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Camp de concentration de Mauthausen

Le camp de Mauthausen (ou Mauthausen-Gusen après l'été 1940)


était un camp de concentration (KZ ou KL) instauré par le régime nazi Mauthausen-Gusen
du Troisième Reich autour des villages de Mauthausen et de St.
Georgen/Gusen en Haute-Autriche à environ 22 km de Linz.

L'emplacement du camp de concentration de Mauthausen a été


sélectionné avec celui du deuxième camp de concentration de Gusen,
1
en mars 1938 . On construisit d'abord le premier camp de prisonniers
à Mauthausen, mais il se développa avec le deuxième camp de Gusen
I pour devenir l'un des plus grands camps de travail en Europe
2, 3
occupée . En plus des quatre camps situés à Mauthausen et dans les
environs de Gusen, plus de 50 camps annexes, situés en Autriche et
dans le Sud de l'Allemagne dépendaient du complexe de Mauthausen-
Gusen et utilisaient les prisonniers comme main-d'œuvre. Parmi les Porte d'entrée du camp de Mauthausen
camps annexes du KZ Mauthausen-Gusen se trouvaient des carrières, Présentation
des fabriques de munitions, des mines, des usines d'armement et
Type Camp de concentration
d'assemblage d'avions.
Gestion
En janvier 1945, l'ensemble des camps dirigés depuis le bureau central
4 Date de création Août 1938
de Mauthausen rassemblaient plus de 85 000 prisonniers . Le nombre
Géré par Franz Ziereis
total des victimes est inconnu mais la plupart des sources parlent de
122 766 à 320 000 morts pour l'ensemble du complexe. Les camps Date de
Mai 1945
fermeture
formaient l'un des premiers grands complexes concentrationnaires
nazis et furent parmi les derniers à être libérés par les Alliés. Les deux Victimes
camps principaux, Mauthausen et Gusen I, étaient les seuls camps du Morts 122 766 à 320 000 morts
système concentrationnaire nazi en Europe classés « camps de niveau
Géographie
III », ce qui signifiait qu'ils étaient destinés à être les camps les plus
durs à l'intention des « ennemis politiques incorrigibles du Reich ».
2 Pays Autriche
Mauthausen-Gusen était plus particulièrement destiné à l'élimination Région Haute-Autriche
par le travail de l'intelligentsia des pays occupés par l'Allemagne lors Commune Mauthausen,
5 d'Autriche Gusen
de la Seconde Guerre mondiale .
Coordonnées 48° 15′ 32″ nord,
14° 30′ 04″ est

Géolocalisation sur la carte : Autriche


Sommaire
Histoire
KZ Mauthausen
KL Gusen I, II & III
Sous-camps de Mauthausen-Gusen
Mauthausen-Gusen en tant qu'entreprise
commerciale
Extermination par le travail
Prisonniers
Femmes et enfants à Mauthausen-Gusen
Traitement des prisonniers
Nombre de morts
Libération et héritage
Anciens déportés
Auteurs de témoignages
Autres
Voir aussi
Notes et références La libération du camp de
Bibliographie Mauthausen par la 11e division
Liens externes blindée de la 3e Armée des États-
Unis.
Liens connexes

Histoire

KZ Mauthausen
Le 7 août 1938, des prisonniers du camp de concentration de Dachau furent
envoyés dans la ville de Mauthausen près de Linz en Autriche pour commencer
la construction d'un nouveau camp. Le site fut choisi du fait de la proximité
4
d'une carrière de granite . Bien que le camp soit, dès le départ, contrôlé par l'État
allemand, il fut fondé comme une entreprise économique par une société privée.
Le propriétaire de la carrière Wienergraben située à Mauthausen était une société
DEST (sigle de Deutsche Erd- und Steinwerke GmbH). La société, une
émanation de Office central SS pour l'économie et l'administration dirigé par
Oswald Pohl, loua les terrains destinés à la construction du camp et acheta des Heinrich Himmler visitant
1 Mauthausen en 1941. Himmler est
terres près de Gusen dès le 25 mai 1938 . Un an plus tard, la société ordonna la
en train de parler avec Franz Ziereis,
construction du premier camp à Gusen. Le granite extrait de la carrière avait été
le commandant du camp.
utilisé pour paver les rues de Vienne mais les autorités nazies envisageaient la
reconstruction des principales villes d'Allemagne en accord avec les idées
6
d'Albert Speer et des autres architectes nazis , et de grandes quantités de granit étaient donc nécessaires. Les fonds pour la
construction du camp de Mauthausen furent rassemblés de nombreuses sources dont des prêts de la Dresdner Bank, de l'Escompte
Bank basée à Prague, du soi-disant fonds Reinhardt issu des biens pris aux prisonniers des camps de concentration et de la Croix-
4, 7
Rouge allemande .
Initialement, Mauthausen était uniquement un camp d'internement pour les
8
criminels de droit commun, les prostituées et les autres catégories de
9
« criminels incorrigibles ». Le 8 mai 1939, il fut converti en camp de travail,
10
principalement pour les prisonniers politiques .
Plan de la "cave d'exécution" à
Mauthausen
KL Gusen I, II & III
La DEST commença à acheter des terres à Gusen en mai 1938 pour établir un
double camp de concentration à Mauthausen et à Gusen, toutefois, les travaux de
construction ne commencèrent qu'à l'automne 1939. En 1938 et 1939, les
prisonniers du camp improvisé de Mauthausen devaient se rendre chaque jour à
1
la carrière de Gusen qui était plus productive que la carrière Wienergraben . À la
fin de l'année 1939, le camp de Mauthausen, non fini, était déjà surpeuplé du fait
du début de la guerre contre la Pologne en septembre 1939. Le nombre de
détenus était passé de 1 080 fin 1938 à plus de 3 000 un an plus tard. C'est à cette
époque que la construction d'un nouveau camp « pour les Polonais » commença
à environ 4,5 km de Gusen. Le nouveau camp (par la suite nommé Gusen I)
devint opérationnel en mai 1940, mais les carrières de Kastenhof et de Gusen à
proximité du nouveau camp étaient déjà exploitées par les détenus de
Mauthausen depuis 1938/1939. Les premiers prisonniers furent placés dans les
premiers baraquements (No. 7 et 8) le 17 avril 1940 tandis que les premiers
transports de prisonniers, principalement des camps de Dachau et de
4 Vue aérienne des camps I et II de
Sachsenhausen arrivèrent le 25 mai . Le nouveau camp de Gusen évita aux
Gusen
prisonniers de Mauthausen de réaliser les marches quotidiennes entre le camp et
les carrières.

