Master
En
« Génie électrique »
Option :
« Automatique des systèmes de production »
Titre :
Réalisation d’un banc d’essai de la chaine d’action
« variateur de vitesse – moteur asynchrone » commandé
par un API et supervisé par un écran tactile
ABSTRACT
This thesis presents the study and construction of a test bench of the action chain
"asynchronous motor-drive speed" controlled by a PLC and supervised with a touch screen.
We begin our work with a theoretical study of the principle of variable speed induction
motors. Then we will present the different parts of the automated systems and communication
protocols used in this project which are the Ethernet Modbus TCP / IP and Modbus Serial.
Then we go to the realization of the test bench where the objective is to program the controller
and also the touch screen to control the drive speed via the communication bus and send
instructions via two different channels. Via Modbus serial or analog output of the PLC.
Finally we will get the motor speed with an incremental encoder and compare it with speed
taken from the drive to verify if the motor follows the set point sent and if our drive parameter
setting is suitable for motor factories settings.
Key words: speed variation, test bench, automated systems, PLC, Asynchronous motor.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻣﺘﺤﻜﻢ ﻓﯿﮭﺎ ﺑﻮاﺳﻄﺔ،"ﻣﻐﯿﺮ ﺳﺮﻋﺎت-ھﺬه اﻟﻤﺬﻛﺮة ﺗﻘﺪم دراﺳﺔ و إﻧﺸﺎء ﻣﻨﺼﺔ اﺧﺘﺒﺎرات ﻟﻠﺴﻠﺴﻠﺔ اﻟﻌﻤﻠﯿﺔ "ﻣﺤﺮك ﻻ ﺗﺰاﻣﻨﻲ
ﻧﺒﺪأ ﻋﻤﻠﻨﺎ ھﺬا ﺑﺪراﺳﺔ ﻧﻈﺮﯾﺔ ﻟﻤﺒﺪأ ﺗﻐﯿﯿﺮ ﺳﺮﻋﺔ اﻟﻤﺤﺮك ﻻ. « و ﻣﺮاﻗﺒﺔ ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﺷﺎﺷﺔ ﻟﻤﺴﯿﺔAPI » اﻟﻤﺘﺤﻜﻢ اﻟﻤﺒﺮﻣﺞ
ﺗﺰاﻣﻨﻲ ﺛﻢ ﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﻧﻘﻮم ﺑﻌﺮض ﻋﺎم ﻟﻤﺨﺘﻠﻒ ﻣﺤﻄﺎت اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻵﻟﯿﺔ و أﻧﻮاع اﻻﺗﺼﺎل اﻟﺘﻲ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎﻟﮭﺎ و اﻟﻤﺘﻤﺜﻠﺔ ﻓﻲ
ﺛﻢ ﻧﻤﺮ إﻟﻰ ﻣﺮﺣﻠﺔ اﻹﻧﺸﺎء و اﻟﺘﺠﺮﯾﺐ ﺣﯿﺚ ﻧﻘﻮم ﺑﺒﺮﻣﺠﺔ اﻟﻤﺘﺤﻜﻢ. Modbus série وEthernet Modbus TCP/IP
اﻵﻟﻲ و ﻛﺬا ﺷﺎﺷﺔ اﻟﻠﻤﺲ ﻣﻦ أﺟﻞ اﻟﺘﺤﻜﻢ ﻓﻲ ﻣﻐﯿﺮ اﻟﺴﺮﻋﺎت ﻟﻠﻤﺤﺮك اﻟﻼ ﺗﺰاﻣﻨﻲ ﻋﻦ طﺮﯾﻖ ﻧﺎﻗﻞ اﻻﺗﺼﺎﻻت و ذﻟﻚ
أو ﻋﻦ طﺮﯾﻖ اﻟﻤﺨﺎرج اﻟﺘﻤﺎﺛﻠﯿﺔModbus Série ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﻧﺎﻗﻞ اﻻﺗﺼﺎل،ﺑﺈﻋﻄﺎء أواﻣﺮ ﻟﺴﺮﻋﺎت ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﺑﻄﺮﯾﻘﺘﯿﻦ
و ﻓﻲ اﻷﺧﯿﺮ ﻧﻘﻮم ﺑﻘﯿﺎس ﺳﺮﻋﺔ اﻟﻤﺤﺮك ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻟﻤﺸﻔﺮ اﻟﺘﺪرﯾﺠﻲ و ﻣﻘﺎرﻧﺘﮭﺎ ﻣﻊ اﻟﺴﺮﻋﺔ اﻟﻤﺴﺘﺮﺟﻌﺔ ﻣﻦ.ﻟﻠﻤﺘﺤﻜﻢ اﻟﻤﺒﺮﻣﺞ
ﻣﻐﯿﺮ اﻟﺴﺮﻋﺎت ﻟﻠﺘﺄﻛﺪ ﻣﻦ أن اﻟﻤﺤﺮك ﯾﺘﺒﻊ اﻟﺴﺮﻋﺔ اﻟﻤﻌﻄﺎة و اﻟﺘﺤﻘﻖ ﻣﻦ ﺗﺄﻗﻠﻢ إﻋﺪادات ﻣﻐﯿﺮ اﻟﺴﺮﻋﺔ ﻣﻊ إﻋﺪادات اﻟﻤﺼﻨﻊ
. ﻟﻠﻤﺤﺮك
ﻣﺤﺮك ﻻ ﺗﺰاﻣﻨﻲ، ﻣﺘﺤﻜﻢ ﻣﺒﺮﻣﺞ، اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻵﻟﯿﺔ،، ﻣﻨﺼﺔ اﺧﺘﺒﺎر،ﺗﻐﯿﯿﺮ اﻟﺴﺮﻋﺔ، : اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ
Notations Et Symboles
𝑛𝑠 ∶ Vitesse de synchronisme (tr/min).
g : Glissement.
𝑔𝑁 ∶ Glissement nominal.
𝐼𝑠 ∶ Courant statorique
𝐼𝑟 ∶ Courant rotorique
𝜑 ∶ Flux
𝑃𝑎 : La puissance absorbée.
Q : La puissance réactive.
S : La puissance apparente.
R : Résistance
L : Inductance (H).
𝑃𝑚 ∶ Perte mécaniques
𝑃𝑐 ∶ Pertes collectives
𝑇𝑝 ∶ Couple de pertes.
𝑃𝑢 ∶ Puissance utile
𝑇𝑢 ∶ Couple utile
𝜂 : Le rendement
Abréviations
MAS : Moteur asynchrone.
IP : Internet Protocole.
CHAPITRE I
CHAPITRE III
Figure I.1. Moteur asynchrone à cage. .......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.2. Un rotor à cage. ........................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.3. Un rotor à bagues. ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.4. Une plaque à bornes. ................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.5. Plaque signalétique d'un MAS .................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.6. Interactions rotor stator ............................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.7. Quadrants de fonctionnement ...................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.8. La liaison des bornes aux bobines. .............................. Erreur ! Signet non défini.
Figure I.9. Montage en étoile. ....................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.10. Montage en triangle. .................................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure I.11. Bilan de puissance du moteur asynchrone. ................ Erreur ! Signet non défini.
Figure I.12. Structure d’un variateur de vitesse ............................. Erreur ! Signet non défini.
Figure I.13. Redresseur triphasé à diodes ...................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.14. Tension redressée. ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.15. Schéma du principe de filtrage. ................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 1.16. Représente schéma de principe de l’onduleur. .......... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.17. Circuit de puissance d’un onduleur de tension triphasé ......... Erreur ! Signet non
défini.
Figure I.18. Schéma d’alimentation d’un MAS avec un onduleur de tension triphasé. Erreur !
Signet non défini.
Figure I.19. Modulation Sinus-Triangle......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.20. Allure du courant pour f=50Hz .................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure I.21. Couple du moteur pour une fréquence variable ......... Erreur ! Signet non défini.
Figure I.22. Tension du moteur en fonction de la fréquence. ........ Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE II
Figure II.1. Structure d’un système automatisé.......................................................................32
Figure II.2. Situation de l’automate dans un système automatisé de production....................34
Figure II.3. Structure interne d'un API....................................................................................34
Figure II.4. Définition d’un capteur.........................................................................................38
Figure II.5. Les couches du modèle OSI.................................................................................41
Figure II.6. L’Ethernet TCP/IP et le modèle OSI...................................................................42
Figure II.7. Un commutateur (Switch) Ethernet......................................................................43
Figure II.8. Liaison maitre – esclaves......................................................................................44
Figure II.9. Modbus série et le modèle OSI. ...........................................................................45
Figure II.10. Echange maitre vers un esclave..........................................................................46
Figure II.11. Echange maitre vers tous les esclaves................................................................46
Figure II.12. Forme d’une question.........................................................................................47
Figure II.13. Forme d’une réponse sans erreurs......................................................................47
Figure II.14. Forme d’une réponse avec erreurs......................................................................47
Figure II.15. Trame Modbus de type RTU..............................................................................48
Figure II.16. Transmission d’un message en mode RTU........................................................48
Figure II.17. Trame Modbus type ASCII................................................................................49
CHAPITRE III
Figure III.1. Schéma structurelle du banc d’essai......................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.2. Face avant du Magelis XBT GT5330 ...................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.3. Face arrière du Magelis XBT GT5330. XBT GT5430 ........ Erreur ! Signet non
défini.
