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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université de Tébessa
Faculté des Sciences et de Technologie
Département de Génie Electrique

PROJET DE FIN DE CYCLE

Présenté en vue de l'obtention du diplôme de Licence


Filière : Génie électrique
Option : Automatique
Thème

Application aux réseaux inter


automate : Le réseau PROFIBUS

Réalisé par : Encadré par :


Haouam Amine Zine Eddine. M. THELAIDJIA Tawfik
Smaya Zakaria.
Chebira Abdelkarim.
Terranti Foudel.

Année universitaire 2018 /2019


Remerciement

Tout d'abord, nous remercions Allah le tout puissant qui nous a donné la volonté, la
santé, la patience et la détermination pour faire ce modeste travaille.

Au terme de ce projet de fin d’étude, nos remerciements s’adressent à tous ceux qui
ont contribué de près ou de loin à faciliter notre tâche.

Notre plus profonde gratitude va à notre encadreur DR. THELAIJIA TOUFIK, qui a
bien voulu suivre et orienter ce travail, ses encouragements et ses recommandations
ont permis de finaliser ce projet.

Nous tenons à remercier tous nos collègues qui nous ont aidés. Et tous nos amis
soient assurés de notre immense gratitude et de notre sincère reconnaissance pour
leur soutien permanent.
Dédicace
A mes très chers parents qui m’ont aidé et encouragé pour continuer mes
études vous avez sacrifiez beaucoup pour moi. C’est mon tour de vous
remercier en vous offrant ce travail qui est le fruit de vos sacrifices.

Je dédie ce travail également à mes chers frères Ala et Manar.

Je dois remercier tous les membres de ma famille pour les encouragements


et les conseils qui m'ont amené à ce que je suis.

Je dédie aussi ce travail à mes amis : L’amitié est la chose la plus difficile au
monde à expliquer. Ce n’est pas quelque chose que vous apprenez à l’école.
Mais si vous n’avez pas appris le sens de l’amitié, vous n’avez vraiment rien
appris.
Mohamed Ali

Une petite dédicace à mes collèges : Ne jamais cesser d’apprendre parce que
la vie ne cesse jamais d’enseigner.
Emmily Vara

Haouam Amine Zine Eddine.


Dédicace
Je dédie cet humble et modeste projet de fin d’étude avec grand amour,
sincérité et fierté,

A mes chers parents, source de tendresse de noblesse et d’affection, puisse


cette étape constitue pour vous un motif de satisfaction.

A mon très cher frère Ommar et à mes très chères sœurs, aucun mot ne
pourra décrire vos dévouements.

A mes professeurs, qui ont cru en moi et qui mon donné l’envie d’aller en
avant, je vous remercié tous.

Zakaria Smaya
Dédicace
Je dédie ce travail à mes chers parents," mon père" et " ma mère" qui m’ont
soutenu avec leurs Douae. Et aider tout au long de mon parcourt, sans eux
je ne serai jamais arrivé là où je suis.

A Mes frères et sœurs qui ont toujours été là pour moi avec toutes les
moyennes possibles

A toute la famille

À mes chers amis qui ont étudié avec moi et mes amis

A mes partenaires dans ce travail Amine, Zaki, Foudel

Pour tous mes amis de la promotion automatique

Chebira Abdelkarim.
Dédicace

Je dédie ce Modest travail :

À tous mes frères et sœurs.et a tous la famille Terranti.

Et toutes mes amies et mes proches

Et à mes collages d’automatique

Et toutes les personnes qui m’ont aidées et a surtout a tous les gens
que je n’ai pas cité, ils resteront toujours dans mon cœur.

Terranti Foudhil
Abstract
The industry is becoming more complex and higher in technology, so manufacturers
such as SIEMENS must follow this evolution in a way that make handling these
various complexities easier.
The PROFIBUS network deals with the complexity of the industrial network at the
input and output levels and the diagnosis of this network.
In this project we establish a connection between two SIEMENS APIs with a
PROFIBUS network.
The project consists of two parts: a theoretical part in which the principles of
PROFIBUS network operation and a practical part in which the programming of a
PROFIBUS network and how to link the different industrial devices.

‫ملخص‬
‫ يجب على المصنعين المشاركين مثل‬،‫أصبحت الصناعة أكثر تعقيدًا وأعلى في التكنولوجيا‬
.‫ متابعة هذا التطور بطريقة تجعل التعامل مع هذه التعقيدات المختلفة أسهل‬SIEMENS
‫ مع تعقيد الشبكة الصناعية عند مستويات المدخالت والمخرجات وتشخيص‬PROFIBUS ‫تتعامل شبكة‬
.‫هذه الشبكة‬
‫ مع‬SIEMENS APIs ‫ نقوم بإنشاء اتصال بين واجهات برمجة تطبيقات‬،‫في هذا المشروع‬
.PROFIBUS ‫شبكة‬
‫ وجزء عملي فيه‬PROFIBUS ‫ جزء نظري فيه مبادئ تشغيل شبكة‬:‫يتكون المشروع من جزأين‬
.‫ وكيفية ربط األجهزة الصناعية المختلفة‬PROFIBUS ‫برمجة شبكة‬

Résumé
L'industrie devient de plus en plus complexe et plus élevé dans la technologie, c’est
pourquoi, les entreprises fabricants comme SIEMENS, doivent suivre cette évolution
d’une manière qui facilite le traitement de diverses complexités.
Le réseau PROFIBUS traite de la complexité du réseau industriel au niveau des
entrées et des sortie et le diagnostic de ce réseau.
Dans ce projet nous établissons une connexion entre deux API SIEMENS avec un
réseau PROFIBUS.
Le projet comprend deux parties : une partie théorique dans laquelle les principes du
fonctionnement en réseau PROFIBUS et une partie pratique dans laquelle la
programmation d’un réseau PROFIBUS et comment faire la liaison entre les
différents appareils industriels.
Liste des figures
Numéros Titres de figures Pages

1 Pyramide CIM 10
2 Topologie en bus d’un réseau 11
3 Topologie en étoile d’un réseau 11
4 Topologie en anneau d’un réseau 12
5 Topologie en arbre d’un réseau 12
6 Codage NRZ 15
7 Modulation de phase 16
8 Modulation de fréquence 16
9 Structure interne d'un automates programmables industriels 18
(API)
10 Cycle d’un API 19
11 Vue générale de l’automate S7-300 19
12 Présentation d’un schéma logique (LOG). 21
13 Présentation d’un schéma CONT 21
14 Présentation du langage LIST 22
15 Assistant nouveau projet 23
16 Insertion d’une station SIMATIC 300. 23
17 Création du programme S7 24
18 Architecture de PROFIBUS DP 26
19 Les composants de câbles PROFIBUS 27
20 Câbles des liaisons de PROFIBUS 27
21 Bus connecteur 28
22 Type de raccordement Termination, RS485 29
23 Type de raccordement Installation, DP-nodes 29
Liste des tableaux
Numéros Titres de tableux Pages

1 Les caractéristiques de PROFIBUS-DPDP 26


Liste des mots clé

PROFIBUS bus de terrain de processus (process field bus)


