl − (aq) de concentration C = 5 mol/L . À l’aide du montage de
la figure (1) , on mesure le volume V(H2) de dihydrogène dégagé lors de cette réaction
Détermination de l’état initial du système :
1) Déterminer la quantité de matière n0 (H + )d’ions H + .
2) Déterminer la quantité de matière 𝐧𝟎𝟎 (𝐀𝐀𝐦𝐦)
Initialement introduit. M(Al)=27 g/mol
3) Etablir le tableau d’avancement de la réaction
4) Quel est le réactif limitant ?
5) Déterminer l’avancement maximal de la réaction.
Détermination de l’état final du système.
7) Déterminer la composition en quantité
de matière de l’état final ( 𝐕𝐕𝐦𝐦 =24 𝐋𝐋. 𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦𝐦−𝟏𝟏 )

Physique chimie Page 66


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Sachant que la combustion complète du propane gazeux C3H8 dans le dioxygène O2 entraine la production
du dioxyde de carbone CO2 et de l’eau.
1) Ecrire puis équilibrer l’équation de la réaction.
2) Tracer le tableau d’avancement de la réaction pour un mélange initial constitué de 5mol de propane et
20mol de O2.
3) Tracer la représentation graphique représentant l’évolution des quantités de matière en fonction de
l’avancement.
4) Déterminer la composition en quantité de matière de l’état final

Exercice 2 :
La combustion du fer Fe solide dans le dioxygène O2 gazeux produit l’oxyde de fer magnétique Fe3O4.

1) Ecrire puis équilibrer l’équation de la réaction.


2) Tracer le tableau d’avancement de la réaction pour un mélange initial constitué de 2mol de fer et 5mol de O2
3) Déterminer la composition en quantité de matière de l’état final

Exercice 3 :
On considère l’équation chimique suivante:

La composition du système à l’état initial est: n(Al2O3)i= 15,0 mol; n(Cl2)i= 36,0 mol; n(C)i= 27,0 mol.
1.Déterminer les valeurs a et b
2. Construire le tableau d’avancement de la transformation.
3.Déterminer:
- la valeur de l’avancement maximal xmax de la réaction;
- le réactif limitant;
4.- la composition du système dans l’état final (quantités de matière des espèces chimiques restantes).
5. En déduire dans l’état final:
- la masse de chlorure d’aluminium AlCl3 obtenue;
- le volume de monoxyde de carbone CO formé
6.A quelle condition Al2O3pourrait-il être le réactif limitant ?
7. Si la quantité de matière initiale de carbone est encore égale à 27,0 mol, quelles doivent être les
quantités de matière initiale des autres réactifs pour que le mélange soit stoechiométrique ?

Physique chimie Page 67


Unité5 : La conductance et la conductivité
I- Conductance d’une portion de solution électrolytique :
1) Courant électrique dans les solutions électrolytiques :
Activité 1
Observation :
- ……………………………………………………………………
- ……………………………………………………………………

Conclusion :
……………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………..
2) Mesure de la conductance :
Activité 1 :
Dans une solution de chlorure de sodium , on dispose deux plaque de cuivre
parallèle identique, puis on réalise le montage de la figure ci-dessous . On fait
varier la tension au borne du générateur de basse fréquence (G.B.F), et on mesure
simultanément la tension efficace U entre les deux plaques et l’intensité efficace I,
et on obtient les résultats suivants :

1.2 0.8 0.5 0.2 0 U (v)


14.8 9.8 6 2 0 I(mA)
1- Représenter graphiquement U en fonction de I et déduire la nature de la courbe obtenue.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2- Quelle relation existe entre U et I ?
……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….…………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………….…………………………………………………………………
Conclusion :
Pour la portion de solution ionique délimitée par les deux plaques métalliques, la tension appliquée et
l’intensité du courant qui traverse la solution sont reliées par la loi d’Ohm :

G : Conductance mesurée en Siemens (S)

I : est l’intensité u courant en Ampère (A)

U : Tension entre les électrodes en volt

Physique chimie Page 68


Remarque :
 On utilise généralement des sous multiples de siemens (𝑚𝑚𝑆𝑆 ou 𝜇𝜇𝑆𝑆).
 Pour les mesures de conductance, on utilise du courant alternatif.

3) Facteurs d’influence de la conductance :


3-1) Influence de la géométrie de la cellule conductimétrique :
Une cellule conductimétrique est constituée de deux plaques métalliques parallèles de
même surface S, distant d’une longueur L est plongées dans une solution
électrolytique.
 Activité 2 :
Dans une solution de chlorure de sodium, on introduit une cellule conductimétrique dont
on peut varier les caractéristiques géométriques, la distance L entre les deux plaques et la
surface S de leur partie immergée. On réalise le même montage de
l’activité 1. On détermine, à partir des mesures de U et I , la conductance S = 1 cm2 L = 1 cm
G pour différentes dispositions des plaques . On obtient les résultats G(µS) L(cm) G(µS) S(cm2)
suivants : 137 1 137 1
- On fixe la surface S = 1 cm2, et on fait varier la longueur L 70 2 280 2
- On fixe L = 1cm , et on fait varier S
44 3 415 3
1-Quelle est l’influence sur la conductance de la solution de chaque
34 44 545 4
caractéristique géométrique de la cellule ?

***********************************************
Observation

- ……………………………………………………………………………………………………………
- ……………………………………………………………………………………………………………
Conclusion :
La conductance G est proportionnelle à la surface 𝑆𝑆 des électrodes et inversement proportionnelle à la
𝑆
distance 𝐿𝐿 qui les séparent. 𝐺𝐺 = 𝐾𝐾. 𝐿

3-2) Influence des caractéristiques de la solution


Activité 3 : Expérience 2: -1
-Le tableau suivant présente la conductance pour les solutions de 10 5 2 C(mmol.l )
3.2 1.6 0.65 G (mS)
chlorure de sodium de différentes concentrations.
+ - + - + -
-Le tableau suivant présente un exemple de mesures obtenues H aq + Cl aq Na aq + OH aq Na aq + Cl aq Solutions
pour les solutions aqueuses de même concentration : 10.7 6.2 3.2 G (mS)
- Observation et conclusion.
*********************************
Observation :
La conductance G d’une portion de solution :
- ……………………………………………………………………………………………………………
- ……………………………………………………………………………………………………………
- ……………………………………………………………………………………………………………

 Conclusion

...…………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
Physique chimie Page 69
…………………………………………………………………………………………………………………

II- La conductivité d’une solution électrolytique :


1) Définition :
La conductivité d’une solution électrolytique représente l’aptitude de la solution à conduire le
courant électrique, elle est caractéristique de la solution :

𝑮 ∶ 𝑪𝑪𝒐𝒐𝒏𝒏𝒅𝒅𝒖𝒄𝒄𝒕𝒕𝒂𝒂𝒏𝒏𝒄𝒄𝒆𝒆 𝒆𝒆𝒏𝒏 (𝑺𝑺)


𝑳𝑳
∶ 𝑹𝒆𝒆𝒑𝒑𝒓𝒓é𝒔𝒔𝒆𝒆𝒏𝒏𝒕𝒕𝒆𝒆 𝒍𝒍𝒂𝒂 𝒄𝒄𝒐𝒐𝒏𝒏𝒔𝒔𝒕𝒕𝒂𝒂𝒏𝒏𝒕𝒕𝒆𝒆 𝒅𝒅𝒆𝒆 𝒍𝒍𝒂𝒂 𝒄𝒄𝒆𝒆𝒍𝒍𝒍𝒍𝒖𝒍𝒍𝒆𝒆 𝒔𝒔′ 𝒆𝒆𝒙𝒙𝒑𝒑𝒓𝒓𝒊𝒎𝒎𝒆𝒆 𝒆𝒆𝒏𝒏 (𝒎𝒎−𝟏𝟏 )
𝑺𝑺
𝝈 ∶ 𝑪𝑪𝒐𝒐𝒏𝒏𝒅𝒅𝒖𝒄𝒄𝒕𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕𝒕é 𝒅𝒅𝒆𝒆 𝒍𝒍𝒂𝒂 𝒔𝒔𝒐𝒐𝒍𝒍𝒖𝒕𝒕𝒊𝒐𝒐𝒏𝒏 𝒆𝒆𝒏𝒏 (𝑺𝑺. 𝒎𝒎−𝟏𝟏 ).
Remarque :
La conductance G est une grandeur qui caractérise la portion de solution comprise entre les
parties immergées des électrodes. Par contre la conductivité 𝝈 caractérise la solution.

2) Conductivité molaire ionique :


• Définition :
Chaque ion en solution aqueuse se caractérise par sa …………, sa ……………. et par son
…………………………., il se diffère donc des autres ions en solution par son aptitude laisser passer
le courant électrique dans la solution.
On caractérise la contribution de chaque ion par une grandeur physique appelée conductivité molaire
ionique, notée 𝜆𝜆 et exprimée en (S.m2.mol-1).

