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La Burj khalifa

A)- Présentation générale :


a)- Analyse fonctionnelle
La Burj Khalifa est un gratte-ciel emblématique situé à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Il a
été inauguré en janvier 2010 et est actuellement le bâtiment le plus haut du monde il est
principalement utilisée comme un gratte-ciel résidentiel et commercial, abritant des
bureaux, des appartements, des hôtels et des espaces de vente au détail offrant des
espaces de travail, de vie, de vente au détail, de restauration et de divertissement aux
habitants et aux visiteurs de Dubaï.

Voici quelques usages de la tour khalifa :

1. Bureaux : La plupart des étages de la tour sont utilisés comme bureaux. Les
entreprises qui ont des bureaux dans la Burj Khalifa comprennent des sociétés
internationales de finance, de technologie et d'autres industries.
2. Appartements : Les étages supérieurs de la tour abritent des appartements de
luxe offrant des vues panoramiques sur la ville de Dubaï. Ces appartements sont
parmi les plus chers et les plus recherchés au monde.
3. Hôtels : Plusieurs hôtels de luxe sont situés dans la Burj Khalifa, offrant aux
visiteurs une expérience d'hébergement unique et exclusif. Le plus célèbre est le
"Armani Hotel Dubai" qui occupe plusieurs étages de la tour.
4. Observation Deck : La Burj Khalifa dispose d'une plateforme d'observation à
l'étage 148, qui offre une vue imprenable sur Dubaï et ses environs. C'est l'un des
points d'observation les plus élevés du monde.
5. Espaces de vente au détail : Le rez-de-chaussée de la Burj Khalifa abrite
plusieurs espaces de vente au détail, notamment des boutiques de mode de luxe,
des bijouteries, des magasins de souvenirs et des restaurants.

Nombres d’occupants de la Burj khalifa

Le nombre d'occupants de la Burj Khalifa varie en fonction de la période de l'année et de


l'occupation de la tour. Comme il s'agit d'un gratte-ciel résidentiel et commercial, le nombre
d'occupants peut changer fréquemment.
Cependant, il est estimé que la Burj Khalifa peut accueillir jusqu'à 35 000 personnes à la
fois, ce qui comprend les occupants des bureaux, les résidents des appartements et les
visiteurs de la tour.
En somme, bien que le nombre exact d'occupants de la Burj Khalifa puisse varier, la tour
est conçue pour accueillir un grand nombre de personnes à la fois dans un espace
relativement petit

fonctionnalités de confort
La tour khalifa offre un certain nombre de fonctions de conforts à ses occupants et
visiteurs parmi ces derniers :
1. Parfaite climatisation
2. Ascenseurs à grande vitesse : Le gratte-ciel compte plusieurs ascenseurs ultra-
rapides, qui peuvent transporter les visiteurs du rez-de-chaussée au sommet en
moins de 60 secondes.
3. Piscine et spa : Burj Khalifa dispose d'une piscine et d'un spa de luxe, offrant une
vue imprenable sur la ville de Dubaï.
4. Salles de cinéma : Le gratte-ciel dispose également de plusieurs salles de cinéma,
offrant des projections de films de qualité supérieure.
5. Restaurants de classe mondiale : Il y a plusieurs restaurants de classe mondiale
dans le bâtiment, offrant une variété de cuisines pour satisfaire tous les goûts.
6. Système de sécurité : Le bâtiment est équipé d'un système de sécurité de pointe
pour assurer la sécurité des résidents et des visiteurs, y compris des caméras de
surveillance et des gardes de sécurité.
b)-c)- le concept architectural de burj khalifa et Les grands principes
constructifs de la structure pour répondre aux enjeux techniques
comment on a répondu aux besoins:
Le projet architectural de la tour Khalifa a été conçu pour répondre à un certain nombre de
besoins spécifiques, notamment :
Besoin de hauteur : Le principal besoin pour la tour Khalifa était de construire la plus
haute tour du monde. Cela a été réalisé en créant une conception de tour à spirale qui
s'élève graduellement vers le haut.