DP périphérie décentralisée (decentralised periphecal)
PA automatisation des processus (process automationà
FMS spécification de message de bus de terrain (field bus message
specification)
API automate programmable industriel
PLC programmable logique controller
GPAO gestion de production assistée par ordinateur
CFAO contrôle de fabrication assistée par ordinateur
CAO conception assistée par ordinateur
CIM fabrication intégrée par ordinateur (computer integrated manufacturing)
WAN Réseau à grande distance (wide area network)
MAN réseau métropolitain (metropolitan area network)
LAN réseau local (local area network)
PAN réseau personnel (personal area network)
VPN réseau privé virtuel (virtual private network)
MAU unité d'accès multi station (multisation access unit)
FDDI interface de données distribuée par fibre (fibre ditributed data interface)
UTP paire torsadée non blindée (unshielded twised pair)
BNC connecteur bayonet Neill-Concelman (bayonet connector Neill-
Concelman)
RJ45 (registred Jack)
OSI interconnexion de systèmes ouverts (open systems interconnection)
TOR tout ou rien
NRZ pas de retour à zéro (no return to zero)
RAM mémoire vive (random access memory)
CPU unité centrale de traitement (central processing unit)
CP processeur de communication (communication processor)
PS source de courant (power supply )
MPI interface multi points (multi point interface)
HMI interface homme-machine (human-machine interface)
LOG logigramme
CONT langage contacte (LADER)
LIST langage de programmation textuel
OB bloc d’organisation (organization block)
FB bloc fonctionnel (functional block)
DB bloc de donnée (data block)
FC fonction (function)
SFB bloc fonctionnel système (system functional block)
SFC fonction système (system function)
GSD fichier de configuration
E/S entrée/sortie
Sommaire
Numéros Titres Pages
Introduction générale 7
Chapitre 1 : Réseau local industriel
1) Introduction Au réseau local industriel 8
2) Présentation de l’environnement industriel 8
3) Classification des réseaux 10
3.1) Selon leur taille 10
3.2) Selon leur topologie 11
4) Les composants matériels d’un réseau 13
4.1) Classification des équipements réseau 13
4.1.1) matériel passif 13
a) supports physiques de 13

b) Les connecteurs réseau 13

4.1.2) matériel actif 14


a) carte réseau 14

b) répéteur 14

c) concentrateur 14

d) ponts 14

e) commutateurs 14

f) routeurs 14

5) Techniques de transmission de données 14


5.1) La transmission en bande de base 15
5.1.1) Définition 15
5.1.2) Codage NRZ: No Return to Zéro 15
5.1.3) La transmission en large de bande 15
a) Modulation 15
b) Exemple sur la modulation 16
Chapitre2 Automates programmables industriels (API)

1) Définition 17
2) Structure interne d'un (API) 17
3) Description des éléments d’un API 18
3.1) Mémoire 18
3.2) Une alimentation 18
3.3) Le processeur 18
3.4) Les interfaces 18
4) Cycle d’un API 19
5) Présentation de l’automate utilisé S7-300 19
6) Présentation des modules de l’automate S7-300 20
7) Logiciel de programmation STEP7 20
7.1) Définition du logiciel STEP7 20
7.2) Langages de programmation sous STEP7 21
7.3) Eléments d’un programme sous STEP7 (les Blocs) 22
7.4) Blocs existant sur step7 22
7.5) Démarrage du logiciel STEP7 22
7.6) Création d’un projet STEP7 23
Chapitre3 PROFIBUS

1) Historique 25
2) Généralité sur le réseau PROFIBUS 25
2.1) Définition 25
2.2) Différentes couches du protocole 26
3) PROFIBUS utilisé 26
3.1) PROFIBUS-DP (DP = Decentralized Peripherals) 26
3.2) Architecture de PROFIBUS DP 26
4) Câbles de PROFIBUS 27
5) Domaines d’application 28
5.1) Fabrication d'Automatisation 28
5.2) Automatisation des bâtiments 28
5.3) Industrie énergétique 28
6) Mode de fonctionnement 28
7) Les types de raccordement 29
8) Fishers GSD 29
9) Avantages et inconvénients du PROFIBUS-DP 30
9.1) Les avantages 30
9.2) Les inconvénients 30
Chapitre4 Pratique
1) Le matrielle 31
2) Les etapes pour relier deux automates (software) 32
1. pare la fonction MOVE 39

2. pare les deux system fonction bloc SFC14 SFC15 42

3) comment ajouter un variateur dans le resueau 43


PROFIBUS ?
3.1) Les etapes pour ajouter un variateur siemens 43
3.2) Les etapes pour ajouter un variateur est sont fichier GSD 44
4) Relier deux automates (hardware) 46
Chapitre 5 Conclusion 47

Bibliographe 48
Introduction générale

D ans une entreprise, il peut arriver fréquemment que l'automate, les


actionneurs et les capteurs ne soient pas situés au même endroit mais à des
distances importantes les uns des autres. L'utilisation d'un réseau industriel
permet donc de faire communiquer plusieurs automates, chacun reliés à une partie des
capteurs/actionneurs.
L’automate programmable industriel API (ou Programmable Logique Controller PLC)
est aujourd’hui le constituant le plus répondu des automatismes. On le trouve
pratiquement dans tous les domaines industriels vue sa grande flexibilité et son
aptitude à s’adapter aux différentes applications.
PROFIBUS DP (Périphérie décentralisée)
PROFIBUS permet de raccorder des appareils de terrain tels que des périphériques
décentralisés ou des entraînements à des systèmes d’automatisation tels que
SIMATIC S7, SIMOTION, SINUMERIK ou des PC.
Normalisé selon CEI 61158, PROFIBUS est un système de bus de terrain performant,
ouvert et robuste qui propose des temps de réaction courts. PROFIBUS est
disponibles avec différents supports de transmission pour différentes applications.
PROFIBUS DP sert au raccordement d'appareils de terrain décentralisés, par ex.
SIMATIC ET 200 ou variateurs avec temps de réaction très courts. PROFIBUS DP
s'utilise lorsque des capteurs/actionneurs sont fortement disséminés sur la machine ou
l'installation (p. ex. niveau terrain).
Dans une telle configuration, les capteurs/actionneurs sont raccordés à des appareils
de terrain. Ceux-ci sont approvisionnés en données de sortie d’après le mode
maître/esclave et retournent les données d’entrée à l'automate ou au PC.
Ouverture sur toute la ligne Grâce à son ouverture, PROFIBUS DP permet de
connecter des constituants normalisés provenant de différents constructeurs.
PROFIBUS offre donc une ouverture permettant la mise en réseau de constituants
conformes aux normes qui proviennent de divers constructeurs.

