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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES INGÉNIEURS INDUSTRIELS
www.unilu.ac.cd

TRAVAUX PERSONNELS DES ÉTUDIANTS


« COURS D’ANALYSE MATHÉMATIQUE »

Dirigés par : C.T Ir. Eddie BILITU


C.T Ir. Héritier TSHIWISA
Promotion : Préparatoire A

ANNÉE ACADÉMIQUE 2021 – 2022


Présentés par:
BANZA KASUMBUSUMBU DAMAS
BANZA MIZIBU SERGE
ILUNGA MWANAMPUMBA ELISEE
KABAMBA MWANABUTE KEVINE
KALONJI MUTOMBO VICTOIRE
KASONGO NYEMBO LAURENT
MASAMBA KUKIELE SALOMON
MUFINDA YAV JEAN
MULONDA NTAMBWE ANTOINE
MULONGO ILUNGA DAVID
MULUNDO TSHISWAKA SALOMON
NGOY BITOTO BRAEL
NGOY KAZADI JACQUES
TSHIBAKA TOM DIDO
TSHUNZA KALALA ROMAIN
RÉSOLUTIONS
1° a) 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥𝑦 + 3𝑦 2 𝑒𝑛 (2,1); (−2, −2)
Une application 𝑓: ℝ² → ℝ est différentiable en un point (𝑥0 , 𝑦0 ) ∈ ℝ² si et
seulement si
𝑓(𝑥,𝑦)−𝑓(𝑥0 ,𝑦0 )−𝜕𝑥 𝑓(𝑥0 ,𝑦0 )(𝑥−𝑥0 )−𝜕𝑦 𝑓(𝑥0 ,𝑦0 )(𝑦−𝑦0 )
𝑙𝑖𝑚 =0
(𝑥,𝑦)→(𝑥0 ,𝑦0 ) √(𝑥−𝑥0 )²−(𝑦−𝑦0 )²

Pour le point (2,1), on a


𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥𝑦 + 3𝑦 2 𝑓(2,1) = 5
𝜕𝑥 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑦 𝜕𝑥 𝑓(2,1) = 1
𝜕𝑦 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑥 + 6𝑦 𝜕𝑦 𝑓(2,1) = 8
Il s’ensuit que

𝑓(𝑥, 𝑦) − 𝑓(2,1) − 𝜕𝑥 𝑓 (2,1)(𝑥 − 2) − 𝜕𝑦 𝑓 (2,1)(𝑦 − 1)


𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(2,1) √(𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2
𝑥𝑦+3𝑦 2 −5−1(𝑥−2)−8(𝑦−1)
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(2,1) √(𝑥−2)2 +(𝑦−1)2

En passant au changement de variables ; en posant 𝑥 = 2 + 𝑟 cos 𝜗 et 𝑦 = 1 +


𝑟 sin 𝜗
La fraction s’écrit comme suit
(2 + 𝑟 cos 𝜗)(1 + 𝑟 sin 𝜗) + 3(1 + 𝑟 sin 𝜗)² − 5 − 𝑟 cos 𝜗 − 8𝑟 sin 𝜗
𝑟
= 𝑟² sin 𝜗 (3 sin 𝜗 + cos 𝜗)
Sachant que les fonctions sinus et cosinus ont toujours des variations comprises
dans l’intervalle [−1, 1], nous pouvons écrire les inégalités suivantes
−3 ≤ 3 sin 𝜗 ≤ 3 (1)
−1 ≤ cos 𝜗 ≤ 1 (2)
−𝑟² ≤ r²sin 𝜗 ≤ r² (3)

TPE_UNILU_ESI_PREPARATOIRE 1
En additionnant membre à membre les inégalités (1) et (2), on obtient l’inégalité
ci-après
−4 ≤ 3 sin 𝜗 + cos 𝜗 ≤ 4 (4)
En multipliant membre à membre les inégalités (3) et (4), le résultat se présente
comme suit
−4𝑟² ≤ 𝑟² sin 𝜗 (3 sin 𝜗 + cos 𝜗) ≤ 4𝑟² (5)
En considérant l’inégalité (5) en valeur absolue, on a l’inégalité suivante ;
−4𝑟² ≤ 0 ≤ |𝑟² sin 𝜗 (3 sin 𝜗 + cos 𝜗)| ≤ 4𝑟²
𝑥𝑦+3𝑦 2 −5−1(𝑥−2)−8(𝑦−1)
Or 𝑟² sin 𝜗 (3 sin 𝜗 + cos 𝜗) =
√(𝑥−2)2 +(𝑦−1)2
Donc on peut écrire que
𝑥𝑦 + 3𝑦 2 − 5 − 1(𝑥 − 2) − 8(𝑦 − 1)
| | ≤ 4𝑟² → 0
√(𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2
D’où
𝑥𝑦+3𝑦 2 −5−1(𝑥−2)−8(𝑦−1)
lim = 0.
(𝑥,𝑦)→(2,1) √(𝑥−2)2 +(𝑦−1)2

Il en ressort que la fonction 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝒙𝒚 + 𝟑𝒚𝟐 est différentiable en (𝟐, 𝟏).


