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FIGURES BYZANTINES
— Deuxième Série —
LIBRAIRIE ARMAND COLIN
CHARLES DIEHL
Figures byzantines. (Première série.) Un vol. in-18 Jésus
(3° ÉDITION), broché 3 fr. 50
(Couronné -par l'Académie française. Prix Marcelin-Guêrin.)
FIGURES
BYZANTINES
Deuxième Série
CHAPITRE I
BYZANCE ET L'OCCIDENT
A L'ÉPOQUE DES CROISADES
sables de la mer
en face de ces grands seigneurs
»,
recommandent Temploi —
pour se débarrasser de visi-
teurs incommodes et leur ôter l'envie de revenir.
Entre Tempereur et les rois latins, ce sont les mêmes
difficultés d'étiquette; et, de plus en plus, l'idée fait
son chemin dans les têtes d'Occident, que, pour en
finir avec ces alliés peu sûrs, avec cet empire grec
II
III
IV
ANNE COMNÈNE
1. Voir sur ce point mes Figures byzantines, 1" série, p. 114 et 293.
30 FIGURES BYZANTINES
34 FIGURES BYZANTINES
II
1
ANNE COMNÈNE 43
III
II
III
IV
I
l'impératrice IRÈNE DOUKAS 79
80 FIGURES BYZANTINES
les porphyrogénèLes madame Anne et madame Marie
et pour sa petite-fille chérie, madame Irène Doukas ».
Celles-là pénétreront quand il leur plaira au couvent,
même pour y prendre des repas avec les religieuses :
II
III
important commandement.
IV
toujours.
110 FIGURES BYZANTINES
Andronic semblait avoir renoncé à toutes ses ambi-
tions passées. En faisantsoumission, il avait
sa
solennellement juré fidélité à l'empereur et à son
jeune fils Alexis. Assagi et calmé, il semblait avoir
oublié toutes ses anciennes aspirations au trône,
apaisé définitivement son âme orageuse. Il allait
avoir soixante ans. Dans sa paisible et magnifique
retraite, il se complaisait à raconter ses aventures,
se comparant volontiers, avec cette irrévérence des
choses religieuses qui lui était habituelle, à David
qui, lui aussi, avait eu à soufTrir de l'envie et avait
dû s'enfuir devant ses ennemis, ajoutant, non sans
ironie, qu'il en avait vu bien d'autres que le saint
roi prophète.... Mais sous sa tête blanchie, son corps
restait robuste, son visage jeune, son esprit alerte et
ardent. Il devait suffire dune occasion pour réveiller
ses ambitions mal assoupies et rallumer son désir du
pouvoir.
trichienne ».
VI
Il avouer que, jiar ses hautes qualités, il se
faut
montra digne du Irône qu'il usurpait. « S'il avait été
moins cruel, éci-il un contemporain, il n'oiM pas été le
LES AVENTUUES d'AiNURONIG COMNENE 121
VII
En quoi il se trompait.
Au mois d'août 1185, la normande, envoyée
flotte
par le roi Guillaume de Sicile pour venger le massacre
de 1182, s'emparait de Thessalonique, et Tarmée de
terre marchait sur Gonstantinople. Andronic, en bon
empereur, prit d'abord contre les envahisseurs les
mesures militaires que comportait la situation; les
murs de la capitale furent mis en état de défense,
la flotte réparée et reconstituée; en même temps, par
UN POÈTE DE COUR
AU SIÈCLE DES COMNÈNES
II
1. Tnul. Miller.
UN POÈTE DE COUR AU SIÈCLE DES COMNÈNES 141
III
après IIGO —
son plus récent poème est de cette
(hite; — et (pioiqu'on puisse penser (h* l'homme, sa
IV
1. Traduction Miller.
156 FIGURES BYZANTINES
vrier! viens ici! raccommode-moi ma robe et prends
ce qui t'est dû «, ou le portefaix qui peine tout le long-
du jour, et qui, le soir, reçoit « un bon gros morceau,
du vin plein son petit gobelet et une bonne portion
de raffoût. « Ce sont les dialosrues chez la boulangère :
cœur en joie.
Et voici la conclusion du poème. « Tels sont,
monarque couronné, les maux que m'a
fait endurer
PRINCESSES D'OCCIDENT
A LA COUR DES COMNÈNES
II
CONSTANCE DE HOHENSTAUFEN
IMPÉRATRICE DE NICÉE
Grecs.
Ainsi, plus que bien d'autres latins, ces IMontferrat
s'étaient rapprochés de Byzance. Unis par plusieurs
mariages aux maisons impériales des Comnènes et
des Anges, ils avaient rendu leur nom illustre en
Orient. On conçoit donc que d'autres basileis se
soient volontiers alliés à cette famille amie et pa-
rente. C'est ce que fit à la fin du xiii"^ siècle l'empe-
reur Andronic II Paléologue.
II
#
* *
souveraine. »
I
LES MARIAGES DES DERNIERS PALÉOLOGUES 277
II
III
I
CHAPITRE X
II
III
r
316 FIGURES BYZANTINES
abondantes que la pluie. Leurs gémissements se
répondaient comme un écho. Et il lui dit « Donne- :
BELTHANDROS ET CHRYSANIZA
LYBISTROS ET RHODAMNÉ
patrie.
Comme eux, Belthandros s'obstine dans sa fuite.
« Il traversa, dit le poème, beaucoup de pays, de
ioparchies et de châteaux; nul endroit ne lui plut
assez pour qu'il s'y établît. Il traversa l'Anatolie et le
au merveilleux.
Aux environs de Tarse, le chevalier trouve une
rivière, sur les eaux de laquelle brille un astre de feu.
Guidé par cette flamme, il remonte le fleuve, et, au
bout de dix jours, il aperçoitun magnifique château.
« Il était bâti de sardoïne, et fait avec un art admi-
,
DEUX ROMANS DE CHEVALERIE BYZANTINS 325
el i:i4-135.
DEUX ROMANS DE CHEVALERIE BYZANTINS 327
1. Trad. Gidel.
328 FIGURES BYZANTINES
II
1. Trad. Gidel.
332 FIGURES BYZANTINES
III
1. Trad. (.idel.
DEUX ROMANS DE CHEVALERIE BYZANTINS 341
IV
lui qu'ont anéanti les peines qu'il a eues par moi. Mais,
s'il est vivant, venu vers moi, qui lui a montré
s'il est
la route, qui lui a servi de guide? Et je ne puis croire
qu'il soit venu. Car comment n'est-il pas lui-même
venu vers moi? » Le trait final est d'une sensibilité
profonde, d'une délicatesse jolie et passionnée.
Mais du point de vue historique qu'il
c'est surtout
convient de considérer le poème, pour tout ce qu'il
nous apprend sur l'histoire de la société.
Comme dans le roman de Bellhandros, l'élément
latin tient une grande place dans l'histoire de Lybis-
tros et Rhodamné. Le lnéros est un Latin, et le portrait
que l'auteur fait de lui le montre vêtu, armé et rasé
comme les gens de sa race. Son ami Klitobos est le
neveu du roi d'Arménie, c'est-à-dire d'un prince que
l'histoire nous montre en rapports constants avec les
souverains des états francs de Syrie. Le monde que
dépeint le poème est tout plein enfin des usages
d'Occident. L'idée du lien féodal, de l'hommage lige
qui unit vassal au suzerain, y apparaît comme une
le
« ne pourra me le reprocher* ».
FIGURES BYZANTINES. 23
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TABLE DES MATIÈRES
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