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DEVOIR SURVEILLE N°1 DU SECOND SEMESTRE 2022-2023

EPREUVE DESCIENCES PHYSIQUES


DUREE : 04 heures
EXERCICE 1 (03 points)
Donnée : Volume molaire gazeux dans les conditions de l’expérience V0 = 24 L.mol-1.
En travaux pratiques, les élèves de la TS1 de La Maison de La Sagesse se proposent d’étudier la cinétique de la réaction de l’acide
chlorhydrique sur le fer. Pour cela, ils introduisent, dans un ballon, de la poudre de fer en excès avant d’ajouter 50 mL d’acide
chlorhydrique de concentration molaire 0,1 mol.L-1. Ils mesurent ensuite le volume V de dihydrogène formé au cours du temps tout
en maintenant constante la température du milieu réactionnel. Enfin ils déterminent la concentration molaire des ions
hydronium H3 O+ restant dans la solution dont le volume VS = 50 mL est considéré comme constant. L’équation-bilan de la réaction
s’écrit : 𝟐𝟐𝐇𝐇𝟑𝟑 𝐎𝐎+ + 𝐅𝐅𝐅𝐅 → 𝐅𝐅𝐅𝐅𝟐𝟐+ + 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝐎𝐎 + 𝐇𝐇𝟐𝟐
1.1. Montrer qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction ; pour cela retrouver l’équation-bilan à partir de demi-équations électroniques
et préciser les couples rédox mis en jeu. (0,25pt)
1.2. En tenant compte de l’équation-bilan, montrer que la concentration des ions H3 O+ restant en solution à une date t, s’écrit :
𝐕𝐕
[𝐇𝐇𝟑𝟑 𝐎𝐎+ ] = 𝟎𝟎, 𝟏𝟏 × (𝟏𝟏 − ) avec V volume du dihydrogène formé, en mL, à la date considérée. (0,5 pt)
𝟔𝟔𝟔𝟔
1.3.1. Recopier le tableau de mesures ci-dessous, le compléter et tracer la courbe [H3 O ] = f(t).
+

Echelle : 1 cm → 5 min ; 1 cm → 10-2 mol.L-1 . (0,5 pt)

1.3.2. Définir la vitesse instantanée volumique de disparition des ions [H3 O+ ] à une date t. (0,25 pt)
1.3.3. Déterminer graphiquement la vitesse instantanée volumique de disparition des ions [H3 O+ ] à la date t1 = 10 min puis à
t2 = 75 min. (0,5 pt)
1.3.4. Comment évolue la vitesse de disparition des ions [H3 O+ ] au cours du temps ? Justifier l’évolution de cette vitesse. (0,25 pt)
1.3.5. Déterminer les quantités de matière des ions Fe2+ et H3 O+ aux dates t1 = 10 min et t2= 75 min. (0,5 pt)
Les résultats trouvés pour les ions hydronium [H3 O+ ] sont-ils en accord avec la réponse à la question &.3.4 ? (0,25 pt)

EXERCICE 2 (03 points)


2.1. On fabrique 100 mL d’une solution d’acide chlorhydrique 5.10-2 mol.L-1 par dilution d’un volume V1 de solution chlorhydrique de
concentration molaire 1 mol.L-1. Déterminer le volume V1, et expliquer brièvement comment on réalise pratiquement cette
opération. (0,5 pt)
2.2. La solution d’acide chlorhydrique 5.10-2 mol.L-1 est ajoutée progressivement à un échantillon de volume de 20 mL d’une
solution aqueuse d'ammoniac (NH3) dans le but de doser celle-ci.
Un pH-mètre permet de suivre l’évolution du pH du mélange au cours de cette manipulation. Les résultats obtenus sont consignés
dans le tableau ci-après où Va représente le volume d’acide versé :

2.2.1. Ecrire l’équation de la réaction de dosage. (0,25 pt)


2.2.2. Tracer la courbe pH = f(Va). On prendra comme échelles : en abscisses 1cm pour 1 mL, en ordonnées 1 cm pour une
unité de pH. (0,5 pt)
2.2.3. En déduire :
a. La concentration molaire CB de la solution d'ammoniac. (0,25 pt)
b. Le pKa du couple associé ammoniac. (0,25 pt)
2.3. Calculer les concentrations molaires volumiques des espèces présentes dans le mélange lorsque le pH du milieu vaut 8,4.
Retrouver la valeur du pKa à l’aide des valeurs trouvées. (0,5 pt)
2.4. On désire préparer une solution tampon à partir de la solution d'acide chlorhydrique et celle de la base étudiées ci-dessous,
2.4.1. Qu’est-ce qu’une solution tampon ? Quelles sont ses propriétés caractéristiques ? (0,25 pt)
2.4.2. Préciser la manière d’obtenir 100 mL d’une solution tampon à partir de la solution d'ammoniac précédente et de la solution
d’acide chlorhydrique 5.10-2 mol.L-1. (0,5 pt)

