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On considère une succession de 2 dioptres plans eau/verre et verre/air. On donne les indices
suivants: n(eau)=1.33, n(verre)=1.50 et n(air)=1. On s'intéresse au chemin parcouru par un rayon
incident dont on fait varier l'angle d'incidence avec le premier dioptre.
1- Définir le terme de "dioptre"
2- Le rayon incident forme un angle de 10° avec la normale au premier dioptre. Dans quel
milieu le rayon lumineux émerge-t-il? Calculer l'angle que forme ce rayon avec le rayon
incident. Tracer qualitativement le trajet de ce rayon.
3- Le rayon incident forme un angle de 50° avec la normale au premier dioptre. Dans quel
milieu le rayon lumineux émerge-t-il? Calculer l'angle que forme ce rayon avec le rayon
incident. Tracer qualitativement le trajet de ce rayon.
4- Le rayon incident forme un angle de 80° avec la normale au premier dioptre. Dans quel
milieu le rayon lumineux émerge-t-il? Calculer l'angle que forme ce rayon avec le rayon
incident. Tracer qualitativement le trajet de ce rayon.
5- Quel doit être l'angle d'un rayon incident pour que celui-ci se trouve confiné au niveau du
deuxième dioptre (verre/air)
1) un dioptre est une surface séparant deux milieux transparents d'indices de réfraction 0,5
différents.
Un rayon d'incidence ie arrivant en J sur le dioptre eau/verre se réfracte avec l'angle iv .Il parvient au
point K du dioptre verre/air avec un angle d' incidence identique à iv et il se réfracte avec l'angle ia. La
deuxième loi de Snelle-Descartes s'applique en J et en K :
ie ne = 4/3
J
ne sin ie = nv sin iv
iv nv = 3/2
nv sin iv = na sin ia
K na = 1
ia
Il vient ne sin ie = nv sin iv = na sin ia soit 4/3 sin ie = 3/2 sin iv = sin ia et on voit que ia > ie > iv
2) Pour ie = 10°, on calcule ia = 13,38°, le rayon émerge dans l'air (et iv = 8.9°) 0,25 +0,25
Le trajet a l'allure du schéma ci-dessus . 0,5
3) Pour ie = 50°, on calcule 4/3 sin 50 = 1,02 .Cela est impossible pour sin ia . Le rayon ne peut
donc pas émerger dans l'air lorsqu'il arrive en K. Le rayon incident va se réfracter en J dans le
verre et se réfléchir totalement en K avec l'angle iv = 43°. C'est l'angle d'incidence avec lequel 0,25
il va revenir sur le dioptre verre/eau où il va de nouveau se réfracter en L avec l'angle ie' = 50°
Donc le rayon émerge dans l'eau 0,25
Trajet
50°
50° L eau
J 0,5
verre
43° 43°
K air
4) Pour ie = 80°, on calcule 4/3 sin 80 = 1,31 .Cela est impossible pour sin ia . Le rayon ne peut
toujours pas émerger dans l'air lorsqu'il arrive en K. Le rayon incident va donc se réfracter en 0,25
J dans le verre et se réfléchir totalement en K avec l'angle iv = 61°. C'est l'angle d'incidence
avec lequel il va revenir sur le dioptre verre/eau où il va de nouveau se réfracter en L avec
l'angle ie' = 80°
Donc le rayon émerge dans l'eau et le trajet a une allure similaire à celui de la question 3) 0,25+0,5
5) Pour qu'un rayon ne puisse pas traverser le deuxième dioptre, il faut que son incidence soit 0,5
supérieure à l'incidence limite ilim telle que ia = 90°. Alors ne sin ilim = na sin 90 = 1 :
ilim = 48,6°
B'
1,5
F' O A F A'
Dans le montage ci-contre, les données sont : E = 1,4V; I = 0,6A; U1 = 0,6V; R2 = 4Ω; R4 = 2Ω. On
appelle U1 la tension partielle aux bornes de R1 et I l'intensité délivrée par le générateur parfait de
A
f.e.m. E .
On appelle J et K les intensités qui circulent respectivement dans les branches ABC et ADC
et U2, U3, U4 les tensions partielles respectives aux bornes des résistances R2, R3 et R4. U1 R1 R3
Calculer, dans l'ordre indiqué et en précisant les lois utilisées: B D
1- Les valeurs de U2, J et K. E
2- Les valeurs des tensions U4 et U3. R2 R4
3- Les valeurs des résistances R1 et R3.
J K
4- La tension UBD. Commenter le résultat obtenu.
I C
En appelant respectivement les lois : d'ohm ( LΩ) ; loi des nœuds (LN) ; loi des mailles ou
d'additivité des tensions ( LM) , on répond aux questions dans l'ordre
1) U2 =E-U1 ( LM) soit U2 =1,4-0,6 = 0,8V → J = U2 /R2 (LΩ) = 0,8/4 =0,2A 3 * 0,5
→ K = I-J (LN)= 0,6-0,2= 0,4A
2) On calcule U4 par la LΩ : U4 =R4K = 2*0,4 =0,8V puis U3 par LM : U3 = E- U4 = 1,4 -0,8 2*0,5
U3= 0,6V
4) On calcule UBD en décomposant : UBD = UBA +UAD = -U1 +U3 =-0,6 +0,6 = 0 V 1
C'est normal , le montage correspond à un pont de Wheatstone ( cf TP P112) équilibré . on a
0,5
bien R1R4 = R2R3
1) Sans frottements la bille n'est soumise qu'à son poids d'où la RFD s'écrit
→ → → → 0,5
ΣFext = m a = P = m g
2) On projette la RFD selon les axes Ox et Oy et on intègre une première fois pour avoir la
vitesse, puis une deuxième fois pour avoir les coordonnées de la bille
- Ox → max = 0 → Vx = Cte ; or à t=0 Vx (0) = V0 cosα → Vx = Cte = V0 cosα →
x = V0t cosα +Cte mais à t=0 , la bille est en O → x(0) = 0→ x= V0t cosα
- Oy → may =- mg → Vy = -gt + Cte ; or à t=0 Vy (0) = V0 sinα → Vy = -gt + V0 sinα →
1 1
y = - 2 gt² + V0t sinα +Cte mais à t=0 , la bille est en O → y(0) = 0→ y = - gt² + V0t sinα.
2
On en déduit l'expression de la trajectoire en éliminant t entre x et y. On tire t de l'expression
x
de x : t = V cosα et on remplace dans l'expression de y(t) :
0
1 x x 1 x 1,5
y = - 2 g( V cosα )2 + V0( V cosα ) sinα = - g( )2 + x tanα
0 0 2 V 0 cosα
dy
3) x vaut L lorsque y est maximum ( il vaut alors h) c'est-à-dire pour dx = 0
202 sin(2*60)
A.N. L = = 17,65 m. 0,5
2*9,81