Pour le point(−2, −2), on a
𝑓(−2, −2) = 16
𝜕𝑥 𝑓(−2, −2) = −2
𝜕𝑦 𝑓(−2, −2) = −14
Il en résulte que
𝑓(𝑥, 𝑦) − 𝑓(−2, −2) − 𝜕𝑥 𝑓(−2, −2)(𝑥 + 2) − 𝜕𝑦 𝑓(−2, −2)(𝑦 + 2)
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(−2,−2) √(𝑥 + 2)2 + (𝑦 + 2)2
𝑥𝑦 + 3𝑦 2 − 16 + 2(𝑥 + 2) + 14(𝑦 + 2)
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(−2,−2) √(𝑥 + 2)2 + (𝑦 + 2)2
La restriction à la droite d’équation 𝑥 = −2 passe par le point (−2, −2) et
donne la fonction :

TPE_UNILU_ESI_PREPARATOIRE 2
3𝑦 2 +12𝑦+12 3𝑦 2 +12𝑦+12
= qui tend vers 6, quand 𝑦 tend vers −2
√(𝑦+2)² √𝑦 2 +2𝑦+4

La restriction à la droite d’équation 𝑦 = −2 passe par le point (−2, −2) et


−2
donne la fonction qui tend vers −1, quand 𝑥 tend vers −2
√𝑥 2 +2𝑥+4

𝑥𝑦+3𝑦 2 −16+2(𝑥+2)+14(𝑦+2)
Par conséquent, 𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(−2,−2) √(𝑥+2)2 +(𝑦+2)2
n’existe pas
𝒙𝒚+𝟑𝒚𝟐 −𝟏𝟔+𝟐(𝒙+𝟐)+𝟏𝟒(𝒚+𝟐)
Vu que 𝒍𝒊𝒎 n’existe pas, il
(𝒙,𝒚)→(−𝟐,−𝟐) √(𝒙+𝟐)𝟐 +(𝒚+𝟐)𝟐
s’ensuit que la fonction 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝒙𝒚 + 𝟑𝒚𝟐 n’est pas différentiable en
(−𝟐, −𝟐).
b) 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑦√𝑥
Pour le point (2,1), on a
𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑦√𝑥 𝑓(2,1) = √2
𝑦 √2
𝜕𝑥 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝜕𝑥 𝑓(2,1) =
2√𝑥 4

𝜕𝑦 𝑓(𝑥, 𝑦) = √𝑥 𝜕𝑦 𝑓(2,1) = √2
Il en résulte que
𝑓(𝑥, 𝑦) − 𝑓(2,1) − 𝜕𝑥 𝑓(2,1)(𝑥 − 2) − 𝜕𝑦 𝑓(2,1)(𝑦 − 1)
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(2,1) √(𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2

√2
𝑦√𝑥 − √2 − (𝑥 − 2) − √2(𝑦 − 1)
𝑙𝑖𝑚 4
(𝑥,𝑦)→(2,1) √(𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2

4𝑦√𝑥 − 𝑥√2 + 2√2 − 4𝑦√2


𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(2,1) 4√(𝑥 − 2)2 + (𝑦 − 1)2

4𝑦√𝑥 − 𝑥√2 + 2√2 − 4𝑦√2 0


𝑙𝑖𝑚 = =0
(𝑥,𝑦)→(2,1) 4√𝑥 2 − 2𝑥 + 4 + 𝑦 2 − 2𝑦 + 1 4 √4
Etant donné que

TPE_UNILU_ESI_PREPARATOIRE 3
√2
𝑦√𝑥 − √2 − (𝑥 − 2) − √2(𝑦 − 1)
𝑙𝑖𝑚 4 =0
(𝑥,𝑦)→(2,1) (𝑥 2 (𝑦
√ − 2) + − 1) 2

On peut conclure que la fonction 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝒚√𝒙 est différentiable en