7
Réseau local industriel
1) Introduction Au réseau local industriel
L’histoire des réseaux locaux industriels remonte à la fin des années 70, avec
l’apparition des équipements industriels numériques intelligents et des réseaux
informatiques de bureaux. Leur apparition est venue répondre, - premièrement, à la
demande croissante de productivité dans le domaine industriel par l’automatisation de
la communication entre les différents équipements industriels (de contrôle et de
mesure) de façon à éliminer les pertes de temps et les risques d’erreurs dus aux
interventions humaines, - deuxièmement, au besoin d’interconnexion des équipements
industriels informatisés hétérogènes qui ont été introduits dans le milieu industriel
d’une manière anarchique, c’est à dire en résolvant chaque problème à part sans
prendre en compte l’intégrité de tout le système industriel. Les réseaux locaux
industriels ont été donc introduits petit à petit dans les systèmes automatisés, à des
stades divers selon les domaines d’application. Ils sont nés avec le développement de
l’électronique et des matériels numériques programmables. L’apparition des
régulateurs numériques et des automates programmables a conduit les fournisseurs à
mettre sur le marché des réseaux pour les interconnecter et rapatrier à moindre coût de
câblage les informations nécessaires à la conduite par les opérateurs dans les salles de
commande.

2) Présentation de l’environnement industriel


L’environnement industriel englobe tous les équipements qui participent à la chaîne
de production que ce soit pour la fabrication, le contrôle ou la maintenance. Ces
équipements peuvent être des : machines à outils, robots, contrôleurs à logique
programmée (PLC), capteurs, actionneurs, stations de supervision.
Ainsi que les moyens nécessaires à leur interconnexion tel que les câbles, les
passerelles, les routeurs.
Dans les environnements industriels d’aujourd’hui, la plupart des tâches se font d’une
façon automatique ce qui maximise les taux de production, garantit une meilleure
sécurité du personnel, et augmente la rentabilité de l’industrie en générale.
L’automatisation de l’industrie permet d’atteindre des objectifs très intéressants :
- Réduire le temps de mise sur marché.
- Produire de manière efficace et économique.
- Exploiter de façon optimale les capacités des machines.
- Minimiser les temps improductifs.

De telles objectifs ne sont parfaitement atteints que si toutes les machines d’une
installation sont complètement automatisées et fonctionnent en parfaite interaction, ce
qui peut être atteint par :
- L’utilisation de machines automatisées.
- L’utilisation des PLC (contrôleurs à logique programmée) qui permettent
d’automatiser l’utilisation de certains équipement non automatisés.
8
- L’utilisation des robots pour automatiser les tâches « intelligentes « telles que
la soudure, le montage, assemblage.
- L’utilisation des réseaux informatiques industriels pour garantir
l’interopérabilité des équipements automatisés.
Les installations industrielles, permettent de mettre en œuvre un grand
nombre de fonctions qui sont largement interdépendantes et qui peuvent
être organisé hiérarchiquement en trois niveaux d’abstraction :

Le niveau usine (niveau 2) Ce niveau englobe des tâches de gestion de la production


tel que :
- La GPAO : gestion de production assistée par ordinateur.
- La CFAO : Contrôle de fabrication assisté par ordinateur.
- La CAO : Conception assisté par ordinateur.
- Des services de transport.
- Le contrôle de qualité.

Le niveau atelier ou cellule (niveau 1) Contient plusieurs îlots de fabrication, de


vision, de supervision, des robots, des automates.
Le niveau terrain (niveau 0) C’est le niveau le plus bas, qui contient les équipements
de fabrication proprement dite tel que :
- Les machines automatisées de production qui sont des machines
programmables qui peuvent selon le programme chargé exécuter des tâches
complexes sans intervention humaine.
- Les capteurs qui sont des instruments de mesure qui peuvent fournir à des
machines intelligentes (tel que les ordinateurs ou les contrôleurs) des
informations telle que la température, la pression, la tension, la couleur, les
variations.
- Les actionneurs qui sont des instruments qui peuvent être activés par des
machines intelligentes telle que les vannes, les interrupteurs, les alarmes.

Ces réseaux locaux industriels, parfois appelés abusivement réseaux de terrain,


s'inscrivent donc à différents niveaux au sein de la pyramide CIM (Computer
Integrated Manufacturing) classique.

9
Figure 1 : Pyramide CIM.

3) Classification des réseaux

3.1) Selon leur taille


• WAN (Wide Area Network) : Ces réseaux relient plusieurs réseaux locaux en
les interconnectant via des lignes louées ou via Internet. Ex. les réseaux
bancaires qui établissent des liaisons entre les agences et le siège central. Dans
le cas de l'utilisation d'Internet, on parle de VPN (Virtual Private Network)
puisqu'on utilise alors un réseau public pour faire transiter des informations
privées.
• MAN (Metropolitan Area Network) : Lorsqu'un réseau privé ; s'étend sur
plusieurs kilomètres, dans une ville par exemple les réseaux locaux sont
interconnectés via des liaisons téléphoniques à haut débit ou à l'aide
d'équipements spéciaux comme des transmissions hertziennes. Ce type de
regroupement de réseaux locaux peut se faire au niveau d'une ville et
l'infrastructure du réseau métropolitain peut être privée ou publique. Les
réseaux de télédistribution pourraient par exemple être considérés comme
étant des réseaux de type MAN.
• LAN (Local Area Network) : Un réseau local est un réseau d'ordinateurs
situés sur un même site. Les communications sur ce type de réseau y sont
généralement rapides (100 Mbits/s ou 1Gbits/s) et gratuites puisqu'elles ne
passent pas par les services d'un opérateur de télécommunication. Le fait que
le réseau soit sur un site bien délimité n'implique pas nécessairement qu'il soit
de taille très réduite. Il est souhaitable de le segmenter en sous réseaux quand
le nombre de nœuds y devient important. L'ensemble reste un réseau local tant
qu'il est indépendant des services d'un opérateur extérieur.
• PAN (Personal Area Network) : Réseau d’étendue limitée à quelques mètres
pour l’interconnexion des équipements personnels (GSM, PDA, PC et PC
portable) d’un seul utilisateur.

10
3.2) Selon leur topologie :
• Topologie en bus : Une topologie en bus est l'organisation la plus simple d'un
réseau. En effet, dans une topologie en bus tous les ordinateurs sont reliés à
une même ligne de transmission par l'intermédiaire de câble, généralement
coaxial. Le mot « bus » désigne la ligne physique qui relie les machines du
réseau.

Figure 2 : Topologie en bus d’un réseau.

Cette topologie a pour avantage d'être facile à mettre en œuvre et de posséder


un fonctionnement simple. En revanche, elle est extrêmement vulnérable étant
donné que si l'une des connexions est défectueuse, l'ensemble du réseau en est
affecté.

• Topologie en étoile : Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du réseau


sont reliés à un système matériel central appelé concentrateur (en anglais hub,
littéralement moyen de roue). Il s'agit d'une boîte comprenant un certain
nombre de jonctions auxquelles il est possible de raccorder les câbles réseau
en provenance des ordinateurs. Celui-ci a pour rôle d'assurer la
communication entre les différentes jonctions.

Figure3 : Topologie en étoile d’un réseau.

Contrairement aux réseaux construits sur une topologie en bus, les réseaux
suivant une topologie en étoile sont beaucoup moins vulnérables car une des
connexions peut être débranchée sans paralyser le reste du réseau. Le point
névralgique de ce réseau est le concentrateur, car sans lui plus aucune
communication entre les ordinateurs du réseau n'est possible.