Figure III.4. Plateforme d’automatisme Modicon M340.............. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.5. Module d’alimentation CPS 2010 ............................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.6. Processeur P34 2020 ................................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.7. Module d’entrées/sorties. ......................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.8. ATV312 porte face avant ouverte. .......................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.9. Schéma du bornier d'un ATV312 ............................. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.10. le moteur du banc d’essai ...................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.11 a plaque signalitique du moteur ............................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.12. Constitution d’un codeur incrémentale .................. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.13. GI355 avec bride standard...................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.14. Forme des signaux de sorties du Baumer GI355.... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.15. Une Carte Arduino UNO........................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.16. Poste de travail d’Unity Pro. ................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.17. Notre plateforme automatisée sous Unity pro ......... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.18. Blocs fonctionnels Read_var et Write_var............. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.19. Structure d’un programme Arduino ....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.20. Poste de travail de Vijeo Designer. ......................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.21 Déclaration de l’écran sous Vijeo Designer. ............ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.22. Atrribution de l’adresse IP à l’écran ....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.23. Connexion entre l’ihm et l’API ............................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.24. Importation des variables de L’API. ....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.25. Eléments du banc d’essai ........................................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.26. Raccordement de l’automate au variateur ............... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.27. Raccordement du variateur de vitesse avec le moteur ........ Erreur ! Signet non
défini.
Figure III.28. Raccordement du moteur au codeur incrémental ... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.29. Raccordement des sorties du codeur avec notre Arduino ... Erreur ! Signet non
défini.
Figure III.30. Photo réelle du raccordement du codeur incrémental avec l’Arduino. .. Erreur !
Signet non défini.
Figure III.31. Configuration de l’adresse IP du PC. ...................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.32. Paramétrage de l’adresse IP de l’automate. ............ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.33. Configuration de l’adresse IP de l’écran tactile ...... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.34. Connexion entre l’API et l’IHM avec le Switch ..... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.35. Schéma électrique du module BMX AMO0210. .... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.36. Paramétrage de la sortie analogique ........................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.37 Consigne d’entrée en volts ....................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.38 Vitesse du moteur ..................................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.39 Le courant dans le moteur. ....................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.40. Configuration du réseau Modbus sur l’API ............ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.41 Configuration des blocs fonctionnels pour l’envoi de la consigne. ........ Erreur !
Signet non défini.
Figure III.42. Courbe de vitesse du moteur. .................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.45. Module de sortie numérique BMXDRA0805. ........ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.46. Ecran principal de poste de supervision. ................. Erreur ! Signet non défini.
Figure III.47. Ecran pour paramétrer le moteur. ............................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.48. Ecran pour lire les paramètres du moteur................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.49. Ecran pour configurer l’ATV312 ............................ Erreur ! Signet non défini.
Figure III.50. Ecran pour la supervision du moteur....................... Erreur ! Signet non défini.
Figure III.51. Ecran pour afficher les courbes. ............................. Erreur ! Signet non défini.
Liste des Tableaux
CHAPITRE I
CHAPITRE III
Introduction générale
Les moteurs électriques sont de nos jours, à l’exception des dispositifs d’éclairage, les
récepteurs les plus nombreux dans les industries et les installations tertiaires. Leur fonction,
de convertir l’énergie électrique en énergie mécanique, leur donne une importance
économique toute particulière qui fait qu’aucun concepteur d’installation ou de machine,
aucun installateur et aucun exploitant ne peut les ignorer.
Parmi tous les types de moteurs existants, les moteurs asynchrones triphasés
notamment les moteurs à cage sont les plus utilisés dans l’industrie et au-delà d’une certaine
puissance dans les applications du bâtiment tertiaire. De plus, leur commande par des
équipements à contacteurs n’est pas adaptée pour un grand nombre d'applications, l'emploi de
matériels électroniques en constante progression élargit leur champ d’application. C’est le cas
des variateurs-régulateurs de vitesse qui offrent en outre des possibilités de régulation très
attrayantes qui peuvent contribuer à l'amélioration du procédé principal.
Pour atteindre notre objectif, nous avons organisé notre mémoire en trois chapitres :
Enfin, nous clôturons notre document avec une conclusion générale qui est dédiée à
une synthèse du travail présenté.
CHAPITRE I
Le moteur asynchrone est connu pour être un moteur électrique robuste, facile à mettre
en œuvre, présentant un fort couple au démarrage et qui ne nécessite pratiquement aucun
entretien [1]. Ces avantages ont fait qu'il occupe de nos jours plus de 80 % du parc de
machines électriques. En raison de son principe de fonctionnement, ce moteur est resté
longtemps un moteur à vitesse unique. Certaines applications industrielles nécessitant la
variation de vitesse et les asservissements mécaniques lui ont été par conséquent refusées
malgré la recherche de solutions technologiques parfois innovantes. C'était vrai jusqu'à
l'apparition des convertisseurs de fréquence [2].
Nous donnons quelques précisions sur les éléments de constitution des machines
asynchrones. Cette description va nous permettre de comprendre de quelle façon le système
est réalisé physiquement.
Figure I.1 Moteur asynchrone à cage.
I-2-1 Le stator
Le stator d’une machine asynchrone est aussi pourvu d’une boîte à bornes à laquelle
est reliée l’alimentation électrique. Les courants alternatifs dans le stator créent un champ
magnétique tournant à la pulsation de synchronisme (vitesse de synchronisme).
I-2-2 Le rotor
Concerne les rotors à cage d’écureuil, les enroulements sont constitués de barres de
cuivre pour les gros moteurs ou d’aluminium pour les petits. Ces barres sont court-circuitées à
chaque extrémité par deux anneaux dit "de court-circuit", eux aussi fabriqués en cuivre ou en
aluminium. Le rotor de la machine asynchrone est aussi pourvu d’ailettes de ventilation pour
permettre un refroidissement de la cage le plus efficace possible. Il existe différents types de
rotor à cage. Ils sont conçus selon la figure1.2. Ces derniers dépendent principalement de la
taille du moteur et de l’application qu’il en sera fait [5].
Nous allons citer ces moteurs dans l’ordre du moins répandu au plus courant.
La cage est fermée par deux anneaux résistants (alliage particulier, section réduite,
anneaux d'inox …).
Dans des trous ou dans des encoches disposées sur le pourtour du rotor (à l’extérieur
du cylindre constitué par l’empilage de tôles) sont placés des conducteurs reliés à chaque
extrémité par une couronne métallique et sur lesquels vient s'exercer le couple moteur généré
par le champ tournant
Ces moteurs sont utilisés principalement en forte puissance pour améliorer le
rendement des installations sur des pompes et ventilateurs. Ils sont également associés à des
convertisseurs de fréquence en vitesse variable, les problèmes de couple et de courant de
démarrage sont alors parfaitement résolus. [6]
C'est la réalisation standard. Les conducteurs rotoriques sont moulés dans les encoches
du rotor qui sont de forme trapézoïdale dont le petit côté du trapèze se situe à l'extérieur du
rotor.
Dans des encoches pratiquées à la périphérie du rotor sont logés des enroulements
identiques à ceux du stator. Généralement le rotor est triphasé. Une extrémité de chacun des
enroulements est reliée à un point commun (couplage étoile). Les extrémités libres peuvent
être raccordées sur un coupleur centrifuge ou sur trois bagues en cuivre, isolées et solidaires
du rotor. Sur ces bagues viennent frotter des balais à base de graphite raccordés au dispositif
de démarrage.
Les paliers, qui permettent de supporter et de mettre en rotation l’arbre rotorique, sont
constitués de flasques et de roulements à billes insérés à chaud sur l’arbre. Les flasques,
moulés en fonte, sont fixés sur le carter statorique grâce à des boulons ou des tiges de serrage.
La plaque à bornes est fixée sur la carcasse, elle comporte un ensemble de 6 bornes
permettant de connecter les bobines statoriques à l’alimentation électrique en effectuant le
couplage Or c’est le dispositif permettant de raccorder le moteur à son alimentation.
La plaque signalétique est fixée sur la carcasse. C’est la carte d’identité du moteur, on
y trouve fréquemment :
Figure I.5. Plaque signalétique d'un MAS
Ils ferment le carter moteur aux deux extrémités et sont réalisés en font grise ou en
aluminium injecté. Les flasques sont centrés sur le carter et réunis entre eux par des tirants ou
tiges d’assemblage.
Le rotor est monté sur un arbre en acier. A une de ses extrémité est monté le
ventilateur et éventuellement le frein, à l’autre côté on trouve l’arbre de sortie avec une
rainure de clavetage pour le montage du pignon d’entraînement.
I-2-8 Le carter
Généralement réalisé en aluminium injecté par les petits moteurs et en font pour les
gros moteurs.
I-2-9 Le ventilateur
Sur les MAS, le guidage en rotation de l’arbre se fait par deux roulements à billes
montés dans les flasques (d’autres combinaisons sont possibles).
