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BAC S1S3 2003

Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.

EXERCICE 1 (03 Points)

On donne : Masses molaires en g/mol : H : 1 ; C : 12 ; N : 14


Constante des gaz parfaits R = 8,2.10-2 L.atm/mol.K

Le chlorure de benzène diazonium, en solution aqueuse, se décompose dès que la température est supérieure à
10° C selon l'équation-bilan :

C6H5N2Cl → C6H5Cl+ N2 (gaz)

Le diazote formé, très peu soluble dans l'eau, se dégage. La mesure du volume x de diazote dégagé à
température et sous pression constantes permet de suivre le déroulement de la réaction. On utilise un volume
V = 35 mL d'une solution de chlorure de benzène diazonium à 11,25 g.L-1 et à la température de 17° C et sous
la pression P = 1 atm.

1.1- Vérifier que la concentration initiale du chlorure de benzène diazonium vaut C0 = 8.10-2 mol.L-1.
(0,25 point)

1.2- Montrer que la concentration [C6H5N2Cl] de la solution de chlorure de benzène diazonium restant à
chaque instant est donnée en fonction de C0 et x par la relation :

[C6H5N2Cl] = C0(1 - 15x) avec x en litre (0,5 point)

1.3- Le graphe de la concentration [C6H5N2Cl] en fonction du temps est donné à la page 5 (courbe 1).

1.3.1- Déterminer graphiquement le temps de demi-réaction τ. (0,25 point)

1.3.2- Calculer le volume x de diazote dégagé à la date τ. (0,5 point)

1.3.3- Définir la vitesse instantanée de disparition du chlorure de benzène diazonium puis la déterminer à t1
= τ et à t2 = 0,25 h. (0,5 point)

1.3.4- Quel facteur cinétique explique la variation de vitesse entre t1et t2 ?

1.4 - Déterminer le volume de diazote formé au bout d'un temps infini. (0,75 point)

EXERCICE 2 (03 points)


On donne : Produit ionique de l'eau KE = 1,10-14 à 25° C
Masses molaires en g/mol : H : 1 ; C : 12 ; N : 14 ; O : 16

Une solution aqueuse d'amine aliphatique saturée B de concentration molaire CB a un pH = 11,9 à 25° C.

2.1 - On dose un volume VB = 250 mL d'une solution de l'amine B par une solution d'acide sulfurique de
concentration molaire CA =0,1 mol.L-1. Le volume d'acide versé pour atteindre la demi-équivalence est de VA =
62,5 mL.
Montrer à l'aide de ces données que la concentration molaire de l'amine B vaut CB = 0,1 mol.L-1.(0,5 point)

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2.2- Après avoir précisé la force de l'amine B (justification à l'appui), calculer le pKA du couple
acide - base. (0,75 point)

2.3- Pour préparer 250 mL de cette solution, il a fallu dissoudre 1,125 g d'amine B.
Déterminer la formule brute de l'amine. Écrire les formules semi-développées des isomères et nommer-les.
(0,75 point)

2.4- On fait réagir l'amine secondaire B avec un acide carboxylique A. On obtient après chauffage un composé
C de formule brute CxHyON dont l'analyse de 0,645 g montre qu'il contient 0,07 g d'azote.

2.4.1- Déterminer la formule brute précise du composé C. (0,25 point)

2.4.2- Écrire la formule semi-développée du composé C sachant que la molécule d'acide possède un
carbone asymétrique et nommer-le. (0,5 point)
2.4.3- Écrire l'équation-bilan de formation du composé C. (0,25 point)

EXERCICE 3 (05 points)

On donne : µ0 = 4 π.10-7 S.I.

On applique aux bornes d'une bobine de résistance r et d'inductance L une tension


u(t) = 220 2 cos (2πft) de fréquence f variable. On mesure à l'aide d'un ampèremètre à aiguille, l'intensité
efficace I du courant électrique qui traverse la bobine pour différentes valeurs de f. On
obtient les résultats groupés dans le tableau ci – dessous :

f (Hz) 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650
I (A) 2,10 1,80 1,60 1,37 1,18 1,03 0,91 0,81 0,73 0,67 0,61 0,56 0,52
Z (Ω)
Z2 (104 Ω2)

Z désigne l'impédance de la bobine.

3.1- Compléter le tableau et tracer le graphe Z2 = g(f2) (01 point)

3.2- Donner sans démonstration l’expression de l'impédance Z d'une bobine de résistance r et de coefficient
d'auto-inductance L . (0,25 point)

3.3- Déduire du graphe les caractéristiques r et L de la bobine. (01 point)

3.4- Rappeler la définition du coefficient d'auto-inductance L .

3.5- La bobine de longueur l = 30 cm comporte N = 1743 spires. Le diamètre d’une spire est D = 10 cm.
Établir l’expression de L en fonction de l, N,et D. Calculer L .

3.6- La bobine de résistance r = 100 Ω, de coefficient d’auto inductance L = 0, 1 H est branchée en série avec
un conducteur ohmique de résistance R = 65,6 Ω et un condensateur de capacité C = 10 µF.

3.6.1 - Calculer le déphasage φ de l'intensité i du courant par rapport à la tension aux bornes de l'association
dans le cas où u(t) = 220 2 cos(100πt). Faire le diagramme de Fresnel. (0,75 point)

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3.6.2 -Donner l'expression de la tension aux bornes de la bobine en fonction du temps. (01 point)

EXERCICE 4 (04,5 points)

On admet que la Terre a une répartition de masse à symétrie sphérique. Elle est considérée comme une
sphère de centre O, de rayon R = 6370 km et de masse M = 5,97.1024 kg.
Le constante de gravitation universelle est G = 6,67. 10-11 N . kg-2. m2
Un satellite, assimilé à un point matériel, décrit une orbite circulaire de rayon r dans le plan équatorial, autour
de la Terre.

4.1- Montrer que le mouvement du satellite est uniforme. (0,75 point)

4.2- Établir l'expression de sa vitesse v en fonction de r, M et G.


En déduire l'expression de la période T du mouvement du satellite en fonction de r, M et G. (01 point)

4.3- Les données suivantes constituent un extrait de la fiche technique de la mission de la navette spatiale
américaine DISCOVERY pour l'étude environnementale sur l’atmosphère moyenne de la Terre :

• Masse de la navette en orbite : m = 69,68.103 kg.


• Altitude moyenne h = 296 km.
• Nombre d'orbites n = 189. (nombre de tours effectué par DISCOVERY de sa date de lancement
jusqu'à la date d'atterrissage).

4.3.1- Déterminer à partir des données techniques, les valeurs numériques de la vitesse et de la
.période du mouvement de la navette spatiale DISCOVERY. (0,5 point)

4.3.2- La navette a atterri le 18 Août 1997 à Kennedy Space Center.


Déterminer la date de lancement de la navette ; on négligera les durées de la mise sur orbite et de
l'atterrissage. (0,75 point)

44- DISCOVERY a atterri le 18 août 1997, à la date t = 7 h 07 min. Dans la phase d'approche à
l'atterrissage, moteurs à l'arrêt, la navette est soumise à son poids et aux forces de frottement de l'air.

On trouvera ci-dessous la valeur de sa vitesse à différentes dates.


Date Altitude (km) Vitesse (m.s-1)
t1 = 6 h 59 min 54,86 1475
T2 = 7 h 04 min 11,58 223,5

On prendra g = 9,7 m. s-2 pendant toute la phase d'approche.

4.4.1- Calculer le travail du poids du DISCOVERY entre les dates t1 et t2. (0,5 point)

4.4.2- En utilisant le théorème de l'énergie cinétique, calculer le travail des forces de frottement de l'air sur
DISCOVERY entre les instants t1 et t2 de la phase d'approche à l'atterrissage. (01 point)

EXERCICE 5 (04,5 points)

5.1- En raison des réactions nucléaires dans la très haute atmosphère, la teneur en carbone 14 dans le dioxyde
de carbone atmosphérique reste constante. Cette proportion se trouve dans tous les végétaux vivants, puisque
le carbone organique provient du dioxyde de carbone atmosphérique par photosynthèse ; Cependant,
14
lorsqu'une plante meurt, le processus d'assimilation s'arrête et la teneur en 6 C commence à diminuer.

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Pour dater un morceau de charbon de bois retrouvé dans une grotte préhistorique, on a mesuré son activité ,
elle est égal à 0,03 Bq. Un échantillon de charbon de bois récent de même masse a! une activité de 0,20 Bq.

14
Le nucléide 6 C est radioactif β- Sa période radioactif est de 5730 ans.

14
5.1.1- Ecrire l'équation bilan de la désintégration du nucléide 6 C. Préciser le symbole et le nom du noyau fils.
(0,75 point)

5.1.2- Calculer L'âge du morceau de charbon retrouvé dans la grotte. (01 point)

52 14
5.2- Le nucléide 23V (vanadium) subit la même désintégration que celle de 6 C avec émission d'un rayonnement
; Le noyau fils correspond à l'élément chrome (Cr)

5.2.1- Ecrire l'équation bilan de la désintégration. (0,5 point)


5.2.2- A l'aide d'un compteur, on détermine le nombre moyen de désintégration N pendant une durée

constante ∆t = 5 s. Les mesures sont effectuées toutes les deux minutes. Le tableau qui suit donne N à
différentes dates t.

t (min) 0 2 4 6 8 10 12
N

1586 1075 741 471 355 235 155
A
A0

5.2.2.a- Rappeler la définition de l'activité A d'une substance radioactive. (0,5 point)

5.2.2.b- Recopier puis compléter le tableau ci-dessus. (0,75 point)

A
5.2.2.c- A partir du graphe A0
en fonction de t donné à la page 5 (courbe 2), déduire la période de
désintégration du vanadium radioactif. (01 point)

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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 06 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)
Les esters jouent un rôle important dans la chimie des parfums et dans l’industrie alimentaire car ils
possèdent une odeur florale ou fruitée. La transpiration de l’être humain contribue à la disparition de
l’odeur du parfum.
1.1 Ecrire, à l’aide de formules générales, l’équation-bilan de la réaction d’hydrolyse d’un ester.
Justifier alors brièvement l’altération de l’odeur du parfum par la sueur. (0,75 point)
1.2 Au laboratoire on étudie l’hydrolyse d’un ester. Une méthode de contrôle de la réaction consiste
à mesurer le pH du milieu réactionnel à intervalles de temps réguliers. Dire comment évolue le
pH du milieu réactionnel en fonction du temps. (0,5 point)
1.3 A une date t donnée, la mesure du pH donne pH = 2,6 et à cette date la concentration molaire
-3 -1
volumique de l’acide formé est CA = 6,25.10 mol.L .
L’acide sera noté AH et sa base conjuguée A-
Montrer que l’expression du pKa du couple acide-base associé à cet acide est donnée par la
– pH
relation : pKa = 2 pH + log (CA – 10 )
En déduire la valeur du pKa. (01 point)
1.4 L’acide AH est dérivé d’un acide carboxylique RCOOH par remplacement d’un atome
d’hydrogène du groupe alkyle R par un atome de chlore.
1.4.1 Sachant que la masse molaire moléculaire de l’acide vaut M = 108,5 g.mol-1, déterminer sa
formule brute. (0,5 point)
1.4.2 La molécule de l’acide possède un carbone asymétrique ; représenter alors les
configurations des deux énantiomères de l’acide. (0,25 point)
-1 -1 -1
M (H) : 1 g mol M (C) = 12 g.mol M (O) : 16 g.mol M (Cl) : 35,5 g.mol-1
EXERCICE 2 (03 points)
On se propose d’étudier la cinétique de la réaction entre l’acide éthanedioïque H2C2O4 et les ions
permanganate Mn O − en solution aqueuse, réaction dont l’équation-bilan s’écrit :
4
2 Mn O − + 5 H2C2O4 + 6 H3O+ 2 Mn2+ + 10 CO2 + 14 H2O
4
Pour cela on procède comme suit :
- On verse 10 mL d’une solution d’acide oxalique H2C2O4 de concentration molaire Cr = 4.10-2 mol L-1
dans un bécher, on y ajoute de l’acide sulfurique concentré et on complète à 200 mL avec de l’eau
distillée. Soit S la solution ainsi obtenue.
- A une date prise comme instant initial t = 0, on introduit dans cette solution S, à l’aide d’une pipette,
1 mL d’une solution de permanganate de potassium de concentration Co = 2.10-2 mol L-1 et on mesure
la durée ∆t1 nécessaire à la décoloration de la solution.
- Aussitôt après la décoloration de la solution, on introduit à nouveau 1mL de la solution de
permanganate de potassium ; on mesure la durée ∆t2 nécessaire à une nouvelle décoloration de la
solution et ainsi de suite. On obtient les résultats consignés dans le tableau ci-dessous :
Durées ∆t1 ∆t2 ∆t3 ∆t4 ∆t5 ∆t6 ∆t7 ….
En seconde 110 40 22 16 14 18 48 …
2.1 Evaluer la concentration molaire Cr’ de la solution S. (0,25 point)

2.2 Calculer la quantité de matière d’ions permanganate Mn O − contenue dans un volume de 1 mL


4
de la solution de permanganate de potassium. (0,25 point) …/… 2
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Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.3 Evaluer le volume maximal de la solution de permanganate de potassium qu’il faut utiliser pour
oxyder entièrement l’acide oxalique présent dans la solution S; quel est alors le nombre maximal de
prélèvements de la solution de permanganate à effectuer ? (0,5 point)
2.4 A partir des mesures précédentes on a pu dresser le tableau donnant la quantité de matière
d’ions manganèse n(Mn2+) formés à chaque date t :
2+ -5
n(Mn ) en 10 mol 0 2 4 6 8 10 12 14 ..
t (s) 0 110 150 172 188 202 220 268 ..
2.4.1,Expliciter les calculs qui ont permis de dresser ce tableau à partir des mesures effectuées
(les questions suivantes sont indépendantes de celle-ci). (0,5point)
2+
2.4.2 Tracer la courbe n(Mn ) = f(t) représentant la variation du nombre de moles d’ions Mn2+
formé en fonction du temps. (0,75 point)
-5
On prendra comme échelle : en abscisse 1cm pour 20 s et en ordonnée 1 cm pour 10 mol.
2.4.3 Définir la vitesse instantanée de formation des ions Mn2+. (0,25 point)
2+
2.3.4 Déduire du graphique la vitesse instantanée de formation des ions Mn à chacune des dates
t suivantes : 50s ; 150s ; 180s ; 200s ; 240s.
Comment évolue la vitesse instantanée de formation des ions Mn2+ au cours du temps ?
Interpréter qualitativement les variations de cette vitesse. (0,5 point)

EXERCICE 3 (05 points)


3.1 Une centrale nucléaire est une usine de production d’électricité. Actuellement ces centrales
utilisent la chaleur libérée par des réactions de fission de l’uranium 235 qui constitue le
« combustible nucléaire ». Cette chaleur transforme de l’eau en vapeur. La pression de la vapeur
permet de faire tourner à grande vitesse une turbine qui entraîne un alternateur produisant
l’électricité. Certains produits de fission sont des noyaux radioactifs à forte activité et dont la demi-vie
ou période peut être très longue.
3.1.1 Définir le terme demi-vie (ou période). (0,25 point)
3.1.2 Le bombardement d’un noyau d’uranium 235 par un neutron peut produire un noyau de
strontium et un noyau de xénon selon l’équation suivante :
235 U + 1n → 94 Sr + A Xe + 3 1n
92 0 Z 54 0
3.1.3 Déterminer les valeurs des nombres A et Z. (0,5 point)
3.1.4 Calculer en MeV l’énergie libérée par cette réaction de fission. (0,5 point)
3.1.5 Quelle est l’énergie libérée par nucléon de matière participant à la réaction ? (0,5 point)
Données : Unité de masse atomique : 1 u = 1,66054. 10-27 kg = 931,5 MeV / c2 ;
Electron-volt : 1 eV = 1,60. 10-19 J ; Vitesse de la lumière dans le vide : c = 3,00. 108 m.s-1
Particule ou Neutron Hydorgène Hydrogène Hydrogène Hélium 3 Hélium 4 Uranium Xénon Strontium
noyau 1 ou proton 2 ou 3 ou 235
Deutérium Tritium
Symbole 1
n 1
H 2
H 3
H 3
He 4
He 235
U A
Xe 94
Sr
0 1 1 1 2 2 92 54 Z
Masse en u 1,00866 1,00728 2,01355 3,01550 3,01493 4,00150 234,9942 138,8892 93,8945

3.2 Il existe actuellement un projet dont l’objectif est de démontrer la possibilité scientifique et
technologique de la production d’énergie par la fusion des atomes.
La fusion est la source d’énergie du soleil et des autres étoiles.
La réaction de fusion la plus accessible est la réaction impliquant le deutérium et le tritium. C’est sur
cette réaction que se concentrent les recherches concernant la fusion contrôlée.
La demi-vie du tritium consommé au cours de cette réaction n’est que de 15 ans.
De plus il y a très peu de déchets radioactifs générés par la fusion et l’essentiel est retenu dans les
structures de l’installation ; 90 % d’entre eux sont de faible ou moyenne activité.
3.2.1 Le deutérium de symbole 21H et le tritium de symbole 31H sont deux isotopes de l’hydrogène.
…/… 3
SCIENCES PHYSIQUES 3/5 06 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
Après avoir défini le terme « isotopes », donner la composition des noyaux de deutérium et de
tritium (0,75 point)
3.2.2 Qu’appelle-t-on réaction de fusion ? (0,25 point)
3.2.3 Ecrire l’équation de la réaction de fusion entre un noyau de deutérium et un noyau de tritium
sachant que cette réaction libère un neutron et un noyau noté AZ X . Identifier le noau AZ X . (0,75 point)
3.2.4 Montrer que l’énergie libérée au cours de cette réaction de fusion est de 17,6 MeV. Quelle est
alors l’énergie libérée par nucléon de matière participant à la réaction ? (0,75 point)
3.3 Conclure en indiquant les avantages que présenterait l’utilisation de la fusion par rapport à la
fission pour la production d’électricité dans les centrales nucléaires. (0,75 point)
EXERCICE 4 (05 points)
Dans toute la suite on supposera que le mouvement des
P1 P2
ions a lieu dans le vide et que leur poids est négligeable E
Q
4.1 Des ions Mg2+, sortant d’une chambre d’ionisation,
pénètrent, avec une vitesse négligeable, par un trou O1 O2 d
O1, dans l’espace compris entre deux plaques O
verticales P1 et P2. Lorsqu’on applique entre ces deux P
plaques une tension positive U0, les ions atteignent le
r l
trou O2 avec la vitesse v 0 . D
4.1.1 Quelle plaque (P1 ou P2) doit-on porter au potentiel le plus élevé ? Pourquoi ? (0,25 point)
4.1.2 Donner la valeur de v0 en fonction de la charge q et de la masse m d’un ion, ainsi que U0.
(0,25 point)
4.1.3 Calculer la valeur de v0 pour les ions 24
12 Mg 2+ dans le cas où U0 = 4000 V. (0,25 point)
2+
On prendra : m( 24
12 Mg ) = 24 u ; u = 1,67.10-27
kg ; e = 1,60.10-19 C.
r
4.2 A la sortie de O2, les ions ayant cette vitesse v 0 horizontale pénètrent entre les armatures P et Q
d’un condensateur. On applique entre ces armatures une différence de potentiel positive UPQ que
l’on notera U, créant entre elles un champ électrique uniforme vertical orienté vers le haut.
4.2.1 Préciser les caractéristiques de la force électrique à laquelle chaque ion est soumis ; on
exprimera son intensité en fonction de q, U et de la distance d entre les plaques P et Q. (0,75 point)
4.2.2 Déterminer la nature de la trajectoire d’un ion à l’intérieur de ce condensateur lorsque U
garde une valeur constante. (0,5 point)
4.2.3 On dispose d’un écran vertical E à la distance D du centre des plaques de longueur l,
trouver en fonction de q, m, U, v0, l , D et d, l’expression de la distance z = OM, M étant le point
d’impact d’un ion sur l’écran. La distance OM dépendra t-elle des caractéristiques des ions
positifs utilisés ? (On admet que la tangente à la trajectoire au point de sortie S du condensateur
passe par le milieu de celui-ci). . (0,75 point)
4.2.4 Calculer la durée de la traversée du condensateur dans le cas où l = 10 cm. (0,25 point)
4.2.5 On applique entre P et Q une tension sinusoïdale u = Umax.sin ωt , de fréquence f = 50Hz.
Montrer qu’avec un pinceau d’ions 24
12 Mg 2+ , on obtient sur l’écran E un segment de droite
verticale, dont on calculera la longueur dans le cas où Umax = 230 V, D = 40 cm, d = 4 cm.
(On peut considérer que, durant toute la traversée du condensateur, chaque ion est soumis à
une tension pratiquement constante). (0,75 point)
4.3 Entre P et Q existent maintenant à la fois un champ électrique uniforme vertical orienté vers le
haut, crée par l’application de la tension U entre ces plateaux, et un champ magnétique uniforme
r
B horizontal, perpendiculaire au plan de la figure.
4.3.1 Quelle relation doit lier U0, U, B, q, m et d pour que le mouvement des ions Mg2+
r dans le
condensateur soit rectiligne uniforme et horizontal ? Préciser dans ce cas le sens de B . Il n’est
pas demandé de calculer la valeur de B (0,5 point)
…/… 4
SCIENCES PHYSIQUES 4/5 06 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

4.3.2 En réalité le magnésium est formé de trois isotopes . 24 M2 + , A 2M2+ , A3 M2+


12 g 12 g 12 g
Lorsque U prend la valeur particulière U1, seuls les ions 24 M2 + ont la trajectoire rectiligne.
12 g
A + qui ont la trajectoire rectiligne et si U = U ce sont les
Lorsque U = U2, ce sont les ions 2 M2
12 g 3

A + . On a donc un moyen de les séparer.


ions 3 M2
12 g
4.3.2.1 Montrer que U2/U1 ne dépend que du rapport des masses m1 (des ions 24 M2 + ) et m
12 g 2

A + ). Calculer alors A sachant que U = 228V, U = 223V


(des ions 2 M2 (0,5 point)
12 g 2 1 2

4.3.2.2 Calculer A3 sachant que U1 = 228V et U3 = 219V. (0,25 point)


EXERCICE 5 (04 points)
5.1 Avec une bobine B, on réalise les expériences décrites ci-après. G
5.1.1 Première expérience : on réalise le circuit correspondant à la
K
figure 1. La bobine B est connectée à un générateur G de courant continu,
de résistance négligeable, maintenant une tension constante U1 = 6,7 V
entre ses bornes. Un dispositif approprié, non représenté sur la figure i
permet de suivre l’évolution de l’intensité i du courant traversant le circuit.
(L, R)
A l’instant où l’interrupteur K est fermé on déclenche le dispositif
d’enregistrement. L’évolution de l’intensité au cours du temps est donnée Figure 1
par la figure 2 jointe en annexe (page 5).
a) Expliquer pourquoi durant cette expérience l’intensité du courant ne prend pas
instantanément une valeur constante (figure 2). D’après l’examen de la figure 2, au bout de
combien de temps peut-on considérer que le régime permanent est atteint ? (0,5 point)
b) Etablir la relation entre la valeur I0 de l’intensité du courant en régime permanent, la tension
U1 et la résistance R de la bobine. Vérifier que cette résistance vaut R = 10 Ω. (0,5 point)
5.1.2 Deuxième expérience : Le générateur G est remplacé par un autre qui établit aux bornes de
B une tension alternative sinusoïdale de fréquence f = 50 Hz et de valeur efficace U2 = 6,0 V ;
l’intensité du courant traversant B a pour valeur efficace I2 = 0,32 A.
Déterminer l’inductance L de la bobine B. (0,5 point)
5.2 La bobine B est associée en série avec un condensateur de capacité C = 2 µF. L’ensemble est
alimenté par un générateur délivrant une tension alternative sinusoïdale de valeur efficace U = 6,0 V et
de fréquence réglable.
5.2.1 Pour quelle valeur de la fréquence fo y a-t-il résonance d’intensité ? . (0,25 point)
5.2.2 Définir le facteur de qualité Q du circuit, puis établir son expression en fonction de U et de Uc
tension efficace aux bornes du condensateur. Justifier l’appellation de « facteur de surtension » que
l’on donne parfois à Q. (0,5 point)
5.3 On fait varier lentement f autour de la valeur fo précédente. On pose f = fo (1+ε) avec ε << 1
5.3.1 Montrer que l’impédance Z du circuit est :
1
Z = R 1 + 4Q 2 ε 2 . On admettra l’approximation : ≈ 1− ε . (0,5 point)
1+ ε
U2
5.3.2 Montrer que la puissance P transférée au circuit est donnée par : P = .
2 2
R(1 + 4Q ε )
Pour quelle valeur de ε cette puissance est maximale ? Que vaut la puissance maximale ? (0,75 point)
-1 -1
5.3.3 L’allure de la courbe donnant la puissance P transférée en fonction de f pour ε ∈ ]-10 ; +10 [
lorsque R = 10 Ω est donnée sur la figure 3 jointe en annexe (page 5). Tracer sur le même graphe (à
rendre avec la copie) l’allure de la courbe donnant la puissance transférée dans le cas où la résistance
de la bobine est R2 = 1 Ω puis dans le cas où R3 = 100 Ω. Conclure. (0,5 point)
…/… 5
SCIENCES PHYSIQUES 5/5 06 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
ANNEXE : LA PAGE 5/5 EST A RENDRE AVEC LA COPIE

i(A)

0,67

Figure 2

t(s)
0
-2 -2
2,5.10 5.10

P(w)

3,6
Allure de la courbe de variation de
la puissance pour R = 10 Ω
Figure 3 (échelles non respectées)

0,32

450 500 550 f(Hz)

NB : Le candidat ne doit mettre sur cette feuille aucun signe distinctif du type nom,
numéro de table ou autre.

FIN DU SUJET
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 07 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)

Le développement de la chimie organique de synthèse, à la fin du XIXe siècle, a conduit à des


substances d’odeurs attrayantes qui ont eu une grande influence sur la parfumerie.
Les substances odorantes appartiennent à des familles très diverses de composés chimiques :
alcools, aldéhydes, cétones ou esters.
Parmi ces derniers, on peut citer l’acétate de benzyle présent dans l’essence de jasmin et le salicylate
de méthyle constituant principal de l’essence de Wintergreen extraite de certaines plantes.
1.1 Pour chaque famille de composés citée dans le texte écrire la formule du groupement fonctionnel
puis donner un exemple de composé (formule semi-développée et nom) de la famille. (01 point)
O
1.2 La formule semi-développée de l’acétate de benzyle est : CH3 C
O CH2 C6H5
De quel acide et de quel alcool dérive l’acétate de benzyle ?
Ecrire l’équation-bilan de la préparation de l’acétate de benzyle à partir de ces composés et préciser
les caractéristiques de cette réaction. (0,50 point)
1.3 Un laborantin prépare le salicylate de méthyle par réaction de l’acide salicylique (ou acide
2-hydroxybenzoïque HO-C6H4-COOH) avec le méthanol.
Pour ce faire, il introduit dans un ballon une masse de 13,7 g d’acide salicylique, un volume de 12 mL
de méthanol et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. Il procède au chauffage pendant une
heure. La réaction terminée, le mélange est refroidi puis séparé. Après séchage de la phase
organique, une masse de 11,4 g de salicylate de méthyle est obtenue.
1.3.1 Ecrire l’équation- bilan de la réaction. (0,25 point)
1.3.2 Déterminer le réactif limitant ou réactif en défaut. (0,50 point)
1.3.3 Quel est le rôle de l’acide sulfurique ? Et pourquoi chauffe t-on ? (0,25 point)
1.3.4 Calculer le rendement de cette préparation. (0,5 point)
Données : M(acide salicylique) =138 g/mol ; M(CH3OH) = 32 g/mol
M(salicylate de méthyle) = 152 g/mol
Masse volumique du méthanol : ρ = 0,80 kg. L-1.
EXERCICE 2 (03 points)
On étudie l’évolution dans le temps de la transformation, en solution aqueuse, des ions iodure I- en
diiode I2 par l’action d’un réactif approprié. La réaction peut être représentée par l’équation :
2+
X +2 I X + I2
Cette réaction est lente mais totale.
Pour étudier la cinétique de la réaction on mélange les deux réactifs dans les proportions
stoechiométriques à la date t = 0. Un dispositif approprié permet de déterminer, au fur et à mesure, la
concentration molaire volumique du diiode et de modéliser la loi de variation de cette concentration en
fonction du temps.
2.1 Montrer que cette transformation correspond à une réaction d’oxydoréduction et préciser les
couples oxydant-réducteur mis en jeu. (0,50 point)
2.2 Pendant les 210 premières minutes, la concentration molaire volumique de diiode [I2] = C varie
en fonction du temps suivant la loi :
t

-3 2) ,
C = 5.10 ( 1 - e avec C en mol.L-1 et t en heure.

…/… 2
SCIENCES PHYSIQUES 2/4 07 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.2.1 Compléter le tableau suivant et tracer la courbe C = f(t) dans l’intervalle considéré. (01 point.)
t (min) 0 30 60 90 120 150 180 210
C(mol. L-1)

2.2.2 Déterminer, à l’aide du graphe, la vitesse v de formation du diiode à la date t = 100 min.
(0,50 point)
2.2.3 Etablir l’expression de la vitesse v de formation du diiode en fonction du temps dans l’intervalle
[0 ; 210 min]. Quelle valeur de v à la date t = 100 min obtient-on par le calcul ? (0,50point)
2.3 Montrer, à partir de l’expression précédente, que la vitesse de formation du diiode est une fonction
décroissante du temps durant cette expérience. Pourquoi en est-il ainsi ? (0,50 point)
EXERCICE 3 (04,5 points)
On donne :Masse de la Terre : MT = 5,97.1024 kg ; Rayon de la Terre : RT = 6370 km.
-11 2 -2
Masse du satellite : m = 650 kg ; Constante de gravitation : G = 6,67.10 N.m .kg .
SPOT est un satellite de télédétection. Il évolue à l’altitude h = 832 km sur une trajectoire circulaire
contenue dans un plan passant par l’axe des pôles de la Terre. Un tel satellite est appelé satellite à
défilement.
3.1 Montrer que le mouvement du satellite est uniforme. Donner alors l’expression de sa vitesse V en
fonction de G, MT, RT et h. Faire l’application numérique. (0,75 point)
3.2 Etablir l’expression de la période de révolution du satellite SPOT en fonction de G, MT, RT et h.
(0,25 point)
3.3 Calculer l’angle de rotation de la Terre pendant une révolution du satellite. Pourquoi dit-on qu’un
tel satellite est un satellite à défilement ? (0,50 point)
3.4 Dans le champ de gravitation terrestre l’énergie potentielle du satellite est donnée par :
GMT m
Ep = − avec r = RT + h.
r
3.4.1 Où a-t-on choisi la référence de l’énergie potentielle de gravitation ? Justifier la réponse.
(0,25 point)
3.4.2 Exprimer l’énergie mécanique du satellite en fonction de G, MT, m, RT et h puis en fonction de
m et V, vitesse du satellite. (0,50 point)
3.4.3 Calculer l’énergie mécanique du satellite à l’altitude h. (0,25 point)
3.5 Le satellite SPOT est équipé d’un moteur permettant de corriger sa trajectoire.
3.51 Montrer que si le moteur fonctionne, toute variation ∆Em de l’énergie mécanique du satellite
s’accompagne de variation simultanée ∆h de son altitude et ∆V de sa vitesse. (0,50 point)
3.5.2 En utilisant les résultats des questions précédentes, exprimer la variation d’altitude ∆h et la
variation de vitesse ∆V corrélatives à une variation d’énergie mécanique ∆Em. (01 point)
Calculer ces variations pour ∆Em = 5 MJ. On prendra h = 832 km et on utilisera les valeurs
numériques trouvées précédemment pour V et Em. (0,50 point)
EXERCICE 4 (05,5 points)
q
NB : les deux parties de l’exercice sont indépendantes.
K C i
Première partie
Dans cette partie on se propose de comparer le fonctionnement d’un
oscillateur électrique avec celui d’un oscillateur mécanique pour faire
ressortir des analogies.
4.1 On réalise un circuit comprenant une bobine d’inductance L dont la (L)
résistance est supposée nulle et un condensateur de capacité C ;
initialement l’interrupteur K est ouvert [figure (a)]. Figure a
Le condensateur est d’abord chargé sous une tension constante U par un
dispositif non représenté sur la figure. On ferme ensuite l’interrupteur K.
…/… 3
SCIENCES PHYSIQUES 3/4 07 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.1.1 Etablir l’équation différentielle traduisant les oscillations électriques qui se déroulent dans le
circuit en prenant comme variable la charge q d’une armature du condensateur. [Le circuit est
orienté comme indiqué sur la figure (a)]. (0,50 point)
-5
4.1.2 En déduire la période des oscillations. Applications numériques : L = 0,10H ; C =1,0.10 F.
(0,50 point)
4.2 On considère un solide A de masse m pouvant glisser sans frottement sur un support horizontal.
Le solide est lié à l’une des extrémités d’un ressort de masse
négligeable et de raideur k ; l’autre extrémité du ressort étant (K) (m) r
fixée en un point E (figure b).
i
X’ X
On déplace le solide A de façon à provoquer l’allongement du
ressort et on l’abandonne sans vitesse initiale. E G
4.2.1 Etablir l’équation différentielle du mouvement du Figure b
solide A en prenant comme variable l’élongation x du
solide, le mouvement étant rapporté au repère X’X dont
l’origine coïncide avec la position du centre d’inertie G du solide à l’équilibre [figure (b)] (0,50 point)
4.2.2 En déduire la période des oscillations. Applications numériques : m = 0,50kg ; k = 25 N/m.
(0,50 point)
4.3 Recopier puis compléter le tableau ci-dessous pour faire apparaître les analogies entre les
grandeurs électriques de la question 4.1 et les grandeurs mécaniques de la question 4.2
(01,5 point)

Grandeurs mécaniques Grandeurs électriques


Masse (m)
Raideur du ressort (k)
Elongation (x)
Vitesse (V)
2
Energie cinétique Ec (½ mV )
2
Energie potentielle élastique Epe (½ k x )
Deuxième partie K
Un générateur BF maintenant entre ses bornes une tension G
sinusoïdale de fréquence N, alimente un circuit contenant en série
une bobine d’inductance L = 36 mH et de résistance R1 et un
résistor de résistance R2= 12,5Ω. La tension efficace aux bornes R2
du générateur est U = 64 V.
On mesure l’intensité efficace du courant, on trouve I = 3,2A.
Puis l’on mesure la tension efficace U1 aux bornes de la bobine et la
tension efficace U2 aux bornes du résistor, on trouve U1 = U2.
4.4 Montrer que les impédances Z1 de la bobine et Z2 du résistor
( L, R1 )
sont égales. Donner la valeur numérique commune. (0,50 point)
4.5 Construire le diagramme de Fresnel relatif au circuit.
On posera : i = I 2sin(ω t) et u = U 2sin(ω t + ϕ ) respectivement pour l’intensité instantanée i du
courant et la tension instantanée u aux bornes du générateur. (0,50 point)
4.6 Calculer les valeurs numériques de ϕ , de R1 et du produit L ω . Calculer alors la valeur de la
fréquence. (01 point)

EXERCICE 5 (04 points)


Données : Constante de Planck h = 6,62.10-34J.s ; célérité de la lumière dans le vide : C = 3.108 m/s
E0 = 13,6 eV ; masse de l’électron : m = 9,1.10-31 kg.
Un ion hydrogénoÏde est un ion ayant la même structure électronique que l’atome d’hydrogène ; c’est-
à-dire possédant un seul électron gravitant autour du noyau. C’est le cas des ions hélium He+ et
lithium Li2+.
Un électron unique gravitant autour d’un noyau de numéro atomique Z sur le niveau n possède
2
E0 Z
l’énergie En = -
2
n
…/… 4
SCIENCES PHYSIQUES 4/4 07 G 18 A 01
Séries : S1-S3

Epreuve du 1er groupe

5.1 L’électron passe d’un niveau d’énergie En à un niveau inférieur d’énergie Ep.
5.1.1 Y a-t-il absorption ou émission de photon ? Justifier. (0,25 point)
5.1.2 Exprimer la longueur d’onde de la radiation correspondante λ(n,p) en fonction de E0,Z, n,p, h et c.
(0,50 point)
5.2 On peut écrire cette longueur d’onde λ (n, p) sous la forme :
1 n p 
2 2
λ(n,p) =   où R est une constante appelée constante de Rydberg.
R  n 2 − p 2 
5.2.1 Exprimer R en fonction de E0, Z, h et C. (0,50 point)

5.2.2 Calculer cette constante dans les cas suivants :


• Atome d’hydrogène H : R = R1
• Ion He+ : R = R2
• Ion Li2+ : R = R3 (0,50 point)
5.3 On considère la série de Balmer dans le spectre atomique de l’hydrogène : Il s’agit de l’ensemble
des raies correspondant à des transitions décroissantes qui ramènent l’atome d’hydrogène d’un
niveau excité n au niveau p = 2.
Calculer l’écart ∆λ entre la plus grande et la plus courte des longueurs d’onde de cette série.
(0,50 point)
5.4 Calculer l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène (Z =1) et des ions hydrogénoïdes
He+ (Z =2) et Li2+ ( Z =3). (0,75 point)
5.5. On envoie sur des atomes d’hydrogène pris à l’état fondamental des photons d’énergie respective
1,9 eV, 3,4 eV, 10,2 eV et 14 eV.

5.5.1 Quel(s) est (sont) le les) photon(s) susceptible (s) d’être absorbé(s) ? Justifier la réponse.
(0,50 point)
5.5.2 Montrer que si l’atome d’hydrogène pris à l’état fondamental absorbe un photon d’énergie
14 eV, il émet un électron. Calculer la vitesse d’éjection de l’électron. (0,25 point)
Vérifier que cet électron n’est pas relativiste. (0,25 point)
N.B : Une particule est dite relativiste si sa vitesse est supérieure au dixième de la célérité de la
lumière dans le vide.

FIN DE SUJET
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 08 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)
L'acide ascorbique, de formule brute C6H8O6, couramment dénommé vitamine C, est un réducteur
naturel que l'on qualifie usuellement d'antioxydant. On le trouve dans de nombreux fruits et légumes.
On a montré que la vitamine C peut prévenir des petits maux quotidiens tels que le rhume et aider dans
le traitement de certains cancers. En pharmacie, il est vendu sous forme de comprimés de « 500 mg ».
1.1 Un élève de terminale S se propose de vérifier l’indication de masse d’un comprimé de « 500 mg »
de vitamine C. Pour cela, il dissout un comprimé dans un volume V0 = 200 mL d’eau. Soit S0 la solution
obtenue. Il procède au dosage d’un volume v = 20 mL de la solution S0 par une solution de soude de
concentration Cb = 1,2.10-2 mol.L-1 en présence d’un indicateur coloré approprié. Le virage de
l’indicateur est obtenu quand le volume de la solution de soude versé est 11,7 mL.
1.1.1 Qu’entend-t-on par indicateur coloré approprié ? (0,5 pt)
1.1.2 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de l’acide ascorbique avec la soude (l’acide ascorbique sera
noté AH, sa base conjuguée A-) (0,25 pt)
1.1.3 A l’équivalence, le pH est de 8. Justifier qualitativement le caractère basique de la solution.
(0,25 pt)
1.1.4. Déterminer la concentration C0 de l’acide dans la solution S0, puis la masse d’acide ascorbique
présente dans le comprimé. Conclure. (0,5 pt)
1.2 L’élève lit plus attentivement la notice du médicament et y trouve les indications suivantes : vitamine
C tamponnée, acide ascorbique : 247,7 mg, ascorbate de sodium : 281,4 mg, acide ascorbique
total : 500 mg
1.2.1 Calculer, à partir des indications de la notice, les quantités de matière d’acide ascorbique et
d’ions ascorbate présentes dans un comprimé. (0,5 pt)
1.2.2 On admet que les quantités de matière d’acide ascorbique et d’ions ascorbate présentes à
l’équilibre dans la solution obtenue par l’élève sont les mêmes que dans le comprimé.
Ecrire la relation liant le pH de la solution au pKa du couple et en déduire la valeur prévisible du pH
de la solution S0. Quelles propriétés présente la solution S0? Quel est son intérêt ? (0,5 pt)
1.2.3 Sachant que le pH à l’intérieur de l’estomac est voisin de 1, justifier alors, par le calcul,
l’indication « acide ascorbique total : 500 mg » portée sur la notice. (0,5 pt)
-
Données : pKa du couple AH/A = 4,1 ; masses molaires :M(AH) = 176 g.mol ; M(ANa) =198 g.mol-1
-1

EXERCICE 2 (03 points)


L’eau oxygénée ou peroxyde d'hydrogène H2O2 se décompose lentement en produisant du dioxygène.
Son importance réside dans l’utilisation courante qu’on en fait : teintures pour cheveux, décoloration de
la pâte à papier, désinfection des plaies. Les solutions d'eau oxygénée peuvent également être utilisées,
grâce au dioxygène libéré, comme désinfectant bucal et aussi pour le nettoyage de lentilles de contact.
Pour ce traitement des lentilles un rinçage soigneux avec destruction des restes d'eau oxygénée est
indispensable car tout contact de cette substance avec les yeux provoquerait une grave irritation. On
comprend, par ces informations, la nécessité de bien connaître les paramètres de la cinétique de
décomposition de l'eau oxygénée.
En présence de catalyseurs appropriés, on effectue une étude cinétique de la décomposition de l’eau
oxygénée, à une température θ, dont l’équation-bilan s’écrit :

2H2O2 O2 + 2 H2O

A l’instant t = 0, début de l’expérience, la solution contient 1 mole d’eau oxygénée et son volume est
V0 = 2 litres, volume considéré comme constant au cours de l’expérience.
A pression constante, on mesure le volume V(O2) de dioxygène dégagé à différents instants. Dans les
-1
conditions expérimentales, le volume molaire Vm des gaz vaut 24 L.mol .