11
En revanche, un réseau à topologie en étoile est plus onéreux qu'un réseau à
topologie en bus car un matériel supplémentaire est nécessaire (le hub).

• Topologie en anneau : Dans un réseau possédant une topologie en anneau, les


ordinateurs sont situés sur une boucle et communiquent chacun à leur tour.

Figure4 : Topologie en anneau d’un réseau.

En réalité, dans une topologie anneau, les ordinateurs ne sont pas reliés en
boucle, mais sont reliés à un répartiteur (appelé MAU, Multistation Access
Unit) qui va gérer la communication entre les ordinateurs qui lui sont reliés en
impartissant à chacun d'entre-eux un temps de parole.
Les deux principales topologies logiques utilisant cette topologie physique
sont Token ring (anneau à jeton) et FDDI.

• Topologie en arbre : Aussi connu sous le nom de topologie hiérarchique, le


réseau est divisé en niveaux. Le sommet, le haut niveau, est connectée à
plusieurs nœuds de niveau inférieur, dans la hiérarchie. Ces nœuds peuvent
être eux-mêmes connectés à plusieurs nœuds de niveau inférieur. Le tout
dessine alors un arbre, ou une arborescence.

Figure 5 : Topologie en arbre d’un réseau.

12
4) Les composants matériels d’un réseau :
Un réseau informatique est constitué d'ordinateurs reliés entre eux par un ensemble
d'éléments matériels tel que : carte réseau, prises murales, concentrateurs…

4.1) Classification des équipements réseau :


Les équipements réseau peuvent être classés selon 2 catégories : actifs et passifs.
Un équipement est dit actif s'il peut générer, adapter ou repartir un signal entre les
différentes stations Par contre, les câbles, les armoires, les cordons et les panneaux de
brassage sont des équipements passifs.

4.1.1) matériel passif :


a) supports physiques de transmission :
• câble coaxial : Un câble coaxial est constitué d'un fil de cuivre (appelé âme)
enveloppé dans un isolant puis d'un blindage métallique tressé et enfin d'une
gaine extérieure.
• câble à paire torsadée : Un câble à paires torsadées décrit un modèle de
câblage où les lignes de transmission sont formées de deux conducteurs
enroulés l'un autour de l'autre dans le but de maintenir précisément la distance
entre fils. On distingue la Paire torsadée non blindée ou Unshielded Twisted
Pair (UTP) et la Paire torsadée blindée ou Shielded Twisted Pair (STP) qui est
entourée d'une couche conductrice de blindage.
• fibres optiques : Une fibre optique est un fil de verre transparent très fin qui a
la propriété de conduire la lumière et sert dans les transmissions terrestres et
océaniques de données. Elle a un débit d'informations nettement supérieur à
celui des câbles coaxiaux.
• liaison sans fil : Dans ce cas la connexion entre les machines se fait en
utilisant des rayons infrarouges ou par des ondes radioélectriques et ceci
pourra être utile lorsqu'on veut connecter 2 bâtiments très proches afin de
réduire le coût
b) Les connecteurs réseau : Un connecteur réseau est un élément qui permet de
relier le câble à la carte réseau, on distingue les connecteurs réseau suivants :
• connecteur BNC : Le connecteur BNC (connecteur Bayonet Neill-
Concelman) est unmodèle utilisé en terminaison de câble coaxial.
• connecteur RJ45 : Un connecteur RJ45 (Registered Jack) est une interface
physique souvent utilisée pour terminer les câbles de type paire torsadée.
• connecteur optique : c'est un Connecteur pour les fibres optiques.
• panneau de brassage : Le panneau de brassage est un boîtier servant à relier
les câbles arrivant des prises murales vers le hub ou le swich

13
4.1.2) matériel actif :
a) carte réseau : Il s'agit d'une carte connectée sur la carte mère de l'ordinateur et
permettant de l'interfacer au support physique, c'est à dire à la ligne physique
permettant de transmettre l'information.
b) répéteur : Un répéteur (en anglais repeater) est un équipement simple permettant
de régénérer un signal entre deux noeuds du réseau, afin d'étendre la distance de
câblage d'un réseau.
c) concentrateur : Un concentrateur est un élément matériel permettant de
concentrer le trafic réseau provenant de plusieurs hôtes, et de régénérer le signal.
Le concentrateur est ainsi une entité possédant un certain nombre de ports
(généralement 4, 8, 16 ou 32). Son unique but est de récupérer les données
binaires parvenant sur un port et de les diffuser sur l'ensemble des ports On
distingue 2 types de hub :
• actifs : ils sont alimentés électriquement et permettent de régénérer le signal
sur les différents ports.
• passifs : ils ne permettent que de diffuser le signal à tous les hôtes connectés
sans amplification Il est possible de connecter plusieurs hubs entre eux afin de
concentrer un plus grand nombre de machines, on parle alors de connexions en
cascade.
d) ponts : Les ponts sont des dispositifs matériels permettant de relier des réseaux
travaillant avec le même protocole. Ainsi, contrairement au répéteur, qui travaille
au niveau physique, le pont travaille également au niveau logique (au niveau de la
couche 2 du modèle OSI), c'est-à-dire qu'il est capable de filtrer les trames en ne
laissant passer que celles dont l'adresse correspond à une machine située à
l'opposé du pont. Ainsi le pont permet de segmenter un réseau en conservant au
niveau du réseau local les trames destinés au niveau local et en transmettant les
trames destinées aux autres réseaux.
e) commutateurs : Un swich est un hub intelligent, c'est-à-dire il fait le rôle du hub
en éliminant la diffusion (sauf s'il ne connaît pas l'adresse du destinataire) vers
toutes les stations et en sélectionnant exactement la machine destinée.
f) routeurs : Un routeur est un matériel de communication de réseau informatique
destiné à interconnecter des différents types de réseaux lorsque le pont est
insuffisant Un routeur peut déterminer le plus court chemin pour q'un msg atteint
sa destination.

5) Techniques de transmission de données :


Il existe principalement deux techniques ou modes de transmission des signaux qui
sont utilisés en informatique :

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5.1) La transmission en bande de base :
5.1.1) Définition :
La transmission en Bande de Base, c'est la technique utilisée pour transmettre des
signaux sur une ligne à continuité métallique (par opposition aux lignes
téléphoniques) :
Exemples : transmission sur le câble coaxial dans un réseau local, Transmission
numérique sur des LS de France Telecom Transmission entre 2 équipements
informatiques éloignés dans une même entreprise Pour une transmission optimale, il
faut adapter le spectre du signa l à la bande passante de la ligne.
Un signal en Bande de Base est un signal qui n'a pas subi de transposition de
fréquence.
L'émetteur-récepteur en bande de base est un simple codeur-décodeur.

5.1.2) Codage NRZ: No Return to Zéro:


Les niveaux '0' sont codés par une tension -V
Les niveaux '1' sont codés par une tension +V
Exemple : 1001011101

Figure 6 : Codage NRZ.

