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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONG

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES

« I.S.T.A » Lukula / BOMA

PREMIER CYCLE
SECTION: INFORMATIQUE

CONCEPTION ET REALISATION D’UN SYSTEME DE


COMMANDE AUTOMATIQUE D’UNE LAMPE
ELECTRIQUE PAR RECONNAISSANCE VOCALE VIA
UN ANDROID

MAWOKA MAWOKA Richard

Directeur : NZITA MAPHATU Léon Travail de fin de cycle présenté


Ingénieur en génie Electronique
Chef de Travaux et défendu en vue de
l’obtention du grade
d’ingénieur technicien en
informatique.
Option : technique de
maintenance et réseau
ANNNEE ACADEMIQUE 2021-2022
i

Epigraphe
« N’élevez pas si haut votre tète, ne parlez avec tant d’arrogance,
car ce n’est ni de l’orient, ni de l’accident, ni du désert que vient
l’élévation. Mais DIEU est celui qui juge ; il abaisse l’un et élève
autre »

Psaumes 75 :5-7
ii

Dédicace

Que ce travail honore mes très chers parents MAWOKA MAWOKA


Richard, et BINDA LENDO Céline des parents irréprochables, votre
grand courage, votre sagesse et votre souci pour le bien être de tout le
monde font de vous des parents admirés et respectés de tous.
Vos innombrables sacrifices ont été une véritable preuve d’amour
pour vos enfants et il va de soi que vous en récoltiez des fruits. Ce
travail en est un, qu’il réjouisse vos cœurs. Je prie Dieu de tout cœur
qu’il vous garde très longtemps auprès de nous.

MAWOKA MAWOKA Richard


iii

Remerciements
Toute œuvre humaine étant l’expression de la volonté de notre
créateur, au nom du Père Céleste le Très Miséricordieux, à qui on
doit tout, nous saisissons cette occasion pour exprimer notre gratitude
et nos vifs remerciements à tous les héros dans l’ombre dont
l’assistance de diverses manières a été déterminante durant notre
cursus académique et dans l’élaboration de ce précieux travail.

A ce titre, il nous est Inéluctable de s’acquitter d’un noble devoir,


celui de rendre un vibrant hommage à notre éminent directeur
monsieur le chef de travaux, l’ingénieur NZITA MAPHATU Léon
pour la confiance qu’il m’a accordé, chose qui m’a incité à multiplier
les efforts pour être à la hauteur de ses attentes. Veuillez, Monsieur,
trouver dans ce travail une reconnaissance sincère pour tout le savoir
que vous m’aviez prodigué avec autant de dynamisme, de compétence
et de rigueur. Pour la qualité de votre encadrement, votre incroyable
disponibilité, vos remarques fructueuses et vos directives précieuses.

Nous disons également un grand merci au comité de gestion, aux


corps professoral et administratif de l'Institut Supérieur de Technique
Appliquées Lukula à Boma (ISTA L/B) en sigle, mais aussi au
personnel ouvrier.
iv

A vous oncles, tantes, frères et sœurs de ma famille, Robert


MAKABA, Harmonie PHAKU, Adel PFUTI, Giscard SAMBU,
Honoré UMBA, pour votre affection et vos privations durant mes
études.

A mes cher(e)s ami(e)s et camarades de la promotion de troisième


graduat TMR 2021-2022: Necker MUANDA, Jean MBAMBI,
KANGA TSUMBU, SAMBU MVUMBI, Anneth NGOMA, SUAMI
MUAKA, MUANDA KHUTI. Que ce travail m’offre l’occasion de
vous réitérer ma profonde gratitude et soyez rassuré de mon
indéfectible attachement.

Nos remerciements et hommages à toutes les personnes qui nous sont


très chères et dont nous taisons les noms, puissent-ils trouver dans cet
auguste silence l’expression de notre indéfectible attachement.

MAWOKA MAWOKA Richard


v

LISTES DES FIGURES

Figure 1.1. La représentation symbolique d’un système…………….…………….…6


Figure 1.6 : Structure d'un système automatisé…………………….……………….7
Figure 1.6 : Structure d'un système automatisé………………………………….…8
Figure 1.5 ci-dessous, illustre un automatisme en chaîne ou boucle fermée……….9
Figure1.6 : Structure d'un système automatisé ……………………………………..10
Figure I. 7. API dans une structure automatisée……………………………………14
Figure1.8:Organigramme simplifié d’un système automatisé………………………15
Figure1.8:Organigramme simplifié d’un système automatisé…………………...….17
Figure2.3: Repérage des broches d’un circuit intégré………………………………
20
Figure 2.2 : l’identification d’un PIC…………………………………………………21
La figure 2.4 ci-dessous, illustre l’architecture interne du PIC ….…………….……22
Figure 2.7 : Périphériques informatiques sans fil Bluetooth………………………..26
Figure 2.8 : Modules informatiques utilisés en technologie Bluetooth……………27
Figure 2.11 : Applications de la technologie Bluetooth……………………….……..28
Figure : 2.12 : Architecture d’un piconet …………………………………………….30
Figure 2.13 : Gammes de fréquence de la technologie Bluetooth…………………32
Figure 2.14 : Modèle des échanges entre le piconets maitre et esclave………..…33
Figure 2.16 : Les échanges de données avec deux esclaves du piconet……………
34
Figure 3.1 : Schéma électronique du mécanisme………………………………..…37
Figure 3.2 Aspect physique du mécanisme………………………………………….38
Figure 3.3 Circuit électronique du mécanisme……………………………………..38
Figure 3.4 : Connexion Bluetooth et code du récepteur………………………….42
Figure 3.6 : Plan architectural de la maison intelligente…………………………..43
Figure 3.7 : Code électronique du mécanisme…………43
vi

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 3.1 : Liste détaillée des composants………………………………………………40

Tableau 3.2 : Montant global de la réalisation du montage…………………..…………….41


vii

LISTE D’ABREVIATIONS ET SIGLES

A
ACL : Asynchronous connection Len

API : Automate programme industriel

C
CAC : Chanel Access code

CAN : Convertisseur analogique numérique

DAC : Divise Access code

H
HS : Hig sped

I
ICSP : In circuit serial programme

IHM : Interface homme machine

ISM : Industrial scientific medical

LP : Low power

MIPS : Million instruction par seconde

HCI : Host controller interface

PAN : Personel area network

PC : Partie commende

PIC : Programme intégrante circuit

PO : Partie operative

R
viii

RAM : Radom access memory

ROM : Radom only memory

SCO : Synchronous connection oriente

SDP : Service discovery protocol

SSP : Synchronous serial port

TOR : Tout ou rien

USART : Universel sychronous asynchronous receiver

Transmettre

USB : Universal serial bus

WPAN : Wircless personnel area network


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INTRODUCTION GENERALE
1. Brève Historique

L'être humain, par sa nature, a toujours recherché le moyen


d'économiser ses efforts. Il n'a jamais cessé de mettre son
intelligence et son imagination au service de ce but et ceci afin de
créer un partenaire qui “fera” le travail à sa place.

L'arrivée récente des systèmes automatisés et appareils


électroménagers tel que les robots, les lave-linges, les lave-
vaisselles, les aspirateurs, ... (devenant de plus en plus
familiers), permettent d'éliminer bon nombre de travaux pénibles et
de réaliser des tâches répétitives et fastidieuses.

Signalons également que face au défi économique auquel l'industrie


mondiale est confrontée ces derniers temps, la mutation de
l'appareil productif s'avère nécessaire: automatiser, par exemple,
devient indispensable pour obtenir une compétitivité meilleure des
produits fabriqués et assurer des performances optimales.

Notons aussi à l'occasion que si l'homme (la créature la plus


extraordinaire au monde) qui est doté d'intelligence et de divers
organes a inventé des machines merveilleuses et complexes, celles-ci
ne sont rien sans lui : elles ne sont qu'un outil de travail et de
progrès, certes encore une fois merveilleuses, mais dépendant du
vouloir de ceux qui s'en servent. Ne nous laissons pas dominer ou
déconcerter par leur complexité !

L’automatisation est aussi la priorité absolue dans les industries


modernes, le débat sur ce phénomène est toujours sujet à controverse
vu que la machine à tendance à remplacer l’homme dans plusieurs
tâches, il ne peut hélas assurer les tâches que fait la machine dans
plusieurs domaines.

Elle consiste à en assurer la conduite par un dispositif


technologique qui se substitue aux opérations manuelles. Le système
ainsi conçu sait prendre en compte les situations pour lesquelles sa
commande a été réalisée.