…/… 2
SCIENCES PHYSIQUES 2/5 08 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.1 Exprimer, en moles, la quantité de dioxygène n(O2) formée à la date t en fonction de V(O2) et du
volume molaire Vm. (0,25 pt)
2.2 Montrer que la concentration en eau oxygénée restante, notée CR , est donnée par l’expression :
V (O 2 )
1− 2
CR = Vm (0,25 pt)
V0
2.3 Recopier le tableau de mesures ci-dessous sur la copie, le compléter et tracer la courbe
représentative de CR en fonction de t. Préciser l’échelle choisie. (01 pt)
t(min) 0 30 60 90 120 180 240 300 360 420 480 600
V(O2)(litre) 0 2,50 4,53 5,86 7,37 9,16 10,56 11,16 11,40 11,60 11,80 11,97
CR(mol/L)
2.4 Définir la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée et la déterminer graphiquement à la
date t = 120 min puis à t = 360 min. (0,75 pt)
2.5 Comment évolue la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée ? Pourquoi ?(0,25 pt)
2.6 Etablir la relation entre la vitesse de formation du dioxygène et la vitesse volumique de disparition de
l’eau oxygénée. En déduire les valeurs de la vitesse de formation du dioxygène à t = 120 min et à
t = 360 min (0,5 pt)
EXERCICE 3 (05 points)
Un des objectifs de la physique des hautes énergies est de découvrir les constituants de la matière et de
comprendre les interactions qui les régissent. Le but des accélérateurs de particules est donc de casser
des noyaux et des nucléons en provoquant des collisions entre ces particules. Un accélérateur de
particules chargées utilise pour les accélérer un champ électrique ou un champ magnétique variable
dans le temps et pour les dévier, un champ magnétique capable de courber et de focaliser les
trajectoires. L’année 1928 marque l’invention de l’accélérateur linéaire par Rolf Wideröe : un champ
électrique alternatif va accélérer les électrons. En 1930, Lawrence invente quant à lui un accélérateur
circulaire : le cyclotron. Les accélérateurs ont d’importantes applications théoriques (entre autres,
recherche sur l’histoire de l’univers, sur les particules élémentaires) et médicales (protonthérapie, fission
des atomes d’une tumeur…)
NB : Dans tout l’exercice, on ne tiendra pas compte du poids des particules dans l’étude de leur
mouvement.
3.1 Etude d’un accélérateur linéaire : le modèle de Wideröe
L'appareil est constitué d'une succession de tubes sous vide, séparés par de faibles interstices,
disposés en ligne droite et mis à des
potentiels alternativement positifs ou négatifs
de sorte que deux tubes successifs soient
toujours à des potentiels de signes opposés.
Entre deux tubes voisins est appliquée une
tension alternative. Il y règne donc un champ U
électrique alternatif. Source
A l'intérieur du tube le champ électrique est
nul (figure 1).
Une source de particules chargées (protons Figure 1
par exemple) est placée devant le premier
tube. A l'intérieur d'un tube, les particules L
"glissent" à vitesse constante.
Dans l'espace entre les tubes, le champ T T’
accélère les particules à condition qu'elles
soient convenablement synchronisées. q
r
V
Comme la vitesse des particules augmente,
les tubes doivent être de plus en plus longs. U
3.1.1 Considérons un proton qui sort d’un Figure 2
tube T et qui pénètre dans l’interstice
(intervalle) qui le sépare du tube T’ suivant
(figure 2). Soit U la tension appliquée entre les tubes T et T’.
…/… 3
SCIENCES PHYSIQUES 3/5 08 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
- Préciser, justification à l’appui, la nature du mouvement d’une particule entre les deux tubes si on
suppose que la durée de passage est si courte que le champ peut être considéré comme constant
pendant cette durée.
- Exprimer le gain d’énergie ∆Ec que la particule de charge q acquiert de T à T’ en fonction de U.
(0,75 pt)
3.1.2 Après traversée de l’interstice la particule pénètre avec une vitesse V dans le tube T’.
- Justifier, par application d’une loi de la dynamique, le fait que les particules « glissent » (se déplacent)
à vitesse constante à l’intérieur du tube.
- Exprimer la durée de traversée du tube en fonction de V et de la longueur L du tube.
- Pour un bon fonctionnement du dispositif, la durée de traversée de chaque tube doit être égale à la
demi-période de la tension. En déduire l’expression de la période T0 de la tension alternative. (0,75 pt)
3.2 Etude d’un accélérateur circulaire : le cyclotron.
Un cyclotron est un dispositif constitué de deux demi-cylindres D1 et D2 , appelés « dees », séparés par
une distance très faible d devant leur diamètre. Le tout est placé dans le vide. Un champ
ur
magnétique B perpendiculaire au plan de la figure est créé dans D1 et D2. Entre les « dees » et sur la
ur ur
distance d agit un champ électrique uniforme E . Ce champ E est constamment nul à l’intérieur des deux
« dees ». On suppose que la d.d.p U entre D1 et D2 urur ur uurr
reste constante. BB ur B BB
-27
On donne : masse du proton m = 1,67.10 kg ; E
Charge élémentaire e =1,6.10-19 C ; d = 1cm ;
U = 4000 V. S
D2 D1
3.2.1 Au voisinage immédiat de D2 une source S émet ur
des protons avec une vitesse initiale négligeable. E
,
Préciser la nature du mouvement du proton entre D2 et
D1 et établir l’expression de la vitesse V1 du proton au
moment il pénètre dans D1, en fonction de e, m et U. Calculer V1. (0,5 pt)
ur ur
3.2.2 Le proton pénètre dans D1, sa vitesse V1 est perpendiculaire à B .
- Montrer que le mouvement du proton dans D1 est circulaire uniforme.
- Donner l’expression du rayon R1 du demi-cercle décrit par le proton en fonction de e, m, B et U.
- Exprimer littéralement le temps de transit τ mis par le proton pour décrire ce demi cercle ; montrer
qu’il est indépendant de la vitesse donc non modifiée par la présence du champ électrique
accélérateur. Faire l’application numérique avec B = 1T. (01 pt)
ur
3.2.3 Au moment précis où le proton quitte D1, on inverse le sens de E , le proton pénètre ainsi dans D2
avec une vitesse V2.
- Etablir l’expression de la vitesse V2 du proton et donner l’expression du rayon R2 de la trajectoire
décrite dans D2.
- Exprimer le temps de transit dans D2. Le comparer à τ . (0,5 pt)
ur
3.2.4 Quand le proton quitte D2, on inverse à nouveau le sens de E . La particule, accélérée par la même
tension U, pénètre dans D1 avec une vitesse V3, y décrit un demi-cercle de rayon R3, ainsi de suite…
Exprimer le rayon Rn de la nième trajectoire demi-circulaire en fonction du rayon R1 de la première
trajectoire.
Donner la valeur de n pour Rn = 0,14 m. Calculer la vitesse correspondante Vn du proton.
Quelle serait la d.d.p constante qui aurait donné cette vitesse au proton initialement émis sans vitesse
initiale ? Commenter. (01,5 pt)
EXERCICE 4 (05 points)
4.1 Au cours d’une séance de travaux pratiques, le professeur demande aux élèves de réaliser un
« circuit-série » comprenant :
- Un générateur de tension alternative sinusoïdale, de valeur efficace constante.
- un conducteur ohmique de résistance R1 = 50 Ω,
- Une bobine d’inductance L = 30 mH et de résistance inconnue R
- Un interrupteur K
- Un condensateur de capacité inconnue C.
…/… 4
SCIENCES PHYSIQUES 4/5 08 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
Les élèves disposent par ailleurs d’un oscilloscope bicourbe
L’oscilloscope doit être branché convenablement pour visualiser en :
- voie Y1, la tension aux bornes du dipôle constitué par le conducteur ohmique, la bobine, le
condensateur disposés en série,
- Voie Y2, une tension proportionnelle à l’intensité du courant dans le circuit.
Trois groupes d’élèves proposent les montages schématisés ci-après (figures 1, 2, 3).
Y1 Y1 Y2
A B A B A B

R1 K R1 K R1 K
(L, R) C (L, R) C (L, R) C
M M M
Y2 Y2 Y1
Figure 1 Figure 2 Figure 3

Le professeur n’accepte que le montage de la figure 3. Pourquoi les schémas des figures 1 et 2 sont
rejetés ? Dans chaque cas, préciser la tension visualisée en Y1 et celle qui est visualisée en Y2. (01 pt)
4.2 Le document suivant montre l’aspect de l’écran de l’oscilloscope ainsi que les sensibilités adoptées
pour chacune des deux courbes.
4.2.1 En exploitant les oscillogrammes, déterminer :
- la fréquence de la tension délivrée par le générateur,
- les tensions maximales aux bornes des dipôles BA et
MA puis l’intensité maximale.
En déduire l’impédance ZBA du circuit.
- le déphasage ϕ de la tension u(t) aux bornes du Voie I
dipôle AB par rapport à l’intensité du courant i(t). On
précisera laquelle de i(t) ou u(t) est en avance de
phase sur l’autre. (01,5 pt)
4.2.2 Calculer alors la résistance R de la bobine et la
capacité C du condensateur en mettant en relation
l’expression de ZBA et celle de tanϕ. (0,75 pt)
4.3 Un élève agit sur la fréquence du générateur, de Voie II
façon à annuler le déphasage entre u(t) et i(t).
4.3.1 Dans quelle condition particulière se trouve le Balayage horizontal : 1 ms / division
circuit à cet instant ? (0,25 pt) Sensibilité verticale :
4.3.2 Déterminer dans cette condition : voie I : 1 V / division
voie II : 2 V / division.
- la fréquence de fonctionnement du générateur,
- l’intensité maximale du courant électrique,
- la tension maximale aux bornes du dipôle MA. On se rappellera que la valeur efficace de la tension aux
bornes du générateur est constante. (01,5 pt)
EXERCICE 5 (04 points)
On réalise une expérience d’interférence lumineuse avec une source primaire et des fentes de Young qui
jouent le rôle de deux sources synchrones S1 et S2 distantes de a = 0,5 mm. L’écran d’observation E est
perpendiculaire à la médiatrice de S1S2. Il est placé à D = 1,5 m de ces fentes.
5.1 On éclaire les fentes par une radiation monochromatique de longueur d’onde λ. Le centre de la frange
brillante numéro 4 est à 7,6 mm de celui de la frange centrale (les franges sont comptées à partir de la
frange centrale numérotée 0).

…/… 5
SCIENCES PHYSIQUES 5/5 08 G 18 A 01
Séries : S1-S3

Epreuve du 1er groupe


5.1.1 Réaliser un schéma du montage. Tracer les marches des rayons lumineux qui arrivent en un
point M de l’écran. (0,5 pt)
5.1.2 Définir et calculer l’interfrange i. (0,5 pt)
5.1.3 En déduire la valeur de la longueur d’onde λ utilisée. (0,5 pt)
5.2 Les sources émettent à présent des radiations de longueurs d’onde λ1 = 600 nm et λ2 = 480 nm. Si
l’on s’écarte de la frange centrale, en quelle position observe-t-on la première coïncidence entre les
deux systèmes de franges ? (0,75 pt)
5.3 La source primaire émet maintenant toutes les radiations visibles dont les longueurs d’onde λ
sont telles que : λ ∈ [400 nm ; 800 nm]. Les fentes sont remplacées par une fente unique placée sur
l’axe de la source. On interpose entre la fente et l’écran une substance en sodium.
A l’aide d’un dispositif approprié, on constate sur l’écran deux (02) bandes noires. Il s’agit de bandes
d’absorption correspondant aux transitions croissantes représentées sur le diagramme d’énergie
simplifié de l’atome de sodium schématisé ci-après. Les longueurs d’ondes correspondantes λ 0,1 et

λ1,5 valent respectivement 589,3 nm et 568,9 nm.

5.3.1 Calculer l’énergie des niveaux E1 et E5 (les résultats seront donnés à 2 chiffres après la virgule)
(0,5 pt)
5.3.2 Exprimer la longueur d’onde λ0,5 de la transition entre les niveaux 0 et 5 en fonction des
longueurs d’onde λ0,1 et λ1,5 des transitions respectives entre les niveaux 0 à 1 et 1 à 5.
Calculer λ0,5. La radiation correspondante appartient - elle au visible ? (0,75 pt)
5.3.3 Un rayon Laser envoie un photon d’énergie 3,39 eV et ionise un atome de sodium initialement
au niveau E1. Calculer la vitesse de l’électron émis. (0,5 pt)
8
On donne : vitesse de la lumière dans le vide C = 3.10 m/s ;
-34 -31
Constante de Planck : h = 6,62.10 J.s; Masse de l’électron : m = 9,1.10 kg.

E (eV)
0

E5
E4
E3 λ1,5 = 568,9 nm
E2
E1

λ 0,1 = 589,3 nm

E0 = - 5,14
Niveau fondamental (n = 0)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 08 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
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Corrigé de l’épreuve du 1er groupe

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES DU PREMIER GROUPE S1


EXERCICE 1 (03 points)
1.1
1.1.1 Il s’agit d’un indicateur coloré dont la zone de virage recoupe le pH à l’équivalence.(0,5 pt)
1.1.2
- -
AH + HO A + H2O

(0,25 pt)
1.1.3 Il s’agit du pH d’un mélange d’acide faible et de base forte à l’équivalence. La base forte
l’emporte, le pH est basique. (0,25 pt)
Cb .Vb -3 -3
1.1.4. C0 = = 7,02.10 mol.L-1 ; m(AH) =n(AH).M(AH) = C0 V0 M(AH) = 247.10 g = 247 mg
V
La masse trouvée est nettement en deçà de 500 mg ; c’est à peine la moitié. L’indication du comprimé
n’est pas vérifiée. . (0,5 pt)
1.2
1.2.1 On calcule la quantité de matière de chaque espèce par n =
m
M
-3
Pour l’acide ascorbique : n(AH) = m( AH ) = 1,41.10 mol
M ( AH )
- -3
Pour l’ascorbate de sodium n(ANa) = n(A )= m( ANa ) = 1,42.10 mol (0,5 pt)
M ( ANa )
[A ] −

1.2.2 pH = pKa + log = pka + log n( A ) ≈ pka = 4,2 . La solution S0 est une solution
[ AH ] n( AH )
tampon; son pH reste pratiquement invariable par faible dilution ou par addition d’acide, ou de base
en quantité modérée. Intérêt réside : contrôle de pH. (0,5 pt)

1.2.3 Par application de la relation rappelée en 1.2.2) on tire : [A ] = 7,9.10
-4

[ AH ]
− −
Or [A ] = n( A ) - -4
; ce qui implique n(A ) =7,9.10 × n(AH) (1)
[ AH ] n( AH )
La conservation de la matière s’écrit :
- -3 -3
n(A ) + n(AH) = n(A-)initial + n’(AH) initial= 1,42.10 + 1,41.10 (2)
-3
Les équations (1) et (2) permettent de trouver : n(AH) = 2,83.10 mol
m(AH) = n(AH).M(AH) = 498 mg
Ce qui correspond pratiquement à l’indication « acide ascorbique total : 500 mg » portée sur la notice.
(0,5 pt)
EXERCICE 2 (03 points)

2.1 On a : nO2 =
V (O )
2 (0,25 pt)
Vm
2.2 On a n(H2O2)restant = n(H2O2) initial - n(H2O2)décomp
Or n(H2O2)décomp = 2 n(O2) ; d’où n(H2O2)restant = n(H2O2) initial - 2 n(O2)
En divisant par V0 on trouve :

1
V (O )
1− 2 2

C = Vm (0,25 pt)
R
V0

2.3 (01 pt)


t(min) 0 30 60 90 120 180 240 300 360 420 480 600
V(O2)(litre) 0 2,50 4,53 5,86 7,37 9,16 10,56 11,16 11,40 11,60 11,80 11,97
CR(mol/L) 0,5 0,40 0,31 0,26 0,20 0,12 0,06 0,035 0,025 0,017 0,008 0,001

La courbe CR = f(t) a l’allure ci-après.

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0
0 100 200 300 400 500 600 700

dCR
2.4 V = - correspond au coefficient directeur de la tangente à la courbe CR= f (t)
dt
0 - 0,2
A la date t = 120 min V120 ≈ - 120 - 0 = 1,67.10-3 mol/L.min

0 - 0,1
à t = 360 min V360 ≈ - 460 - 0 = 2,17.10-4 mol/L.min (0,75 pt)

2.5 La vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée décroît avec le temps du fait que la
concentration en eau oxygénée diminue. (0,25 pt)

1 − 2n(O )
2.6 En dérivant par rapport au temps expression C =
R
2 on déduit :
V 0

dn(O2 ) 1 dC 1
= ( − R ) V0 ; d’où Vform(O2) = V0.Vdispar (H2O2) (0,5 pt)
dt 2 dt 2
EXERCICE 3 (05 points)
3.1 Etude d’un accélérateur linéaire : le modèle de Wideröe
3.1.1 Entre deux tubes il existe un champ électrique uniforme E constant pendant la durée courte de
v v
traversée. Sur la particule s’exerce la force électrostatique F = qE = cte

2
v v v
Par application de la deuxième loi de Newton on obtient : F = qE = ma = cte d’où
r
v qE
a= = cte , la vitesse initiale étant nulle la particule est animée d’un mouvement rectiligne
m
uniformément accélérée.
Par application du théorème de l’énergie cinétique on obtient : ∆EC = q U (0,75 pt)
v v
3.1.2 A l’intérieur d’un tube le champ est nul, la particule n’est soumise à aucune force ∑ F = 0 d’où
la particule est en mouvement rectiligne uniforme, la vitesse est constante.
L
Durée de traversée : θ=
V
T0 2L
La période : θ= d’où T0 = (0,75 pt)
2 V
3.2 Etude d’un accélérateur circulaire : le cyclotron.
v v
3.2.1 a) Entre deux dees le champ E est uniforme. Particule soumise à la force F = qE = cte
Par application de la deuxième loi de Newton on montre que le mouvement de la particule est
rectiligne uniformément accéléré.
1
mV = eU 2eU
2
Théorème de l’énergie cinétique d’où l’on tire V1 =
1
2 m
5 -1
Application numérique : V1 = 8,75.10 m.s (0,5 pt)
v v v
3.2.2 Le proton est soumis à la force magnétique Fm = qVΛB
v v
v
Par application de la deuxième loi de Newton on tire a =
q VΛB
m
dV
Le vecteur accélération est centripète ; d’où = 0 donc V = cte d’où le mouvement est
dt
uniforme.
a =V
2 eV1 mV1
Expression du rayon : on a
= impliquant que R1=
R1 m eB

2mU
En remplaçant par son expression on obtient : R1 = :
eB 2
-3
Par application numérique R1 = 9,14.10 m (01 pt)
πR1 πm
Temps de transit dans le dee D1 : τ= , on obtient τ=
V1 eB
τ est indépendant de la vitesse, donc c’est non modifié par le champ électrique accélérateur.

Application numérique : τ = 3,28.10 s


-8

mV2 πm
3.2.3 Comme en 3.2.2 on a : R2 = et τ '=
eB eB
On a τ '= τ (0,5 pt)
3.2.4

3
Si on applique le théorème de l’énergie cintéique entre D1 et D2 On obtient :
1 1 2eU ,
mV2 − mV = eU −V =
2 2 2 2
d’où l’on tire : V
2 2
1
2 1
m
2eU d’où V 2 = 2V
2
Or d’après 3.2.1 on a V 2
1
= 2 1
m
V3 = 3V V4 = 4V Vn = nV
2 2 2 2 2 2
Ainsi on montre que 1
; 1
et plus généralement 1

2
Rn = R1 n et n = Rn ; application numérique : n ≈ 234 demi-tours soit 117 tours.
2
R1
7 -1
Vn = V1 n; soit Vn = 1,34. 10 m.s

Ddp U’ à appliquer au proton pour lui communiquer cette vitesse.


1 2
On applique le théorème de l’énergie cinétique et on trouve : U '= mVn
2e
Application numérique : U’ = 936.000 Volts. (01,5 pt)

EXERCICE 4 (05 points)


4.1
Il fallait lire dans le texte :
Voie Y1, une tension proportionnelle à l’intensité du courant dans le circuit
Voie Y2, la tension aux bornes du dipôle constitué par le conducteur ohmique, la bobine, le
condensateur disposé en série.
Y1 Y1 Y2
A B A B A B

R1 K R1 K R1 K
(L, R) C (L, R) C (L, R) C
M M M
Y2 Y2 Y1
Figure 1 Figure 2 Figure 3

Sur la figure 1 sont visualisées :


Voie 1 : uAB = tension aux bornes du dipôle série comprenant résistor, bobine et condensateur.
Voie 2 : uMB = tension aux bornes du dipôle série bobine et condensateur
Cette figure ne convient pas puisque la tension proportionnelle à l’intensité n’est pas visualisée
Sur la figure 2 sont visualisées :
Voie 1 :la tension uAM aux bornes de la résistance qui est proportionnelle ) l’intensité.
Voie 2 la tension uBM aux bornes du dipôle série condensateur et bobine.
Cette figure ne convient pas puis que la tension aux bornes du dipôle R, L , C série n’est pas visualisée.
(01 pt)
4.2.
4.2.1
T = 6 ms impliquant que N = 167 Hz
UBA(max) = 2x2 = 4 V correspondant à la voie 2
UMA (max) = 1x1 = 1 V correspondant à la voie 1
I(max) = UMA(max) / R1 = 0,02 A
ZBA = 200 ohms

4
Le déphasage ϕ :

T impliquant que I ϕ I = ωθ π et ϕ = - π l’intensité i(t) est en


Le décalage horaire est θ= =
6 3 3
avance sur la tension u(t) (01,5 pt)
1 2 L ω − 1 / Cω
4.2.2 on a ZBA = ( R1 + R ) 2 + ( Lω − ) et I tanϕ I =
Cω R1 + R

D’où l’on tire ZBA = ( R1 + R ) 2 + tan 2 ψ ( R1 + R ) 2 et on en déduit R = 50 Ω

De l’expression de I tanϕ I on tire C = 6,75 µF (0,75 pt)


4.3.
4.3.1 Circuit en résonance d’intensité (0,25 pt)
4.3.2
A la résonance Z est minimale : ZBA = R1 + R = 100 Ω

- la fréquence de fonctionnement du générateur T = T0 = 2π LC


- l’intensité maximale du courant électrique : I (max) = U BA (max) = 0,04 A
Z BA
- la tension maximale aux bornes du dipôle MA : UMA(max) = R1. I (max) = 2 V (01,5 pt)

EXERCICE 5 (04 points)


5.1
5.1.1 Schéma .

M
S1

S2

Ecran

(0,5 pt)

5.1.2 Interfrange = distance entre deux franges consécutives de même nature


I = 7,6/4 = 1,9 mm (0,5 pt)
λD
5.1.3 i = . On en tire λ = 633 nm (0,5 pt)
a
5.2 Il y a coïncidence pour la première fois à l’abscisse x telle que X = k i2 = (k-1) i1
i1 -3
D’où k = =5 on en tire X = 5 i2 = 72.10 m = 72 mm.
i2 − i1
La première coïncidence a lieu à 72 mm de la frange centrale. (0,75 pt)
5
hC
5.3.1 E1 – E0 = ; on en tire E1 = - 3,03 eV.
λ1

De même E5 – E1 =
hC et E5 = - 0,85 eV (0,5 pt)
λ2
5.3.2
On a : E5 – E0 = (E5 – E1) + (E1 – E0) ; de cetté égalité on tire la relation suivante
hC = hC + hC ; ce qui implique λ0,5 = λ0,1.λ1,5
λ0,5 λ0,1 λ1,5 λ0,1 + λ1,5

Application numérique : λ0,5 = 289,46 nm la radiation n’appartient pas au spectre visible. (0,75 pt)

5.3.3
On a E(laser) = (Eionisé – E1) + Ec d’où Ec = E(laser) + E1 puis que Eionisé = 0

1
mV 2 = 5
E(laser) + E1 ; où l’on tire V = 3,5.10 m.s
-1
(0,5 pt)
2

6
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Séries : S4-S5 – Coef. 5
Epreuve du 2ème groupe
SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
QUESTION 1
Nommer les composés organiques dont les formules semi-développées suivent :

QUESTION 2
Indiquer deux méthodes pour préparer un volume de 100 mL de solution tampon à partir des solutions
suivantes :
→ solution d’acide benzoïque de concentration 0,1 mol. L-1
→ solution de benzoate de sodium de concentration 0,1 mol L-1
→ solution de soude de concentration 0,1 mol. L-1
QUESTION 3
Un composé organique a pour formule semi développée (CH3)2CH-CH2-CH(NH2)-CO2H.
3.1 Préciser la nature de ce composé et donner son nom systématique.
3.2 La molécule du composé est-elle chirale ? Si oui donner les représentations de Fischer
correspondantes.
QUESTION 4
On étudie la cinétique de l’oxydation des ions [I2] (mmol.L-1)

iodures (I ) par l’eau oxygénée ( H2 O2 ) en 25
milieu acide. L’équation bilan de la réaction
s’écrit : H2O2 + 2 I − + 2H+ → I2 + 2 H2O 20
Les réactifs sont mélangés à t = 0, les
concentrations initiales étant : 15
[ I −]0 = 0,04 mol. L-1 et [ H2 O2]0 = 0,03 mol. L-1.
La température et le volume du mélange restent
10
constants.
4.1. Déterminer le réactif limitant.
4.2. Déterminer la vitesse de formation du 5
diode à t = 0 puis à t = 40 min. Comment
évolue la vitesse ? Pourquoi ?
O 10 20 30 40 50 60 70 80
QUESTION 5 t (min)
Une balle est lancée verticalement vers le haut à
partir d'un point O du sol avec une vitesse initiale V0 = 10 m/s. L’intensité de la pesanteur vaut g = 9,8
m.s-2. Les forces de frottement sont négligeables.
5.1 Etablir l’équation horaire du mouvement de la balle dans un repère que l’on précisera.
5.2 Déterminer l'altitude maximale atteinte par la balle.
QUESTION 6
m
Une tige horizontale OA est fixée sur un axe vertical ( ∆ ). Sur cette tige
est enfilé un ressort de longueur à vide l 0 et de raideur k . O A
Une des extrémités du ressort est fixée sur l’axe ( ∆ ), l’autre extrémité est
attachée à un solide de masse m (en forme d’anneau) pouvant coulisser
sans frottement sur la tige. L’ensemble tourne autour de l’axe ( ∆ ) à raison N
tours par seconde. (∆)
Exprimez l’allongement x du ressort en fonction de m , k , N et l 0 .
/… 2
SCIENCES PHYSIQUES 2/2 08 G 18-27 B 01
Séries : S1-S2-S2A-S3-S4-S5
Epreuve du 2ème groupe
QUESTION 7
L'intensité du courant dans une bobine d’inductance
L = 0,1 H varie en fonction du temps selon la loi indi-
quée par le graphique ci-contre.
7.1 Calculer la f.e.m. e dans les différents intervalles
de temps.
7.2 Représenter graphiquement la variation de la
f.e.m e au cours du temps.
QUESTION 8
En appliquant la loi de Lenz, prévoir si le courant induit
circule dans la spire dans le sens 1 ou dans le sens 2 dans les cas suivants :
a) On éloigne l’aimant de b) On approche la spire de l’aimant
1 1
la spire
v
v
N S S N
2 aimant 2 aimant
spire spire
QUESTION 9
235
Par capture d'un neutron lent, le noyau 92 U subit la fission suivante :
235 1 139 94 1
92 U + 0 n → 54 Xe + x Sr + y 0 n
9.1 Déterminer les valeurs de x et y.
9.2 Calculer en MeV l'énergie libérée par la fission d'un noyau d'uranium.
Masses des noyaux :
235 1 139 94
m( U) = 235,0134 u ; m ( n) = 1,0087 u ; m ( Xe) = 138,8882 u ; m ( x Sr) = 93,8946 u
92 0 54
1 u = 1,66.10-27 kg = 931,5 Mev/ C2; célérité de la lumière c = 3.108 m.s-1.
QUESTION 10
On charge un condensateur de capacité C = 0,8 µF à l'aide d'un E
générateur de force électromotrice E = 3,5V au moyen du circuit
représenté ci-contre lorsque l'interrupteur est placé à la position 1.
On le décharge ensuite sur une bobine d'inductance L de
résistance négligeable en basculant l'interrupteur en position 2, A q -q B
à l'instant t = 0.
10.1 Etablir la relation liant la charge q du condensateur à sa
dérivée seconde &q& , L et C.
10.2 Quelle est la valeur de l'inductance L de la bobine
sachant que la période des oscillations observées vaut T0 = 4 ms ?

BAREME DE CORRECTION

Chimie Physique
Question 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Séries S1-S3 02,5 0,5 01 02 02 02 03 02 03 02
Séries S2-S3-S4 02,5 01 02 02,5 02 02 02 02 02 02
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
-1 -1 -1 -1
M(H) = 1 g.mol ; M(C)= 12 g.mol . ; M(O)= 16 g.mol ; M(N) = 14 g.mol .
EXERCICE 1 (03 points)
Un indicateur coloré est un composé organique qui se comporte comme un acide faible dont la base
conjuguée présente une couleur différente. Pour simplifier, on convient de représenter un indicateur par
la formule HIn. Pour obtenir une solution de cet indicateur, on en dissout une quantité dans de l’eau pure
1.1 Ecrire l’équation de la réaction entre l’indicateur coloré et l’eau. (0,5 pt)
1.2 Ecrire l’expression de la constante d’acidité du couple HIn / I −
n et en déduire une relation entre le pH,
-
le pKA et les concentrations [HIn] et [In ]. (0,25 pt)

1.3 La mesure du pH pour différents mélanges des concentrations des formes acide et basique de
l’indicateur a donné les résultats consignés dans le tableau ci-après.

[In − ]
-2 -1 -0,5 1 2 3 4
log
[HIn]
pH 2,8 3,8 4,5 5,7 6,7 7,6 8,6
[In − ]
Dans ce tableau l’expression log représente le logarithme à base 10 du rapport des
[HIn]
concentrations des formes acide et basique de l’indicateur
[In − ]
1.3.1 Tracer la courbe pH = f (log ). En déduire la valeur du pKA. (0,5 pt)
[HIn]
1.3.2 La couleur de la forme acide HIn est jaune tandis que celle de la forme basique est bleue. On
considérera qu’une solution contenant cet indicateur apparaît jaune si [HIn] > 10 [ I−
n ] et bleue si
4 [HIn] < [ I−
n ]. Déterminer les valeurs du pH délimitant la zone de virage de cet indicateur. (0,5 pt)
1.3.3 Quelle est la couleur prise par la solution lorsqu’on est dans la zone de virage ? Justifier.
(0,25 pt)
1.3.4 La couleur de l’indicateur dans cette zone est appelée teinte sensible. Pourquoi ?
(0,25 pt)
1.4 On utilise cet indicateur pour déterminer la formule d’une amine inconnue. Pour cela, on dissout
0,61 g de l’amine dans 500 mL d’eau. On prélève 50 mL de la solution obtenue à laquelle on ajoute
quelques gouttes de l’indicateur. On verse progressivement dans le mélange une solution d’acide
chlorhydrique de concentration molaire 0,1 mol.L-1. Le virage de l’indicateur est observé lorsqu’on a
versé 13,5 mL d’acide.
1 .4.1 Déterminer la masse molaire de l’amine. (0,5 pt)
1.4.2 En déduire sa formule brute. (0,25 pt)
EXERCICE 2 (03 points)
On se propose d’étudier la cinétique de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’éthanol. Pour ce faire on
mélange 60 g d’acide éthanoïque avec 46 g d’éthanol et 2 mL d'acide sulfurique concentré.
Ce mélange est réparti en parts égales dans dix ampoules scellées que l'on place au bain-marie à
100°C.
A intervalles de temps réguliers, on retire une ampoule du bain- marie et on la plonge dans l'eau glacée.
L'acide restant dans l'ampoule est alors dosé à l'aide d'une solution titrée d'hydroxyde de sodium (ou
soude), en présence de phénolphtaléine.
Les résultats des dosages effectués permettent de calculer la quantité d'ester formé dans une ampoule
au cours du temps.
2.1 Écrire l'équation-bilan de la réaction en utilisant les formules semi-développées des réactifs et des
produits. Après avoir nommé la réaction, préciser ses trois caractéristiques principales. (0,5 pt)
…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 09 G 18 A R
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.2 Quel est le rôle de l'acide sulfurique ? Peut-il modifier le rendement ? (0,5 pt)
2.3 Pourquoi est-il nécessaire de plonger les ampoules dans l'eau glacée avant d'effectuer le dosage ?
(0,25 pt)
2.4 Montrer que le mélange réactionnel préparé est équimolaire. (0,5 pt)
2.5 A l'aide des résultats des dosages on a tracé la courbe jointe en annexe (page 5 document à
rendre),
2.5.1 Définir la vitesse instantanée de formation de l'ester à un instant de date t quelconque.
Comment détermine-t-on sa valeur en pratique ? (0,5 pt)
2.5.2 A l'aide de la courbe donnée en annexe (page 5 document à rendre), déterminer les valeurs de
cette vitesse aux dates t1 = 10 min et t2 = 30 min. (0,5 pt)
2.5.3 Justifier l'évolution de cette vitesse au cours du temps. . (0,25 pt)
EXERCICE 3 (05 points)
Un palet (P) à cousin d’air assimilé à un point matériel de masse m = 500 g, est percé d’un trou à travers
lequel passe une tige horizontale TT’. Le palet est accroché à deux ressorts identiques R1 et R2 de
masse négligeable, enfilés autour de la tige TT’ et tendus entre deux points M et N. Les deux ressorts
ont même constante de raideur k1 = k2 = k = 10 N.m-1 et même longueur à vide l o1 = l o2 = 18 cm.
3.1 Les extrémités M et N des deux ressorts sont fixés. Les ressorts ont alors pour longueur
l 1= l 2 = 25 cm lorsque le palet est en équilibre (fige 1). On écarte alors le palet P de sa position
d’équilibre dans la direction MN de x0 = + 2 cm, puis on l’abandonne à l’instant t = 0 avec une vitesse de
valeur algébrique v0 = - 0,20 m s-1.
On rapporte le mouvement du palet au repère OX, l’origine O du repère, correspond à la position du
palet lorsque le système est en équilibre. Les frottements sont supposés négligeables.

T M R1 P R2 N T’

O x

Figure 1
3.1.1 Donner, à une date t quelconque, l’expression de l’allongement de chacun des ressorts en
fonction de l’abscisse x de P à cette date. (0,5 pt)
d 2 x 2k
3.1.2 Montrer que l’équation différentielle du mouvement de P s’écrit : + x = 0. (01 pt)
dt 2 m
3.1.3 Etablir l’équation horaire du mouvement de P. Calculer la période T0 du mouvement. (01,5 pt)
3.2 L’extrémité N du ressort R2 reste fixée. Le point M est relié à un excitateur constitué d’un petit
moteur comme l’indique la figure 2. On met en route l’excitateur et on réalise plusieurs enregistrements
en modifiant la vitesse de rotation du moteur (figure 2). On obtient les courbes ci-après (courbe 1,
courbe 2, courbe 3 de la page 4). Le dispositif d’enregistrement n’est pas représenté sur la figure.
Vers moteur M R1 P R2 N

x
O
Figure 2

3.2.1 Quel nom doit-on donner aux oscillations ainsi obtenues ? (0,5 pt)
3.2.2 Déterminer graphiquement l’amplitude et la fréquence des oscillations pour chaque courbe.
(0,5 pt)
3.2.3 Justifier le fait que l’amplitude des oscillations du palet soit plus grande pour la courbe 2.
(0,5 pt)
3.2.4 Le point M étant toujours relié au moteur dont la vitesse de rotation est réglée dans les
conditions d’obtention de la courbe 2. On associe alors P à une palette immergée dans de l’huile.
Comment évolue alors l’amplitude des oscillations ? Ebaucher la courbe x = f(t) en considérant un
amortissement faible. Quel peut être l’intérêt d’un tel dispositif ? (0,5 pt)

…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 09 G 18 A R
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 4 (04,5 points)
On se propose d’identifier un dipôle électrique D dont la nature exacte est inconnue. On sait néanmoins
qu’il ne peut être que l’un des dipôles décrits ci-dessous :
D1 est une bobine non résistive d’inductance L en série avec un conducteur ohmique de résistance R.
D2 est un condensateur de capacité C en série avec un conducteur ohmique de résistance R
D3 est un conducteur ohmique de résistance R.
4.1 On alimente ce dipôle par une tension continue et on constate qu’un courant d’intensité constante
non nulle le traverse. Montrer clairement que le 2e cas ne peut convenir. (0,5 pt)
4.2 On alimente maintenant le dipôle D par une tension sinusoïdale de fréquence N = 50 Hz, et on
observe que :
- la puissance moyenne dissipée dans le dipôle est P = 25 W,
- l’intensité efficace du courant qui traverse D est I = 0,5 A ;
- la tension efficace aux bornes de D est U = 100 V.
4.2.1 Préciser, en le justifiant, la nature du dipôle D. Déterminer la (les) valeur(s) des grandeurs
physiques qui le caractérise (nt). (01,5 pt)
4.2.2 Faire la construction de Fresnel relative à ce dipôle..
Echelle : 10V pour 1 cm. (0,5 pt)
4.2.3 On désire étudier les variations de la tension u(t) aux bornes du dipôle et de l’intensité i(t) qui le
traverse en utilisant un oscilloscope bicourbe.
Faire un schéma du montage et dessiner une image de l’écran de l’oscilloscope. (0,5 pt)
Réglage de l’oscilloscope :
- sensibilité verticale = 20 V / div pour la voie donnant u(t) ;
- sensibilité verticale = 10 V / div pour l’autre voie ;
- vitesse de balayage = 5 ms / div
4.3 Le dipôle D est placé en série avec un condensateur de capacité C’ variable. Le dipôle série AB ainsi
constitué est alimenté par la même tension sinusoïdale qu’à la deuxième question (la valeur efficace
de cette tension est constante et de valeur U = 100 V).
4.3.1 Déterminer la valeur de C’ pour que la tension et le courant aux bornes de AB soient en phase.
(0,75 pt)
4.3.2 Déterminer alors la valeur efficace de la tension aux bornes du condensateur. Quel
phénomène a lieu au niveau du condensateur ? (0,75 pt)

EXERCICE 5 (04,5 points)


La lumière serait de nature contradictoire. Si une théorie permet d’expliquer
de nombreux phénomènes, elle peut s’avérer insuffisante pour en E
comprendre d’autres.
F1
Le but de cet exercice est de montrer que, selon l’expérience réalisée, la
lumière peut se comporter de façon différente. A cet effet on réalise le
dispositif ci-après :
S O
5.1 Dispositif expérimental.
(S) est une source de lumière qui éclaire deux fentes fines, verticales F2
distantes de a = 1,5 mm
La source (S) est équidistante des deux fentes.
(E ) est un écran opaque vertical placé à une distance D = 2 m du plan
des fentes
5.1.1 Quel phénomène se produit à la sortie de chaque fente ? Quel aspect de la lumière permet-il
de mettre en évidence ? (0,5 pt)
5.1.2 Justifier l’utilisation d’une source unique pour éclairer les deux dentes. (0,25 pt)
5.1.3 Reproduire le schéma et représenter la marche des faisceaux lumineux issus des fentes F1 et
F2. Hachurer le champ où l’on peut observer le phénomène d’interférence. (0,5 pt)
5.2 La source (S) émet une lumière monochromatique de longueur d’onde λ.
5.2.1 Qu’observe-t-on sur l’écran ? Préciser la direction des franges et la nature de la frange centrale
qui se forme en O. (0,5 pt)
5.2.2 Pour déterminer la longueur d’onde λ, on compte 5 franges brillantes de part et d’autres de la
frange centrale occupant ensemble une largeur l = 8 mm. En déduire la valeur de λ.
(0,5 pt)

…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 09 G 18 A R
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

5.3 La source précédente (S) est remplacée par une source (S’) qui émet simultanément deux radiations
monochromatiques de longueur d’onde λ1 = 0,60 µm, et λ2 = 0,54 µm. Il se produit une superposition
des systèmes de franges formées par les deux radiations.
5.3.1 A quelle distance x du point O se produit la première coïncidence de franges brillantes ?
(0,75 pt)
5.3.2 Une cellule photoélectrique reçoit un rayonnement lumineux issu de la source (S’). L’énergie
d’extraction d’un électron du métal qui constitue la cathode de la cellule est W 0 = 2,2 eV
5.3.2.1 Montrer qu’il peut se produire l’effet photoélectrique de la cathode de la cellule.
(0,5 pt)
5.3.2.2 Calculer la vitesse maximale des électrons émis par la cathode. (0,5 pt)
On donne :
constante de Planck h = 6,62.10-34J.s
célérité de la lumière dans le vide c = 3.108 m.s-1
masse de l’électron : me = 9,1.10-31 kg

5.3.2.3 Quelle conclusion peut-on tirer des aspects manifestés par la lumière à travers ces
expériences ? (0,5 pt)

x (mm) x (mm)
20 40

10 20

0 0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 t (s)0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 t (s)
-10 -20

-20 -40
Courbe 1 Courbe 2
x (mm)
20

10

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 t (s)
-10

-20
Courbe 3

…/… 5
SCIENCESPHYSIQUES 5/5 09 G 18 02
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 09 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
On donne les masses molaires:M( C) = 12 g.mol-1; M(N) = 14 g.mol-1; M(O)= 16 g.mol-1 ; M(H) = 1 g.mol-1
EXERCICE 1 (03 points)
Amines, amides, acides aminés et autres sont des composés organiques azotés qui jouent un rôle
important dans le fonctionnement des organismes vivants, de l’être humain en particulier, en intervenant
dans un grand nombre de réactions biochimiques. Les acides α-aminés, en particulier, constituent les
matières de base des polypeptides et des protéines qui peuvent intervenir dans les systèmes de
régulation et jouer le rôle d’enzymes (catalyseurs biologiques).
1.1 Ecrire la formule générale d’une amine primaire et celle d’un acide α-aminé. (0,5 point)
-1
1.2 Un acide α-aminé A donne, par décarboxylation, une amine primaire B de masse molaire 31 g.mol .
Donner la formule semi-développée et le nom de l’amine primaire B. En déduire la formule semi-
développée et le nom de l’acide α-aminé A. (0,75 point)
1.3 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de l’amine B avec l’eau. Préciser le couple acide/base auquel
appartient B. (0,5 point)
1.4 On considère une solution aqueuse de l’amine B de concentration initiale C. En supposant que la
-
valeur de C est telle [OH ] << C, démontrer que le pH de cette solution est donné par la relation :
1
pH = 7 + (pKa + log C).
2
-1 -1
En déduire la valeur du pH d’une solution à 10 mol. L de l’amine. (0,75 point)
Le pKa du couple acide/base auquel appartient B vaut : pKa = 10,7
1.5 On désire synthétiser un dipeptide D à partir de l’acide α-aminé A et de l’alanine. Le groupe amine
de l’alanine est bloqué lors de cette synthèse.
Ecrire l’équation-bilan de la synthèse du dipeptide D en mettant en évidence la liaison peptidique. .
(0,5 point)
On donne la formule de l’alanine : CH3 – CH – COOH
|
NH2
EXERCICE 2 : (03 points)
On se propose d’étudier la cinétique de la réaction entre un ester (RCOOR’) et l’hydroxyde de sodium (NaOH)
en solution. Pour cela on ajoute à un volume V de solution de soude de concentration C = 2.10-2 mol.L-1,
un égal volume V de solution d’ester de même concentration.
Ce mélange réactionnel est maintenu à une température constante θ. On détermine expérimentalement
le pH du mélange en fonction du temps t.
2.1 Donner le nom de la réaction entre l’ester et l’hydroxyde de sodium ; préciser ses caractéristiques.
(0,5 point)
2.2 Ecrire l’équation-bilan de cette réaction. (0,25 point)
2.3 Montrer que la concentration des ions carboxylate est donnée par l’expression :
- C
[RCOO ] = - 10 pH -14. (0,5 point)
2
2.4 La mesure du pH a permis de calculer la concentration des ions carboxylate à différentes dates t.
Les résultats sont consignés dans le tableau ci-après :
t (min) 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30
- -3 -1 0 1,9 2,6 3,3 3,8 4,2 4,6 4,9 5,2 5,4 5,6
[RCOO ] (10 mol.L )
-3 -1
Tracer le graphe [RCOO-] = f(t) avec les échelles : 1 cm pour 2 min ; 2 cm pour 10 mol.L
(0,5 point)
-
2.5 Calculer la vitesse volumique instantanée de formation de RCOO à la date t = 0 puis à la date
t = 10 min. Justifier l’évolution de cette vitesse. (0,75 point)
…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/4 09 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.6 On reprend la même étude dans les mêmes conditions mais à une température θ’ > θ.
Tracer l’allure du graphe [RCOO-] = f(t) dans le même repère qu’en 2.4) Justifier cette allure.
(0,5 point)
EXERCICE 3 (05,25 points)
Des élèves se fixent comme objectif d’appliquer leurs connaissances en mécanique au « jeu de plongeon ».
Ce jeu, réalisé à la piscine, consiste à passer au dessus d’une corde puis atteindre la surface de l’eau en un
point le plus éloigné possible du point de départ avant de commencer la nage. Le bassin d’eau a pour
longueur L = 20 m et est suffisamment profond. Le plongeur doit quitter un tremplin ; à ce moment son
centre d’inertie G est à une hauteur h1 = 1,5 m au dessus de la surface de l’eau. La corde, tendue
horizontalement, est attachée à une distance l = 1,6 m du tremplin. Elle est à une hauteur h2 = 2 m du
niveau de l’eau (voir figure ci-après).
Au cours d’une simulation, les élèves font plusieurs essais en lançant, avec un dispositif approprié, un solide
ponctuel à partir du point G. Les essais diffèrent par la valeur du vecteur-vitesse initial du solide ou par
l’angle dudit vecteur avec l’horizontale.
r r r
Le mouvement du solide est étudié dans le repère (O, i , j , k ). Le point O est le point d’intersection entre la
r
verticale passant par la position initiale de G et la surface de l’eau. La direction de l’axe i est
perpendiculaire au plan vertical contenant la corde.
-2
On néglige les frottements et on prendra g = 10 m.s .
r
3.1 Lors d’un premier essai, le solide est lancé du point G, à la date t = 0, avec une vitesse V0 faisant un
-1
r r
angle α = 45° avec l’horizontale, de valeur V 0 = 8 m.s et appartenant au plan vertical défini par ( i , k ).
3.1.1 Etablir les équations paramétriques du mouvement du solide. En déduire l’équation cartésienne
de sa trajectoire. (01 pt)
3.1.2 Le solide passe-t-il au dessus de la corde ? Justifier la réponse. (0,75 pt)
3.1.3 Au cas où le solide passe au-dessus de la corde, quelle distance le sépare-t-il de la ligne
d’arrivée lorsqu’il touche l’eau ? (0,75 pt)
corde
v0
α
G

h2
h1

k i
O Ligne d’arrivée
eau

v0
α
G h2

h1
k
Niveau de l’eau
O i l L Arrivéee

3.1.4 Calculer la norme du vecteur vitesse et l’angle β que ce vecteur forme avec la verticale
descendante lorsque le solide touche l’eau. (0,5 pt)
3.2 Dans un second essai, les élèves voudraient que le solide touche l’eau en un point distant de 8 m de
la ligne d’arrivée. Quelle doit être alors la valeur de la vitesse initiale pour α = 45° ? (0,5 pt)
…/… 3
SCIENCES PHYSIQUES 3/4 09 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
r
3.3 Au troisième essai, le solide est lancé à t = 0 du point G avec une vitesse V0 ' appartenant au plan
r r -1
vertical défini par ( i , k ) et de valeur V’0 = 11 m.s .
r
3.3.1 Déterminer la valeur de l’angle α’ que doit faire V0 ' avec l’horizontale pour que le solide touche
l’eau à 8 m de la ligne d’arrivée, comme précédemment. On montrera que la question admet deux
solutions et on portera le choix sur la valeur de l’angle α’ pour laquelle la durée de chute est plus
courte (le solide fait moins de temps entre le point de départ et le point de chute). (01,25 point)
3.3.2 Pour lequel des essais décrits en 3.2 et 3.3.1, le solide s’élève-t-il plus au-dessus de la corde ?
Justifier la réponse par le calcul. (0,5 pt)
EXERCICE 4 : (05 points)
On étudie le comportement d’un condensateur de capacité C dans un circuit série (figure 3).
Pour cela, on réalise le montage schématisé ci-contre où : i
1 2
• Go est un générateur de courant idéal, µA K
• K est un interrupteur qui permet de charger le condensateur (K en position 1) R
ou de le décharger (K en position 2) à travers le conducteur ohmique de A
uAB
résistance R = 10 kΩ. G0 B
Un dispositif (non représenté) relève à intervalles de temps réguliers,
la tension uAB = uC aux bornes du condensateur.
4.1 A la date t = 0, le condensateur étant entièrement déchargé, on place
l’interrupteur K en position 1, le microampèremètre indique alors une valeur constante
I0 = 10 µA. On a représenté ci-après (graphe 1) la courbe donnant la tension uC en Figure 3
fonction du temps t.
4.1.1 Etablir la relation qui lie uC, C, I0 et t. (0,5 point)
4.1.2 A l’aide du graphe 1, déterminer la capacité C du uC (V)
condensateur. (0 ,75 point)
4.2 Lorsque la tension aux bornes du condensateur égale
U0 = 6 V, on bascule K en 2 à l’instant t = 0. 8
4.2.1 Etablir l’équation différentielle relative à la tension uC aux
bornes du condensateur à une date t. (0,5 point) 6
4.2.2 Cette équation différentielle admet une solution de la forme
4
−τt
uC(t) = A e , relation où A et τ sont des constantes.
2
Déterminer les valeurs de A et τ.
Calculer la valeur de uC à t = 5τ. Quelle remarque peut-on faire ?
Donner la signification physique de τ. (01 point) 1 2 3 4 t (s)
h Graphe 1
4.2.3 A l’aide d’un logiciel, on a tracé la courbe donnant le
logarithme népérien de uC en fonction du temps t, soit ln uC = f(t) (graphe 2).
Retrouver la valeur de C à partir d’une exploitation de ce graphe. (0,5 point)
4.3 On remplace le conducteur ohmique par une bobine résistive d’inductance L = 80 mH.
Le condensateur est à nouveau rechargé, puis il se décharge à travers la bobine. Un dispositif permet
de suivre, pendant la décharge, l’évolution au cours du temps de uC ainsi que l’évolution de l’intensité i
du courant (graphe 3).
4.3.1 Entre les instants t1 et t2 (voir graphe 3), le condensateur se charge-t-il ou se décharge-t-il ?
Justifier la réponse. (0,5 point)
4.3.2 Quel est le sens réel de circulation du courant entre t1 et t2 ? (0,5 point)

…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/4 09 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.3.3 Retrouver à partir de ces courbes la valeur de C. (0,75 point)
uC (V) i (mA)
8
uC u(t)
C(t)
ln uC (V) 6 i(t)
60
60
i (t)
2 4 40
40
tt22
2 20
1 0 0
0 5 10 15 20
t t(ms)
-2 - 20
t
-4 t11 - -40
40
20 40 60 80 t (ms)
-6 - -60
60
Graphe 2
Graphe 3
EXERCICE 5 : (03,75 points)
Il existe plusieurs méthodes de datation d’objets adaptées à l’âge que l’on souhaite déterminer. On peut
en citer entre autres : la méthode potassium-argon et la datation par le carbone 14. Cependant cette
dernière n’est pas utilisable si la teneur résiduelle de carbone 14 est trop faible c'est-à-dire inférieure à
1 %. La demi-vie du 14C est de 5600 ans et celle du 40K de 1,5.109 ans.
40
Les roches volcaniques contiennent du potassium K dont l’isotope 19 K est radioactif et se décompose
40
pour donner 18 Ar constituant essentiel d’un gaz monoatomique.
Lors d’une éruption volcanique, la lave, au contact de l’air perd l’argon 40Ar, c’est le dégazage de la
roche. A la date de la fin de l’éruption, la lave ne contient plus d’argon. Mais celui-ci réapparaît dans le
temps (presque aussitôt après) selon la radioactivité précédente.
40 40
5.1 Ecrire l’équation de la désintégration nucléaire du potassium 19 K en argon 18 Ar en précisant les lois
de conservation utilisées. Nommer la particule émise en même temps que le noyau fils. (01 point)
-6 -4 3
5.2 L’analyse d’un échantillon d’une roche basaltique, a donné 1,6610 g de 40K et 82.10 cm d’argon
(40Ar) dans les conditions normales de température et de pression.
On désigne par N0 (40K) le nombre de noyaux de potassium 40 à la date t = 0 (fin de l’éruption), par
N (40K) et N(40Ar) les nombres de noyaux présents dans l’échantillon respectivement de potassium 40 et
d’argon 40 à un instant t donné.
5.2.1 Rappeler l’expression de N (40K) en fonction de N0 (40K), du temps t et de la constante
radioactive λ du potassium 40 (loi de la décroissance radioactive). (0,5 point).
40
N( Ar) λt
5.2.2 En déduire la relation : = −1+ e (0,5 point).
40
N( K)
5.2.3 Calculer l’âge approximatif de la roche compté à partir de la fin de l’éruption volcanique.
(0,75 point)
5.3 Sur un autre site archéologique des ossements ont été trouvés. Pour dater ces derniers, on a
procédé par dosage isotopique de l’argon 40 et du potassium 40 contenus dans un échantillon de
ces ossements. On constatât alors qu’il contenait quatre fois plus d’atomes de potassium 40 que
d’atomes d’argon 40.
5.3.1 Déterminer l’âge de ces ossements. (0,5 point)
5.3.2 Pourrait-on alors utiliser la méthode de la datation par le 14C pour déterminer l’âge de ces
ossements ? Justifier la réponse. (0,5 point)
Données : Masse molaire atomique de l’isotope K du potassium : M( K) = 40 g.mol-1
40 40
23 -1
Volume molaire normal : V0 = 22,4 L.mol-1 ; constante d’Avogadro : 6,02.10 mol .
Corrigé de l’épreuve du premier groupe de
SCIENCES PHYSIQUES
Baccalauréat séries S1 – S3
Session juillet 2009

Exercice 1 : (03 points)

1.1 :
amine primaire : CnH2n+1NH2 avec n entier supérieur ou égal à 1

acide α aminé : CnH2n+1 CH CO2H avec n supérieur ou égal à 0

1.2 : NH2

CnH2n+1 CH CO2H CnH2n+1 CH2 NH2 + CO2


A B
NH2

La formule générale de B est CnH2n+1CH2NH2

La masse molaire de B s’exprime : M = 14n + 31

Donc 14n + 31 = 31 soit n = 0.