Le stator supporte trois enroulements décalés de 120∘ l’une de l’autre. Ces trois
bobines alimentés par trois tensions décalées à 120∘ électrique (période =360∘ ), issues donc
d’un système triphasé produisent un champ magnétique tournant (champ inducteur), le rotor
se trouvant au centre de ce champ. Tant que le rotor a une fréquence de rotation différente que
celle du champ inducteur, chaque point de rotor « voit » une variation de champ. Les
conducteurs rotoriques produisent donc une f.é.m., qui, dans le circuit fermé va donner
naissance à des courants induits. Ces courants vont) leur tour produire un champ magnétique
induit qui va s’opposer à la cause qui lui a donné naissance [7]. Cela se traduit concrètement
par un phénomène de poursuite du rotor vis-à-vis du champ tournant sans qu’il n’arrive
jamais à le rattraper
Lorsque le moteur est alimenté en U1-V1-W1 ou 1U-1V-1W par réseau directe L1-
L2-L3, il tourne dans le sens horaire lorsqu’on est placé face au bout de l’arbre. En permutant
l’alimentation de 2 phases, et seulement deux, le sens de rotation sera inversé.
A vide, le moteur n’entraîne pas de charge par conséquent le glissement est nul et le
moteur tourne à la vitesse de synchronisme.
𝑔=0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑛𝑠 = 𝑛
Le facteur de puissance est très faible et le courant absorbé reste fort. On parle alors
de courant réactif ou magnétisant (ils servent à créer le champ magnétique). [8]
Comme toutes les machines tournantes, la machine asynchrone est réversible. Elle
possède deux sens de rotation possibles. Elle peut donc fonctionner dans les quatre quadrants
de fonctionnement suivant son sens de rotation et son mode de transfert de l’énergie (moteur
ou génératrice) [9]. On obtient ainsi le plan vitesse-couple :
Figure I.7. Quadrants de fonctionnement
• Quadrant 1 : En « moteur sens avant ». Le moteur tourne dans le sens avant, c’est-à-
dire celui de la fréquence du réseau. Le couple est positif, autrement dit le moteur
fournit du couple au rotor.
• Quadrant 2 : En « frein ou générateur sens avant ». Le moteur tourne dans le sens
avant, mais le couple est négatif, le moteur freine le rotor.
• Quadrant 3 : En « moteur sens arrière ». Le moteur tourne dans le sens opposé à celui
de la fréquence du réseau. Le couple est positif.
• Quadrant 4 : En « frein ou générateur sens arrière ». Le moteur tourne dans le sens
arrière. Le couple est négatif.
I-5-1 Bobinage
Les bobines sont logées dans les encoches du stator. S’il y’a une paire de pôles
magnétique pour chacune des trois phases, la fréquence de synchronisme est alors de 3000
tr/min. Si on augmente le nombre de paires de pôles, il est possible d’obtenir des moteurs
avec des fréquences de rotations différentes.
Le branchement des bobines sur le réseau se fait au niveau de la plaque à borne située
sur le dessus du moteur. On dispose ainsi de 6 connexions, une pour chacune des extrémités
des trois bobines. Les bornes sont reliées aux bobines selon le schéma suivant :
I-5-2 Couplage
Avec un branchement en étoile, la tension aux bornes de chacune des bobines est
d’environ 230V. On utilise le montage étoile si un moteur de 230V doit être relié sur un
réseau de 400V ou pour démarrer un moteur à puissance réduite dans le cas d’une charge avec
une forte inertie mécanique. Ce branchement se fait comme il est montré dans la figure I.9.
Figure I.9. Couplage en étoile.
La puissance réactive
La puissance apparente
𝑆 = 𝑈. 𝐼√3 (I.3)
Avec
𝑈 = 𝑉√3 (I.4)
𝐼 = √3 (I.5)
Pertes par effet de joule au stator
Les pertes par effet de joule au stator sont dues à la circulation des courants dans les
enroulements du stator.
3 (I.6)
𝑃𝑗𝑠 = 𝑅𝐼²
2
Notés 𝑃𝑗𝑠 , elles regroupent les pertes par hystérésis et par courant de Foucault dans les
masses métalliques du stator.
Puissance transmise
Les forces qui s’exercent sur les conducteurs du rotor tournent à la vitesse Ω𝑠 : elles
glissent sur le rotor qui, ne tourne qu’à la vitesse Ω.
𝑃𝑡𝑟 (I.8)
𝑇𝑒𝑚 =
Ω𝑠
𝛺 (I.9)
𝑃𝑀 = 𝑇𝑒𝑚 Ω Soit 𝑃𝑀 = 𝑇𝑒𝑚 Ω = 𝑃𝑡𝑟 𝛺 = 𝑃𝑡𝑟 (1 − 𝑔)
𝑠
𝑃𝑀 = 𝑃𝑡𝑟 (1 − 𝑔) (I.10)
Ces pertes représentent la différence entre 𝑃𝑡𝑟 et 𝑃𝑀 . Elles sont dues aux courants
induits. Elles ne sont pas mesurables car le rotor est court-circuité, donc il faut les calculer.
𝑃𝑗𝑟 + 𝑃𝑓𝑟 = 𝑃𝑡𝑟 − 𝑃𝑀 = 𝑃𝑡𝑟 − 𝑃𝑡𝑟 (1 − 𝑔) = 𝑔𝑃𝑡𝑟 (I.11)
Perte mécaniques
Elles correspondent aux frottements sur les paliers, à la ventilation, etc. Elles sont
négligées dans la plus part des cas.
𝑃𝑚 = 𝑃𝑢 − 𝑃𝑀 (I.13)
Pertes collectives
𝑃𝑐 = 𝑃𝑓𝑠 + 𝑃𝑚 (I.14)
𝑃𝑐 (I.15)
𝑇𝑝 =
Ω𝑠
Puissance utile
𝑃𝑢 = 𝑃𝑀 − 𝑃𝑚 (I.16)
𝑃𝑢 (I.17)
𝑇𝑢 =
Ω
Le rendement
Le rendement est égal au rapport de la puissance utile sur la puissance absorbée. Il est
toujours inférieur à 1.
𝑃𝑢 (I.18)
𝜂= <1
𝑃𝑎
I-7 La vitesse du moteur asynchrone
I 7-1 Vitesse de synchronisme
60. 𝑓 (I.19)
𝑛𝑠 =
𝑝
𝑛 = 𝑛𝑠 (1 − 𝑔) (I.20)
Ω = 2𝜋𝑛 (I.21)
Nombres de pôles 2 4 6 8 10 12
I-7-4 Le glissement
Au démarrage : 𝑔 = 100%
En rotation : 𝑔 < 1 tant que le MAST n’est pas entraîné par la charge.
En régime nominal : 𝑔𝑁 = 3 à 10%
I-8 Avantages et inconvénients d’un moteur asynchrone
I-8-1 Avantages
I-8-2 Inconvénients
- Pour les moteurs de moyenne et grande puissance, le temps de démarrage est long.
- Si le couple résistant dépasse une certaine limite, le moteur décroche et s’arrête.
- Il faut une excitation, c’est-à-dire une deuxième source d’énergie.
- Demande un fort couple lors du démarrage.
D’après l’équation (I. 19) on constate qu’on peut varier la vitesse en agissant sur les
paramètres f, p.
On s'aperçoit que d'après les formules précédentes la fréquence de rotation d'un moteur
asynchrone triphasé est lié au nombre de paires de pôles p du bobinage.
Un variateur de vitesse est constitué d’un redresseur, d’un filtre, d’un onduleur et
d’une interface utilisateur
𝑉 = 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡 − 𝜑)
⎧ 𝑎
⎪𝑉 = 𝑉 sin(𝜔𝑡 − 𝜑 − 2𝜋)
𝑏 𝑚
3 (I.23)
⎨ 4𝜋
⎪ 𝑉 = 𝑉 sin(𝜔𝑡 − 𝜑 − )
⎩ 𝑐 𝑚
3
• Il dérive les harmoniques des courants créés par l’onduleur et empêche qu’ils ne soient
injectés dans le réseau d’alimentation.
• Il évite les fluctuations importantes de la tension continue d’alimentation, que ces
fluctuations viennent du redresseur (filtrage des harmoniques de la tension redressée)
ou du débit instantané variable de l’onduleur, le maintien de cette tension continue
apparaît comme un facteur favorisant la stabilité des montages variateurs de vitesse.
• Il limite la vitesse de croissance des courants de court-circuit, en freinant les
grandeurs qui interviennent.
Pour le dimensionnement du filtre on prend en considération les paramètres suivant :
la tension Uf d’alimentation de la charge.
la composante continue du courant exigé If,
l’ondulation maximale de ce courant et celle tolérée sur la tension U f dans les plus
mauvaises conditions.
La capacité 𝐶𝑓 du filtre correspond aussi généralement à des valeurs
considérables, de plusieurs mF le cas échéant ; le condensateur utilisé peut appartenir au type
électrolytique, à papier ou à film plastique.
