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Rouge
An 314
3 14 ; Le Clan du Crabe s’allie avec le peuple Nezumi.
« Se seraient ils alliés avec un peuple non humain qui vivrait sur l’île de Hokkaido depuis la nuit des
temps ? D’aucun disent qu’ils ressemblent à des serpents, d’autres à des rats. Qu’ils sont laids... Peut-être
s’agit il de kappa, des démons des eaux ? Si cette rumeur devait se vérifier, nous trouverions là
l’explication à la sauvagerie bornée des descendants de Hida Ômikami ».
-Doji Akihito- Courtisan Impérial
An 353 ; Victoire par la paix, le Clan de la Grue fait cesser la guerre entre les Clans du Phénix et du
Lion.
« Maudits soient ces pleutres de courtisans ! Qu’ils viennent sur le champs de bataille nous expliquer
pourquoi mes hommes doivent renoncer à venger leurs frères » !
An 385
3 85 ; La sécheresse s’abat sur l’Empire,
l’Empire , le maître du Bukkyô
Bukky ô Isawa meurt.
meurt.
« Isawa Nobuo gûji, cette catastrophe est sans précédent, comme l’avait prévu maître Dokeki sama. Je n’ai
jamais assisté à tant de ravages ô maître Shintô, et je crains que nos forces et nos volontés ne soient pas
suffisantes pour combler le vide laissé par tous ces morts. D’autant que le maître bukkyô, Isawa Dokeki
est mort ! Il savait qu’il mourrait en venant ici, mais il est tout de même resté... Les âmes de ces
malheureux ne vont pas tarder à errer sur Rokugan si nous ne nous hâtons pas. Aussi je vous conjure de
héler l’aide des autres ordres pour nous assister ici. Puisse Amaterasu Ômikami sama nous prendre en
pitié »…
-Isawa Toshiaki- Sô du temple Bukkyô Isawa
An 385
3 85 ; Le bien-
bien- aimé fils d’Hantei, Asahina, meurt.
« Asahina, le fondateur de notre ordre est mort, rejoignant la roue céleste à l’age de 66 ans. Puissions nous
poursuivre la voie pacifique et créatrice qu’il nous a révélé. Recueillez-vous mes frères » …
An 385
3 85 ; L’Oni non Usu attaque l’Empire.
« Je suis le yojimbo et le Hérault de sa majesté le prince Impérial Hantei Fujiwa. Je viens pour vous
annoncer la venue de douze navires Impériaux, et de quatre légions Impériales en réponse à votre
demande de renfort, seigneur Hida Ichido sama. Comment ? Non, je me suis mal exprimé, gomen nasai
(je vous présente mes excuses). Sa majesté le prince est venu se mettre sous votre commandement, et n’a
pas la prétention de pouvoir commander vos troupes, voyez-vous » ?
An 385
3 85 ; La guerre frontalière entre les seigneurs Akodo Tadano et Matsu Ishizaki cesse enfin.
« Reste à savoir si cette paix va durer, Tadano tono. Je n’y crois guère pour ma part, et je soupçonne ce
chien d’Ishizaki de préparer quelque chose »…
An 386
3 86 ; ???
LES RELIGIONS
L’Empire de cette époque troublée (de 300 à 400) est quelque peu différent de celui décrit dans les
éditions officielles de L5A, d’autant que j’y ai ajouté plusieurs règles personnelles, notamment le fait que
ce Rokugan ci est basé sur le modèle des véritables îles du Japon…
Rokugan est toujours dirigé par un seul Empereur, né de la sainte lignée Hantei, même si de nombreuses
autres personnalités peuvent influer considérablement sur l’existence du peuple d’émeraude.
A cette époque de son histoire, Rokugan n’a perdu la compagnie de ses Dieux que récemment, Hida ayant
quitté son clan depuis un petit peu plus d’un siècle et demi, et le fils d’Hantei, le célèbre « Prince
étincelant » étant décédé en l’An 247… La religion est donc encore plus puissante et influente que
jamais. J’ai ajouté dans la description des clans de l’époque la date de la mort ou de la disparition des
kamis fondateurs, afin que vous puissiez vous faire une idée de la puissante idéologie qu’ils véhiculent
encore auprès de leurs descendants.
L’une des modifications les plus importantes de cette version de l’Empire d’Emeraude est l’approche de la
religion. Que dis-je : des religions ! En effet les familles de shugenja de la gamme officielles sont ici très
différentes, même si similaires, de leurs aînées officielles. Il existe ainsi cinq ordres religieux plus ou
moins anciens à cette période de l’histoire de Rokugan, représentés par des familles le plus souvent
vassales des grands et petits clans. La grande différence tiens au fait que ses représentants ne sont pas
forcément de noble naissance…
La piété
La piété remplace l’honneur des « shugenja » dans cette version, et le remplace en tout point, à l’image
des autres vertus pour les bushis de Clan. Elle symbolise tout simplement la Foi du prêtre, qui n’attache
pas -ou peu- d’importance au code du Bushidô.
LE SHINTÔ
Le Shintô est la première religion de Rokugan, celle qui était en vigueur avant la venue de Shinsei le
bonze.
Le Shintô n’a pas de sainte idole, pas de préceptes moraux, pas de saints adeptes, pas de dogme, pas de
concept de péché, et aucune demande de justification ou de rédemption.
C’est la voie de l’harmonie de l’homme envers son espèce et l’univers qui l’entoure. Une partie de cette
harmonie est représentée par les nombreux et nécessaires rituels de purifications et la crainte de la
souillure. Dans le Shintô, les infinies forces de la natures sont elles-mêmes déifiées. C’est une religion
agraire, valorisant la fertilité.
D’après le Shintô, beaucoup de choses provoquent la souillure ; toute maladie, contact avec les morts, les
menstruations, et dans certains cas même les relations sexuelles.
Le Shintô prône la pureté et l’hygiène. C’est la religion la plus proche de celle crée par les auteurs de L5A.
A ceci près que seules les personnes pieuses, et fidèles au Shintô craignent à ce point les souillures…
Avant l’arrivée de Shinsei, le Shintô était inextricablement lié à la famille Impériale. Les plus grands
temples furent gouvernés par des enfants de l’Empereur, adoptés dès leur naissance par leur clan
d’adoption.
Après l’apparition du Shinséisme, l’ordre Shintô est devenu plus organisé et structuré, et la famille
Impériale plus liée avec la voie de Shinsei, même si elle continue toujours de diriger les clergés Shintô les
plus importants.
L’introduction du Shinséisme donna lieu à plusieurs années de lutte de pouvoir et d’influence religieuse,
mais les deux factions finirent par s’entendre et vivent aujourd’hui en parfaite harmonie… Officiellement.
Le Shintô révère les Kami, ou Dieux. Par contre, tous ne sont pas personnifiés comme peuvent l’être
Amaterasu et ses enfants, ou Osano-Wo. Un très vieil arbre peut-être un kami, tout comme une rivière
furieuse, ou un typhon ravageur.
A l’heure actuelle les enfants d’Amaterasu n’ont quitté ce monde qu’il y a très peu de temps. Le culte
Shintô est donc la première puissance religieuse de l’Empire d’Emeraude…
Ci-dessus un exemple de prêtre Shintô. Il s’agit d’un membre de l’ordre Asahina. De toute évidence un
haut noble descendant de l’Empereur au vu de ses robes de cérémonie.
LE SHINSEISME
La Shinséisme, qui est appelé Bukkyô ou Butsudô, fut bien sûr introduit par le bonze Shinsei lui-même,
lorsqu’il vint à la Cour Impériale peu avant le terrible Jour des Tonnerres.