Comme à Mauthausen, le camp de Gusen utilisa ses prisonniers en tant que main-d'œuvre esclave dans les carrières de granit
mais ces derniers furent également prêtés à diverses entreprises locales. En octobre 1941, plusieurs baraquements furent séparés
du camp de Gusen par des barbelés et transformés en un camp de travail pour les prisonniers de guerre
(allemand : Kriegsgefangenenarbeitslager). Le camp accueillit de nombreux prisonniers de guerre principalement des officiers
soviétiques.

En 1942, la capacité de production des camps de Mauthausen et de Gusen


atteignit son maximum. Gusen fut aggrandi pour inclure le dépôt central de la
Schutzstaffel où de nombreux biens pillés dans les territoires occupés étaient
11
triés avant d'être répartis dans toute l'Allemagne . Les carrières et les
entreprises locales avaient de plus en plus besoin de main-d'œuvre, car un
nombre croissant d'Allemands était mobilisé dans la Wehrmacht.

En mars 1944, le dépôt SS fut converti en un nouveau sous-camp, Gusen II.


Jusqu'à la fin de la guerre, le dépôt servit de camp de concentration improvisé. Le „Jourhaus“ – L'entrée principale
Le camp abrita entre 12 000 et 17 000 prisonniers qui étaient privés des du camp Gusen I, env.1941
2
commodités les plus élémentaires . Les détenus de Gusen II ont travaillé à St.
Georgen/Gusen à la construction et l'exploitation de l'usine souterraine d'aviation
1
B8 BERGKRISTALL .
2
En décembre 1944, une annexe du camp de Gusen fut ouverte près de Lungitz et nommée Gusen III . Les détenus de Gusen III
ont été principalement utilisés dans une boulangerie pour les détenus et pour le stockage de pièces d'aéronefs nécessaires aux
1
usines d'avions Messerschmitt à Gusen et à St. Georgen (usine souterraine B8 BERGKRISTALL) . Le nombre croissant de sous-
camps ne permit cependant pas d'accueillir l’afflux de prisonniers, ce qui entraîna une surpopulation des baraquements de tous les
2
sous-camps de Mauthausen-Gusen. De la fin 1940 à 1944, le nombre de prisonniers par lit passa de deux à quatre .

Sous-camps de Mauthausen-Gusen
Comme la production de tous les sous-camps du complexe de
Mauthausen-Gusen était en augmentation croissante, le nombre
de détenus et de sous-camps augmenta de même. Bien
qu'initialement les camps de Gusen et de Mauthausen servissent
principalement de source de main-d'œuvre pour les carrières
locales, ils furent progressivement intégrés au sein de la machine
de guerre allemande à partir de 1942. Pour accueillir le nombre
croissant de prisonniers, des sous-camps (allemand : Außenlager)
de Mauthausen furent construits dans toute l'Autriche. À la fin de Carte des principaux sous-camps de Mauthausen-
12
la guerre, la liste incluait 101 camps, dont 49 importants . Les Gusen
sous-camps étaient divisés en différentes catégories selon leur
principale fonction : Produktionslager pour les usines, Baulager
pour la construction, Aufräumlager pour le nettoyage des villes bombardées par les Alliés et Kleinlager (petits camps) où les
prisonniers travaillaient spécifiquement pour la SS.