EXERCICE 3 (04,25 points)


Un oscillateur mécanique est formé d'un solide ponctuel (S), de masse m, et d'un ressort
de masse négligeable et de constante de raideur k= 80 N.m-1.
(S) est attaché à l'une des deux extrémités du ressort, l'autre extrémité étant reliée à un
support fixe A. (S) peut se déplacer, sans frottement, sur un support horizontal (figure 1).
Le but de cet exercice est de déterminer les valeurs de m et k.
Lorsque le ressort est détendu, le centre d’inertie, de (S), coïncide avec l'origine O de l'axe x' x. On déplace le solide (S)
horizontalement, dans le sens positif jusqu’à l’abscisse x0= 3 cm puis on le libère sans vitesse initiale.

1.1. Oscillations libres non amorties


On néglige la force due au frottement.
1.1.1. Etablir l'équation différentielle du second ordre en x qui décrit le mouvement du centre d’inertie de (S). (0,5 pt)
1.1.2. En déduire l'expression de la période propre T0 de ces oscillations. (0,25 pt)
dx
1.1.3. Ecrire, à un instant t, l'expression de l'énergie mécanique du système (Pendule-Terre) en fonction de m , x, k et . (0,25 pt)
dt
1.1.3.1. Montrer que l’énergie mécanique de l’oscillateur est indépendante du temps. (0,5 pt)
1.1.3.2. Retrouver l’expression de l’équation différentielle en x qui régit le mouvement du centre d’inertie G du solide à partir de
l’énergie. (0,5 pt)
1.2. Oscillations libres amorties
En réalité, en cours de son évolution le solide (S) est soumis à un ensemble de forces de frottement de type visqueux défini par
𝐟𝐟⃗ = −𝛂𝛂𝐯𝐯�⃗ où 𝐯𝐯�⃗ est la vitesse instantanée du centre d’inertie de la masse et α une constante positive appelée coefficient de
frottement.
En tenant compte des conditions initiales précédentes, un dispositif approprié a permis d'enregistrer les variations de l’abscisse x
en fonction du temps t comme l’indique la figure 2 ci-dessous.
1.2.1. Quelle est la nature précise des oscillations du système. (0,25 pt)
1.2.2. Etablir l’équation différentielle en x qui régit le mouvement du centre d’inertie de la masse. (0,5 pt)
1.2.3. Montrer que l’énergie mécanique du système diminue au cours du temps. (0,5 pt)
1.2.4. En se référant au graphique :
1.2.4.1. déterminer la pseudo-période T des oscillations. (0,25 pt)
1.2.4.2. Calculer l’énergie dissipée entre les instants t0 = 0 et t1 =2T. (0,75 pt)

EXERCICE 4 (04,5 points)