Il existe aujourd’hui des douzaines de sectes et sous sectes, qui se disputent les jeux politiques et religieux.
Les Shinséistes dévoués croient en la réincarnation et au karma. Le cycle sans fin de la vie, de la mort, et
de la renaissance, est le destin de l’homme jusqu’à ce qu’il parvienne à se libérer de sa prison karmique.
Le but de tout Shinséiste est de vivre une vie harmonieuse et juste, afin d’être libéré de ses vœux et ainsi
gagner le Nirvana, le paradis céleste. Pour cela il doit atteindre le satori (l’illumination).
Les enseignements pour atteindre cet état varient de secte en secte.
Tout ceci est déjà plus ou moins décris dans la Voie de Shinsei… Alors quelle est la différence ?
Et bien dans cette version certaines familles de « shugenja » sont des Shinséistes, ce qui n’a d’influence
que sur leur comportement et leur politique. Les « écoles » de shugenja vont alors se diviser en croyances,
ce qui crée une véritable originalité qui différencie bien ces familles.
Tous les représentants du Shinséisme ne sont pas des moines, et tous ses temples ne
sont pas des monastères. Certaines familles nobles possèdent des temples, ce sont
elles qui « dirigent » aux yeux de l’Empereur du moins, ce clergé. Mais comme
souvent à Rokugan, les apparences peuvent être trompeuses. En réalité (ce qui est
valable pour le Shintô et le Shugendô dont je parlerais plus bas) il arrive souvent
qu’un prêtre d’origine roturière soit plus compétent et respecté dans son ordre
qu’un descendant de noble naissance… A la Cour Impériale, les apparences sont
maintenue dans tous les cas, même si tout un chacun peut avoir les échos des
véritables distributions du pouvoir de la famille…
Bien entendu, les monastères « ordinaires » retiennent aussi l’attention de l’Empire,
et gardent leur mot à dire sur les préceptes et les décisions de la religion… Mais leurs voix atteignent
rarement l’oreille de l’Empereur aussi vite que celle des prêtres d’origine buke (samouraï) ou kuge (famille
Impériale).
Leurs rituels sont secrets, et ne sont enseignés par oral qu’aux disciples
confirmés de l’ordre.
Les Shugenja sont également célèbres pour leurs talents de guérisseurs.
Les temples Yamabushi sont appelés yamadera et ne sont construits que sur les montagnes sacrées de
Rokugan, qui sont loin d’être rares.
Les péchés du Shugendô sont identiques à ceux du Shinséisme, hormis l’atteinte à la vie qui n’est pas considéré comme tel.
LE RYÔBU-SHINTÔ
Le Ryôbu-Shintô est la religion qui prêche l’union du Shintô et du Shinséisme comme une seule et même
doctrine.
Le Sept Fortunes sont les saints patrons des gongen, les représentants de cet ordre.
Actuellement, cette religion gagne du terrain sur ses aïeules, et deviendra à termes la seule religion
Rokugani avec le Shugendô…
Les péchés du Ryôbu-Shintô sont identiques à ceux du Shinséisme.
LE ONMYODÔ
En fait il ne s’agit pas d’une religion, mais véritablement d’une voie… Très floue.
Il n’y a pas d’exemple précis qui puisse définir un Onmyôji, ni la source de ses
pouvoirs. En termes de jeu, ils ressemblent le plus aux shugenja de L5A classique,
puisqu’ils peuvent plier les kamis à leurs ordres. Un Onmyôji n’as pas besoin
comme les prêtres, de demander aux kamis de faire quelque chose, en
attendant de voir s’ils acceptent. Ils obéissent, c’est tout.
Un Onmyôji peut tout aussi bien être un noble propre sur lui, tout
comme un ermite hirsute et sale vivant dans les bois, ou un maho-
tsukai qui appartiennent à cette catégorie.
Ses dons peuvent lui avoir été légués par une Fortune (bonne ou mauvaise), un Tatsu
(Dragon), un Kami, ou peut-être que l’un des ancêtres de l’Onmyôji était un puissant
prêtre ou maho-tsukai, et que certaines puissances le reconnaissent en lui.
LA CULTURE
Les auteurs de la Légende des 5 anneaux ont décris une grande partie des coutumes, lois, et habitudes du
peuple de Rokugan. Je vous invite d’ailleurs à lire le Livre de la Terre de la première Edition de L5A, ainsi
que certaines parties du « Guide de survie du Maître » si vous les possédez.
Je vais toutefois me permettre de préciser quelques points importants, amusants ou précédemment flous
dans ce chapitre.
L’ETIQUETTE
« On dit qu’une société armée est une société polie. Rokugan est très bien armé »…
-Bayushi Tangen
Aussi importante que le statut et la gloire, l’étiquette est la voie qui permet au peuple de Rokugan
d’avancer.
Pratiquement toutes les formes d’interactions sociales se limitent aux combinaisons suivantes :
envers un supérieur, envers un égal, envers un inférieur.
Pour être courtois, il est de coutume d’utiliser le nom et le prénom de son interlocuteur. Dans le cas d’un
buke (samouraï) envers un paysan (heimin) ou d’un marchand, on utilise le métier (charpentier, maire,
paysan, etc.).
Ensuite, les courtoisies varient en fonction du rang et autres facteurs, assaisonnées d’un sourire
commercial et d’une attitude soumise. On ne regarde pas un supérieur droit dans les yeux, et regarder
vers le sol indique que vous reconnaissez sa supériorité.
- Mentionner nom de famille + prénom (ou son clan si on ne connais ni l’un ni l’autre) + -sama.
- Si l’individu est votre seigneur, un simple –tono, ou nom + –tono.
- Dans le cas d’un officiel (magistrat, haut prêtre, fonctionnaire impérial etc.) mentionner sa
fonction peut aussi convenir.
Lorsque l’on s’adresse à un égal, on utilise le suffixe –san après la même formule.
Des diminutifs sont tolérés entre amis ou compagnons, voir l’annulation de ces règles. Mais même les
deux meilleurs amis du monde hésiteront à ne pas les respecter, et ne le feront qu’en privé.
Un simple prénom + –san reste sobre et courtois en toute circonstance en public.
Personnellement, j’invite mes joueurs à s’y habituer, cela place directement le contexte du jeu.
LE SALUT
Le salut représente le « bonjour » et le « au revoir » standards à Rokugan, et l’on peut deviner le rang de
l’interlocuteur d’un homme rien qu’à la profondeur et à la durée d’un salut.
Des égaux et des amis ne se salueront que d’une brève inclinaison de la tête informelle, tandis que
l’inclinaison et sa durée varieront en fonction de la personne visée.
La forme la plus révérencieuse de salut est la prosternation, le front touchant le sol.
Cela n’est utile qu’aux cours, lorsque l’on est convoqué par son daimyô (seigneur). Un paysan s’adressant
à quelqu’un de très haut rang (comme un samouraï haut placé ou un daimyô) doit saluer ainsi également.
On poursuit la conversation qui s’en suit depuis une position agenouillée dans tous les cas.
Si l’on commet une faute d’étiquette, on s’excuse en s’inclinant de la manière qui convient vers son
interlocuteur en plus de lui présenter ses regrets ; c’est en quelque sorte un joker façon « vous sortez de
prison » si le geste et la parole sont emprunts de sincérité, puisque le salut attire toujours plus de respect
qu’un simple « désolé ».