3) Relation entre la conductivité d’une solution et les conductivités molaires ioniques :

+ −
Pour une solution ionique contenant des ions 𝑀𝑀(𝑎𝑞) et 𝑋𝑋(𝑎𝑞) dont les concentrations sont notées [𝑀𝑀+]
et [𝑋𝑋-], la conductivité peut s’écrire sous la forme :

+ −
les grandeurs 𝜆𝜆𝑀+ et 𝜆𝜆𝑋 − sont les conductivités molaires des ions 𝑀𝑀(𝑎𝑞) et 𝑋𝑋(𝑎𝑞) .
Plus généralement la conductivité 𝜎𝜎 d’une solution ionique contenant plusieurs ions est :
𝜆𝜆𝑖𝑖 ∶ 𝐶𝐶onductivité molaire de l′ ion 𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑒𝑒𝑛𝑛 (S. m2 . mol−1 )
[𝑋𝑋𝑖𝑖 ] : 𝐶𝐶𝑜𝑜𝑛𝑛𝑐𝑐𝑒𝑒𝑛𝑛𝑡𝑡𝑟𝑟𝑎𝑎𝑡𝑡𝑖𝑖𝑜𝑜𝑛𝑛 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙𝑎𝑎𝑖𝑖𝑟𝑟𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑒𝑒 𝑙𝑙′ 𝑖𝑖𝑜𝑜𝑛𝑛 𝑋𝑋𝑖𝑖 (𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙. 𝑚𝑚−3 )

Application

1. Calculer la conductivité σ , à 25◦C , d’une solution de nitrate de potassium K + (aq) + NO 3− (aq) de


concentration molaire C = 10mol/m3 .
2. La conductivité d’une solution de nitrate de potassium est 25 mS/m . Déterminer la concentration en
soluté apporté C de cette solution .
Données : à 25 ◦ C , en S.m2 /mol : λ + = 7, 35 × 10− 3 et λ − = 7, 14 × 10− 3
K NO3

Physique chimie Page 70


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
On mesure la valeur de la tension électrique alternative U aux bornes de deux électrodes plongées dans une
solution ionique et la valeur de l’intensité du courant électrique qui la traverse .
On obtient : U=5,2V et I=2,74mA
1. Faire le schéma du montage électrique ,
2. Pour quelle raison utilise - t-on une tension électrique alternative pour mesurer la conductance ?
3. Calculer la résistance de la portion de solution
4. Calculer la conductance de la portion de solution

Exercice 2 :
La conductivité d’une solution de bromure de potassium K +(aq) + Br − (aq) est égale à σ =3, 0.10 − 2 S/m.
1. Écrire l’équation de la dissolution du bromure de potassium dans l’eau.
2. Calculer la concentration molaire de la solution en mol/l.
3. On dilue 10 fois. Quelle sera alors la valeur de la conductivité de la solution diluée ?
Données : 𝜆𝜆𝑘 + = 7, 35.10−3S.m2/mol ; 𝜆𝜆𝐵𝑟 − = 7, 81.10−3S.m2/mol

Exercice 3 :
Déterminer, à 25°C, la conductivité 𝜎𝜎 d’une solution de chlorure de sodium (𝑁𝑁𝑎𝑎+ + 𝐶𝐶𝑙𝑙−) de concentration : 𝑐𝑐 =
2,0.10−2 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙. 𝐿𝐿−1
On donne : 𝜆𝜆𝑁𝑁𝑎𝑎+ = 5,0 𝑚𝑚𝑆𝑆. 𝑚𝑚2. 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙−1 et 𝜆𝜆𝐶𝐶𝑙𝑙− = 7,6 𝑚𝑚𝑆𝑆. 𝑚𝑚2. 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙−1

Exercice 4 :
A 25◦C, on mélange un volume V1 = 100mL d’une solution aqueuse S1 de bromure de potassium, de
concentration molaire C1 = 1, 08.10−3mol/L, avec un volume V2 = 200mL d’une solution aqueuse S2 d’iodure
de sodium, de concentration molaire C2 = 9, 51.10− 4mol/l. On note V le volume du mélange.
1. Donner l’expression littérale puis calculer la quantité de matière de chaque ion du mélange.
2. Donner l’expression littérale puis calculer la concentration molaire de chaque ion du mélange en mol.m−3.
3. En déduire la conductivité σ du mélange.
4. Déterminer les conductivités 𝜎𝜎1 et 𝜎𝜎2 des solutions avant mélange.
Données : 𝜆𝜆𝑘 + = 7, 35.10−3S.m2/mol ; 𝜆𝜆𝐵𝑟 − = 7, 81.10−3S.m2/mol ; 𝜆𝜆𝐼− = 7, 63.10−3S.m2/mol ;
_𝜆𝜆𝑁𝑎+ = 5, 01.10−3S.m2/mol

Physique chimie Page 71


Unité6 : Les réactions acido-basiques

I. Notion d’acide et base selon de Bronsted


1) Activité

Dans un tube à essai, On mélange 𝟎𝟎𝐦𝐦𝐋𝐋 d’hydroxyde de sodium (Na+(aq) + OH(aq)



) avec 𝟏𝟏𝐦𝐦𝐋𝐋 de la
+
Solution de chlorure d’ammonium (NH4(aq) + Cl−
(aq) ).
 Préparer un morceau de papier filtre imbibé d’une solution aqueuse de sulfate de cuivre.
 présenter alors le papier filtre ainsi qu’un morceau de papier pH dès que des vapeurs se dégagent.
 Effectuer le même teste pour une solution d’ammoniac et la solution de chlorure d’ammonium.
1) Quel produit s’est formé lors de la réaction entre le chlorure d’ammonium et d’hydroxyde de sodium.
…………………………………………………………………………………………………………………
2) Donner le rôle des ions Na+ et Cl− dans cette réaction ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
3) Il se passe : NH4+ + OH − → NH3 +……….…… ?
4) Quel ion a été échangé au cours de la réaction ?
…………………………………………………………………………………………………………………
5) L’ion ammonium NH4+ est –il acide ou basique ?
…………………………………………………………………………………………………………………
6)L’ion OH − est –il acide ou basique ?
…………………………………………………………………………………………………………………
2) Définition

On appelle acide AH une espèce chimique capable de ……………..un ou plusieurs protons 𝐻𝐻+.
Exemples :
𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 ; 𝑯𝑯𝟑𝟑𝑶𝑶+ ; 𝑵𝑵𝑯𝑯𝟒𝟒+ ; 𝑯𝑯𝑪𝑪𝑶𝑶𝑶𝑶𝑯𝑯.

• On appelle base une espèce chimique capable de …………….. un ou plusieurs protons 𝐻𝐻+.
Exemples :
𝑯𝑯𝑶𝑶 − ; 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 ; 𝑵𝑵𝑯𝑯𝟑𝟑 ; 𝑯𝑯𝑪𝑪𝑶𝑶𝑶𝑶 –

II. Couples acide / base


1) Définition
Deux espèces chimiques constituent un ………………………s’il est possible de passer de l’un à l’autre par
perte ou gain d’un proton 𝐻𝐻+.
Exemples :
𝑎𝑎𝑐𝑐𝑖𝑖𝑑𝑑𝑒𝑒⁄𝑏𝑏𝑎𝑎𝑠𝑠𝑒𝑒 𝑵𝑵𝑯𝑯𝟒𝟒 + / 𝑵𝑵𝑯𝑯𝟑𝟑 ; 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 / 𝑯𝑯𝑶𝑶− ; 𝑯𝑯𝟑𝟑𝑶𝑶 + / 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶
2) Ampholyte
Un espèce chimique joue le rôle d’un ………… dans un couple et le rôle de la ……….. dans un autre couple
s’appelle ……………….. Exemple : 𝑯𝑯2O, HC𝑶𝑶𝟑𝟑−, 𝑯𝑯𝑺𝑺𝑶𝑶𝟒𝟒−.

Application 1

Compléter le tableau suivant :


Couple acide / base Acide Base
𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇/𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇𝐇−
𝑯𝑯𝑶𝑶 −
𝑯𝑯𝑪𝑪𝑶𝑶𝟑𝟑 𝑯𝑯
Physique chimie Page 72
III. L’équation chimique d’une réaction acido-basique
La réaction acido-basique caractérisée par un transfert de protons 𝑯𝑯+entre les réactifs (un acide et une base).
Si l’acide 𝐴𝐴1𝐻𝐻 réagit sur la base 𝐴𝐴2− On écrit directement les demi-équations dans le sens où elles se
produisent.
…………………………………………………
…………………………………….....................
La combinaison de ces 2 demi-équations donne l’équation de la réaction :
……………………………………………………………...
Application 2

1) Ecrire la réaction entre ion hydroxyde 𝐇𝐇𝐇𝐇− et acide éthanoïque 𝐂𝐂𝑯𝑯𝟑𝟑 𝐂𝐂𝐂𝐂𝐂𝐂𝐂𝐂

2) Ecrire la réaction entre ion hydrogénocarbonate 𝐇𝐇𝐇𝐇𝐎𝐎− 𝟑𝟑 et ion oxonium 𝐇𝐇𝟑𝟑 𝐎𝐎
+

Données : 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 / 𝑯𝑯𝑶𝑶− ; 𝑯𝑯𝟑𝟑𝑶𝑶 + / 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 C 𝑯𝑯3𝑶𝑶OH/ C 𝑯𝑯3𝑶𝑶𝑶𝑶− ; HC𝑶𝑶3 H/ HC𝑶𝑶3 -

3− Indicateurs colorés acido-basiques


Un indicateur coloré est un couple acide-base dont l’acide 𝐻𝐻𝐼𝐼𝑛𝑛 et la base 𝐼𝐼𝑛𝑛− n’ont pas
la même couleur. Son couple est noté : 𝐻𝐻𝐼𝐼𝑛𝑛 ⁄ 𝐼𝐼𝑛𝑛− .
• En présence de l’acide 𝐻𝐻𝐴𝐴, la base de l’indicateur réagit selon la réaction :
……………………………………………………………….
Le mélange prend la couleur de l’espèce acide 𝑯𝑯𝑰𝑰𝒏𝒏.
• En présence de la base 𝐴𝐴−, l’acide de l’indicateur réagit selon la réaction :
………………………………………………………….........
Le mélange prend la couleur de l’espèce basique 𝑰𝑰𝒏𝒏− .

Indicateur coloré Couleur forme acide Zone de virage Couleur forme


basique
Bleu de bromothymol (BBT) jaune 6 < pH < 7,6 Bleu
Hélianthine rouge Rouge 3,1 < pH < 4,4 Jaune
Phénolphtaléïne incolore 8,2 < pH < 10 Rouge -violacé

Application 3

1) Ecrire la réaction entre ion hydroxyde 𝐇𝐇𝐇𝐇− et acide de Hélianthine rouge


2) Ecrire la réaction entre base de Phénolphtaléïne et ion oxonium 𝐇𝐇𝟑𝟑 𝐎𝐎+
Données : 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 / 𝑯𝑯𝑶𝑶− ; 𝑯𝑯𝟑𝟑𝑶𝑶 + / 𝑯𝑯𝟐𝟐𝑶𝑶 -, 𝑯𝑯In / In −

4.Quelques réactions acido-basique dans la vie courante

L’utilité des acides et des bases dans la vie courantes est très progressives dans les divers domaines :
Les comprimés d’aspirines, contient l’acide acétyles salée-salique et hydrogénocarbonate de sodium
L’utilisation la levure chimiques pour la préparation de pins et Cac, elle contient hydrogénocarbonate de
sodium 𝑁𝑁𝑎𝑎𝐻𝐻𝐶𝐶𝑂𝑂3et l’acide tartrique 𝐶𝐶4𝐻𝐻8𝑂𝑂2.