Stabilité structurelle : La tour Khalifa a été conçue pour résister aux vents forts à des
altitudes élevées, ce qui a nécessité la création d'une structure stable. Pour cela, la tour
est composée de trois sections principales, chacune étant décalée par rapport à l'autre
pour créer une base solide.
Durabilité et efficacité énergétique : Le projet a été conçu pour être écologique et
économe en énergie. La tour utilise une enveloppe extérieure haute performance pour
réduire la consommation d'énergie, ainsi que des systèmes d'éclairage et de ventilation
efficaces. Elle dispose également de technologies avancées pour minimiser son impact
environnemental, telles que des systèmes de gestion des déchets.

Fonctionnalité et confort : La tour Khalifa est équipée de nombreux équipements de


pointe pour offrir un niveau de confort et de fonctionnalité exceptionnel. Elle dispose de
systèmes de sécurité avancés, d'ascenseurs ultra-rapides, de technologies de
communication modernes et de services complets pour les résidents et les visiteurs.
les concepts architecturaux de la tour:
la tour Khalifa est un exemple remarquable d'architecture moderne qui présente plusieurs
concepts novateurs en termes de forme, de structure, de technologie, de durabilité et
d'expérience des visiteurs:
La forme de spirale : La forme de spirale de la tour est un concept unique qui permet
d'augmenter progressivement la hauteur tout en maintenant la stabilité structurelle. La
forme de spirale est également inspirée de l'architecture islamique.

La conception structurelle : La conception structurelle de la tour Khalifa est un concept


révolutionnaire. La tour est constituée de trois sections principales, chacune étant décalée
par rapport à l'autre pour créer une base solide et stable. Cette conception a permis de
réduire la quantité de matériaux nécessaires à la construction.

Les problèmes envisagés et comment on a répondu aux enjeux techniques :


2)- La fondation est-elle assez puissante pour soutenir toute la tour ?

Après avoir fait des analyses du sous-sol du site, les ingénieurs ont identifié un
problème, à Dubaï il y a une couche de sable à 3 ou 4 mètres après on trouve du grès
fragile,du calcaire,donc le sol n’était pas stable pour pouvoir soutenir toute la tour. L’avenir
de la burj khalifa et de son poids colossal repose sur un principe scientifique unique, le
frottement, il y a deux méthodes d’empilement : la première étant des plus importants en
pointe que l’on enfonce directement dans la roche dure qui supporte le poids , le poids de
la tour est porté par les frottements
latéraux sur le pieux.les fondations de la burj repose sur l'adhérence ulta puissante entre
le sol et les parois de chaque pieux . sous le bâtiment 192 pieux sont enterrés à 50 mètres
de profondeur pour soutenir une plateforme en béton de 3,70 mètres d’épaisseur , au
dessus de celle-ci s’élèvera un building de plus de 500 mille tonnes , les chiffres sont si
démesuré qu’il faut prévoir un certain degré de tassement dans les plans.
3)- Dubai est une ville située dans une région où les vents sont souvent forts en
raison de sa situation géographique. Elle est située dans une zone de transition entre les
vents de mousson de l'océan Indien et les vents secs du désert.Donc les ingénieurs
éoliens ont étudié deux aspects :les comportements du vent dans la région du site en
question et comment cela affecte t il le bâtiment . L’ingénieur éolien Peter Irwin et son
équipe calculent que la burj devra supporter des rafales pouvant atteindre 240 km/heure
mais étant donné sa taille un autre danger menace la tour car plus elle s'élève plus elle
s’affine et rencontre un phénomène particulier qui s’appelle déversement de tourbillons .
Trois améliorations aérodynamiques ont été faites l’une d’elles a été d’adoucir la forme
des coins des contreforts extérieurs ensuite de réduire la largeur de la tour en altitude et la
troisième de faire pivoter la tour dans son intégralité à cause de l’orientation des vents
dominants ce qui fait que la tour reste stable.