LE VERBE
Les Rokugani utilisent différents accents, temps et prononciations selon la situation. En jeu, il est très
facile de varier son élocution, ce qui est fait quasi automatiquement. Cette précision n’est là que pour
mettre un peu de piquant dans votre rôle play.
Les samouraï utilisent un langage courant pour s’adresser à leurs amis, égaux, et inférieurs, qui peut être
interprété comme la façon habituelle de parler du joueur. Bien sur ils font attention à ce qu’ils disent,
mais ils ne mettent pas de « formes » dans leurs propos.
Lorsqu’ils s’adressent à un supérieur, en revanche, ils usent d’une toute autre élocution…
Pour simuler cette différence, les joueurs peuvent, par exemple, parler à la troisième personne :
Cela ajoute de suite un plus à l’ambiance, et les joueurs sentent qu’ils jouent serré, à l’image de leurs
personnages pour qui leur seigneur est un dieu.
Il existe aussi un accent, et une calligraphie propre à la capitale et aux grandes villes, qu’utilisent
constamment les courtisans et la haute noblesse.
Souvenez-vous qu’à Rokugan, un mot tue aussi sûrement que la lame effilée d’un katana.
LE VOYAGE
La majorité des routes de Rokugan sont des chemins de terre battue, parfois renforcées de rondins de
bois. Peu de route sont entretenues correctement.
La route centrale qui lie la capitale, Otosan Uchi, à Edo – appelée le Tôkaidô-- est la route la plus
célèbre et la plus stratégique de l’Empire, bien placée sur les terres du Clan du Lion.
Des relais hôteliers jalonnent ce type de route, espacés d’une journée de voyage en palanquin.
Ces auberges sont de moindre qualité que celles des villes, et sont supposés sures, car théoriquement
contrôlées par les patrouilles officielles du seigneur régional, ou d’un magistrat.
L’un des repères utile pour savoir si l’on s’approche d’une ville est l’affluence de petits stands de thé, que
l’on peut comparer à des « snack bar ». On y propose souvent des spécialités locales et rapides à
consommer, voire des plateaux tout prêts comprenant un repas simple mais complet.
Il n’existe que très peu de diligences, ou de caravanes dans l’Empire, et on utilise toujours le palanquin
pour se déplacer, ainsi que ses affaires. Seuls quelques rares privilégiés, comme l’Empereur ou sa Cour,
peuvent voyager à bords de diligences, appelées « horen ».
LA COURTOISIE ROUTIERE
Les routes sont étroites, et peu d’entre elles sont plus large qu’une départementale moderne. Certaines
routes s’élargissent avant un arrêt hôtelier, pour permettre une circulation plus fluide, mais elles restent
étroites sur la plupart du trajet. Les embouteillages sont donc fréquents et délicats.
La règle d’or de la route est : voyage à gauche et laisse passer ceux qui sont plus volumineux que toi.
Il existe une surprenante camaraderie par mis les voyageurs, qu’ils soient de haute ou de basse extraction,
car ils partagent les rigueurs de la route. Le meilleur exemple pour illustrer ce fait, est que si un paysan est
apostrophé par un samouraï il doit s’incliner très bas, alors que sur la route une simple inclinaison suffit.
Si un officiel à cheval ou un palanquin décoré s’avance sur la route, l’étiquette veut que l’on s’écarte du
chemin, et que l’on s’incline ou se prosterne selon son rang. Un samouraï ne connaissant pas le voyageur
s’écarte et s’incline, au minimum ; il ne se prosterne que si la personne est un kuge, un membre de la cour
Impériale ou un courtisan influent.
Pourquoi à gauche de la route, peuvent pas faire comme tout le monde ceux-là ?
La raison est simple : le sabre d’un samouraï se glisse dans sa ceinture (obi) du côté gauche…
Deux samouraïs qui entrechoquent leurs fourreaux (saya) se doivent de demander immédiatement
réparation, que ce soit monétaire ou par un combat, et ne se préoccupent pas de la foule.
Il est mal vu et déshonorant de détrousser ou de traîner un cadavre, et un samouraï laissera un corps au
bord de la route, même si le dai-sho de feu son rival est de valeur. Dans cette version, seuls les pratiquants
assidus du Shintô et du Ryôbu-Shintô se sentent souillés par la proximité et le contact d’un cadavre.
On peut éventuellement avertir les doshin de la région, des paysans assistants policiers, qui feront le
nécessaire pour s’occuper du corps. Les patrouilles et la police routière sont plus ou moins importantes
en fonction des temps de guerre et de paix, et de présence de nobles et de bandits dans la région.
LES ARMURES ET LES ARMES SUR LA ROUTE
Il n’y a qu’en temps de guerre qu’un samouraï voyage en armure. A l’exception bien sur, des membres du
Clan du Crabe.
Autrement, on se déplace avec un coffre spécialement conçu pour transporter une armure, appelé gusoku-
bitsu. Ce coffre peut se porter en sac à dos, ou sur une perche. Les nobles ont bien sur leurs propres
porteurs quant à eux.
En cas de nécessité, on peut aussi porter cette armure, mais on la dissimule sous d’amples vêtements à
l’exception du casque.
Tout de même, le samouraï qui agit ainsi peut s’attendre à être évité par les communs, et à être dévisagé
par les autres bushis. Il attirera l’attention du moindre officiel ou magistrat de la région.
Sur la route, toutes les armes doivent être sous gaine. Les pointes des lances sont chapeautées de cuir. Les
arcs voyagent la corde démontée, les flèches rangées dans un étui laqué.
LE CHEVAL
Traverser les terres à cheval peut être compliqué.
Pousser sa monture à galoper toute une nuit l’épuise à coup sur, et ne vous assure pas obligatoirement le
trajet le plus rapide.
Quoi qu’il en soit un cavalier voyage toujours à droite.
Seuls les samouraï d’un certain prestige peuvent chevaucher sur les routes de son seigneur, et il n’est pas
certain de pouvoir le faire sur celles d’un voisin. Traverser les terres d’un seigneur étranger sans
autorisation peut être considéré comme une provocation.
LES ROUTES
Il existe peu de grandes routes à Rokugan, mais voici la description des rares élues.
Attention, je rappelle que j’utilise la carte du Japon au lieu de l’officielle.
Tôkaidô : La « route de la mer du sud » traverse les régions Ise (Scorpion), Ômi, Mino, Owari, Mikawa,
Tôtômi, Suruga (Lieu de la campagne), Sagami, et Musashi. Toutes sauf Ise appartiennent au Clan du
Lion. Elle croise la route Nakasendô.
C’est la route la plus large, et la plus confortable. Véritable artère commerciale de l’Empire d’Emeraude.
Elle représente l’essentiel des revenus purement financiers du Clan du Lion.
Nakasendô : La « route du centre de la montagne » relie les terres de la Grue, du Lion, et du Scorpion en
traversant le célèbre Col de Beiden, et les régions Yamashiro (Scorpion), Kôzuke (Grue), Ômi (Lion),
Mino (Lion), Shinano (Lion), et Musashi (Lion). Cette route traverse donc les terres de trois clans
Majeurs, et reste le plus grand carrefour commercial entre eux. Nakasendô est une route agréable,
entretenue, mais qui peut s’avérer traître en montagne, l’hiver venu.
Kôshu Kaidô : Cette route fut bâtie pour permettre aux armées de rejoindre rapidement les terres du Clan
du Crabe. Elle joint les cités Edo et Kôfu en passant par Musashi, Sagami, Shinano et Kai (Lion). Elle sert
plus pour le commerce désormais, remplacée par Nikkô Kaidô.