Vinaigre commercial, shampooing, les produits cosmétiques….Ect

Physique chimie Page 73


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
On mélange un volume 𝑉𝑉1 = 12 𝑚𝑚𝐿𝐿 d’une solution d’acide méthanoïque (𝑎𝑎𝑞𝑞)
de concentration 𝐶𝐶1 = 0,16 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙⁄𝐿𝐿 avec un volume 𝑉𝑉2 = 23𝑚𝑚𝐿𝐿 d’une solution basique de l’ammoniac N𝐻𝐻3 (𝑎𝑎𝑞𝑞)
de concentration 𝐶𝐶2 = 5 × 10− 3 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙⁄𝐿𝐿.
1- Avec quelle verrerie a-t-on pu mesurer les volumes indiqués ?
2- Ecrire les couples acide/base étudiés et la demi-équation de chaque couple.
3- Ecrire l’équation de la réaction qui peut se produire.
4. Dresser le tableau d’avancement
5- Etablir la composition finale du système en quantité de matière, puis en concentrations

Exercice 2 :
On introduit une masse m=0,50g d'hydrogénocarbonate de sodium, de formule NaHCO3, dans un erlenmeyer
et on ajoute progressivement de l'acide chlorhydrique (H3O + (aq) + Cl - (aq) ) (solution aqueuse de chlorure
d'hydrogène).

1. Ecrire l’équation de dissolution d'hydrogénocarbonate de sodium dans l’eau.

2. Les coulpes acides base mise en jeu ,sont : H3O + (aq) / H2O(l) et CO2 + H2O / HCO3- (aq) .

à partir de ces couples déterminer les produits et les réactifs

3. Donner la demi-équation acido-basique relative à chaque couple.

4. déduire l'équation de la réaction qui se produit dans l'erlenmeyer.

5. Donner le nom du gaz qui se dégage au cours de la transformation (dioxyde de carbone / dihydrogène)

6. Dresser le tableau d’avancement

7. Quel volume V d'acide chlorhydrique de concentration c=0,10 mol.L-1 faut-il verser pour que le
dégagement de gaz cesse ?

8. Quel est alors le volume de gaz dégagé si le volume molaire dans les conditions de l'expérience est Vm=24
L.mol-1 ?

Données :

Masses molaires M ( Na ) = 23 g.mol-1 , M ( C ) = 12 g.mol-1 , M ( O ) = 16 g.mol-1 , M ( H ) = 1 g.mol-1

Physique chimie Page 74


Unité7 : les réaction d’oxydoréduction

I- Notion de la réaction d’oxydoréduction :


1-activité :
Expérience 1 : On immerge une plaque de zinc
𝒁𝒁𝒏𝒏(𝒔𝒔) dans une solution de sulfate de cuivre (𝐼𝐼𝐼𝐼)
2+ 2−
(𝐶𝐶𝑢𝑢(𝑎𝑞) + 𝑆𝑆𝑂𝑂4(𝑎𝑞) ).

Expérience 2 : L’addition de la soude fait


apparaitre un précipité blanc de formule Zn(OH)2

1- Comment expliquer la disparition de la couleur bleu au cours de l’expérience 1 ?


………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..

2- La transformation que subissent les ions 𝐶𝐶𝑢𝑢2+ est modélisée par l’écriture : 𝐶𝐶𝑢𝑢2+ + ⋯ ⇌ 𝐶𝐶𝑢𝑢

Compléter cette équation : ………………………………………………………..

3- D’où viennent les ions Zn2+ (aq) qui se réagissent avec les ions HO- (aq) au cours de l’expérience 2 .
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..

4- Écrire la transformation qui subit le métal zinc Zn au cours de cette réaction.


…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………........

5- On appelle l’espèce chimique qui susceptible de capter au moins un électron, oxydant , et l’espèce
chimique susceptible de céder au moins un électron , réducteur . Déterminer dans les deux équations
précédentes, l’oxydant et le réducteur.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
………

6- On appelle ces deux équations précédentes (question 2 et 4), des demi-équations d’oxydoréduction.
Écrire les deux demi-équations au cours de cette réaction, en déduire l’équation de la réaction chimique.
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………

Physique chimie Page 75


…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………..
2) Définitions :
a) Oxydant et réducteur :
Un oxydant est une espèce chimique capable de ……….…… au moins un électron.
Un réducteur est une espèce chimique capable de …………… au moins un électron.
Exemples : Cu2+ : oxydant ; Zn : réducteur
b) Oxydation et réduction :
- Une oxydation est une perte d’électrons. Une réduction est un gain d’électrons.
Exemple : ………………………………… …………………………………………
- Une oxydation est toujours accompagnée d’une réduction .L’oxydation et la réduction,
simultanée constituent la réaction d’oxydoréduction

c) Réaction d’oxydo-réduction :
Une réaction d’oxydoréduction est un transfert d’électrons entre un oxydant et un réducteur.
Exemple :
- L’oxydation transforme ……………… en
son oxydant conjugué.
- La réduction transforme ………………. en
son réducteur conjugué.

II- Couple oxydant / réducteur :


1) Définition :
Les deux espèces chimiques Ox et Red sont conjuguées et forment un couple oxydant/réducteur noté
Ox/Red si elles peuvent être reliées par la demi équation d’oxydoréduction. ……………………………….

Exemples :
Couple (ox/red) Demi-équation associée Nom de l’oxydant Nom du réducteur
+
𝐴𝐴𝑔𝑔(𝑎𝑞) /𝐴𝐴𝑔𝑔(𝑠)
3+
𝐴𝐴𝑙𝑙(𝑎𝑞) /𝐴𝐴𝑙𝑙(𝑠)
2+
𝐹𝐹𝑒𝑒(𝑎𝑞) /𝐹𝐹𝑒𝑒(𝑠)
3+ 2+
𝐹𝐹𝑒𝑒(𝑎𝑞) /𝐹𝐹𝑒𝑒(𝑎𝑞)

Remarque : l’écriture des demi-équations associées à d’autres couples (Oxydant / réducteur) nécessite
l’application de certains conditions pour les équilibrer.

Exemples :
+
- le couple : 𝐻𝐻(𝑎𝑞) /𝐻𝐻2 (𝑔𝑔) ……………………………
-
- 2+
le couple 𝑀𝑀𝑛𝑛𝑂𝑂42−(𝑎𝑞) /𝑀𝑀𝑛𝑛(𝑎𝑞)
L’ion permanganate 𝑀𝑀𝑛𝑛𝑂𝑂42−(𝑎𝑞) ( forme oxydant, sa couleur est violette ) .
2+
l’ion manganèse 𝑀𝑀𝑛𝑛(𝑎𝑞) (forme réductrice, incolore )
Physique chimie Page 76
Pour équilibrer la demi- équation d’oxydoréduction associée à ce couple, on suit les étapes suivantes :
- Etape 1 : On écrit une ébauche en plaçant l’oxydant à gauche et le réducteur à droite :… … … … … … … … …

- Etape 2 : Conservation d’élément de manganèse: … … … … … … … … … … ….

- Etape 3 : Conservation de l’élément d’oxygène, en ajoutant des molécules d’eau H2O :


……………………………………
- Etape 4 : Conservation de l’élément d’oxygène, en ajoutant des ions H+ :
……………………………………………

- Etape 5 : Conservation de la charge électrique, … … … … … … … … … … … … … … … … … … ….

Exercice d’application :
Ecrire la demi-équation, de couples suivantes : S4O62-(aq)/ S2O32-(aq) ; Cr2O72-(aq)/Cr3+ (aq); NO3-(aq)/NO(g)

2) Equation de la réaction d’oxydoréduction :


Une réaction d’oxydo-réduction met en jeu deux couples. Elle consiste en un transfert d’un ou plusieurs
électron(s) du réducteur de l’un des couples à l’oxydant de l’autre couple. Les électrons n’apparaissent pas
dans l’équation de la réaction.
On écrira pour les deux couples 𝑶𝑶𝒙𝒙𝟏𝟏/ 𝒓𝒓é𝒅𝒅𝟏𝟏 et 𝑶𝑶𝒙𝒙𝟐𝟐/𝒓𝒓é𝒅𝒅𝟐𝟐 :

……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………

Application :
Ecrire l’équation de l’oxydo-réduction entre les ions 𝑓𝑓𝑒𝑒𝑟𝑟 (𝐼𝐼𝐼𝐼) et les ions permanganate 𝑀𝑀𝑛𝑛𝑂𝑂4- en milieu
acide.

3) Oxydants et réducteurs dans la classification périodique

Le tableau de la classification périodique permet de prévoir si un corps simple est oxydant ou réducteur .
De nombreux réducteur sont des métaux : fer, aluminium , zinc , cuivre etc .. .

La place des éléments métalliques dans la classification est dans la partie gauche du tableau . Leurs atomes
ont tendance à cédé des électrons.

Les éléments de la partie droite de la classification ont tendance de gagner des électrons , ce sont des
oxydants comme par exemple les halogénures (I,Cl , Br , F ) et l’oxygène est un bon oxydant .

