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L’Arménie et les Arméniens,

entre Byzance et le Levant


Mélanges offerts à Gérard Dédéyan
« Histoire et sociétés »

Directeur de collection Thomas Granier

Comité scientifique
Christian Amalvi, Geneviève Gavignaud-Fontaine, Carol Iancu,
Daniel Le Blévec

La collection « Histoire et sociétés » est le reflet des objectifs scientifiques des équipes
des historiens montpelliérains médiévistes, modernistes et contemporanéistes et de la di-
versité actuelle de leurs champs de recherche. Les liens noués avec de nombreux chercheurs
d’universités françaises et étrangères justifient également la publication, dans la collection,
d’ouvrages de qualité rédigés par des historiens extérieurs à l’établissement, retenus en
raison de l’originalité de leur démarche et de la nouveauté des sujets qu’ils traitent.
La série « Sem — Études juives et hébraïques », fondée et dirigée par Carol Iancu, a
pour objectif la publication de travaux scientifiques dont le principal domaine de recherches
concerne l’histoire des Juifs et de la civilisation d’Israël.
Collection « Histoire et sociétés »

L’Arménie et les Arméniens,


entre Byzance et le Levant
Mélanges offerts à Gérard Dédéyan

Volume 1

Textes recueillis par

Isabelle Augé, Marie-Anna Chevalier,


Claude Mutafian et Isabelle Ortega

2023
Presses universitaires de la Méditerranée
Illustration de couverture : Église Surb Aṙak’elot’s (Église des Saints-Apôtres) de Pemzachen,
photo Isabelle Augé, avril 2015.

Mots-clés : Arméniens, art, chrétiens d’Orient, contacts, Grecs, histoire.

Tous droits réservés, PULM, 2023


ISBN global 978-2-36781-469-8
Volume 1, ISBN 978-2-36781-467-4
Volume 2, ISBN 978-2-36781-468-1
Sommaire

Introduction 9
Principales publications de Gérard Dédéyan 13
Jean-Marie Miossec
Gérard Dédéyan, ambassadeur de l’université Paul-Valéry en Orient 27
Claude Mutafian
Soixante ans d’une amitié paradoxale 33
Reuven Amitai
Incursions of Cilician Armenians into Palestine under the Aegis
of the Mongols (1260 and 1300) 35
Florian Artaud
Saint-Serge de Gibelet/Byblos : une abbaye cistercienne dans le Mont-Liban
à l’époque des croisades (xiiie siècle) 47
Isabelle Augé
Quelques remarques sur le vocabulaire des donations dans l’ Arménie
médiévale 61
Michel Balard
Les Arméniens au service des Génois de Caffa 71
Patricia Boisson et Agnès Ouzounian
Philarète d’après la Chronique cilicienne (Venise, San Lazzaro, ms 1318) 79
Benjamin Bourgeois
Considérations à propos du sacre royal dans le Royaume de Cilicie 101
Azat Bozoyan
La correspondance entre la Papauté et le catholicossat (en arménien) 113
Marie-Anna Chevalier
Les pratiques charitables et hospitalières des ordres militaires et des souverains
arméniens : parallèles et recoupements 127
Jean-Claude Cheynet
Le rôle des Arméniens de la frontière orientale (1059-1081)
L’apport des nouveaux sceaux 139
Emma Chookaszian
Les quatre portraits de Het’um II : une nouvelle interprétation du portrait
de la famille des Het’umides du ms 979 161
Lewon Chookaszian
Notes about T’oros Roslin Origin and Biography 171
Salvatore Cosentino
The Byzantine-Persian Border in the Descriptio orbis Romani (wrongly?)
attributed to George of Cyprus 189
Nicholas Coureas
Armenian Soldiers on Lusignan Cyprus, 1192-1473 199
Mzaro Dokhtourichvili
L’histoire et la fiction dans le roman de Marc Andronikof,
Tamar – Roi et Reine 207
Patrick Donabedian
Une page importante de l’héritage diasporique : le patrimoine architectural
arméno-italien à la période médiévale 227
Zohrab Gevorgyan
Les transformations du capital et de la propriété privée en Arménie cilicienne
(en arménien) 269
Maxime Goepp et Philippe Dangles
Relecture archéologique de trois ouvrages fortifiés de la plaine de Çukurova
en Cilicie : Yaka/Güdübes kalesi, Tumil/Tırmıl Tepe, Kütüklü 279
João Gouveia Monteiro et Rodrigo Gomes
Les Enseignements de Théodore Ier Paléologue : un traité militaire de Byzance
et de l’Europe occidentale 305
Gérard Dédéyan, actuellement professeur émérite à l’université Paul-Valéry
Montpellier 3, est issu d’une famille arménienne de Cappadoce, émigrée de
Tomarza (centre d’autonomie arménienne) à Smyrne, porte de l’Europe, à la fin du
xviiie siècle. Dans la deuxième moitié du xixe siècle, les frères Dédéyan animent un
centre de traduction en arménien moderne de « bestsellers » principalement fran-
çais (œuvres de Dumas, Hugo, George Sand), à partir de la création d’une impri-
merie perfectionnée générant une maison d’édition. Parfaitement francophone,
la famille poursuit en partie ses activités littéraires en France, après s’y être instal-
lée peu avant les massacres perpétrés à Smyrne, en 1922, par Mustafa Kemal (une
grande partie de la famille maternelle de Gérard Dédéyan en est victime) : le père
de notre collègue, Charles, sera professeur de littératures modernes comparées à la
Sorbonne, le jumeau de ce dernier, romancier et poète, tous deux distingués par des
prix de l’Académie française.
Gérard Dédéyan naît en 1942, en une période d’autant plus troublée que son
père est actif dans la Résistance universitaire.
Sa famille étant, d’entrée de jeu, immergée dans la société française, il n’a
de contact mobilisateur avec l’arménité que par son étude de la langue de ses
ancêtres à l’École nationale des Langues orientales, effectuée alors qu’il prépare,
comme élève de l’École normale supérieure, l’agrégation des Lettres classiques
(obtenue en 1966), et par les contacts de sa famille avec la Congrégation armé-
nienne catholique des Mékhitaristes — âme de la Renaissance arménienne du
xviiie siècle. Il effectue auprès de ceux-ci des séjours décisifs pour son orientation
10 Introduction

académique et identitaire. La deuxième empreinte, indélébile elle aussi, lui est don-
née par les précieux contacts ménagés, grâce au discernement de son père — invité
à Leningrad (sic) par l’Académie des Sciences d’URSS, en 1964 —, lors d’un bref
séjour à Erevan. Entre-temps, Gérard Dédéyan, achevant, comme sous-lieutenant,
son service militaire en Alsace, a épousé Nadejda Petroff, issue d’une famille de
Russes blancs de confession orthodoxe et largement russophones. Nadia (forme
courante du prénom), efficace soutien de ses recherches, lui donnera quatre heu-
reuses combinaisons (deux filles, deux garçons) de gènes arméniens et slaves et
stimulera son intérêt, déjà affirmé, pour le monde russe.
Gérard Dédéyan fut chaleureusement accueilli à Montpellier, en 1969, au sein
de la section d’Histoire du Moyen Âge de l’université Paul-Valéry, par l’une des
plus brillantes médiévistes de sa génération, le Professeur Claude Carrère (on
se souvient encore, à juste titre, de sa thèse de Doctorat d’État, publiée en 1967,
Barcelone, centre économique, à l’époque des difficultés, 1380-1462). Celle-ci s’in-
téressa assez aux recherches de son nouvel assistant pour le devancer en Arménie
historique et se recueillir dans la cathédrale d’Ani, capitale médiévale (en Turquie
de l’est). Les collègues qui l’entouraient alors, Jacqueline Caille, André Sigal, Jean-
Claude Hélas, que devait rejoindre plus tard, entre autres, Daniel Le Blévec, tous
spécialistes confirmés de l’Occident latin, permirent à Gérard Dédéyan d’ouvrir
l’histoire de l’Arménie sur un large horizon.
En raison de la longue gestation de ses deux thèses — la thèse de doctorat de
3 cycle, consacrée à La Chronique attribuée au Connétable Smbat (frère du roi
e

d’Arménie cilicienne, Hét’oum Ier, contemporain de saint Louis), la thèse de doc-


torat d’État, intitulée Les pouvoirs arméniens dans le Proche-Orient méditerranéen
(1048-1151), soutenue en 1991 et publiée, sous forme remaniée, en 2003, par la
Fondation Calouste Gulbenkian — Gérard Dédéyan ne retourna en Arménie
que dans les années quatre-vingt-dix, dans le sillage de la signature de la conven-
tion interuniversitaire Montpellier-Erevan (1986). Entre-temps, il se rendait
périodiquement à Paris pour approfondir sa connaissance de l’histoire de l’Armé-
nie (aux Langues O, le Professeur Frédéric Feydit, enseignant passionné et passion-
nant de l’arménien occidental moderne et de l’arménien classique, l’avait préparé à
en aborder les sources), auprès de Sirarpie Der Nersessian, de nationalité française,
précédemment professeur à l’université Harvard et directrice-adjointe de Dumbar-
ton Oaks, spécialiste, de réputation internationale, des arts arménien et byzantin.
C’est cette aristocrate constantinopolitaine, alors largement octogénaire, d’une
élégance raffinée, qui accompagna ses débuts dans le domaine du Moyen Âge
arménien. Dès lors les missions en Arménie, soit avec une délégation des universités
de Montpellier, soit individuellement — se croisant bientôt avec des échanges d’étu-
diants — se multiplièrent. Ce fut l’occasion, pour Gérard Dédéyan, de commen-
cer à se lier avec les plus grands historiens arméniens et de renforcer les liens de
son université avec la présidence de l’université d’État d’Erevan et avec une vice-
Introduction 11

