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Lycée Hoche MPSI B Feuille Arithmétique dans Z

1. Petit théorème de Fermat.


(Eaz01) 7. Indicatrice d'Euler.
(Eaz07)

Soit p premier et k entier tels que 0 < k < p. Soit n ≥ 2 naturel et x ∈ Z, montrer
a. Montrer que
  (∃y ∈ Z tq xy ≡ 1 mod n) ⇔ n ∧ x = 1
p
k ∧ p = 1 ⇒ p divise On note ϕ(n) le nombre d'éléments de J1, nK premiers
k
avec n. La fonction ϕ est appelée l'indicatrice d'Euler.
En déduire que Si p est un nombre premier, que vaut ϕ(p) et ϕ(pn ) pour
n ∈ N∗ ?
∀a ∈ N, (a + 1)p ≡ ap + 1 mod p.
8. (Eaz08) Soit G un groupe commutatif ni de cardinal n =

b. Montrer que pq avec p et q premier entre eux. On admet que g n = e


pour tout g dans G (théorème de Lagrange al07). On
∀a ∈ N, ap ≡ a mod p. note Gp (respectivement Gq ) l'ensemble des g de G dont
l'ordre divise p (respectivement q ).
En déduire
a. Montrer que Gp et Gq sont des sous-groupes de G.
a ∧ p = 1 ⇒ ap−1 ≡ 1 mod p. b. Montrer que l'application
(petit théorème de Fermat voir en 10 une version (
plus générale) Gp × Gq → G
2. (Eaz02) Dans tout l'exercice a, b, c, d, désignent des na- (a, b) → ab
turels non nuls. On pourra utiliser la décomposition en
facteurs premiers et des relations entre des max, des min, est un isomorphisme de groupe. En déduire que
des sommes et des produits de valuations p-adiques. ]Gp = p et ]Gq = q .
9. Nombre de diviseurs.
(Eaz09)
a. Montrer que a ∧ (b ∨ a) = a et a ∨ (b ∧ a) = a. Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On note d(n) le
b. Montrer que a ∧ (bc) = a ∧ c et a ∨ (bc) = b(a ∨ c) nombre de diviseurs positifs de n. 1
lorsque a et b sont premiers entre eux.
a. Si la décomposition en facteurs premiers de n est
c. On suppose ici que a divise b. Montrer que
mk
  n = pm1 m2
1 p2 · · · pk
c b
b ∧ c = (a ∧ c) ∧
a∧c a Exprimer d(n) à l'aide de m1 , · · · , mk . (valuations
p-adiques de n) En déduire que d est multiplicative
 
b c b
(a ∨ c) = (b ∨ c) ∧
a a∧c a c'est à dire que

d. Montrer que c ∨ (a ∧ b) divise c ∨ a et c ∨ b et que a ∧ b = 1 ⇒ d(ab) = d(a)d(b)


