Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca

Feuill
e d' ex
er ci c
e

s 2

E x
er ci c
e 1

Soient E et F deux espaces vectoriels sur le même corps K et soit f une application linéaire bijective
de E dans F (c’est-à-dire un isomorphisme).
1. Montrer que f −1 est une application linéaire.
2. Déterminer ker(f −1 ) et Im(f −1 ).
3. Montrer que pour tout sous espace vectoriel F0 de F , f −1 (F0 ) est un sous espace vectoriel de E.

E x
er ci c
e 2

Soit f ∈ L(R2 , R2 ) définie par f (1, 0) = (2, 3) et f (0, 1) = (3, 2).

1. Déterminer f (x, y ) pour tout (x, y ) ∈ R2 .
2. Déterminer ker(f ) et Im(f ).

E x
er ci c
e 3

Soit
f: R4 −→ R3
(x, y, z, t) 7−→ (x − y + z + t, x + 2z − t, x + y + 3z − 3t).
1. Justifier que f est linéaire.
2. Déterminer une base de ker f .
3. Calculer dim(ker f ).
4. L’application f est-elle injective ?
5. Déterminer une base de Imf .
6. Donner le rang de f .
7. L’application f est-elle surjective ?
E x
er ci c
e 4

Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f , g ∈ L(E ). Montrer que f (ker(g ◦ f )) =

T
ker g Imf .

E x
er ci c
e 5

Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E ) et soient E1 et E2 sont deux sous espaces
vectoriels de E tels que E = E1 ⊕ E2 . Montrer que f est injective ⇒ E = f (E1 ) ⊕ f (E2 ).

E x
er ci c
e 6

On suppose que E est un espace de dimension finie et f ∈ L(E ). Montrer que les propriétés suivantes
sont équivalentes :
1. ker f = ker f 2 .
2. Imf = Imf 2 .
3. E = Imf ⊕ ker f .

1/2 A. Tsouli; F. El Kihal & A. Lmakri

Année Universitaire 2022/2023 ENSAM Casablanca

E x
er ci c
e 7

Soit f ∈ L(R3 ) tel que f 2 = 0. Montrer qu’ils existent v ∈ R3 et g ∈ L(R3 , R) tels que pour tout
x ∈ R3 , f (x) = g (x)v.

E x
er ci c
e 8

Soient E un espace vectoriel de dimension finie sur le corps R et f ∈ L(E ). On pose Eλ =

ker(f − λIdE ) avec λ ∈ R.
1. Calculer f (x) pour x ∈ Eλ .
2. Montrer que Eλ est un sous-espace vectoriel de E.
3. Soit F ⊂ E un sous-espace vectoriel de E, montrer que f (F ) est un sous-espace vectoriel de E.
4. Si λ ̸= 0, montrer que f (Eλ ) = Eλ .

E x
er ci c
e 9 (Polynômes interpolateurs de Lagrange)

Soit a, b et c trois réels distincts deux à deux. On considère l’application

f : R2 [X ] −→ R3
P 7−→ (P (a), P (b), P (c))

1. Montrer que f est une application linéaire injective.

2. En déduire que f est un isomorphisme.
3. Soit {e1 , e2 , e3 } la base canonique de R3 . Déterminer pour, j ∈ {1, 2, 3} le polynôme f −1 (ej ).
8
4. Déterminer l’unique polynôme de R2 [X ] tel que P (9) = 8, P (−1) = −17 et P (1) = .
3
E x
er ci c
e 10

Soit E l’espace vectoriel sur R des fonctions indéfiniment dérivables de R dans R. On définit une
application sur E par :
u(f )(x) = f ′ (x) − f (x), f ∈ E, x ∈ R.
1. Montrer que u est un endomorphisme de E.
2. Déterminer le noyau u. (Indication : on pourra utiliser le fait que e−x (f ′ − f ) est la dérivée de
e−x f ).
3. L’application u est -elle surjective ?
4. Que peut-on en déduire ?

2/2 A. Tsouli; F. El Kihal & A. Lmakri