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République Tunisienne ‫الجمهورية التونسية‬

Ecole Supérieure Privée de ‫المدرسة العليا الخاصة‬


l’Aéronautique et des ‫للطيران و التكنولوجيا‬
Technologies

Rapport de stage de perfectionnement

Création d'une application WEBmapping pour la


cartographie des sources d’eau en Tunisie

Réalisé chez : SONEDE/ UGP SIG

Réalisé par :
Gharbi Islem 4GT
Encadré par :
Missaoui Wadhah
Année Universitaire 2023/2024

Gharbi Islem 2
Remerciement

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il apparait de


commencer avec un grand remerciement à mes enseignants pour la qualité de
formation qu’ils nous ont fournie tout au long ces années grâce à celle j’ai pu
m’intégrer rapidement aux conditions du monde professionnel de la géomatique.
Je remercie également toute l’équipe de UGP SIG SONEDE pour leur
accueillance chaleureuse m’avoir intégré, formé et aidé au sein de l’entreprise
durant la durée du stage. Je veux par la même occasion présenter mes
reconnaissances et ma gratitude à mes amies qui m’ont donnée de conseils et
recommandations tout au long de la réalisation de ce travail.

Gharbi Islem 3
Table des matières

REMERCIEMENTS

TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES FIGURES

LISTE DES ABRÉVIATIONS

INTRODUCTION GÉNÉRALE

CHAPITRE I - CADRE DU PROJET

I.1. INTRODUCTION
I.2. ORGANISME D’ACCUEIL
I.2.1. Présentation
I.2.2. Missions et activités
I.2.3. Organigramme
I.3. PROBLÉMATIQUE
I.4. ETUDE DE L’EXISTANT
I.4.1. D’où vient l’eau
I.4.2. Etapes de traitement de l’eau potable
I.5. CRITIQUE DE L’EXISTANT
I.6. PRÉSENTATION DE PROJET
I.6.1. Objectifs de projet
I.6.2. Methodologie de travail
I.7. NOTIONS SUR LE SIG
I.7.1. Les systèmes d’information géographique
I.7.2. L’information géographique
I.7.3. Les fonctionnalités des SIG
I.8. CONCLUSION

CHAPITRE II - MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL

II.1. INTRODUCTION
II.2. CONTRÔLE ET FILTRAGE DE DONNEES
II.2.1. FME

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II.2.2. Les transformers utilisées
II.3. CONCLUSION

CHAPITRE III - RESULTAT ET AFFICHAGE24

III.1. INTRODUCTION
III.2. CREATION DE CARTE
III.2.1. Arcgis
III.2.2. Affichage de carte
III.3. CREATION DE CARTE INTERACTIVE (WEBMAPPING)
III.3.1. Leaflet
II.3.2. Realisation
III.4. CONCLUSION

CONCLUSION GENERAL

BIBLIOGRAPHIE

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Liste des figures

Figure 1. Organigramme de structure organisationnelle de la SONEDE.10


Figure 2. Etapes de traitement d’eau potables.
Figure 3. Méthodologie de travail.
Figure 4. LOGO de FME................................................................................................................20
Figure 5. Système d’appui..............................................................................................................21
Figure 6. L'interface de FME..........................................................................................................21
Figure 7 Fonctions FME.................................................................................................................22
Figure 8. Connexion de base de données........................................................................................23
Figure 9. Logo Arcgis.....................................................................................................................24
Figure 10.Carte des sources d’eau..................................................................................................25
Figure 11 Logo Leaflet...................................................................................................................26
Figure 12 Configuration de webmapping.......................................................................................26
Figure 13 Affichage........................................................................................................................27

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Liste des abréviations
• API : Interface de programmation d'application

• FME : Future manipulation engine

• OSM : OpenStreetMap

• SIG : Système d'Information Géographique

• SONEDE : Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux.

• UGPSIG : Unité de Gestion du Projet des Systèmes d'Information Géographique à la


SONEDE.

