2019 ‫االمتحان التجريبي للباكالوريا‬

‫عبر األنترنيت – خيار فرنسية‬

- ‫ التصحيح‬- ‫النسخة الثانية‬

: ‫مدة االنجاز‬
‫الرياضيات‬ ‫المادة‬
‫ساعات‬4

‫الشعبة أو‬
9 :‫المعامل‬ ‫العلوم الرياضية‬
‫المسلك‬

Exercice 1 :

1/a - E≠ ∅

- Soit (a,b) ϵ E et (x,y) ϵ E ; montrons que : (a,b)T(x,y) ϵ E

on a : (𝑎𝑥 + 𝑏𝑦)2 -(𝑎𝑦 + 𝑏𝑥)2 = 𝑎2 𝑥 2 − 𝑎2 𝑦 2 + 𝑏 2 𝑦 2 − 𝑏 2 𝑥 2

= 𝑎2 (𝑥 2 − 𝑦 2 ) + 𝑏 2 (𝑦 2 − 𝑥 2 )

= (𝑥 2 − 𝑦 2 )(𝑎2 − 𝑏 2 )

or 𝑥 2 − 𝑦 2 ≠ 0 et 𝑎2 − 𝑏 2 ≠0 donc : (𝑥 2 − 𝑦 2 )(𝑎2 − 𝑏 2 ) ≠0

donc : (𝑎𝑥 + 𝑏𝑦)2 -(𝑎𝑦 + 𝑏𝑥)2 ≠ 0

donc (a,b)T(x,y) ϵ E ; donc : ∀ (a,b) ϵ E ; ∀ (x,y) ϵ E : (a,b)T(x,y) ϵ E

d'ici : T est une [C] dans E.

b - Soit (a,b) et (x,y) de E

(a,b)T(x,y) = (ax+by ; ay+bx)

(xy)T(a;b) = (xa+yb ; xb+ya)

or : (ax+by , ay+bx) = (xa+yb , xb+ya)

donc : (a,b)T(x,y) = (x,y)T(a,b)

donc : ∀ (a,b) ϵ E ; ∀ (x,y) ϵ E ; (a,b)T(x,y)= (x,y)T(a,b)

donc : T est commutative .

Soit (a,b) ; (c,d) et (x,y) de E :

((a,b)T(c,d))T(x,y) = (ac+bd ; ad+bc)T(x,y)

= ((ac+bd)x + (ad+bc)y ; (ac +bd)y ; (ad+bc)x)

= (acx +bdx + ady +bcy ; acy +bdy +adx +bcx)

et on a :

(a,b)T((c,d)T(x,y)) = (a,b)T(ax+dy ; cy+dx)

= (a(cx+dy)+b(cy+dx) ; a(cy+dx)+b(cx+dy)

= (acx+ady+bcy+dbx ; acy+adx+bcx+bdy)

donc : ((a,b)T(c,a))T(xny) = (a,b)T((c,d)T(x,y))

donc T est associative dans E .

c - Soit (e,e') un élément de E .

si (e,e') est un élément neutre de (E,T)

alors : ∀ (x,y) ϵ E ; (x,y)T(e,e') = (e,e')T(x,y) = (x,y)

donc : ∀ (x,y) ϵ E ; xe+ye' = x

xe'+ye = y

par x=1 et y=0 on obtient : e=1 et e'=0 donc : (e,e') = (1,0) .

Vérifions que (1,0) est bien l'élément neutre de (E.T) :

soit (x,y) de E

(x,y)T(1,0) = (x+y×0 ; x×0+y) = (x,y) et T est commutative donc :

∀ (x,y) ϵ E : (x,y)T(1,0) = (1,0)T(x,y) = (x,y)

 d'ou : (1,0) est l'élément neutre de (E.T) .

d - Soit (x,y) de E , on résoud dans E l'équation :

(x,y)T(x',y') = (x',y')T(x,y) = (1,0) d'inconnu (x',y')

on a : (x,y)T(x',y') = (x',y')T(x,y) = (1,0)

⇔ (x,y)T(x',y') = (1,0)

