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ROYAUME DU MAROC
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
SECTEUR : CONFECTION
NIVEAU : TECHNICIEN
Résumé de Théorie et
Guide de travaux pratique APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION
La durée du module est de : 176 h heures dont 100 heures pour partie
théorique, 68 heures pour la partie de travaux pratiques et 8 heures
pour l’évaluation.
SOMMAIRE
Page
Présentation du module 7
Résumé de théorie 8
I partie 10
I. Histoire de l’organisation de travail 11
II. Types d’entreprise de confection : 16
II.1. Entreprise de confection fabriquant des produits finis 16
II.2. La sous-traitance 17
III. Tableau récapitulatif des étapes de travail de B.M. 19
IV. Dossier technique de fabrication 20
IV.1 Définition 20
IV.2.Contenu d’un dossier technique d’un vêtement 20
IV. 3.Dessin d’ensemble 22
IV. 4.Dessin de détails d’exécution 22
V. Mesure des temps de fabrication 23
V.1. Classification des temps industriels 24
V.2 Le chronométrage 27
V.3.Méthode des observations instantanées 40
V.4. Standards de temps 48
II partie 55
VI. Définition de la simplification du travail 56
VII. Analyse de travail au poste. 61
VII.1. Description du poste de travail 61
VII.2. Fiche de consignes au poste 62
VIII. Principes et règles d’économie des mouvements 65
VIII.1. Les principes concernant l’emploi du corps humain 65
VIII.2. Les principes concernant la disposition du poste de travail 68
VIII.3.Les principes concernant les conditions de travail 72
IX. Les simogrammes 74
X. Les secteurs clé concernés par la simplification du travail P.O.M.P.O.N. 78
XI. Introduction a la gestion de stocks 79
XI.1. Définition des stocks : 79
XI.2 Types de stocks 80
XII. Gestion du magasin des stocks : 82
XIII. Codification des articles en stocks : 84
XIV. Les approvisionnements : 86
XIV.1. Le rôle et l'importance de l'approvisionnement : 86
XIV.2 Types de réapprovisionnement : 87
XV. Prix de revient 92
XV.1.les composants des coûts de production 93
OFPPT/DRIF Document élaboré par : Dimitrova Angélina 3
Résumé de Théorie et
Guide de travaux pratique APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION
CONDITIONS D’ÉVALUATION
I partie
PRECISIONS SUR LE CRITERES PARTICULIERS DE
COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE
II partie
D- Réaliser l’organisation et la simplification • Application des règles d’organisation et de
du travail simplification du travail
• Choix du problème, son enregistrement,
son analyse, sa critique et choix de la
solution optimale.
• Application et contrôle de la solution
optimale
• Application et contrôle de la solution
retenue.
Règle de l’analyse :
Diviser chacune des difficultés en autant de parcelles qu’il se peut, pour mieux les résoudre.
Règle de la synthèse :
Ordonner ses pensées en commençant par les objets les plus simples et monter peu à peu
jusqu’aux connaissances les plus composées.
TAYLOR (ingénieur américain 1856-1915) : les principes de Taylor étaient les suivants :
1. Définir les composants de chaque tâche et par la suite, établir les procédures de
travaux standardisés.
2. Pour tout travail étudier une technique rationnelle remplaçant les méthodes
routinières.
3. Transmettre systématiquement cette technique à l’exécutant pour qu’il puisse
l’appliquer intégralement.
4. Procéder à la sélection, à la formation et au développement des travailleurs de
façon scientifique, au lieu de les laisser évoluer à leur rythme et se former
mutuellement.
5. Séparer les fonctions de préparation de travail de celle d’exécution.
6. Spécialiser chacune de ces fonctions.
7. Chercher à établir un climat de coopération entre gestionnaires et travailleurs afin
d’en arriver à un niveau optimal de production et de rémunération.
GILBRETH (citoyen américain 1868-1924) : Ses travaux sont orientés vers l’étude des mouvements
des travailleurs remplaçant par les mouvements courts et moins fatigants les mouvement longs et
épuisants.
H. FAYOL (ingénieur des mines français 1841-1925) : Parallèlement à Taylor, spécialisé dans les
problèmes de fabrication, Fayol étudia les problèmes de gestion. Il a définie 6 fonctions principales
dans l’entreprise :
ƒ ADMINISTRATIVE : 3 aspects :
™ Administration générale
™ La fonction au service des autres fonctions
™ La gestion générale de l’entreprise
L’ordonnancement :
¾ L’ordonnancement est la fonction responsable de la fixation et de la
bonne tenue des délais.
¾ Son but est de rassembler en temps opportun tous ce qui est nécessaire
pour honorer les commandes clients dans les délais voulus et ceci dans
les meilleures conditions de coûts possibles.
¾ A partir des commandes fermes ou prévues, l’ordonnancement doit
déterminer tout ce qui est nécessaire pour assurer la fabrication de ces
commandes dans les délais prévus, c’est à dire les matières premières, le
matériel et le personnel.
¾ L’ordonnancement est un système de prévision de déroulement des
événements dans le temps, suivi d’un lancement, de l’exécution, puis
d’un contrôle de la réalisation par rapport aux prévisions.
OFPPT/DRIF Document élaboré par : Dimitrova Angélina 14
La fonction ordonnancement obéit à deux grands principes :
FABRICATION
Atelier de coupe Atelier de montage Repassage
Matelassage – superposition d’un Distribution du travail ou
certain nombre d’épaisseurs de lancement à l’atelier de Pliage – emballage
tissu montage
Coupe Contrôle en cours de
Mise en paquets fabrication
Finition
Contrôle final
Stockage
La façon :
Ce sont des entreprises spécialistes de la sous-traitance dans un type de vêtement, ce qui ne les
empêche pas d’avoir leur propre collection. En général, les façonniers travaillent pour plusieurs
donneurs d’ouvrages.
L'entreprise donneuse d'ouvrages fournit aux façonniers tous les éléments nécessaires à une
identification conforme à ses exigences :
Particularités du négoce :
Ce sont des entreprises spécialisées dans la sous-traitance, mais qui différent des "façonniers" par
l'originalité de leur manière de travailler.
En général, ces entreprises disposent d'un styliste – modéliste qui présente des collections.
L'entreprise donneuse d'ordre, choisit les modèles de la collection présentée, ainsi que les tissus à sa
convenance ; dès lors, ces modèles lui sont exclusivement réservés.
Les tissus choisis par l'entreprise dans lesquels seront coupés les vêtements.
Les patrons toutes tailles.
Les gammes de montage.
Parfois les sachets et boîtes.
MANCHES
COL
POCHES
EXTERIEURES
DOUBLAGE
GRIFFE
DIVERS
Les fiches d’instruction, de contrôle et d’expédition sont émises par le bureau des
méthodes, qui les transmet en même temps que le dessin d’ensemble et la fiche de références
aux responsables de la fabrication.
