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Schweizer Norm

Norme suisse
Norma svizzera

Bauwesen 501 414/10

EINGETRAGENE NORM DER SCHWEIZERISCHEN NORMEN-VEREINIGUNG SNV NORME ENREGISTRÉE DE L’ASSOCIATION SUISSE DE NORMALISATION

PROCÉDURE DE CONSULTATION PROLONGÉE

V La présente recommandation SIA V 414/10 «Tolérances dimensionnelles dans les bâtiments» n’est
publiée qu’à titre provisoire et n’a pas la prétention d’être une expression des régles de l’art. ll con-
vient cependant de l’utiliser à titre experimental, afin qu’elle soit soumise à l’épreuve de la pratique.
Elle est destinée à être ensuite expressément reconnue comme partie constituante des contrats, et
comme telle à devenir exécutoire.

Délai: 31 décembre 1988.

Tolérances dimensionnelles
dans les bâtiments

Lizenz 905.100: Karl Steiner AG, Zürich

1/1987 Editeur:
Société suisse des ingénieurs et des architectes
Case postale, 8039 Zurich Tél. 01/201 15 70
Copyright © 1987 Zurich by SIA
Avant-propos

La présente recommandation SIA 414/10 "Tolérances dimensionnelles dans les bâti-


ments" complète la norme SIA 414 "Tolérances dimensionnelles dans la construction".
Elle définit les tolérances applicables, dans les bâtiments de caractère courant,
à de nombreux genres de travaux, du gros oeuvre jusqu'aux aménagements intérieurs.
La désignation et l'ordre de succession des genres de travaux et des chapitres
répond à la classification du Code des frais de construction (CFC) du CRB. En
définissant de façon précise les tolérances, on entend oeuvrer en faveur de la
qualité que les ouvrages et leurs éléments doivent présenter à différents égards :
fiabilité, sécurité, cohésion, esthétique.
Les valeurs chiffrées attribuées aux écarts tolérés ont été empruntées à la norme
ISO 3443/5; elles ne s' appuient ni sur des formules mathématiques, ni sur des
courbes géométriques, mais elles résultent des expériences de la pratique.
Dans la construction des bâtiments de caractère courant (tels que ceux de l'habita-
tion individuelle ou collective ou ceux de l' industrie et du commerce), il suffit
d' atteindre le degré de précision dit "précision normale". C'est pourquoi la
recommandation ne fournit pas les valeurs chiffrées correspondant à la "précision
accrue" au sens de la norme SIA 414, chiffre 1 11.
Les prescriptions figurant dans ce texte ne portent ni sur les tolérances relatives
aux matériaux, produits semi-finis et pièces élémentaires de structure, ni sur
les dimensions intérieures des éléments d'ouvrage. Le cas échéant on trouvera de
telles indications dans d’autres normes.
La présente recommandation SIA 414/10 "Tolérances dimensionnelles dans les bâtiments“
est un document d' une ampleur appréciable, dont l'assimilation demandera du temps
et un certain effort intellectuel. Sa mise en application montrera si elle est
utilisable, et au besoin sur quels points elle doit être améliorée.
Durant les cinq années qu'a duré son travail, la commission a placé au premier rang
de ses préoccupations les besoins et les capacités des bureaux de construction des
ateliers et des chantiers; elle a cherché à s' exprimer avec simplicité. On voudra
donc bien admettre qu’en dépit de son caractère provisoire la recommandation SIA
414/10 "Tolérances dimensionnelles dans les bâtiments" constitue déjà un instrument
de travail qu'apprécieront tous ceux qu'anime le souci de la qualité de la construc-
tion, pour autant qu'ils l'utilisent avec tolérance, précisément.
Les personnes qui la mettront en application sont invitées à faire connaître sans
tarder leurs expériences et leurs desiderata au Secrétariat général de la SIA.
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Table des matières
Page

AVANT - PROPOS 5

0 CHAMP D'APPLICATION 6
0 1 Délimitation 6
0 2 Prescriptions également applicables 6

1 TERMINOLOGIE 7

1 1 Présentation et définitions 7
1 1 1 Tableaux 7
1 1 2 Séries 7
1 1 3 Distances à mesurer 7
1 1 4 Cotes théoriques 7
1 2 Instruments et matériel de mensuration 8
1 3 Distances à mesurer 8
1 3 1 Types 8
1 3 2 Tableaux ne concernant pas les distances à mesurer 8
1 3 3 Tableaux concernant les distances à mesurer libres 9
1 3 4 Tableaux concernant les distances à mesurer
données 10
1 4 Valeurs chiffrées 11
1 4 1 Distances à mesurer et zones de mesure 11
1 4 2 Ecarts tolérés 11

2 TABLEAUX CONCERNANT LES TERRASSEMENTS


ET CANALISATIONS 13

Contenu 13
Tabl. 20 Fond de fouille 14
Tabl. 21 Canalisations 15

3 TABLEAUX CONCERNANT LA MAÇONNERIE ET LE BÉTON 17

Contenu 17
Tabl. 30 Cotes horizontales 18
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Tabl. 31 Cotes verticales 19


Tabl. 32 Horizontalité 20
Tabl. 33 Verticalité 21
Tabl. 34 Rectitude, planéité 22

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Tabl. 35 Ouvertures et niches 23


Tabl. 36 Cotes de niveau des faces supérieures 24
36-R Cotes de niveau relatives 24
36- A Cotes de niveau absolues 26
Tabl. 37 Horizontalité des faces supérieures 27
Tabl. 38 Planéité des faces supérieures 28
Tabl. 39 Marches d’escalier 29

4 TABLEAUX CONCERNANT LA CONSTRUCTION


EN ÉLÉMENTS ASSEMBLÉS 31

4 1 Généralités 31
4 1 1 Contenu 31
4 1 2 Phases et définitions 31
4 1 3 Définition des degrés de tolérance 33
4 2 Tolérances concernant les éléments d'ouvrage 34
4 2 1 Préfabrication en béton et en maçonnerie; 34
pierre naturelle; pierre artificlelle
Classement 34
Tabl. 40 Béton : cotes de longueur, une 36
dimension principale
Tabl. 41 Béton : cotes de longueur, deux 36
dimensions principales
Tabl. 42 Pierre artificielle et maçonnerie 36
préfabriquée : cotes de longueur
Tabl. 43 Rectitude, planéité 37
Angles 38
4 2 2 Construction en acier 39
Tabl. 44 Cotes de longueur 39
Tabl. 45 Rectitude 39
Tabl. 46 Dimensions des sections 41
4 2 3 Construction en bois 42
Tabl. 47 Cotes de longueur 42
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Tabl. 48 Dimensions des sections 44


4 3 Tolérances concernant les ouvrages entiers 45
4 3 1 Préfabrication en béton et en maçonnerie; 45
pierre naturelle; pierre artificlelle
4 3 2 Construction en acier 46
4 3 3 Construction en bois 48

-4-
Page

5 TABLEAUX CONCERNANT LES POSTES DU CFC ALLANT DE


"GROS OEUVRE 2" À "AMÉNAGEMENTS lNTÉRIEURS 2" 50
5 1 Contenu et regroupement 50
5 2 Cas de tolérance , tableaux 51
5 3 Groupes de tolérance 52
Groupe 1 Enduits 52
Groupe 2 Revêtements de sol ne se prêtant pas
au réglage final de niveau 52
Groupe 3 Revêtements de sol se prêtant au
réglage final de niveau 53
Groupe 4 Revêtements de paroi, faux-plafonds 53
Groupe 5 Ouvrages ayant une dimension principale 54
Groupe 6 Ouvrages ayant deux dimensions
principales 54
Groupe 7 Ouvrages à 2 ou à 3 dimensions
principales 55
Groupe 8 Position d'appareils 55