L’Automatique, les mécanismes de régulation et d'adaptation,


largement répandus dans la nature, sont aussi à la base du
fonctionnement des systèmes créés et utilisés par l'homme. Depuis
très longtemps, on les retrouve dans diverses machines et
inventions.
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Avec la révolution industrielle et le régulateur de Watt, on a vu


apparaître les premières formalisations modernes : modélisation
(avec les équations différentielles inventées par Newton) et
stabilité.

Le point de départ de la théorie mathématique des systèmes remonte


ainsi aux travaux du mathématicien et astronome anglais G. Airy. Il
fut le premier à tenter une analyse du régulateur de Watt. Ce n'est
qu'en 1868, que le physicien écossais J. C. Maxwell publia une
première analyse mathématique convaincante et expliqua certains
comportements erratiques observés parmi les nombreux régulateurs en
service à cette époque.

Ses travaux furent le point de départ de nombreux autres sur la


stabilité, notion marquée par le travail de H. Poincaré et A. M.
Lyapounov, sa caractérisation ayant été obtenue indépendamment par
les mathématiciens A. Hurwitz et E. J. Routh.

Durant les années 1930, les recherches aux Bell Telephone


Laboratories les amplificateurs ont été à l'origine de notions
encore enseignées aujourd'hui. Citons par exemple les travaux de
Nyquist et de Bode caractérisant à partir de la réponse
fréquentielle en boucle ouverte celle de la boucle fermée.
Tous ces développements ont vu le jour dans le cadre des systèmes
linéaires ayant une seule commande et une seule sortie. On disposait
d'une mesure sous la forme d'un signal électrique. Cette dernière
était alors entrée dans un amplificateur qui restituait en sortie un
autre signal électrique qu'on utilisait comme signal de contrôle.
Ce n'est qu'après les années 1950 que les développements théoriques
et technologiques (avec l'invention des calculateurs numériques)
permirent le traitement des systèmes multi-variables linéaires et
non linéaires ayant plusieurs entrées et plusieurs sorties.

Citons comme contributions importantes dans les années 1960 celles


de R. Bellmann avec la programmation dynamique, celles de R. Kalman
avec la commandabilité, le filtrage et la commande linéaire
quadratique; celles de L. Pontryagin avec la commande optimale.

Ces contributions continuent encore aujourd'hui à alimenter les


recherches en théorie des systèmes. Le champ d'application s'est
considérablement étendu.

Alors qu'aujourd'hui l'Automatique est omniprésente dans les


domaines industriels tels que l'aéronautique, l'aérospatiale,
l'automobile, ou le génie des procédés, certaines recherches
actuelles s'appuyant sur des notions clés présentées dans ce travail
concernent la construction d'un premier calculateur quantique.
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2. Problématique

La commande et le contrôle d’un récepteur électrique se fait souvent


d’une manière manuelle, et pose parfois quelques anomalies tant
matérielles que physique, l’homme est obligé d’effectuer un
mouvement et ensuite utiliser sa force musculaire et son
intelligence pour s’assurer si le récepteur est bien connecté aux
circuits électriques de l’installation.

C’est ainsi, nous sommes préoccupés dans ce travail de mener une


étude enfin de concevoir un mécanisme ou un système pouvant
commander et contrôler de manière automatique un récepteur
électrique en utilisant un téléphone de marque Android ?

3. Hypothèse du sujet

L’hypothèse est l’idée ou la pensée que l’on veut défendre ou


démontrer comme thèse tout au long du travail. Par rapport au
problème, l’hypothèse est la réponse directe de l’interrogation
principale du problème.

Nous pensons que la réalisation de ce système de commande


automatique offrira une simplification qui peut alléger le contrôle
et commande des récepteurs dans nos maisons. En effet, notre
mécanisme automatique permet de contrôler et commander de façon
simple et confortable les récepteurs électriques via un téléphone
Android.
De plus, l’utilisateur a besoin d’un tel système de pilotage. .

4. Objectif du sujet

L’objectif poursuivi dans ce travail est de concevoir et mettre sur


pied une réalisation d’un système automatique de contrôle et
commande d’un récepteur, dans le cas échéant une lampe électrique
par reconnaissance vocale via un Android, sans la présence physique
d’un être humain devant les interrupteurs électriques.

5 .Intérêt du sujet

Le choix de ce thème nous a été dicté par le souci de comprendre la


complexité du système de l’automatisation et informatique qui sont
parmi les plus grandes inventions du dernier siècle. Et aussi pour
nous familiarisé avec la communication homme-machine ou machine-
machine peut être considérée comme étant un nouveau type de dialogue
possible.
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6. Méthodologie

Dans le cadre de notre étude, la technique est définie comme


étant le moyen qui permet au chercheur d’acquérir et de
traiter les données dont il a besoin pour comprendre ou
expliquer un phénomène ou sujet d’étude. Les techniques
utilisées sont :

 La technique documentaire ; cette technique nous a permis de


réunir les documents nécessaire à l’étude et la rédaction de
notre travail de fin d’études ; y compris la consultation
des sites Internet et la lecture des articles.
 La technique d’interview : cette technique consiste à
consulter les spécialistes œuvrant dans le domaine des
systèmes automatiques.
 La méthode descriptive qui consiste à décrire le mécanisme
automatique de contrôle et commande des récepteurs
électriques.

7. Délimitation du sujet

Pour mieux comprendre notre sujet, il est nécessaire de faire une


délimitation spatio-temporelle c’est-à-dire dans le temps et dans
l’espace.

Notre étude concerne à la réalisation d’un système automatique de


contrôle et commande d’une lampe électrique par reconnaissance
vocale via un téléphone Android.

Ce travail porte sur une période allant du mois de Janvier 2022 au


mois de Décembre 2022, et prendra toute l’année académique 2021-
2022 qui constitue l’année d’étude sur la matière traitée.

8. Subdivision Du Travail

Exempté l’introduction générale et la conclusion générale, notre


travail est subdivisé en trois chapitres à savoir :

 Le premier chapitre traite sur les généralités des systèmes de


commande automatiques;
 Le deuxième chapitre est orienté sur la présentation du
microcontrôleur PIC 16F887.
 Le troisième chapitre est consacré à la réalisation du système
de commande automatique de la lampe électrique.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES SYSTEMES DE COMMANDE AUTOMATIQUES

I.1 Introduction

Le développement des connaissances, et des outils mathématiques, on


conduit à un formidable essor des systèmes automatisés, et des
systèmes asservis.

Mais au fait qu'est-ce qu'un système ? Bien difficile de répondre à


une telle question ! Notre point de vue porte sur les systèmes de
production en général, nous pouvons néanmoins en donner une
définition plus large.

L'homme a commencé par penser, concevoir et réaliser. Lorsqu'il a


fallu multiplier le nombre d'objets fabriqués, produire en plus
grand nombre, l'automatisation des tâches est alors apparue :
remplacer l'homme dans des actions pénibles, délicates ou
répétitives.

Aujourd’hui l’application des automates programmables industriels


est pratiquement palpable dans tous les domaines industriels vue sa
grande flexibilité et son aptitude à s’adapter.
Ce chapitre contient une généralité sur les systèmes et leurs
commandes ainsi que l’évolution de l’automatisation avec l’automate
programmable industriel

I.2 Définitions

I.2.1 Automatisation [1]

L’automatisation d’une production consiste à transformer l’ensemble


des tâches de commande et de surveillance, réalisées par des
opérateurs humains, dans un ensemble d’objets techniques appelés
partie commande. Cette dernière mémorise le savoir-faire des
opérateurs, pour obtenir l’ensemble des actions à effectuer sur la
matière d’œuvre, afin d’élaborer le produit final.

I.2.2 Système automatisé


Un système automatisé ou automatique est un système réalisant des
opérations et pour lequel l'homme n'intervient que dans la
programmation du système et dans son réglage. Les buts d'un système
automatisé sont de réaliser des tâches complexes ou dangereuses pour
l'homme, effectuer des tâches pénibles ou répétitives ou encore
gagner en efficacité et en précision.

L’objectif de l’automatisation des systèmes est de produire, en


ayant recours le moins possible à l’homme, des produits de qualité
et ce pour un coût le plus faible possible.
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I.3 Rôle

Un système automatisé permet d’apporter ou d’améliorer les


conditions de travail en supprimant les taches les plus pénibles et
en augmentant la sécurité ;
Le système de commande automatique permet aussi sa faisabilité,
d’améliorer la qualité de production, la capacité de contrôle, de
gestion, de simplifier le travail humain, d’accroitre la production,
également d’économiser les matières premières et l’énergie
Le système de commande automatique permet aussi d’obtenir de façon
reproductible la valeur ajoutée.