présidence aux relations internationales d’une rare efficacité et d’un rare courage.
À partir des années 2000, les collègues placés à la tête de l’université Paul-Valéry —
qui encouragèrent, toutes et tous, la coopération avec l’Arménie — confièrent à
Gérard Dédéyan la coordination avec des universités dont le cadre national pouvait
lui être familier : Russie, Liban, Géorgie, sans oublier l’Italie avec Ravenne. S’étant
vu attribuer la charge de responsable des relations extérieures du département
d’Histoire, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que, libéralement soutenu par
sa directrice, il « accompagnait » les demandes d’étudiants avides de découvrir
le monde. C’est dans cette période qu’il eut la joie de voir — outre certains de
ses étudiants — quelques-unes de ses étudiantes, devenues depuis lors maîtres
de conférences ou professeurs, s’intéresser à son champ de recherche, Arménie,
Chypre, Syrie franque, voire Balkans, avec un horizon sensiblement élargi.
Gérard Dédéyan avait eu la chance, pour sa part, d’avoir eu deux maîtres émi-
nents dont, étant de résidence montpelliéraine, il n’avait pu suivre l’enseigne-
ment : durant la gestation de sa thèse d’État, Claude Cahen, membre de l’Institut
de France, familier aussi bien des États turcs et arabes que des États latins (Sicile
et principautés franques du Levant) ; après sa soutenance doctorale, Jean Richard,
également membre de l’Institut, que sa formation d’archiviste-paléographe avait
rendu totalement familier des sources diplomatiques, aussi bien pour l’histoire de
la Bourgogne que pour celle du Levant latin : il honora souvent de sa présence des
colloques montpelliérains ou ultramarins.
La réflexion de notre collègue sur l’histoire de l’Arménie s’enrichit également
grâce à ses échanges, durant presque toute sa carrière, avec Michel Balard, pro-
fesseur émérite à l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, spécialiste d’un Orient
latin largement compris, et le plus en vue des médiévistes français de sa généra-
tion, ainsi que, plus tard, avec Claude Mutafian, qu’il avait connu mathématicien à
l’E.N.S. et qui, sous le choc de séjours en Asie Mineure, allait devenir un historien
de l’Arménie de réputation internationale. Gérard Dédéyan tient aussi à souligner
que sa connaissance de l’Arménie dans ses rapports avec Byzance s’est considéra-
blement enrichie grâce à Jean-Claude Cheynet, membre honoraire de l’Institut
universitaire de France, professeur émérite à Sorbonne Université, et spécialiste
éminent de sigillographie byzantine. Il faut également citer un maître qu’il n’a
jamais connu, mais qui lui a fait comprendre la destinée des Arméniens : René
Grousset, ancien étudiant de la Faculté des Lettres de Montpellier et futur conser-
vateur des plus grands musées orientalistes français, qui, voué aux vastes espaces
et historien des grands empires asiatiques, se passionna cependant pour ce trait
d’union, très exposé, entre l’Europe et l’Asie, que constituait l’Arménie.
Gérard Dédéyan a codirigé des colloques internationaux, en particulier avec le
professeur Carol Iancu, dans le cadre de l’équipe d’accueil « Juifs, Arméniens et
chrétiens d’Orient », et devant être rattaché ensuite au Centre d’études médié-
vales de Montpellier. Lors de ses derniers colloques, il a pu appréhender, avec le
12 Introduction

dynamique concours de ses collègues de Tbilissi, la destinée de la Géorgie, proche


de celle de l’Arménie par bien des aspects.
La contribution de notre collègue aux échanges scientifiques internationaux
et son apport d’historien (nous renvoyons à la liste de ses publications) lui ont
valu d’être élu membre de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, de
l’Académie des Sciences d’Arménie, de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, et
de recevoir les diplômes de docteur Honoris causa des universités d’État d’Erevan
et de Tbilissi (université Ilia).
Son souci essentiel reste — comme c’est le cas pour nombre de collègues de sa
génération — la transmission de son expérience d’historien et de sa passion de
l’histoire, particulièrement — et dans le dialogue des cultures — de l’histoire de
l’Orient chrétien dont, aux yeux de beaucoup, le présent est inquiétant et l’avenir,
très incertain.
Principales publications de Gérard Dédéyan

1975
« L’immigration arménienne en Cappadoce au xie siècle », Byzantion, 45, fasc. 1,
1975, p. 40-115.
« L’origine de l’État arménien de Cilicie », dans Actes du xxixe Congrès internatio-
nal des Orientalistes, 1973 (Section « Orient chrétien »), Paris, L’Asiathèque,
1975, p. 30-35.
1979
« Les Arméniens en Occident, fin xe-début xie siècle », dans Occident et Orient
au xe siècle, Actes du ixe Congrès de la Société des historiens médiévistes de
l’enseignement supérieur (Dijon 2-4 juin 1978), Paris, Les Belles Lettres, 1979,
p. 123-143.
1980
La Chronique attribuée au Connétable Smbat, Introduction, traduction et notes,
Documents relatifs à l’histoire des Croisades (Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres), t. 13, Paris, Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1980.
1981
« Arméniens et missions d’Orient au Moyen Âge, à propos de Jean Richard, La
papauté et les missions d’Orient au Moyen Âge (xiiie-xve siècle), Rome-Paris,
1977 », Revue des Études arméniennes, Nouvelle Série, 15, 1981, p. 469-484.
« Les Arméniens en Cappadoce aux xe et xie siècle », dans Le area omogenee della
civiltà rupestra nell’ambito dell’impero bizantino : la Cappadocia, Galatina,
Cogedo, 1981, p. 75-95.
« Mleh le Grand, stratège de Lykandos », Revue des Études arméniennes, Nouvelle
Série, t. 15, 1981, p. 73-102.
14 Principales publications de Gérard Dédéyan

1982
Gérard Dédéyan (dir.), Histoire des Arméniens (Préface de Philippe Wolff ),
Toulouse, Privat, 1982, réimp. 1986 (Prix Biguet de l’Académie française).
1983
« La contribution des Arméniens à l’effort de guerre de Byzance (ive-xie siècle) »,
dans Actes du iie Congrès International d’Histoire militaire et d’Études de
Défense Nationale, (université Paul-Valéry Montpellier III, 3-6 sept. 1981),
3 vol., Paris, Les cahiers de la fondation pour les Études de défense nationale,
1983, t. 1, p. 31-54.
1984
« Les monnaies d’or de Léon le Magnifique », dans Bulletin du Club français de la
Médaille, 85, 2e semestre 1984, p. 108-111.
« Moines et pèlerins arméniens en Europe occidentale à la fin du xe siècle et au début
du xie siècle » Patma-banasirakan Handès (Revue historico-philologique), 3,
1984, p. 21-36 (en arménien).
Repertorio delle Fonti del Medio Evo, vol. IV, Istituto Storico Italiano per il Medio Evo,
Rome, 1984, articles « Grigor Aknerc’i », p. 242, « Grigor Erec’ », p. 243-
244, « Grigor Magistros », p. 243-244, « Grigor Tlay », p. 244, « Grigor
Xlat’eci », p. 244-245, « Het’um II », p. 470, « Het’um Patmič’ », p. 470.
1986
« Le peuplement arménien aux frontières de la Cilicie aux ive-ve siècles », dans
Kouymjian D. (éd.), Mélanges Haïg Berbérian, Lisbonne, Bibliothèque
arménienne de la Fondation Calouste Gulbenkian, 1986, p. 215-228.
1987
« Les Arméniens, soldats de Byzance », Pazmaveb (Polyhistor), Venise, Saint-Lazare,
1987, p. 162-193.
1988
« Le cavalier arménien : du cataphractaire au chevalier », Histoire et Défense, Les
Cahiers de Montpellier, 18, II, 1988, p. 15-46.
1989
« Les listes féodales du Pseudo-Sembat », Cahiers de Civilisation médiévale, Poitiers,
1, janvier-mars 1989, p. 25-42.
1990
Gérard Dédéyan (dir.), Les Arméniens, histoire d’une chrétienté (Préface par le
R. P. Michel Riquet, s.j.), Toulouse, Éditions Privat, 1990.
1992
« Aux marches de la chrétienté », Notre Histoire, numéro spécial, Les Arméniens,
94, novembre 1992, p. 15-19.
Principales publications de Gérard Dédéyan 15

