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Institut d’Education Amadou Sow NDIAYE Année Scolaire : 2021 – 2022

Sor Saint-Louis Classes : TS2


Tel : 33 961 90 01 M. DIOUF – M. GUEYE
E-Mail : sidiaecole@yahoo.fr

Composition de Sciences Physiques


1er Semestre. Durée : 04 heures

Il sera tenu compte de la présentation de votre copie. Etablir les expressions littérales avant toute application numérique

Exercice n°1 : (04 points)


Au laboratoire, on se propose d’étudier la cinétique d’une réaction d’estérification à partir d’un mélange
équimolaire entre l'acide éthanoïque et le butan-2-ol en présence de quelques gouttes d’acide sulfurique.
1.1. Ecrire l'équation bilan de la réaction en utilisant les formules semi-développées puis donner ses
caractéristiques. (0,5 point)
1.2. On répartit ce mélange de façon égale dans 10 ampoules scellées et portées à 100°C. Chacune d’elles
contient initialement n0A = 10−3 mol d’acide. On retire successivement à différents instants t l'une des
ampoules et on la refroidit rapidement pour ensuite procéder au dosage colorimétrique de l'acide restant
dans l’ampoule par une solution de soude de concentration CB = 0,1mol/L.
1.2.1. Pourquoi refroidit-on l'ampoule retirée ? (0,25 point)
1.2.2. Montrer que la relation entre le nombre de moles nE du produit organique E formé dans chaque
ampoule et le volume VB versé à l'équivalence est :
𝐧𝐄 = 𝐧𝟎𝐀 − 𝟎, 𝟏. 𝐕𝐁 (0,5 point)
1.2.3. Sachant que le changement de couleur est obtenu quand on verse les volumes de soude VB
suivants:

Compléter le tableau puis tracer la courbe de variation de nE en fonction du temps. (0,75 point)
Echelle : abscisses : 1cm → 5min et ordonnées : 1cm → 10 - 4 mol
1.2.4. Déterminer la vitesse instantanée de formation de l’ester aux dates t = 0 min et t = 20 min. (0,5 point)
1.2.4.1. En déduire le sens de l’évolution de la vitesse au cours du temps. (0,5 point)
1.2.4.2. Quel est le facteur cinétique qui explique cette évolution ? (0,5 point)
1.2.5. Déterminer le temps de demi-réaction. (0,5 point)

Exercice 2 : (4 points)
L’analyse d’une monoamine aliphatique A est réalisée par combustion d’un échantillon de 150 mg de A. On
obtient du dioxyde de carbone, de la vapeur d’eau et 31,6 mL de diazote. Le volume molaire gazeux est
Vm = 24 L.mol-1
2.1. En utilisant la formule brute générale des amines aliphatiques ayant n atomes de carbone, écrire et
équilibrer l’équation bilan de la réaction de combustion de l’amine A. (0,5 point)
2.2. Déterminer la formule brute de l’amine A. (0,5 point)
2.3. Ecrire les formules semi développées possibles de l’amine A. Nommer les. (1,5 point)
2.4. L’amine A réagit en deux étapes avec l’iodométhane pour donner un sel d’ammonium quaternaire. En
déduire la formule semi développée de l’amine A. (0,25 point)
2.5. L’action d’une mole d’anhydride éthanoïque sur deux moles de A donne un composé moléculaire X et un
carboxylate d’alkylammonium Y. La déshydratation par chauffage de Y donne X.
2.5.1. Ecrire les équations des deux réactions puis l’équation bilan globale des deux transformations. (0,75 point)
2.5.2. Nommer les composés X et Y. (0,5 point)

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Exercice 3 : (4 points)
Lors d’un match de volley ball, un joueur frappe
la balle de m = 280g, et lui communique une
vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 à partir d’un point C situé à h = 2,0
m du sol et à une distance d1 = 3 m du filet. Le
vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 est incliné d’un angle α = 450
sur l’horizontale et sa norme vaut V0 = 7,9 m.s-1.
On prendra g = 10 m.s-2.