REMARQUES :
Les représentations EN FORME ou EN VOLUME donnent les vues d’un vêtement monté
ou supposé sur un mannequin.
Les vues , sections, coupes locales, doivent être choisies en nombre minimal et
complétées par nomenclature, repères, ,désignation des points de couture.
IV.3.3.Exercices d’application
Lire et interpréter le dessin d’ensemble de la jupe JOSETTE.
Lire et interpréter les dessins d’ensemble de vêtements compris dans les modules de
piquage montage.
Les schémas de gammes opératoires sont des dessins de détails d’exécution, qui
correspondent à ce que réalise l’opérateur en position de travail.
Mesurer le temps de travail, c’est déterminer la durée d’une tache, après en avoir fixé
ou connu les caractéristiques :
POURQUOI FAIRE ?
- fixation de tache
- fixation des temps de fabrication
- équilibrage des tâches entre les postes d’un atelier
- définir les délais
- critiquer la méthode actuelle de travail ; définir des propositions
- mesurer le taux de stabilisation des postes de travail
- établir le coût de revient MOD
- définir le coût de la minute de travail
- ordonnancer et enclencher des séries
- élaborer les catalogues des temps
Terminologie
Relevé: le relevé est un report écrit de la mesure de temps d’un élément de travail, effectué par un
exécutant et de l’allure avec laquelle a été réaliser ce travail.
Exemples : assembler pièce- 80cmn à l’allure 105
Irrégularités liés au travail :
Ce sont des temps passés à des événements qui ne constituent pas des éléments de travail, mais qui leur
sont liés. On considère ces irrégularités comme des aléas possibles au cours de l’exécution d’une tâche.
Ces aléas peuvent se détecter avec précision (calculs). Le taux d’aléas permet de mesurer le degré de
stabilisation d’un poste.
Exemples : hésitation, maladresses…Ils sont souvent difficiles à localiser visuellement
Valeurs anormales :
Une valeur anormale se caractérise par un relevé de temps, manifestement trop fort ou trop faible, par
rapport à l’ensemble des relevés chronométriques, d’un même élément de travail. Les valeurs anormales
ne doivent pas être prise en considération pour calculer le temps moyen d’une opération.
Exemple : Relevés : 20-18-21-22-19-35-18-21-19-20-21-18-19. La valeur 35 est manifestement anormale
(un chrono électronique « refuse » une valeur anormale).
L’allure :
Pour exploiter des temps de travail, il faut que ceux–ci correspondent à une vitesse normale d’exécution.
Cette vitesse normale est symbolisée par l’allure 100. Il en découle qu’un relevé chronométrique doit être
accompagné de l’allure de l’exécutant observé, afin de convertir le temps relevé en temps à l’allure 100
(temps de référence)
Définition de l’allure
:
L’allure (du verbe aller) est la façon ou la manière plus ou moins rapide avec laquelle on effectue un
mouvement ou un ensemble de mouvements. En ce qui concerne le travail humaine, la définition la plus
courante est celle-ci : »l’allure d’un opérateur est sa vitesse instantanée de production d’un effet utile ».
L’allure résulte de l’action conjuguée de 3 facteurs :
Exemple d’utilisation :
512 cmn = 307.2 s 512 x 0.6
A : cmn
B:s
C : dmh
Le chronomètre électronique :
Les poussoirs du chronomètre mécanique sont remplacés ici par des touches. Ces chronos sont à
lecture directe : affichage par diode ou cristaux liquides.
Exploitation du chronométrage
Stabilisation du chronométreur :
Pour prétendre stabiliser le travail d’autrui, le chronométreur doit être lui-même stabilisé. Son « droit
d’erreur » est représenté dans le tableau suivant :
STABILISATION DU CHRONOMÉTREUR
Genre de chronométrage Degré de stabilisation
Chronométrage de diagnostique ±2%
Chronométrage d’étude ±2%
Chronométrage de fixation de tache ±1%
Pour contrôler son degré de stabilisation, l’analyste utilise 2 chronomètres lors de ses travaux. Ces 2
chronomètres sont de même type.
1) Chrono de relevés : après chaque relevé d’une même opération, l’aiguille est ramenée à
zéro, puis repart et ainsi de suite.
Exemple : Piquer passepoil, 20 relevés
Les temps extérieurs au travail sont comptabilisés à part, au bas de la feuille.
Ce chrono est déclanché simultanément avec le premier, dès le premier relevé. Il est arrêté
simultanément, dès la fin du dernier relevé.
Ce temps total mesuré par le chrono de bouclage, englobe donc, les temps relevés et les temps
extérieurs au travail, mesurés par le premier chronomètre.
Exemple : TB = 1500 dmh TR = 1480 dmh {(1500 – 1480) : 1500} x 100 = - 1.33 %
Exemple : TB = 1010 dmh TR = 1020 dmh {(1020 – 1010) : 1010} x 100 = + 0.99 %
3. En calculer la moyenne
Relevés chronométriques :
JA T JA T JA T JA T JA T
80 25 80 24 100 19 120 16 100 18
80 x 25
= 20
100
80 x 24
= 19.2
100
100 x 19
= 19
100
120 x 16
= 19.2
100
100 x 18
= 18
100
Méthode GRAPHIQUE :
Il s’agit de pondérer un temps d’exécution et le jugement d’allure qui est affecté par une méthode
graphique. On utilise la feuille logarithmique.
Mesure de stabilisation des postes
La stabilisation de travail aux postes est synonyme de régularité. C’est :
ƒ Régularité de vitesse de travail
ƒ Régularité de rendement
ƒ Régularité du mode opératoire
ƒ Régularité des gestes
ƒ Régularité dans le grade de qualité.
ƒ Ecarts négligeables des temps de travail, matérialisés par le taux d’aléas.
Calcul de taux d’aléas : Il est effectué dans le cas de chrono d’étude de poste.
Formule : (Temps maximum – Temps minimum) : Temps moyen x 100 = %
Exemple : Les relevés chronométriques de l’élément « retourner patte » sont les suivant :
6-7-8-7-6-5-7-9-6-6-15-7-7-8-7-7-8-6-6-5-7 (en cmn).
Dans le cas présent, on constate qu’il y a une valeur manifestement anormale: la valeur 15 est
éliminée. Après élimination de cette valeur reste 20 relevés.
Somme des temps relevés : 135 cmn
Temps moyen : 135 : 20 = 6.75 cmn
Temps maximum : 9 cmn
Temps minimum : 5 cmn
Taux d’aléas : (9 – 5) : 6.75 x 100 = 59.25 %
Pour cet élément de travail, l’ouvrière n’est pas stabilisée. Elle dépasse de 9, 25 % le seuil de
stabilisation.