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Introduction générale
L'eau, source de vie par excellence, demeure un bien précieux et essentiel à la survie de
l'humanité. La Tunisie, malgré sa position géographique favorable en bordure de la mer Méditerranée,
fait face à des défis de plus en plus pressants liés à la rareté de l'eau et à l'irrégularité des
précipitations. Cette situation fragilise l'agriculture, l'approvisionnement en eau potable, et a des
répercussions sur la vie quotidienne de la population, l'économie nationale et l’environnement. Pour
cela l'amélioration du système actuel d'approvisionnement en eau potable devient une priorité
nécessaire. Les opérateurs du système d'approvisionnement en eau potable sont chargés d'assurer la
quantité et la qualité et la pression de l'eau ordonnée par les utilisateurs.

L'idée d'établir un système d'information géographique (SIG) pour le réseau La gestion remonte à
certaines grandes communautés au début des années 1990. Sous la supervision du ministère de
l'Agriculture, la SONEDE est responsable de la production et de la distribution d'eau potable à 3
millions d'abonnés tout au long de la Tunisie. Ses principales activités comprennent la recherche et la
mise en œuvre de la collecte d'eau, systèmes de traitement et de production d'eau potable, la gestion
technique des réseaux et la gestion commerciale des consommateurs. L'idée de mettre en place un
projet SIG date Retour à 1998. Après une période de maturation du projet, qui s'est accélérée en 2005-
2006 avec l'achèvement d'une étude de faisabilité, il a été décidé de mettre en place l’unité de gestion
de projet SIG (UGP SIG).

En effet, cette dernière fait face à un développement rapide qui nécessite une augmentation de la
demande pour des ressources en eau déjà limitées, il y a donc un besoin urgent de maintenir, voire
d'améliorer la performance moyenne du réseau de distribution. Il est donc nécessaire de doter les
dirigeants de l'entreprise, notamment dans les districts et les services opérationnels de production,
d'outils appropriés pour mieux contrôler la planification des rénovations et des augmentations, et
renforcer les infrastructures grâce à une meilleure localisation. Comprendre leur état de santé,
améliorer l'efficacité des campagnes de recherche et de distribution des fuites, améliorer l'efficacité
des interventions d'urgence et des réponses aux réclamations, optimiser la capacité du réseau de la
fonction eau grâce à un accès facilité aux installations de simulation hydraulique. Faciliter la gestion
publique du patrimoine immobilier et la propriété des territoires de la SONEDE.

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Chapitre I - Cadre du projet

I.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons le cadre de notre étude. Nous présentons donc l’organisme
d’accueil « UGP SIG SONEDE » , la problématique, critique de l’existant, les objectifs et la
méthodologie du travail. Ensuite quelques notions sur le SIG.

I.2. Organisme d’accueil

I.2.1. Présentation

La Société Nationale d'Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) est une entreprise
publique tunisienne spécialisée dans la gestion et la distribution de l'eau potable. La SONEDE a été
créée en 1969 pour répondre aux besoins croissants de la population tunisienne en matière d'eau
potable. La SONEDE a joué un rôle majeur dans le développement de l'infrastructure hydraulique en
Tunisie, en fournissant de l'eau potable à des millions de personnes à travers le pays.

L'Unité de Gestion de Projets (UGP) de la SONEDE est responsable de la planification, de la


conception, de la mise en œuvre et de la supervision des projets d'infrastructure hydraulique à travers
le pays. L'UGP joue un rôle clé dans la mise en place de projets visant à améliorer la qualité de l'eau, à
renforcer les réseaux de distribution d'eau potable, à réduire les pertes d'eau et à étendre les réseaux de
distribution pour desservir des zones nouvelles ou des zones où l'accès à l'eau potable est limité.

L'UGP collabore avec d'autres entités gouvernementales et internationales pour élaborer des
projets innovants et durables pour l'approvisionnement en eau potable. Elle utilise des technologies de
pointe pour la gestion de projet, telles que la modélisation hydraulique, la télédétection et les systèmes
d'information géographique (SIG).

En conclusion, l'Unité de Gestion de Projets de la SONEDE joue un rôle essentiel dans la


planification et la mise en œuvre de projets visant à améliorer l'infrastructure hydraulique en Tunisie.

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I.2.2. Missions et activités

L'étude et la réalisation des aménagements de captage ou de développement :

Les études et les travaux.

