LES TEMPS DU RECIT – DEVOIR HORS CLASSE

 Exercice 1 :
Soulignez les verbes au passé simple et à l’imparfait en indiquant leurs valeurs temporelles :

Ce jour-là, Domiget décida de ne pas aller travailler. Les nombreux dossiers sur son bureau attendaient
bien un jour ou deux. Il se rendit à la gare des autobus, s’approcha du tableau des départs qui était affiché
à hauteur d’homme, ferma les yeux et pointa au hasard on index sur la fiche. Il se dirigea vers le guichet
et prit un billet pour la destination que le destin lui avait affecté. Après deux heures de voyage, il
descendit de l’autobus. La place du village était vaste.

 Exercice 2 :
Complétez le texte suivant en conjuguant au passé simple les verbes entre parenthèses :

Il (sortir) ………………… de la cour, (se glisser) ………………… dans le bois, (gagner) ………………… le four à
plâtre, (pénétrer) ………………… au fond de la longue galerie et, ayant retrouvé par terre les vêtements
du mort, il s’en (vêtir) …………………. Alors, il (se mettre) ………………… à rôder par les champs, rampant
pour se cacher, écoutant les moindres bruits, inquiet. Lorsqu’il (croire) ………………… l’heure arrivée, il
(se rapprocher) ………………… de la route et (se cacher) ………………… dans une broussaille. Il (attendre)
…………………encore. Enfin, vers minuit, un galop de cheval (sonner) ………………… sur la terre dure du
chemin. L’homme (mettre) ………………… l’oreille à terre pour s’assurer qu’un seul cavalier approchait,
puis il (s’apprêter) ………………….
Guy de MAUPASSANT, Le Père Milon, 1883.

 Exercice 3 :
Complétez le texte suivant en conjuguant les verbes au tps demandé :

Je (penser, passé simple) ……………………… tout à coup à cette histoire que je (venir, imparfait)
……………………. de lire : « Il (écrire, imparfait) ………………………depuis longtemps déjà, sans quitter sa table
de travail, il (ne pas fermer, plus-que-parfait) ……………………………………… l’œil depuis deux nuits et ne
(penser, imparfait) …………………………même plus à boire ou à manger. Il (vouloir, imparfait)
……………………… achever son roman avant la fin de la semaine et il ne lui (rester, imparfait)
………………………plus que quelques pages à rédiger avant d’inscrire le mot FIN. Assommé de fatigue,
titubant au fond de cette fatigue, l’homme (sentir, passé simple) …………………… soudain qu’il (tomber,
imparfait) ……………………, privé de muscles et de nerfs, dans une sorte de vertige sans fond.