« Dans l’orbite de Byzance », Notre Histoire, numéro spécial, Les Arméniens, 94,
novembre 1992, p. 11-14.
« Histoire de l’Arménie et de la nation arménienne, des origines au Moyen Âge »,
Arménie 3 000 ans d’histoire, Les Dossiers d’Archéologie, 177, décembre 1992,
p. 10-22.
« La dynastie des Bagratides », dans Il y a mille ans. Ani (ouvrage collectif ), préface
de Jacques Chirac, Mairie de Paris, 1992, p. 8-19.
« L’époque des Croisades », dans Il y a mille ans. Ani, (ouvrage collectif ), Mairie
de Paris, 1992, p. 21-25.
« Le rôle complémentaire des frères Pahlawuni, Grigor III, catholicos, et saint
Nersēs Šnorhali, coadjuteur, dans le rapprochement avec les Latins à l’époque
de la chute d’Édesse (v. 1139-1150) », Mélanges Sirarpie Der Nersessian, Revue
des Études arméniennes, Nouvelle Série, t. 23, 1992, p. 237-252.
1993
« Les Arméniens sur la frontière sud-orientale de Byzance, fin ixe-fin xie siècle »,
dans La Frontière, Travaux de la Maison de l’Orient, 21, Lyon, 1993, p. 67-85.
1994
« Razzias turcomanes et contre-razzias arméniennes dans le Diyâr Bakr au
xiie siècle : les Banoû Bôgousag de Sewawérak contre les Mamikonian de
Kaṙkaṙ », dans R. Gyselen et R. Curiel (éd.), Itinéraires d’Orient. Hom-
mage à Claude Cahen, Res Orientales, vol. VI, Bures-sur-Yvette, 1994, p.237-252.
1995
« La mosaïque orientale », Notre Histoire, numéro spécial Les Croisades, 127, nov.
1995, p. 27-31.
« Les Arméniens à Chypre au xiie siècle », dans C. Mutafian (dir.), Actes
du Colloque international Les Lusignans et l’Outre-Mer, (Poitiers, 20-24
octobre 1993), Poitiers, 1995, p. 122-131.
1996
« Les chrétiens d’Orient dans l’œuvre de Claude Cahen », Actes du Colloque
international Lire Claude Cahen aujourd’hui, Paris, 28 mars 1992, numéro
spécial Arabica, 1996, p. 98-115.
« Les princes arméniens de l’Euphratèse et l’Empire byzantin (fin xie-milieu
xiie siècle) », dans H. Ahrweiler (dir.), L’Arménie et Byzance. Histoire et
Culture (Actes du Colloque international, Paris I, 1988), Byzantina Sorbonensia,
12, Paris, Éditions de la Sorbonne, 1996, p. 79-88.
« Les princes arméniens de l’Euphratèse et les Francs », dans R. H. Kévorkian
(dir.), Arménie entre Orient et Occident. 3 000 ans de civilisation, (Catalogue
16 Principales publications de Gérard Dédéyan

de l’exposition de la Bibliothèque nationale de France), Paris, Éditions de la


BnF, 1996, p. 164-173.
« Les rois bagratides du Širak et le califat ‘abbaside de Bagdad (884-1045/1055) »,
dans Il Caucaso (Actes du Congrès international, Spolète, 20-26 avril 1995),
Settimane di Studi del Centro italiano di Studi sull’Alto Medioevo, XLIII, 1996,
p. 169-194.
« L’Abbé Raymond Boyer. Soixante-dix ans après », dans Un aumônier militaire
français témoin du drame arménien. Journal de l’Abbé Chaperon (Cilicie 1920,
Constantinople 1921-1923), édité par R. Boyer (préface de Monseigneur
Daron Géréjian), Aubagne, Institut Euroméditerranéen pour l’Arménie,
1996, p. 6-8.
1997
« Gli Armeni e la Crociata », dans M. Rey-Delqué (dir.), Le Crociate-L’Oriente
e l’Occidente da Urbano II a san Luigi (1096-1270), Catalogue de l’exposition
Rome-Toulouse, Toulouse, Electa, 1997, p. 77-83 (même article dans le même
ouvrage, traduction française).
« Idéologie chevaleresque et idéologie de Croisade chez les Arméniens de Cilicie »,
dans J.-C. Jauffret (dir.), Les Armes et la Toge. Mélanges offerts à André Martel,
Centre d’histoire militaire et d’études de défense nationale de Montpellier,
université Paul-Valéry Montpellier III, 1997, p. 55-65.
« L’Arménien Firûz : héros de la Première Croisade ou renégat et relaps ? », dans
C. Raynaud (dir.), Félonie, trahison, reniements au Moyen Âge, Actes du iiie
Colloque International de Montpellier, (université Paul-Valéry, 23-25 nov.
1995), Les Cahiers du CRISIMA., 3, Montpellier, 1997, p. 511-522.
« Le cavalier arménien », dans J.-P. Mahé and R.W. Thomson (éd.), From
Byzantium to Iran : Armenian Studies in Honour of Nina Garsoïan, Atlanta,
Scholars Press, 1997, p. 197-228 (remaniement et mise à jour d’un article paru
dans Histoire et Défense, Les Cahiers de Montpellier, 18, 1988).
« Le rôle politique et militaire des Arméniens dans les États croisés pendant la
première partie du xiie siècle », dans H. E. Mayer (éd.), Actes du Colloque
International Die Kreuzfahrerstaaten als multikulturelle Gesellschaft, (Munich,
18-21 sept. 1994), Munich, R. Oldenbourg, 1997, p. 153-163.
1998
« L’Arménie cilicienne », dans Kévorkian et J.-P. Mahé (dir.), Arménie. 3 000
ans d’histoire Marseille, Maison arménienne de la jeunesse et de la culture,
1998, p. 180-197.
« Le pouvoir et l’argent chez les princes arméniens de l’Euphratèse », dans Eupsychia.
Mélanges Hélène Ahrweiler (Byzantina Sorbonensia 16), Paris, publications de la
Sorbonne, 1998, p. 195-208.
Principales publications de Gérard Dédéyan 17

« Le projet de colonisation militaire arménienne dans le royaume latin de Jérusalem


sous Amaury Ier (1162-1174) », dans M. Balard et A. Ducellier (dir.), Le
partage du monde Échanges et colonisation dans la Méditerranée médiévale, Paris,
publications de la Sorbonne, 1998, p. 101-140.
« Les colophons de manuscrits arméniens comme sources pour l’histoire des
Croisades », dans J. France and W. J. Zajac (éd.), The Crusades and their
Sources : Essays presented to Bernard Hamilton, Londres, Variorum Reprints,
1998, p. 89-110.
1999
« Le rôle des Arméniens en Syrie du Nord pendant la Reconquête byzantine (vers
945-1031) », dans Actes du iiie Symposion byzantinon (Strasbourg 27, 28 et
29 nov. 1997), Byzantinische Forschungen, Amsterdam, Hakkert, 1999, p. 249-284.
« L’Arménie et l’Empire romain d’Orient », dans C. Mutafian (dir.), Roma-
Armenia, Catalogue de l’exposition du Vatican (25 mars-16 juillet 1999),
Rome, Edizioni di Luca, 1999, p. 94-116.
« Le royaume arménien de Cilicie », Bulletin de l’Académie des Sciences et Lettres
de Montpellier, 40, 1999.
2000
« Un émir arménien du Hawrân entre la principauté turque de Damas et le royaume
latin de Jérusalem au milieu du xiie siècle », dans M. Balard et B. Z. Kedar
(dir.), Mélanges offerts à Jean Richard, Londres, Ashgate, 2000, p. 179-185.
2001
« Le royaume des Bagratides du Širak entre Byzance et le califat (884-1045) »,
dans R. Kévorkian (dir.) Ani, capitale de l’Arménie en l’an Mil, catalogue de
l’exposition, Paris, Paris-Musées, Pavillon des Arts, 2001, p. 68-85.
« Survol de l’histoire de l’Arménie », dans Le monde de la Bible, L’Arménie,
conservatoire de la Bible, 136, juillet-août 2001, p. 14-17.
Gérard Dédéyan et Jacques Le Goff (dir.), La Méditerranée au temps de Saint
Louis, Actes du Colloque d’Aigues-Mortes (25-26 avril 1997), SIVOM de la
région d’Aigues-Mortes, 2001.
2002
« Expositions arméno-européennes », dans C. Amalvi (dir.), Histoire(s),
Mémoire(s) et Europe. Hommage au professeur Charles-Olivier Carbonell,
Toulouse, Privat, 2002, p. 155-164.
« L’imbroglio religieux de l’Orient. Saintes guerres », Notre Histoire, 197, mars
2002, p. 33-36.
« Reconquête territoriale et immigration arménienne dans l’aire cilicienne sous les
empereurs macédoniens (de 867 à 1028) », dans M. Balard et A. Ducellier
18 Principales publications de Gérard Dédéyan