5.1.3) La transmission en large de bande :


a) Modulation :
Elle a pour fonction de transposer l'information sur une porteuse, afin d'occuper
un espace fréquentiel plus réduit et que l'on a choisi.
On module une porteuse dont la fréquence est beaucoup plus élevée que le
message
à transmettre. Cette nouvelle fréquence est plus favorable à la transmission. La
modulation consiste à faire varier les caractéristiques de la porteuse (amplitude,
fréquence, phase) en fonction du message à transmettre.

15
b) Exemple sur la modulation :
➢ Modulation de phase :
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de Ф (phase) :
• Une valeur Ф0 pour un niveau logique '0'.
• Une valeur Ф1 pour un niveau logique '1'.

Figure 7 : Modulation de phase.

➢ Modulation de Fréquence :
Cette modulation est obtenue en jouant sur la valeur de (fréquence) :
• Une valeur w0 pour un niveau logique '0'.
• Une valeur w1 pour un niveau logique '1'.

Figure 8 : Modulation de fréquence.

16
Automates programmables industriels (API)

1) Définition
Un automate programmable industriel (API) est une machine électronique spécialisée
dans la conduite et la surveillance en temps réel des processus industriels et tertiaires.
Il exécute une suite d’instructions introduites dans ses mémoires sous forme de
programme, et s’apparente par conséquent aux machines de traitement d’information.

Trois caractéristiques fondamentales le distinguent des outils informatiques tels que


les ordinateurs utilisés dans les entreprises et les tertiaires :

Il peut être directement connecté aux capteurs et pré-actionneurs grâce à ses


entrées/sorties industrielles.

Il est conçu pour fonctionner dans des ambiances industrielles sévères (température,
vibrations, microcoupures de la tension d’alimentation, parasites…etc.).

Enfin, sa programmation à partir des langages spécialement développés pour le


traitement des fonctions d’automatismes facilite son exploitation et sa mise en œuvre.

Selon la norme française EN 61131-1, un automate programmable est un :

Système électronique fonctionnant de manière numérique, destiné à être utilisé dans


un environnement industriel, en utilisant une mémoire programmable pour le stockage
interne des

Instructions orientées aux fins de mise en œuvre des fonctions spécifiques telles que :

• Commander au moyen d’entrées et de Fonctions logiques.


• Mise en séquence.
• Temporisation.
• Comptage et de calcul arithmétique.
• Sorties Tout ou Rien ou analogiques divers types de machines ou de
processus.
L’API et ses périphériques associés sont conçus pour pouvoir facilement s’intégrer à
une système d’automatisme industriel et être facilement utilisés dans toutes leurs
fonctions prévues.

2) Structure interne d'un (API) :


La structure interne d'un automate programmable industriel (API) est assez voisine de
celle d'un système informatique simple, L'unité centrale est le regroupement du
processeur et de la mémoire centrale. Elle commande l'interprétation et l'exécution
des instructions programme. Les instructions sont effectuées les unes après les autres,
séquencées par une horloge.

17
Elle se compose de quatre parties principales : Mémoire, Processeur, Interfaces,
d’Entrées/Sorties et Alimentation (240 Vac, 24Vcc).

La structure matérielle d’un API est illustrée par la figure 9 ci- dessous.

Figure 9 : Structure interne d'un automates programmables industriels (API).

3) Description des éléments d’un API :


3.1) Mémoire :
Elle est conçue pour recevoir, gérer et stocker des informations issues des différents
secteurs du système qui sont :

• Le terminal de programmation.
• Le processeur, qui lui gère et exécute le programme.
Elle reçoit également des informations en provenance des capteurs.
3.2) Une alimentation :
Tous les automates actuels utilisent la tension 24 V
Une alimentation 240 VCA fournit un courant 24 VCC aux capteurs.
Les entrées sont également en 24 VCC
Une mise à la terre doit également être prévue.

3.3) Le processeur :
Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la zone mémoire
et les interfaces d’entrées et de sorties et d’autre part à exécuter les instructions du
programme.
3.4) Les interfaces
L'interface d'entrée comporte des adresses d'entrée. Chaque capteur est relié à une de
ces adresses. L'interface de sortie comporte de la même façon des adresses de sortie.
Chaque pré actionneur est relié à une de ces adresses. Le nombre de ces entrées et
sorties varie suivant le type d'automate.

18
4) Cycle d’un API :
Tous les automates fonctionnent selon le même mode opératoire :
• Traitement interne : l'automate effectue des opérations de contrôle et met à jour
certains paramètres systèmes (détection des passages en RUN/STOP…) ;
• Lecture des entrées : l'automate lit les entrées (de façon synchrone) et les recopie
dans la mémoire image des entrées ;
• Exécution du programme : l'automate exécute le programme instruction par
instruction et écrit les sorties dans la mémoire image des sorties ;
• Ecriture des sorties : l'automate bascule les différentes sorties (de façon synchrone)
aux positions définies dans la mémoire image des sorties.

Figure 10 : Cycle d’un API.

5) Présentation de l’automate utilisé S7-300


La famille S7-300 est constituée d’automates programmables, de conception
modulaire, utilisés pour des automatismes de gamme et peuvent être connectés entre
eux au moyen d’un câble-bus PROFIBUS.
L'automate S7-300 est programmé à l'aide du logiciel STEP 7.
L’automate programmable S7 300 est un automate modulaire qui se compose des
élémentsS7-300 suivants :
CPU (central process unit).
Un module d’alimentation.
Des modules d’entrées sorties (TOR ou Analogique).

Figure 11 : Vue générale de l’automate S7-300.

19
6) Présentation des modules de l’automate S7-300
Un système d’automatisation S7300 est un système modulaire, comprend les
composantes indiquées ci-dessous :
• Module d’alimentation (PS) : délivré, sous une tension de 24 v, un courant de sortie
assigné de 2, 5,10A.
• Unité centrale : c’est le cerveau de l’automate qui exécute le programme utilisateur
et commande-les sorties.
• La pile : permet de sauvegarder le contenu de la RAM en cas de coupure du courant.
• Carte mémoire : La plupart des CPU possèdent une carte mémoire. Son rôle est de
sauvegarder le programme utilisateur, le système d’exploitation et les paramètres qui
déterminent le comportement de la CPU et des modules en cas de coupure du courant.
• Modules d’entrée : Provenant soit de la part des capteurs (entrée logique, analogique
ou numérique) Ou bien du pupitre de commande.
• Modules de sortie : Permettent de raccorder l’automate avec les différents prés -
actionneurs (contacteurs, relais…) ainsi qu’avec les actionneurs (moteurs,
pompes...).
• Module coupleur (IM) : C’est un coupleur qui permet la configuration multi rangée
du S7300 et assure la liaison entre les châssis et le couplage entre les différentes
unités.
• Module de fonction (FM) : Assure des taches lourdes en calcul ainsi des fonctions
spéciales comme le positionnement, la régulation, le comptage, la commande
numérique... etc.
• Processeur de communication (CP) automates. Ils permettent d'établir des liaisons
homme les interfaces de communications : Point à point, Profibus et l’Ethernet
Industriel.
• Le Rais Profilé : constitue le châssis de S7-300.
• Interface (MPI) : Une liaison MPI (Multi Point Interface) est nécessaire pour
programmer un SIMATIC S7 300 depuis le PC. Elle est une interface de
communication utilisée pour la programmation, le contrôle-commande avec HMI
et l'échange de données entre CPU SIMATIC S7 jusqu'à 32 nœuds maximum.
Chaque CPU du SIMATIC S7-300 est équipée d'une interface MPI intégré.
• Interface PROFIBUS DP : Les CPU possédant deux interfaces disposent de
l’interface PROFIBUS DP pour la connexion au réseau PROFIBUS DP. Elle
autorise une vitesse de transmission maximale de12 Mbit\s.
7) Logiciel de programmation STEP7
7.1) Définition du logiciel STEP7
STEP 7 est le logiciel de base pour la configuration et la programmation des systèmes
SIMATIC (S7-300). Il fait partie de l’industrie logicielle SIMATIC. Les tâches de
bases qu’il offre à son utilisateur lors de la création d’une solution d’automatisation
sont :