Mauthausen-Gusen en tant qu'entreprise commerciale


La production de Mauthausen-Gusen était supérieure à celle de tous les autres grands camps de travail dont Auschwitz,
13
Flossenbürg, Gross-Rosen ou Natzwiller-Struthof, que ce soit en termes de quantité ou de profits dégagés . La liste des sociétés
employant des détenus de Mauthausen-Gusen était longue et incluait à la fois des entreprises de taille nationale et des petites
sociétés locales. Certaines parties des carrières furent transformées en ligne d'assemblage pour la société Mauser. En 1943, une
usine souterraine fut construite à Gusen au profit de la compagnie Steyr. Dans l'ensemble, 45 grandes entreprises participèrent à
l'exploitation et firent du KZ Mauthausen-Gusen l'un des camps nazis les plus rentables ; il dégagea un bénéfice de
14, 15 13
11 000 000 Reichsmarks pour la seule année 1944 soit environ 140 millions d'euros de 2011. Parmi elles :

Cartel DEST (de)


Accumulatoren-Fabrik AFA (principal producteur de batteries pour les sous-marins allemands)
IG Farben (principal producteur allemand de médicaments et de produits chimiques... dont le Zyklon B)
Deutsche Bergwerks- und Hüttenbau (exploitant de carrières)
16
Eisenwerke Oberdonau (important sidérurgiste )
Flugmotorenwerke Ostmark (fabricant de moteurs d'avions)
Otto Eberhard Patronenfabrik (fabricant de munitions)
Heinkel et Messerschmitt (constructeurs aéronautiques)
Österreichische Sauerwerks (fabricant d'armes légères)
PUCH (véhicules)
Rax-Werke (machineries et fusées V2)
Steyr Mannlicher (fabricant d'armes légères)
Les prisonniers étaient également 'loués' en tant que main-d'œuvre forcée et étaient exploités dans les exploitations agricoles
locales, pour la construction de routes, pour renforcer et réparer les berges du Danube et pour la construction de logements à
1
Gusen . Lorsque la campagne de bombardement alliée commença à cibler l'industrie de guerre allemande, les stratèges allemands
décidèrent de déplacer les chaînes d'assemblages dans des complexes souterrains pour les protéger. À Gusen I, les prisonniers
durent creuser plusieurs larges tunnels dans les collines entourant le camp (nom de code Kellerbau). À la fin de la guerre, les
prisonniers avaient creusé 29 400 m2 pour abriter une petite usine d'armement. En janvier 1944, des tunnels similaires furent
construits par les détenus de Gusen II (nom de code Bergkristall), d'une superficie de 50 000 m2, ils accueillirent une ligne de
production pour les avions Me 262 et pour les missiles V2. En plus de l'usine
1, 17
aéronautique, 7 000 m2 furent utilisés pour fabriquer divers matériels militaires .
À la fin de l'année 1944, environ 11 000 prisonniers de Gusen I et II travaillaient
18
dans ces usines souterraines et 6 500 autres travaillaient à l'extension de ces
complexes. En 1945, l'usine pour les Me 262 fut terminée avec une capacité de
1
production de 1 250 appareils par mois, même si ce chiffre ne fut jamais atteint .

En décembre 2014, une immense fabrique souterraine d'armes nucléaires est


L'une des carrières de
découverte en Autriche, près du camp de concentration de Mauthausen. Des milliers Mauthausen-Gusen
de détenus auraient participé à la construction de nombreux couloirs sous terre, sur
75 hectares, oubliés et non explorés depuis 1945. Ces lieux auraient servi à fabriquer
19
et tester les armes nucléaires nazies, une fois leur conception aboutie .

Extermination par le travail


La principale fonction du camp continua en parallèle de son rôle économique. Jusqu'en
1942, il fut utilisé pour l'emprisonnement et l'exécution des opposants politiques réels ou
3, 20
imaginaires . Le camp servait les besoins de la machine de guerre allemande et
pratiquait également l'extermination par le travail. Si les détenus étaient trop malades ou
faibles pour travailler, ils étaient transférés dans le revier (Krankenrevier, dispensaire)
ou dans les autres lieux d'extermination. De 1938 à 1941, le camp ne possédait pas de
chambre à gaz mais, à partir du printemps 1940, les prisonniers malades étaient Prisonniers de guerre
21 soviétiques
transférés et gazés au château de Hartheim qui se trouvait à 40 km du camp. Ils y
étaient exécutés par injection létale et incinérés dans le crématoire du camp. On
construisit, en octobre 1941, dans une cave, une chambre à gaz dotée d'un système
d'aération. Le Zyklon B était livré par la firme Slupetzky à Linz. La dernière opération de gazage eut lieu le 28 avril 1945, et on
estime à environ 4 000 le nombre de victimes ainsi exécutées. On utilisa à partir de 1942 un Gaswagen, un camion à gaz dont le
pot d'échappement était branché à l'intérieur du véhicule pour asphyxier les occupants, qui faisait la navette entre Mauthausen et
22, 23
Gusen .

Prisonniers
Jusqu'au début de 1940, la majorité des prisonniers étaient des socialistes,
des communistes, des anarchistes, des homosexuels et des roms d'origine
allemande, autrichienne et tchécoslovaque. Les Témoins de Jéhovah furent
10
également internés, car ils refusaient la conscription .