Types de chronométrage
1) Chronométrage de diagnostique
¾ But de chronométrage : Détecter le ou les postes du groupe, susceptibles, directement ou
indirectement d’être la cause d’un mauvais fonctionnement. Localiser le ou les postes déficients.
¾ 2 à 3 relevés par opération observée.
¾ Sans J.A.
Exemple : Poste N°6 :
ƒ Temps alloué au poste : 300cmn
ƒ Temps relevé au poste (moyenne des relevés) : 400 cmn
ƒ Différence de temps : +100 cmn
ƒ Diagnostique : Anomalie au niveau des temps de l’ordre de + 33.33%.
ƒ Production prévisionnelle en 8 h ou 48 000 cmn : 48 000 : 300 = 160 pièces
ƒ Production effective, 48 000 : 400 = 120 pièce.
ƒ Production perdue en 8 heures : 40 pièces
2) Chronométrage d’étude
¾ Constatation : Poste diagnostiqué comme techniquement ou professionnellement insuffusant.
¾ Motivation de l’analyse : A la suite du chronométrage de diagnostic, approfondir l’analyse,
pour découvrir les causes exactes de perturbation et y porter remède.
¾ Particularités du chronos de fixation de tâche : 15 à 20 relevés par éléments observés au poste
analysé.
¾ Sans J.A
¾ Objectif immédiat : Déterminer le degré de détérioration du processus d’ensemble.
Exemple : Pour l’élément étudié :
ƒ Temps maximum : 110 cmn cmn
ƒ Temps minimum : 60 cmn
ƒ Temps moyen : 70 cmn (moyenne de 20relevés)
ƒ Taux d’aléas : {(110 – 60) : 70} x 100 = 71.42 %
Conclusion : Le poste n’est pas stabilisé, écart : + 21.42 %.
¾ Objectif à court terme : Etude détaillée de la méthode actuelle : qualification, mode
opératoire, matériel, temps. Construire et faire appliquer une nouvelle méthode. Instruire
l’exécutant.
5) Chronométrage de contrôle
¾ Constatation : contestation de temps de fabrication
¾ Motivation de l’analyse : Contrôler la validité des réclamations.
a) Contestation des exécutants : Les temps paraissent trop courts. En général il est fait
appel à un chronométreur indépendant qui contrôle les temps avec le chronométreur de
l’entreprise.
b) Contestation de la direction ; Les temps lui paressent trop longs. La vérification est en
principe faite par un ingénieur – conseil.
¾ Particularités du chronos de confirmation : 20 à 30 relevés par élément de travail, dont les temps
sont contestés.
¾ Avec J.A
¾ Objectif immédiat : revoir les temps des opérations contestées en collaboration avec un
chronométreur étranger à l’entreprise. Après quoi les temps peuvent être modifiés ou
maintenus.
Pour permettre l’analyse, puis la simplification du poste, il faut que l’observateur n’omette aucun détail.
Le chronométrage portera donc sur des petites fractions de travail, appelées éléments.
Classification :
Les stades opérationnels de travail se classent de la façon suivante :
Exemple :
La phase :
Ensemble d’opérations, effectuées à un même poste, pour une même unité de production.
Un poste exécute la sous- patte, c’est une phase
2. Moyens utilisés :
¾ Tableau des heures d’une journée de travail
¾ Symboles des éléments observés
¾ Tableau des pourcentages journaliers
¾ Tableau barème du nombre d’observation à faire
3. Base de départ :
Une estimation exprimée en pourcentage, concernant l’activité ou la non activité objet de l’étude.
Exemple :
Activité « coupe » estimée à 50% du temps journalier.
C’est le pourcentage qui sert de tremplin à l’étude.
Ce qui veut dire que l’analyse aura à contrôler si cette estimation est en réalité, effective ou non.
4. Application des observations :
La méthode des observations instantanées est particulièrement utilisée pour des travaux ne pouvant
être contrôlés par chronométrage (par exemple les activités dans l’atelier de coupe)
Le calcule des temps passés à une activité sera basé sur le temps de la journée de travail et sur le
pourcentage attaché à cette activité.
5. Activité – définition
C’est le travail d’efficacité de l’ouvrier, c’est à dire la raison d’être de son emploi.
Exemple :
Poste de coupe à la scie : l’ouvrier est là pour couper à la scie. Les attentes, manipulations, etc. ne
sont pas son activité, bien qu’il les subisse.
6. Exemple d’application :
Cas étudié :
Un atelier de coupe de 4 personnes : Noureddine, Driss, Mohamed et Azzedine
Activité : Coupe, symbole C
Estimation de cette activité : 50%. Cette estimation est donnée par le directeur technique.
Le directeur technique peut donner une estimation : il estime que pour être rentable, ou pour être en
rapport avec le débit des ateliers de montage, l’activité coupe doit être de l’ordre de 50%.
Pour plus de précision le directeur technique peut demander une analyse de base, portant sur 100
observations. Si, sur 100 O.I. , on relève 50 « activité coupe » on aura pour base de départ de l’étude ,
« activité coupe » : 50%
7. Pourcentage de précision :
10% (marge de tolérance accorder par le directeur technique) pour l’exactitude des O.I.
8. Nombre d’Observations instantanées :
400. Ce nombre est indiqué par le tableau barème (référence : fourchette 50% d’activité C : 10% de
précision)
Dépouillement journalier
Jours A D T C M E V % Coupe
1er jour…. 9 0 1 17 2 3 5 42.50
e
2 jour .... 2 0 7 22 1 3 5 55.00
e
3 jour .... 0 2 6 25 2 2 3 62.50
e
4 jour .... 3 1 6 18 1 5 6 45
e
5 jour .... 6 1 4 23 2 3 1 57.50
e
6 jour .... 5 4 3 22 1 2 3 55.00
e
7 jour .... 2 2 5 24 3 4 0 60.00
e
8 jour .... 4 3 3 23 4 3 0 57.50
e
9 jour .... 2 2 4 22 4 4 2 55.00
e
10 jour .... 3 1 5 25 0 2 1 62.50
Note : Les symboles de ces mouvements sont appelles STEMES et les praticiens, des
stémistes.
OBJECTIFS:
Essentiellement, SIMPLIFIER les méthodes de mesure de travail :
- supprimer le chronométrage
- supprimer le calcul «temps de référence »
- internationaliser le vocabulaire technique des mouvements
- éliminer toute contestation : automatiser les résultats
- déterminer facilement des tps très courts
- décomposer les éléments simples fondamentaux
- prédéterminer le temps de référence
Les méthodes :
Ces éléments sont inscrits sur une table de petit format à deux volets (CARTE
M.T.M.) présenté sous une forme très réduite et facile à consulter.
Caractéristiques :
Les méthodes :
Les ESAP (méthode conçue par C.E.T.I.H. en 1967) : méthode axée sur l’analyse fonctionnelle de
l’opération.