6 INDICATIONS D'EMPLOI 56

6 1 Exactitude 56
6 2 Droites de référence et repères de niveau 56
figurant dans les plans
6 3 Tolérances relatives à la position des points 57
6 3 1 Situation de départ 57
6 3 2 Tableaux ne concernant pas les distances 57
à mesurer
6 3 3 Tableaux concernant les distances à mesurer
libres 57
6 3 4 Tableaux concernant les distances à mesurer
données 58
6 3 5 Tableau 35 59
6 3 6 Autres tableaux ne concernant pas les 59
distances à mesurer
6 4 Conjugaison de plusieurs conditions de tolérance 60
sur un même point
6 4 1 Tolérances relevant du même cas 60
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6 4 2 Tolérances relevant de cas différents 61


6 4 3 Tableau 35 62
6 5 Valeurs de tolérance obtenues par déduction 64
6 5 1 Règle générale 64
6 5 2 Niveau d'un point à partir d'un point de 64
repère éloigné
6 5 3 Angles , diagonales 65

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0 Champ d'application

01 DÉLIMITATION
011 Les valeurs données dans les tableaux s'entendent pour
- des ouvrages ou éléments d'ouvrage réalisés sur chantier de bâtiment
- des éléments d'ouvrage réalisés en préfabrication de bâtiment
- des genres de travaux classés d'après le CFC du CRB
- une précision normale au sens de SIA 414, chiffre 1 11
- des conditions normales d' environnement et de charge au sens de
SIA 414, chiffre 4 4.

012 Les tableaux ne concernent pas


- les matériaux de construction, les produits semi-finis, les pièces
élémentaires de structure
- les dimensions intérieures des éléments d'ouvrage.

Les tolérances y relatives sont définies dans des normes particulières,


notamment dans
- la norme SIA 161 Constructions métalliques (poutres, profilés)
- la norme SIA 162 Ouvrages en béton, en béton armé et en béton
précontraint (sections de béton, armatures)
- la norme SIA 164 Constructions en bois (sections)
- la norme SIA 177 Maçonnerie (briques et agglomérés, joints)

0 2 PRESCRIPTIONS ÉGALEMENT APPLICABLES


On observera à titre complémentaire :
- la norme SIA 118 Conditions générales pour l'exécution des travaux
de construction
- la norme SIA 414 Tolérances dimensionnelles dans la construction.
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1 Terminologie

11 PRÉSENTATION ET DEFINITIONS

1 1 1 Tableaux
Les valeurs attribuées aux écarts tolérés sont présentées sous forme
de tableaux. Tout tableau se réfère soit à un élément d'ouvrage (p. ex.
les canalisations), soit à une caractéristique géométrique (p. ex. la
verticalité), soit encore à une combinaison de ces deux notions (p. ex.
la planéité d'une face horizontale supérieure). A chaque tableau corres-
pond un nombre de deux chiffres, dont le premier est celui du chapitre
concerné.
1 1 2 Séries
Un même tableau peut définir plusieurs cas de tolérance. Un cas de tolé-
rance peut correspondre à une seule valeur d’écart admissible ∆adm ou à
un nombre de ces valeurs compris entre 3 et 7. Il est alors désigné comme
série, et pourvu drun nombre à trois chiffres (ainsi 300 signifie :
série 0 du tableau 30).
1 1 3 Distances à mesurer
Sur une distance à mesurer plus longue, on tolère des écarts plus prononcés;
dès lors une série requiert plusieurs valeurs chiffrées d’écarts admissibles.
Dans de tels cas l’écart admissible est fonction de la distance à mesurer DM
(qui peut être la longueur d'un tronçon ou d'un élément).
1 1 4 Cotes théoriques
Par cote théorique, on entend la longueur de la droite comprise entre deux
points déterminés sur les plans, ou pouvant y être aisément déterminés
(sommets d’angles, points d'intersection d'une droite avec une arête ou
avec un plan) . Il s'agit d'une cote inscrite dans les plans ou pouvant être
calculée à partir d'autres cotes, par addition ou soustraction.
A l'ouvrage en place, la cote théorique est devenue cote effective. Pour
s'assurer que l'écart reste dans les limites admissibles, on partira
toujours de la cote théorique.

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12 INSTRUMENTS ET MÉTHODES DE MENSURATION
Le matériel et les méthodes de mensuration utilisés sur les chantiers
de bâtiments dans les tâches de réalisation, de montage et de contrôle,
sont les suivants :
- Longueurs Mètres pliants, lattes graduées, rubans métriques
- Angles Equerres, tracé d'angles par intersection d'arcs,
exceptionnellement théodolites
- Horizontales Niveau à bulle d'air, niveau à lunette
- Verticales Niveau à bulle d'air, fil à plomb
- Formes Lattes, cordeaux, exceptionnellement gabarits.

13 DISTANCES À MESURER
1 31 Types
Dn distingue deux types de distances à mesurer DM : celles qui sont libres;
celles qui sont données. Par distance à mesurer libre, on entend celle
dont on peut choisir librement l' emplacement et la longueur, par distance
à mesurer donnée, celle qui correspond à une cote du plan. Il y a trois
groupes de tableaux.
1 32 Tableaux ne concernant pas les distances à mesurer : 20, 21 , 36-A, 39,
53 (530)

Aucune distance à mesurer n'y est mentionnée, car les écarts admissibles
- sont indépendants des notions de longueur et d' emplacement (ce sont
des cotes de niveau) , ou
0
- s'expriment en /00 et non en mm (série 212), ou encore
- ne portent que sur une très petite surface (série 213 et tableau 39) .

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133 Tableaux concernant les distances à mesurer libres : 34, 38, 43, 45, 52
Les contrôles de rectitude et de planéité se font sur la base de distances
à mesurer librement choisies. L'emplacement et la longueur de ces dernières
(autrement dit la détermination de leur point de départ et de leur point
d'arrivée) ne sont soumis qu’ à cette seule restriction : il faut que ces
deux points appartiennent à la droite, ou au plan, que l'on veut contrôler.
Exemple : rectitude selon tableau 34

FIGURE 1 3 3

Distances à mesurer : DM1 = Cote théorique (entre des points déterminés sur les plans)

DM2 = Cote fixe (p. ex. la longueur d'une latte de 2 m)

DM3 = Tangente à relever sur place

Conditions : ∆1 ≤ ∆adm relatif à DM1


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∆2 ≤ ∆adm relatif à DM2


∆3 ≤ ∆adm relatif à DM3

- 9 -
134 Tableaux concernant les distances à mesurer données : 30, 31 , 32, 33,
35, 36-R, 37, 40, 41 , 42, 44, 46, 47, 48, 50, 51 , 53 (532, 533)

En utilisant ces tableaux, on ne choisit pas arbitrairement les emplace-


ments et longueurs des distances à mesurer DM. Les points de départ et
d' arrivée d' une distance à mesurer - c.à.d. les points qui en déterminent
la direction - doivent coïncider avec des points définis, ou pouvant
être définis, sur les plans; de la sorte les longueurs correspondent à
des cotes théoriques, ce qui est le cas à propos des tableaux 30, 31 ,
35, 40 ff et 50, qui concernent des cotes de longueur, tandis qu'à
propos des tableaux 32, 33, 36-R, 37, 51 et 53, cette condition n' est
pas contraignante. S'agissant des contrôles d'horizontalité et de verti-
calité (tableaux 32, 33, 37 et 51) , il est nécessaire de contrôler, à
l' aide des tableaux 34, 38 ou 52, la position d'un certain nombre de
points intermédiaires non déterminés par des cotes. De même, s'agissant
du contrôle de surfaces horizontales à l'aide des tableaux 32, 37 et 51 ,
on aura recours à des distances à mesurer comprises entre des points
quelconques appartenant au plan considéré mais non définis par des cotes
(cf. fig. 6 5 2) ; ce type de DM est de règle dans l'utilisation des
tableaux 36-R et 53.
Exemple : Horizontalité d'après le tableau 32

FIGURE 1 3 4 ÉLÉVATION D'UN COURONNEMENT DE MUR


Point de départ : A

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Conditions : ∆1 ≤ ∆adm relatif à DM1


∆2 ≤ ∆adm relatif à Dm2
∆3 ≤ ∆adm relatif à DM3

Attention ! Pour ∆z 32 aucune limite de tolérance n' est définie,


mais ∆z 34 ≤ ∆adm relatif à DMmax selon série 341.