⇔ xx' +yy' = 1

yx' +xy' = 0
𝑥 𝑦 2 2
Δ=𝑦 𝑥 = 𝑥 − 𝑦 ≠ 0 donc le système admet une seule solution (x',y') avec : x'=
1 𝑦
𝚫𝐱 0 𝑥 𝑥
= =
𝚫 𝑥2− 𝑦2 𝑥 2 −𝑦 2

𝑥 1
𝚫𝐲 𝑦 0 −𝑦
y'= = =
𝚫 𝑥2− 𝑦2 𝑥 2 −𝑦 2

𝑥 −𝑦 𝑥 −𝑦 𝑥 2 −𝑦 2
donc : (x',y') = ( , ) or : ( )2 − ( )2= ≠ 0.
𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2 (𝑥 2 −𝑦 2 )2

donc : (x',y') ϵ E donc : ∀ (x,y) ϵ E ; ∃(x',y')ϵ E ,

(x,y)T(x',y') = (x',y')T(x,y) = (1,0)

𝑥 −𝑦
d'ou : tout élément (x,y) de E est symétrique est ( , )
𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2

or : T est commutative , associative dans E et T admet un élément neutre dans E.

D'ou : (E.T) est un groupe abélien .

2/ - F⊂ E , (1≠0) ; F≠∅ car (1,0) ϵ F ;

Soit : (a,b) et (xny) de F

𝑥 −𝑦
(a,b)T(𝑥, 𝑦)−1 = (a,b)T( , )
𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2

𝑎𝑥−𝑏𝑦 𝑏𝑥−𝑎𝑦
=( ; )
𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2

𝑎𝑥−𝑏𝑦 2 𝑏𝑥−𝑎𝑦 2 (𝑎𝑥−𝑏𝑦)2 −(𝑏𝑥−𝑎𝑦)2

or : ( ) - ( ) =
𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2 (𝑥 2 −𝑦 2 )2

𝑎2 𝑥 2 −𝑏2 𝑥 2 + 𝑏2 𝑦 2 +𝑎2 𝑦 2
=
(𝑥 2 −𝑦 2 )2
 𝑥 2 (𝑎2 −𝑏2 )−𝑦 2 (𝑎2 −𝑏2 )
=
(𝑥 2 −𝑦 2 )2

(𝑥 2 − 𝑦 2 )(𝑎2 −𝑏2 )
=
(𝑥 2 −𝑦 2 )2

= 1 car 𝑎2 − 𝑏 2 = 𝑥 2 − 𝑦 2 = 1

donc (a,b)T(x, y)−1 ϵ F donc : ∀ ((a,b)T(X,Y))ϵ 𝐹 2 ; (a,b)T(x, y)−1 ϵ F

d'ou F est sous groupe de (E.T)

3/a- G⊂𝑀2 (IR)

G≠∅ car 𝐼2 ϵG

Soit : X et Y de G tels que :

𝑥 𝑦 𝑥′ 𝑦′ 2 2 2 2
X= (𝑦 𝑥 ) et Y= (𝑦′ 𝑥′) et 𝑥 − 𝑦 = 1 et 𝑥′ − 𝑦′ = 1

𝑥 𝑦 𝑥′ 𝑦′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′
XY= (𝑦 𝑥 ) (𝑦′ )=( ′ )
𝑥′ 𝑦𝑥 + 𝑥𝑦′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′

et : (xx′ + yy′)2 − (𝑦𝑥 ′ + 𝑥𝑦 ′ )2 = 𝑥 2 𝑥′2 + 𝑦 2 𝑦′2 + 2xx'yy' + 𝑦 2 𝑥′2 + 𝑥 2 𝑦′2 -2xyx'y'

= 𝑥 2 (𝑥′2 + 𝑦′2 )+ 𝑦 2 (𝑦′2 + 𝑥′2 )

= (𝑥 2 + 𝑦 2 ) (𝑥′2 + 𝑦′2 )

=1

donc: XYϵG donc : ∀(x,y)ϵ 𝐺 2 ; XYϵ G

donc : G est une partie stable de (𝑀2 (𝐼𝑅) , x)

b- i) Soit : (x,y) et (x',y') de F

on a : f((x,y)T(x',y')) = f(xx'+yy';xy'+yx')