Nikkô Kaidô : Cette route relie directement la capitale du Clan du Lion, Edo, à la province Shimotsuke
(Crabe).
Ôshu Kaidô : Cette route relie Otosan Uchi au Kyuden Doji, et traverse les provinces Yamasa (Scorpion),
Tsudô, Harima, Bizen, Bischû, Izuma, Funari, et Nagatô du Clan de la Grue.
Pour ceux qui l’auront remarqué : Les routes les plus importantes passent par une région du Clan du Scorpion…
LES LACS ET LES RIVIERES
Les points de passages pour les traversées des lacs et rivières sont habituellement surveillés par des
magistrats ou leurs assistants.
Pour traverser il faut payer, c’est simple.
Les passeurs sont la plupart du temps des paysans, mais on trouve aussi des bonzes et des samouraï de
basse extraction. Les canots utilisés sont plats, et le pilote utilise une longue tige de bois pour pousser
l’embarcation. Ce procédé est lent, mais récurrent à Rokugan.
LA MER
De nombreuses routes maritimes relient les trois plus grandes îles entre elles. La pêche et le transport par
la mer sont très populaires, même si aucun des grands clans n’a su développer ce trafic comme l’a fait le
Clan de la Mante. Le Clan du Crabe utilise plus souvent le cargo maritime que terrien, évitant ainsi de
perdre du temps en cérémonies inutiles sur les terres de ses voisins ; les ingénieurs de la famille Kaiu ont
acquis un grand savoir faire, et la seule vue de l’un de ces gigantesques« Tortues de Fer » suffit à dissuader
les pirates. Les Clans du Dragon et du Phénix vivent chacun sur une île, mais n’y accordent que le
minimum d’intérêt et de ressources (bien que le Clan de la Libellule, le « douanier » du Dragon, s’y
emploie, lui.). De nombreuses taxes apportent un revenu confortable aux Clans et à l’Empereur toutefois.
Les pirates et la météo capricieuse rendent malgré tout le commerce maritime dangereux, essentiellement
le long de la zone nord de Honshu l’île principale, et le long des rives du Clan du Lion, au sud est.
Quant aux eaux qui bordent les terres du clan du Crabe, et bien… Elles charrient les fluides putrides en
provenance de Hokkaido, l’île où est tombé Fu-Leng, et seraient infestées de créatures mutantes.
LE LIVRE DE L’EAU
« Si tu dois te faire un ennemi, celui qui te sous-estime est le meilleur candidat ».
- Bayushi
Les Six Clans Majeurs, les trois familles Impériales, et les six clans mineurs, pour ne citer que les groupes
officiels peuvent peser lourdement sur le futur de Rokugan.
Chaque Clan Majeur est divisé en familles secondaires, et en familles vassales moins célèbres au dehors
des terres de leurs ancêtres communs.
LE CLAN DU CRABE
L’ordre Kuni quant à lui dispose de plusieurs temples disséminés sur les terres de ses cousins, y compris
sur Hokkaido, l’île maudite. On dit que le premier d’entre eux avait choisi ce nom pour réclamer la
purification de Hokkaido parce qu’il y avait vécu, et qu’il rejoignit Hida Ômikami pour cette raison.
Aussi craints que leurs compatriotes bushi, les prêtres Kuni ne que sont rarement utile aux affaires de
cour et de commerce, précédés par leur sinistre réputation.
Le plus grand temple de l’ordre, de religion Shugendô, se trouve dans les montagnes du Crépuscule qui
bordent les terres de la famille Kaiu.
On chuchote aux cours que les garnisons sud du Clan se remplissent de plus en plus de légion de
samouraï prêts à la guerre… Peut-être qu’Ichido désire prendre de force ce qu’il n’a pu obtenir
autrement.
MAÎTRES des CINQ ORDRES ISAWA: Isawa Otsu (Shintô/Air), Isawa Kiyohira
(Ryôbu-Shintô/Eau), Isawa Toshiaki (Shinséisme/Terre), Isawa Ieshige
(Shugendô/Feu), et Isawa Chikafusa (Onmyôdô/Vide).
L’ordre Isawa représente toujours la suprématie religieuse auprès de l’Empereur, bien que celui-ci soit le
seul et unique Chef religieux de Rokugan. Le Conseil des Cinq est le premier à souffler dans l’oreille
d’Hantei lorsqu’il est question de théologie, c’est lui qui veille sur le Temple Impérial, et c’est lui qui
forme la garde secrète de prêtres du Fils du Ciel. L’une des fonctions de l’ordre est de veiller à ce que les
multiples sectes religieuses servent toujours la cause de l’Empereur, et qu’elles ne pervertissent pas les
doctrines ancestrales. L’un des moyens mis en œuvre pour y parvenir, est le pèlerinage annuel de tout
représentant de temple, aussi mineur soit-il sur l’île de Shikoku. Là, les chefs spirituels visitent les cinq
temples de l’ordre et s’abîment en prières trois semaines durant sous les regards attentifs du Clan.
La
Province LA PROVINCE SURUGA
SURUGA
LE DOMAINE DU SEIGNEUR AKODO TADANO MORIHISA
La campagne va prendre ses racines dans la province
Suruga, une région convoitée du Clan du Lion
gouvernée par Akodo Tadano Morihisa, un héros de guerre et un
général redouté. Cette province fut offerte en récompense à l’un de
ses ancêtres qui avait pu sauver une grande quantité d’hommes de
troupe grâce à ses tactiques originales et sa bravoure au combat.
Lorsqu’il en prit possession, Tadano légua une parcelle
conséquente des terres ouest à son demi-frère, Akodo Hosokawa
Tokimasa.
Ci-contre : la Bannière Tadano
Les LIEUX
INDEPENDANTS : Gotai
Le seul moine sô de la région se nomme Gotai. C’est
un moine errant, un komusô, expert en médecine et en remèdes.
Souvent invité par le seigneur Tadano, il est l’auteur du célèbre
jardin Zen du Shiro no Tadano. Les rumeurs le citent en train de
regarder les pierres de son jardin « pousser »…
MATSU ISHIZAKI
Le puissant daimyô Ishizaki est un terrible
combattant, impitoyable et conquérant. Aux Cours, il fait preuve
d’un extraordinaire sang-froid en toute circonstances, et essuie
sans broncher ou règle en duel toute allusion à la réputation de
cruauté qui le suit comme une ombre. Certaines rumeurs lui
prêtent des origines roturières, mais nul n’a encore osé les
porter à ses oreilles.
-Shinsei
HISTOIRE
Il y a de cela des années, Hatakeyama était séparée en trois hameaux distincts. Chacun d’entre eux
fournissait leur part de marchandises et de taxes à leur seigneur. Le quartier Est, Jingore, était constitué
de fermiers, le Sud, Ubanoru, au commerce, tandis que le quartier Nord Omiatsu abritait des nobles
importants et des touristes durant les saisons ensoleillées.
Les hameaux ne se sont pas toujours entendus. Les paysans enviant les richesses des marchands et les
marchands lorgnant les magnifiques jardins des nobles. De temps en temps, la jalousie se muait en
hostilité et plusieurs révoltes paysannes ont éclaté depuis la création du village. Avec prudence et astuce,
les seigneurs qui se succédés ont négocié des arrangements pacifiques avec les quartiers plutôt que de
risquer de voir tout cela se terminer dans un bain de sang.
