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ignacePaulinK ESPA ING 13
ignacePaulinK ESPA ING 13
Promotion 2011
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
REMERCIEMENTS
En premier lieu, nous tenons à remercier Dieu tout puissant pour son
amour et sa bonté de nous avoir accordé sa grâce, de nous avoir donné la volonté,
la santé, la patience et le courage pendant la réalisation de cet ouvrage de mémoire
de fin d’étude.
A tous les membres de Jury. Vous avez consacré une partie de vos
précieux temps à l’évaluation de notre travail. Veuillez recevoir ici l’expression de
nos vifs remerciements.
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
IGNACE Paulin K. A
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. B
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
TABLEAU 50 : MOMENTS FLECHISSANT DUS A CHAQUE CHARGE ET SURCHARGE SUR LES POUTRES DE RIVE .............. 108
TABLEAU 51 : MOMENTS FLECHISSANT DUS A CHAQUE CHARGE ET SURCHARGE SUR LA POUTRE INTERMEDIAIRE...... 109
TABLEAU 52 : LES VALEURS DES MOMENTS FLECHISSANT DANS CHAQUE POUTRE ET SUIVANT LES ETATS LIMITES ...... 110
TABLEAU 53 : CALCUL DE YG ...................................................................................................................... 112
TABLEAU 54 : CALCUL DU MOMENT D’INERTIE DE LA SECTION DROITE ............................................................... 112
TABLEAU 55: PARAMETRES DE CALCUL DES COORDONNEES DES ARMATURES DE PRECONTRAINTE.......................... 121
TABLEAU 56 : 1/2 ELEVATION DE LA POUTRE PRINCIPALE. .............................................................................. 123
TABLEAU 57 : COORDONNEES DU CABLE MOYEN FICTIF. ................................................................................. 123
TABLEAU 58 : SEGMENTS DE PASSAGE......................................................................................................... 126
TABLEAU 59: VERIFICATION DU PASSAGE DU CABLE MOYEN FICTIF DANS LE FUSEAU DE PASSAGE. .......................... 126
TABLEAU 60: VALEURS DES COEFFICIENTS DE FROTTEMENT EN COURBE ET EN LIGNE. .......................................... 128
TABLEAU 61 : PERTE DE TENSION PAR FROTTEMENT. ..................................................................................... 128
TABLEAU 62 : NOUVELLES TENSIONS DANS LES CABLES APRES PERTES DE TENSION PAR FROTTEMENT. .................... 129
TABLEAU 63: VALEURS DE LA DISTANCE DU POINT D’ARRET DU RECUL D’ANCRAGE D. .......................................... 130
TABLEAU 64 : PERTE DE TENSION PAR RECUL D’ANCRAGE ............................................................................... 130
TABLEAU 65 : EXCENTRICITE DES CABLES DE PRECONTRAINTE .......................................................................... 132
TABLEAU 66: PERTES DE TENSION PAR DEFORMATION DU BETON SOUS L’EFFET DES CABLES DE LA 1ERE FAMILLE. ...... 132
TABLEAU 67 : PERTES DE TENSION PAR DEFORMATION DU BETON SOUS L’EFFET DES CABLES DE LA 2EMZ FAMILLE SUR LA
1ERE. .............................................................................................................................................. 133
TABLEAU 68: PERTES DE TENSION PAR DEFORMATION DU BETON SOUS L’EFFET DES CABLES DE LA 2EMZ FAMILLE SUR
ELLES-MEMES. ................................................................................................................................ 134
TABLEAU 69: PERTE DE TENSION INSTANTANE TOTALE ................................................................................... 134
TABLEAU 70: TENSION PROBABLE APRES PERTES DE TENSION INSTANTANEES. .................................................... 135
TABLEAU 71 : PERTE DE TENSION DUE A LA RELAXATION DE L’ACIER ................................................................. 136
TABLEAU 72 : PERTE DE TENSION DUE AU FLUAGE DU BETON .......................................................................... 138
TABLEAU 73 : PERTE DE TENSION DIFFEREE TOTALE ....................................................................................... 138
TABLEAU 74: PERTE DE TENSION FINALE ...................................................................................................... 139
TABLEAU 75 : TENSION FINALE................................................................................................................... 139
TABLEAU 76 : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA SECTION NETTE (POUTRE SEULEMENT). .......................... 142
TABLEAU 77 : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA SECTION NETTE (POUTRE + HOURDIS). ........................... 143
TABLEAU 78 : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA SECTION HOMOGENE (1). ............................................ 144
TABLEAU 79 : CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA SECTION HOMOGENE (2). ............................................ 144
TABLEAU 80: VERIFICATION DES CONTRAINTES NORMALES (1) ........................................................................ 146
TABLEAU 81 : VERIFICATION DES CONTRAINTES NORMALES (2) ....................................................................... 147
TABLEAU 82 : CALCUL DE LA FORCE DE PRECONTRAINTE ................................................................................. 148
TABLEAU 83 : CALCUL DE LA FORCE DE PRECONTRAINTE ................................................................................. 149
TABLEAU 84 : CALCUL DE LA FORCE DE PRECONTRAINTE ................................................................................. 150
TABLEAU 85: CALCUL DE LA FORCE DE PRECONTRAINTE .................................................................................. 151
TABLEAU 86 : DISTRIBUTION DE L’EFFORT DE FREINAGE ................................................................................. 163
TABLEAU 87: DISTRIBUTION DES EFFORTS DUS AU FLUAGE, AU RETRAIT ET A LA VARIATION DE LA TEMPERATURE. .... 164
TABLEAU 88 : MOMENTS PAR RAPPORT AU POINT DE RENVERSEMENT DE LA PILE ............................................... 185
TABLEAU 89: PARAMETRES PRESSIOMETRIQUES............................................................................................ 194
TABLEAU 90 : DEFINITION DES CATEGORIES CONVENTIONNELLES DE SOLS. ........................................................ 196
TABLEAU 91 : VALEURS DU FACTEUR DE PORTANCE KP................................................................................... 196
TABLEAU 92 : CHOIX DES COURBES POUR LE CALCUL DU FROTTEMENT LATERAL UNITAIRE QS. ............................... 198
TABLEAU 93 : VALEURS DE . ................................................................................................................. 199
TABLEAU 94 : DEVIS QUANTITATIFS (1)........................................................................................................ 203
TABLEAU 95 : DEVIS QUANTITATIFS (2) ....................................................................................................... 204
TABLEAU 96 : DEVIS QUANTITATIFS (3) ....................................................................................................... 205
TABLEAU 97 : COMPOSANTES DE VALEUR DE K ............................................................................................. 206
TABLEAU 98 : SOUS-DETAILS DE PRIX DE BETON Q250 .................................................................................. 207
IGNACE Paulin K. C
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. D
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. E
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
BA : Béton Armé
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites
BP : Béton Précontraint
BPEL : Béton Précontraint aux Etats Limites
CEG : Collège d’Enseignement Général
CFP : Centre de Formation Professionnelle
CHD : Centre Hospitalier de District
CSB : Centre de Santé de Base
CMD : Coefficient de Majoration Dynamique
CRT : Coefficient de répartition Transversale
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
EDC : Enrobé Dense à Chaud
ELS : Etat Limite de Service
ELU : Etat Limite Ultime
EPP : Ecole Primaire Publique
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
HA : Haute Adhérence
INSTAT : Institut Nationale de la statistique
IP : Indice de Profitabilité
LI : Ligne d’influence
MECIE : Mise En Comptabilité des Investissements avec l’Environnement
MO : Main d’œuvre
MTPM : Ministère de Travaux Publics et de la Météorologie.
NB : Nota Bene
NE : Niveau d’Etiage
PAE : Plan d’Action Environnementale
PGEP : Plan de Gestion Environnemental du Projet
PHEC : Plus Haute eaux Cyclonique
PK : Point Kilométrique
PU : Prix Unitaire
PUD : Plan d’Urbanisme Directeur
RN : Route Nationale
RDM : Résistance Des Matériaux
SETRA : Service d’Etude Technique des Routes et d’Autoroutes
TBR : Très Basse Relaxation
TIR : Taux de Rentabilité Interne
VAN : Valeur Actuelle Nette
VIPP : Viaduc à travées Indépendantes à Poutres Préfabriquées précontrainte par post-
tension
IGNACE Paulin K. F
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Hydraulique :
C : Coefficient de débit
Haff : Profondeur d’affouillement
HL : Profondeur d’affouillement due à la présence des piles
HN : Profondeur normale d’affouillement
HR : Profondeur d’affouillement due à la réduction de section du cours d’eau
K : Coefficient de rugosité
P : Périmètre mouillée
Q : Débit de crue
R : Rayon hydraulique
S : Section mouillée
SBV : Surface du Bassin Versant
TAM : Caractéristiques du cours d’eau en amont
TAV : Caractéristiques du cours d’eau en aval
V : Vitesse d’écoulement de l’eau à l’état naturel
VAM : Vitesse moyenne en amont
IGNACE Paulin K. G
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
: Coefficient de sécurité
: Coefficient de fissuration
RDM:
I : Moment d’inertie d’une section
M : moment de flexion
Mser ou Ms : moment de flexion à l’ELS
Mu ou MELU : moment de flexion à l’ELU
N : effort normale
Nser ou Ns : effort normale à l’ELS
Nu ou NELU : effort normale à l’ELU
V : effort tranchant
Vser ou Vs : effort normale à l’ELS
Vu ou VELU : effort normale à l’ELU
Notation minuscules :
b : Dimension transversale (largeur ou épaisseur d’une section)
b0 : Epaisseur brute de l’âme d’une poutre
d : hauteur utile
e : excentricité d’une résultante par rapport au centre de gravité d’une section
ho : épaisseur d’une membrure du béton
k : coefficient en générale
lf : longueur de flambement
st : espacement des armatures transversales
: Périmètre
Notations en lettres grecques :
λ : Elancement mécanique d’une pièce comprimée
: Coefficient de poisson
ρ : rapport de dimension
∆ : variation
Φ : diamètre des armatures (parfois d’une section)
∑ : sommation
ω : aire
IGNACE Paulin K. H
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IGNACE Paulin K. I
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
INTRODUCTION
Les infrastructures de transport sont un élément primordial pour garantir la liberté de
déplacement des personnes et des biens, et pour le fonctionnement et le développement de
l’économie. Leur création, qui est une partie importante de l’aménagement du territoire, nécessite le
plus souvent des investissements lourds et cela explique qu’elles soient le plus souvent prises en
charge par la puissance publique.
La politique du concept de développement durable d’un pays se fonde sur la mise en œuvre
d’une utilisation et d’une gestion rationnelles des ressources visant à satisfaire de manière
appropriée les besoins fondamentaux de l’humanité. Ainsi le développement social et économique
du pays est assuré par la réduction de la pauvreté, le désenclavement humain et économique
durable des régions.
Chaque Région de Madagascar possède ses potentialités dans différents domaines mais
l’exploitation est bloquée par l’insuffisance de réseau de communication et de transport. Comme
dans beaucoup de Régions productives, c’est le cas à Analanjirofo et à Atsinanana, il existe des
anciens ouvrages d’art qui se trouvent dans l’incapacité de garantir la sécurité, le confort et la sûreté
de fonctionnement au cours de leur exploitation.
Face à cette situation, dans le cadre de cette présente étude intitulée : « ETUDE DE LA
CONSTRUCTION D’UN PONT NEUF A MAROANTSETRA AU PK 416+500 DE LA RN5» fera l’objet
d’apporter les éléments d’appréciation et des solutions plus rationnelles.
Ensuite, en seconde partie, une étude préliminaire basée sur l’étude hydrologique,
hydraulique, et l’étude de variantes ;
IGNACE Paulin K. 1
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Réhabilitation des routes revêtues et des ouvrages neufs constituant la trame principale du
réseau et des pistes de desserte des régions à forte potentialité agricole ;
Réorientation du rôle du MTPM ;
Organisation d’un système d’entretien préventif basé sur la pérennité des ressources à
affecter au Fonds d’Entretien Routier (FER).
Cette politique de préservation du patrimoine routier, reprend la politique de l’ancien
Gouvernement développée dans le Madagascar Action Plan (MAP) élaboré en 2005-2006 par le
Gouvernement.
L’objectif général du projet est de contribuer au rétablissement des infrastructures routières, afin de
poursuivre la politique de développement social et économique du pays, réduire le taux de pauvreté
par le désenclavement humain et économique des régions. Ainsi les conditions normales de vie dans
la région seront rétablies, la sécurité des personnes, les interventions de santé et les échanges
commerciaux en toutes saisons, sur ce tronçon de la RN 5, seront tous aussi assurés.
IGNACE Paulin K. 2
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. 3
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
La superficie de chaque District composant la zone d’influences directe est présentée dans le tableau
ci – après.
IGNACE Paulin K. 4
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Chaque année, la région est frappée de façon très régulière par des cyclones dévastateurs entre les
mois de Décembre et mars et qui peuvent avoir un impact catastrophique sur la culture notamment
les plantations de rente.
IV- Géographie
La morphologie de la zone d’influence du projet, tout comme l’ensemble oriental de Madagascar, est
assez particulière puisqu’elle est constituée de reliefs qui s’étagent par paliers successifs :
Les données de population ont été prises auprès de l’INSTAT à partir d’un recensement effectué par
le groupe, et on a limité l’étude sur l’année 2004.
Voici le tableau qui représente le nombre des populations résidentes dans chaque District :
On a remarqué que le plus peuplé est le District de Fénérive Est et le moins peuplé est Soanierana
Ivongo. La densité de la population dans la zone d’influence est assez basse puisque légèrement
inférieure à la moyenne nationale : au sein de la région Analanjirofo, les deux Districts de
Maroantsetra et Mananara – Nord possèdent, avec celui de Soanierana – Ivongo, les densités de
population les plus faibles (28 hab/km² pour les Districts de Maroantsetra et Mananara Avaratra ; 22
hab/km² pour celui de Soanierana- Ivongo à comparer avec 87 hab/km² pour le District de Fénérive –
Est, 40 hab/km² pour celui de Toamasina I et 38 hab/km² pour celui de Toamasina II).
IGNACE Paulin K. 5
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
La raison de cette faible densité provient de l’existence d’un couvert forestier important et très
faiblement habité dès que l’on s’éloigne du littoral. Malgré l’étendue des Districts, la grande majorité
de la population se trouve à une faible distance de la RN5 qui est le principal axe de circulation.
Le taux d’accroissement de la population est 3,2% et d’ici 20 ans la population pourra être doublée.
VI- Economie
Le commerce, le tourisme, l’agriculture, l’élevage sont les principaux secteurs de développement
économique de la zone d’influence du projet.
VI-1- L’agriculture
Vu le climat existant : humide et pluvieux, plusieurs variations de cultures y sont exploitées. Le taux
de production agricole régional augmente chaque année.
On y trouve trois principaux types de culture, qui présentent presque la moitié (48.65%) de la
superficie :
- La riziculture des plaines et des bas – fonds (47 % des surfaces cultivées) ;
- La riziculture sur « tavy » (49 % des surfaces cultivées) ;
- La riziculture sur « tanety » (7 % des surfaces cultivées).
La riziculture sur « tavy » garde toujours son importance malgré l’impact négatif d’une telle pratique
de culture sur l’environnement.
IGNACE Paulin K. 6
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
D’après ce tableau, Toamasina I se trouve en tête en termes de rendement rizicole parmi les 5
Districts où cette activité se pratique. On a remarqué aussi que les deux Districts de Maroantsetra et
de Mananara Avaratra sont les principaux producteurs de manioc de la région d’Analanjirofo. Il y a
problème d’écoulement des produits à cause de l’enclavement de la zone.
La vente du produit de culture de rente est l’une des sources principales de revenu du paysan qu’on
évalue selon les Districts entre la fourchette de 40.000 Ariary à 250.000 Ariary, voire même jusqu’à
500.000Ariary, soit en moyenne 49% du revenu brut d’un exploitant.
IGNACE Paulin K. 7
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
VI-2- Elevage
L’élevage des bovins, des porcins et des volailles est largement répandu dans toute la région
Analanjirofo. Il s’agit d’un élevage extensif sur les prairies naturelles. Les animaux sont
principalement utilisés pour le piétinage des rizières ainsi que pour l’abattage cérémoniel. D’où les
bêtes sont acheminées à pied vers le District de Mandritsara dans la région SOFIA et vers Tamatave
dans la région Antsinanana. Il est peu probable que la réhabilitation de la route et du pont conduise
à ce que ces mouvements s’effectuent par véhicules.
IGNACE Paulin K. 8
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Toamasina 69 21
Fénérive- Est 453 848
Soanierana - Ivongo 30 5
Mananara – Nord 0 0
Maroantsetra 103 0
Tableau 7 : Effectif d’élevage (suite) (source : INSTAT).
Les trois types de pêche qui peuvent se rencontrer dans la zone d’influence sont :
La pêche industrielle : dont les produits cibles sont : les crevettes, les civelles, les langoustes,
les poulpes, les anguilles dans la zone de Fénérive Est, Soanierana Ivongo et Toamasina qui
dispose des chalutiers congélateurs et d’installations à terre. Sa zone d’exploitation s’étend
de la baie d’Atongil jusqu’au sud de Toamasina. La majeure partie de la production, en
poisson et crevettes, est destinée à l’exportation. Les autres parties sont vendues « frais ou
congelé » sur le marché intérieur, localement ou dans les autres points de vente dans la
capitale ;
La pêche artisanale : qui se pratique à bord des embarcations motorisées. Le mini – chalut et
la pêche à la ligne sont les méthodes les plus courantes pour capturer les crevettes et les
poissons
La pêche traditionnelle : qui est presque toujours associée à d’autres activités agricoles. Elle
comprend la pêche maritime avec usage de pirogues. Les matériels de pêche sont constitués
de filets maillants, ligne, masses et harpons.
Il n’y a pas d’évolution technique à cause de l’enclavement de la zone.
VI-4- Forestière
Au niveau de la région Antsinanana et Analanjirofo, le domaine forestier national est indiqué dans le
tableau ci-après :
IGNACE Paulin K. 9
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
VI-5- Tourisme
Grâce à la qualité de paysage, les plages et l’existence de réserves naturelles (faunes et flores), le
nombre de touristes ne cesse d’augmenter dont la statistique du tourisme dans les deux régions
(Analanjirofo et Antsinanana) est au totale environ 24 217 visiteurs par an. Les principaux touristes
sont les Européens notamment les Français, les Allemands, les Suisses et aussi les Américains.
VI-6- Artisanat
Les produits artisanaux sont les chapeaux de paille, le « tenona », le « sikotra ». Ces produits sont
vendus aux chefs-lieux de la région.
VI-7- Transport
VI-7-1- Réseau routier
Les infrastructures routières constituent le gros facteur bloquant le développement de la zone. La
RN5 est la seule route nationale qui dessert la région d’Analanjirofo. Maroantsetra ne dispose pas
d’autre liaison la reliant aux régions situées au Nord (Région SAVA) ou à l’ouest (région SOFIA).
A l’exception de la RN5, les seules routes situées dans zone immédiate du projet sont des pistes
rurales reliant Maroantsetra aux communes rurales situées dans les environs. Ces pistes sont
généralement en très mauvais état. Dans le cadre du présent projet, la réhabilitation de ces pistes et
des ponts revêt une importance toute particulière : une fois réhabilitées, elle permettra en effet de
connecter à la RN5 des zones dont le fort potentiel agricole ne peut pas être mis en valeur du fait de
leur total enclavement.
Sur un total de 1318 km de route reliant principalement les chefs-lieux de la région dans la zone
d’influence, seuls 446 km sont bitumés, soit à peine 34% du réseau.
IGNACE Paulin K. 10
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
sur une distance plus de 600 km. Les Petites Pangalanes forment un ensemble de voies d’eau et de
canaux reliant Soanierana-Ivongo à Rangazaha.
Quant aux nombreux fleuves qui existent dans la région, ils sont généralement navigables dans la
partie basse des cours jusqu’aux embouchures, ce qui constitue le moyen de transport et
d’évacuation des marchandises.
Les installations portuaires de Maroantsetra sont situées dans la rivière Antenambalana. On y accède
sur une passe tortueuse et dont l’entré et dont l’entrée est parfois problématique. Ce port est
desservi essentiellement par les boutres en bois motorisés construits localement dans des chantiers
navals artisanaux (soit à Maroantsetra soit à Antalaha). Par ailleurs, les installations portuaires sont
vétustes et dans un état de délabrement avancé : compte tenu du manque d’installations
appropriées mais également de la nature des navires touchant le port. La manutention est faite
exclusivement à dos d’hommes.
Maroantsetra est également desservi de façon régulière par les navires pétroliers de la Société
Logistique Pétrolière (SLP) qui approvisionnent le dépôt pétrolier.
IGNACE Paulin K. 11
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
L’objectif de l’étude du trafic est d’estimer le nombre total de véhicule toute catégorie par jour des
années futurs durant la durée de vie du pont à construire. La prévision du trafic permet de : prévoir
le type d’ouvrage à réaliser, dimensionner l’ouvrage pour qu’il puisse supporter les charges du trafic.
Les résultats des comptages LBI sont donnés par le tableau suivant :
A 164
B 255
C 47
D 24
E 8
F 1
Total 499
Tableau 10: Résultat de comptage ‘’LBI ‘’ année 2001 (Sources: LBI)
IGNACE Paulin K. 12
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
L’estimation du trafic à venir est donnée par la formule de croissance exponentielle suivante :
T = T 1+α
Avec :
Tn : trafic moyen journalier de l’année n ;
To : trafic moyen journalier de l’année d’origine de référence ;
α : taux d’accroissement annuel du trafic (prise égal aux taux d’accroissement économique
7%) ;
n : nombre d’année de projection c'est-à-dire nombre d’année entre l’année de référence et
l’année voulue n = Tn - To.
Cette formule nous permet de faire un changement de base de projection pour la première année de
mise en circulation de notre ouvrage en se basant sur l’année 2001.
Années 2001 2010
n 1 9
Trafic [Véhicules/jours] 499 918
Tableau 11 : Changement de base
Cette intensité de trafic nous servira par la suite comme trafic moyen pour la première année de
mise en service de notre ouvrage.
L’analyse de ces résultats nous amène que le trafic devient plus intense en fonction du temps et de
l’année.
Ainsi pour assurer la sécurité des usagers, il sera nécessaire que l’ouvrage à réaliser soit compatible
avec l’évolution du trafic. Comme la longueur du pont est égale 105 m ainsi que d’après la prévision
du trafic, on propose un pont à 2 voies pour que l’ouvrage puisse recevoir sans problème le trafic
prévu.
On peut donc passer aux études préliminaires qui sont l’étude hydrologique, hydraulique, étude
géotechnique et comparaison de variante.
IGNACE Paulin K. 13
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Le relief accidenté du bassin explique le caractère sinueux des cours d’eau, dont l’Antainambalana.
Les pentes sont importantes sur les cours supérieurs où les chutes sont fréquentes. Sur l’ensemble
du bassin, la pente moyenne est de 10,5 m/Km.
II-2- Précipitation
Le tableau ci-après représente les précipitations moyennes annuelles sur le bassin de
l’Antainambalana, obtenues de la station de Maroantsetra, représentative de la situation moyenne
de 1961 à 1984.
IGNACE Paulin K. 14
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
• Loi de GUMBEL;
• Loi de FRECHET;
• Loi de PEARSON III.
Loi de GUMBEL :
Ils sont donnés par les expressions suivantes :
1
= 0,780σ et H = H − 0,45σ
Où σ et H sont les paramètres statistiques.
α
∑ H012 − H ² ∑H
σ=. et H = avec n = 12 nombre des échantillons
n−1 n
Après calcul, sur le logiciel Excel, on a trouvé :
α = 0,0338 et H = 97,2416 alors u = 0,0338 H − 97,2416
Et la fonction de répartition devient :
F H =e
B,BCCD E FG,HIJK
IGNACE Paulin K. 15
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Loi de FRECHET :
Ils sont donnés par les expressions suivantes :
1
= 0,780σ et logH = logH LLLLLL − 0,45σ
LLLLLLN²
∑MlogH012 − logH ∑ logH
σ=. LLLLLL =
et logH
n−1 n
T
Où : T est la période de retour.
Loi de GUMBEL :
Pour une période de retour de T = 50 ans :
1
u = −ln X−ln Y1 − Z[
T
u = 0,0338 \H 24h; 50 ans − 97,2416^
Loi de FRECHET :
Pour une période de retour de T = 50 ans :
1
u = −ln X−ln Y1 − Z[
T
u = 7,1091\logH 24h; 50 ans − 1,9477^
Alors :
1 1
logH 24h; 50 ans = − × ln X−ln Y1 − Z[ + 1,9477
7,1091 50
P P
×R ` R aP cdeP,QVOO
H 24h; 50 ans = 10 O,P QP b
IGNACE Paulin K. 16
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
φ γ étant une fonction complexe dont les valeurs sont données par le tableau ci-après :
γ φ γ γ φ γ γ φ γ
1 0,25068 18 0,01213 35 0,00621
2 0,11741 19 0,01151 36 0,00602
3 0,07634 20 0,01094 37 0,00585
4 0,05654 21 0,01042 38 0,00570
5 0,04487 22 0,00990 39 0,00556
6 0,03719 23 0,00949 40 0,00544
7 0,03174 24 0,00908 41 0,00531
8 0,02767 25 0,00870 42 0,00518
9 0,02453 26 0,00836 43 0,00506
10 0,02204 27 0,00807 44 0,00492
11 0,02000 28 0,00776 45 0,00482
12 0,01832 29 0,00749 46 0,00473
13 0,01690 30 0,00723 47 0,00461
14 0,01569 31 0,00701 48 0,00449
15 0,01460 32 0,00681 49 0,00446
16 0,01370 33 0,00658 50 0,00433
17 0,01289 34 0,00639
Tableau 14 : Valeurs en fonction de
8−7
γ=n × 0,03174 − 0,02925 o + 7 = 7,61
0,03174 − 0,02767
IGNACE Paulin K. 17
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
γ 7,61
a= = = 0,06657
H 114,32
0,06657O,pP U
F H = g e , ppbOU
H p,pP dH
Γ 7,61
u = a . H = 0,06657 H
Avec γ = 7,61 et d’après la table de PEARSON, par interpolation linéaire, on peut obtenir la valeur de
«u»:
14,8 − 14,1
u=n × 7,61 − 7,5 o + 14,1 = 14,256
8 − 7,5
r = 0,002 Stu ,v
I ,xk \H 24h ; 50 ans ^P,xQ
Les expériences montrent que la loi de GUMBEL est la mieux adaptée pour estimer le débit maximal
alors :
Avec H 24h ; 50 ans = 212,71 mm ⟹ r = 0,002 × 5620 ,v × 10,5 ,xk × 212,71P,xQ
Q = 7298,35 mx /~
Pour la suite de notre étude, on va adopter cette valeur du débit de crue maximal à évacuer de
7298,35 m3/s.
IGNACE Paulin K. 18
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
• = € • ‚ƒ/„ … †/ƒ
Avec :
Q : débit évacuable ;
K : coefficient de rugosité dépendant de la caractéristique de la berge (voir annexe);
S : section mouillée ;
I : pente du lit de la rivière ;
R : rayon hydraulique.
La section de la rivière est assimilée à une surface de trapèze de base b de 75 m et de fruit (inverse
de la pente) « m » égale à 2,5. La pente motrice des écoulements du lit « I » est égale à 0,002 m/m.