= M(xx'+yy';xy'+yx')

or f(x,y)×f(x',y') = M(x,y) ×M(x',y')

𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ 𝑥𝑦 ′ + 𝑦𝑥′
=( ′ )
𝑥𝑦 + 𝑦𝑥′ 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′
 = M(xx'+yy' ; xy'+yx')

et : (xx′ + yy′)2 − (𝑦𝑥 ′ + 𝑥𝑦 ′ )2 =1

donc : f(x,y) × f(x';y') = f((x,y))T(x';y')) donc : T est un homorphisme de (E.T) vers (G,X)

∀ X ϵG ; ∃ (x,y) ϵ 𝐼𝑅2 / X=M(x,y) et 𝑥 2 − 𝑦 2 = 1

donc : ∀ X ϵG ; ∃ (x,y) ⊂F/ X=f(x,y) donc : f est injective .

Donc : f est un isomorphisme de (F,T) vers (G,x)

or (F.T) est un sous groupe de (E.T) donc (F.T) est un groupe et T est commutative

d'ou (F.T) est un groupe commutatif d'ou : (G,x) est un groupe abélien.

ii) Soit M(x,y) de G .

𝑀 −1 (x,y) = (f(x, y))−1

= f((x,y)')
𝑥 −𝑦
= f( , )
𝑥 2 −𝑦 2 𝑥 2 −𝑦 2

= f((x,-y))

= M(x;-y)

Exercice 2 :

1/ On a : p≥5 et p premier donc : p≠3 donc : p^3 = 1 .

donc : d'après la théorie de Fermat 3𝑝−1 = 1[𝑝] et p-1≠0 donc: p-1 ϵE .

2/ a- Si : a=1 alors : 31 = 1[𝑝] donc: 𝑝 2 et p premier donc : p=2 ce qui est faux

car : p≥5 donc a≠ 1

Si a=2 alors 32 = 1[𝑝] donc 𝑝 8 et p premier donc : p=2 ce qui est faux donc : a≠2
𝑎
𝑎
b- Supposons que 32 ≡ 1[𝑝] or a≠0 donc : ≠0
2
𝑎 𝑎
donc : ϵ E or a est le plus petit élément de E donc : ≥ 𝑎
2 2

1
donc : ≥ 1 ce qui est faux
2
𝑎
d'ou: 32 ≡ 1[𝑝]
 2(𝑎) 𝑎 𝑎
On a : 3𝑎 ≡1[𝑝] donc : 3 2 ≡ 1[𝑝] donc : (32 -1)(32 +1) ≡ 0[𝑝]

donc : 𝑝 𝑎 𝑎 donc : 𝑝 𝑎 ou 𝑝 𝑎
(32 −1)(32 +1) (32 −1) (32 +1)

𝑎 𝑎
𝑎/2 𝑎/2
donc : 3 ≡ 1[𝑝] ou 3 ≡ -1[𝑝] or 3 ≡ 1[𝑝] d'ou : 3 ≡ -1[𝑝]
2 2

c- nϵE et r le reste de la division entière de n par a

Donc: ∃qϵIN / n=qa+r

3/a- On a : 3𝑎 ≡ 1[𝑝] donc : 3𝑎𝑞 ≡ 1[𝑝]

d'ou 3𝑟 × 3𝑎𝑞 ≡ 3𝑟 [𝑝] d'ou : 3𝑎𝑞+𝑟 ≡ 3𝑟 [𝑝]

d'ou : 3𝑛 ≡ 3𝑟 [𝑝] or : 3𝑛 ≡ 1[𝑝] d'ou : 3𝑟 ≡ 1[𝑝]

b- Soit nϵE et r le reste de la division entière de n par a

d'ou : 3𝑟 ≡ 1[𝑝]

si r≠0 alors rϵE donc : r≤a

or r est le reste de n par a donc : r<a ce qui est faux d'ou : r=0

par suite 𝑛 𝑎 (nϵ𝐼𝑁 ∗ ) donc: ∃kϵ𝐼𝑁 ∗ /n=ka donc : nϵ{𝑘𝑎/𝑘𝜖𝐼𝑁 ∗ }

donc: E⊂{𝑘𝑎/𝑘𝜖𝐼𝑁 ∗ }

Réciproquant :