(dir.), Migrations et diasporas méditerranéennes (xie-xvie siècle), (Actes du


Colloque international, Conques, 14-17 octobre 1999), Paris, Publications de
la Sorbonne, 2002, p. 11-32.
Article « Arméno-Cilicie (dans le cadre des États croisés) », dans C. Gauvard,
A. Libéra, M. Zink (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, Quadrige, PUF,
2002, p. 86-87.
Storia degli Armeni (préface d’Antonia Arslan et de Boghos Levon Zekiyan), [tra-
duction italienne augmentée, de l’Histoire des Arméniens], Milan, Guerini e
associati, 2002.
2003
Les Arméniens entre Grecs, Musulmans et Croisés. Étude sur les pouvoirs arméniens
dans le Proche-Orient méditerranéen 1068-1150 (préface de Jean Richard),
Lisbonne, Bibliothèque arménologique de la Fondation Calouste Gulbenkian,
2 vol., 2003 (Prix Schlumberger 2006 de l’Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres, ex-aequo avec Marie-Adelaïde Nielen).
2004
« De la prise de Thessalonique par les Normands (1185) à la croisade de Frédéric
Barberousse (1189-1190) : le revirement politico-religieux des pouvoirs armé-
niens », dans D. Coulon, C. Otten-Froux, P. Pagès et D. Valérian,
Chemins d’outre-mer. Études d’histoire sur la Méditerranée médiévale offertes à
Michel Balard, 2 vol., Paris, Publications de la Sorbonne, 2004, t.1, p. 183-196.
« La rencontre entre Orient et Occident. Confrontation ou fondement d’un
humanisme ? », dans J. Gouveia Monteiro (dir.), Dialogo de Civilizaçoes,
universidate de Coimbra, 2004, p. 21-31.
Gérard Dédéyan et Aurélien Dadol, « Le christianisme oriental », Notre Histoire,
220, avril 2004, p. 45-53.
« Les chrétiens orientaux face à l’Islam, de la fin du xie à la fin du xiiie siècle »,
dans Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, XXV, Chrétiens et musulmans
autour de 1100, Actes des XXXVI Journées romanes de Cuxa, 8-15 juillet 2003,
Codalet, 2004, p. 45-56.
« Migrations arméniennes des xie et xiie siècle et création de nouveaux pouvoirs au
Proche-Orient », dans B. Doumerc et C. Picard (dir.), Byzance et ses péri-
phéries (Mondes grec, balkanique et musulman). Hommage à Alain Ducellier,
C.N.R.S./université de Toulouse-Le Mirail, 2004, p. 205-218.
Art. « Louis Bréhier », p. 40-41, « Claude Cahen », p. 44-45, « Sirarpie Der
Nersessian », p. 77-78, « Charles Diehl », p. 82-83, « Paul Lemerle »,
p. 189-190, « Gustave Schlumberger », p. 284-285, dans C. Amalvi (dir.),
Dictionnaire biographique des historiens français et francophones, Toulouse,
Privat, 2004.
Principales publications de Gérard Dédéyan 19

2005
« Le stratège Symbatikios et la colonisation arménienne dans le thème de Lon-
gobardie », dans Ravenna Da Capitale imperiale a capitale esarcale, Atti del
XVI Congresse internazionale di studio sull’alto medioevo, Ravenna 6-12 giugno
2004, Spoleto, Centro italiano di Studi sull’ alto medioevo, 2005, p. 461-493.
« Les pouvoirs arméniens à la veille des Croisades », Notre Histoire, 236, octobre
2005, p. 57-59.
2006
« La vie politique et religieuse en Arménie de la fin du ixe au milieu du xie siècle »,
dans J.-P. Mahé et B. L. Zekiyan (dir.), Saint Grégoire de Narek, théologien
et mystique, Actes du Congrès international, Rome 20-22 janvier 2005, Orien-
talia Christiana Analecta 275, Rome, Pontificio Istituto Orientale, 2006,
p. 17-31.
« Remarques sur l’emploi de l’alphabet arménien à l’époque des Croisades », dans
Actes du Congrès international pour le 1 600e anniversaire de la création des lettres
arméniennes, Erevan, 12-17 septembre 2005, Erevan, Éditions de l’Académie
nationale des Sciences de la République d’Arménie, 2006, p. 255-262.
2007
« La hiérarchie ecclésiastique arménienne au Proche-Orient et dans les Balkans :
la mention des évêchés arméniens de l’Empire byzantin dans la Racine de la
foi d’Anania de Narek », dans B. Der Mugrdechian (éd.), Mélanges en
l’honneur du Professeur Dickran Kouymjian, Fresno, Mazda Publishers, 2007,
p. 339-349.
« Les fondements médiévaux de la Diaspora arménienne proche-orientale »,
dans Proche-Orient chrétien, Beyrouth, 2007.
« Moines de Grande Arménie et pèlerins arméniens en Occident (vie-xiie siècle) »,
dans Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, 38, Monde roman et chrétientés
d’Orient, Actes des xxxviiie Journées Romanes de Cuxa, 5-12 juillet 2006,
Codalet, 2007, p. 7-22.
2008
« The Founding and Coalescence of the Rubenian Principality, 1073-1129 », dans
R. G. Hovanissian and S. Payaslian (éd.), Armenian Cilicia, Costa Mesa,
California, Mazda Publishers, 2008, p. 79-92.
Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien (Préface de Jean Richard)
(2e édition, augmentée et mise à jour, de l’Histoire des Arméniens, 1982),
ouvrage sélectionné dans le cadre de « L’année de l’Arménie en France »
(4e trimestre 2006 — 1er semestre 2007), avec le soutien de l’Association fran-
çaise d’action artistique, (sortie en avril 2007), 2e tirage, mis à jour, 2008.
20 Principales publications de Gérard Dédéyan

2009
« The Armenians of Cyprus during Ottoman Rule », dans A. Varnava,
N. Coureas et M. Elia (dir.), The Minorities of Cyprus : Development Pat-
terns and the Identity of internal Exclusion, Nicosie, université européenne,
Cambridge Scholars Publishing, 2009, p. 52-91.
« La collaboration arméno-flamande pendant la quatrième croisade », dans
R. Shukurov (dir.) Mare et Litora, Essays presented to Serguei Karpov for his
60th Birthday), Moscou, « Indrink », 2009, p. 659-678.
2010
« Défense de l’Arménie, martyre et salut aux ive-vie siècle », dans D. Avon et
K. Rizk (dir.), De la faute et du salut dans l’histoire des monothéismes, Actes
du colloque international, Kaslik, 17 novembre 2015, Paris, Karthala, 2010,
p. 47-75.
« Les Arméniens au Liban (xie-xiiie siècle) », dans G. Dédéyan et K. Rizk (dir.),
Le comté de Tripoli, État multiculturel et multiconfessionnel (1102-1289), Actes
du Colloque international, Kaslik (Liban), 2-3 décembre 2002, Paris, Geuthner,
2010, p. 73-99.
« La Chiesa Armena nel primo millennio », dans L. Vaccaro et B. L. Zekiyan
(dir.), Storia religiosa dell’Armenia, università cattolica dell’Sacro Cuore,
Milano, Centro Ambrosiano, 2010, p. 53-70.
« Le rôle des Arméniens sur la frontière sud-orientale de Byzance, puis dans les
États de Croisade », dans É. Malamut (dir.), Dynamiques sociales au Moyen
Âge en Occident et en Orient, Aix-en-Provence, Publications de l’université de
Provence, 2010, p. 137-149.
« Le rôle militaire des chrétiens du Mont-Liban du xie au xvie siècle », dans
J.-F. Murraciole et F. Rousseau (dir.), Combats. Hommage à Jules Maurin,
historien, Paris, Michel Oudiard éditeur, 2010, p. 327-345.
« Princes et rois du Vaspurakan face à leur Église (viiie-xie siècle) », dans
J.-P. Mahé, P. Rouhana, B. L. Zekiyan (dir.), Saint Grégoire de Narek et
la liturgie de l’Église, Actes du Colloque international organisé par le Patriar-
cat arménien catholique à l’université Saint-Esprit de Kaslik (USEK, Liban),
Revue théologique de Kaslik, no 3-4, Kaslik, 2010, p. 57-72.
1895. Massacres d’Arméniens. Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde, Texte
présenté par Gérard Dédéyan, Claire Mouradian et Yves Ternon, Toulouse,
Éditions Privat, 2010.
Gérard Dédéyan et Karam Rizk (dir.), Le comté de Tripoli, État multiculturel et
multiconfessionnel (1102-1209) (Préface de Jean Richard), Actes du Colloque
international, Kaslik (Liban), 2-3 décembre 2002, Paris, Éditions Geuthner, 2010.
Principales publications de Gérard Dédéyan 21

2011
« Surb t’agawor Ašot Errord ōłormac » (Le saint roi Ašot le Miséricordieux,
952/953-977) (en arménien), International Conference. Ani as Political and
Civilizational Centre of Medieval Armenia, Yerevan, November 15-17, 2011 ;
Collection of Papers, Yerevan, Éditions de l’Académie nationale des Sciences
d’Arménie, 2011, p. 25-31.
2012
« Le rôle des Persarméniens dans la reconquête de l’Italie sur les Goths », Byzan-
tinistica Rivista di Studi sull’alto Medioevo, serie seconda, XI, 2012, p. 9-44.
« Les Géorgiens en Chypre (xe-xive siècle), dans Caucasus between East and
West, Historical and Philological Studies in Honour of Zaza Alexidze, Tbilissi,
National Centre of Manuscripts, 2012, p. 495-507.
« Rois et princes géorgiens du temps de la croisade sous le regard des chroniqueurs
arméniens », dans M. Dokhtourichvili, G. Dédéyan, I. Augé (dir.),
L’Europe et le Caucase. Les relations interrégionales et la Question de l’identité,
Tbilissi, université Ilia, 2012, p. 11-29.
Isabelle Augé et Gérard Dédéyan (dir.), L’Église arménienne entre Grecs et Latins
( fin xie-milieu xve siècle), Actes du Congrès de Montpellier III, 12-14 juin 2007,
Paris, Éditions Geuthner, 2012.
Mzaro/Mzagve Dokhtourichvili, Gérard Dédéyan, Isabelle Augé (dir.),
L’Europe et le Caucase. Les relations interrégionales et la Question de l’identité,
Tbilissi, université Ilia, 2012.
2013
« Les Arméniens en Cappadoce aux xe et xie siècle », version remaniée et mise
à jour de l’article de 1975, dans R. G. Hovanissian (éd.), Armenian Kesaria/
Kayseria/Kayseri and Cappadocia, Costa Mesa, California, Mazda Publishers,
2013, p. 57-79.
« Les Arméniens et la Crète (912-1669) : un survol », dans P. Louvier, P. Monbrun
et A. Pierrot (dir.), Afti inè i Kriti ! Identités, altérités et figures crétoises,
Bordeaux, Ausonius, 2013, p. 89-98.
2014
« Autour d’Achot III le Miséricordieux (952/953-977) », dans A. Mardirossian,
A. Ouzounian, C. Zuckerman (dir.), Mélanges Jean-Pierre Mahé, Tra-
vaux et Mémoires 18, Paris, Centre de recherche d’histoire et de civilisation de
Byzance, 2014, p. 221-239.
« Fernand Roque-Ferrier (1859-1909). Un initiateur du droit “d’ingérence” », dans
D. Delmaire, L. Zeev Herscovici, F. Waldman (dir.), Roumanie, Israël,
France : parcours juifs. Hommage au professeur Carol Iancu, Paris, Honoré
Champion éditeur, 2014, p. 299-308.
22 Principales publications de Gérard Dédéyan