La formule semi développée de B est alors CH3 - NH2 et son nom est la méthanamine.

On en déduit la formule semi – développée de A : HOOC – CH2 – NH2 et son nom est acide
aminoéthanoïque

1.3 :

CH3NH2 + H2O →
CH3NH3+ + OH-

Couple acide base auquel appartient B : CH3NH3+ / CH3NH2

1.4 :

[CH3NH2]
pH = pKA + log [CH NH +] (1)
3 3

L’expression du pH de la solution est pH = - log [H3O+]

Celle du produit ionique est KE = [H3O+][OH-]

La relation d’électroneutralité s’écrit :

[CH3NH3+] + [H3O+] = [OH-]  [CH3NH3+] = [OH-] - [H3O+]

La solution est basique et la valeur de C est telle que [OH-] >> [H3O+]  [CH3NH3+] ≈ [OH-]

La conservation de la matière CH3NH2 donne :

C = [CH3NH2] + [CH3NH3+]  [CH3NH2] = C - [CH3NH3+] ≈ C - [OH-]

1
Comme C >> [OH-] on en déduit [CH3NH2] ≈ C

C C[H3O+]
(1)  pH = pKA + log [OH-] = pKA + log
KE

 pH = pKA + log C + log [H3O+] – log KE

 pH - log [H3O+] = pKA + log C– log KE  2 pH = pKA + log C + 14

1
Donc pH = 7 + (pKA + log C)
2

1
C = 10-1 alors pH = 7 + (10,7 + log 10-1) = 11,85
2
liaison peptidique
1.5 : O H O
CH3 CH C + N CH2 CO2H CH3 CH C + H2O

NH2 OH H NH2 N CH2 CO2H


H
Exercice 2 : (03 points)
2.1 :
Cette réaction chimique est appelée saponification
Caractéristiques : elle est lente et totale.
2.2 : Equation – bilan de la réaction
- -
RCOOR’ + OH  RCOO + R’OH

2.3 :
-
-n RCOO
[RCOO ] = V avec VT = 2V
T

- - -
Or d’après la stœchiométrie de la réaction, on a : n RCOO = (nOH )0 - (nOH )t
- -
- (nOH )0 - (nOH )t CV - C -
 [RCOO ] = = - [n OH ]t =
VT 2V 2 - [nOH ]t

- - Ke
Le produit ionique de l’eau s’écrit : Ke = [H3O+][OH ]  [OH ] = [H O+]
3

-14 + -pH - 10-14


Avec Ke = 10 et [H3O ] = 10 alors [OH ] = 10-pH

- C 10-14 C
Soit [RCOO ] = 2 - 10-pH = 2 - 10pH – 14

2
2.4 :

t (min) 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30
-
[RCOO ] (10-3 mol.L-1) 0 1,9 2,6 3,3 3,8 4,2 4,6 4,9 5,2 5,4 5,6

6
[RCOO-] (10-3 mol.L-1)

5 θ'
θ
4

t (min)
0
0 5 10 15 20 25 30 35

2.5 :
-
- d [RCOO ]
vitesse volumique de formation de RCOO est v(t) =
dt

Graphiquement cette vitesse est le coefficient directeur de la tangente à la courbe au point d’abscisse t
considéré.
(6 - 0).10-3
v0 = (10 - 0) = 6.10-4 mol.L-1.min-1

(6 - 2).10-3
v10 = (25 - 0) = 1,6.10-4 mol.L-1.min-1

v0 > v10

La vitesse v diminue au cours du temps car les concentrations molaires des réactifs diminuent.
2.6 : Voir tracé ci-dessus : la vitesse v augmente avec la température.

Exercice 3 : (5,25 points)


3.1 :
3.1.1 :

 ax = 0   x = v0tcosα
vx = v0cosα
    1
az = - g vz = - gt + v0sinα z = - gt2 + v0tsinα + h1
 2

3
1 x2 1 x2
z = - g 2 2 + xtanα + h1 = - 10 2 2 + x + 1,5
2 v0 cos α 2 8 cos 45

z = - 0,156 x2 + x + 1,5
3.1.2 :

x = l = 1,6 m  z l = - 0,156 (1,6)2 + 1,6 + 1,5 = 2,7 m

Or h2 = 2 m et z l > h2 donc le ballon passe au dessus de la corde.

3.1.3 :
z = 0  - 0,156 x2 + x + 1,5 = 0

∆ = 1 + 4 × 1,5 × 0,156 = 1,94

- 1 ± 1,94
x = -2×0,156 = 7,7 m

La distance qui sépare le solide de la ligne d’arrivée lorsqu’il touche l’eau est : L – x = 20 – 7,7 = 12,3 m
3.1.4 :
On applique le théorème de l’énergie cinétique au solde entre l’instant initial et l’instant où il touche l’eau
:
1 2 1 2 2
mv 2 - 2 mv0 = mgh1  v2 = 2gh1 + v0 = 2 × 10 × 1,5 + 64 = 9,7 m.s-1
2

v0cosα 8 × cos 45
sin β = = 0,58  β = 35,7°
v2 = 9,7

3.2 :

x3 = 12 m  z3 = 0

3 3
1 x2 1 gx2
- 2 g 0 2 + x3tanα + h1 = 0  v0 = = 10,3 m.s-1
v cos α
2
cosα 2(x3tanα + h1)

3.3 :
3.3.1 :

1
x2
z =-2g '2 + x tanα’ + h1
V0 cos2 a'

1
Tenant compte du fait que 2 = 1 + tan2α’ l’équation précédente s’écrit :
cos a '

1
x2
z=-2g (1 + tan2α’) + x tanα’ + h1
V0 ' 2

4
Au point de chute on a : x = 12 m ; par ailleurs V0’ = 11 m.s-1.

Si on pose Y = tanα’ l’équation précédente est une équation du second degré en Y qui s’écrit :

- 5,95 Y2 + 12Y – 4,45 = 0

La résolution de cette équation conduit à deux solutions :

Y1 = tanα’1 = 1,526 d’où α’1 = 56,77°

Y2 = tanα’2 = 0,490 impliquant α’2 = 26,10°

x
On calcule la durée de chute pour chaque valeur de α’ par t = :
V ' 0 cos α '

- pour α’1 = 56,77° on obtient t1 = 1,990 s


- pour α’2 = 26,10° on trouve t2 = 1,210 s
Comme t2 < t1 donc la solution à retenir est : α’2 = 26,10°

3.3.2

Pour les essais décrits en 3.2 et en 3.3.1 on calcule la valeur de z pour x = l = 1,6 m.

- Pour l’essai décrit en 3.2 on fait V0 = 10,3 m. s-1 et x = 1,6 m et α = 45° ; d’où :

2
1 1,6
z 1 = - 10 + 1,6 + 1,5 = 2,86 m
2 (10,3) 2 cos2 45°

- Pour l’essai décrit en 3.3.1 on fait V’0 = 11 m.s-1 et x = 1,6 m mais avec α’2 = 26,10° ; d’où :

2
1 1,6
z 2 = - 10 + 1,6 x 0,49 + 1,5 = 2,15 m
2 (11) cos 2 26,1°
2

On trouve z1 > z2 donc la balle s’élève plus au-dessus de la corde lors du second essai c'est-à-dire à
l’essai décrit en 3.2.

Exercice 4 : (5 points)
4.1 :
4.1.1 :
 q = It I
  It = CUC  UC = C t
q = CUC

∆UC
4.1.2 : UC est proportionnelle à t : UC = kt avec k = = 2,17 V.s-1
∆t

Ι0 Ι0 10.10−6
k=  C= = = 4,6.10-6 F = 4,6 µF
C k 2,17

5
4.2 :

4.2.1 :

 q
q
u =
 C C aussi uC = - uR donc = - Ri
uR = Ri C

q q dq CuC duC duC


 C + Ri = 0  C + R dt = 0  C + RC dt = 0  RC dt + uC = 0

4.2.2 :

A -t/τ -t/τ -t/τ RC


RC×- e +Ae =0+Ae (1 - ) = 0  τ = RC
τ τ

A t = 0 on a uC = Ae0 = U0 donc A = U0

A t = 5τ on a uC = U0e-5τ/τ = U0e-5 = 0,007 U0 = 0,007 × 6 = 0,04 V.

On remarque que uC est pratiquement nulle au bout de t = 5τ

donc τ renseigne sur la durée de charge ou décharge du condensateur. Dans notre étude si t ≈5τ alors le
condensateur est presque déchargé.

4.2.3 :

-t/τ 1 ∆ln uC 1,8 - 0


ln uC = ln U0 e - = = 0 - 80.10-3 = - 22,5 s-1 (déduite de la courbe)  τ = 4,44.10-2 s
τ ∆t

τ 4,44.10-2
C = R = 104 = 4,44.10-6 F = 4,44 µF

4.3.

4.3.1 :

Entre t1 et t2, uC > 0 et décroit  le condensateur se décharge.

4.3.2 :

Entre t1 et t2, i < 0, le sens de circulation du courant est le sens inverse du sens proposé.

4.3.3 :

Sur le graphe 3, on lit 4T0 = 0,015 s  T0 = 3,75.10-3 s


2
T0
(3,75.10-3)2
Aussi T0 = 2π LC  C = 2 = = 4,4 µF
4π L 4×10×80.10-3

Exercice 5 : (3,75 points)


5.1 :
40 40 0
Equation de désintégration : 19K  18Ar + 1e

6
Lois de conservation : conservation du nombre de nucléons et conservation du nombre de charge.
La particule émise en même temps que le noyau fils est le positon.
5.2 :

5.2.1 : à la date t on a N(40K) = N0 e-λt


5.2.2 :

A la date t : N(40Ar) = N0 – N(40K) = N0 - N0 e-λt = N0 (1 - e-λt )

N(40Ar) N0 (1 - e-λt )
Donc N(40K) = = - 1 + eλt
N0 e-λt

5.2.3 :
v v
40 N
N( Ar) V0 V0
eλt - 1 = N(40K) =  eλt = + 1
m m
40
M(40K)N M( K)

v M(40K)
ln (1 + V0 m )
v M(40K)
 λt = ln (1 + V0 m )  t = T ln 2

82.10-7×40
ln (1 + 22,4 × 1,66.10-6)
A.N : t = 1,5.109 × = 4,9.109 ans
ln 2

5.3.1 :
N(40Ar) 1 ln 5/4
eλt - 1 = N(40 = t=T = 4,8.108 ans
K) 4 ln 2

5.3.2 :

N(14C) ln 2
×4,8.108
14 ≈ e-λt
≈ e -
5600 ≈0
N0( C)

La proportion de 14C résiduelle est très faible, on ne peut utiliser cette méthode.

7
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 10 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
On donne les masses molaires :
M(C) = 12 g.mol-1 ; M(H) = 1 g.mol-1 ; M(N) = 14 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1 ; M(Na) = 23 g.mol-1
EXERCICE 1 (03 points)
Les protéines entrent dans la constitution des organismes vivants et participent à leur fonctionnement en
intervenant dans un grand nombre de réactions biochimiques. Ce sont des macromolécules constituées
par association d’acides aminés par liaison peptidique.
On se propose d’identifier un dipeptide noté D, résultant de la réaction entre deux acides aminés A et B.
1.1 Des méthodes d’analyse quantitative ont permis de déterminer les pourcentages massiques de
carbone, d’hydrogène et d’azote du composé A ; soient :
% C = 40,45 % H = 7,87 % N = 15,72
1.1.1 Le composé A ne contenant qu’un atome d’azote par molécule, vérifier que sa formule brute
s’écrit : C3H7NO2 (0,5 pt)
1.1.2 Le composé A est précisément un acide α -aminé. Ecrire sa formule semi-développée et
donner son nom dans la nomenclature officielle. (0,5 pt)

1.2 Par réaction de A avec un autre acide α-aminé B de formule, H2N– CH – CO2H , on obtient le
dipeptide D.
C4H9
1.2.1 Ecrire la formule semi-développée de B sachant que sa molécule contient deux atomes de
carbone asymétriques et donner son nom dans la nomenclature officielle. (0,5 pt)
1.2.2 Ecrire, à l’aide de formules développées, l’équation-bilan traduisant la synthèse du dipeptide D
sachant que A est l’acide α-aminé N–terminal. Entourer la liaison peptidique. (0,5 pt)
1.3 On effectue une décarboxylation de A, par chauffage. Le composé organique azoté E obtenu est
dissout dans de l’eau pour donner une solution (S).
1.3.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de décarboxylation de A. Nommer le produit E(0,5 pt)
1.3.2 La concentration molaire de (S) est C = 0,15 mol L-1 et son pH = 12. Déterminer le pKa du
couple acide-base correspondant à E. (0,5 pt)

EXERCICE 2 (03 points)


Sous l’action de ferments lactiques, le lactose contenu dans le lait se transforme en acide lactique. A
25°C, si la teneur en acide lactique dépasse 5 g.L -1, le lait se caille (la caséine coagule, le lait se sépare
en caillé et sérum, l’acide lactique se retrouve dans le sérum). Le dosage de l’acidité du lait permet
d’apprécier son état de conservation. On admettra que le seul acide présent dans le lait est l’acide
lactique de formule : CH3 – CH(OH) – COOH.
2.1 Expliquer pourquoi la molécule d’acide lactique est chirale. Donner la représentation des deux
énantiomères de l’acide lactique. (0,75 pt)
2.2 On se propose de doser l’acide lactique présent dans un lait non pasteurisé à l’aide d’une solution
d’hydroxyde de sodium S de concentration 0,05 mol.L-1 ; mais on dispose d’une solution S0 d’hydroxyde
de sodium de concentration bien connue C0 = 0,500 mol.L-1.
A partir de la solution S0, décrire le protocole expérimental permettant de préparer 100 mL de solution
d’hydroxyde de sodium S de concentration molaire 0,05 mol.L-1 qui servira pour le dosage.(0,75 pt)
2.3 Dans un bécher, on verse 20 mL de lait. On remplit une burette de la solution S d’hydroxyde de
sodium à 0,05 mol.L-1 puis on verse progressivement cette solution dans le bécher. Les mesures de pH
ont permis de tracer la courbe pH = f(V) où V est le volume de soude ajouté (voir courbe à la page 5).
2.3.1 Déterminer les coordonnées du point équivalent. On explicitera la méthode utilisée.(0,75 pt)
2.3.2 Déterminer la concentration de l’acide lactique dans le lait étudié. En déduire la masse d’acide
lactique par litre de lait. Le lait étudié est-il caillé ? Justifier. (0,75 pt)

…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 10 G 18 AH 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 3 (04,5 points)
Depuis Galilée, les pendules pesants ont été l’objet d’études approfondies, car ils ont constitué du XIXè
au XXè siècle, l’organe essentiel des horloges de précision.
Un pendule pesant est constitué d’un solide pouvant osciller autour d’un axe fixe, de part et d’autre de
sa position de repos, sous l’action de son poids. La balançoire, le porte-clés, le balancier d’une horloge
en constituent des exemples.
Un modèle simplifié du pendule pesant est le pendule simple. Celui-ci est constitué d’un solide ponctuel
suspendu en un point par un fil inextensible de longueur très supérieure à la dimension du solide.
On étudie le mouvement d’un pendule simple constitué d’une bille ponctuelle de masse m = 50 g
suspendue en un point fixe O par un fil inextensible de longueur ℓ = 50 cm.
Initialement le pendule est en équilibre stable, le fil est alors vertical et le solide est en dessous de O.
Dans toute la suite les frottements seront négligés.
3.1 Dans un premier temps, le solide est écarté légèrement de sa position d’équilibre stable puis
abandonné sans vitesse initiale. Le système effectue alors de part et d’autre de cette position d’équilibre,
l
des oscillations périodiques, de faibles amplitudes, de période T = 2 π . Evaluer la période de ces
g
oscillations. Quelle devrait être la valeur de la longueur du fil pour que le pendule « batte la seconde »
(une demi-oscillation dure 1 seconde)? On prendra g = 9,8 m.s-2. (0,5 pt)
3.2 On écarte maintenant le fil du pendule de sa position d’équilibre jusqu’à la position définie par l’angle
θ0 = = 15°.(voir fig ci-dessous) et on lance la bille da ns le plan XOY avec le vecteur vitesse
dirigé vers le bas et tangent au cercle de rayon l et de centre O. On repère la position de la bille à un
instant t par l’angle θ = .

O
X θ0
θ

M0

A Sol

Y
3.2.1 Par application du théorème de l’énergie cinétique établir l’expression de la vitesse de la bille en
M en fonction de v0, g, ℓ, θ et θ0. (0,5 pt)
3.2.2 En utilisant le théorème du centre d’inertie au point M ; établir l’expression de la tension T du fil
en M en fonction de v0, ℓ, θ0, θ, g et m. (0,75 pt)
3.2.3 Exprimer la valeur minimale V0m de la vitesse V0 pour que la bille effectue un tour complet le fil
restant tendu et la calculer. (0,5 pt)
3-2.4 Le pendule est à nouveau lancé à partir de M0 avec un vecteur vitesse ’ dirigé vers le bas,
tangent au cercle de rayon l et de centre O, de valeur V’0 = 4,15 m.s . Mais le fil se casse quand la
-1

bille passe pour la première fois au point A repéré par l’angle α =  OX, OA  = 45°.
 
r
3-2.4-1 Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse V A de la bille au point A. (0,5 pt)
…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
3-2.4-2 Déterminer, dans le repère orthonormé  Ox, Oy  donné dans le schéma précédent, les
 
équations horaires du mouvement de la bille après sa libération. (0,75 pt)
3-2.4-3 En posant u = l cos α − x , montrer que, dans le repère orthonormé  Ox, Oy  , l’équation de
 
g u
la trajectoire de la bille après sa libération s’écrit : y = u2 + + l sinα . (0,5 pt)
2 2
2v sin α tanα
A
3-2.4-4 Déterminer l’abscisse du point d’impact I de la bille sur le sol horizontal qui se trouve à une
distance h = 1,5 m au dessous du point O. (0,5 pt)

EXERCICE 4 (05,5 points)


La bobine et le condensateur sont deux composants électriques courants, utilisés dans les circuits les
plus divers : microprocesseurs d’ordinateurs, horloges électroniques, émetteurs et récepteurs radios et
télé, amplificateurs, etc.
L’objectif visé dans cet exercice est d’étudier la charge d’un condensateur et sa décharge à travers une
bobine en série avec une résistance réglable R.
4.1 Un condensateur de capacité C =1 µF, initialement déchargé, est
placé en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 10 kΩ., K q R
un interrupteur K et un générateur G de résistance négligeable qui
maintient entre ses bornes une tension constante U0 = 5 V. A B
Le circuit est schématisé ci-contre (figure 1). C
Le sens d’orientation choisi est indiqué sur ce schéma et q désigne la
charge de l’armature liée à A.
L’interrupteur K est fermé à la date t = 0.
Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uAB(t) au cours de G
cette étape de charge du condensateur. (0,5 pt)
4.2 Vérifier que uAB(t) = U0 (1- e- t / τ ) est solution de l’équation Figure 1
différentielle précédemment établie, relation où τ est une constante
que l’on exprimera en fonction de R et C. Calculer τ . (0,5 pt)
4.3 Afin de vérifier expérimentalement la loi de variation de uAB(t) et de déterminer la valeur de τ , on
relève la valeur de uAB à différentes dates t. On obtient le tableau suivant :
t (ms) 0 2,5 5 9 15 20 25 30 35 40 50
uAB(V) 0,0 0,9 2,0 2,9 3,8 4,2 4,5 4,7 4,9 5,0 5,0

4.3.1 Tracer le graphe uAB = f(t) avec les échelles suivantes : 1cm pour 5ms
en abscisses et 2 cm pour 1V en ordonnées. L’allure du graphe obtenu est-il en accord avec
l’expression de uAB(t) donnée en 4.2 ? (0,5 pt)
4.3.2 En utilisant la courbe, déterminer la valeur de τ . Comparer le résultat à la valeur théorique
trouvée en 4.2 et conclure. (0,5 pt)
4.4 Exprimer l’intensité instantanée du courant électrique i(t) en
du AB K q R
fonction de , dérivée première de uAB(t) en fonction du temps.
dt A B
i
En déduire l’expression de i(t) en fonction de U0, R, C et t. C
Représenter l’allure de la courbe i(t) = f(t). (0,75 pt)
4.5. Le condensateur précédent, chargé sous la tension U0 = 5V, est L
déchargé à la date t = 0 à travers une bobine d’inductance L et de
résistance négligeable, en série avec une résistance R réglable
(figure 2).
4.5.1 Etablir l’équation différentielle régissant la décharge du Figure 2
condensateur et vérifiée par la charge q(t). L’orientation choisie est
indiquée sur le schéma. (0,5 pt)
d  Li q 
2 2

R i2 + + =0
dt  2 2C 
4.5.2 Etablir l’équation : (0,5 pt)

…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.5.3 Interpréter cette relation en termes d’énergie et expliquer comment elle traduit le bilan
énergétique du circuit Préciser le sens de variation de l’énergie du circuit. . (0, 5 pt)
4.5.4 Partant d’une faible valeur de la résistance R, on augmente progressivement sa valeur. On
peut alors obtenir trois régimes principaux de fonctionnement du circuit RLC. Nommer ces régimes et
les représenter sur un même système d’axes en ébauchant les différentes courbes de la tension
uAB(t) en fonction du temps. (0,75 pt)
4.5.5Quel est le régime particulier si R = 0? Donner l’expression T0 des oscillations obtenues.(0,5 pt)

EXERCICE 5 (04 points)


L'induction magnétique est un phénomène physique qui se manifeste par la production d'une différence
de potentiel électrique aux bornes d'un conducteur électrique ou encore d'un courant électrique en son
sein. Ce phénomène, lié à une variation de flux, est utilisé, entre autres, dans les transformateurs
électriques, les bobines, les ralentisseurs électromagnétiques des poids lourds et les plaques à induction
grâce aux courants induits (courants de Foucault).
Deux rails conducteur AT et A’T’ rectilignes, parallèles, distants de l , sont disposés suivant deux lignes
de plus grande pente d’un plan incliné d’un angle α = 15° par rapport au plan horizontal.
Une tige conductrice MN de masse m, de résistance r et de longueur sensiblement égale à l peut
glisser sur les rails. Les extrémités supérieures des rails sont reliées par l’intermédiaire d’un interrupteur
K et d’un résistor de résistance R. On négligera les résistances des rails.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme B , vertical ascendant.

R ur
’ B
K X‘
A
’ O M
M
A
A’ ’

N N
T
α

T’
X

5.1 L’interrupteur K étant ouvert, on abandonne, à la date t = 0, sans vitesse initiale, la tige MN du
haut des rails : le milieu de la tige coïncide alors avec l’origine O du repère d’étude X’OX.
On relève les valeurs x de l’abscisse du milieu de la tige et les dates t correspondantes.
Ce qui a permis de tracer la courbe x = f(t2) jointe en annexe (page 5).
5.1.1 Déterminer, à partir du graphe, la nature du mouvement de la tige. (0,75 pt)
5.1.2 Montrer qu’il existe des forces de frottement. Exprimer et calculer leur intensité supposée
constante. (0,5 pt)
5.2 On ferme l’interrupteur K à la date t1 = 3 s lorsque la tige a acquis une vitesse de norme V1.
5.2.1. Evaluer la valeur de la vitesse V1 à l’instant où on ferme K. (0,5 pt)
5.2.2 Exprimer puis calculer l’intensité I1 du courant qui apparaît dans le circuit AMNA’ à la date t1.
Préciser son sens sur un schéma clair et justifier. (0,75 pt)
5.2.3. Pour t = t1, appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige et en déduire que le vecteur
r
accélération a est opposé au vecteur vitesse V .Décrire le mouvement ultérieur de la tige (0,75 pt)
5.2.4. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v(t) de la tige pour t > t1. En déduire la
valeur de la vitesse limite V2 atteinte par la tige. (0,75 pt)

Données numériques :g = 9,8 m.s-2, m = 15 g, l = 10 cm, B = 1T, R = r = 0,5 Ω.

…/...5
SCIENCESPHYSIQUES 5/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

ANNEXE (à rendre avec la feuille de copie).

Courbe pH = f(V) de l’exercice 2


pH)

V(mL)

Courbe x = f(t2) de l’exercice 5


x(cm)

t2(s2)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 10 G 18 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
On donne les masses molaires :
M(C) = 12 g.mol-1 ; M(H) = 1 g.mol-1 ; M(N) = 14 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1 ; M(Na) = 23 g.mol-1
EXERCICE 1 (03 points)
Les protéines entrent dans la constitution des organismes vivants et participent à leur fonctionnement en
intervenant dans un grand nombre de réactions biochimiques. Ce sont des macromolécules constituées
par association d’acides aminés par liaison peptidique.
On se propose d’identifier un dipeptide noté D, résultant de la réaction entre deux acides aminés A et B.
1.1 Des méthodes d’analyse quantitative ont permis de déterminer les pourcentages massiques de
carbone, d’hydrogène et d’azote du composé A ; soient :
% C = 40,45 % H = 7,87 % N = 15,72
1.1.1 Le composé A ne contenant qu’un atome d’azote par molécule, vérifier que sa formule brute
s’écrit : C3H7NO2 (0,5 pt)
1.1.2 Le composé A est précisément un acide  -aminé. Ecrire sa formule semi-développée et
donner son nom dans la nomenclature officielle. (0,5 pt)

1.2 Par réaction de A avec un autre acide -aminé B de formule, H2N– CH – CO2H , on obtient le
dipeptide D.
C4 H 9
1.2.1 Ecrire la formule semi-développée de B sachant que sa molécule contient deux atomes de
carbone asymétriques et donner son nom dans la nomenclature officielle. (0,5 pt)
1.2.2 Ecrire, à l’aide de formules développées, l’équation-bilan traduisant la synthèse du dipeptide D
sachant que A est l’acide -aminé N–terminal. Entourer la liaison peptidique. (0,5 pt)
1.3 On effectue une décarboxylation de A, par chauffage. Le composé organique azoté E obtenu est
dissout dans de l’eau pour donner une solution (S).
1.3.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de décarboxylation de A. Nommer le produit E(0,5 pt)
1.3.2 La concentration molaire de (S) est C = 0,15 mol L-1 et son pH = 12. Déterminer le pKa du
couple acide-base correspondant à E. (0,5 pt)

EXERCICE 2 (03 points)


Sous l’action de ferments lactiques, le lactose contenu dans le lait se transforme en acide lactique. A
25°C, si la teneur en acide lactique dépasse 5 g.L -1, le lait se caille (la caséine coagule, le lait se sépare
en caillé et sérum, l’acide lactique se retrouve dans le sérum). Le dosage de l’acidité du lait permet
d’apprécier son état de conservation. On admettra que le seul acide présent dans le lait est l’acide
lactique de formule : CH3 – CH(OH) – COOH.
2.1 Expliquer pourquoi la molécule d’acide lactique est chirale. Donner la représentation des deux
énantiomères de l’acide lactique. (0,75 pt)
2.2 On se propose de doser l’acide lactique présent dans un lait non pasteurisé à l’aide d’une solution
d’hydroxyde de sodium S de concentration 0,05 mol.L-1 ; mais on dispose d’une solution S0 d’hydroxyde
de sodium de concentration bien connue C0 = 0,500 mol.L-1.
A partir de la solution S0, décrire le protocole expérimental permettant de préparer 100 mL de solution
d’hydroxyde de sodium S de concentration molaire 0,05 mol.L-1 qui servira pour le dosage.(0,75 pt)
2.3 Dans un bécher, on verse 20 mL de lait. On remplit une burette de la solution S d’hydroxyde de
sodium à 0,05 mol.L-1 puis on verse progressivement cette solution dans le bécher. Les mesures de pH
ont permis de tracer la courbe pH = f(V) où V est le volume de soude ajouté (voir courbe à la page 5).
2.3.1 Déterminer les coordonnées du point équivalent. On explicitera la méthode utilisée.(0,75 pt)
2.3.2 Déterminer la concentration de l’acide lactique dans le lait étudié. En déduire la masse d’acide
lactique par litre de lait. Le lait étudié est-il caillé ? Justifier. (0,75 pt)

…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 10 G 18 AH 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 3 (04,5 points)
Depuis Galilée, les pendules pesants ont été l’objet d’études approfondies, car ils ont constitué du XIXè
au XXè siècle, l’organe essentiel des horloges de précision.
Un pendule pesant est constitué d’un solide pouvant osciller autour d’un axe fixe, de part et d’autre de
sa position de repos, sous l’action de son poids. La balançoire, le porte-clés, le balancier d’une horloge
en constituent des exemples.
Un modèle simplifié du pendule pesant est le pendule simple. Celui-ci est constitué d’un solide ponctuel
suspendu en un point par un fil inextensible de longueur très supérieure à la dimension du solide.
On étudie le mouvement d’un pendule simple constitué d’une bille ponctuelle de masse m = 50 g
suspendue en un point fixe O par un fil inextensible de longueur ℓ = 50 cm.
Initialement le pendule est en équilibre stable, le fil est alors vertical et le solide est en dessous de O.
Dans toute la suite les frottements seront négligés.
3.1 Dans un premier temps, le solide est écarté légèrement de sa position d’équilibre stable puis
abandonné sans vitesse initiale. Le système effectue alors de part et d’autre de cette position d’équilibre,

des oscillations périodiques, de faibles amplitudes, de période T = 2  . Evaluer la période de ces
g
oscillations. Quelle devrait être la valeur de la longueur du fil pour que le pendule « batte la seconde »
(une demi-oscillation dure 1 seconde)? On prendra g = 9,8 m.s-2. (0,5 pt)
3.2 On écarte maintenant le fil du pendule de sa position d’équilibre jusqu’à la position définie par l’angle
0 = = 15°.(voir fig ci-dessous) et on lance la bille dans le plan XOY avec le vecteur vitesse
dirigé vers le bas et tangent au cercle de rayon l et de centre O. On repère la position de la bille à un
instant t par l’angle  = .

O
X θ0
θ

M0

A Sol

Y
3.2.1 Par application du théorème de l’énergie cinétique établir l’expression de la vitesse de la bille en
M en fonction de v 0, g, ℓ,  et 0. (0,5 pt)
3.2.2 En utilisant le théorème du centre d’inertie au point M ; établir l’expression de la tension T du fil
en M en fonction de v 0, ℓ, 0, , g et m. (0,75 pt)
3.2.3 Exprimer la valeur minimale V0m de la vitesse V0 pour que la bille effectue un tour complet le fil
restant tendu et la calculer. (0,5 pt)
3-2.4 Le pendule est à nouveau lancé à partir de M0 avec un vecteur vitesse ’ dirigé vers le bas,
tangent au cercle de rayon l et de centre O, de valeur V’0 = 4,15 m.s . Mais le fil se casse quand la
-1

bille passe pour la première fois au point A repéré par l’angle  =  OX, OA  = 45°.
 

3-2.4-1 Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse V A de la bille au point A. (0,5 pt)
…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
3-2.4-2 Déterminer, dans le repère orthonormé  Ox, Oy  donné dans le schéma précédent, les
 
équations horaires du mouvement de la bille après sa libération. (0,75 pt)
3-2.4-3 En posant u =  cos α  x , montrer que, dans le repère orthonormé  Ox, Oy  , l’équation de
 
g u
la trajectoire de la bille après sa libération s’écrit : y = u2    sinα . (0,5 pt)
2 2
2v sin α tanα
A
3-2.4-4 Déterminer l’abscisse du point d’impact I de la bille sur le sol horizontal qui se trouve à une
distance h = 1,5 m au dessous du point O. (0,5 pt)

EXERCICE 4 (05,5 points)


La bobine et le condensateur sont deux composants électriques courants, utilisés dans les circuits les
plus divers : microprocesseurs d’ordinateurs, horloges électroniques, émetteurs et récepteurs radios et
télé, amplificateurs, etc.
L’objectif visé dans cet exercice est d’étudier la charge d’un condensateur et sa décharge à travers une
bobine en série avec une résistance réglable R.
4.1 Un condensateur de capacité C =1 μF, initialement déchargé, est
placé en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 10 kΩ., K q R
un interrupteur K et un générateur G de résistance négligeable qui
maintient entre ses bornes une tension constante U 0 = 5 V. A B
Le circuit est schématisé ci-contre (figure 1). C
Le sens d’orientation choisi est indiqué sur ce schéma et q désigne la
charge de l’armature liée à A.
L’interrupteur K est fermé à la date t = 0.
Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uAB(t) au cours de G
cette étape de charge du condensateur. (0,5 pt)
4.2 Vérifier que uAB(t) = U0 (1- e- t /  ) est solution de l’équation Figure 1
différentielle précédemment établie, relation où  est une constante
que l’on exprimera en fonction de R et C. Calculer  . (0,5 pt)
4.3 Afin de vérifier expérimentalement la loi de variation de uAB(t) et de déterminer la valeur de  , on
relève la valeur de uAB à différentes dates t. On obtient le tableau suivant :
t (ms) 0 2,5 5 9 15 20 25 30 35 40 50
uAB(V) 0,0 0,9 2,0 2,9 3,8 4,2 4,5 4,7 4,9 5,0 5,0

4.3.1 Tracer le graphe uAB = f(t) avec les échelles suivantes : 1cm pour 5ms
en abscisses et 2 cm pour 1V en ordonnées. L’allure du graphe obtenu est-il en accord avec
l’expression de uAB(t) donnée en 4.2 ? (0,5 pt)
4.3.2 En utilisant la courbe, déterminer la valeur de  . Comparer le résultat à la valeur théorique
trouvée en 4.2 et conclure. (0,5 pt)
4.4 Exprimer l’intensité instantanée du courant électrique i(t) en
du AB K q R
fonction de , dérivée première de uAB(t) en fonction du temps.
dt A B
i
En déduire l’expression de i(t) en fonction de U0, R, C et t. C
Représenter l’allure de la courbe i(t) = f(t). (0,75 pt)
4.5. Le condensateur précédent, chargé sous la tension U 0 = 5V, est L
déchargé à la date t = 0 à travers une bobine d’inductance L et de
résistance négligeable, en série avec une résistance R réglable
(figure 2).
4.5.1 Etablir l’équation différentielle régissant la décharge du Figure 2
condensateur et vérifiée par la charge q(t). L’orientation choisie est
indiquée sur le schéma. (0,5 pt)
d  Li 2 q 2 
Ri 2
 0
dt  2 2C 
4.5.2 Etablir l’équation : (0,5 pt)

…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.5.3 Interpréter cette relation en termes d’énergie et expliquer comment elle traduit le bilan
énergétique du circuit Préciser le sens de variation de l’énergie du circuit. . (0, 5 pt)
4.5.4 Partant d’une faible valeur de la résistance R, on augmente progressivement sa valeur. On
peut alors obtenir trois régimes principaux de fonctionnement du circuit RLC. Nommer ces régimes et
les représenter sur un même système d’axes en ébauchant les différentes courbes de la tension
uAB(t) en fonction du temps. (0,75 pt)
4.5.5Quel est le régime particulier si R = 0? Donner l’expression T0 des oscillations obtenues.(0,5 pt)

EXERCICE 5 (04 points)


L'induction magnétique est un phénomène physique qui se manifeste par la production d'une différence
de potentiel électrique aux bornes d'un conducteur électrique ou encore d'un courant électrique en son
sein. Ce phénomène, lié à une variation de flux, est utilisé, entre autres, dans les transformateurs
électriques, les bobines, les ralentisseurs électromagnétiques des poids lourds et les plaques à induction
grâce aux courants induits (courants de Foucault).
Deux rails conducteur AT et A’T’ rectilignes, parallèles, distants de  , sont disposés suivant deux lignes
de plus grande pente d’un plan incliné d’un angle  = 15° par rapport au plan horizontal.
Une tige conductrice MN de masse m, de résistance r et de longueur sensiblement égale à  peut
glisser sur les rails. Les extrémités supérieures des rails sont reliées par l’intermédiaire d’un interrupteur
K et d’un résistor de résistance R. On négligera les résistances des rails.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme B , vertical ascendant.

R
’ B
K X‘
A
’ O M
M
A
A’ ’

N N
< T
< 
<
< T’
< X
<
<
<
<
5.1 L’interrupteur K étant ouvert, on <abandonne, à la date t = 0, sans vitesse initiale, la tige MN du
haut des rails : le milieu de la tige <coïncide alors avec l’origine O du repère d’étude X’OX.
On relève les valeurs x de l’abscisse< du milieu de la tige et les dates t correspondantes.
Ce qui a permis de tracer la courbe <x = f(t2) jointe en annexe (page 5).
5.1.1 Déterminer, à partir du graphe,< la nature du mouvement de la tige. (0,75 pt)
5.1.2 Montrer qu’il existe des forces < de frottement. Exprimer et calculer leur intensité supposée
constante. < (0,5 pt)
<
5.2 On ferme l’interrupteur K à la date< t1 = 3 s lorsque la tige a acquis une vitesse de norme V1.
5.2.1. Evaluer la valeur de la vitesse< V1 à l’instant où on ferme K. (0,5 pt)
5.2.2 Exprimer puis calculer l’intensité< I1 du courant qui apparaît dans le circuit AMNA’ à la date t 1.
Préciser son sens sur un schéma clair < et justifier. (0,75 pt)
<
5.2.3. Pour t = t1, appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige et en déduire que le vecteur
 <
accélération a est opposé au vecteur < vitesse V .Décrire le mouvement ultérieur de la tige (0,75 pt)
5.2.4. Etablir l’équation différentielle< vérifiée par la vitesse v(t) de la tige pour t > t1. En déduire la
valeur de la vitesse limite V2 atteinte< par la tige. (0,75 pt)
<
Données numériques :g = 9,8 m.s-2,< m = 15 g,  = 10 cm, B = 1T, R = r = 0,5 Ω.
<
<
<
< …/...5
SCIENCESPHYSIQUES < 5/5 10 G 18 A 01
<
<
<
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

ANNEXE (à rendre avec la feuille de copie).

Courbe pH = f(V) de l’exercice 2


pH)

V(mL)

Courbe x = f(t2) de l’exercice 5


x(cm)

t2(s2)
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 10 G 18 A R
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.