• Traitement et production d'eau potable : la production, l’adduction et le traitement.


• Gestion technique des réseaux ou de la distribution d’eau : la gestion de tous les réseaux
de répartition et de distribution.
• La gestion des abonnés : le branchement et la desserte sur le réseau tout en garantissant une
bonne qualité de ses services.
Au cours de l’année 2011, le système d’information géographique (SIG) a procédé à l’élaboration
du rapport de dépouillement financier de l’appel d’offre international n° 03/2009 relatif à l’acquisition
et la mise en place d’un système d’information géographique de gestion technique des réseaux d’eau
potable à la SONEDE, notons que le dossier d’appel d’offre est encore en cours d’étude par le centre
national de la cartographie et de la télédétection.

I.2.3. Organigramme

La SONEDE a créé une Unité du Gestion du Projet (UGP SIG) spécialement pour mener la mise
en place du système. Cette unité a pour rôle principal l'administration technique et informatique de
l'ensemble des moyens à mettre en place, la définition et la validation des orientations générales du
SIG, veille technologique, la formation et l'assistance des utilisateurs.

La figure ci-dessous (Figure 1) représente les différentes organisations de notre projet qui est
développé au sein de l'Unité d'Unité de Gestion (UGP/SIG).

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Figure 1 : Organigramme de structure organisationnelle de la SONEDE

I.3. Problématique

La Tunisie subit sa cinquième année consécutive de sécheresse qui frappe encore plus durement
que d'habitude des régions semi-arides comme Kasserine (centre-ouest) et Gabès (sud) mais aussi
le nord-ouest au climat plus tempéré, considéré comme le grenier à blé du pays. Pour la
population, déjà éprouvée par une grave crise socio-économique et politique, l'approvisionnement
en eau potable sera également rationné sur certaines tranches horaires et selon un système de
roulement jusqu'à fin septembre.

Depuis une semaine, la Sonede a commencé à effectuer, sans annonce préalable, des coupures
d'eau à Tunis et dans d'autres grandes villes comme Sfax et la station balnéaire de Hammamet.
"Ces coupures seront généralisées à tout le pays", indique un responsable de la Sonede, sous
couverture de l'anonymat.

L'utilisation des SIG peut grandement améliorer la gestion des sources d'eau en Tunisie en
fournissant des informations géospatiales précises, en facilitant la prise de décision basée sur les
données et en permettant une meilleure coordination entre les parties prenantes.

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 Comment les SIG peuvent-ils être utilisés pour recueillir des données géospatiales
précises sur les sources d'eau en Tunisie ?

 Comment peut-on utiliser les SIG pour créer des cartes interactives montrant
l'emplacement des sources d'eau, des rivières, des barrages, etc. ?

 Comment ces cartes peuvent-elles être mises à jour en temps réel pour refléter les
changements dans la gestion de l'eau ?

I.4. Etude de l’existant

I.4.1 D’où vient l’eau

 Le cycle naturel de l’eau : la force de la nature

1. Évaporation : l’eau des océans, des rivières et des lacs, chauffée par le soleil, s’évapore pour
former des nuages.

Les végétaux transpirent et les vapeurs d’eau se transforment également en nuages.

2. Précipitations : les nuages se transforment en précipitations : pluie, grêle ou neige.

Ruissellement : les précipitations ruissellent jusqu’à un cours d’eau qui lui-même se déverse dans la
mer.

3. Infiltration : les précipitations s’infiltrent à travers le sol pour former des nappes souterraines.

 Capter l’eau, la rendre potable et la distribuer : la mission de la SONEDE

4. Captage : l’eau est pompée à l’état brut dans une retenue d’eau, une source ou une nappe
souterraine.

5. Production : grâce à différents traitements, l’eau est rendue potable.

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6. Distribution : l’eau potable est amenée jusqu’aux habitations, aux usines, aux complexes hôteliers
et aux divers autres usagers.

 Traiter les eaux usées : le métier de L’ONAS

7. Épuration : les eaux usées d’origines domestique, industrielle ou pluviale sont épurées avant d’être
restituées dans le milieu naturel, sans présenter d’impacts notoires sur l’environnement.