L’état de la berge et du fond de la rivière correspond à la valeur du coefficient de rugosité « K » égale
à 25.
IGNACE Paulin K. 19
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
On a:
•
‚= avec ‡= + ƒˆ‰† + Šƒ ‹Œ • = + Š. ˆ ˆ
‡
P : périmètre mouillée ;
m : fruit de la berge égale à 2,5 ;
h : hauteur de l’eau.
La formule de MANNING STRICKLER devient :
ƒ/„
+ Š. ˆ ˆ
•=€. + Š. ˆ ˆ. n o . … †/ƒ
+ ƒˆ‰† + Šƒ
ƒ/„
•• + ƒ, • × ˆ ˆ
•ƒŽ•, „• = ƒ• × •• + ƒ, •. ˆ × ˆ × n o × ‘, ‘‘ƒ†/ƒ
•• + ƒˆ‰† + ƒ, •ƒ
Nous allons résoudre l’équation à l’aide du logiciel Excel, en essayant de trouver la valeur de h pour
avoir une valeur approchée du débit correspondant.
h(m) Q (m3/s)
5,00 1291,90
7,00 2322,28
9,00 3626,61
10,00 4382,56
12,00 6106,19
13,00 7075,90
13,22 7299,05
14,00 8119,06
Tableau 15 : VALEURS DE h (m)
D’après ce tableau, pour un débit Q de 7299,05 m3/s correspond à la valeur de h égale à 13,22 m.
Pour notre cas, ponts de longueur supérieur à 50 m et se trouvant dans une zone forestière, on
adopte en général un tirant d’air au moins égal à 2 m.
IGNACE Paulin K. 20
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
D’après BERNOULLI, on a :
˜™š
ƒ
•ƒ ˜™š
ƒ
• = ”•‘ .ƒ• ∆– − ∆ˆ— + ›œ •ù ∆– = − + ∆ˆ—
ƒ• ƒ•” ƒ •‘
ƒ ƒ•
Avec :
correspondant à la pression dynamique en amont, le troisième terme ∆ˆ— donne la perte de charge
résultant du frottement.
” = ” . ”¥ . ”¦ . ”§ . ”¨ . ” © . ” ª . ”•
IGNACE Paulin K. 21
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Notre projet ne présente qu’un seul lit de la cour d’eau, alors on déduit que ¶‘ le coefficient de
transfert au droit de l’ouvrage est égal au ¶·¸ le coefficient de transfert au droit de l’amont. D’après
l’abaque de l’influence de contraction (voir annexe) on voit que quel que soit la valeur de b/¹‘ pour
m égale à 0 (zéro) le coefficient de contraction «¬ est toujours égal à 1.
IV-1-c- Coefficient dû au biais θ que forme le pont avec la perpendiculaire aux lignes
d’écoulement ”¦
Le coefficient ”¦ ici dépend de la perpendicularité des lignes d’écoulement au tracé du pont. Notre
projet ici, l’ouvrage fait un angle θ de 90° aux lignes d’écoulement de la cour d’eau d’où ”¦ est égal à
1.
Connaissant :
Le nombre de piles »‡ ;
Le diamètre d’une pile ∅;
L’ouverture efficace du pont -‘ ;
La contraction Š.
Mais la valeur de la contraction m (égale à 1) nous fait déduire tout de suite, d’après l’abaque de
l’influence de la présence des piles rondes (voir annexe), que C¾ = 1.
Ÿ£Â : la section mouillée à l’aval de l’ouvrage. Mais le cours d’eau ici ne présente qu’un seul
lit, et l’on déduit que Ÿ£Â et Ÿ demeurent la même valeur ;
Á£Â : profondeur d’eau moyenne dans cette section aval.
SÀu
On a ∶ SÀu = b + m. h h et Á£Â =
BÀu
SÀu = 75 + 2,5 × 13,22 × 13,22 = 1428,42 mk
1428,42
Á£Â = = 11,90 m g = 9.81 m⁄s²
120
D’où
7298,35
F= = 0,473
1428,42 × √9,81 × 11,90
Cette valeur est ensuite utilisée sur l’abaque de l’influence de nombre de FROUDE que vous verrez
dans l’annexe, ainsi on obtient une valeur de ÈÉ = 0,99.
IGNACE Paulin K. 22
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
les profondeurs au droit des deux culés. Pour le pont projeté, on a : Á£ = ÁÐ = 8,37Ñ alors
ËÌ eËÍ ÒB
= 0,07 et 1 −
ktB ÒÌÓ
= 0.
Comme le pont projeté ici se repose sur une cour d’eau d’un seul lit, l’excentrement du pont n’aura
pas d’influence d’où ÈØ = 1.
« = «¬ . «º . «Ü . «Ý . «¿ . «Ê . «Ô . «Ù
« = † × † × † × † × ‘, ŽŽ × † × † = ‘, ŽŽ
D’où
Qk 7298,35k
= = 1,36 m
2gC k S k 2 × 9,81 × 0,99k × 1428,42k
³H±² °Cá±²
α= ∑
°C±² ³Há±²
On peut le calculer par :
TâÀã est le coefficient de transfert relatif à chaque élément d’aire SâÀã de caractéristiques
homogènes. Mais comme notre cour d’eau ici ne possède qu’un seul lit, on en déduit que la valeur
de ä est égale à 1 (d’ailleurs la valeur de α est comprisse entre 1 et 1,2).
IGNACE Paulin K. 23
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Et on détermine ¢£¤ qui n’est autre que la valeur de la vitesse moyenne à l’amont par la formule :
Q Àã Q b 7298,35
VÀã = = = = 5,11 m/s
VÀã S 1428,42
VÀã
k
5,11k
α =1× = 1,33 m
2g 2 × 9,81
Q k Q k
∆hè = LÀã Y Z + bY Z
TÀã T
Avec LAM est la distance entre l’ouvrage et une section amont suffisamment loin des
perturbations provoquées par l’ouvrage. On prend en général LAM=B0 =120m. Et puis on connait déjà
b, la largeur moyenne des culées ou des remblais d’accès à l’endroit des culées, b=10 m.
7298,35 7298,35
∆hè = 120 × k
+ 10 × k
= 0,26 m
163202,06 163202,06
PHEC = h + ∆z + 1 m
IGNACE Paulin K. 24
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
HSP = PHEC + 2 m
Finalement on a une hauteur sous poutre de 16,51 m et définitivement on va utiliser cette valeur
dans la suite de notre étude.
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont peut se présenter par l’additionnement de
trois termes suivant, à savoir :
£J
ïð = 0,249 r ,v
öQ ,Pk
¯ø ,v
− si öQ > 6 ÑÑ (lits à sédiments grossier)
Ðõ
Et
1428,42
Hû = 0,48 × 7298,35 ,xp
− = 1,68 m
141,10
IGNACE Paulin K. 25
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
BREUSERS (1965) a proposé une formule empirique pour calculer la profondeur maximum autour
d’une pile cylindrique en eaux chargées de sédiments. La formule est la suivante :
Hþ = 1,4. D
étant la largeur de la pile projetée sur un plan perpendiculaire à l’écoulement. Nous allons
adopter une pile à colonne dirigée dans la direction des lignes de courant dont le diamètre d’une
colonne est de 0,80 m.
ρ −ρ ρ. V012
k
D’après IZBASH ∶ V012 = 0,6.2. g. .∆ ⟺ ∆=
ρ 0,72. g. ρ − ρ
D’après le calcul nous avons trouvé Δ = 2,31 m le diamètre des blocs d’enrochement afin de réduire
voire supprimer les effets de l’affouillement.
Les dimensions du tapis en plan doivent être de l’ordre de trois fois le diamètre de la pile, pour une
pile circulaire.
En épaisseur, il est conseillé de prendre la plus grande des deux valeurs : dimension de la pile, ou
triple du diamètre des enrochements.
Toutefois, il faut effectuer une surveillance régulière, car le tapis d’enrochement nécessite des
recharges fréquentes, notamment après de fortes crues qui ont pour effet d’entraîner les
enrochements vers l’aval ou vers le fond de la fosse d’affouillement qui se forme autour du tapis
d’enrochement.
IGNACE Paulin K. 27
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Remarque : nous n’avons proposé aucune variante de type métallique du fait de l’agressivité de
l’environnement de la région sur les structures en métal, qui risquerait de nuire rapidement la durée
de vie de l’ouvrage.
IGNACE Paulin K. 28
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Gmax : Ensemble des actions permanentes dont l’effet est défavorable pour la justification
d’un élément donné ;
Gmin : Ensemble des actions permanentes dont l’effet est favorable pour la justification
d’un élément donné ;
Q1 : Action variable dite de base ;
Qi (i > 1) : Autres actions variables dite d’accompagnement.
Le coefficient γQ1 a pour valeur :
IGNACE Paulin K. 29
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
G¾ = 1,35G012 + 1,5QP
C° Q1 0 C°
Y Z≤ ⟹ n¾â ≥
n 2
Q 1 0 ¾¾
γ
γ¾¾
Avec : - CT : la charge totale que doit supporter les pieux ;
PP : le coefficient de sécurité ( PP= 1,4);
Trottoir Garde-corps
Revêtement
Dalle
Entretoise
Poutres principales
IGNACE Paulin K. 30
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
La longueur de travée de calcul L et la longueur totale de la poutre P peuvent être determiner par
les formules suivantes :
LP − 0,65 25 − 0,65
L = = = 22,76 m
1,07 1,07
b-1- Superstructure
• Dalle en Béton Armé :
L’épaisseur de la dalle est déterminée par la relation suivante :
15 cm ≤ e ≤ 23 cm
Prenons ed=18 cm
• Chaussée :
L’étude du trafic nous a fait déduire une chaussée à double voie de 7 m de large.
• Trottoir :
On prend un type de trottoir de 1m de largeur et avec une épaisseur de 20 cm.
• Poutre principale :
Hauteur de la poutre
Pour une portée libre L0 comprise entre 15m et 40m, la hauteur totale de la poutre est :
L L
≤h ≤
15 11
Pour une portée libre L0 de 22,76m, on a : 1,52 m ≤ h ≤ 2,07m
On prend : ht= 1,80m
Largeur de la nervure b0
La valeur de b0 est donnée par la formule suivante :
0,30h ≤ b ≤ 0,50h
IGNACE Paulin K. 31
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
On a: 0,54m ≤ b0 ≤ 0,90m
On prend : b0 = 0,70m
• Entretoise
Hauteur : Elle est voisine de celle de la poutre principale
Soit he = 1,50 m
Epaisseur : sa valeur est de l’ordre de 25 et 30cm, prenons e=30cm ;
Nombre : en totalité nous avons 3, une entretoise se situe à mi-travée et
deux autres constituent les entretoises d’about.
• Garde corps
La garde corps sera en acier avec une hauteur de 1 m.
• Revêtement du tablier
Nous devons mettre une couche de béton bitumineux de 5 cm d’épaisseur au dessus du béton
b-2- Infrastructure
CULEES
• Dalle de transition
Les différentes dimensions de la dalle se déduisent de manière forfaitaire :
Son épaisseur e = 30 cm ;
Sa largeur l = 3,50 m ;
Sa longueur L = 9,00 m.
• Mur garde grève
Sa hauteur
hgg = ht+hap ; hgg = 1,80 + 0,25 = 2,05m
Son épaisseur est définie par :
e = sup (30cm; hgg/8) ; e = sup(30cm;26cm) = 30cm
IGNACE Paulin K. 32
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Longueur : 9 m
• Mur en retour
Son épaisseur :
l +2
e =
20
avec lr : longueur du mur en retour, on prend lr = 3,50 m
D’où er= 27,5 cm ; prenons er= 30 cm
Sa hauteur :
hr= hgg+hc
Avec : hc : hauteur du chevêtre égale à 0,80 m. Soit hr =2,85 m
La forme géométrique du mur en retour est composée d’une surface de triangle
S1 et d’un rectangle S2. Soit :
k,Vbe ,pb
k
S1 = 2,85 x 1,50=4,28m² et S2 = x 2,75 = 4,26m²
• Sommier
Longueur : 9 m ;
Largeur : 1,80 m ;
Epaisseur : 0,80 m.
• Mur de Front
Longueur : 9 m ;
Epaisseur : 0,80 m ;
Hauteur : 0,70 m.
♦ Estimation des quantités des matériaux de la culée par unité (sans la partie fondation)
Désignation Longueur(m) Largeur(m) Hauteur(m) Nombre Volume(m3)
IGNACE Paulin K. 33
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
PILE
Chaque pile sera composée d’un chevêtre et de trois colonnes, qui se reposent sur la
semelle et qui à son tour se repose sur des pieux.
• Chevêtre
L’épaisseur ec est calculée à partir de la formule empirique suivante :
V Ueþ
P
ec ≥ sup (50cm ; + 10cm) = sup (50cm ; 83cm)
FONDATIONS
• Semelle sous culée
Le débord de la semelle est de 0,30 m donc on peut déduire :
La longueur Ls = 9,60 m
La largeur ls est obtenue par la condition suivante :
4,5 Φ ≤ l ≤ 5 Φ avec Φ : diamètre d’un pieu que nous prenons égale à 1,2 m
On a : 5,40 m ≤ l ≤ 6m alors on prend ls = 5,80m
L’épaisseur de la semelle est fixée à 1,40m
• Semelle sous pile :
Elle a les mêmes caractéristiques que celle de la culée
• Pieux sous pile
Descente des charges :
Charges permanentes :
IGNACE Paulin K. 34
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Superstructure
Elément en BA : 142,10 × 2,5 = 355,25 T
Revêtement : 0,05×7×2,3×24,49= 19,71 T
Garde-corps : 2×0,06×1×24,49=2,94 T
G1 = 377,90 T
Le poids propre total de la pile (avec semelle)
G2 = (94,25 x 2,5) + (9,60 x 5,80 x 1,40 x 2,5) = 430,51 T
D’où Gmax= G1 + G2 = 808,41 T
Surcharges d’exploitation :
Q1= (q1 x 2 + q2 x 2 x 1) x L
Q1= [(2,13×2) + (0,45×2×1)] ×24,49 = 126,37 T
Q1=126,37 T
Ainsi, la charge totale est :
A l’ELU CT= 1,35 Gmax+1,5Q1 = 1280,91 T
A l’ELS CT= Gmax+Q1= 934,78 T
Nombre des pieux :
C° 934,78
n¾â ≥ γ¾¾ = × 1,4 ≈ 5
2
QR 240,4
Q R : la charge limite d’un pieu
Soit n¾â 2 =5
D’après l’étude géotechnique du sol de fondation, nous fixerons à 25 m l’ancrage des pieux
pour toutes les variantes proposées.
• Pieux sous culée :
Descente des charges
Charges permanentes
La somme des charges supporté par une culée est la résultante des charges venant d’une
moitié d’une travée.
G1’= G1/2 =188,95 T
Le poids propre total de la culée (avec la semelle) :
G2’= (38,11x2,5) + (9,60x5,80x1,40x2,5) = 290,16T
Soit G’max= 479,11 T
Surcharges d’exploitation :
Pour une travée de 25m de longueur, prenons q1=2,75 T/m
IGNACE Paulin K. 35
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
24,49
QœP = [2,75 × 2 + 0,45 × 1 × 2 ] ×
2
Soit Q’1=78,37T
D’où la charge totale
A l’ELS : CT’= 557,48 T
A l’ELU : CT’= 764,35 T
Nombre des pieux :
C′° 557,48
n¾â ≥ γ¾¾ = × 1,6 = 3,71
2
QR 240,40
Soit n¾â 2 =4
IGNACE Paulin K. 36
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
LP − 0,65
L = et L = 1,05 L + 0,60
1,07
• Poutres
Espacement et nombre des poutres
En pratique, l’espacement des poutres est compris entre 2,50m et 3,50m, exceptionnellement
4,00m. Mais aussi dans la mesure du possible afin de supprimer la partie de hourdis à couler en
encorbellement qui est difficile à coffrer, on doit positionner les poutres de rive le plus près des
bords libres du tablier. Et si on optera pour cette solution, la valeur de cet espacement ne sera
IGNACE Paulin K. 37
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
déduite qu’après avoir trouvé la largeur de la table de compression. Par contre on peut déjà en
déduire que trois (03) poutres par travée peuvent être suffisant pour couvrir le tablier.
L 39,21
Par expérience, la formule donnant la hauteur totale (poutre+hourdis) économique est la suivante :
Les âmes sont dimensionnées au minimum constructifs du fait de la faible intensité de l’effort
tranchant dans la zone médiane. Alors l’épaisseur de l’âme dépend du mode de vibration utilisée et
que ce dernier dépend du mode de coffrage soit en bois ou métallique.
Tables de compression
Largeur
Afin d’éviter tout risque de déversement pendant la manutention des poutres, la largeur de la table
de compression ne doit pas descendre de la valeur de 0,6H.
l ≥ 0,6H soit l ≥ 1,38 m
IGNACE Paulin K. 38
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Epaisseur
La valeur de l’épaisseur extrême de la table dépend du cas de hourdis à mettre en œuvre. Dans le cas
d’un :
Et l’épaisseur à la jonction avec le gousset est e’= e + 5cm, d’où e’= 15cm.
Dans la pratique, le gousset présente un angle d’inclinaison sensiblement égale à 45° et avec des
dimensions de 15cm x 15cm.
Talons
On peut déterminer la largeur totale des talons bt par la formule suivante avec la condition que bt
n’atteigne pas les 1,00 m :
l L²
b =
hk K
Cette hauteur est généralement comprise entre 10cm et 20cm pour des largeurs de talon variant de
60cm et 90cm. Une hauteur de 20cm serait bien suffisant pour bien respecter les conditions
d’enrobage et les dispositions usuelles d’espacement.
Gousset inférieur
L’angle d’inclinaison α du plan incliné du talon :
1 ≤ tanα ≤ 1,5
Il serait mieux d’avoir un angle plus grand pour avoir un plan plus incliné pour une bonne mise en
œuvre du béton et conduit à faciliter le relevage des câbles de précontrainte.
On prend α = 55° car tan55° = 1,42.
Verticalement : (75-20)/2 = 28cm
Horizontalement : 28 x tan55° = 40cm
IGNACE Paulin K. 39
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Zone d’about
Longueur de l’about
Cette longueur doit être suffisante pour permettre la diffusion jusqu'à la fibre inférieure de la poutre
de l'effort de précontrainte du câble le plus bas au niveau du dé d’appui. Pour satisfaire ces
conditions, on prend La = 50cm.
• Hourdis
On peut réaliser la liaison par le hourdis de deux façons différentes :
Hourdis général : hourdis réalisé par-dessus les poutres sur toute la largeur du tablier;
Hourdis intermédiaire : hourdis coulé entre les poutres.
Par rapport aux hourdis intermédiaires, les hourdis généraux sont faciles à réaliser puisque leurs
coffrages peuvent être simplement appuyés par les extrémités des tables de compression. Ce qui
justifie le choix du premier cas.
Epaisseur du hourdis
Cette épaisseur dépend de la portée transversale du hourdis et donc de l’écartement des poutres. On
peut trouver sa valeur par les relations fonctions de l’écartement des poutres e.
IGNACE Paulin K. 40
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Coffrages perdus
Les coffrages perdus sont utilisés pour la réalisation des hourdis généraux, elles reposent sur les
extrémités des tables de compressions des poutres. Lorsque la portée libre de ces coffrages dépasse
1m, on doit utiliser des prédalles en béton armé avec une épaisseur minimale de 6cm.
L’appui des coffrages aux extrémités des tables de compression est assuré par des feuillures des
dimensions suffisantes. On doit prévoir une largeur de 6cm, de sorte que l’élément coffrant repose
sur une partie de la poutre correctement armée, et une hauteur minimale de 2cm.
• Entretoises
Nombre d’entretoises
La réalisation de grand nombre d’entretoise complique et ralentit les exécutions du tablier. C’est
pourquoi on cherche à réduire le nombre de l’entretoise à mettre en œuvre. Actuellement,
pratiquement tous les ouvrages sont réalisés avec un minimum d’entretoise alors le mieux est
d’avoir deux (02) entretoises d’about et un (01) entretoise intermédiaire au milieu de chaque travée.
Epaisseur
Cette épaisseur résulte de conditions de bonne mise en œuvre du béton puisqu’on doit ménager des
cheminées de bétonnage entre les ferraillages passifs et les gaines précontraintes. Pratiquement, la
valeur de cette épaisseur, selon cette condition, est comprise entre 25 cm et 30 cm.
Prenons ee = 25cm.
Hauteur
On adopte la hauteur des entretoises voisinant de celle des poutres, cela leur assure une bonne
rigidité. Mais du point de vue pratique et esthétique, il est mieux de réduire légèrement cette
hauteur. Sur pile, cette réduction de hauteur facilite l'accès aux appareils d'appuis en ménageant un
espace suffisant entre le chevêtre d'appui et les entretoises. Une réduction de 50 cm au minimale
semble suffisante.
D’où l’on peut écrire : he ≤ H- eh – 50cm
he ≤ 2,30- 0,20 – 0,50 d’où he ≤ 1,60 m
Au voisinage des appuis : he = hp = 2,10m ;
Dans la zone médiane : he = 1,50m.
• Trottoir
Nous avons 2 rangées de trottoir de 1,00 m de largeur hors tout.
• Garde-corps
2 files de garde-corps construits en acier.
IGNACE Paulin K. 41
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
1. Poutre
V=SxL
On calcule la section droite S de la poutre en la divisant en plusieurs sous sections usuelles.
S = S1 + S2 + 2S3 + S4 + 2S5 + 2S6 +2S7
S = 0,36 + 0,15 + 2x0,056 + 0,15 + 2x0,01125 + 2x0,0075 + 2x0,0125 = 0,8345m²
Pour une poutre: V = 0,8345 x 39,21 = 32,72 m3
2. Entretoise
V = 2xV1 + V2 avec V1 : volume de la partie de l’entretoise au voisinage des appuis
V2 : dans la zone médiane
Pour un élément d’entretoise : V = 2 x 0,32 + 0,75 = 1,40 m3
3. Trottoir
V = 1,00 x 0,20 x 39,21 = 7,84 m3
4. Dalle
V = 9,00 x 0,20 x 39,21 = 70,58 m3
PILES ET CULEES
Les caractéristiques et les différentes dimensions prises pour des piles et des culées seront les
mêmes pour les deux variantes.
FONDATIONS
• Semelles sous piles et sous culées
Le pré dimensionnement des semelles, déjà effectué pour la première variante, nous a fait déduire
les dimensions suivantes :
Longueur de la semelle : Ls = 9,60m ;
Largeur : ls = 5,80m ;
IGNACE Paulin K. 42
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Epaisseur : es = 1,40m.
• Pieux sous piles
Descente des charges :
Charges permanentes :
Superstructure
Elément en BA : 192,82 × 2,5 = 482,05 T
Revêtement : 0,05×7×2,3×39,21= 31,56 T
Garde-corps : 2×0,06×1×39,21=4,71T
G1 = 518,32 T
Le poids propre total de la pile (avec semelle)
G2 = (94,25 x 2,5) + (9,60 x 5,80 x 1,40 x 2,5) = 430,51 T
D’où Gmax= G1 + G2 = 948,83 T
Surcharges d’exploitation :
Q1 = (q1 x 2 + q2 x 2 x 1) x L
Q1= [(2,13×2) + (0,45×2×1)] ×39,21 = 202,32T
Q1 = 202,32 T
Ainsi, la charge totale est :
A l’ELU CT= 1,35 Gmax+1,5Q1= 1584,40 T
A l’ELS CT= Gmax + Q1= 1151,15 T
Nombre des pieux :
C° 1151,15
n¾â ≥ γ¾¾ = × 1,4 ≈ 6
2
QR 240,40
Q R : la charge limite d’un pieu
Soit n¾â 2 =6
D’après l’étude géotechnique du sol de fondation, nous fixerons à 25 m l’ancrage des pieux
pour toutes les variantes proposées.
• Pieux sous culées
Descente des charges :
Charges permanentes :
La somme des charges supportées par une culée est la résultante des charges venant d’une
moitié d’une travée.
G1’= G1/2 =259,16 T
Le poids propre total de la culée (avec la semelle) :
G2’= (38,11x2,5) + (9,60x5,80x1,40x2,5) = 290,16T
Soit G’max= 549,32 T
IGNACE Paulin K. 43
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Surcharges d’exploitation :
Pour une travée de 40m de longueur, prenons q1=2,44 T/m
39,21
QœP = [2,44 × 2 + 0,45 × 1 × 2 ] ×
2
Soit Q’1=113,32T
D’où la charge totale
A l’ELS : CT’= 662,64 T
A l’ELU : CT’= 911,56 T
Nombre des pieux :
C° 662,64
n¾â ≥ γ¾¾ = × 1,6 = 4,4
2
QR 240,40
Soit n¾â 2 =5
♦ Estimation des quantités des matériaux de la fondation par unité
Désignation Unités Quantités par unité Nombre Quantités
Béton m3 192,82 3 578,46
SUPERSTRUCTURE Acier kg 18317,9 3 54953,70
Arm.Pre. kg 8834,4 3 26503,20
Béton m3 94,25 2 188,50
PILE
Acier kg 8482,50 2 16965,00
SEMELLE SOUS Béton m3 77,95 2 155,90
PILE Acier kg 5066,75 2 10133,50
Béton m3 141,37 2 282,74
PIEUX SOUS PILE
Acier kg 11309,6 2 22619,2
3
Béton m 38,11 2 76,22
CULEE
Acier kg 3429,90 2 6859,80
3
SEMELLE SOUS Béton m 77,95 2 155,90
CULEE Acier kg 4677 2
9354
PIEUX SOUS Béton m3 113,10 2 226,2
CULEE Acier kg 9048 2 18096
3
TOTAL DE VOLUME EN BETON (m ) 1663,92
POIDS TOTAL EN ACIER (kg) 138981,20
POIDS TOTAL EN CABLES (kg) 26503,20
Tableau 26: Quantités total des matériaux principaux pour le pont en béton précontrainte
IGNACE Paulin K. 44
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
En plus des estimations du coût de ces variantes, voici quelques commentaires qui vont nous aider à
trouver la variante retenue.
IGNACE Paulin K. 45
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
V- CHOIX MULTICRITERE
Nous avons fini l’estimation globale des coûts des différentes variantes et en résumé :
• Variante n°01 : 2.999.945.690,00 Ar ;
• Variante n°02 : 2.613.852.580,00 Ar.
Mais le choix de la variante principale ne se portera seulement sur le coût de l’ouvrage,
celle-ci est déduite à partir de l’analyse multicritère. On va utiliser le système de notation et on
notera chaque critère selon son importance :
- Note= 1 : moins avantageux ;
- Note= 2 : avantageux ;
- Note= 3 : très avantageux.
Caractéristiques Pont en BA Pont en BP
Coût de l’ouvrage 1 3
Technique et durée d’exécution 2 1
Durabilité de l’ouvrage 2 3
Débouchés de crues 1 2
Coût d’entretien 2 2
Esthétique 2 3
Disponibilités de matériaux 2 1
Type de fondation 2 2
TOTAL 14 17
Tableau 29 : notation des deux variantes
VI- CONCLUSION
Apres analyse et comparaison de ces deux variantes tant au point de vue coût qu’au point de vue
technique, nous retenons comme variante principale la variante n°02, la construction d’un pont neuf
à poutre en béton précontrainte sous chaussée. Ce type d’ouvrage présente plusieurs avantages et
surtout au niveau de l’exécution sur chantier.