les quotients sont premiers entre eux.
En déduire que ∨ est distributive sur ∧ : b. Montrer que n est un carré d'entier si et seulement
si d(n) est impair.
(c ∨ a) ∧ (c ∨ b) = c ∨ (a ∧ b).
c. Montrer
√ que le produit de tous les diviseurs de n
e. Montrer que ∧ est distributive sur ∨ : est nd(n) .
d. Montrer que le nombre de couples (a, b) d'entiers
(c ∧ a) ∨ (c ∧ b) = c ∧ (a ∨ b). tels que le ppcm de a et de b soit n est égal au
nombre de diviseurs de n2 .
3. (Eaz03) Soit x, y , z des naturels non nuls, on pose
10. (Eaz10)Petit théorème de Fermat étendu.
M = x ∨ y ∨ z, m = xy ∧ yz ∧ zx Soit n ≥ 2 naturel et Un l'ensemble des racines n-ièmes
de l'unité. On note M l'ensemble des fonctions µ, de Un
Montrer que mM = xyz . dans Un et vériant :
4. (Eaz04) Soit p 6= 3 un nombre premier.
Montrer que 8p2 + 1 est congru à 0 modulo 3. Montrer ∀(u, u0 ) ∈ U2n , µ(uu0 ) = µ(u) µ(u0 )
que 8p − 1 premier entraine 8p + 1 divisible par 3.
Pour µ et µ0 dans M, on dénit µ.µ0 par :
5. (Eaz05) Déterminer tous les couples d'entiers relatifs tels
que a + b = 182 et a ∧ b = 13.
∀u ∈ Un , (µ.µ0 )(u) = µ(u) µ0 (u)
6. (Eaz06) Discuter et résoudre les systèmes
( ( a. Montrer que (M, ., ◦) est un anneau.2
x ≡ 8 mod 15 x ≡ 5 mod 20 1 On donnera deux solutions pour les questions b. et c. : une utilisant
x≡5 mod 6 x≡7 mod 14 la paramétrisation de l'ensemble des diviseurs sous-jacente à la question
( a., l'autre le regroupement des diviseurs par paires {d, d0 } telles que
x≡7 mod 15 dd0 = n.
2 On remarquera que l'opération additive de cet anneau est la mul-
x≡5 mod 6
tiplication fonctionnelle !

Cette création est mise à disposition selon le Contrat 1 Rémy Nicolai _fex_azpdf du 28 février 2020
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b. Montrer que, pour tout µ ∈ M, il existe un unique 16. (Eaz16) Soit a et b entiers non nuls. Montrer que
m ∈ J0, n − 1K tel que
(a + b) ∧ (ab) = 1 ⇔ a ∧ b = 1.
∀u ∈ Un , µ(u) = um
En déduire a ∧ b = (a + b) ∧ (a ∨ b).
En déduire le nombre d'éléments de M.
17. Soit x et y non nuls dans z et a, b, c, d dans Z tels
(Eaz17)

c. Montrer que le groupe des inversibles de l'anneau que δ = ad − bc 6= 0. On dénit u et v :


M contient ϕ(n) éléments (exercice 7 az07 indica-
trice d'Euler).
(
u = ax + by
.
d. En utilisant le théorème de Lagrange dans le cas v = cx + dy
commutatif (exercice al05 de la feuille Groupes, an-
neaux, corps), montrer le petit théorème de Fermat a. Montrer que x ∧ y divise u ∧ v .
étendu. b. Montrer que u ∧ v divise δ(x ∧ y).
Pour m et n entiers supérieurs à 2 :
c. Montrer que
ϕ(n)
m ≡1 mod (n)
δ = ±1 ⇒ u ∧ v = x ∧ y.
voir en 1 une version plus simple.
11. (Eaz11) Calculer le reste de la division de 265 − 3 par 65. d. Montrer que si δ = p est premier u ∧ v = x ∧ y ou
p(x ∧ y).
12. (Eaz12) Pour n naturel non nul, soit p1 , · · · , pn les n pre-

miers nombres premiers. On note aussi

qn = p1 p2 · · · pn = 2 × 3 × 5 × · · · × pn

On note P l'ensemble des nombres premiers et, pour 0 <


a < b, on note Pa (b) l'ensemble des nombres premiers
congrus à b modulo a.
a. Montrer que Jn! + 2, n! + nK et Jqn + 2, qn + pn K ne
contiennent aucun nombre premier.
b. Montrer que P \ {2} = P4 (1) ∪ P4 (3). En considé-
rant 2 q3n + 3, montrer que P4 (3) est inni.
c. Montrer que P \ {2, 3} = P6 (1) ∪ P6 (5). En consi-
dérant q5n + 5, montrer que P6 (5) est inni.
13. (Eaz13) Résoudre les systèmes de congruence modulo 7 :
( ( (
3x + 2y ≡ 1 x − 3y ≡ 4 4x + 3y ≡ 2
, , .
2x + 5y ≡ 6 3x + 6y ≡ 6 3x + 5y ≡ −3

Résoudre les systèmes de congruence modulo 4.


