Vous êtes sur la page 1sur 33

BTS COMMUNICATION - 1ÈRE ANNÉE

S 12.2 TECHNIQUES DE
PRODUCTION
PAO Prépresse
la Publication Assistée par Le prépresse est l’ensemble
Ordinateur est un procédé des opérations, mise en page
utilisé par les graphistes pour et assemblage des documents
assembler des images et des graphiques, qui précèdent
textes à l’aide d’un ordinateur. l’impression d’un document.
La PAO permet de faire de la
Les documents graphiques
composition graphique à partir
sont assemblés sur ordinateur
d’éléments fournis ou à créer, en
à l’aide de logiciels de PAO
vue de les envoyer en impression.
et sont ensuite acheminés
vers une imageuse à films
(flashage) ou à plaques (CTP)
si impression offset.
IMPRIMERIE
TRADITIONNELLE
Avec plaque

offset
héliogravure
sérigraphie Recherchez les définitions de
ces différentes techniques

flexographie d'impression +
éventuellement des

typographie
illustrations (photos,
schémas...)
Sans plaque

Laser
Jet d'encre
Recherchez les définitions de ces
différentes techniques
d'impression + éventuellement des
illustrations (photos, schémas...)
FAÇONNAGE
LE GRAMMAGE

Le grammage, également appelé force du papier, est une grandeur caractérisant un papier
ou un carton, correspondant à sa masse surfacique, c'est-à-dire à sa masse par unité de
surface. L'unité est typiquement le gramme par mètre carré (g/m2).

Un papier est d'autant plus souple que son grammage est faible, il est
d'autant plus robuste que son grammage est élevé.
Sélectionner son papier
o Savoir ce que l’on attend comme résultat visuel.
o Nécessaire de connaitre la technique d’impression utilisée.
o Connaitre son budget sur certaines types d’impression, prix du papier peut représenter 25%
du devis.
o Toujours prendre en conseil auprès de son imprimeur pour savoir si le papier convient à la
technique d’impression.
L’assemblage des cahiers :

Un cahier dans jargon des imprimeurs, est une feuille imprimée pliée en
plusieurs fois. Après un pli, on obtient 4 pages. Après 2 plis croisés, on
obtient 8 pages. Après 3 plis, on obtient 16 pages.
Un cahier est toujours un multiple de 4.
Dès lors qu’on assemble des documents à forte pagination, on assemble
des cahiers de 8, 16, 32, 64 pages ensemble.
Encartage :

o Les cahiers sont encartés les uns dans les autres et sont fixés par
différents procédés.
o Le plus courant est la plaque métal.
o Après assemblage, le document est coupé sur les 3 côtés : les tranches.
Le brochage :

o Brochage cousu : les cahiers sont cousus côte à côte.


o On applique une colle sur le dos de l’ouvrage.
o Le dos peut être renforcé par une bande de tissu.
o Une couverture cartonnée viendra se superposer à l’ensemble de
l’ouvrage.

o C’est un système d’assemblage très résistant.


o Destiné aux ouvrages, manipulés et conservés.
o Livres scolaires, dictionnaires, agenda, bandes
dessinés.
Le dos carré collé :

o Les cahiers sont placés côte à côte et après fraisage du dos, ils sont
encollés.
o Une couverture cartonnée souple vient se prendre dans la colle et
consolider l’ouvrage.
o Opération mécanisée et économique.
o Pour presse magazine et catalogues VPC.
(Le massicotage : c’est recouper au format final la feuille ou document imprimé en suivant les
traits de coupe).
= traits de coupe

= débords

= aussi appelée bords


tournants ou marge interne
La couleur à l’écran :

o Tous les écrans vidéo fonctionnent sur le système additif.


o Utilisent les 3 couleurs RVB.
o Chaque canal chromatique est réglé sur 256 niveaux entre 0 et 255.
o Le mélange de chacun des niveaux sur les 3 canaux donne une couleur à l’écran.
o Un niveau égal pour chaque canal donne une nuance grise.
o Pour coder les infos chromatiques lorsqu’on réalise un site web, on utilise un système
particulier qui est une adaptation du mode RVB :
- Système hexadécimal.
- L’info prend la forme suivante : # 33CC66

o Pour une charte graphique, les infos chromatiques et leurs différentes conventions de
nommages doit être repris pour rendre le code couleur de l’entreprise applicable quel que
soit le mode diffusion.
Calibration et profils chromatiques :

o Afin de contrôler la reproduction couleur tout au long de la chaine de production, des


systèmes de calibration et de gestion des profils permettent de surveiller que la
reproduction chromatique est fidèle et identique, quel que soit le matériel ou support
utilisé pour sa diffusion.
o Il faut se doter d’un tel système qui peut être mise en place par des sociétés spécialisés.
o Sans ces systèmes, ne jamais faire confiance à son écran.
o Se reporter aux nuanciers certifiés pour choisir des couleurs.
Reproduction de couleur

