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Sauvetage par glissade Méthode avec barquette

Objectif:
Le but de ce sauvetage est d'évacuer une victime en position horizontale en faisant descendre ou
monter par l'intermédiaire d'une échelle a coulisse
Principe:
La victime est placée et sanglée dans une barquette, cette dernière est installée sur l'échelle.
La glissade est contrôlée à l'extrémité de l'échelle à l'aide de commandes de retenues par le
premier binôme de sauvetage.
La victime est positionnée tête en haut, le visage protégé.
Ce procédé est limité a l'emploi des échelle a coulisse correspondant a un ou deux étages.

Moyens:
Personnel:
Six sauveteurs:
Premier binôme a l'étage, pour l'évacuation de la victime sur commandes de retenues en
effectuant un frein de charge.
Le chef ou sans adjoint est positionné sur l'échelle ou sur le lieu le plus adapté pour mener a
bien sa manœuvre.
Deuxième binôme, au sol, assistant le chef ou l'adjoint pour l'évacuation de la victime.

Matériel :
Une barquette de sauvetage
Une échelle a coulisse
Commandes:une a deux pour la retenue de la victime
Une couverture
Une protection de visage pour la victime (casque et lunette)
Un étai métallique ou madrier
Une masse avec des fiches
Un chapeau de bois
Une semelle de bois
Un descendeur en 8
Sangles cousues
Mousquetons
Une liaison radio

Sécurité:
Freinage de charge
Ce dispositif permet d'assurer la descente a vitesse constante de la victime
Assurance:
La sécurisation du terrain (installation d'une main courante), la recherche de l'installation
d'amarrages sont des phases de l'opération se réalisant en même temps que la reconnaissance et
l'abordage de la victime.

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D2 Sauvetage par glissade barquette avec descendeur

Service Départemental d’Incendie et de Secours des Bouches du Rhône – Ecole départementale – Mis à jour le 20/08/2001
D2 Sauvetage par glissade barquette sans descendeur

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Sauvetage par poulie méthode avec barquette

Objectif:
Le but de ce sauvetage est d'évacuer une victime en position horizontale en la faisant
descendre ou monter par l'intermédiaire d'une poulie.

Principe:
La victime est placée et sanglée dans la barquette.
Une poulie fixée sur un madrier permet la descente et l'évacuation de celle-ci, par l'action
des sauveteurs.
Ce procédé peut être employé l'orsqu'une victime doit être évacuée en position horizontale,
au travers d'une trappe, fenêtre ou trouée.

Moyen:
Personnel:
Sept sauveteurs:
Un chef dirige et contrôle la manœuvre et trois binômes.
Un binôme de sauvetage pour conditionnement de la victime.
Un binôme au débordement et réception.
Un binôme sur commande de retenue en effectuant un frein de charge.

Matériel:
Une barquette de sauvetage
Commandes
Sangles cousues
Mousquetons
Une protection de visage pour la victime (casque et lunette)
Descendeur en 8
Poulie a corde
Matériel pour constitution d'un support
Une liaison radio

Sécurité:
Freinage de charge:
ce dispositif permet d'assurer la descente a vitesse constante de la victime, a l'horizontale,
par une corde de retenue sur descendeur.
Assurance
La sécurisation du terrain (installation d'une main courante), la recherche de l'installation
d'amarrages sont des phases de l'opération se réalisant en même temps que la
reconnaissance et l'abordage de la victime.

NOTA:
Si la barquette n'est pas équipée de trous dans sa coque pour la fixation de mousquetons, il
est possible de s'amarrer sur les poignées de portage.

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D2 Sauvetage par poulie avec barquette

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Sauvetage par échelles parallèles méthodes avec barquette

Objectif:
Le but de ce sauvetage est d'évacuer une victime en position horizontale en la faisant
descendre par l'intermédiaire d'une échelle a coulisse dédoublée, ou de deux échelles a
coulisse.