( (
2x + 3y ≡ 1 2x − 2y ≡ 2
, .
x+y ≡2 x + 3y ≡ 1

14. (Eaz14)

a. Montrer que le carré d'un nombre impair est congru


à 1 modulo 8.
b. Montrer que le cube d'un entier est congru à 0 ou
1 ou −1 modulo 7.
c. Soit p un nombre premier supérieur ou égal à 5.
Montrer que 24 divise p2 − 1.
15. (Eaz15) Soit p, n, m naturels tels que 0 < p, 0 < n < m
et r le reste de la division de m par n. Montrer que le
reste de la division de pm − 1 par pn − 1 est pr − 1.
Que peut-on en déduire pour (pm − 1) ∧ (pn − 1) ?
Un nombre de Mersenne est de la forme

Mn = 2n − 1.

Montrer que Mn premier entraine n premier. Montrer


que M11 n'est pas premier.

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1. (Caz01) d. On utilise encore le produit du pgcd et du ppcm.


a. D'après l'expression des coecients du binôme avec a
c∨a ca(a ∧ b ∧ c)
des produits : Z3 = a∧b
= a∧c
c ∨ (a ∧ b) (c ∧ a)c(a ∧ b) a∧b∧c
  
p p−1
 c∨a a
p
= ⇒ divise .
n n n−1 c ∨ (a ∧ b) a∧b
   
⇒ p divise n
p
⇒ p divise
p De même
n n
b
c∨b c∨b b
= a∧b
⇒ divise .
lorsque n ∧ p = 1 d'après le théorème de Gauss. c ∨ (a ∧ b) b∧c c ∨ (a ∧ b) a∧b
a∧b∧c
En développant (a+1)p avec la formule du binôme,
tous les coecients sauf les deux extrèmes dispa- Comme a∧b a
et a∧b
b
sont premiers entre eux, leurs
raissement modulo p. On en déduit la formule de- diviseurs aussi.
mandée. En multipliant par c ∨ (a ∧ b) et par linéarité du
b. On raisonne par récurrence sur a. La formule est pgcd :
évidente pour a = 0 ou 1. On passe de a à a + 1    
avec la première question. c∨a c∨b
∧ =1
Lorsque a ∧ p = 1, il existe b (théorème de Be- c ∨ (a ∧ b) c ∨ (a ∧ b)
zout) tel que ab ≡ 1 mod p. Il sut de multiplier ⇒ (c ∨ a) ∧ (c ∨ b) = c ∨ (a ∧ b).
la relation précédente par b pour obtenir le petit
théorème de Fermat. e. On utilise les relations précédentes
2. (Caz02)

(c∧a)∨(c∧b) = [(c ∧ a) ∨ c]∧[(c ∧ a) ∨ b] (distr.)


a. Si u divise v alors u∧v = u et u∨v = v . Ici a divise
a ∨ b donc a ∧ (b ∨ a) = a. De même b ∧ a divise a = c ∧ [(c ∨ b) ∧ (a ∨ b)] (distr.)
donc a ∨ (b ∧ a) = a. = [c ∧ (c ∨ b)] ∧ (a ∨ b) = c ∧ (a ∨ b).
b. Pour a, b, · · · naturels non nuls, on notera α, β les
valuations p-adiques c'est à dire que, pour tout 3. (Caz03) Soit p un nombre premier. Alors
nombre premier p, l'exposant de p dans la décom-
position de a en facteurs premiers est α(p). Celui vp (m) = min(vp (xy), vp (yz), vp (zx))
de b est β(p). Le résultat fondamental utilisé ici est = min(vp (xyz)−vp (z), vp (zyz)−vp (x), vp (xyz)−vp (y))
 la valuation p-adique de a∧b est min(α(p), β(p)), = vp (xyz) − max(vp (x), vp (y), vp (z))
 la valuation p-adique de a ∨ b est max(α(p), β(p).
On note x = α(p), y = β(p), · · · et on présente On en déduit mM = xyz .
dans un tableau les relations justiant les formules 4. (Caz04)Parmi trois nombres consécutifs, un est forcément
demandées. divisible par 3. Si 8p−1 est premier, il n'est pas divisible
par 3, le nombre 8p ne l'est pas non plus donc 8p+1 doit
l'être. Un nombre premier qui n'est pas 3 est congru à
xy = 0 a∧b=1
1 ou −1 modulo 3 donc 8p2 + 1 est congru à9 modulo 3
min(x, y + z) = min(x, z) a ∧ (bc) = a ∧ c donc divisible par 3.
max(x, y + z) = y + max(x, z) a ∨ (bc) = a ∨ c 5. pas de correction pour Eaz05.tex