Etude du mouvement de la balle


La balle frappée à la date t = 0, décrit sa trajectoire dans le plan vertical contenant le vecteur ⃗⃗⃗
𝑉0 et rapporté
au repère (Ox ; Oy) orthonormé supposé galiléen. On néglige les forces de frottement de l’air sur la balle.
3.1.Déterminer les équations paramétriques du mouvement de la balle. En déduire l’équation cartésienne de la
trajectoire. (0,75 point)
3.2.Montrer que la balle passe au-dessus du filet, haut de H = 2,43m. (0,5 point)
3.3.Déterminer la hauteur maximale atteinte par la balle au-dessus du sol. (0,5 point)
3.4.Déterminer les caractéristiques du vecteur- vitesse de la balle lorsqu’elle touche le sol. (0,75 point)
Interception de la balle
Pour intercepter la balle, au point E situé à d2 = 3,25 m du filet et à 2,0 m au-dessus du sol, un adversaire part
de derrière à une distance d3 = 4,0 m de la verticale de E, à l’instant où la balle passe au-dessus du filet. On
suppose qu’ il suit une ligne droite parallèle à (Ox), avec une vitesse 𝑉 ⃗⃗⃗⃗𝐴 constante.
3.5. Vérifier que la balle passe par le point E. (0,25 point)
3.6. Exprimer la date t1 à laquelle la balle passe au-dessus du filet en fonction de d1, V0 et 𝛼. (0,25 point)
3.7. Exprimer la date t2 à laquelle la balle passe au point E en fonction de d1, d2, V0 et 𝛼. (0,25 point)
3.8. Montrer que la vitesse 𝑉𝐴 de cet adversaire pour intercepter la balle est donnée par la relation :
d3 .V0 .cos α
VA = . Calculer 𝑉𝐴 . (0,75 point)
d2

Exercice 4: Principe de fonctionnement d’un oscilloscope. (04 points)


Un oscilloscope comporte un tube cathodique qui se divise en quatre parties (figure 1) :
 un canon à électrons où le faisceau d’électrons est créé et les électrons accélérés,
 un condensateur plan C1 d’armatures (ou plaques) verticales, à l’intérieur duquel les électrons sont déviés
horizontalement.
 un condensateur plan C2 d’armatures
(ou plaques) horizontales, à l’intérieur
duquel les électrons sont déviés
verticalement.
 un écran fluorescent, sur lequel
l’impact du faisceau laisse une trace
lumineuse : le spot
Dans cet exercice, on se propose d’analyser quelques éléments du fonctionnement d’un oscilloscope. On étudie
le système {électron}, dans le référentiel du laboratoire supposé galiléen, la charge de l’électron est notée
q = − e, avec e = + 1,6.10−19 C. La masse d’un électron est notée m (m = 9,1.10−31 kg). L’effet du poids de
l’électron sera toujours négligé

Etude du canon à électrons :


Le canon à électrons est constitué d’un filament qui, lorsqu’il est porté à haute température, émet des électrons
de vitesse initiale négligeable. Ces électrons sont ensuite accélérés à l’intérieur d’un condensateur plan dont
les armatures sont verticales et distantes de dAB (plaques A et B figure 1). La différence de potentiel entre les
deux plaques est UAB = − 1,8 kV. .
4.1. Montrer à l’aide du théorème de l’énergie cinétique que la tension UAB aux bornes du condensateur doit être
négative pour permettre à un électron d’être accéléré. (0,25 point)
4.2. Déterminer l’expression de la vitesse v0 d’un électron lorsqu’il parvient à la plaque B du condensateur en
fonction de e, m et UAB. (0,25 point)
4.3. Calculer la valeur de cette vitesse. (0,25 point)
Etude de la déflexion due au condensateur C2 :
Pour simplifier l’étude, la tension aux bornes du condensateur C1 est considérée comme nulle. On ne s’intéresse
qu’à la déviation du faisceau dans le condensateur C2, celui-ci est soumis à une tension UFE=U> 0. On considère