Au début de 1940, un grand nombre de Polonais furent transférés dans le


complexe de Mauthausen-Gusen. Les premiers groupes étaient composés
4, 25
d'artistes, de scientifiques, d'enseignants et de professeurs d'université
arrêtés lors de l'Intelligenzaktion qui désignait l'élimination de l'élite
26
polonaise . Gusen II fut nommé Vernichtungslager für die polnische
Intelligenz (« Camp de destruction de l’intelligentsia polonaise ») par les Nouveaux prisonniers attendant la
27
Allemands . désinfection dans la cour de Mauthausen

Plus tard dans la guerre, les nouveaux prisonniers étaient issus de toutes les
catégories d'«indésirables», mais les personnes éduquées et les prisonniers politiques formaient la majorité des détenus. Durant la
guerre, de nombreux groupes de républicains espagnols furent également transférés à Mauthausen et ses sous-camps. La majorité
d'entre eux avaient fui en France après la victoire de Franco et furent capturés par les forces allemandes après la bataille de
Nombre de prisonniers France en 1940 ou livré par les autorités du Régime de Vichy. Le plus important
28
dans les sous-camps groupe espagnol arriva à Gusen en janvier 1941 . Les Espagnols portent un
4, 24
au début de l'année 1945 29
triangle bleu marqué de la lettre «S» pour "Spanier" . Au début de l'année
Gusen (I, II et III combinés) 26 311 1941, presque tous les Polonais et les Espagnols furent transférés de
30
Ebensee 18 437 Mauthausen à Gusen . À la suite du déclenchement de l'Opération Barbarossa

Gunskirchen 15 000 en 1941, les camps accueillirent un grand nombre de prisonniers de guerre
soviétiques qui furent gardés dans des baraquements séparés du reste du camp.
Melk 10 314
Ces prisonniers furent les premiers à être gazés dans la nouvelle chambre à gaz
Linz 6 690 au début de l'année 1942. En 1944, des Juifs hongrois et hollandais furent
31
Amstetten 2 966 transférés au camp . Enfin, 243 homosexuels déportés à Mauthausen au titre
32
Wiener-Neudorf 2 954 du paragraphe 175 ont pu être identifiés, dont moins de la moitié survécurent .

Schwechat 2 568
Steyr-Münichholz 1 971
Schlier-Redl-Zipf 1 488

Tout au long de la guerre, le camp de Mauthausen-Gusen accueillit des


petits groupes de prisonniers, principalement issus des autres camps de
concentration allemands comme Dachau ou Auschwitz. Dans l'ensemble,
durant les derniers mois de la guerre, 23 364 détenus des autres camps de
33
concentration arrivèrent au complexe de Mauthausen-Gusen . Beaucoup
Prisonniers faisant de l'exercice à « saute-
d'autres périrent durant les marches de la mort du fait de températures
mouton »
glaciales et de l'épuisement. La plupart de ceux qui survivaient à la marche
moururent avant d'être enregistrés tandis que les autres recevaient des
33
numéros qui avaient déjà été attribués à des prisonniers qui étaient morts . Ils furent accueillis dans les camps existants ou dans
le nouveau camp de tentes (allemand : Zeltlager) juste à l'extérieur de Mauthausen où 2 000 personnes devaient utiliser des tentes
34
prévues pour 800 prisonniers et moururent de faim .

Comme dans les autres camps de concentration, tous les prisonniers n'étaient pas égaux. Leur traitement dépendait largement du
système de marquage nazi des prisonniers de même que de leur nationalité et de leur rang au sein du système. Les kapos,
prisonniers désignés par l'administration pour surveiller leurs camarades, recevaient des rations supplémentaires et dormaient
dans des pièces séparées dans la plupart des baraquements. Himmler ordonna la construction d'un bordel qui fut ouvert en 1942 et
35
était destiné à récompenser les kapos .

La fuite de prisonniers soviétiques en février 1945 constitue un événement unique dans l'histoire du camp, elle donna lieu à une
chasse à l'homme appelée plus tard par les SS Mühlviertler Hasenjagd, « chasse aux lièvres du Mühlviertel », fidèlement
reconstituée dans le film d’Andreas Gruber Hasenjagd – Vor lauter Feigheit gibt es kein Erbarmen (La chasse aux lièvres - pas
de pitié par lâcheté). Avec 123 000 spectateurs en Autriche, il fut le plus grand succès du cinéma autrichien en 1994.