c. On suppose que a divise b. Par linéarité puis asso- 6. (Caz06)

ciativité du pgcd : (
x≡8 mod 15
(S1) :
x≡5 mod 6
   
c b b
(a ∧ c) ∧ = c ∧ (a ∧ c)
a∧c a a (
x = 8 + 15λ
⇔ ∃(λ, µ) ∈ Z tq 2
   
bc b
=c∧ b∧ = c ∧ c ∧ b = c ∧ b. x = 5 + 6µ
a a (
x = 9 + 15λ
Utilisons la propriété (u ∧ v)(u ∨ v) = uv . ⇔ ∃(λ, µ) ∈ Z tq
2
3 = −15λ + 6µ
On déduit de la relation précédente
  3 = −15λ + 6µ ⇔ 1 = −5λ + 2µ.
ac c b cb
∧ = Une solution évidente est λ = 1, µ = 3. Les autres solu-
a∨c a∧c a c∨b
  tions sont λ = 1 + 2k et µ = 3 + 5k avec k ∈ Z.
c b cb b
⇒ (c ∨ b) ∧ = (a ∨ c) = (a ∨ c).
a∧c a ac a Ensemble des sols de (S1) = {23 + 30k, k ∈ Z} .

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(
x≡5 mod 20 plus petit. Attention, à ne pas compter deux fois le
(S2) : couple (mk , mk ). On en déduit donc que le nombre
x≡7 mod 14
( de couples cherché est
x = 5 + 20λ
⇔ ∃(λ, µ) ∈ Z tq 2
x = 7 + 14µ (2(m1 + 1) − 1) · · · (2(mp + 1) − 1)
= (1 + 2m1 ) · · · (1 + 2mp ) = d(n2 )
(
x = 5 + 20λ
⇔ ∃(λ, µ) ∈ Z tq
2
2 = 20λ − 14µ
10. pas de correction pour Eaz10.tex
2 = 20λ − 14µ ⇔ 1 = 10λ − 7µ. 11. pas de correction pour Eaz11.tex
Une solution évidente est λ = −2, µ = −3. Les autres 12. (Caz12)

solutions sont λ = −2 + 7k et µ = −3 + 10k avec k ∈ Z. a. On remarque que n! + 2 est divisible par 2, n! + 3


