Vous êtes sur la page 1sur 2

Université du Littoral Côte d’Opale

Mathématiques 2
L3 MATHEMATIQUES
Année 2022-2023 Fiche n◦ 1. Révision.

Exercice 0. Rappeler une définition de la relation de congruence modulo n sur Z. Donner une
desciption de la partition ainsi créée.
Exercice 1. Soient E et F des ensembles, f : E → F une application de E dans F .
(1) Montrer que, pour toutes parties A et B de E, on a
f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
Donner un exemple où cette dernière inclusion est stricte, montrer que si f est injective on
a l’égalité.
(2) Montrer que si A est une partie de E et A0 une partie de F , on a
(1) f (f −1 (A0 )) ⊂ A0 ,
(2) A ⊂ f −1 (f (A))
Montrer que (1) est une égalité si f est surjective et que (2) en est une si f est injective.

Exercice 2. Soient E et F des ensembles, f : E → F une application. Montrer que les propositions
suivantes sont équivalentes :
(1) f est injective.
(2) Il existe une application r : F → E telle que r ◦ f = IdE .
(3) Pour tout ensemble X et toutes applications u, v : X → E, on a : f ◦ u = f ◦ v ⇒ u = v.

Exercice 3. Soient A et B deux parties non vides d’un ensemble E et f l’application de P(E)
dans P(A) × P(B) définie, pour tout X ∈ P(E), par
f (X) = (A ∩ X, B ∩ X).
(1) Montrer que f est injective si et seulement si A ∪ B = E.
(2) Montrer que f est surjective si et seulement si A ∩ B = ∅.
(3) Supposons que A ∪ B = E et A ∩ B = ∅. Déterminer l’application réciproque de f .

Exercice 4. Soit f : E → F une application et soit R la relation sur E définie par


xRy ⇐⇒ f (x) = f (y).
(1) Montrer que R est une relation d’équivalence.
(2) Pour tout x ∈ E, notons x̄ la classe d’équivalence de x. Montrer que l’application φ de E/R
vers f (E) définie par φ(x̄) = f (x) est bien définie, puis qu’il s’agit d’une bijection.

1
Exercice 5. Soient E un espace vectoriel sur un corps commutatif K et F un sous-espace vectoriel
de E.
(1) On définit sur E la relation R par
xRy ⇐⇒ x − y ∈ F.
Montrer que R est une relation d’équivalence compatible avec les lois de E (dite la relation
d’équivalence associée à F ).
(2) Déterminer la classe de 0.
(3) Réciproquement, montrer que toute relation d’équivalence compatible avec la structure d’es-
pace vectoriel est une relation associée à un sous-espace vectoriel de E.

Exercice 6. Soit E un ensemble muni d’une loi de composition interne ∗ et sur lequel est définie
une relation d’équivalence R.
(1) Montrer que si R est compatible avec ∗ alors la relation :
∀(x̄, ȳ) ∈ (E/R)2 , x̄¯∗ȳ = x ∗ y
définit convenablement une loi de composition interne sur E/R.
(2) Montrer que si ∗ est commutative (resp. est associative, admet un élément neutre) sur E,
∗ est commutative (resp. est associative, admet un élément neutre) sur E/R.
alors ¯

Exercice 7. Soient E un ensemble et R une relation d’équivalence sur E. On dit qu’une partie S
de E est saturée modulo R si et seulement si ∀x ∈ S, x̄ ⊂ S. On appelle partie saturée engendrée
par une partie A de E, et on note sat(A), la plus petite partie saturée de E contenant A.
(1) La réunion et l’intersection de parties saturées sont-elles saturées ?
(2) Montrer que, si A est une partie de E, sat(A) existe.
[
(3) Montrer que sat(A) = x̄.
x∈A
(4) On suppose que f est une application de E dans F . Soit R définie par
∀(x, y) ∈ E 2 , xRy ⇐⇒ f (x) = f (y).
(a) Montrer que S ⊂ E est saturée si et seulement si f −1 (f (S)) = S.
(b) Déterminer sat(A) pour une partie quelconque A de E.
(c) Si de plus f est surjective, montrer que l’ensemble des parties saturées de E et les parties
de F sont en bijection.

Vous aimerez peut-être aussi