Principe:
Deux échelles sont appuyées parallèlement à un mur.
La victime est placée et sanglée dans la barquette.
Un binôme, placé sur les échelles, supporte celle-ci, les mains sur montant.
La descente est assurée grâce à deux commandes de retenues.
L'échelle peut être dédoublée.
Cette manœuvre réalisée avec sept sauveteurs peut l'être avec cinq

Moyen:
Personnel:
Cinq a sept sauveteurs:
Un chef dirige est contrôle la manœuvre.
Premier binôme sur l'échelle pour l'évacuation de la victime.
Deuxième binome en étage (avec assurance), assiste le premier binôme lors de l'évacuation
de la victime par deux commandes de retenues en effectuant un frein de charge.
Le troisième a la réception de la victime.

Matériel:
Une barquette de sauvetage
Une couverture
Une échelle a coulisse dédoublée ou deux échelles
Une ou deux commandes pour la retenue de la victime
Mousquetons
Sangles cousues
Une protection de visage pour la victime (casque et lunette)
Une liaison radio

Sécurité:
Freinage de charge:
ce dispositif permet d'assurer la descente a vitesse constante de la victime par deux
commandes de retenue.
Assurance:
La sécurisation du terrain (installation d'une main courante), la recherche de l'installation
d'amarrages sont des phases de l'opération se réalisant en même temps que la
reconnaissance et l'abordage de la victime.

NOTA:
Si la barquette n'est pas équipée de trous dans sa coque pour la fixation de mousquetons, il
est possible de s'amarrer sur les poignées de portage.

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D2 Sauvetage échelles parallèles avec barquette

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Sauvetage par quatre points méthode avec barquette

Objectif:
Le but de ce sauvetage est d'évacuer une victime en position horizontale au travers
d'une trouée.

Principe:
La victime est placée et sanglée dans la barquette, quatre commandes assurent sa descente
par l'intermédiaire de quatre sauveteurs.
Ce procédé peut être employé lorsqu'une victime doit être descendue ou montée en position
horizontale au travers d'une trappe ou trouée.

Moyen:
Personnel:
Cinq a sept sauveteurs:
Un chef dirige est contrôle la manœuvre.
Deux binômes de sauvetage pour l'évacuation de la victime sur commandes de retenues en
effectuant un frein de charge.
Un binôme a la réception.

Matériel:
Une barquette de sauvetage
Une couverture.
quatre commandes pour la retenue de la victime
un projecteur pour le chef de la manœuvre.
Une protection de visage pour la victime (casque et lunette)
Une liaison radio

Sécurité:
Frein de charge:
ce dispositif permet d'assurer la descente a vitesse constante de la victime, a l'horizontale,
par quatre commandes de retenue.
Assurance:
La sécurisation du terrain (installation d'une main courante), la recherche de l'installation
d'amarrages sont des phases de l'opération se réalisant en même temps que la
reconnaissance et l'abordage de la victime.

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D2 4 points avec barquette

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Sauvetage par la charnière méthode avec barquette

Objectif
Le but de ce sauvetage est d'évacuer une victime en position horizontale en la faisant
descendre ou monter par l'intermédiaire d'une échelle a coulisse.

Principe:
La victime est placée et sanglée dans la barquette.
La descente est assurée par le premier binôme de sauvetage grâce à une articulation
contrôlée par deux commandes de retenue.
Le visage de la victime est face au mur.
Ce procédé est limité a l'emploi des échelles a coulisse correspondant a un ou deux étages.

Moyen:
Personnel:
Cinq sauveteur: deux binômes et un chef
Premier binôme a l'étage.
Pour évacuation de la victime sur cordes de retenue en effectuant un frein de charge.
Le chef a l'étage ou rez-de-chaussée.
Deuxième binôme, au sol, assiste le premier binôme pour l'évacuation de la victime.
Une liaison radio.

Matériel:
Une barquette.
Une couverture.
Une échelle a coulisse.
Commandes ou une corde, plus huit descendeur pour la retenue de la victime par
deux sauveteurs.
Une protection de visage pour la victime (casque et lunette)
Sangles cousues
Mousquetons

Sécurité
Frein de charge:
ce dispositif permet d'assurer la descente a vitesse constante de la victime par une
corde sur huit descendeur ou deux commandes de retenue.
assurance
La sécurisation du terrain (installation d'une main courante), la recherche de l'installation
d'amarrages sont des phases de l'opération se réalisant en même temps que la
reconnaissance et l'abordage de la victime.