- 10 -
14 VALEURS CHIFFRÉES
1 41 Distances à mesurer et zones de mesure
Les distances à mesurer DM s' indiquent en mètres. Les espaces sont
habituellement subdivisés en zones de mesure. Les limites de ces zones
sont choisies de manière à répondre à la longueur des instruments de
mensuration utilisés, ce qui explique qu' il y en ait de différentes.
Ainsi une zone de mesure est limitée
- à 2 m par le double-mètre articulé
- à 4 m par la latte graduée ou par deux doubles-mètres
- à 10 m par un ruban métrique
- à 20 m par un autre ruban métrique
La subdivision se poursuit dans la même proportion vers le haut et vers
le bas.

1 42 Ecarts tolérés
Les écarts tolérés (écarts-limites) s'indiquent en millimètres,
0
exceptionnellement en /00 (série 212) . Si les valeurs chiffrées ne sont
pas précédées du signe + ou du signe -, l'écart-limite supérieur ∆adm+
indique une valeur positive, l'écart-limite inférieur ∆adm- une valeur
négative. La somme des valeurs absolues de ∆adm+ et de ∆adm- correspond
à la tolérance. Les valeurs chiffrées sont empruntées à la norme ISO
3443/5.
Dans les tableaux concernant les distances à mesurer, la valeur de ∆adm
reste constante, que la DM se trouve à l' intérieur de la zone de mesure
ou qu'elle en atteigne les limites; en d'autres termes, il n'y a pas
d'interpolation.
> la plus petite DM du tableau
∆adm = constante pour une DM { ≤ la plus grande DM du tableau

Exemples de zones de mesure : 2,01 - 4, 00 m


4,01 - 10,00 m

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FIGURE 1 4 2

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12
-
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2 Tableaux concernant les terrassements et canalisations

CONTENU

CFC 201.1 Terrassements

CFC 211.3 Fouilles en rigole


Tableau 20 Fond de fouille

CFC 211.4 Canalisations intérieures


Tableau 21 Canalisations

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TABLEAU 20 Fond de fouille

Fond d'excavation et fond de fouille de fondation en


terrain meuble; cotes de niveau ∆adm ±

Dans le cas de l'excavation à la machine ∆200 50 [mm]

Dans le cas de l'excavation à la main ∆201 30 [mm]

Dans certaines situations, des écarts plus grands sont admis, notamment dans
la roche à miner et dans la roche à "ripper", au sens de la norme SIA 229.
Les tolérances relatives au remblayage en sous-oeuvre figurent au tableau 36-A.

FIGURE 20 COUPE

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TABLEAU 21 Canalisations

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FIGURE 21.2 COUPE

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FIGURE 21.3 PLAN

Commentaire de la série 213

La zone de tolérance est un carré de 50 mm de côté. L'écart toléré se mesure


à partir de deux axes passant par le point prescrit et dont l'un est parallèle,
l'autre perpendiculaire, à la droite de référence considérée.

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3 Tableaux concernant la maçonnerie et le béton

CONTENU

CFC 211.5 Béton, béton armé

CFC 211 .6 Maçonnerie

1 . Ecarts par rapport aux dimensions théoriques


et à la position théorique
Tableau 30 Cotes horizontales
Tableau 31 Cotes verticales
Tableau 32 Horizontalité
Tableau 33 Verticalité

2. Ecarts par rapport à la forme théorique

Tableau 34 Rectitude, planéité

3. Ecarts présentés par les ouvertures et niches


par rapport aux dimensions théoriques, à la
forme théorique et à la position théorique
Tableau 35 Ouvertures et niches

4. Ecarts présentés par les faces supérieures de


dalle, de sol, de rampe, de marche

Tableau 36 Niveaux des faces supérieures


Tableau 37 Horizontalité des faces
supérieures
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Tableau 38 Planéité des faces supérieures


Tableau 39 Marches d'escalier

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TABLEAU 30 Cotes horizontales

∆300 - Longueurs , largeurs


- Cotes d'axe en axe, cotes de trame
- Droites de référence et alignements dans le plan

∆301 - Distances entre éléments d'ouvrage, cotes de vides d'espace

FIGURE 30 PLAN

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F, P Fenêtres, portes selon tableau 35

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TABLEAU 31 Cotes verticales

∆310 - Niveaux
- Droites de référence et alignements en élévation

∆311 - Distances entre éléments d'ouvrage, hauteurs d'étage

FIGURE 31 COUPE

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∇ Niveau de l' arasée brute de la balustrade

- 19 -
TABLEAU 32 Horizontalité

∆320 - Droites de référence et alignements horizontaux (contrôle d'horizontalité


au moyen d'un niveau à bulle d'air ou d'un instrument de visée)
∆321 - Droites de référence et alignements inclinés (écarts dans les différences
de niveau à l'intérieur d'un même élément; pente jusqu' à 100 %)

DM (donné) 2 4 10 20 40 [m]
∆ 8 : 10 : 12 : 16 : 20 : [mm]
320

adm±
∆ 10 : 12 : 16 : 20 : 25 : [mm]
321

Concernant les faces supérieures de dalle, de sol, de rampe, de même que celles
des marches, on consultera les tableaux 37 ou 39.

F IGURE 32 COUPE

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- 20 -
TABLEAU 33 Verticalité

∆330 - Verticales de référence et alignements verticaux dans les


ouvrages de béton ou de maçonnerie de qualité normale MN
(contrôle de verticalité au moyen du niveau à bulle d'air
ou du fil à plomb)
∆331 - Dito dans les ouvrages de maçonnerie de haute qualité MH

∆332 - Dito dans les ouvrages de maçonnerie de qualité spéciale MS

FIGURE 33 COUPE

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F, P Fenêtres, portes, selon tableau 35

- 21 -
TABLEAU 34 Rectitude, planéité

∆340 - Surfaces planes, notamment celles des parois en béton et en maçonnerie


de qualité normale MN, et celles des plafonds normaux

∆341 - Droites (arêtes, axes, lignes de référence, alignements)


- Surfaces planes répondant à des exigences élevées, notamment dans les
parois en maçonnerie de haute qualité, en maçonnerie de parement, en
maçonnerie non enduite (en vue de l'isolation), en maçonnerie recevant
un enduit mince, en béton de parement; enfin dans les plafonds à enduit
mince ou en béton de parement.

DM (libre) 0,4 1 2 4 10 20 40 [m]

∆340 8 : 10 : 12 : 16 : 20 : 30 : -- : [mm]
∆ adm±

∆341 4 : 6 : 8 : 12 : 16 : 20 : 25 : [mm]

Le béton de parement résulte de l' emploi des coffrages type 3 ou type 4.


Les faces supérieures de dalle, de sol, de rampe, de même que celles des
marches, sont régies par le tableau 38.

FIGURE 34

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TABLEAU 35 Ouvertures et niches

Délimitation :
- Les ouvertures et niches concernées par le tableau 35 sont réservées dans un
même élément d'ouvrage (paroi, dalle, etc.) , ou sont délimitées par des éléments
d' ouvrage contigus (piliers, sols, allèges et balustrades, linteaux, etc.);
elles reçoivent des éléments d'équipement (fenêtres, portes, cadres, etc.), et
n'excèdent pas 4 m de longueur ou de hauteur, ni 0,4 m de profondeur.
- Toutes les autres ouvertures et niches sont régies par les tableaux 30 à 34.

∆350 - Ouvertures et niches dont les jouées sont traitées de façon normale

∆351 - Ouvertures et niches dont les jouées sont en béton de parement ou


en maçonnerie de parement

Le principe de la boîte enveloppante ("box-principle"), défini comme zone de


tolérance d'un corps, est utilisable aussi lorsque deux dimensions seulement
sont envisagées.