I.4.2 Etapes de traitement de l’eau potable

Figure 2 : Etapes de traitement d’eau potables

1. Dégrillage : les grosses particules sont éliminées.


2. Coagulation - floculation - décantation : formation des flocs cohésifs, volumineux et lourds
donc faciles à décanter.
3. Filtration : les toutes petites particules présentes dans l’eau sont arrêtées par le sable.

4. Désinfection : une petite quantité de chlore est ajoutée.

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I.5. Critique de l’existant

La gestion des sources d'eau en Tunisie présente plusieurs lacunes et défis, malgré les efforts

déployés pour faire face à la pénurie d'eau et aux problèmes de gestion :

1. Sécheresse récurrente et pénurie d'eau : La Tunisie souffre de sécheresses récurrentes, ce qui


met en évidence des problèmes de gestion des ressources en eau. La planification insuffisante
pour faire face à ces périodes de sécheresse met en danger l'approvisionnement en eau potable
et l'agriculture.
2. Gestion inefficace des nappes phréatiques : Certaines régions de la Tunisie connaissent une
surexploitation des nappes phréatiques, ce qui entraîne une diminution du niveau des eaux
souterraines. La régulation et la gestion de ces nappes sont souvent insuffisantes pour éviter
leur épuisement.
3. Mauvaises pratiques agricoles : L'agriculture est l'un des secteurs les plus gros consommateurs
d'eau en Tunisie, mais des pratiques agricoles inefficaces et gourmandes en eau persistent.
L'absence de régulation stricte et de promotion de l'agriculture durable contribue au gaspillage
d'eau.
4. Pollution de l'eau : Les sources d'eau en Tunisie sont exposées à la pollution due aux activités
industrielles, agricoles et urbaines. Les mesures de contrôle et de prévention de la pollution de
l'eau ne sont pas toujours suffisamment strictes ou efficaces.
5. Inégalités régionales : Les régions côtières bénéficient souvent d'un meilleur accès à l'eau que
les régions intérieures, créant ainsi des inégalités en matière d'approvisionnement en eau.
6. Manque de transparence : Il existe un besoin accru de transparence et de responsabilisation
dans la gestion des ressources en eau en Tunisie. Les informations sur la disponibilité de l'eau
et les politiques de gestion ne sont pas toujours accessibles au public.
7. Négligence de la conservation de l'eau : La conservation de l'eau et la sensibilisation à son
utilisation responsable sont souvent négligées, même si elles pourraient contribuer de manière
significative à la préservation des ressources.
8. Déficit d'infrastructures hydrauliques : Malgré des investissements dans les infrastructures
hydrauliques, certaines zones rurales ont encore un accès limité à l'eau potable et à l'irrigation,
ce qui nuit au développement agricole et économique de ces régions.
9. Dépendance aux ressources en eau non renouvelables : La Tunisie dépend en grande partie des
ressources en eau non renouvelables, telles que les nappes phréatiques, ce qui pose un risque
pour la sécurité à long terme de l'approvisionnement en eau.

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I.6. Présentation de projet

La création d'une application webmapping pour cartographier les données des ressources en eau
est un projet potentiellement très utile pour la gestion et la visualisation de ces informations cruciales.

I.6.1 Objectifs de projet

Une application de webmapping pour cartographier les données des ressources en eau peut avoir
plusieurs objectifs importants pour améliorer la gestion de ces ressources et sensibiliser le public.

Les objectifs de ce projet sont :

1. Visualisation des données géospatiales :

 Permettre aux utilisateurs de visualiser de manière interactive les informations


géospatiales sur les ressources en eau, telles que les rivières, les lacs, les nappes
phréatiques, les barrages, et leur emplacement précis sur une carte.

2. Analyse de la gestion de l'eau :

 Faciliter l'analyse des données sur les ressources en eau pour évaluer l'efficacité de la
gestion actuelle, identifier les problèmes potentiels et les zones à risque, et proposer
des solutions basées sur des données.

3. Sensibilisation du public :

 Sensibiliser le grand public aux enjeux liés à l'eau en fournissant des informations
visuelles faciles à comprendre sur l'état des ressources en eau et les défis de gestion.