I.4 BUT

Les buts d’un système automatique sont de réaliser des tâches


complexes ou dangereuses pour l'homme, effectuer des tâches pénibles
ou répétitives ou encore gagner en efficacité et en précision.

I.5 Généralités sur la commande

I.5.1 Système

Un système est décrit comme un ensemble d'éléments en interaction


entre eux et avec l’environnement, intégré pour rendre à son
environnement les services correspondants à sa finalité. La figure
1.1 ci-dessous, illustre le symbole d’un système.

Figure 1.1. La représentation symbolique d’un système

I.5.2 Classification des systèmes

Les systèmes sont classés en fonction de la nature des informations


de commande et de mesure, et également en fonction de la nature du
traitement de ces informations.

a) Les systèmes stochastiques

Ce sont des systèmes qui évoluent dans le temps, et qui sont sujets
aux effets du hasard.
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b) Les systèmes déterministes

Ce sont des systèmes auxquels si on applique les mêmes entrées, ils


produisent les mêmes résultats.

Dans les systèmes déterministes, on trouve les systèmes à temps


continu et les systèmes à temps discrets.
La figure 1.2 ci-dessous, montre l’organigramme mathématique des
systèmes.

Figure I.2 : Organigramme mathématique des systèmes

Dans le monde de l’Automatique [Qui fonctionne tout seul ou sans


intervention humaine]. Il existe deux types de systèmes :

1) Les systèmes à événements discrets


Qui sont des séquences d’actions dans le temps on cite par exemple
les distributeurs automatiques, les ascenseurs, les montages
automatique dans les milieux industriels, les feux de croisement
etc.
2) Les systèmes continus

Pour asservir et/ou commander des grandeurs physiques de façon


précise et sans aide extérieure par exemple : la vitesse de rotation
d’un lecteur CD, l’angle d’une fusée, la position du bras d’un
robot, le pilotage automatique d’un avion, le pilotage d’un véhicule
électrique.
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I.5.3 Commande des systèmes

I.5.3.1 Commande d'un système en boucle ouverte

Un système non perturbé, bien conçu peut donner entière


satisfaction, la sortie obtenue étant conforme à la sortie
souhaitée, à partir d'une consigne donnée. La figure 1.3 ci-dessous,
présente le symbole d’un système en boucle ouverte.

Figure I. 3. Commande d'un système en chaîne ouverte

Cependant lorsqu'une perturbation extérieure intervient sur le


système, la valeur obtenue en sortie peut être très différente de la
valeur souhaitée.

La figure 1.4 ci-dessous, présente un système en boucle ouverte avec


perturbations.

Figure I.4 : Perturbations

I.5.3.2 Commande d’un système en boucle fermée

Le mouvement ou l’action de sortie de l’automatisme est contrôlé par


un capteur ou détecteur qui renvoie l’information à l’entrée de
l’automatisme. Il y a donc retour de l’information de la sortie vers
l’entrée, c’est le principe de la rétroaction qu’on appelle en
anglais ‘’Feed-back’’.
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La figure 1.5 ci-dessous, illustre un automatisme en chaîne ou


boucle fermée

Figure1.5 : Automatisme en chaîne fermée

Dans ce cas, le cycle réaliser, s’autocontrôle au fur et à mesure de


son évolution, il assure en même temps une plus grande sécurité de
fonctionnement

I.6 Structure d’un système automatisé [2]

Tout système automatisé est composé de deux parties principales :


partie opérative et partie commande. Ces deux parties s’échangent
les informations entre elles à l’aide des capteurs et près-
actionneurs comme le montre la figure 1,6.
La partie opérative procède au traitement des matières d’œuvre afin
d’élaborer le produit finale .La partie commande coordonne la
succession des actions sur la partie opérative dans le but d’obtenir
le produit final.
La communication entre la partie opérative et la partie commande se
fait par l’intermédiaire d’une interface, cette dernière est
constituée par l’ensemble de capteurs et pré-actionneurs.
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Tout système automatisé peut se décomposer selon le schéma ci-


dessous

Figure 1.6 : Structure d'un système automatisé

I.6.1 Partie opérative (PO)

Elle agit sur la matière d’œuvre afin de lui donner sa valeur


ajoutée. Les actionneurs (moteurs, vérins) agissent sur la partie
mécanique du système qui agit à son tour sur la matière d’œuvre. Les
capteurs / détecteurs permettent d’acquérir les divers états du
système.

I.6.2 Partie commande (PC)

Elle donne les ordres de fonctionnement à la partie opérative. Les


pré-actionneurs permettent de commander les actionneurs ; ils
assurent le transfert d’énergie entre la source de puissance (réseau
électrique, pneumatique …) et les actionneurs.
Exemple : contacteur, distributeur …

Ces pré-actionneurs sont commandés à leur tour par le bloc de


traitement des informations. Celui-ci reçoit les consignes du
pupitre de commande (opérateur) et les informations de la partie
opérative transmises par les capteurs / détecteurs.

En fonction de ces consignes et de son programme de gestion des


tâches (implanté dans un automate programmable ou réalisé par des
relais (on parle de logique câblée), elle va commander les pré-
actionneurs et renvoyer des informations au pupitre de signalisation
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ou à d'autres systèmes de commande et/ou de supervision en utilisant


un réseau et un protocole de communication.

I.6.3. Leur constitution

La partie opérative (PO) comprend les actionneurs (moteur


électrique, vérins pneumatique et/ou hydraulique, …) qui agissent
Directement sur le processus automatisé.

La partie commande (PC) coordonne les différentes actions de la


partie opérative. Elle comprend essentiellement les capteurs, les
boutons de commande, les pré-actionneurs…

I.6.4. Poste de contrôle

Composé des pupitres de commande et de signalisation, il permet à


l’opérateur de commander le système (marche, arrêt, départ cycle …).
Il permet également de visualiser les différents états du système à
l’aide de voyants, de terminal de dialogue ou d’interface homme-
machine (IHM).

I.6.5. Avantages de l’automatisation

 Éliminer les tâches répétitives ;


 Simplifier le travail de l'humain ;
 Augmenter la sécurité ;
 Accroître la productivité ;
 Économiser les matières premières et l'énergie
 S’adapter à des contextes particuliers ;
 Maintenir la qualité.

I.6.6 L’évolution de l’automation industrielle

I.6.6.1 Historique

Au début des années 50, les ingénieurs étaient déjà confrontés à des
problèmes d’automatisme. Les composants de base de l'époque étaient
les relais électromagnétiques à un ou plusieurs contacts. Les
circuits conçus comportaient des centaines voire des milliers de
relais. Le transistor n'était connu que comme un composant d'avenir
et les circuits intégrés étaient inconnus.

Vers 1960, les semi-conducteurs (transistors, diodes) sont apparus


dans les automatismes sous forme de circuits digitaux. Ce n'est que
quelques années plus tard, que l'apparition des circuits intégrés a
amorcé une révolution dans la façon de concevoir les automatismes.
P a g e | 12

Ceux-ci étaient très peu encombrants et leur consommation était des


plus réduite. On pouvait alors concevoir des fonctions de plus en
plus complexes à des coûts toujours décroissants.

C'est en 1969 que les constructeurs américains d’automobiles


(General Motors en particulier) ont demandé aux firmes fournissant
le matériel d'automatisme des systèmes plus évolués et plus souples
pouvant être modifiés simplement sans coûts exorbitants.

Les ingénieurs américains ont résolu le problème en créant un


nouveau type de produit nommé ‘automates programmables’. Ils
n’étaient rentables que pour des installations d’une certaine
complexité, mais la situation a très vite changée, ce qui a rendu
les systèmes câblés obsolètes.

De nombreux modèles d'automates sont aujourd'hui disponibles ;


depuis les nano automates bien adaptés aux machines et aux
installations simples avec un petit nombre d'entrées/sorties,
jusqu'aux automates multifonctions capables de gérer plusieurs
milliers d'entrées/sorties et destinés au pilotage de processus
complexes.

I.7 Automates programmables industriels

I.7.1 Définition

Un automate programmable industriel (API) est une machine


électronique spécialisée dans la conduite et la surveillance en
temps réel de processus industriels et tertiaires.

Il exécute une suite d’instructions introduites dans ses mémoires


sous forme de programme, et s’apparente par conséquent aux machines
de traitement d’information.