Physique chimie Page 77


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Ecrire les demi-équations d’oxydoréduction relatives aux couples suivants :

Exercice 2 :
Écrire les couples (oxydant/réducteur) relatifs aux demi-équations d’oxydoréduction suivantes en
déterminant l’espèce qui joue le rôle de l’oxydant et celle qui joue le rôle du réducteur :

Déterminer les couples (oxydant/réducteur) qui interagissent dans chacune des réactions suivant :

Exercice 3 :
On considère une solution aqueuse de sulfate de fer(II) de volume V = 100 mL et de concentration
C = 0.8 mol/L. On introduit dans cette solution une masse m = 3.3 g de poudre de zing Zn, et on
remarque que la solution perd peu à peu sa coloration verâtre.
1.Ecrire les deux demi-équations de réactions d’oxydoréduction qui se sont produites entre les ions
de fer(II) et les atomes de zing. En déduire l’équation de la réaction bilan.
22.Déterminer les couples Ox/Red qui ont interagi.
33.Calculer la quantité de matière des ions de fer(II) initialement présent dans la solution S.
4 4.Calculer la quantité de matière de zinc ajoutée.
5 5.Dresser le tableau d’avancement.
6 6.Quelle est la concentration des ions restant à la fin de la transformation.

7.Quelle masse de zinc devrait-ont utiliser pour avoir un mélange Stoechiométrique.

Physique chimie Page 78


Unité8 : dosage direct

I. Principe d’un dosage :


1) Definition :
Doser (ou titrer) une espèce chimique en solution, c’est déterminer sa …………………………………..
dans la solution considérée.
Lors du titrage, la concentration de l’une des deux solutions doit être ……………, et celle de l’autre est
à déterminer. La solution de concentration connue est appelée solution …………….., l’autre est appelée
solution …………………. .

2) Réaction de dosage :

Pour qu’une réaction chimique soit utilisée comme réaction de dosage, il faut qui elle soit :
• Univoque : Il faut que les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une ……… et ……….…réaction.
• Totale : Un des deux réactifs mis en présence doit ……………………………...
• Rapide : l’état final du système chimique rapidement est atteint pendant ………………………………..
3) L’équivalence :

- L’équivalence est atteinte lorsqu’un mélange stoechiomètrique des deux réactif est ……………... Elle
correspond un changement de ……………………………………………….
-Avant l’équivalence , ………………………………………………………………
-Après l’équivalence , ……………………………………………………………….

- L’objectif principal du dosage c’est le repérage de l’équivalence.


On peut repérer l’équivalence à l’aide du :
• Changement du couleur du milieu réactionnel.
• Changement de couleur de l’indicateur coloré ajouté au milieu réactionnel avant le dosage.
• Traçage de la courbe de l’évolution de la conductance du milieu réactionnel.

II. Dosage direct


1) dosage par conductimétrie :
a- activité 1
- On remplit la burette avec la solution d’hydroxyde de
sodium de concentration 𝐶𝐶𝐵𝐵 = 0,1 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙.𝐿𝐿−1
- Le bécher contient un volume 𝑉𝑉𝐴𝐴 = 100 𝑚𝑚𝐿𝐿d’une
solution d’acide chlorhydrique de concentration 𝐶𝐶𝐴𝐴
inconnu.
- On met la cellule condutimétrique dans le bécher pour
mesurer la conductance de la solution.
- On ajoute un volume 𝑉𝑉B = 1,0 𝑚𝑚𝐿𝐿 de solution de
soude, puis on réalise à nouveau la mesure de G.
-

Physique chimie Page 79


- Le tableau suivant regroupe un exemple de mesures réalisées.
. G (ms) 23,8 22,2 20,4 18,8 17,3 15,4 13,7 12,0 10,3

VB ( ml) 0 1 2 3 4 5 6 7 8

G (ms) 8,9 7,0 8,0 9,3 10,2 11,4 12,6 13,7

VB ( ml) 9 10 11 12 13 14 15 16

1/ Ecrire l’équation de la réaction de dosage. De quel type s’agit-il ?

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
2/ Tracer la courbe G = f(𝑉𝑉B) .

3/ Expliquer la décroissance de la conductance G dans le premier segment de la courbe de titrage, et la


croissance de G dans le second segment.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

-Avant l’équivalence 𝑉𝑉𝐵𝐵 < 𝑉𝑉é𝑞𝑞 (le premier segment): ………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

-Après l’équivalence 𝑉𝑉𝐵𝐵> 𝑉𝑉é𝑞𝑞 (le second segment): …………………………………………………………………………..

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

-A l’équivalence : …………………………………………………………………………..

Physique chimie Page 80


4/ Dresser le tableau d’avancement de dosage.

5/Déterminer la relation d’équivalence.


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

6/Déterminer le point d’équivalence E (Geq ; VBeq). ……………………………………………………

7/Déduire la concentration CA de l’acide chlorhydrique.


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

2) Dosage colorimétrique :
a- Activité 2
- On remplit la burette graduée avec la solution violette de
pergamanate de potassium (𝑲+ + 𝑴𝑴𝒏𝒏𝑶𝑶−𝟒𝟒 ) de concentartion
𝑪𝑪𝟎𝟎 = 𝟎𝟎. 𝟏𝟏𝟎𝟎−𝟎𝟎 𝒎𝒎𝒐𝒐𝒍𝒍 / 𝑳𝑳
- A l’aide de la pipette jaugée, on verse 𝑽𝑽𝟏𝟏 = 𝟎𝟎𝟎𝟎, 𝟎𝟎 𝒎𝒎𝑳𝑳 de la
𝟎𝟎−
solution de sulfate de fer II (𝑭𝟎𝟎+
𝒆𝒆 + 𝑺𝑺𝑶𝑶𝟒𝟒 ) de concentration
𝑪𝑪𝟏𝟏 inconnue dans l’erlenmeyer, puis on y ajoute quelques
gouttes de solution de l’acide sulfurique.
- On verse 1,0 mL de pergamanate de potassium dans
l’erlenmeyer, le mélange contenu dans l’erlenmyer est agité
en permanence.
- On arrête l’addition lorsque la couleur violette persiste
pendant une minute , on note la valeur 𝑽𝑽𝟎𝟎𝒆𝒆 = 𝟏𝟏𝟓𝟓 𝒎𝒎𝑳𝑳
-
Physique chimie Page 81
- 1/Expliquer comment repérer l’équivalence ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Avant l’équivalence : ……………………………………………………………………………………….....................
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Après l’équivalence : …………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
2/ écrire l’équation de la réaction.
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

3/Dresser le tableau d’avancement :

4/ Déterminer la relation d’équivalence, et déduire la concentration de C1 de sulfate de fer II.


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Physique chimie Page 82


Sérié d’exercices
Exercice 1 :
Une solution 𝑆𝑆𝐴𝐴 d’aspirine 𝐶𝐶9𝐻𝐻8𝑂𝑂4(𝑠𝑠) est préparée en dissolvant un comprimé dans de l’eau distillée.
Le titrage conductimétrique d’un volume 𝑉𝑉𝐴𝐴 = 100 𝑚𝑚𝐿𝐿 de la solution 𝑆𝑆𝐴𝐴 par une solution 𝑆𝑆𝐵𝐵
d’hydroxyde de sodium, 𝑁𝑁𝑎𝑎+ (𝑎𝑎𝑞𝑞) + 𝐻𝐻𝑂𝑂_ (𝑎𝑎𝑞𝑞) de concentration 𝐶𝐶𝐵𝐵 = 1,0 × 10−1 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙. 𝐿𝐿−1 , permet de
tracer la courbe 𝜎𝜎 = ( ), ci contre.

1.Ecrire l’équation de la réaction de titrage .


2- Déterminer le volume équivalent .
3- Donner l’expression de la concentration 𝐶𝐶𝐴𝐴en
acide chlorhydrique de la solution 𝑆𝑆𝐴𝐴 puis la calculer.
3- Déduire la masse 𝑚𝑚𝐴𝐴 d’aspirine dans le comprimé.

Exercice 2 :
Pour doser une solution de diiode 𝐼𝐼2(𝑎𝑎𝑞𝑞), on place 20 𝑚𝑚𝐿𝐿 de cette solution dans un bécher avec de
l’empois d’amidon on obtient alors une solution bleu foncé (l’amidon est un indicateur coloré permet
de visualiser le point d’équivalence : après l’équivalence la solution est bleue ; après l’équivalence la
solution est incolore).
Dans une burette graduée, on introduit une solution de thiosulfate de sodium 𝑁𝑁𝑎𝑎2𝑆𝑆2𝑂𝑂3 où la concentration
2−
thiosulfate 𝑆𝑆2𝑂𝑂3 est 0,20 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙. 𝐿𝐿−1.
On fait couler cette solution dans le bécher jusqu’à disparition de la couleur bleu foncé ; on a alors
versé 24,2 𝑚𝑚𝐿𝐿 de solution titrante. La disparition de la couleur bleue foncée démontre la disparition
totale du diiode 𝐼𝐼2 (𝑎𝑎𝑞𝑞).
1- Ecrire l’équation de la réaction de dosage sachant que les couples d’oxydoréduction mis en oeuvre
sont 𝐼𝐼2 / 𝐼𝐼 − et 𝑆𝑆4𝑂𝑂6 2− /𝑆𝑆2𝑂𝑂32− Préciser lors de cette réaction chimique quelle est l’espèce oxydant et l’espèce
réductrice ?
2- Définir l’équivalence d’un dosage.
3- A l’aide d’un tableau d’avancement ou par une autre méthode déterminer la réaction que l’on peut
écrire à l’équivalence.
4- Calculer la concentration de diiode 𝐼𝐼2 dans la solution dosée.
En déduire la masse de diiode 𝐼𝐼2 dissoute dans un volume 𝑉𝑉 = 200 𝑚𝑚𝐿𝐿 de solution.
Donnée : masse molaire du diiode 𝐼𝐼2 : (𝐼𝐼2) = 253,8 𝑔𝑔. 𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙−1

Physique chimie Page 83


Unité9 : Introduction à la chimie organique

I. Introduction à la chimie organique :


1) Définition :
Historiquement, la chimie organique est la chimie des composés de carbone issues des êtres vivants
animal ou végétal, par opposition à la chimie minérale qui s’intéressait aux molécules issues du monde
minéral (terre, eau, atmosphère).
Aujourd’hui, la chimie organique est la chimie des composés du carbone d’origine naturelle ou
produits par synthèse.