4. Prise de décision éclairée :

 Aider les décideurs, les gestionnaires de l'eau et les planificateurs à prendre des
décisions éclairées en mettant à leur disposition des données géospatiales actualisées
sur les ressources en eau.

5. Gestion de crise :

 Faciliter la gestion des crises liées à l'eau, telles que les sécheresses ou les
inondations, en fournissant des informations en temps réel sur les niveaux d'eau, les
prévisions météorologiques et d'autres données pertinentes.

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6. Surveillance de l'utilisation de l'eau :

 Permettre la surveillance continue de l'utilisation de l'eau, y compris l'irrigation


agricole, l'approvisionnement en eau potable, l'industrie et d'autres secteurs, pour
prévenir les utilisations excessives ou illégales.

7. Coordination entre les parties prenantes :

 Faciliter la coordination et la collaboration entre les organismes gouvernementaux, le


secteur privé et d'autres parties prenantes impliquées dans la gestion de l'eau en
partageant des informations géospatiales.

8. Planification stratégique :

 Aider à la planification stratégique à long terme de la gestion des ressources en eau en


identifiant les priorités, les investissements nécessaires et les objectifs de
développement durable.

9. Intégration de données multiples :

 Intégrer des données provenant de sources multiples, telles que des données
météorologiques, des données de qualité de l'eau, des données de débit des rivières,
etc. , pour une compréhension plus complète des ressources en eau.

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I.6.2 Méthodologie du travail

Définir les objectifs

Collecter et préparer
les données OSM

Choisir une plateforme


topographique

Creer une base de


données

Intégrer les données


OSM

Configurer la carte

Lancement et
maintenance

Figure 3 : Méthodologie de travail

1. Définir les objectifs :

 Identifiez clairement les objectifs de votre application de webmapping. Quels types de


données sur les ressources en eau souhaitez-vous afficher ? Quels sont les besoins
spécifiques de vos utilisateurs ?

2. Collecter et préparer les données OSM :

 Accédez aux données OSM pertinentes pour les ressources en eau, telles que les
rivières, les lacs, les barrages, les puits, etc.

3. Choisir une plateforme de cartographie :


 Sélectionnez une plateforme de cartographie appropriée pour développer votre
application webmapping. Des options populaires incluent Leaflet, Mapbox,
OpenLayers, ou Google Maps API.
4. Créer une base de données :

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o Concevez une base de données pour stocker vos données géospatiales.
PostgreSQL/PostGIS est un Système de Gestion de Base de Données (SGBD)
couramment utilisé pour les données géospatiales.

5. Intégrer les données OSM :


o Importez les données OSM dans votre base de données. Vous pouvez utiliser des outils de
conversion pour transformer les données OSM au format adapté à votre base de données.
6. Configurer la carte :
o Configurez la carte pour afficher les données OSM des ressources en eau. Choisissez les
symboles, les couleurs et les couches appropriés pour rendre les informations claires et
compréhensibles.
o Implémentez des fonctionnalités interactives, telles que la recherche géospatiale, le zoom,
la superposition de couches et la possibilité d'afficher des informations détaillées sur les
ressources en eau.
7. Lancement et maintenance :
o Mettez en ligne l'application et assurez-vous qu'elle est régulièrement mise à jour pour
refléter les nouvelles données OSM sur les ressources en eau.

I.7. Notions sur le SIG

Dans cette partie est présentés des notions sur les SIG. En effet, leur connaissance est primordiale
dans la réalisation du projet.

I.7.1. Les systèmes d’information géographique


Les SIG (Systèmes d'Information Géographique), selon Wikipédia, « est un système
d'information capable d'organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement
référencées, ainsi que de produire des plans et des cartes ».

I.7.2. L’information géographique


L'information géographique est la représentation d'un objet ou d'un phénomène réel ou
imaginaire, présent, passé ou futur, localisé dans l'espace à un moment donné et quelles qu'en soient la
dimension et l'échelle de représentation.

On distingue habituellement deux types d'information géographique :

• les informations de base ou de référence (ex : Données des parcelles cadastrales) ;

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• les informations thématiques concernant un domaine thématique particulier (environnement,
transport, foncier, assainissement, etc.) venant enrichir la description d'un espace ou d'un phénomène
défini par des informations de base.