Selon la norme française, un automate programmable est un : Système


électronique fonctionnant de manière numérique, destiné à être
utilisé dans un environnement industriel, qui utilise une mémoire
programmable pour le stockage interne des instructions orientées aux
fins de mise en œuvre des fonctions spécifiques, telles que des
fonctions de logique, de mise en séquence, de temporisation, de
comptage et de calcul arithmétique, pour commander au moyen
d’entrées et de sorties Tout ou Rien ou analogiques divers types de
machines ou de processus.

L’automate programmable et ses périphériques associés sont conçus


pour pouvoir facilement s’intégrer à un système d’automatisme
industriel et être facilement utilisés dans toutes leurs fonctions
prévues.
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I.7.2 Domaines d'emploi des automates

On utilise les API dans tous les secteurs industriels pour la


commande des machines (convoyage, emballage ...) ou des chaînes de
production (Automobile, agroalimentaire) ou il peut également
assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie,
chimie).

Il est de plus en plus utilisé dans le domaine du bâtiment


(tertiaire et industriel) pour le contrôle du chauffage, de
l'éclairage, de la sécurité ou des alarmes.

I.7.3 Objectifs de l’automate

Les objectifs poursuivis par une automatisation peuvent être assez


variés. On peut retenir quelques-uns :

 La recherche de coûts plus bas, par réduction des frais de


main-d’œuvre, d’économie de matière, d’économie d’énergie,…
 La suppression des travaux dangereux ou pénibles et
l’amélioration des conditions de travail.
 La réalisation d’opérations impossibles à contrôler
manuellement.

I.7.4 Caractéristiques de l’automate programmable

Les automates programmables industriels sont caractérisés par trois


caractéristiques fondamentales qui le distinguent des outils
informatiques tels que les ordinateurs utilisés dans les entreprises
et les tertiaires :

 Il peut être directement connecté aux capteurs et pré-


actionneurs grâce à ses entrées/sorties industrielles.
 Il est conçu pour fonctionner dans des ambiances industrielles
sévères (température, vibrations, microcoupures de la tension
d’alimentation, parasites, etc.…).
 Enfin, sa programmation à partir des langages spécialement
développés pour le traitement des fonctions d’automatismes
facilitent son exploitation et sa mise en œuvre.
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I.7.5 Nature des informations traitées par l'automate

Les informations peuvent être de type :

a) Tout ou rien (T.O.R.)

L’information est représentée en format numérique ou elle peut


prendre que deux états (vrai/faux, 0 ou 1). C'est le type
d'information délivrée par un détecteur, un bouton poussoir …

b) Analogique

L’information est continue et peut prendre une valeur comprise dans


une plage bien déterminée. C'est le type d'information délivrée par
un capteur analogique (pression, température).

La figure 1.7 ci-dessous, présente une structure d’un API

Figure I. 7. API dans une structure automatisée


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I.8.Description et fonctionnement d’un système automatique

I.8.1 Description [3]

La figure 1.8 Ci-dessous nous donne l’organigramme général simplifié


d’un système automatisé.

Figure1.8:Organigramme simplifié d’un système automatisé

Tandis qu’à la figure 1.9, nous présentons l’organigramme général


détaillé d’un système automatisé

Figure1.9:Organigramme général détaillé d´un système automatisé


P a g e | 16

I.8.2 Fonctionnement d’un système automatique

La partie opérative est le processus à automatiser, elle est aussi


appelée : partie puissance ;

La partie commande est un automatisme qui élabore en sortie des


ordres destinés au processus et des signaux de visualisation en
fonction du contrôle du processus.

Cette partie est aussi appelée automatisme logique ou traitement


logique des informations.

I.9 Conclusion

La théorie de la commande permet la conception de système de


commande afin d’avoir un système stable précis et robuste vis-à-vis
des perturbations qui infectent un tel système, on peut les
constater dans plusieurs domaines tel que l’aéronautique, le
spatial, l’industrie chimique, l’automobile, le génie électrique…

Les structures de commande en boucle ouverte et les structures de


commande à contre-réactions appelées aussi structures en boucle
fermée ont un rôle majeur sur la commande et régulation des systèmes
vis-à-vis de leurs complexités et degré de danger pour assurer la
sécurité des biens et des personnes.

La conception modulaire de l’API permet de le configurer en fonction


du système qu’il doit commander. Dans chaque cas, les modules
constituant l’API sont choisis en fonction des besoins.
Un système n’étant jamais parfait, il est toujours appelé à être
modifier, et améliorer c’est de ce principe que notre projet a pris
naissance.
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CHAPITRE II : PRESENTATION DU MICROCONTROLEUR PIC 16F887


II.1 Introduction

Le présent chapitre est consacré à l’étude détaillée du


microcontrôleur PIC 16F877 qui est le composant pilote de notre
système de commande automatique des récepteurs électriques de
diverses natures. Ce microcontrôleur assurera pleinement ses
fonctions de commande automatique via la technologie Bluetooth.

II.2 Etude du microcontrôleur PIC 16F887

II.2.1 Définition [4]

Le microcontrôleur est un dérivé du microprocesseur. Sa structure


est celle des systèmes à base de microprocesseurs. Il est donc
composé en plus de l’unité centrale de traitement, d’une mémoire
(mémoire vive RAM et mémoire morte ROM), une (ou plusieurs)
interface de communication avec l’extérieur matérialisé par les
ports d'entrée/sortie.

En plus de cette configuration minimale, les microcontrôleurs sont


dotés d'autres circuits d’interface qui vont dépendre du
microcontrôleur choisi à savoir les systèmes de comptage (TIMER), le
convertisseur analogique/numérique (CAN) intégré, gestion d’une
liaison série ou parallèle, un Watchdog (surveillance du programme),
une sortie PWM (modulation d’impulsion),…

La figure 2.1 présente le microcontrôleur et ses interfaces

Figure 2.1 : Microcontrôleur et ses interfaces


P a g e | 18

II.2.2 Rôle du microcontrôleur

Les microcontrôleurs améliorent l'intégration et le coût (lié à la


conception et à la réalisation) d'un système à base de
microprocesseur en rassemblant ces éléments essentiels dans un seul
circuit intégré. On parle alors de "système sur une puce" (en
anglais : "System On chip").

Les microcontrôleurs sont plutôt dédiés aux applications qui ne


nécessitent pas une grande quantité de calculs complexes, mais qui
demandent beaucoup de manipulations d’entrées/sorties. C’est le cas
de contrôle de processus.

Les systèmes à microprocesseur sont plutôt réservés pour les


applications demandant beaucoup de traitement de l’information et
assez peu de gestion d’entrées / sorties. Les ordinateurs sont
réalisés avec des systèmes à microprocesseur.

II.2.3 Classification des microcontrôleurs

Il existe plusieurs familles de microcontrôleurs dont


les plus connues sont :
 Atmel : AT; familles AT89Sxxxx, AT90xxxx ;
 Motorolla : famille 68HCxxx, …
 Microship : PIC ; familles 12Cxxx, 16Cxxx, 16Fxxx, 18Fxxx, …
 Intel : famille 80C186XX ;
 STMicroelectronics : famille STX ;
 Analog Devices : famille ADuC.

Nous allons nous intéresser dans le cadre de ce travail à la famille


Microchip PIC (Programmable Integrated Circuit) de moyenne gamme
(MIDRANGE).

II.2.4 Présentation d’un microcontrôleur PIC

Ils sont des composants dits RISC (Réduced Instructions Construction


Set), ou encore composant à jeu d’instructions réduit. Chaque
instruction complexe peut être programmée par plusieurs instructions
simples. Sachant que plus on réduit le nombre d’instructions, plus
facile et plus rapide qu’en est le décodage, et plus vite le
composant fonctionne.

La famille des PIC à processeur 8 bits est subdivisée à l’heure


actuelle en 3 grandes catégories :

 Base-Line : ils utilisent des mots d’instruction de 12 bits.


 Mid-Range : ils utilisent des mots d’instruction de 14 bits.
P a g e | 19

 High-End : ils utilisent des mots d’instruction de 16 bits.

Il existe aussi des PIC à processeur 16 bits (PIC24F/PIC24H) et 32


bits (PIC32M) aussi. Tous les PICs Mid-Range ont un jeu de 35
instructions, stockent chaque instruction dans un seul mot de
programme, et exécutent chaque instruction (sauf les sauts) en un
cycle machine.