« L’attraction des Arméniens de l’Euphratèse vers Jérusalem à la première époque


du royaume latin (1099/1100-1187) », dans C. Mutafian (dir.), La Médi-
terranée des Arméniens xiie-xve siècle, Paris, Éditions Geuthner, 2014, p. 11-27.
« The Military Role of the Armenians in Cyprus (6th-11th Centuries) », dans Actes
du 2e Congrès international d’arménologie, Erevan, 2012, Erevan, Éditions de
l’Académie nationale des Sciences de la République d’Arménie, 2014, p. 88-92.
2015
« La croisade dans les sources arméniennes et franco-arméniennes du xive siècle »,
dans M. Nejedly, J. Svatek, D. Baloup, B. Joudiou (dir.), Histoire et
mémoires des croisades à la fin du Moyen Âge, Actes du Colloque, Prague, Aca-
démie des Sciences, 20-21 novembre 2005, Toulouse, Presses universitaires du
Mirail, 2015, p. 37-65.
« Le combattant noble arménien : un miles Christi ? », dans P. Josserand,
L. F. Oliveira et D. Carraz (dir.), Élites et ordres militaires au Moyen Âge.
Rencontre autour d’Alain Demurger, Casa de Velazquez, Madrid, 2015, p. 65-78.
« Le témoignage de l’aumônier militaire Jules Chaperon », dans G. Dédéyan
et C. Iancu (dir.), Du génocide des Arméniens à la Shoah. Typologie des
massacres du xxe siècle, Toulouse, Éditions Privat, 2015, p. 123-132.
« René Grousset et l’Arménie », dans I. Augé, G. Dédéyan et B. Schouler
(dir.), René Grousset. Un « Européen », historien de l’Asie, Paris, Éditions
Geuthner, 2015, p. 67-80.
« Une histoire millénaire », dans N. Gonzague, Hayastan, Paris, sur/sun éditions,
2015, p. 97-101 (texte français), p. 103-107 (texte anglais).
Gérard Dédéyan, Ermeni Halkının Tarihi (Histoire du peuple arménien), traduction
en turc jusqu’à l’année 1923, Istanbul, Ayrinti Publisher, 2015.
Gérard Dédéyan et Carol Iancu (dir.), Du génocide des Arméniens à la Shoah.
Typologie des massacres du xxe siècle, Toulouse, Éditions Privat, 2015.
Isabelle Augé, Gérard Dédéyan et Bernard Schouler (dir.), René Grousset. Un
« Européen », historien de l’Asie, (Préface de Jean Richard), Actes des journées
d’étude d’Aubais et Montpellier, Paris, Éditions Geuthner, 2015.
2016
« Les mamelouks géorgiens et arméniens, du Directoire à la Restauration (1795-1830) »,
dans I. Augé, V. Barkhoudaryan, G. Dédéyan, M./M. Dokhtourichvili,
I. Karaulashivili (dir.), L’Arménie et la Géorgie en dialogue avec l’Europe. Du
Moyen Âge à nos jours, Paris, Geuthner, 2016, p. 347-374.
« Paladins ou martyrs ? Les princes arméniens au combat », dans J. Foa,
É. Malamut (dir.), La mort du prince. De l’Antiquité à nos jours, Aix-en-
Provence, Presses universitaires de Provence, 2016, p. 183-202.
Principales publications de Gérard Dédéyan 23

« Un aperçu des contacts arméno-languedociens (début xive-début xxe siècle) »,


dans A. Asso, H. Demirdjian et P. Louvier (dir.), Exprimer le génocide des
Arméniens Connaissance, arts et engagement, Rennes, Presses universitaires de
Rennes, 2016, p. 27-38.
Isabelle Augé, Vladimir Barkhoudaryan, Gérard Dédéyan, Mzaro/Mzagve
Dokhtourichvili, Irma Karaulashivili (dir.), L’Arménie et la Géorgie
en dialogue avec l’Europe. Du Moyen Âge à nos jours, Paris, Geuthner, 2016.
2017
« Les emprunts arméniens au vocabulaire franc de l’époque des Croisades », dans
A. Reguigui, J. Boissonneault et M. Dokhtourichvili (dir.), Fonde-
ments historiques et ancrages culturels des langues, Ontario, Canada, Sundbury,
2017, p. 173-200.
2018
« Arméniens et Géorgiens : Appelés à un rôle-clé entre l’Europe et l’Asie, en ce
début du xxie siècle », dans EISH (Études interdisciplinaires en sciences
humaines), COFREURCOR numéro 5, université d’État Ilia, Tbilissi, 2018,
p. 425-444.
« La participation des Arméniens à la Première Guerre mondiale : la Légion
arménienne », dans Mondes et Cultures, Bulletin de l’Académie des Sciences
d’Outre-Mer, t. LXXVIII, Paris, 2018, p. 282-287.
« Le colonel Louis Romieu (1872-1943), la Légion arménienne et le mandat fran-
çais sur la Cilicie (1919-1921) », Bulletin de l’Académie des Sciences et Lettres de
Montpellier, 49, 2018, repris en 2021.
« Les emprunts arméniens au vocabulaire franc de l’époque des Croisades »,
article repris dans Mondes et Cultures, Bulletin de l’Académie des Sciences
d’Outre-Mer, t. LXXVIII 1-2-3-4, 2018, p. 533-544.
« Note sur l’odyssée des Pahlawouni, de l’Euphratèse à l’Égypte fatimide », dans
Bulletin d’Études orientales, vol. LXVI, 2017, A. Zouache (dir.), Pouvoir
et culture dans le monde arabe et musulman. Études dédiées à la mémoire de
Thierry Bianquis, Beyrouth-Damas, Presses de l’Ifpo, 2018, p. 183-196.
Les Arméniens en Chypre (577-1211). De Justin II à Hugues de Lusignan, (Préface
d’Antonio Carile), Nicosia, Cyprus Research Centre, 2018.
2019
« Le thème byzantin des Arméniaques : une “marche” vers la mer Noire », dans M.
Dokhtourichvili, B. Tsipuria, A. Nucelovici, Z. Andronikashvili
(dir.), Yearbook of Comparative Literature 2, La mer Noire comme espace littéraire
et culturel, Tbilissi, Ilia State University Press, 2019, p. 330-359.
24 Principales publications de Gérard Dédéyan

« Les Arméniens en Chypre dans le contexte de l’Empire byzantin (vie-


xiie siècle) », dans A. Diop et M. Gherardi (dir.), Rivages et horizons Hom-
mages au géographe Jean-Marie Miossec, Paris, L’Harmattan, 2019, p. 371-384.
« Les combattants arméniens de l’Armée impériale russe, de Catherine II à
Nicolas Ier », dans G. Dédéyan et S. Karpov (dir.), Regards croisés sur la
bataille de la Moskova/Borodino Deux siècles après, (en français et en russe),
Actes du colloque franco-russe organisé le 13 septembre 2012 à la faculté
d’histoire de l’université d’État de Moscou Lomonossov, Saint-Pétersbourg,
Éditions Aleteia, 2019, p. 176-194.
G. Dédéyan et S. Karpov (dir.), Regards croisés sur la bataille de la Moskova/
Borodino Deux siècles après (en français et en russe), Actes du colloque fran-
co-russe organisé le 13 septembre 2012 à la faculté d’histoire de l’université
d’État de Moscou Lomonossov, Saint-Pétersbourg Éditions Aleteia, 2019.
2020
« Coup d’œil sur les titres et les charges de la noblesse arménienne du début du ive
au début du xxe siècle », dans Revue des Études arméniennes, Nouvelle Série,
t. 39, Hommage à Agnès Ouzounian, Peteers, 2020, p. 271-283.
« Aram Ter-Ghevondian (1928-1988) : un héritage, une œuvre, une transmission »,
dans Studies in Oriental Sources 2, Académie nationale des Sciences d’Arménie,
Erevan, Maténadaran, 2020, p. 5-19.
« Les catholicos Pahlawouni à Tzovk’ : seigneurs temporels et pasteurs spiri-
tuels », dans B. Outtier, C. B. Horn, B. Lourié, A. Ostrovsky (éd.),
Armenia between Byzantium and the Orient. Celebrating the Memory of
Karen Yuzbashyan (1927-2009), TSEC vol. XVI, Leiden-Boston, Brill, 2020,
p. 651-660.
« Les relations entre l’Église arménienne et l’Église romaine (xiiie-xve siècle) sous
le regard de Jean Richard », dans J. Meissonnier (dir.), De la Bourgogne à
l’Orient. Mélanges offerts à Monsieur le Doyen Jean Richard, Dijon, Académie
des Sciences, Arts et Belles-Lettres, 2020, p. 591-609.
2021
« Le colonel Louis Romieu (1872-1943), la Légion arménienne et le mandat
français sur la Cilicie (1919-1921) », même communication reprise dans H.
Tchoboian (dir.), 100 ans après le front de l’Est. L’Arménie et le Levant.
Entre guerres et paix, Actes du colloque international, Lyon, 9-10 novembre
2018, Marseille, Éditions Thaddée, 2021, p. 29-38.
« Arméniens et Juifs sous Byzance », dans A. Toranian (dir.), Résonances, 3,
2021, Arméniens, Juifs, vielles connaissances, Israël, Arménie, le rendez-vous
manqué, p. 32-38.
Principales publications de Gérard Dédéyan 25