En appliquant loi des mailles au modèle de la figure I.15 on trouve :
𝑈𝑑 = 𝑅 𝑖𝑑 + 𝑉𝑠 (I.25)
Avec :
𝑑 𝑉𝑠 (I.26)
𝑖𝑑 = c
𝑑𝑡
I-11-4 L'onduleur
Le terme M.L.I signifie : Module de Largeur d’Impulsion. Son principe est que la
tension continue d’entrée de l’onduleur est hachée de façon à créer une succession de
créneaux d’amplitude égale à celle-ci, mais de largeur variable.
La figure I.18. Présente un schéma d’alimentation pour le moteur asynchrone avec un
onduleur de tension alimenté à partir d’un réseau triphasé.
Figure I.18. Schéma d’alimentation d’un MAS avec un onduleur de tension triphasé
Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes continue une source de tension
réversible au courant. L’énergie ne peut donc pas transiter du moteur asynchrone au réseau.
L’ensemble de transistors constitue l’onduleur triphasé à M.L.I, qui impose la fréquence du
champ tournant et l’amplitude du courant dans la machine. Le moteur, inductif par nature,
lisse le courant. Ce dernier est pratiquement sinusoïdal. La rotation du moteur est donc
régulière et sans à coups
Ce mode de fonctionnement est aussi désigné par les lettres PWM (Pulse Wilde
Modulation).
𝑈 = 𝐸 = 4.44 ∗ 𝐵𝑚 ∗ 𝑁 ∗ 𝑆 ∗ 𝑓 (I.27)
Avec
Donc si l’on souhaite garder 𝐵𝑚 constant, tout ne faisant varier la fréquence, il faut varier
U pour maintenir constant le rapport U/f.
Dans ces conditions, les caractéristiques du couple moteur pour différentes fréquences
d’alimentation opèrent une translation sur la gauche comme il est montré dans ci-dessous
La figure I.22 délivre au moteur une tension et une fréquence proportionnelle jusqu’à la
valeur de 50 Hz.
I-14-1 Avantages
• Démarrage progressif des moteurs réduisant les chutes de tension dans le réseau et
limitant les courants de démarrage
• Amélioration du facteur de puissance.
• Précision accrue de la régulation de vitesse
• Prolongement de la durée de service du matériel entraîné
• Diminution de la consommation d’électricité.
• Economies d’énergie.
I-14-2 Inconvénients
Aujourd’hui, faire le bon choix d’un variateur, ne passe plus uniquement par un choix
« électrique » mais par une bonne adéquation avec l’application de l’utilisateur. Le variateur
électronique de vitesse se trouve au cœur de l’application et synthétise de nombreux services.
Les principaux points habituels qui interviennent dans le choix d’un variateur de
vitesse sont :
- Le coût de l’équipement.
- Le type de moteur entraîné : Pour des équipements dans le secteur industriel et
tertiaire, les moteurs asynchrones à cage sont les plus répandus concernant les
applications courantes. Il existe cependant certains applications qui embarquent des
moteurs à aimants permanents afin d’assurer aux fabricants des ventilateurs de
meilleurs rendements énergétiques. Autre type d’entraînement, plus rare : les moteurs
à courant continu. Ils sont employés pour les tâches de manutentions lourdes telles que
pour les portiques à bennes, les conteneurs ou les remontées mécaniques. Les
solutions de variation de vitesse sont alors relativement simples. Avec ces moteurs,
l’utilisation de variateurs à quatre quadrants permet de réinjecter du courant sur le
réseau lors des phases de freinage.
- Les caractéristiques du moteur : il s’agit notamment de la puissance, de la tension et
de la vitesse de rotation. Ces trois informations permettent de choisir le calibre du
variateur. Un variateur sous-dimensionné ne pourra pas atteindre la fréquence
nominale requise. Surdimensionné à l’excès il induira une certaine instabilité du
moteur et parfois une perte de phase.
- Le type d’application : en prêtant attention à l’application, il est possible de choisir
la gamme de variateur. Par exemple, les applications de type processus industriel,
manutention simple ou emballage impliquent la production d’un couple constant. Il
s’agit de réalisations effectuées par des moteurs de puissance généralement inférieures
à 15 kW avec des variateurs relativement standards. Entre 15 kW et 1 MW, ces
applications demandent la mise en œuvre de variateurs relativement évolués.
- Le lieu d’installation : Si le variateur est placé dans un environnement poussiéreux
par exemple, il faut utiliser des variateurs avec un boitier. Et s’il est placé dans un toit
il lui en utiliser un avec une protection contre les UV.
- Les fonctionnalités recherchées du variateur : Les nouvelles générations de
variateurs, toutes puissances confondues, pour les applications industrielles comme
pour le bâtiment, s’ouvrent aux bus de communication : Modbus, CanOpen… A cela
s’ajoutent des entrées/sorties de micro-automates embarqués. Il n’y a plus de doutes,
le variateur est un composant communiquant. C’est aussi dans ce sens qu’il doit être
sélectionné, afin de répondre aux attentes de l’exploitant dans le cadre d’une vision
élargie des services. Le variateur embarque aujourd’hui des fonctions d’automatisation
très spécifiques. Par exemple :
• fonction désenfumage : elle inhibe tout défaut interne au variateur afin de
commander coûte que coûte le désenfumage d’un local ;
• fonction « contrôle des ventelles » : elle empêche le moteur de démarrer
lorsqu’elles restent fermées.
• certaines fonctions permettent de supprimer des résonances mécaniques.
• fonction anti-colmatage.
I-16 Conclusion
Après avoir terminé ce chapitre nous avons constaté que la vitesse d’un moteur
asynchrone dépend principalement de sa fréquence et pour la varier on utilise les variateurs de
vitesse. Un variateur de vitesse est composé principalement d’un redresseur et un filtre (qui
converti un signal alternatif en signal continu) et d’un onduleur (qui converti un signal
continu en un signal alternatif de fréquence variable). Le principe de la MLI utilisée dans
l'onduleur consiste à appliquer aux enroulements du moteur une suite d’impulsions de tension,
d’amplitude égale à la tension continue fournie par le redresseur. Les impulsions sont
modulées en largeur de manière à créer une tension alternative d’amplitude variable.
Pour finir nous avons vu que le choix d’un variateur n’est pas systématique mais il
dépend de plusieurs critères dont la puissance du moteur, les exigences de l’application et de
l’architecture du système dans lequel il est installé.
CHAPITRE II
Dans ce chapitre, nous allons définir les systèmes automatisés et les parties qui
constituent ces derniers.
Ces quatre parties sont reliées entre elles par des bus (ensemble câble autorisant le
passage de l’information entre ces 4 secteurs de l’API). Ces quatre parties réunies forment un
ensemble compact appelé automate.
Plusieurs niveaux de tension peuvent être utilisés par les circuits internes (3v, 5v, 12v,
24v…) il sera dimensionné en fonction des consommations des différentes parties.
Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la zone mémoire
et les interfaces d’E/S et d’autre part à gérer les instructions du programme.
L’interface d’Entrées comporte des adresses d’entrée, une pour chaque capteur relié.
L’interface de Sorties comporte des adresses de sorties, une pour chaque pré-
actionneur. Le nombre d’E/S varie suivant le type d’automate. Les cartes d’E/S ont une
modularité de 8, 16 ou 32 voies.
- Les entrées TOR : Elles permettent de raccorder à l’automate les différents capteurs
logiques tels que : boutons poussoirs, thermostats, fins de course, capteur de
proximité…. Outre l’acquisition de l’information, les modules d’Entrées binaires
réalisent un prétraitement du signal : mise en forme, élimination des parasites
(filtrage).
- Les sorties TOR : Elles permettent de raccorder à l’automate les différents pré-
actionneurs tels que : vannes, contacteurs, voyants, afficheurs
- Les Entrées/Sorties analogiques transforment une grandeur analogique en une valeur
numérique et vice versa. La précision dépend du nombre de bits utilisés.
• Mémoires
II-3-1-2 Pré-actionneur
Dans notre projet nous avons utilisé un Variateur de vitesse de marque Schneider.
La partie opérative effectues les actions (tâches) ordonnées par la partie commande.
Elle dispose d’actionneurs pour produire des actions sur les effecteurs et elle adresse des
comptes rendus à la partie commande avec les capteurs.
II-3-2-1 Actionneurs
Actionneurs pneumatiques
Actionneurs hydraulique
Actionneurs électriques
Ils utilisent directement l'énergie électrique distribuée sur les machines. Ils peuvent
être sous plusieurs formes : moteur électrique, électrovanne de débit, résistance de chauffage,
tête de soudure, ... Les pré-actionneurs associés à ces actionneurs électriques sont
principalement les contacteurs et variateurs de vitesse, entourés des sécurités nécessaires.
II-3-2-2 Effecteurs
L'effecteur agit directement sur la matière d'œuvre et lui apporte sa valeur ajoutée
comme par exemple : un pince, un tapis roulant…etc.
II-3-2-3 Capteurs
Le capteur est un organe qui prélève des informations sur le comportement de la partie
opérative et les transforment en une information exploitable par la partie commande.