EXERCICE 1 (03 points)


On se propose d’étudier la cinétique de la réaction entre l’ion permanganate MnO4-, en milieu acide avec
l’acide oxalique H2C2O4
Pour cela, on dispose d’une solution S1 de permanganate de potassium de concentration molaire
c1=7,2.10-4 mol.L-1 acidifiée par une solution d’acide sulfurique et d’une solution S2 d’acide oxalique de
concentration molaire c2= 2.10-3 mol.L-1 .
On prélève v1=25 mL de solution S1 et on ajoute, à la date t = 0, un volume v2=15 mL de solution S2.
La solution S obtenue est maintenue à température constante.
Par une méthode appropriée on a pu suivre la variation de la concentration des ions permanganate dans
le mélange en fonction du temps. La courbe ci-après est obtenue.
-
[MnO4 ] en
-4 -1
10 mol.L

1.1 Ecrire l’équation bilan de la réaction de l’ion permanganate en milieu acide avec l’acide oxalique
sachant que les couples oxydant/réducteurs mis en jeu sont : MnO4-/Mn2+ et CO2/H2CO4. (0,5 pt)
1.2 Calculer la quantité d’ions permanganate présents dans la solution S à la date t = 0 et la valeur de
la concentration [MnO4-] de ces ions dans S à cette date. (0,5 pt)
1.3 Calculer la quantité d’acide oxalique présent dans la solution S à la date t = 0. En déduire le réactif
limitant. (0,5 pt)
1.4 Après avoir défini la vitesse instantanée de disparition de l’ion permanganate, déterminer
graphiquement la valeur de cette vitesse aux dates t = 0, t = 50 s et t = 120 s. La méthode utilisée devra
être justifiée. (0,75 pt)
1.5 Comment varie cette vitesse entre les dates 0 et 200 s? (0,25 pt)
1.6 Quels sont, en général, les facteurs qui interviennent sur l’évolution de la vitesse de disparition d’un
réactif ? En quoi cette réaction est-elle un peu particulière ? (0,5pt)
…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/4 10 G 18 A R
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 2 (03 points)
On lit sur l’étiquette d’une bouteille contenant une solution commerciale d’ammoniac S0 les indications :
contient 20% en masse d’ammoniac, densité = 0,92, masse molaire, M(NH3) = 17 g.mol-1.
2-1 Calculer la concentration molaire C0 en ammoniac de cette solution commerciale S0. (0,5 pt)
2-2 On se propose de déterminer par titrage acido-basique la concentration molaire de la solution
commerciale. Celle-ci étant très concentrée, on en dilue une partie pour obtenir une solution S.
On dispose de la verrerie suivante :
- béchers : 50 mL, 100 mL, 250 mL ;
- erlenmeyers : 125 mL, 250 mL, 1L ;
- fioles jaugées : 100 mL, 250 mL, 500 mL, 1 L ;
- pipettes jaugées : 1 mL, 5 mL, 10 mL, 25 mL ;
- éprouvettes : 10 mL, 25 mL, 50 mL.
Justifiez le choix du matériel pour diluer 1000 fois la solution commerciale et donnez le mode opératoire
complet de la dilution. (0,75 pt)
2-3 La solution diluée S est titrée par une solution A d’acide chlorhydrique de concentration
CA= 0,015 mol/L. Dans 20,0 mL de solution diluée S, on verse progressivement la solution A et on
mesure après chaque ajout le pH de la solution. Les résultats suivants sont obtenus

VA(mL) 0 1,0 2,0 3,0 5,0 7,0 9,0 11,0 13,0 14,0 14,5 15,0 16,0 17,0 18,0 20,0

pH 10,0 10,3 10,0 9,8 9,5 9,2 9,0 8,7 8,2 7,3 4,4 3,6 3,2 3,0 2,8 2,7

2-3-1 Faire le schéma du dispositif expérimental permettant de réaliser ce dosage. (0,25 pt)
2-3-2 Représenter le graphe pH = f(VA).. (0,75 pt)
2-3-3 Déterminer le point d’équivalence. (0,25 pt)
2-4 Déterminer la concentration C0 de la solution commerciale. Comparer avec le résultat trouvé en 2.1
(0,5 pt)
EXERCICE 3 (04 points)
Dans tout le problème on négligera la résistance de l’air et on prendra g = 9,8 m.s-1
3.1 Un avion humanitaire vole horizontalement à une altitude h = 6000 m à la vitesse v0 = 750 km.h-1.par
rapport au référentiel terrestre. Il laisse tomber un colis de nourriture et de médicaments, de masse m,
en passant par la verticale d’un point A. Pour simplifier, on suppose que le colis est ponctuel et que sa
vitesse initiale par rapport au référentiel terrestre est celle de l’avion. Le mouvement est étudié dans le
repère (OX, OY) du référentiel terrestre supposé galiléen. L’axe OX est horizontal. L’axe OY est vertical
et orienté vers le bas. Les origines des temps et de l’espace seront prises à l’instant où le colis est lâché.
3.1.1 Etudier le mouvement du colis (on donnera les caractéristiques cinématiques : accélération,
vitesse et position en fonction du temps). (01 pt)
3.1.2 Etablir l’équation de la trajectoire du colis et ébaucher cette trajectoire. (0,5 pt)
3.2 Déterminer le temps nécessaire pour que le colis atteigne le sol. (0,5 pt)
3.3 Quelle distance aura parcourue l’avion lorsque le colis atteindra le sol ? (0,5 pt)
3.4 A quelle distance du point A se trouve le colis lorsqu’il arrive au sol ? (0,5 pt)
3.5 On suppose maintenant qu’au au point O, origine des espaces située sur la verticale de A, l’avion
volant toujours horizontalement à une altitude h = 6000 m, a une vitesse initiale qui fait un angle
β = 10 avec la verticale. Quelle est la durée t’ de chute du colis ?
0
(0,5 pt)
En déduire à quelle distance du point A atterrit le colis. L’origine O est située sur la verticale de A.
3.6 Toujours dans les conditions 3.5, de quelle hauteur h’ aurait – on dû lâcher le colis pour qu’il tombe à
une distance de moins de 100 m de A ? (0,5 pt)
EXERCICE 4 (05 points)
Un générateur impose une tension sinusoïdale uNM de valeur efficace U0 constante aux bornes d’un
dipôle NM constitué d’un condensateur de capacité C, d’une self pure d’inductance L et d’un conducteur
ohmique de résistance R, tous montés en série (figure 1). L’ampèremètre, de résistance négligeable,
indique une intensité efficace Ieff = 14 mA.
4.1 On visualise à l’aide d’un oscilloscope bicourbe la tension aux bornes du résistor à la voie A et la
tension aux bornes du dipôle série (R,L,C) à la voie B. Recopier la figure 1 et schématiser les
branchements à l’oscilloscope. (0,5 pt)
4.2 On obtient les oscillogrammes 1 et 2 de la figure 2. Déduire des courbes observées la pulsation de la
tension sinusoïdale sachant que la sensibilité horizontale est de 1ms.div-1 (01 pt)
/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/4 10 G 18 A R
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.3 Après avoir identifié l’oscillogramme correspondant à chaque tension, déterminer :
- le déphasage θ de la tension uNM sur l’intensité i du courant qui parcourt le circuit
- la valeur de la tension efficace U0 aux bornes du générateur et celle de la tension efficace aux
bornes du résistor,
- l’impédance du dipôle MN,
- la résistance R du conducteur ohmique. (02 pt)
On donne : la sensibilité verticale, la même pour les deux voies, est de 1V.div-1

M i 1
N
R (L) C

uNM

Figure 1 Figure 2
4.4 On modifie la pulsation de la tension délivrée par le générateur. Les deux courbes sont en phase
pour la pulsation ω0 = 1500 rad.s-1
4.4.1 Déterminer la valeur de la capacité C sachant que la valeur de l’inductance est L = 100 mH.
(0,5 pt)
4.4.2 Que vaut l’impédance du dipôle (R,L,C) à cette pulsation ?
En déduire la nouvelle valeur de l’intensité efficace du courant. (0,5 pt)
4.4.3 Evaluer la tension efficace aux bornes du condensateur. (0,5 pt)
EXERCICE 5 (05 points)
Le spectre d’émission d’un élément permet de reconnaître celui-ci partout où il se trouve même à l’état
de traces. C’est le principe de l’analyse spectrale qui, en astrophysique, fournit des renseignements
précieux sur les astres.
On considère un « hydrogénoïde » contenant Z protons dans son noyau autour duquel gravite un seul
électron appelé « électron optique », de masse m et de charge – e.
La masse du noyau est M et sa charge +Z e.
5.1 On admet que le noyau N est fixe, tandis que l’électron décrit une orbite circulaire de centre N, de
rayon r
5.1.1 Donner l’expression de la force d’attraction électrostatique qui agit sur l’électron.
et montrer que le mouvement de l’électron est uniforme. (0,5 pt)
5.1.2 Montrer que l’énergie cinétique de l’électron sur une orbite de rayon r est donnée par
1 Ze 2 - Ze 2
l’expression EC = et que l’énergie potentielle est donnée par Ep =
8πε 0r 4πε 0 r
(0,5 pt)
1 Ze 2
5.1.3 En déduire que l’énergie totale de l’électron donc l’atome (N fixe) E= − .
8πε 0 r
(0,25 pt)
5.2. Pour interpréter le spectre de raies de la série de Balmer. Bohr introduit la condition de
h
quantification du moment cinétique : E = m.v.r = n

5.2.1 Quels sont alors les rayons rn d’orbites possibles de l’électron ? (0,5 pt)

/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/4 10 G 18 A R
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

5.2.2 Calculer r1 = ao : rayon de la première orbite de Bohr (n = 1 ; Z = 1) (0,5 pt)


5.3. En tenant compte de la quantification des rayons rn et de l’expression de l’énergie E du système
atomique proposé, donner l’expression de En en fonction, Z, m, e, h, ε0 et n et montrer que En et
quantifiée. (01 pt)
5.4 Le calcul de constantes figurant dans l’expression de En établit conduit à écrire
13,6 Z 2
En = − (eV)
n2
Calculer l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène (Z = 1), de l’hélium ionisé He+ (Z = 2) et du
Litihium ionisé Li2+ (Z = 3) ; à partir de l’état fondamental n = 1. (0,75 pt)
5.5. Les radiations monochromatiques émises dans le visible et le proche ultraviolet par l’atome
d’hydrogène, constituent la série de Balmer. Les longueurs d’onde de ces raies sont (exprimées en
angström) vérifient la relation suivante.
λ 0 n2
λ= , n : étant un entier et λ0 = 3645 A°
n2 − 4
5.5.1 Indiquer la plus petite valeur possible de n et en déduire la .longueur d’onde de la raie
correspondante. (0,5 pt)
5.5.2 Quels sont le nombre et les longueurs d’onde des raies visibles de ce spectre, si ce
o
dernier est limité du côté de l’ultraviolet par la longueur d’onde λv = 4000 A du violet ?
(0,5 pt)
Données :
Permitivité du vide : ε0 = 8,854.10-12 SI
Constante de Planck : h = 6,62.10-34 J.s
Masse de l’électron m = 9,11.10-31 kg
Charge élémentaire e = 1,6.10-19 C
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 10 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
On donne les masses molaires :
M(C) = 12 g.mol-1 ; M(H) = 1 g.mol-1 ; M(N) = 14 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1 ; M(Na) = 23 g.mol-1
EXERCICE 1 (03 points)
Les protéines entrent dans la constitution des organismes vivants et participent à leur fonctionnement en
intervenant dans un grand nombre de réactions biochimiques. Ce sont des macromolécules constituées
par association d’acides aminés par liaison peptidique.
On se propose d’identifier un dipeptide noté D, résultant de la réaction entre deux acides aminés A et B.
1.1 Des méthodes d’analyse quantitative ont permis de déterminer les pourcentages massiques de
carbone, d’hydrogène et d’azote du composé A ; soient :
% C = 40,45 % H = 7,87 % N = 15,72
1.1.1 Le composé A ne contenant qu’un atome d’azote par molécule, vérifier que sa formule brute
s’écrit : C3H7NO2 (0,5 pt)
1.1.2 Le composé A est précisément un acide α -aminé. Ecrire sa formule semi-développée et
donner son nom dans la nomenclature officielle. (0,5 pt)

1.2 Par réaction de A avec un autre acide α-aminé B de formule, H2N– CH – CO2H , on obtient le
dipeptide D.
C4H9
1.2.1 Ecrire la formule semi-développée de B sachant que sa molécule contient deux atomes de
carbone asymétriques et donner son nom dans la nomenclature officielle. (0,5 pt)
1.2.2 Ecrire, à l’aide de formules développées, l’équation-bilan traduisant la synthèse du dipeptide D
sachant que A est l’acide α-aminé N–terminal. Entourer la liaison peptidique. (0,5 pt)
1.3 On effectue une décarboxylation de A, par chauffage. Le composé organique azoté E obtenu est
dissout dans de l’eau pour donner une solution (S).
1.3.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de décarboxylation de A. Nommer le produit E(0,5 pt)
1.3.2 La concentration molaire de (S) est C = 0,15 mol L-1 et son pH = 12. Déterminer le pKa du
couple acide-base correspondant à E. (0,5 pt)

EXERCICE 2 (03 points)


Sous l’action de ferments lactiques, le lactose contenu dans le lait se transforme en acide lactique. A
25°C, si la teneur en acide lactique dépasse 5 g.L -1, le lait se caille (la caséine coagule, le lait se sépare
en caillé et sérum, l’acide lactique se retrouve dans le sérum). Le dosage de l’acidité du lait permet
d’apprécier son état de conservation. On admettra que le seul acide présent dans le lait est l’acide
lactique de formule : CH3 – CH(OH) – COOH.
2.1 Expliquer pourquoi la molécule d’acide lactique est chirale. Donner la représentation des deux
énantiomères de l’acide lactique. (0,75 pt)
2.2 On se propose de doser l’acide lactique présent dans un lait non pasteurisé à l’aide d’une solution
d’hydroxyde de sodium S de concentration 0,05 mol.L-1 ; mais on dispose d’une solution S0 d’hydroxyde
de sodium de concentration bien connue C0 = 0,500 mol.L-1.
A partir de la solution S0, décrire le protocole expérimental permettant de préparer 100 mL de solution
d’hydroxyde de sodium S de concentration molaire 0,05 mol.L-1 qui servira pour le dosage.(0,75 pt)
2.3 Dans un bécher, on verse 20 mL de lait. On remplit une burette de la solution S d’hydroxyde de
sodium à 0,05 mol.L-1 puis on verse progressivement cette solution dans le bécher. Les mesures de pH
ont permis de tracer la courbe pH = f(V) où V est le volume de soude ajouté (voir courbe à la page 5).
2.3.1 Déterminer les coordonnées du point équivalent. On explicitera la méthode utilisée.(0,75 pt)
2.3.2 Déterminer la concentration de l’acide lactique dans le lait étudié. En déduire la masse d’acide
lactique par litre de lait. Le lait étudié est-il caillé ? Justifier. (0,75 pt)

…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 10 G 18 AH 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 3 (04,5 points)
Depuis Galilée, les pendules pesants ont été l’objet d’études approfondies, car ils ont constitué du XIXè
au XXè siècle, l’organe essentiel des horloges de précision.
Un pendule pesant est constitué d’un solide pouvant osciller autour d’un axe fixe, de part et d’autre de
sa position de repos, sous l’action de son poids. La balançoire, le porte-clés, le balancier d’une horloge
en constituent des exemples.
Un modèle simplifié du pendule pesant est le pendule simple. Celui-ci est constitué d’un solide ponctuel
suspendu en un point par un fil inextensible de longueur très supérieure à la dimension du solide.
On étudie le mouvement d’un pendule simple constitué d’une bille ponctuelle de masse m = 50 g
suspendue en un point fixe O par un fil inextensible de longueur ℓ = 50 cm.
Initialement le pendule est en équilibre stable, le fil est alors vertical et le solide est en dessous de O.
Dans toute la suite les frottements seront négligés.
3.1 Dans un premier temps, le solide est écarté légèrement de sa position d’équilibre stable puis
abandonné sans vitesse initiale. Le système effectue alors de part et d’autre de cette position d’équilibre,
l
des oscillations périodiques, de faibles amplitudes, de période T = 2 π . Evaluer la période de ces
g
oscillations. Quelle devrait être la valeur de la longueur du fil pour que le pendule « batte la seconde »
(une demi-oscillation dure 1 seconde)? On prendra g = 9,8 m.s-2. (0,5 pt)
3.2 On écarte maintenant le fil du pendule de sa position d’équilibre jusqu’à la position définie par l’angle
θ0 = = 15°.(voir fig ci-dessous) et on lance la bille da ns le plan XOY avec le vecteur vitesse
dirigé vers le bas et tangent au cercle de rayon l et de centre O. On repère la position de la bille à un
instant t par l’angle θ = .

O
X θ0
θ

M0

A Sol

Y
3.2.1 Par application du théorème de l’énergie cinétique établir l’expression de la vitesse de la bille en
M en fonction de v0, g, ℓ, θ et θ0. (0,5 pt)
3.2.2 En utilisant le théorème du centre d’inertie au point M ; établir l’expression de la tension T du fil
en M en fonction de v0, ℓ, θ0, θ, g et m. (0,75 pt)
3.2.3 Exprimer la valeur minimale V0m de la vitesse V0 pour que la bille effectue un tour complet le fil
restant tendu et la calculer. (0,5 pt)
3-2.4 Le pendule est à nouveau lancé à partir de M0 avec un vecteur vitesse ’ dirigé vers le bas,
tangent au cercle de rayon l et de centre O, de valeur V’0 = 4,15 m.s . Mais le fil se casse quand la
-1

bille passe pour la première fois au point A repéré par l’angle α =  OX, OA  = 45°.
 
r
3-2.4-1 Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse V A de la bille au point A. (0,5 pt)
…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
3-2.4-2 Déterminer, dans le repère orthonormé  Ox, Oy  donné dans le schéma précédent, les
 
équations horaires du mouvement de la bille après sa libération. (0,75 pt)
3-2.4-3 En posant u = l cos α − x , montrer que, dans le repère orthonormé  Ox, Oy  , l’équation de
 
g u
la trajectoire de la bille après sa libération s’écrit : y = u2 + + l sinα . (0,5 pt)
2 2
2v sin α tanα
A
3-2.4-4 Déterminer l’abscisse du point d’impact I de la bille sur le sol horizontal qui se trouve à une
distance h = 1,5 m au dessous du point O. (0,5 pt)

EXERCICE 4 (05,5 points)


La bobine et le condensateur sont deux composants électriques courants, utilisés dans les circuits les
plus divers : microprocesseurs d’ordinateurs, horloges électroniques, émetteurs et récepteurs radios et
télé, amplificateurs, etc.
L’objectif visé dans cet exercice est d’étudier la charge d’un condensateur et sa décharge à travers une
bobine en série avec une résistance réglable R.
4.1 Un condensateur de capacité C =1 µF, initialement déchargé, est
placé en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 10 kΩ., K q R
un interrupteur K et un générateur G de résistance négligeable qui
maintient entre ses bornes une tension constante U0 = 5 V. A B
Le circuit est schématisé ci-contre (figure 1). C
Le sens d’orientation choisi est indiqué sur ce schéma et q désigne la
charge de l’armature liée à A.
L’interrupteur K est fermé à la date t = 0.
Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uAB(t) au cours de G
cette étape de charge du condensateur. (0,5 pt)
4.2 Vérifier que uAB(t) = U0 (1- e- t / τ ) est solution de l’équation Figure 1
différentielle précédemment établie, relation où τ est une constante
que l’on exprimera en fonction de R et C. Calculer τ . (0,5 pt)
4.3 Afin de vérifier expérimentalement la loi de variation de uAB(t) et de déterminer la valeur de τ , on
relève la valeur de uAB à différentes dates t. On obtient le tableau suivant :
t (ms) 0 2,5 5 9 15 20 25 30 35 40 50
uAB(V) 0,0 0,9 2,0 2,9 3,8 4,2 4,5 4,7 4,9 5,0 5,0

4.3.1 Tracer le graphe uAB = f(t) avec les échelles suivantes : 1cm pour 5ms
en abscisses et 2 cm pour 1V en ordonnées. L’allure du graphe obtenu est-il en accord avec
l’expression de uAB(t) donnée en 4.2 ? (0,5 pt)
4.3.2 En utilisant la courbe, déterminer la valeur de τ . Comparer le résultat à la valeur théorique
trouvée en 4.2 et conclure. (0,5 pt)
4.4 Exprimer l’intensité instantanée du courant électrique i(t) en
du AB K q R
fonction de , dérivée première de uAB(t) en fonction du temps.
dt A B
i
En déduire l’expression de i(t) en fonction de U0, R, C et t. C
Représenter l’allure de la courbe i(t) = f(t). (0,75 pt)
4.5. Le condensateur précédent, chargé sous la tension U0 = 5V, est L
déchargé à la date t = 0 à travers une bobine d’inductance L et de
résistance négligeable, en série avec une résistance R réglable
(figure 2).
4.5.1 Etablir l’équation différentielle régissant la décharge du Figure 2
condensateur et vérifiée par la charge q(t). L’orientation choisie est
indiquée sur le schéma. (0,5 pt)
d  Li q 
2 2

R i2 + + =0
dt  2 2C 
4.5.2 Etablir l’équation : (0,5 pt)

…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.5.3 Interpréter cette relation en termes d’énergie et expliquer comment elle traduit le bilan
énergétique du circuit Préciser le sens de variation de l’énergie du circuit. . (0, 5 pt)
4.5.4 Partant d’une faible valeur de la résistance R, on augmente progressivement sa valeur. On
peut alors obtenir trois régimes principaux de fonctionnement du circuit RLC. Nommer ces régimes et
les représenter sur un même système d’axes en ébauchant les différentes courbes de la tension
uAB(t) en fonction du temps. (0,75 pt)
4.5.5Quel est le régime particulier si R = 0? Donner l’expression T0 des oscillations obtenues.(0,5 pt)

EXERCICE 5 (04 points)


L'induction magnétique est un phénomène physique qui se manifeste par la production d'une différence
de potentiel électrique aux bornes d'un conducteur électrique ou encore d'un courant électrique en son
sein. Ce phénomène, lié à une variation de flux, est utilisé, entre autres, dans les transformateurs
électriques, les bobines, les ralentisseurs électromagnétiques des poids lourds et les plaques à induction
grâce aux courants induits (courants de Foucault).
Deux rails conducteur AT et A’T’ rectilignes, parallèles, distants de l , sont disposés suivant deux lignes
de plus grande pente d’un plan incliné d’un angle α = 15° par rapport au plan horizontal.
Une tige conductrice MN de masse m, de résistance r et de longueur sensiblement égale à l peut
glisser sur les rails. Les extrémités supérieures des rails sont reliées par l’intermédiaire d’un interrupteur
K et d’un résistor de résistance R. On négligera les résistances des rails.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme B , vertical ascendant.

R ur
’ B
K X‘
A
’ O M
M
A
A’ ’

N N
T
α

T’
X

5.1 L’interrupteur K étant ouvert, on abandonne, à la date t = 0, sans vitesse initiale, la tige MN du
haut des rails : le milieu de la tige coïncide alors avec l’origine O du repère d’étude X’OX.
On relève les valeurs x de l’abscisse du milieu de la tige et les dates t correspondantes.
Ce qui a permis de tracer la courbe x = f(t2) jointe en annexe (page 5).
5.1.1 Déterminer, à partir du graphe, la nature du mouvement de la tige. (0,75 pt)
5.1.2 Montrer qu’il existe des forces de frottement. Exprimer et calculer leur intensité supposée
constante. (0,5 pt)
5.2 On ferme l’interrupteur K à la date t1 = 3 s lorsque la tige a acquis une vitesse de norme V1.
5.2.1. Evaluer la valeur de la vitesse V1 à l’instant où on ferme K. (0,5 pt)
5.2.2 Exprimer puis calculer l’intensité I1 du courant qui apparaît dans le circuit AMNA’ à la date t1.
Préciser son sens sur un schéma clair et justifier. (0,75 pt)
5.2.3. Pour t = t1, appliquer le théorème du centre d’inertie à la tige et en déduire que le vecteur
r
accélération a est opposé au vecteur vitesse V .Décrire le mouvement ultérieur de la tige (0,75 pt)
5.2.4. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v(t) de la tige pour t > t1. En déduire la
valeur de la vitesse limite V2 atteinte par la tige. (0,75 pt)

Données numériques :g = 9,8 m.s-2, m = 15 g, l = 10 cm, B = 1T, R = r = 0,5 Ω.

…/...5
SCIENCESPHYSIQUES 5/5 10 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

ANNEXE (à rendre avec la feuille de copie).

Courbe pH = f(V) de l’exercice 2


pH)

V(mL)

Courbe x = f(t2) de l’exercice 5


x(cm)

t2(s2)
CORRIGE DE L'EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES DU PREMIER GROUPE

Exercice 1 :(3 points)

1.1 :
1.1.1 : (0,5 pt)

%O : 100 - (40,45 + 7,87 + 15,72) = 35,96


Il s'agit ici de retrouver les pourcentages donnés à partir de la formule brute proposée.
De la formule brute, on tire :
100mC 100 × 36
%C= = = 40,45
M 89
100mH 100 × 7
%H= = = 7,87
M 89
100mH 100 × 14
%N= = = 15,73
M 89
100mO 100 × 32
%O= = = 35,96
M 89
On retrouve les données donc la formule de A est bien C3 H7 N O2
1.1.2 : (0,5 pt)

Formule semi-développée du composé A :

nom : acide 2-amino propanoïque


1.2 :
1.2.1 : (0,5 pt)

Formule semi-développée de B :

nom : acide 2-amino 3-méthyl pentanoïque


1.2.2 : (0,5 pt)

Equation traduisant la synthèse du dipeptide :

1.3 :
1.3.1 : (0,5 pt)

Equation - bilan de la réaction de décarboxylation de A :

nom du produit E : éthanamine


1.3.2 : (0,5 pt)

pH = 12 −→ [H3 O+ ] = 10−12 mol.L−1 et [HO− ] = 10−2 mol.L−1


[CH3 − CH2 − N H3+ ] ≈ [HO− ] = 10−2 mol.L−1

[CH3 − CH2 − N H2 ] = C − [CH3 − CH2 − N H3+ ] = 0, 15 − 10−2 = 0,14 mol.L−1


[CH3 − CH2 − N H2 ] 0, 14
pKA = pH − log + = 12 − log = 10, 85
[CH3 − CH2 − N H3 ] 10−2
Exercice 2 :(3 points)

2.1 : (0,75 pt)

La molécule d'acide lactique est chirale car elle contient un atome de carbone asymétrique.
Représentation des énantiomères :

2.2 : (0,75 pt)

CV 0, 05 × 100
Volume à prélever de la solution S0 : C0 V0 = CV −→ V0 = = = 10 mL
C0 0, 5
On prélève 10 mL de la solution S0 à l'aide d'une pipette graduée que l'on introdduit dans une ole jaugée de
100 mL puis on complète par de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge.
2.3 :
2.3.1 : (0,75 pt)

Les coordonnées du point équivalent E (VE = 12 mL, pHE = 8)


On utilise la méthode des tangentes.
2.3.2 : (0,75 pt)

La concentration de l'acide lactique dans le lait étudié :


CVE 0, 05 × 12
Ca Va = CVE −→ Ca = = = 3.10−2 mol.L−1
Va 20
La masse d'acide lactique par litre de lait :
m = nM = Ca VM = 3.10−2 × 1 × 90 = 2,7 g
Le lait n'est pas caillé car 2,7 g.L−1 < 5 g.L−1
Exercice 3 :(4,5 points)

3.1 : (0,5
s pt)
s
` 50.10−2
T = 2π = 2π = 1, 42s
g 9, 8
La longueur
s du l pour que le pendule "batte la seconde"
` T 2g 22 × 9, 8
T = 2π −→ ` = = ≈ 1m
g 4π 2 4π 2
3.2 :
3.2.1 : (0,5 pt)

Système matériel : la bille


Bilan des forces : le poids P~ et la tension du l T~
Appliquons le théorème de l'énergie cinétique sur le système entre M0 et M.
1 1
mv 2 − mv02 = WP~ + WT~ (1)
2 2
avec WT~ = 0 car T~ est perpendiculaire au déplacement et
WP~ = mgh = mg`(sinθ − sinθ0 )
q
(1) −→ v = v02 + 2g`(sinθ − sinθ0 )

3.2.2 : (0,75 pt)

Système matériel : la bille


Reférentiel : Terrestre
Bilan des forces : le poids P~ et la tension du l T~
Théorème du centre d'inertie : P~ + T~ = m ~a (2)
Repère de Frenet
Projection de (2) sur l'axe normal donne T - Psinθ = man −→ T = Psinθ + man
v2 m
soit T = mgsinθ + m = mgsinθ + (v02 + 2g`(sinθ − sinθ0 ))
` `
mv02
d'où T = + mg(3sinθ − 2sinθ0 )
`
3.2.3 : (0,5 pt)


Pour eectuer un tour complet T ≥ 0 lorsque θ =
2
mv02 3π
soit + mg(3sin − 2sinθ0 ) ≥ 0
` 2
mv02
−→ ≥ mg(3 + 2sinθ0 ) −→ v02 ≥ g`(3 + 2sinθ0 )
`
q q
donc v0m = g`(3 + 2sinθ0 ) = 9, 8 × 0, 5(3 + 2sin15) = 4, 15m/s

3.2.4 :
3.2.4.1
 : (0,5 pt)

direction : tangentelatrajectoireaupointA






~vA sensverslebas


 q
4, 152 + 2 × 9, 8 × 0, 5(sin45 − sin15) = 4, 65m.s−1


 intensit : vA =
3.2.4.2 : (0,75 pt)

Théorème du centre d'inertie sur la bille : P~ = m~a −→ ~a = ~g


Projection
 de cette
 relation sur les axes donne
 :
 ax = 0
  vx = −vA sinα
  x = −vA tsinα + `cosα

−→ −→
 a =g
 
vy = gt + vA cosα  y = 1 gt2 + vA tcosα + `sinα

y

2
3.2.4.3 : (0,5 pt)

u = `cosα − x −→ x = `cosα − u aussi x = −vA tsinα + `cosα

soit −vA tsinα + `cosα = `cosα − u −→ u = vA tsinα


u
et on tire t =
vA sinα
1
On remplace t par sa valeur dans l'équation y = gt2 + vA tcosα + `sinα pour obtenir
2
g u
y= 2 u2 + + `sinα
2vA sin2 α tanα
3.2.4.4 : (0,5 pt)

Pour y = 1,5 m on tire les valeur de u par résolution de l'équation du second degré soient :
u1 = −3, 05 et u2 = 0, 839

d'où l'on tire les valeurs de x soient :


x1 = 3, 40m et x2 = 0, 297m

x1 > `cosα est impossible donc la solution est x2 = 0, 297m

Exercice 4 :(5,5 points)

4.1 :(0,5 pt)

Etablissement de l'équation diérentielle vériée par la tension uAB au cours de cette étape de la charge du
condensateur :
U0 = uAB + uR
dq
avec uR = Ri et i = aussi q = CuAB
dt
dCuAB du
soit uR = R = RC AB
dt dt
donc l'équation diérentielle vériée par la tension est :
duAB
RC + uAB = U0
dt
4.2 :(0,5 pt)

Vérication de la solution de l'équation diérentielle : uAB = U0 1 − e− τ


t
 
duAB U0 − t
= e τ
dt τ
U
On obtient : RC 0 e− τ + U0 1 − e− τ = U0
t t
 
τ
RC − t t
−→ e τ + 1 − e− τ = 1
τ 
RC

− τt
−→ e −1 =0
τ
RC RC
−→ − 1 = 0 −→ =1
τ τ
τ = RC

Application numérique : τ = 10.103 × 1.10−6 = 10−2 s = 10ms


4.3 :
4.3.1 :(0,5 pt)

Le graphe qui a l'allure d'une courbe exponentielle est en accord avec l'expression de uAB
Aussi, avec l'expression uAB = U0 1 − e− τ
t
 

à t = 0 on a uAB = U0 1 − e− τ = U0 (1 − 1) = 0
0
 

et lorsque t → +∞ alors uAB → U0 = 5V


Ce qui se vérie sur la courbe.
4.3.2 :(0,5 pt)

τ est la date à laquelle uAB = 0,63U0 = 3,15 V

A partir du graphe, on cherche l'abscisse du point de la courbe dont l'ordonnée est égale à 3,15 V. On trouve
τ = 10.10−3 s = 10−2 s

Autre méthode : On peut déterminer τ en traçant la tangente à la courbe à l'origine. τ est l'abscisse du point
d'intersection de cette tangente avec la droite d'équation UAB = U0
On remarque que les deux valeurs de τ sont égales. On peut déterminer τ par le calcul ou par la méthode graphique.
4.4 : (0,75 pt)

dq du
i= avec q = CuAB donc i = C AB
dt dt
duAB U0 − t
= e τ et τ = RC
dt τ
CU0 − t U0 − t
donc i = e τ = e τ
RC R
Allure de i(t)

4.5 :
4.5.1 : Equation diérentielle traduisant les variations de la charge q(t) du condensateur.(0,5 pt)

q
Aux bornes du condensateur : uAB =
C
di
Aux bornes de la bobine et du résistor : uBA = Ri + L
dt
q di q di
uAB = −uBA −→ = Ri − L −→ + Ri + L = 0
C dt C dt
dq di d2 q
Aussi i = donc = 2
dt dt dt
q dq d2 q d2 q R dq 1
L'équation devient : + R + L 2 = 0 −→ 2 + + q=0
C dt dt dt L dt LC
4.5.2 : (0,5 pt)

R 1 1
On avait q̈ + q̇ + q = 0 −→ Lq̈ + Rq̇ + q = 0
L LC C
On multiplie les 2 membres de l'égalité par q̇ et on obtient :
1
−→ Lq̈ q̇ + Rq̇ q̇ + q q̇ = 0
C
1 d 2 2 1 dq 2
−→ L q̇ + Rq̇ + =0
2 dt !2C dt
d 1 2 1 q2
−→ Li + + Ri2 = 0
dt 2 2C
4.5.3 : (0,5 pt)
!
d 1 2 1 q2
Li + = −Ri2
dt 2 2C
La variation de l'énergie emmagasinée dans le circuit est égale à l'énergie dissipée par eet Joule au niveau du
résistor.
L'énergie du circuit diminue au cours du temps.
4.5.4 : (0,75 pt)

Les régimes principaux de fonctionnement d'un circuit RLC sont : le régime pseudo-périodique, le régime critique
et le régime apériodique (sous-critique).
Représentation de ces trois régimes.
4.5.5 : (0,5 pt)

Si R = 0 on a un régime périodique et l'expression de la période est T0 = 2π LC
Exercice 5 (4 points)

5.1.
5.1.1 :(0,75 pt)

La courbe est une droite passant par l'origine donc x = kt2


C'est la relation caractéristique du mouvement rectiligne uniformément varié du centre d'inertie d'un solide. Le
mouvement du centre d'inertie de la tige est rectiligne uniformément varié.
5.1.2 :(0,5 pt)

1
x = kt2 et x = aexp t2 donc aexp = 2k
2
90.10−2
La courbe donne k = donc aexp = 90.10−2 m.s−2
2
Appliquons le théorème du centre d'inertie sur la tige en supposant l'absence des forces de frottement :
P~ + R
~ = m~ath

La projection de cette relation sur l'axe X'X donne : math = mgsinα −→ ath = gsinα
Application numérique : ath = 9, 8 × sin15 = 2, 54m.s−2
On constate que aexp < ath donc il existe des forces de frottement.
Le théorème du centre d'inertie sur la tige avec l'existence des forces de frottement donne :
~ + f~ = m~aexp
P~ + R

La projection de cette relation sur l'axe X'X donne : maexp = mgsinα - f


−→ f = m(gsinα - aexp ) = 15.10−3 (9,8 × sin 15 - 90.10−2 ) = 2,45.10−2 N

5.2.
5.2.1 (0,5 pt)

v1 = at1 = 9, 8 × 3 = 1, 56m.s−1

5.2.2 (0,75 pt)


Intensité du courant induit I1
−−→
La tige est orientée de M vers N, la f.e.m induite s'exprime eM N = E
~ m .M N
π
 
avec E
~ m = ~v1 ∧ B
~ = v1 Bsin α + = v1 Bcosα
2
donc eM N = v1 B`cosα
eM N v1 B`cosα
d'où I1 = =
R+r R+r
1, 56 × 1 × 0, 1cos15
Application numérique : I1 = = 0, 15A
1
I1 est supérieur à 0 donc le courant circule M vers N à travers la tige. On peut remarquer aussi que I1 a le même

sens que E
~m

5.2.3 (0,75 pt)

Appliquons le théorème du centre d'inertie sur la tige à la date t1 :


~ + f~ + F~ = m~a
P~ + R

La projection de cette relation sur l'axe X'X donne : ma = mgsinα - f - Fcosα


avec F = I1 `B
1
soit a = gsinα − (f + I1 `Bcosα)
m
1
Application numérique : a = 9, 8 × sin15 − (2, 45.10−2 + 0, 15 × 0, 1 × 1cos15) = −6, 28.10−2 m.s−2
15.10−3
à la date t1 , a < 0 et v > 0 donc ~a et ~v ont des sens contraires donc le mouvement est décéléré dans un premier
temps. La diminution de la vitesse entraîne la diminution de l'intensité de la force de Laplace jusqu'au moment où la
somme des forces s'annule. Le mouvement devient alors uniforme.
5.2.4 (0,75 pt)

Si t > t1 :
Le théorème du centre d'inertie sur la tige donne :
~ + f~ + F~ = m~a
P~ + R

La projection de cette relation sur l'axe X'X donne : ma = mgsinα - f - Fcosα


vB`cosα
ma = mgsinα - f - I`Bcosα = mgsinα - f - `Bcosα
R+r
2 2
B ` cos α2 dv B `2 cos2 α
2 f
−→ ma = mgsinα − f − v −→ + v = gsinα −
R+r dt m(R + r) m
dv
Si la vitesse limite v2 est atteinte alors = 0 alors :
dt
2 2
B ` cos α2 f R+r
v2 = gsinα − −→ v2 = 2 2 2 (mgsinα − f )
m(R + r) m B ` cos α
1
Application numérique : v2 = 2 (15.10−3 × 9, 8 × sin15 − 2, 45.10−2 ) = 1,45 m.s−1
1 × 0, 12 × cos2 15
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 11 G 18 A 01

Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)
L’asparagine est un composé organique exigé par le système nerveux pour maintenir l’équilibre.
Ce composé augmente la résistance à la fatigue, intensifiant de ce fait la vigueur des athlètes.
Les symptômes d’insuffisance de l’asparagine peuvent mener à la confusion, aux maux de tête, à la
dépression, à l’irritabilité ou, dans des cas extrêmes, à la psychose.
C’est un composé que le corps peut fabriquer dans le foie. On le trouve aussi dans les produits laitiers,
l’œuf, la viande (porc) et la volaille.
La molécule d’asparagine a pour formule : H 2N C CH2 CH CO2H

1.1. Cette molécule est-elle chirale? Justifier la réponse. O NH2 (0,5 point)
1.2. Quelles fonctions chimiques possède l’asparagine? (0,5 point)

1.3. L’asparagine peut-être synthétisée à partir de l’acide aspartique de formule : HO2C CH2 CH CO2H

NH2
Préciser le composé (formule et nom) qu’il faut faire réagir avec cet acide pour préparer l’asparagine.
Ecrire les équations des réactions mises en jeu dans cette préparation. (0,5 point)
1.4.La décarboxylation de l’acide aspartique donne, entre autres, une molécule d’acide α aminé chirale A.
1.4.1. Ecrire l’équation de la réaction de décarboxylation et nommer la molécule A. (0,5 point)
1.4.2. Donner les représentations spatiales des deux énantiomères de A ainsi que leurs
représentations de Fisher. (01 point)
EXERCICE 2 (03 points)
-
L’eau de Javel est une solution équimolaire d’hypochlorite de sodium (Na+ + ClO ) et de chlorure de
sodium. A la maison, elle est surtout utilisée comme antiseptique ou comme décolorant dans le
blanchissage. Elle doit être conservée en emballage opaque à l’abri de la chaleur pour éviter
l’accélération de sa décomposition.
On se propose d’étudier la cinétique de la réaction de décomposition d’une eau de Javel catalysée par
des ions cobalt Co2+. L’équation de cette réaction est : 2 ClO
-
→ -
2 Cl + O2
2+
A une date t = 0 s, on dispose d’une eau de Javel catalysée par des ions Co , de volume
-
V1 = 100 cm3, de concentration initiale en ions hypochlorite [ ClO ]0= 2,6.10-1 mol L-1.
Afin de suivre l’évolution de la réaction, on mesure à température et pression constantes, le volume
V(O2) de dioxygène dégagé au cours du temps, en cm3, dans des conditions où le volume molaire est
Vm = 22,4 L mol-1.
2.1 Montrer que la réaction de décomposition de l’eau de Javel est une réaction d’oxydo-réduction.
(0,5 point)
2.2 On détermine, à divers instants, le volume V(O2) de dioxygène dégagé et on en déduit la
- -
concentration [ClO ] restant en fonction du temps ; on obtient la courbe [ ClO ] (t) = f(t) jointe en annexe
(figure 1 de la page 5)..
- -
2.2.1 Etablir la relation qui permet de calculer la concentration [ ClO ] (t) en fonction de [ ClO ]0,
V(O2), V1 et Vm. (0,75 point)
2.2.2 Définir la vitesse volumique instantanée de disparition de l’ion hypochlorite à la date t ;
la calculer à t = 240 s. (0,5 point)
2.2.3 A quelle date le volume V(O2) de dioxygène est-il égal à 200 cm3 ? (0,75 point)
2.3 Sur le graphe de la figure 1 de la page 5, à rendre avec la copie, tracer l’allure de la courbe
-
représentant l’évolution de [ClO ] = f(t) en l’absence d’ions cobalt. Justifier la réponse. (0,5 point)

…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 11 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 3 (05 points)
(Version corrigée)
L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (A.I.E.A) rapporte que lors de l’accident nucléaire survenu
au Japon dans la préfecture de Fukushima le 14 mars 2011, des dépôts d’iode 131 ( I ) et de césium
137( ) ont été détectés dès le 30 mars 2011 dans beaucoup d’autres préfectures du Japon.
L’iode 131 et le césium 137 sont des noyaux radioactifs β--, .de demi-vie respective TI = 8,0 jours et
TCs = 30 ans. Les riverains de la centrale sont ainsi exposés à une irradiation par inhalation ou par
ingestion de ces noyaux du fait de la contamination de l’air atmosphérique et des aliments (eau, lait,
légumes, poissons…). Le 06 avril 2011, un village environnant de la centrale de Fukushima s’est vu
interdire l’usage de son eau pour les nourrissons à cause d’une concentration en iode de 100 Bq par litre.
Données : masse de l’électron m = 0,00055 u ; 1 u = 1,67 10-27 kg = 931,5 MeV/C2
8 -1
célérité de la lumière dans le vide C = 3.10 m.s ; masse du noyau de césium : m ( ) = 136,87692 u
; masse du noyau de baryum : m ( Ba) = 136,87511 u

Extrait du tableau de classification :

3-1 On dit que la radioactivité naturelle est un phénomène aléatoire, spontané et inéluctable.
Expliquer brièvement chacun des termes soulignés ci dessus. (0,75 point)
3-2 Citer deux propriétés de la radioactivité β--. (0,5 point)
3-3 Ecrire les équations-bilan des réactions de désintégration de l’iode 131 ( I ) et du
césium 137 ( ). (0,5 point)
3-4 Expliquer pourquoi on observe en même temps une émission de rayonnement γ.
Ecrire les équations des réactions nucléaires correspondantes. (0,5 point)
3-5 Calculer, en MeV, l’énergie libérée par la désintégration d’un noyau de césium 137. (0,5 point)
3-6 A un instant t = 0, deux riverains P1 et P2 boivent, respectivement, l’un un litre d’eau contaminé à
l’iode 131 de concentration 100 Bq par litre et, l’autre, un litre de lait de vache contaminé au césium 137
de concentration 0,22 Bq par litre.
3.6.1 Calculer le nombre de noyaux N0( I ) d’iode 131 présents à t = 0 dans le litre d’eau consommé
par P1 ainsi que le nombre de noyaux N0( ) de césium 137 présents à t = 0 dans le litre de lait
consommé par P2.
Rappel : l’activité A(t) d’un échantillon radioactif est liée au nombre N(t) de noyaux radioactifs présents
par : A(t) = λ N(t) (0,5 point)
3.6.2 Rappeler l’expression liant N, N0, λ et t respectivement, nombre de noyaux radioactifs à un
instant quelconque t, nombre de noyaux radioactifs initial (à t = 0), constante radioactive et instant
quelconque. (0,25 point)
3.6.3 Dans le tableau qui suit N représente le nombre de noyaux radioactifs à la date t.
Recopier puis compléter le tableau. (0,5 point)
t 0 8 jours 1 an 30 ans
N( I) 8
1,0.10
N( ) 8
3,0.10
3.6.4 En supposant que le danger lié à l’absorption d’un liquide contaminé est dü uniquement au
nombre de noyaux radioactifs présents dans l’organisme, déduire de ce qui précède, lequel de P1 ou
P2. est encore plus menacé un an après l’ingestion. (0,5 point)
3.7 L’apport d’iode est essentiel à l’organisme humain qui le capte sous forme d’ions iodure au niveau de
la glande thyroïde. L’isotope iode 127 ( I ) n’est pas radioactif contrairement à l’iode 131( I) qui est
particulièrement cancérigène. En cas de fuite radioactive on fait absorber le plus rapidement possible des
comprimés d’iode 127 sous forme d’iodure de potassium.
3.7.1 Justifier l’utilité de cette mesure. (0,25 point)
3.7.2 Expliquer pourquoi, en cas d’absorption d’iode 131 à un instant t, des noyaux d’iode continuent
à irradier la thyroïde bien après cet instant. (0,25 point)
…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 11 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 4 (04 points)
Un sportif dans son véhicule démarre sans vitesse, en D, un mouvement sur une route rectiligne et
horizontale (figure 2). La masse totale (sportif et véhicule) est de 90 kg.
4.1. La phase de démarrage, considérée comme une translation rectiligne, a lieu sur un parcours DE
d’une longueur de 50 m. Au point E, la vitesse atteint la valeur de 5 m.s-1
Pendant cette phase, la vitesse est proportionnelle au temps compté à partir de l’instant de démarrage.
4.1.1. Quelle est la nature du mouvement sur le parcours DE ? Justifier la réponse. Vérifier que
l’accélération du mouvement sur ce parcours a pour valeur 0,25 m.s-2 (0,5 point)
4.1.2. Etablir l’équation horaire du mouvement sur ce parcours. (0,25 point)
4.1.3. Calculer la durée de la phase de démarrage. (0,25 point)
4.1.4. En admettant que le mouvement est dû à la résultante d’une force motrice constante parallèle
au mouvement et d’une force de frottement constante, de norme égale au quart de la force
motrice, de sens contraire au mouvement, calculer l’intensité de la force de frottement.
(0,5 point)
4.2. A partir du point E, le véhicule parcourt la
distance EF = 1100 m à la vitesse constante D E F A
de 5 m/s. A partir du point F, le sportif M
supprime la force motrice : le véhicule roule r
alors en roue libre et les frottements ont une θ
valeur constante et égale à 7,5 N sur le
parcours FA.
Le véhicule parcourt la distance FA et arrive au O
point A avec une vitesse nulle.. Figure 2 B
42.1. Déterminer la distance FA. (0,5 point)
4.2.2.Calculer la durée totale du parcours du point D au point A. (0,5 point)
4.3. Le véhicule aborde en A, sans vitesse initiale, une piste AB, parfaitement polie, de forme circulaire
et de plan vertical. Sa position M est repérée par l’angle θ = ( , ).
4.3.1. Exprimer en fonction de θ, r et g la vitesse du véhicule en M et exprimer l’intensité de la
réaction du plan en ce point en fonction de m, g et θ. (0,75 point)
4.3.2. Déterminer la valeur θ1 de l’angle ( , ) quand le véhicule quitte la piste. (0,5 point).
4.3.3. Montrer que le véhicule quitte la piste quand son accélération est égale à l’accélération de la
pesanteur g. (0,25 point).
EXERCICE 5 (05 points)
Il n’est pas demandé de faire des applications numériques pour cet exercice.
5.1 Etude des dipôles RC, RL et RLC série.
On réalise successivement les circuits électriques correspondant aux schémas 1 et 2.
Dans le circuit correspondant au schéma 1 sont associés, en série, un condensateur de capacité C
initialement déchargé, un conducteur ohmique de résistance R et un générateur de f.e.m constante E et
de résistance négligeable.
Dans le circuit correspondant au schéma 2 sont associés, en série, une bobine d’inductance L, de
résistance négligeable, un conducteur ohmique et un générateur identiques à ceux qui sont utilisés dans
le premier circuit. Le sens positif de l’intensité du courant i est indiqué sur les schémas.
5.1.1 On ferme l’interrupteur K de chacun des circuits et on visualise, à l’aide d’un oscillographe à
mémoire, l’évolution de la tension uR aux bornes de chaque conducteur ohmique au cours du temps.
On observe les oscillogrammes a et b. Le trait pointillé correspond à la trace du spot en l’absence
de tension sur les deux voies.
uR uR
A
A
K C K
+ B + B
E
- R - R

Schéma 1 Schéma 2 Oscillogramme a Oscillogramme b


…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 11 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
5.1.1.1 Montrer que ces oscillogrammes visualisent les variations de l’intensité du courant
électrique dans ces circuits. (0,5 point)
5.1.1.2 Affecter à chaque schéma l’oscillogramme correspondant. Justifier les réponses.
(0,5 point)
5.1.2 On considère le schéma 1. Lorsque le condensateur est chargé, le générateur est
déconnecté du circuit et remplacé par une bobine d’inductance L et de résistance négligeable et
aussitôt l’interrupteur est fermé à une date prise comme origine des temps t = 0.
5.1.2.1 Exprimer l’énergie W 0 initialement emmagasinée par le condensateur.
(0,25 point)
5.1.2.2 Préciser les échanges d’énergie qui ont lieu dans ce nouveau circuit et justifier que
pour t suffisamment grand, l’intensité du courant i(t) →0.
On considérera que la valeur de R est telle que le régime est pseudo périodique (0,75 point)
5.2 Etude du dipôle RLC série en régime sinusoïdal forcé.
On associe maintenant, en série, un générateur de basse fréquence (GBF), le conducteur ohmique de
résistance R, la bobine d’inductance L, de résistance négligeable et le condensateur de capacité C.
Le générateur maintient entre ses bornes une tension sinusoïdale de valeur efficace U constante et de
fréquence réglable.
On fixe la fréquence à une valeur N et on visualise sur l’écran d’un oscilloscope les tensions u1(t) aux
bornes du conducteur ohmique à la voie Y1 et u2 (t) aux bornes du générateur à la voie Y2.
Les oscillogrammes de la figure 3 sont obtenus. Les réglages de l’oscilloscope (temps de balayage
horizontal et sensibilités verticales des voies) ne sont pas donnés. On sait cependant que les deux voies
ont la même sensibilité.
5.2.1 Schématiser le circuit et indiquer les connexions à l’oscilloscope. (0,5 point).
5.2.2 Affecter chaque courbe de la figure 3 à la voie correspondante. Justifier (0,5 point).
5.2.3 Déterminer, en utilisant les oscillogrammes, le déphasage φ de la tension u2(t) par rapport à
l’intensité i(t). En déduire l’expression de l’intensité instantanée i(t) si u2 (t) = U 2 cos ( 2 π N ) t.
(0,5 point)
1 div 0,75 div

Courbe 1

Courbe 2

Figure 3
5.3 Etude de la résonance d’intensité.
Dans le circuit précédent on choisit la fréquence N de façon à réaliser la résonance d’intensité.
5.3.1 Montrer que la puissance électrique moyenne P0 reçue par le dipôle constitué par le
conducteur ohmique, la bobine et le condensateur est maximale.
Exprimer P0 en fonction de U et de R. (0,5 point)
5.3.2 Exprimer, en fonction du temps, l’énergie magnétique W L emmagasinée dans la bobine et
l’énergie électrique W C emmagasinée dans le condensateur.
Montrer que l’énergie électrique totale W t emmagasinée dans le dipôle R, L, C est constante.
Que devient donc à chaque instant l’énergie électrique reçue par le dipôle ? (01 point)
…/… 5
SCIENCESPHYSIQUES 5/5 11 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

Annexe à rendre avec la copie

- -2 -1
[ClO ] en 10 mol L

t(s)

Figure 1
Corrigé
Exercice 1

1.1 : Oui, la molécule est chirale puisqu'elle possède un atome de carbone asymétrique ;

il s'agit de l'atome de carbone repéré par un astérisque.