« La coopération arméno-géorgienne à l’époque de l’Empire mongol, sous le regard


de Grigor d’Akner », dans D. Chitunashvili, K. Kekelidze (dir.), The
Caucasus between East and West, II, Historical and Philological Studies in Hon-
our of Zaza Aleksidze, Tbilissi, Georgian National Centre of Manuscripts, 2021,
p. 68-78.
« Louis IX, “Saint roi”, le royaume d’Arménie et le royaume de France », Festschrift
in Honor of Levon Ter Petrossian’s 75th Anniversary, Yerevan, Matenadaran,
2021, p. 100-110.
« Participation et réception du concile de Florence par les Églises non chalcédo-
niennes orientales », dans A. Arjakovsky, B. Hallensleben (éd.), Le
concile de Florence (1438/39) une recherche œcuménique / Studia oecumenica
friburgensia 99, Münster, Aschendorff Verlag, 2021, p. 225-238.
Gérard Dédéyan, Ago Demirdjian, Nabil Saleh, Les Justes et gens de bien du
génocide des Arméniens (Préface d’Yves Ternon), Paris, Éditions Geuthner,
2021.
« Charles-Olivier Carbonell, historien des marges de l’Europe », dans
C. Amalvi (dir.), Entre histoire, souvenirs et mémoire. Charles-Olivier
Carbonell (1930-2013), un historien européen et de l’Europe, Actes du colloque
de Montpellier des 15 et 16 janvier 2018, Montpellier, Presses universitaires de
la Méditerranée.
À paraître
« Les Arméniens de la région de Trébizonde du xie au xvie siècle », dans Actes du
colloque La mer Noire comme espace littéraire et culturel : peuples et communau-
tés, université de Sofia « Saint Clément d’Ohrid », Sofia.
« Les souverains perses chez les auteurs de la Bible et dans l’historiographie des
chrétiens orientaux », dans H. Lessan-Pezechki et C. Rhoné-Quer
(dir.), Actes du colloque « Iran : entre héritages pluriséculaires et réalités
contemporaines », IREMAM, Aix-Marseille, mars 2018, Éditions Brepols.
« Les Arméniens et l’Arménie d’après la Chronique d’Ibn Bîbî, », dans P. Gardette
et H. Lessan Pezechki (dir.), Hommage à Michel Balivet.
Armenian Soldiers on Lusignan Cyprus, 1192–1473
Nicholas Coureas
Cyprus Research Centre

In this paper I shall describe and discuss how Armenian soldiers originating from
Cilician Armenia or from their descendants on Cyprus served the Lusignan dynasty,
even though they had initially resisted the conquest of Cyprus in 1191 by the forces of
King Richard I of England. They served throughout the Lusignan period of Cypriot
history and long after the fall of the Cilician kingdom of Armenia in 1375, serving
in the armies of the Lusignan kings of Cyprus but also in the garrison of Genoese
Famagusta, the principal port of Cyprus under Genoese occupation between the
years 1373–1464. This paper is based on the information gleaned from Cypriot and
other chronicles of the late twelfth to the early sixteenth centuries, and well as on
materials found in secondary works. It will argue that the Armenians were valued
as soldiers on Cyprus, notwithstanding tensions between the Lusignan kingdom
and the kingdom of Cilician Armenia, and that following the fall of the Armenian
kingdom Cyprus provided a refuge for Armenians and an opportunity for them
to pursue a military career.
Armenians appeared on Cyprus as soldiers shortly before the Latin conquest of
1191. According to the chronicle attributed to Ernoul, a squire of Lord Balian of
Ibelin, and re-worked by Bernard the treasurer of Saint-Pierre de Corbie in around
1231, Isaac Comnenus, who in 1184 had fled from Constantinople to escape the per-
secutions of Emperor Andronicus I, went to Cilicia and thence arrived on Cyprus
“and brought with him Armenians to the island of Cyprus”. Gérard Dédéyan has
argued that since Isaac must have left for Cyprus from Isauria the Armenian sol-
diers in question originated from western Cilicia, an area controlled by Prince
Het’um III (1151–1218), with whom Isaac Comnenus was in alliance against the
Rupenids. He also maintains that Armenians from Cyprus should be added to
these soldiers, for by this time the community of Armenians living on the island
was numerous enough to have its own bishop. 1

1. Chronique d’Ernoul et de Bernard le Trésorier, ed. Louis de Mas Latrie, Paris, Imprimerie
nationale, 1871, p. 91; Gérard Dédéyan, Les Arméniens en Chypre (577–1211) de Justin II à Hugues Ier
200 Nicholas Coureas

The Lyon manuscript of the Old French Continuation of William of Tyre (La
Continuation de Guillaume de Tyre [1184–1197]) which provides the fullest narra-
tives for the events in the eastern Mediterranean of the years 1184–1197 has valua-
ble information on Isaac Comnenus and the Armenians in his service. It states that
Isaac had married the daughter of T’oros II, ruler of Cilician Armenia from 1148 to
1168 and that after King Richard I had defeated Isaac’s forces near Kolossi, following
his arrival on Cyprus in June 1191, the latter concentrated his forces, Greeks and
Armenians, to give battle between Nicosia and Famagusta, where he was defeated
once more. Ambroise, the author of the Estoire de la Guerre Sainte, who appears to
have been a cleric originating from Normandy and in the service of King Richard
I of England, likewise refers to Armenians in Isaac’s service resisting the forces of
King Richard during his campaign on Cyprus. He refers to King Richard’s initial
seaborne assault on the town of Limassol, when he forced a landing and gave bat-
tle on the seashore. According to Ambroise; “Both Greeks and Armenians fled
before the brave Latins; they were chased as far as the fields so fiercely that they
pressed the emperor, who fled”. King Richard attacked Isaac’s forces on the follow-
ing day, inflicting heavy losses on them, especially on the infantry who unlike the
cavalry could not flee on their horses, and Isaac “fled into the mountains with his
Greeks and Armenians, leaving the plain to our people”
In the light of the above, one must also examine the two histories written by
Roger of Howden, an English royal clerk who wrote in Latin and also served King
Richard as a judge. He first wrote the Gesta Regis, a contemporary source on the
Latin conquest of Cyprus, as a participant in Richard’s campaign. This historical
account, initially attributed to Benedict of Peterborough, is now acknowledged as
belonging to Roger of Howden. In this account he states that Isaac unsuccessfully
opposed King Richard’s initial landing at the harbour of Limassol with a force of
Greeks and Armenians who were defeated and fled from Limassol. 2 By 1201 Roger
of Howden had written his second history known as the Chronica. In this history
he kept for the most part fairly close to the original text of the Gesta Regis, but
while stating that Isaac’s troops had no knowledge of warfare, he omitted the refer-
ences to Armenians as well as Greeks fighting in Isaac’s service, thereby giving the
impression that Isaac’s forces were made up of Greeks exclusively. What is one to
make of this? In 1197 Aimery the ruler of Cyprus was formally recognized as king
by Bishop Conrad of Hildesheim, the papal emissary of Pope Celestine III, while
in 1198 Leo I the lord of Cilician Armenia received the same recognition. With

de Lusignan, Nicosia, Cyprus Research Centre, 2018, p. 166–167; The Conquest of Jerusalem and the
Third Crusade: Sources in Translation, trans. Peter Edbury, Aldershot, Ashgate Publications Ltd,
1996, p. 4–5.
2. Excerpta Cypria: Materials for a History of Cyprus, trans. Claude Delaval Cobham,
Cambridge, Cambridge University Press, 1908, p. 6–7, Cobham mistakenly cites the author as Ben-
edict of Peterborough; Peter Edbury, “The 1191 Conquest of Cyprus Revisited”, in the Proceedings
of the Eighth International Congress of Cyprus Studies, Famagusta, EMU Publications, 2013, p. 2–3.
Armenian Soldiers on Lusignan Cyprus, 1192–1473 201