On atteint donc de très grandes vitesses, et les instructions sont


de plus très rapidement assimilées.
L’horloge fournie au PIC est divisée par 4. C’est cette base de
temps qui donne le temps d’un cycle. Si on utilise par exemple un
quartz de 4MHz, on obtient donc 1.000.000 de cycles/seconde ; or,
comme le PIC exécute pratiquement une instruction par cycle, hormis
les sauts, cela nous donne une puissance de l’ordre de 1MIPS (1
Million d’Instructions Par Seconde).

Pour identifier un PIC, on utilise simplement son appellation du


type : wwlxxyyy-zz

 WW: Représente la catégorie du composant (12, 14, 16, 17, 18),


 L: Tolérance plus importante de la plage de tension.
 XX: Type de mémoire de programme:
 C: EPROM ou EEPROM.
 CR: PROM.
 F: FLASH.
 YYY: Identification.
 ZZ: Vitesse maximum tolérable.

La figure 2.2 ci-dessous, illustre l’identification d’un PIC

Figure 2.2 : l’identification d’un PIC

Les PICs sont des composants STATIQUES, c’est à dire que la


fréquence d’horloge peut être abaissée jusqu’à l’arrêt complet sans
perte de données et sans dysfonctionnement.

Ceci par opposition aux composants DYNAMIQUE, donc la fréquence


d’horloge doit rester dans des limites précises.
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Les microcontrôleurs PIC sont présentés en boîtier DIL (Dual In


Line).Un point ou une encoche donne un repérage de la broche 1,
ensuite il faut se déplacer vers la droite pour avoir les autres
broches. Ont fait le tour du circuit dans le sens trigonométrique.
La figure 2.3, présente le repérage des broches d’un circuit intégré

Figure2.3: Repérage des broches d’un circuit intégré

II.2.5 Microcontrôleur PIC 16F887

Dans la suite du chapitre, on va prendre comme exemple le PIC 16F887


et présenter sa structure interne et externe. Les éléments
essentiels du PIC 16F887 sont :

II.2.5.1 Structure interne


A. Caractéristiques de la CPU

 CPU à architecture RISC (8 bits)


 Mémoire programme de 8 Kmots de 14 bits (Flash),
 Mémoire de données de 368 Octets,
 EEPROM de données de 256 Octets,
 14 sources interruptions
 Générateur d'horloge de type RC ou quartz (jusqu’ à 20 MHz)
 05 ports d'entrées/ sorties
 Fonctionnement en mode sleep pour réduction de la consommation,
 Programmation par mode ICSP (In Circuit Serial Programming) 12V
ou 5V,
 Possibilité aux applications utilisateur d’accéder à la mémoire
programme.

B. Caractéristiques des périphériques

 Timer 0 : Timer/Compteur 8 bits avec un pré - diviseur 8 bits


 Timer1 : Timer/Compteur 16 bits avec une pré-division de 1, 2,
4, ou 8 ; il peut être incrémenté en mode veille (Sleep), via
une horloge externe,
 Timer2 : Timer 8 bits avec deux diviseurs (pré et post
diviseur)
 Trois modules « Capture, Compare et PWM » : Module capture 16
bits avec une résolution max. 12,5 ns, Module Compare 16 bits
avec une résolution max. 200 ns, Module PWM avec une résolution
max. 10 bits,
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 Convertisseur Analogiques numériques multicanal (8 voies) avec


une conversion sur 10 bits,
 Synchronous Serial Port (SSP) SSP, Port série synchrone en mode
I2C (mode maitre/escalve),
 Universel Synchronous Asynchronous Receiver Transmitter (USART)
: Port série universel, mode asynchrone (RS232) et mode
synchrone.

La figure 2.4 ci-dessous, illustre l’architecture interne du PIC


16F877

Figure 2.4 : Architecture interne du PIC 16F887

II.2.5.2 Structure externe

La figure 2.5 suivante, fait une représentation externe du PIC 16F877

Figure 2.5 : Brochage du PIC 16F887

Certaines pattes ont plusieurs fonctions : On dit que les fonctions


sont multiplexées
P a g e | 23

II.2.5.3 L’alimentation

L’alimentation du circuit est assurée par les pattes VDD et VSS.


Elles permettent à l’ensemble des composants électroniques du PIC de
fonctionner. Pour cela on relie VSS (patte 5) à la masse (0 Volt
) et VDD (patte 14) à la borne positive de l’alimentation qui
doit délivrer une tension continue comprise entre 3 et 6 Volts.

II.2.5.4 Cadencement du PIC

Le PIC 16F887 A peut fonctionner en 4 modes d’oscillateur.

 LP : Low Power crystal : quartz à faible puissance.


 XT : Crystal/Resonator : quartz/résonateur en céramique.
 HS : High Speed crystal/resonator : quartz à haute
fréquence/résonateur en céramique HF.
 RC : Circuit RC (oscillateur externe).

Dans le cas du 16F887, on peut utiliser un quartz allant jusqu’à


20Mhz relié avec deux condensateurs de découplage, du fait de la
fréquence importante du quartz utilisé.

Quel que soit l'oscillateur utilisé, l'horloge système dite aussi


horloge instruction est obtenue en divisant la fréquence par 4. Avec
un quartz de 4 MHz, on obtient une horloge instruction de 1 MHz,
soit le temps pour exécuter une instruction de 1μs

II.2.5.5 Circuit Reset MCLR

La broche MCLR (Master Clear) a pour effet de provoquer la


réinitialisation du microprocesseur lorsqu’elle est connectée à 0.
Lorsque le signal de “RESET” est activé, tous les registres sont
initialisé et le compteur programme se place à une adresse
spécifique appelée “Vecteur de RESET”.

II.2.5.6 Ports d’entrées/sorties


Le PIC 16F887 dispose de 5 ports :
 Port A : 6 pins I/O numérotées de RA0 à RA5.
 Port B : 8 pins I/O numérotées de RB0 à RB7.
 Port C : 8 pins I/O numérotées de RC0 à RC7.
 Port D : 8 pins I/O numérotées de RD0 à RD7.
 Port E:3 pins I/O numérotées de RE0 à RE2.
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A chaque port correspondent deux registres :

 Un registre direction pour programmer les lignes soit en


entrée, soit en sortie TRISA, TRISB, TRISC, TRISD et TRISE.
 Un registre de données pour lire ou modifier l’état des
broches. PORTA, PORTB, PORTC, PORTD et PORTE

Pour déterminer les modes des ports (I/O), il faut sélectionner


leurs registres TRISX:

 Le positionnement d’un bit à « 1 » place le pin en entrée.


 Le positionnement de ce bit à « 0 » place le pin en sortie.
La plupart des broches des PORTs sont partagées avec des
périphériques. En général si un périphérique est utilisé, les
broches correspondantes ne peuvent pas être utilisées comme broches
d’entrée/sortie.

Au reset, les lignes des ports A et E sont configurées en entrées


analogiques, les autres lignes sont configurées en entrées
digitales.
Le courant absorbé ou fourni peut atteindre 25 mA.

II.3 La technologie Bluetooth

II.3.1 Présentation de l’interface Bluetooth [5]

Le Bluetooth est une technologie de réseau personnel sans fil (noté


WPAN pour Wireless Personnel Area Network), c’est-à-dire une
technologie de réseaux sans fil à faible portée (quelques dizaines
de mètres).

Elle permet de relier plusieurs appareils entre eux sans liaison


filaire, en utilisant les ondes radio comme support de transmission.

La liaison radio fonctionne dans une bande de fréquence située


autour de 2,45 GHz. Cette bande de fréquence étant libre dans la
plupart des pays, ce qui permet d'utiliser les équipements Bluetooth
partout dans le monde.

Une interface Bluetooth est constituée d’un émetteur/récepteur


radio, d’un contrôleur et d’une interface avec le système hôte.
P a g e | 25

La figure 2.6 fait une présentation de l’interface Bluetooth.

Figure 2.6 : Présentation de l’interface Bluetooth

II.3.2 Bluetooth SIG

La technologie Bluetooth a été à l’origine mise au point par


Ericsson en 1994. En 1998, un groupe d’intérêt baptisé Bluetooth SIG
(Bluetooth Spécial Intérêts Group) a été fondé par Ericsson, IBM,
Intel, Toshiba et Nokia. Aujourd’hui, plus de 2500 entreprises ont
rejoint le groupe.