Avec le temps, comme les villages s’agrandissaient et se rapprochaient l’un de l’autre, il devint difficile de
différencier les hameaux entre eux. Bien sur, cette différence est encore évidente aux yeux des habitants d'
Hatakeyama, mais peu de visiteurs y prennent garde, s’émerveillant plutôt devant la route Impériale.
119 ans ont passé depuis que le seigneur Yurabe consolida tous les hameaux en une seule ville, la
nommant Hatakeyama. La ville se situe à la jonction de deux routes Impériales, fournissant ainsi un
afflux constant de trafic et de commerce. La croissance de Hatakeyama c’est stabilisé depuis le règne de
Yurabe, mais elle abrite presque 1000 citadins actuellement…
LES QUARTIERS
Jingore
Jingore est une source de riz importante de la région. Les champs fertiles qui sont cultivés par les
habitants de ce quartier pouvant nourrir jusqu’à 1500 soldats chaque année. Cela permet au seigneur
Tadano d’obtenir les faveurs de son daimyô, et chaque année la ville célèbres fêtes et festivités.
Jingore contient le plus grand nombre de maisons dans Hatakeyama. La ville est constituée de 80% de
heimins, et la plupart des fermiers vivent dans Jingore parmis les marchands les plus pauvres. Ces
maisons sont plus petites que celle des samouraïs, sont bien plus modestes, et abritent des familles de 15
personnes parfois.
• Demeure
De meure du moine Shingo (Voir dossier pnjs pnjs )
• Demeure de Kuteri,, le maire du quartier: Kuteri, sa femme, ses 4 fils, & 3 filles sont
responsables du stockage du riz de Jingore, et accomplissent la tâche de chonin (policiers heimin)
si nécessaire.
• Hangar à riz : Ici est stocké le riz du quartier, sous la responsabilité de Kuteri qui tient
sérieusement les comptes. Le hangar était toujours plein, et Kuteri s'était vu confié deux assistants
le magistrat local, Mazuka Hayashi, le paye 1 bu par saison pour surveiller & gérer le hangar.
• Maison de Thé (Les Enfants du Soleil) : Shune & ses deux filles tiennent cette maison de thé qui
longent la route impériale qui traverse la cité. On y sert pâtisseries (moshi), du thé, du riz, des
nouilles, et des légumes à la vapeur. L'établissement fonctionne bien et subit de lourdes taxes.
• Maison de Saké (l'Okasan d'argent): On dit qu'autrefois ce lieu rassemblait des rônins et des
hommes courageux. Aujourd'hui il est rempli d'ivrognes, de voyous, et de ronin trop faibles pour
tenir encore leur épée. La seule attraction de cet "établissement" est le prix du saké coupé: 1 zeni le
litre et la maison de geisha illégale de l'arrière boutique. Madame Sadako & son fils Busiko
tiennent le commerce, et la splendide geisha connue sous le nom de "maîtresse Kanemistu" attire
tous les samouraïs prêts à dépenser 5 bu pour profiter de ses massages sensuels, chants, courtoisie,
musique, histoire, et de sa poésie. Elle est de ces femmes sur lesquelles les fables sont contées, et
plusieurs poètes ont déjà vanté sa beauté et sa grâce à la cour Impériale d'après Doji Ishida
Sukemara.
• Auberge (Bénédiction de la nouvelle année): Otaki est le tenancier courtois de cette auberge
décorée de nombreuses peintures et fresque représentant araignées et kumo. Il offre un grand luxe,
et fait attention à ce que ses serviteurs fassent preuve de la plus grande politesse avec ses clients. Il
a trois geisha de bonne éducation qui travaillent pour lui (Furiko, Maro & Meyori) mais Otaki est
si prévenant et honnête qu'aucun seigneur ne lui a p osé d'ennuis. On dit toutefois que Madame
Sadako voit son commerce d'un mauvais oeil...
• Maison de thé (La Maison des Pétales Blancs): Cette maison, tenue par un vieil homme du nom
de Jume & ses deux filles est l'établissement le plus luxueux de la ville, et seuls les plus riches
marchands et les nobles de la ville peuvent décemment y boire le thé. La maison attire de
nombreux dignitaires et même des nobles influents de la capitale ont fait un détour pour goûter le
thé sombre & épais de Jume.
• Herboriste : Yutaro concocte des thés médicinaux pour ses clients. L'effet de ses infusions
revitalise le corps, mais force à dormir durant de longues heures. Beaucoup de nobles et de dames
souhaitent goûter ses remèdes, et quelques samouraïs du clan du Crabe sont déjà venus lui passer
de grosses commandes.
• Temple des Sept Tonnerres
Tonnerres : Gahei, le moine supérieur de la confrérie en place dans le temple
est un expert dans l'enseignement du Tao de Shinsei autant que dans la voie de l'arc (Le Kyujutsu
ou Kyudô) Il s'entraîna même, dit-on, avec les archers du clan de la Guêpe, et aurait développé
une autre technique, semblable à "La flèche connaît la voie".
• Quartier des Eta : Tous les eta (non vivants, caste la plus basse de Rokugan) de la ville vivent ici.
Plus de 20 eta réside là dans des conditions agréables sans qu'aucun habitant d'Hatakeyama ne les
connaissent par leur nom.
Ubanoru
Ubanoru n’était rien d’autre qu’une seule auberge/maison de thé située le long de la route. A moins d’une
heure de marche de la station de relais la plus proche, la maison de thé trouva vite son utilité auprès des
samouraïs voyageurs qui se pressent sur la route de Tokkaidô. Plus tard, les commerces de saké, de
laques, et de soie se développèrent aux cotés de l’établissement tandis que d’autres marchands
convoitaient de s’établir dans cette région vierge. La conglomération des commerces pris peu à peu la
forme d’un quartier, attirant l’attention de la famille Yasuki. Il ne fallût pas longtemps pour qu’un
seigneur serve de protecteur au quartier, assurant une nouvelle ère à la modeste ville.
Lieux & pnjs
pnjs Importants:
• Maison de Thé (La Faveur de Koji): Cette maison est tenue par Chisuke, un charmant vieil
homme, sa fille Suyori et son fils Buntaro. Cet établissement attire beaucoup de samouraïs érudits,
pour son coté traditionaliste prononcé.
• Auberge (Chez Goyaku): Est le plus ancien bâtiment de la ville. Tenu par une marchande
nommée Masori et ses trois servantes, c'est une auberge paisible. Masori est une charmante jeune
femme dont la timidité contrarie ses clients.
• Les Ecuries: Akata est un palefrenier et un expert et dressage de chevaux. Avec ses deux
apprenties, il gère cette écurie (Qui peut contenir jusqu'à 20 chevaux.
• Armuriers & Forgerons (Chez L'Araignée): Tsuru est le chef de cette forge, qui regroupe trois
armuriers, deux forgerons, et plusieurs artisans et fabricants de flèches. C'est un habile forgeron, et
un commerçant honnête. C'est lui qui a reforgé la lame du seigneur Tadano Morihisa lorsqu'il
l'avait brisée dans le kabuto (heaume) d’un ennemi.
• Boutique de Bonsaï : Shinobu est un samouraï du clan du Dragon retiré possédant une
connaissance aigue des arbres, plantes, et autres herbes. Un petit jardin situé devant son échoppe
est réservé pour la pousse de ses bonsaï et d'une grande variété de plantes.