Cyprus and Cilician Armenia both formally recognized as Latin kingdoms, under
the suzerainty of the German Emperor Henry VI, Roger of Howden may have
considered it impolitic to refer to a time when Armenians on Cyprus were fighting
the Latins. One observes that during the thirteenth and early fourteenth centu-
ries the royal houses and nobility of Cyprus and Armenia were linked by marital
ties. The Latins, moreover, did not associate the Armenians, considered as tough
warriors, with the Greeks, whom they regarded as unwarlike and duplicitous. 3
There is no record of Armenian soldiers serving in the crusades of the thirteenth
century or in other military campaigns of the Lusignan kings engaged in the
defence of Latin Syria. If Armenians from Cyprus may have served in the Lusignan
infantry, as they did in the fifteenth century, this is unrecorded. King Henry II of
Cyprus (1285–1324) is recorded, however, as having Armenians in his service from
1320 onwards. The anonymous chronicle known as the chronicle of “Amadi” after
its last owner, was probably written in the early sixteenth century but it contains
materials from earlier sources. It states that following an attack by the Mamluks,
who ruled an extensive empire encompassing Egypt and Syria from 1250 onwards,
on Laiazzo, the principal port of Cilician Armenia, in 1322, King Henry II sent
naval forces to assist Cilician Armenia. These forces evacuated numerous Arme-
nians to safety in Cyprus and dispatched provisions to the troops defending the
Armenian kingdom. The chronicle also observes that King Henry II retained sal-
aried Armenian soldiers for his own use, with some assigned to guard the castle of
Kyrenia opposite the coastline of southern Anatolia and others stationed “wherever
they could bear arms”. Under King Henry II Armenian soldiers are recorded for the
first time as contributed actively to the defence of Cyprus. The Armenians is ques-
tion appear to have originated from the kingdom of Cilician Armenia, although
Armenians native to Cyprus may also have been among them. 4
Armenian soldiers are recorded as serving under later kings of Cyprus. Follow-
ing the arrest of the nobleman John Visconti, who had written to King Peter I
of Cyprus (1359–1369) to tell him of rumours that his wife Queen Eleanor had
taken the nobleman John of Morphou as her lover, an allegation denied by the
nobles in Cyprus who charged John Visconti with spreading lies, he was incarcer-
ated in the dungeons of Kyrenia castle. The men-at-arms conducting him there
included Armenians. King Peter II (1369–1382), the son and heir of King Peter I
who became king in 1369 after his father’s murder, hired numerous Armenian sol-
diers in 1372, in the context of various defensive measures taken to strengthen the

3. Peter Edbury, “Conquest of Cyprus”, p. 4 and 10, full citation in note 2; Nicholas
Coureas, “Lusignan Cyprus and Lesser Armenia, 1195–1375”, Epeteris Kentrou Epistemonikon
Ereunon, XXI (1995), p. 33–40.
4. “Chronique d’Amadi”, ed. R. de Mas Latrie, in Chroniques d’Amadi et de Strambaldi
(Documents inédits relatifs à l’histoire de France), 2 vols., Paris, Imprimerie nationale, 1891–1893,
vol. 1, 400–401; The Chronicle of Amadi, translated from the Italian by N. Coureas and P. Edbury,
Nicosia, Cyprus Research Centre, 2015, § 784.
202 Nicholas Coureas

defences of Cyprus against the expected Genoese invasion, that materialized in


1373. 5 At the beginning of the Genoese invasion, shortly before the Genoese attack
on Limassol, James de Lusignan, a brother of King Peter II and the constable of
Cyprus, is recorded as having had Armenian mercenary foot-soldiers among the
forces under his command. These Armenian soldiers were stationed at the local-
ity of St Auxibios by the bay of Morphou along with 300 cavalry and foot-soldiers
recruited from among the free Cypriot peasantry in order to guard the district. 6 The
fifteenth century Cypriot chronicler Leontios Makhairas records how the Genoese
met strong resistance when they tried to disarm the inhabitants of Nicosia forcibly
in December 1373, beginning in the city’s Armenian quarter. The Armenians and
other men of Nicosia killed numerous Genoese before Queen Eleanor, the widow
of the murdered King Peter I who together with her son King Peter II had been
captured by the Genoese, interceded and persuaded both the Armenians and the
men of Nicosia in general to cease fighting. Later in December 1373, the Genoese
mounted an unsuccessful attack on the Gate of St Andrew in Nicosia, where they
found that the nearby tower was full of Armenians and Syrians guarding the gate. 7
Armenian soldiers continued to serve in the armies of the Lusignan crown dur-
ing the fifteenth century and it is important to note that early in this century the
size of the Armenian community on Cyprus was augmented by immigration from
Cilicia. The embattled kingdom of Cilician Armenia was finally conquered in 1375
by the Mamluks, who took Sis, the Armenian capital, in that year. The testament
of the last king of Cilician Armenia, Leo V de Lusignan (1374–1375) dated 20 July
1392 indicates that members of the Armenian royal household found refuge on
Cyprus after the kingdom’s fall, with a bequest given to the children of an Arme-
nian knight named Stephen who were resident on Cyprus, in the event of their
father’s death. Armenian chroniclers record the departure of Armenian nobles
and clergy together with their households in the first half of the fifteenth century
“to the other side of the sea” or to “Frankastan”. Although Cyprus is not mentioned
by name, these designations certainly include it, although other Latin possessions
such as Crete or Rhodes are also possible destinations. This migration to Cyprus
is significant insofar as it involved members of the Armenian nobility. Through
this migration, the Armenian community on Cyprus was not simply augmented
numerically, but also acquired an aristocratic element. 8

5. Leontios Makhairas, Recital concerning the Sweet Land of Cyprus entitled “Chronicle’”, ed.
and trans. by R.M. Dawkins, 2 vols., Oxford, Oxford University Press, 1932, vol. 1, §257; “Chronique
d’Amadi”, p. 439–440, full citation in note 4; Amadi, § 890, full citation in note 4.
6. Leontios Makhairas, Recital, vol. 1, § 377, full citation in note 5; “Chronique d’Amadi”,
p. 444, full citation in note 4; Amadi, § 898, full citation in note 4.
7. Leontios Makhairas, Recital, vol. 1, § 433 and 437, full citation in note 5.
8. Gérard Dédéyan, “The Armenians in Cyprus during and after the Ottoman Conquest”, in The
Minorities of Cyprus: Development patterns and the identity of the internal-exclusion, eds. A. Varnava,
N. Coureas and M. Elia, Newcastle upon Tyne, Cambridge Scholar Press, 2009, p. 54–56.
Armenian Soldiers on Lusignan Cyprus, 1192–1473 203

Armenians are included in the army raised to confront the Mamluk fleet that
attacked Cyprus in 1425. The Cypriot forces sent to the villages of Sinda and
Trapeza in the district of Famagusta numbered 500 cavalry and 2.000 infantry, with
Armenians, Syrians, free peasants and craftsmen from the capital of Nicosia making
up the infantry forces. The opposing forces fought at Salines near Larnaca but sub-
sequently the Saracens burnt several places and captured the castle of Limassol. The
Cypriot forces did not give battle, allowing the Mamluk forces to embark on their
ships and set sail for Egypt. 9 During the Mamluk invasion of Cyprus that occurred
in 1426, however, King Janus of Cyprus (1398–1432) during the battle of Khirok-
itia deployed Armenian soldiers and free peasants to one side and ordered them
to array their shields. It is clear that the Armenians in question were foot-soldiers,
otherwise they would not have been positioned together with free peasants. The
opposing forces engaged and the Cypriots were defeated, the foot-soldiers taking to
their heels. The chronicle of Leontios Makhairas states that numerous Armenians
and Syrians were slain in this battle. 10
The Armenian foot-soldiers serving in the Lusignan army were clearly non-
nobles, being traders, craftsmen and possibly free peasants. As pointed out above,
however, Armenian nobles originating from the lost kingdom of Cilician Armenia
migrated to Cyprus in the early fifteenth century, and they would have formed part
of the knightly class. Leontios Makhairas refers to one of these knights in the course
of the peasant uprising that took place in the aftermath of the battle of Khirokitia,
when the Mamluks, having captured King Janus and taken him as a prisoner to
Cairo, entered and looted Nicosia. Makhairas states that among other atrocities,
the rebellious peasants in the district of Lefka seized an Armenian knight, unfortu-
nately unnamed, who was taking his wife to Paphos. They killed the knight in ques-
tion and raped his wife. The incident furnishes conclusive proof for the existence of
Armenian knights on fifteenth-century Lusignan Cyprus, originating from Cilician
Armenia rather than from among the Armenians native to Cyprus. 11
The Genoese on Cyprus recruited Armenian soldiers as well as the Lusignan
kings. As a result of the Genoese invasion of Cyprus in 1373 and the ensuing war,
the Genoese seized Famagusta, the island’s principal port, which they held until
1464. During the ninety years of Genoese rule Famagusta suffered depopulation
and economic decline, and in an attempt to reverse both these trends the Genoese
encouraged emigration from overseas to their enclave of Famagusta. Michel Balard
has undertaken an examination of five registers of the massaria, that is the treas-
ury, of Genoese Famagusta, covering the years 1407–1408, 1437–1439, 1442–1443,
1459–1460 and 1460–1461. These registers contain the names and professions of