NOTA:
Si la barquette n'est pas équipée de trous dans sa coque pour la fixation de mousquetons, il
est possible de s'amarrer sur les poignées de portage.

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D2 Sauvetage charnière avec barquette avec descendeur

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D2 Sauvetage charnière avec barquette sans descendeur

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I . SAUVETAGE DE PERSONNES

A- SAUVETAGES DANS LES BATIMENTS INCENDIES


∗ A moins d'impossibilité absolue, les sauvetages de personnes dans les maisons incendiées
doivent toujours se faire par les communications existantes, qui sont les voies les plus sûres et les
plus commodes (couloirs, escaliers) , En principe, il faut proscrire l'emploi des ascenseurs, qui
risquent de se trouver soudain en panne, par suite d'un arrêt du courant électrique, et où victimes
et sauveteurs peuvent être alors bloqués et asphyxiés par la fumée, Cette restriction ne s'applique
pas dans le cas des immeubles à ascenseurs prioritaires , tel que IGH, où des dispositions
spéciales sont prises


A défaut de communications normales, l'évacuation est opérée par l'extérieur, les toits, les
balcons, les échelles ou engins équivalents, Il importe que les personnes soient mises, le plus vite
possible, à l'abri de la fumée, pour éviter l'asphyxie


S'il y a beaucoup de personnes à sauver, comme dans les établissements recevant du public ou les
immeubles à forte densité de population, les sapeurs opèrent à la fois par les communications
existantes et par l'extérieur, Si des personnes affolées menacent de se jeter par les fenêtres, on
essaie de les calmer ou de détourner leur attention, en attendant qu'on puisse leur porter secours

1 . Sauvetages par les communications existantes


∗Les escaliers et les corridors sont rarement impraticables pour les Sapeurs-Pompiers et c'est par
là qu'ils doivent tenter les sauvetages
Lorsqu'on a atteint une personne en danger, on arrive à lui faire franchir des passages difficiles en
lui donnant confiance, en l'exhortant, en la soutenant ; si elle ne s'aide pas, on la transporte de gré
ou de force
 Les précautions à prendre contre les flammes ou la fumée sont les mêmes, pour la personne à
sauver et pour le sauveteur
Dans le cas où il y a plusieurs sauvetages à opérer, on confie les victimes, sitôt hors de danger, à
des personnes qui assurent leur mise en sûreté
 Ne pas perdre de temps précieux à les descendre jusqu'au bas de la maison incendiée quand il
reste d'autres sauvetages à faire
 Les sapeurs ayant opéré le sauvetage reviennent à leur poste aussitôt que possible

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Sauvetage par l'extérieur
∗Pour arriver par l'extérieur, près des personnes en danger, on emploie
de préférence les échelles aériennes, Quand une personne est valide,
on la laisse descendre librement par une échelle, mais en l'amarrant,
si possible ; si elle a besoin d'aide, un sapeur la précède et l'entoure
de ses bras, en saisissant les extrémités des échelons,
de manière à pouvoir la retenir entre son corps et l'échelle
 Un enfant s'attache facilement sur le dos

Une personne à l'état inerte ne se transporte


À dos sur une échelle, que si les autres
Moyens de descente font absolument défaut.
Pour descendre les personnes, il y a toujours
Intérêt à utiliser les balcons
Ne jamais opérer la descente au moyen
de l'échelle à crochets
Ce procédé, excessivement dangereux,
risquerait de faire deux victimes

3. Sauvetage dans les étages supérieurs des immeubles élevés

Il suffit généralement d'envoyer un gradé ou un sapeur


auprès des personnes bloquées dans un appartement pour les
rassurer et, s'il y a lieu, les mettre en sécurité
 S'il est absolument indispensable d'opérer un sauvetage par
l'extérieur, les sauveteurs accèdent au local considéré par les
moyens indiqués précédemment
Le sauvetage est exécuté au moyen du lot de
sauvetage ou à défaut avec des cordages
et des sangles, en recherchant la solution la plus simple
Le lot de sauvetage, constitue toujours
l’appareil de descente le plus précieux et le plus rapide,
surtout si les personnes ne peuvent s'aider en aucune façon