L’origine de l’appellation Bluetooth fait référence à un roi danois


Harald « Dent bleue » qui aurait unifié les différents royaumes
nordiques à la fin du Moyen Âge. Le but principal du Bluetooth SIG
est de développer des produits inter opérables.
C’est ainsi qu’a été créée une spécification sans licence pour ses
membres afin développer des produits et logiciels utilisation
Bluetooth (standard IEE 802.15).
II.3.3 Description

Bluetooth a pour principal objectif de remplacer les câbles. Les


principales caractéristiques de la technologie Bluetooth sont les
suivantes :
 Faible coût ;
 faible puissance d’émission, d’où une courte distance
d’émission (quelques dizaines de mètres) et une faible
consommation d’énergie (donc adapté aux produits portables) ;
 débits modestes (1Mbps) ;
 topologie de réseau ad hoc ;
 configurable dynamiquement ;
 support des transferts voix et données ;
 destiné à un usage personnel (PAN : Personnel Area Network) ;
 certification Bluetooth pour assurer la compatibilité des
produits entre eux.
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II.3.4 Portée

La portée d’une liaison RF à 2,45 GHz dépend : de la puissance


d’émission ; de la qualité de l’antenne (forcément limitée par les
dimensions des systèmes hôtes) et de l’environnement (obstacles,
interférences…).

La puissance d’émission permise pour un équipement Bluetooth est


réglementée. Trois classes de puissance sont définies par la norme
mais seules les classes 1 et 3 sont couramment utilisées.
Le tableau ci-dessous, regroupe les classes usuelles de la puissance
d’émission du Bluetooth.

Tableau 2.1 : Classes usuelles de la puissance d’émission du


Bluetooth

II.3.5 Utilisations

Bluetooth est aujourd’hui utilisé dans de nombreux secteurs dont


voici quelques exemples :

 Périphériques informatiques sans fil : imprimante, clavier,


souris, casque audio, enceinte …tel qu’illustré à la figure 2.7
ci-dessous.

Figure 2.7 : Périphériques informatiques sans fil utilisés en


technologie Bluetooth

 Téléphonie mobile : connexion internet pour un ordinateur


portable via un téléphone GSM avec fonction de modem, kits main
libre Bluetooth (oreillette)…tel qu’illustré à la figure 2.8
ci-dessous.
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Figure 2.8 : Modules informatiques utilisés en technologie Bluetooth

 Synchronisation de périphérique : synchronisation des contacts,


des fichiers multimédias pour les différents appareils
portables.

La figure ci-dessous, illustre un équipement de synchronisation


Bluetooth

Figure 2.9 : Equipement de synchronisation Bluetooth

 Automobile : kits mains libres, récepteurs GPS Bluetooth


 Domotique : gestion du chauffage électrique, de l’éclairage,
des appareils électroménagers, de l’arrosage automatique tel
qu’illustré à la figure suivante.

Figure 2.10 : Application du Bluetooth en domotique


P a g e | 28

II.3.6 Protocoles Bluetooth

Comme tout réseau, la technologie Bluetooth peut être décrite avec


une notion de couche, mais son modèle est différent du modèle OSI.
On parle de piles de protocoles.
La figure 2.11, regroupe les différentes applications de la
technologie Bluetooth.

Figure 2.11 : Applications de la technologie Bluetooth

La couche interface ou HCI (Host Interface Contrôler) fait le lien


entre les couches physiques (module) et les couches applicatives
(hôte).

II.3.6.1 La couche « Radio »

La couche « radio » est gérée au niveau matériel. C'est elle qui


s'occupe de l'émission et de la réception des ondes radio. Elle
définit les caractéristiques telles que la bande de fréquence et
l'arrangement des canaux, les caractéristiques du transmetteur, de
la modulation, du receveur, etc.

II.3.6.2 La couche « bande de base » (Base Band)


La Couche « bande de base » est également gérée au niveau matériel.
Cette couche définit les adresses matérielles des périphériques
nommées BD_ADDR (Bluetooth Devise Adresse) et codées sur 48 bits.
Cette couche gère également les différents types de connexions entre
les appareils : synchrones ou asynchrones.

II.3.6.3 Le « contrôleur de liaisons » (Link Controller)

Le « contrôleur de liaisons » gère la configuration et le contrôle


de la liaison physique entre deux appareils.
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II.3.6.4 Le « gestionnaire de liaisons » (Link Manager)

Le « gestionnaire de liaisons » gère les liens entre les


périphériques maîtres et esclaves. Elle permet la mise en place des
mécanismes de sécurité (l’authentification, le pairage, la création
et la modification des clés et le cryptage).

II.3.6.5 L'interface de contrôle de l'hôte (Host


Controller Interface ou HCI)

Cette couche fournit une méthode uniforme pour accéder aux couches
matérielles. Son rôle de séparation permet un développement
indépendant du hardware et du software. Les protocoles de transport
suivants sont supportés : USB (Universel Serial Bus), PC Card, RS-
232 ou UART.

II.3.6.6 La couche L2CAP

La couche L2CAP (Logiciel Link Control & Adaptation Protocol) permet


d'utiliser simultanément différents protocoles de niveaux
supérieurs. Un mécanisme permet d'identifier le protocole de chaque
paquet envoyé pour permettre à l'appareil distant de passer le
paquet au bon protocole, une fois celui-ci récupéré.

Elle gère également la segmentation (et le réassemblage) des paquets


de protocoles de niveaux supérieurs en paquets de liaison de 64 Ko.

II.3.7 Les protocoles

Le protocole RFCOMM basé sur les spécifications RS-232 permet


l’émulation des liaisons séries. Il peut notamment servir à faire
passer une connexion IP par Bluetooth.

Le protocole SDP (Service Discovery Protocol) permet à un appareil


Bluetooth de rechercher d'autres appareils et d'identifier les
services disponibles.

Le protocole OBEX (Object Echange) permet le transfert des données


grâce au protocole d'échange de fichiers IrDA.

II.3.8 Topologie des réseaux Bluetooth

Un réseau Bluetooth est un réseau de type «ad-hoc» c’est-à-dire sans


station de base.

Ce réseau est auto-configurable : deux machines mobiles se


retrouvant dans le même secteur peuvent se reconnaître puis échanger
des données.
P a g e | 30
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II.3.8.1 Les « piconets »

Un « piconet » est un réseau qui se crée de manière automatique


quand plusieurs périphériques Bluetooth sont dans un même rayon (10
m). Ce réseau suit une topologie en étoile. Il est constitué d’un
maître et sept esclaves actifs au maximum.

La communication est établie entre le maître et un esclave. La


communication entre deux esclaves transite obligatoirement par le
maître. Tous les esclaves du « pico net » sont synchronisés sur
l'horloge du maître.

La figure 2.12, présente l’architecture d’un piconet.

Figure : 2.12 : Architecture d’un piconet

II.3.8.2 Les Scatternets

Un réseau « scatternet » est une interconnexion de plusieurs «


piconets » (10 au maximum). Ces interconnexions sont possibles car
les périphériques esclaves peuvent avoir plusieurs maîtres.

Le maître d’un « piconet » peut devenir l’esclave du maître d’un


autre « piconet ». Un esclave peut se détacher provisoirement d’un
maître pour se raccrocher à un autre « piconet » puis revenir vers
le premier maître, une fois sa communication terminée avec le
second.
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La figure 2.13 ci-dessous, représente l’architecture d’un scatternet

Figure 2.13 : L’architecture d’un scatternet

II.3.8.3 Fréquences de fonctionnement

Les bandes de fréquences affectées aux réseaux locaux radio sont les
bandes ISM (Industriel, Scientifique and Médical), destinées à
l’origine aux réseaux hertziens, micro-ondes... Le Bluetooth utilise
79 canaux de 1 MHz allant 2400 à 2483,5 MHz.

La bande ISM des 2,4 GHz est très perturbée. Il est nécessaire de
protéger la transmission radio contre les brouillages par une
technique d’étalement de spectre.

Dans le cas du Bluetooth cet étalement de spectre est réalisé par


sauts de fréquence. La fréquence de la porteuse saute d’un canal à
l’autre, ce qui conduit à l’utilisation de la totalité des canaux.

Chaque transmission Bluetooth utilise les 79 canaux et occupe la


bande dans sa totalité (environ 80 MHz) pour un débit maximal de 1
Mbits/s.