9. Leontios Makhairas, Recital, vol. 1, § 654–659, full citation in note 5; “Chronique d’Amadi”,
p. 500–501, full citation in note 4; Amadi, §1048, full citation in note 4.
10. Leontios Makhairas, Recital, vol. 1, § 681 and 686, full citation in note 5; “Chronique
d’Amadi”, p. 506, full citation in note 4; Amadi, § 1063, full citation in note 4.
11. Leontios Makhairas, Recital, vol. 1, § 696, full citation in note 5.
204 Nicholas Coureas

the mercenaries forming the Genoese garrison of Famagusta. No Armenians are


recorded in the first register for the years 1407–1408. The registers for the years
1437–1439 record a number of Armenian mercenaries forming 4,7 % of the total,
in those for the years 1442–1442 the proportion of Armenian mercenaries rises to
6,1 %, in the registries for the years 1459–1460 the proportion drops to 3,1 % and in
those for the years 1460–1461 it rises slightly to 3,7 %. Overall, these proportions
reflect the fact that emigration from Armenian Cilicia to Cyprus took place in the
first half of the fifteenth century. Michel Balard also draws attention to the emigra-
tion of 36 men-at-arms from Sis, the capital of Cilician Armenia, following its con-
quest by the Mamluks in 1375. It is not known what became of them following their
arrival on Cyprus, but their incorporation into the armed forces of the Lusignan
crown is a reasonable assumption. 12
Additional evidence on the recruitment of Armenian soldiers from outside
Cyprus during the first half of the fifteenth century is known from the proclama-
tion issued by Andrea Cibo, the Genoese captain of Famagusta, on 19 May 1439. In
this proclamation the captain declared that together with his adviser and treasurer
Casan Doria he had learnt from an Armenian resident of Famagusta named Mas-
ter James that Armenians and their families were willing to settle in Famagusta if
they were promised a regular salary and other necessities. The Genoese responded
positively to the information Master James had provided, citing by way of example
an Armenian soldier named Master Gregory and other salaried Armenian soldiers,
to whom they had made and fulfilled such promises. Furthermore, the Genoese
urged the Armenians living in neighbouring Syria to take this offer to settle in
Famagusta as soon as possible. 13
Armenians are recorded as supporting James de Lusignan, the future King
James II of Cyprus, during the civil war of the years 1460–1464 that took place
on Cyprus following the death of King John II (1432–1458). In 1458 Charlotte,
his legitimate daughter by Queen Theodora Palaiologina was crowned queen of
Cyprus, but her succession was contested by James, the illegitimate son of King
John II by his mistress, Marietta of Patras. With Mamluk support James eventually
prevailed, with his forces in 1464 taking Kyrenia from the supporters of Queen
Charlotte and Famagusta from the Genoese. In the summer or autumn of 1457
James, having engineered the assassination of the royal chamberlain, he made his
way to Rhodes to avoid arrest, departing from the Armenian quarter of Nicosia.
Several months later he made his way back to Cyprus, arriving at Kyrenia and jour-
neying thence to Nicosia, which he entered on 1 March 1458, once again through
the Armenian quarter. The Armenians began to create a disturbance on his arrival,

12. Michel Balard, “The Mercenaries of Genoese Famagusta in the Fifteenth Century”, in
The Harbour of all this Sea and Realm: Crusader to Venetian Famagusta, eds. M.J.K. Walsh, T. Kiss
and N.S.H. Coureas, Budapest, Central European University, 2014, p. 78–84.
13. Nicholas Coureas, The Burgesses of Lusignan Cyprus, 1192–1474, Nicosia, Cyprus
Research Centre, 2020, p. 207.
Armenian Soldiers on Lusignan Cyprus, 1192–1473 205

but when James spoke to them and they recognized who he was they calmed down,
clearly regarding him as a friend rather than an enemy. 14 James prevailed in the
civil war, obtaining papal recognition as king of Cyprus in 1466 from the Venetian
pope Paul II (1464–1471). As king, he rewarded the soldiers who had supported
him with fiefs and incomes. One of them was an Armenian mercenary named
David, recorded in the Livre des Remembrances, the registry of the royal treasury
of the years 1468–1469, as receiving a salary from King James II. The relevant doc-
ument dated 14 January 1469 states that the king had decided to keep David in his
service on the same salary as he had been accustomed to receive, although the sum
in question is unfortunately not specified. 15
The death of King James II in July 1473 ushered in a period of civil strife on
Cyprus, with the adherents of some of the king’s former mercenary captains and
other supporters, mainly of Catalan origin, seeking to prevent a Venetian take-
over of Cyprus through the agency of his widow, the Venetian Queen Catherine
Corner. This attempt ultimately failed, for with the landing of several hundred
Venetian soldiers on the island in January 1474 the adherents of the Catalan party
were forced to flee the island. One Armenian who fell a victim of this civil unrest
was a certain Peter of Armenia, possibly a soldier in the service of King James II.
Following the king’s death, he joined the anti-Venetian party headed by the Cat-
alan Archbishop Louis Fabrigues Perez and the Sicilian Rizzo de Marino, killing
at their behest the Venetian Sir Andrew Corner, an uncle of Queen Catherine.
He and an associate named Perico de Villafranca were both arrested on Febru-
ary 3rd, 1474, and gaoled on board a Venetian galley moored in the harbour of
Famagusta. On February 9th both confessed under torture to the murder of Sir
Andrew Corner and they were hanged on the following day, in the third hour of the
night. 16 Most Armenians, however, declared for Queen Catherine. The Chronicle
of George Boustronios states that after the flight from Cyprus, on January 1, 1474,
of the anti-Venetian party, 100 Greeks and 50 Armenians went from Nicosia to
Famagusta on February 5th to pay their respects to the admiral of the Venetian fleet,
that had arrived in Famagusta to reinforce the rule of Queen Catherine, the Vene-
tian widow of the late king. It does not state whether the Greeks and Armenians in
question had weapons, but it is likely that such a large band visiting the Venetian
admiral brought weapons with them to declare their readiness to support Venice. 17
This hypothesis is further strengthened by a subsequent event. On April 30,
1474 the queen’s relation Sir Peter Bembo had the constables, crossbowmen and
Armenians summoned into his presence, ordering them to bring their companions

14. George Boustronios, A Narrative of the Chronicle of Cyprus 1456–1489, trans.


N. Coureas, Nicosia, Cyprus Research Centre, 2005, § 7 and 9.
15. Le livre des remembrances de la Secrète du Royaume de Chypre (1468–1469), ed. J. Richard
with the collaboration of Papadopoullos T., Nicosia, Cyprus Research Centre, 1983, no. 110.
16. George Boustronios, Narrative, §§ 210, 221, 223, full citation in note 14.
17. George Boustronios, Narrative, §219, full citation in note 14.
206 Nicholas Coureas

with them and appear with their weapons for a muster before him on the follow-
ing morning. 18 Here it is clear that the Armenians and others summoned were
soldiers, probably in the service of the Lusignan crown. But with the imposition
of direct Venetian rule on Cyprus in February 1489, following Queen Catherine’s
abdication, the usefulness of the Armenian soldiery on Cyprus diminished. In a let-
ter dated 27 August 1489 Doge Augustine Barbarigo instructed Balthazar Trevisan,
the newly appointed captain of Cyprus, to continue giving Armenians in service
their customary salary. He was also instructed, however, not to appoint new ones in
the place of those who had left the service without the doge’s express permission. 19
Under Venice the Armenians, Copts and other Oriental Christians distinguished
themselves chiefly as traders on account of their familiarity and connections with
their co-religionists in Syria and Anatolia, lands adjacent to Cyprus, as is stated in
the Venetian report of 29 October 1557 compiled by Councillor Antonio Zane. 20
Placing the subject of Armenian soldiers on Cyprus in the wider context, one
observes that Armenian knights are attested in the twelfth century Latin kingdom
of Jerusalem, where they are referred to as witnesses in Latin charters, with the suf-
fix “Armeno” or “Hermenius” added after their name, thus denoting their Arme-
nian ethnicity. Latin secular settlements in Palestine were few, so these knights
probably originated from Antioch or Edessa and moved south in the service of
their Latin lords. 21 Likewise, the Armenian kingdom of Cilicia had a strong tra-
dition of knighthood, for in the course of the thirteenth century intermarriage
between the Cilician and West European royal houses resulted in the importation
of Latin institutions and feudal practices. From the thirteenth century onwards
the term dziavor originating from French chevalier is recorded in Cilician manu-
scripts as well as in the translation into Armenian of the Latin Assizes of Antioch
carried out by Smbat Sparapet. This term was employed to describe noble mounted
warriors and knights. 22 But on Cyprus, as discussed above, the Armenian soldiers
recorded in the service of the Lusignan crown are infantrymen or garrison troops.
This is not hard to explain. The Armenians settled on Lusignan Cyprus tended to
be craftsmen and traders. 23 Armenian nobles found refuge on Cyprus only after
the fall of the kingdom of Cilician Armenia in 1375. This explains why there are no
records of Armenian cavalry units serving the Lusignan crown, although it is pos-
sible that Armenian knights served in the Lusignan cavalry on an individual basis.

18. George Boustronios, Narrative, §266, full citation in note 14.


19. Louis de Mas Latrie, Histoire de l’île de Chypre sous le règne des princes de la maison de
Lusignan, 3 vols. Paris, Imprimerie Impériale, 1852–1861, vol. 3, 454–472, esp. 462, no 26.
20. Venetian Cyprus (1489–1571): Reports by the Dominion’s supreme administrative Officials,
ed. S. Birtachas, Thessalonica, Epikentro A.E., 2019, no. 15, p. 200.
21. Christopher Mac Evitt, The Crusades and the Christian World of the East: Rough Tolerance,
Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 2008, p. 153–154.
22. Jasmine Dum-Tragut, “Horse and Knighthood in Cilician Armenia” in Hask Hayakidagan,
Antelias, 2009, vol. 11, p. 291–292.
23. Nicholas Coureas, Burgesses, p. 181–182, 228 and 317–318, full citation in note 13.
« Histoire et sociétés »
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