Premièrement, le béton coulé en atelier ou sur chantier à poste fixe est en général de meilleure
qualité que celui qui est mis en place sur échafaudages d’où les conditions du contrôle deviennent
plus faciles.
Ensuite, la préfabrication permet d’éviter l’encombrement des échafaudages, gênant souvent le
fonctionnement du chantier, et de raccourcir notablement le délai de réalisation de l’ouvrage ; en
effet, la préfabrication des poutres peut être entreprise en même temps que la construction des
appuis.
Et enfin, les coffrages peuvent être utilisés en grand nombre de fois, et sont donc mieux amortis.
On peut aussi disposer d’un équipement fixe de vibration, de traitement thermique, éléments qui
contribuent également à une amélioration de la qualité.
IGNACE Paulin K. 46
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
La précontrainte, en effet, a pour but de soumettre le béton lors de sa fabrication à des contraintes
préalables permanentes de compression. Une fois l’ouvrage en service, ce gain en compression va
s’opposer aux contraintes de traction créées par les charges appliquées à l’ouvrage.
• soit par pré-tension (mise en tension des aciers avant coulage du béton) ;
• soit par post-tension (mise en tension de câbles après durcissement du béton).
Ce type de procédé est destiné pour les ponts de travée n’excédant pas les 35 m.
Après coulage et durcissement du béton, les câbles de précontrainte sont enfilés dans des gaines et
des ancrages qui s’appuient sur l’ouvrage en béton à comprimer, mis en tension à l’aide de vérins et
bloqués tendus dans les ancrages. Les câbles transmettent leur tension au béton et le transforment
en béton précontraint.
Les torons : sont un assemblage de plusieurs fils, caractérisés par leur nombre de fils et leur
diamètre.
IGNACE Paulin K. 47
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Les câbles : sont constitués de plusieurs torons, définis par le type et le nombre de torons et
la classe de résistance.
Leur morphologie et leur conception présentent de nombreux points communs avec les ponts à
poutres préfabriquées précontraintes par adhérence du type PRAD (PRécontrainte par ADhérence).
Ces deux types de tabliers diffèrent essentiellement par la technologie employée pour réaliser la
précontrainte. La post-tension, permettant une mise en œuvre sur chantier, conduit à une
préfabrication sur le site, tandis que la pré-tension, ou précontrainte par adhérence, est
essentiellement mise en œuvre sur des bancs de préfabrication en usine.
Le principal avantage de ce type de structure est lié à son mode de construction qui permet d'éviter
le recours aux cintres s'appuyant sur le sol. On s'affranchit ainsi de nombreuses contraintes liées à la
brèche pour la réalisation du tablier (site accidenté, réduction de gabarits, voies dont les contraintes
d'exploitation sont fortes ...).
Et le recours à la préfabrication apporte un intérêt évident, tant sur le plan technique que sur le plan
économique.
Un autre intérêt de ce type de structure provient de son fonctionnement isostatique qui la rend
pratiquement insensible aux déformations imposées, en particulier aux tassements différentiels des
appuis et aux effets d'un gradient thermique.
IGNACE Paulin K. 48
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Pour les structures en béton armé nous allons adopter les « Règles BAEL 91 révisées 99 », règles
techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la
méthode des états limites.
Béton précontraint :
Comme le béton armé, pour les structures en béton précontraint, on va aussi utiliser la méthode
« BPEL91 révisé 99 », règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en
béton précontraint suivant la méthode des états limites.
Ainsi pour les différentes surcharges, elles sont prévues dans la Cahier des Prescriptions Communes,
Fascicule 61 Titre I à IV pour les ouvrages d’art.
On distingue :
l’équilibre statique ;
la stabilité de forme ;
IGNACE Paulin K. 49
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Limite de déformation;
Limite d’ouverture des fissures ;
Limite de compression du béton.
a. Actions permanentes
Elles sont représentées par la lettre G et ont pour intensité constante, varie très peu avec le temps.
b. Actions variables
Ces actions, symbolisées par Qi, sont celles dont l’intensité varie fréquemment et de façon
importante dans le temps. Elles comprennent en particulier :
c. Actions accidentelles
Elles proviennent des phénomènes se produisant rarement et avec une faible durée d’application. A
titre d’exemple, on peut citer les chocs des bateaux sur les piliers implantés dans les cours d’eau
IGNACE Paulin K. 50
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
d’une voie navigable, les chocs des véhicules routiers sur une pile d’un pont franchissant une voie de
circulations, les séismes.
Gmax – Ensemble des actions permanentes dont l’effet est défavorable pour justification d’un
élément donné ;
1,35G012 + G0â + γ P QP + j γ á Q â
• 1,35 pour les charges de caractère particulier (convoi militaire et convoi exceptionnel, convoi
spéciaux sur les ponts-rails). Ces charges sont définies dans les règlements relatifs aux ponts.
• 1,5 sauf dans le cas spécifié ci-dessus ;
Le coefficient γQi qui dépend de la nature des actions considérées a pour valeur 0,8 pour les effets
dus à la température (s’il y a lieu de les prendre en compte) et ceci quel que soit la nature de l’action
de base.
B. Situation accidentelle
En désignant par FA la valeur représentative de l’action accidentelle, la combinaison d’action à
considérer est représentée symboliquement par :
Les coefficients γAi sont spécifiés par les textes règlementaires ou par les cahiers de charges (elle a
pour valeur 0,5 pour l’effet dû à la température).
IGNACE Paulin K. 51
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
G012 + G0â + QP + j ψ ,â Q â
Le système B est seul pris en compte dans la justification de la stabilité des éléments des tabliers,
lorsque ceux-ci sont calculés dans leur rôle local, indépendamment de l´ensemble de la structure.
Chacun des deux systèmes doit être considéré successivement dans tous les autres cas et on
retiendra celui dont les effets sont les plus défavorables.
320 × 10p
A L = 350 + x \Kg/m²^
L + 60L² + 225 000
Les surcharges du système A n’ont pas à être affectées du coefficient de majoration dynamique CMD
dont il sera question ci-dessous car il a été déjà tenu compte de ce coefficient lors de l’établissement
de la formule.
IGNACE Paulin K. 52
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
♦ Masse totale 30 t ;
♦ Masse portée par chacun des essieux arrière 12 T ;
♦ Masse portée par l´essieu avant 6 T ;
♦ Longueur d´encombrement 10,50 m ;
♦ Largeur d´encombrement 2,50 m ;
♦ Distance des essieux arrière 1,50 m ;
♦ Distance de l´essieu avant au premier essieu arrière 4,50 m ;
♦ Distance d´axe en axe des deux roues d´un essieu 2 m ;
♦ Surface d´impact d´une roue arrière : carré de 0,25 m de côté ;
♦ Surface d´impact d´une roue avant : carré de 0,20 m de côté.
On dispose sur la chaussée au plus autant de files ou convois de camions que la chaussée comporte
de voies de circulation et l´on place toujours ces files dans la situation la plus défavorable pour
l´élément considéré.
Dans le sens transversal, chaque file est supposée circulant dans l´axe d´une bande longitudinale de
2,50 m de largeur. Les diverses bandes peuvent être contiguës ou séparées.
Dans le sens longitudinal, le nombre de camions par file est limité à deux. La distance des deux
camions d´une même file est déterminée pour produire l´effet le plus défavorable.
2. Le système Br
La roue isolée, qui constitue le système Br porte :
3. Le système Be
L’essieu isolé qui constitue le système Be est assimilé à un rouleau. Le rectangle d’impact de l’essieu
Be disposé perpendiculairement à l’axe longitudinal de la chaussée pourra être placé n’ importe où à
la surface de cette dernière sans toutes fois empiéter sur ces bords.
♦ Masse totale de 20 T ;
♦ Surface d´impact de la roue : rectangle de 2,50 m de côté transversal et de 0,08 m de côté
longitudinal.
III-1-3- Le coefficient de majoration dynamique CMD
Les surcharges du système B sont frappées de majorations dynamiques et le coefficient de
majoration applicable aux trois systèmes Bc, Br, Be est le même pour chaque élément d´ouvrage. Le
coefficient de majoration dynamique relatif à un tel élément est déterminé par la formule :
IGNACE Paulin K. 53
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
0,4 0,6
δ=1+α+β 1+ +
1 + 0,2L 1 + 4 P
S
Avec :
• L – Longueur de l’élément considéré [m] ;
• P – Charge permanente ;
• S – Surcharge maximale du système B.
• Surcharges locales
Une charge uniforme de 450 kg/m² est supportée par les trottoirs de tous les ouvrages, y compris les
bandes éventuelles de séparation des chaussées et des pistes cyclables. Elle est prise en compte pour
le calcul de tous les éléments des couvertures et des tabliers, dalles, longerons, pièces de pont,
suspentes, entretoises, mais non pour celui des fermes principales.
Une roue isolée de 3T (sur les trottoirs en bordure des chaussées seulement) avec surface d’impact
carrée de 0,20 m de côté et qui sera disposée dans la position la plus défavorable. Les effets de cette
roue ne se cumuleront pas avec ceux des autres surcharges de chaussée ou de trottoir.
• Surcharges générales
Pour la justification des fermes maîtresses (poutre principale) qui supportent à la fois une chaussée
et un ou deux trottoirs, il y a lieu d´appliquer sur les trottoirs une charge uniforme de 150 kg/m² de
façon à produire l´effet maximal envisagé.
Dans le sens de la largeur, chaque trottoir est chargé dans sa totalité, mais les deux trottoirs peuvent
n´être pas chargés simultanément.
Dans le sens de la longueur, les zones chargées sont choisies de la manière la plus défavorable.
♦ Ciment de type CEM I de classe 42,5 avec un dosage de 350 kg par m3 du béton ;
♦ Résistance caractéristique à priori du béton : fc28 = 25 Mpa ;
IGNACE Paulin K. 54
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Avec :
σ =f
è
= #" = 434,783 MPa Avec γs = 1,15
$
Elles ont les mêmes caractéristiques que celles du béton armé citées ci-dessus.
IGNACE Paulin K. 55
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Nous allons opter pour des câbles de type 12T13 à Très Basse relaxation (TBR) enfilés dans des
gaines souples.
IGNACE Paulin K. 56
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
I- Calcul du hourdis
Une dalle ou un hourdis est un élément horizontal, généralement de forme rectangulaire, dont une
des dimensions (l’épaisseur de la dalle) est petite par rapport aux deux autres.
Epaisseur du revêtement : er = 5 cm
Epaisseur de la dalle : e = 20 cm
a- Charges permanentes
b- Surcharges d’exploitation
Système Be : essieu de 20 T
0,4 0,6
δ=1+α+β 1+ +
1 + 0,2L 1 + 4 P
S
IGNACE Paulin K. 57
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
On a : L = 2 x 3,75 = 7,50 m
Les coefficients de majoration dynamiques sur le hourdis ainsi obtenus sont dans le tableau suivant :
Tableau 30: Résultats de calcul des différents coefficients de majoration pour hourdis
l2 3,55
= = 0,18 < 0,4
l/ 19,125
On peut déduire que les dalles s’appuient simplement sur les poutres principales. Et pour la suite de
notre calcul, le hourdis est assimilé à une poutre de largeur unitaire et de longueur lx égale à 3,55 m
appuyée sur deux appuis simple.
IGNACE Paulin K. 58
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
a1 = a2 + 2E et b1 = b2 + 2E avec E = e +
x 0
V k
R× k
x
a = a1 + mais a≥ x lx
Dans le cas où la valeur de a trouvée est supérieure à 1,5 m (a ≥ 1,5m), dans ce cas la largeur
influencée correspondant à une roue ou à un axe de 2 roues sera (voir la figure en dessous) :
IGNACE Paulin K. 59
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
a- Pour le système Bc
3 0,20
On a : a2 = b2 = 0,25 m
E = _ 0,05 + 0,14 m
4 2
Et b1 = 0,53 m
3,55
a = 0,53 + 1,71 m
2 3
2
a ≥ l2 2,37 m
3
1 3,55
On voit que a > 1,50 m :
IGNACE Paulin K. 60
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
D’où a = 2,00 m
b- Pour le système Br
On a aussi : a2 = b2 = 0,30 m
3,55
a = 0,58 + = 1,76 m
2 3
2
a ≥ l2 = 2,37 m
3
1 3,55
a = Y0,58 + 1,50 + Z = 1,63 m
2 2 3
3,55
a≥ + 0,80 = 1,98 m
3
D’où a = 2,00 m
c- Pour le système Be
On a : a2 = 0,08 m et b2 = 2,50 m
a = 2,00 m.
Suivant les états limites, les formules donnant les différentes valeurs de M0 sont les suivantes :
A l’ELU :
g 0 lk2 pP bP bP
Mo = 1,35 × + 1,5 × 1,07 × δ × × Yl2 − Z
8 4 2
IGNACE Paulin K. 61
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
A l’ELS :
La combinaison à considérer : G + Q
g 0 lk2 pP bP bP
Mo = + 1,2 × δ × × Yl2 − Z
8 4 2
Remarque : cas du système de surcharge Bc, pour deux roues : dans ces formules en haut, on
remplace seulement « b1 » par « b1 + c » et « p1 » par « p2 » pour avoir la valeur de M0
g 0 lk2 pk bP + c bP + c
Mo = + 1,2 × δ × × Yl2 − Z
8 4 2
a- Pour le système Bc
On considère 2 façons de surcharger la dalle par une charge uniformément repartie sur 1m² de
surface : p1 ou p2
PP
pP =
a bP
6
pP = = 5,66 T/m²
2 × 0,53
2 P1
p2 =
a b1 + c
2×6
pk = = 5,83 T/m²
2 × 0,53 + 0,50
b- Pour le système Br
Alors :
PP 10
pP = = = 8,62 T/m²
a bP 2 × 0,58
c- Pour le système Be
Alors :
PP 20
pP = = = 3,60 T/m²
a bP 2 × 2,78
IGNACE Paulin K. 62
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
gh p1 p2 M0 (T.m/ml)
Systèmes δ
(T/m/ml) (T/m²) (T/m²) ELU ELS
Pour 1
0,62 5,66 _ 1,34 6,59 4,92
roue
Bc
Pour 2
0,62 _ 5,83 1,34 11,07 8,27
roues
Br 0,62 8,62 _ 1,20 9,15 6,83
Et l’on a : Ma = α M0
Mt = β M0
Les coefficients α et β dépendent du schéma statique de la dalle et du coefficient η’, exprimé en cm²,
défini comme suit :
D lx2
ηœ = 0,001
GI
Avec :
E hx
D= et G = 0,435 E
12 1 − νk
1 aâ
I = j Y − 0,63Z t Vâ
3 tâ
IGNACE Paulin K. 63
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
AN :
E × 20x
D= = 694,444 E
12 1 − 0,2k
a2 = 50 cm et t2 = 10 cm
a3 = 147,5 cm et t3 = 20 cm
a4 = 75 cm et t4 = 40 cm
V
1 aâ
I = j Y − 0,63Z t Vâ 1529229,30 cmV
3 tâ
âlP
Alors :
694,444 E _ 355x
ηœ 0,001 _ 46,70 cm²
0,435 E _ 1529229,30
Maintenant nous pouvons consulter dans ce tableau les valeurs de α et β correspondantes à cette
valeur de η’.
η’ exprimé en cm²
SECTION η’ <30 η’ =30 à 100 η’ >100
STRUCTURE
DU
DE LA DALLE Part du moment par rapport à Mo
CALCUL
Min Max Min Max Min Max
α (aux
-0,80 _ -0,65 _ -0,50 _
appuis)
Hyperstatique
en une travée
β (à mi-
_ 0,50 _ 0,60 _ 0,70
travée)
IGNACE Paulin K. 64
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Les valeurs des moments fléchissant réels aux appuis et à mi- travée suivant les états limites et en
fonction des surcharges considérées (système Bc, Be et Br) sont :
Ma = -0,65 Mo Mt = 0,60 Mo
Etats (sur appuis, T.m/ml) (à mi- travée, T.m/ml)
limites
Bc Br Be Bc Br Be
On considère toujours le hourdis comme une poutre discontinue et appuyée sur deux appuis simple.
Les efforts tranchants sont calculés aux droits de deux sections droites A-A et B-B qui limitent la
position du gousset sur le schéma du diagramme de la largeur influencée par l’application des
charges du système B.
Sur la figure suivante : le diagramme de la largeur influencée par l’application des surcharges
d’exploitation est représenté par les traits discontinus.
IGNACE Paulin K. 65
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Les lignes d’influences permettent la détermination des efforts dus aux charges d’exploitation. On
place les roues de telle façon que le côté extrême de la première surface d’impact coïncide avec la
section à vérifier et on prend les ordonnées des lignes d’influences de V correspondant à la position
du centre de la surface de côté b1.
Si α < x :
α
V α, x #
l2
Si α > x :
α
V α, x 1#
l2
Si α = x :
x x
V et Ve 1#
l2 l2
• A l’ELU :
La combinaison à considérer: 1,35 G 1,5 Q
l2 PP y2
V 1,35 g 0 Y # x Z 1,5 _ 1,07 _ δ _ j
2 2 a2
• A l’ELS :
La combinaison à considérer : G Q
l2 PP y2
V g0 Y # x Z 1,2 _ δ _ j
2 2 a2
Avec :
IGNACE Paulin K. 66
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
l2
a2 = a + 2x si x ≤
6
l2 l2 5l2
a2 = a + si <x<
3 6 6
5l2
a 2 = a + 2 l2 − x si ≤ x ≤ l2
6
a- Pour le système Bc
Dans ce cas, nous prenons en charge 2 roues distancées de c = 0,50m entre axes car c’est le cas le
plus défavorable.
On a :
J
k
x0 = 0 ; x’ = = 0,27 m et x’’ = x’+ c = 0,27 + 0,50 = 0,77 m
Ligne d’influence :
xœ 0,27
yœ = 1 − = 1− = 0,924
l2 3,55
x œœ 0,77
y = 1−
œœ
= 1− = 0,783
l2 3,55
Calcul de ax
R1
x
On a : a0 = a1= 0,53 m mais a0 ≥ = 1,18 m prenons : a0 = 1,20 m
R1
p
Pour x’= 0,27 m d’où x’ < = 0,59 m
IGNACE Paulin K. 67
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
R1 bR1
p p
Pour x’’ = 0,77 m d’où < x’’ <
R1
x
a’’x = a0 + = 1,20 + 1,18 = 2,38 m
Maintenant nous pouvons calculer les efforts tranchants au droit de la section droite x = 0
A l’ELU :
A l’ELS :
On a :
J
x0 = 0,60 ; x’ = x0 + = 0,60 + 0,27 = 0,87 m et x’’ = x’+ c = 0,87 + 0,50 = 1,37 m
k
Ligne d’influence :
Calcul de ax
On a toujours : a0 = 1,20 m
R1 bR1
Pour x’ = 0,87 m d’où
p
< x’ < p
R1
a’x = a0 + = 1,20 + 1,18 = 2,38 m
x
IGNACE Paulin K. 68
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
b- Pour le système Br et Be
IGNACE Paulin K. 69
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Seule la surcharge sur le trottoir est prise en compte. Et on retient celle qui provoque l’effet la plus
défavorable entre la charge uniforme de 450 kg/m² et la charge de 3 T créée par une roue isolée avec
une surface d’impact carrée de 0,20 m de côté.
A- Moments fléchissant
lk
M9 = g 0 g MG¾ G: Nl
2
0,65k
M9 0,50 0,50 _ 0,06 0,33 _ 0,65 0,46 T. m
2
l
M 450. 10 x
_
P
2
0,65
M 0,45 _ 0,15 T. m/ml
P
2
IGNACE Paulin K. 70
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
c- Dû à la charge de 3 T
Répartition de la charge :
a1 = 0,20 m et b1 = 0,20 m
P bP
M Yl # Z
k
a 2
3 0,20
M Y0,65 # Z 1,10 T. m/ml
k
1,50 2
A l’ELU :
La combinaison à considérer : 1,35 G 1,5 Q
A l’ELS :
La combinaison à considérer : G Q
M M9 1,2 _ max+M P ; M k.
B- Efforts tranchants
V9 g0 g l G¾ G:
V P 450. 10 x
_l 0,45 _ 0,65 0,29 T
IGNACE Paulin K. 71
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
3- Dû à la charge de 3 T
P 3
V = = = 2 T/ml
k
a 1,50
; V k.
A l’ELU :
V = 1,35 V9 + 1,5 × 1,07 × max+V P
A l’ELS :
V = V9 + 1,2 × max+V P ; V k.
IGNACE Paulin K. 72
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Tableau 35 : Valeurs des efforts pour le calcul le calcul des armatures du hourdis central
Pour le hourdis console : on prend les valeurs des sollicitations sur appuis de la dalle centrale parce
que celles-ci sont largement supérieures que l’on a calculé.
Données :
Contrainte limite dans les aciers tendus : σ min ;x f ; max M0,5f ; 110‰ηf kv N<
k
LLLL
Alors :
σ
LLLL = 0,6 × 25 = 15 MPa et σ
LLLL min[333,33 ; max 250 ; 201,63 ] = 250 MPa
α
LLLP nσ
Calcul du moment résistant du béton :
1 LLLL
M = bd² α LLLP σ
LLLL Y1 − Z avec α
LLLP
2 3 nσ
LLLL σ LLLL
IGNACE Paulin K. 73
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
15 × 15
αP = 0,474
15 × 15 + 250
1 0,474
M = × 1 × 0,16² × 0,474 × 15 × Y1 − Z = 0,0766 MN. m
2 3
M α
La section d’acier est :
A³ = avec Z d a1 − c
σ
LLLL . Z 3
nM
α est solution de l’équation :
αx − 3αk − 6μ α−1 = 0 et μ =
b d² σ
LLLL
2 × 2,273 × 15
α = 1 − F2. + 1 _ cos 15,598 ° 60° G = 0,427
250
Le bras de levier Z :
0,427
Z = 0,16 _ Y1 − Z = 0,137 m
3
Et la section d’armature tendue par mètre linéaire du hourdis est obtenue par :
0,0582
A³ _ 10V = 16,99 cm²
250 _ 0,137
VERIFICATION à l’ELU :
Soit Mu la valeur limite ultime du moment fléchissant, la vérification se fera sur la comparaison de
Mu et MELU et il faut que :
MH ≥ MIþH
IGNACE Paulin K. 74
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
0,85 f 0,85 × 25
f = = 14,17MPa
kv
θ γ 1 × 1,5
f 500
f = = = 434,78 MPa
γ 1,15
f
MH = 0,8 α b d² f 1 − 0,4α avec α = A
0,8 b d f
434,78
α= × 16,99 . 10 V
= 0,407
0,8 × 1 × 0,16 × 14,17
ARMATURE DE REPARTITION :
1
A = A
3 ³
Ar = 5,66 cm² soit 5 HA12 avec une section de 5,65 cm²
b- En travée
α = 0,414
Z = 0,138 m
As = 15,60 cm²
Armature de répartition :
Ar = 5,20 cm²
Prenons une section de 5,65 cm² soit 5 HA12.
VERIFICATION à l’ELU
IGNACE Paulin K. 75
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
f
MH = 0,8 α b d² f 1 − 0,4α avec α = A
0,8 b d f
434,78
α= × 15,60 . 10 V
= 0,374
0,8 × 1 × 0,16 × 14,17
La condition de non fragilité conduit à placer une section minimum d’armatures tendues pour une
dimension de coffrage donnée.
A³ l2 A
≥ 0,0004 3 − et ≥ 0,0006 pour HA fe500
h l/ h
A³ 16,99 l2 3,55
= = 0,8495 > 0,0004 3 − = 0,0004 Y3 − Z = 0,0011
h 20 l/ 19,125
A 5,20
= = 0,26 > 0,0006
h 20
La section des armatures sur la partie console est égale à la section des aciers sur appuis du hourdis
central du fait que les sollicitations de calcule dans ce dernier sont supérieures par rapport aux
sollicitations dans le hourdis console.
2h = 40cm
S ≤ min ;
25cm
d’où St ≤ 25cm
Pour les armatures en travée, prenons : 8 HA16 pm St = 100/8 = 12,5 cm A = 16,08 cm² /ml.
IGNACE Paulin K. 76
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
2h = 40cm
S ≤ min ;
25cm
d’où St ≤ 25cm
Pour les armatures aux appuis, prenons : 9 HA16 pm St = 100/9 = 11 cm A = 18,10 cm² /ml.
B- Arrêt de barres
Les aciers de la nappe inferieure sont prolongés jusqu’aux appuis et ancrés au-delà du contour
théorique de la dalle, sur lS/3.
ϕfe
l = et τ 0,6 ψk f kv
4τ
1,6 _ 500
l = = 70,5 cm
4 _ 2,835
La longueur des chapeaux peut être déterminée de façon forfaitaire, en fonction du type
d’encastrement sur l’appui. S’il y a continuité, sa valeur est égale à :
♦ b ≥ 3h
Avec : b = 1 m et h = 0,20 m alors b = 1 m> 3h = 0,60 m, la condition est vérifiée ;
♦ τ = < τL
u! èLHD
0,07 #M
Comme : Vu = 11,40 T
11,40
τ = 71,25 T⁄m² ou 0,713 MPa
1 × 0,16
25
τL = 0,07 × = 1,167 MPa
1,5
IGNACE Paulin K. 77
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
f kv
Q ≤ 0,045 × u _ h _
γ
Où :
QU : charge de calcul à l’ELU ;
uC : périmètre du rectangle d’impact au niveau feuillet moyen de la dalle.
Seule le système de surcharge B, comprenant 3 sous systèmes qui sont les systèmes Bc, Br et Be
concerne la vérification.
1- Système Bc
fkv 25
0,045 × u _ h _ 0,045 _ 2,12 × 0,20 × = 0,318 MN ou 31,8 T
γ 1,5
2- Système Br
fkv 25
0,045 × u _ h _ 0,045 _ 2,32 × 0,20 × = 0,348 MN ou 34,8 T
γ 1,5
3- Système Br
fkv 25
0,045 × u _ h _ 0,045 _ 6,28 × 0,20 × = 0,942 MN ou 94,2 T
γ 1,5
IGNACE Paulin K. 78
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Lorsque la portée libre de ces coffrages perdus dépasse un mètre, il devient indispensable d'utiliser
des prédalles en béton armé. Vis-à-vis de l’enrobage, ces prédalles doivent avoir une épaisseur d’au
moins égale à 6 cm.
Et pour des raisons de sécurité, l'appui des coffrages aux extrémités des tables de compression des
poutres doit être réalisé dans des feuillures de dimensions suffisantes. Il est prudent de prévoir une
largeur de 6 cm, de sorte que l'élément coffrant repose sur une partie de la poutre correctement
armée, ce qui évitera le fendage du coin de l'appui, et avec une hauteur minimale, hauteur de cette
feuillure, de 2 cm.
♦ Epaisseur : e = 6cm ;
♦ Largeur réelle : lréelle = 2,25 + (2 x 0,06) = 2,37 m ;
♦ Largeur de calcul : l = 2,25 m (distance entre nu des tables de compression) ;
♦ Longueur : L = 2,50m.