Elle est basée l’existence de 7 groupes de travaux subdivisés en 26 éléments
principaux et 18 éléments secondaires. 44 éléments au total.
3 – PRESENTATION 4 – PIQUAGE
Principales : Principales :
Placer sur table – Orienter – maintenir Commander - Piquer
– Placer sur table , orienter – maintenir
– Engager – Tourner - orienter –
Positionner accessoire
5 – DÉGAGEMENT 6 – COMPLÉMENTAIRE
Principales : D’OPÉRATION
Dégager – ramener vers soi Principales :
Secondaires : Fendre ouverture – dégarnir couture –
Retirer épingle – Couper fils cranter – ressortir les angles – retourner
sur endroit
Les tables de temps se présentent sous forme d’un livret de 17 pages, moins pratique à ce niveau
que la table M.T.M. composée seulement de 2 faces.
CARACTERISTIQUES DES E.S.A.P.
- UNE DÉFINITION
- DES VARIABLES D EXÉCUTION
- UNE CODIFICATION DES ELEMENTS ET SES VARIABLES
- DES TEMPS EXPRIMES EN CMH, CORRESPONDANT A UNE ALLURE
NORMALE 100
UNE DÉFINITION
Elle précise le but de l’élément énoncé, son nom, son code, son début, sa fin.
Exemple :
DEFINITION : C’est amener l’un vers l’autre en vue de les ajuster, soit :
- deux points
- deux lignes
Caractéristiques :
Les méthodes :
Système conçu pat Methods Workshop (Grand Bretagne). Chaque élément est DÉFINI,
affecté d’un CODE et d’un TEMPS en tmu : cent millièmes d’heure.
UN ETAT D’ESPRIT
Pour présenter la simplification du travail, le mieux est de se référer à la définition qu’on
donne MOGENSEN : « La simplification du travail n’est que l’application de nos
connaissances et du simple bon sens à notre travail quotidien ; c’est celui qui fait
un travail, qui est le plus apte à le modifier. »
Exemple : les piqueuses peuvent difficilement discuter technique avec l’Agent des
méthodes, mais, elles peuvent aider, lorsqu’il s’agit de l’implantation de leur poste
de travail.
Il faut se convaincre soi-même que rien n’est évident, rien n’est forcément indispensable
rien n’est impossible.
Il faut prendre conscience des dangers que représentent :
¾ La routine
¾ La méfiance
¾ La susceptibilité
UNE METHODE
La bonne volonté ne suffit pas, l’étude du travail utilise des techniques qu’il convient de
respecter si l’on veut que la relève des faits soit méthodique, complète, précis.
La simplification du travail est avant tout une attitude de pensée :
Celle-ci entraîne une manière de voir qui conduit à « éliminer » tout travail inutile.
Elle rend possible l’emploi d’un meilleur équipement et des méthodes moins fatigantes.
Elle permet de déterminer « ou » et « comment », le travail peut être accompli de
façon la plus économique.
QUOI ?
}
Que veut-on faire ?
Est-ce utile ? POIRQUOI ?
Peut-on supprimer l’opération ?
Que pourrait-on faire de mieux ?
QUI ?
}
Qui le fait ?
Est-ce bien à lui de le faire ? POIRQUOI ?
Est-il suffisamment, trop ou trop peu qualifié ?
Par qui pourrait-on le faire faire ?
OU ?
}
Où le fait-on ?
Est-ce obligatoire à cet endroit ? POIRQUOI ?
Un autre emplacement serait-il mieux adapté ?
Que pourrait-on faire de mieux ?
QUAND ?
Quand le fait-on ?
Ce moment-là est-il bien choisi ?
Ne pourrait-on le faire plus tôt ? (ou plus tard)
Peut-on faire cette opération en même temps que une autre?
} POIRQUOI ?
Les réponses non satisfaisantes aux questions posées par la critique, vont dicter la construction
de la nouvelle méthodes de travail : soit en éliminant, soit en combinant, soit en permutant.
¾ Construire c’est vérifier la validité de la méthode proposée.
¾ Appliquer c’est constituer un dossier complet du nouveau procédé comprenant :
- La description du nouveau mode opératoire.
- Les dépenses à engager et les économies escomptées.
Appliquer c’est faire accepter le projet par la direction.
Appliquer c’est établir les fiches d’instruction pour les ouvrier
Appliquer c’est former les ouvriers à la nouvelle méthode, aux machines et outils nouveaux.
La description du poste
On distingue :
¾ La table de la machine et la machine symbolisée selon la normalisation en usage
¾ Les équipements tels que dessertes, chariots…, placés selon les conditions d’aménagement
désirées
¾ Les conditions d’aménagement d’un poste sont définies par l’ensemble des prescriptions des
équipements (place, orientation…)
¾ Les pièces, tant à œuvrer qu’à évacuer, sont placées dans les conditions de disposition
voulues.
¾ Les conditions de disposition des pièces à un poste sont définies par :
ƒ L’orientation
ƒ L’indication de la face apparente de la matière (endroit ou envers).
¾ Des précisions complémentaires concernant :
ƒ La localisation des points de prise
ƒ La représentation des trajectoires, éventuellement numérotées dans l’ordre chronologique
de déplacement des pièces en faisant la distinction entre
- les déplacements unitaires (cycliques)
- les déplacements de paquets (fréquentiels)
• Mouvements automatiques
• Eviter les recherches
• Basés sur les réactions naturelles
Les mouvements les moins fatiguant sont ceux qui mettent en œuvre le moins de muscles et
d’articulations
De plus on gagnera en précision à faire exécuter les opérations par des mouvements plus courts.
Zone A- zone couverte par les mouvements des mains s’articulant aux poignets et par les gestes des
doigts. Travail économique et précis. Origine et fin des déplacement dans cette zone.
Zone B- zone couverte par les mouvements des avant-bras pivotant autour des coudes près du corps.
Travail peu fatigant et précis quand la main prend appui en fin de parcours.
Zone C- zone couverte par les mouvements des bras pivotant autour des articulations des épaules.
Gestes mettant en jeu des gros muscles. Travail moins précis, plus lent, plus fatigant.
2. SYMETRIQUES ET SIMULTANES
Les 2 mains commencent et finissent un travail en même temps ; la fatigue intellectuelle en est
diminuée.
3. CONTINUS ET COURBES
Il faut essayer d’utiliser complètement la quantité de mouvements mise en jeu dans chaque geste
et agir dans le sens de l’impulsion donnée.
Utiliser l’élan de façon à ne pas avoir à mettre en œuvre les muscles antagonistes pour le
ralentissement et les changements de direction
Il est plus économique d’utiliser le glissement pour déplacer un objet que d’avoir à :
Saisir
Placer
Déposer
VIII.2– LES PRINCIPES CONCERNANT LA DISPOSITION DU POSTE DE TRAVAIL
Cette ouvrière est obligé de faire plus de gestes et de mouvements fatigants que ceux développés par
l’exécutant ci-dessous.