(𝟐, 𝟏).
Pour le point (−2, −2), on a
𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝑦√𝑥 𝑓(−2, −2) ∄
𝑦
𝜕𝑥 𝑓(𝑥, 𝑦) = 𝜕𝑥 𝑓(−2, −2) ∄
2√𝑥

𝜕𝑦 𝑓(𝑥, 𝑦) = √𝑥 𝜕𝑦 𝑓(−2, −2) ∄

𝑓(−2, −2), 𝜕𝑥 𝑓(−2, −2) et 𝜕𝑦 𝑓(−2, −2) n’existent pas car √−2 est une
opération impossible dans ℝ, par voie de conséquence
𝑓(𝑥, 𝑦) − 𝑓(−2, −2) − 𝜕𝑥 𝑓(−2, −2)(𝑥 + 2) − 𝜕𝑦 𝑓(−2, −2)(𝑦 + 2)
𝑙𝑖𝑚
(𝑥,𝑦)→(2,1) √(𝑥 + 2)2 + (𝑦 + 2)2

n’existe pas, de là on infère que la fonction 𝒇(𝒙, 𝒚) = 𝒚√𝒙 n’est pas


différentiable en (−𝟐, −𝟐).
𝑥²𝑦
𝑠𝑖 (𝑥, 𝑦) ≠ (0,0)
2° {𝑥 4 −2𝑥 2 𝑦+3𝑦²
0 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑛
Remarquons tout d’abord que la fonction est bien définie sur ℝ² puisque
𝑥 4 − 2𝑥 2 𝑦 + 3𝑦 2 = (𝑥 2 − 𝑦)2 + 2𝑦
Ne s’annule qu’en(0,0).
La restriction de 𝑓 aux droites 𝑥 = 0 et 𝑦 = 0 est la fonction nulle. De plus, la
restriction à la droite 𝑦 = 𝑚𝑥, avec 𝑚 ≠ 0 donne
𝑚𝑥
𝑓(𝑥, 𝑚𝑥) =
𝑥 2 − 2𝑚𝑥 + 3𝑚²
Et tend vers 0 quand 𝑥 tend vers 0. Comme 𝑓(0,0) = 0, la restriction de 𝑓 à
toute droite passant par l’origine est donc continue.
En considérant la restriction de 𝑓 à la parabole d’équation 𝑦 = 𝑥 2 , on a

TPE_UNILU_ESI_PREPARATOIRE 4
𝑥4 1
𝑓(𝑥, 𝑥²) = 4 =
2𝑥 2
D’où 𝑓(𝑥, 𝑥²) ne tend pas vers 0 quand 𝑥 tend vers 0.

90°-α
α
10 cm 10 cm 10 cm

La largeur de la plaque 𝐿 = 30 𝑐𝑚
La surface à maximiser sera donné par l’expression
𝑠(𝑟, α) = 𝑟 cos(90° − α)[ 𝑟 sin(90° − α) + 𝐿 − 2𝑟]
𝑠(𝑟, α) = 𝑟 sin 𝛼[ 𝑟 cos𝛼 +𝐿 − 2𝑟]
𝐿 𝜋
𝑠(𝑟, α) = 𝑟 cos 𝛼[ 𝑟 sin 𝛼 +30 − 2𝑟] avec 𝐷𝑆 = {(𝑟, α)| 0 ≤ 𝑟 ≤ , 0 ≤ 𝛼 ≤ }
2 2

Cherchons les points critiques


𝜕𝑟 𝑠(𝑟, α) = cos 𝛼 (2𝑟 sin 𝛼 +30 − 4𝑟)
𝜕𝛼 𝑠(𝑟, α) = 𝑟(−2𝑟 sin2 𝛼 +(2𝑟 − 30) sin 𝛼 + 𝑟), et
𝐿 𝜋
∇𝑠(𝑟, α) = (0,0) dans Ḋ𝑠 si seulement si (𝑟, α) = ( , ) et l’on a
3 6
𝜋 𝐿²√3
𝑠 (10, ) = = 0.14434𝐿²
6 12
Après avoir recherché le maximum de s sur le bord 𝜕𝐷 de D, on obtient que ;
Comme 𝑠 (r, α) ≤ 𝑠 (𝐿/3, π/6) pour tout (r, α) ∈ 𝐷𝑠 on conclut que le flux
𝐿
passant dans la gouttière sera maximal pour 𝑟 = = 10 et α = π/6.
3

TPE_UNILU_ESI_PREPARATOIRE 5

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