La prédalle est assimilée à une poutre isostatique qui s’appuie sur deux appuis simples de hauteur
6cm et de largeur unitaire, un mètre.
IGNACE Paulin K. 79
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Comme le dimensionnement du hourdis, les armatures de la prédalle seront calculées suivant les
états limites de service (ELS) pour une fissuration préjudiciable.
α = 0,461
Z = 0,025 m
As = 3,94 cm²
Disposition constructive :
IGNACE Paulin K. 80
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Figure 15 : Transmission des charges par les hourdis aux entretoises et poutres
IGNACE Paulin K. 81
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Soit p la charge au m² du hourdis avec p = (2,5 x 0,20) + (0,05 x 2,3) = 0,62 T/m².
La charge équivalente, uniformément répartie, reçue par les entretoises :
L’effort tranchant maximal, qui se trouve aux extrémités de chaque entretoise, sera exprimé par :
L
V9 = g + pu
2
3,55
V9 = 0,94 1,10 _ = 3,62 T
2
Soit Mo le moment maximal à mi- travée de l’entretoise considérée comme une poutre isostatique
appuyée par deux appuis simple.
Lk
MN g + pã
8
3,55k
MN = 0,94 + 1,47 _ = 3,80 T. m
8
Comme les entretoises seront semi-encastrées sur les poutres, dans ce cas en valeur absolue :
Et pour les moments aux appuis : Ma = 0,50 Mo = 0,50 x 3,80 = 1,90 T.m
0,4 0,6
La formule est égale à :
δ=1+α+β=1+ +
1 + 0,2L 1 + 4 P
S
Avec : P : charge permanente du tablier pour la travée considérée ;
S : poids total le plus élevé des essieux du système B qu’il sera possible de placer sur une
travée ;
L : la portée de la travée égale à 39,21 m (longueur de calcul).
IGNACE Paulin K. 82
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
208,01 T
♦ Poids propre du hourdis et du revêtement
G0 = 2,5 _ 0,20 _ 9 2,3 _ 0,05 _ 7 _ 39,21
Figure 16 : Aperçue de la position défavorable des camions de type Bc30 sur une travée
IGNACE Paulin K. 83
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
On a :
13,605
αP 13,605 m alors yP 0,694
19,605
15,105
αk 15,105 m alors yk 0,770
19,605
19,605
αx 13,605 m alors yx 1
19,605
4,5
αV 4,5 m alors yV 1 # 0,770
19,605
6
αb 6 m alors yb 1 # 0,694
19,605
10,5
αp 10,5 m alors yp 1 # 0,464
19,605
R 6T _ yP yk yV yb 3T _ yx yp
Une file de roues de deux camions peut transmettre à l’entretoise intermédiaire un charge de
R=21,96 T dans le cas le plus défavorable.
Pour l’effort tranchant, un effet maximal est obtenu si les files de camions se trouvent à une position
la plus excentrée. Néanmoins l´axe de la file de roues la
plus excentrée devant rester à 0,25 m au moins du bord de
la largeur roulable donc à 0,40m de l’extrémité de
l’entretoise.
On a :
0,40
αP 0,40 m alors yP 1# 0,887
3,55
2,40
αk 2,40 m alors yk 1# 0,324
3,55
2,90
αx 2,90 m alors yx 1# 0,183
3,55
Figure 18: Ligne d’influence de l’effort tranchant
(pour un élément d’entretoise).
IGNACE Paulin K. 84
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
V δ j Pâ yâ δ _ R j yâ δ _ R _ yP yk yx
âlP âlP
A l’ELU : VELU = 1,1 x (1,35vG + 1,5 VQ) = 1,1 x (1,35 x 3,62 + 1,5 x 33,06) = 59,92 T
Pour le calcul du moment fléchissant, un effet maximal est trouvé si les files de camions se
positionnent comme celles de l’effort tranchant.
α
Si α > x
y M α; O a1 # c O
l
MN δ j Pâ yâ δ _ R j yâ δ _ R _ yP yk yx
âlP âlP
IGNACE Paulin K. 85
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
A l’ELU : MELU = 1,35MG + 1,5 MQ = 1,35 x 3,04 + 1,5 x 20,87 = 35,41 T.m
♦ Aux appuis :
A l’ELS : MSER = MG + MQ = 1,90 + 13,05 = 14,95 T.m
A l’ELU : MELU = 1,35MG + 1,5 MQ = 1,35 x 1,90 + 1,5 x 13,05 = 22,14 T.m
Données :
a- En travée
α
LLLP
Calcul du moment résistant du béton :
1 1 0,474
M = ed² α LLLP σ
LLLL Y1 − Z = × 0,25 × 1,35k × 0,474 × 15 × Y1 − Z
2 3 2 3
M = 1,3638 MN.m
M α
La section d’acier est :
A³ avec Z d a1 − c
σ
LLLL . Z 3
nM
α est solution de l’équation :
αx − 3αk − 6μ α−1 = 0 et μ
e d² σ
LLLL
IGNACE Paulin K. 86
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
On trouve α = 0,229
Le bras de levier Z :
0,229
Z = 1,35 _ Y1 − Z = 1,247 m
3
0,2391
A³ _ 10V = 7,67 cm²
250 _ 1,247
b- Aux appuis
M α
La section des aciers principaux est :
A³ avec Z d a1 − c
σ
LLLL . Z 3
On trouve α = 0,185
Le bras de levier Z :
0,185
Z = 1,35 _ Y1 − Z = 1,267 m
3
0,1495
A³ _ 10V = 4,72 cm²
250 _ 1,267
c- Vérification à l’ELU
IGNACE Paulin K. 87
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
f kv
Cette condition conduit à trouver la section d’armature minimale qui est :
A0â = 0,23 e d
f
2,1
A0â = 0,23 × 25 × 135 × = 3,26 cm²
500
As > Amin, dans tous les cas la condition est toujours vérifiée.
1- Vérification du béton
Dans le cas où les armatures sont droites, la contrainte tangente conventionnelle τU doit vérifier :
En fissuration préjudiciable :
0,15 f
τH ≤ min P ; 4 MPaQ
kv
γ
Avec :
VH 0,5992
τH = = 1,775 MPa
ed 0,25 _ 1,35
0,15 f 0,15 _ 25
min P ; 4 MPaQ = min P = 2,5 MPa ; 4 MPaQ = 2,5 MPa
kv
γ 1,5
IGNACE Paulin K. 88
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
d’où τU = 1,775 MPa < 2,5 MPa, la condition est vérifier pour les armatures d’âme droites.
ϕR h e
ϕ ≈ < min P ; ; ϕR Q
3 35 10
20 1500 250
ϕ ≈ = 6,67 mm < min P ; ; 20 Q
3 35 10
Alors :
3- Calcul de l’espacement
S ≤
e. γ τ − 0,3 K f kv
Avec : - armatures droites : α = 90° alors cos α + sin α = 1 ;
- en flexion simple : K = 1.
0,9 . A . f
Le premier espacement St0 :
0,9 × 1,01 × 500
S ≤ = = 13,81cm
e. γ τ − 0,3f kv 25 × 1,15 × 1,775 − 0,3 × 2,1
Prenons ∶ S = 13cm
D’où le premier cadre est placé à St0/2 ou à 6,5 cm de l’appui pour coudre la première fissure.
Pour des raisons de mise en œuvre, les autres espacements sont choisis dans la suite de CAQUOT :
13 – 16 – 20 – 25 – 35 – 40
Pour simplifier le calcul et la mise en œuvre, on répète « n » fois le même espacement. A savoir, « n »
est le nombre en mètre de la demi-portée de l’entretoise :
L 3,55
n≈ = = 1,78
2 2
D’où on a : n = 2.
IGNACE Paulin K. 89
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
0 6,5 1
6,5 13 2
6,5 + 2 x 13 = 32,5 16 2
32,5 + 2 x 16 = 64,5 20 2
64,5 + 2 x 20 = 104,5 25 2
104,5 + 2 x 25 = 154,5 35 /
Tableau 36 : Répartition des armatures transversales suivant la méthode de CAQUOT
A¾ = 3 cmk⁄m × H
IGNACE Paulin K. 90
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Figure 20 : Respectivement à gauche et à droite la section droite des poutres en section médiane et
section droite au voisinage des appuis.
IGNACE Paulin K. 91
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IV-2-2- Surcharges
Les surcharges prises en compte dans les calculs des poutres sont celles préconisées dans le
« fascicule 61 titre I du CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES Malagasy » relatives aux surcharges
routières. Au total 3 grands systèmes de surcharges ont été utilisés pour la justification des fermes
maîtresses.
♦ Le système A :
320 × 10p
A L = 350 +
Lx + 60L² + 225 000
320 × 10p
A L = 350 + = 1197,62 kg/m²
39,21x + 60 × 39,21² + 225 000
D’où A = 1,198 T/m²
♦ Le système B comprenant trois sous-systèmes qui sont les systèmes Bc, Be et Br.
♦ Les surcharges de trottoir :
Dans cette partie, on appliquera sur les trottoirs une charge uniforme de 150 kg/m² de façon à
produire l’effet maximal envisagé.
WV ∑ WV
ÈUÕV = 1+ e OV
∑ WV ∑ WV OVk
Avec :
IGNACE Paulin K. 92
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Or les 3 poutres sont de mêmes inerties c’est-à-dire pour chaque poutre Ii = I1 = I2 = I3 = I, alors la
formule devient :
1 1
ÈUÕV = 1+ e OV
3 ∑ OVk
l 4,50 7,00
e −Y + 0,25Z = − 1,50 = 1,00 m
2 2 2
Trottoir 2 : Dans le cas où les deux trottoirs sont tous chargés : la résultante de ces deux charges se
trouve pile au milieu de la largeur du tablier d’où :
e = 0.
En utilisant la formule simplifiée, les valeurs de chaque coefficient de répartition transversale seront
calculées et résumées dans le tableau récapitulatif suivant :
Remarque : les deux poutres de rives sont symétries par rapport à l’axe centrale du tablier
alors les coefficients de répartition transversale des deux poutres restent les mêmes.
IGNACE Paulin K. 93
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
G 0 28,125 0 0,333
A 0 28,125 0 0,333
0,4 0,6
δ 1+α+β=1+ +
1 + 0,2L 1 + 4 P
S
IGNACE Paulin K. 94
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
- Système Bc
L = 39,21 m ; S = 4 x 30 = 120 T ; P = g x L = 12,89 x 39,21 = 505,42 T
0,4 0,6
δ=1 α β 1 1,08
1 0,2 _ 39,21 1 4 _ 505,42
120
- Système Br
L = 39,21 m ; S = 10 T ; P = 505,42 T
0,4 0,6
δ 1 1,05
1 0,2 _ 39,21 1 4 _ 505,42
10
- Système Be
L = 39,21 m ; S = 20 T ; P = 505,42 T
0,4 0,6
δ 1 1,05
1 0,2 _ 39,21 1 4 _ 505,42
20
On obtient le diagramme d’influence en une section droite d’abscisse fixe « x » lorsqu’on applique
sur la travée une charge mobile unitaire et localisée par un paramètre α (varie de 0 à L).
Si α < x :
ä
Á ä, O #
Si α > x :
ä
Á ä, O 1#
Si α = x :
O O
V Á O, O # et V e Á O, O 1#
IGNACE Paulin K. 95
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
¢ = g X . Á öä X. Ÿ
Avec :
S : la surface du diagramme d’influence délimitée par les extrémités de la charge
uniformément repartie.
Afin de trouver la section la plus dangereuse ou la section où se produit l’effet maximal de l’effort
tranchant, nous allons déterminer chaque sollicitation provoqué par la charge considérée à chacune
de ces abscisses : 0 ; 0,05L ; 0,10L ; 0,15L ; 0,20L ; 0,25L ; 0,30L ; 0,35L ; 0,40L ; 0,45L ; 0,50L ; 0,55L ;
0,60L ; 0,65L ; 0,70L ; 0,75L ; 0,80L ; 0,85L ; 0,90L ; 0,95L ; L(L : longueur de travée de calcule).
ò Ø ò
V = g g . Á öä = [ \g Á] öä g Á^ öä _ gMS + S¾ N
Ø
Avec :
g : poids propre d’une travée au mètre linéaire, g = 12,89 T/m ;
S : surface de la ligne d’influence de l’effort tranchant, S = Sn + Sp
IGNACE Paulin K. 96
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
ò Ø ò
V = g `. l . Á öä `. l \g Á] öä g Á^ öä _ `. l . MS + S¾ N
Ø
Avec :
A : A = 1,198 T/m² ;
lr : largeur roulable ou de la chaussée, lr = 7,00 m ;
S : surface de la ligne d’influence de l’effort tranchant.
Abscisses SN SP S = SN+SP V = A . lr . S
x (m) (m) (m) (m) (T)
IGNACE Paulin K. 97
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Pour une seule voie de la chaussée, l’effort tranchant maximal est obtenu pour la disposition de
chargement suivante :
¢ = a j ZV ÁV = a j ZV ÁV a. \ZP ÁP Ák ÁV Áb Zk Áx Áp ^
VlP
Avec :
P1 : charge d’un essieu de 12T, P1 = 12T ;
P2 : charge d’un essieu de 6T, P2 = 6T ;
Yi : ordonnées correspondantes à αi ;
αi : positions de chaque essieu par rapport à l’extrémité gauche de l’appui simple ;
δ : coefficient de majoration dynamique, pour le système Bc : δ = 1,08.
IGNACE Paulin K. 98
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Il est inutile de déterminer les valeurs de ces efforts puisque nous pouvons voir tout de suite avec les
résultats des calculs en haut. Les efforts tranchants que produit le système Bc seront toujours
supérieurs aux deux autres sous-systèmes Br et Be.
V = g A . l . Á öä A . l \g Á] öä g Á^ öä _ A . l . MS + S¾ N
Ø
IGNACE Paulin K. 99
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Avec :
At : surcharge de trottoir, At = 150 kg/m² = 0,15 T/m² ;
lt : largeur du trottoir, lt = 1,00 m ;
S : surface de la ligne d’influence de l’effort tranchant.
¢ = g `- .2 b- . Á öä 2 `- . b- . MS + S¾ N
1 trottoir 2 trottoirs
Abscisses SN SP S = SN+SP
V = At.lt. S V =2 At . lt . S
x (m) (m) (m) (m)
(T) (T)
0,00 0,00 0,00 19,61 19,61 2,94 5,88
0,05L 1,96 -0,05 17,69 17,64 2,65 5,29
0,10L 3,92 -0,20 15,88 15,68 2,35 4,71
0,15L 5,88 -0,44 14,16 13,72 2,06 4,12
0,20L 7,84 -0,78 12,55 11,76 1,76 3,53
0,25L 9,80 -1,23 11,03 9,80 1,47 2,94
0,30L 11,76 -1,76 9,61 7,84 1,18 2,35
0,35L 13,72 -2,40 8,28 5,88 0,88 1,76
0,40L 15,68 -3,14 7,06 3,92 0,59 1,18
0,45L 17,64 -3,97 5,93 1,96 0,29 0,59
0,50L 19,61 -4,90 4,90 0,00 0,00 0,00
0,55L 21,57 -5,93 3,97 -1,96 -0,29 -0,59
0,60L 23,53 -7,06 3,14 -3,92 -0,59 -1,18
0,65L 25,49 -8,28 2,40 -5,88 -0,88 -1,76
0,70L 27,45 -9,61 1,76 -7,84 -1,18 -2,35
0,75L 29,41 -11,03 1,23 -9,80 -1,47 -2,94
0,80L 31,37 -12,55 0,78 -11,76 -1,76 -3,53
0,85L 33,33 -14,16 0,44 -13,72 -2,06 -4,12
0,90L 35,29 -15,88 0,20 -15,68 -2,35 -4,71
0,95L 37,25 -17,69 0,05 -17,64 -2,65 -5,29
L 39,21 -19,61 0,00 -19,61 -2,94 -5,88
Tableau 41: efforts tranchants dus à la surcharge des trottoirs
En affectant chaque valeur calculée de l’effort tranchant pour une travée au coefficient de
répartition transversal de chaque type de charge ou surcharge on obtient les différentes valeurs des
efforts pour la poutre considérée.
POUTRES DE RIVE
Abscisses G A Bc At 1 At 2
x (m) CRT = 0,333 CRT = 0,333 CRT = 0,378 CRT = 0,511 CRT = 0,333
0,00 0,00 84,15 54,84 40,18 1,50 1,96
0,05L 1,96 75,74 49,36 20,59 1,35 1,76
0,10L 3,92 67,32 43,87 20,59 1,20 1,57
0,15L 5,88 58,91 38,39 20,59 1,05 1,37
0,20L 7,84 50,49 32,90 15,69 0,90 1,18
0,25L 9,80 42,08 27,42 15,69 0,75 0,98
0,30L 11,76 33,66 21,94 5,89 0,60 0,78
0,35L 13,72 25,25 16,45 -3,91 0,45 0,59
0,40L 15,68 16,83 10,97 -3,91 0,30 0,39
0,45L 17,64 8,42 5,48 -8,81 0,15 0,20
0,50L 19,61 0,00 0,00 -8,81 0,00 0,00
0,55L 21,57 -8,42 -5,48 -8,81 -0,15 -0,20
0,60L 23,53 -16,83 -10,97 -8,81 -0,30 -0,39
0,65L 25,49 -25,25 -16,45 -8,81 -0,45 -0,59
0,70L 27,45 -33,66 -21,94 -8,81 -0,60 -0,78
0,75L 29,41 -42,08 -27,42 -8,81 -0,75 -0,98
0,80L 31,37 -50,49 -32,90 -8,81 -0,90 -1,18
0,85L 33,33 -58,91 -38,39 -8,81 -1,05 -1,37
0,90L 35,29 -67,32 -43,87 -8,81 -1,20 -1,57
0,95L 37,25 -75,74 -49,36 -8,81 -1,35 -1,76
L 39,21 -84,15 -54,84 -8,81 -1,50 -1,96
Tableau 42 : efforts tranchants dus à chaque charge et surcharge sur les poutres de rive
POUTRE INTERMEDIAIRE
Abscisses G A Bc At 1 At 2
x (m) CRT = 0,333 CRT = 0,333 CRT = 0,333 CRT = 0,333 CRT = 0,333
Les combinaisons des efforts aux états limites dans les calculs des ouvrages routiers se présentent
comme suit :
♦ A l’ELS :
V A V A
V³I´ = VT 1,2 max Y Z + 1,2 max Y P
Z
V B V A k
♦ A l’ELU :
V A V A
VIþH = 1,35VT 1,5 × 1,07 max Y Z + 1,5 × 1,07 max Y P
Z
V B V A k
Les fonctions des lignes d’influence et le diagramme d’influence des moments fléchissant sont
données ci-dessous.
Si α < x :
O
Á ä, O a1 # cä
Si α > x :
ä
Á ä, O a1 # cO
Si α = x :
O
c ce Á O, O a1 # cO
Et en appliquant toujours le principe de la superposition, les efforts fléchissant dus par les différentes
surcharges sont :
M g p . Á dä p. S
Avec :
S : la surface du diagramme d’influence du moment délimitée par les extrémités de la charge
uniformément repartie.
Figure 24 : Disposition du système Bc sur la travée indépendante pour le calcul des moments
fléchissant.
Comme pour le calcul des efforts tranchants, ici aussi deux cas peuvent se présenter à savoir : on
calcule les moments pour un seul trottoir chargé par la surcharge de 150 kg/m² ou les deux sont
chargés en même temps.
Abscisses G A Bc Br Be At 1 At 2
x (m) CRT=0,333 CRT=0,333 CRT=0,378 CRT=0,482 CRT=0,433 CRT=0,511 CRT=0,333
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,05L 156,73 102,14 52,25 4,96 8,91 2,80 3,65
0,10L 296,96 193,52 104,49 9,92 17,83 5,30 6,91
0,15L 420,70 274,16 156,74 14,88 26,74 7,51 9,79
0,20L 527,94 344,04 208,99 19,84 35,65 9,43 12,29
0,25L 618,67 403,17 261,23 24,81 44,57 11,05 14,40
0,30L 692,92 451,55 304,34 29,77 53,48 12,37 16,13
0,35L 750,66 489,18 323,72 34,73 62,39 13,40 17,47
0,40L 791,90 516,06 337,55 39,69 71,31 14,14 18,43
0,45L 816,65 532,18 347,39 44,65 80,22 14,58 19,01
0,50L 824,90 537,56 351,62 49,61 89,13 14,73 19,20
0,55L 816,65 532,18 353,54 44,65 80,22 14,58 19,01
0,60L 791,90 516,06 331,73 39,69 71,31 14,14 18,43
0,65L 750,66 489,18 297,54 34,73 62,39 13,40 17,47
0,70L 692,92 451,55 262,78 29,77 53,48 12,37 16,13
0,75L 618,67 403,17 218,98 24,81 44,57 11,05 14,40
0,80L 527,94 344,04 175,18 19,84 35,65 9,43 12,29
0,85L 420,70 274,16 131,39 14,88 26,74 7,51 9,79
0,90L 296,96 193,52 87,59 9,92 17,83 5,30 6,91
0,95L 156,73 102,14 43,80 4,96 8,91 2,80 3,65
L 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tableau 50 : Moments fléchissant dus à chaque charge et surcharge sur les poutres de rive
POUTRE INTERMEDIAIRE
Abscisses G A Bc Br Be At 1 At 2
x (m) CRT=0,333 CRT=0,333 CRT=0,333 CRT=0,333 CRT=0,333 CRT=0,333 CRT=0,333
0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
0,05L 156,73 102,14 46,03 3,43 6,85 1,82 3,65
0,10L 296,96 193,52 92,05 6,85 13,71 3,46 6,91
0,15L 420,70 274,16 138,08 10,28 20,56 4,90 9,79
0,20L 527,94 344,04 184,11 13,71 27,42 6,14 12,29
0,25L 618,67 403,17 230,13 17,14 34,27 7,20 14,40
0,30L 692,92 451,55 268,11 20,56 41,13 8,06 16,13
0,35L 750,66 489,18 285,18 23,99 47,98 8,74 17,47
0,40L 791,90 516,06 297,37 27,42 54,84 9,22 18,43
0,45L 816,65 532,18 306,04 30,85 61,69 9,50 19,01
0,50L 824,90 537,56 309,76 34,27 68,55 9,60 19,20
0,55L 816,65 532,18 311,45 30,85 61,69 9,50 19,01
0,60L 791,90 516,06 292,24 27,42 54,84 9,22 18,43
0,65L 750,66 489,18 262,12 23,99 47,98 8,74 17,47
0,70L 692,92 451,55 231,49 20,56 41,13 8,06 16,13
0,75L 618,67 403,17 192,91 17,14 34,27 7,20 14,40
0,80L 527,94 344,04 154,33 13,71 27,42 6,14 12,29
0,85L 420,70 274,16 115,75 10,28 20,56 4,90 9,79
0,90L 296,96 193,52 77,16 6,85 13,71 3,46 6,91
0,95L 156,73 102,14 38,58 3,43 6,85 1,82 3,65
L 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Tableau 51 : Moments fléchissant dus à chaque charge et surcharge sur la poutre intermédiaire.
M A M A
♦ A l’ELS :
M³I´ = MT 1,2 max Y Z + 1,2 max Y P
Z
M B M A k
M A M A
♦ A l’ELU :
MIþH = 1,35MT 1,5 × 1,07 max Y Z + 1,5 × 1,07 max Y P
Z
M B M A k
1- Aire de la section
La méthode la plus simple pour trouver la surface totale de la section droite de la poutre est de
décomposer la section en plusieurs sous-sections usuelles.
Calcul de la section :
• En zone médiane :
PP
• En zone d’about :
PP
Le point du centre d’inertie ou le centre de gravité de la section droite est localisé par la coordonnée
(xG ; yG) dans un repère situé sur l’axe verticale et sur la partie inférieure de la section. Comme la
section de la poutre a une forme symétrique, on peut déduire que le centre de gravité se trouve sur
l’axe verticale de la section d’où xG = 0. Et l’ordonnée yG est calculée par la méthode de l’équilibre du
moment statique :
4- Rayon de giration
I9d
i=.
S
49246731,42
i . = 76,91 cm dœ où i = 76,91 cm et i² 5916 cm²
8325
I9d
e
S. ¢V . ¢'
Avec :
Vi : la distance de la fibre inférieure par rapport au centre d’inertie de la section ;
VS : la distance de la fibre supérieure par rapport au centre d’inertie.
On a :
Vâ = Áf = 105,36 cm
V = H¾ # Vâ = 210 − 105,36 = 104,64 cm
49246731,42
e = 0,537
8325 × 105,36 × 104,64
• Section critique
S’il serait possible que le segment de passage est réduit à un point alors la section est critique.
M0 Mã
−Câ − =e =C − 1
Zh Zh
Avec :
e0 : excentricité de la précontrainte ;
Mm : moment minimal ou le moment fléchissant dû à la charge permanente seule ;
MM : moment maximal ou le moment fléchissant dû à la combinaison de toutes les actions.
On a :
S. σ P S. σâk
Câ = ρVâ Y1 − Z et C ρV Y1 − Z
Zh Zh
Avec :
Câ = ρVâ et C ρV
M0 Mã Mã − M0
−ρVâ − = ρV − dœ où Zh =
Zh Zh ρ V + Vâ
AN :
MM = 1493,01 T.m
Mm = 824,90 T.m
1493,01 − 824,90
Zh = 578,45 T
0,55 _ 2,10
Mã
En section sur critique, la valeur de la précontrainte est déterminée par l’équation :
e =C − = − V³ − dâ 1
Zhh
Avec :
di : enrobage des câbles, di = 0,05HP = 0,105 m ;
IGNACE Paulin K. 114
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Mã
L’équation (1) devient :
Zhh =
Vâ + ρV − dâ
AN :
1493,01
Zhh = = 988,41 T
1,0536 + 0,537 _ 1,0464 − 0,105
D’où P = 988,41 T
Et on constate que PI < PII , par conclusion la section est sur critique.
I ρ. P. H I Mã # M0
≥ et ≥
V³ ¢
LLLL ¢Ú f kv
σ Vâ LLLL − f kv
σ
V
On a :
I 0,4924673142
= = 0,471 Ñx
V³ 1,0464
Et :
I 0,4924673142
= = 0,467 mx
Vâ 1,0536
Mã − M0 1493,01 − 824,90 . 10 k
= = 0,318 mx
LLLL − f kv
σ 24 − 3
I ρ. P. H I Mã # M0
> et >
V³ σ
LLLL
¢Ú Vâ LLLL − f kv
σ
¢V f kv
Comme armatures de précontrainte, nous avons choisi des câbles de type torons 12 T13. Les
caractères de ces aciers à prendre en compte dans les calculs sont :
σ¾ σ¾
b
ε¾ 100 # 0,9
E¾ (^)j
σ ¾ = σ¾S − j ∆ σ ¾
j∆σ ¾ = 0,25σ¾S
Par suite :
σ ¾ = 1431 − 357,75 = 1073,25 MPa
Section totale des câbles :
P 988,41 × 10 k
A= = = 9210 mm²
σ ¾ 1073,25 × 10 p
Nombre total des câbles :
9210
n= ≈8
1130
On prend : n = 8 avec une section totale A = n x ACP = 8 x 1130 = 9040 mm².