1.2 : Fonctions chimiques de l'asparagine :

Fonction amide correspondant au groupe :

Fonction acide aminé coresspondant au

groupe :
1.3 : Composé à faire réagir avec l'acide aspartique. C'est l'ammoniac NH3 car il s'agit

de la formation d' amide non substitué à partir de l'acide carboxylique correspondant.

Equations des réactions :

1.4 : Décarboxylation de l'acide aspartique

1.4.1.

A = acide amino-2 propanoïque


1.4.2 :

Représentations des énantiomères

Exercice 2 :

2.1 : On utilise les nombres d'oxydation :

Le nombre d'oxydation de l'élément chlore décroît de +I à −I et celui de l'oxygène croît

de −II à 0 → la décomposition de ClO− est une réaction rédox.

2.2 :

2.2.1 : Relation donnant [ClO− ]

On a n(ClO− ) = n(ClO− )initial - n(ClO− )transf orme


2V (O2 )
→ n(ClO− ) = n(ClO− )0 - 2n(O2 ) → [ClO− ] = [ClO− ]0 -
V1 .Vm
2.2.2 : Dénition de la vitesse volumique instantanée de disparition de ClO− .

v(t) est l'opposée de la dérivée par rapport au temps de [ClO− ]


d[ClO− ]
v(t) = − → correspond à la valeur absolue du coecient directeur de la tangente
dt
à la courbe [ClO− ] = f(t) à la date t.

Valeur de la vitesse à la date t1 = 240 s : graphiquement, on trouve

v(t1 ) = 5.10−4 mol.L−1 s−1

2.2.3 : Date à laquelle v(O2 ) = 200 cm3


2 × 0, 2
On calcule [ClO− ] ; soit [ClO− ] = 2,6.10−1 - = 8.10−2 mol.L−1
22, 4 × 0, 1
On en déduit la date t graphiquement : t = 195 s
2.3 : A l'absence d'ions Co2+ la décomposition est plus lente (voir courbe ci-jointe).

Exercice 3 :

3.1 : Explication des termes :

 Aléatoire a le sens d'imprévisible

 spontané : survient sans intervention extérieure

 inéluctable : qui se produira tôt ou tard.

3.2 : Le rayonnement β − est peu ionisant mais pénétrant.

3.3 : Equation-bilan

54 Xe +−1 e et
131
53 I →131 0 137
55 Cs →137 0
56 Ba +−1 e

N.B : Prendre en compte le raisonnement du candidat s'il a utilisé Z=54 au lieu de Z=53

pour l'Iode.

3.4 : On obtient en même temps une émission de rayonnements γ parce que les noyaux

ls résultant de ces désintégrations sont obtenus dans un état excité. En revenant à l'état

fondamental (désexcitation) ils émettent un rayonnement γ selon les équations :


∗ ∗
54 Xe + γ et
131
54 Xe →131 137
56 Ba →137
56 Ba + γ

3.5 : Energie libérée par la désintégration de 137


Cs
137
55 Cs →137 0
56 Ba +−1 e

On a ∆E = ∆mc2 avec ∆m = m(Ba) + m(e) - m(Cs)


A.N : ∆E = - 1,1 MeV

3.6 :

3.6.1 : Nombre de noyaux initial pour I et Cs :


A0 Ln2 A0 T
On a A(t) = λN(t) → A0 = λN0 → N0 = et λ = soit N0 =
λ T Ln2
A.N : On exprime T en s pour chaque noyau

soit N0 131 = 1,0.10 8


noyaux et 137
= 3,0.108 noyaux
 
54 I N0 55 Cs

3.6.2 : Expression liant N, N0 , λ et t.

N = N0 e−λt loi de la décroissance.

3.6.3 : Tableau à compléter

Pour chaque date t on calcule N en utilisant la loi de la décoissance. On obtient :


t 0 8 jours 1 an 30 ans

N(I) 1,0.108 5,0.107 1,9.10−6 0

N(Cs) 3,0.108 3,0.108 2,9.108 1,5.108


3.6.4 : La personne la plus menacée

A t = 1 an, le tableau indique qu'il ne reste plus de noyaux d'iode 131 (en fait il n'existe

pas 1,9.10−6 noyaux) dans l'organisme de P1 tandis que dans celui de P2 il reste encore

2,9.108 noyaux de césium 137. Donc P2 est plus menacé.

3.7 :

3.7.1 : justication de l'utilité de la mesure.

Cette mesure est prise pour saturer la thyroïde d'iode 127 non radioactif avant l'absorp-

tion d'iode 131 radioactif et cancérigène.

3.7.2 : Explication

La n de l'absorption ne signie pas la disparition instantanée des noyaux radioactfs ;

ils ne disparaitront qu'au bout d'un an pratiquement.

Exercice 4 :

4.1 :
dv
4.1.1 : V = kt → a = = k = cte par ailleurs le mouvement est rectiligne → mouvement
dt
rectiligne uniformément varié.
v2
Valeur de a : a = → a = 0, 25m.s−2
2x
1
4.1.2 : x = at2 → x = 0, 125t2 avec un choix convenable du repère X'OX et de l'origine
2
des temps.
r
x
4.1.3 : t = → t = 20s
0, 125
4.1.4 :

Système : véhicule + sportif

~ , F~ , f~
~, R
Bilan des forces : P
~ + F~ + f~ = m~a
~ +R
Théorème du centre d'inertie : P
ma
Projection suivant X'X → F - f = ma → 4f - f = ma → f = = 7,5 N
3
4.2 :

4.2.1 : Distance FA

Théorème de l'énergie cinétique entre F et A.


X 1 2 X mv 2
EC (A) - EC (F) = W → 0 − mv = W = −f × ` → ` =
2 2f
A.N : ` = 150 m

4.2.2 : Durée totale du parcours

∆t = t1 + t2 + t3

Durée du freinage t3
~ = f~ = cte
Durant le freinage F ~ → mouvement rectiligne uniformément décéléré
v 2 (F )
→ v 2 (A) − v 2 (F ) = 2a0 (xA − xF ) → 0 − v 2 (F ) = 2a0 l → a0 = −
2l
→ v = a0 t3 + vF = 0
2l
→ t3 = → t3 = 60s
v(F )
Durée de la phase uniforme EF
l0 1100
t2 = → t2 = = 220s
v 5
Durée totale du parcours :

∆t = 20 + 220 + 60 = 300 s soit ∆t = 5 min.

4.3.

4.3.1. Théorème de l'énergie cinétique entre A et M


1 2 p
mv − 0 = mgr(1 − cosθ) → v 2 = 2gr(1 − cosθ) → v = 2gr(1 − cosθ)
2
~ +R
Théorème du centre d'inertie appliqué au solide en M : P ~ = m~a

v2
Projection suivant ~n → P cosθ − R = man = m → R = mg(3cosθ − 2)
r
4.3.2. Valeur de θ1
2
Le véhicule quitte la piste si R = 0 → cosθ1 = → θ1 = 48
3
4.3.3. Théorème du centre d'inertie → P~ +R ~ = m~a

~ = ~0 → m~g = m~a → ~g = ~a
le véhicule quitte la piste → R

Exercice 5 :

5.1.
ur
5.1.1. On a i = → les variations de i(t) sont proportionnelles à celles de uR → les
R
1
oscillagrammes visualisent les variations de l'intensité au facteur près.
R
5.1.2. Oscillogramme a

i est non nulle si K fermé, puis i diminue jusqu'à s'annuler. Ce graphe correspond au

schéma 1 car l'équation électrique de ce circuit s'écrit : E = uAB (t) + uR (t) → E = uAB (t)

+ Ri(t)
E
à t = 0 on a uAB (0) = 0 d'où i(0) = 6= 0
R
dq duAB
Par ailleurs i(t) = =C → à la n de la charge uAB = E = cte et i = 0
dt dt
Oscillogramme b

i est nulle puis augmente et prend une valeur constante. On observe un retard à l'éta-

blissement du courant caractéristique d'un dipôle R, L. L'oscillogramme b correspond au

schéma 2.

5.1.2.

5.1.2.1. L'énergie initialement emmagasinée dans le condensateur.


1 1
A la n de la charge du condensateur (schéma 1) on a : uC = E → W0 = Cu2C = CE 2
2 2
5.1.2.2. Les échanges d'énergie

Initialement toute l'énergie électrique est emmagasinée dans le condensateur. Celui ci

se décharge dès que l'interrupteur est fermé ; une partie de son énergie est progressivement

emmagasinée sous forme magnétique au niveau de la bobine, une autre est dissipée dans le

conducteur ohmique sous forme d'eet Joule.

Quand le condensateur nit de se décharger, c'est au tour de la bobine de restituer l'éner-

gie qu'elle a emmagasinée. Le phénomène se poursuit jusqu'à ce que l'énergie initialement

emmagasinée dans le condensateur soit complétement dissipée par eet Joule.

Au bout d'un temps t susamment grand i(t) → 0 car toute l'énergie est dissipée sous

forme d'eet Joule.

5.2.

5.2.1. Schéma du circuit :

5.2.2. Les deux voies ont même sensibilité.


UG UR
Comme Zcircuit > ZR → > → UG > UR où UG et UR sont les tensions ecaces
I I
aux bornes de G et R → UGm > URm → la courbe 1 correspond à la tension u2 (t) aux
bornes du générateur donc à la voie Y2 La courbe 2 correspond à la tension u1 (t) aux bornes

du conducteur ohmique, donc à la voie Y1 .

5.2.3. Déphasage φ de la tension u2 (t) par rapport à la tension u1 (t).

Le décalage horaire est θ = 0,75k si k est le temps de balayage et la période est T = 5k


θ 0, 75 0, 75
alors = →θ= T
T 5 5
2π 0, 75
Or |φ| = ωθ → |φ| = × T → φ = 0, 3π car u2 (t) est en avance sur i(t)
T 5
√ √
→ i(t) = I 2cos (2πN t − φ) = I 2cos (2πN t − 0, 3π)

Remarque : On pourrait exprimer I en fonction de U.


UR
On a I =
R
Um (R) 2 UR 2 2 U U
Des oscillogrammes, on tire = → = →I= = 0, 72
Um (G) 2, 75 U 2, 75 2, 75 R R
√ U
d'où i = 0, 72 2 cos(2πN t − 0, 3π)
R
5.3.

5.3.1. Expression de P0
U
A la résonance d'intensité (Zmaximale = R ; φ = 0 et I = )
R
U2
P0 = U Icosφ = U I =
R
P0 est maximale car cos φ = 1
U2
P0 =
R
5.3.2. A la résonance i et uG sont en phase : φ = 0.
√ √
On peut poser u2 (t) = U 2cosω0 t et i(t) = I 2cosω0 t
1 1
WL = Li2 = L × 2I 2 cos2 ω0 t = LI 2 cos2 ω0 t
2 2
1 2
WC = CuC
2
√ π I √
et uC = UC 2cos(ω0 t − ) → uC = 2sinω0 t
2 Cω0
I2
soit WC = 2 sin2 ω0 t
Cω0
1
Comme LCω02 = 1 → 2 = L → WC = LI 2 sin2 ω0 t
Cω0
Wt = WL + WC = LI cos2 ω0 t + LI 2 sin2 ω0 t = LI 2
2

U LU 2
Or I = → Wt = 2 = cte
R R
A la résonance, l'énergie emmagasinée dans le circuit reste constante ; par conséquent

l'énergie reçue à chaque instant par le dipôle (R, L, C) est donc entièrement transformée

en chaleur par eet Joule dans le conducteur ohmique.


UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 12 G 18 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)
L’acétanilide est anciennement utilisé comme antipyrétique sous le nom d’antifébrine
(calme la fièvre). La formule semi-développée de l’acétanilide est écrite ci-contre :
1.1 Nommer le groupe fonctionnel encadré dans cette formule. (0,25 point)
1.2 Ecrire les formules semi-développées de l’amine et de l’acide carboxylique dont est
issu, formellement, l’acétanilide. (0,5 point) HN – C – CH3
1.3. Dans la pratique, la synthèse de l’acétanilide se fait en chauffant à reflux un
O
mélange de l’amine et de l’anhydride éthanoïque (au lieu d’acide éthanoïque).
1.3.1 Pourquoi utilise-t-on l’anhydride éthanoïque plutôt que l’acide éthanoïque pour
synthétiser l’acétanilide ? (0,5 point)
1.3.2 Au cours d’une expérience, on introduit dans un ballon sec, un volume V1 = 10, 0 mL d’aniline pure
(C6H5NH2) dans un solvant approprié et on ajoute un volume V2 = 15, 0 mL d’anhydride éthanoïque. On chauffe à
reflux pendant quelques minutes. Après refroidissement, on verse dans l’eau froide ; des cristaux blancs
d’acétanilide apparaissent progressivement. Après filtration, lavage à l’eau et séchage, le solide obtenu a une
masse de 12,7 g.
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction de synthèse de l’acétanilide (on considère que le second produit
organique obtenu en même temps que l’acétanilide ne réagit pas avec l’aniline dans les conditions de
l’expérience). (0,5 point)
b) Calculer les quantités de réactifs utilisées. Préciser le réactif limitant. (0,75 point)
c) Calculer le rendement de la synthèse de l’acétanilide (0,5 point)
Données :
Densité de l’aniline : d1 = 1,02 ; densité de l’anhydride éthanoïque : d2 = 1,08
Masses molaires en g.mol-1 : M(C) = 12 ; M(N) = 14 ; M(H) = 1 ; M(O) =16
EXERCICE 2 (03 points)
2.1 Une solution aqueuse d’un monoacide noté AH de concentration molaire C = 7,9.10-3mol.L-1 a un pH = 2,1.
2.1.1 Le monoacide AH est-il un acide fort ou faible? Justifier la réponse. (0,5 point)
2.1.2 Ecrire alors l’équation-bilan de sa réaction avec l’eau. (0,25
point)
2.2 On prépare une solution en dissolvant une masse m d’un monoacide fort de masse molaire M dans un
volume V d’eau pure. On négligera la variation de volume consécutive à la dissolution de l’acide.
2.2.1 Exprimer le pH de la solution en fonction de m, M et V. (0,25 point)
2.2.2 On mesure les pH de plusieurs solutions obtenues chacune par dissolution d’une masse m de cet acide
dans un volume V = 1L d’eau. Le graphe pH = f(logm) est reproduit en annexe [courbe (I)].
a) Montrer, à partir du graphe, que le pH peut se mettre sous la forme : pH = a logm + b où a et b sont
des constantes dont on déterminera les valeurs. (0,5 point)
NB : il n’est pas demandé de rendre la courbe(I) avec la copie, on expliquera seulement l’exploitation
qui en est faite pour répondre à la question posée.
b) Déduire des résultats précédents la masse molaire M de l’acide et l’identifier parmi les acides de
formules : HCl ; HNO3 ; H2SO4 ; HClO3 (0,5 point)
Données : masses molaires en g.mol-1 : M(H) = 1 ; M(O) =16 ; M(S) = 32 ; M(N) = 14 ; M(Cl) = 35,5
2.3 On prélève un volume Va = 20 mL d’une des solutions de l’acide de pH = 2,1 et on y ajoute un volume
Vb = 30 mL d’une solution d’hydroxyde sodium de concentration molaire Cb = 5.10-2mol.L-1.
2.3.1 Le mélange obtenu est-il acide, basique, ou neutre ? Justifier la réponse. (0,5 point)
2.3.2 Calculer le pH de ce mélange. (0,25 point)
2.3.3 Quel volume de la solution d’hydroxyde sodium devrait-on ajouter pour neutraliser exactement le
volume d’acide prélevé? (0,25 point)
.../… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/4 12 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 3 (05 points)
N.B. Les questions 3.2 et 3.3 sont indépendantes de la question 3.1.
Le premier lanceur Ariane est une fusée à trois étages qui pèse, avec sa charge utile (satellite), 208 tonnes au
décollage. Le premier étage qui fonctionne pendant 145 secondes est équipé de 4 moteurs Viking V alimentés
par du rperoxyde d'azote N2O4 (masse de peroxyde emportée : 147,5 tonnes). L'intensité de la force de poussée
totale F est constante pendant le fonctionnement des réacteurs et vaut F = 2445 kN.
Ce lanceur peut mettre en orbite circulaire basse de 200 km d'altitude un satellite de 4850 kg ; il peut également
placer sur une orbite géostationnaire un satellite ; comme il peut placer en orbite héliosynchrone des satellites très
utiles pour des applications météorologiques.
3.1 Etude du mouvement d’ascension de la fusée.
On étudie le mouvement de la fusée dans le référentiel terrestre qu'on suppose galiléen.
Le champ de pesanteur est supposé uniforme dans le domaine étudié et son intensité est : g0 = 9,8 m.s –2.
On choisit un axe Oz vertical dirigé vers le haut.
On néglige les frottements et la poussée d'Archimède dans l'air ainsi que l’action des autres planètes.
v
La fusée Ariane s'élève verticalement sous l’action de la force de poussée F due à l’éjection des gaz.
v v v
Cette force est donnée par : F = − µ VE , relation où VE est la vitesse d’éjection des gaz par rapport à la fusée
 dm
et µ le débit constant des gaz qui s’exprime par :µ   avec − dm la masse de gaz éjectée
 dt
pendant la durée dt .

3.1.1 On désigne par m0 la masse de la fusée à la date t = 0, début de l’ascension et m la masse de la fusée à
la date t . Montrer que : m = m0 - µ.t. (0,5 point)
3.1.2 Calculer, à l’aide des données numériques utiles fournies en début d’énoncé, le débit des gaz µ et la
norme VE de la vitesse d’éjection des gaz. (0,5 point)
3.1.3 Appliquer le théorème du centre d’inertie à la fusée et en déduire l’expression du vecteur accélération a
v v v
a en fonction du poids P de la fusée, de m et de la force de poussée F . (0,25 point)
v µ VE
3.1.4 En déduire que la norme de a s’écrit a (t ) = − g 0 . Le mouvement de la fusée est-il
m0 − µ t
uniformément accéléré ? Justifiez sans calcul. (0,5 point)
3.2. Étude du mouvement d’un satellite artificiel situé à basse altitude (h = 200 km)
On suppose que la Terre, de masse MT, de rayon RT et de centre O, est une sphère et qu'elle présente une
répartition de masse à symétrie sphérique et que le satellite peut être assimilé à un point matériel.
Le satellite artificiel S, de masse ms, décrit une orbite circulaire de rayon r autour de la Terre. On suppose que
le satellite est soumis uniquement à la force gravitationnelle exercée par la Terre. On notera K, la constante de
gravitation universelle.
3.2.1 Exprimer l’intensité du champ de gravitation terrestre G(h) en fonction de MT, RT, h et K puis en fonction
de RT, h et G0 (G0 étant l’intensité du champ de gravitation terrestre au sol). (0,5 point)
3.2.2 Montrer que le mouvement du satellite dans le référentiel géocentrique est uniforme.(0,5 point)
3.2.3 En déduire l'expression de la vitesse vs du satellite en fonction de G0, RT et h puis celle de sa période de
révolution Ts. (0,5 point)
-2
3.2.4 Calculer vs et Ts sachant que G0 = 9,8 m.s ; h = 200 km et RT = 6400 km. (0,5 point)
3.3. METEOSAT 8 : un satellite géostationnaire.
Les satellites météorologiques comme Météosat sont des appareils d'observation géostationnaires.
Ce satellite a été lancé par ARIANE 5 le 28 août 2002. Il est opérationnel depuis le 28 janvier 2004.
Il fournit de façon continue des informations couvrant une zone circulaire représentant environ 42% de la surface
de la Terre.
3.3.1. Préciser les conditions à remplir par METEOSAT 8 pour qu'il soit géostationnaire. (0,5 point)
3.3.2. En déduire, pour METEOSAT 8, la valeur du rayon RT+h de son orbite puis celle de son altitude h.
(0,75 point)
Données : G0 = 9,8 m.s-2 ; RT = 6370 km ; K = 6,67.10-11 S.I. ; MT = 5,98.1024 kg.
…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/4 12 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 4 (04 points)
Afin de déterminer la résistance r d’une bobine et son inductance L on E
réalise, comme indiqué sur le schéma ci-contre, un circuit série comportant
cette bobine, un conducteur ohmique de résistance R = 390 Ω, un K
générateur de résistance négligeable et de force électromotrice E = 4 V et
un interrupteur. On ferme l’interrupteur à la date t = 0.
Un dispositif approprié a permis d’enregistrer l’évolution de l’intensité i du
courant qui parcourt le circuit au cours du temps t. Le tableau suivant (L , r) R
indique des valeurs de i à différentes dates t.
i (10-3 A) 0,00 6,25 8,30 9,20 9,80 10,00 10,00 10,00

t (10-3 s) 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00 1,25 1,50 1,75

4.1 Tracer la courbe de variation de l’intensité du courant en fonction du temps : i = f(t) [courbe II à rendre
avec la copie] ; Echelles : 2 cm pour 0,25.10-3 s : 1 cm pour 10-3 A (0,5 point)
4.2 Quel est le phénomène physique responsable du retard de l’établissement du courant dans le circuit?
Expliquer brièvement. (0,5 point)
4.3 Déterminer graphiquement l’intensité I0 du courant traversant le circuit lorsque le régime permanent est
atteint. (0,5 point)
4.4 Etablir l’équation différentielle suivante régissant la variation dans le temps de l’intensité du courant :
di
L + (R+r) i = E (0,5 point)
dt
4.5 Déduire de cette équation l’expression de I0 en fonction de E, R et r. En déduire la valeur de la résistance r de
la bobine. (0,5 point)
t
E −
4.6 Vérifier que i = (1 − e τ ) est solution de l’équation différentielle où τ sera exprimé en fonction de
R+r
L, R et r . (0,5 point)
4.6.1 Définir τ et donner sa signification physique. Déterminer graphiquement la valeur de τ . (0,75 point)
46.2 En déduire la valeur de l’inductance L de la bobine. (0,25 point)
EXERCICE 5 (05 points) M
On considère le dispositif de Young représenté ci-contre : S1
S1 et S2 sont deux sources lumineuses ponctuelles x
distantes de a = 1 mm. Le plan (P) de l’écran observation a
parallèle à S1 S2 est situé à la distance D = 1 m du milieu I S I O
du segment S1S2 ; le point O est la projection orthogonale
de I sur (P). Sur la droite perpendiculaire à IO au point O
et parallèle à S1 et S2, un point M est repéré par sa
distance X du point O ( X est l’abscisse de M sur un axe S2 D
orienté colinéaire à cette droite). (P)
Les deux sources S1 et S2, sont obtenues, grâce à un
dispositif interférentiel approprié, à partir d’une source ponctuelle S située sur l’axe IO.
5.1 La source S émet une radiation monochromatique de longueur d’onde λ.
5.1.1 Décrire ce que l’on observe sur l’écran. (0,5 point)
5-1.2 Etablir, en fonction de a, x et D, l’expression de la différence de marche δ au point M.
NB : x et a étant petits devant D on supposera que S1M + S2M ≈ 2D. (0,5 point)
5.1.3 En déduire l’expression de l’interfrange i en fonction de a, D et λ. Calculer la longueur d’onde λ sachant
que i = 0,579 mm. (0,5 point)
5.2. La source S émet maintenant deux radiations de longueurs d’onde λ1 et λ2.
5.2.1 Dans une première expérience, on utilise des radiations verte et rouge de longueur d’onde respective
λ1 = 500 nm et λ2 = 750 nm.
a) Au milieu O de l’écran, on observe une coloration jaune. Expliquer cette observation. (0,5 point)
b) Quel est l’aspect du champ d’interférences :
- au point M1 tel que : OM1 = 0,75 mm?
- au point M2 tel que : OM2 = 1,5 mm ? (0,5 point)
…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/4 12 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
5.2.2 Dans une deuxième expérience les longueurs d’onde λ1 et λ2 sont voisines :
λ1 = 560 nm et λ2 = 528 nm.
A quelle distance minimale x du point O observe-t-on une extinction totale de la lumière ?
(0,75 point)
5.3. La source S émet de la lumière blanche que l’on supposera composée de toutes les radiations de longueur
d’onde λ telle que : 400 nm ≤ λ ≤ 800 nm
5.3.1. Qu’observe-t-on sur l’écran? Justifier brièvement la réponse. (0,75 point)
5.3.2 Quelles sont les longueurs d’onde des radiations éteintes au point M tel que OM = x = 1,5 mm?
(01 point)

Courbe (I) de l’exercice 2


UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 12 G 18 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
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Epreuve du 1er groupe

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES

EXERCICE 1

1-1 . Le groupe fonctionnel encadré est le groupe amide

1-2 Les formules semi-développées de l’amine et de l’acide carboxylique dont dérive l’acétanilide sont
respectivement.

O
H3C C
OH
NH2

1-3
1-3-1
On utilise l’anhydride éthanoïque plutôt que l’acide éthanoïque pour améliorer le rendement de
la réaction en la rendant totale et rapide
.
1-3-2
a- Equation-bilan de la réaction

O
O
H3C C C CH3 + H 3C C +
O O OH

NH2 HN – C – CH3

b- On désigne n1 et n2 les quantités de matières respectives d’aniline et d’anhydride éthanoïque avant


la réaction.
m ρV
n1 = 1 = 1 1
M1 M1
dρV
Or ρ1 = d1 ρ e → n1 = 1 e 1
M1
AN M 1 = 6 M C + 7 M H + M N = 6 * 12 + 7 * 1 + 14 = 93 g .mol −1

1,02 * 10 3 * 10 .10 −3
n1 = = 1,1 .10 −1 mol
93 1
m2 d 2 ρ eV2
n2 = =
M2 M2
AN : M 2 = 4 M C + 6 M H + 3M O = 4 * 12 + 6 * 1 + 3 * 16 = 102 g .mol −1

1, 08 . 10 3 * 15 . 10 − 3
n2 = = 1, 6 . 10 − 1 mol
102

n1 n2
. ∠
On a : 1 1 donc l’aniline est le réactif limitant d’après la stœchiométrie de la réaction
(m3 )réelle
η = *100
c- Le rendement de la réaction s’écrit ; (m3 )attendue où m3 est la masse d’acétanilide.
m3
:
η = *100
AN 12,7 * 100
: η = 1,1.10 −1 * 135 = 85,8%
n1 * M 3

EXERCICE 2

2-1
2-1-1 On a [H3O+] = 10-pH = 10-2,1 = 7,9.10-3 mol.L-1 d’où [H3O+] = C donc le monoacide AH est
complètement ionisé dans l’eau ; c’est un acide fort.
NB : On aurait pu vérifier, par calcul, que le coefficient d’ionisation α = 1 prouvant que la dissociation
de l’acide est totale et que par conséquent l’acide est fort.

2-1-2 Equation bilan de la réaction avec l’eau.

AH + H 2 O → A − + H 3 O +

2-2
m
2-1-1 C=
n
=
m
[
C = H 3O + ⇒ ] pH = − log
V MV MV
2-2-1
a- La courbe est une droite ne passant par l’origine O, son équation est de la forme

pH = a logm + b a est la pente de la droite et b l’ordonnée à l’origine.

Graphiquement on trouve : a = −1 et b = 1 ,8

2
b- Masse molaire M de l’acide
⇒ pH = −(log m − log MV ) = − log m + log MV
m
pH = − log par identification on a : b = log MV
MV
101,8
b M = = 63 g .mol −1
10 1
MV = 10 b ; M = AN :
V

M (HNO3 ) = M N + M O +M H = 14 + 3 * 16 + 1 = 63 g .mol −1 Le monoacide fort a pour formule : HNO3

2-3
2-3-1 Comparons n(H3O+) avec n(OH-).
n(H3O+) = na = Ca Va + -3 -3 -4
AN . : n(H3O ) = 7,9.10 *20.10 = 1,58.10 mol
n(OH-) = nb = Cb Vb
n(OH-) = 5;10-2*30.10-3 = 1,5.10-3mol.

( )
n H 3 O + ∠ n(OH-) donc le mélange est basique

2-3-2 pH de la solution finale.


nOH − − nH 3 O +
[OH ] −
res tan t =
Va + Vb
:

[OH ] −
res tan t =
1,53.10 −3 − 1,58.10 −4
(20 + 30 ).10 −3
= 2,74.10 −2 mol.l −1

A 25°C, pH = 14 + log OH − [ ]
AN : pH = 14 + log 2,7410 −2 = 12,4

2-3-3 Volume de soude à ajouter exactement pour neutraliser l’acide

Il s’agit ici de déterminer le volume de base Vb’ qu’il aurait fallu ajouter au volume Va = 20 mL d’acide
initialement prélevé pour atteindre l’équivalence acido-basique ; d’où CaVa = CbVb’

;
C aV a 7 ,9 .10 −3 * 20 .10 −3
Vb ' = = = 3,1mL
Cb 5 .10 − 2
EXERCICE 3

3-1
3-1-1Montrer que m = mo − µt
dm
De µ = − on tire par intégration m = − µt + cte
dt
à t = 0 on a m = m0 d 'où m = -µ t+ m0

3-1-2 Calcul de µ

147,5.10 3
µ= = 1,017.10 3 kg .s −1
145

3
Calcul de VE
F 2445.103 VE = 2404 m.s-1
F = µVE ⇒ VE = AN : VE =
µ 1,017.10 3
3-1-3 Expression du vecteur accélération en fonction du r
poids et de la poussée. F
Système : fusée
Référentiel terrestre supposé galiléen.
r r
Bilan des forces appliquées : le poids P = mg r
r r P
la poussée F = − µV E

Théorème du centre d’inertie r r r


P + F = ma
D’où r r
r P+F
a=
m
r
3-1-4 Expression de la norme de a :
r r r
P + F = ma

Projection suivant un axe vertical ascendant : F – P = ma


µVE
µVE - mg = ma ⇒ a = −g ⇒ µVE
m a= −g
mo − µt
.
a est variable ; le mouvement n’est pas uniformément accéléré

3-2
3-2-1 Expressions du champ de gravitation G(h)
Par définition, la force de gravitation qui agit sur le satellite s’exprime par :
r r KM T m r r KM T
F = mG = − u avec u vecteur unitaire centrifuge ; ⇒ en norme G =
(RT + h ) 2
(RT + h )2
KM T
A l’altitude h = 0, G = Go = ⟹ KM T = Go RT2 ⟹
2 RT2
RT
G = Go
3-2-2 Mouvement uniforme
(RT + h)
é

Appliquons le théorème du centre d’inertie au satellite dans le référentielle géocentrique supposé


r r r
galiléen. Seule la force de gravitation agit sur le satellite F = mG = ma
r r r r dv
F est centripète donc a est centripète : dans la base de Freinet, a = a N ⟹ aT = =0 ⟹ = : le
dt
mouvement est uniforme.

3-2-3 Expressions de VS et TS respectivement vitesse et période de révolution du satellite.


V S2 RT2 Go RT2
aN = = G = Go ⟹ VS =
2
⟹ Go
RT + h (RT + h )é RT + h VS = RT
RT + h

4
2π (RT + h)
3

2π (RT + h ) TS =
La période TS est la durée d’une révolution : TS = ⟹ RT Go
VS
9,8
AN : VS = 6,4.10 6 VS = 7,8.103 m.s-1
6,4.10 6 + 2.10 5

TS =
2π (6,4.10 6
+ 2.10 5 )
3
TS = 5,3.103s
6,4.10 6 9,8
3-3
3-3-1 Conditions à remplir par METEOSAT 8 pour être géostationnaire.
Pour qu’il soit géostationnaire, il doit tourner, dans le plan équatorial, dans le même sens que la Terre
(vers l’Est) et avec la même vitesse angulaire que celle-ci..
3-3-2 Calcul du rayon de l’orbite RT + h et de l’altitude h.
2π (RT + h)
3
4π 2 (RT + h )
3
T 2 RT2 Go
T= ⟹ T2 = ⟹
RT Go RT Go RT + h = 3
4π 2
h = (RT + h) - RT

86164 2 * 6,37.10 6 * 9,8


AN : RT + h = 3 RT + h = 4,23.107 m
4π 2
h ≃ 36000 km
EXERCICE 4
4-1 Courbe i = f(t) :

i (10-3 A)

t (10-3 s)

t (10-3s)
5
4-2 Phénomène physique responsable du retard. Explication brève.
Il s’agit d’un phénomène d’auto-induction : lorsqu’on ferme l’interrupteur pour établir le courant électrique
dans le circuit, il se produit une variation du flux à travers la bobine, entrainant une f.e.m d’auto-induction
qui tend à s’opposer à la cause qui lui donne naissance.

4-3 Détermination graphique de l’intensité Io

En régime permanent i = constante = Io. Graphiquement on lit Io = 10.10-3 A = 10 mA .

4-4 Equation différentielle


u AB + u BC = E uAC
di
ri + L + Ri = E E
dt
di
L + ( R + r )i = E
dt
E
4-5 Expression de Io si i = cte ⟹ i = Io = (L , r )
R+r A B R C
E
Résistance de la bobine r = −R
Io

AN : r =
4
− 390 r =10 Ω
uAB uBC
10.10 −3
4-6 Vérification
t t
E − di E −
i= (1 − e τ ) ⇒ = e τ
R+r dt (R + r )τ

L
di
+ ( R + r )i = E ⇒
LE −
t

e τ + (R + r)
E

(R + r )E e −τ = E
t

dt (R + r )τ (R + r ) R + r
 LE R + r  −τ
t
L L L

 (R + r ) τ R + r  e =0⇒ =1⇒τ = τ =
  (R + r ) τ R+r R + r

4-6-1 .
τ est la constante de temps du circuit. C’est la durée au bout de laquelle l’intensité i
vaut 63% de sa valeur en régime permanent. Elle permet de mesurer pratiquement la
durée du phénomène transitoire : on peut estimer qu’au bout de 5 τ le régime
transitoire est terminé, il s’établit un régime permanent.
Détermination de τ
A t = τ ⟹ i(t)= 0,63Io= 6,3.10-3 A ⇒ τ ≈ 2,5.10 −4 s (abscisse du point d’ordonnée 6,3.10-3)
4-6-2 Inductance L
L
τ= ⇒ L = ( R + r )τ = 400 * 2,5.10 − 4 = 0,1 L= 0,1 H
R+r

6
EXERCICE 5
5-1
5-1-1 Observation sur l’écran
.
On observe des segments alternativement brillants et sombres représentant des franges d’interférences.
5-1-2 Expression de la différence de marche .

5-1-2 Expression de δ = d 2 − d1 H M
Considérons les triangles d1
rectangles S2HM et S1HM :
a S1
d 22 = D 2 + ( x + ) 2 d2
2
a a
d 12 = D 2 + ( x − ) 2 O
2
S2

D
d 22 − d 12 = ( d 2 − d 1 )( d 2 + d 1 ) = 2 ax ⇒ δ ( d 2 + d 1 ) = 2 ax
ax
x et a≪ ⟹ d2+d1≃ 2 ⟹ δ=
D
5-1-3 Déduction de l’expression de l’interfrange i et calcul de
ax kλ D
Franges brillantes δ = kλ = ⇒x= d’où pour deux franges brillantes consécutives
D a
i = x 2 − x1 =
(k + 1)λD − kλD = λD λ D
i =
a a a a
On peut utiliser les franges sombres.
ia 0,579.10 −3 * 10 −3 = 579
On tire λ = AN : λ =
D 1

5-2
5-2-1
a) Aspect de l’écran au milieu O.
. Cet aspect jaune est du à la superposition des couleurs verte et rouge
b) Aspect du champ d’interférences
b) Aspects aux points M1 et M2
δ
Soit l’ordre d’interférences p =
λ
En M1 (x1 = 0,75 mm) :
δ ax 10 −3 * 0,75;10 −3 750 3
• λ1 = 500nm ⇒ p = = 1 = = = ⇒ frange obscure.
λ1 Dλ1 1 * 500.10 −9 500 2
ax1 10 −3 * 0,75.10 −3
• λ2 = 750nm ⇒ p = = = 1 ⇒ frange brillante rouge
Dλ 2 1 * 750.10 −9

On déduit qu’en M1 la frange est brillante rouge

7
En M2(x2 = 1,5 mm) :
ax 10 −3 * 1,5.10 −3
• λ1 ⇒ p = 2 = = 3 ⇒ frange brillante verte.
Dλ1 1 * 500.10 −9
ax 2 10 −3 * 1,5.10 −3
• λ2 ⇒ p = = = 2 ⇒ frange brillante rouge.
Dλ 2 1 * 750.10 −9

. On en déduit qu’en M2 la frange est brillante jaune

5-2-2 Distance minimale où il y a extinction totale de la lumière.


δ=
(2k + 1)λ = ax ⇒ x = (2k + 1)λD
Frange obscure 2 D 2a

(2k1 + 1)λ1 D (2k 2 + 1)λ2 D 2k1 + 1 λ2


x1 = x 2 ⇔ = ⇒ (2k1 + 1)λ1 = (2k 2 + 1)λ2 ⇒ =
2a 2a 2k 2 + 1 λ1
2k1 + 1 528 33
⇒ = = ⇒ 2k1 + 1 = 33 ⇒ k1 = 16 et 2k2+1 = 35 ⟹ k2 = 17 ;
2k 2 + 1 560 35

x=
(2k1 + 1)λ1 D = 33 * 560.10 −9 *1 = 9,24.10 −3 .
x = 9,24 mm
2a 2 * 10 −3
5-3
5-3-1 Observation sur l’écran. Explication.
Seule la frange centrale est blanche du fait de la superposition de toutes les franges
brillantes des radiations. Sur le reste, les systèmes de franges sont décalés de part et
d’autre
5-3-2 de la frange
Longueurs centrale
d’onde : deux à trois
des radiations franges
éteintes irisées
au point M sont observées
d’abscisse x =au
1,5voisinage
mm. ;
au-delà on observe un blanc d’ordre supérieur là où la plupart des radiations
présentent une frange brillante.

5-3-2 Longueur d’onde des radiations éteintes


Position d’une frange obscure x =
(2k + 1)λD ⇒ λ = 2ax
2a (2k + 1)D
2ax
400.10 −9 ≤ λ ≤ 800.10 −9 ⇔ 400.10 −9 ≤ ≤ 800.10 −9 ⇒
(2k + 1)D
2ax 2ax ax 1 ax 1
−9
≤ 2k + 1 ≤ −9
⇒ −9
− ≤k≤ −9
− ⇒
800.10 D 400.10 D 800.10 D 2 400.10 D 2
−3 −3 −3 −3
10 * 1,5.10 1 10 * 1,5.10 1
−9
− ≤k≤ −9
− ⇔ 1,375 ≤ k ≤ 3,25 ⇒ k = 2 et k = 3.
1 * 800.10 2 1 * 400.10 2
2ax 2 * 10 * 1,5.10 −3
−3
• k=2⟹ λ= = = 6.10 −7
5D 5 *1
2ax
• k =3⟹ λ= = 4,29.10-7
7D
Les longueurs d’onde des radiations absentes sont λ = 600 nm et λ = 429 nm

8
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/5 13 G 18 A 01
Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)

On réalise la décomposition catalytique du péroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) de formule H2O2 dans
un ballon maintenu à température constante.
A un instant pris comme origine des dates, on verse dans le ballon contenant déjà le catalyseur, une
quantité d’eau oxygénée nécessaire pour que la solution ait un volume de 1 L et une concentration C0 de
5.10-2 mol.L-1 en eau oxygénée. La mesure du volume de dioxygène dégagé a permis de déterminer la
concentration molaire volumique C en eau oxygénée. Cette concentration varie en fonction du temps dans
-kt
l’intervalle [0, 6 h] selon la loi suivante : C = C0 e avec k = 0,464 h-1.
1.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de décomposition de l’eau oxygénée. Potentiels normaux des
couples : O2/H2O2 (0,68 V) ; H2O2/H2O (1,77 V) (0,25 point)
1.2 Tracer la courbe représentant la concentration C en fonction du temps C = f(t) dans l’intervalle de
temps [0,6 h]. (0,5 point)
1.3 Donner l’expression de la vitesse v de disparition de l’eau oxygénée en fonction du temps dans
l’intervalle [0,6 h]. Calculer v pour t = 3 h. (0,75 point)
1.4 Retrouver la valeur de v calculée précédemment pour t = 3 h par une méthode graphique.
(0,5 point)
1.5 Définir le temps de demi-réaction sachant que la réaction est totale. Déterminer graphiquement
puis par calcul sa valeur. (01 point)

EXERCICE 2 (03 points)

2.1 L’acide méthanoïque a pour formule semi-développé HCO2H et pour masse molaire moléculaire
M (HCO2H) = 46,0 g.mol-1.
Dans ce qui suit, la solution commerciale S0 d’acide méthanoïque utilisée a une masse volumique
ρ = 1,15 kg.L-1 et contient en masse 80,0 % d’acide méthanoïque pur.
2.1.1 Montrer que la concentration C0 de la solution commerciale S0 est de l’ordre de 20 mol.L-1
(0,25 point
2.1.2 Un professeur propose, en TP, à un groupe d’élèves de préparer un volume. V = 1,00 L d’une
solution S d’acide méthanoïque de concentration C = 5,00.10-2 mol.L-1.
2.1.2.1 Déterminer le volume V0 de la solution commerciale à prélever pour préparer la
solution S. (0,25 point)
2.1.2.2 Décrire le protocole expérimental de préparation de la solution S (0,5 point)
2.1.2.3 La mesure du pH de la solution S obtenue montre que la concentration des ions
hydronium est [H3O+] = 2,50.10-2 mol.L-1. Montrer que l’acide méthanoïque réagit
partiellement avec l’eau. (0,25 point)
2.2 Pour réaliser le dosage de 10 mL de la solution S, on dispose au laboratoire de solutions aqueuses
de soude (ou d’hydroxyde de sodium).
2.2.1 Ecrire l’équation chimique de la réaction support du dosage de l’acide méthanoïque par la
soude. (0,25 point)
2.2.2 Calculer la constante de réaction K pour cette réaction support du dosage. Pourrait-on en
déduire que cette réaction peut être utilisée pour doser l’acide ? (0,5 point)
2.2.3. Définir l’équivalence acido-basique. (0,5 point)
2.2.4. Pour réaliser le dosage le groupe d’élèves dispose sur la paillasse de deux solutions
aqueuses de soude S1 et S2 de concentrations molaires respective : C1 = 2,00.10-1 mol.L-1 et
: C2 = 2,5.10-2 mol.L-1. Quelle est parmi les deux solutions de soude proposées, celle qui
semble la plus adaptée au dosage ? Justifier votre réponse. (0,5 point)
Données : pKe = 14,0 : pKa (HCO2H/HCO ) = 3,8.

…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 13 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 3 (03,5 points)
Le cobalt Co radioélément très utilisé en médecine pour le traitement du cancer (« bombe au cobalt »)
est obtenu par bombardement neutronique du cobalt « naturel » Co.
3.1 Ecrire l’équation de production du cobalt Co (0,25 point)
3.2 Le cobalt Co est radioactif β et a une constante radioactive λ = 4.10 s .
- -9 -1

Ecrire l’équation de la réaction de désintégration de Co (0,5 point)


Extrait de la classification périodique : 25Mn 26Fe 27Co 28Ni 29Cu

3.3 Le noyau fils Y est obtenu à l’état excité d’énergie E3 = 2,50 MeV. Sa désexcitation s’effectue en
deux étapes comme indiqué ci-contre. :
60
27 Co
Calculer les longueurs d’onde λ1 et λ2 des deux −
photons émis au cours de la désexcitation du A * (β )
noyau fils Y. (0,5 point) ZY
E3 = 2,5MeV
3.4 Un centre hospitalier dispose d’un échantillon (Photon 1)
de « cobalt 60 » de masse m0 = 1 µg E2 = 1,33MeV
3.4.1. Déterminer le nombre de noyau No (Photon 2)
contenus dans l’échantillon à la date t = 0. AA
ZzYNi E1 = 0
(0,25 point)
3.4.2. Soit N(t) le nombre de noyaux présents dans l’échantillon à la date t.
−λ t
Etablir la relation N(t) = N0 e . (0,25 point)
3.4.3. Le technicien du laboratoire est chargé de contrôler cette source, tous les ans, en
déterminant son activité.
3.4.3.1. Définir l’activité A (t) d’une substance radioactive puis l’exprimer en fonction de Ao
(activité à t = 0), λ et t. (0,5 point)
3.4.3.2. Le technicien obtient les résultats suivants :

t (ans) 0 1 2 3 4 5 7
A (107 Bq) 3,980 3,515 3,102 2,670 2,368 2,038 1,540
ln A
a) Recopier puis compléter le tableau et tracer le graphe ln A = f (t). (0,75 point)
b) En déduire la constante radioactive λ du « cobalt 60 ». (0,5 point)
On donne : Constante d’Avogadro NA = 6,02.1023 mol-1 ; M( Co) = 60 g.mol-1
8 -1 -34
Célérité de la lumière C = 3,00.10 m.s ; Constante de Planck : h = 6,62.10 J.s
EXERCICE 4 (05,25 points)
Pour créer un champ magnétique uniforme on utilise les bobines de Helmholtz. Ce sont deux bobines
plates identiques, coaxiales, séparées par une distance égale à leur rayon R et parcourues par des
courants de même intensité I et de même sens. Dans l’espace entre les bobines règne un champ
r
magnétique uniforme horizontal B (figures a et b)

M P

Axe r
B r
B

Q R
Figure b (vue de face)
Figure a Figure c
r
4.1 Sur la figure b est représenté le vecteur champ magnétique B créé par les bobines. Recopier
cette figure, indiquer le sens des courants dans les bobines et représenter trois lignes de champ.
(0,5 point)

…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 13 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
r
4.2 Pour étudier le mouvement d’une particule chargée dans B , on place entre les deux bobines une
ampoule contenant un canon à électrons. En faisant pivoter l’ampoule on peut donner une orientation
au vecteur vitesse v des électrons sortant du canon. On négligera dans la suite le poids de l’électron.
4.2.1 Donner l’expression vectorielle de la force subie par un électron animé d’une vitesse v
dans le champ magnétique. (0,25 point)
r
4.2.2 L’ampoule est orientée de sorte que la vitesse v des électrons soit parallèle à B .
Déterminer la nature du mouvement de ces électrons. Justifier. (0,25 point)
4.2.3 L’ampoule est maintenant orientée de sorte que v soit orthogonale à B. Déterminer dans
ce cas la nature du mouvement des électrons. (0,75 point)
4.3 On place maintenant entre les deux bobines de Helmholtz une bobine plate rectangulaire de
cotés MP = QR = a = 4 cm et MQ = PR = b = 6 cm comportant N = 40 tours de fil conducteur. Elle
est suspendue par un fil de constante de torsion C, vertical, passant par le milieu de MP (figure
c). r
La bobine plate est en équilibre de telle sorte que B soit parallèle aux cotés horizontaux.
On fait passer dans la bobine plate un courant d’intensité constante I’ = 0,5 A.
4.3.1 Préciser la nature et le nom des forces exercées par le champ magnétique sur les côtés de
la bobine. Donner les caractéristiques de la force agissant
r sur chaque côté en faisant un
schéma clair où figureront les sens du courant I’, de B et de la force éventuellement.
(01 point).
On prendra B = 4.10-2T.
4.3.2 La bobine plate quittera-t-elle sa position d’équilibre initiale ? Justifier. (0,25 point).
π
4.3.3 Sachant que la bobine plate tourne d’un angle de rad et s’immobilise à nouveau,
6
exprimer la somme des moments des forces par rapport à l’axe du fil de suspension.
En déduire la constante de torsion C du fil. (0,75 point)
4.4 La bobine plate est ren équilibre et placée de telle sorte son plan soit orthogonal au vecteur
champ magnétique B ; on y fait passer un courant d’intensité I’ = 0,5 A.
4.4.1 Donner les caractéristiques de la force agissant
r sur chaque côté en faisant un schéma clair
où figureront les sens du courant I’, de B et de la force. (01 point).
4.4.2 La bobine quittera –t- elle sa position d’équilibre ? Justifier la réponse. (0,5 point).
EXERCICE 5 (05,25 points)
On réalise le circuit de la figure (1) comprenant :
- un générateur de tension continue de f.e;m E = 4,5 V
- un condensateur de capacité C,
- une bobine d’inductance L et de résistance négligeable,
- un conducteur ohmique de résistance R = 1000 Ω,
- un conducteur ohmique de résistance R’ variable.