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TABLEAU 36 Cotes de niveau des faces supérieures

Faces supérieures horizontales, ou inclinées jusqu' à 20 %

∆360 ∆365 - Surfaces de béton en attente d'un revêtement, sous-béton

∆361 ∆366 - Surfaces de béton finies

∆362 ∆367 - Chapes en mortier de ciment

∆363 ∆368 - Revêtements de sol en dallettes de béton

∆364 - Couches de gravier, lits de pierre (destinés à supporter un sol


ciment)

∆369 - Pièces d'appui de fenêtre, seuils de porte

TABLEAU 36-R Cotes de niveau relatives

Ecarts par rapport au plan moyen

DM (donné) 4 10 20 40 [m]
∆ 12 : 16 : 20 : 25 : [mm]
320
∆ ∆
adm± 321 8 : 12 : 16 : 20 : [mm]
∆ 6 : 8 : 10 : 12 : [mm]
362
∆ 8 : 10 : 12 : 16 : [mm]
363

Le plan moyen se trouve à mi-hauteur y +y


entre le point de mesure les plus haut y = max min
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et le point de mesure le plus bas: m 2


A l' intérieur d' une surface délimitée dont la plus grande longueur est égale à
la distance à mesurer, le nombre et la position des points de mesure peuvent être
quelconques.

Le tableau 36-R peut remplacer les tableaux 37 et 38, ou les compléter.

- 24 -
FIGURE 36.2
FIGURE 36.1

PLAN

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25
-
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TABLEAU 36-A Cotes de niveau absolues

Ecarts par rapport à la cote de niveau théorique

Cotes de niveau effectif ∆adm±

Face supérieure du lit de pierres ∆364 20 [mm]

Plan moyen selon tableau 36-R ∆365 12 [mm]


∆366 10 [mm]

Plan moyen selon tableau 36-R ∆367 8 [mm]


∆368 10 [mm]

Face supérieure de pièce d'appui ou de seuil ∆369 4 [mm]

Avant de pouvoir utiliser le tableau 36-A ( séries 364 et 369 exceptées),


il est nécessaire de déterminer le plan moyen (et de ce fait les cotes de
niveau relatives) sur la base du tableau 36-R.

FIGURE 36.3 COUPE

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TABLEAU 37 Horizontalité des faces supérieures

∆370 - Surface de béton en attente ("tirée brute") , horizontale


∆371 - Comme 370, mais inclinée jusqu'à 100 %
∆372 - Surface de béton fini (talochée ou prête à recevoir isolation, revêtement
de sol, etc.), horizontale
- Revêtement de sol en dallettes de béton posées sur sable, horizontales
∆373 - Comme 372, mais incliné jusqu'à 100 %
∆374 - Chape en mortier de ciment (formant sol fini, ou prête à recevoir
revêtement de sol), horizontale
∆375 - Comme 374, mais inclinée jusqu' à 100 %

∆376 - Pièces d' appui de fenêtre, seuils de porte

DM (donné) 2 4 10 20 40 [m]
∆370 10 : 10 : 12 : 16 : 20 : [mm]
∆371
12 : 12 : 16 : 20 : 25 : [mm]
∆372 8 : 8 : 10 : 12 : 16 : [mm]
∆ ∆373
adm± 10 : 10 : 12 : 16 : 20 : [mm]
∆374 4 : 5 : 6 : 8 : 12 : [mm]
∆375
6 : 8 : 10 : 12 : 16 : [mm]
∆376 3 : 4 : 6 : -- : -- : [mm]

Concernant les escaliers, ce tableau s'applique aux alignements de nez de marches et


aux perpendiculaires à la ligne de foulée. Les parallèles à la ligne de foulée sont
régies par le tableau 39.
Le tableau 37 peut être remplacé par le tableau 36-R.
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- 27 -
TABLEAU 38 Planéité des faces supérieures

Faces supérieures horizontales, ou inclinées jusqu'à 20 %

∆380 - Surfaces de béton en attente (" tirées brutes")

∆381 - Surfaces de béton finies (talochées, ou prêtes à recevoir isolation,


revêtement de sol, etc.)
∆382 - Chapes de mortier de ciment (servant de sol fini, ou prêtes à recevoir
un autre revêtement de sol)

∆383 - Revêtements de sol en dallettes de béton posées sur sable

DM (donné) 0,4 1 2 4 10 [m]


∆380 8 : 10 : 12 : 16 : 20 : [mm]
∆381
5 : 6 : 8 : 10 : 12 : [mm]
∆ ∆382
adm± 2 : 3 : 4 : 6 : 8 : [mm]
∆383
3 : 4 : 6 : 8 : 10 : [mm]

Le tableau 38 peut être remplacé ou complété par le tableau 36-R.

FIGURE 38

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- 28 -
TABLEAU 39 Marches d'escalier

Volée d' escalier en coupe longitudinale, marches où l1, l2 ≤ 0,4 m

Beton "tiré brut" et coffrage de contremarche ∆adm±


normal (type 1 ou 2)

Hauteurs h1, h2 ∆390 10 [mm]

Longueurs l1, l2 ∆391 10 [mm]

Hauteurs h3 = 0 (giron horizontal) ∆392 6 [mm]

4 [mm]
Longueurs l3 = 0 (contremarche verticale) ∆393

Longueurs l3 > 0 (contremarche à contre-fruit) ∆394 6 [mm]

Enduit de mortier de ciment ∆adm±

Hauteurs h1, h2 ∆395 3 [mm]

5 [mm]
Longueurs l1, l2 ∆396

Hauteurs h3 = 0 (giron horizontal) } ∆397 2 [mm]

Longueurs l3 = 0 (contremarche verticale)

Hauteurs h3 = 0 (giron en pente) } ∆398 3 [mm]

Longueurs l3 = 0 (contremarche à contre-fruit)

Les perpendiculaires à la ligne de foulée sont régies par les tableaux 30 et 37.
La planéité des girons l'est par le tableau 38.
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FIGURE 39 COUPE

- 29 -
- 30 -
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4 Tableaux concernant la construction en éléments assemblés

41 GÉNÉRALITÉS

411 Contenu

CFC 212 Construction préfabriquée en béton et en maçonnerie


CFC 213 Construction en acier
CFC 214 Construction en bois
CFC 215 Façades légères; ici les tolérances peuvent être assimilées
à celles d' autres types de construction :
Revêtement extérieur en : Construction en :
- ciment fibreux - béton
- acier, métal léger - acier
- bois - bois
CFC 216 Pierre naturelle et pierre artificielle
(non compris les revêtements de sol ou de paroi)

412 Phases et définitions


La construction en éléments assemblés comprend cinq phases :

(1) Préparation ou fabrication de matériaux de construction


(2) Fabrication de produits semi-finis
(3) Fabrication de pièces élémentaires de structure
(4) Fabrication d'éléments d'ouvrage à partir de matériaux de construction,
à partir de produits semi-finis, ou à partir de pièces élémentaires de
structure
(5) Mise en oeuvre et assemblage des éléments constitutifs de l'ouvrage.

Dans la construction en éléments assemblés, les éléments d'ouvrage ne sont en


général pas confectionnés sur place, mais le plus souvent en atelier,
parfois industriellement, parfois aussi à proximité immédiate du chantier.
Une fois mis en place, les éléments d'ouvrage deviennent parties
constitutives du bâtiment.
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- 31 -
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* La coordination modulaire SN 501 500 n' établit pas de distinction entrs "pièces élémentaires de
structure" et "éléments d'ouvrage". Elle désigne les deux notions par le terme d’"élément''.

- 32 -
413 Définition des degrés de tolérance

Aux cinq phases qui viennent d'être décrites correspondent autant de


degrés de tolérance :

(1) Aux matériaux proprement dits n'est attribuée aucune limite de


tolérances dimensionnelles.