Une information est une grandeur abstraite qui précise un événement particulier parmi
un ensemble d’événements possibles. Pour pouvoir être traitée, cette information sera portée
par un support physique (énergie). Les signaux sont généralement de nature électrique ou
pneumatique [17].
Pour résumer. Un capteur est un dispositif qui transforme l’état d’une grandeur
physique observée en une grandeur utilisable.
Dans l’industrie, les capteurs sont classés en trois types selon le signal délivré (TOR,
signal numérique, signal analogique)
C’est la partie qui effectue la supervision du système. Aussi appelé l’interface homme
machine. Elle permet d’effectuer des réglages d’afficher des messages et de gérer les défauts.
• Supervision réseau
Par le terme réseau on entend ici l’aspect communication entre les machines. Le rôle
est de s’assurer du bon fonctionnement des communications et de la performance des liens
(début, latence, taux d’erreurs). Comme par exemple si tel port est ouvert sur telle machine.
• Supervision système
• Supervision applicative
Cette technique permet de vérifier le bon fonctionnement d’une application lancée sur
une machine. Cela peut être par exemple une tentative de connexion sur le port de
l’application pour voir si elle retourne ou demande bien les bonnes informations.
Pour s’ajuster à l’évolution continue d’un processus réparti entre plusieurs unités de
production, un système automatisé doit être mis en liaison avec ses composants afin de
permettre des échanges d’information de différents niveaux. Un système de production
automatisé utilise à cette fin 3 niveaux de communication assurant des fonctions définies; ce
sont les niveaux capteurs actionneurs, machines et atelier.
Le niveau capteurs permet l’acquisition d’information et la commande des actions
de la partie opérative. Les capteurs et les pré-actionneurs tout ou rien sont reliés à l’automate
programmable par une liaison fil à fil.
C’est une norme définie par l’ISO pour permettre l’interconnexion des systèmes
hétérogènes. L’architecture du modèle de référence d’interconnexion des systèmes ouverts est
hiérarchisée en sept couches. Un système ouvert peut être un ordinateur, un terminal, un
réseau. N’importe quel équipement respectant cette norme est donc apte à échanger des
informations avec d’autres équipements hétérogènes et issus de constructeurs différents.
Figure II.5. Les couches du modèle OSI.
• Couche physique : c’est la partie hardware par exemple le medium utilisé, la forme
des signaux etc...
• Couche liaison : c’est la partie qui contrôle la liaison et la gestion de l’accès au
medium.
• Couche réseau : c’est le routage des données (établissement du chemin entre différent
réseaux).
• Couche transport : contrôle de l’acheminement de bout en bout (reprise des erreurs).
• Couche liaison : organise et synchronise les échanges entre utilisateurs.
• Couche présentation : c’est le transcodage du format (pour permettre à des entités de
nature différentes nature à dialoguer).
• Couche application : définit un langage commun d’échanges entre les équipements.
II-4-2 L’Ethernet
Ethernet est une norme de connexion - communication d'un réseau Local (LAN) ou
WAN géré par l'IEEE (institut de normalisation technique américain) sous le code 802 .3.
C’est un protocole de transport basé sur le niveau 2 du modèle GSI qui gère principalement
les transferts entre adresses Mac fournies par les protocoles de niveau 3. Elle est représentée
sur un système de communication souple, fiable et relativement simple à utiliser qui est
maintenant universel et un standard de fait. Ses coûts d'installation peu élevés et sa
maintenance relativement aisée permettent d'obtenir un très bon rapport performance / prix.
II-4-2-1 L’Ethernet Modbus TCP/IP et le modèle OSI
L’Ethernet TCP/IP ne couvre que les deux premières couches du modèle OSI.
Toutes les machines d'un réseau Ethernet sont reliées à une même ligne de
transmission, et la communication se fait à l'aide d'un protocole appelé CSMA/CD. Ce qui
signifie qu'il s'agit d'un protocole d'accès multiple avec surveillance de porteuse et détection
de collision.
Avec ce protocole toute machine est autorisée à émettre sur la ligne à n'importe quel
moment et sans notion de priorité entre les machines. Cette communication se fait de façon
simple :
- Chaque machine vérifie qu'il n'y a aucune communication sur la ligne avant d'émettre
- Si deux machines émettent simultanément, alors il y a collision (c'est-à-dire que
plusieurs trames de données se trouvent sur la ligne au même moment) -Les deux
machines interrompent leur communication et attendent un délai aléatoire, puis la
première ayant passé ce délai peut alors réémettre.
II-4-2-3 L’Ethernet commuté
Il inspecte les adresses de source et de destination des messages, dresse une table qui
lui permet alors de savoir quelle machine est connectée sur quel port du Switch. Connaissant
le port du destinataire, le commutateur ne transmettra le message que sur le port adéquat, les
autres ports restants dès lors libres pour d'autres transmissions pouvant se produire
simultanément.
Dans le cadre d'un Switch 100Mbps, on obtient un débit dédié de 100Mbps par
équipement Ethernet raccordé. Les caractéristiques principales à vérifier lors de la sélection
d'un Switch sont :
Le bus Modbus répond aux architectures Maître/Esclave. Il a été créé par la société
Modicon pour interconnecter les automates programmables. Ce protocole a rencontré
beaucoup de succès depuis sa création du fait de sa simplicité et de sa bonne fiabilité.
Le protocole Modbus est un protocole de dialogue basé sur une structure hiérarchisée
entre un maitre et plusieurs esclaves (stations). Seule le maitre peut être à l’initiative de
l’échange (la communication directe entre stations esclaves n’est pas réalisable). Le maitre
peut s’adresser aux esclaves individuellement ou envoyer un message de diffusion générale à
tous les esclaves. Les esclaves reçoivent un message (réponse) aux requêtes qui leur sont
adressées individuellement. Les requêtes de diffusion générale n’attendent pas de réponses en
retour [20].
Une liaison multipoints RS-485 relie le maitre et les esclaves. Il s’agit d’une liaison
série de type asynchrone et différentielle qui permet un débit élevé (jusqu’à 10 mb/s) sur une
distance importante (jusqu’à 1200m). Elle dispose de 2 bornes d’émission polarisées notée
T(+), T(-) et de 2 bornes de réception polarisées notées R(+), R(-).
II-4-3-2 Adressage
Les stations du bus sont identifiées par des adresses attribuées par l’utilisateur,
l’adresse de chaque abonné est indépendante de son emplacement physique.
Ces adresses vont de 1 à 247 et ne doivent pas obligatoirement être attribuées de
manière séquentielle. Et deux stations esclaves ne peuvent pas avoir la même adresse.
Le maitre interroge un esclave sur le réseau et attend de la part de cet esclave une
réponse.
Le maitre diffuse un message vers tous les esclaves présents sur le réseau, ceux-ci
exécutent l’ordre du message sans émettre une réponse.
• La question
Elle contient un code fonction indiquant à l’esclave adressé le type d’action demandé.
Les données contiennent des informations complémentaires dont l’esclave a besoin pour
exécuter cette fonction.
• La réponse
Si une erreur apparaît, le code fonction est modifié pour indiquer que la réponse est
une réponse d’exception (MSB=0 : pas d’erreur ; MSB=1 : erreur).
- Mode RTU (Remote Terminal Unit) : les données sont sur 8 bits.
- MODE ASCII : les données sont sur 7 bits (les trames sont donc visibles en
hexadécimal et il faut deux caractère pour représenter un octet)
Trame Modbus type RTU (Remote Terminal Unit Unité Terminale Distante)
Le mode de transmission utilisé est le mode RTU. La trame ne contient ni octet d’en-
tête de message, ni octet de fin de message. Elle est définie de la manière suivante :
- No esclave : de 1 à 247.
- No fonction :
- 1er Paramètre : Adresse du bit ou du mot adressé.
- 2ème Paramètre : quantité de mots adressés ou valeur du bit ou du mot écrit selon la
fonction utilisée.
- Autre paramètres : Données écrites dans plusieurs mots consécutifs.
- CRC16 : contrôle de redondance cyclique pour détecter les erreurs de transmission.
- La détection de fin de trame est réalisée sur un silence supérieur ou égal à 3 caractères.
• Transmission du message
Avant et après chaque message, il doit y’avoir un silence équivalent à 3.5 fois le temps
de transmission d’un mot.
Chaque octet composant une trame est codé avec 2 caractères ASCII (2 fois 8 bits)
Le mode ASCII permet d’avoir des intervalles de plus d’une seconde entre les
différents caractères sans que cela ne génère d’erreurs, alors que le mode RTU permet un
début plus élevé pour une même vitesse de transmission.
II-5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons étudié les systèmes automatisés, la partie commande, la
partie opérative et la partie supervision de ces derniers, ainsi que les protocoles de
communication utilisés. Cela va nous aider dans la réalisation de notre banc d’essai et de
comprendre la fonction des éléments qui le constitue.
CHAPITRE III
Notre but est de réaliser un banc d’essai de la variation de vitesse d’un moteur
asynchrone commandé par un automate et supervisé par un écran tactile. Nous allons
commander le variateur de vitesse « ATV312 » avec l’automate « M340 » via le bus de
communication Modbus série en utilisant les blocs fonctionnels « Read_var » et
« Write_var ». Après en ayant établit la communication entre le variateur de vitesse et l’API
nous allons envoyer la consigne via le canal Modbus et via la sortie analogique de l’automate.