Soit nϵ{𝑘𝑎/𝑘𝜖𝐼𝑁 ∗ } donc : n=ka

m≠0 et 3𝑛 =(3𝑎 )𝑘 or : 3𝑎 ≡ 1[𝑝] donc : (3𝑎 )𝑘 ≡ 1[𝑝]

donc : 3𝑛 ≡ 1[𝑝] donc nϵE

donc : {𝑘𝑎/𝑘𝜖𝐼𝑁 ∗ } ⊂ E d'ou : E= {𝑘𝑎/𝑘𝜖𝐼𝑁 ∗ }

4/ Soit q un nombre premier de E donc ∃kϵ𝐼𝑁 ∗ /n=ka

donc 𝑎 𝑞 or q est premier donc a=1 or a=q et a≠1 donc : a=q

d'ou E={𝑘𝑎/𝑘𝜖𝐼𝑁 ∗ } or p-1ϵE donc : ∃kϵ𝐼𝑁 ∗ /p-1=ka

donc 𝑞 𝑝−1 d'ou : p≡1[𝑞]

Exercice 3:

Partie 1:

1/ Le déterminant ∆ de (E) est :

∆=((1 − 3i)m)2 + 16𝑚2 = (1 − 3i)2 𝑚2+ 16m= (1-9-6i)𝑚2 + 16𝑚2

= (-8-6i+16) 𝑚2

= (8-6i) 𝑚2

=((3 − i)m)2

2/ Si m=0 alors : ∆=0 donc l'équation admet une seule solution 𝑍0 =0

Si m≠0 alors : ∆≠0 donc l'équation admet deux solutions distinctes :

(−1+3𝑖)𝑚+(3−𝑖)𝑚
𝑍1 =
2

(−1+3𝑖)𝑚−(3−𝑖)𝑚
𝑍2 =
2
𝑚 𝑚
𝑍1 = (-1+3i+3-i)= (2+2i)=m(1+i)
2 2
𝑚 𝑚
𝑍2 = (-1-3i-3+i)= (-4+4i)=2m(-1+i)
2 2

S= {𝑚(1 + 𝑖); 2𝑚(−1 + 𝑖)}

3/ m=𝑒 𝑖𝜃
𝜋
𝑍1 =𝑒 𝑖𝜃 (1+i)=𝑒 𝑖𝜃 √2𝑒 𝑖𝜋/4 =√2𝑒 𝑖(4 +𝜃)
3𝜋
𝑍2 =2𝑒 𝑖𝜃 (-1+i)=2𝑒 𝑖𝜃 √2𝑒 𝑖3𝜋/4 =2√2𝑒 𝑖( 4 +𝜃)

Partie 2 :

1/ On a : 𝑍2 - 𝑍𝜃 = 2m(-1+i) ; 𝑍1 − 𝑍𝜃 = m(1+i) ; m≠0

𝑍2 − 𝑍𝜃 2m(−1+i) 2(−1+𝑖) 2(−1+𝑖)(1−𝑖)
donc: = = = = −(1 − i)2 =2i = [2, 𝜋/2]
𝑍1 −𝑍𝜃 m(1+i) 1+𝑖 2

𝑍2 − 𝑍𝜃
donc : ang( ) ≡ 𝜋/2[2𝜋]
𝑍1 −𝑍𝜃

donc : → ⊥→ d'ou O𝑀1 𝑀2 est un triangle rectangle en O.