Exemple :
- Méthane 𝐶𝐶𝐻𝐻4 et le saccarose 𝐶𝐶12𝐻𝐻22𝑂𝑂11 sont ………………………….
- L’eau 𝐻𝐻2𝑂𝑂 et l’ammoniac 𝑁𝑁𝐻𝐻3 sont ………………………………..
2) Ressources naturelles des composés organiques :
2-1) La photosynthèse :
Grace à la chlorophylle, les végétaux sont capables, en utilisant l’énergie solaire, de transformer
le carbone minéral (venant de dioxyde de carbone 𝐶𝐶𝑂𝑂2 atmosphérique) en carbone organique (dans
les glucoses) suivant le bilan :
2-2) Synthèse biochimie :
Les cellules des êtres vivants
fabriquent leurs propres substances organiques à partir des aliments : c’est la synthèse biochimique.
2-3) les hydrocarbures fossiles :
Le pétrole et le gaz naturel, sont formés aux fonds des mers, proviennent de la décomposition,
d’organismes vivants (végétaux et animaux), lente qui a durée des millions d’années loin de l’aire et
sous l’action des bactéries.

II- nombre de liaisons covalentes formées par les atomes dans les composés organiques

Elément chimique Numéro atomique Structure électronique Nombre de liaisons

Hydrogène :H 1 …………………….. ……………..


Carbone : C 6 …………………… ………………….
Azote : N 7 ……………………. ……………….
Oxygène : O 8 ………………………. …………………..
Phosphore :P 15 ……………………….. …………………..
Soufre : S 16 ……………………….. ……………………

Les halogènes 9F …………………………… ……………………


17Cl ……………………………. ……………….

Physique chimie Page 84


II. Les liaisons covalentes autour de l’atome carbone :
1) Le carbone tétravalent :
Le symbole du noyau de l’atome de carbone est 126𝐶𝐶 . Sa structure électronique est ………….
La règle de l’octet permet de prévoir que l’atome de carbone établit (8 - 4 = 4) liaisons covalentes avec les
atomes voisins. Donc l’atome de carbone est ………………...

2) Les liaisons possibles de l’atome de carbone :


Les quatre liaisons de l’atome de carbone peuvent être distribuées de quatre façons différentes dans l’espace.

2-1) Quatre liaisons covalentes simples :


Dans la molécule de méthane 𝐶𝐶𝐻𝐻4, l’atome de carbone forme 4 liaisons covalentes
simples avec 4 atomes d’hydrogène, la molécule à la forme d’un tétraèdre régulier.

2-2) Une liaison double et deux liaisons simples :


Dans la molécule de l’éthylène 𝐶𝐶2𝐻𝐻4 l’atome de carbone forme une liaison covalente
double avec l’autre atome de carbone et deux liaisons covalentes simples avec 2
atomes d’hydrogènes, la molécule forme un trigonale plane.

2-3) Une liaison triple et une liaison simple :


Dans la molécule de l’acétylène 𝐶𝐶2𝐻𝐻2 chaque atome de carbone a une liaison
triple avec l’autre atome de carbone et une liaison simple avec un atome d’hydrogène.
La molécule est linéaire

2-4) Deux liaisons covalentes doubles :


Dans la molécule de dioxyde de carbone 𝐶𝐶𝑂𝑂2 chaque atome de carbone forme
une liaison covalente double avec un atome d’oxygène et une liaison covalente
double avec l’autre atome de carbone. La molécule est linéaire.

III. L’importance de la chimie organique :


La chimie organique est considérée comme la base de l’économie mondiale, car c’est elle qui fournit la
matière première à tous les autres domaines industriels.
La chimie peut se diviser en trois secteurs industriels :
1- La chimie lourde :
La chimie qui produit des carburants et de la matière plastique.
2- La chimie fine :
La chimie qui produit les parfums et les médicaments utiles à la santé de l’être humain.
3- La chimie de spécialités :
Ses produits sont nombreux et divers on cite les produits cosmétiques, peintres, vernis, encre etc…..

Physique chimie Page 85


Uinité10 : Squelette carboné des molécules organiques
I. La chaîne carbonée ou le squelette carboné
1) Définition :
- Toutes les molécules présentent un ………………….. d’atomes de carbone lies par des liaisons
simples, doubles ou triple : c’est ………………………..
- Certaines de ces molécules ont en plus des groupes d’atomes comportant O, Cl, N … : ce
sont des …………………………………. qui définissent des familles organiques identifiables par des
tests
 Une molécule organique comporte un squelette carboné ou chaîne carboné et éventuellement des
groupes caractéristiques.
2) La chaîne carbonée saturées ou insaturées :
• Chaînes carbonées saturées
Lorsque les atomes de carbone ne forment entre eux que des ……………………
Exemples :

• Chaînes carbonées insaturées


lorsqu’au moins deux atomes de carbone voisins sont lies par une …………… ou ……………………..
Exemples :

3) La chaîne carbonée linéaires , ramifiées ou cycliques


• Chaînes carbonées linéaires
lorsqu’un carbone est lie a deux autres carbones au plus

• Chaînes carbonées ramifiées


lorsqu’un carbone est lie a au moins 3 carbones

• Chaînes carbonées cycliques


La chaîne se referme sur elle-même et forme un ………..

4) Les différentes écritures de formules


-La formule brute indique le nombre et la nature des atomes constituant la molécule.
-la formule développée fait apparaître tous les atomes et toutes les liaisons entre les atomes de la molécule.
-La formule semi-développée fait apparaître tous les atomes et toutes les liaisons entre les atomes à
l'exception des liaisons avec les atomes d'hydrogène.
Physique chimie Page 86
-La formule topologique est une représentation simplifiée dans laquelle la liaison entre les atomes de
carbones est représentée par un segment dont chaque extrémité correspond à un atome de carbone.

La formule brute la formule développée La formule semi- La formule topologique


développée

C2H6O

Application
Donner l’écriture topologique des espèces ayant la formule semi-développée suivante :

II. Les alcanes


1) Définition des alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures saturés (ils sont constitués par des atomes de carbone et des atomes

d'hydrogène liés entre eux par …………………………… ……….et ……….).

La formule brute générale des alcanes est : …………… ( n : entier naturel non nul).

2) Nomenclature des alcanes

a) Cas des alcanes à chaine linéaire:


Le nom d'un alcane est formé d’un terme dépendant du nombre d’atomes de carbone dans la chaîne, suivi du
suffixe “ane”

Physique chimie Page 87


Remarque :
Les radicaux alkyls ont pour formule brute : ……………
un radical alkyle dérive d'une molécule d'alcane par perte d'un atome d' hydrogène.
Le nom d'un radical alkyl s'obtient à partir du nom de l'alcane correspondent (qui a le même nombre d'atomes
de carbones) en échangeant la terminaison (…….) par (…….).

b) Nomenclature des alcanes ramifiés:


Le nom principal de l'alcane ramifié est donné par la chaine carbonée la plus longue devant lequel on place les
nom des radicaux alkyl numérotés en utilisant les plus petits nombres possibles et classés par ordre
alphabétique.

Remarque: Lorsque les mêmes radicaux sont répétés on utilise les préfixes multiplicateur ( mono, di , tri ,
tétra , penta hexa , hepta ….) pour indiquer leur nombre.

La formule semi- La formule topologique La formule Nom de l’alcane


développée brute
2,5-diméthylhexane

3-ethyl-2,3-diméthylehexane

2,4-diméthyle butane

3-Ethyl2-méthylpentane

5-éthyl 2,3,3-triméthylheptane

Physique chimie Page 88


c) Les cycloalcanes:
Les cycloalcanes sont des hydrocarbures cycliques saturés dont la formule brute générale est : CnH2n. avec: 𝑛𝑛 ≥ 3
Le nom d’un cyclo alcane est obtenu à partir du nom de l’alcane correspondant précédé du préfixe cyclo.
Exemples:

III. Alcènes et dérivés éthyléniques


3) Définition
Un alcène est un hydrocarbure présentant une ……………………… dans son squelette carboné, c’est un
hydrocarbure insaturé. Sa formule brute est ……………, où 𝑛𝑛 est un nombre entier supérieur ou égal à 2.
On appelle dérivé éthylénique tout composé organique dont la molécule présente au moins une liaison double.
4) Nomenclature des alcènes
Le nom de l’alcène est établi comme celui de l’alcane correspondant en remplaçant le suffixe « ……. » par «
……».
On numérote la chaîne de façon que le premier atome de carbone de la liaison 𝐶𝐶 = 𝐶𝐶 ait le plus petit numéro
possible.
Exemples:

5) Isomérie Z et E
La position des atomes dans l’espace est différente, cela est dû à ce que la libre rotation est impossible autour
de la liaison double 𝐶𝐶 = 𝐶𝐶 cette isomérie se présente pour le but-2-éne

Les groupes −𝐶𝐶𝐻𝐻3 sont du même côté (Z-but-2-ène) ou un de chaque côté de la chaîne principale (E-but-2-
éne).
6) Test d’identification d’un alcène
On peut mettre en évidence la présence d’un alcène par l’eau de brome, qui perd sa coloration orangée en
présence d’un alcène. Ce qui traduit une réaction entre l’alcène et l’eau de brome dont l’équation est :
𝑩𝑩𝒓𝒓𝟐𝟐 + 𝑪𝑪𝑯𝑯𝟐𝟐 = 𝑪𝑪𝑯𝑯𝟐𝟐 ⟶ 𝑪𝑪𝑯𝑯𝟐𝟐𝑩𝑩𝒓𝒓 − 𝑪𝑪𝑯𝑯𝟐𝟐𝑩𝑩𝒓𝒓

IV. Influence de la chaîne carbonée sur les propriétés physiques d’un hydrocarbure
Application : distillation fractionnée
Lorsqu’on fait bouillir un mélange de liquide, le liquide qui a la température d’ébullition le plus bas c’est le
premier qui entre en ébullition.
La distillation fractionnée permet de séparer les constituants d’un mélange d’espèces chimiques ayant des
températures d’ébullition différentes.