IV-7-3- Calcul du nombre des câbles de la première famille
La mise en tension des câbles de la première famille se fait au 7ème jour d’âge du béton. Cela veut dire
que seules son poids propre et la précontrainte sont les charges appliquées sur la poutre et par
conséquent la fibre supérieure va être tendue et la fibre inférieure comprimée.
n
⟺ nP ≤ LLLLLLG − σT¾,012 N
Mσ
σ¾,012
Avec :
• LLLLLL
σ G : la contrainte limite de compression du béton au 7ème jour d’âge.
n
LLLLLLG = 0,6 (mO = 0,6 ×
σ (
4,76 + 0,83n mkv
7
LLLLLLG = 0,6 ×
σ × 40 = 0,6 × 26,49 = 15,894 MPa
4,76 + 0,83 × 7
Avec :
Le moment fléchissant maximal provoqué par le poids propre de la poutre :
g ¾ Lk 2,5 × 0,8325 × 39,21k
MT¾ = = 399,97 T. m
8 8
Alors :
399,97. 10 k
σâ = − × 1,0536 = −8,557 MPa
0,4924673142
Contrainte maximale à la fibre supérieure σS :
MT¾
σ³ = V
I9d ³
399,97. 10 k
σ³ = × 1,0464 = 8,499 MPa
0,4924673142
D’où : oσT¾,012 o = max 8,557 ; 8,499 8,557 MPa
σT¾,012 = #8,557 MPa
8
nP ≤ M15,894 − −8,557 N = 6,12
31,931
Prenons n1 = 5.
Au total, on a 5 câbles de la première famille.
nk = n − nP
nk = 8 − 5 = 3 dœ où nk = 3
En section courante, l´espacement des conduits isolés ou des paquets de conduits doit satisfaire aux
conditions suivantes :
Espacement vertical :
ϕ si q 1
eq ≥ r1,2ϕ si q 2t
4cm
e
e Espacement horizontal :
p : lignes de
1,5ϕ si p 3
h
ϕ si p ≤ 2
conduits
e0 ≥ u v
1,5ϕ si q 2
p≤3
q : colonnes de
5 cm
conduits
q≤2
Figure 27 : Espacements des câbles.
3
a
c ≥ max u 4 v
ϕ , limité à 80 mm
d
Avec :
a : dimension horizontale du rectangle circonscrit au conduit ou au paquet de conduits ;
d : pour les ouvrages courants d = 4 cm ;
Φ = 7,1 cm
Alors on obtient : c ≥ 80 mm
R â ≥ max[800 ϕ: ; 4 m]
- le rayon de courbure Ri des câbles et des conduits est données par :
R â ≥ max[10,4 m ; 4 m] = 10,4 m
On obtient :
L αi
Lrél i
Ri
αi Ri
ai
ci di
bi
Câbles sortis en extrados ou les câbles de la 2ème famille: αi = 24,14° ou 0,421 rad ;
Câbles sortis en intrados ou les câbles de la 1ère famille : αâ = Arccos a1 − á c ;
1
´á
câ = L cosαâ ;
L ≥ 0,50 m alors prenons L = 1 m ;
dâ = R â sinαâ ;
bâ = câ + dâ ;
L
Longueur de relevage des câbles :
L
≤ L R ≤
4 3
Où L0 est la portée libre des poutres : L0 = 36,78 m.
Câbles Ri (m) ai (m) αi(degré) tan αi ci (m) di (m) bi (m) ei (m) Lrel i(m)
♦ Si L Râ # 0,2 + câ ≤ X ≤ L Râ # 0,2 + bâ :
L # 0,20 + bâ − X k
Y R â {1 − .1 − Y Z |
Râ
eâ
Râ
♦ Si L R â # 0,2 + bâ ≤ X : Y eâ
Avec : ei - distance entre l’axe des câbles et le parement inférieur à mi- travée (ces valeurs sont
résumés dans le tableau ci-dessus).
X (m) C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8
15 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
15,5 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
16 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
16,5 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
17 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
17,5 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
18 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
18,5 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
19 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
19,5 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
20 0,116 0,116 0,116 0,187 0,187 0,187 0,338 0,409
Tableau 56 : 1/2 élévation de la poutre principale.
∑ `~ V ÁV
Á)} =
`
Avec :
Yi : ordonnée du câble i considéré ;
ACPi : section de chaque câble.
Mais comme tous les câbles on de la même section alors la formule devient :
∑ Áâ
Á•
n
Où « n » est le nombre total de l’ensemble des câbles de précontrainte.
X(m) Yeq X(m) Yeq X(m) Yeq X(m) Yeq X(m) Yeq X(m) Yeq
(m) (m) (m) (m) (m) (m)
-0,2 1,016 3 0,694 6,5 0,452 10 0,428 14 0,213 18 0,207
0 0,948 3,5 0,588 7 0,407 10,5 0,391 14,5 0,208 18,5 0,207
0,5 0,779 4 0,433 7,5 0,318 11 0,311 15 0,207 19 0,207
1 0,929 4,5 0,357 8 0,284 11,5 0,283 15,5 0,207 19,5 0,207
1,5 0,778 5 0,296 8,5 0,255 12 0,261 16 0,207 20 0,207
2 0,646 5,5 0,250 9 0,233 12,5 0,244 16,5 0,207
2,5 0,530 6 0,216 9,5 0,216 13 0,231 17 0,207
2,8 0,741 6,3 0,472 9,8 0,444 13,5 0,220 17,5 0,207
Tableau 57 : Coordonnées du câble moyen fictif.
- Le segment qui définit le noyau de passage de compression c’est-à-dire qui délimite le non
dépassement de la contrainte limite de compression :
c¤
Segment :
M0
X#¯V # ; ¯' # [
Z Z
σ σ
Avec :
LLLL S LLLL S
Bâ ρV³ Y − 1Z et B³ ρVâ Y − 1Z
P P
- Le segment qui définit le noyau de passage de traction, qui délimite le non dépassement de
la contrainte limite traction :
M0 c¤
Segment :
X#ÈV # ; È' # [
Z Z
cø c¤ cø c¤
X#¯V # ; ¯' # [ ∩ X#ÈV # ; È' # [
Z Z Z Z
Par conséquent, le câble moyen fictif doit passer à l’intérieure de ces deux segments.
AN :
Z 988,41 Õ
σ
LLLL 0,6 (mkv 0,6 × 40 = 24 MPa
σ
LLLL S 24 × 0,8325
Bâ = ρV³ Y − 1Z = 0,537 × 1,0464 × Y − 1Z = 0,5740 m
P 988,41 . 10 k
σ
LLLL S 24 × 0,8325
B³ = ρVâ Y − 1Z = 0,537 × 1,0536 × Y − 1Z = 0,5779 m
P 988,41 . 10 k
e • = Á • # Vâ
M0 Mã
eS = −Bâ − et eP B #
P P
M0 Mã
e′ = −Câ − et eœ P C #
P P
Et maintenant, vérifions que l’excentricité du câble moyen fictif passe à l’intérieur des segments de
passage.
♦ Les pertes de tension instantanées se produisant lors de la mise en tension des câbles et qui
comprennent :
o les pertes de tension par frottement ;
o les pertes de tension par recul de l’ancrage ;
o les pertes de tension par déformations instantanées du béton.
♦ Les pertes de tension différées se produisant dans un temps plus ou moins long après la
mise en tension et qui comprennent :
o les pertes de tension dues au retrait du béton ;
o les pertes de tension dues à la relaxation de l’acier ;
o les pertes de tension dues au fluage du béton.
IV-9-2- Calcul des pertes de tension instantanées
Ce type de perte se produit par frottement des câbles sur la gaine lors de la mise en tension.
σ¾ O = σ¾ e ¡‚eƒØ
Δσè S O σ¾ # σ¾ O σ¾ M1 − e ¡‚eƒØ
N
Avec :
α – somme des déviations angulaires du câble sur la distance x (rad) ;
f – coefficient de frottement en courbe (rad-1) ;
φ – coefficient de frottement en ligne (m-1).
Les valeurs des coefficients de frottement f et φ seront trouvées dans le tableau qui suit.
Coefficient f Coefficient φ
(rad-1) (m-1)
Nature des
CAS
armatures
3m ≤ R ≤ 6m R ≥ 6m
26 − R
nombreux joints 0,003
ou reprise de
100
Torons 0,20
bétonnage
Tableau 60: Valeurs des coefficients de frottement en courbe et en ligne.
R est le rayon de courbure des câbles et des conduits et ici dans notre cas la valeur de R ≥ 6m.
On peut donc tirer tout de suite que : f = 0,18 rad-1 et φ = 0,002 m-1.
La perte de tension par frottement en chaque câble suivant l’abscisse x sera présentée dans le
tableau ci-dessous.
Après cette perte de tension par frottement, les nouvelles valeurs des tensions des câbles suivant
l’abscisse x sont :
Cette perte de tension résulte du glissement de l’armature par rapport à son ancrage, du tassement
ou de la déformation de l’ancrage. Son influence diminue à partir de l’ancrage jusqu’à s’annuler à un
distance « d » à partir de laquelle la tension reste inchangée.
Avec :
d – Longueur du glissement du bloc d’ancrage ;
g – Glissement à l’ancrage, qui dépend du type d’ancrage (g= 5 mm) ;
Ep – Module de déformation longitudinale : Ep = 190000 MPa ;
Δσfrot – Perte de tension par frottement ;
lÀt – Distance du point de relevage à la tête d’ancrage (lÀt = bâ ) ;
L R â – Longueur de relevage d’un câble considéré.
O
Pour Lrel i < x < Lrel i + d :
Δσ 1 O = Δσ 1 0 a1 − c
d
Δσ 1 O =0
Les pertes de tensions de chaque câble sont maintenant représentées dans le tableau ci-après :
La perte de tension qui résulte des déformations instantanées du béton dues à l’action des
armatures de précontrainte et aux autres actions permanentes peut être calculée par la formule
suivante, dans une section donnée et pour un câble :
k Δσ O
Δσ = E¾
1
Eâ
Où :
« k » est un coefficient multiplicateur et variant en fonction de la charge appliquée.
- Pour les pertes de tension dues à la précontrainte relative à la phase de mise en
1
tension des câbles considérés et aux charges permanentes appliquées :
†=
2
- Pour les variations des contraintes dues aux charges permanentes appliquées après
la mise en tension des câbles :
†=1
Et :
Δσ O est la perte de tension au niveau des armatures de précontrainte dans la
section considérée due aux différentes charges permanentes appliquées à l’instant considéré
E¾
Dans la pratique (où les variations de contrainte demeurent limitées) :
=6 et Δσ 1 6kσ x
Eâ
1 ‡^
Δσ O σ O =3σ O
1
2 Eâ
cf O . ÎV O 1 ÎVk O
Avec :
σ O nσ¾â O . `~ . + o
W Ÿ W
ÎV O = |Á O − ¢V |
ei(x) – excentricité du câble de précontrainte par rapport au centre de gravité de la poutre
Les valeurs des pertes de précontrainte sous l’effet de la mise en tension du câble de la 1ère famille
‡^
Δσ O = Δσ O = 6 Δσ O
1
Eâ
Avec :
1 ÎVk O
Δσ O σ¾â O . `~ . +
Ÿ W
Les valeurs des pertes de précontrainte sous l’effet de la mise en tension du câble de la 2ème famille
Pertes de tension (MPa) Pertes de tension (MPa)
x Câbles de la 1ère famille Câbles de la 2ème famille
(m) C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8
0,00 16,63 11,41 9,34 10,18 13,63 _ _ _
1,96 20,77 15,39 11,72 9,75 9,50 _ _ _
3,00 24,08 19,79 15,93 12,59 10,72 24,29 _ _
3,92 25,78 23,15 19,97 16,29 14,09 9,78 _ _
5,88 26,65 26,28 25,80 22,90 21,84 12,38 _ _
6,50 26,87 26,55 26,26 23,81 23,31 15,07 23,85 _
7,84 27,36 27,12 26,89 24,30 24,01 20,63 9,03 _
9,80 27,53 27,12 26,78 24,21 23,92 23,93 12,91 _
10,00 27,52 27,11 26,77 24,20 23,91 24,05 13,62 23,37
11,76 27,43 27,02 26,68 24,11 23,82 23,96 18,56 8,87
13,72 27,32 26,91 26,57 24,02 23,73 23,87 19,62 14,16
15,68 27,21 26,81 26,47 23,92 23,64 23,78 19,55 17,34
17,64 27,10 26,70 26,36 23,83 23,54 23,68 19,47 17,77
19,61 27,00 26,60 26,26 23,74 23,45 23,59 19,39 17,70
èmz
Tableau 67 : Pertes de tension par déformation du béton sous l’effet des câbles de la 2 famille sur
ère
la 1 .
1 ‡^
Δσ O = Δσ O = 3 σ O
1
2 Eâ
Avec :
1 ÎVk O
Δσ O σ¾â O . `~ . +
Ÿ W
Les valeurs des pertes dues à la mise en tension des câbles de la 2ème famille sur elles-mêmes seront
présentées dans le tableau ci-après :
Et la tension initiale probable dans chacune des câbles après les pertes instantanées est la suivante :
σ¾â O = σ¾ − σ¾â O
σ¾â O = σ¾ − Δσè S O − Δσ 1 O # Δσ 1 O
La perte de tension due au retrait du béton à l’instant « t » dans un câble est égale à :
Δσ t ε \1 − r t ]E¾
-4
εr : retrait total du béton, εr = 2,5 .10 ;
t0 : l’âge du béton au moment de la mise en tension du câble considéré ;
r t : fonction qui traduit l’évolution du retrait en fonction du temps t.
Soit :
rm le rayon moyen de la poutre, exprimé en cm :
σ¾â O est la contrainte dans les câbles après les pertes instantanés (voir le tableau en haut);
ρ1000 est le coefficient de relaxation des armatures, exprimé en pourcentage.
Avec des câbles 12 T13 de classe TBR (Très Basse Relaxation) :
fprg = 1810 MPa, ρ1000 = 2,5 % et le coefficient μ0 = 0,43
Connaissant tous les paramètres de calcul, maintenant on peut déterminer la valeur de la perte de
tension dans chaque abscisse « x ».
Lorsqu´une pièce est soumise, à partir de sa mise en précontrainte, à des actions permanentes
subissant des variations dans le temps, la perte finale de tension due au fluage du béton est prise
E¾
égale à :
ΔσèR O = σ + σ è
Eâ
σ : contrainte maximale dans le béton au niveau de chaque câble après les pertes
instantanées
cf O . ÎV O 1 ÎVk O
σ O = + nσ¾â O . `~ . + o
W Ÿ W
σ è : contrainte finale dans le béton au niveau de chaque câble après les pertes différées
M9 O . e â O 1 ekâ O
O + naσ¾â O − Δσ O c . A: . + o
I
σ è
S I
E¾
ΔσèR O = σ + σ è
Eâ
E¾ cf O . ÎV O 1 ÎVk O
⇒ ΔσèR O = ‹σ O + + naσ¾â O − Δσ O c . `~ . + oŒ
Eâ W Ÿ W
O » par « Δσ t
b
En changeant « Δσ + ΔσèR O + p Δσˆ O »
On peut obtenir en final :
E¾ cf O . ÎV O 5 1 Îk O
Eâ •σ O + + Žrσ¾â O − Δσ + 6 Δσˆ O t . `~ . Ÿ + V W ••
W
⇒ ΔσèR O =
E¾ 1 Îk O
1 + E . `~ . Ÿ + V W
â
E¾ = 190000 MPa
Pendant la mise en tension des câbles de la 1ère famille :
Eâ = EâO = 11000. C‰(mO
EâO = 11000 × C√26,49 = 32791 MPa
Les résultats de calcul seront présentés dans les différents tableaux ci-après.
‘ “
•
Perte différée finale : ‘ › Ô ‘ ’ Œ‘ ‘ —6 Ô Ô
8
Pertes de tension (MPa) Pertes de tension (MPa)
x Câbles de la 1ère famille Câbles de la 2ème famille
(m) C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 C8
0,00 106,72 94,73 88,39 87,28 90,09 _ _ _
1,96 144,67 125,66 109,47 95,93 92,48 _ _ _
3,00 170,52 154,15 137,80 121,03 108,01 137,94 _ _
3,92 190,40 179,29 165,70 148,61 136,33 88,57 _ _
5,88 221,95 219,32 216,43 203,03 197,43 120,03 _ _
6,50 231,05 228,67 226,68 215,02 212,12 142,21 181,39 _
7,84 249,64 247,82 246,09 232,56 230,28 184,57 85,51 _
9,80 269,83 266,80 264,27 249,37 247,13 219,16 142,18 _
10,00 271,47 268,43 265,91 250,89 248,65 221,43 149,60 214,07
11,76 284,52 281,52 279,03 263,01 260,79 231,92 196,91 81,04
13,72 295,77 292,81 290,34 273,46 271,27 240,95 213,75 167,39
15,68 303,60 300,66 298,22 280,73 278,56 247,21 218,83 201,08
17,64 307,99 305,08 302,66 284,81 282,66 250,70 221,61 208,21
19,61 308,93 306,05 303,66 285,70 283,57 251,41 222,10 208,58
Tableau 73 : Perte de tension différée totale
En bref, ces tableaux montrent que les valeurs des pertes de tensions finales ne dépassent
pas les 25 % de la tension initiale.
PHASE I
Mise en tension des câbles de la 1ère famille au 7 ème jour d’âge du béton. Les paramètres à prendre
en compte sont :
PHASE II
Juste après coulage du hourdis et des entretoises après 28 jours d’âges du béton des poutres.
Les paramètres :
- Section résistante : section nette de la poutre;
- Actions à prendre en compte : poids propres de la poutre et du hourdis,
précontrainte due aux câbles de la 1ère famille après pertes instantanées et différées.
PHASE III
Après la mise en tension des câbles de la deuxième famille (après le 28 ème jour d’âge du béton de la
poutre).
Les paramètres :
o Pertes instantanées :
Perte par frottement : pour les câbles de la 1ère et la 2ème famille ;
Perte par recul d’ancrage : pour les câbles de la 1ère et la 2ème famille ;
Perte par déformations instantanées du béton : provenant de poids propres de la
superstructure et la mise en tension des câbles de la 2ème famille.
o Pertes différées :
Perte due au retrait du béton : pour les câbles de la 1ère famille ;
Perte due à la relaxation de l’acier et fluage : 25% de cette perte pour les câbles de la 1ère
famille.
PHASE IV
Juste après la mise en place de la superstructure. Les paramètres à prendre en comptes :
PHASE V
Maintenant nous sommes en phase de service.
Les paramètres :
Dans le calcul des caractéristiques géométriques d´une section (position du centre de gravité, aire,
moments d´inertie...), on tient compte des dimensions que présente la section dans la phase
considérée. Le calcul des contraintes à l’ELS nécessite l’utilisation des types de sections suivantes :
• Sections nettes ;
• Sections homogènes.
1- Sections nettes
Elles sont obtenues par la déduction des conduits et ancrages à la section totale du béton.
♦ Aire de la section nette
π ϕk
S S # n
4
♦ Moment statique par rapport à l’axe horizontal passant par la fibre inférieure
π ϕk
M³ S Vâ # n Vâ
4
Où : I9d – le moment d’inertie de la section brute par rapport à son centre de gravité.
Remarque : Dans cette relation donnant le moment d’inertie de la section nette, le moment d’inertie
de l’ensemble des câbles par rapport à leur centre de gravité est négligé.
Poutre seulement :
Poutre + hourdis :
2- Sections homogènes
Ce sont les sections obtenues en ajoutant aux sections nettes la section des armatures longitudinales
adhérentes multipliée par un coefficient d’équivalence convenable « ne ».
On peut utiliser le coefficient d´équivalence instantané forfaitairement pris égal à ne = 5.
♦ Moment statique par rapport à l’axe horizontal passant par la fibre inférieure
M³0 M³ + n A ¾ V â
I09d I 9d + S V0â − V â
k
+nA ¾ V0â − V â k
Poutre seulement :
Poutre + hourdis :
• Pendant la phase I
0,6 (mO
Contrainte limite à la compression :
σ
7
σ 0,6 × × 40 = 15,89 MPa
4,76 + 0,83 × 7
−0,7 (-O
Dans la zone d’enrobage
σ
σ −0,7 × 0,6 0,06 × 15,89 = −1,09 MPa
−1,5 (-O
Ailleurs
σ
σ −1,5 × 0,6 0,06 × 15,89 = −2,33 MPa
0,6 (mkv
Contrainte limite à la compression :
σ
σ 0,6 × 40 = 24 MPa
−0,7 (-kv
Dans la zone d’enrobage
σ
σ −0,7 × 0,6 0,06 × 40 = −2,10 MPa
−1,5 (-O
Ailleurs
σ
σ −1,5 × 0,6 0,06 × 15,89 = −4,50 MPa
0,6 (mkv
Contrainte limite à la compression :
σ
σ 24 MPa
−1,5 (-O
Ailleurs
σ
σ −4,50 MPa
Le calcul des contraintes se fait par l’application de la formule générale, en valeur algébrique,
suivante :
P Á
σ O = + aP e¾ O M O c
S I
Avec : P – force de précontrainte après les pertes de tension relative à la phase considérée ;
Sn – aire de la section nette, varie en fonction de x ;
ep – excentricité de la force de précontrainte (câble équivalent) par rapport au centre
de gravité de la section nette, en valeur algébrique et compté positivement vers le haut ;
M(x) – Moment fléchissant en fonction de la charge prise en compte, à l’ELS ;
In – Moment d’inertie de la section nette.
Et le paramètre « y » représente la distance de la fibre qui encaisse la contrainte calculée par rapport
au centre de gravité de la section droite considérée :
Phase IV Phase V
x ep2(x)
(m) m M(x) σi (x) σs (x) M(x) σi (x) σs (x)
T.m MPa MPa T.m MPa MPa
0,00 -0,588 0,00 9,70 2,17 0,00 9,17 2,05
1,96 -0,901 144,46 11,04 1,98 283,67 7,84 2,57
3,00 -0,871 214,88 12,07 2,69 421,97 7,17 3,54
3,92 -1,133 273,71 14,93 2,01 537,48 8,38 3,23
5,88 -1,384 387,76 17,27 1,56 761,44 7,36 3,48
6,50 -1,148 420,58 16,31 2,79 825,89 5,79 4,67
7,84 -1,315 486,59 18,70 2,34 955,53 6,40 4,68
9,80 -1,412 570,23 19,14 2,29 1119,76 4,56 5,13
10,00 -1,180 577,81 17,79 3,52 1134,65 3,36 6,15
11,76 -1,346 638,66 20,42 2,94 1254,13 4,23 6,04
13,72 -1,408 691,88 20,81 2,86 1358,64 2,96 6,30
15,68 -1,422 729,89 20,46 2,98 1433,29 1,66 6,62
17,64 -1,422 752,70 20,01 3,09 1478,08 0,72 6,84
19,61 -1,422 760,30 19,73 3,13 1493,01 0,29 6,92
Tableau 81 : Vérification des contraintes normales (2)
Ainsi les résultats obtenus dans ces tableaux montrent que les contraintes normales respectent la
condition :
σ ≤σ O ≤σ
D’où quel que soit l’abscisse « x », le non dépassement des contraintes limites de compression et
traction est toujours respecté.
2 2
τk − σ2 σ ≤ 0,4 f Xf + σ + σ [ ⟹ τk ≤ 0,4 f Xf σ [
3 2 3 2
Et
f 2 f 2
τk − σ 2 σ ≤ 2 +0,6f − σ2 − σ . Xf σ2 + σ [ ⟹ τk ≤ 2 +0,6f − σ2 . Xf σ [
f 3 f 3 2
Et la force précontrainte :
Pâ = σ¾012 _ A ¾
‘ §– ‘ §› §Š—ª ‡– – ‡– –» –
Câbles
(MPa) (MPa) (MPa) (T) (°) (T)
C1 255,12 106,72 1170,15 132,23 10,22° 23,41
C2 280,01 94,73 1159,83 131,06 14,96° 33,82
C3 305,31 88,39 1144,66 129,35 19,01° 42,16
C4 331,48 87,28 1124,61 127,08 22,15° 47,96
C5 366,92 90,09 1094,01 123,62 26,02° 54,22
SOMME 5693,26 643,34 201,57
Tableau 82 : calcul de la force de précontrainte
Et la vérification maintenant :
49,26 _ 171219,50 k
τk = Y _ 10k Z = 0,3892 MPak
51115909,60 _ 26,45
2 2
0,4 f kv Xf kv σ [ 0,4 _ 3 × X3 + _ 6,88[ = 9,11 MPa
3 2 3
f kv 2 3 2
2 \0,6f − σ2 ] Xf kv σ [ 2× [0,6 × 40 − 6,88] X3 + × 9,43[ = 19,48 MPa
f kv kv
3 2 40 3
V012 = V x = 3 = 129 T
L’effort tranchant maximal
Et la vérification maintenant :
121,14 _ 171219,50 k
τ =Y
k
_ 10 Z = 6,6109 MPak
k
49040985,42 _ 16,45
2 2
0,4 f Xf σ [ 0,4 _ 3 × X3 + _ 9,43[ = 11,15 MPa
3 2 3
f 2 3 2
2 +0,6f − σ2 . Xf σ [ 2× [0,6 × 40 − 9,43] X3 + × 9.43[ = 20,30 MPa
f 3 2 40 3
‘ §– ‘ §› §Š—ª ‡– – ‡– –» –
Câbles
(MPa) (MPa) (MPa) (T) (°) (T)
C1 184,37 231,05 1127,28 127,38 0° 0,00
C2 199,79 228,67 1116,85 126,20 0° 0,00
C3 211,85 226,68 1108,80 125,29 0° 0,00
C4 213,06 215,02 1117,16 126,24 22,15° 47,64
C5 221,02 212,12 1113,11 125,78 26,02° 55,16
C6 303,65 142,21 1102,94 124,63 24,14° 50,93
C7 480,64 181,39 930,00 105,09 24,14° 42,95
SOMME 7616,14 860,62 196,69
Tableau 84 : calcul de la force de précontrainte
La contrainte normale :
P 860,62
σ2 = _ 10k = 10,69 MPa
S 8047,86
Et la vérification maintenant :
94,88 _ 171219,50 k
τk = Y _ 10k Z = 4,2159 MPak
48096050,36 _ 16,45
2 2
0,4 f Xf σ [ 0,4 _ 3 × X3 + _ 10,69[ = 12,16 MPa
3 2 3
f 2 3 2
2 +0,6f − σ2 . Xf σ [ 2× [0,6 × 40 − 10,69] X3 + × 10,69[ = 20,22 MPa
f 3 2 40 3
‘ §– ‘ §› §Š—ª ‡– – ‡– –» –
Câbles
(MPa) (MPa) (MPa) (T) (°) (T)
C1 163,43 271,47 1111,70 125,62 0° 0,00
C2 182,76 268,43 1098,66 124,15 0° 0,00
C3 199,07 265,91 1087,63 122,90 0° 0,00
C4 204,23 250,89 1095,53 123,79 0° 0,00
C5 219,33 248,65 1085,24 122,63 0° 0,00
C6 211,91 221,43 1112,94 125,76 24,14° 51,40
C7 312,84 149,60 1089,66 123,13 24,14° 50,32
C8 511,08 214,07 879,50 99,38 24,14° 40,62
SOMME 8560,87 967,38 142,34
Tableau 85: calcul de la force de précontrainte
Z
La contrainte normale :
967,38
σ2 _ 10k = 12,02 MPa
Ÿ 8047,86
Et la vérification maintenant :
67,72 _ 171219,50 k
τk = Y _ 10k Z = 2,1701 MPak
47842577,69 _ 16,45
2 2
0,4 f Xf σ [ 0,4 _ 3 × X3 + _ 12,02[ = 13,22 MPa
3 2 3
f 2 3 2
2 +0,6f − σ2 . Xf σ [ 2× [0,6 × 40 − 12,02] X3 + × 12,02[ = 19,79 MPa
f 3 2 40 3
0,1 × S
A¾ = max Y3 cm² ; Z
100
0,1 × 8325
A¾ = max Y3 cm² ; Z = 8,325 cm²
100
Par conséquent la section des armatures passives est : A¾ = 8,325 cm² soit 6 HA14, A = 9,24 cm².
cc ˜˜ ¢ ¢L
(=g + ds
‡W ‡Ÿ ™ Ÿñ
Dans la plupart des cas, les deux derniers termes de l’intégrale peuvent être négligés et l’on obtient :
IGNACE Paulin K. 152
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
cc
(=g ds
‡W
E – Module de déformation ;
déplacement recherché ;
I – Moment d’inertie.