∗Ne pas oublier que, dans les constructions neuves,


les étages inaccessibles aux échelles aériennes (plus de 28 m)
doivent offrir aux occupants
∗ Deux moyens d'évacuation non simultanément enfummables
Ou Un escalier de type "à l'abri de la fumée"

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LA TRONCONNEUSE

Le travail à la tronçonneuse implique une grande diversité de situations. Certaines sont


simples, d’autres peuvent se révéler d’une grande complexité. Il est important de connaître, par
rapport à chaque tâche, la bonne technique qui vous permettra d’éviter les accidents et vous
épargnera tout effort inutile. Evitez d’utiliser celle-ci fatigué ou après avoir pris un médicament
apte a modifier l’acuité visuelle, la précision des gestes ou l’état général.

1. CRITERES DE SECURITE

1.1. LA TRONÇONNEUSE
1. Protection anti-rebond avec frein
de chaîne.

3. Manette des gaz et verrouillage de


la commande gaz prévenant toute
accélération accidentelle.

4. Bouton d’arrêt.

5. Faible rayon de l’extrémité


du guide chaîne (risque de
rebond limité).

6 Système anti-vibrations
1.2. L’EQUIPEMENT INDIVIDUEL DE PROTECTION

Qu’il s’agisse d’une intervention rapide et simple ou bien, au contraire de longue haleine et

complexe, il y a lieu de privilégier la sécurité en toutes circonstances.

Vêtements de sécurité :

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2. MANIPULATIONS DE LA TRONCONNEUSE

2.1. LE CARBURANT :

- Le carburant et les vapeurs de carburant sont extrêmement


inflammables. Attention en manipulant le carburant et
l’huile de la chaîne. Penser aux risques d’explosion,
d’incendie ou d’empoisonnement.

- Ne jamais faire de remplissage lorsque le moteur tourne.

- Assurer une bonne aération en faisant le remplissage et le


mélange de carburant (essence et huile 2 temps).

- Avant de la mettre en route, déplacer la tronconneuse à 3 m


au moins de l’endroit de où a été fait le plein.

- Ne jamais démarrer la tronçonneuse si de l’huile ou du


carburant ont été répandus sur la machine . En cas
d’aspersion sur les vêtements se changer.

- En cas de longues périodes de remisage ou de transport de


la tronconneuse , les réservoirs de carburant et d’huile
devront être vidés .

2.2. DEMARRAGE DE LA TRONÇONNEUSE

Poser fermement votre pied droit sur la poignée


arrière, saissez la poignée avant de la main gauche et tirer
la poignée du lanceur à l’aide de votre main droite. Pour
démarrer à froid, la bonne méthode consiste à bloquer la
commande gaz à mi-course.

Il existe également une méthode de démarrage entre


les deux jambes, qui sera efficace pour remettre en route un
moteur chaud.

Cependant penser à ne pas mettre la machine en route dans un local fermé à cause des gaz
d’échappement. S’assurer également que les personnes et les animaux sont à l’abri de la chaîne.

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3. PRINCIPES FONDAMENTAUX REGISSANT TOUT TRAVAIL A LA
TRONÇONNEUSE

• Prise du pouce
Saisissez fermement les deux poignées. Assurez-vous que votre pouce passe en-dessous de la
poignée avant.
• Maintenez la tronçonneuse tout contre vous
Tenez la tronçonneuse le plus près de votre corps. Vous atteindrez ainsi un meilleur équilibre
et la tronçonneuse vous paraîtra plus légère.

• Transport de la tronçonneuse
Assurez-vous que la chaîne ne tourne pas pendant le transport de la tronçonneuse. Il est
préférable de couper le moteur si vous devez transporter l’outil sur une longue distance.
Transporter systématiquement la tronçonneuse, guide chaîne pointant vers l’avant.

• Evitez de travailler seul


En cas d’accident l’équipier pourra alerter . Néanmoins veillez à observer une distance
suffisante l'’un de l'autres afin d’éliminer tout risque d’abatrage d’un arbre dans la zone de
travail de votre équipier.

• Equilibre
Veillez à prendre solidement appui sur les deux jambes, les pieds bien écartés. Cette position
vous assurera un bon équilibre lorsque vous êtes en action.