( L,r )
Figure 1

Un oscillographe permet de visualiser la tension aux bornes du condensateur.


…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 13 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
5.1 On ferme l’interrupteur K en position 1. L’oscillogramme visualisé sur l’écran de l’oscillographe est
reproduit sur la figure (2) jointe en annexe en page 5.
5.1.1 Que se passe-t-il pour le condensateur ? (0,25 point)

5.1.2 Montrer que la tension uAB aux bornes du condensateur, notée u, vérifie l’équation
différentielle :

+ a u = b , équation où a et b sont des constantes à déterminer. (0,5 point)


5.1.3 Exprimer la constante de temps τ du circuit en fonction des données et donner sa
signification physique. (0,5 point)
5.1.4 Déterminer graphiquement τ et en déduire la capacité C du condensateur.(0,5 point)
5.2 On ferme l’interrupteur en position 2 après avoir annulé la valeur de R’ à la date = 0.
5.2.1. Ecrire l’équation différentielle vérifiée par la charge q du condensateur. (0,25 point)
5.2.2. En déduire l’équation différentielle vérifiée par la tension u. (0,25 point)
5.2.3. On admet que la solution de l’équation différentielle est de la forme : u(t) = D cos F t ,
expression où D et F sont des constantes. Déterminer D et F en fonction des caractéristiques des
dipôles du montage. (0,5 point)
5.2.4. Calculer l’énergie maximale emmagasinée par le condensateur. (0,25 point)
5.3 L’interrupteur toujours fermé en position 2, on réalise les trois expériences ci-dessous en faisant
varier les valeurs de la résistance R’ et de l’inductance L.

Expériences R’(Ω) L (H) C (µF)


E1 100 1,0 5
E2 50 0,2 5
E3 50 1,0 5

Les oscillogrammes obtenus ont été reproduits sur les figures (3), (4) et (5) jointes en annexes à la
page 5. On admet que l’amortissement ne modifie pas sensiblement la fréquence des oscillations..
5.3.1. Calculer pour chaque expérience la période propre des oscillations. (0,5 point)
5.3.2. Déterminer les valeurs des périodes à partir des figures (3), (4) et (5). (0,5 point)
5.3.3. Faire correspondre chaque figure à une des trois expériences en justifiant. (0,5 point)
5.3.4. Calculer dans chaque expérience l’énergie dissipée par effet joule lors de la première oscillation.
(0,75 point)

Voir Annexes à la page 5

…/… 5
SCIENCESPHYSIQUES 5/5 13 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe

ANNEXES : Figures 2, 3, 4 et 5 de l’exercice 5

Figure 2

Figure 3

Figure 4

Figure 5
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 13 G 18 A 01
 Durée : 4 heures
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
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Epreuve du 1er groupe

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES

EXERCICE 1
1.1. Equation bilan de la réaction de décomposition : 2 H O → O + 2 H O
2 2 2 2
1.2. Courbe :
Première méthode : à partir d’un tableau de valeurs, la courbe peut être tracée point par point.
t(h) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
-2 -1
C en 10 mol.L 5,00 3,14 1,98 1,24 0,78 0,49 0,31 0,19 0,13 0,08 0,05

Deuxième méthode : Solution mathématique, C= f(t) est une fonction exponentielle décroissante.
lim f (t ) = 0 montre que la courbe est asymptotique à la droite f(t)=0.Les valeurs de C0 et C(t infini) permettront
t →∞

d’une part de tracer la courbe.

dC
1.3. Expression de la vitesse V = − = 2,32.10− 2.e − 0,464.t A.N : à t = 3h ⇒V = 5,7.10− 3 mol.L−1.h −1 .
dt
1.4. Graphiquement V(t= 3 h) est l’opposée du coefficient directeur de la tangente à la courbe à t= 3 h :
0 − 2,9.10 −2
La valeur déterminée par la méthode graphique est : V = − = 5,69.10 −3 mol.L−1.h −1.
5,1

1/5
1.5. Le temps de demi-réaction est ici la durée au bout de laquelle la moitié de la quantité de peroxyde d’hydrogène
introduite initialement s’est décomposée.
Graphiquement : si C= 2,5.10-2 mol/L alors t1/2 = 1,5 h.
C ln 2
Par le calcul C0e − 0, 464t = 0 ⇒ t1 / 2 = = 1,49 h .
2 0,464
EXERCICE 2
2.1. Acide méthanoïque :
2.1.1. Montrer que C0 = 20 mol/L
n m 80%.ms 0,80.ρ .Vs 0,80.ρ 0,80.1150
C0 = = = = = A.N : C0 = = 20 mol .L−1 .
Vs M .Vs M .Vs M .Vs M 46
2.1.2. .
C.V 5.10 −2.1
2.1.2.1. Détermination de V0 : n0 = n ⇒ C0V0 = C .V ⇒ V0 = = = 2,5.10 − 3 L = 2,5 mL.
C0 20
2.1.2.2. Protocole : prélever 2,5 mL de la solution S0 avec une pipette graduée. Placer ce prélèvement dans
une fiole jaugée de 1litre puis compléter avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
2.1.2.3. [H O ] = 2,50.10
3
+ −2
mol / L ⇒ [H 3O + ] < C toutes les molécules d'acide méthanoïque
introduites dans l'eau ne sont pas dissociées; l’acide méthanoïque est donc partiellement dissocié
dans l'eau; c'est un acide faible.
2.2. Dosage
2.2.1. Equation bilan de la réaction support du dosage :
HCO2 H + ( Na + + OH − ) → ( HCO2− + Na + ) + H 2O
2.2.2. Calcul de la constante de réaction K :
On a K= [HCO2-] / [HCO2H].[HO-] d'où K = Ka / Ke; AN : K = 1014 − 3,8 =1,58.1010 .
La réaction est quasi-totale donc elle pourrait être utilisée pour doser l’acide méthanoïque.
2.2.3. Il y a équivalence acido-basique lorsque les réactifs sont mélangés dans des proportions
stœchiométriques.
2.2.4. Solution la plus adaptée :
C.V p 5.10 −2.10
Pour S1 : V1 = = −1
= 2,5.10 − 3 L = 2,5 mL volume faible.
C1 2.10
C.V p 5.10 −2.10
Pour S2 : V2 = = − 2
= 20.10 − 3 L = 20 mL
C2 2,5.10
Donc c’est la solution S2 qui est la plus adaptée.

EXERCICE 3
60
3.1. Equation de la production du 27 Co : 59
27 Co + 1
0n → 60
27 Co
0
60
3.2. Equation de la réaction de désintégration de 27 Co : 60
27 Co → 60
26 Ni + 0
−1e + 0ν
3.3. Calcul des longueurs d’onde :
hC hC 6,62.10−34.3.108
= E3 − E2 ⇒ λ1 = A.N : λ1 = −
=1,06.10−12 m λ1 =1,06.10−12 m
λ1 E3 − E2 (2,5 − 1,33).1,6.10 13

hC 6,62.10−34.3.108
De même λ2 = A.N : λ2 = −
= 9,33.10−13 m λ2 = 9,33.10−13 m
E2 − E1 (1,33 − 0).1,6.10 13

2/5
3.4. Un centre hospitalier dispose d’un échantillon de masse m= 1µg.
m0 1.10 -6.6,02.10 23
3.4.1. le nombre de noyau N0 : N 0 = n.N a = Na = = 1.1016 noyaux .
M 60
3.4.2. Relation N = N 0 .e −λt :
 N 
dN dN
[ ] [ ]  = −λt ⇒ N = N 0 .e − λt
N t
dN = −λNdt ⇒ = −λdt ⇒ ∫N = ∫0 − λ dt ⇒ ln N N
N = − λ t t
0 ⇒ ln 
N 0 N 0
 N0 
3.4.3. Le technicien de laboratoire :
3.4.3.1. Définition : l’activité d’une source radioactive est le nombre de désintégration par unité de temps.
Expression : A = A 0 .e − λt
3.4.3.2. a) t(ans) 0 1 2 3 4 5 7
7
A(10 Bq) 3,98 3,515 3,102 2,67 2,368 2,038 1,54
lnA 17,50 17,37 17,25 17,10 16,98 16,83 16,55

lnA
17,6
17,5
17,4
17,3
17,2
17,1
17
16,9
16,8
16,7
16,6
16,5 t(ans)
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Graphe lnA=f(t)

b) déduction de la constante radioactive : A = A 0 .e − λt ⇒ ln A = − λ .t + ln A0


La courbe obtenue est une droite d’équation ln A = a.t + b avec
16,55 − 17,52
a= = −0,14 et b = 17,5 or λ = −a ⇒ λ = 0,14 an −1 = 4,4.10−9 s
7−0

EXERCICE 4
4.1. Le sens des courants et les lignes de champ :
I I
r
B
4.2. .
→ → → → → →
4.2.1. Expression vectorielle de F : F = q V0 Λ B = − e.V0 Λ B

3/5
→ → → → → →
4.2.2. Si V0 // B ⇒ F = 0 ∑F = 0 mouvement rectiligne uniforme
→ → → → → → →
4.2.3. Si V0 ⊥ B ⇒ F = m a ⇒ − e.V Λ B = m a ⇒
→ → → →
a ⊥ V ⇒ a = an le mouvement est circulaire.
→ → → → dV
a = an ⇒ at = 0 ⇒ = 0 ⇒ V = cons tan te Le mouvement est uniforme.
dt
Le mouvement de l’électron est donc circulaire uniforme. P
M
4.3. .
4.3.1. Nature et nom des forces :

→ F1
F2

Forces électromagnétiques appelées forces de Laplace.


r
B

Q R
→ →
Caractéristiques de F 1 : Caractéristiques de F 2 :
point d’application : milieu de PR point d’application : milieu de MQ
direction : perpendiculaire au plan du cadre direction : perpendiculaire au plan du cadre
sens : sortant (voir figure) sens : entrant (voir figure)
intensité : F 1 = NI ' Bb = 40.0,5.4.10− 2.6.10− 2 = 0,048N intensité : F 2 = NI ' Bb = 40.0,5.4.10− 2.6.10− 2 = 0,048N
Sur les côtés QR et MP les forces magnétiques sont nulles.
→ →
4.3.2. La bobine quittera sa position d’équilibre sous l’effet du couple de force ( F 1 , F 2 ) et va tourner d’un
angle α autour de l’axe ∆ (qui supporte le fil de torsion).
4.3.3. Expression de la somme des moments et déduction de la constante de torsion C du fil :
→ → → →
a a
∑`
F

=` ∆
F1
+ ` ∆
F2
+ ` ∆
P
+ ` ∆C = 0 ⇒ F1. + F2 . + 0 − C.α = 0 avec F1 = F2 = F ⇒
2 2
F .a NI ' Bba
F .a − C.α = 0 ⇒ C = = A.N : C=3,67.10-3N.m.rad-1.
α α

4.4. Le champ B est orthogonal au plan du cadre :

4.4.1. Si B et I’ sont choisis comme suit : →
F4

M P

→ →
F2 F1
r
B
I’
Q R
→ →
Caractéristiques de F 1 : → Caractéristiques de F 2 :
F3
point d’application : milieu de PR point d’application : milieu de MQ
direction : parallèle à MP direction : parallèle à MP
sens : de M vers P (voir figure) sens : de P vers M (voir figure)
intensité : F 1 = NI ' Bb = 40.0,5.4.10− 2.6.10− 2 = 0,048N intensité : F 2 = NI ' Bb = 40.0,5.4.10− 2.6.10− 2 = 0,048N

4/5
→ →
Caractéristiques de F 3 : Caractéristiques de F 4 :
point d’application : milieu de QR point d’application : milieu de MP
direction : parallèle à MQ direction : parallèle à MQ
sens : de M vers Q (voir figure) sens : de Q vers M (voir figure)
intensité : F3 = NI ' Ba = 40.0,5.4.10 − 2.4.10 − 2 = 0,032 N intensité : F4 = NI ' Ba = 40.0,5.4.10− 2.4.10− 2 = 0,032N
→ →

∑ F = 0 et ∑ `
F
4.4.2. La bobine ne quittera pas cette position car

=0
EXERCICE 5
5.1. L’interrupteur en position 1
5.1.1. Le condensateur se charge.
5.1.2. Equation différentielle : u G = u R + u C ⇒ E = Ri + u C E
UG UC

dq du du
u = u et i =
or q = Cu ⇒ i = C. ⇒ E = RC. + u ⇒ UR
C dt dt dt R
du 1 E 1 E
+ u= on tire a = et b =
dt RC RC RC RC
5.1.3. La constante de temps : τ = RC c’est la durée au bout de laquelle le condensateur atteint 63% de sa
valeur maximale lors de la charge ou 37% de sa valeur maximale lors de sa décharge.
5.1.4. pour t = τ on a u = 0,63 * 4,5 = 2,83V ⇒ à partir du graphe on trouve τ = 15 ms

τ 15.10 −3
τ = RC ⇒ C = A.N : C = = 15.10 − 6 F C = 15.10−6 F
R 1000
Remarque importante :
La constante de temps τ peut être également obtenue à partir de la tangente à l'origine de la courbe u AB= f(t).
On prendrait l'abscisse du point de rencontre de cette tangente avec l'asymptote horizontale.
Avec cette méthode on obtient une valeur de C inférieure (de l'ordre 5 .10- 6 F).
On acceptera également cette valeur. L'écart entre les deux valeurs est dû à la reproduction approximative de
l'oscillogramme uAB = f(t).
5.2. L’interrupteur en position 2 :
2
5.2.1. Equation différentielle vérifiée par q : u + u ⇒ q + L di = 0 or i = dq ⇒ di = d q ⇒
C L
C dt dt dt dt 2
q d 2q •• 1
+ L 2 =0 ⇒ q + q =0
C dt LC
5.2.2. Déduction de l’équation différentielle vérifiée par u:
•• •• ••
1
q = Cu ⇒ q = C u ⇒ u+ u =0
LC
5.2.3. Détermination de F et D : la solution de l’équation différentielle est u = u
solution générale de l'équation : u = Um cos( ω t ) avec ω 2 = 1/ LC
Tenant compte des conditions initiales on trouve
1
D = E et F =
LC
5.2.4. Energie maximale emmagasinée par la bobine :
1 1
EC (max) = CU m = .15.10 −6.(4,5) 2 = 15,2.10 −5 J
2
EC (max) = 15,2.10−5 J
2 2

5/5
5.3. On fait varier R’ et L :

5.3.1. Calcul des périodes : T0 = = 2π LC
ω0
E1 : T0 = 2π 1.5.10 −6 = 14.10 −3 s E2 : T0 = 2π 0,2.5.10 −6 = 6,28.10 −3 s E1 : T0 = 2π 1.5.10 −6 = 14.10 −3 s
5.3.2. Déterminations des périodes à partir des graphes :
figure 3 T0 ≈14.10 −3 s figure 4 T0 ≈ 14.10 −3 s figure 5 T0 ≈ 6,25.10 −3 s
5.3.3. Correspondance : E1 ↔ figure 4 E2 ↔ figure 5 E3 ↔ figure 3
1
[
5.3.4. Calcul de l’énergie dissipée E joule = EC ( initiale ) − EC (1 oscillation ) = C E 2 − U 2
2
]
E1
1
[ ]
E joule = 5.10 −6 4,52 − 2,52 = 3,5.10 −5 J
2
E2
1
[ ]
E joule = 5.10 −6 4,52 − 12 = 4,8.10 −5 J
2
E3
1
[ ]
E joule = 5.10 −6 4,52 − 3,52 = 2.10 −5 J
2

6/5
UNIVERSITÉHEIKHANTADIOP DE DAKAR 1/4 14 G 18 A 01
Durée : 4 heures
O OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (02,5 points)
Pour nous, les moustiques ne sont parfois qu'un désagrément. Mais leur prolifération peut avoir des conséquences
dramatiques. Depuis fort longtemps, on utilise des molécules chimiques pour lutter contre les moustiques.
1.1Le DEET est un liquide légèrement jaune à la température ambiante destiné à être appliqué sur la peau ou les
vêtements. Il offre une protection contre les moustiques, puces et de
O
nombreux autres insectes piqueurs. La formule semi-développée de sa C2H5
molécule est représentée ci-contre. H 3C C N
C2H5
1.1.1 Recopier la formule. Entourer le(s) groupe(s) fonctionnel(s)
présent(s) et le(s) nommer. (0,5 pt)
1.1.2 Le DEET peut être préparé en utilisant l’acide 3-méthylbenzoïque, le
chlorure de thionyle et une amine.
a) Donner la formule, le nom et la classe de l’amine. (0,75 pt)
b) Ecrire les équations-bilans des réactions correspondant à cette préparation. (0,5 pt)
1.1.3 Donner le nom du DEET en nomenclature officielle. (0,25 pt)
1.2 Le DEET est très efficace contre les moustiques et autres insectes piqueurs mais il est toxique à forte concentration.
Son utilisation à forte dose est déconseillée. Le produit IR3535 est utilisé aussi contre les moustiques ; il est légèrement
moins efficace que le DEET mais moins nocif. Parmi les informations indiquées sur ce produit, on relève :
Nom: ester d’éthyle de l’acide 3-(N-acétyl-N-butyl) aminopropanoïque ; formule: C11H21NO3
Ecrire, à l’aide de ces données, la formule semi-développée de la molécule de IR3535. (0,5 pt)
EXERCICE 2 (03,5 points)
Un laborantin se propose de suivre l’évolution de la réaction de saponification de l’éthanoate d’isopropyle avec la
solution d’hydroxyde de sodium à température ambiante (25°C), réaction lente et totale. Pour cela, il prépare un
mélange équimolaire de volume déterminé (volume supposé constant dans toute la suite).
2.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction et nommer les produits obtenus. (0,5 pt)
2.2.Dans une première expérience, le suivi de la réaction, par une méthode appropriée, a permis le tracé de la courbe
d'évolution temporelle du nombre de moles d’éthanoate de sodium formé, noté n(en µmol) (figure 1).
2.2.1 Déterminer la vitesse de formation de l’éthanoate de sodium à la date t = 2min puis à t = 5min.
Comment évolue la vitesse au cours du temps ? Justifier cette évolution. (0,5 pt)
2.2.2Définir le temps de demi – réaction noté / . (0,25 pt)
2.2.3Déterminer graphiquement:
a) la quantité de matière d'éthanoate de sodium obtenue en fin d’expérience;
b) le temps de demi – réaction / . (0,5 pt)
NB : Il n’est pas demandé de rendre la courbe ci-dessous avec la feuille de copie. Toutefois, on expliquera
succinctement l’exploitation qui en est faite pour répondre aux questions précédentes.

n (µmol)

200

150

Figure 1
100

50

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 t (min)

…/…2
SCIENCESPHYSIQUES 2/4 14 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.3.Dans une seconde expérience, le laborantin a effectué des mesures lui permettant d’obtenir le tableau suivant :

! 0,0 0,8 1,6 2,4 3,2 4,0 4,8 5,6 6,4


"
t (min) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Dans ce tableau, la notation ln signifie logarithme népérien ; C0 est la concentration des ions dans le milieu à
l’instant initial t=0 où les réactifs ont été mélangés et est la concentration de ces ions à l’instant t.
2.3.1. a) Tracer la courbe représentative de = ( )(à rendre avec la feuille de copie).
Echelles : 1cm pour 1min et 2cm pour une unité de
b) En déduire la relation entre et t. (01 pt)
2.3.2 Exprimer la concentration en ions hydroxyde / à la date / en fonction de la concentration C0 de ces
ions dans le mélange à l’instant initial.
2.3.3 Montrer, en utilisant les résultats précédents, que le temps de demi-réaction / a pour expression:
/ = , relation où k est une constante dont on précisera la valeur. (0,5 pt)
2.3.4 En déduire une valeur de / et comparer à la valeur trouvée à la question 2.2.3).
On prendra : ln2 = 0,70 (0,25 pt)
EXERCICE 3 (04 points)
Pour déterminer la charge massique d’une particule, on utilise un dispositif de déflexion électrique constitué de deux
plaques conductrices A et B planes, horizontales, parallèles, de longueur l , distantes de d (figure 2).
Une particule de masse m et de charge q 0 pénètre au point

O équidistant des deux plaques avec une vitesse V 0 Y l
horizontale. Le dispositif est placé dans le vide et on ne tiendra
pas compte du poids de la particule dans tout l’exercice. A Ecran
3.1. Exprimer, en fonction de V0, m et q, la tension U0 sous V0 O’
laquelle la particule a été accélérée à partir d’une vitesse d O X
nulle pour atteindre cette vitesse V0. (0,25 pt)

B
3.2. Un champ électrique uniforme E est créé par une tension
constante UAB< 0 appliquée entre les plaques A et B. D
On pose IUABI=U. Figure 2
3.2.1. Recopier la figure et représenter le vecteur champ
électrique entre les plaques. (0,25 pt)
3.2.2. Le mouvement est rapporté au repère (OX, OY). Etablir l’équation de la trajectoire de la particule dans le
champ électrique. Quelle est la nature de cette trajectoire ? (0,5 pt)
3.2.3. Exprimer l’ordonnée du point de sortie S de la particule du champ électrique en fonction de m, V0, U, l ,d
et q. (0,25 pt)
3.2.4. Quelle condition doit remplir la tension U pour que la particule puisse sortir du champ sans heurter les
plaques ? (0,5 pt)
3.3. A sa sortie du champ électrique, la particule arrive en un point P d’un écran placé perpendiculairement à l’axe OX,
à la distance D du milieu des plaques. Soit O', le point d'intersection de l'axe OX avec l'écran.
3.3.1. Quelle est la nature du mouvement de la particule à la sortie des plaques ? Justifier (0,25 pt)
3.3.2. Exprimer la déviation Y= O’P de la particule en fonction de m, q, U, d, l , D et V0. (0,5 pt).
→ →
3.4. On établit, par un moyen approprié, un champ magnétique uniforme B perpendiculaire au champ électrique E

dans l’espace compris entre les plaques. On règle la valeur de B de manière à ce que le spot initialement en P soit
ramené à O’.

3.4.1. Représenter alors le vecteur champ magnétique B . (0,25 pt)
3.4.2. Exprimer l’intensité B du vecteur champ magnétique en fonction de V0, U, d et calculer sa valeur
(0,25 pt)

…/...3
SCIENCESPHYSIQUES 3/4 14 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
q
3.4.3. Etablir l’expression de la charge massique de la particule en fonction de Y, ℓ, D, d, U et B.(0,5 pt)
m
q
3.4.4. Calculer le rapport et identifier la particule. (0,5 pt)
m
Données : ℓ =5cm ; d=2cm ; D=40cm ; V0 =1,6.106 m.s-1 ; U=400V ; Y= O’P=1,5 cm
Particule H+ Li+ He2+
Charge massique (107 C.kg-1) 9,58 1,36 4,77
EXERCICE 4 (05,5 points)
Les interférences lumineuses permettent de déterminer de très petites distances, de l’ordre de 0,5 µm.
Elles trouvent leurs applications dans des domaines aussi variés que la métrologie, l’holographie, la détermination de
l’indice de réfraction d’un gaz…. E
On réalise une expérience d’interférences lumineuses avec un dispositif
des fentes de Young. Un faisceau de lumière issu d’une source P M
S1
ponctuelle S est envoyé sur une plaque opaque P percée de deux fentes x
très fines S1 et S2. La source S est située sur l’axe de symétrie de S1S2. S O
La distance entre les deux fentes, notée a, est très faible. S2
Un écran E est placé orthogonalement au plan médiateur de S1S2 et à D
une distance D de S1S2. On désigne par O la projection du milieu de
S1S2sur l’écran (figure 3). Figure 3
Etude théorique
4.1 Recopier la figure, représenter les faisceaux diffractés par les sources S1 et S2et indiquer la partie où l’on
observe des interférences (zone d’interférences). (0,5 pt)
4.2 La source S émettant une lumière monochromatique de longueur d'onde λ et de pulsation ω, les fentes S1 et S2
émettent des vibrations de la forme Y01 = Y02 =So sinωt. Les vibrations issues de S1 et S2se superposent en tout
point de la partie commune aux faisceaux diffractés.
On se propose de caractériser l’intensité lumineuse ou éclairement en tout point M de l’écran repéré par son
abscisse x =OM. On désigne par d1 et d2 respectivement la distance entre le point M et les sources S1 et S2.
La différence de marche est : δ = d2 – d1 ≅ ax .
D
4.2.1 Donner les expressions des vibrations issues de S1 et S2 au point M en fonction de ω, t, d1, d2 et c
célérité de la lumière. (0,5 pt)
4.2.2 On montre que la vibration résultante au point M est donnée par l’expression :
 πδ   d + d2 
Y = 2 S 0 cos   sinω  t − 1 
 λ   2c 

Que représente le coefficient 2S cos 


 πδ  pour la vibration Y?
 (0,5 pt)
0
λ
4.2.3 L’intensité lumineuse ou éclairement E au point M est définie comme étant une grandeur
proportionnelle à la puissance apportée par le rayonnement, cette puissance est elle-même
proportionnelle au carré de l’amplitude A de la vibration résultante en M, soit E = C A2, relation où C est
une constante de proportionnalité.
a) Montrer que l’intensité lumineuse E en M peut se mettre sous la forme :
2π x
E(x) = E0 (1 + cos ) , relation où on précisera l’expression de E0 et celle de i (01 pt)
i
b) Calculer E, en fonction de E0,pour les valeurs suivantes de x :
i i i ; i ; i ; i.
− i ; − 3 i ; − ; − ; 0;
4 2 4 4 2 34
A l’aide des valeurs obtenues ébaucher le graphe E(x) = f(x). (01 pt)
c) A l'aide du graphe, préciser :
- les abscisses des points où l’éclairement est maximal (franges brillantes) et celles des points où
l’éclairement est nul(franges obscures) ; (0,5 pt)
- la distance, en fonction de i, qui sépare les milieux de deux franges consécutives de même nature.
(0,5pt)

…/...4
SCIENCESPHYSIQUES 4/4 14 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
Application à la détermination de longueurs d’onde
4.3 L’exploration du champ d’interférences permet de déterminer la longueur d’onde d’une lumière monochromatique
par mesure directe ou par comparaison de la figure d’interférences qu’elle produit avec celle d’une radiation de
longueur d’onde connue. Dans la suite, on prendra: D = 2m et a = 1mm.
4.3.1La source S émet une onde lumineuse bleue de longueur d’onde λ1. A l’aide d’un instrument approprié, on
mesure la distance correspondant à un ensemble de 10interfranges sur l’écran; cela donne 9,6 mm. En déduire la
valeur de λ1.Pourquoi mesurer la distance correspondant à 10 interfranges au lieu de celle qui correspond
à 1 interfrange ? (0,5 pt)
4.3.2La source S émet maintenant une onde lumineuse rouge-orangée de longueur d’onde λ2. On constate que le
milieu de la seconde frange sombre de cette lumière occupe la place qu’occupait le milieu de la seconde frange
brillante de la lumière de longueur d’onde λ1. La frange centrale est notée zéro (0).
Déduire de cette expérience la longueur d’onde λ2 de la lumière rouge-orangée. (0,5 pt)

EXERCICE 5 (04,5 points)


En travaux pratiques, des élèves se proposent de déterminer l’inductance L et la résistance r d’une bobine.
Pour cela, ils disposent du matériel suivant : la bobine en question, un générateur de tension sinusoïdale G dont on
peut faire varier la fréquence f ; un conducteur ohmique de résistance R = 50 Ω ; un condensateur de capacité C = 8 µF;
un oscilloscope bicourbe et des fils de connexion de résistance négligeable.
Chaque groupe d’élèves réalise un circuit série RLC (figure 4) et visualise, sur la voie A de l’oscilloscope, la tension
instantanée u(t) aux bornes de l’ensemble RLC et sur la voie B, la tension instantanée uR(t) aux bornes du conducteur
ohmique.
5.1Reproduire la figure 4sur la feuille de copie et faire figurer les branchements de l’oscilloscope. (0,5 pt)
5.2 En début de manipulation, un élève observe sur une voie la courbe représentée sur la figure 5a. Il modifie alors un
réglage de l’oscilloscope et obtient la courbe représentée sur la figure 5b.
Préciser entre les réglages, base de temps (ou balayage horizontal) et sensibilité verticale de l’oscilloscope, lequel a été
effectué par l’élève et dans quel sens (augmentation ou diminution) ? (0,5 pt)
5.3 Visualisant les tensions sur les 2 voies on obtient, sur l’écran de l’oscilloscope, les courbes de la figure 5d avec les
réglages suivants : base de temps 1ms/division ;sensibilité verticale pour les 2 voies 0,2 V / division.
5.3.1 Identifier les tensions représentées par les courbes 1 et . 2 Justifier. (0,5 pt)
5.3.2 Expliquer pourquoi en visualisant la tension uR(t) sur la voie B, par la même occasion, on visualise l’intensité
i(t) dans le circuit. (0,5 pt)
5.4 A partir de la figure 5d, déterminer :
5.4.1la fréquence des oscillations ; (0,5 pt)
5.4.2la valeur maximale de u(t) et la valeur maximale de i(t). En déduire la valeur de l’impédance Z du circuit ;
(0,75 pt)
5.4.3la différence de phase ϕ de u(t) par rapport à i(t). On précisera si u(t) est en avance ou en retard sur i(t).
En déduire la résistance r et l’inductance L de la bobine. (01,25 pt)

1
(L, r )
2
GBF C

Figure 4 Figure 5a Figure 5b Figure 5d


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 Durée : 4 heures
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er
Epreuve du 1 groupe

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES


EXERCICE 1

1.1.1
O
H3C C Groupe fonctionnel amide
C2H5
N
C2H5

1.1.2

a) formule de l’amine : C2H5 – NH – C2H5

nom : diéthylamine

classe : amine secondaire

b) Equations-bilans de la préparation :

O O
H3C C H3C C
1° étape : OH SOCl2 Cl SO2 HCl

O O
H3C C H3C C C2H5
Cl C2H5 N + -
2° étape : 2 HN C2H5 NH2(C2H5)2 Cl
C2H5
1.1.3

Nom officiel : N,N-diéthyl-3méthylbenzamide

1.2
O O
Formule de l’IR3535 CH3 C CH2 CH2 C
N O C2H5
CH2 CH2 CH2 CH3

EXERCICE 2

2.1 Equation-bilan de la réaction et nom des produits :

CH3 CH3
O
(CH3COO- + Na+)
+ -
CH3 C (Na +OH )
O CH CH3 CH3 CH OH
éthanoate de sodium propan-2-ol
Page 1 sur 7
2.2

dn
2.2.1 La vitesse de formation v est définie par : V = + dt ; sa valeur correspond au coefficient directeur
de la tangente à la courbe n = f(t) à la date t considérée.

A chaque date, on trace la tangente à la courbe n = f(t) ; et on détermine le coefficient directeur.

On obtient les résultats suivants :

A t = 2 min : v2 = 43 µmol.min-1

A t = 5 min : v5 = 17 µmol.min-1

On a : v5 < v2 , donc la vitesse diminue.

Justification : la concentration des réactifs diminue diminution de la vitesse.

2.2.2 Définition du temps de demi-réaction t1/2

Le temps de demi-réaction est le temps au bout duquel la moitié de la quantité de matière initiale du
réactif limitant a réagi.

2.2.3

a) D’après le graphe la quantité de matière d’éthanoate de sodium obtenue est : nf = 200 µmoL
nester finale
b) A la date t1/2 on a : nester formé = 2 = 100 µmoL d’où, d’après le graphe, t1/2 = 1,6 min.
2.3.
2.3.1

a) Tracé de la courbe :

C0
ln -
[OH ]

t (min)

Page 2 sur 7
b) Relation :

C0
On a une droite qui passe par l’origine ln[OH-] = kt (1) avec k = pente = 0,4 min-1

2.3.2

C0
A la date t1/2 la moitié des ions OH- a réagi [OH-]1/2 = 2 (2)

2.3.3

C0 C0 ln2
Les équations (1) et (2) à t1/2 on a : ln [OH-] = kt1/2 ln C = kt1/2 t1/2 = k
1/2 0
2

Valeur de la constante k : k = 0,4 min-1

2.3.4 : Valeur de t1/2 :

ln2
On a : t1/2 = 0,4 = 1,7 min

∆t1/2
Il y a accord entre les 2 valeurs; l’erreur relative est : t = 0,06 soit 6%.
1/2

EXERCICE 3

3.1 Expression de U0 :
1
Théorème de l’énergie cinétique : q U0 = 2mv02 ;

2
mV0
D' où U0 =
2q

3.2 y
→ P
3.2.1 Représentation du champ E - A

d α O’

UAB < 0 VA < VB or E est dirigé vers les potentiels O v0 E x
+ B
→ Ecran
décroissants E a le sens de B vers A l
D
3.2.2 Equation de la trajectoire :

Système : particule

Référentiel terrestre (galiléen)

→ →
Bilan des forces : force électrostatique F = q E

Page 3 sur 7

→ → → qE
Théorème du centre d’inertie : q E = m a a= m

→
ax = 0 →
vx = v0 →
x = v0 t
a qE v qE OM qE 2
ay = m
  vy = m t
 y = 2m t

x qE
On a : t = v ; on remplace dans y ; y = 2mv 2 x2 ; la trajectoire est parabolique.
0 0

3.2.3 Ordonnée yS du point de sortie :

qE U qU
xS = l soit yS = 2mv
0
2 l2 avec E=d soit yS = 2mdv
0
2 l2

d qU 2 d mdv02
3.2.4 Condition de sortie : yS < 2 2l < U <
2mdv0 2 q l2

3.3

3.3.1 Nature du mouvement de la particule à la sortie du champ électrique :

A la sortie du champ électrique, la particule n’est soumise à aucune force, donc son mouvement est
rectiligne et uniforme.

3.3.2 Déviation de la particule Y = O’P :

Y yS 2DyS DqU l
tan α = D = y= y = mdv 2
l l 0

3.4


3.4.1 Représentation de B

→ →
La particule est soumise à la force électrique Fe et à la force magnétique fm

→ → r → → Fe v0
On a : Fe + fm = 0 ; donc fm est opposée à Fe ;
Fm B
→ → → →
Or le trièdre ( qv0, B , fm ) est direct B sortant

3.4.2 Intensité B du champ magnétique :

→ → → E U
Fe + Fm = 0 Fe = Fm qE = qv0B B = v = dv
0 0

400
A.N : B = 2.10-2 × 1,6.106 = 1,25.10-2 T

Page 4 sur 7
q
3.4.3 Charge massique m en fonction de Y, l, D, d, U et B.

DqUl q Ydv02 U2 q YdU2 YU


Y = mdv 2 m = DUl et v02 = d2B2 Soit m DUld2B2 = DldB2
=
0

3.4.4 Calcul de la charge massique :

q 1,5.10-2 × 400 7 -1
m 40.10 × 5.10-2 × 2.10-2 × (1,25.10-2)2 = 9,6.10 C.kg ;
= -2 La particule est un proton.

EXERCICE 4

4.1 : Schéma du dispositif P E


S1
4.2 Vibrations de S1 et S2 : Y01 = Y02 = S0sinωt
Zone
4.2.1 Expression des vibrations au point M de l’écran.
S d’interférences
Les vibrations en M accusent par rapport aux vibrations
S2
d1
t1 = c 
de S1 et S2 un retard respectif de : d2 
t2 = c  D

d1
Vibration issue de S1 Y1(M) = S0 sin ω(t- c )

d2
Vibration issue de S2 Y2(M) = S0 sin ω(t- c )

πδ
4.2.2 Le coefficient 2S0 cos ( ) est l’amplitude de la vibration Y ; cela correspond à la valeur maximale de
λ
Y au point considéré.
4.2.3
πδ
a) L’intensité lumineuse E s’écrit : E = CA2 = C × 4S02cos2 ( )
λ

2πδ
1 + cos
1 + cos 2x πδ λ πδ 2π ax 2πx
or cos2x = cos2 ( ) = 2 cos2 ( ) = 1 + cos = 1 + cos i
2 λ 2 λ λ D

λD 2πx 2πx
avec i = a d’où E = 2S02C(1 + cos i ) E = E0(1 + cos i ) avec E0 = 2S02C

b) Les valeurs de E et la courbe E(x) = f(x) :

x -i -3 i/4 - i/2 - i/4 0 i/4 i/2 3 i/4 i


E(x) 2E0 E0 0 E0 2E0 E0 0 E0 2E0

Page 5 sur 7
2E0

-i -i/2 i/2 i x

c) Du graphe on déduit :

• abscisses des points où l’éclairement est maximal dans l’intervalle considéré : x = {-i ; 0 ; i ; …}
i i
• abscisses des points où l’éclairement est nul dans l’intervalle considéré : x = {-2 ; 2 ; … }

• distance séparant deux franges consécutives de même nature d = xn+1 – xn = i

4.3

4.3.1 d = 10i → d = 10λ D → λ = ad


1 1 1
a 10 D

A.N : λ1 = 4,8.10-7 m = 480 nm

On mesure la distance correspondant à 10 interfranges au lieu de celle qui correspond à 1 interfrange pour
avoir une détermination plus précise de l’interfrange. L’erreur de mesure est amoindrie.

4.3.2

Pour la lumière de longueur d’onde λ1, au point considéré on a : xa = k λ1 avec k = 2

λ
Pour la lumière de longueur d’onde λ2 , au point considéré on a : xb = (2k’+1) 2 avec k’ = 1

3 4
xa = xb 2λ2 = 2λ1 λ2 = 3 λ1 λ2 = 640 nm

EXERCICE 5

5.1 Schéma + branchements de l’oscilloscope :

5.2 La base des temps est restée la même sur les figures 5a et
5b. Par contre la sensibilité verticale a changé ; elle a augmenté.

5.3 YB YA

5.3.1 : 1 correspond à u(t) et 2 à uR(t) parce que la tension maximale aux bornes du GBF est supérieure à
celle aux bornes du résistor (dans l’état actuel de fonctionnement du circuit).

Page 6 sur 7
uR
5.3.2 Loi d’Ohm uR = Ri i= R i et uR sont proportionnelles en visualisant uR, on visualise en
même temps i.

5.4

5.4.1 La fréquence des oscillations :

1 1
La période T correspond à 10 divisions ; d’où : N = T = 10.10-3 = 100 Hz

5.4.2 Valeur maximale de la tension u(t) : Umax = Sv.YA = 0,2 × 4 = 0,8 V

URmax 0,5
Valeur maximale de l’intensité i(t) : URmax = Sv.YB = 0,2 × 2,5 = 0,5 V Imax = R = 50 = 10-2 A :

Umax
Valeur de l’impédance : Z = I = 80 Ω
max

5.4.3 Le déphasage entre u et i

|ϕ| θ 2πθ 2π×1 π


On a : = |ϕ| = T = 10 = 5
2π T

π
La tension u est en avance sur uR puisqu’elle atteint en premier son maximum ϕ=+ 5

Valeur de r

R+r
On a : cos ϕ = Z r = Z cos ϕ – R

π
A.N : r = 80 cos 5 - 50 = 14,7 Ω

Valeur de L

1
Lω -
Cω 1 Zsinϕ 1
sin ϕ = Lω = Zsinϕ + L= + 2
Z Cω ω Cω

A.N : L = 0,4 H

Page 7 sur 7
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 Durée : 4 heures
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SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)
Le péroxyde d’hydrogène H2O2 connu sous le nom d’eau oxygénée est un agent de blanchiment et de
désinfection dans l’industrie pharmaceutique.
En solution aqueuse, l’eau oxygénée se décompose lentement suivant la réaction totale d’équation :
H2O2 → H2O + 1/2 O2 (g)
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on effectue sur une solution de péroxyde d’hydrogène des
prélèvements de volume V0 = 10 mL échelonnés dans le temps et on dose immédiatement l’eau
oxygénée restant à l’aide d’une solution acidifiée de permanganate de potassium (K+ + MnO4-) de
concentration C1 = 2,0.10-2 mol.L-1. On désigne par C la concentration molaire volumique en H2O2 à un
instant t et C0 sa concentration initiale..
1.1 La réaction support du dosage est : 2MnO4- + 6H3O+ + 5H2O2 → 5O2 + 2Mn2+ + 14H2O.
Montrer que la concentration C en H2O2 à un instant t et le volume V1 de la solution de permanganate
de potassium versé à l’équivalence sont liés par : (0,75 pt)
1.2 Le graphe ci-contre donne les valeurs du volume V1 de
la solution de permanganate de potassium versé à
différentes dates pour atteindre l’équivalence (figure 1).
1.2.1 Définir la vitesse volumique de disparition
v (t) de l’eau oxygénée à l’instant t puis l’exprimer en
fonction de V0, V1 et C1. (0,5 pt)
1.2.2 Déterminer, à l’aide de l’expression établie à la
question précédente et du graphe, la vitesse de disparition
de l’eau oxygénée aux instants t0 = 0 et t1 =25 s.
Justifier le sens de l’évolution de cette vitesse. (0,75 pt)
1.2.3 On admet que la vitesse v (t) est de la forme
v (t) = k.C(t), relation où k est une constante positive.
Montrer que la concentration en péroxyde d’hydrogène varie
-kt
en fonction du temps selon l’expression : C(t) = C0.e
(0,25 pt)
1.2.4 Déduire de la courbe la valeur de la constante k.
(0,25 pt)
1.2.5 Déterminer le temps de demi-réaction t1/2 de la décomposition du péroxyde d’hydrogène.
(0,5 pt)
NB : le graphe n’est pas à rendre avec la feuille de copie ; toutefois on expliquera succinctement
l’exploitation qui en est faite pour répondre aux questions.
EXERCICE 2 (03 points)
La tyrosine est l'un des composés organiques participant à la biosynthèse des protéines. Elle intervient
dans la synthèse de la mélanine, le pigment naturel de la peau et des cheveux. Elle est considérée
comme un antioxydant et a aussi une action sur la dépression ou l’anxiété.
Dans ce qui suit, on se propose de retrouver la formule brute de la tyrosine que l’on peut noter
CxHyOzNt et d’étudier quelques unes de ses propriétés chimiques.
2.1 La combustion de 648 mg de tyrosine donne 1,42 g de dioxyde de carbone et 354 mg d’eau.
On suppose que l’hydrogène du composé est complètement oxydé en eau et le carbone en dioxyde de
carbone.
A partir des résultats de cette combustion, calculer les pourcentages massiques de carbone et
d’hydrogène dans la tyrosine. En déduire la formule brute de la tyrosine sachant que sa molécule
contient un seul atome d’azote et que sa masse molaire est de 181 g.mol-1 (0,5 pt).

…/... 2
SCIENCESPHYSIQUES 2 /4 15 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.2 La formule semi-développée de la tyrosine est écrite ci-contre :
H2N
Recopier la formule et encadrer le groupe fonctionnel caractéristique
CH COOH
des acides aminés présent dans la molécule de tyrosine. (0,5 pt). HOHO CH2
2.3 Dans la suite, on adopte pour la formule semi-développée de la tyrosine
l’écriture simplifiée R -CH2-CHNH2-COOH et on suppose que le groupement
R ne participe à aucune réaction.
2.3.1 Montrer que la molécule de tyrosine est chirale puis donner les représentations de Fischer
des configurations L et D de la tyrosine. (0,75 pt).
2.3.2 En solution aqueuse, la tyrosine existe sous la forme d’un amphion.
Ecrire la formule semi-développée de l’amphion et indiquer les couples acide/base qui lui
correspondent. (0,25 pt).
2.3.3 En solution aqueuse, il existe une valeur de pH appelé pH du point isoélectrique, notée pHi,
pour laquelle la concentration de l’amphion est maximale. Les pka des couples acide/base
associés à l’amphion ont les valeurs pKa1 = 2,2 et pka2 = 9,1.
Etablir la relation entre pHi, pKa1 et pka2. En déduire la valeur de pHi pour la tyrosine.
(01 pt).
On donne les masses molaires en g.mol-1 : M(O) = 16 ; M(N) = 14 ; M(C) = 12 ; M(H) =1
EXERCICE 3 (04 points)

3.1. Un canon lance un projectile de masse m, supposé ponctuel, avec une vitesse initiale 0 faisant
un angle  avec l’horizontale à partir d’un point M0 situé à la hauteur H au-dessus du niveau de la mer.
Le mouvement du projectile est étudié dans le repère (OX,OY) de plan vertical, d’origine O et de
vecteurs unitaires et (figure 2 ). L’axe horizontal OX est pris sur le niveau de la mer.
Dans toute la suite on néglige l’action de l’air.
3.1.1. Faire le bilan des forces appliquées au projectile
puis déterminer les composantes de l’accélération du
mouvement. (0,5 pt)
3.1.2. En déduire les composantes du vecteur vitesse

 du projectile et celles du vecteur position à chaque
instant en fonction  0 , g et H. (0,5 pt)
3.1.3. Le projectile tombe en un point C centre d’un
bateau tel que OC = D.
a) Trouver l’expression du temps de vol mis par le
projectile pour atteindre le point C en fonction de D,
 0 et . (0,25 pt)
b) Donner, en fonction de , g, H et D, l’expression de  0 pour qu’il tombe effectivement au point C.
Faire l’application numérique. (0,25 pt)
c) Etablir l’expression de la hauteur maximale h m atteinte par le projectile par rapport au niveau de
la mer en fonction de D, H et . (0,5 pt)
3.2. Le projectile est maintenant lancé à partir du point O origine du repère avec un vecteur- vitesse
 0, . Le bateau a une longueur L et de même direction que OX.