• Maison de Thé (Le Souffle du Biwa): Cette maison est relaxante, et sa tenancière, Natsuko, ne
tolère pas que des gens maussade viennent boire "chez elle". Natsuko accueille tout le monde,
samouraïs, rônins, et paysans, à qui elle sert du moshi (pâtisseries), et toute sorte de thés. Même si
les prix de Natsuko sont un peu plus élevés, personne ne songe à s'en plaindre sachant que la
musique, les chansons et les contes compensent largement l'inflation. Natsuko s'adresse aux
samouraïs par leur prénom et n’à pas peur de plaisanter avec des étrangers comme si elle les
connaissait depuis des années. Sa bonne humeur est communicative, remplissant la maison de
rires.
• Fabrique de Saké : Propriété de Yasuki Kome, elle est tenue par un paysan du nom de Kagemi.
Ici est produit du saké, du shochu et des alcools de fruits.
• Artiste Tatoueur : Les tatouages de Mojiro sont excellents.
Omiatsu
Omiatsu est le siège des plus belles résidences d'Hatakeyama.
Il n’y a plus qu’un petit nombre de maisons de qualité dans ce
quartier. La crue de la rivière du Koi d’Or qui eu lieu il y a 63 ans,
ainsi que la récente guerre contre le seigneur Ishizaki en sont la cause.
Il y a peu de terre sèche dans cette portion de la ville. Résultat, les
véritables demeures deviennent rares et peu de samurai “ comme il
faut” souhaitent y vivre.
Lieux & pnjs
pnjs Importants:
• Le Temple d'Amaterasu : Le temple fut construit grâce aux dons de Ishida Sukemara. Il s'agit de
l'un de ses multiples dons envers la ville, et la meilleure preuve de sa générosité. Plusieurs moines
originaires des familles Doji et Asahina entretiennent le temple et les jardins. Il y a dix ans,
Hantei 4 visita le temple, donna sa bénédiction aux moines, et lu un haïku rédigé par un célèbre
poète de la famille Matsu, Matsu Bashô. Les paysans parlent encore de la visite de l'Empereur... Il
est malgré tout dirigé par Chubei.
• Demeure de Samouraï (Doji Ishida Sukemara):: Demeure agréable, spacieuse, avec jardin (assez
grand pour loger plusieurs maisons de paysans), 20 chambres d'invités et une salle de réception /
audience de magistrat Impérial aussi luxueuse qu'à la capitale.
• Dojo : Kurani Yasunobe, un maître du sabre et d'arts martiaux dirige cette école. Elle est
suffisamment grande pour accepter 20 étudiant en salle, et 6 en logement permanent.
• Auberge (La Beauté de la Déesse): Est une auberge réputée et luxueuse, réservée aux bourses
bien remplies. La Beauté de la Déesse ne possède que deux chambres qui répondent toutefois aux
désirs et aux goûts de n'importe quel haut noble de l'Empire. Le propriétaire, Iryoke, a même
engagé un rônin élégant et habile, nommé Goshiro, pour protéger son investissement et escorter
ses clients.
• Demeure de Samouraï (Ide Homitsu):: Homitsu est le fils d'un important noble de la famille Ide,
Kojike. C'est un diplomate, envoyé ici représenter le clan de la Licorne en tant qu'Ambassadeur.
Son fils est toujours accompagné de deux Yojimbo de la famille Shinjo, et fait preuve de plus en
plus de morgue lorsque son père à les yeux tournés.
• Salle d'Audience : Le seigneur Tadano Morihisa fit construire cette demeure pour recevoir des
hôtes importants sa ns avoir à les loger dans son château. Plusieurs samouraïs, serviteurs et eta
servent en permanence ici pour entretenir les nombreuses chambres, dont plusieurs de grand luxe.
• Maison de Bains: L'eau alimentant les bains chauds et froids de cet établissement provient de la
rivière Koi.
• Demeures de Samouraïs (Bayushi Tokogashi)
LES RECOLTES
Les terres est du village sont fertiles et les champs de riz, malgré leur taille
modeste, produisent un apport supplémentaire de riz chaque saison.
Beaucoup de paysans vivent sur des terres arables, et ont la permission de
cultiver leurs propres légumes pour leur consommation personnelle.
Aucun seigneur n’a encore taxé ces jardins privés.
Les champs rapportent chaque année entre 600 et 800 koku de riz et le surplus est stocké dans Jingore en
cas de coup dur. Le seigneur Tadano vend souvent de petites quantités de surplus aux marchands de
Uranobu (même s’il va les taxer plus tard sur la vente de ce riz.).
Le peuple de Hatakeyama honore et respecte Shinsei. Ce ne sont pas des gens pieux- peu attendent des
faveurs- mais les paysans possèdent une grande spiritualité.
Les heimins de Hatakeyama sont plus expressifs, et certains samouraïs peuvent s’en étonner.
Les Koi, corneilles, dragons, et autres symboles de fortune décorent les portes d’entrée et les murs à
travers la ville. Ils ne considèrent pas cette exhibition comme vulgaire; il s’agit simplement de leur façon
d’honorer les Fortunes. En décorant leur maisons- et parfois même leur propre corps, avec des charmes, et
des bracelets - les heimins de Hatakeyama se sentent plus proches de Shinsei et de son enseignement. Le
seigneur Tadano ne voyait aucun mal dans le fait que les paysans investissent du temps dans leurs
hobbies. Ses karo lui avaient même recommandé de leur laisser un lieu pour travailler. Et Tadano
Morihisa fut personnellement responsable de la construction du temple dédié à Amaterasu Ô mi Kami.
Il n’y a qu’une seule arche torii dans le village. C’est une splendide arche rouge et noire, veillée par les
moines de la ville. Elle se trouve juste au nord du temple Agatamori (des 7 Tonnerres).
Peu de heimin honore les temples en se rasant le crâne, mais atteignent plutôt l’illumination à travers un
dur labeur et une vie simple, laissant la vénération des ancêtres à la noblesse. Cela n’a pas empêché la
propagation de la sagesse populaire et de la superstition, malgré tout, et les paysans de Hatakeyama
chuchotent autant d’histoires de ninja et d’esprits sans repos que ceux des autres villages de Rokugan.
Le Festival de Setsuban
Ce jour est honoré plus qu’aucun autre à Hatakeyama. Comme la ville est trop petite, il n’y a ni prisons,
ni cellules. En conséquences, les criminels sont soit condamnés à mort ou, plus communément, forcés à
accomplir une sorte de travail intérêt général.
La plupart des criminels passent plusieurs jours à nettoyer les écuries d’un paysan ou transporte des vivres
et autres nécessités aux avants postes militaires. Il est rare qu’un citoyen commette un crime méritant un
châtiment plus rude. Sans exceptions, tous les trouble-fêtes capturés par les yoriki de la ville ou les
doshins sont conduits devant le seigneur. Ceux attrapés par les magistrats Impériaux sont traités comme
des ennemis de l’Empereur. En l’absence de Tadano, il est du devoir de Kitsu Tsugi de juger les criminels.
Pour rendre hommage à la générosité de l’Empereur, le Festival de Setsuban réunit tous les citoyens du
village, qui pardonnent pour l’occasion toutes les offenses de leurs voisins.
Le Festival de l’Iris
La paysannerie de Hatakeyama est aisément émue par la tragédie. Des centaines d’histoire locales content
les mésaventures de jeunes femmes se noyant dans la rivière des larmes ou se cachant dans les marais pour
échapper à un mariage arrangé. La plupart se terminent par une mort atroce, les autres par des
disparitions qui finissent dans les oreilles des enfants comme des légendes d’esprits égarés ou solitaires.