4)- Pour dessiner une tour haute , avec des intérieurs clairs William Frazier Baker et
son équipe imaginent un nouveau système structurel pour la Burj Khalifa. Ils ont utilisé la
technique du noyau renforcé. Le noyau est un hexagone central au centre du bâtiment,qui
va faire en sorte qu’il résiste aux forces de torsion mais il est bien trop effilée pour
atteindre des hauteurs aussi extrêmes , Il faut donc le renforcer .les renforts ce sont ces
trois ailes qui en partent et forment ses couloirs et ses murs. Ainsi on a un noyau qui est
consolidé par trois ailes et disposés en Y et cette technique n’a jamais été fait nulle part
ailleurs. Grâce au concept de noyau renforcé la lumière naturelle envahit l' intérieur. Ce
système permet d’aller très haut tout en étant léger et aéré À l’intérieur.ça donne
l’impression d’être dans un immeuble de 10 étages et non de 160. Selon les plans SOM la
base étendue de la tour vient soutenir le poids colossal de l’acier et du béton et plus le
bâtiment monte plus les renforts se retirent en spirale. La structure est recouverte d’une
façade de verre réfléchissant haute performance pour envoyer la chaleur et la lumière du
désert . Pour que les matériaux soient plus résistants, les ouvriers ont produit un béton qui
ne ressemble à aucun autre. Plus de 25 ingrédients différents sont mélangés pour créer
une matière qui reste liquide pendant l’acheminement, puis se solidifie très rapidement,
mais utiliser cette technique est un véritable défi à Dubaï car les températures dépassent
les 45°. Si le béton est trop chaud il durcit rapidement et ils n'auront pas le temps de le
couler. Ces opérations se font donc pendant la nuit quand les températures sont plus
basse et ils incorporent de l’eau fraîche et des glaçons liant, et ce sont trois pompes parmi
les plus puissante du monde qui propulsent le mélange vers les hauteurs du bâtiment au
cours de 32-mois elles livreront 165 000 m³ de béton de quoi faire un trottoir long de 880
km.

5)- Installation de systèmes de sécurité avancés :


la tour Burj Khalifa est équipée de systèmes de sécurité avancés, notamment un système
de détection et de suppression d'incendie, un système de ventilation, un système de
contrôle d'accès et un système de communication d'urgence.
d)- Qui fait quoi :
e)- Chronologie de la construction de burj khalifa ainsi ses acteurs
On représente la chronologie de construction et des acteurs par
f)- Chiffres clés concernant la tour de burj Khalifa
B)- Matériaux de construction :

Pour soutenir le poids du gratte-ciel et pallier à l’instabilité du sol, 192 pieux ont été
enfoncés sur environ 50 mètres de profondeur. Chacun de ces pieux affiche une longueur
de 43 mètres pour un diamètre de 1,5 mètre.
Au-dessus de ces pieux, il y a une dalle de béton de 4 mètres d’épaisseur qui a été coulée
et qui sert de radier a l’édifice.

Pour mettre en place la dalle de béton qui sert de fondations au gratte-ciel, les
constructeurs ont eu recours à 45 000 mètres cubes de béton sans compter l’ossature qui
est en béton armé, soit un poids de 110 000 tonnes.
En vue de la hauteur de la tour et des températures extremes a Dubaï, un béton a été
spécialement concue pour la Burj Khalifa qui inclue un mélange spécial intégrant de la
glace a l’intérieur.