Exemple : La distillation fractionnée du pétrole.

Physique chimie Page 89


Uinité11 : Modification du squelette carboné des molécules
organiques
I. Raccourcissement de la chaîne carbonée : Craquage
1) Définitions
Le craquage permet de fragmenter les molécules d’hydrocarbures.

Le craquage catalytique consiste à casser, en présence de catalyseurs, les molécules d’hydrocarbures à longue
chaîne carbonée en molécules plus petites dont certaines possèdent une double liaison.
Dans l’industrie, ce craquage est réalisé à la pression atmosphérique, vers 500°C en présence de catalyseur.
• Pour privilégier la transformation des alcanes en alcènes, la réaction est réalisée vers800°C, sous une
pression proche de la pression atmosphérique en présence de vapeur d’eau : c’est le vapocraquage.
Le vapocraquage est un craquage d’alcanes en présence de vapeur d’eau afin d’obtenir des alcènes
Exemple :
i. Production d'alcènes par vapocraquage des coupes légères (chaînes courtes) obtenues lors dela
distillation fractionnée des pétroles. Par exemple:

CH3—CH2—CH2—CH3(g) → 2 CH2=CH2(g) + H2(g)

ii. Une déshydrogénation fait apparaître une double liaison entre deux atomes de carbone liés parune
liaison simple par élimination d'un atome d'hydrogène porté par chaque atome de carbone concerné.
Par exemple:

II. Modification de la structure de la chaîne carbonée


Ces modifications sont réalisées, à pression et température élevées en présence de catalyseurs, lors du
reformage.
Elles permettent d’obtenir, à partir d’hydrocarbures légers, des essences plus performantes, des dérivés
benzéniques et du dihydrogène. C’est le cas de trois types de réactions :
a- Réaction de cyclisation.
La cyclisation permet d’obtenir des cyclanes, souvent ramifiés, et du dihydrogène

b- Réaction de déshydrocyclisation.
La déshydrocyclisation permet d’obtenir des dérivés benzéniques et du dihydrogène.

c- Reformage catalytique
Au cours de cette opération destinée à améliorer l'indice d'octane des essences, l'aromatisation
catalytique des alcanes (déshydrocyclisation) et des cyclanes (déshydrogénation) conduit à la
formation de grandes quantités d'hydrogène

Physique chimie Page 90


d- Réaction d'isomérisation : Ramification du squelette carboné.
L’isomérisation permet de transformer les alcanes linéaires en leurs isomères ramifiés.
Exemples :

III. Réaction de polymérisation


La polymérisation est une réaction au cours de laquelle s'associent plusieurs molécules identiques appelées
monomères pour former une molécule plus longue appelée polymère.
La réaction de polymérisation s'écrit :
𝐧𝐌 → (𝐌)𝐧
n est appelé indice de polymérisation et le groupe —M— est appelé motif du polymère

Physique chimie Page 91


Unité12 : Les groupes caractéristiques -Réactivité
I. Groupe caractéristique et carbone fonctionnel
Un groupe caractéristique est un groupe d’atome qui donne des propriétés spécifiques aux molécules qui le
possèdent. On dit que ces molécules possèdent une famille chimique.
Le carbone qui porte le groupe caractéristique s’appelle carbone fonctionnel.

II. Familles des composés organiques


1) Famille des amines
Les amines possèdent le groupe caractéristique …………………... On pourra les noter d’une façon générale
………………….
Le nom de l’amine dérive de l’alcane correspondant on remplace le –e terminal par – amine précédé de
l’indice de position du carbone fonctionnel dans la chaîne carbonée.
Exemples

2) Famille des composés halogénés


Les composés halogénés portent un groupe caractéristiques ………………… : ou 𝑋𝑋 un atome de la famille
des halogènes (…………………………….).
Le nom d’un composé halogéné dérive de l’alcane correspondant. Il est précédé du nom de l’atome
d’halogène présent, terminé par le suffixe –O et de l’indice de position du carbone fonctionnel.
Exemples :

3) Famille des alcools


Les molécules des alcools comportent le groupe ………………… lié à la chaîne carbonée. La formule

générale d’un alcool est ……………... Le carbone lié au groupe caractéristique est nommé carbone fonctionnel.

La formule brute générale des alcools est : ………………….


• Classe des alcools
La classe des alcools est définie par le nombre d’atomes de carbone lié au carbone fonctionnel, il y a trois
classes d’alcools :
Alcool primaire : Si le carbone fonctionnel est lié à un atome de carbone ou non lié à aucun atome de
carbone.
Alcool secondaire : Si le carbone fonctionnel est lié à deux atomes de carbone.
Alcool tertiaire : Si le carbone fonctionnel est lié à trois atomes de carbone.

Physique chimie Page 92


• Nomenclature des alcools
Le nom de l’alcool dérive de l’alcane correspondant. Le –e terminal est remplacé par −𝑜𝑜𝑙𝑙 précédé du numéro
de position du carbone fonctionnel de la chaîne carbonée et qui porte le numéro le plus petit possible.
Exemples :

4) Famille des composés carbonyles


Les aldéhydes et les cétones constituent les ……………………………….. Ils possèdent le groupe carbonyle
……………….
4-1) Les aldéhydes
L’aldéhyde est un composé carbonylé dont le groupe caractéristique se trouve au bout de la chaîne. Leur
formule brute est :

Nomenclature des aldéhydes


Le nom d’un aldéhyde dérive de l’alcane correspondant. Le –e terminal est remplacé par – 𝑎𝑎𝑙𝑙.
Exemples :

4-2) Les cétones


Une cétone est un composé carbonylé dont le groupe caractéristique se trouve entre deux atomes de carbone.

Sa formule générale est :

Nomenclature des cétones


Le nom de la cétone dérive du nom de l’alcane correspondant. Le −𝑒𝑒 terminal est remplacé par−𝑜𝑜𝑛𝑛𝑒𝑒, précéder
du numéro de position du carbone fonctionnel dans la chaîne carbonée.
Exemples :

Physique chimie Page 93


4-3) Caractérisation des composés carbonylés
-Test commun aux aldéhydes et aux cétones :
Les composés carbonylés (aldéhydes et cétones) se caractérisent à l’aide de la 2,4 −𝑑𝑑𝑖𝑖𝑛𝑛𝑖𝑖𝑡𝑡𝑜𝑜𝑝𝑝ℎé𝑛𝑛𝑦𝑦𝑙𝑙ℎ𝑦𝑦𝑑𝑑𝑟𝑟𝑎𝑎𝑧𝑧𝑖𝑖𝑛𝑛𝑒𝑒
(𝐷𝐷𝑁𝑁𝑃𝑃𝐻𝐻) avec laquelle ils donnent un précipité jaune-orangé.
-Tests spécifiques des aldéhydes :
Liqueur de Fehling : Le chauffage modéré d’un mélange contenant de la liqueur de Fehling et un aldéhyde
conduit à un précipité rouge brique.
4-4) Famille des acides carboxyliques
Tous les acides carboxyliques contiennent le groupe caractéristique carboxyle –𝐶𝐶𝑂𝑂𝑂𝑂𝐻𝐻 au bout de la chaîne.
Leur formule générale est 𝑅𝑅 − 𝐶𝐶𝑂𝑂𝑂𝑂𝐻𝐻 oû R est un radical alkylique.
4.4.1- Nomenclature des acides carboxyliques
On nomme les acides carboxyliques en ajoutant au nom de l’alcane correspondant le suffixe « oïque »,
précéder du terme acide.
Exemples :

4.4.2- Caractérisation des acides carboxyliques


En présence de l’indicateur coloré (le bleu de bromothymol (BBT)) l’acide carboxylique prend une teinte
Jaune.
Les solutions aqueuses des acides carboxyliques sont acides (pH<7).

III. Réactivité des alcools


1) Réactions de combustion
Les alcools sont des composés organiques très volatils, ils brulent dans l'oxygène de l'air en subissant une
combustion au cours de laquelle la chaine carbonée se détruit totalement.
Dans le cas d'une combustion complète (oxygène en excès) on obtient l'eau et le dioxyde de carbone.

Dans le cas d'une combustion incomplète (oxygène en défaut) on obtient l'eau et le carbone.

2) Réactions d'oxydation ménagée :


Au cours d'une oxydation ménagée( par les ions permanganates MnO4- en milieu acide), la chaine carbonée se
conserve, seul le carbone fonctionnel est attaqué.
• Oxydation ménagée des alcools primaires:
Dans le cas d'une oxydation ménagée en défaut des alcools primaires: l'alcool se transforme en
aldéhyde.
Exemple : oxydation de l'éthanol par les ions permanganates MnO4- en milieu acide :
Les deux couples réagissant sont :MnO4-/Mn2+ et C2H5OH/CH3CHO Ecrire l’équation de la réaction .

Physique chimie Page 94


Dans le cas d'une oxydation ménagée en excès des alcools primaires: l'alcool se transforme en acide carboxylique.
Exemple : oxydation de l'éthanol par les ions permanganates MnO4- en milieu acide :
Les deux couples réagissant sont :MnO4-/Mn2+ et CH3COOH/ C2H5OH Ecrire l’équation de la réaction .
• Oxydation ménagée des alcools secondaires:
L'xydation ménagée ( par les ions permanganates en milieu acide) l'alcool se transforme en cétone.
Exemple : oxydation du propan2-ol par les ions permanganates MnO4- en milieu acide
Ecrire l’équation de la réaction .

• Oxydation ménagée des alcools tertiaires


Les alcools tertiaires ne sont pas oxydés par oxydation ménagée.
3) Déshydratation des alcools:
La déshydratation d'un alcool est l'élimination d'une molécule d'eau de la chaine carbonée d'un alcool.
L'équation de déshydratation d'un alcool conduit à la formation d'un alcène :

Par exemple la déshydratation de l'éthanol se réalise à 350oC en présence d'oxyde d'aluminium (alumine)Al2O3
4) Réactions de substitution:
Le groupe hydroxyle des alcool peut etre substituer par un groupe halogène X ce qui conduit à la formation
d'un composé halogéné.