Femmes et enfants à Mauthausen-Gusen


Bien que Mauthausen-Gusen ait été principalement un camp de travail pour hommes, un camp pour femmes fut ouvert à
Mauthausen en septembre 1944 avec des prisonnières issues d'Auschwitz. Par la suite, la majorité provenait des camps de
Ravensbrück, Bergen-Belsen, Gross-Rosen et Buchenwald. Il y eut également une soixantaine de gardiennes dans tout le
complexe comme à Hirtenberg, Lenzing (le principal sous-camp pour femmes en Autriche) et Sankt Lambrecht.
36
Les statistiques disponibles sur les détenus de Mauthausen datant du printemps 1943 montrent qu'il y avait 2 400 prisonniers
âgés de moins de 20 ans, représentant 12,8 % de l'effectif total de 18 665. À la fin mars 1945, ce nombre passa à 15 048 sur
78 547, soit 19,1 %, et reflète l'utilisation accrue d'adolescents polonais, tchèques, russes et des Balkans comme main-d'œuvre
37
37
forcée avec la poursuite de la guerre . Juste avant la libération du camp, les statistiques concernant les moins de 20 ans faisaient
36
état de 5 809 civils, 5 055 prisonniers politiques, 3 654 Juifs et 330 prisonniers de guerre soviétiques.

Traitement des prisonniers


Bien qu'il ne fût pas le seul camp de concentration allemand destiné à
l'extermination par le travail (Vernichtung durch Arbeit), Mauthausen-Gusen
était l'un des plus sévères et des plus violents. Les conditions de travail étaient
jugées particulièrement dures même selon les standards des camps de
38, 39, 40
concentration . Les prisonniers ne souffraient pas seulement de
malnutrition, de baraquements surpeuplés et de violences permanentes de la part
30 22
des gardes et des kapos , mais devaient aussi effectuer des travaux très durs .
Le travail dans les carrières était « réservé » aux prisonniers coupables de
Hans Bonarewitz est emmené à son
prétendus « crimes » dans le camp comme ne pas avoir salué un Allemand.
exécution après s'être échappé et
Le travail dans les carrières, dans une chaleur étouffante ou par des températures avoir été capturé le 7 juillet 1942.
30 40, 41
de −30 °C , entraînait des taux de mortalité particulièrement élevés . Les
rations alimentaires étaient limitées et durant la période 1940-1942, le poids
42
moyen des prisonniers était de 40 kg . Les rations alimentaires journalières estimées à 1 750 kilocalories durant la période 1940-
1942 passèrent à environ 1 300 sur la période 1942-1944. En 1945, les rations étaient encore inférieures et n'excédaient pas 600 à
2
1 000 kilocalories par jour, moins du tiers de l'énergie nécessaire à un travailleur standard de l'industrie lourde . Des milliers de
détenus moururent de faim.

Les détenus des camps de Mauthausen, Gusen I et II avaient accès à un sous-camp séparé pour les malades appelé Krankenlager.
43
Malgré la présence d'environ 100 médecins eux-mêmes prisonniers , ces derniers n'avaient accès à aucun médicament et ne
4, 43
pouvaient effectuer que les actes de premiers secours . Par conséquent, le « camp hospitalier » comme l'appelaient les
autorités allemandes, était en fait un mouroir dont peu de prisonniers ressortaient vivants.

La carrière de granite de Mauthausen se trouvait à la base du terrible « escalier


de la mort ». Les prisonniers devaient porter des blocs de pierre grossièrement
taillés atteignant souvent 50 kg au sommet des 186 marches de l'escalier. De
nombreux prisonniers épuisés s'effondraient et entraînaient la chute de ceux se
44
trouvant derrière eux . Les gardes SS ordonnaient parfois aux prisonniers de se
mettre en rang le long d'une falaise appelée « mur des parachutistes »
45
(allemand : Fallschirmspringerwand) . Sous la menace d'une arme, chaque
12
prisonnier avait le choix entre être abattu et pousser le prisonnier devant lui .
Une telle brutalité n'était pas isolée et les prisonniers furent victimes de
nombreuses autres méthodes :

battus à mort par les SS et les kapos ;


hypothermie : quelque 3 000 prisonniers moururent après avoir
été forcés de prendre une douche froide et de rester à l'extérieur
46
par un temps glacial ;
fusillés ;
expériences médicales :
L'« escalier de la mort ». Les
Aribert Heim, surnommé « docteur la Mort » par les prisonniers devaient porter de lourds
prisonniers, resta sept semaines à Mauthausen, ce qui lui blocs de granit sur les 186 marches
47
suffit pour mener ses « expérimentations ».
jusqu'au sommet de la carrière.
Karl Gross, autre médecin nazi, infecta des centaines de
prisonniers avec le choléra et le typhus pour tester ses
vaccins. Entre février 1942 et avril 1944, plus de 1 500
48
prisonniers moururent des suites de ces expériences .
pendaison ;
inanition ;
46
injections de phénol ;
49
noyade dans des tonneaux pleins d'eau (Gusen II) ;
50
projection contre les clôtures électrifiées ;
sortie forcée du camp afin de les abattre en prétendant qu'ils Visite d'Heinrich Himmler en avril
51
s'échappaient . 1941.

Après la guerre, l'un des survivants, Antoni Gościński rapporta 62 méthodes


46
d'exécution des prisonniers . Hans Maršálek estima que l'espérance de vie des
52
prisonniers arrivant à Gusen passa de six mois entre 1940 et 1942, à moins de trois au début de 1945 .

Paradoxalement, avec la croissance du travail forcé dans les différents sous-camps, la situation de certains prisonniers s'améliora
significativement : les rations de nourriture diminuaient, mais l'industrie lourde nécessitant des ouvriers qualifiés, certains
53
(principalement polonais et français) furent autorisés à recevoir des colis alimentaires de la part de leurs familles .