La commutation entres les canaux de consignes sera gérée par le module de sortie numérique.
Puis nous allons voir si le moteur suit vraiment la consigne et comparer entre la vitesse réelle
du moteur avec celle lu depuis le variateur sachant qu’on obtiendra la vitesse réelle du moteur
avec le codeur incrémental que nous allons raccorder à l’arbre du moteur. Toutes ces actions
seront contrôler et supervisé avec un écran tactile.
L’écran tactile est lié l’automate, cette liaison permet à l’écran de recevoir des
informations depuis l’automate et donner des ordres a ce dernier via le Bus de communication
Ethernet Modbus TCP/IP.
L’automate est relié au variateur de vitesse via le bus de communication Modbus
Série, ou l’automate est le maitre, et le variateur de vitesse est l’esclave. Ce qui veut dire que
l’automate commande le variateur de vitesse.
Le variateur est raccordé à un moteur asynchrone, ce dernier reçoit des tensions et des
fréquences variables depuis le variateur pour qu’il change de vitesse et de sens de rotation. Et
cette variation est due aux consignes de l’automate. Donc c’est l’automate qui ordonne la
modification de la vitesse et du sens de rotation du moteur.
L’arbre du moteur est lié à un capteur de vitesse, ce capteur de vitesse est lié à une
carte de comptage, la carte de comptage nous donne une courbe de vitesse pour qu’on
compare la consigne de sortie du capteur avec celle du variateur de vitesse.
Tout ce qui ce passe dans le banc d’essai est supervisé par l’écran tactile ce qui veut
dire, que l’écran affiche les courbes de vitesses, et permet de commander le variateur à
distance.
4. Une interface d’unité d’extension pour carte de communication bus de terrain (Device
Net, Profibus DP).
Alimentation
Les modules alimentation BMX CPS sont destinés à l’alimentation de chaque rack
MODICON M340 BMX XBP...00 et de ses modules installés.
• Description
Le processeur Performance BMX P34 2020 simple format comprend en face avant :
Les modules d’entrées/sorties « Tout ou Rien » de l’offre Modicon M340 sont des
modules standard occupant un seul emplacement sur le rack. Ces modules sont équipés
soit par :
Les sorties mémorisent les ordres donnés par le processeur et réalisent la commande
des pré-actionneurs au travers de circuits de découplage et d’amplification.
• Description
Tous les modules d’E/S analogiques occupent un seul emplacement dans les racks.
Ces modules peuvent s’implanter dans tous les emplacements du rack, excepté les deux
premiers réservés respectivement au module d’alimentation du rack au module processeur.
III-3-3 Pré-actionneur
Ce dernier est conçu pour répondre aux configurations rencontrées dans les principales
installations industrielles communicantes. Il intègre en standard les protocoles de
communication Modbus et CanOpen.
1- Affichage
• Afficheur à 4 digits.
• Affichage de valeurs numériques et de codes.
• Indication de l’unité de la valeur affichée.
2- Affichage de l’état du variateur
• ‘REF’ : mode de référence. Ce mode permet l’affichage de la référence fréquence
moteur du canal de référence actif (bornier, mode local, terminal déporté ou liaison
série Modbus). En mode local, il est possible de modifier la référence avec le bouton
de navigation « 4 », si la fonction est configurée.
• ‘MON’ : mode surveillance. Ce mode permet l’affichage des paramètres de
surveillance lorsque le variateur est en marche.
• ‘CONF’ : mode configuration. Ce mode permet de configurer les paramètres du
variateur. Ces paramètres peuvent aussi être modifiés à l’aide du logiciel de mise en
service SoMove.
3- Utilisation des touches
• ‘MODE’ : permet d’accéder à l’un des modes suivants :
o Mode ‘REF’
o Mode surveillance ‘MON’
o Mode configuration ‘CONF’
Remarque : cette touche n’est pas accessible si la porte face avant est fermée.
• ‘ESC’ : abandon d’une valeur, d’un paramètre, ou d’un menu pour revenir aux choix
précèdent.
• ‘STOP/RESET’ : commande local d’arrêt du moteur, effacements des défauts du
variateur, touche active en configuration réglage usine.
• ‘RUN’ : commande local de marche du moteur, si son activation est programmée.
4- Utilisation du bouton de navigation
5- Obturateur pouvant enlever pour permettre l’accès aux touches « RUN » et
« STOP/RESET »
6- Verrouillage de l’ouverture de la porte face avant par plombage [23]
Figure III.10. le moteur du banc d’essai Figure III.11 La plaque signalitique du moteur
Le capteur de vitesse utilisé dans notre banc d’essai est un codeur incrémental, avant
de présenter notre codeur, nous allons citer ci-dessous sa définition et son principe de
fonctionnement.
Principe de fonctionnement
- Une tête de lecture est affectée à la piste intérieure et délivre une impulsion par tour,
permettant à la commande de compter le nombre d’impulsions reçues.
- Deux têtes de lecture sont placées sur la piste extérieure. Chaque tête, prise
isolément, permet à la partie commande de déterminer l’angle de rotation du
disque en comptant le nombre d’impulsions reçues.
- Les deux têtes sont décalées l’une par rapport à l’autre d’un quart de largeur de
fente. Ainsi, les signaux émis sont décalés dans le temps. La partie commande, en
détectant quelle voie change d’état en premier peut déterminer le sens de rotation
du disque.
Présentation
Diagramme de sortie
Pour une rotation en sens horaire, voici comment les signaux de sortie
vont être [24] :
La carte Arduino repose sur un circuit intégré (un mini-ordinateur appelé également
microcontrôleur) associée à des entrées et sorties qui permettent à l'utilisateur de brancher
différents types d'éléments externes.
Le microcontrôleur peut être programmé pour analyser et produire des signaux
électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le contrôle
des appareils domestiques - éclairage, chauffage…), le pilotage d'un robot, de l'informatique
embarquée, etc.
Présentation
Le logiciel Unity Pro est un atelier logiciel destiné à la programmation, mise au point
et exploitation des gammes d’automates MODICON M340, Premium et Quantum.
• Logiciel « tout en un »
• Libraire de blocs fonctions intégrée et personnalisable.
• 5 langages de programmation IEC 61131-3.
• Simulateur automate sur PC pour valider le programme avant installation.
• Large gamme de services en ligne.
• Editeur DFB.
• Structuration des variables
• Import-export au format XML.
• Ecran d’exploitation
• Vues structurelles et fonctionnelles.
Afin de réaliser la commande du variateur nous avons déclaré notre API sous « Unity
pro » et créé des blocs Read_var et Write_var.
Nous avons déclaré notre API ainsi que les modules utilisés comme il est montré dans
la figure ci-dessous.
Pour échanger des données avec les équipements connectés sur le réseau Modbus
Série, nous avons utilisés les blocs « Read_var » et « Write_var », en utilisant Read_var on
reçoit les données et avec Write_var on modifie une donnée.
Les fonctions READ_VAR et WRITE_VAR sont utilisées pour accéder à des stations
distantes sur un même segment local à des bits, mots internes ou mots d'entrée et de sortie en
lecture / écriture.
Ces blocs fonctionnels sont présentés dans la figure III.18
Présentation
Le programme est lu par le microcontrôleur de haut vers le bas. Une variable doit être
déclarée avant d'être utilisée par une fonction.
- un setup (initialisation) : Cette partie n'est lue qu'une seule fois, elle comprend les
fonctions
devant être réalisées au démarrage (utilisation des broches en entrées ou en sortie, mise
en marche du midi, du port série de l’I2C etc.....)
- Une loop (boucle) : Cette partie est lue en boucle ! C'est ici que les fonctions sont
réalisées.
- des « sous-programmes » ou « routines » qui peuvent être appelées à tout moment dans
la boucle, très pratique pour réaliser des morceaux de codes répétitifs.
- Des « callbacks » ce sont des fonctions qui sont rappelées automatiquement depuis une
bibliothèque.
Présentation
Vijeo Designer est le logiciel de configuration pour les IHM Magelis, il permet de
réaliser les applications de dialogue opérateur destinées à la conduite d’automatismes pour les
terminaux Magelis et les PC industriels.
1. Navigateur d’écrans : c’est ici que nous allons pouvoir créer, supprimer et naviguer
entre les écrans.
2. Navigateur de fonctions : c’est ici que nous allons pouvoir naviguer entre les
différentes fonctions de notre projet et définir nos variables, alarmes, recettes etc…
3. La page écran : nous allons éditer ici nos différents écrans.
4. La barre d’outils : C’est ici que nous trouverons tous les outils dont nous avons
besoin pour réaliser votre projet.
5. La grille de propriétés : Nous trouvons ici toutes les propriétés accessibles par la
barre d’outils pour un objet en particulier.
6. La liste de graphique : c’est ici que nous trouvons la liste de tous les objets que l’on
implantera dans nos écrans.
7. La bibliothèque d’objets : c’est ici que nous trouvons des images et objets pour
réaliser vos animations.