Les sauts de fréquence dans le standard Bluetooth fonctionnent de la


façon suivante :

 l'information est transmise sur une fréquence pendant un time-


slot de 625 μs, puis l'émetteur passe sur la fréquence suivante
; les sauts en fréquence (1/625μs 1600 sauts par seconde) ont
une amplitude de 6 MHz au minimum et sont déterminés par calcul
à partir de l’adresse du maître et de l’horloge ;
 les sauts de fréquence sont aussi connus par le récepteur qui
change de fréquence de manière synchrone avec l'émetteur pour
récupérer le signal transmis ;
 chaque réseau « piconet » utilise une succession de fréquences
différentes, et la probabilité pour que 2 piconets se
retrouvent sur la même fréquence (collision) reste faible.
P a g e | 33

 les signaux perturbateurs occupant une bande spectrale limitée


ne perturberont donc la liaison que de temps en temps et pour
une durée limitée à un time-slot soit 625 μs.

La figure 2.14 fait une illustration des gammes de fréquence de la


technologie Bluetooth.

Figure 2.14 : Gammes de fréquence de la technologie Bluetooth

II.3.8.4 Transmission par paquets

Les données sont transmises par paquet. Chaque paquet est constitué
des informations suivantes : tel que résumé dans le 2.2 ci-dessous.

Tableau 2.2 : Transmission de données par paquets


P a g e | 34

Les échanges de données sont régis par les règles suivantes :

 le choix des fréquences se fait selon une séquence pseudo-


aléatoire définie par le maître ;
 le maître émet dans les time-slots pairs et l’esclave dans les
time-slots impair ;
 les time-slots sont numérotés par le maître de k 0 jusqu’à k 
227  1.
La figure 2.15 suivante, illustre le modèle des échanges entre le
piconet maitre et le piconet esclave.

Figure 2.15 : Modèle des échanges entre le piconets maitre et


esclave

Il est possible de transmettre des paquets de données courts (1


time-slot, 240 bits au maximum), moyens (3 time-slot, 1480 bits max)
ou longs (5 time-slot, 2745 bits max). Dans les deux derniers cas le
saut de fréquence ne se fait pas à la fin du time-slot, mais après
transmission du paquet complet.

La figure 2.16, montre les échanges de paquets de tailles


différentes des piconets.

Figure 2.16 : Les échanges de paquets de tailles différentes des


piconets.
P a g e | 35

II.3.8.5 Connexions maitre-esclave [6]

Deux types de connexions peuvent être mises en place entre le maître


et l’esclave :

 Connexion synchrone ou SCO (Synchronous Connection Oriented) :


il s’agit d’une connexion point à point entre le maître et un
esclave du « piconet ». Ce type de connexion réserve des slots
par le paramètre TSCO (intervalle entre deux slots réservés).
Ce type de connexion est utilisé notamment pour transmettre la
voix car le débit est garanti. L’esclave répond lors du time-
slot suivant le time-slot de réception. Il n’y a pas de renvoi
en cas d’erreur de transmission.

 Connexion asynchrone ou ACL (Asynchronous Connection Less) :


Cette connexion utilise les slots non réservés par un lien
synchrone. L’esclave répond dans le time-slot suivant le time-
slot de réception. Il y renvoi en cas d’erreur de transmission.

Les paquets ACL «broadcast »seront lus par tous les esclaves
Exemple : Le maître échange des données avec 2 esclaves du « piconet
». Avec l’esclave 1 : une connexion synchrone SCO pour une
communication vocale et une communication asynchrone ACL pour les
données. Avec l’esclave 2 un lien asynchrone ACL pour des données.
Pour la connexion le maître envoie les données tous les 6 time-slots
(TSCO  6).

La figure 2.17 illustre les échanges de données avec deux esclaves


du piconet

Figure 2.7 : Les échanges de données avec deux esclaves du piconet


P a g e | 36

II.3.8.6 Mise en place d’une connexion

Les modules Bluetooth entrent en liaison de la façon suivante :

 ils sont au départ en mode « Standby » (attente) et cherchent


toutes les 1,28s la présence de transmissions à proximité en
écoutant successivement 32 «porteuses d'éveil » parmi les 79
canaux disponibles ;

 le module Bluetooth qui souhaite communiquer envoie des


requêtes, en mode Inquiry si les adresses sont inconnues et en
mode Page si elles sont connues. Il devient alors le maître du
piconet, et son adresse définit la suite des sauts en
fréquence suivie par les esclaves ;

 les autres modules (esclaves) se synchronisent sur l’horloge


du maître, et répondent avec leur numéro d’identification. Le
maître sait maintenant quels sont les modules présents,
connaît leur adresse respectives et peut sélectionner le
dispositif qui l'intéresse ;

 s’il veut échanger des données, le maître passe en mode


d'appel et définit avec le module esclave visé le type et les
caractéristiques de la liaison qu’il veut mettre en place ;

 la liaison sera établie (état : connected) au bout de 0,6 s,


et la transmission de donnée (Transmit Data) peut débuter.

Après l'échange de données, le module peut retourner en mode


d'attente ou adopter l'un des trois états suivants permettant de
réduire la consommation :

 Mode de maintien (Hold) dans lequel l'appareil reste actif


dans le « piconet ».

Dans ce mode un temporisateur interne est mis en place. Lorsque le


délai de temporisation vient à expiration, l'esclave s'annonce
brièvement au maître avant de recommencer le compte à rebours.

 Mode «renifleur» (Sniff), l'esclave est programmé pour se


mettre périodiquement à l'écoute sur le « piconet » afin de
déterminer si ce dernier un maître désire lui envoyer des
données.
 Mode parcage d’esclaves (Park) : l'esclave se retire
temporairement du « piconet » et se resynchronise
périodiquement sur le maître.
P a g e | 37

II.4 CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous avons fait une présentation complète du


microcontrôleur PIC16F887, puis une description et fonctionnement de
la technologie Bluetooth utilisée pour la réalisation de notre
projet.

Les réseaux sans fil en général, et le Bluetooth en particulier sont


des technologies intéressantes et très utilisées dans de divers
domaines comme l'industrie, la santé et le domaine militaire.

Cette diversification d'utilisation revient aux différents avantages


qu'apportent ces technologies, comme la mobilité, la simplicité
d'installation (absence de câblage) c'est-à-dire dans un réseau sans
fil les stations ne sont plus reliées entre elles physiquement par
un câble mais par l’intermédiaire d’un support sans fil.

La disponibilité (aussi bien commerciale que dans les expériences).


Mais la sécurité dans ce domaine reste un sujet très délicat, car
depuis l'utilisation de ce type de réseaux plusieurs failles ont été
détectées.

Et finalement les réseaux sans fil ne visent toutefois pas à


remplacer les réseaux filaires mais plutôt à leur apporter des
nombreux avantages découlant d’un nouveau service : la mobilité de
l’utilisateur.
P a g e | 38

CHAPITRE III : REALISATION DU SYSTEME DE COMMANDE


AUTOMATIQUE DE LA LAMPE ELECTRIQUE

III.1 Introduction

Dans ce chapitre, le problème principal à traiter est : La


présentation de la réalisation proprement dite du montage faisant
office du système de commande automatique d’une lampe électrique
par reconnaissance vocale via un Android, la description de ses
grandes parties, ainsi que quelques propriétés électroniques et
informatiques seront aussi détaillées afin de justifier l’intérêt
pratique de notre travail.

III.2 Présentation du schéma détaille du système

Le schéma électronique du système automatique de commande d’une


lampe électrique par reconnaissance vocale via une application
informatique d’un téléphone portable de type Android, qui décrit le
principe global de son fonctionnement est repris à la figure 3.1 ci-
dessous.

Figure 3.1 : Schéma électronique du système


P a g e | 39

A la figure suivante, nous illustrons la réalisation proprement dite


du système de commande d’une lampe électrique par reconnaissance
vocale, via une application informatique d’un téléphone portable de
type Android, en montrant sa partie purement physique avec tous les
composants électroniques utilisés pour sa réalisation

Figure 3.2 Aspect physique du système

Ensuite, la figure 3.3 suivante, quant à elle, nous montre la partie


exclusivement électronique, c’est- à –dire, l’ensemble des
composants électroniques utilisés pour sa mise en œuvre.

Figure 3.3 Circuit électronique du mécanisme


P a g e | 40

3.3 Description du schéma de principe

Le montage du mécanisme automatique de commande et de contrôle d’un


récepteur électrique par Bluetooth piloté par un microcontrôleur PIC
16F887 via une application informatique d’un téléphone portable de
type Android, est constitué par des composants et accessoires ci-
après :

 Un bloc d’alimentation composé d’un transformateur abaisseur,


d’un pont de graetz à quatre diodes de redressement, trois
condensateurs de filtrage et deux transistors ballast pour
réguler et stabiliser la tension d’alimentation ;
 Un module Bluetooth HC-06 ;
 Un microcontrôleur PIC 16F887 ;
 La grande partie électronique composée de :

- Trois relais électromagnétiques représentés par les


triacs BTA 06-600B ;
- Six résistances de polarisation et de protection ;
- Trois photos coupleurs de types MOC 3021 ;
- Une lampe électrique.