• Fléchissez les genoux


Si vous utilisez la tronçonneuse en position basse , fléchissez les genoux. Cette posture vous
permettra de réduire les contraintes auxquelles votre dos est soumis.

• Rebonds
Le risque de rebond existe lorsqu’on utilise une tronçonneuse sans prendre les précautions qui
s’impose. C’est pourquoi il est tellement important d’avoir recours aux techniques de
maniement adéquates de cet outil. Le risque d’accident est amplement diminué par le
dispositif de protection anti-rebond. Celui-ci comporte un frein de chaîne. De plus, le
système de frein automatique vous apportera une protection plus grande encore. Lorsque l’on
procède à des opérations d’ébranchages, ces rebonds sont suceptibles de se produire quand
l’extrémité du guide chaîne touche des souches, des branches cachées, extrémitées de
grumes…

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4. ABATTAGE ET EBRANCHAGE

Il est capital d’avoir recours aux techniques d’abattage appropriées. Les arbres doivent
être abattus en toute sécurité. Ils doivent tomber dans la bonne direction, afin que les travaux
puissent se poursuivre sans heurt et sans endommager inutilement le tronc. De nombreux
facteurs influent sur les opérations d’abattage : le type de bois , les conditions climatiques,
l’inclinaison de l’arbre, ses dimensions, etc.

4.1. TECHNIQUE D’ABATTAGE

4.2. DISTANCE DE SECURITE


Avant de commencer l’abattage, assurez-vous que
personne ne se trouve dans la zone dangereuse. Cette
zone est définie par un cercle dont le rayon est égal au
double de la hauteur de l’arbre à abattre.

4.3. DIRECTION DE L’ABATTAGE

Commencez à prévoir la direction d’attache dès que


vous approchez de l’arbre. tenez compte de l’angle
d’inclinaison de l’arbre, du porte-à-faux de son
houppier, des arbres environnants, du terrain aux
alentours et de la direction du vent .
Vérifiez l’état de l’arbre à abattre. Vérifiez qu’aucune
branche n’est suceptible de tomber sur vous après
avoir entamé le sciage.
Choisissez la direction d’abattage en gardant à
l’esprit les autres opérations qui devront être
exécutées sur cet arbre.

4.4. L’EBRANCHAGE ET PREPARATION D’UNE ZONE DE REPLI

Coupez toutes les branches inférieures et éliminez toutes


les brousailles qui pourraient entraver vos déplacements ou
gêner vos travaux d’abattage. Ebranchez l’arbre du haut
vers le bas et travaillez de façon à ce que le tronc de l’arbre
soit en permanence entre vous et la tronçonneuse.
N’ébranchez jamais plus haut qu’à hauteur d’homme
préparez et dégager une voie de repli qui vous permette de
battre en retraite et de vous écarter de l’arbre dans une zone
diamétralement opposée à celle de la direction d’abattage.
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Les échelles

I Introduction :
Lors des interventions, les deux phases les plus importantes sont :
- La reconnaissance
- Le sauvetage
Dans cette deuxième partie, les sauvetages prime par rapport à toute autre action car c’est la
première mission des sapeurs-pompiers, celle de la protection des personnes.

II Les sauvetages :
1 Définitions :
On dit qu’il y a sauvetage lorsqu’il y a un danger imminent pour les personnes
considérées.
A ne pas confondre avec une mise en sécurité qui correspond à une situation moins
dramatique ou à une mesure préventive afin de parer à un risque ultérieur éventuel.

2 Les différents sauvetages :


Les sapeurs pompiers sont amenés à effectuer des sauvetages dans de nombreuses
circonstances (noyade, avalanche, éboulement, etc.…).
Cependant nous n’aborderons ici que les moyens de sauvetages utilisés lors des
incendies.

III Les appareils de sauvetage

1 Les échelles à coulisses :


Il en existe différents modèles (petit et grand). Celle en dotation dans les engins de
secours est l’échelle normalisée grand modèle. Elle permet de réaliser des sauvetages
au premier et deuxième étage et atteindre des toits peu élever. De manière, elle permet
de rétablir toute communication détruite ou rendue impraticable par l’incendie. Sa
résistance verticale lorsqu’elle est déployée est de deux hommes sur le deuxième plan.
Les autres caractéristiques seront ultérieurement.