- Vijeo Designer supporte les protocoles Schneider Electric tel que: Modbus RTU
Master, Modbus TCP/IP Master, Modbus Plus, Unitelway, etc. [26].
Après voir créer un nouveau projet, nous choisissons notre écran tactile qui est
l’XBTGT5330.
Pour pouvoir communiquer avec l’automate et ses variables nous avons introduit
l’adresse IP de l’automate et indiquer à l’ihm le langage à utiliser pour communiquer avec lui.
En développant l’onglet gestionnaire d’entrées/sorties nous avons indiqué l’IP de notre API.
Nous avons coché la case « Syntaxe IEC61131 », pour pouvoir adresser nos variables
comme dans notre automate, autrement dit en utilisant la syntaxe « %MW », « %M » etc…
Rappelons que notre objectif est de communiquer avec un automate Schneider sur un
réseau Ethernet TCP/IP. Après avoir pu faire la communication entre l’API et l’IHM nous
importons les variables de l’API pour les utiliser dans notre écran, et pour ce faire nous avons
utilisés les variables de liens sous « Vijeo Designer ».
Après avoir exporté les variables de l’API depuis « Unity Pro » sous le format
« XVM », on choisit « variables de liens » et on importe les variables qu’on veut utiliser.
Sur l’IHM Magelis, Nous avons réalisés les courbes partir de variables analogique
provenant de notre automate. Pour ce faire nous avons utilisé l’outil « tendance ».
Maintenant que nous avons affiché une courbe. L’idéal serait de la conserver en
mémoire afin de pouvoir y accéder n’importe quand. Pour ce faire nous avons configuré la
journalisation des données.
À présent nous avons créé une base de données comprenant une table historisant notre
variable analogique et on fait de même pour les autres variables. Il faut maintenant
déterminer l’intervalle de temps entre les relevés et le nombre de relevés qu’on souhaite faire.
Nous avons choisi d’enregistrer les valeurs de nos variables toutes les secondes avec
une bande morte de 0.
Figure III.25. Eléments du banc d’essai.
III-5 Raccordements des différents éléments du banc d’essai
Pour raccordé notre codeur incrémentale au moteur, nous avons utilisé une tige
métallique lié à l’arbre du moteur puis en sortie de cette dernière nous avons mis un tuyau en
caoutchouc puis nous l’avons raccordé au codeur pour éviter d’endommager ce dernier.
Vu l’indisponibilité d’une carte de comptage de l’API, nous avons utilisé une carte
Arduino avec un programme en C++ pour compter le nombre d’impulsions émises par notre
codeur incrémentale. Le codeur étant alimenté via l’Arduino, nous avons utilisés les sorties
« A, B et Z » du codeur et on les a raccordé aux entrées numérique de l’Arduino..
L’entrée numérique #2 est pour la sortie « Z » Comme ça, chaque fois que la sortie Z
envoi une impulsions, on incrémente le nombre de tours. Les sorties A et B du codeur sont
respectivement liées aux entrées numérique #4 et #3 de l’Arduino.
Figure III.29. Raccordement des sorties du codeur avec notre Arduino
Pour lire l’état du variateur et écrire un mot de commande, nous avons utilisés les deux
blocs fonctionnels « Read_var » et « Write_var » sous Unity pro en langage Ladder.
Pour superviser le système en temps réel, nous avons lié l’écran tactile avec l’API via
le réseau Ethernet, ainsi nous pouvons voir l’état du variateur, écrire les mots de commandes
et tracer les courbes de vitesses.
Les variables utilisées pour piloter l’ATV312 et vérifier son état sont cités dans le
tableau suivant :
CMD : variable à écrire, permet d’activer le variateur de Rdy ou Nst vers RUN.
LFR ou LFRD : variable à écrire, lorsque le variateur est en RUN, permet de lui
fournir la consigne vitesse.
ETA : permet de connaître l’état du variateur : Prêt ? sous tension ? en défaut ? c’est
une variable à lire exclusivement.
RFR ou RFRD : permet de lire la vitesse de sortie.
• Son canal commande : c’est l’ordre de marche, une information binaire délivrée par
exemple au bornier par l’entrée LI1 mais qui peut l’être aussi par les mots CMD et
ETA échangé entre l’automate et le variateur à partir de la communication Modbus
• Son canal consigne : c’est la consigne de vitesse, une information numérique délivrée
par exemple par une entrée analogique au bornier AI1 ou par Modbus via le mot
LFRD.
Les profils
Il est possible de configurer ces canaux consigne et commande via deux profils :
séparés et Non séparés.
Pour ces deux profils, nous avons choisis le canal commande du variateur comme
étant Modbus. L’automate et le variateur vont respecter un protocole d’échange normalisé et
qui se traduit par une séquence bien déterminée entre les mots de commandes CMD et mots
d’états ETA.
Pour établir une communication entre notre M340, l’XBTGT5330 et le PC, nous
avons créé un réseau Ethernet commuté, et nous avons donné à chacun de ces équipements
une adresse IP spécifique.
• Configuration de l’adresse IP du PC
Nous avons modifié les paramètres de la carte réseau du pc pour lui donner une
adresse unique qui est 192.168.1.1, ce qui veut dire que seul le PC peut avoir cette adresse.
Nous avons créé une communication Ethernet sous « Unity Pro » et nous avons
paramétré l’adresse IP de l’API pour qu’il fasse parti de notre réseau Ethernet. Nous lui
avons donné l’adresse « 192.168.1.5 ».
Pour l’IHM nous avons créé une pilote de communication Ethernet avec « Vijeo
Designer » et nous avons paramétré son adresse IP pour qu’il fasse partie du même réseau
Ethernet que le PC et L’automate. Et l’adresse IP que nous avons donné à notre Ecran tactile
est « 192.168.1.6 »
Figure III.33. Configuration de l’adresse IP de l’écran tactile
Pour piloter l’ATV via la sortie analogique de l’automate, nous avons utilisé le module
de sortie analogique BMX AMO0210, dont la figure ci-dessous montre son schéma électrique
.
Ce module à 2 voies de sorties, nous utilisons une seule voie (U0, COM0) que nous
allons raccorder avec le COM du variateur avec le COM0 et l’AI1 avec l’U0. Ainsi, la
consigne pourra être envoyée sous forme de tension électrique, et le sens de rotation du
moteur sera en fonction du signe de la tension (+/- V). Sachant qu’a 0 V le moteur ne tourne
pas, et qu’à 10 V le moteur atteint sa vitesse maximale.
7 1000
4
500
3
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 0 10 20 30 40 50 60 70 80
La Figure III.38 Montre la réponse du moteur après lui avoir envoyé la consigne en
volts présenté dans la Figure III.37 On remarque que la vitesse suit parfaitement la consigne
envoyé et que la vitesse réelle du moteur est la même que celle reçu par le variateur et le
courant dans le moteur était bien contrôlé par le variateur. Ce qui signifie que notre
paramétrage de la sortie analogique de l’API et la configuration du variateur étaient justes.
On remarque aussi que le courant dans le moteur montré dans la figure III.39, est bien
gérée par le variateur vu qu’il ne change que lorsqu’il y’a une accélération ou décélération.
III-6-3 Pilotage de l’ATV via le bus de communication Modbus Série
Sous Unity pro après avoir décrit le rack de l’automate, on sélectionne le processeur
BMX P34 200 pour renseigner les paramètres de communication : Vitesse de transmission :
19200 bits/s, Données : RTU (8bits), Stop : 1 bit, Parité : Paire, Délai de réponse : 1 sec.
Pour commander notre variateur, nous avons utilisé les paramètres montrés dans le
tableau III.2.
Pour pouvoir lire et modifier ces paramètres, nous avons créé des tableaux de mots
sous « Unity Pro » que nous avons utilisé pour recevoir et écrire l’état et la commande du
variateur.
.8 .7
WRITE_VAR READ_VAR
EN ENO EN ENO
2 NB 2 NB
Nous avons envoyé une consigne au moteur via le bus Modbus, et nous allons voir si
le moteur suivant vraiment cette consigne et nous allons observer le courant dans le moteur en
même temps.
vitesse réelle
consigne modbus
consigne de sortie
1000
La vitesse (Tr/min)
500
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Le temps (s)
3.5
3
courant (A)
2.5
1.5
0.5
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Le temps (s)
Pour passer d’un canal de consigne à autre, nous avons utilisé le module de sortie
numérique.
Ce module contient 8 voies, nous avons utilisés une seule voie « Q0, C0 ». Nous avons
relié Q0 avec l’entrée logique « LI1 » du variateur de vitesse et « C0 » avec le +24v.
Pour la supervision de notre système nous avons utilisé l’écran tactile xbtgt5330 et
nous avons créé plusieurs sous écrans répartis selon l’organigramme ci-dessous :
Ecran principale
Ecran principal
Cet écran permet de parcourir tous les autres écrans, en cliquant sur le nom de l’écran
souhaité, on passe de cet écran à l’autre.
Cet écran permet de saisir les paramètres du moteur et de les envoyer au variateur en
cliquant sur le bouton rouge. Au cas où nous changeons de moteur, nous pouvons changer
ces caractéstiques à n’importe quel moment via cet écran.