Le matériel le plus simple est constitué par des comptoirs établis à demeure ou des tables constituant
un chemin de glissement rectiligne ou en ligne brisées. Voici l’exemple.
Voici un exemple de convoyeur aérien :
6. APPROVISIONNEMENT ET EVACUATION PAR LA PESANTEUR
Poste de travail :
- 1 ouvrier
- 1 presse
- 1 tréteau alimentation
- 1 tréteau évacuation
Résumé de Théorie et APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION
Guide de travaux pratique
Poste de travail :
- 1 ouvrier
- 2 presses
- 1 tréteau
alimentation
- 1 tréteau évacuation
Remarque : Le simogramme fait apparaître un temps résiduel (Tr) de 10 dmh, ce temps est
improductif. Il est négligeable, si on le compare aux temps improductifs du 1° simogramme :
90 dmh
soit plus de 65 % du temps de travail de ce poste !
Après lecture du simogramme on peut dire que l’on a intérêt à utiliser deux presses.
Ancienne méthode :
Pressage 2 pantalons en : 135 x 2 = 270 dmh
OFPPT/DRIF 76
Résumé de Théorie et
Guide de travaux pratique APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION
Nouvelle méthode :
Pressage 2 pantalons en : 160 dmh
270 - 160
Gain de temps de : x 100 = 40.7 %
270
Dans la nouvelle méthode, l’ouvrier doit faire un demi-tour à chaque fois qu’il alimente ou
évacue un pantalon d’une des presses. Les 10 dmh de Tr peuvent être considérés comme étant
utilisés par l’ouvrier pour ses « se tourner ».
Tous ces avantages contribuent à diminuer les temps de fabrication qui se traduisent par une
diminution du prix de revient du produit.
On va donner un exemple de simplification pour chacun des cas de P.O.M.P.O.N.
Les stocks d’une entreprise se présentent sous deux aspects bien distincts :
D’une part, on a des articles différents les uns des autres, hétérogènes en volume, poids,
prix, quantité. Cet aspect pose le problème de la gestion et de la comptabilisation de
chacun de ces articles en quantité.
D’autre part, on peux considérer que tous ces articles représentent tous, quelle que soit
leur diversité, des valeurs de stock et il faut déterminer ces valeurs.
Quantité Valeurs
Prix
Compte
unitaire
d’ipputation
Stock Entrées Sorties d’achat Stock Entrées Sorties
‰ Le stock des produits finis (qui sont en entrepôt et prêts à être expédiés à
un client quelconque).
Chaque type de stock occupe une place spécifique dans le système des stocks et
spécialement dans le processus de production. La figure 1.1 illustre les points de
stockage et les activités relatives à leur gestion dans le processus.
Les stocks de pièces usinées et de pièces de rechange sont deux autres types de stocks qui
ont un rôle à jouer dans la réalisation des biens et parfois des services offerts par une
entreprise. Les gestionnaires du système d'approvisionnement s'occupent de
l'acquisition des intrants, tandis que ceux de la planification et du contrôle de la
production gèrent les différentes étapes requises à la réalisation des produits finis.
Le magasin matières premières est le lieu de stockage des matières premières qui sont :
‰ Le fil
Les tissus
C’est la matière première qui représente la plus grande part de stock en valeur et en
volume.
Entrée
Stock petites fournitures
Stock tissu
Stock tissu
Stock fils
Sortie
Stock OF préparés
Une méthode fréquemment utilisée pour le contrôle des articles les plus utilisés est
celle dite du double casier. Comme son nom l'indique, les stocks sont stockés en deux
casiers et le préposé aux stocks retire d'abord les articles requis du premier casier. Une fois ce
casier est vide et avant même d'entamer le second, le préposé doit s'empresser d'expédier au
service d'approvisionnement la fiche déjà remplie, posée sur le dessus du second casier. Ce
système n'est efficace que si on l'applique tel quel, ce qui ne s'avère pas toujours possible en
raison de l'urgence de certaines situations.
CASIER A
Demande avant de passer
la commande suivante
Point de réapprovisionnement
Stock de sécurité
L'avantage principal réside dans sa simplicité. Fait à noter, les compagnies dont le
système de contrôle des stocks est très serré peuvent se servir du système à double casier en
l'informatisant, ainsi, un message est imprimé dès qu'il est temps de commander, c'est-à-
dire dès que le point de réapprovisionnement est atteint.
Ainsi, on recherche l'utilisation de l'analyse ABC, à répartir les différents produits dans un
entrepôt en appliquant les principes suivants :
- Les produits à forte fréquence de sortie (classe A) seront implantés à proximité des
postes d'emballage alors que les produits à fréquence faible (classe C) pourront être
localisés à des emplacements éloignés.
- De même les produits dont les quantités sorties sont élevées se verront attribués des
zones de rangement à accès facile.
Trois aires de stockage (S1, S2 et S3) sont définies en fonction de leur distance au poste
d’emballage.
Poste
d’emballage
S3 S2 S1
Trois zones de rangement (Z1, Z2 et Z3) ont été distinguées en fonction de la hauteur de
préhension des articles stockés dans les casiers.
Z1
Z2
Z3
Quatre aspects principaux doivent être considérés lors de la planification de
l’entreposage :
‰ La centralisation ou la décentralisation de l’entrepôt
‰ L’emplacement
‰ L’utilisation de l’espace
Première règle :
‰ A un article donné correspond une seule référence
‰ A une référence correspond un seul article
Seconde règle :
Une classification et une codification doit être basée non pas sur les différences entre articles,
mais sur les analogies :tous ce qui est analogue quand à son usage doit être voisine dans la
codification.
Exemple :
‰ Fil à coudre Nm 80 diff. couleurs
‰ Fil à coudre Nm 120 diff. couleurs
‰ Fil à coudre Nm 40 diff. couleurs
‰ Etiquettes de taille
‰ Epaulettes
‰ Boutons
‰ Elastiques
‰ 0Baleines
Chaque article aura diff. code, mais dans les diff. groupe aura quelque chose de commune.
Troisième règle :
Moins le numéro de code comprend de chiffres, meilleur il est. Le nombre de chiffres
significatifs du code doit être réduit au minimum indispensable.