Moments fléchissant :
Pour 0 ≤ x ≤ L
gL g Ok
⟹ c O O#
2 2
Pour 0 ≤ x ≤ L/2
1
⟹ c O = O
2
Pour L/2 ≤ x ≤ L
1
⟹ c O = #O
2
MM
Et d’après le théorème de MULLER-BRESLAU (MOHR) :
(T g ds
EI
Supposons que E et I sont constants le long de la travée, on obtient :
1 gL g Ok 1 gL g Ok 1
⟹ (T
ò/k ò
ng O# Y OZ öO g O# Y # O Z öOo
EI 2 2 2 ò/k 2 2 2
5 g LV
⟹ (T
384 EI
AN
g = 4,30 T/m et L = 39,21 m
‡š› =
3 3
‡Vkv
Et à 28 jours d’âge du béton :
11000‰( 11000 _ √40
C
5 × 4,30 × 39,21V
(T × 10p = 0,265 m
384 × 0,85 × 12540 × 46812459,53
Elle est due par la surcharge civile A(L) et la surcharge générale des deux trottoirs At2 reparties sur
toute la longueur de la travée. La flèche maximale a pour expression :
5 q LV
(• = avec q A L A
384 EI k
AN :
A(L) = 2,80 T/m et At2 = 0,10 T/m
q = 2,90 T/m
E = 0,85 EiJ où EiJ est la module de déformation instantanée du béton.
Ei28 = 37619,47 MPa
I = In =46812459,53 cm4
5 q LV 5 q LV
(• ⟺ (•
384 EI 384 × 0,85‡V› × I
5 × 2,90 × 39,21V
(• = × 10p = 0,060 m
384 × 0,85 × 37649,47 × 46812459,53
La formule de la flèche provoquée par la force de précontrainte est donnée forfaitairement par :
P . e¾ . k
(¾ =
8 × 0,80‡š› × I
Avec : P – la force de précontrainte provoquée par les 9 câbles après toutes les pertes de
tension;
e¾ – l’excentricité de la force de précontrainte à mi- travée par rapport au centre de
gravité de la section nette de la poutre (excentricité du câble moyen fictif).
AN :
P = 839,99 T et ep = – 0,883 m
d- Calcul de la contreflèche
La contreflèche a pour but de réduire la forme courbe de l’ouvrage provoquée par la précontrainte.
Pour la réaliser, on doit mettre une flèche au fond de coffrage. Cette flèche est appelée la flèche de
construction et a pour expression :
3
(m = o(¾ # (T o
4
3
(m |#0,304 # 0,265| 0,427 m
4
e- Flèche résultante
La flèche en service :
(š (T (¾ (
• A vide (sans surcharges) :
(š 0,388 m
(' (T (¾ ( (•
• En charges (avec toutes les surcharges d’exploitation) :
(' 0,448 m
La condition est vérifiée si la flèche due à toutes les charges et surcharges d’exploitation est
inférieure à la flèche admissible définie par :
39,21
(1 0 = 0,098 m
400 400
g Ok
Pour 0 ≤ x ≤ L
gL
⟹ c O O#
2 2
O
Pour 0 ≤ x ≤ L
⟹ c O =1#
1 ò gL g Ok O
⟹ •T g O− a1 − c öO
‡W 2 2 L
gLx
⟹ •T
24 EI
AN
g Lx g Lx
•T ⟺ •T
24 EI 24 × 0,85‡š› × I
4,30 × 39,21x
•T × 10p = 0,022 rad
24 × 0,85 × 12540 × 46812459,53
P . e¾ .
•¾ =
2 × 0,80 ‡š› _ I
q Lx q Lx
•• = avec q A L A ⟺ ••
24 EI k
24 × 0,85‡V› × I
AN :
2,90 × 39,21x
•• × 10p = 0,005 rad
24 × 0,85 × 37649,47 × 46812459,53
Les deux rotations ne dépassent pas la rotation admissible d’où la condition est vérifiée.
f 500
σ = = 434,78 MPa
γ 1,15
f¾ T 1590
σ ¾ = 1382,61 MPa
γ 1,15
0,85 f 0,85 × 40
= 22,67 MPa
kv
σ
žγ 1 × 1,5
nA ¾ σ ¾ Aσ ≤ b h σ + Aœ σœ + n′ Aœ ¾ σœ ¾
AN :
n = 8 ; A ¾ = 1130 mm² ; A = 8,325 cm² ; Aœ ¾ = 0 et A’ = 0
Les caractéristiques de la table de compression :
b = 150 cm et h0 = 10 cm
L’inéquation devient :
nA ¾σ ¾ Aσ ≤ bh σ
nA ¾σ ¾ 8 _ 1130 _ 1382,61 _ 10 p = 12,499 MN
bh σ 150 × 10 × 22,67 × 10 V
= 3,401 MN
Ces résultats de calcul montrent que l’inégalité n’est pas vérifiée. Par déduction, nous pouvons dire
que l’axe neutre tombe dans la nervure.
La position de l’axe neutre est donc déterminer par la relation de l’équilibre statique des forces de
traction et compression :
Principe fondamentale de la statique :
j Fâ =0 ⟺ nA ¾ σ ¾ # \0,8 Á b + b − b h ]σ 0
nA ¾ σ ¾ # b−b h σ
⟺Á
0,8 b σ
« y » est la valeur de la hauteur de la zone comprimée et qui caractérise la position de l’axe neutre et
« b0 » est l’épaisseur brute minimale de l’âme (b0 = 20 cm).
On trouve MRB = 14,726 MN.m ou 1472,6 T.m or MU, max = 1284,62 T.m
A f 0,4 b S γ
≥ 0,4 MPa ⟺ A ≥
b S γ f
S = 0,60 m
Dans la zone d’about
7,1
b = 30 − = 26,45 cm
2
0,4 × 26,45 × 60 × 1,15
A ≥ = 1,46 cmk prenons A = 2,26 cmk soit 2 HA12
500
La première étape de cette justification consiste à déterminer l’angle Ÿ que forment les bielles de
IV-13-2-1- Calcul de l’angle des bielles de béton
béton avec la fibre moyenne de la poutre, cet angle est donné par :
2τ
tan 2Ÿ =
σ2 # σ
Les paramètres dans cette formule sont calculés au niveau de la section d’about.
Alors :
1 2 × 0,04
Ÿ = Arc tan Y Z = 0,006 rad ou 0,33°
2 6,88
Cette justification consiste à vérifier que la contrainte de compression σ des bielles de béton
IV-13-2-2- Vérification des bielles
demeure inférieure à la contrainte limite ultime du béton. Mais on peut traduire cette vérification
0,85 (m›
par :
τ ≤ sin 2Ÿ
3 ×
τ
AN :
0,04 MPa
A 28 jours d’âges du béton : (m› = (mkv = 40 MPa
0,85 (m›
Ainsi l’on a :
a ou b
Afin de simplifier le calcul, On va choisir un appareil parmi la gamme des produits disponibles
précisés dans un tableau dans les annexes et effectuer les vérifications nécessaires pour cet appareil
d’appui.
Soit : a = 400 mm
b = 550 mm ( b = lt – 2 x 10 cm = 75 – 20 = 55 cm, lt est la largeur du talon de la
poutre)
n=3
ti = 12 mm et tS = 3 mm
e = 2,5 mm
Et l’on obtient :
T 3 t â + t + t + 5mm
T 3 12 + 3 + 3 + 5 = 53 mm
a- Effort de freinage
1 hx
souplesse = =
K SR 3n EI SR
Où :
hC et nC – respectivement la hauteur d’une colonne et le nombre de colonne pour
une pile, hC = 15,51 m et nC = 3.
Dans ce cas, le coefficient de souplesse des colonnes possède deux valeurs différentes :
1 15,51x
= 6,83 . 10 V
m⁄T ou 0,683 mm/T
K SR 3 × 3 × 3216420 × 0,188574
IGNACE Paulin K. 161
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
1 15,51x
= × 10 = 2,032 mm/T
K SR 3 × 3 × 10818,87 × 0,188574
Pour le chevêtre :
1 e +h x
− hx
souplesse =
0
=
K 0 3EI 0
Avec :
b 0 ex0
I – le moment d’inertie du chevêtre
2 × 1x
I 0 = avec e 0 1 m et b 0 = 2 m ⟹ I = 0,166667 mV
12 12
1 T
souplesse = =
K 1¾¾ nGab
1 1 1 1
Instantané :
souplesse = = + +
K K SR K 0 K 1¾¾
1
= 0,683 0,478 + 0,502 = 1,663 mm/T
K
Différé :
1 1 1 1
souplesse = = + +
K K SR K 0 K 1¾¾
1
= 2,032 1,422 + 1,004 = 4,458 mm/T
K
1
Différé :
1 1
HÀ [A L × L × l ] = [1,198 × 39,21 × 7,00]
20 20
HÀ 16,44 T
Ht 30 T
Kâ
H2 H „ù K â est le coefficient de rigidité.
∑ Kâ è
A(L) Bc
Pile Culée Pile Culée
Coefficient de souplesse
1,663 0,502 1,663 0,502
1/Ki (mm/T)
Coefficient de rigidité
0,601 1,992 0,601 1,992
Ki (T/mm)
Effort horizontaux
3,81 T 12,63 T 6,95 T 23,05 T
Hx (T)
Tableau 86 : Distribution de l’effort de freinage
Soit :
λ représente les valeurs des déformations relatives du tablier et on distingue :
λP la déformation due au fluage et au retrait du béton, λP = 3. 10 V m/m ;
λk la déformation due à la variation de la température à long terme, λk = 3. 10 V m/m ;
λx la déformation due à la variation de la température à court terme, λx = 2. 10 V m/m .
Pour la pile :
∑ K â dâ
H2 K â Uâ avec Uâ # dâ
∑ Kâ
Où Ui est le déplacement relatif des appuis par rapport à l’appui du gauche.
Température
Retrait et fluage
A court terme A long terme
Pile Culée Pile Culée Pile Culée
Coefficient de souplesse
4,458 1,004 1,663 0,502 4,458 1,004
1/Ki (mm/T)
Coefficient de rigidité
0,224 0,996 0,601 1,992 0,224 0,996
Ki (T/mm)
Raccourcissement
11,763 0 7,842 0 11,763 0
di (mm)
Déplacement
9,603 -2,159 6,024 -1,818 9,603 -2,159
Ui (mm)
Efforts horizontaux
2,15 T -2,15 T 3,62 T -3,62 T 2,15 T -2,15 T
Hx (T)
Tableau 87: Distribution des efforts dus au fluage, au retrait et à la variation de la température.
La résultante maximale des charges verticales suivant les états limites sera :
NIþH = 1,35 × 84,15 + 1,605 max 54,84 ; 40,18 + 1,605 × 1,96 = 204,77 T
I-3-2- Vérifications
Les principes de justification des appareils d’appui en élastomère fretté sont les suivantes :
1. A l’ELS, la contrainte verticale doit être comprise entre 2 MPa (condition de non
cheminement) et de 15 MPa (condition de non écrasement).
La contrainte verticale :
NIþ³ 152,31
σq = × 10V = 6,92 MPa
ab 400 × 550
¤¥
2. A l’ELS, la distorsion due aux seuls déplacements horizontaux est limitée à 0,7
≤ 0,7 avec ¤¥ ¤¥P ¤¥k
™
G Uâ
température :
¤¥P
T
G – Module cisaillement (0,9 MPa sous efforts soutenus, 1,8 MPa sous efforts
instantanés).
AN :
Pour la culée :
1,8 × #2,159 − 1,818
¤¥P = = −0,14 MPa
53
max 12,63 ; 23,05
¤¥k = × 10V = 1,05 MPa
400 × 550
¤¥
Alors :
−0,14 + 1,05
= = 0,5 ÷ 0,7
™ 1,8
Condition vérifiée.
Pour la pile :
1,8 × 9,603 + 6,024
¤¥P = = 0,53 MPa
53
max 3,81 ; 6,95
¤¥k = × 10V = 0,32 MPa
400 × 550
¤¥ 0,53 + 0,32
Alors :
= = 0,5 ÷ 0,7
™ 1,8
Condition vérifiée.
3. A l’ELS, la distorsion totale ou la somme des distorsions dues à l’effort verticale, à l’effort
¤ð + ¤¥ + ¤ƒ
horizontal et à la rotation, doit être inférieure à 5
<5
™
G φ
τ¦ = φ avec φ
a k n
2a c
b
φ – angle de rotation totale pendant la mise en service (sa valeur la plus défavorable
est de φ 0,009 rad ).
AN :
La contrainte de cisaillement due à l’effort verticale :
400 × 550
Ÿ= = 9,65
2 × 12 400 + 550
1,5
¤ð = × 6,92 = 1,08 MPa
9,65
Et la vérification maintenant :
= = 1,11 ÷ 5
™ 1,8
Pour la pile :
¤ð + ¤¥ + ¤ƒ 1,08 + 0,85 + 0,01
= = 1,08 ÷ 5
™ 1,8
Condition vérifiée.
4. A l’ELU, la stabilité au flambement doit être assurée c’est dire que la contrainte verticale
ou la pression moyenne ne doit pas dépasser la pression limite.
2aGβ
σq ≤ σRâ0 =
3T
La valeur maximale de l’effort vertical ou l’effort tranchant suivant la combinaison à l’ELU est
de NELU = 204,77 T.
NIþH
La pression moyenne vaut :
204,77
σq = × 10V = 9,31 MPa
ab 400 × 550
Dans tous les cas σq < σRâ0 , la condition est toujours vérifiée.
Les culées sont complétées par des murs de tête ou garde grève, mur de front et mur en aile ou en
retour, qui sont relativement importants car l'emploi des murs en retour suspendus présente
l'avantage de s'opposer aux poussées des terres.
La distribution de la poussée de terre est linéaire et la résultante se situe à 2/3 de la hauteur du mur
garde-grève au-dessous du sommet.
La charge réelle équivalente aux 2 roues de 6 T est une charge uniforme qui se répartît sous un angle
de 45° sur un rectangle de 0,25m x 0,75 m.
Avec : K = K 1 δ k q
Où : δ – le coefficient de majoration dynamique du charge sur le remblai, δ 1;
k – coefficient de pondération, k = 1,2 ;
q – pour deux voies chargées, q = 1,1.
AN :
K = 0,271 × 1 × 1,2 × 1,1 = 0,358
6H
Un moment maximal exprimé par :
Mè = .q
0,25 + 2H
6 × 2,05
Mè = _ 1 = 2,82 T. m/ml
0,25 + 2 × 2,05
♦ A l’ELU :
Effort tranchant :
VIþH = 1,35 F1 + 1,5 F + Vè
VIþH = 1,35 _ 1,02 + 1,5 11,23 + 0,67 = 19,23 T/ml
Moment fléchissant :
MIþH = 1,35 M1 1,5 M Mè
MIþH 1,35 _ 0,70 + 1,5 2,71 + 2,82 = 9,24 T. m/ml
♦ A l’ELS :
Effort tranchant :
VIþ³ = F1 + F + Vè
VIþ³ = 1,02 + 11,23 + 0,67 = 11,90 T/ml
Moment fléchissant :
MIþ³ = M1 M Mè
MIþ³ 0,70 + 2,71 + 2,82 = 6,23 T. m/ml
a- Armatures longitudinales
A l’ELS: MELS = 6,23 T.m/ml
LLLP
α
Calcul du moment résistant
1 1 0,474
M = bd² α LLLP σ
LLLL Y1 − Z = × 1 × 0,26k × 0,474 × 15 × Y1 − Z
2 3 2 3
M = 0,2022 MN. m ou 20,22 T. m
Mrb > Mser, les armatures comprimés ne seront pas nécessaires.
La section d’acier :
On trouve : α = 0,294
Z = 0,235 m
AS = 10,63 cm²
Prenons 10 HA12 pm St = 10 cm A = 11,31 cm²
VERIFICATION (ELU) :
Nous avons : fbu = 14,17 MPa et fsu = 434,78 MPa
f
Le moment fléchissant limite ultime :
b- Armatures de répartition
♦ b ≥ 3e
Avec : b = 1 m et e = 0,30 m alors b = 1 m> 3h = 0,90 m, la condition est vérifiée ;
IGNACE Paulin K. 171
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
u! èLHD
♦ τ = ÷ τL 0,07 #M
Comme : Vu = 19,23 T
19,23
τ = 73,96 T⁄m² ou 0,74 MPa
1 × 0,26
25
τL = 0,07 × = 1,17 MPa
1,5
τ < τL , la condition est respectée alors pas d’armatures d’âmes.
1m _ H 1 × 2,85
h= = = 0,63 m
L 1m 3,50 + 1
L L L
2 hL
H#h 2
3
MT G Of avec Of
L
H h 2
On trouve :
Of = 1,378 m ⇒ MT 4,57 × 1,378 = 5,30 T. m
h H L
hL ah c H#h 2
2 3
⇒ Áf =
L
H h
2
Après calcul, on trouve :
D- Sollicitations de calculs
Sollicitations dues aux charges horizontales
Efforts tranchant :
VIþ³ = 2 T P = 11,88 T
VIþH = 1,35 2 T P = 16,04 T
Moments fléchissant :
MIþ³ MU M¾ 22,61 T. m
MIþH = 1,35 MMU M¾ N = 30,52 T. m
Moments fléchissant :
MIþ³ = MT Mu 23,30 T. m
MIþH = 1,35MMT Mu N = 31,46 T. m
II-2-2-1- Armatures qui encaissent les moments dus aux charges horizontales
• Aciers principaux
A l’ELS: MELS = 22,61 T.m
La section d’acier :
On trouve : α = 0,326
Z = 0,232 m
AS = 13,69 cm²
Prenons 9 HA14 pm St = 11 cm A = 13,85 cm²
VERIFICATION (ELU) :
ãAB¨
U
La condition est vérifiée, Mu = 14,22 T.m > = 10,71 T.m
• Aciers de répartition
1
A A
3 ³
Ar = 4,56 cm² soit 5 HA12 avec une section de A = 5,65 cm²
• Armatures transversales
Conditions à vérifier :
II-2-2-1- Armatures qui encaissent les moments dus aux charges verticales
• Aciers principaux
A l’ELS: MELS = 23,30 T.m
La section d’acier :
On trouve : α = 0,187
Z = 0,844 m
AS = 3,88 cm²
Prenons 4 HA12 pm St = 25 cm A = 4,52 cm²
VERIFICATION (ELU) :
ãAB¨
U
La condition est vérifiée, Mu = 14,22 T.m > = 11,04 T.m
• Armatures transversales
Condition à vérifier :
11,57
τ ÷ τL ⇔ × 10 k
= 0,43 MPa ÷ 1,17 MPa
0,30 × 0,90
Condition respectée alors on n’a pas besoin d’armatures d’âme.
Hauteur : Hr = 0,70 m ;
Epaisseur : ef = 0,80 m ;
Longueur : Lf = 9 m.
G
♦ Poids propre de la dalle de transition
2,5 l e L 2,5 × 3,50 × 0,30 × 9 = 23,63 T
G
♦ Poids propre de la semelle sous culée
2,5 l e L 2,5 × 5,80 × 1,40 × 9,60 = 194,88 T
G Gè G GTT G G
Au total :
45 + 13,84 + 9,14 + 23,63 + 194,88
G = 286,49 T
q + qP
La force de poussée est exprimé par :
P= H Lè avec H Hè HTT e S0 + e
2
q = q K1
qP q γ K1 H
AN :
H 0,70 + 2,05 + 0,80 + 1,40 = 4,95 m
q = 1 × 0,271 = 0,271 T/m²
qP 0,271 + 1,8 × 0,271 × 3,55 = 2,003 T/m²
0,271 + 2,003
P= _ 4,95 × 9 = 50,65 T
2
L
1. La réaction due aux poids propre du tablier :
39,21
RP g = 12,89 × = 252,71 T
2 2
2. La réaction due à la surcharge civile :
L 39,21
R k A L l 0 = 1,198 × 7 × = 164,41 T
2 2
3. La réaction due à la surcharge locale du trottoir :
L 39,21
Rx 2 A l = 2 × 0,450 × 1 × = 17,64 T
2 2
Alors en totalité, la réaction maximale vaut :
R RP R k R x 252,71 + 164,41 + 17,64
R ° = 434,76 T
M
≥ 1,5
1
K
M q
M 1 = G dT R° d
Avec : dT – la distance horizontale entre le centre géométrique de la culée et le point de
reversement R ;
d – la distance horizontale entre l’axe d’un appareil d’appui de la culée et le point
de reversement R.
AN :
On trouve : dT 1,68 m et d = 3,40 m
M 1 = 286,49 × 1,68 + 252,71 × 3,40 = 1340,52 T. m
M q = P d¾ Fè + F dè
Avec : d¾ – le bras de levier de la force P par rapport au point de reversement R ;
H H H
` qP # q 2 d . 3 + q . H. 2
d¾ acec H Hè HTT e S0 + e
H
qP + q 2
dè – le bras de levier de la force Ff ou Fd par rapport au point de reversement R.
dè = H Hè HTT e S0 + e
AN:
On a :
4,95 4,95 4,95
` 2,003 − 0,271 2 d × 3 + 0,271 × 4,95 × 2 = 1,26 m
dè = H 4,95 m et d¾
4,95
2,003 + 0,271 × 2
Alors :
M q = 50,65 × 1,26 + 24,71 + 3,14 × 4,95 = 201,68 T. m
• L’effort tranchant
q + qP
L’effort tranchant dû à la poussée de terre :
V =P= MHè HTT e S0 N
2
0,271 + 2,003
V =P= _ 0,70 + 2,05 + 0,80 = 4,04 T/ml
2
Les efforts tranchants dus à l’effort dû au freinage, fluage et retrait du béton :
Fè + F 24,71 + 3,14
Vè = = = 3,09 T/ml
Lè 9
Suivant les états limites
VIþ³ = V + Vè = 4,04 + 3,09 = 7,13 Õ/ml
VIþH = 1,35V + 1,5 Vè = 1,35 × 4,04 + 1,5 × 3,09 = 10,09 T/ml
• Le moment fléchissant
Le moment maximal dû à la poussée de terre :
Hk Hk
M =q + qP − q
2 3
3,55k 3,55k
M = 0,271 × + 2,003 − 0,271 = 5,35 T. m/ml
2 6
Le moment maximal dû à l’effort dû au freinage, fluage et retrait du béton :
H 3,55
Mè = Fè + F 24,71 + 3,14 × = 10,99 T/ml
Lè 9
Suivant les états limites
MIþ³ = M + Mè = 5,35 + 10,99 = 16,34 T/ml
MIþH = 1,35M + 1,5 Mè 1,35 × 5,35 + 1,5 × 10,99 = 23,71 T/ml
GTT G
L’effort normal dû au poids propre de la culée soustrait de la semelle :
Gè G 45 + 13,84 + 9,14 + 23,63
NTP = 10,18 T/ml
Lè 9
L’effort normal dû au poids propre de la superstructure :
RP 252,71
NTk = = 28,08 T/ml
Lè 9
L’effort normal dû aux surcharges d’exploitation :
R k + R x 164,41 + 17,64
N• = = = 20,23 T/ml
Lè 9
•
MH 23,71
La position du centre de pression
e = = = 0,289 m
NH 82
•
N
Le coefficient de remplissage
ΨP = avec N 012 = b h f
N 012
On a :
0,85 0,85
f f kv × 25 = 14,17 MPa
θγ 1 × 1,5
N 012 = 1 × 0,80 × 14,17 × 10k = 1133,60 T
82
ΨP = 0,072 ÷ 0,81
1133,60
La valeur du coefficient de remplissage est inférieure à 0,81 alors l’excentricité critique sera
déterminé par la relation suivante :
1 + ‰9 − 12ΨP
eû: = ξ h avec ξ
4M3 + ‰9 − 12ΨP N
1 + √9 − 12 × 0,072
eû: = _ 0,80 = 0,132 m
4 × M3 + √9 − 12 × 0,072N
Et d’après les règles BAEL si la section est partiellement comprimée, l’état limite ultime ne peut pas
être atteint. Pour la détermination des armatures de ce type de sections, nous devons calculer les
armatures de la section en flexion simple soumis à un moment fléchissant fictif MUf.
h
M = NH Xe Yd # Z[
è
2
0,80
M = 82 × X0,289 + Y0,72 − Z[ = 49,94 T. m
è
2
M è 49,94
Aè= × 10k = 16,53 cm²
f 500
z γ 0,695 ×
1,15
NH
La section réelle des armatures est donnée par :
82
A =A è− ⇔ A 16,53 − × 10k = −2,33 cm²
σ 434,78
Dans ce cas, la section d’armature correspond à la section minimale :
bh f kv
A0â = max P ; 0,23bd Q
1000 f
100 × 80 2,1
A0â = max P ; 0,23 × 100 × 72 × Q = max 8 cm² ; 6,96 cm² = 8 cm²
1000 500
• Aciers de répartition
1
A = A³
3
Ar = 3,02 cm² soit 4 HA10 avec une section de A = 3,14 cm²
• Armatures transversales
Conditions à vérifier :
V f kv
τ ÷ τL 0,07
bd γ
Comme : Vu = 10,09 T
10,09
τ = = 14,01 T⁄m² ou 0,14 MPa
1 × 0,72
25
τL = 0,07 × = 1,17 MPa
1,5
τ < τL , la condition est respectée alors pas d’armatures d’âmes.
La semelle est l’élément supporteur de la culée et donc de la fondation. Par conséquent, la semelle
encaisse toutes les charges verticales provenant de la culée. Lors du pré dimensionnement de la
semelle, on a obtenu les dimensions suivantes :
Longueur : LS = 9,60 m
Largeur (base) : lS (bS) = 5,80 m
Epaisseur (hauteur) : eS (h) = 1,40 m
2. Surcharges d’exploitation :
Surcharge provenant du système A : Q P = 164,41 T ;
Surcharge locale des trottoirs : Q k = 17,64 T
ϕ¾â 2
La distance entre axe des pieux a’ est exprimée par :
2d
aœ = +
2 tan θ
1,2 2 × 1,26
aœ = + = 2,36 m prenons aœ = 2,50 m
2 tan 55°
La vérification de l’état limite de compression fait l’objet des vérifications dans deux différentes
positions :
N
Au niveau de la base de la culée :
≤ 0,9f kv
Sè sin²θ
N 737,91 × 10 k
= = 1,53 MPa ÷ 0,9f = 22,5 MPa
Sè sin²θ 7,20 × sin²55° kv
Condition vérifiée.