Cet écran permet de recevoir les paramètres du moteur depuis le variateur de vitesse.
Nous utilisons cet écran pour vérifier que les paramètres du moteur que nous avons écrits ont
été reçus par le variateur de vitesse.
Cet écran permet d’afficher l’état de notre variateur de vitesse et de le changer, par
exemple nous pouvons mettre l’ATV en attente ou le verrouiller via cet écran.
Cet écran nous permet aussi de savoir si le variateur affiche un défaut ou non, si c’est
le cas il y’aura une lampe rouge qui clignoteras et nous pouvons acquitter ce défaut en
cliquant sur le bouton « acquitter le défaut ».
Nous pouvons nous déplacer vers l’écran suivant qui est « consignes et sens de
rotation du moteur » directement via cet écran sans passer par l’écran principal, et pour ce
faire on clique sur le moteur en bas à droite de l’écran.
Surveillance du moteur
Sur cet écran nous pouvons envoyer une consigne de vitesse au moteur, changer son
sens de rotation, afficher la vitesse avec laquelle il tourne, voir l’état du moteur (marche ou
arrêt) et aussi faire la commutation des canaux de consignes (bornier ou Modbus).
Figure III.50. Ecran pour la supervision du moteur.
Pour passer à l’écran « courbes » on clique sur le bouton en bas à droite de l’écran.
Les courbes
Sur cet écran, nous avons mis une courbe qui affiche la consigne de sortie et la
consigne d’entrée, nous avons choisi d’afficher un échantillon par seconde comme ça nous
aurons un suivi en temps réel de la vitesse du moteur et de la consigne d’entrée reçu par
variateur et nous pourrons les comparer et savoir si notre moteur reçoit vraiment la consigne
du variateur et s’il la suit.
Dans ce chapitre, nous avons présenté le matériel utilisé pour la réalisation de notre
banc d’essai et les logiciels utilisés pour la commande et la supervision de ce dernier. Ensuite
nous avons parlé de la partie commande de notre système ou nous avons expliqué comment
se fait le pilotage du variateur de vitesse en utilisant deux canaux de consignes.
Nous sommes parvenu à commander le variateur de vitesse avec l’API, et les résultats
obtenus étaient justes vu que le moteur suivait parfaitement la consigne qu’on lui a donné,
que ce soit via Modbus série ou par la sortie analogique.
Enfin nous avons réalisé la supervision de notre banc d’essai via l’écran tactile en
utilisant les bus de communication. Et on a pu paramétrer le variateur de vitesse, envoyer la
consigne au moteur, faire la commutation des canaux de consignes et avoir suivi en temps
réel de tout le système via cet écran en utilisant les fonctions de communication.
Conclusion générale
[2] http://diego-gutierrez.perso.neuf.fr/tpe/histoire.html
[4] S. Loutzky. Calcul pratique des alternateurs et des moteurs asynchrones. Eyrolles,
1969.10,56
[5] A. H. Bonnett and T. Albers. Squirell-cage rotor options for ac induction motors.
IEEE Transactions on Industry Applications, Vol. 37(4) :1197–1209, July/August
2001. 12
[6] Collection technique, Schneider Electric - Cahier technique N#207, Les moteurs
électriques… pour mieux les piloter et les protéger.
[7] http://web.cortial.net/bibliohtml/chptri_j.html
[9] Frank J. Bartos,« AC Drives Stay Vital for the 21st Century », Control Engineering, Reed
Business Information,1er septembre 2004
[11] Peter Cleaveland, « AC Adjustable Speed Drives »,Control Engineering, Reed Business
Information,1er novembre 2007
[15] Georges Asch et Collaborateurs, Les capteurs en instrumentation industrielle, Dunod 199
[25] Le grand livre d'Arduino, Patrick Chantereau et Erik Bartmann, éd. Eyrolles, 2014
[26] [« Interfaces Homme/Machine », catalogue Schneider Electric, (2009)]
Annexe
.1
READ_VAR
Lire_parametres_moteursArreter_lecture_param...
P / EN ENO
'%MW' OBJ
9601 NUM
6 NB
.2
WRITE_VAR
Ecrire_parametres_mo...Arreter_ecrire_param_...
P / EN ENO
ADDM('0.0.0.1') ADR
'%MW' OBJ
9601 NUM
6 NB
Saisie_des_parametres_du_moteur EMIS
.3
READ_VAR
lecture_canal_comma. arret_lecture_commande
P / EN ENO
'%MW' OBJ
8421 NUM
4 NB
WRITE_VAR
configuration_command arret_configuration_co...
P / EN ENO
ADDM('0.0.0.1') ADR
'%MW' OBJ
8421 NUM
4 NB
Ecriture_commutation_cmd EMIS
READ_VAR
lecture_canal_consignearret_lecture_consigne
P / EN ENO
'%MW' OBJ
8411 NUM
4 NB
.6
WRITE_VAR
ecriture_canal_consigne arret_configuration_co...
P / EN ENO
ADDM('0.0.0.1') ADR
'%MW' OBJ
8411 NUM
4 NB
saisie_canal_consigne EMIS
READ_VAR
Lire_CMD_vitesse
P EN ENO
'%MW' OBJ
8603 NUM
2 NB
WRITE_VAR
Ecrire_cmd
P EN ENO
ADDM('0.0.0.1') ADR
'%MW' OBJ
8601 NUM
2 NB
Write_CMD_ET_CONSIGNE EMIS
.15
READ_VAR
lire_temps_acc_dec
P EN ENO
'%MW' OBJ
9001 NUM
2 NB
WRITE_VAR
Ecrire_acc_dec
P EN ENO
ADDM('0.0.0.1') ADR
'%MW' OBJ
9001 NUM
2 NB
write_acc_dec EMIS
GEST GEST
.18
READ_VAR
Lire_courant_tension
P EN ENO
'%MW' OBJ
3202 NUM
4 NB
Acquitter_erreur OPERATE
P Write_CMD_ET_CONSIGNE[1]:=16#0080;
mettre_ATV_EN_ATTENTE OPERATE
P Write_CMD_ET_CONSIGNE[1]:=16#0006;
mettre_ATV_en_marche OPERATE
P Write_CMD_ET_CONSIGNE[1]:=16#0007;
mettre_le_moteur_en_marche OPERATE
P Write_CMD_ET_CONSIGNE[1]:=16#000F;
sens_moteur_horaire OPERATE
P Write_CMD_ET_CONSIGNE[1]:=16#080F;
arret_moteur OPERATE
P Write_CMD_ET_CONSIGNE[2]:=0;
OPERATE
consigne_bornier:=0;
COMPARE ATV_verouille
CMD_VITESSE... S
ATV_EN_ATTENTE
R
ATV_pret
R
ATV_en_marche
R
erreur
R
COMPARE ATV_en_attente
CMD_VITESSE... S
atv_verouille
R
ATV_pret
R
ATV_en_marche
R
erreur
R
COMPARE atv_pret
CMD_VITESSE... S
ATV_EN_ATTENTE
R
atv_verouille
R
ATV_en_marche
R
erreur
R
COMPARE atv_en_marche
CMD_VITESSE... S
ATV_EN_ATTENTE
R
ATV_pret
R
atv_verouille
R
erreur
R
COMPARE erreur
CMD_VITESSE... S
ATV_EN_ATTENTE
R
COMPARE ATV_pret
CMD_VITESSE... R
atv_verouille
R
atv_en_marche
R
COMPARE moteur_en_marche
CMD_VITESSE... S
ATV_EN_ATTENTE
R
ATV_pret
R
atv_verouille
R
atv_en_marche
R
erreur
R
COMPARE moteur_en_marche
CMD_VITESSE... R
.9
ADD
signal_rampe
EN ENO
5 IN2
.10
EQ_INT
signal_rampe
EN ENO
signal_rampe
Write_CMD_ET_CONSI... IN1 OUT R
1002 IN2
.9
ADD
si gnal _rampe
EN ENO
5 IN2
.10
EQ_INT
si gnal _rampe
EN ENO
si gnal _rampe
Wri te_CMD_ET _CONSI... IN1 OUT R
1002 IN2
T ON_0
T ON
COMPARE decrementati on
Wri te_CMD_ET ... IN Q S
t#10s PT ET
.11
ADD
decrementation
EN ENO
-5 IN2
.12
EQ_INT
EN ENO
decrementation
Write_CMD... IN1 OUT R
0 IN2
.13
EQ_INT
EN ENO
sens_contre_horaire
CMD_VITE... IN1 OUT S
sens_horaire
16#0627 IN2 R
.14
EQ_INT
EN ENO
sens_horaire
CMD_VITE... IN1 OUT S
sens_contre_horaire
16#8627 IN2 R
COMPARE moteur_a_larret
CMD_VITESSE... S
moteur_etat_marche
R
.16
NE
EN ENO
moteur_etat_marche
CMD_VITE... IN1 OUT S
moteur_a_larret
0 IN2 R
commutation Bornier
S
Modbus
R
commutation Modbus
/ S
Bornier
R