20
• La création et gestion de projet.
• La configuration et le paramétrage du matériel et de la communication.
• La gestion des mnémoniques.
• La création des programmes.
• Le test de l’installation d’automatisation.
Il s’exécute sous les systèmes d’exploitation de Microsoft à partir de la version
Windows 95. Par conséquent, il s’adapte à l’organisation graphique orientée objet
qu’offrent ces systèmes d’exploitation
7.2) Langages de programmation sous STEP7 :
Pour créer un programme sous STEP7, on dispose de trois langages de
programmation LOG, CONT et LIST :
A- Programmation à schéma logique (LOG) : Le logigramme (LOG) est un
langage de programmation graphique qui utilise les boîtes de l’algèbre de Boole
pour représenter les opérations logiques. Les fonctions complexes, comme par
exemple les fonctions mathématiques, peuvent être représentées directement
combinées avec les blocs logiques

Figure 12 : présentation d’un schéma logique (LOG).

B- Programmation à schéma contact (CONT) : est un langage de programmation


graphique. La syntaxe des instructions fait penser aux schémas de circuits
électriques. Le langage CONT permet de suivre facilement le trajet du courant
entre les barres d’alimentation en passent par les contacts, les éléments
complexes et les bobines.

Figure 13 : Présentation d’un schéma CONT.

C- Programmation à liste (LIST) : C’est un langage de programmation textuel


proche de la machine. Dans cette programmation, les différentes instructions
correspondent, dans une large mesure, aux étapes par lesquelles la CPU traite le
programme. Pour faciliter la programmation, LIST a été complété par quelques
structures de langage évolué (paramètres de blocs et accès structurés aux
données)

21
Figure 14 : Présentation du langage LIST.

7.3) Eléments d’un programme sous STEP7 (les Blocs)


La programmation structurée permet la rédaction claire et transparente de
programmes. Elle permet la construction d'un programme complet à l'aide de modules
qui peuvent être échangés et/ou modifiés à volonté. Pour permettre une
programmation structurée confortable, il faut prévoir plusieurs types de modules :
(OB) Bloc d‘organisation, (FB) Bloc fonctionnel, (FC) Fonction, (SFB) Bloc
fonctionnel système, (SFC) Fonction système, (DB) Bloc de données.
7.4) Blocs existant sur step7
Le système d‘automatisation utilise différents types de blocs dans lesquels peuvent
être mémorisés le programme utilisateur et les données correspondantes. Selon les
exigences du processus, le programme peut être structuré en différents blocs.
• Bloc d‘organisation : Les blocs d‘organisation (OB) constituent l‘interface
entre le système d’exploitation et le programme utilisateur.
• Fonction : Une fonction (FC) assure une fonctionnalité spécifique du
programme. Les fonctions peuvent être paramétrables.
• Bloc fonctionnel : Du point de vue du programme, les blocs fonctionnels
s‘apparentent aux fonctions FB et SFB, mais ils disposent en plus de zones
mémoires spécifiques, sous forme de blocs de données d‘instance. Les blocs
fonctionnels conviennent pour la programmation de fonctionnalités
récurrentes encore plus complexes (e.g., assurer des tâches de régulation).
• Blocs de données : Les blocs de données (DB) sont des zones de données du
programme. DB utilisateur, mise à la disposition d’espace mémoire pour les
variables de types données. Il existe deux types blocs de données :

1 Bloc de données globales.


2 Bloc de données d’instance.

7.5) Démarrage du logiciel STEP7


Pour lancer le logiciel STEP7, on localise l’icône SIMATIC Manager sur l’écran de
l’ordinateur puis avec un double clic sur cette icône, on se permet d’ouvrir sa fenêtre
fonctionnelle.

22
Figure 15 : Assistant nouveau projet.

7.6) Création d’un projet STEP7 :


Afin de créer un nouveau projet STEP7 il nous est possible d’utiliser ‘‘l’assistance de
création STEP7 du projet’’, ou bien créer le projet soit même et le configurer
directement, ce dernière est un peu plus complexe mais nous permet facilement de
gérer notre projet.

Pour ce faire, il suffit de cliquer sur le bouton « Nouveau projet », attribuer un nom et
valider. Ensuite il faut choisir une station de travail « SIMATIC 300 ».

Figure 16 : insertion d’une station SIMATIC 300.

La configuration matérielle étant terminée, un dossier « Programme S7 » est


automatiquement inséré dans le projet, comme indique dans la figure suivante :

23
Figure 17 : Création du programme S7.

24
PROFIBUS

1) Historique
En 1987, en Allemagne, 21 entreprises et institutions (parmi lesquelles Siemens)
s'associent pour travailler sur un projet appelé « field bus ». Le but était de développer
un bus de terrain à communication série. Les membres de l'association se sont
accordés sur un concept technique commun pour la production et pour les
automatismes. Pour des tâches hautement communicantes, on spécifia le protocole
Profibus-FMS (Field bus Message Specification), particulièrement complexe. Par la
suite, en 1993, le protocole Profibus-DP (Decentralized Peripherals) améliora son
prédécesseur en termes de simplicité et surtout de rapidité.
Profibus a été repris (avec d'autres) dans la recommandation CEI 61158.
À ce jour dans l'industrie, on trouve essentiellement deux variantes :

• Profibus-DP (Decentralized Peripherals) est utilisé pour connecter des


équipements actifs et des détecteurs à un contrôleur central dans des applications
de production industrielle. Le bus propose en standard un certain nombre de
moyens de diagnostic.
• Moins répandu, Profibus-PA (Process Automation) est utilisé pour des
équipements de mesure et de surveillance ; il est particulièrement conçu pour les
zones à risques (d'explosion notamment). La couche physique est conforme à IEC
61158-2, permettant d'alimenter les instruments connectés via le bus tout en
limitant les courants qui permettraient un risque d'explosion, même en cas de
défaut ; cependant cette fonctionnalité limite le nombre d'équipements pouvant
être connectés à un même segment de bus PA. Le débit y est limité à 31,25 Kbit/s.
Les deux variantes échangeant le même type de trames, deux réseaux DP et PA
peuvent être interconnectés à l'aide d'un adaptateur.
Profibus est implanté essentiellement en Europe. En 2009, le nombre de nœuds
Profibus installés dépassait 30 millions, dont 5 millions parmi les systèmes
industriels. Cependant, les réseaux Ethernet étant largement déployés (en 2012), le
protocole Profibus tend à disparaître, au profit de sa déclinaison Profinet ou d'autres
options comme Modbus\TCP

2) Généralité sur le réseau PROFIBUS

2.1) Définition
PROFIBUS (Process Field Bus) est le nom d'un bus de terrain inventé par SIEMENS
est devenu peu à peu une norme de communication dans le monde industriel.