𝑂𝑀1 𝑂𝑀2
 𝑍𝑀 − 𝑍𝜃 𝑚
2/O,A,M alignés ⇔ ϵ IR ⇔ ϵ IR
𝑍𝐴 −𝑍𝜃 1+𝑖3𝑖

Posons : m=x+iy avec : (x,y)ϵ𝐼𝑅2 ⧵{(0,0)}

𝑚 𝑥+𝑖𝑦 (𝑥+𝑖𝑦)(1−3𝑖)
= =
1+3𝑖 1+3𝑖 10

1
= (x-3xi+iy+3y)
10

𝑥+3𝑦 −3𝑥+𝑦
=( ) + i( )
10 10
𝑚
ϵ IR ⇔-3x+y=0 donc l'ensemble des points M(m) tels que O,A,M alignés est la
1+3𝑖
droite d'équation y=3x privée de O(0,0)
𝑍𝑀 − 𝑍𝜃
3/OAM rectangle ⇔ ϵ iIR*
𝑍𝐴 −𝑍𝜃

𝑚
⇔ ϵ iIR*
1+3𝑖

⇔ x+3y=0

d'ou l'ensemble des points M(m) tels que OAM est un triangle rectangle en O est la
droite d'équation : x+3y=0 privée de o(0,0)

Exercice 4:

Partie 1 :

1/ Soit h la fonction définie sur ]0, +∞[ par h(x)=x-lnx

1 𝑥−1
h est dérivable sur ]0, +∞[ : ∀x> 0; h'(x)=1- =
𝑥 𝑥

donc h est croissante sur [1, +∞[

h est décroissante sur ]0,1]

donc : ∀x≥1 ; h(x) ≥ ℎ(1)

∀𝑥 ≤ 1; h(x) ≤ h(1)

donc : ∀xϵ]0, +∞[ : h(x) ≥1 d'ou : ∀x> 0: x-lnx≥1

Soit : xϵIR ;

xϵDf ⇔ 1-𝑒 −𝑥 ≥ 0 ou x<0

 x≥0 -x≥ 0

√−𝑥 >0

√−𝑥 - ln√−𝑥 ≠ 0

xϵDf ⇔ x≥0 ou x<0

𝑒 −𝑥 ≤1 √−𝑥 - ln√−𝑥 ≠ 0

⇔ x≥0 ou x<0

x≥0 √−𝑥 - ln√−𝑥 ≠ 0

⇔ x≥0 ou x<0

⇔ xϵIR d'ou : Df=IR

3
2/a- lim𝑥−>0+ 𝑓(𝑥)=lim𝑥−>0+ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1 − 𝑒 −𝑥 =0 = f(0)

√−𝑥
lim𝑥−>0− 𝑓(𝑥)= lim𝑥−>0+
√−𝑥−𝑙𝑛√−𝑥

𝑋
= lim𝑋−>0+ (X=√−𝑥)
𝑋−𝑙𝑛𝑋

1
= lim + (X).
𝑋−>0 𝑋−𝑙𝑛𝑋

0+ 0−

= 0−

lim𝑥−>0+ 𝑓(𝑥) = lim𝑥−>0− 𝑓(𝑥) = f(0)

d'ou f est continue en 0

b- dérivabilité en 0 à droite :
3
𝑓(𝑥)−𝑓(0) 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1−𝑒 −𝑥
lim 0+ = lim0+
𝑥 𝑥
3 3
𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1−𝑒 −𝑥 √1−𝑒 −𝑥
= lim0+ 3 .
√1−𝑒 −𝑥 𝑥

3
𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1−𝑒 −𝑥 3 1−𝑒 −𝑥
= lim0+ 3 .√
√1−𝑒 −𝑥 𝑥3
 3
𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1−𝑒 −𝑥 3 1−𝑒 −𝑥 1
= lim0+ 3 . √( ) × ( 2)
√1−𝑒 −𝑥 −𝑥 x

1 -1 −∞

= -∞

donc f n'est pas dérivable en 0 à gauche et Cf admet au point o(0,0) à droite une
demi tangente verticale dirigée vers le haut .
3
3/ lim𝑥−>+∞ 𝑓(𝑥)=lim𝑥−>+∞ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1 − 𝑒 −𝑥 = /4 .

donc la droite d'équation y= 𝜋/4 est une asymptote horizontale à Cf au voisinage

de +∞.
𝑋
lim𝑥−>−∞ 𝑓(𝑥) = lim𝑥−>+∞ (X=√−𝑥)
𝑋−𝑙𝑛𝑋

1
= lim 𝑙𝑛𝑋 =1
𝑥−>+∞ 1−( )
𝑋

donc : Cf admet une asymptote horizontale d'équation y=1 au voisinage de −∞.