Les trois composantes de l'information géographique sont :

• l'information relative à un objet décrit par sa nature, son aspect : c'est le niveau sémantique.
L'ensemble des attributs de l'objet forme ses attributs (ex. : le numéro d'une parcelle cadastrale, le nom
d'une route, d'une rivière, d'une commune, etc.).

• les relations éventuelles avec d'autres objets ou phénomènes : c'est le niveau topologique (ex. :
la contiguïté entre deux communes, l'inclusion d'une parcelle dans une commune, l'adjacence entre les
différents nœuds des tronçons, etc.).

• la forme et la localisation de l'objet sur la surface terrestre, exprimés dans un système de


coordonnées explicite c'est le niveau géométrique (ex. : coordonnées géographiques polaires ou
sphériques de type Longitude-Latitude ou coordonnées cartographiques issues d'une projection
cartographique comme la projection Lambert). Un système de coordonnées peut être valable sur tout
ou partie de la surface terrestre ou autre (ex. : le système géodésique mondial WGS84). Mais on peut
aussi définir un système de coordonnées « relatives » par rapport à un point d'origine comme c'est
souvent le cas pour des relevés en topographie.

I.7.3. Les fonctionnalités des SIG


Un Système d'information géographique comporte les cinq groupes de fonctionnalités suivantes
dénommées « les cinq A » :

• Acquisition : Elle consiste à se poser la question de savoir où trouver l'information. On


distingue à cet effet trois sources d'acquisition de l’information :

o Les organismes nationaux ou internationaux producteurs ou revendeurs.


o Les producteurs locaux, cabinet de géomètres, sociétés de services, service de l'Etat,
collectivités territoriales, concessionnaires de réseau, SIR, etc.
o Les prestataires : numérisation du cadastre, localisation du patrimoine communal.

• Archivage : Elle permet la structuration et le stockage de l'information géographique sous forme


numérique.

• Abstraction : L'abstraction consiste en deux étapes principales. La première étant la


modélisation, sert de point de départ de la constitution des données géographiques, et de support de
dialogue entre les différents intervenants (décideurs, utilisateurs, prestataires, …). Le but de la

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modélisation est de se faire comprendre par le plus grand nombre. La deuxième étape consiste à
trouver le logiciel qui soit capable de transcrire et de « stocker » le schéma conceptuel de données.

• Analyse : On distingue deux sortes d'analyses possibles sur l'information géographique :

o L’analyse spatiale à partir de la sémantique : c'est la description qualitative et/ou


quantitative d'un espace à partir de données alphanumériques stockées « dans » l'objet
géométrique ou dans une base de données externe via un lien. Cette analyse peut se faire
par requête, par calcul. La cartographie est souvent le support.
o L’analyse spatiale géométrique : cette analyse se base sur la position de l'objet, sa forme,
et les relations qui existent éventuellement. La distance entre objets est une des
fonctionnalités simples de l'analyse spatiale.

• Affichage : Son but est de permettre à l'utilisateur d'appréhender des phénomènes spatiaux dans
la mesure où la représentation graphique respecte les règles de la cartographie. L'affichage sert à
communiquer :

o Sur un ordinateur lors de l'élaboration d'une étude ; a sur internet en respectant des
contraintes de poids, de couleur, de format, etc. ; a sur papier pour des documents de
travail, des rapports, des documents de promotion, etc.

I.8. Conclusion

Ce chapitre a permis de présenter le contexte de notre travail. Une structure dont les difficultés
rencontrées dans l'exécution de certaines activités ont motivé l'initiation du projet. Ainsi, il a été
présenté les objectifs à atteindre par le projet et la manière dont elle sera gérée. Il a permis aussi de
présenter des notions entrant dans le cadre du projet. Le prochain chapitre s'attèlera à l'étude des
besoins exprimés par les utilisateurs.

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Chapitre II - Méthodologie de travail

II.1. Introduction
Ce chapitre nous offrons une solution théorique détaillée qui nous permettra de réaliser
l’application webmapping.