‰ La destination
‰ La fonction
Exemple :
‰ Classe 1 : Tissus
‰ Classe 4 : Epaulettes
‰ Classe 5 : Boutons
‰ Classe 6 : Elastiques
Exemple :
‰ la grosseur : Nm 40 ; Nm 70 ; Nm 120 …
‰ la composition : 100% coton ; 100%polyester ; coton/polyester
‰ la couleur
‰ dans certains cas la torsion : S ou Z(pour les machines 2 aiguilles)
XIV. LES APPROVISIONNEMENTS :
XIV.1. Le rôle et l'importance de l'approvisionnement :
FOURNISSEURS CLIENT
ENTREPRISE
Biens et services Biens et services
La quantité demandée
C- Services intéressés :
8 Le service des achats
8 Le service ordonnancement - Lancement
8 Le service de gestion du magasin de stock des matières premières.
Ces services sont en relation étroite et permanente, tous trois étant concernés par la matière
première :
8 Le service des achats achète la matière.
8 Le magasin gère les stocks matière.
8 L'Ordonnancement – Lancement établit le programme d'utilisation matière, en
fonction des séries à lancer.
A chaque série lancée par l'ordonnancement – Lancement, correspond une sortie matière
effectuée par le magasin. Celui-ci informe alors l'Ordonnancement du stock restant à sa
disposition.
A son tour, l'Ordonnancement informe le Service des achats de l'Etat des stocks et lui
demande s'il y a lieu, de renouveler ou compléter celui-ci : effectuer des achats matière.
Dans le cas de nouveaux achats, le magasin reçoit la marchandise et dresse le nouvel état des
stocks. Tel est le cycle relationnel de ces 3 services.
D- Fonction du service des achats :
a- Prospection :
8 Il consulte sa liste des fournisseurs pour la matière demandée.
8 Il demande aux fournisseurs de faire des offres et compare les prix.
8 Il tient compte des conditions des différents fournisseurs, notamment des conditions de
délais.
b- Commandes :
8 Le service des achats, ayant fait son choix, passe alors les commandes sous forme de
bons de commandes.
8 Il effectue, s'il y a lieu, des rappels pour obtenir une livraison en temps voulu.
c- Réception :
8 Un bon de livraison accompagne la matière reçue. Il est confronté quantitativement et
qualitativement avec la marchandise contenue dans les colis d'une part, et d'autre part
avec le double du bon de commande.
8 Le service des achats établit les bons de réception qui sont transmis à la comptabilité.
d- Paiement :
8 Après vérification des factures à l'aide des bons de réception et des bons de
commande, la comptabilité crédite les fournisseurs et à la date prévue, fait effectuer
les règlements (règlement à la livraison ou règlement à terme).
XIV.2 Types de réapprovisionnement :
Dans les entreprises de confection, la valeur des matières premières représente souvent
plus de 65 % du coût de revient du vêtement fabriqué. La gestion des stocks constitue donc
un facteur essentiel de la réussite ou de ruine de l'entreprise. les problèmes
d'approvisionnement impliquent des choix difficiles qui doivent tenir compte d'impératifs
souvent contradictoires :
a- D'une part, l'entreprise ne doit pas avoir un stock de matières premières trop faible,
susceptible d'entraîner une rupture de stock catastrophique pour l'entreprise : ventes
manquées, chômage technique, provoqués par l'inaction.
b- D'autre part, l'entreprise ne doit pas avoir un stock de matières premières trop fort qui
entraîneraient des frais importants inutiles : capitaux immobilisés et improductifs.
Il y a un stock minimal par type de matière première. Le total des stocks minimaux constitue
ce que l’on appelle parfois « le stock-outil ». Ce stock minimal est toujours égal à la moitié du
stock maximal, soit : stock moyen. Dans ce cas, on considère que le stock minimal est égal au
stock moyen.
Au moment des livraisons, l’entrée des matières premières en magasin fait augmenter le
stock d’un seul coup… puis celui-ci diminue progressivement en fonction des besoins des
ateliers de coupe.
Ces entrées et sorties des matières sont plus ou moins régulières, on les représente par des
graphiques dits «en dent de scie».
Niveau maximum
Stock actif
Niveau minimum
Stock-outil
MOIS
Consommations et réapprovisionnement irréguliers : c’est le cas des entreprises de confection
liées à la mode, donc travaillent sur commande.
Niveau maximum
Stock
Niveau minimum
Stock-
MOIS
Quantité
date prévue de
livraison date effective de
livraison
Retard de livraison
STOCK DE SECURITE
Temps
Résumé de Théorie et
APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION
Guide de travaux pratique
REGISTRE DE RÉCEPTION
OFPPT/DRIF 90
Résumé de Théorie et
Guide de travaux pratique APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION
INVENTAIRE MATIERE
Coût des matières premières + Coût de fabrication = Coût de revient industriel (CRI) x K
(Coef.de couverture des frais de structure) = Coût de revient complet (CRC)
Cas n° 2 :
Le coût de revient du façonnier est essentiellement composé du coût de production. Pour un article
donné, c'est ce qu'on appelle le coût de façon.
Ce dernier se calcule en fonction de deux éléments :
- Le nombre de minutes de présence nécessaire à la fabrication d'un article.
- Le coût de la minute de présence.
vendeurs
Amortissement matériel de fabrication
Autres charges fixes de fonctionnement de
l'atelier
Salaires + charges
Coût de
fabrication Salaires + charges maîtrise et indirect
fabrication
directs
Coûts
Coûts de Fournitures
matières
premières Tissus
Coût de
Coût fixe Administration générale
structure
Amortissement matériel de
fabrication
Autres charges de
fonctionnement de l'atelier
Coûts fixes de
Salaires + charges structures
Coût de fabrication
techniques (hors atelier)
fabrication
Salaires + charges encadrement
Salaires + charges maîtrise et
indirects
Coûts directs
Salaires + charges MOD
fabrication
Coût matières Coûts directs Fils (voir fournitures)
Détails calculs :
Temps de présence pour la saison x le nombre d’ouvrières
Soit : 936 x 26 = 24 336 h
Temps produit activité 78 % : 24 366 x 0.78 = 18 982.08
Coût heure : c’est le coût de revient d’un article.
Exemple : Modèle ADEN.
Temps coupe et montage 25 minutes ; coût – minute 0.21 x 25 = 5.25 euros.
Tarifs fournitures et matières : 13 euros.
Coût de revient : 13 + 5.25 = 18.25 euros.
Tous les articles de la collection sont ainsi tarifiés avant que la liste n’en soit donnée aux
représentants.