(2) Les tolérances concernant les produits semi-finis (il peut


s'agir de tolérances de fabrication, de tolérances de laminage,
de tolérances de section) sont régies le cas échéant par des
normes particulières (v. 0 1 2) ;
(3) Les tolérances concernant les élémentaires de structure
sont régies le cas échéant par des normes particulières (v. 0 1 2)
(4) Les tolérances concernant les éléments d'ouvrage (ou tolérances
d'atelier) sont régies par les prescriptions qu'on trouvera plus
loin et qui peuvent s'appliquer aussi bien aux dimensions qu'aux
formes ;
(5) Les tolérances concernant les ouvrages (ou tolérances de chantier)
sont régies par les prescriptions qu' on trouvera plus loin et qui
peuvent s'appliquer aussi bien aux dimensions qu'aux formes et
aux emplacements.

On constatera, à l' examen de cette classification, qu'aux degrés de


tolérance "produits semi-finis" et "pièces élémentaires de structure"
correspondent les limites de tolérance les plus étroites, cependant
qu'au degré "ouvrages" correspondent les limites les plus larges.

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- 33 -
42 TOLÉRANCES CONCERNANT LES ÉLÉMENTS D' OUVRAGE

421 Préfabrication en béton et en maçonnerie; pierre naturelle;


pierre artificielle
Classement Tableaux

Ecarts par rapport à la dimension théorique


(di. th.) et à la forme théorique (fo. th. ) di. th. fo. th.

Eléments d' ouvrage possédant une dimension


principale (la longueur) et deux dimensions
secondaires (la largeur et la hauteur)
- Béton :piliers, poutres 40 43
- Pierre artificielle :encadrements de porte ou de
fenêtre, seuils, pièces d' appui
de fenêtre, linteaux, appuis de
balustrade, marches d' escalier 42 43
Eléments d' ouvrage possédant deux dimensions princi-
pales ( la longueur; la largeur ou la hauteur) et une
dimension secondaire (l'épaisseur)
- Béton :parois, façades, balustrades et
allèges, dalles, paliers, volées
d' escalier non compris le giron
fini des marches 41 43
- Pierre artificielle :revêtements ( sans les revêtements
de sol et de paroi) ; placages
( de cheminée, de pilier) ; bassins,
éléments d' ouvrage en béton pos-
sédant une face supérieure finie
(marches, etc. ) 42 43
- Maçonnerie
préfabriquée :parois, façades; balustrades et
allèges 42 43

Pierre naturelle

Pierre naturelle présentant une surface unie : comme la pierre artificielle


à surface unie
Les éléments en pierre naturelle à surface non unie échappent aux limites
de tolérance.
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- 34 -
FIGURES 40 ET 42

Poutre à section en T (à une dimension principale)

Elément de balustrade (à deux dimensions principales)


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- 35 -
TABLEAU 40 Béton : cotes de longueur, une dimension principale

∆400 - Dimensions principales

∆401 - Dimensions secondaires

DM (donnée) 0,2 0,4 1 2 4 10 20 [m]

4 : 4 : 4 : 4 : 6 : 10 : 16 : [mm]
∆adm± ∆400

4 : 6 : 8 : - : - : - : - : [mm]
∆401

TABLEAU 41 Béton : cotes de longueur, deux dimensions principales

∆410 - Dimensions principales

∆411 - Dimensions secondaires

DM (donnée) 0,2 0,4 1 2 4 10 20 [m]

4 : 4 : 4 : 6 : 8 : 12 : 20 : [mm]
∆adm± ∆410

∆411 6 : 8 : 10 : - : - : - : - : [mm]

TABLEAU 42 Pierre artificielle et maçonnerie préfabriquée:


cotes de longeur

∆420 - Pierre artificielle à surface non unie, dimensions principales et secondaires

∆421 - Pierre artificielle à surface unie, dimensions principales et secondaires

∆422 - Maçonnerie préfabriquée, dimensions principales


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DM (donnée) 0,2 0,4 1 2 4 10 [m]

3 : 3 : 4 : 5 : 6 : 8 : [mm]
∆420

2 : 2 : 2 : 3 : 4 : 5 :
∆adm± ∆421

8 : 8 : 8 : 8 : 10 : 12 : : [mm]
∆422

- 36 -
TABLEAU 43 Rectitude, planéité

Lignes droites et surfaces planes dans des éléments d’ouvrage

∆430 - Béton à surface non unie

∆431 - Pierre artificielle à surface non unie

∆432 - Béton et pierre artificielle à surface unie

∆433 - Maçonnerie préfabriquée

FIGURE 43

Panneau de façade contenant une ouverture pour fenêtre


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- 37 -
ANGLES

Tant qu’ils ne sont pas mis en place, les éléments d'ouvrage ne peuvent
évidemment pas encore être contrôlés quant à la justesse de leur position,
c'est-à-dire quant à leur horizontalité et à leur verticalité. On contrôle
alors la justesse de leurs angles. Le plus simple est de recourir à des mesures
de longueur, en particulier de prendre la mesure des diagonales des rectangles,
conformément aux indications données sous 6 5 3 "Angles, diagonales".

Pour la même raison il est impossible d’utiliser le tableau 35 "Ouvertures et


niches" pour contrôler les éléments d'ouvrage non encore mis en place.

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- 38 -
422 Construction en acier

Il s’agit ici d’éléments d’ouvrage ayant une dimension principale


(la longueur) et deux dimensions secondaires (la largeur et la hauteur).

Les contrôles portent sur les écarts par rapport aux dimensions théoriques
et à la forme théorique.

∆440 - Dimensions principales (également celles des éléments soudés et des


ouvertures)

∆441 - Dimensions secondaires (uniquement celles des profilés composés


soudés ou obtenus par pliage, en atelier)
- Angles de coupe

∆450 - Déformations d'axes, dans un sens quelconque


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- 39 -
FIGURE

FIGURE 45
44

-
40
-
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Il ne s’agit ici que des éléments d'ouvrage composés soudés.

∆460 - Hauteur de la poutre

∆461 - Déformation de l’âme

∆462 - Défauts d’orthogonalité

∆463 - Excentricité de l'âme


- Déformation d’une semelle

FIGURE 46
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- 41 -
423 Construction en bois

Il s'agit d'éléments d'ouvrage faits à partir de pièces de bois de sciage ,


préalablement façonnées (dégauchies et rabotées), ou à partir de pièces en
lamellé-collé
- possédant une dimension principale (la longueur) et deux dimensions
secondaires (la largeur et la hauteur)
- possédant deux dimensions principales (la longueur; la largeur ou la
hauteur), et une dimension secondaire (l'épaisseur).

Les éléments d’ouvrage formés de bois venant de sortir de scierie, de même


que les éléments en bois rond, échappent à toutes limites de tolérance.
Les contrôles portent sur les écarts par rapport aux dimensions théoriques
et à la forme theorique.

TABLEAU 47 Cotes de longueur

∆470 - Une dimension principale (concerne aussi les éléments confectionnés


par collage, et les ouvertures)

∆471 - Deux dimensions principales


- Dimensions secondaires (ne concernent pas la largeur et la hauteur de
section des bois de sciage et des lamellés-collés; à ces sections
s'appliquent les tolérances relatives aux produits semi-finis)
- Angles dans les pièces obtenues par sciage.

DM (donnée) 0,4 1 2 4 10 20 40 [m]


3 : 3 : 3 : 5 : 8 : 12 : 20 : [mm]
∆adm± ∆470

3 : 4 : 5 : 8 : 12 : - : - : [mm]
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∆471

- 42 -
FIGURÉ 47

Chevrons (une dimension principale)

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- 43 -
TABLÉAU 48 Dimensions des sections

Il ne s'agit ici que d'éléments composés, ayant une dimension principale.


Aux sections des bois de sciage et des lamellés-collés s'appliquent les
règles de tolérance qui régissent les produits semi-finis.