La lumière est la source de toutes les couleurs. La lumière solaire est une lumière blanche.
C’est une combinaison de 7 couleurs qui va du bleu au rouge, les couleurs de l’arc-en-ciel.
Cette partie du spectre place entre les ultraviolets et les infrarouges est visible par notre
œil. La surface des objets réfléchit + ou – à la lumière. Lorsque toute la lumière est
réfléchie, la surface est blanche. Lorsque la surface absorbe l’ensemble du rayonnement,
nous voyons du noir.
Synthèse soustractive :

o On obtient les couleurs par le mélange de 3 couleurs primaires :


- CYAN
- MAGENTA
- JAUNE
o Si aucune couleur n’est appliquée sur le papier, la couleur est blanche.
o En fonction du mélange des 3 couleurs, on percevra une tonalité.
o La couleur appliquée soustrait donc du rayonnement.
o Cependant une impression, les encres primaires ne sont pas suffisamment pures pour
produire du NOIR.
o On ajoute une 4e couleur pour obtenir toutes les nuances.
Synthèse additive :

o Dans ce système, on ajoute de la lumière > Additif


o 3 couleurs utilisées (RVB)
o Système utilisé pour les écrans ou vidéoprojecteurs.
o Mélange des couleurs à leurs intensités max, on obtient du blanc.
o Lorsqu’il n’y a aucune intensité, on obtient du noir.
o 2 systèmes cohabitent pour la reproduction chromatique :
- CMJN pour l’impression (= quadrichromie)
- RVB pour l’affichage vidéo
o La gamme de couleurs générées par ces 2 systèmes n’est pas identique :
- Bleu vidéo d’une grande profondeur et très lumineux.
- Impression à reproduire sur papier.
o Grande rigueur pour gérer des documents produits sur écrans !
Eco label ?

Recherchez les différents eco-labels existants :


listez les et expliquez les rapidement.
Le bon à tirer (BAT)
Définiton : Ordre donné à l’imprimeur de commencer l’impression du document.

Plusieurs phases :

o Réalisée par l’imprimeur ou un prestataire spécialisé suite à une commande.


o Adressée au client ou donneur d’ordre.
o Relue par le client ou le donneur d’ordre.
o Relecture finale.
o Datée et signée et cachet de l’entreprise du client.
o L’épreuve est envoyé à l’imprimeur. Elle devient le BAT. Elle vaut ordre de commence et le
travail d’impression.
Portée juridique du BAT

o La jurisprudence dit : « c’est la renontre des volontés, de l’offre et de l’acceptation. »


o Le devis d’impression n’est qu’une offre faite par les prestataires contactés. Dans le
cadre de prospection, il y a toujours plusieurs devis. Un suel d’entre eux sera retenu et
le BAT vaut acceptation.
o Le devis est l’offre et le BAT est l’acceptation. La rencontre des deux permet au contrat
de se former.
o En l’absence du BAT signé, l’imprimeur commencera par le travail.
o En cas de désaccord sur le produit livré après impression, c’est le BAT qui fera foi
devant les tribunaux, si aucun accord à l’amiable n’a été possible.
Vérification du BAT :

o Toutes erreurs oubliées seront immédiatement reproduites sur tous les exemplaires
imprimés.
o Relire le BAT, ce n’est pas jeter un coup d’œil dessus en se disant que le résultat est
satisfaisant.
o C’est relire minutieusement, et si possible à plusieurs personnes, en vérifiant la liste
des éléments suivants :
- Format du document.
- Relecture du texte et présence de tous les éléments.
- Contenu, orthographe…
- Format et cadrage des illustrations et photographies.
- Présence des fonds perdus.
- Qualité de reproduction des filets, des images et couleurs.
- Contrôle de la pagination.

Vous aimerez peut-être aussi