4/a- on a : x -> 1-𝑒 −𝑥 est dérivable sur ]0, +∞[ 𝑒𝑡surtout positive
3
donc : x -> √1 − 𝑒 −𝑥 est dérivable sur ]0, +∞[
3
donc : x -> arctan √1 − 𝑒 −𝑥 est dérivable sur ]0, +∞[
3
( √1−𝑒 −𝑥 )′
∀𝑥 > 0: f'(x)= 3
1+ ( √1−𝑒 −𝑥 )2

𝑒 −𝑥
∀𝑥 > 0: f'(x)= 3 2 3
> 0 d'ou f est strictement croissante
3( √1−𝑒 −𝑥 ) (1+ √1−𝑒 −𝑥 )2

sur ]0, +∞[

b- soit x<0 :

ln√−𝑥 -1 = ln√−𝑥 -lne

Le signe de f'(x) sur]−∞, 0[ est le signe de √−𝑥 − 𝑒

−𝑥−𝑒 2
√−𝑥 − 𝑒 = √−𝑥+𝑒
 Le signe de f(x) sur ]−∞, 0[ est celui de -(x+𝑒 2 )

5/ a-

x −∞ -𝑒 2 0 +∞
F'(x) + 0 - -∞ +∞ +
𝑒
𝜋/4
𝑒−1
f
1 0

𝑒
f(-𝑒 2 ) =
𝑒−1

b-

Partie 2 :

Soit nϵIn*⧵{1}

1/ f est dérivable sur ]−∞, 0[ donc f est continue sur ]−∞, −𝑒 2 [

f est strictement croissante sur : ]−∞, −𝑒 2 [ donc f est une bijection de

]−∞, −𝑒 2 [ vers f(]−∞, −𝑒 2 [).
𝑒
f(]−∞, −𝑒 2 [) = ]1, − [
𝑒−1

1 𝑒 1 𝑒−𝑒+1 1
on a : 1+ >1 et -1 - = -
𝑛 𝑒−1 𝑛 𝑒−1 𝑛

1 1
= -
𝑒−1 𝑛
or : n≥2 donc : n+1≥3 >2 donc : n>e-1
1 1 1 1
donc : > donc - >0
𝑒−1 𝑛 𝑒−1 𝑛

1 𝑒
donc : 1+ ϵ ]1, − [ donc il admet un seul antécédent 𝛾𝑛 dans ]−∞, −𝑒 2 [
𝑛 𝑒−1

𝑒 1
d'ou: ∀n≥ 2 , ∃! n ϵ ]1, − [ , f(𝛼𝑛 )= 1+
𝑒−1 𝑛

2/ Soit n≥2 :
1 1 1 1
on a : n+1>n donc : < donc 1 + < +1
𝑛+1 𝑛 𝑛+1 𝑛

donc : f(𝛼𝑛+1 ) < f(𝛼𝑛 ) or f est continue est strictement croissante sur ]−∞, −𝑒 2 [

donc : 𝛼𝑛+1 < 𝛼𝑛 donc : ∀n≥ 2 ; 𝛼𝑛+1 < 𝛼𝑛 d'ou (𝛼𝑛 ) est décroissante .

√−𝛼𝑛 1
3/ Soit n≥2 : on a =1+
√−𝛼𝑛 −ln(√−𝛼𝑛 ) 𝑛

𝑛+1 √−𝛼𝑛
donc : = donc : (n+1)( √−αn − ln(√−αn )=n√−αn
𝑛 √−𝛼𝑛 −ln(√−𝛼𝑛 )