Il est un bus performant, ouvert et robuste, garantissant une parfaite communication.


Il permet :

- La transmission des données critiques en temps réel ;


- Le raccordement direct des capteurs actionneurs sur le bus, etc ;
- L’échange des données complexes et volumineuses par la gestion des cellules,
échange cellules.

25
2.2) Différentes couches du protocole
Le protocole PROFIBUS est composé de trois couches de communications, une
couche physique (physical layer), une couche liaison (data Link layer) et une couche
application (application layer).

3) PROFIBUS utilisé

3.1) PROFIBUS-DP (DP = Decentralized Peripherals)


C’est un réseau de communication le plus répandu dans l’industrie pour sa rapidité,
ses performances et sa connectique à faible coût Cette variante est spécialement
adaptée pour le coût, cette communication entre les systèmes d’automatisation et les
périphériques décentralisé périphériques.

Type Longueur Vitesse Temps maximal


maximale de transmission de réaction

DP 9600m, 9.6 kbit/s à Calculable


7 répéteurs 1.5Mbit.12Mbit/s

Tableau 1 : Les caractéristiques de PROFIBUS-DPDP.

3.2) Architecture de PROFIBUS DP

Figure 18 Architecture de PROFIBUS DP.

26
4) Câbles de PROFIBUS
Il est composé d'une paire de fils torsadé et blindé et on reconnaît facilement un
réseau PROFIBUS-DP à la couleur de son câble : violet. En l'ouvrant, on distingue
deux fils : un vert et un rouge, nommé "A" et "B".

Figure 19 : Les composants de câbles PROFIBUS.

Figure 20 : Câbles des liaisons de PROFIBUS.

27
Figure 21 : Bus connecteur.

5) Domaines d’application

5.1) Fabrication d'Automatisation


- Fabrication de voiture.

- Systèmes de stockage.

- Systèmes d'embouteillage.

- Robotique.

5.2) Automatisation des bâtiments


- Automatisation de trafic.

- Chauffage, climatisation.

5.3) Industrie énergétique


- Centrales électriques ;

- Commutateur.

6) Mode de fonctionnement
Le PROFIBUS-DP (Decentralised Peripheral), (périphérie décentralisée), est utilisé
pour la commande déterministe dite "temps réel" de capteurs et d'actionneurs par une
commande centrale. Par exemple, un automate programmable réalisant des fonctions
d'automatisation et de régulation. Les variateurs sont reliés à l’automate via un câble
qui leur permet de communiquer entre eux.

28
7) Les types de raccordement
Termination, RS485

Figure 22 : type de raccordement Termination, RS485.

Installation, DP-nodes

Figure 23 : type de raccordement Installation, DP-nodes.

8) Fishers GSD
Les caractéristiques d ’un équipement PROFIBUS sont décrites sous la forme d ’une
« electronic device data sheet » (GSD) dans un format prédéfini.

Les fichiers GSD doivent être fournis par tous les fabricants d ’équipements
PROFIBUS.

Spécifications générales Cette section contient des informations sur le fabricant, le


nom du produit, les versions hardware et software, les débits supportés, etc...

29
Spécifications relatives aux maîtres Cette section contient tous les paramètres
relatifs aux maîtres, comme le nombre maximum d ’esclaves, les options de
chargement déchargement. Cette section n ’existe pas pour les équipements esclaves.

Spécifications relatives aux esclaves Cette section contient les spécifications


relatives aux esclaves comme le nombre et le type de variables d ’E/S, les textes de
diagnostic, les informations sur les modules présents pour les produits modulaires...

9) Avantages et inconvénients du PROFIBUSPROFIBUS-DP

9.1) les avantages


• Un seul câble pour les entrées et les sorties.
• Modules d’E/S distribués.
• Réduction du temps d’arrêt de production advenant panne.
• Sécurité des personnes et des Macé machines.
• Il résiste à la température.
• Grande sûreté de fonctionnement et disponibilité élevée grâce aux divers
moyens de diagnostic.
• Rapidité de transmettre des données et amélioré le produit.

9.2) les inconvénients


• Faible débit à grande distance.
• Déconnexion des produits en fin de ligne peut perturber tout le bus.

30
Pratique:

1) Le matriel :
• Cable PROFIBUS
• L’automate utilisé est station SIMATIC 300 ( CPU 314-2DP)
• PC

Caractéristique de l’automate utilisé


Module d’alimentation : C’est le PS 307 2A (power supply), il fournit la tension
continue nécessaire aux composants, notamment face aux microcoupures du réseau
électrique qui constitue la source d’énergie principale. La tension d’alimentation est
de 24V. Cette alimentation peut être nécessaire pour les châssis d’extensions et pour
les modules entrées/sorties. un onduleur est recommandé pour éviter les risques de
coupures non tolérées.

Module unité de traitement CPU : C’est la CPU 314-2DP, elle est capable de se
relier au pré-actionneur via un réseau nommé PROFIBUS-DP, comme c’est le cas
dans notre projet, sa vitesse de transmission est de 12 Mbauds.

Modules d’entrées/sorties : Ils traduisent les signaux industriels en information API


et réciproquement. Ils sont appelés aussi coupleurs.

Beaucoup d’automates assurent cette interface par des modules amovibles qui peuvent
être modulaires par cartes ou par rack. D’autres automates ont une structure monobloc
avec des modules intégrés dans un châssis de base, (cas des automates de
télémécanique TSX17 et SIMATICS7-300).

Le nombre total de modules est évidement limité, pour des problèmes physiques tels
que :

• Alimentation électrique.
• Gestion informatique.
• Taille du châssis.

Différents types de modules sont disponibles sur le marché selon l’utilisation


souhaitée, les plus répandus sont.

Entrée sorties TOR (Tout ou Rien) : La gestion de ce type de variables reste l’une
des activités majeures des API. Leurs nombres est en générale de 8, 16, 24 ou 32
entrées/sorties, qui peuvent fonctionner :

• En continue 24V, 48V.


• En alternative 24V, 48V, 100/120V, 200/240V.

31
Entrées sorties analogiques : Elles permettent l’acquisition de mesures (entrées
analogiques), et la commande (sorties analogiques). Ces modules comportent un ou
plusieur convertisseurs analogiques/numériques (A/N) pour les entrées, et
numérique/analogique (N/A) pour les sorties dont la résolution est de 8 à 16 bits.