 0,
L 
Le projectile tombe à une distance d1  en deçà de la cible C quand le vecteur vitesse fait un
2
 0,
L 
angle avec l’horizontale. Il tombe à une distance d 2  au-delà de la cible C quand fait un
2
angle α2 avec l’horizontale. Le bateau est supposé immobile pendant toute la durée des tirs.
,
3.2.1. Exprimer la distance d1 puis d2 en fonction de D, g,  0 et l’angle de tir ( α1 ou α 2 ).
(0,75 pt)
0 ,2 (sin 2α sin 2α 2 )
3.2.2. En déduire la relation D  1
(0,5 pt)
2g

…/.. 3
SCIENCESPHYSIQUES 3 /4 15 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
3.2.3. Déterminer en fonction de α1 et α 2 l’angle pour que le projectile atteigne la cible
puis calculer sa valeur. (0,75 pt)
On donne : g = 10 m.s-2; H = 80 m ; D =1km et α = 30° ; α1 = 30° et α 2 = 45°
NB : il n’est pas demandé de rendre la figure 2 avec la feuille de copie.

EXERCICE 4 (06 points)


Afin de protéger la porte de sa chambre un passionné d’électronique astucieux a imaginé le dispositif
d’alarme représenté par le schéma ci-contre (figure 3).
Lorsque la porte est fermée, l’interrupteur K est en
position (1), le condensateur de capacité C se charge.
Dès l’ouverture de la porte, l’interrupteur bascule en
position (2) et le condensateur se décharge dans le
circuit de commande de la sirène.
La particularité du condensateur est qu’il ne peut
pas se vider complètement : il présente une Figure 3
tension à vide U0 = 3 V.
4.1 Etude du circuit de charge. i
Le circuit de charge du condensateur est constitué d’une alimentation
assimilable à un générateur de f.e.m E = 18 V, de résistance négligeable, d’un
résistor de résistance R = 47 kΩ et du condensateur de capacité C.
L’interrupteur K bascule en position (1) à l’instant t = 0 de la fermeture de la
porte.
4.1.1 Etablir l’expression de l’intensité i(t) du courant parcourant ce circuit de Figure 4
charge, en fonction de la tension uc(t) aux bornes du condensateur ; le sens arbitraire du courant est
choisi comme indiqué sur la figure 4. (0,25 pt)
4.1.2 Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t) aux bornes du condensateur
est de la forme : du uc E (0,5 pt)
c
 
dt R .C R .C
 t
4.1.3 La solution de l’équation différentielle est de la forme : u c (t)  A e B
Préciser l’expression de chacune des constantes A, B et en fonction des caractéristiques des
composants du circuit en tenant compte des conditions aux limites uc(0) = U0 et uc(  ) = E.
(0,5 pt)
4.1.4 Quelles sont les valeurs de l’intensité du courant i(t) et de la tension uc(t) en régime
permanent ? (0,5 pt)
4.1.5 Quelle est la valeur de la capacité C du condensateur qui permet d’avoir une tension uc égale
aux trois quarts de sa valeur en régime permanent en 0,20 s ? (0,25 pt)
4.2 Déclenchement de la sirène, le condensateur étant chargé.
4.2.1 On modélisera simplement le circuit de commande de la sirène par un résistor de résistance
R1 = 4,70 MΩ et on prendra C= 3,5 μF. A la fin de la charge, l’interrupteur K a basculé en
position (2), à un instant pris comme nouvelle origine des temps t = 0.
4.2.1.1 Représenter le schéma du circuit et indiquer par une flèche la tension uc(t) aux bornes du
condensateur de manière à ce qu'elle soit positive. (0,5 pt)
4.2.1.2 Etablir l’équation différentielle vérifiée par la tension uc(t). (0,5 pt)
 't
4.2.1.3 Montrer que l’expression u c (t)  A' e  B' est solution de l’équation différentielle.
Préciser les expressions de A’, B’ et  ' . (0,75 pt)
4.2.1.4 La sirène ne se déclenche que si la tension aux bornes de son circuit de commande est
supérieure à Umin = 9 V. Pendant combien de temps après l’ouverture de la porte,
fonctionnera la sirène ? (0,5 pt)
…/.. 4
SCIENCESPHYSIQUES 4 /4 15 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.2.2 Le circuit de commande de la sirène est maintenant remplacé par un dipôle constitué d’une bobine
d’inductance L= 10 mH de résistance négligeable et d’un résistor de résistance Rd, montés en
série (figure 5). A la fin de la charge, comme en 4.2.1, on bascule l’interrupteur en position (2) à un
instant pris comme origine des temps t=0.
On désigne par uc(t) la tension aux bornes du condensateur à chaque instant t.
4.2.2.1 On suppose, dans un premier temps, la résistance Rd négligeable L
et uc(0) = E.
Etablir l’équation différentielle relative à uc(t) puis montrer que
uc(t)= est solution de cette équation différentielle où K, T0 Figure 5
et sont des constantes à préciser. (0,75 pt)
4.2.2.2 On considère cette fois-ci que la résistance Rd = 500 Ω et uc(0)=E.
a) Montrer que l’équation différentielle à laquelle obéit uc(t) peut se mettre sous la forme
d 2uc (t ) du (t ) 4 2 .uc (t )
 2 . c  0 avec une constante à préciser. (0,5 pt)
dt dt T02
b) Si le discriminant réduit de cette équation différentielle est négative, on parle de régime
pseudopériodique et la pseudo-période T peut s’exprimer comme suit :
2 Calculer T puis la comparer à T0. (0,5 pt)
T
1 R2
 d
LC 4 L
EXERCICE 5 (04 points)
5.1 Pour interpréter les spectres d’émission et d’absorption de l’atome d’hydrogène, Bohr a proposé
l’existence dans l’atome d’hydrogène de niveaux d’énergie exprimés par la relation :
E
E n   20 où n est entier naturel positif et E 0  13,6 eV .
n
Les radiations émises ou absorbées par l’hydrogène sont dues aux transitions d’un niveau d’énergie à
un autre.
5.1.1 Montrer que la longueur d’onde λ d’une radiation correspondant à une transition
électronique d’un niveau n à un niveau inférieur p est donnée par la relation
1 1 1
 RH (  2) où est une constante dont on précisera l’expression. (0,5 pt)
 p n
2

5.1.2 est la constante de Rydberg. Calculer sa valeur dans le système International (0,5 pt)
5.1.3 Calculer la longueur d’onde la plus petite des radiations que peut émettre l’atome
d’hydrogène et la fréquence correspondante. (0,5 pt)
5.1.4 Calculer en électronvolts, l’énergie d’ionisation d’un atome d’Hydrogène dans son état
fondamental. (0,5 pt)
5.2 Le spectre d’émission d’une lampe à hydrogène présente une série de radiations situées dans le
visible et parmi lesquelles les radiations de longueur d’onde λ1 = 486,1 nm et λ2 = 434,1 nm
5.2.1 Cette série de radiations correspond à des transitions décroissantes arrivant sur le même
niveau inférieur p = 2. Déterminer les niveaux d’énergie de départ pour les transitions
correspondant respectivement à λ1 et à λ2. (0,5 pt)
5.2.2 Calculer la longueur d’onde la plus petite pour cette série de radiations. . (0,5 pt)
5.3 Dans un gaz, les atomes d’hydrogène sont à l’état fondamental.
5.3.1 Parmi les photons de longueurs λ3 =102,6 nm et à λ4 = 100,9 nm lequel est susceptible
d’être absorbé par les atomes d’hydrogène ? Justifier la réponse. (0,5 pt)
5.3.2 On envoie des photons d’énergie 14,9 eV. Que va-t-il se produire ? Justifier. (0,5 pt)
Données : Célérité de la lumière dans le vide : c = 3,0.108 m.s-1 ; Charge élémentaire : e = 1,6.10-19 C ;
-34
Constante de Planck : h = 6,62.10 J.s; 1 eV = 1,6.10-19 J.
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1
 
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CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES DU PREMIER GROUPE


Séries S1-S3
EXERCICE 1
1.1 Relation entre C et V1
2MnO4- + 6H3O+ + 5H2O2 → 5O2 + 2Mn2+ + 14H2O
. . .
= ⇒ = = =[ ]= =
.
1.2.1 Définition : la vitesse volumique de disparition de l'eau oxygénée est l'opposée de la dérivée
par rapport au temps de la concentration en eau oxygénée.
. .
Expression : ( )=− = ⇒ ( )=− . .
. .
1.2.2 v(t) est le coefficient directeur de la tangente à la courbe à la date considérée multiplié par le
.
coefficient − . :
Graphiquement v(t0=0)  3,1.10-3 mol.L-1.min-1 ; v(t1=25 min)  1,0.10-3 mol.L-1.min-1.
Cette vitesse diminue car la concentration en eau oxygénée diminue.
1.2.3 Expression de C(t) .
v = k. C or =− ⇒− = k. C ⇒ − = k. dt ⇒ ∫ = − ∫ k. dt ⇒ lnC = −k. t + cste ⇒
. .
C = A. e or à t = 0 on a C = C ⇒ A = C d où = . .
1.2.4. Détermination graphique de k :
. . . .
v=− .
. v =− =− C .e = k. C . e ⇒K= − .
.

On détermine le coefici ent directeur de la tangente au graphe V1 = f(t)à la date t = 0 ;


dV
soit = pente  − 0,6 mL. min
dt
∗ , .
⇒k ≈ − ∗ ∗ .
∗ (−0,6) = , . .

1.2.5 Temps de demi-réaction :


C V (t = 0)
à t = t / on a C = ⇒ V = ; du graphe on tire t / = .
2 2
EXERCICE 2
2.1 Les pourcentages massiques de C et H :
12 1200 1200
% = ∗ 100 = ∗ ⇒ % = ∗ = ∗ 1,42 = ,
44 44 ∗ 44 ∗ 0,648
2 200 200
% = ∗ 100 = ∗ ⇒ % = ∗ = ∗ 0,354 = ,
18 18 ∗ 18 ∗ 0,648
Calculons les valeurs de x , y et z:
12
= = = =
% % 100 ⇒
M = 12x + y + 16z + 14 ⇒ 12 ∗ 9 + 11 + 16z + 14 = 181 ⇒ =
D'où la formule brute C9H11NO3.
2.2 Groupe fonctionnel encadré : H2N
2.3.1 Le carbone en position 2 (par rapport au groupe carboxyle) CH COOH
2
est un carbone asymétrique et c'est le seul carbone asymétrique : HOHO CH2

la molécule est chirale.


Configurations L et D :
COOH COOH

H2N H H NH2

CH2-R CH2-R
L-tyrosine D-tyrosine

2.3.2 Formule semi-développée de l'amphion: R -CH2-CH-COO-


Les couples
NH3+

R -CH2-CH-COOH R -CH2-CH-COO- R -CH2-CH-COO- R -CH2-CH-COO-


NH3+ NH3+ NH3+ NH2
2.3.3 Relation entre pHi, pKa1 et pKa : notons A l'amphion, A+ le cation et A- l'anion
]∗[ ] ]∗[ ] ∗[
=[ =[ ]
⇒ ∗ =[ ]
[ ] [ ] [ ]
pour pH = pHi on a [ ]=[ ]⇒ ∗ = [ ] ⇒ 2 [ ] = log ( ∗ )⇒
− [ ]= ∗ (− log − log )⇒ = ( + ).
A.N: = (2,2 + 9,1) = , .
EXERCICE 3
3.1.1 Système : projectile ; Référentiel terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces : P poids du projectile.
=
Thèoreme du centre d inertie ∶ P = m. a or P = m. g ⇒ a = g ⇒ =−
= .
3.1.2 Les composantes de la vitesse : =− . + .
= . .
Les composantes du vecteur position :
=− . + . . +
3.1.3
a) Expression du temps de vol t1 : au point C on a x = D ⇒ D = V . cosα. t ⇒ = .
b) Expression de V0 : au point C on a x = D et Y = 0
y=− . . x + x. tanα + H ⇒ − . . D + D. tanα + H = 0 ⇒ V = D
. ( )

V = ∗ A.N: = . .
. ( ∗ )

.
c) Expression de hm : si h = h on a V = 0 ⇒ −g. t + V . sinα = 0 ⇒ t =

g g V . sinα V . sinα V . sin α


y = − . t + V . sinα. t + H ⇒ h = − . ( ) + V . sinα. +H= +H
2 2 g g 2. g

or V = D ⇒ on tire ∶ = + . 3
. .( ) ( ∗ )

3.2.1 Expressions de d1 et d2 : y = − x + x. tanα


. .
.
x =
.
Au sol : y = 0 ⇒ − x + x. tanα ⇒ x = ⇒
. . .
x =

.
= − = − ⇒ = − ⇒ = −
2

.
= + = + ⇒ = − ⇒ = −
2

 0, (sin 2α1  sin 2α 2 )


2

3.2.2 Déduction de la relation : D 


2g

V . sin2α V . sin2α V . sin2α V . sin2α


d =D− et d = −D⇒d −d = −D−D+
g g g g

V . sin2α V . sin2α V
or d = d ⇒ − 2D + = 0 ⇒ 2D = (sin2α + sin2α )
g g g

⇒ = ( + )

3.2.3. L'angle  :
.
La portée est donnée par : x = = D ⇒ sin2θ = ∗D= ∗ (sin2α + sin2α )

⇒ sin2θ = A. N: 2θ = 69° ⇒ = , °

EXERCICE 4 i
dq
4.1.1 L’expression de l’intensité i(t) : i = dt or q = Cuc ⇒ = .
uG
4.1.2 Equation différentielle vérifiée par u . uR
du
u = u + u ⇒ E = RC. +u ⇒ + =
dt
4.1.3 Expressions des constantes A, B et :
u = Ae +B
à t = 0, u = u ⇒ A + B = u et à t → ∞, u = E ⇒ = et = −
du u E Ae +B E 1 B E
⇒ dt + RC = RC ⇒ − αAe +
RC
=
RC ⇒ Ae
RC
−α + =
RC RC
1 αRC B E
⇒ Ae −
RC RC
+ =
RC RC ⇒
Ae (1 − RCα) + B = E ⇒ Ae (1 − RCα) = 0

⇒ (1 − RCα) = 0 ⇒ = ⇒ =( − ) + .

4.1.4 Valeurs de l’intensité et de la tension en régime permanent :


u = (U − E)e +E
t → ∞ u = (U − E)e + E = 0 + E ⇒ = = .
Cdu
i= or u = cste en régime permanent ⇒ = . 4
dt
4.1.5. La valeur de C:
3 3 3
u = (U − E)e + E or u = E ⇒ E = (U − E)e + E ⇒ E − E = (U − E)e
4 4 4
⇒ − E = (U − E)e ⇒ − 4,5 = −15 e ⇒ t = ln , ⇒C= .
= , . .
,

4.2.1.1 Schéma du circuit.

i
uc R1

4.2.1.2. Equation différentielle :


u = u or u = R i et i = − ⇒u =− ⇒ + =
 't
4.2.1.3 Montrer que l’expression u c (t)  A' e  B' est solution

+ = 0⇒ =− ⇒ =− ⇒∫ = −∫ ⇒ ln(u ) = − + cste ⇒

u = A .e + B′ est solution avec =


à = 0, ⇒= + = à → ∞, = ⇒ ′= ′= − .
4.2.1.4 Durée de fonctionnement de la sirène :
6 t 15 15
u = 15. e + 3. ⇒ 9 = 15. e +3⇒e = ⇒ = ln ⇒ t = R C. ln
15 R C 6 6
t = 4,7. 10 ∗ 3,5. 10 . ln ⇒ = .
4.2.2.1 L’équation différentielle relative à uc(t):
di d u d u 1
u + u = 0 ⇒ L + u ⇒ LC. +u =0⇒ + . u = 0 équation différentielle.
dt dt dt LC

la solution est de la forme : = cos ( + )


π
uc(t)= K. cos t+φ ⇒ = = ; T = avec ω = ⇒ = √

à t = 0 u = E ⇒ cosφ = 1 ⇒ = .

4.2.2.2. Equation différentielle relative à uc

a) u + u + u = 0 ⇒ L + R i + u ⇒ LC. + +u =0

. .
⇒ + + . u = 0 or T = 4π LC ⇒ LC = ⇒ + + . =
. .
+ . + . = = 5

b) Calcul de T: ; T=1,3 ms T0 = 1,2 ms ; donc ≈ .


EXERCICE 5
5.1.1. Expression de la longueur d’onde.

∆E = E − E = −hv ⇒ − + = −hv ⇒ = − ⇒ = .( − )
 

en posant = ⇒ = . − .

, ∗ , .
5.1.2 Calcul de RH : R = = = , . .
, . ∗ , .
5.1.3. La longueur d’onde la plus petite et la fréquence correspondante :
 correspond au passage de n → ∞ à p = 1
1 1 1 1
=R . − ⇒ =R ⇒ = = et = = , . .
 p n  
5.1.4. Energie d'ionisation :
∆E = E − E = −E . −

L′ ionisation correspond au passage de p = 1 à n → ∞ ⇒ ∆ = = , .


5.2.1 Les niveaux de départ
=R . − si p = 2 on a ∶ =R . − ⇒ d où l on tire le calcul de n
 
 =
⇒  =
5.2.2 La longueur d'onde la plus petite.
 passage de n → ∞ à p = 2


=R . −0 ⇒ = ⇒ = = .
5.3.1 Le photon ssceptible d être absorbé
Pour  = 102,6 nm on a ∶ E =  = 12,1 eV < E ;

⇒ l”énergie du photon de longueur d’onde  est insufisant e pour ioniser l atome d hydrogène
pris à l′état fondamental sous l action du photon de
D’autre part le photon sera absorbé par l’atome d’hydrogène pris dans son état fondamental si son
énergie ( ) est égale la variation entre l’énergie de l’état fondamental (E1 = −E ) et l’un des
E0
niveaux d’énergie permis de l’atome ( E n   ).
n2
E
= ∆E = E − E = E + E ⇒E = −E ⇒  0 = − E = 12,1 − 13,6 = − 1,5 eV
n2
  

⇒ = ; le photon correspondant à la radiation de longueur  est susceptible d’être absorbé par


l’atome d’hydrogène pris à l’état fondamental.
Pour  = 100,9 nm un calcul analogue au précédent conduit au résultat suivant :
E = −13,6 + 12,3 = −1,3 eV ⇒ = , ; cette valeur ne correspond pas à un entier naturel.
Le photon correspondant à la longueur  ne peut pas être absorbé par l’atome.
Par ailleurs l’énergie du photon (12,3 eV) est insuffisante pour ioniser l’atome pris dans son état
fondamental..
5.3.2 E = 14,6 eV > E . Il y a ionisation de l'atome.
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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/ 3
4 heures
Série S1-S3 Coef 8
OFFICE DU BACCALAUREAT
BP 5005-DAKAR-Fann-Sénégal .
Serveur Vocal : 628 05 59 .
Téléfax (221) 33 864 67 39 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81 er
Epreuve du 1 groupe
MATHEMATIQUES
Les calculatrices électroniques non imprimantes avec entrée unique par clavier sont autorisées.
Les calculatrices permettant d’afficher des formulaires ou des tracés de courbe sont interdites.
Leur utilisation sera considérée comme une fraude.(CF.Circulaire n0 5990/OB/DIR. du 12 08 1998)

Exercice 1 (4 points).
Le plan orienté P est rapporté à un repère orthonormé direct O, →

u,−
→ 
v . On note E l’ensemble
des points de P dont l’affixe z vérifie :
10
j z2 + j z2 −
zz + 192 = 0
3
et f l’application de P dans√ lui-même associant à tout point M d’affixe z le point M d’affixe

1 −1 + i 3
z ′ = j 2 z avec j = .
3 2
On rappelle que j = e2iπ/3 , |j| = 1 = j 3 = j j.
1. Montrer que f est une similitude plane directe dont on donnera les éléments géométriques
caractéristiques. 0.5 pt
2. a. Vérifier qu’un point M ′ d’affixe z ′ appartient à f (E) si et seulement si
′ 2
3z + 3z ′ 2 − 10z ′ z ′ + 64 = 0
Montrer alors que l’équation x2 + 4y 2 = 16 est une équation cartésienne de f (E). 0.5 + 0.5 pt
b. Montrer que E est une conique dont on précisera les sommets, les foyers, les directrices et
l’excentricité.
1 pt
3. Représenter graphiquement f (E), E, leurs foyers, leurs directrices et leurs axes. 1.5 pt
Exercice 2 (5 points).
n étant un entier naturel non nul, on place dans une urne n boules rouges, 8 + n boules noires
et 20 boules blanches.
Un joueur tire une boule de l’urne ; on suppose tous les tirages équiprobables.
S’il tire une boule rouge, il perd.
S’il tire une boule noire, il gagne.
S’il tire une boule blanche, il remet cette boule dans l’urne et effectue un nouveau tirage,
toujours avec équiprobabilité. S’il tire alors une noire, il gagne sinon il perd.
1. a. Démontrer que la probabilité que ce joueur a de gagner est f (n) où f est l’application
(x + 8)(x + 24)
de R∗+ dans R telle que f (x) = . 0.75 pt
2(x + 14)2
b. Déterminer l’entier n pour que cette probabilité soit maximale.
Calculer alors cette probabilité. 0.5 + 0.25 pt
c. Déterminer l’entier n pour que cette probabilité soit minimale. Calculer alors cette proba-
bilité. 0.5 + 0.25 pt
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 2 /3 Série S1-S3
2 Epreuve du 1er groupe

2. Dans cette question, on suppose que n = 16.


Pour jouer, le joueur a misé 8 unités monétaires.
p et q étant des entiers naturels tels que p > q > 8, s’il gagne à l’issue du premier tirage, on
lui remet p unités monétaires et s’il gagne à l’issue du deuxième tirage, on lui remet q unités
monétaires. S’il perd il ne reçoit rien.
Soit X la variable aléatoire égale au gain algébrique du joueur.
a. Déterminer la loi de X en fonction de p et q ainsi que son espérance mathématique.
0.75 + 0.5 pt
b. On suppose que p et q sont tels que le jeu est équitable c’est à dire l’espérance mathématique
du gain algébrique est nulle.
Montrer alors que 3p + q = 60. Déterminer les couples (p, q) possibles pour que le jeu soit
équitable.
0.25 + 0.5 pt
c. Pour p = 16 et q = 12, calculer l’espérance mathématique et l’écart type X.
0.25 + 0.5 pt
PROBLEME (11 points).
Partie A : Introduction d’une suite (un )n∈N∗
1. a. Montrer que ∀x ∈ R∗+ , ln x ≤ x − 1.
Z k+1/2
x
En déduire que ∀k ∈ N ,

ln dx ≤ 0. 2 × 0.5 pt
k−1/2 k
Z n+1/2
b. Prouver alors que : ∀n ∈ N∗ , ln x dx − ln(n!) ≤ 0.
1/2
0.75 pt
 1   1  √
c. Montrer que ∀n ∈ N∗ , ln(n!) + n − n + ln n + − ln 2 ≥ 0 0.5 pt
2 2
2. Soit g et f les fonctions numériques définies sur I = [0, 1[ par
1

 g(x) =
1 − x2


1 x
 Z
 f (x) = g(t) dt si x 6= 0 et f (0) = 1


x 0
a. Dresser le tableau de variations de g. 0.5 pt
b. Montrer que ∀x ∈]0, 1[, 1 ≤ f (x) ≤ Zg(x). (On pourra au besoin appliquer le théorème des
u
h
accroissements finis à la fonction u 7−→ g(t) dt dans l’intervalle [0, x] ou utiliser la valeur
0
moyenne de la fonction g sur l’intervalle [0, x].)
f est-elle continue en 0 ? 0.5 + 0.25 pt
a b
c. Montrer qu’il existe deux réels a et b tels que ∀t ∈ I, g(t) = + .
1−t 1+t
1 1+x
En déduire que ∀x ∈]0, 1[, f (x) = ln . 2 × 0.25 pt
2x 1 − x
3. Soit (un ) la suite définie sur N∗ par :
 1
un = ln(n!) + n − n + ln n
2
 1 
a. Vérifier que ∀n ∈ N∗ , un+1 − un = 1 − f ; en déduire le sens de variation de la suite
2n + 1
(un ). √ 0.5 + 0.25 pt
b. Montrer que ∀n ∈ N , un ≥ ln 2.

0.5 pt
16 G 18 Bis A01
MATHEMATIQUES 3 /3 Série S1-S3
Epreuve du 1er groupe 3

c. Montrer que la suite (un ) est convergente. 0.25 pt


Partie B : Dans cette partie, on se propose de trouver la limite de la suite (un ).
On admettra que si une suite (αn ) a pour limite ℓ, alors la suite (α2n ) a aussi pour limite ℓ.
Z π/2
π
Soit (vn ) la suite définie par : v0 = et ∀n ∈ N , vn =

sinn t dt
2 0

1. a. Calculer v1 . Montrer que la suite (vn ) est décroissante et positive. 3 × 0.25 pt


b. En intégrant par parties, prouver que
n+1
(E) : ∀n ∈ N, vn+2 = vn .
n+2
0.75 pt
n+1 vn+1 vn+1
c. Montrer que ∀n ∈ N, ≤ ≤ 1 et calculer alors lim . 2 × 0.25 pt
n+2 vn n7→+∞ vn
d. Démontrer que la suite (an ) définie par
∀n ∈ N, an = (n + 1)vn+1 vn
an+1
est constante (Indication : On pourra calculer ). Déterminer cette constante. 2 × 0.25 pt
an
n vn
e. Vérifier que ∀n ∈ N, nvn2 = an .
n + 1 vn+1
π
En déduire que lim nvn2 = . 2 × 0.25 pt
n7→+∞ 2
2. Pour tout entier naturel n, on pose bn = v2n
a. Quelle est la limite de la suite (n b2n )? 0.25 pt
(2n)! π
b. En utilisant la relation (E), démontrer par récurrence que ∀n ∈ N, bn = 2n .
2 (n!)2 2
0.75 pt
 e n 1
3. a. Montrer que ∀n ∈ N∗ , eun = n! √ . 0.5 pt
n n
b. Déterminer
p une constante A telle que pour tout entier naturel  n non nul :
u2n −2un 2 un
e = A nbn ; en déduire les limites des suites (un ) et e . 0.5 + 2 × 0.25 pt
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Durée : 4 heures
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.

EXERCICE 1 (03 points).


L’aspirine est bien connue pour ses propriétés analgésiques (diminution de la
douleur et de la fièvre) et anticoagulantes. Sa formule développée est :
1-1 L’aspirine peut être synthétisée en faisant réagir l’anhydride éthanoïque et
l’acide 2-hygroxybenzoïque (également appelé acide salicylique).
1-1-1 Ecrire les formules semi-développées de l’anhydride éthanoïque et de l’acide salicylique.
(0,5 point)
1-1-2 Ecrire l’équation bilan de la réaction de synthèse de l’aspirine. (0,5 point)
1-1-3 Donner le nom de cette réaction et rappeler ses caractéristiques. (0,5 point)
1-2 Pour réaliser une synthèse de l’aspirine, on introduit dans un erlenmeyer bien sec 3,0 g d’acide
salicylique et 7,0 mL d’anhydride éthanoïque et quelques gouttes d’acide sulfurique concentré.
Le mélange est correctement chauffé au bain-marie durant quelques minutes.
1-2-1 Montrer que l’un des réactifs est en excès. (0,5 point)
1-2-2 Après cristallisation et filtration, on obtient une masse d’aspirine m = 3,8 g.
Calculer le rendement de cette réaction de synthèse et commenter le résultat en rapport
avec la prévision théorique. (0,5 point)
1-2-3 Ecrire l’équation de la réaction parasite qui se produirait si l’erlenmeyer n’était pas bien sec.
(0,5 point)
On donne :
Acide salicylique 138 g.mol-1 ; densité = 1,44.
Anhydride éthanoïque 102 g.mol-1 ; densité = 1,08.
Acide acétylsalicylique 150 g.mol-1 densité = 1,40

EXERCICE 2 (03 points).


Données : masses molaires en g mol-1 M( C ) = 12 ; M( O ) = 16 M( H ) = 1.
2-1 La solucitrine est un médicament indiqué pour le traitement des maux de gorge. Ce médicament
contient de l’acide ascorbique de formule brute C6H8O6.
On prépare une solution So en dissolvant un comprimé de «solucitrine 500» dans 100 mL d’eau
distillée. On prélève 20 mL de cette solution So que l’on dose par une solution d’hydroxyde de
sodium de concentration Cb = 5,0 10-2 mol. L-1. La mesure du pH du milieu réactionnel a permis
d’obtenir le tableau suivant :
Vb (mL) 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0
pH 3,63 3,74 3,83 3,92 4,01 4,10 4,19 4,28
[H3O+] (mol.L-1)
( mL-1)

2-1-1 Ecrire l’équation de la réaction qui a lieu entre l’acide ascorbique, noté AH, et la solution
d’hydroxyde de sodium, au cours du dosage. (0,25 point)
2-1-2 Définir l’équivalence acido-basique. (0,25 point)
2-2 On note na la quantité da matière d’acide restant dans le milieu réactionnel, vbE le volume de
solution d’hydroxyde de sodium versé dans ce milieu réactionnel à l’équivalence.
2-2-1 Etablir la relation na = Cb (vbE - vb). (0,25 point)

…/… 2
SCIENCESPHYSIQUES 2/4 16 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2-2-2 Vous aidant de la relation établie en (2-2-1) exprimer, en fonction de vb et vbE
le rapport (0,5 point)
2-2-3 Exprimer ensuite la concentration [H3O+] en fonction de vb , vbE et la constante d’acidité
Ka du couple AH/A- . (0,25 point)
2-3 Exploitation du tableau de valeurs.
2-3-1 Recopier puis compléter le tableau de valeurs. (0,25 point)
+
2-3-2 Tracer la courbe [H3O ] = f ( ) (0,5 point)
-
2-3-3 Déterminer, graphiquement, le pKa du couple AH/A ainsi que le volume VbE.
(0,5 point)
2-4 calculer la masse d’acide ascorbique contenue dans un comprimé de solucitrine.
Justifier l’appellation « solucitrine 500 ». (0,25 point)
EXERCICE 3 (04 points).
3-1 Deux ressorts identiques, de longueur à vide Lo = 10 cm, de raideur k = 20 N.m-1 sont tendus et
fixés à deux supports P1 et P2, distants de L = 30 cm, sur un plan incliné d’un angle α = 30o
Un solide ponctuel S de masse m = 100 g est fixé aux deux ressorts (fig 1).
3-1-1 Recopier la figure, puis représenter les forces qui
s’exercent sur le solide ponctuel S, à l’équilibre.
(0,25 point)
3-1-2 Calculer, le solide ponctuel S étant en équilibre, les
allongements respectifs des ressorts (R1) et (R2). (fig 1)
(0,5 point)
3-2 On associe à cet ensemble un repère constitué d’un axe (X’X) orienté vers le haut et parallèle à la
direction des ressorts. L’origine de ce repère coïncide avec la position du solide S, au repos. A la
date to = 0, le solide S est déplacé de sa position d’équilibre, le long de l’axe, vers le bas, de 2 cm,
puis lâché sans vitesse initiale.
Le niveau de référence de l’énergie potentielle de pesanteur coïncide avec la position du solide S
en équilibre.
3-2-1 En négligeant l’action de l’air, établir à partir d’une étude dynamique, l’équation
différentielle du mouvement du solide S. (0,5 point)
3-2-2 Préciser la nature du mouvement du solide S ; exprimer ensuite la période propre, To, de ce
mouvement. (0,25 point)
3-2-3 Etablir l’expression de l’énergie potentielle du système «ressorts, solide S et terre». (0,5point)
 dx
3-3 On néglige toujours les forces de frottement. On note la position du solide S et x  sa
dt
vitesse.
Montrer que ces deux paramètres d’évolution du solide S, la position et la vitesse, obéissent à
une relation de la forme : , où A et B sont des constantes positives dont on
précisera les expressions. (0,5 point)

3-4 Grâce à des capteurs on peut enregistrer


C1 C2
l’évolution temporelle de la position x du solide
ponctuel S puis tracer les courbes qui donnent son
énergie cinétique Ec et de l’énergie potentielle Ep
du système «ressort-solide (S)-terre» en fonction du
temps.
0
3-4-1 Identifier, en justifiant, la courbe relative à
la vitesse du solide, celle relative à son
énergie cinétique et celle relative à l’énergie
potentielle du système « ressorts-solide S et
C3 47 ms/div
terre ». (0,25 point)
…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/4 16 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
3-4-2 Déterminer graphiquement les valeurs des périodes T et T0, respectives, de l’énergie
potentielle Ep et de la position instantanée x du solide S. Les comparer. (0,5 point)
3-5 Déterminer, en millijoules, la valeur de chaque division de l’axe des énergies.
En déduire la vitesse maximale du solide S. (0,75 point)
EXERCICE 4 (05,5 points).
Dans tout l’exercice les ions se déplacent dans le vide et leur poids est négligeable devant les autres
forces. On cherche à identifier les isotopes de l’hydrogène.
4-1 Dans la chambre d’ionisation d’un spectrographe de masse, les atomes d’hydrogène sont
transformés en ions H+. Chaque ion, de masse m et de charge q, sort de la chambre d’ionisation avec
une vitesse quasiment nulle et est accéléré entre deux plaques P1 et P2 par une tension U = V p1-Vp2,
de valeur réglable. Ces ions sont ensuite déviés entre E et S par un champ magnétique uniforme . Ils
sont enfin recueillis à l’entrée fixe C d’un
collecteur à la sortie du champ magnétique
(voir fig 2).
4-1-1 Etablir en fonction de la charge q, de la
masse m de l’ion H+ et de la tension U
l’expression de la vitesse V avec
laquelle un ion hydrogène pénètre en E
dans le domaine du champ magnétique.
(0,5 point)
4-1-2 Montrer que la portion (E,S) de la trajectoire de chaque ion est un arc de cercle de centre O
et de rayon R. On exprimera ce rayon R en fonction de la charge q , de la vitesse V , de
l’intensité B du champ magnétique et de la masse m puis en fonction de q, B , de la tension
U et m. (0,5 point)
4-1-3 Etablir l’expression de la durée τ de la traversée de l’espace champ magnétique par les ions
en fonction de q, B, m et de l’angle β = angle ( ) (0,25 point)
4-2 La chambre d’ionisation contient un mélange d’isotopes de l’hydrogène. Tous les ions que l’on
veut recueillir dans le collecteur doivent suivre le même trajet (IFESC).
4-2-1 Pour que les ions ( + )soient collectés en C, il faut donner à la tension réglable, la valeur
U0 = 8025 V.
Calculer le rayon de leur trajectoire dans le champ magnétique d’intensité B = 0,5 T.
(0,25 point)
4-2-2 Pour recueillir les autres isotopes de l’hydrogène dans le collecteur en C suivant le même
trajet, il faut donner à la tension réglable, des valeurs comprises entre U1 = 2675 V
et U2 = 5350 V.
En déduire les valeurs des nombres de masse des autres isotopes de l’hydrogène.
(0,5 point)
4-3 Les points F, O et C se trouvent sur une même droite.
Etablir la relation : avec D = FC. (0,5 point)
4-4 -Sorti du collecteur, l’isotope qui est le proton, pénètre avec la vitesse dans un domaine
où règne un champ magnétique uniforme , perpendiculaire à (voir schéma en annexe).
4-4-1-Calculer le rayon R’ de sa trajectoire. On donne B’ = 0,5 T et = 1,24.106 m.s-1.
(0,25 point)
4-4-2- En réalité, pendant qu’il est dans le domaine où règne le champ magnétique , le proton
heurte une autre particule, un noyau initialement au repos. Le choc qui en résulte est
élastique. On considérera que les vitesses, juste avant et après le choc, sont colinéaires.
Exprimer les normes des vitesses respectives et du proton et du noyau après le choc
en fonction de la masse mp du proton, de la masse mn du noyau et de la vitesse .
(01 point)
…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/4 16 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4-4-3 Le choc a lieu dans une chambre à bulle qui permet de visualiser les trajectoires des
particules chargées. On peut donc mesurer les rayons des trajectoires. Les charges du noyau
et du proton sont égales. Déterminer alors la masse mn du noyau et donner le nom du
nucléide correspondant. (0,5 point)
On donne : ; ; .
4-5 Le proton entre enfin dans une région où règne un champ électrostatique uniforme parallèle
au vecteur (du repère ) avec une vitesse
4-5-1 Etablir l’équation de la trajectoire du proton dans le repère . (0,5 point)
4-5-2 Le proton traverse le trou K de coordonnées xk = yk = 2 R’p. Montrer que l’intensité
du champ électrostatique a pour expression 0,75 point)

EXERCICE 5 (04,5 points).


Données : masse molaire de l’iode 131 : M = 131 g mol-1 ;
nombre d’Avogadro : N = 6,02.1023 mol-1
L’iode participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes ; il est donc indispensable à l’organisme
humain. L’assimilation de l’iode 127, non radioactif, se fait sous forme d’ions iodure ( I- ) dans la
glande thyroïde. Lors des accidents nucléaires, il ya émission dans l’atmosphère, d’iode 131,
radioactif . Sa période radioactive est T = 8,1 jours. Cet iode 131, ( ), donne au cours de sa
désintégration, du xénon ( ).
5-1 Ecrire l’équation de la réaction de désintégration de l’iode 131. Préciser le type de
radioactivité correspondant à cette désintégration. (0,5 point)
5-2 La population vivant auprès d’une centrale nucléaire a reçu, sous forme d’iodure de potassium,
(KI), des comprimés d’iode 127, à prendre en cas d’accident.
Justifier cette mesure de prévention. (0,5 point)
5-3 L’iode 131 est aussi utilisé en médecine pour l’examen des glandes surrénales par scintigraphie.
Définir puis déterminer l’activité d’un échantillon d’iode 131 de masse m = 1,0 g. (01 point)
5-4 Pour l’examen par scintigraphie envisagé, on utilise une solution d’iode 131 d’activité
Ao = 3,7.107 Bq. Calculer la masse m’ d’iode 131 à injecter au patient. (01 point)
5-5 Tracer la courbe de décroissance de l’activité, au cours du temps, du produit utilisé. Déterminer
graphiquement la date à laquelle l’activité de ce produit sera divisée par 10. (01,5 point)

FIN DU SUJET
UNIVERSITÉHEIKHANTADIOP DE DAKAR 1/5 16 G 18 A 01
Durée : 4 heures
O OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe
SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.

EXERCICE 1

1.1.1 Formules semi-développées :

1.1.2 Equation bilan de la réaction :


1.1.3 La réaction est rapide, totale et exothermique : c’est une réaction d’estérification
indirecte.
1.2.1 Quantités de matière des réactifs :

L’anhydride est en excès.


1.2.2 Calcul du rendement de la réaction : .
Commentaire : la réaction étant totale, le rendement serait sensiblement proche de 100%.
La légère différence pourrait relever de la pureté des réactifs utilisés.
1.2.3 Equation de la réaction parasite :
Si l’erlenmeyer n’était pas sec l’anhydride réagirait rapidement avec l’eau suivant la réaction
d’équation bilan :

EXERCICE 2
2.1.1 Equation de la
réaction : →
2.1.2 Equivalence acido-basique : lorsque l’acide et les ions hydroxyde sont mélangés dans les
proportions stœchiométriques (nAH = nOH-).
2.2.1 Etablir la relation :
Nombre de mol d’acide présent dans le mélange : nAH(total) = CbVbE.
Nombre de mol d’acide ayant réagi avec la base : nAH(réagi) = CbVb.
Nombre de mol d’acide restant dans le mélange : nA = nAH(total)- nAH(réagi).
On tire que ⇒ ( )
[ ]
2.2.2 Expression du rapport [ ]
:

…/…2
SCIENCESPHYSIQUES 2/5 16G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
[ ] ( ) [ ]

[ ] [ ]
2.2.3 Expression de [ ]:
[ ][ ] [ ]
[ ]
⇒ ⇒ [ ] ( ).

2.3.1 Tableau de valeur :


Vb (mL) 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5
pH 3,63 3,74 3,83 3,92 4,01 4,1 4,19
[ ] en 10-4
mol.L-1 2,34 1,82 1,48 1,2 0,98 0,79 0,65

0,4 0,33 0,29 0,25 0,22 0,2 0,18


2.3.2 Courbe [ ] ( )

2.3.3 Valeurs du pKa et de VBe :


Exploitation du graphe donne : [ ] .
De la question 2.2.3 on tire la relation théorique : [ ]
Par identification on tire :
= 0,73.10-4 ⇒ . = ⇒
2.4 Masse d’acide dans un comprimé :
mAH(total)= nAH(total).M = CbVbE.M=5.10-2.10,5.10-3.5.176 = 0,462 g mAH(total)=462 mg.
ux erreurs de mesures près l’indication sur la boîte est proche de la valeur expérimentale donc
l’appellation semble correcte
EXERCICE 3
3.1.1 Les forces extérieures qui s’appliquent sur S à ⃗𝑹
⃗𝑵
⃗𝑻𝟏
l’équilibre :
3.1.2 Les allongements x1 et x2 à l’équilibre :
( ) ( )⇒ ⃗𝑻𝟐

T.C.I : ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗
⃗⃗
𝑷
mgsin ⇒ mgsin

( ) et ( )
A.N :
…/…3
SCIENCESPHYSIQUES 3/5 16 G 18 A 01
Séries : S1-S3

Epreuve du 1er groupe

3.2.1 Equation différentielle du mouvement :


⇒ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⇒ En projetant sur l’axe xx’ parallèle au plan et orienté vers le
haut on obtient : ( ) ( ) mgsin m ̈
or mgsin ̈
3.2.2 Nature du mouvement : l’équation différentielle montre que le système étudié un
oscillateur harmonique : le mouvement est rectiligne sinusoïdal.
Expression de T0 : √
3.3 Montrons que :
Système conservatif l’énergie mécanique est constante
Em=Ec+Ep ̇ ( ) ( ) mgxsin

̇ ( ) ( ) mgxsin
̇ ̈ ̇( ) ̇( ) ̇ ⇒ ̇[ ( ) ̈ ]=0

or mgsin ̈
3.4.1 Identification
u passage par x la vitesse est maximale donc l’énergie cinétique est maximale :
C1 correspond à Ec.
u passage par x l’énergie potentielle est nulle : C2 correspond à EP.
L’élongation étant la seule grandeur algébrique parmi les trois donc C3 correspond à x.
3.4.2 Valeurs des périodes :
Période pour Ep ou EC : T = 47*3= 141 ms.
Période pour x : T0 = 47*6= 282 ms.
Comparaison : T0 = 2T

3.5 Valeur de chaque division :

( ) ( )

⇒ E ⁄division .

Déduction de la vitesse maximale :

⇒ √

√ .

…/…4
SCIENCESPHYSIQUES 4/5 16 G 18 A 01
Séries : S1-S3

Epreuve du 1er groupe

EXERCICE 4
4.1.1 Expression de la vitesse :

T.E.C entre P1 et P2 : →
⇒ √

4.1.2 Nature de la portion du trajet (E,S) :


   q     dV
Fm  m. a a  .V  B  a V  at  0   0  V  cste .
m dt
 q     q .VB V2 m.V
a .V  B  at  0  a  a N a et a N    cste
m m  q .B

m.V
(ES) est un arc de cercle de rayon R 
q .B

4.1.3 Expression de la durée τ :

̂ ⇒ ⇒ .

4.2.1 Valeur du rayon de la trajectoire pour :


m.V
R or √ ⇒ √ √
q .B

4.2.1 Valeurs des autres nombre de masse :


( )

4.3 Expression de D= FC :

( ) ( )
; { }⇒ ( )
( ) ( )

⇒ :( ) ( )

* + √ √ (
.
)

m.Vc 1,66.10 27 *1,24.10 6


4.4.1 Valeur de R’ : R'    2,573cm .
q .B 1,6.10 19 * 0,5
4.4.2 Expressions des vitesses :
Conservation de la quantité de mouvement :
⃗ ⃗ ⃗ ⇒ ⃗ (⃗ ⃗ )

…/… 5
SCIENCESPHYSIQUES 5/5 14 G 18 A 01
Séries : S1-S3

Epreuve du 1er groupe

Conservation énergie cinétique : ⇒ ⃗ ⃗ ⃗

| ( )|
On tire : {

4.4.3 Détermination de mn :
Par exploitation des rayon des trajectoires (Rp=2,5 cm ; Rn ‘ cm et Rp’ cm)
On trouve mn= 2mp c’est
4.5.1 Equation de la trajectoire : mouvement (voir cours).
4.5.2 Montrer que

EXERCICE 5
5.1 Equation de la réaction : → ̅
La radioactivité est de type β-.
5.2 L’intérêt de la mesure : la prise des comprimés d’iode (non radioactifs) permet une
saturation du corps en iode Cette saturation empêche la fixation de l’iode
(radioactif) ce qui procure une protection.

5.3 Définition : l’activité radioactive est le nombre de désintégration par unité de temps.
Dans le S I elle s’exprime en becquerel (Bq)

N=

5.4 Masse m’ d’iode à injecter : ⇒


5.5 Courbe de décroissance :
t en T 0 1 2 3 4 5
A en 10 Bq 37
6 18,5 9,25 4,63 2,31 1,16

Date à laquelle
UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 17 G 18 A 0 1
□□□□□ Durée : 4 heures
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.
EXERCICE 1 (03 points)
Plus on est âgé, moins les protéines sont assimilées et bien utilisées par le corps.
En ajoutant de la leucine à l'alimentation et aux protéines, le corps retrouve sa capacité d'assimilation et
d'utilisation des protéines. On peut trouver la leucine en quantité notable dans les arachides, le riz, le
thon, le filet de bœuf…
Dans ce qui suit on se propose d’étudier la structure de la leucine et quelques-unes de ses propriétés.
1.1. La leucine est un acide α-aminé de formule semi-développée
:

1.1.1. Donner le nom de la leucine dans la nomenclature officielle. La molécule de leucine est-elle
chirale ? Justifier la réponse. (0,5 pt)
1.1.2. La D-leucine présente des propriétés antalgiques utilisées en médecine dans le traitement de
la douleur. La L-leucine a une saveur sucrée et elle est utilisée comme additif alimentaire.
Ecrire les représentations de Fischer de la L-leucine et de la D-Leucine. (0,5 pt)
1.2. Dans une solution aqueuse de leucine il existe, entre autres espèces chimiques, un ion dipolaire
appelé amphion ou zwittérion.
1.2.1 Ecrire la formule semi-développée de cet amphion. (0,25 pt)
1.2.2 L’amphion intervient dans deux couples acide/base. Ecrire ces couples acide/base.(0,5 pt)
1.2.3 On considère la solution particulière de leucine dans laquelle la concentration de l’acide
conjugué de l’amphion est égale à celle de la base conjuguée de l’amphion. Le pH de cette
solution est appelé pH isoélectrique, noté pHi.
1.2.3.1 Etablir l’expression de pHi en fonction des pka des deux couples acide/base associés à
l’amphion que l’on notera pka1 et pka2. La valeur de pHi dépend-elle de la concentration totale
en acide aminé ? (0,25 pt)
1.2.3.2 Sachant que pour la leucine pHi = 6,0 et que le pka de l’un des couples est 9,6, en
déduire le pka de l’autre couple acide/base. (0,25 point)
1.3. On fait réagir la leucine avec un acide α-aminé A de formule R-CH(NH2)-COOH où R est un radical
alkyle. On obtient un dipeptide de masse molaire 202 g.mol-1.
1.3.1. Déterminer la formule semi-développée de l’acide α-aminé A. (0,25 pt)
1.3.2. On considère le dipeptide pour lequel la leucine est l’acide α aminé N-terminal.
Ecrire la formule semi-développée de ce dipeptide. Préciser les différentes étapes de la
synthèse de ce dipeptide (il n’est pas demandé d’écrire les équations de réaction de ces
étapes). (0,5 pt)
M(C)= 12 g.mol-1 ; M(O)= 16 g.mol-1 ; M(H)= 1 g.mol-1 ; M(N)= 14 g.mol-1.
EXERCICE 2 : (03 points)
L’eau oxygénée est un produit qui présente de nombreux avantages et s’utilise au quotidien, pour la
maison mais aussi pour l’esthétique. Le plus souvent ce produit est utilisé comme agent de blanchiment.
L’eau oxygénée a également des vertus stérilisantes et désinfectantes.
La décomposition de l’eau oxygénée est une réaction lente représentée par l’équation-bilan suivante :
2 H2O2  2 H2O + O2
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit de l’eau oxygénée dans un ballon avec du
chlorure de fer III (qui sert de catalyseur) de façon à obtenir une solution dont la concentration molaire
initiale en eau oxygénée est de 6 mmol.L-1. La température est maintenue constante. On effectue des
prélèvements réguliers, qui sont ensuite dosés par une solution titrée de permanganate de potassium en
milieu acide. Les mesures réalisées ont permis de tracer la courbe représentant les variations de la
concentration de l'eau oxygénée restante en fonction du temps (document 1).