Nombre de morts

Pourcentage approximatif des


victimes par nationalité

Comme les Allemands ont détruit une grande partie des documents
administratifs et donnaient souvent aux nouveaux prisonniers qui venaient
22
d'arriver les matricules des morts , le nombre exact des morts à Des victimes du travail forcé dans les
Mauthausen est impossible à calculer. Pour compliquer le problème, carrières environnantes du camp de
certains prisonniers de Gusen furent exécutés à Mauthausen et au moins Gusen à Mulhausen, photographiées en
3 423 furent tués au château de Hartheim à 41 km du camp. De même, des 1945
54
milliers furent tués dans des chambres à gaz mobiles . Avant la libération
des camps le 4 mai 1945, les SS détruisirent les preuves et seules 40 000
victimes ont pu être identifiées. Dans les jours qui suivirent la libération, le bâtiment administratif principal du camp fut occupé
55
par des prisonniers résistants qui empêchèrent les autres prisonniers de l'incendier . Après la guerre, ce bâtiment fut acheté par
56, 57
l'un des survivants qui le transmit au musée national Auschwitz-Birkenau à Oświęcim . Certains dossiers du camp de Gusen
I furent pris par des prisonniers polonais qui les emmenèrent en Australie après la guerre. En 1969, les documents furent donnés
54
au service international de recherches de la Croix-Rouge Les archives survivantes du camp contiennent les dossiers personnels
de 37 411 prisonniers exécutés dont 22 092 Polonais, 5 024 Espagnols, 2 843 prisonniers de guerre soviétiques et 7 452 de
58
24 nationalités différentes . Le registre des morts du KZ Gusen contient également une liste additionnelle de 30 536 noms.
En plus des dossiers restants des sous-camps de Mauthausen, d'autres
importants documents furent utilisés pour donner une estimation du
nombre de victimes :

1. Un rapport de Józef Żmij, un prisonnier qui a travaillé dans


l'administration du camp de Gusen I. Son rapport est basé sur
des copies des rapports annuels réalisés entre 1940 et 1944 et
sur les rapports journaliers rédigés par le commandant du
camp entre le 1er janvier 1945 et la libération.
2. Notes personnelles de Stanisław Nogaj, un autre prisonnier
ayant travaillé à l'administration de Gusen.
3. Registre des morts rédigé par le médecin chef SS du camp de
Mauthausen pour les sous-camps de Gusen (des documents Crematorium de Mauthausen
similaires pour les sous-camps de Mauthausen furent détruits).
Du fait de ces sources parcellaires, le nombre de morts dans le complexe
59 46
concentrationnaire de Mauthausen-Gusen varie considérablement de 122 766 et 320 000 . Le nombre de 200 000 est
60, 61 22 62
également fréquemment donné . Les historiens avancent le nombre de 55 000 à 60 000 morts pour les quatre camps
principaux de Mauthausen et Gusen I, II et III. De plus, 1 042 prisonniers moururent dans les hôpitaux de campagne américains
63
après la libération des camps .

Sur environ 320 000 prisonniers qui furent internés dans le complexe de Mauthausen tout au long de la guerre, seuls 80 000
64
survécurent .

Libération et héritage
Durant les derniers mois de la guerre, le commandant du camp Franz Ziereis se
prépara à une possible offensive soviétique. Les prisonniers durent construire des
obstacles anti-chars en granite à l'est de Mauthausen. Le camp accueillit
également des prisonniers issus d'autres camps dont les sous-camps de
Mauthausen situés en Autriche orientale. Le manque de nourriture déjà flagrant
devint dramatique vers la fin de la guerre avec l'arrêt de la distribution des colis
alimentaires par la Croix-Rouge. Les prisonniers transférés à l'« hôpital » ne
recevaient qu'un pain pour vingt personnes et environ un demi-litre de soupe
65
d'herbe par jour . On ne sait pas pourquoi les prisonniers de Gusen I et II ne
furent pas tous exterminés conformément aux ordres de Himmler ; le plan de
Ziereis prévoyait d'emmener tous les prisonniers dans les tunnels des usines
souterraines de Kellerbau et de détruire les entrées.

Le 28 avril 1945, sous le prétexte d'une alerte aérienne, quelque


22 000 prisonniers de Gusen furent emmenés dans les tunnels. Cependant, après
quelques heures, tous ressortirent. Selon Stanisław Dobosiewicz, auteur de
plusieurs ouvrages sur l'histoire du camp, l'échec du plan allemand aurait pu être
causé par la destruction des câbles de détonation par les prisonniers. Même si ce Survivants de Gusen peu après la
plan fut abandonné, les prisonniers craignaient que les SS veuillent éliminer les libération du camp.

détenus par d'autres moyens. Par conséquent, les prisonniers préparèrent un plan
visant à attaquer les baraquements des gardes SS pour s'emparer des armes s'y
66
trouvant .