Afin de limiter la corrosion causée par le contact avec les substances chimiques des
eaux du sol, un système de protection cathodique a été déployé pendant la construction
de l’ouvrage.
Concrètement, un courant électrique est déployé entre le matériau à protéger et un
matériau auxiliaire (aussi appelée déversoir de courant). Sa puissance est ajustée de
façon à retarder la corrosion du métal en question.
Celui-ci assure donc la protection de la tour contre un effondrement.
C’est un système souvent utilisé pour protéger d’autres structures métalliques en
contact avec un environnement aqueux, à l’instar des canalisations d’eau, des piliers
métalliques des gazoducs, etc.
La construction des façades du Burj Khalifa a nécessité l’utilisation de 1 830 tonnes
d’aluminium et de142 000 m² de verre architectural de type SunGuard.
Il s’agit d’un vitrage réfléchissant, capable de compenser l’énorme quantité de lumière
que reçoit le bâtiment qui est situé dans une région notamment désertique où les
températures peuvent atteindre les 50°C.
Grâce à son revêtement spécial (une combinaison d’argent et de titane), seulement 15%
de l’énergie solaire pénètre dans le bâtiment. Sans lui, la température à l’intérieur de la
tour pourrait atteindre les 98°C
Les panneaux de verre ont également une résistance à des vents pouvant souffler jusqu’à
250km/h.
En effet les matériaux de parement ont été spécialement concus à l’aide de techniques
d’ingénierie de pointe et comprennent notamment le vitrage réfléchissant haute
performance décrit précédemment.
Il y a de même des mastics et des adhésifs structurel en silicone, des meneaux en
aluminium et des allèges murs en acier strié avec des raidisseurs tubulaires en acier
inoxydable qui permettent d’alléger les structures et donc d’avoir moins résistances
matériel au vent.

Pour palier a l’instabilité que pourrait recevoir un édifice d’une telle hauteur le Burj khalifa
s’organise autour d’une colonne central en béton renforcé de treilli métallique et de mur
disposer en triangle autour de celle ci.

Cette architecture est sans nul doute une des architecture novatrice de notre époques.

Méthodes novatrices :

Le design de la tour est directement inspiré de la forme de


l’Hymenocallis qui une plante rare que l’on cultive à Dubaï et en
Inde.

La tour est ainsi composée de trois éléments disposés autour d'un noyau central, comme
ses trois pétales. Le célèbre architecte Adrian Smith a décidé de ré-imaginer sa forme
pour former la base du design du gratte-ciel.
Le noyau central reste au cœur de la tour. Tout en haut, il émerge pour former une flèche
mesurant 200 m de haut et permet au Burj Khalifa de remporter le titre de plus haute tour
du monde.

Les prouesses d'ingénierie réalisées avec la construction du Burj Khalifa sont presque
plus impressionnantes que son incroyable design en lui-même.
En effet la tour présente une différence de température de six degrés entre sa base et son
sommet pour améliorer l'efficacité de la climatisation, mais dispose aussi d'un système
collecteur de la condensation et des eaux usées de toute la tour qui seront réutilisées
ensuite pour l'irrigation.
Tous les aspects du design et des opérations de cet édifice sont novateurs.

Une quarantaine de tests en soufflerie ont donc été effectués. Ils ont permis de déterminer

la forme de la base en Y, avec 3 structures principales s’imbriquant


autour d’une solide colonne centrale.

Au total, 26 niveaux de taille dégressive s’enroulent progressivement


en spirale vers le ciel. Cette forme irrégulière a pour avantage de
perturber le vent : elle l’empêche de s’amplifier et de former des
tourbillons.

Ces techniques novatrices permettent non seulement au Burj Khalifa de se distinguer par
sa taille mais aussi par son innovations matérielles. Mais qui dit innovations matérielles dit
aussi innovations des techniques de constructions.
Organisation du chantier :
La construction de cette mégastructure a été confiée à Adrian Smith (architecte en chef) et
Bill Baker (ingénieur en chef).