∆480 - Hauteur de la poutre composée

∆481 - Déformation de l’âme

∆482 - Défauts d’orthogonalité

∆483 - Excentricité de l’âme


- Dépassement d’une membrure ou de l’âme

DM (donnée) 0,2 0,4 1 2 4 [m]

∆480 2 : 4 : 8 : 16 : 30 : [mm]

∆481 2 : 3 : 4 : 3 : 10 : [mm]

∆adm± ∆482 3 : 6 : 12 : 20 : 30 : [mm]

∆483 3 : 5 : - : - : - : [mm]

FICURE 48

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- 44 -
43 TOLÉRANCES CONCERNANT LES OUVRAGES ENTIERS

431 Préfabrication en béton et en maçonnerie; pierre naturelle;


pierre artificielle

Règle principale

Une fois mis en place, les éléments d’ouvrage sont régis par les règles de
tolérance décrites au chapitre 3 (tableaux 30 à 39), sous réserve de
certaines particularités de la construction par assemblage (chiffres
soulignés) .
Tableaux et séries applicables

Pierre artificielle, Maçonnerie


Béton pierre naturelle Préfabriquée
Cas de tolérance à surface unie

Tabl. Séries Tabl. Séries Tabl. Séries

Cotes horizontales 30 300/301 30 300/301 30 300/301

Ctes vetical 31 310/3100 31 310/311 31 310/311

}
Horizontalté 32 320/321 274/375 32 320/321
37 376*** -
- horizontalté des
faces supérieures 37 372/375

Verticalité 33 331 33 332 33 331

} }
Rectidude 34 341
planéité *
34 340 34 341
- Planéité des
faces supérieures * -

Ouvertures et 35 350/351 35 351 35 351


niches

Cotes du niveau des 36 361/366 36 362/367 -


faces supérieures 369**
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* Rectitude, planéité, et planéité des faces supérieures, dans les cas où le contrôle porte
sur plusieurs éléments pris ensemble. (A l'interieur d'un éléments donné, les tolérances sont celles
que prévoit le tableau 43, et que la mise en place de cet élement ne modifie pas.)

** Pièces d’appui et seuils

- 45 -
432 Construction en acier

Règle principale

Une fois mis en place, les éléments d’ouvrage sont régis par les
règles de tolérance décrites au chapitre 3 (tableaux 30 à 39),
sous réserve des particularités de la construction en éléments assemblés,
sous réserve notamment du fait que dans la construction en acier
les éléments d'ouvrage mis en oeuvre n’ont qu‘une dimension principale.

Tableaux et séries applicables

Cas de tolérance Tableaux Séries

Cotes horizontales 30 300/301


Cotes verticales 31 310/311

Horizontalité 32 320/321
Verticaltité 33 331

Rectitude 34 341
Ouvertures 35 351

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- 46 -
FIGURE 432

PLAN, CONCERNE LE TABLEAU 30

COUPE, CONCERNE LE TABLEAU 31

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- 47 -
433 Construction en bois

Il s’agit ici d’ouvrages faits à partir de pièces de bois de sciage


préalablement façonnées ou à partir de pièces en lamellé-colleé
exception faite de la construction massive en bois équarris superposés.

Règles principales

Une fois mis en place, les éléments d’ouvrage sont régis par les règles
de tolérance décrites au chapitre 3, sous réserve de certaines parti-
cularités de la construction en bois. Les éléments d’ouvrage venant de
sortir de scierie sont sujets, une fois mis en place, à des déformations
prononcées (par flexion ou par torsion). C’est pourquoi ces éléments,
de même que les ouvrages qu’ils composent, échappent à toute limite
de tolérance.

Tableaux et séries applicables

Cas de tolérance Tableaux Séries

Cotes horizontales 30 300/301

Cotes verticales 31 310/311

Horizontalité, horizontalité des faces 32 320/321


supérieures [ 37 * 374 *

Verticalité 33 331

Rectitude, planéité, planéité des faces 34 341


supérieures

Ouvertures et niches 35 351

361/366
Cotes de niveau des faces supérieures 36 367 *

* Face supérieure des tablettes de fenêtre

Les revêtements et tablettes extérieurs (CFC 214.4) sont concernés par


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les tableaux et séries désignés ci-dessus.

- 48 -
FIGURE
433

ÉLÉVATION

- 49 -
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5 Tableaux concernant les postes du CFC allant de
«Gros oeuvre 2» à «Aménagements intérieurs 2»

51 CONTENU ET REGROUPEMENT

CFC Genre de travaux Groupe

22 Gros oeuvre 2 -
221 Fenêtres, portes extérieures 6
222 Ferblanterie 5
226.1/2 Crépis et enduits extérieurs
Crépissage de façade isolant 1
228 Fermetures extérieures, protection contre le soleil 6
23 Installations électriques 8
24 Chauffage, ventilation, conditionnement d’air 8
25 Installations sanitaires -
251 -257 Appareils sanitaires, sauf cuisines 8
258 Agencements de cuisines 7
27 Aménagements intérieurs 1 -
271 Plâtrerie -
271.0 Crépis et enduits intérieurs 1
271.1 Cloisons, revêtements et habillage en plâtrerie 4
272 Ouvrages métalliques 7
273 Menuisérie 7
274 Vitrages intérieurs 6
276 Dispositifs intérieurs de fermeture 6
277 Cloisons en éléments 6
28 Aménagements intérieurs 2 -
281 Revêtements de sol * -
281.0 Couches de support ou chapes devant recevoir des
revêtements de sol ne se prêtant pas à un réglage
final de niveau (conc. 281.2/4/5/6/7) 2
281.1 Sols sans joints 2
281.4 Dallages en pierre naturelle (à surface unie)
sur lit de mortier 3
281.5 Dallages en pierre artificielle (à surface unie)
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sur lit de mortier 3


281.6 Carrelage 3
281.7 Revêtements de sol en bois, sur lambourdage ou
sur granules isolants 3
282.0/2/3/4/5 Revêtements de paroi 4
283.1/2/3/4 Faux-plafonds 4

* Voir remarque page suivante

- 50 -
* Catégories de revêtements de sol :
281.0 Couches de support - telles que lits de mortier, lambourdage -
devant recevoir un revêtement de sol se prêtant à un réglage final
de niveau (281.4/5/6/7); elles sont l’objet des mêmes règles de
tolérance que les chapes de mortier de ciment (séries 362, 367, 374,
382) .
281.2 Revêtements de sol en matière synthetique et en textile; ils sont
l’objet des mêmes règles de tolérance que leurs couches de support
(groupe 2) .
281.4/5/6/7 Revêtements de sol collés , en pierre naturelle, en pierre artificielle,
en dallettes, en lames de bois; ils sont l’objet des mêmes règles de
tolérance que leurs couches de support, à l’exception des longueurs
auxquelles s'applique la série 503.

52 CAS DE TOLÉRANCE ET TABLEAUX

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Les définitions et indications contenues dans les tableaux 30 à 39 s’appliquent


par analogie aux tableaux 50 à 53.
Chaque série est pourvue d'un nombre à trois chiffres; le dernier de ces chiffres
correspond au groupe concerné (ainsi 503 régit les cotes de longueur du groupe 3) .
Le groupe 530 fait exception à cette règle.

- 51 -
53 GROUPES DE TOLÉRANCE

226.1/2 CRÉPIS ET ENDUITS EXTÉRIEURS


271.0 CRÉPIS ET ENDUITS INTÉRIEURS

281.0 COUCHES DE SUPPORT OU CHAPES DEVANT RECEVOIR UN REVÊTEMENT DE SOL


NE SE PRÊTANT PAS À UN RÉGLAGE FINAL DE NIVEAU

281.1 SOLS SANS JOINTS

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Les marches d'escalier font en outre l'objet des séries 395 à 398 du tableau 39.