Le 3 mai 1945, les SS et les autres gardes commencèrent à se préparer pour l'évacuation du camp. Le jour suivant, les gardes de
Mauthausen furent remplacés par des soldats du Volkssturm sans armes et par des unités improvisées formées d'anciens agents de
police évacués de Vienne. L'officier de police responsable de l'unité accepta l'autorité de Martin Gerken, jusqu'alors le plus haut
gradé parmi les kapos, comme de facto le nouveau commandant du camp. Le travail cessa dans tous les sous-camps de
Mauthausen et les prisonniers se préparaient à leur libération ou à la défense des camps contre un possible assaut des unités SS
66 8
positionnées dans la zone . Il y eut effectivement des attaques, mais elles furent repoussées par les prisonniers . Gusen III fut le
seul camp principal à avoir été évacué. Le 1er mai, les prisonniers entamèrent une marche de la mort vers Sankt Georgen mais
reçurent l'ordre de retourner au camp quelques heures plus tard. L'opération fut répétée le lendemain, mais elle fut à nouveau
66
annulée. Le 3 mai, les gardes SS abandonnèrent le camp et laissèrent les prisonniers livrés à leur sort .

Le 5 mai 1945, le camp de Mauthausen fut libéré par la 11e division blindée de
la 3e armée américaine. À ce moment, la plupart des gardes SS avaient quitté le
camp de Mauthausen, mais 30 qui étaient restés furent lynchés par les
67 67
prisonniers ; un nombre similaire fut tué à Gusen II . Le sous-camp du col de
Loïbl fut le dernier à être libéré le 6 mai.

Parmi les survivants du camp figurait le lieutenant Jack Taylor, officier de


68
l'Office of Strategic Services dont le témoignage fut déterminant lors du
69
procès du camp de Mauthausen-Gusen au tribunal militaire de Dachau . Simon
À Mauthausen, prisonniers russes et Wiesenthal faisait également partie des survivants du camp tout comme Tibor
polonais infirmes devant un véhicule Rubin, un Juif hongrois, qui rejoignit l'armée américaine et s'illustra lors de la
blindé américain appartenant à la guerre de Corée.
11e division blindée de la 3e armée
américaine qui a libéré le camp. Après la capitulation de l'Allemagne, le complexe de Mauthausen-Gusen fut
intégré au sein de la zone d'occupation soviétique de l'Autriche. Initialement, les
autorités soviétiques utilisèrent certaines infrastructures des camps de
Mauthausen et de Gusen I comme casernements pour l'Armée rouge. Les industries souterraines furent démantelées et envoyées
en Union Soviétique. Après cela, entre 1946 et 1947, les camps furent abandonnés et de nombreux équipements furent
démantelés par l'Armée rouge et par la population locale. Les forces soviétiques détruisirent les tunnels et se retirèrent de la zone
à l'été 1947 et le camp fut cédé aux autorités civiles autrichiennes.

Le site ne devint un mémorial national qu'en 1949. Le 3 mai 1975, le chancelier Bruno Kreisky inaugura le musée de
3
Mauthausen . À la différence de Mauthausen, la zone occupée par les camps de Gusen I, II et III a été utilisée pour la
70
construction d'habitations après la guerre . En 1989, Gerhard Skiba, maire de la ville de Braunau am Inn, commanda un bloc de
granite de la carrière de Mauthausen, où tant de détenus moururent d’épuisement en y travaillant ou abattus par les gardes, au
comité de Mauthausen. Il le fit installer en face de la maison où Adolf Hitler est né. Sur la pierre figure cette inscription : « Für
Frieden Freiheit und Demokratie nie wieder Faschismus millionen Tote mahnen » (Pour la paix, la liberté et la démocratie. Plus
jamais le fascisme. À la mémoire de millions de morts).

Anciens déportés

Auteurs de témoignages
Parmi les anciens déportés à Mauthausen ou ses annexes à en avoir publié des témoignages, se trouvent :

Georges Loustaunau-Lacau, (Chiens maudits, 1946)


Raymond Chanel, (Un Medecin en Enfer, 1970, éditions Perrin)
Pierre Daix, (La forteresse vide, 1954 ; Tout mon temps, 2001)
Jean Cayrol (Nuit et brouillard, 1945)
Roger Heim (La sombre route, 1947)
André Ulmann (Souvenirs de voyage, 1946 ; Poèmes du camp, Mauthausen, Melk, Ebensee, 1969)
Jacques Bergier (Souvenirs de Mauthausen dans Les mains du miracle, de J. Kessel, 1963)
Joaquim Amat-Piniella (K. L. Reich, 1963)
Bernard Aldebert (Chemin de croix en 50 stations, de Compiègne à Gusen, 1946), rare témoignage
iconographique.
Marie Cadras (Les enfants de la tourmente, 1995)
Michel Carrouges (Le père Jacques, 1958)
Mariano Constante (es) ( Les années rouges, de Guernica à Mauthausen, Mercure de France, 1971, 250 p.)
RAZOLA Manuel, CONSTANTE Mariano (es), (Triangle bleu. Les Républicains espagnols à Mauthausen,
Kiron / éditions du Félin, 2002, (réédition de 1969).)
André Lacaze (Le tunnel, 1978)
Paul Tillard (Mauthausen, 1945 ; Le pain des temps maudits, 1962)
Pietro Caleffi (Si fa presto a dire fame, 1954))
Luis Garcia Manzano (La rondalla de Mauthausen, 2013)
Roger Hassan (films : Mauthausen, ma douleur et Un tunnel pour le Reich de Anice Clement et Jacques
Merlaud)
Helga Hošková-Weissová : (en)Helga's Diary: A Young Girl's Account of Life in a Concentration Camp. W.
71
Norton & Company, 2013 .