Les standards les plus utilisés sont : ±10V, 0-10V, ±20mA, 0-20mA et 4-20mA. Ces
modules sont en général multiplexés en entrée pour n’utiliser qu’un seul convertisseur
A/N.

Alors que les sorties exigent un convertisseur N/A par voie pour pouvoir garder la
commande durant le cycle de l’API.

2) Les etapes pour relier deux automates (software) :

Aprés la création du projet dans le step7 , nous insérons SIMATIC 300 comme
esclave comme suit :

On ajoute le RACK-300

32
On ajoute la version de CPU de L’API (esclave) dans le labo

La configuration du réseau on clique sur : New »» OK

La fenêtre suivante sera ouverte, on clique sur : OK

33
Nous changaons l’adrésse de L’API dans le réseau PRPFIBUS comme il est
necessaire.

Nous remarquons que le câble de réseau PROFIBUS-DP apparait

Nous changeons les paramètres de la DP comme un esclave en faisant : double clic


sur le PROFIBUS-DP »» Général »» DP slave »» OK

On repete de la même manière pour la création d’une station SIMATIC 300 (maitre)

34
On insère le RACK-300 et on ajoute la version de CPU de L’API (maitre)

On selectionne le reseau que nous avons déjà crée et on clique sur : OK

On remarque que dans le maitre, le câble du réseau PROFIBUS-DP apparaît, on


ajoute la station SIMATIC 300 (esclave) dans ce réseau et on couple les deux comme

35
suit : clique droite sur le câble de PROFIBUS-DP »» insérer objet »» station déjà
configurer »» CPU 31x

La fenêtre suivante sera ouverte, nous sélectionnons le réseau puis on clique sur :
Couple »» OK

L’automate esclave apparaît dans le réseau comme suit :

36
On fait une Double clique sur l’automate esclave dans le réseau, s’ouvre la fenêtre
suivante :

On clique sur ( New ) et nous modifions les adresses et leurs types pour le maitre et
l’ésclave comme suite :

Pour tester le réseau PROFIBUS, nous cliquons sur le réseau qui apparaît dans cette
fenêtre

37
La fenetre suivante sera ouverte

Nous ouvrons l'option Network et en suite nous choisissons : Check consistency

La fenêtre suivante sera ouverte et un affichage des erreurs dans le réseau apparait :

Pour le programme principale de ce reseau, il obligatoire de créer une comunication


entre les deux automates par programme.

Cette communication sera créé comme suite, par la fonction MOVE ou les deux
systemes fonctions blocs SFC14 et SFC15

38
1. Par la fonction MOVE :

Pour lesclave :

In = adresse d’entrer de l’esclave EB15\IB15

Out = un bite mémoire adressé par MB10

Pour le maître:

In = MB10

Out = adresses sortie du maitre AB100\ QB100

39
Après l’enregistrement de ce programme on ajoute un bloc d’organistion OB82 pour
éviter une erreure dans les deux API, le bloc OB82 peut étre ajouter comme suit :

40
2. Par les deux systemes fonction bloc SFC14 et SFC15 :

Pour créer les deux systèms blocs SFC14 et SFC15 on ajoute comme suit :
dans la librairies du bloc du programme principale OB01 on choisis Standard library
system fonction blocs

On ajoute le SFC14 dans OB01 du maitre et le SFC15 dans l’OB01 de l’esclave


comme suit:

41
3) Comment ajouter un variateur dans le resueau PROFIBUS ?
3.1) Les étapes pour ajouter un variateur SIEMENS
On ajoute le variateur (MICROMASTER 4) dans ce réseau comme suit : clique
droite sur le câble de PROFIBUS-DP »» insérer objet »» SIMOVERT »»
MICROMASTER 4

La fenêtre suivante sera ouverte et on va sélectionner le réseau puis on clique sur OK

42
Le variateur apparaît ajouté comme suite :

Nous choisissons le protocole de ce variateur par les étapes suivantes :


On sélectionne le variateur par un seul clic »» dans le tableau au-dessus clic droit »»
insert Object »» choisi le protocole PPO 3

43
3.2) Les etapes pour ajouter un variateur et son fichier GSD
Installez le fichier GSD en suivant les étapes suivantes :
Vérifiez que vous pouvez accéder au fichier GSD à intégrer dans le répertoire de votre
PG/PC.
Les fichiers peuvent se trouver sur un disque dur, sur une disquette ou un CD ou aussi,
dans un projet STEP 7.
Ouvrir la configuration matériel et fermez le projet qui y est ouvert.
Sélectionnez le menu : Options »» Install GSD file

Parcourez les répertoires de votre disque dur dans la boite de dialogue suivante :

Cliquez sur "Installer". Vous pouvez choisir de rechercher un fichier GSD dans les
répertoires d'un projet STEP 7.

44
On ajoute le variateur (ABB Drive) dans ce réseau comme suit : clique droite sur le
câble de PROFIBUS-DP »» insérer objet »» Drives »» ABB Drive

La fenêtre suivante sera ouverte et on sélectionne le réseau puis on clique sur OK

45
Le variateur apparaît ajouté comme suite :

Vous pouvez ajouter les variateurs avec leurs fichiers GSD en fonction du besoin :

4). Relier deux automates (hardware) :

On peut tester la connectivité du réseau avec le mode on-line dans la boite hardware
du maitre

La liaisant et fait avec succès entre les deux API

46
Conclusion general
Dans ce mémoire nous nous sommes intéressés à la réalisation d’un réseau
PROFIBUS reliant deux automates SIEMENS.
Ce projet contient deux volets :
Un volet soft : dans cette partie la méthode de création et la programmation d’un
réseau PROFIBUS
Un volet hard : dans cette deuxième partie le projet a été réalisé en utilisant deux
automates SIEMENS, un câble PROFIBUS et un ordinateur.

Pour quoi le PROFIBUS ?

PROFIBUS est le bus de terrain ouvert qui connaît un grand succès dans un large
domaine d’application pour une production efficace par l’amélioration de la technique
de transmission des données et la détection des pannes dans l’industrie.
Le réseau PROFIBUS utilise un seul câble pour les entrées / sorties grâce à cela, il est
moins cher et économique.

47
Bibliographe

• Cours Réseaux Locaux Industriels Informatique industrielle Préparé Par :


Djeffal Abdelhamid
• Solutions de réseaux pour PROFIBUS conformes à CEI 61158 et EN 50170
Brochure technique · Avril 2008
• SIMATIC NET PROFIBUS Network Manual System Manual Edition
04/2009 C79000-G8976-C124-03
• SIMATIC Working with STEP 7
• SIMATIC Programming with STEP 7
• Automates programmables S7-300 caractéristiques électriques techniques des
CPU SIMATIC 2001
• Mémoire de fin d’étude En vue de l’obtention du diplôme Master en
Automatique (Etude simulée de la commande de la bouée SPM par un
automate programmable)
• Etude et automatisation des pompes d’alimentation en huile finie des lignes de
production avec le réseau PROFIBUS Université A. MIRA-Bejaia
Sites internet
• https://www.wikipedia.org/
• http://ptrau.free.fr/autom/siemens/step7.htm

• www.technologuepro.com, Avril 2017

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