- 52 -
281.4 DALLAGES EN PIERRE NATURELLE SUR LIT DE MORTIER
281.5 DALLAGES EN PIERRE ARTIFICIELLE SUR LIT DE MORTIER
281.6 CARRELAGE SUR LIT DE MORTIER
281.7 REVETEMENTS DE SOL EN BOIS, SUR LAMBOURDES OU GRANULES ISOLANTS

Les marches d’escalier font en autre l’objet des séries 395 à 398 du tableau 39.

271.1 CLOISONS, REVÊTEMENTS ET HABILLAGE EN PLÂTRERIE


282. 0/2/3/4/5 REVÊTEMENTS DE PAROI
283.1/2/3/4 FAUX-PLAFONDS
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- 53 -
222 FERBLANTERIE

221 FENÊTRES, PORTES EXTÉRIEURES


228 FERMETURES EXTÉRIEURES, PROTECTION CONTRE LE SOLEIL
274 VITRAGES INTÉRIEURS
276 DISPOSITIFS INTÉRIEURS DE FERMETURE
277 CLOISONS EN ÉLÉMENTS

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- 54 -
258 AGENCEMENTS DE CUISINES
272 OUVRAGES MÉTALLIQUES
273 MENUISERIE

23 INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
24 CHAUFFAGE, VENTILATION, CONDITIONNEMENT D’AIR
251 - 257 APPAREILS SANITAIRES
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- 55 -
6 Indications d'emploi

61 EXACTITUDE

611 L'exactitude à atteindre ne dépend pas seulement de critères exprimables


en termes d’économie (procédés, matériel, soin apporté à l’exécution); elle
est influencée aussi par les conditions d'environnement et de charge. Les
dimensions et la position des éléments d'ouvrage et des ouvrages eux-mêmes
ne représentent pas des valeurs fixées de manière absolue. Etant donné
que les règles de tolérance s’appliquent notamment à la jonction d'éléments
qui peuvent se comporter de façon différente les uns des autres, il est
nécessaire que ces règles soient conçues de façon suffisamment large
lorsqu’elles s'appliquent à la construction des bâtiments.
612 Le vieillissement, les variations de température, les variations du taux
d'humidité relative, les surcharges, le tassement des sols de fondation
sont à l'origine de déformations qui doivent être couvertes par des valeurs
de tolérance restant dans des limites raisonnables, à defaut de quoi leur
observation se heurterait dans la pratique à de trop grandes difficultés.
On prêtera une attention particulière, principalement en procédant aux
calculs requis, à des phénomènes tels que la flexion des dalles, de même
qu’aux conséquences de conditions extrêmement défavorables d’environnement
et de charge.
613 Les arêtes d'angle et les angles rentrants ne peuvent pratiquement pas
être aussi aigus qu’on le voudrait. Pour éviter les difficultés qu'on
risque d’éprouver de ce fait lors des mensurations de contrôle, on fera
bien de procéder aux relevés à partir d’une droite parallèle à l’arête ou
à l’angle rentrant, et decalée. Si ces ouvrages ne sont pas suffisamment
aigus, il convient d’admettre cet état de choses dans la mesure où les
conséquences n’en sont pas fâcheuses du point de vue esthétique.

62 DROITES DE RÉFÉRANCE ET REPÉRES DE NIVEAU FIGURANT DANS LES


PLANS
Il est possible de contrôler au chantier la position absolue de points
définis dans les plans, pour autant que l’on dispose de droites de départ
et de points de départ exacts; il peut s'agir de repères d’alignement ou
d’axes représéntes par des fils tendus sur le banquetage, ou encore de repè-
res fixes de niveaux. Ce sera le cas durant la phase initiale du gros oeuvre,
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mais ce ne sera en général plus le cas par la suite. La reconstitution de


ces repères prend du temps; elle ne s'impose que dans des cas exceptionnels.
C’est pourquoi les règles de tolérance ne s'appliquent pas uniquement aux
droites de référence et aux repères de niveaux, mais aussi à des mesures
relevées en des points quelconques; en d’autres termes, à la position
relative de ces points.

- 56 -
63 TOLÉRANCES RELATIVES À LA POSITION DES POINTS

631 Situation de départ

Pour vérifier la position d’un point sur l’ouvrage, on procède à diverses


mesures, assorties chacune de leurs propres tolérances, lesquelles peuvent
être du même type ou de plusieurs types différents. En employant les tableaux
on rencontrera ces différents types, auxquels correspond un classement en
4 groupes.

632 Tableaux ne concernant pas les distances à mesurer: 20, 21 (séries 210 et
211 seulement), 36-A, 53 (série 530 seulement)
à l’exception des séries 212, 213 et du tableau 39)

Ces tableaux régissent les cotes de niveau. Leur emploi nécessite la


présence d’un repère fixe des niveaux, suffisamment exact. Les contrôles
peuvent porter aussi bien sur des points déterminés dans les plans que sur
des points intermédiaires quelconques. Le résultat des contrôles permet de
connaître de façon exacte la position absolue de chacun des points considérés.

633 Tableaux concernant les distances à mesurer libres : 34, 38, 43, 45, 52
Ces tableaux régissent les qualités de rectitude et de planéité. Leur emploi
ne nécessite pas la présence d'un point de départ défini dans les plans.
Les contrôles peuvent porter aussi bien sur des points définis dans les
plans que sur des points intermédiaires quelconques. Le résultat des contrôles
est toujours relatif. Il ne permet de connaître la position exacte des points
considérés que par rapport à celle du point de départ et à celle du point
d’arrivée de la distance choisie.

Exemple : Rectitude selon le tableau 34

FIGURE 6 3 3

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634 Tableaux concernant les distances à mesurer données : 30, 31 , 32, 33,
36-R, 37, 40, 41, 42, 44, 46, 47, 48, 50, 51, 53 (séries 532 et 533
seulement)
(à l'excéption de la série 35)

Seuls des points définis dans les plans peuvent être I'objet d'un
contrôle. Dans les tableaux 30, 31 , 40, 41 , 42 et 50, la distance
à mesurer coincide avec la cote à contrôler (cote theorique); dans
les tableaux 32, 33, 36-R, 37, 51 et 53, elle lui est perpendiculaire;
dans le cas de I'horizontalité et dans celui de la verticalité, la cote
theorique = 0. Les tableaux 44, 46, 47 et 48 sont plus difficiles à
attribuer à un groupe. On donnera la priorité au contrôle des cotes,
non à celui de la position des points.
Dans le cas normal la position absolue des points de départ n'est pas
connue. Le résultat des contrôles est relatif; il permet de savoir
dans quelle mesure la position d'un point (le plus souvent celle du
point d’arrivée de la DM) est exacte par rapport au point de départ,
ou par rapport au plan moyen (s’il s’agit de cotes de niveau, selon
tableaux 36-R et 53). Ce n’est que dans le cas spécial où la position
du point de départ est suffisamment exacte que l’on peut se prononcer
sur l’exactitude de la position absolue d’un point.

Exemple : Longueur selon tableau 30

FIGURE 634

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- 58 -
635 Tableau 35

Ce tableau concerne les ouvertures et niches; il constitue un cas


particulier. Le principe de la boîte enveloppante ne nécessite pas
de point de départ exact. Il est possible de décaler les deux boîtes
concentriques tout en les laissant parallèles aux droites de référence
données (p. ex. les horizontales et les verticales), de façon à les
disposer de manière à faciliter le rèleve des dimensions. On contrôle
alors soit l'ensemble des côtés, soit les points extrêmes. Leurs posi-
tions par rapport à la boîte enveloppante permet de savoir dans quelle
mesure l’ouverture complété est exacte.

Exemple : Méthode des points extrêmes, relative au tableau 35

FIGURE 6 3 5

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636 Autres tableaux ne concernant pas les distances à mesurer : 21 (séries


212 et 213), 39

Il s’agit de tableaux qui échappent au classement décrit ci-dessus,


et que l'on peut attribuer, suivant le domaine concerné, à l'un ou
à l'autre des 4 groupes. Ainsi la série 212 appartient au groupe des
tableaux concernant les distances à mesurer libres, quand bien même
elle régit non la rectitude, mais les écarts de niveau (6 3 3).
La série 213 et le tableaux 39 appartiennent au groupe des tableaux
concernant les distances à mesurer données (6 3 4) .