Au total, ce sont 12 000 ouvriers de 30 nationalités différentes qui ont été mobilisés
entre 2004 et 2010 pour construire le Burj Khalifa.
Il leur a fallu près de 22 millions d’heures de travail pour achever ce chantier titanesque.
structures assemble tranche par tranche.
En moyenne, un étage était construit tous les 3 jours.
Cet exploit a été rendu possible grâce à l’utilisation d’une grue hydraulique appelée «
grue-kangourou ».
Cette « grue-kangourou » est une grue de
conception novatrice qui se fixe a la structure du
bâtiment en construction et se hisse en même temps
que le chantier avance et monte.
Plus les étages monte et se construisent plus la grue
montra.
Elle permet notamment de construire les plus grand
gratte-ciel du monde et ainsi le Burj Khalifa

Pour pouvoir continuer a construire et a monter en étages il faut pouvoir acheminer les
matériaux en haut de la construction.
En effet l’acheminement du béton ne pouvait pas se faire par des méthodes courantes
ainsi le transport de celui-ci en haut de la tour se faisait par pompage en bas de la tour et
QUE par nuit car le jour la température aurait fait surchauffer le béton a travers une
canalisation.
C’est un record du monde en terme de pompage car la pompes se trouvait 585m plus bas
pour l’étage le plus haut de la tour ( 40min pour que le béton arrive en haut ).
Les précautions qui étaient a prendre étaient nombreuse car en effet c’était très
dangereux en terme de contrainte, de pression, car un tuyau pouvait se rompre a tout
moment entre l’intervalle de temps ou le béton partait d’en bas et ou il arrivait en haut.

Sécurité des ouvriers :


Parmi les mesures de sécurité mises en place, on peut citer :

1-Des formations de sécurité pour les travailleurs : Les travailleurs ont reçu une formation
sur les procédures de sécurité et les mesures à prendre en cas d'urgence.
2-Des équipements de protection individuelle : Les travailleurs ont été équipés de casques
de sécurité, de gants, de bottes de sécurité et d'autres équipements de protection
individuelle pour assurer leur sécurité sur le chantier.
3-Des inspections régulières : Des inspections régulières ont été effectuées sur le site
pour s'assurer que toutes les mesures de sécurité étaient en place et respectées.
4-Des mesures de prévention des chutes : Des mesures ont été mises en place pour
prévenir les chutes, comme l'utilisation de garde-corps et de filets de sécurité.
5-Des systèmes de sécurité incendie : Des systèmes de sécurité incendie ont été installés
dans le bâtiment pour prévenir les incendies et pour permettre une évacuation rapide en
cas d'urgence.

C) Résistance de la tour

résistance au vent:
Le noyau hexagonal de Burj Khalifa est le seul secret
qui permet de le maintenir en équilibre malgré les
tempêtes de vent dévastatrices de Dubai et son poids
Un noyau aussi mince est très instable, en théorie il
peut tomber à tout moment mais SOM la société qui a
conçu la Burj Khalifa a trouvé une solution innovante ,
ils se sont inspirés des contreforts qu’on voit sur les
barrages et ont utilisés des supports similaires autour
du noyau
Une forte tempête peut entraîner une flexion excessive de la structure c’est pourquoi
l’équipe de SOM ont proposé de construire un noyau avec des barres d’acier qui
absorbent la majeur partie de contrainte de traction par contre si le noyau se courbe trop
la partie en béton du noyau ne sera pas en mesure de supporter la contrainte de traction,
du coup la meilleure méthode pour empêcher la flexion d’une poutre dans l'ingénierie
structurelle est d’utiliser une section en i c’est exactement ce que l’ont fait en reliant les
murs transversaux aux contreforts vous pouvez voir maintenant que la forme ressemble à
une coupe transversale en forme de i , l’ensemble du bâtiment est désormais
structurellement solide et peut soutenir la contrainte de traction sans se déformer .

Il est intéressant de noter que 70% de Burj Khalifa est soutenu par le noyau en béton, les
25% supérieurs n’ont pas de support central en béton, il s’agit d’une structure en acier.
Bien que le Burj Khalifa résiste principalement à la flexion , le sommet de cette structure
est capable de se plier et d'osciller environ de deux mètres lors des tempêtes de vent.
Grâce au béton armé et au système de contrefort , la tour est capable de résister aux
contraintes de torsions causées par le vent. Sa forme conique lui permet de répartir les
forces de torsion et de vent sur l’ensemble de la structure,ce qui réduit les points de
tension et de pression qui pourraient affaiblir la tour.

