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1. Soit A une partie de N, les éléments de A étant les entiers pairs inférieurs ou égaux à 10.
Donner A en compréhension et en extension.
2. Soit E = Z ∩ [−2, 0] Donner en extension P(E).
3. Soit I = [0, 10] et J = [5, 15]. Préciser I \ J et I∆J.
4. Soit R une relation binaire dans un ensemble E.
Donner les définitions correspondant aux propriétés suivantes :
(a) R est une relation réflexive.
(b) R est une relation transitive.
(c) R est une relation symétrique.
(d) R est une relation antisymétrique.
(e) R est une relation d’équivalence.
(f) R est une relation d’ordre.
5. Soit R une relation d’équivalence dans un ensemble E et a ∈ E.
(a) Donner en compréhension cl(a), la classe d’équivalence de a.
(b) On considère la relation R définie dans Z par xRy ⇐⇒ x2 = y 2 . Donner cl(3).
6. Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E. Donner les conditions pour que A, B, C soit
une partition de E.
Exercice 3
Pour chacune des relations ci-dessous, dire si elle est reflexive, symétrique, transitive en justifiant
rapidement :
1. La relation d’orthogonalité entre droites du plan.
2. La relation R entre les entiers relatifs a et b définie par a R b ⇐⇒ a2 + a = b2 + b.
Exercice 4
Dans C on définit la relation R par : zRz 0 ⇔ |z| = |z 0 |.
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de 2 i .
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Exercice 5
Exercice 6
On considère la relation R définie sur R∗ par xRy ⇐⇒ xy ≥ 0.
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminer la classe d’équivalence de −2, notée cl(−2).
3. Identifier R∗ /R à un ensemble plus simple.
4. Montrer que R n’est pas compatible avec l’addition.
5. Montrer que R est compatible avec la multiplication.
Exercice 7 (Relations)
Pour chacune des relations suivantes sur R, dire s’il s’agit d’une relation d’ordre, d’une relation
d’équivalence ou aucune des deux. Justifier vos réponses
1. ∀(x, y) ∈ R2 , xRy ⇔ x 6 y
2. ∀(x, y) ∈ R2 , xRy ⇔ x2 6 y 2
3. ∀(x, y) ∈ R2 , xRy ⇔ bxc 6 byc
4. ∀(x, y) ∈ R2 , xRy ⇔ bxc = byc
5. ∀(x, y) ∈ R2 , xRy ⇔ x − y ∈ N
6. ∀(x, y) ∈ R2 , xRy ⇔ x − y ∈ Z.
Exercice 8
Soit R une relation binaire sur un ensemble E, symétrique et transitive. Que penser du raisonnement
suivant ?
Exercice 9
Si m et n sont deux entiers naturels, on dit que m divise n lorsqu’il existe k ∈ N tel que n = m × k.
1. Montrer que la relation ainsi définie est une relation d’ordre dans N.
2. Cet ordre est-il total ?
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Exercice 10
Soient E, F deux ensembles et f une application de E dans F . On définit la relation ∼ sur E par :
∀(x, y) ∈ E 2 , x ∼ y ⇐⇒ f (x) = f (y).
1. Montrer que ∼ est une relation d’équivalence.
2. Montrer que l’ensemble des classes d’équivalence est une partition de E.
3. Que dire de f si il n’y a qu’une seule classe d’équivalence ?
4. Que dire de f si toutes les classes d’équivalence ont un seul élément ?
5. (a) Soit f l’application de Z dans N qui à n ∈ Z associe n2 . Décrire cl(0) et cl(1).
(b) Soit f l’application de C dans C qui à z associe f (z) = z 4 . Décrire cl(0) et cl(1).
(c) Soit f l’application de R dans R qui à un réel x associe sa partie entière. Décrire cl(0) et
cl(1).
(d) Soit f l’application de R dans R qui à un réel x associe sa partie
fractionnaire (c’est-à-dire
la différence entre x et sa partie entière). Décrire cl(0) et cl 12 .
Exercice 11
On définit sur R2 la relation R par
(x, y) R (x0 , y 0 ) ⇐⇒ x + y = x0 + y 0
f : (x, y) 7→ x + y
Montrer que deux éléments de R2 équivalents (pour R) ont la même image par f et que deux
éléments non équivalents ont des images distinctes.
4. En déduire qu’entre l’ensemble des classes, c’est-à-dire l’ensemble quotient R2 /R, et R il
existe une bijection g que l’on précisera.
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Pour s’entrainer
Exercice 12
Montrer que la relation R sur N définie par :
est une relation d’ordre. L’ordre est-il total ? La partie {2, 3} est-elle majorée ?
Exercice 14
Soit B = J2; 10K une partie propre de N (B ⊂ N et B 6= N).
1. On définit une application f de P(N) dans P(B) par f (X) = X ∩ B (pour X ⊂ N ) .
(a) L’application f est-elle injective ?
(b) L’application f est-elle surjective ?
2. On définit une relation R entre parties de N par
X R Y si et seulement si X ∩ B = Y ∩ B
Exercice 15
Définir les ensembles suivants en extension :
1. {n ∈ N / (n > 3) ∧ (n ≤ 6)}.
2. {n ∈ N / (n|2) ∧ (n ≤ 12)}.
3. {n ∈ N / (n|20) ∨ (n ≤ 12)}.
4. {n ∈ N / (¬(n|20)) ∧ (n ≤ 12)}.
5. {n ∈ N / (n > 4) ∧ ((n|20) ∧ (n ≤ 12))}.
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Exercice 16
Soient E, F , G des ensembles, f : E → F et g : F → G des applications.
1. Rappeler la définition d’une application injective et d’une application surjecive.
2. Montrer que si f et g sont injectives, alors g ◦ f est injective.
3. Montrer que si f et g sont surjectives, alors g ◦ f est surjective.
4. (a) Montrer que si g ◦ f est injective et f surjective, alors g est injective
(b) Donner un exemple où g ◦ f est injective et g n’est pas injective.
(c) Montrer que si g ◦ f est injective, alors f est injective.
5. (a) Montrer que si g ◦ f est surjective et g injective, alors f est surjective.
(b) Donner un exemple où g ◦ f est surjective et f n’est pas surjective.
(c) Montrer que si g ◦ f est surjective, alors g est sujective.