- 59 -
64 CONJUGAISON DE PLUSIEURS CONDITIONS DE TOLÉRANCE
SUR UN MÊME POINT

641 Tolérances relevant du même cas


Pour contrôler la manière dont les limites de tolérance ont été
respectées à propos d’un point dans un ouvrage, il est le plus souvent
possible de recourir à plusieurs distances à mesurer qui se rencontrent
ou se recouvrent (ou encore se coupent, ce qui est le cas dans les
surfaces planes, selon les tableaux 34, 38, 43 et 52). Dans un tel cas
les limites de tolérance concernant ce point sont considérées comme
respectées lorsque aucun des écarts présentés par les DM qui le con-
cernent n’excède ces limites. La somme des ∆ adm du même type n’est pas
concluante.
Exemple : Longueurs selon tableau 30

FIGURE 641 ÉLÉVATION D'UN COURONNEMENT DE MUR

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Conditions pour le point B : ∆AB, ∆BC, ∆BD restent dans leurs limites.

Conditions pour les points A, B, C, D : les 6 ∆adm possibles restent dans leurs limites.

- 60 -
642 Tolérances relevant de cas différents

Si dans un ouvrage le point dont il s'agit peut être l’objet de


contrôles relevant de plusieurs cas de tolérance, chacun de ces
cas présente une ou plusieurs conditions de tolérance. Les limites
de tolérance concernant ce point sont considerées comme respectées
lorsque aucun des écarts possibles (du même type ou de types dif-
férents) n’excède les limites admises.
er
1 exemple : Couronnement de mur

FIGURE 6421 ÉLÉVATION

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- 61 -
ème
2 exemple : Sol fini en béton

FIGURE 6422 COUPE VERTICALE

Contrôle du point p d’après


- le tableau 31 (hauteur d’étage) : DM311 → ∆311 (1 ∆adm)

- le tableau 36-R (niveau relatif à la face sup.) : → ∆361 (1 ∆adm)

- le tableau 38 (planéité de la face sup.) : DM381 → ∆381 (plusieurs ∆adm


Contrôle du plan moyen d’après possibles)

- le tableau 36-A (niveau absolu de la face sup.) → ∆366 (1 ∆adm)

Condition pour le point p : aucun ∆adm n’excède les limites

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643 Tableau 35

Dans certaines situations on contrôle la dimension et la forme


des ouvertures et niches d’après le tableau 35, à l’exclusion des
autres tableaux. Toutefois on a recours aux tableaux 30, 31, 32
et 33 pour définir leur position dans l’élement d’ouvrage ou dans
l’ouvrage. De leur emploi conjugué se dégage la règle suivante :

- 62 -
Le point de départ et le point d’arrivée des distances à mesurer
se situent comme suit :
- s’il s’agit d’ouvertures et de niches : sur les côtés de la forme
théorique (ligne moyenne de la zone de tolérance), elle-même se
trouvant dans une position favorable quelconque, mais respectant les
conditions de tolérance relatives à l’ouverture ou à la niche;
- s’il s’agit de droites de référence concernant les longueurs, les
largeurs ou les hauteurs (tableaux 30 et 31) : sur la ligne médiane
obtenue sur un côté de l’ouverture ou de la niche;
- s'il s'agit de l'horizontalité ou de la verticalité : au milieu du
côté de l'ouverture ou de la niche.

Exemple : 2 ouvertures superposées


FIGURE 643 ÉLÉVATION D'UNE PAROI

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DM30 conc. les cotes horizont.

DM31 conc.les cotes verticales

DM33 conc. la verticalité DM . α1 . α2 = cotes des plans

(DM32 conc. l'horizontalité ,


analogue à DM33)

- 63 -
65 VALEURS DE TOLÉRANCE OBTENUES PAR DÉDUCTION
651 Règle générale
Les cas de tolérance les plus importants sont régis par leurs
tableaux respectifs. Dans les autres cas les valeurs peuvent être
obtenues par déduction. Les exemples qui suivent montrent qu’il
est admissible de soumettre les valeurs indiquées par les tableaux
à des combinaisons et à des conversions.
652 Niveau d’un point à partir d’un point de repère éloigné
Pour contrôler le niveau d’un point C par rapport à un point de
départ A lui-même éloigné en plan, on peut combiner les tableaux
31 et 32 (en additionnant des valeurs distinctes données par les
tableaux) . Dans la figure 6 5 2 les points A et B appartiennent à
un même plan horizontal; les points B et C à une même verticale.

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De telles combinaisons ne s'appliquent pas aux droites de référence


et alignements présentant une pente jusqu’à 100%, ni aux dimensions
internes d'un même élément d'ouvrage. Dans ces cas-là on aura recours
aux tableaux 32 (série 321) ou 37 (séries 371 , 373 ou 375) .

- 64 -
653 Angles, diagonales

Tout angle peut être construit, ou être contrôlé, au moyen de


mesures de longueur. Les diagonales du rectangle, en particulier,
sont un important moyen de contrôle de I'exactitude de ses angles.
Ces opérations s'appuient toutes sur le triangle rectangle, ainsi que
sur le tableau 30 (ou encore sur les tableaux 41, 42, 47 et 50). Ces
tableaux s'appliquent de façon pratique au contrôle des angles et
diagonales appartenant à des éléments d'ouvrage ou à des ouvertures
qui ne sont pas situés dans un plan vertical; dans le plan vertical
les angles sont usuellement déterminés à I'aide de verticales et
d'horizontales. Dans les ouvertures et niches régies par le tableau 35,
le contrôle de I'exactitude des angles est superflu.

Angle

Rectangle

Triangle rectangle

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On donne, dans un triangle rectangle, les côtés a et b de l'angle
droit, de même que leurs ∆adm respectifs; il faut détérminer l'écart
admissible ∆c sur l’hypotenuse c (qui a été calculée). Dn évitera
aussi bien de considerer c simplement comme une distance à mesurer
relative au tableau 30, que d’additionner les valeurs de ∆a et de ∆b.
Il est préférable de recourir à l’une ou à l’autre des deux méthodes
indiquées ci-après :
Détermination au moyen de la formule approchante suivante :

Cette formule donne des résultats suffisamment exacts.

Détermination au moyen du tableau :

Le tableau fournit des valeurs utilisables pour des


longueurs allant jusqu’à 10 m (erreur <2 mm) .
Dans les deux méthodes la valeur trouvée pour ∆c sera arrondie au
mm supérieur. Mais elle doit au moins correspondre à celle que
donnerait le tableau 30 si c'était une DM.

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éme
2 exemple numérique :

ont été calculés


au moyen de
la formule
au moyen du
tableau

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Sigles des associations professionnelles représentées à la commission SIA 414/10

OCF Office des Constructions fédérales


FSB Association suisse des professionnels du béton préfabriqué
SSE Société suisse des entrepreneurs
SZS Centre suisse de la construction métallique
SZV Société suisse des maîtres charpentiers
Membres de la commission SIA 414/10 «Tolérances dimensionnelles dans les bâtiments»

Président: W. Reininger, architecte SIA Coire SIA

Membres: A. Bader, ingénieur SIA Bülach SZS


A. Banko, ingénieur SIA Egg SIA
R. Battanta, ingénieur SIA Winterthur SSE
A. Egolf Horgen FSB
P. Grunder Teufen SZV
P. Kummer Aadorf SZV
F. Maissen, Bauschule Aarau Unterkulm
H. Matti, architecte SIA Ecublens EPFL
J.-L. Rochat, ingénieur SIA Yvonand SZS
U. Weber Boll OCF

Rapporteur: R. Battanta, ingénieur SIA Winterthur

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