AN :
« _ 1,2²
S = = 1,1310 m²
4
1 N 1 737,91
Y1,35G + Z= Y1,35 × 194,88 + Z × 10 k
= 6,02 MPa
2S sin²θ 2 × 1,1310 sin² 55°
N
D’où :
1
Y1,35G + Z = 6,02 MPa ÷ 0,9f = 22,5 MPa
2S sin²θ kv
Condition vérifiée.
N
L’état limite de cisaillement est respecté si la condition suivante est vérifiée :
τ ≤ τL 1,5 f kv
2b d
1001 × 10 k
τ = 0,68 MPa ÷ τL 1,5 f kv 3,15 MPa
2 _ 5,80 × 1,26
NIþH
La section d’armature est exprimée par :
A = 1,5
f
2 γ tan θ
1001
A = 1,5 × × 10k = 120,91 cm²
500
2× × tan 55°
1,15
e- Armatures complémentaires
Elles sont destinées à reprendre, en partie, les moments de torsion éventuels résultant des écarts
d’implantation.
Armatures supérieures
10
A' = A 12,87 cm² soit 12 HA12 avec A 13,57 cm²
100
Armatures transversales
Ces armatures sont constituées par l’ensemble des cadres et étriers. On définit la section de ces
armatures par :
A 1 τ A A
= et A ≥ 0,20
db 4 f kv d b b d
AN :
La section est de :
1 0,68
A = _ _ 128,68 = 10,42 cm²
4 2,1
Et que la section doit vérifier la condition :
128,68
A ≥ 0,20 × = 3,52 cmk
5,80 × 1,26
On prendra : 10 HA12 avec A = 11,31 cm².
Armatures horizontales
Ces armatures sont constituées de cadres répartis entre les armatures inférieures et supérieures. La
section de ces armatures est exprimée par :
τ 10
A0 A #A avec A00â = A
4 f kv 100
AN :
0,68
A0 = × 128,68 # 13,57 = −3,15 cm²
4 × 2,1
A00â = 12,87 cm² dœ où A0 = A00â
1. Charges permanentes :
Poids propre du chevêtre : GP 2,5 × 1,00 × 2,00 × 9,00 = 45 T ;
¬ _P,V H
Poids propre des colonnes : Gk 3 × 2,5 × 15,51 × V
179,07 T;
Poids propre de la semelle sous pile : Gx 2,5 × 5,80 × 1,40 × 9,60 = 194,88 T ;
Charge permanente provenant de la superstructure : G g L = 12,89 × 39,21 = 505,42 T.
2. Surcharges d’exploitation :
Surcharge provenant du système A : Q P = A L l 0 L 1,198 × 7 × 39,21 = 328,82 T ;
Surcharge locale des trottoirs : Q k = 2 A l L 2 × 0,450 × 1,00 × 39,21 = 35,29 T.
La résultante R de cette action s’applique au 2/3 de la hauteur H à partir de la surface libre du cours
d’eau.
M
la condition suivante n’est pas respectée :
K = ≥ 1,5
M
Où : M est le moment stabilisateur de la pile par rapport au pot situé au coin bas de la
semelle ;
M – le moment de renversement de la pile.
Les calculs des moments par rapport au point de renversement de toutes les charges seront détaillés
dans le tableau ci-après.
TRANSVERSALEMENT
Charges Bras de Levier Moments
(T) (m) (T.m)
Charge permanente provenant de
505,42 4,80 2426,02
la superstructure
des 3 colonnes 179,07 4,80 859,54
Poids propre
semelle sous pile 194,88 4,80 935,42
Au total :
M
• Le moment stabilisateur vaut :
2426,02 859,54 935,42 4220,98 T. m
M
• Le moment de renversement :
687,49 13,93 249,98 352,84 1304,24
M
La stabilité est vérifiée si :
4220,98
K = ≥ 1,5 ⟺ K = 3,24 > 1,5
M 1304,24
On peut dire que la stabilité au renversement est vérifiée.
Où : aâ , bâ , câ – coefficients de souplesse :
lâ lâ
a â = câ = et bâ =
3Eâ Iâ 6Eâ Iâ
Ωâ, , Ωâ,T – respectivement rotation à droite et à gauche de l’appui « i » dans le
système isostatique associé.
6EI
Toutes les travées sont identiques et de mêmes inerties alors :
6EI
Pour i = 2 :
glx glx
MP + 4 Mk Mx MΩk, − Ωk,T N avec Ωk, = − et Ωk,T
l 24 EI 24 EI
6EI glx glx
⇒ MP + 4 Mk + Mx = − −
l 24 EI 24 EI
gl k
⇒ MP + 4 Mk + Mx = −
2
glk glk lk
⇒ 4 Mk # # MP # Mx # g lk = g lk −
2 2 2
1
Dœ où Mk = g 2 lk − l k
8
1
Mk _ 5 × 2 × 0,75k − 3,75k = −8,09 T. m
8
O O
chargement extérieur et celles dues aux moments sur appuis.
M O = μ O + Mâ P a1 − c + Mâ
l l
μ O – le moment fléchissant du système isostatique associé et dans notre cas :
gl g
Où :
μ O = O − Ok
2 2
gl g O O
Pour la travée A1A2 avec i = 2 :
M O = O − O k + MP a1 − c + Mk
2 2 l l
IGNACE Paulin K. 186
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
gl Mk − MP
L’effort tranchant dans une travée est obtenue par dérivation du moment fléchissant.
d
V O = M O = −gO+
dO 2 l
Dans un système chargé uniformément repartie seulement, les efforts tranchants maximaux se
trouvent aux appuis.
g l Mk − MP
Appui A1 :
VP = V O = 0 = +
2 l
5 × 3,75 −8,09 + 1,41
VP = + = 7,59 T
2 3,75
gl
Appui A2 :
Mk − MP
Vk = V O = 3,75 = −gl+
2 l
5 × 3,75 −8,09 + 1,41
Vk = − 5 × 3,75 + = −11,16 T
2 3,75
• Aux appuis
A l’ELS: MELS = 8,09 T.m
α
LLLP
Calcul du moment résistant
1 1 0,474
M = bd² α LLLP σ
LLLL Y1 − Z = × 2 × 0,90k × 0,474 × 15 × Y1 − Z
2 3 2 3
M = 4,8492 MN. m ou 484,92 T. m
Mrb > Mser, les armatures comprimés ne seront pas nécessaires.
La section d’acier :
On trouve : α = 0,075
Z = 0,877 m
AS = 3,69 cm²
f kv
Or :
2,1
A0â = 0,23 b d 0,23 × 200 × 90 × = 17,39 cm²
f 500
Prenons 12 HA14 A = 18,47 cm²
• En travée
A l’ELS: MELS = 4,36 T.m
Comme la valeur du moment en service en travée est inférieure aux moments aux appuis alors il est
évident de prendre :
AS = Amin = 17,39 cm²
b- Armatures de peau
Pour les pièces soumises à la flexion simple de hauteur supérieure à 80 cm alors nous devons prévoir
une armature de peau qui a pour section 3 cm² par mètre linéaire de la hauteur de la pièce.
A¾ = 3 cmk⁄m × H 0
A¾ 3 × 1,00 = 3 cm²
Prenons : 4 HA10 A = 3,14 cm².
Si la condition suivante n’est pas respectée alors des armatures transversales seront nécessaires pour
le mur :
V f kv
τ = < τL = 0,07
bd γ
IGNACE Paulin K. 188
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
Comme : Vu = 15,07 T
15,07
τ = = 8,37 T⁄m² ou 0,08 MPa
2 × 0,90
25
τL = 0,07 × = 1,17 MPa
1,5
τ < τL , la condition est respectée alors pas d’armatures d’âmes.
• Charges permanentes
Poids propre d’une colonne : Gk /3 = 59,69 T ;
Poids propre du chevêtre : GP /3 = 15 T ;
Charge permanente provenant de la superstructure : G /3 = 168,47 T.
• Surcharges d’exploitation
Surcharge provenant du système A : Q P /3 1,198 × 7 × 39,21 = 109,61 T ;
Surcharge locale des trottoirs : Q k /3 = 11,76 T.
L’ensemble des charges horizontales sont largement inférieures au somme des charges et surcharges
verticales alors on peut négliger les sollicitations dues par ces efforts. Ainsi la colonne sera en
compression centrée.
l 15,51
lè = ⟺ lè = = 7,76 m
2 2
Où : l est la longueur libre de la colonne.
0,85 0,85
Avant calculons le coefficient de réduction :
• Armature principale
Selon les règles BAEL, La valeur de la section d’armature A doit vérifier les conditions suivantes :
4cmk 0,2 B 5B
A0â = Max n de la longueur de paroi ; o≤A≤
m 100 100
0,2 π 140 − 1 ²
Prenons :
f
Avec ces correctifs, l’effort normal ultime Nu d’un fût doit être au plus égal à :
f kv
NIþH ≤ N ,Râ0 = α XB A [
0,9 γ γ
Et :
π 140 − 1 ² 25 500
N = 0,79 × n × + 31,42 × o _ 10 k
= 2327,92 T
,Râ0
4 0,9 × 1,5 1,15
• Armature transversale
Le diamètre des armatures transversales est au moins égal au tiers du diamètre des armatures
longitudinales :
ϕR 20
ϕ ≥ ⟺ ϕ ≥ = 6,66 mm
3 3
Prenons ϕ 8 mm
Et Il faut placer au moins 3 nappes d’armatures transversales dans les zones de recouvrement.
ϕèû
La distance entre axe des pieux a’ est exprimée par :
2d
bœ = +
2 tan θ
1,4 2 × 1,26
bœ = + = 2,46 m prenons aœ = 2,50 m
2 tan 55°
La vérification de l’état limite de compression fait l’objet des vérifications dans deux différentes
positions :
N
Au niveau de la base du pilier :
≤ 0,9f kv
Sè sin²θ
N 1530,97 × 10 k
= = 4,94 MPa ÷ 0,9f = 22,5 MPa
S sin²θ 4,62 × sin²55° kv
Condition vérifiée.
N
D’où :
1
Y1,35G + Z = 11,25 MPa ÷ 0,9f = 22,5 MPa
2S 0
sin²θ kv
Condition vérifiée.
N
L’état limite de cisaillement est respecté si la condition suivante est vérifiée :
τ ≤ τL 1,5 f kv
2b d
1794,06 _ 10 k
τ = 1,23 MPa ÷ τL 1,5 f kv 3,15 MPa
2 _ 5,80 × 1,26
Les armatures principales inférieures équilibrent la composante horizontale de la bielle, calculée avec
un angle limité à 55° et majorée de 50% afin de respecter l’état limite d’ouverture des fissures car ici
la fissuration est préjudiciable (FP).
NIþH
La section d’armature est exprimée par :
A = 1,5
f
2 γ tan θ
1794,06
A = 1,5 × × 10k = 216,70 cm²
500
2× × tan 55°
1,15
e- Armatures complémentaires
Elles sont destinées à reprendre, en partie, les moments de torsion éventuels résultant des écarts
d’implantation.
Armatures supérieures
10
A' = A 21,72 cm² soit 15 HA14 avec A 23,09 cm²
100
Armatures transversales
Ces armatures sont constituées par l’ensemble des cadres et étriers. On définit la section de ces
armatures par :
A 1 τ A A
= et A ≥ 0,20
db 4 f kv d b b d
AN :
La section est de :
1 1,23
A _ _ 217,15 = 31,80 cm²
4 2,1
Et que la section doit vérifier la condition :
217,15
A ≥ 0,20 × = 5,94 cmk
5,80 × 1,26
On prendra : 29 HA12 avec A = 32,80 cm².
Armatures horizontales
Ces armatures sont constituées de cadres répartis entre les armatures inférieures et supérieures. La
section de ces armatures est exprimée par :
τ 10
A0 A #A avec A00â = A
4 f kv 100
AN :
1,23
A0 = × 217,15 # 23,09 = 8,71 cm²
4 × 2,1
A00â = 21,72 cm² dœ où A0 = A00â
Q¾ A .q
A – la section du pieu ;
q – la contrainte de rupture en termes de pointe :
Où :
q = K ¾ . pR
K ¾ – le facteur de portance ;
pR – la pression limite équivalente.
AN :
Pour : z = 24,4 m ⟹ pl = 0,50 MPa ;
z = 25,0 m ⟹ pl = 0,50 MPa ;
z = 26,0 m ⟹ pl = 0,50 MPa ;
z = 26,8 m ⟹ pl = 0,50 MPa.
Les valeurs de pR z est obtenue en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire les
différents pR mesurés.
pR 1,20 MPa
pR pR pR pR
q =q Y2 − Z pour ≤ 1 et q = q pour >1
p p p p
pR − 0,2 pR + 3,3
rb ∶ q = min Y ; Z pour pR ≥ 0,2 MPa
9 32
pR + 0,4 pR + 4,0
rp ∶ q = min Y ; Z en général pR ≥ 1,0 MPa
10 30
pR + 0,4
rO ∶ q = en général pR ≥ 2,5 MPa
10
Le choix des courbes pour le calcul du frottement latéral unitaire q est fixé dans le tableau suivant :
Tableau 92 : Choix des courbes pour le calcul du frottement latéral unitaire qs (principaux types de
pieux utilisés en ouvrage d’art).
rP
Sable fin 0,12 à
4à7m A 0,0050
grisâtre 0,30
Pieu foré
boue Sable
rP
0,30 à
7 à 21 m moyen A 0,0200
0,50
grisâtre
Tableau 93 : Valeurs de .
Ensuite on peut calculer l’effort total limite mobilisable par frottement latéral par :
Q = 111,21 T
Q = Q¾ + Q
La charge de fluage en compression Q d´un élément de fondation profonde est évaluée à partir de
Q ¾ et de Q par la relation suivante :
Q = 0,5 Q ¾ 0,7 Q
Les valeurs des efforts transmises au niveau des fondations et pour un pieu sont :
NIþH 794,06
Au niveau de la fondation d’une culée :
NIþH
Au niveau de la fondation d’une pile :
994,15
A lœ ELU ∶ NIþH = 1794,06 T ⟹ Q ¾â = 165,69 T
n¾â 6
NIþ³ 616,25
A lœ ELS ∶ NIþ³ = 1288,48 T ⟹ Q ¾â = 102,71 T
n¾â 6
Ces charges doit être inférieures aux charges maximales définies par :
Q 246,92
A lœ ELU ∶ Q 012 = = = 176,37 T
1,40 1,40
Q 145,70
A lœ ELS ∶ Q 012 = = = 104,07 T
1,40 1,40
On peut conclure les charges supportées par chaque pieu sont inférieures aux charges maximales
limites d’où les conditions sont vérifiées.
Les deux extrémités de la colonne sont encastrées sur la semelle et le chevêtre alors la longueur de
flambement a pour expression :
l 25
lè = ⟺ lè = = 17,68 m
√2 √2
Où : l est la longueur libre du pieu.
• Armature principale
Selon les règles BAEL, La valeur de la section d’armature A doit vérifier les conditions suivantes :
4cmk 0,2 B 5B
A0â = Max n de la longueur de paroi ; o≤A≤
m 100 100
0,2 π 120 − 1 ²
Prenons :
f
Avec ces correctifs, l’effort normal ultime Nu d’un fût doit être au plus égal à :
f kv
NIþH ≤ N ,Râ0 = α XB A [
0,9 γ γ
• Armature transversale
Le diamètre des armatures transversales est au moins égal au tiers du diamètre des armatures
longitudinales :
ϕR 20
ϕ ≥ ⟺ ϕ ≥ = 6,66 mm
3 3
Prenons ϕ 8 mm
Et Il faut placer au moins 3 nappes d’armatures transversales dans les zones de recouvrement.
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
- Etaiement du tablier ;
- Lancement des poutres principales ;
- Réalisation des entretoises :
o Coffrages des entretoises ;
o Ferraillage ;
o Coulage du béton.
- Réalisation du hourdis :
o Exécution des pré-dalles ;
o Mise en place des pré-dalles ;
o Ferraillage de la dalle ;
o Coulage du béton.
- Mise en tension des câbles précontraints de la 2ème famille au 28ème jour .
Phase 5 : Finition
- Essais de charge sur ouvrage ;
- Nettoyage du chantier ;
- Réception provisoire ;
- Repli du chantier.
III- Devis quantitatifs
L’objectif de cette partie est d’évaluer les quantités nécessaires des différents matériaux pour la
réalisation de l’ensemble de l’ouvrage. Pour cela on va effectuer un avant-métré du projet.
Largeur/ Hauteur/
Longueur
Désignation Unité Diamètre Epaisseur Nbre Quantité
(m)
(m) (m)
Feuille
ELEMENTS DE LA SUPERSTRUCTURE
Largeur/ Hauteur/
Longueur
Désignation Unité Diamètre Epaisseur Nbr Quantité
(m)
(m) (m)
Béton Q350 m3 40,00 9,00 0,20 3 72,00
Hourdis Acier HA Kg RATIO 95 6840,00
Coffrage m² 40,00 9,00 0,20 3 1138,80
ELEMENTS DE LA SUPERSTRUCTURE
3
Béton Q350 m 40,00 2,37 0,06 6 34,128
Pré-dalles Acier HA Kg RATIO 95 3242,16
Coffrage m² 40,00 2,37 0,06 6 1168,10
3
Béton Q350 m 3,55 0,25 1,50 18 23,96
Entretoises Acier HA Kg RATIO 95 2276,44
Coffrage m² 3,55 0,25 1,50 18 223,65
3
Béton Q400 m 40,00 1,50 2,10 9 294,48
Acier HA Kg RATIO 95 27975,60
Poutres Acier de Kg
RATIO 90 26503,20
préfabriquées précontrainte
Coffrage m² 40,00 1,50 2,10 9 2757,42
métallique
Béton Q250 m3 9,00 3,50 0,30 2 18,90
3
Dalle de Béton Q350 m 9,00 3,50 0,10 2 6,30
transition
Acier HA Kg RATIO 90 1701,00
ELEMENTS DE L’INFRASTRUCTURE
Largeur/ Hauteur/
Longueur
Désignation Unité Diamètre Epaisseur Nbr Quantité
(m)
(m) (m)
Béton Q350 m3 9,00 0,70 0,80 2 10,08
Acier HA Kg RATIO 90 907,20
Mur de font
Coffrage m² 9,00 0,70 0,80 2 56,24
3
Semelle de Béton Q400 m 9,60 5,80 1,40 2 155,90
liaison des Acier HA Kg RATIO 60 9354,24
pieux sous
culées Coffrage m² 9,60 5,80 1,40 2 154,48
Forage ml 1,20 25,00 10 282,74
ELEMENTS DE L’INFRASTRUCTURE
1 + AP 1 + Ak
K=
T
1 − Ax a1 + 100c
Où les valeurs d’A1, A2, A3 et T (TVA) sont représentées dans le tableau ci-après.
AP = 11,5%
Frais généraux Frais de chantier a2 = 4,5 %
proportionnels aux
Frais d’étude de laboratoire a3 = 2,0%
déboursés A1.
Assurance a4 = 1,0 %
Bénéfice net et impôt sur le bénéfice a5 = 22,0 %
Ak = 28,5%
Bénéfice brut et frais Aléas techniques a6 = 2,0 %
financiers proportionnel aux
Aléas de révision de prix a7 = 2,0 %
prix de revient A2.
Frais financiers a8 = 2,5 %
11,5 28,5
a1 + 100 c × a1 + 100 c
K= = 1,43
0 20,0
1 − 100 × a1 + 100 c
Prix N° 02-01
Désignations Béton Q250
Rendement R 20 m3/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Outillages Fft 1 Fft 1 100 000,00 100 000,00
Pervibrateur Mj 6 j 1 56 000,00 336 000,00
Matériels
Bétonnière Mj 1 j 1 110 000,00 110 000,00
Camion benne Mj 1 j 1 135 000,00 135 000,00
Total matériels 681 000,00
Chauffeur Hj 1 h 8 900,00 7 200,00
Chef labo Hj 1 h 1 11 000,00 11 000,00
Opérateur labo Hj 1 h 8 800,00 6 400,00
Main d'œuvre Chef de chantier Hj 2 h 1 1 050,00 2 100,00
Chef d'équipe Hj 1 h 8 950,00 7 600,00
ouvrier spécialisé Hj 1 h 8 900,00 7 200,00
Manœuvre Hj 9 h 8 600,00 43 200,00
Total main d'œuvre 84 700,00
Ciment kg 250 kg 5000 570,00 2 850 000,00
Gravillon m3 0,85 m3 17 36 000,00 612 000,00
Matériaux
sable m3 0,45 m3 9 14 000,00 126 000,00
Eau L 180 L 3600 15.00 54 000,00
Total matériaux 3 642 000,00
K = 1,43 Total des déboursés D 4 407 700,00
PU = KxD/R 319 558,25
Arrondi à 319 600,00
Tableau 98 : Sous-détails de prix de béton Q250
Prix N° 02-02
Désignations Béton Q 350
Rendement R 20 m3/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Outillages Fft 1 Fft 1 100 000,00 100 000,00
Pervibrateur Mj 6 j 1 56 000,00 336 000,00
Matériels
Bétonnière Mj 1 j 1 110 000,00 110 000,00
Camion benne Mj 1 j 1 135 000,00 135 000,00
Total matériels 681 000,00
Chauffeur Hj 1 h 8 900,00 7 200,00
Chef labo Hj 1 h 1 11 000,00 11 000,00
Opérateur labo Hj 1 h 8 800,00 6 400,00
Main d'œuvre Chef de chantier Hj 2 h 1 1 050,00 2 100,00
Chef d'équipe Hj 1 h 8 950,00 7 600,00
ouvrier spécialisé Hj 1 h 8 900,00 7 200,00
Manœuvre Hj 9 h 8 600,00 43 200,00
Total mains d'œuvre 84 700,00
Ciment kg 350 kg 7000 570,00 3 990 000,00
Gravillon m3 0,85 m3 17 36 000,00 612 000,00
Matériaux
sable m3 0,45 m3 9 14 000,00 126 000,00
Eau L 180 L 3600 15,00 54 000,00
Total matériaux 4 782 000,00
K = 1,43 Total des déboursés D 5 547 700,00
PU = KxD/R 402 208,25
Arrondi à 402 250,00
Tableau 99 : Sous-détails de prix de béton Q350
Prix N° 02-03
Désignations Béton Q 400
Rendement R 20 m3/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Outillages Fft 1 Fft 1 100 000,00 100 000,00
Pervibrateur Mj 6 j 1 56 000,00 336 000,00
Matériels
Bétonnière Mj 1 j 1 110 000,00 110 000,00
Camion benne Mj 1 j 1 135 000,00 135 000,00
Total matériels 681 000,00
Chauffeur Hj 1 h 8 900,00 7 200,00
Chef labo Hj 1 h 1 11 000,00 11 000,00
Opérateur labo Hj 1 h 8 800,00 6 400,00
Main d'œuvre Chef de chantier Hj 2 h 1 1 050,00 2 100,00
Chef d'équipe Hj 1 h 8 950,00 7 600,00
ouvrier spécialisé Hj 1 h 8 900,00 7 200,00
Manœuvre Hj 9 h 8 600,00 43 200,00
Total mains d'œuvre 84 700,00
Ciment kg 400 kg 8000 570,00 4 560 000,00
Gravillon m3 0,85 m3 17 36 000,00 612 000,00
Matériaux
sable m3 0,45 m3 9 14 000,00 126 000,00
Eau L 180 L 3600 15,00 54 000,00
Total matériaux 5 352 000,00
K = 1,43 Total déboursé D 6 117 700,00
PU = KxD/R 443 533,25
Arrondi à 443 550,00
Tableau 100 : Sous-détails de prix de béton Q400
Prix N° 02-05
Désignations Acier ordinaire HA
Rendement R 5500 kg/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Matériels
outillage Fft 1 Fft 1 45 000,00 45 000,00 45 000,00
Total matériels 45 000,00
Main d'œuvre
Façonnage
Chef de chantier Hj 1 h 1 1 050,00 1 050,00 1 050,00
Chef d'équipe Hj 1 h 3 950,00 2 850,00 2 850,00
Ferrailleur Hj 3 h 8 850,00 20 400,00 20 400,00
Manœuvre Hj 3 h 8 600,00 14 400,00 14 400,00
Montage
Chef d'équipe Hj 1 h 3 1 050,00 3 150,00 3 150,00
Ferrailleur Hj 1 h 8 850,00 6 800,00 6 800,00
Manœuvre Hj 2 h 8 600,00 9 600,00 9 600,00
Total mains d'œuvre 58 250,00
Matériaux
Aciers kg 1 kg 5500 2 900,00 15 950 000,00 15 950 000,00
Fils recuits kg 0.05 kg 275 1 800,00 495 000,00 495 000,00
Total matériaux 16 445 000,00
K = 1,43 Total déboursé D 16 548 250,00
PU = KxD/R 4 362,72
Arrondi à 4 400,00
Tableau 101 : Sous-détails de prix des aciers ordinaires HA
Prix N° 03-03
Désignations ECR 60
Rendement R 2 T/j
Composante des prix Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Outillages FFt 1 Fft 1 39 000,00 39 000,00
Matériels Balayeuse U 1 j 0,5 26 000,00 13 000,00
Répendeuse U 1 j 0,5 45 000,00 22 500,00
Total matériels 74 500,00
Chef de chantier Hj 1 h 2 1 050,00 2 100,00
Chef d'équipe Hj 1 h 4 950,00 3 800,00
Main d'œuvre
Manœuvre Hj 7 h 8 600,00 33 600,00
Conducteur d'engin Hj 2 h 4 950,00 7 600,00
Total mains d'œuvre 47 100,00
Matériaux ECR 60 T 1 T 2 1 552 000,00 3 104 000,00
Total matériaux 3 104 000,00
K = 1,43 Total déboursé D 3 225 600,00
PU = KxD/R 2 338 560,00
Arrondi à 2 338 600,00
Tableau 102: Sous-détails de prix de la couche d’imprégnation
Prix N° 03-04
Désignations ECR 65
Rendement R 2 T/j
Composante Coûts directs Dépenses directs Total [Ar]
Désignations U Qté U Qté PU [Ar] Matériel MO Matériaux
Matériels
Outillages FFt 1 Fft 1 39 000,00 39 000,00
Balayeuse U 1 j 0,5 26 000,00 13 000,00
Répendeuse U 1 j 0,5 45 000,00 22 500,00
Total matériels 74 500,00
Main d'œuvre
Chef de chantier Hj 1 h 2 1 050,00 2 100,00
Chef d'équipe Hj 1 h 4 950,00 3 800,00
Manœuvre Hj 7 h 8 600,00 33 600,00
Conducteur d'engin Hj 2 h 4 950,00 7 600,00
Total mains d'œuvre 47 100,00
Matériaux
ECR 65 T 1 T 2 1 590 000,00 3 180 000,00
Total matériaux 3 180 000,00
K = 1,43 Total déboursé D 3 301 600,00
PU = KxD/R 2 393 660,00
Arrondi à 2 393 700,00
Tableau 103 : Sous-détails de prix de la couche d’accrochage
Installation et
001 Fft 1 1 273 000 000,00
repli du chantier
N° de
Désignation Unité Quantité PU [Ar] Montant [Ar]
prix
002 INFRASTRUCTURE
Sommier
02-02 Béton Q350 m3 25,92 402 250,00 10 426 320,00
02-05 Aciers HA kg 2332,80 4 400,00 10 264 320,00
02-04 Coffrage m2 99,36 398 300,00 39 575 088,00
Semelle de liaison sous piles
02-02 Béton Q350 m3 85,500 402 250,00 34 392 375,00
02-05 Aciers HA kg 13 564,800 4 400,00 59 685 120,00
02-04 Coffrage m2 185,580 398 300,00 73 916 514,00
Colonne
02-03 Béton Q400 m3 143,25 443 550,00 63 538 537,50
02-05 Aciers HA kg 12892,93 4 400,00 56 728 892,00
02-04 Coffrage m2 427,77 398 300,00 170 380 791,00
Chevêtre
02-02 Béton Q350 m3 36,00 402 250,00 14 481 000,00
02-05 Aciers HA kg 3240,00 4 400,00 14 256 000,00
02-04 Coffrage m2 116,00 398 300,00 46 202 800,00
Dalle de transition
02-02 Béton Q350 m3 18,90 402 250,00 7 602 525,00
02-01 Béton Q250 m3 6,30 319 600,00 2 013 480,00
02-05 Aciers HA kg 1701,00 4 400,00 7 484 400,00
02-04 Coffrage m2 68,40 398 300,00 27 243 720,00
Protection
02-12 Enrochement m3 104,00 60 000,00 6 240 000,00
SOUS TOTAL INFRASTRUCTURES 914 342 988,50
SUPERSTRUCTURE
Poutres principales
02-03 Béton Q400 m3 294,48 443 550,00 130 616 604,00
02-05 Aciers HA kg 27975,60 4 400,00 123 092 640,00
02-06 Armatures de précontrainte kg 26503,20 45 210,00 1 198 209 672,00
02-04 Coffrage m2 2757,42 398 300,00 1 098 280 386,00
Tableau 105: Détails quantitatifs et estimatifs (2)
N° de
Désignation Unité Quantité PU [Ar] Montant [Ar]
prix
002 SUPERSTRUCTURE
Entretoises
02-02 Béton Q350 m3 23,96 402 250,00 9 637 910,00
02-05 Aciers HA kg 2276,44 4 400,00 10 016 336,00
02-04 Coffrage m2 223,65 398 300,00 89 079 795,00
Hourdis
02-02 Béton Q350 m3 216,00 402 250,00 86 886 000,00
02-05 Aciers HA kg 20520,00 4 400,00 90 288 000,00
02-04 Coffrage m2 1138,80 398 300,00 453 584 040,00
SOUS TOTAL SUPERSTRUCTURES 3 289 691 383,00
004 EQUIPEMENT
04-01 Garde-corps ml 240,00 81 745,00 19 618 800,00
04-02 Gargouille ml 20,80 40 510,00 842 608,00
04-03 Goujons u 10,00 7 200,00 72 000,00
04-08 Joints de chaussé u 4,00 2 700 000,00 10 800 000,00
04-04 Appareils d'appui u 18,000 147 930,00 2 662 740,00
04-05 Signalisations Fft 1 3 005 000,00 3 005 000,00
SOUS TOTAL EQUIPEMENT 37 001 148,00
006 CHAUSSEE ET REVETEMENT DU TABLIER
06-01 Revêtement EDC 0/125 T 96,60 760 234,00 73 438 604,40
06-02 ECR 60 T 1,01 2 338 600,00 2 361 986,00
06-05 ECR65 T 0,50 2 393 700,00 1 196 850,00
06-03 Couche de base GCNT 0/315 m3 728,00 161 000,00 117 208 000,00
06-04 Couche de fondation MS m3 1131,00 30 000,00 33 930 000,00
06-10 Remblai m3 2558,00 27 000,00 69 066 000,00
06-11 Engazonnement m2 616,00 6 700,00 4 127 200,00
SOUS TOTAL CHAUSSEE ET REVETEMENT 301 328 640,40
008 ASSAINISSEMENT
08-13 Maçonnerie de moellons m3 151,00 125 000,00 18 875 000,00
08-15 Descente d'eau ml 25,00 132 000,00 3 300 000,00
TOTAL HTVA 6 552 397 018,40
TVA (20%) 1 310 479 403,68
TOTAL TTC 7 862 876 422,08
Tableau 106 : Détails quantitatifs et estimatifs (3)
Arrêté les présents détails quantitatifs et estimatifs à la somme de « SEPT MILLIARD HUIT CENT
SOIXANTE DEUX MILLION HUIT CENT SOIXANTE SEIZE MILLE QUATRE CENT VINGT DEUX ARIARY
HUIT» ou 7 862 876 422,08 Ar y compris la Taxe à la Valeur Ajoutée de « UN MILLIARD TROS CENT
DIX MILLION QUATRE CENT SOIXANTE DIX NEUF MILLE QUATRE CENT TROIS ARIARY SOIXANTE
HUIT » ou 1 310 479 403,68 Ar. Le prix au mètre linéaire est égal à 65 523 970,18 Ar/ml.