Autres
José Cabrero Arnal, célèbre dessinateur de bandes dessinées
Simon Wiesenthal, célèbre chasseur de nazis
Józef Cyrankiewicz, homme politique polonais
Raymond Chanel, vice-président de l'Armée Volontaire, médecin lieutenant-colonel
Gaston Pateau, commissaire de police et résistant français
Marcel Callo, bienheureux catholique français
Claude Lemaître-Basset, homme politique français
Michel Riquet, prêtre et théologien français
Ota Šik, économiste tchécoslovaque, théoricien de la troisième voie et du socialisme à visage humain.
Georges Séguy, syndicaliste et homme politique français
Kazimierz Prószyński, inventeur polonais
Pierre Paul Jeanpierre, officier de l'armée française
Anna Letenská, actrice tchécoslovaque
Joseph Imbert, médecin, ancien maire d'Arles
Peter Van Pels, l'un des occupants de la cache où vécut Anne Frank
Carlos Greykey, combattant républicain espagnol

Voir aussi
Liste des camps de concentration nazis
Amicale de Mauthausen
Comité autrichien de Mauthausen
Mühlviertler Hasenjagd (évasion de février 1945)
Système de marquage nazi des prisonniers
Procès de Mauthausen
Le Photographe de Mauthausen (El fotógrafo de Mauthausen) de Mar Targarona

Notes et références
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1972, p. 332
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(ISBN 978-0-88365-924-3, LCCN 95079470 (https://lccn.loc.gov/95079470))
7. Oswald Pohl, en plus d'avoir été un haut-gradé SS, dirigeant de la DEST et de nombreuses autres sociétés et de
diverses organisations nazies était également le directeur de la Croix-Rouge allemande. En 1938, il transféra
8 000 000 de Reichsmarks à des comptes de la SS qui furent ensuite donnés à la DEST en 1939.
8. Tadeusz Żeromski, Międzynarodówka straceńców, Varsovie, Książka i Wiedza, 1983 (ISBN 978-83-05-11175-1),
p. 76+
9. Comme l'écrivit Reinhard Heydrich dans son mémo du 1er janvier 1941 ; in: Dobosiewicz, Stanisław, op.cit., p. 12
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24. Le nombre de prisonniers fait référence à la situation au début de l'année 1945 avant la réorganisation du camp
et avant l'arrivée de nombreux trains d'évacuation et des marches de la mort
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41. . Ce dernier atteignit 58 % en 1941, à comparer à 36 % à Dachau et 19 % à Buchenwald sur la même période.
Dobosiewicz, qui fit l'étude la plus complète, compara divers facteurs et ces estimations sont basées sur le
nombre de prisonniers arrivés sur une année et le nombre de morts sur la même année.
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p. 976 Selon Martin Gilbert, il y eut 30 000 morts à Mauthausen et ses sous-camps durant les quatre premiers
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63. Zbigniew Wlazłowski, op.cit., p. 175–176
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ok-review-Helga-s-Diary-A-Young-Girl-s-Account-Of-Life-In-A-Concentration-Camp), consulté le 7 mars 2018)

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mauthausen-
Gusen concentration camp (https://en.wikipedia.org/wiki/Mauthausen-Gusen_concentration_camp?oldid=4419
92941) » (voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/Mauthausen-Gusen_concentration_camp?action=history)).

Bibliographie
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Liens externes
(en) Musée et mémorial du camp de Mauthausen
(http://www.mauthausen-memorial.at) Sur les autres projets Wikimedia :
(en) KZ Gusen Memorial Committee (http://www.
gusen.org)
(de) Audiowalk Gusen (http://audiowalk.gusen.or
g)
(en) USHMM (http://www.ushmm.org/) United Camp de concentration de Mauthausen (https://co
States Holocaust Memorial Museum abrite plus de
500 photographies du camp. mmons.wikimedia.org/wiki/Konzentrationslager_Ma
(en) Description des infrastructures du camp (htt uthausen-Gusen?uselang=fr), sur Wikimedia
p://www.remember.org/camps/mauthausen/) Commons
(en) Association des anciens de prisonniers
guerre soviétiques (http://www.mauthausen.ru/en/)
(fr) Amicale de Mauthausen (http://www.campmauthausen.org/)
(fr) Mémorial Mauthausen avec informations sur les camps satellites (http://www.monument-mauthausen.or
g/)

Liens connexes
(de) Deutsche Erd- und Steinwerke

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