2 L’échelle à crochet :

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Elle est utilisée pour escalader les balcons d’étage en étage lorsque les
communications existantes sont impraticables et qu’il n’est pas possible d’utiliser les
autres appareilS de sauvetage. Elle ne doit être utilisée que suspendue sur ses crochets,
il est interdit de l’appuyer sur ses pieds.

3 Le lot de sauvetage :
Il est en dotation dans les tous les FPT normalisés, pour effectuer des sauvetages :
- par l’extérieur
- en excavation
- assurer la sécurité des sauveteurs et des victimes lors de sauvetage à l’aide des
échelles aériennes
Sont utilisation est réglementé. On peut effectuer des sauvetages jusqu'à environ 30m,
au-delà il faudra faire appel à des équipes spécialisées.

4 Les échelles aériennes :


Pour atteindre des hauteurs plus ou moins importantes les sapeurs-pompiers utilisent
des échelles aériennes ou des camions bras élévateurs articulés. Ils sont employés :
- Pour des sauvetages, des mises en sécurité ou des reconnaissances par
l’extérieur aux étages supérieurs des immeubles, lorsque l’accès à ceux-ci est
impossible par les moyens d’accès normaux
- Pour attaquer le feu en le dominant, si la nature du sinistre ou la disposition des
lieux le justifie.
La mise en œuvre de l’agrès est faite par l’échelier et son équipier. Il existe plusieurs
types d’échelles aériennes on distingue :
- les échelles sur porteurs 18 et 24m (ESP) :
Elles se composent de deux éléments (l’échelle proprement dite et son porteur)
Elles sont utilisées dans les cours intérieures et tout autres endroits ou les autres
engins ne peuvent accéder.
- les échelles remorquables (ER) :
Elles se composent d’un parc échelle surmontant un bâti équipé de roues lui
permettant d’être tracté derrière un véhicule
- les échelles pivotantes :
→ Semi auto-automatiques 18 et 24m (EPS) :
Elles comportent un parc échelle à quatre plans dont le premier est fixé à un
berceau de dressage, monté sur une tourelle pivotante, elle-même placée sur un
châssis automobile dont la stabilité en cours de manœuvre est assurée par
quatre vérins. Seuls deux des trois mouvements de l’échelle (dresser, déployer
et pivoter peuvent être faits simultanément.
→ Automatiques 30m (EPA) :
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Par rapport aux EPS, tous les mouvements de l’échelle peuvent être réalisés
simultanément.

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CORDAGES, COMMANDES ET NŒUDS

1- CORDAGES :

1.1 DEFINITION

1.2 CARACTERISTIQUES

1.3 EPREUVES

2- COMMANDES :

2.1 DEFINITION

2.2 CARACTERISTIQUES

2.3 EPREUVES

3- NŒUDS :

CORDAGES, COMMANDES ET NŒUDS

1- CORDAGES :

1-1 DEFINITION :

Les cordages servent :


- à hisser ou descendre du matériel
- à amarrer du matériel
- très exceptionnellement à amarrer du personnel

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1-2 CARACTERISTIQUES :

Diamètre Longueur Poids Résistance Travail


(mm) (m) (kg) Rupture Normal
(kg) (kg)
Polypropylène 20 20 3,6 612O 1200
Chanvre arme 20 20 9,5 4000 800

- Le cordage est composé de 20 m de corde terminée à une


extrémité par un anneau et à l’autre extrémité par un anneau
et un mousqueton.

1-3 EPREUVES :

- Les cordages d’instruction sont éprouvés par une


traction sans saccade de 8 hommes tous les mois.

- les cordages de service sont éprouvés par une traction sans saccade de 8 hommes
tous les 6 mois et après chaque utilisation.
2 – COMMANDES :

2-1 DEFINITION :

Les commandes servent :


- à préserver des heurts le matériel que l’on hisse ou
descend à l’aide d’un cordage.
- à hisser ou descendre du petit matériel.
- à arrimer une ligne d’aspiration.
- de liaison entre l’explorateur et l’agent de liaison de
surface lors d’une reconnaissance subaquatique

2-1 CARACTERISTIQUES :

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Diamètre Longueur Poids Résistance Travail
rupture Nominal
(mm) (m) (kg) (kg) (kg)
Chanvre 9 25 2,2 500 100
Polypropylène 8 25 0,8 1105 100

Les commandes se présentent soit :

- en sac
- roulées en huit
- roulées sur tambour

2-2 EPREUVES :

- La commande suspendue par les mousquetons est


éprouvée par 2 hommes assis dans la boucle .