est divisible par 3, · · · , n! + n est divisible par n.
Ensemble des sols de (S2) = {−35 + 140k, k ∈ Z} . De manière analogue, tout x entre 2 = p1 et pn
admet un diviseur premier pi avec i ≤ n. On en
( déduit que qn + x est divisible par pi .
x≡7 mod 15 b. Un nombre premier n'est pas congru à 0 mod 4 car
(S3) :
x≡5 mod 6 il serait divisible par 4 ; ni congru à 2 (sauf 2) car
( il serait pair. On a donc
x = 7 + 15λ
⇔ ∃(λ, µ) ∈ Z tq 2
x = 5 + 6µ P \ {2} = P4 (1) ∪ P4 (3)
(
x = 7 + 15λ Si p est un diviseur premier de m = 2 q3n +3 inférieur
⇔ ∃(λ, µ) ∈ Z2 tq
2 = −15λ + 6µ à pn , il divise 3. Le seul possible serait 3 mais 3 ne
divise pas m. Tous les diviseurs premiers de m sont
Il n'existe pas de couple (λ, µ) car −15λ+6µ est toujours donc strictement plus grands que pn . Ils ne sont pas
un multiple de 3. tous congrus à 1 modulo 4 car 2qn + 3 ≡ 3 mod 4
L'ensemble des solutions de (S3) est vide. (car p1 = 2). Il existe donc un nombre premier
7. pas de correction pour Eaz07.tex congru à 3 modulo 4 et plus grand que n'importe
quel nombre premier.
8. pas de correction pour Eaz08.tex
c. Un nombre premier autre que 2 ou 3 ne peut être
9. (Caz09)
congru modulo 6 qu'à 1 ou 5 (sinon il serait divisible
a. Dans la décomposition d'un diviseur, l'exposant de par 2 ou 3). Un diviseur premier de m = q5n + 5 est
pi est arbitraire entre 0 et mi . Le nombre de divi- strictement supérieur à pn sinon il diviserait 5 et 5
seurs de n est donc n'est pas un diviseur de m. De plus m ≡ 5 mod 6
car p1 = 2 et p2 = 3 donc les diviseurs premiers de
d(n) = (1 + m1 ) · · · (1 + mk ).
m ne sont pas tous congrus à 1 modulo 6.
b. On introduit une relation entre les diviseurs posi- 13. (Caz13) Systèmes modulo 7.
tifs de n : d et d0 sont en relation si et seulement si (
dd0 = n. C'est une relation d'équivalence, les classes 3x + 2y ≡ 1 ×5 ×−2
(S1) :
forment donc une partition de l'ensemble des divi- 2x + 5y ≡ 6 ×−2 ×3
seurs positifs. Or toutes les classes sont des paires
sauf éventuellement le singleton {m} si m2 = n. On combine pour éliminer les y , puis les x :
On en déduit que n est un carré d'entier si et seule-
ment si il existe une telle classe à un élement c'est (S1) ⇒ 11x ≡ 7 ⇒ x ≡ 0 car 11 ∧ 7 = 1.
àdire si et seulement si d(n) est impair.
(S1) ⇒ 11y ≡ 16 ⇒ 4y ≡ 2 ⇒ 8y ≡ 2 ⇒ y ≡ 4.
c. On remarque d'abord que si n est un carré alors
nd(n) aussi. Si n n'est pas un carré, alors d(n) est Réciproquement, on vérie que
pair donc nd(n) est encore un carré. ) (
x≡0 3x + 2y ≡ 1
Écrivons le produit des diviseurs ⇒ .
y≡4 2x + 5y ≡ 6
Y
π= pi11 · · · pipk (
(i1 ,··· ,ik )∈J0,m1 K×···×J0,mk K x − 3y ≡ 4 ×2 ×−3
(S2) :
m1 (m1 +1) mp (m1 +1) 3x + 6y ≡ 6 ×1 ×1
= p1 2
· · · p1 2

mk (m1 +1)···(mk +1) On combine pour éliminer les y , puis les x :


⇒ π 2 = (pm
1 · · · pk )
1
= nd (n).
(S2) ⇒ 6x ≡ 14 ⇒ x ≡ 0 car 6 ∧ 7 = 1.
d. Soit (a, b) dont le ppcm est n, notons αk et βk les
exposants de pk . Un doit être égal à mk et l'autre (S2) ⇒ 15y ≡ −6 ⇒ y ≡ 1.