Selon l’histoire, Le Mikôkami de la tristesse, Kamashi-okara, prend la vie d’une jeune fille la nuit
précédent son gempukku. Préparant son esprit à la vie du samurai, elle avait longuement marché seule
afin de méditer sur son futur, avant de chuter du bord des rives de la rivière, et de se noyer dans les eaux
glacées. Durant chaque Festival de l’Iris, les paysans (des jeunes filles et leurs mères pour la plupart)
s’agglutinent sur le pont des remords pour jeter des fleurs dans la rivière et passant un moment en
méditation en mémoire à la vierge.
Le Jour du Peintre
S’étendant sur plus de 3 jours, cet évènement débute au crépuscule du 8e jour du mois du dragon et dure
jusqu’au crépuscule du 10e jour. Pendant ce temps, tous les paysans sont exemptés de tout travail dans les
champs et sont encouragés à peindre leurs maisons. Toutes les couleurs, symboles, et animaux sont
acceptés, et le seigneur Tadano à pris pour habitude de venir le 3e jour afin de trouver la plus belle
demeure. Beaucoup de paysans considèrent ce geste comme hypocrite mais vénèrent tout de même le
festival. En deux occasions ces 3 dernières années, le seigneur Tadano a offert un cadeau spécial aux
peintres des maisons qui avaient attirées son estime. La nourriture, la danse, la musique, et les chants font
partis de la fête.
La Célébration du 3
Connu sous le nom de “3”, ce festival réuni les villageois qui clouent le spectacle par des feux d’artifices et
des défilés de dragons dans les rues. Même s’il s’agit d’une excuse pour se relaxer et célébrer, le peuple de
Hatakeyama ne se souviens pas pourquoi fêter le 3 est si important. Cette fête à lieu 33 jours avant la fin
de l’année.
Les paysans attachent de petites pièces de bambous, des essences de fleurs, et des bougies qu'ils laissent
ensuite voguer sur la rivière des Larmes. Une armada de lueurs défile ainsi à cette occasion au fil de l'eau
et parfume la ville de leurs effluves. Il n'y a aucune date officielle pour cette fête, et c'est le seigneur
Tadano Morihisa qui l'a instauré et qui prévenait les paysans plusieurs jours à l'avance afin qu'ils aient le
temps de construire leur "radeaux".
PNJs Importants :
Mazuka est un lointain cousin de Tadano Morihisa. C'est un homme déterminé et antipathique, mais un
fonctionnaire rigoureux. Sec et nerveux, il arbore fièrement plusieurs cicatrices impressionnantes,
acquises sur le champ de bataille aux côtés de son seigneur. C'est aussi un samouraï intègre et soigné. Il
officie à la fois en tant que commandant en chef des soldats de la ville, et magistrat du domaine principal
du seigneur Tadano.
Kitsu Tsugi, le
l e Karo
Tsugi est un bushi recueilli par Tadano Morihisa lors d’un évènement mystérieux, puis confié à son
propre conseiller, Kitsu Orochi. Bushi exceptionnel, Tsugi est devenu un héros à l’age de 13 ans, lorsqu’il
mis en déroute des hommes de Matsu Ishizaki, et mobilisa les troupes locales, qui crurent voir la
silhouette de Matsu-tonnerre elle-même dans son ombre. Avisé et compétent, il gère la partie justice et
politique de la ville en grande partie. Ses talents oratoires et calligraphiques servent autant Tsuki que sa
maîtrise du sabre, et son savoir est une source de soulagement. C'est un homme de haute taille, au
physique athlétique, toujours vêtu de gris. Sa fidélité à la lignée Tadano est indiscutable.
C'est un homme rondouillard aux yeux inquisiteurs et perçants, toujours vêtu de robes coûteuses de
couleurs bleues.
Bayushi Tokogashi, l'Ambassadeur du Clan du Scorpion
Tokogashi est l'envoyé du clan du Scorpion à Hatakeyama. Il est difficile de savoir à quoi
ressemble Tokogashi, car il cache ses traits sous un manteau et un foulard noir et rouge.
Seuls ses longs cheveux noirs voguent à leur aise à l'extérieur de cette couche de tissu
moiré, taillés et parfumés.
Kojike est le représentant du clan de la Licorne à Hatakeyama. Il est rarement présent, aussi son fils
prend souvent la mauvaise initiative de vouloir occuper ses fonctions en son absence. Kojike est un
homme bronzé et ridé par le soleil, un diplomate dans l'âme et un être bon. Son fils n'est pas un mauvais
bougre, mais il aurait tendance à devenir autoritaire et pompeux.
Shingo, le prêtre
Shingo vit dans une retraite toute relative, étudiant les parchemins qu'il a pu amasser. C'est un vieil
homme, aussi ne peut-il pas passer des heures à étudier des parchemins comme autrefois... Maigre, il lisse
ses cheveux en une natte serrée qui longe son dos osseux. C'est une personnalité respectée de la ville, et
une compagnie relaxante.
Chubei est la mère supérieure des nonnes de la confrérie d'Amaterasu du temple. Autrefois
shugenja énigmatique de l'ordre de la famille Agasha, elle est célèbre pour avoir soigné
plusieurs blessés, surtout durant la bataille de l'oni.
Goshiro, le rônin
rônin
Goshiro est un rônin fort habile au sabre, mais également un individu très courtois et
élégant. Sa beauté ensorcelle de nombreuses dames de passage dans l’établissement qui
l’emploie. Nul ne sait ce qu’attend ce samouraï de la vie, mais nombreux sont ceux qui
murmurent qu’une grande tristesse niche dans son cœur…
Chibumitsu
Chibumitsu est un esprit torturé qui hante les rues de Hatakeyama.
On dit qu'il était autrefois un samouraï ambitieux qui trahi le père du seigneur Tadano, et qui faillit
plonger la région de Suruga dans une guerre civile. En retour, ses mains furent coupées et ses yeux ôtés de
leurs orbites. Il réussit malgré tout avant d'avoir été tué à s'échapper et à courir dans la forêt, sans jamais
revenir.
Heimins & nobles se protègent de cet esprit en bardant leur demeures de glyphes et de talismans, "juste
au cas où"...
Hamanari
Hamanari est la fortune du poisson et de la bonne nourriture. C'est une fortune très respectée à
Hatakeyama, et plusieurs petits autels ont été construits en son honneur le long des berges et face à la
mer.
Iro
Iro est un esprit malveillant qui prend la forme d’une chauve-souris gigantesque. On dit qu'il hante les
demeures des paysans et des blasphémateurs.
Izumiko
Izumiko est un esprit ancestral qui a toujours été vu chevauchant un phénix. C'est un esprit messager,
annonciateur de tragédie.
Les Bandits
Magobei
Magobei est un bandit cruel et sans pitié, qui engage ses hommes dans des raids violents et meurtriers. Le
seigneur Tadano lui a dernièrement mené la vie dure, et ses effectifs ont été quasiment anéantis. Mais le
seigneur bandit est encore en vie. D’aucuns prétendent qu’il est immortel…
Kitsure, le chef, est surnommé "Osano-Wo" par ses hommes, et serait d'une carrure inhumaine.
Reju, est un homme terrifiant, qui profère des menaces et des insultes terrifiantes lors des raids.
Kesu, est un archer exceptionnel, capable de faire mouche debout sur son cheval lancé à vive allure.
Koten, est un prêtre corrompu, et le son de sa flûte peut rendre fou n’importe quel homme.
Akame, la maîtresse de Kitsure serait peut-être une sorcière kitsune, capable de changer de forme.