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que le mouvement de l’électron est plan et s’effectue dans le plan Oxz. Un électron arrive en O avec la vitesse
v0 de direction Ox à la date t0 = 0s. On appelle M la position de l’électron à la date t.
⃗⃗⃗⃗
4.4. En utilisant le théorème du centre d’inertie, exprimer, en fonction de e, U, d et m les composantes du vecteur
accélération a⃗ de l’électron sur les deux axes Ox et Oz. (0,5 point)
4.5. En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire de l’électron. (0,25 point)
4.6. Etablir la condition que doit vérifier la tension U pour que l’électron sorte du condensateur C2 sans toucher
les plaques (condition d’émergence). (0,5 point)
4.7. L’électron sort du condensateur C2 en un point S, avec une vitesse ⃗⃗⃗ vS faisant un angle α avec l’horizontale,
puis vient frapper l’écran en un point I. On appelle H la projection orthogonale de S sur l’écran. On définit
la distance h = HI. Soit D, la distance du point I au centre P de l’écran, appelée déflexion. On note l la
longueur d’une plaque, d la distance entre les plaques et L la distance OP (voir figure 2).
4.7.1. Quelle est la nature de la trajectoire entre S et I ? Justifier. (0,25 point)
4.7.2. Déterminer l’ordonnée zS du point S et les composantes du vecteur vitesse au point S. En déduire une
expression de tanα en fonction de e, U, m, d, l et vo. (0,75 point)
4.7.3. Exprimer tanα en fonction de h, L et l à l’aide de la figure 2. A partir des expressions obtenues, établir
l’expression de h. (0,5 point)
4.7.4. Déduire de zS et de h l’expression de la déflexion D en fonction de e , U , l , d , m , vo et L. (0,5 point)

Exercice 5 : (4 points)
On donne : RT = 6400 km (rayon de la Terre) ; RL = 1740 km (rayon de la Lune) ; g 0T = 9,8 m.s-2 (champ de
gravitation à la surface de la Terre) ; g 0 L =1,6 m.s-2 (celui de la Lune).
La Terre est assimilée à une sphère homogène de centre O et de rayon RT. Elle tourne autour de l’axe des pôles
d’un mouvement circulaire uniforme de période T.
5.1. Etablir l’expression de g champ de gravitation créé par la Terre en un point P, situé à une distance r > R T
du centre O de la Terre en fonction de g 0T , RT et r. En déduire l’expression de la vitesse d’un satellite de la
Terre dans un référentiel géocentrique. (0,5 point)
5.2. A quelles conditions ce satellite peut-il être géostationnaire ? Calculer alors le rayon de son orbite. (0,5 point)
5.3. Un satellite tourne autour de la Terre dans le plan équatorial. Le rayon de son orbite r = 18000 km, il se
déplace vers l’Est. On rappelle que la Terre tourne d’Ouest en Est. La période de rotation de la Terre sur
autour de l’axe des pôles est Tr = 24h. on donne : constante gravitationnelle : K = 6,67.10-11 SI.
5.3.1. Ce satellite est-il géostationnaire ? Justifier votre réponse. (0,5 point)
5.3.2. Trouver la période TS du satellite dans le repère géocentrique. (0,5 point)
5.3.3. Trouver sa période Te pour un observateur terrestre l’intervalle de temps qui sépare deux passages
consécutifs du satellite au-dessous du même point de l’équateur. (0,5 point)
5.3.4. Reprendre les questions 5.3.3. dans le cas où le satellite se déplace vers l’Ouest. (0,5 point)
5.4. Un satellite de masse m est lancé à partir d’une planète de masse M et de rayon R. L’expression de
KMm
l’énergie potentielle du satellite est : Ep(r )   en considérant Ep = 0 quand le satellite est
r
infiniment éloigné de la planète.
5.4.1. Etablir l’expression de la vitesse de libération Vl du satellite. (0,5 point)
5.4.2. Calculer cette vitesse dans les deux cas suivants :
a. Lancement à partir de la surface de la Terre. (0,25 point)
b. Lancement à partir de la surface de la Lune. (0,25 point)

FIN DU SUJET
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Prénom et Nom : ………………………………………………………………………………………….

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