Pourquoi l’équipe de SOM a opté pour une structure asymétrique de la tour ?


Lorsque le vent passe autour d’une structure il peut causer un
phénomène de la mécanique des fluides qui s’appelle Déversement de
tourbillons, ces tourbillons génèrent une force variable sur le bâtiment.
Si la fréquence naturel de vibration de ce bâtiment est la même que la
force de ses fluctuations le bâtiment oscille violemment , ce
phénomène est appelé résonance qui peut causer la destruction de la
tour entière c’est pour cela l'équipe de SOM a proposé une une
innovation architectural qui consiste à créer une forme en spirale afin
d’éviter la formation de tourbillon qui ne fait que perturber le vent .

Résistance au tremblement de la terre:

En termes de mouvements dus aux tremblements de terre, Burj Khalifa est également
conçue pour être résiliente. La tour est équipée de mécanismes de dissipation d'énergie
pour réduire les effets des tremblements de terre sur la structure. Les fondations
profondes de la tour sont également conçues pour réduire les effets des mouvements du
sol.
Transmission des efforts:
Il existe plusieurs mécanismes permettant la transmission des efforts sur toute la
structure :
1-Le premier mécanisme est celui de la compression. La compression est une force qui--
pousse vers l'intérieur et qui est souvent utilisée pour résister aux charges verticales.
Dans le cas du Burj Khalifa, la structure est conçue pour résister à la gravité en
répartissant le poids de la structure sur une large surface de la fondation. Cette surface
est suffisamment grande pour réduire la charge sur le sol et éviter toute instabilité.

2-Le deuxième mécanisme est celui de la tension. La tension est une force qui tire vers
l'extérieur et qui est souvent utilisée pour résister aux charges horizontales, comme le
vent. La structure du Burj Khalifa utilise des poutres en acier pour résister aux forces de
tension causées par le vent. Ces poutres sont disposées de manière à former une grille
qui répartit la charge sur l'ensemble de la structure.

3-Enfin, les efforts peuvent également être transmis à travers les murs et les colonnes.
Les murs et les colonnes sont conçus pour résister aux charges verticales et horizontales
en les répartissant à travers la structure.

4) Perspective et évolution de la typologie de


construction:

Plus les tours sont hautes plus elles risquent de vaciller et ce dû dans certains cas soit à la
force des vents auxquels elles sont soumises soit à cause de l'ancrage, du mouvement
des grues ou encore du mouvement des pompes à béton. Pour garantir la verticalité de la
tour lors de la construction, un contrôle est effectué à chaque élément rajouté au-dessus
des murs porteurs déjà existants. Des défis sont rencontrés par les ingénieurs
topographes tels que l’adjonction d’autres capteurs et l’interprétation des données.
Lors de l'établissement du cahier des charges, la plus grande difficulté va se trouver dans
la réalisation du canevas. En effet, celui-ci doit être irréprochable pour permettre la
maîtrise de la déviation de la verticale. Le problème étant que les récepteurs sont des
récepteurs GNSS initialement conçus pour une surface ellipsoïdale et non dans nos cas
précis des surfaces géodésiques, ainsi donc les coordonnées WGS-84 reçus de ces
récepteurs doivent êtres transformées dans le système de représentation cartographique
local. Pour une tour s'élançant à plus de 500 mètres de hauteur, au cours de la
progression de l'ouvrage, les points de contrôle doivent êtres mis à jour au niveau
supérieur de l'infrastructure et ceux-ci doivent être déterminés par les méthodes de
géodésie. Afin de contrôler l'évolution de la tour vers le haut un inclinomètre de haute
précision ainsi qu'un inclinomètre de longue stabilité. Le canevas de points de contrôle
peut être lui-même soumis à des mouvements dû à la construction ou encore aux
opérations d'abaissement de la nappe phréatique. Le pionnier de la méthode Géodésique
est Joël van Cranenbroeck actuel fondateur de CGEOS, sa méthode n’a pas seulement
servi lors de la construction de la tour Burj Khalifa mais également pour la Tour CMA à
Riyadh ou encore la Freedom Tower à New York.