Module :
APPLICATION DES PRINCIPES DE
LA GESTION DE PRODUCTION
GUIDE DES TRAVAUX
PRATIQUES
I partie
TP N°1. Durée : 15 heures
Analyse de produit :
Le pantalon Sally présent :
- les devants avec 2 plis couchés vers le côté et piqués sur 2 cm en dessous de
ceinture
- poche italienne avec sac de poche de même tissu
- braguette avec fermeture à glissière, devant droit avec le pont à même
- les dos avec ceinture à même, élastiqué
- ceinture devants, gauche et droite, thermocollé
- 2 passants sur le devant de pantalon et 3 sur le dos
- bouton pression sur le milieu devant
- le bas, avec surjet mais sans ourlet
Fiche de vêtement :
Base 0
N° pièce Désignation
Gabardine
1 Devant droit x1
2 Devant gauche x1
3 Sac de poche x2
4 Sous - pont x1
5 Ceinture devant droite x1
6 Ceinture devant gauche x1
7 Dos x2
8 Bande passants x1
Total pièces à couper 10
Auxiliaires :
- fermeture à glissière : 1
- thermocollant ceinture devant : d’après la taille
- élastique pour le dos : d’après la taille
- 1 bouton pression
- fil à coudre
- vignette de taille
- vignette d’entretien
- autre étiquettes ou vignettes prévues dans le dossier technique
2 Effectuer le
précassage à 0.1 cm
sur le sac de poche
3 Surpiquer l’ouverture
de la poche à 0.5 cm
7. Repasser
Coûts matière
Temps 120 110 107 113 102 117 100 112 115 110 122 105 116 111 120
(dmh)
Soit un paquet de 15 pièces et le poste ‘’ourlet bas chemise’’
• Les relevés chronométriques effectués sur le poste sont les suivants :
Réponse :
¾ Stabilité du poste : 19.64%
¾ Stabilité chronométreur = (TB – TR)/ TB x 100 = 1.3%
¾ Tp = 164.42 dmh
¾ Production horaire prévu = 61 p/H
Résultats de l’étude :
Tr JA To
cmn
90 110
95 100
112 80
108 85
94 105
102 90
115 80
94 105
99 95
91 110
Questions :
a) Calculer le temps relevé moyen (Tr) de l’opération.
b) Calculer le temps de référence moyen (To) de l’opération.
c) Calculer le temps théorique (Th) de l’opération.
d) Calculer le temps prévu (Tp) de l’opération.
e) Calculer le temps prévisionnel (TP) de l’opération.
f) Calculer la production horaire à demander
g) Calculer la production journalière à demander.
h) Calculer le délai pour 2000 pièces.
Réponses :
Tr JA To
cmn
94 110 99
95 100 95
102 80 89.6
96 85 91.8
94 105 98.7
98 90 91.8
101 80 92
94 105 98.7
95 95 94.05
93 110 100.1
Questions :
a) Calculer le temps relevé moyen (Tr) de l’opération : 96.20
b) Calculer le temps de référence moyen (To) de l’opération : 95.07
c) Calculer le temps théorique (Th) de l’opération : 95.07 x 1.15 = 109.33
d) Calculer le temps prévu (Tp) de l’opération : 109.33 x 1.10 = 120.26
e) Calculer le temps prévisionnel (TP) de l’opération.
f) Calculer la production horaire à demander
g) Calculer la production journalière à demander.
h) Calculer le délai pour 2000 pièces.
TP4 : Durée : 7 heures
Déterminer le temps à l’aide des observations instantanées :
Rappel des symboles de l’atelier de coupe
A : Absence
D : Délai
T : Transport
C : Coupe
V : Vérification
M : Manutention
E : Enregistrement
Solution :
N= 105 dmh
Somme (Ttm ; Tm ) 40
Taux = x 100 = x 100 = 38 ,09 %
N 105
d- Calcul du taux d’utilisation de la machine
N= 129 dm
Somme (Ttm ; Tm ) 80
Taux = x 100 = x 100 = 62 ,01 %
N 129
La simplification des fabrications concerne l’examen critique des gammes dans le but d’éliminer ou
modifier certaines opérations inutiles.
Il faut souligner que très souvent on reçoit un dossier technique envoyé par le client et on ne peut
pas effectuer aucun changement dans le produit.
Voici un exemple de simplification du montage d’un pantalon :
er
¾ Dans le 1 cas avec parementure de poche à part
ème
¾ Dans le 2 cas avec parementure de poche à même
V U E P A R T I E L L E D E L’A T E L I E R D E C O U P E
METHODE ACTUELLE
PROCESSUS D’ENSEMBLE:
Données :
ƒ Longueur des tables A et B : 20 m
ƒ Longueur moyenne des matelas tronçonnés : 18 m.
ƒ Genres des vêtements : Vêtements pour enfant : jupes, robes, pantalons.
ƒ Quantité des tronçons, en moyenne, par matelas : 105.
ƒ Tous les éléments, tracés sur les tronçons, sont découpés à la scie à ruban.
Travail du scieur :
ƒ S’approvisionner sur table A.
ƒ Poser et préparer les tronçons sur la table de la scie A′.
Découper les éléments tracés sur les tronçons, à la scie A′.
Evacuer les éléments coupés, dans les bacs D.
Note :
Même processus lorsque le scieur utilise la table B, la scie B′, la table B″. Une ouvrière vient prendre les
bacs, lorsque ceux-ci sont pleins avec un chariot.
ANALYSE DE DEROULEMENT
elier : COUPE Objectif : Diminuer les opérations de Etude N° 1
ste : Scie à ruban manutention Main d’oeuvre
avail : Découpe éléments, Réduire fatigue
1 tronçon Début : Approvisionner, Fin : Aller vers table Matériel
Produit
r cycle Actuelle Proposé Différence Observations
Nombre Dis Tempe Nomb Dist. Temps Nbr Dist. Temps 1 opérateur,
tan en cmn re Matériel utilisé :
ce
en ƒ Table de coupe A
m ƒ Scie à ruban A′
Opération 3 387 Bacs d’évacuation D
Transport 3 19 58 Temps travail : 7.8 h/j
Contrôle
Délai
Distance en m
Stockage 1 masqué
Total 7 19 445
Temps cmn
Fréquence
Améliorer
Combiner
Permuter
Eliminer
Comment ?
Méthode actuelle
Opération
Observations
Transport
Stockage
Contrôle
Quand ?
Quoi ?
Délai
Qui ?
Où ?
Evacuer éléments.
1 1 10
Dans bacs D
Partie inférieure :
ƒ La méthode de travail (gamme)
ƒ Les relations entre les symboles des activités, liés par des droites.
ƒ Les fréquences.
ƒ Les distances.
ƒ Les temps.
ƒ Les réponses aux questions :
9 Quoi ?
9 Qui ?
9 Où ?
9 Quand ?
9 Comment ?
ƒ Les observations.
ƒ La préparation à la « Méthode proposée » en émettant les idées de base :
9 Eliminer
9 Combiner
9 Permuter
9 Améliorer
Temps total des activités travail inchangées Temps total des activité transports contestées
40 635 + 1 050 = 41 685 cmn soit 416.85 mn 2 415 + 2 625 = 5 040 cmn soit 50.40 mn
Temps par matelas méthode actuelle Importance des transports méthode actuelle
416.85 + 50.40 = 467.25 mn 50.40 x 100
Soit 468 = 1 journée de travail = 10.76 %
468
CONSTRUIRE UNE NOUVELLE MÉTHODE
L’agent d’Etude du travail placé devant ce problème de manutention va
s’efforcer de réduire les transports.