- La commande peut être également éprouvée par une


traction sans saccade par 3 hommes lorsqu’elle est fixée à
un point-fixe.

3 – LES NŒUDS

- On effectuera différents nœuds suivant l’utilisation du


cordage ou de la commande.

- Ces nœuds sont :


- le nœud de batelier
- le nœud plat
- le nœud de huit simple ou double
- le nœud d’amarre
- les demi-clefs

Sauvetage dans les accidents de la route


Connaître :
La Protection
Les Dégagements d’Urgence.

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Éviter le suraccident

Le balisage :
Action de poser des balises et autres signaux pour indiquer les dangers à éviter et la route à
suivre

La canalisation de la circulation est et restera toujours tributaire


de la situation qui se présentera au premier véhicule sur les lieux.
Il faudra donc composer suivant celle ci et s’adapter.

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Eviter l’incendie

Contenu d’un réservoir,


O2 de l’air,
vêtements,bagages,
chargement
garnitures
d’un camion
d’équipement des véhicules

Étincelle, point chaud du moteur, cigarette

Stop à l’incendie

Couper :
- le contact des véhicules accidentés (ou mieux la batterie)
- l’alimentation en carburant (Diesel)
- l’électrovanne GPL1

Empêcher les gens de fumer

Éviter toutes étincelles ou flammes

Je suis équipier extinction. Je me suis placé au plus prés.


J’ai le vent dans le dos, j’attaque donc à la base des
flammes.

Service Départemental d’Incendie et de Secours des Bouches du Rhône – Ecole départementale – Mis à jour le 20/08/2001
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B - SAUVETAGES DANS LES EXCAVATIONS
∗Les sauvetages dans les excavations présentent souvent
De grands dangers d'asphyxie, parfois même d'explosion,
D'effondrement, on ne négligera jamais de s'assurer
D'abord si l'air est respirable dans le milieu où l'on doit opérer

Conduite à tenir
∗En premier lieu, on tâche de se mettre en communication
avec la personne à sauver, soit par la parole, soit à l'aide du cordage
 Si elle répond, l'air du milieu où elle se trouve est respirable
 Si elle ne répond pas, cela peut tenir à l'impossibilité de le faire
par suite d'accident ou de commencement d'asphyxie
∗Prendre alors les précautions nécessaires pour une
intervention en milieux irrespirable

C. SAUVETAGES DANS LES PUITS


∗On distingue deux sortes de puits
 Les puits de fondation, qui sont généralement
Sans eau, et les puits proprement dits, qui contiennent
De l'eau
 Dans le premier cas, les sauvetages s'opèrent d'après les principes
exposés dans le paragraphe rappelé précédemment

∗Dans le deuxième cas, il est à remarquer que l'eau d'un puits, quand
elle est croupie, laisse échapper des gaz délétères, cela peut tenir au
séjour d'un cadavre, à des infiltrations provenant des fosses d'aisances
ou d'égouts, au manque d'air, au défaut de curage, etc.
Recueillir près des voisins quelques renseignements sur le moment de l'accident pour savoir,
tout de suite, si l'on a une chance de retirer les personnes vivantes
 Se renseigner également sur les conditions hygiéniques du puits
 Si l'on vient de puiser de l'eau quotidiennement, s'il n'y a pas de danger d'infection
Toutefois, il est bon de contrôler les indications reçues
 En cas de doute se servir de l'appareil respiratoire et du ventilateur

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 En descendant avec l'appareil respiratoire, avoir le soin de se maintenir dans l'axe du puits
pour éviter les frottements contre les parois.