Deux autres tours avec la méthode géodésique:

Tour Lotte - Séoul.


Shard of Glass - Londres.

Depuis la tour Burj Khalifa, des innovations ont été faites. Par exemple pour la Burj Khalifa
le seul point de repère était le GPS. Pour les nouveaux chantiers au Moyen-Orient et en
l'Asie ayant vu le jour, les signaux des constellations GLONASS et BEIDOU appuyé par le
GPS ont largement contribué à la qualité des résultats. Cette innovation a été mise en
place pour l’une des plus récentes tours, la NBK Tower (La National Bank of Kuwait).

D’autres évolutions permettant de faciliter la construction se retrouvent aussi au niveau


des coffrages. En effet on évoque la possibilité d'équiper les structures des coffrages auto-
grimpants avec des capteurs à inclinaisons permettant de réduire et d'accélérer la mise en
place tout en économisant. La mise en place de ces "coffrages intelligents" limiterait le
danger pour les ouvriers qui interviennent sur des plateformes étroites. Le coffrage
Ergoform est un de ces coffrages intelligents il a été mis en place par Hussor une
entreprise de construction.
L'autre innovation jamais utilisée jusqu'à lors est l'usage des scanners laser à courte
distance.

Ancienne méthode de Coffrage:

L’innovation du Coffrage intelligent:

Sur des chantiers l'emplacement des tours en construction peut poser problème
notamment si le chantier se situe à côté d'une autre tour cela crée une obstruction qui
empêche le GNSS de fonctionner correctement. Pour pallier ce problème on va faire
recours aux stations totales disposants de fonctions particulières tel que des commandes
qui facilitent la sortie des capteurs d'images. Ces stations sont disposées autour de la
plateforme supérieure et celles- ci avec l'évolution ont été transformées en plomb laser
intelligent.
Station totale

Plomb Laser Intelligent

L’effervescence autour de l’édification des hautes tours va probablement encore durer


d’après certains ingénieurs une bonne dizaine d’années, au cours desquels il ne sera pas
surprenant non seulement d’atteindre la hauteur du kilomètre (Tour du Roi à Djeddah
toujours en construction et ce depuis Avril 2013) mais bien d’atteindre ou de dépasser les
2000 mètres de hauteur. Comme toute construction hors norme les ingénieurs, techniciens
et architectes intervenant sur ces chantiers auront de nouveaux défis et contribueront au
progrès de l’ingénierie géodésique comme leur prédécesseur.
Concernant l’empreinte Carbone, L’Arabie Saoudite est l’un des pays les moins émetteurs
au monde. Le pays compte deux des plus grandes tours au monde: La Tour Burj Khalifa à
Dubaï, l'Abraj Al Bait ou la Makkah Clock Royal Tower située toutes les deux à la Mecque (
avec une hauteur commune de 601m ).
La Chine est l’autre pays d’Asie avec les plus grandes tours au monde.
Malgré le taux d’émission que peut engendrer la construction d’un gratte-ciel, la méthode
de Géodésie n’aura de cesse d’évoluer jusqu’à ce qu’une nouvelle technique ne voit le
jour. La Burj Khalifa a été construite pour résister aux séismes D’ordre 7.0 la structure a
également été faite pour résister à la température extérieure pouvant aller jusqu'à 50°C.

Les responsables :
Partie 1 : Outaleb Nihal
Partie 2 : Pelletreau Thibaud
Partie 3 : Taieb Ines
Partie4 : Biack Manuella Victorine

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