On se propose de déterminer le nombre de masse de l’un des isotopes du chlore, élément chimique, mélange de deux types
d’isotopes: 𝟑𝟑𝟑𝟑𝐂𝐂ℓ et 𝐱𝐱𝐂𝐂ℓ. L’isotope 𝟑𝟑𝟑𝟑𝐂𝐂ℓ est le moins lourd et le plus abondant.
On utilise alors un spectrographe de masse constitué essentiellement de trois compartiments (figure 2).
Dans le premier compartiment, les atomes de chlore sont ionisés en anions ( 𝟑𝟑𝟑𝟑𝐂𝐂ℓ- et 𝐱𝐱𝐂𝐂ℓ- ) ; dans le deuxième compartiment,
les ions sont accélérés, leurs vitesses initiales étant négligeables et dans le troisième compartiment, les ions sont soumis à l’action
d’un champ magnétique B �⃗; en fin de course, ils atteignent un écran luminescent.
Le mouvement des particules a lieu dans le vide ; le poids d’un ion est négligeable
devant la force électrique et la force magnétique.
La charge élémentaire est e = 1,6 .10 -19 C ; la tension U établie entre les plaques A et C Figure 2
a pour valeur U = |VA – Vc| = 12 kV ; l’intensité du champ magnétique régnant dans la
zone 3 est B = 100 mT ; la masse d’un nucléon est m0 = 1,67.10 – 27 kg ; la masse de
l’ion 35Cℓ est m1 = 35 m0 , la masse de l’ion xCℓ- est m2 = x m0
3.1. Entre les plaques A et C, les ions sont accélérés par un champ électrique uniforme.
Leur vitesse au point T1 de la plaque A est supposée nulle.
3.1.1. Reproduire la figure sur la feuille de copie et représenter la force électrique s’exerçant en M sur un ion chlore. (0,25 pt)
3.1.2. Montrer que, arrivés au niveau de la plaque C, en T2, tous les ions chlore ont la même énergie cinétique. (0,5 pt)
2eU
3.1.3. Montrer alors qu’en T2, la vitesse de chaque ion 35Cℓ a pour expression : V1 = � .
35 m0
En déduire, sans démonstration, l’expression de la vitesse V2 des isotopes xCℓ- en T2. (0,5 pt)
3.2. A partir de T2, les ions pénètrent dans la zone 3 avec des vitesses perpendiculaires à la plaque C. Chaque type d’isotope
effectue, dans le plan de la figure, un mouvement circulaire uniforme.
3.2.1. En un point N de l’une des trajectoires, représenter sur la figure déjà reproduite, la vitesse d’un ion chlore et la force
magnétique qui s’exercice sur cet ion. (0,5 pt).
3.2.2. Compléter la figure en représentant le sens du champ magnétique régnant dans la zone 3. (0,25 pt)
1 70m0 U
3.3. Montrer que le rayon de la trajectoire des ions 35Cℓ- a pour expression R1 = �
B e
En déduire l’expression du rayon R2 de la trajectoire des isotopes 35Cℓ- . (0,75 pt)
35 -
3.4. Déterminer, par calcul, la valeur du rayon R1 de la trajectoire des ions Cℓ . (0,25 pt)
3.5. Les deux types d’isotopes rencontrent l’écran luminescent en deux points d’impact l1 et l2 ; le point d’impact I1 étant plus
lumineux.
3.5.1. Préciser, en justifiant, le point d’impact de chaque type d’isotopes. (0,5 pt)
R1 35
3.5.2. Montrer que le rapport des rayons des trajectoires des isotopes du potassium dans la zone 3 est = � . (0,25 pt)
R2 x
3.5.3. Montrer que les points d’impact des ions sont séparés par la distance 𝐈𝐈𝟏𝟏 𝐈𝐈𝟐𝟐 = 𝟑𝟑𝟑𝟑, 𝟔𝟔𝟔𝟔. 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟐𝟐 �√𝐱𝐱 − 𝟓𝟓, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗�. (0,25 pt)
La distance entre les points d’impact est d = 5,28 cm. Déterminer la valeur du nombre de masse x de l’isotope xCℓ-. (0,5 pt)

EXERCICE 5 (04 points)


5.1. Interférences lumineuses
Des élèves de Terminale S1 se proposent de déterminer la longueur d’onde λ de
la lumière émise par une lampe trouvée dans le laboratoire de leur lycée. Pour
ce faire, ils décident de réaliser l’expérience des fentes de Thomas Young.
Deux fentes fines parallèles, rectangulaires F1 et F2 sont percées dans un écran
opaque, Eo ; à une distance a = 0,5 mm l'une de l'autre.
On les éclaire grâce à une troisième fente F percée dans un écran E1 derrière
lequel est placée la lampe émettant la radiation de longueur d’onde λ.
Eo est parallèle à E1 et F est située à égale distance de F1 et on place un écran
E2 parallèlement à Eo à une distance D = 1,00 m de celui-ci. (voir figure ci-contre).
Les deux fentes F1 et F2 se comportent comme deux sources cohérentes de
lumière monochromatique. Les faisceaux de la lumière diffractée par F1 et F2
interfèrent et l'on observe sur l'écran E2 des franges d'interférence.
Soit y l'ordonnée d'un point M de l'écran E2 appartenant à la zone d'interférence, y étant comptée à partir d'un point O du centre de
E2.
5.1.1. Quel est le caractère de la lumière ainsi mis en évidence par le phénomène observé ? (0,25 pt)
5.1.2. Représenter qualitativement la figure observée sur l'écran E2. (0,25 pt)
ax
5.1.3. Montrer que la différence de marche en M des deux rayons lumineux issus de F1 et F2 a pour expression : δ = . (0,5 pt)
D
5.1.4. Quelle condition doit vérifier δ pour que le point M appartienne à une frange brillante ? pour que le point M appartienne une
frange sombre ? (0,5 pt)
5.1.5. Définir l’interfrange i puis établir son expression en fonction a, λ et D. (0,5 pt)
5.1.6. Sachant que la distance séparant la cinquième frange sombre et la cinquième frange claire de part et d’autre de la frange
centrale est d = 38,95 mm. Déterminer la longueur la longueur d’onde λ de la lumière émise par la lampe. (0,75 pt)
5.2. Effet photoélectrique :
Un deuxième laser de longueur d’onde λ’ = 558 nm éclaire une cellule photoélectrique au césium. Le travail d’extraction d’un
électron du césium est W0 = 3,00.10-19 J.
5.2.1. Qu’appelle-t-on effet photoélectrique ? (0,25pt)
5.2.2. Cette radiation peut-elle produire l’émission d’électrons par la cathode ? Justifier. (0,5pt)
5.2.3. Déterminer la vitesse maximale d’éjection d’un électron de la cathode ? (0,5pt)

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