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Réciproque immédiate. divise l'un il doit diviser l'autre en contradiction avec


( le fait que a et b sont premiers entre eux. Donc ab et
4x + 3y ≡ 2 ×5 ×−3 a + b n'ont pas de diviseur premier en commun, ils sont
(S3) :
3x + 5y ≡ −3 ×−3 ×4 premiers entre eux.
Autre méthode, d'après Bezout, il existe λ et µ tels que
On combine pour éliminer les y , puis les x : λa+µb = 1. On transforme le carré pour faire apparaitre
a + b et ab.
(S3) ⇒ 11x ≡ 19 ⇒ 4x ≡ 5 ⇒ 8x ≡ 10 ⇒ x ≡ 3.
1 = (λa + µa)2
(S3) ⇒ 11y ≡ −18 ⇒ 4y ≡ 3 ⇒ y ≡ 6.
= λ2 (a(a + b) − ab) + µ2 (b(a + b) − ab) + 2λµab
Réciproque immédiate.
= λ2 a + µ2 b (a + b) + 2λµ − λ2 − µ2 ab
 
14. (Caz14)

= λ2 a + µ2 b (a + b) − (λ − µ)2 ab.

a. à compléter
b. à compléter On conclut par le théorème de Bezout. On veut montrer
c. Le nombre premier p est impair donc p − 1 et p + 1
a ∧ b = (a + b) ∧ (a ∨ b).
sont pairs d'où p2 − 1 = (p − 1)(p + 1) est divisible
par 4. Un des trois entiers consécutifs C'est une conséquence immédiate de la relation précé-
dente lorsque a et b sont premiers entre eux. Dans le
p − 1, p, p + 1
cas général on utilise la linéarité avec les notations ha-
est divisible par 3 et ce n'est pas p donc (p−1)(p+1) bituelles d = a ∧ b, a = da0 , ....
est divisible par 3. Comme 2∧3 = 1, on a bien p2 −1
divisible par 24. (a + b) ∧ (a ∨ b) = d(a0 + b0 ) ∧ (a0 ∨ b0 )
15. (Caz15) Soit m = qn + r la division de m par n. Alors = d(a0 + b0 ) ∧ (a0 b0 ) = d = a ∧ b.

pm − 1 = pm − pr + pr − 1 = pr ((pm )r − 1) + pr − 1 17. (Caz17)

  a. D'après Bezout, il existe λ, µ tels que


= (pm − 1)pr pm(r−1) + pm(r−2) + · · · + 1
u ∧ v = λu + µv
Comme 0 < pr −1 < pm −1, cette écriture est la division
euclidienne de pm − 1 par pn − 1. Les suites de divisions = (λa + µc)x + (λb + µd)y ∈ M(x ∧ y).
euclidiennes de l'algorithme d'Euclide pour le calcul du
pgcd de m et n ou de pm − 1 et pn − 1 sont parallèles. b. En combinant les lignes, on obtient
On en déduit (
δx = du − bv
(pm − 1) ∧ (pn − 1) = pm∧n − 1. δy = −cu + av

Si n n'est pas premier, il admet un diviseur m tel que D'après la première question,
1 < m < n. La question précédente (avec p = 2) montre
que 2m − 1 divise Mn . On en déduit u ∧ v divise (δx) ∧ (δy) = δ(x ∧ y).

Mn premier ⇒ n premier. c. Notons λ et µ les entiers tels que

Bien que M 2 = 3, M3 = 7, M5 = 31, M7 = 127 soient u ∧ v = λ(x ∧ y), δ(x ∧ y) = µ(u ∧ v).
premiers, la réciproque est fausse car M11 = 2047 n'est
pas premier car il est divisible par 23. Ce diviseur a été On en tire λµ = δ . Si δ est un nombre premier p, λ
trouvé à l'aide de quelques lignes de Python est 1 ou p donc u ∧ v est x ∧ y ou p(x ∧ y).
d = 2
while 2047 % d != 0 and d*d <= 2047:
d += 1
print(d)
16. (Caz16) Supposons (a+b)∧(ab) = 1 et utilisons le théorème

de Bezout. Il existe des entiers λ et µ tels que

λ(a + b) + µ(ab) = 1 ⇒ λa + (λ + µa)b = 1.

On en déduit a ∧ b = 1.
Réciproquement, supposons a ∧ b = 1 et considérons
un diviseur premier p de ab et de a + b. Comme il est
premier, il divise a ou b. Mais comme p divise a + b, s'il

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