II.2. Contrôle et filtrage de données

Cette phase consiste à nettoyer les données. C’est la phase primordiale avant tout développement
de travail. Cette partie est réalisé avec le logiciel FME

II.2.1. FME

Figure 4 : LOGO de FME

FME (Feature Manipulation Engine) est une plateforme qui facilite la traduction des données
spatiales entre les formats géométriques et numériques.

La traduction des données spatiales entre les formats géométriques et numériques à être utilisée
avec les systèmes d'information géographique (SIG), la conception assistée par ordinateur (CAO) et
les logiciels de graphisme matriciel, elle prend en charge des centaines de formats et d'applications.

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 Description de l'environnement :
Le potentiel du logiciel :

Figure 5 : Système d’appui

 Capacités de FME :
 Intégration de données : Convertir et transformer les données pour y accéder facilement à
partir d'une source unique.
 Transformation de données : Modifier la structure, le contenu et les caractéristiques des
données pour les rendre plus utiles à vos besoins.
 Données spatiales : Intégrer des données avec des données spatiales pour acquérir de
nouvelles connaissances sur la géolocalisation.
 Intégration des applications : Créer des connexions entre diverses applications pour
permettre un accès direct aux données.
 Conversion des données : Configurer les données pour les utiliser dans des applications
spécifiques en convertissant le format ou le modèle des données.
 Validation des données : Vérifier la qualité des données pour prendre des décisions plus
éclairées.
 Interface :

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Figure 6 : L'interface de FME

 Le but de l'utilisation :

FME est un logiciel multifonctionnel qui constitue l'étape suivante dans la résolution de tout
problème de données. Dans notre cas, nous avons choisi FME pour une mission spécifique :

Corriger, valider et améliorer la qualité des données attributaires du réseau SONEDE.

II.2.2. Les Transformers utilisées


Les Transformers utilisées dans ce projet sans basées sur le types des erreurs qu’on a trouvées
quel que soit erreurs attributaires ou topologiques

 AttributeFilter : Achemine les fonctionnalités vers différents ports de sortie en fonction de


la valeur d’un attribut. (Filtre et joint la catégorie)
 AttributeRemover : Supprime les attributs sélectionnés et les attributs de liste de la
fonctionnalité (catégorie des attributs)
 AreaCalculator : Calcule la surface d’un objet polygonal et stocke la valeur dans un attribut.
La superficie est calculée en unités de carte carrées, quelles qu’elles soient. (Catégorie valeurs
calculées).
 LengthCalculator : Calcule la longueur d’un tronçon et l’ajoute comme nouvel attribut.
(Catégorie Valeurs calculées)

La figure suivante (figure 7) consiste en la somme des fonctions appliquées pour archivées le but
de contrôle et filtrage des données par FME.

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Figure 7 : Fonctions FME

En faite, on a classifié les sources d’eau selon leur type (réservoir, lac, sebkha) et supprimer les
attributs nuls. Pour les cours d’eau aussi (canal, ruisseau, drain, oued), puis on a collecté les données
ensemble selon leur géométrie (linaire ou surfacique).

L’ensemble de données obtenu va être sauvegarder dans une base de données PostgreSQL afin de
protéger les données.

Figure 8 : Connexion de base de données

II.3. Conclusion

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À travers les différentes étapes, de la collecte à l'analyse, en passant par la validation et la
correction, nous avons établi des bases solides pour assurer l'intégrité de nos données. Ce chapitre ne
marque pas seulement la fin d'une exploration méthodologique, mais aussi le commencement d'une
mise en pratique enrichissante de ces connaissances dans le monde concret du traitement des données.

Chapitre III - Résultat et affichage

III.1. Introduction
Cette phase consiste à la diffusion d'une carte et le développement d'une application de
webmapping. Au-delà de la simple représentation statique, cette phase du projet a été une véritable
exploration des moyens de partager de manière dynamique des informations géospatiales.

III.2. Création de carte

La création de carte des ressources d’eau été créer avec le logiciel Arcgis

III.2.1. Arcgis

Figure 9 : Logo Arcgis

Gharbi Islem 25
ArcGIS est un système complet qui permet de collecter, organiser, gérer, analyser, communiquer et
diffuser des informations géographiques. En tant que principale plateforme de développement et
d'utilisation des systèmes d'informations géographiques (SIG) au monde, ArcGIS est utilisé par des
personnes du monde entier pour mettre les connaissances géographiques au service du gouvernement,
des entreprises, de la science, de l'éducation et des médias.