n√−𝛼𝑛 - (n+1)ln√−𝛼𝑛 +√−𝛼𝑛 = n√−𝛼𝑛

donc : √−𝛼𝑛 = (n+1)ln√−𝛼𝑛 or : 𝛼𝑛 < −𝑒 2 d'ou −𝛼𝑛 > 𝑒 2

donc : √−𝛼𝑛 > 𝑒 donc : n√−𝛼𝑛 >1 donc : (n+1)ln√−𝛼𝑛 >n+1

donc : √−𝛼𝑛 >n+1 donc : −𝛼𝑛 > (n + 1)2

d'ou : ∀n≥ 2 ; 𝛼𝑛 < −(n + 1)2 or : lim+∞ −(𝑛 + 1)2 = -∞

On a : ∀n≥ 2 ; √−𝛼𝑛 = (n+1)ln√−𝛼𝑛

√−𝛼𝑛 𝑛+1
donc : ∀n≥ 2 ; = ln√−𝛼𝑛
𝑛 𝑛

𝑛+1
or : lim+∞ = 1 et lim+∞ ln√−𝛼𝑛 =+∞
𝑛

√−𝛼𝑛
d'ou : lim+∞ = +∞
𝑛

Partie 3:

1/ a- Soit nϵ[1, +∞ [
 1 1
On a : ∀tϵ[ , √𝑥] 0< ≤t≤ √𝑥 et f est croissante sur [0, +∞[
𝑥 𝑥

donc : f(1/x) ≤f(t)≤f(√𝑥)

t -> f(t)
1 1
t -> f(1/x) sont continues sur [ , √𝑥] et ≤ √𝑥
𝑥 𝑥

t -> f(√𝑥)

√𝑥 1 √𝑥 √𝑥
donc : ∫1 𝑓 ( )dt ≤ ∫1 𝑓(𝑡)dt ≤ ∫1 𝑓(√𝑥)dt
𝑥𝑥 𝑥 𝑥

1 √𝑥 1 1
donc : F(x) ≥ f( ) ∫1 𝑑𝑡 donc : F(x) ≥f( )(√𝑥- )
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥

𝑥 √𝑥−1 1
d'ou : ∀x≥1 : F(x)≥( )f( )
𝑥 𝑥

𝑥 √𝑥−1 𝑥√𝑥−1
b- On a : lim𝑥−> +∞ f(1/x) = lim𝑥−> +∞ f(1/x)
𝑥 𝑥

3 −1
arctan √1 − 𝑒 𝑥
𝑥√𝑥−1
= lim𝑥−> +∞
𝑥

3 −1 3 −1
(𝑥√𝑥−1) √1−𝑒 𝑥 arctan √1−𝑒 𝑥
= lim𝑥−> +∞
𝑥 3 −1
√1−𝑒 𝑥

3 −1
arctan √1−𝑒 𝑥
or lim 3
=1
𝑥−> +∞ √1−𝑒 𝑥
−1

3 −1
(𝑥√𝑥−1) √1−𝑒 𝑥 1 3
et lim𝑥−> +∞ = lim+∞ (√𝑥- )√1 − 𝑒 −1/𝑥
𝑥 𝑥

3 1 3
= lim+∞ √𝑥 √1 − 𝑒 −1/𝑥 - ( ) √1 − 𝑒 −1/𝑥
𝑥

0
1 3
or : lim+∞ ( ) √1 − 𝑒 −1/𝑥
𝑥

6 −1
et lim+∞ √𝑥 √1 − 𝑒 −1/𝑥 = lim+∞ √𝑥 3 (1 − 𝑒 𝑥 )2
3
 −1
3
1−𝑒 𝑥
= lim+∞ √𝑥( 1 )2
(− )
𝑥

= +∞
𝑥√𝑥−1
donc : lim𝑥−> +∞ f(1/x)= +∞
𝑥

d'ou : lim𝑥−> +∞ 𝐹(𝑥)= +∞

2/a- Soit tϵ ]0, +∞[ La fonction u -> 𝑒 𝑢 est continue sur [−𝑡, 0]

et dérivable sur : [−𝑡, 0] donc d'après TAF :