Dans l’analyse on a parlé du facteur temps mais aussi il faut ajouter le
facteur fatigue de l’opérateur : 4410 pas par jour au moyen.
PROPOSITIONS :
Chercher un moyen mécanisé. Equiper la table de matelassage-tronçonnage d’un tapis-roulant
à vitesse réglable. L’opérateur à la scie commande par bouton manuel ou par interrupteur au pied
l’avance du tapis-roulant, de façon à amener sur le plateau de la scie les tronçons provenant de la table A.
AMÉLIORATIONS :
Ce système élimine totalement les allers et retours de l’opérateur, entre la scie et la table de tronçonnage.
De plus l’opérateur n’a qu’à prendre le tronçon, entraîné par le tapis et glissé sur la table de la scie A′.
Opération « prendre » est éliminée.
V U E P A R T I E L L E D E L’A T E L I E R D E C O U P E
METHODE PROPOSEE
ANALYSE DE DEROULEMENT
elier : COUPE Objectif : Diminuer les opérations de Etude N° 1
ste : Scie à ruban manutention Main d’oeuvre
avail : Découpe éléments, Réduire fatigue
1 tronçon Début : Pousser tronçon, Fin : Evacuer tronçon Matériel
Produit
r cycle Actuelle Proposé Différence Observations
Nombre Distance Tempe Nbr. Dist. Temps Nbr Dist. Temps 1 opérateur,
en m en cmn Matériel utilisé :
Opération 3 387 2 372 -1 - 15 Table de coupe A
Transport 3 19 58 1 1 10 -2 -18 - 48 Scie à ruban A′
Contrôle Bacs d’évacuation D
Délai Tapis -roulant
Stockage 1 masqué 1 masqué 0 0 Temps travail : 7.8 h/j
Total 7 19 445 4 1 382 -3 -18 - 63
Distance en m
Temps cmn
Fréquence
Comment ?
Améliorer
Méthode proposée Observations Combiner
Opération
Transport
Permuter
Stockage
Eliminer
Contrôle
Quand ?
Quoi ?
Qui ?
Délai
Où ?
Evacuer élément.
1 10
Dans bac D
Chiffrage de la solution proposée :
Caractéristique de la bande transporteuse :
Bande en PVC lisse.
Entraînement par moteur réducteur de puissance.
Alimentation en 380 V triphasé.
ƒ Force charge admissible 80 kg par mètre linéaire.
ƒ Longueur 20 mètres.
Coût investissement installation comprise : 1 tapis roulant 16 000 DH
Economie de temps par tronçon : 63 cmn.
Economie journalière : 63 x 105 = 6 615 cmn, soit 66.15 mn
Equivalence en DH (coût de revient MOD charges comprises : 17.75 DH / heure)
17.75 x 66.15
= 18.74 DH / jour
60
Economie annuel (220 jours travaillés) : 18.74 x 220 = 4123 DH
Délai de récupération :
16 000/ 4123 = 3.8 années
Augmentation de la productivité :
Méthode actuelle : 1 matelas en 1 journée, 220 matelas en une année
Méthode proposée : Economie de temps 1 matelas ou une journée : 66.15 mn
Economie de temps en une année 66.15 x 220 = 14 553 mn
14 553
Gain annuel en matelas = 31 matelas
468
Production annuelle méthode proposée : 220 + 31 251 matelas
251 - 220
Augmentation de la productivité x 100 = 14.09 %
220
Conclusion : l’opération est rentable. Si l’on ne veut pas faire 31 matelas de plus, le temps qu’ils
représentent peut être investi ailleurs. Exemple : diminution de temps de travail, donc meilleur rendement.
TP 8 : Durée : 3 Heures
Objectifs visés : Calculer le coût minute de l’entreprise.
Enoncé :
Entreprise MAY Saison : Printemps – Eté
Période : du 01-10-2002 au 31-03-2003
Nombre de jours de travail effectif durant la période : 120 jours
Nombre d'heures de travail par personne durant la période : 936 h
Frais de fonctionnement Dépenses (en euros)
Fuel domestique 5721
Essence – huile véhicule 4172
Electricité 6212
Eau 1013
Téléphone 942
Timbres 516
Port – emballage 712
Fournitures bureaux 618
Droguerie 212
Quincaillerie 1042
Entretien coupe 712
Entretien piquage 3089
Entretien véhicule 1917
Entretien matériel bureaux 318
Entretien bâtiment 2019
Entretien locaux 1944
Publicité 963
Infirmerie 412
Déplacement 4142
Formation 3772
Assurance 3032
Foncier 3144
Impôts locaux 1089
Dotation aux amortissements et aux provisions 6442
Total 54155
Solution :
1- Couleur noire : 1.45 x 1000 = 1450
1450 x 1.03 = 1493.5
Couleur bleue : 1.45 x 1500 = 2175
2175 x 1.03 = 2240.25
Couleur rouge : 1.45 x 400 = 580
580 x 1.03 = 597.4
1. Un chronométreur a relevé un temps de 80 cmn à l’allure 120. Quel est le temps de référence (allure
100) ?
2. Trouver la correspondance entre les chiffres et les lettres, concernant le nombre des relevés de
chronométrage :
1. Chronométrage de diagnostique
2. Chronométrage de fixation de tâche
3. Chronométrage d’étude
1 2 3
1 2 3 4 5 6
Travail normal
Incidents divers
Travail fréquentiel Travail cyclique
. Compléter les cases vides dans le cercle de conversion des unités de temps (s ; cmn ; dmh)
A B C
Test d'évaluation II partie
Durée : 4 heures
Quantité
Quantité à
N° Matière Unité existante au
commander
magasin
1 Microfibre polyester Lz : 1.5 m Vert m
2 Microfibre polyester Lz : 1.5 m Noire m 200
3 Microfibre polyester Lz : 1.5 m Marron m
4 Toile collante Lz : 1.5 m m
5 Ceinture en simili- cuir Vert U
6 Ceinture en simili- cuir Noire U
7 Ceinture en simili- cuir Marron U
8 Bande décorative en simili – cuir, Vert m
9 Bande décorative en simili – cuir, Noire m
10 Bande décorative en simili – cuir, Marron m
11 Fermeture à glissière invisible 18 cm, Vert U 400
12 Fermeture à glissière invisible 18 cm, Noire U 500
13 Fermeture à glissière invisible 18 cm U 300
14 Etiquette de marque U Toutes les étiquettes
15 Etiquette de taille U existent au magasin
16 Etiquette de composition U
a) Préparer le bon de commande pour les tissus et fournitures, suivant la fiche technique ci-
dessous. Pour le tissu, toile collante et bande décorative en simili cuir prévoir 4% de plus pour
les recoupes et défauts de tissu.
Résumé de Théorie et
Guide de travaux pratique APPLICATION DES PRINCIPES DE LA GESTION DE PRODUCTION