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Les dégagements d’urgence

Face à un danger
Réel
Vital
Immédiat

QUAND ?
-Victime éjectée prés d’un véhicule
renversé menaçant de l’écraser

-Victime allongée sur une route à grande circulation

-Victime gisant sous


un véhicule ou un obstacle surbaissé

-victime se trouvant dans un véhicule commencant a prendre feu,

Comment?
Traction
par les chevilles Traction
pa
par les poignets

Dégagement
d’un véhicule en feu

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Les nœuds : manuel du « materiels et techniques de sauvetage » préparé par lt/ Ifri samir

L’emploi des nœuds va de paire avec l’utilisation des cordages, D.-Le nœud droit ou plat
commandes, cordes et sangle dans les opérations de sauvetages ce nœud sert à réunir deux cordage dont
divers, les reconnaissances par les cheminement dangereux, pour les extrémités sont dépourvues d’anneau
amarrer ou assurer les personnels, victimes ou sauveteurs ou les et porte-mousqueton.
matériels, créer des point d’appui, relier des cordages ou cordes Pour faire le nœud droit
entre eux. -former une ganse à l’extrémité d’un cordage ;
Il existe une grande variété de nœuds, on s’intéresseras que pour les -introduire le brin libre de l’autre cordage dans
nœuds les plus employés par les agent de la protection civile. cette ganse de dessous en dessus ;
-entourer avec le bout qui sort de la ganse
A. -Le nœud coulant les deux brins du premier cordage ;
Sert à amarrer les pièces lourdes et à prendre un appui pour le -repasser le bout dans la ganse de dessus
cordage. en dessous ;
1. avec la sangle -serrer
Entourer l’objet avec la sangle, engager de dedans en dehors
l’extrémité portant l’anneau dans la boucle et serrer. E.- le nœud de batelier
2. avec le cordage Ce nœud sert habituellement à fixer
entourer l’objet avec une extrémité du cordage et former une un grelin (cordage) sur une bitte, sur une
boucle autour de grande longueur ; enrouler de deux à quatre fois le barre ou sur un anneau, pour
brin mobile de la boucle autour de son grand bout : le serrage l’amarrage d’un bateau.
s’obtient en tirant sur la corde. Il peut aussi trouver son application
dans de nombreux cas, quand il s’agit
de fixer rapidement un cordage ou une
B. - le nœud d’amarre commande sur un objet quelconque.
Sert à amarrer solidement une personne ou à amarrer les sapeurs
amarrage sur une bitte…
dans les endroits périlleux.
-prendre le cordage ou la commande
1. avec la sangle.
à deux mains
Faire un nœud coulant et repasser l’extrémité portant l’anneau dans
faire une boucle et la prendre dans une main ;
la partie doublée de dehors en dedans
faire
2. avec le cordage.
une seconde boucle en plaçant dessous
Entourer le haut du corps de la personne ou de l’objet destiner à
le brin qui était au-dessus.
servir de point d’amarrage ou qu’il y’a lieu d’amarrer lui-même.
-superposer les deux boucles de façon
Former une boucle avec la grande longueur en dessous.
que les brins soient placés à l’intérieur.
Passer le brin libre dans la boucle, de dessous en dessus, faire
- enfiler les boucles sur le point d’amarrage.
serrage autour du corps ou de l’objet et maintenir la tension avec le
pouce de la main gauche.
Reprendre le bout libre, le faire passer sous la grande longueur, puis F.-Le nœud de jambe de chien
dans la boucle de dessus en dessous. sert a raccourcir un cordage ou
Pour l’amarrage d’une personne, faire glisser vis-à-vis du coté à soustraire une partie affaiblie
gauche de la poitrine, s’il n’y est déjà, de manière que la corde ne du cordage en l’isolant de toute
comprime pas la poitrine du cœur. tension.

C. -Le nœud de chaise


Sert à descendre les sapeurs dans les puits et excavations pour y
faire des sauvetages et des recherches ou remonter une personne
valide. Ce nœud présente l’avantage, en maintenant le sapeur ou la
personne sous les cuisses et les aisselles, de lui laisser l’entière
liberté de ses mouvements.
1. avec la sangle
Placer les brins de la sangle autour du corps, l’un sous les aisselles,
l’autre tombant derrière les cuisses, faire un nœud d’amarre, le nœud
arrêté sur la poitrine.

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