LE LIVRE DE L’AIR
« Le Destin balaye souvent les plans les mieux conçus »
-Hida Tadaka- Héritier du Clan du Crabe
Cela n’est pas toujours évident bien sûr, et c’est pourquoi je me propose de vous y aider sur ces pages
avant d’en discuter de vive voix. Ce ne sont là que des idées, n’hésitez pas à piocher ce qu’il vous plaira.
Lorsque j’ai débuté cette campagne, l’un de mes joueurs a interprété un samouraï Hida dont l’ancêtre
avait été maudit par un Oni. La malédiction causait la mort de ses descendant à un très jeune âge, ce
pourquoi ils se mariaient très jeune. Décidé à vaincre ce maléfice, ce jeune bushi avait donc profité de
l’occasion pour se faire adopter par le seigneur Tadano, espérant que l’Ordre Kitsu pourrait réussir là où
la science des Kuni avait échoué…
CLAN du DRAGON : L’énigmatique du Clan du Dragon reste toujours évasif sur ses
motivations, et les nobles de l’Empire n’ont pas souvent l’occasion de voir l’un de ses
membres sur leurs terres. Un samouraï pourrait bien lui-même ne pas savoir pourquoi son
seigneur a décidé de l’envoyer ici représenter le clan. Une famille du Clan du Dragon est
peut-être allié avec celle de Tadano, et rends hommage à l’enfant que porte Kiku en lui proposant les
services d’un Yojimbo ou d’un shugenja. Peut être que le samouraï du joueur est un jeune mais habile
représentant du Mirumoto Ryû, et qu’il a été chargé d’étudier quelques temps auprès de Yasunobe sensei,
ou bien qu’il débute un pèlerinage martial, en quête du célèbre duelliste Jinnai ?
CLAN du SCORPION : Le Clan du Scorpion voit d’un très mauvais œil l’expansion du
pouvoir des Clans de la Grue et du Lion, et craint pour la lignée Impériale. Les guerres
internes du Clan du Lion lui donnent de quoi s’occuper en attendant de trouver mieux…
Il existe beaucoup de raisons qui pourraient pousser le Clan du Scorpion à rejoindre la province de
Suruga… Mais je n’en discuterais qu’avec le ou les joueurs concernés.
CLAN du LION : Le seigneur Tadano sort d’une longue période de guérilla, qui aura eu
bien sur de sérieuses répercutions sur son armée et sa trésorerie. Peut-être que le clan aura
envoyé des samouraïs vérifier que les accusations mensongères de Matsu Ishizaki sont
vraies. Un élève prometteur (ou insolent) de l’un des Ryû du clan peut avoir été envoyé
auprès de Yasunobe sensei. Sa famille, si modeste et lui prometteur, espère peut être ainsi
attirer l’attention d’un haut seigneur sur lui ; ou, si riche et lui insolent, cherche à lui enseigner la
véritable voie du guerrier, le bushidô. Tadano a des amis, certains peuvent lui envoyer leurs fils cadets.
Peut être qu’un membre de l’ordre Kitsu se déplace pour répondre à une faveur, ou qu’un sôdan-senzo
entend les voix des ancêtres de Tadano qui lui prient de lui venir en aide ?
Evidemment, un enfant de l’un des vassaux de Tadano est parfaitement valable, de même qu’un prêtre de
la région…
CLAN du PHENIX : Habituellement, le Clan du Phénix ne s’intéresse pas à des choses aussi
futiles qu’une guerre de frontière, ou que courtiser la Cour d’un seigneur provincial pour
gagner un appui politique. Mais certains alignements célestes, la prophétie d’un oracle, la
traque d’un prêtre corrompu, d’une créature ou d’un lieu mythique peuvent facilement
conduire un membre du clan sur les terres de Tadano. Les relations du seigneur de Suruga sont peut-être
assez longues pour qu’on lui joigne les services d’un disciple Isawa. Ce disciple est peut-être la honte de
ses pairs, et envoyé ici pour satisfaire une vieille obligation.
A noter qu’un prêtre de l’Ordre Isawa ne voyage jamais hors des terres du clan sans un sohei Shiba à ses
côtés, rôle qui convient parfaitement à un autre pj…
Un émissaire Impérial, même mineur dispose en général de sa suite… Ce qui inclus éventuellement
d’autres pj.
CLANS MINEURS : Les clans mineurs ne sont pas à sous-estimer, et bien qu’ils ne le
reconnaissent pas publiquement, les grands clans sont souvent ravis d’avoir une main
d’œuvre spécialisée et de moindre coût à leur disposition. Il n’est ainsi pas rare de voir un
samouraï de clan mineur au service d’un noble d’une haute maison. Kitsune Usui, la belle
sœur de Tadano lui est très utile, et ses talents d’éclaireur lui sont précieux en temps de guerre. Le
seigneur Tadano, l’un de ses vassaux, ou l’un des pj peut donc avoir loué ou obtenu les faveurs d’un
magistrat du clan du Serpent, d’un garde du corps (yojimbo) du clan du Blaireau, ou d’un mercenaire du
clan de la Mante. La circonstance de leur rencontre, et le lien qui unit les deux personnes peuvent être très
intéressants. La présence des clans du Mille-pattes et du Renard est plus difficile à justifier, mais ils ne
sont pas interdis dans la campagne.
Les RÔNINS : Dans cette version, un clan rechigne moins à adopter un samouraï errant
faisant preuve de compétences remarquables. J’ai bien dit remarquables, car un rônin doit
toujours impressionner le seigneur, et donc se hisser plus haut que ses propres vassaux ne
l’ont déjà fait. L’estime que peut lui porter le daimyô peut ne pas être due aux prouesses
martiales du rônin, bien qu’il lui sera extrêmement difficile d’approcher un seigneur sans
démontrer des talents d’escrimeur. Au quatrième siècle de l’histoire de Rokugan, on voyait peu de
samouraï sans maître, mais les récentes guerres de territoire du Clan du Lion et d’autres facteurs comme
une manœuvre politique peuvent avoir déshonoré un personnage. Peut-être que ce samouraï à refusé
d’obéir aux ordres cruels du seigneur Ishizaki ? Le rônin Goshiro peut aussi vous inspirer qui sait ?
Ne dédaignez pas ces deux types « mineurs » de personnages… Car je monte mes campagnes autour des pjs.
DETAILS :
Beaucoup d’informations sur les clans et les personnalités ne sont bien souvent que suggérées ici. Ne vous
fiez pas aux apparences, et croyez bien que des tas de surprises se cachent derrière le plus anodin clin
d’œil. Chacune des idées esquissées dans ce guide sera exploitée en harmonie avec le foisonnement de
celles que vous amènerez avec vous.
De plus, ce guide porte bien son nom, ça n’est qu’un repère dans le monde que je vais vous faire
découvrir ou re-découvrir. Aussi, si vous voyez les choses différemment pour votre personnage, on en
discute et on voit. Les descriptions des familles ne représentent qu’une majorité, et vous n’êtes
aucunement contrains de vous y conformer à la lettre pour créer vos héros.
J’ai bien dit héros, car ceux que vous allez interpréter seront les héros de cette campagne, qui à des
chances, si elle obtient l’intérêt escompté, de s’étendre sur plusieurs générations de personnages.
Dans tous les cas, j’espère que vous vous êtes divertis, parce que cela n’est que le commencement.
J’en profite également pour remercier les Historiens de la Shinri, de la « Voix de Rokugan » pour leur
travail magnifique sur cette période, ainsi que Iuchi Mushu san qui m’aura initié à ce site.
Et j’espère qu’ils verront cette œuvre comme le prolongement des leurs.