III.2.2. Affichage de carte


Tout d’abord on doit Choisir un style de symbole approprié pour représenter les différentes catégories de sources
d'eau (puits, rivières, lacs, etc.). En utilisant des couleurs, des formes et des tailles de symboles différentes pour
améliorer la lisibilité de la carte. Enfin on va créer une mise en page pour votre carte en ajoutant un titre, une
légende, une échelle, une flèche nord, etc. (voir figure 10)

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Figure 10 : Carte des sources d’eau

III.3. Création de carte interactive (webmapping)

La création de la carte interactive est réalisée à l’aide de bibliothèque Leaflet.

III.3.1. Leaflet

Figure 11 : Logo Leaflet

Leaflet est une bibliothèque JavaScript libre de cartographie en ligne développée par l'ukrainien Vladimir
Agafonkin de CloudMade et de nombreux contributeurs. Elle est notamment utilisée par le projet de cartographie
libre et ouverte OpenStreetMap.

III.3.2. Réalisation
Tout d'abord, On fait la connexion de base de données de postgis avec QGIS , les données géospatiales seront
importées. Ensuite, la configuration de la carte, y compris la symbologie, les étiquettes et la projection spatiale, est
ajustée pour une représentation claire. L'utilisation du plugin QGIS2Web simplifie le processus, permettant de
sélectionner les couches à inclure dans la carte interactive, de personnaliser les paramètres, et d'exporter les fichiers
HTML, JavaScript et CSS nécessaires. Ceux-ci peuvent être ensuite hébergés sur un serveur web pour partager la
carte en ligne. Des ajustements finaux, tels que l'ajout de pop-ups ou de légendes, doivent être effectués pour
optimiser l’affichage de carte (voir les figures suivantes)

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Figure 12 : Configuration de webmapping

Lorsqu'on met le curseur sur une source d'eau ou cours d'eau, on obtenu le nom et la classe, la surface ou la
longueur de cet objet spatial.

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Figure 13 : Affichage

III.4. Conclusion

Au fil des étapes, de la collecte de données à la personnalisation de la carte interactive, nous avons mis en lumière
l'importance de la précision, de la clarté et de l'interactivité dans la communication des informations liées à l'eau. La
capacité à explorer et à interagir avec ces données offre une nouvelle dimension à la compréhension des enjeux liés
à l'eau, renforçant ainsi l'impact du projet.

Conclusion général
En conclusion de ce projet captivant de cartographie des sources d'eau, nous avons parcouru un
périple fascinant, passant de la représentation statique traditionnelle à une expérience interactive et
immersive de webmapping. La conception minutieuse de la carte des sources d'eau à l'aide d'outils tels
que QGIS a permis de transcender les limites de la cartographie traditionnelle, offrant une
visualisation dynamique et accessible des données géospatiales.

Le webmapping, en particulier, a élargi les horizons de diffusion, permettant à cette carte


interactive de devenir une ressource précieuse pour les parties prenantes et le grand public. La
technologie a été notre alliée tout au long de ce parcours, nous permettant de partager non seulement
des données géographiques, mais aussi de raconter une histoire engageante sur l'importance des
sources d'eau.

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En résumé, ce projet a été bien plus qu'une simple cartographie des sources d'eau , il a été une
exploration des possibilités infinies offertes par la convergence de la technologie et de la géographie.
À mesure que cette carte interactive trouve son chemin vers la sphère publique, elle devient une
ressource puissante, éducative et motivante, soulignant l'impact positif que la cartographie dynamique
peut avoir sur la sensibilisation et la prise de décision informée. Ce projet témoigne de la puissance de
la cartographie moderne dans notre quête continue de comprendre, de préserver et d'apprécier les
ressources vitales que sont les sources d'eau.

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Bibliographie

[1] Guide de référence des transformers de FME 2022


[2] Devillers, R., & Jeansoulin, R. (Eds). (2002). Fundamentals of spatial data quality. ISTE
Ltd.
[3] Wikipédia
[4] Openstreetmap

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