3.4 Liste détaillée des composants

La liste des composants électroniques ainsi que les autres


accessoires utilisés pour la conception et la réalisation d’un
système de commande automatique d’une lampe électrique par
reconnaissance vocale, via une application informatique d’un
téléphone portable de type Android, sont regroupés dans le tableau
3.1 Ci-dessous
P a g e | 41

Tableau 3.1 : Liste détaillée des composants

Résistanc Transisto Modules diodes Conden Relais Photo Divers


es rs sateur s
s coupl
eurs
Résistance Q1 : LM7812 IC PIC D1 : C1 : BTA1 : MOC1 Coffret
s R4, R5, 16F887 1N4001 220µF 06- :3021
R6₌330Ω 600B-
220V

Résistance Q
2 :
Bluetoo D2 : C2 : BTA2 : MOC2 Plaquet
s R10, th HC- 1N4001 220µF 06- :3021 te
R11, LM7805 06 600B- perforé
R12₌220Ω 220V e
D3 : C3 : BTA3 : MOC3 Etains
1N4001 220µF 06- :3021
600B-
220V
D4 : Sockets
1N4001
Transfo
rmateur
:TR1-
TRSAT
2P2S
Fils de
raccord
ement
Source
de
connexi
on
Android

3.5 Cout global de la réalisation du mécanisme

Le tableau 3.2, Ci-dessous, résume le montant global de la


réalisation du système de commande automatique d’une lampe
électrique par résonnance vocale via une application informatique
d’un téléphone portable de type Android.
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Tableau 3.2 : Montant global de la réalisation du montage

N° Désignation quantité Prix unitaire Prix total FC


FC
1 Résistances R4, R5, 6 1500Fc 9000Fc
R6 :330Ω ;
R10, R11, R12 :220Ω
2 Photos coupleurs : MOC 3 3000Fc 9000Fc
3021
3 Transistors LM7812 ; 2 3000Fc 6000Fc
LM7805
4 Module Bluetooth 1 40.000Fc 40.000FC
5 Relais 3 3000Fc 9000Fc
électromagnétiques BTA
06-600B
6 Diodes 1N4001 4 2000Fc 8000Fc
7 IC PIC16F887 1 30.000Fc 30.000Fc
8 Transformateur 1 4000Fc 4000Fc
9 Plaquette 1 3000Fc 3000Fc
10 Support PIC 1 2000Fc 2000Fc
11 Etains 10m 1500Fc 1500Fc
12 Coffret 1 5000Fc 5000Fc
13 Fil de raccordement 10m 1500Fc 1500Fc
14 Socket 2 1000Fc 2000Fc
15 TOTAL 130.000Fc
16 Main-d’œuvre 39.000Fc
17 Imprévue 13.000Fc
18 Cout global 182.000Fc

3.6 Fonctionnement du système

La procédure pour assurer le bon fonctionnement du système de


commande automatique d’une lampe électrique par reconnaissance
piloté par un microcontrôleur PIC 16F887 via une application
informatique d’un téléphone portable de type Android est la
suivante :

A partir d’un téléphone de type Android, on active la connexion


Bluetooth ensuite activer la connexion internet et ouvrir
l’application stove-rideau qui nous permet d’afficher le démarrage
du logiciel en écrivant salut mon créateur tel qu’illustré à la
figure 3.4 ci-dessous
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Figure 3.4 : Démarrage du logiciel stove

Après affichage du message salut mon créateur, on appui sur le


bouton « GO » et il apparait l’écran suivant qui nous la possibilité
d’effectuer aisément la manipulation du système tel qu’illustré à la
figure 3.5 ci- dessous qui met à notre disposition quatre liens de
commande qui sont :

 Connexion ;
 Commande VOC AL;
 Déconnexion ;
 Commande manuelle ON et OFF.

La figure 3.5 : Les icones de la manipulation

En appuyant sur le bouton connexion, l’application fait apparaitre


le code d’accès qui est 00:20:12:08:91:45 HC-06 tel que le montre la
figure 3.6 ci-dessous.
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Figure 3.6 : Code d’accès de l’application

On appuie encore sur le code d’accès, l’application fait apparaitre


de nouveau les icones de la manipulation, tel que le montre la
figure 3.7 ci-dessous.

Figure 3.7 : Les nouvelles icones de la manipulation

On appuie de nouveau sur le bouton VOC AL, il ya affichage de


l’icône Google avec instruction dites quelque chose. La figure 3.8
en fait cette illustration.
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Figure 3.6 : Page web de commande vocal.

A l’ouverture de cette page WEB, on prononce le mot « LUMIERE » pour


allumer la lampe. Une fois la connexion est établie, l’application
répond j’ai le fait avec succès mon créateur. De même, pour éteindre
la lampe, on appuie sur le bouton VOC AL, la page WEB réapparait et
on prononce encore le mot « obscurité » et l’application répond j’ai
le fait avec succès mon créateur

3.8 CONCLUSION

Dans ce chapitre, nous venons d’expliquer en long et en large, de ce


qui est de la réalisation électronique du systeme de commande
automatique d’une lampe électrique par reconnaissance vocale via une
application informatique appelée «STOVE» installée dans un téléphone
portable de type Android, partant de sa description, son
fonctionnement, ainsi que présenté les étapes nécessaires pour sa
manipulation automatique.
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Conclusion générale

Nous voici arrivé au terme de ce travail de fin de cycle intitulé


« Conception et réalisation d’un système de commande automatique
d’une lampe électrique par reconnaissance vocale via un Android ».

Ce travail revêt d’une importance capitale, car nous avons eu


souvent beaucoup des difficultés pour faire fonctionner nos lampes
électriques, en utilisant soit des boutons poussoir ou des
interrupteurs à commande manuelle.

C’est ainsi, pour nous faciliter la tâche, nous avons pensé mener
une étude conceptuelle qui vient d’aboutir par une petite
réalisation d’un système électronique informatisé piloté par un
circuit intégré de la nouvelle génération qui est le microcontrôleur
PIC 16F887, pouvant nous aider à effectuer aisément les opérations
d’allumage et d’extinction de nos lampes électriques utilisés en
domotique sans effectuer le mouvement de déplacement.

Pour ce faire, nous avons épinglé de prime à bord, les généralités


liées sur les systèmes de commande automatique existants, ensuite,
nous avons mené une étude approfondie du circuit programmable le
microcontrôleur PIC 16F887, ainsi que la technologie Bluetooth qui
assure la connexion entre le téléphone Android le système utilisé
quand à ce.

Aussi, nous avons présenté la réalisation proprement dite du système


de commande automatique d’une lampe électrique par reconnaissance
vocale via un Android.

A travers ce chapitre, nous avons aussi présenté les outils


importants du système, tel que le microcontrôleur PIC 16F887 comme
circuit intégré programmable de la nouvelle génération, capable de
stocker le programme.

Ensuite, nous avons couplé l’ensemble du mécanisme avec le téléphone


Android, qui est la console de la commande par la connexion
Bluetooth, sans oublié de dire un mot sur le principe de
fonctionnement du système automatique lui-même.

Nous osons croire que nos grands efforts de recherche pour arriver à
mettre sur pied une telle réalisation, seront pris en compte par
d’autres chercheurs intéressés par ce domaine en vue de son
perfectionnement.
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REFERENCES BIBLOGRAPHIQUES

[1] Dr K LABADI : «Cours d’Automatique », Toulouse 2018, pp 5-11

[2] Tahar Askn : «Notes de cours d’Automatismes Industriels», Paris


2017, pp 6-10

[3] NZITA MAPHATU Léon : «Automatisation I», cours inédits, G2 TMR,


ISTA/L-B, 2020-2021, pp 5-7

[4] E. HIRSCH et S. WENDLING : «Structure des ordinateurs, concepts


de base, machines conventionnelles, architectures
parallèles», Paris 2002, pp109-120

[5] NZITA MAPHATU Léon: « calculateurs numériques», cours inédits,


G3 RT, ISTA LUKULA/BOMA, 2020-2021, pp 40-49

[6] Galodé Alexandre : «Le PIC 16F84 : L’essentiel», Paris 2016, pp


65-70
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