VII-1-Calcul de la VAN
Elle est calculée à partir de la formule suivante :
VAN = j F 1 + i ¾
−I
âlP
Où : F – le flux net de trésorerie de la période p ;
F = R +A
R – la recette soustrait de la dépense (Bénéfices net) ;
A – Amortissement.
I – le capital investi (ou le coût du projet) ;
i – le taux d’actualisation.
Recettes
Le bureau d’étude Egis Inframad a recueilli auprès des communes concernées de la zone du projet.
Les recettes annuelles de la zone sont les suivantes :
Dépenses
Pour bien maintenir l’ouvrage en bon état, on devrait l’entretenir. Pour les ouvrages en Béton
précontraint à poutre préfabriqué nécessite que tous les 10 ans. On va fixer le coût d’entretien à 4%
du coût de projet avec un taux d’accroissement de 5% tous les 10 ans.
Amortissement
On suppose que le projet soit amorti dans 20 ans. Le taux d’amortissement linéaire « t » est pris
égal à 5 %.
A = I _ t 7 862 876 422,08 × 0,05
A 393 143 821,10 Ar
Taux d’actualisation
Le taux d’actualisation dépend du taux directeur de la Banque centrale et au taux d’inflation actuelle.
Dans notre cas, nous estimons que le taux actuel est de i = 12%.
Les calculs qui mènent à la détermination de la valeur de la VAN seront résumés dans les tableaux en
dessous.
VAN 10 370 061 357,87 # 7 862 876 422,08 = 2 507 184 935,79 Ar
VII-2-Calcul du TRI
Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la VAN. La valeur du TRI est obtenue en résolvant
l’équation suivante :
Posons TRI = x, alors :
»
j ¨§ † ª §
#… ‘ 1
§l†
La méthode de résolution de cette équation est de faire varier la valeur du taux d’actualisation
jusqu’à obtenir une VAN = 0.
IGNACE Paulin K. 218
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
VII-3-Détérmination du DRCI
Le DRCI du projet correspond au nombre de période au bout de laquelle le capital investi peut être
récupéré. Il convient de procéder au cumul des flux net actualisé successif. On constate que le
montant de l’investissement est compris entre le cumul de flux net de la 7ème et 8ème année. Après
interpolation, on a : DRCI = 7,162 ans.
∑¾lP F¾ 1 + r ¾
IP =
I
Après calcul, on trouve : IP = 1,32. L’investissement génère 1,32 Ar par Ariary investit et crée 0,32 Ar
par Ariary investit.
VII-5-Conclusion
La valeur de VAN trouvée est positive alors nous pouvons accepter le projet c’est-à-dire il est
rentable. En plus selon le critère de TRI, tant que le taux d’actualisation interne est inférieur à
15,69%, le projet reste toujours acceptable. D’où le projet est rentable.
Ce décret définit entre autres le champ d’application des études d'impact, les projets devant être
évalués (Article 3 : nouveau) : l’ONE est le seul habilité à établir ou à valider un screening sur la base
d’un descriptif succinct du projet et de son milieu d’implantation), le processus à suivre, le contenu
de l'étude, la procédure d'évaluation et la participation du public à l’évaluation. L'étude d'impact du
promoteur doit satisfaire les exigences du décret et le projet sera évalué selon les règles (Article 23 :
nouveau) : Un Comité Technique d’Evaluation ad hoc (CTE) est constitué par l’ONE pour l’évaluation
de chaque dossier d’EIE. Il est composé notamment des membres de Cellules Environnementales,
représentant les ministères sectoriels concernés dans le processus d’évaluation environnementale,
du Ministère chargé de l’Environnement et de l’ONE) qui y sont préétablies.
L’envergure des études à mener sur l’incidence environnementale d’un projet et sur l’orientation à
donner à celui-ci afin de mieux l’adapter à son milieu récepteur dépendra : de la gravité des
nuisances à en attendre, de la vulnérabilité des composantes de l’environnement à protéger, de la
nature et de la complexité du projet, ainsi que des informations disponibles sur la zone de son
implantation.
Par rapport aux indications du décret MECIE, vu l’envergure du projet, la nature des opérations à
mener sur le chantier et les caractères non sensibles de l’environnement immédiat du projet (sur le
plan biodiversité : flore et faune et leurs habitats) n’entraînerait pas de façon significative à
l’aggravation de ces impacts identifiés. Il est à noter que le projet de construction de nouveau pont
est limité à une petite portion de l’infrastructure routière régionale.
2 Dégradation de formations végétales de berges -Application des lois sur la gestion forestière relative à la
de cours d’eau (Végétation galerie) protection des berges de cours d’eau
-Révégétalisation des berges de cours d’eau (approche
villageoise et/ou communale) en collaboration avec les
projets environnementaux
Ces enjeux environnementaux présentent des impacts négatifs relativement significatifs à moyen (5 à
10 ans) et à long terme (à plus de 10 ans) sur les productions agricoles, la pérennisation des
ressources naturelles et la viabilité de certaines infrastructures de développement économique. A
l’heure actuelle et d’issue quelque cinquantaine d’années, la situation écologique du site
d’emplacement de nouveau pont de la ville de Maroantsetra sur la rivière d’Anjahanambo est
encore épargnée par les différents aléas écologiques et/ou climatiques.
No Mesures d’atténuation et/ou d’optimisation Méthode de suivi Indicateurs de suivi Calendrier Acteurs responsables
MESURES REGLEMENTAIRES
1. Se conformer aux réglementations Référence aux Pourcentage de sites connexes En préalable à Mesure : Entreprise
sectorielles applicables pour les opérations réglementations disposant des actes l’installation de Suivi : MDC
sur chantier et/ou base vie sectorielles réglementaires/ sectoriels requis chantier Contrôle : ARM
applicables
MESURES TECHNIQUES ET BONNES PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES
2. Développer un plan de gestion spécifique à Rapport(s) rédigé(s) -PGE mis à jour En préalable à Mesure : Entreprise
chaque carrière (dossier d’agrément Pourcentage de sites dotés de l’installation de Suivi : MDC
technique; technique d’exploitation; volumes - PPES chantier Contrôle : ARM
exploités; période d’exploitation; plan - Dossier d’agrément technique
d’engagement environnemental spécifique - par carrière, incluant
PPES- ou étude d’impact environnemental l’autorisation communale pour
spécifique éventuellement selon le décret une carrière nouvellement
MECIE, plan de clôture) exploitée
- Dossier d’acceptation
technique par gîte et emprunt
3. Mettre en œuvre des techniques Rapports d’activités -Degré de respect des dossiers Durant Mesure : Entreprise
d’exploitation appropriées de la carrière, du d’agrément technique par l’installation de Suivi : MDC
gîte d’emprunts en respectant les impératifs carrière, incluant l’autorisation chantier Contrôle : ARM
environnementaux communale pour une carrière
nouvellement exploitée
-Dossier d’acceptation technique
par gîte et emprunt
4. Mettre en œuvre les bonnes pratiques pour Rapports d’activités Dès l’installation Mesure : Entreprise
la gestion du milieu biophysique (végétation de chantier et Suivi : MDC
ou écosystème, sols, air, eau, etc.) : pendant la Contrôle : ARM
durée des
travaux
5. Sols : -Contrôle de l’évolution -Stabilité des sols Dès l’installation Mesure : Entreprise
-Limiter la pollution des sols par des produits de l’érosion du sol -Topographie, les pentes et les de chantier et Suivi : MDC
physico-chimiques; dans les zones profils pédologiques des sols pendant la Contrôle : ARM
-Etablir des mesures anti-érosives, du d’exploitation restitués durée des
drainage et mettre en place une rétention -Contrôle de la stabilité -Erodibilité du sol / Taux travaux
des sédiments ; du sol : observation et d’érosion
-Eviter l’érosion des sols et les cartographie des -Nombre de points de
encombrements. risques d’effondrement glissement ou d’effondrement de
terrain
IGNACE Paulin K. 226
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
6. Eau : -Contrôle du régime - Débit, Hauteur d’eau Dès l’installation Mesure : Entreprise
Maintenir la qualité et limiter la pollution des hydrologique des de chantier et Suivi : MDC
eaux, la disponibilité en eaux pour les autres cours d’eau - Couleur de l’eau / Turbidité pendant la Contrôle : ARM
usagers -Contrôle de la qualité durée des
physico-chimique et - Propriétés biologiques travaux
biologique des cours (germes pathogènes, …)
d’eau et de la nappe
phréatique
7. Flore et faune et leurs habitats (Végétation) : Contrôle de l’évolution -Taux de défrichement Dès l’installation Mesure : Entreprise
-Maintien et/ou reconstitution des habitats de la reconstitution de -Taux de couverture végétale de chantier et Suivi : MDC
naturels et/ou mis en place avant l’arrivée du formation végétale -Surface reboisée par an pendant la Contrôle : ARM
projet durée des
-Relever les surfaces défrichées, coupes travaux
d’individus ligneux (arbres et/ou arbustes)
8. Mettre en œuvre les bonnes pratiques pour -Rapport de suivi Concertation avec les autorités Dès l’installation Mesure : Entreprise
la gestion du milieu social, locales, les propriétaires/ de chantier et Suivi : MDC
- occupation du territoire -Rapport d’enquête occupants concernés pendant la Contrôle : ARM
- Respect des us et coutumes ; auprès des autorités -Nombre de conflits sociaux durée des
- Nuisances et perturbations (horaires, locales -Nombre de plaintes émises travaux
circulation…
9. Développer un plan de gestion du personnel Enquête de voisinage, Dès l’installation Mesure : Entreprise
(environnement, social -us et coutumes enquête au niveau des de chantier et Suivi : MDC
locales), un plan d’hygiène et de salubrité services techniques pendant la Contrôle : ARM
concernés durée des
travaux
10. Campagnes d’information et concertation Rapport d’activités et -Nombre, date, support et nature Avant Mesure : Entreprise
auprès de la population, des autorités de suivi des campagnes d’information l’installation de Suivi : MDC
locales, et des services techniques chantier et Contrôle : ARM
compétents -Nombre, nom et rôle des pendant la
(le projet : ses enjeux, les mesures entités impliquées durée des
envisagées, les collaborations requises, travaux
mode de recrutement du personnel, etc.)
11. -Eviter tout déplacement de population -Inventaire des -Descriptif de la procédure Avant Mesure : Entreprise
habitations et suivie l’installation de Suivi : MDC
-Etablir et mettre en œuvre un plan occupations du sol chantier et Contrôle : ARM
d’indemnisation et/ou compensation pour -Enquête de voisinage -Nombre d’opérations et/ou pendant la
toute occupation et/ou exploitation de terrain -Concertation avec les d’indemnisations procédés durée des
autorités locales, les travaux
propriétaires/ -Nombre de personnes
occupants concernés concernées
12. Etablir un plan de prévention des MST et -Nombre de -Registre des séances d’IEC : Pendant la Mesure : Entreprise
VIH/SIDA campagnes de date, programme, lieu, nombre durée des Suivi : MDC
sensibilisation ; de participants travaux Contrôle : ARM
-Régularité de la mise -Nombre et localisation des
à disposition de affiches
capotes, -Moyens alloués
13. Contrôler et surveiller les infractions sur -Rapport d’activités et -Nombre et nature des Pendant la Mesure : Entreprise
chantier de de suivi infractions durée des Suivi : MDC
-Registre de -Nombre de plaintes du travaux Contrôle : ARM
doléances voisinage
Tableau 113 : Plan de Gestion Environnemental du Projet (PGEP)
No Mesures d’atténuations et/ou d’optimisation Méthode de suivi Indicateurs de suivi Calendrier Acteurs responsables
MESURES D’ACCOMPAGNEMENT SOCIAL
1. Protéger les berges et la végétation de la Contrôle des berges -Stabilité des sols ; Au début du Mesure : Entreprise
rivière d’Anjahanambo et ses sur : -Erodibilité du sol et/ou taux projet et Suivi : MDC
environnements écologiques -l’évolution de l’érosion d’érosion du sol; pendant la Contrôle : ARM
des sols -Nombre de points d’érosion, de durée de vie et
-la stabilité des glissement ou d’effondrement de d’opérationnalis
sols (observation berges. ation du pont de
directe et cartographie la ville
des risques Maroantsetra
d’effondrement)
2. Réglementer l’accès et l’utilisation des Surveillance des -Nombre et nature des Au début du Mesure : Entreprise
berges de la rivière d’Anjahanambo et ses berges : rapport infractions projet et Suivi : MDC
environnements naturels d’activités et de suivi -Nombre de plaintes des pendant la Contrôle : ARM
usagers durée de vie et
d’opérationnalis
ation du pont de
la ville
Maroantsetra
3. Mettre en œuvre un programme d’activités -Réunion des usagers -Nombre, date, support et nature Au début du Mesure : Entreprise
relatif à l’éducation, à la sensibilisation et à la et communautés des campagnes d’information projet et Suivi : MDC
communication sur les activités autorisées locales -Nombre, nom et rôle des pendant la Contrôle : ARM
auprès des usagers -Enquête et échange entités impliquées durée de vie et
de voisinage -Nombre de personnes d’opérationnalis
-Concertation avec les concernées ation du pont de
autorités locales et les la ville
communautés locales Maroantsetra
concernées
Tableau 114 : Plan de gestion social du projet
CONCLUSION GENERALE
La construction du pont de Maroantsetra sur la route nationale n°5 entre dans la politique
engagée par le gouvernement pour la valorisation du capital routier et le désenclavement de la
région d’Analanjirofo. La politique du Gouvernement place la construction d’infrastructures
routières comme priorité dans le cadre de l’accroissement de la communication des produits et des
personnes entre les différentes Régions de Madagascar.
Les éléments clés de ce présent ouvrage se trouvent dans la partie de l’étude technique. Je
tiens en particulier à faire remarquer la complexité sur l’étude de la poutre principale en béton
précontraint et ainsi les autres pièces du pont, la difficulté de collections des données,…etc.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIE :
(1). CALGARO Jean-Armand - « Projet et construction des ponts » - Presses de l’école nationale
des Ponts et Chaussées ; 457 pages ; 2000.
(2). CALGARO Jean-Armand, Anne BERNARD – GÉLY – « Conception des ponts » - Technique de
l’ingénierie ; 27 pages.
(3). DELAPLACE A., GATUINGT F. et RAGUENEAU F. – « MÉCANIQUE DES STRUCTURES» -
Résistance des matériaux ; 216 pages ; Paris ; 2008.
(4). Fascicule n° 61 titre I à IV (Malagasy) – « CONCEPTION, CALCUL ET EPREUVES DES OUVRAGES
D’ARTS » - 83 pages ; 1964.
(5). Fascicule n° 62- Titre I - Section I –« Règles techniques de conception et de calcule des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites –BAEL 91
révisé 99 » 246 pages ; Avril 1999.
(6). Fascicule n° 62- Titre I - Section II –« Règles techniques de conception et de calcule des
ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites –BPEL
91 révisé 99 » 399 pages ; Avril 1999.
(7). Fascicule n° 62- Titre V – « Règles techniques de conception et de calcul des fondations des
ouvrages en Génie Civil » ; 188pages.
(8). LACROIX Roger et FUENTES Albert – « Le projet de béton précontraint » - Editions EYROLLES ;
Paris ; 1975.
(9). SETRA – « Appareils d’appui en élastomère fretté – Guide technique - Utilisation sur les
ponts, viaducs et structures similaires» ; SETRA ; 77 pages ; 2007.
(10). SETRA – « Guide de conception – Ponts à poutres préfabriquées précontraintes par
post-tension courant »; 165 pages ; Janvier 1999.
(11). VAN TUU Nguyen – « Hydraulique routière » ; 347 pages ; 1981.
SITE - WEB :
(12). www.cours-genie-civil.com
(13). www.tecnhique-ingénieur.fr
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. I
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. II
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IGNACE Paulin K. IV
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IGNACE Paulin K. V
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IGNACE Paulin K. VI
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IGNACE Paulin K. IX
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
ANNEXE 4 : TABLEAU DE
DIMENSIONS DES APPAREILS
D’APPUI
IGNACE Paulin K. X
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. XI
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
INTRODUCTION…………………………….………………………………………………..1
PRESENTATION DU PROJET
I- Contexte et objectif du projet ............................................................................................................... 2
II- Localisation du projet ....................................................................................................................... 2
III- Description du projet ........................................................................................................................ 2
ETUDE DE TRAFIC
I- Généralités ........................................................................................................................................... 12
IGNACE Paulin K. i
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
ETUDE HYDROLOGIQUE
I- Généralités ........................................................................................................................................... 14
II- Contexte hydrologique du pont ..................................................................................................... 14
II-1- Le bassin hydrologique de la rivière.............................................................................................. 14
II-2- Précipitation .................................................................................................................................... 14
III- Estimation du débit de crue ........................................................................................................... 15
a- Loi de GUMBEL et FRECHET .......................................................................................................... 15
b- Loi de PEARSON III ......................................................................................................................... 17
c- Estimation du débit de crue ........................................................................................................... 18
ETUDE HYDRAULIQUE
I- Généralité ............................................................................................................................................. 19
II- La cote naturelle de l’eau ................................................................................................................ 19
III- Le tirant d’air ................................................................................................................................... 20
IV- Surélévation du niveau de l’eau ..................................................................................................... 21
IV-1- Calcul de la perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques du pont ........................... 21
IV-1-a- Coefficient de contraction ..................................................................................................... 21
IV-1-b- Coefficient dû aux conditions d’entrée ................................................................................ 22
IV-1-c- Coefficient dû au biais θ que forme le pont avec la perpendiculaire aux lignes
d’écoulement ....................................................................................................................................... 22
IV-1-d- Coefficient dû à la présence des piles ................................................................................... 22
IV-1-e- Coefficient dû à l’influence du nombre de FROUDE ............................................................ 22
IV-1-f- Coefficient dû à l’influence de la profondeur relative d’eau au droit de l’ouvrage ............ 23
IV-1-g- Coefficient dû à l’excentrement du pont par rapport au champ d’écoulement majeur ... 23
IV-1-h- Coefficient de submersion .................................................................................................... 23
IV-2- Calcul de la pression dynamique amont....................................................................................... 23
IV-3- Calcul de la perte de charge par frottement ................................................................................ 24
V- La hauteur de PHEC (Plus Hautes Eaux Cyclonique) ........................................................................ 24
VI- La hauteur sous-poutre (HSP)........................................................................................................ 25
VII- Le problème des affouillements ..................................................................................................... 25
a- La profondeur normale d’affouillement ....................................................................................... 25
b- La profondeur d’affouillement due à la réduction de section du cours d’eau .......................... 26
c- La profondeur d’affouillement due à la présence des piles ........................................................ 26
IGNACE Paulin K. ii
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
d- Solution apportée pour la protection des piles et culées contre les affouillements .................. 26
HYPOTHESE DE CALCUL
I- Règles de calcul.................................................................................................................................... 49
I-1- Hypothèse adopté ....................................................................................................................... 49
I-2- Principe de justification.............................................................................................................. 49
II- Les combinaisons d’actions ............................................................................................................ 50
II-1- Les actions ....................................................................................................................................... 50
II-2- Les différentes combinaisons d’actions......................................................................................... 51
II-2-1- Pour les Etats Limites Ultimes (ELU) ..................................................................................... 51
II-2-2- Pour les Etats Limites de Service (ELS) ................................................................................. 52
III- Les surcharges d’exploitation ........................................................................................................ 52
ETUDE DE LA SUPERSTRUCTURE
I- Calcul du hourdis ................................................................................................................................. 57
I-1- Hourdis central ................................................................................................................................. 57
I-1-1- Inventaire des charges.................................................................................................................. 57
a- Charges permanentes ................................................................................................................. 57
b- Surcharges d’exploitation........................................................................................................... 57
I-1-2- Coefficient de majoration dynamique CMD ................................................................................ 57
I-1-2- Détermination des efforts dans le hourdis ................................................................................. 58
A- Calcul des moments fléchissant ................................................................................................. 58
B- Calcul des efforts tranchants ...................................................................................................... 65
I-2- Hourdis console ................................................................................................................................ 69
I-2-1- Inventaires des charges ............................................................................................................ 70
I-2-2- Calcul des efforts ....................................................................................................................... 70
I-3- DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE ............................................................................................... 73
I-3-1- Sollicitations de calcul .............................................................................................................. 73
I-3-2- Calcul des armatures ................................................................................................................ 73
I-3-3- Disposition constructive .......................................................................................................... 76
I-3-4- Nécessité d’armatures d’âmes ................................................................................................. 77
I-3-5- Vérification vis-à-vis du poinçonnement de la dalle .............................................................. 78
II- Prédalles en béton armée ............................................................................................................... 79
II-1- Dimensionnement de la prédalle ................................................................................................... 79
a- Calcul des sollicitations .............................................................................................................. 79
b- Dimensionnement des aciers ..................................................................................................... 80
c- Choix des aciers ........................................................................................................................... 80
IGNACE Paulin K. iv
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
IGNACE Paulin K. v
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
ETUDE L’INFRASTRUCTURE
I- Les appareils d’appui ........................................................................................................................ 160
I-1- Les appareils d’appui en élastomères frettés ............................................................................... 160
I-2- Pré dimensionnement .................................................................................................................... 160
I-3- Vérification des appareils d’appui................................................................................................. 161
I-3-1- Calculs des efforts ................................................................................................................... 161
I-3-2- Vérifications ............................................................................................................................ 165
II- Les appuis de pont : les culées ..................................................................................................... 168
II-1- Dimensionnement du mur garde-grève ...................................................................................... 168
II-1-1- Calcul des efforts.................................................................................................................... 169
II-1-2- Calcul des armatures ............................................................................................................. 171
II-2- Dimensionnement du mur en retour ........................................................................................... 172
II-2-1- Calcul des sollicitations ......................................................................................................... 172
II-2-2- Calcul des armatures ............................................................................................................. 174
II-3- Dimensionnement du mur de front ............................................................................................. 175
IGNACE Paulin K. vi
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES BTP 2011
CONCLUSION GENERALE……………………...………………………………………230
REFERENCES
ANNEXES
IGNACE Paulin K. ix
Nom : IGNACE
Prénoms : Paulin K.
Adresse : Lot 85 parcelle 23/25 Anjoma Tamatave MADAGASCAR
Tél : +261 33 21 357 26
E-mail : paulk.ignace@yahoo.com