Physique chimie Page 95


Devoir à domicile 1 S1
Exercice 1
Une poulie de rayon R=10cm est reliée par un fil inextensible à un solide S (schéma 1). A un instant t0 que l’on
considère comme origine des temps, on libère le solide. La poulie tourne autour de son axe. Le schéma 2 représente
les variations de l’abscisse angulaire d’un point M de la poulie en fonction du temps.
1) A partir du schéma 2, déduire la nature du mouvement de la poulie ?
2) Déterminer la vitesse angulaire du point M.
3) Déterminer L’équation horaire θ(t) ?
4) Calculer la vitesse linéaire d’un point M à la périphérie da la poulie ?
5) Déterminer le temps nécessaire pour que le solide parcoure une distance h = 10m.

Exercice 2
Un skieur de masse m= 70Kg considéré comme ponctuel se déplace le long d’une glissière ABCD située dans un
plan vertical. La piste ABCD comprend trois parties : (voir figure ci-dessous).
- Une partie AB rectiligne de longueur AB=5m incliné d’un angle α=30° par rapport à l’horizontale sur lequel il
glisse sans frottement.
- Une partie BC rectiligne horizontale la longueur BC = 2 m, sur lequel les frottements seront équivalents à une
force constante f = 1 N de sens opposé du sens du mouvement.
- Une partie CD circulaire de rayon r=1m, tel que θ=60° On donne g =10 N/kg;
• partie AB :
1) Faire le bilan des forces appliquées sur le skieur ?
2) Calculer le travail du poids P du skieur au cours de
son déplacement en précisant sa nature ?
3) Calculer sa puissance instantanée sachant que
sa vitesse durant le trajet est de v=2m/s ?
• partie BC :

4) Calculer le travail de la force des frottements


pendant ce déplacement en indiquant sa nature ?
• partie CD : (les frottements négligés)

5) Calculer le travail du poids P du skieur au cours de son déplacement .

Exercice 3
I-On considére un volume v=20ml de l’ether liquide de formule C4 H10 O,sa masse volumique est
𝜌𝜌 =0,71 g/ml .
1-Calculer la masse molaire de l’ethanol
2-Calculer la quantité de matiére de l’ether
II-Cette quantité de matiére a l’etat gazeux occupe un volume Và une température
θ = 34°C et sous pression p=105Pa
1-Calculer le volume molaire dans les memes conditions de température et de pression. On donne R= 8.31 (S.I)
2- En deduire la valeur de V
3-Enoncer la loi de BOYLE-MARIOTTE
4-En appliquant cette loi detérminer le volume V’ qui occupera la meme quantitée de
l’ether sous pression p’= 1,5 .105Pa a temperature constante

Physique chimie Page 96


Devoir à domicile 2 S1

Exercice 1
Le chlorure de baryum BaCl2 est un composé ionique constitué des ions chlorure et des ions baryum.
On fait dissoudre une masse m=4,16g de chlorure de baryum dans un volume V1=200mL d’eau et on
obtient une solution S1 de concentration C1.
1) 1-1- Quelle sont les étapes de dissolution du chlorure de baryum dans l’eau ?
1-2- Ecrire l’équation de dissolution du chlorure de baryum dans l’eau.
1-3- Donner l’expression de C1 en fonction de m , M et V1 puis calculer sa valeur.
1-4- Calculer la concentration molaire effective de chacun des ions dans la solution S1
1-5- Déterminer l’expression de la quantité de matière de chacun des ions chlorure et des ions baryum
dans la solution S1 en fonction de C1 et V1 puis calculer leurs valeurs.
2) On prépare une solution S2 de volume V2=50mL de chlorure de calcium CaCl2 de concentration
C2=0,5mol/L en dissodissolvant une masse m’ de chlorure de calcium dans l’eau.
2-1- Ecrire l’équation de dissolution puis déterminer l’expression de la concentration molaire effective de
chacun des ions chlorure et des ions calcium en fonction de C2 et calculer leurs valeurs.
2-2- Calculer la quantité de matière de chacun des ions dans la solution S2
3) On mélange la solution S1 avec la solution S2 .
Calculer la concentration molaire effective de chacun des ions présents dans le mélange
On donne : M(Cl)=35,5g/mol ،M(Ba)=137g/mol ،M(Ca)=40g/mol

Exercice 2
La réaction entre l’aluminium (𝐴𝐴𝑙𝑙) et le gaz de dioxygène (𝑂𝑂2) donne l’oxyde d’aluminium (𝐴𝐴𝑙𝑙2𝑂𝑂3).
1- Ecrire l’équation de la réaction.
On réalise la réaction entre une masse de 𝒎𝒎𝑨𝑨𝒍𝒍 = 𝟏𝟏, 𝟔𝟔𝟐𝟐 𝒈𝒈 d’aluminium en poudre et le volume 𝑽𝑽 = 𝟏𝟏, 𝟒𝟒𝟒𝟒
𝑳𝑳 du gaz de dioxygène.
2- Calculer la quantité de matière des réactifs dans l’état initial.
3- Dresser le tableau d’avancement .
4- Déterminer l’avancement maximal 𝑥𝑥𝑚𝑚𝑎𝑎𝑥𝑥 et le réactif en excès.
5- Déterminer la masse de produit (𝐴𝐴𝑙𝑙2𝑂𝑂3) et la masse de réactif restant à l’état final.
6- Représenter graphiquement les quantités de matière des
réactifs et de produit en fonction de l’avancement 𝑥𝑥
7- On veut obtenir une quantité (𝑨𝑨𝒍𝒍𝟐𝟐𝑶𝑶𝟑𝟑) = 𝟎𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝟓 𝒎𝒎𝒐𝒐𝒍𝒍 de l’ oxyde d’aluminium. Déterminer (𝐴𝐴𝑙𝑙) la
masse de l’aluminium et (𝑂𝑂2) le volume de dioxygène utilisés pour avoir un mélange stoechiométrique.

Physique chimie Page 97


Exercice 3
Un skieur aborde une piste constituée de trois parties (voir figure).
Le skieur, de masse 𝒎𝒎 = 𝟖𝟖𝟎𝟎𝒌𝒌𝒈𝒈, part du point 𝐴𝐴 à une vitesse 𝑽𝑽𝑨𝑨 = 𝟑𝟑 𝒎𝒎. 𝒔𝒔−𝟏𝟏.
On donne : 𝒈𝒈 = 𝟏𝟏𝟎𝟎 𝑵𝑵. 𝒌𝒌𝒈𝒈−𝟏𝟏
1- La première partie 𝐴𝐴𝐵𝐵, de longueur 𝑨𝑨𝑩𝑩 = , est un plan incliné d’angle 𝜷𝜷 = 𝟑𝟑𝟎𝟎° sur l’horizontal.
Les frottements sont négligeables sur la partie 𝐴𝐴𝐵𝐵.

1-1- Faire le bilan et représenter les forces qui s’exercent sur le skieur sur la partie 𝐴𝐴𝐵𝐵.
1-2- En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre A et B, montré que la vitesse du skieur
en B est 𝑽𝑽𝑩𝑩 = 𝟕𝟕 𝒎𝒎. 𝒔𝒔−𝟏𝟏.
2- La partie 𝐵𝐵𝐶𝐶, horizontale, de longueur 𝑩𝑩𝑪𝑪 = 𝟖𝟖 𝒎𝒎 ; les frottements sont équivalents à une force
d’intensité 𝒇𝒇 = 𝟏𝟏𝟐𝟐𝟎𝟎 𝑵𝑵.
2-1- Calculer sur la partie 𝐵𝐵𝐶𝐶, le travail de la force de frottement 𝑓𝑓𝑓
2-2- En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre 𝐵𝐵 et 𝐶𝐶, calculer la vitesse 𝑉𝑉𝐶𝐶 du skieur en 𝐶𝐶.
3- La partie 𝐶𝐶𝐷𝐷, est un arc de cercle de centre O et de rayon 𝒓𝒓 = 𝟐𝟐, 𝟒𝟒 𝒎𝒎. Les frottements sont
négligeables sur la partie 𝐶𝐶𝐷𝐷. La position de point M est repéré par l’angle 𝜃𝜃 = (⃗𝑂𝑂𝑂𝐷𝐷, 𝑂𝑂𝑂𝑂𝑂 )

3-2- Exprimer sa vitesse 𝑉𝑉𝑀𝑀 du skieur au point 𝑀𝑀 en fonction de l’angle , le rayon 𝑟𝑟 et 𝑉𝑉𝐶𝐶 .
3-2- Calculer l’angle 𝜃𝜃 pour que la vitesse du skieur au point 𝑀𝑀 soit 𝑽𝑽𝑴𝑴 = 𝟕𝟕 𝒎𝒎. 𝒔𝒔−𝟏𝟏.

Physique chimie Page 98


Devoir à domicile 3 S1

Exercice 1
On considère un corps solide (S) de masse m=0,2 Kg capable
de se déplacer sur un rail ABCD composé des portions suivantes :
-Une portion AB circulaire de rayon r=5 m.
- Une portion BC rectiligne et horizontale.
-Une portion CD rectiligne et inclinée d’un angle α = 30°
par rapport horizontale.
On donne : g=10N/kg
On prend le plan horizontal passant par le point B comme
état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Le mouvement de (S) sur la partie (AB) : les frottements sont négligeables
Le corps S part du point A sans vitesse initiale (VA=0)
a. Déterminer au point A, l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de pesanteur du corps (S), et en déduire
son énergie mécanique au point A.
b. En appliquant le T.E.C entre A et B, montrer que : VB = 10 m /s
c. Déterminer au point B, l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de pesanteur du corps (S), et en déduire son
énergie mécanique au point B.
d. Comparer Em(A) avec Em(B). Que peut – on conclure ?
2. Le mouvement de (S) sur la partie (BC) : les frottements ne sont pas négligeables
Le solide (S) aborde la piste (BC) de longueur BC = 7,2 m, avec frottement équivalent à une force horizontale
d’intensité f =0.5 N et de sens opposé.
a. En appliquant le T.E.C entre B et C, montrer que : VC = 8 m /s
b. Déterminer au point C, l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de pesanteur du corps (S), et en déduire son
énergie mécanique au point C.
c. Calculer la variation de l’énergie mécanique entre B et C, et en déduire la quantité de chaleur Q libérée durant
ce déplacement.
3. Le mouvement de (S) sur la partie (CD) : les frottements sont négligeables
Le solide (S) aborde la piste (CD), et s’arrête au point D (VD = 0).
𝐶𝐶 𝑉𝑉 2
a. En appliquant le T.E.C entre C et D, montrer que : h = 2.𝑔𝑔 , et calculer sa valeur.
b. retrouver la valeur de h en appliquant la loi de conservation de l’énergie mécanique entre C et D.
c. En déduire la valeur de la distance CD.
d. Déterminer au point D, l’énergie cinétique et l’énergie potentielle de pesanteur du corps (S), et en déduire
son énergie mécanique au point D.