𝑒 0 −𝑒 −𝑡
∃𝑐 𝜖 ]−𝑡, 0[ ; = 𝑒𝑐 -t < 𝑐 <0
𝑡

𝑒 0 − 𝑒 −𝑡
donc : 𝑒 −𝑡 < 𝑒 𝑐 <1 d'ou : 𝑒 −𝑡 < <1
𝑡

d'ou : 0<t𝑒 −𝑡 <1- 𝑒 −𝑡 < t d'ou : ∀ t ϵ ]0, +∞[ ; 0<1 -𝑒 −𝑡 <t

Soit t>0 ;

arctan est continue sur [0, 𝑡] et dérivable sur ]0, 𝑡[ donc : d'après TAF
arctan 𝑡 1
∃cϵ]0, 𝑡[ / = 0<0<t
𝑡 1+𝑐 2

1 1
Donc : < <1
1+𝑡 2 1+𝑐 2

1 arctan 𝑡
d'ou : 0 < < <1
1+𝑡 2 𝑡

d'ou : ∀ϵ]0, +∞[ ; 0<arctan<t

1
b- Soit xϵ[1, +∞[ on a : ∀tϵ[ , √𝑥]
𝑥

3 3
0<arctan√1 − 𝑒 −𝑡 < √1 − 𝑒 −𝑡
3 3 1 3 3
√1 − 𝑒 −𝑡 < √𝑡 d'ou : ∀tϵ[𝑥 , √𝑥] ; 0< 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1 − 𝑒 −𝑡 < √𝑡

1
et ces fonctions continues sur : [ , √𝑥] donc :
𝑥

√𝑥 3 √𝑥 3
0 < ∫1 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 √1 − 𝑒 −𝑡 dt < ∫1 √𝑡 dt
𝑥 𝑥
 1
√𝑥
1 +1 3 3 1
donc : 0 < F(x) < [1 𝑡 3 ] donc : 0<F(x)< (√𝑥 2 - 3 )
+1 1 4 √𝑥 4
3
𝑥

3 3 1
d'ou : ∀x≥1 : 0<F(x)< (√𝑥 2 - 3 ).
4 √𝑥 4

3 3 1
c/ On a : lim+∞ 𝐹(𝑥) = + ∞ et ∀x≥1 : 0<F(x)< (√𝑥 2 - 3 )
4 √𝑥 4

3 3 1
et lim+∞ (√𝑥 2 − 3 ) =0
4 √𝑥 4

d'ou Cf admet une branche de direction l'axe des abscisses au voisinage de + ∞

3/ on a f est continue sur [0, +∞[. Donc elle admet une fonction primitive G sur :
[0, +∞[
1
∀xϵ[1, +∞[ : F(x)= G(√𝑥) − 𝐺( )
𝑥

On x->√𝑥 dérivable sur [1, +∞[ et xϵ[1, +∞[ : √𝑥ϵ[1, +∞[

d'ou : x ->G est dérivable sur [1, +∞[ donc : x -> F(√𝑥) est dérivable sur [1, +∞[
1 1
On a : x -> est dérivable sur [1, +∞[ donc : x -> est dérivable sur [1, +∞[
𝑥 𝑥

1
∀xϵ[1, +∞[ : ϵ]0,1] et G est dérivable sur [0, +∞[
𝑥

1
donc : x ->G( ) est dérivable sur [1, +∞[
𝑥

1
d'ou x -> G(√𝑥) - G( ) est dérivable sur [1, +∞[
𝑥

d'ou F est dérivable sur [1, +∞[

∀xϵ[1, +∞[ :
1 1 1
F'(x)= G'(√𝑥)+ 2G'( )
2 √𝑥 𝑥 𝑥

1 1 1
F'(x)= f(√𝑥) + 2f( )
2 √𝑥 𝑥 𝑥

3 −1
arctan √1 − 𝑒 𝑥
1 3 1
F'(x)= arctan √1 − 𝑒 √𝑥 + 2
2 √𝑥 𝑥

∀xϵ[1, +∞[ : F'(x) >0 donc F est strictement croissante sur [1, +∞[

x 1 +∞
 F'(x) +
F +∞

0
1 3
F'(1) = arctan √1 − 𝑒 √𝑥 + arctan√1 − 𝑒 −1
3
2

3 3
= arctan√1 − 𝑒 −1
2

4/