Exercice 2

Le chlorure de baryum de formule 𝑩𝑩 , est un cristal ionique contenant des ions baryum 𝑩𝑩𝒂𝒂𝟐𝟐+ et des ions
chlorure 𝑪𝑪𝒍𝒍−. On dissout dans 𝟐𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝒎𝒎𝑳𝑳 de l’eau 𝟒𝟒.𝟓𝟓𝟗𝟗𝒈𝒈 de ce composé.
1- Donner l’équation de dissolution de ce solide dans l’eau.
2- Calculer la concentration 𝑪𝑪 en 𝑩𝑩𝒂𝒂𝑪𝑪𝒍𝒍𝟐𝟐 dans l’eau.
3- En déduire les concentrations effectives des ions 𝑪𝑪𝒍𝒍− et 𝑩𝑩𝒂𝒂𝟐𝟐+.
4- On rajoute de l’eau distillée pour avoir une novelle solution dont la concentration en ions chlorure
soit [𝑪𝑪𝒍𝒍−]=𝟎𝟎.𝟏𝟏𝒎𝒎𝒐𝒐𝒍𝒍/𝑳𝑳.
4-1 calculer le volume de l’eau rajouté.
4-1 déterminer la concentration de cette solution en ions baryum [𝐁𝐁𝐚𝐚𝟐𝟐+].
𝒅𝒅𝒐𝒐𝒏𝒏𝒏𝒏é𝒆𝒆𝒔𝒔∶(𝑩𝑩𝒂𝒂)=𝟏𝟏𝟑𝟑𝟕𝟕.𝟑𝟑𝟐𝟐𝒈𝒈/𝒎𝒎𝒐𝒐𝒍𝒍 𝒆𝒆𝒕𝒕 𝑴𝑴(𝑪𝑪𝒍𝒍)=𝟑𝟑𝟓𝟓.𝟒𝟒𝟓𝟓𝒈𝒈/𝒎𝒎𝒐𝒐𝒍𝒍

Physique chimie Page 99


Devoir à domicile 1 S2

Exercice 1

On considère un circuit électrique qui contient :


- Un générateur de force électromotrice E et de résistance interne
r = 1.2 Ω.
- Un électrolyseur de force contre électromotrice E’=2,5V et
de résistance interne r’ = 7,5Ω.
- Un conducteur ohmique de résistance R = 8 Ω .
- Un ampèremètre (sa résistance est négligeable) qui indique le passage
d’un courant d’intensité I = 0.5 A
1. Recopier la figure et représenter le sens du courant et les tensions
UPN, UAB, UBC.
2. Calculer UAB, UBC, et déduire UPN en utilisant la loi d’additivité
des tensions.
3. Calculer la puissance électrique fournie par le générateur.

Exercice 2

1. Ecrire les demi-équations acido-basiques relatives à :


a. L’acide perchlorique HClO4.
-
b. L’ion nitrite NO2 (Base).
2. En déduire l’équation de la réaction entre l’acide perchlorique et l’ion nitrite.
3. On donne l’équation suivante : NH3 + CH3CO2H NH4+ + CH3CO2-
Identifier les deux couples acide/base mis en jeu et écrire les demi-équations correspondantes.

Exercice 3

Dans un ballon de volume 𝐕𝐕=𝟐𝟐 , on verse un volume 𝐕𝐕𝟎𝟎=𝟏𝟏𝟎𝟎 𝐦𝐦𝐋𝐋 d’acide chlorhydrique de concentration
𝑪𝑪=𝟓𝟓𝒎𝒎𝒐𝒐𝒍𝒍/𝑳𝑳. On pèse une masse 𝒎𝒎=𝟎𝟎.𝟐𝟐 𝒈𝒈 du zinc, la pression initiale à l’intérieur du ballon
𝐏𝐏𝟎𝟎=𝟗𝟗𝟐𝟐𝟎𝟎𝐡𝐡𝐏𝐏𝐚𝐚, et la température 𝑻𝑻=𝟏𝟏𝟓𝟓°𝑪𝑪 .on ajoute le zinc puis on ferme et on suit la pression à l’aide
d’un manomètre.
1- Donner l’équation de la réaction, sachant que les réactifs sont les 𝑯𝑯+(𝒂𝒂𝒒𝒒) et 𝒁𝒁𝒏𝒏(𝒔𝒔) et la réaction donne
comme produits le dihydrogène 𝑯𝑯𝟐𝟐(𝒈𝒈), les ions 𝒁𝒁𝒏𝒏𝟐𝟐+(𝒂𝒂𝒒𝒒)et l’eau.
2- Calculer les quantités de matière initiales des réactifs ?
3- Réaliser le tableau d’avancement, préciser le réactif limitant et l’avancement maximal ?
4- Calculer la pression de dihydrogène prévue à l’état final. Et en déduire la pression finale.

𝑑𝑑𝑜𝑜𝑛𝑛𝑛𝑛é𝑒𝑒𝑠𝑠:(𝑍𝑍𝑛𝑛)=65.38 𝑔𝑔/𝑚𝑚𝑜𝑜𝑙𝑙 ; 𝑅𝑅=8.31(𝑆𝑆𝐼𝐼) et 1𝑚𝑚𝐿𝐿=10−6𝑚𝑚3

Physique chimie Page 100


Devoir à domicile 2 S2
Exercice 1

On dose, par titrage conductimétrique, un volume VA = 20mL


de la solution d'acide nitrique HNO3 de concentration CA
par une solution d'hydroxyde de sodium (Na+ + HO−
de concentration CB = 0,2mol/L. Le suivi du titrage par
conductimétrie permet de tracer le graphe G = f(VB ) ci-contre :

❶ Faire un schéma légendé du dispositif de titrage.


❷ Quel type de réaction s’agit-il ?
❸ Préciser les réactifs titrant et titré.
❹Etablir l’équation de la réaction de dosage
❺Etablir un tableau d’avancement.
❻Déterminer la relation d’équivalence.
❼Déterminer le volume équivalent Véq du titrage.
❽ Déterminer la concentration CA de la solution d'acide nitrique.
On donne : HNO3 /NO3− ; H2 O/HO−

Exercice 2

Une tige en cuivre de 20 cm de longueur et 250 g de masse repose sur deux rails conducteurs distants de
15cm et disposés dans un plan horizontal. Le dispositif est placé dans un champ magnétique uniforme
d'intensité B = 0,3 T.

1) Comment peut-on créer un champ magnétique uniforme? Citer deux exemples.


2) On branche un générateur de courant continu à ce dispositif: le pôle positif en
N, le pôle négatif en M. Représenter sur une figure la force magnétique exercée sur la tige et calculer sa
valeur si l’intensité du courant vaut 10 A.

Physique chimie Page 101


Devoir à domicile 3 S2

Exercice 1

Une fibre optique est constituée d'une gaine d'indice n 2 =1.495 entourant un cœur cylindrique
d'indice n1 =1.510 . La fibre optique ainsi constituée baigne dans l'air, avec nair= 1.00
.On supposera que la face d'entrée est une section perpendiculaire
de la fibre et que celle-ci n'est pas courbée.
Un rayon lumineux frappe la face d'entrée en I (figure ci-dessous) avec un angle d'incidence
i il entre dans la fibre avec un angle de réfraction r et se réfléchit sur les faces de celle-ci
avec un angle α .
Le premier point où a lieu cette réflexion est noté J .
L’objectif est de transmettre le maximum de lumière à l’autre bout de la fibre, donc d’éviter
que la lumière entrée dans le coeur ne pénètre dans la gaine.
1. Tracez le parcours du rayon considéré à l’intérieur du coeur de la fibre.
2. Quelle relation existe-t-il entre r et α ?
3. Quel est l'angle critique C α de réflexion totale du rayon à l'intérieur de la fibre ?
4. Quelle est la valeur im de l'angle d'incidence correspondante à l'entrée de la fibre ?
5. On appelle ouverture numérique ON la quantité sin(im). Exprimer ON en fonction de n1 et n2 .
6. Quelle condition doit remplir i pour que le rayon lumineux se propage le long de la fibre sans
quitter le coeur de celle-ci ?

Exercice 2

1.Dessinez la formule développée des molécules suivantes :

a) (CH3)2CHCH2OH b) Cl2C=CCl2 c) CH3CCl2CH3 d) (CH3)2C(CH2CH3)2


2.Dessinez la formule topologique des molécules ci-dessous :

a) CH3(C=CH2)CH2CH3 b) CH3C(CH2CH3)CH2CH3 c) CH3CH2CH=CHCH2CH(CH3)2


d) (CH3)2CHCH2CH(CH3)2
3.Dessinez en formule topologique les structures associées aux noms suivant
a) 4-propyl-3-méthylheptane. b) 3,7-diéthyl-5-propyldécane. c) 2,3,5-triméthylheptane.
d) 4-éthyl-2-méthylhexane.
4.Donnez la formule semi-développée et formule topologique des molécules ci-dessous :
a) cyclopenta-1,3-diène cyclobuta-1,3-diène c)3-methylbutan-2-one. d) Pentan-2-ol.

Physique chimie Page 102

Vous aimerez peut-être aussi