…/… 2
7S C I E N C E S P H Y S I Q U E S 2/4 17 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.1. Ecrire l'équation bilan de la réaction support du dosage sachant que les couples oxydants-
réducteurs mis en jeux sont : MnO4-/Mn2+ et O2/H2O2. (0,5 pt)
2.2. Définir la vitesse volumique de disparition v(t) de l’eau oxygénée à la date t.
Déterminer graphiquement sa valeur à l’instant t = 0. (0,5 pt)
2.3 Déterminer le temps de demi-réaction et
la valeur de la vitesse instantanée de
disparition de l’eau oxygénée à cette date
(0,5 pt).
2.4 Comment évolue la vitesse instantanée
de disparition de l’eau oxygénée au cours
du temps ? Justifier cette évolution. (0,5 pt)
2.5. On cherche à déterminer une relation
simple entre la vitesse instantanée
volumique de disparition de l’eau
oxygénée et sa concentration molaire
dans le milieu réactionnel.
2.5.1. Dans les conditions de
l'expérience la concentration
Document 1
instantanée Ct en eau oxygénée évolue
conformément à la relation Ct = Co 𝑒 −K t où Co est la concentration d’eau oxygénée à la date t = 0
et K une constante.
Etablir la loi de variation v(t) de la vitesse de disparition en fonction du temps t. (0,5 pt)
2.5.2. Tenant compte de la valeur trouvée à la question 2.2, calculer K. En déduire une relation
simple entre la vitesse de disparition v(t) et la concentration Ct de l’eau oxygénée à l’instant t.
En utilisant ce résultat, calculer la valeur de v(t) à t = 14 min. (0,5 pt)
EXERCICE3 (04 points)
On considère un dispositif servant de lancement d’objets qui a la
forme d’une portion de cercle de plan vertical, de longueur
M̂0 M1 , de centre O et de rayon r (document 2). Son revêtement
rend les frottements négligeables. On étudie, dans le référentiel
terrestre galiléen, le mouvement d’un ballon de masse m
supposé ponctuel posé sur le dispositif.
Dans toute la suite on rapporte le mouvement du ballon au
repère cartésien orthonormé (OX,OY); l’axe OX étant
horizontal.
3.1. Le ballon est abandonné sur le dispositif à partir du point M0
qu’il quitte avec une vitesse initiale nulle pour aller en M1 .
Il glisse sans rouler le long de l’arc M̂0 M1 .
3.1.1. Faire le bilan des forces agissant sur le ballon lorsqu’il
arrive en un point M de l’arc (voir document 2); reproduire le document et représenter ces
forces en M (0,5 pt).
3.1.2. Par application du théorème du centre d’inertie, trouver l’expression de l’intensité R de la
réaction au point M en fonction du module v de la vitesse, de l’angle 𝝷, de la masse m, du rayon r et
de l’intensité de la pesanteur g. (0,5 pt)
3.1.3. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, montrer que la vitesse du ballon en M est
telle que v2 = 2 g r(1-sin𝝷). (0,5 pt)
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑀
3.1.4 Le mobile quitte la piste au point M1 d’élongation angulaire θ1 = (𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1)
Déterminer la valeur de l’angle θ1 . En déduire l’expression de la vitesse v1 du ballon au point M1 en
fonction de g et r. (0,5 pt)
3.2. Dans la deuxième phase du mouvement, le mobile effectue une chute libre qui se termine par une
réception au point H sur un plan d’eau horizontal (voir document 2). Dans cette phase, on choisit
une nouvelle origine des dates t = 0 au point M1.

…/… 3
SCIENCESPHYSIQUES 3/4 17 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
3.2.1. Exprimer les composantes du vecteur vitesse v
⃗ 1 en M1 dans le repère (OX,OY) en fonction de
θ1 et v1 . (0,5 pt)
3.2.2. Ecrire les équations horaires du mouvement durant cette phase et en déduire l’équation de la
trajectoire du ballon. (0,75 pt)
3.2.3. Exprimer la distance OH en fonction de r. (0,75 pt)

EXERCICE 4 (05 points)


4.1 On applique une tension sinusoïdale de valeur efficace
constante U et de pulsation ω aux bornes d’un circuit
comprenant en série un résistor de résistance variable r,
une bobine d’inductance L, de résistance négligeable et
Document 3
un condensateur de capacité C. Pour cette partie on
prendra: U = 0,2 V ; L = 2.10-3 H ; ω = 30,15.103 rad/s.
4.1.1. Exprimer le déphasage 𝜑 de la tension instantanée u par rapport à l’intensité instantanée i en
fonction de C, L, ω et r. On posera : u(t) = Um cos(ωt+φ) et i(t) = Im cosωt. (0,5 pt)
𝜋
4.1.2.En déduire les deux valeurs de C qui produisent un déphasage tel que IφI = rad entre la
4
tension et l’intensité pour r = 6 Ω . (0,5 pt)
4.1.3. Pour chacune des valeurs de la capacité C , calculer l’intensité efficace correspondante.(0,5 pt)
4.2. On s’intéresse maintenant aux variations de la puissance P consommée dans la portion du circuit
(r L C) en fonction de la résistance r pour une capacité C = 5.10-7F.
4.2.1. Montrer que la puissance consommée dans cette portion de circuit peut être donnée par la
ar
relation : P = avec a et b des constantes à déterminer ; on prendra les valeurs de U, L et
r2 +b
ω indiquées en 4.1 (01 pt)
4.2.2. En déduire la valeur optimale de r pour une puissance maximale consommée. (0,5 pt)
4.2.3. En faisant varier la résistance r du résistor, les mesures ont permis d’obtenir le tableau ci-
dessous :
r(Ω) 0 1 2 4 6 8 10 12 14 16
P(10-3 W) 0,00 1,07 1,98 3,06 3,32 3,18 2,93 2,66 2,4 2,19
4.2.3.1. Représenter graphiquement P en fonction de r.
Echelle : 1cm pour 2 Ω et 1cm pour 0,50.10-3 W (0,5 pt)
4.2.3.2. Par exploitation du graphe, trouver la valeur de r notée r0 pour laquelle la
puissance consommée est maximale.
Comparer ce résultat à celui de la question 4.2.2. (0,5 pt)
4.2.4. Montrer que la puissance maximale consommée peut se mettre sous la forme
U2 cos2 φ
Pm = pour des valeurs quelconques mais constantes de U, L, C, ω (sauf pour celle
r0
1
qui annule la quantité Lω − ). En déduire la valeur du déphasage φ entre la tension u et

l’intensité i . Conclure. (0,5 pt)
4.2.5. A quel cas important correspond l’exception précédente ? Dire qualitativement comment
varie la puissance P en fonction de r dans ce cas. (0,5 pt)
EXERCICE 5 (05 points)
Le mercure, métal mythique du Moyen Âge, est le seul métal liquide à température ambiante. Il est
indissociable de l'or, qu'il permet de purifier. Ce métal de symbole chimique Hg, est utilisable pour la
fabrication de thermomètres, de lampes, en plombages et dans d’autres activités.
Le document ci-après représente quelques niveaux d’énergie de l’atome de mercure. L’énergie d’un
niveau n est noté En ; le niveau n = 1 correspond à l’état fondamental.
5.1. A partir du document 4, déterminer :
5.1.1. l’énergie des photons émis lors des transitions indiquées, (0,75 pt)
…/… 4
SCIENCESPHYSIQUES 4/4 17 G 18 A 01
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
5.1.2. les valeurs des longueurs d’onde a, b et c.
On précisera le domaine spectral auquel appartient chaque longueur d’onde (se référer au
document 5). (1,5 pt)
On donne : h = 6,62.10-34J.s-1 ; 1eV = 1,6.10-19J ;
vitesse de la lumière dans le vide : C = 3.108 m.s-1 E
5.2. Une source S émet une radiation lumineuse de longueur
d’onde 1 et éclaire deux fentes fines de Young F1 et F2 E6 = -4,90 n=6
distantes de a. La source S est à égale distance de ces
deux fentes. On place un écran (E), parallèle au plan des E5 = -5,47 n=5
fentes et situé à une distance D de celui-ci (document 6). 𝜆a
On donne : a = 2 mm ; D = 486 mm. E4= -6,74 n=4
5.2.1. Donner les conditions d’obtention du phénomène 𝜆b
d’interférences. (0,25 pt) E3 = -7,72 n=3
5.2.2. Le point O de l’écran, origine de l’axe parallèle à
E2= -8,87 n=2
F1F2, est sur la droite bissectrice de F1F2. M est un
point de l’écran (E) d’abscisse x. 𝜆c
E1 = -10,45 n=1
5.2.2.1. Etablir l’expression de la différence de marche
 entre deux rayons lumineux issus de F1 et F2 arrivant
en un point M(x) en fonction de a, D et x. (0,5 pt) Document 4
5.2.2.2. En déduire l’expression donnant les abscisses
des points de l’écran situés sur une frange obscure.(0,25 pt)
5.2.2.3. La distance séparant la 5ème frange brillante et la 3ème frange sombre de part et d’autre
de la frange centrale compté zéro est d = 1,024 mm. En déduire la valeur de 1 . (0,5 pt)
5.3. La source S émet simultanément la radiation de longueur d’onde 1 calculée précédemment et une
2
autre radiation de longueur d’onde 2 telle que = 1,5.
1
5.3.1. Au point O de l’écran, on a une superposition des franges brillantes correspondant aux
deux radiations. A quelle distance ℓ1 du centre O de l’écran a-t-on pour la première fois une
superposition entre les franges brillantes ? (0,75 pt)
5.3.2. Peut-on observer une extinction totale sur l’écran? Justifier la réponse. (0,5 pt)

d1 M(x)
F1
Ultraviolet visible Infrarouge d2
a
𝜆 (nm) S O
400 800
F2
Extrait du spectre de la lumière D

Document 5 Document 6
1

UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 17 G 18 A 0 1


□□□□□ Durée : 4 heures
O OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81
Epreuve du 1er groupe

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES

EXERCICE 1 (03 points)


1.1. .
* – COOH
1.1.1. Nom officiel de la leucine : acide 2-amino-4-méthylpentanoique CH3 – CH – CH2 – CH

CH3 NH2

La molécule de leucine est chirale car elle possède un seul atome de carbone asymétrique (marqué ci-
dessus).
1.1.2. Représentations de Fischer :

COOH COOH

H NH2
H2N H

C4H9 C4H9
L - Leucine D - Leucine
1.2. .
1.2.1. L’amphion : CH3 – CH – CH2 – CH – COO
-

CH3 NH3+

1.2.2. Les couples associés à l’amphion

+ -
Couple noté Z /Z Couple noté notée Z/Z

1.2.3.1 Expression du pHi :

Posons pk a1 = pk a (Z + /Z) et pk a2 = pk a (Z /Z − )

Le pH d’une solution quelconque d’isoleucine vérifie les relations suivantes :


[Z] [Z− ]
On a pH = pk a1 + log [Z+] (1) et pH = pk a2 + log [Z (2)
]
2

[Z] [Z− ] [Z− ]


(1)+ (2) ⇒ 2pH = pk a1 + pk a2 + log [Z+] + log [Z ]
= pk a1 + pk a2 + log [Z+]

[Z− ] [Z− ]
Au point isoélectrique on a : [Z − ] = [Z + ] ⇒ [Z+] = 1 ⇒ log [Z+] = 0 ⇒ 2pHi = pk a1 + pk a2

𝟏
⇒ 𝐩𝐇𝐢 = 𝟐 (𝐩𝐤 𝐚𝟏 + 𝐩𝐤 𝐚𝟐 ) ⇒La valeur du pHi ne dépend pas de la concentration de l’acide α- aminé.

1.2.3.2 Valeur du pk a1 sachant que pk a2 = 9,6


1
pHi = ( pk a1 + pk a2 ) ⇒ pk a1 = 2pHi − pk a2 = 2 × 6 − 9,6 = 2,4.
2
1.3. .
1.3.1. M(A) + M(Leucine) = M (dipeptide) + M(H2O)
⇒ M(R) + 205 = 202 + 18 ⇒ M(R) = 15 g. mol−1 .
R est le radical méthyl –CH3. CH3 – CH – COOH
La formule semi-développée de A est alors :
NH2
1.3.2. Formule semi-développée du dipeptide et étapes de sa synthèse :
Formule semi-développée du dipeptide

Les étapes de la synthèse du dipeptide :


 Bloquer le groupe amino de la leucine et le groupe carboxyle de A.
 Activer le groupe carboxyle de la leucine et le groupe amino de A.
 Faire réagir les deux composés obtenus ci-dessus.
 Après réaction, débloquer les groupements amino et carboxyle qui étaient bloqués.

EXERCICE 2 (03 points)


2.1. Equation-bilan :
2+
2 × [MnO− + −
4 + 8H + 5e → Mn + 4H2 O]
5 × [H2 O2 → O2 + 2H + + 2e− ] ⇒ 𝟐𝐌𝐧𝐎− +
𝟒 + 𝟓𝐇𝟐 𝐎𝟐 + 𝟔𝐇 → 𝟐𝐌𝐧
𝟐+
+ 𝟓𝐎𝟐 + 𝟖𝐇𝟐 𝐎

}
𝟐+
ou encore 𝟐𝐌𝐧𝐎− +
𝟒 + 𝟓𝐇𝟐 𝐎𝟐 + 𝟔𝐇𝟑 𝐎 → 𝟐𝐌𝐧 + 𝟓𝐎𝟐 + 𝟏𝟒𝐇𝟐 𝐎

2.2. Définition : la vitesse volumique de disparition de l’eau oxygénée est l’opposée de la dérivée par
dC d[𝐻2 𝑂2 ]
rapport au temps de la concentration molaire volumique de l’eau oxygénée : V = − dt = − 𝑑𝑡
.
Sa valeur est déterminée à partir du coefficient directeur de la tangente à la courbe à la date
considérée : V(t=0) = V0 ≈ 0,30 mmol.L-1.min-1 (graphiquement).
3

2.3. Temps de demi-réaction t1/2 :


[H2 O2 ]0
[H2 O2 ]t1/2 = = 3 mmol. L−1 ⇒ 𝐭 𝟏 ≈ 𝟏𝟒 𝐦𝐢𝐧 (Graphiquement).
2 𝟐
−𝟏 −𝟏
Vitesse 𝐕𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟒𝟕 𝐦𝐦𝐨𝐥. 𝐋 . 𝐦𝐢𝐧 (graphiquement).
𝟐
2.4. La vitesse diminue au cours du temps car la concentration du réactif diminue.
2.5. .
dC dC
2.5.1. V = − dt or C = C0 e−kt ⇒ = −kC0 e−kt ⇒ 𝐕 = 𝐤. 𝐂𝟎 𝐞−𝐤𝐭 .
dt
𝐕 𝟎,𝟑
2.5.2. Valeur de k : V(t=0) = V0 = k. C0 e0 = k. C0 ⇒ 𝐤 = 𝐂𝟎 𝐀. 𝐍: 𝐤 = = 𝟎, 𝟎𝟓 𝐦𝐢𝐧−𝟏
𝟎 𝟔
Relation simple entre V et C : V = k. C0 e−kt or C = C0 e−kt ⇒ 𝐕 = 𝐤. 𝐂 = 𝟎, 𝟎𝟓. 𝐂
Valeur de V(t=14 min) : Vt=14 min = 0,05 × 3 = 𝟎, 𝟏𝟓 𝐦𝐦𝐨𝐥. 𝐋−𝟏 . 𝐦𝐢𝐧−𝟏

EXERCICE 3 (04 points)


3.1. .
3.1.1. Bilan des forces :
⃗P (poids) et ⃗R (réaction).
⃗ + R
3.1.2. TCI : P ⃗ = ma⃗
Projetons suivant la normale : PN + R N = man
V2
⇒ m. g. sinθ − R = man or an = ⇒
r
𝐕𝟐
𝐑 = 𝐦(𝐠. 𝐬𝐢𝐧𝛉 − )
𝐫
3.1.3. T.E.C ⇒ Ec(M) − Ec(M0 ) = W𝑃⃗ + W𝑅⃗
1
⇒ mV 2 = mgh avec h = r(1 − sinθ)
2
1
⇒ mV 2 = mg r(1 − sinθ)
2
⇒ 𝐕 𝟐 = 𝟐. 𝐠. 𝐫(𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝛉)
V2
3.1.4. Lorsque le mobile quitte la piste en M1 : θ = θ1 ; V = V1 et R = 0 ⇒ m (g. sinθ − )=0⇒
r
V12 𝟐
⇒ g. sinθ1 − = 0 ⇒ V12 = g. r. sinθ1 = 2. g. r(1 − sinθ1 ) ⇒ 𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏 = ⇒ 𝛉𝟏 = 𝟒𝟏, 𝟖°.
r 𝟑
2 𝟐
Expression de V1 : V12 = g. r. sinθ1= g. r. 3 ⇒ 𝐕𝟏 = √𝟑 𝐠. 𝐫
3.2. .
⃗1
3.2.1. Expression des composantes de V
𝐕 = 𝐕𝟏 . 𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏
⃗ 𝟏 { 𝟏𝐱
𝐕 𝐕 = −𝐕 . 𝐜𝐨𝐬𝛉
𝟏𝐲 𝟏 𝟏
ax = 0 Vx = V1 . sinθ1
3.2.2. Equations horaires : TCI : ⃗P = ma⃗ ⇒ ma⃗ = mg ⃗⃗ ⇒ a⃗ = g⃗⃗ ⇒ a⃗ {a = −g ⃗V {V = −gt − V . cosθ
y y 1 1
𝐱 = 𝐕𝟏 . 𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏 . 𝐭 + 𝐫. 𝐜𝐨𝐬𝛉𝟏
⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐌 { 𝟏
𝐲 = − 𝟐 . 𝐠. 𝐭 𝟐 − 𝐕𝟏 . 𝐜𝐨𝐬𝛉𝟏 . 𝐭 + 𝐫. 𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏
Equation de la trajectoire est :
𝐠 (𝐱−𝐫.𝐜𝐨𝐬𝛉𝟏 )
𝐲 = − 𝟐(𝐕 𝟐
. (𝐱 − 𝐫. 𝐜𝐨𝐬𝛉𝟏 )𝟐 − + 𝐫. 𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏 .
𝟏 .𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏 ) 𝐭𝐚𝐧𝛉𝟏
4

3.2.3. Expression de OH : au point H on a y =0


g (x − r. cosθ1 )
− 2
. (x − r. cosθ1 )2 − + r. sinθ1 = 0
2(V1 . sinθ1 ) tanθ1
g u
Posons u = (x − r. cosθ1 ) ⇒ − 2(V 2 . u2 − tanθ + r. sinθ1 = 0
1 .sinθ1 ) 1

1 4gr 1 2gr 1 3 1 9
∆= (tanθ1 )2
+ 2V2 .sinθ = (tanθ1 )2
+2 = (tanθ1 )2
+ sinθ = (tanθ1 )2
+2⇒
1 1 g.r.sinθ1 1
3

1
− √∆
𝑡𝑎𝑛𝜃1
𝑢1 = 𝑔 >0 1 2 4 1
− (𝑉1 . 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 (√∆ − ) 𝑔𝑟. (√∆ − )
(𝑉1 . 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 𝑡𝑎𝑛𝜃1 3 9 𝑡𝑎𝑛𝜃 1
𝑢1 = =
1 𝑔 𝑔
+ √∆
𝑡𝑎𝑛𝜃1
𝑢2 = 𝑔 <0

{ (𝑉1 . 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )2 }
8 1
u1 = r (√∆ − ) = 0,379. r
27 tanθ1
or u =(x − r. cosθ1 ) ⇒ x = u + r. cosθ1 = 0,379. r + r. cos41,8° ⇒ x = 1,12. r

Expression de la distance OH en fonction de r : OH = 𝟏, 𝟏𝟐. 𝐫

EXERCICE 4 (05 points)


4.1. .
𝟏
𝐋𝛚−
𝐜𝛚
4.1.1. 𝐭𝐚𝐧𝛗 = 𝐫
1
Lω− 1 1

4.1.2. tanφ = ⇒ Lω − cω = rtanφ ⇒ la capacité C est donnée par C =
r ω(Lω−rtanφ)
π 1
si φ = rad: C1 = π = 𝟔𝟏𝟏 𝐧𝐅
4 30,15.103 (2.10−3 ×30,15.103 −6tan )
4
⇒{ π 1
si φ = − 4 rad: C2 = π = 𝟓𝟎𝟎 𝐧𝐅
30,15.103 (2.10−3 ×30,15.103 −6tan(− ))
4

U 1 U U
4.1.3. U = Z. I ⇒ I = or Z = √r 2 + (Lω − cω)2 ⇒ I = =
Z 1
√r2 +(Lω− )2 √r2 +(rtanφ)2

𝟎, 𝟐 𝟎, 𝟐
𝐈𝟏 = = 𝟐𝟑, 𝟓 𝐦𝐀 𝐞𝐭 𝐈𝟐 = = 𝟐𝟑, 𝟓 𝐦𝐀.
𝟐 𝟐
√𝟔𝟐 + [𝟔𝐭𝐚𝐧(𝛑)] √𝟔𝟐 + [𝟔. 𝐭𝐚𝐧(− 𝛑)]
𝟒 𝟒
4.2. .
U r U2 .r 𝐚.𝐫
4.2.1. P = UIcosφ = U × × = 1 2
= par identification :
Z Z r2 +[Lω− ] 𝐫 𝟐 +𝐛

𝐚 = 𝐔𝟐 𝐚 = 𝟎, 𝟐𝟐 = 0,04 en V 2
{ 𝟏 𝟐 A. N: {
𝐛 = [𝐋𝛚 − 𝐜𝛚] 𝐛 = 𝟑𝟔, 𝟒 en Ω2

a.r dP a(r2 +b)−2r(ar) a.b−a.r2


4.2.2. Calcul de rmax : P = ⇒ = = ;
r2 +b dr (r2 +b)2 (r2 +b)
5

dP
Pmaximale ⇒ dr = 0 ⇒ a. b − a. r 2 = 0 ⇒ r = 𝐫𝐦𝐚𝐱 = √𝐛 = 𝟔, 𝟎𝟑 𝛀.

4.2.3. 1. Courbe P= f(r).

4.2.3. 2 Graphiquement r0 = 6 Ω ; on a r0 = rmax .


U2 r U2 r0 r0 r2 𝐔𝟐 .𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝛗
4.2.4. P = ⇒ Pm = ⇒ Z 2 = cos02φ ⇒ 𝐏𝐦 = 𝐫
or cosφ =
Z2 Z2 Z 𝟎
π
Pm × 𝑟0 3,32. 10−3 × 6 φ = rad = 45°
cosφ = √ = √ = 0,7 ⇒ { 4
U2 0,22 π
φ = − rad = −45°
4
𝛑
Conclusion : |𝛗| = 𝟒 𝐫𝐚𝐝.
U2
4.2.5. L’exception précédente correspond à la résonance d’intensité. A cet état φ = 0 ⇒ P = UI = r
⇒ U étant constante, P est inversement proportionnelle à r.

EXERCICE 5 (05 points)


5.1. .
5.1.1. 𝐄𝐩𝐡 (𝐚) = 𝐄𝟔 − 𝐄𝟒 = 𝟏, 𝟖𝟒 𝐞𝐕; 𝐄𝐩𝐡 (𝐛) = 𝐄𝟔 − 𝐄𝟑 = 𝟐, 𝟖𝟐 𝐞𝐕; 𝐄𝐩𝐡 (𝐜) = 𝐄𝟑 − 𝐄𝟏 = 𝟐, 𝟕𝟑 𝐞𝐕.
hc hc
5.1.2. Eph = ⇒λ=
λ Eph
𝟔,𝟔𝟐.𝟏𝟎−𝟑𝟒 ×𝟑.𝟏𝟎𝟖 𝟔,𝟔𝟐.𝟏𝟎−𝟑𝟒 ×𝟑.𝟏𝟎𝟖 𝟔,𝟔𝟐.𝟏𝟎−𝟑𝟒 ×𝟑.𝟏𝟎𝟖
𝛌𝐚 = = 𝟔𝟕𝟓 𝐧𝐦. ; 𝛌𝐛 = = 𝟒𝟒𝟎 𝐧𝐦. ; 𝛌𝐜 = = 𝟒𝟓𝟓 𝐧𝐦.
𝟏,𝟖𝟒×𝟏,𝟔.𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝟐,𝟖𝟐×𝟏,𝟔.𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝟐,𝟕𝟑×𝟏,𝟔.𝟏𝟎−𝟏𝟗
Elles appartiennent toutes au domaine du visible.
5.2. .
5.2.1. Sources cohérentes : elles présentent un déphasage constant et
sont synchrones.
M
5.2.2. 1
a a d1
S1S2  a et OM  x  O1M  x  et O 2 M  x  avec a  D . d2
2 2 S1 O1
En considérant les triangles rectangles (S1O1M) et (S2O2M)
a O
a 2 a 2
on a : d1  D  (x  ) et d 2  D  (x  )  d 2  d1  2ax 
2 2 2 2 2 2

2 2 S2 O2
(d2  d1 )(d2  d1 )  2ax.
D
On a : δ  d 2  d1 .
6

ax
Or a  D  d 2  d1  2D  d 2  d1  δ 
D
λ a.x λ1 D 𝟏 𝛌𝟏 𝐃
5.2.2.2 Pour une frange sombre δ = (2k + 1) 1 = ⇒ x = (2k + 1) ⇒ 𝐱 = (𝐤 + 𝟐) .
2 D 2a 𝐚
λ1 D 5λ1 D 1 λ1 D 15.λ1 .D
5.2.2.3 Pour une frange brillante x = k or d = x5 - x3 ⇒ d = + (2 + 2) = ⇒
a a a 2a
𝟐. 𝐚. 𝐝 2 × 2. 10−3 × 1,024. 10−3
𝛌𝟏 = A. N: λ1 = = 𝟓𝟔𝟐 𝐧𝐦.
𝟏𝟓. 𝐃 15 × 486. 10−3
5.3. .
K1 λ1 D K2 λ2 D K λ
5.3.1. X1 = et x2 = . Il y a coincidence pour x1 = x2 ⇒ K1 λ1 = K 2 λ2 ⇒ K1 = λ2 = 1,5
a a 2 1
K1 3 3λ1 D
⇒ = ⇒ première coincidence si K1 = 3, K 2 = 2 ⇒ ℓ1 = x1 = = 𝟒𝟎𝟗, 𝟕. 𝟏𝟎−𝟔 𝐦.
K2 2 a
λ1 D λ2 D 2k1 +1 λ 3 𝟑 𝟏
5.3.2. Extinction totale si x1= x2 (2k1 + 1) = (2k 2 + 1) ⇒ = λ2 = 2 ⇒ 𝐤 𝟏 = 𝟐 𝒌𝟐 + 𝟒
2a 2a 2k2 +1 1
Si l’une des valeurs k1 ou k2 est entière, l’autre ne peut pas l’être ; par conséquent on ne peut pas
observer une extinction totale sur l’écran.
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 01 G 18 A 18
□□□□ Durée : 4 heures
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Epreuve du 1er groupe

SCIENCES PHYSIQUES
Les tables et calculatrices réglementaires sont autorisées.

EXERCICE 1 (03 points)


Une acidité très élevée affaiblit les systèmes d’auto-défense de notre corps. Pour lutter contre la surproduction
d'acide chlorhydrique par le suc gastrique qui peut provoquer des remontées acides ou brûlures d’estomac, on peut
utiliser des antiacides. Ces derniers sont des bases qui permettent de neutraliser le surplus d’acide.
1.1 Utilisation d’une solution d’hydroxyde de sodium.
Un groupe d’élèves prépare une solution SS d’hydroxyde de sodium de concentration molaire CS afin de l’utiliser
comme antiacide. Pour neutraliser 500 mL d’une solution d’acide chlorhydrique de même pH que le suc gastrique
que l’on prendra égal à 2, il a fallu que le groupe ajoute 50 mL de la solution SS
1.1.1 Montrer que la concentration molaire CS de la solution SS d’hydroxyde de sodium vaut 0,1 mol.L-1.
(0,5 pt)
1.1.2 Les 50 mL de la solution SS d’hydroxyde de sodium ont été préparés à partir d’une solution commerciale
S0 d’hydroxyde de sodium dont l’étiquette porte les indications suivantes : hydroxyde de sodium ; densité
1,25 ; pourcentage massique 8% ; masse molaire 40 g.mol-1.
1.1.2.1 Calculer la concentration molaire C0 de la solution commerciale S0. (0,5 pt)
1.1.2.2 Décrire la préparation de la solution SS à partir de la solution commerciale S0 en indiquant le volume
V0 à prélever et le matériel à utiliser. (0,5 pt)
1.2 Utilisation d’une solution de benzoate de sodium.
Le benzoate de sodium est retrouvé dans de nombreux produits alimentaires comme conservateur.
Un autre groupe d’élèves choisissent de l’utiliser comme antiacide. Ces élèves dissolvent une masse m = 72 mg de
benzoate de sodium C6H5COONa dans 100 mL d’eau pour obtenir une solution notée SB.
1.2.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre une solution de benzoate de sodium et une solution d’acide
chlorhydrique. Calculer la constante de réaction. (0,5 pt)
1.2.2 L’utilisation comme antiacide du benzoate de sodium par les élèves est-elle justifiée ? pourquoi ?
(0,25 pt)
1.2.3 Le groupe d’élèves ajoute un volume VA d’une solution SA d’acide chlorhydrique de concentration molaire
CA = 0,01mol.L -1 à la solution SB précédente. Il obtient une solution S dans laquelle les concentrations
molaires en acide benzoïque et en ion benzoate sont égales.
1.2.3.1 Calculer le volume VA. (0,25 pt)
1.2.3.2 Quel est le pH de la solution S? justifier la réponse. Donner les propriétés de la solution S.
(0,5 pt)
Données : Masses molaires en g.mol-1 : M(C)= 12 ; M(H)= 1 ; M(O)= 16 ; M(Na)= 23.
pKa (C6H5COOH / C6H5COO-) = 4,2 ; pKa(H3O+ / H2O)= 0 et pKa (H2O / OH-)=14.
EXERCICE 2 (03 points)
La glutaminylalanine, dipeptide formé à partir de la glutamine et de l’alanine, est un produit de dégradation
incomplète de la digestion des protéines. Il est connu pour avoir des effets physiologiques.
2.1 La molécule du dipeptide.
La molécule de la glutaminylalanine est représentée par la formule
semi-développée ci-contre :
2.1.1. Recopier la formule. Encadrer les groupes fonctionnels et les
nommer. (0,5 pt)
2.1.2. Indiquer la liaison peptidique. (0,25 pt)
2.1.3 Repérer par un astérisque (*) les atomes de carbone asymétriques dans la molécule. (0,25 pt)
2.2. Etude de l’acide 𝜶-aminé N-terminal du dipeptide
La glutamine, l’acide 𝛼-aminé N-terminal du dipeptide, est l’acide aminé le plus abondant dans le sang et dans les
muscles. Le corps est capable de synthétiser lui-même la L-glutamine que l’on retrouve aussi dans la viande, le
poisson, les produits laitiers, les céréales et les légumineuses. Parmi les rôles de la L-glutamine, on peut
citer l’amélioration des performances physiques, la réduction de la sensation de la fatigue chez les joueurs de
football….
…/… 2
SCIENCES PHYSIQUES 2/4 01 G 18 A 18
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
2.2.1. Définir un acide α-aminé. (0,25 pt)
2.2.2. Montrer que la molécule de glutamine est chirale. (0,25 pt)
2.2.3. Donner la représentation de Fisher de la L-glutamine (0,25 pt)
2.3 Etude de l’acide 𝜶-aminé C-terminal du dipeptide
L’alanine, l’acide 𝛼-aminé C-terminal de la glutaminylalanine, est aussi un acide aminé qui se retrouve dans les
mêmes sources alimentaires que la glutamine. Elle fait augmenter le taux de sucre dans le sang et contribue à la
formation des globules blancs, elle est donc indispensable au maintien d'une bonne santé.
2.3.1. En solution aqueuse la molécule d’alanine se présente sous forme d’un ion dipolaire entre autres espèces
chimiques. Donner la formule et le nom de cet ion. (0,5 pt)
2.3.2. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de l’ion dipolaire en milieu très acide puis en milieu très basique.
Quels sont les couples acide-base auxquels participe l’ion dipolaire? (0,5 pt)
2.3.3 Les pKa des couples précédents valent 2,3 et 9,9. Proposer un diagramme de prédominance des espèces
d'une solution aqueuse d’alanine. (0,25 pt)
EXERCICE 3 (04 points)
La viscosité d'un liquide caractérise à la fois la force de résistance qu’il exerce sur un objet en chute et sa résistance
à l'écoulement. Avec un dispositif approprié, il est possible de suivre l’évolution du mouvement de chute d'une bille
dans un tube vertical contenant le liquide à étudier et de déduire la viscosité dudit liquide à partir de la vitesse limite
de chute.
Une bille sphérique homogène S, de masse m et de rayon r, pénètre verticalement dans
un bassin de stockage supposé infiniment profond, rempli d’un liquide de masse
volumique µ (figure 1).
Le centre de la bille arrive à l’instant t = 0 en O, à la distance r de la surface libre du
liquide à l’intérieur du bassin, avec une vitesse verticale de plongée V ⃗ 0.
L’étude du mouvement se fera suivant l’axe Ox vertical dirigé vers le bas.
La bille est soumise à trois forces :
- le poids ⃗P ;
- la force de viscosité f opposée au déplacement, proportionnelle à la vitesse et
supposée appliquée au centre d’inertie G de la bille : ⃗f = −kV ⃗ , relation où k est
une constante positive liée à la viscosité du liquide;
3
- la poussée d’Archimède F ⃗ = −μ × 4π𝑟 × ⃗g .
3
3.1. Représenter, à un instant t donné, la bille et les forces extérieures appliquées au
centre d’inertie. (0,5 pt)
3.2. En appliquant le théorème du centre d’inertie, montrer que l’équation différentielle du mouvement relative
dV 𝑘 4 𝜋 μ 𝑟3
à la vitesse V= ẋ du centre d’inertie de la bille s’écrit : .+ V = (1 -
3𝑚
)g (0,75 pt)
𝑑𝑡 𝑚
3.3. Montrer que la vitesse du centre d’inertie atteint une limite VL dont on donnera l’expression en fonction de k,
m, μ, r et g. Sachant que VL = 24 m.s-1 en déduire la valeur de k. (0,75 pt)
𝒌𝒕
3.4. La solution générale de l’équation différentielle précédente est de la forme : 𝐕 = 𝐀 + 𝐁 𝒆 − 𝒎 , relation où
A et B sont des constantes.
Etablir les expressions de A et B respectivement en fonction de VL et de V0 et VL en se plaçant aux conditions
limites (t = 0 et t → ∞ ). Donner alors l’expression de la vitesse instantanée V du centre d’inertie de la bille en
fonction de V0 , VL , k, m et le temps t (0,75 pt)
3.5. Déterminer la loi horaire x(t) du mouvement vertical du centre d’inertie de la bille dans le liquide en fonction
de V0 , VL , k, m et le temps t. (0,75 pt)
3.6. Evaluer, à l’issue de 10 s de chute, le bilan des travaux des forces appliquées à la bille. En déduire le travail de
la force de viscosité pour cette durée. (0,5 pt)
-3 -2
On donne : m = 1,4 kg ; r = 3,5 cm ; µ = 860 kg.m ; Vo = 2 m/s ; g = 9,8 m.s .

…/… 3
SCIENCES PHYSIQUES 3/4 01 G 18 A 18
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
EXERCICE 4 (05,5 points)
Pour étudier la charge et la décharge d’un condensateur on réalise le circuit de la
figure 2 représentée ci-contre.
Données : E = 4 V ; R1 = 1 kΩ ; R 2 = 400 Ω ; C = 1µF ; L = 0,4 H.
La résistance du générateur et celle de la bobine sont supposées négligeables.
4.1 Etude de la charge du condensateur
Le condensateur étant initialement déchargé, on ferme l’interrupteur K en
position 1 à l’instant t = 0. On note par uc (t) la tension aux bornes du condensateur et i(t) l’intensité du
courant dans le circuit.
4.1.1 Etablir l’équation reliant les tensions instantanées aux bornes des trois composants du circuit. En déduire
l’équation différentielle relative à la tension uc (t) aux bornes du condensateur. (0,5 pt)
𝐭
4.1.2 Vérifier que l’expression uc (t) = E (1- 𝐞− 𝛕 ) avec τ = R1 C est solution de l’équation différentielle établie
à la question précédente. Donner la signification de τ et calculer sa valeur. (0,5 pt)
4.1.3 Déterminer l’expression de l’intensité du courant I0 à t = 0 ; faire l’application numérique. (0,5 pt)
4.1.4 Déterminer les expressions, à l’instant t, de la puissance fournie par le générateur et de la puissance reçue
par le condensateur en fonction de E, R1 , t et  . (0,5pt)
4.1.5 Montrer que le rapport de l’énergie emmagasinée par le condensateur Ԑ(c) sur l’énergie fournie par le
générateur Ԑ(G) entre l’instant de fermeture du circuit et une date quelconque t = x  (x est un nombre
Ԑ(c) 1−𝑒 −𝑥
positif) est donné par : = (0,5 pt)
Ԑ(G) 2
4.1.6 Pour différentes dates t = x où x est donné dans le tableau ci-dessous, reproduire le tableau sur la
feuille de copie et le compléter. (0,5 pt)
X 0 0,01 0,10 1 5 10 100 +
−x
e
Ԑ(c)
Ԑ(G)
4.1.7 En exploitant le tableau, montrer que l’énergie fournie par le générateur n’est pas totalement reçue par
le condensateur. Expliquer pourquoi. (0,25 pt)
4.1.8 En se servant du tableau, déterminer la quantité de chaleur totale dégagée par effet joule au cours de la
charge du condensateur. (0,25 pt)
4.2 Etude de la décharge.
A la fin de la charge du condensateur, on bascule
l’interrupteur K de la position 1 à la position 2.
Cet instant est choisi comme nouvelle origine des
dates t = 0.
Les courbes (1) et (2) de la figure 3 représentent
dans un ordre quelconque la tension uBM aux
bornes du conducteur ohmique de résistance R2 et
la tension uAM aux bornes du condensateur.
4.2.1 Recopier la figure 2 et y indiquer les
branchements pour visualiser les tensions uAM
à la voie 1 et uBM à la voie 2 d’un oscilloscope.
(0,5 pt)

4.2.2 Affecter à chaque courbe la tension correspondante. Justifier. (0,5 pt)

…/… 4
SCIENCES PHYSIQUES 4/4 01 G 18 A 18
Séries : S1-S3
Epreuve du 1er groupe
4.2.3 Expliquer l’allure des courbes. Quelle est la courbe qui montre les variations de l’intensité du courant ?
Justifier. (0,5 pt)
4.2.4 En exploitant la figure 3, déterminer l’énergie restante dans le circuit à la date t = 2 ms. La comparer avec
l’énergie du condensateur à t = 0. (0, 5 pt)

EXERCICE 5 (04,5 points)


La radiothérapie est utilisée dans certains cas pour le traitement de tumeurs. Le rayonnement utilisé dans ces
machines est constitué de particules légères béta moins (  − ) émise
par une source de cobalt-60 ( 60Co). Dans certains cas, il est
nécessaire d’utiliser un rayonnement  ( 42He) plus ionisant.
Le cobalt-60 est un élément radioactif obtenu à partir du cobalt-59
( 59Co) bombardé par un flux de neutrons.
Le cobalt-60 a une constante radioactive  = 3,60. 10−4 jour −1.
Un condensateur de capacité C = 100 µF, initialement déchargé,
est installé à la sortie du rayonnement émis par une source de
cobalt-60 à une date prise comme origine des temps t = 0.
Un dispositif adéquat permet d’assurer que l’essentiel des particules émises arrivent sur l’armature A du
condensateur en face de la source (figure 4). L’armature B est reliée à la terre. Un voltmètre indique à chaque
instant la tension UBA aux bornes du condensateur.
5.1 Donner la différence entre une réaction nucléaire naturelle et une réaction nucléaire artificielle. (0,5 pt)
5.2 Ecrire les équations des réactions nucléaires du cobalt citées dans le texte. (0,5 pt)
5.3 En considérant la réaction spontanée du cobalt, calculer en MeV et en joule l’énergie libérée lors de cette
désintégration. (0,5 pt)
5.4 En déduire l’énergie libérée par désintégration de 1 mg de cobalt-60. (0,75 pt)
5.5 Au bout de quatre (04) heures, le voltmètre branché aux bornes du condensateur indique une tension
UBA = 10 V. Exprimer puis calculer :
5.5.1 la charge Q portée par l’armature A du condensateur. (0,5 pt)
5.5.2 la variation ∆N du nombre de noyau de cobalt-60. (0,75 pt)
5.5.3 l’activité initiale A0 de l’échantillon de cobalt-60. (0,5 pt)
5.5.4 la masse initiale de cet échantillon de cobalt. (0,5 pt)
Données : Charge élémentaire : e = 1,6. 10−19 C; masse molaire atomique du cobalt 60 : M = 59,93 g. mol−1 ;
Nombre d’Avogadro : 𝓝 = 6,02. 1023 mol−1 ; masse de l’électron : m = 9,11. 10−31 kg.
Masse en unité de masse atomique : m( 60Co) = 59,95654 u ; m( 60Ni) = 59,95351 u ;
MeV
m( 60Fe) = 55,95614 u ; Unité de masse atomique : 1u = 1,6605. 10−27 kg = 931,5 C2
.
Vitesse de la lumière dans le vide : C = 3.108 m.s-1
Extrait du tableau de classification

25Mn 26Fe 27Co 28Ni 29Cu


UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR 1/4 01 G 18 A 18
□□□□
OFFICE DU BACCALAUREAT Séries : S1-S3 – Coef. 8
Téléfax (221) 824 65 81 - Tél. : 824 95 92 - 824 65 81

CORRIGE DE L’EPREUVE DE SCIENCES PHYSIQUES DU PREMIER GROUPE

EXERCICE 1

1.1.1 Concentration de la solution SS

Ca Va 10−pH Va
Equivalence nOH− = nH3 O+ ⇒ Cs Vs = Ca Va ⇒ Cs = or Ca = 10−pH ⇒ Cs =
Vs Vs

10−2 .500
Cs = = 0,1 mol. L−1 . 𝐂𝐬 = 𝟎, 𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐋−𝟏
50

1.1.2.1 Calcul de la concentration C0 :

n mpure % × msolution % × msolution % × ρ × V %×ρ×V


C0 = or n = et mpure = ⇒ n= = ⇒ C0 =
V M 100 100M 100M 100MV
% × d. ρeau × V % × d. 1000 × V % × d. 10 𝟏𝟎 × % × 𝐝
⇒ or ρ = d. ρeau ⇒ C0 = = = 𝐂𝟎 =
100MV 100MV M 𝐌
10×8×1,25
C0 = 40
= 2,5 mol. L−1 . 𝐂𝟎 = 𝟐, 𝟓 𝐦𝐨𝐥. 𝐋−𝟏
1.1.2.2 Description de la préparation de Ss :
Il s’agit d’une dilution ; il y a donc conservation de la quantité de matière d′ hydroxyde de sodium n0 = ns
Cs Vs 0,1×50
⇒ C0 V0 = Cs Vs ⇒ V0 = = = 2 mL.
C0 2,5
Prélever à l’aide d’une pipette graduée un volume V0= 2 mL de la solution commerciale S0. Ensuite verser ce volume
dans une fiole jaugée de 50 mL (contenant un peu d’eau distillée ) puis ajouter de l’eau jusqu’au deux tiers et
homogénéiser . Enfin compléter avec de l’eau jusqu’au trait de jauge.
1.2.1 Equation-bilan: C6H5COO- + H3O+ ⇌ C6H5COOH + H2O
[C6 H5 COOH] 1 pka 4,2
Constant de réaction : k = [C2 H5 COO− ]×[H3 O+ ]
= ka
= 10 = 10 = 1,58. 104
4 3
1.2.2 La constant de réaction k = 1,58. 10 > 10 la réaction est quasi-totale par conséquent les élèves peuvent
l’utiliser comme antiacide.
12.3.1 Calcul du volume VA :
nbase faible
On a [C6 H5 COOH] = [C2 H5 COO− ] c’est la demi-équivalence et pour ce faire on doit avoir nH3 O+ =
2
CB VB CB VB C V
⇒ nH3 O+ = or monoacide fort nH3 O+ = CA VA ⇒ CA VA = ⇒ VA = B B
2 2 2CA
m mV 𝐦 0,072
or CB = M×V ⇒ VA = 2M×C B×V ⇒ 𝐕𝐀 = 𝟐𝐌×𝐂 VA = 2×144×0,01
= 0,025 L 𝐕𝐀 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟓 𝐋 = 𝟐𝟓𝐦𝐋
B A B 𝐀
1.2.3.2 Le pH de la solution S :
[C H COO− ]
𝐩𝐇 = 𝐩𝐤 𝐚 = 𝟒, 𝟐 Justification : pH = pk a + log [[C 2H 5COOH]] or [C6 H5 COOH] = [C2 H5 COO− ] ⇒ pH = pk a .
6 5
Propriétés : la solution S est une solution tampon. Son pH varie très peu lors d’un ajout modéré d’un acide ou d’une
base ou lors d’une dilution modérée avec de l’eau.

1
EXERCICE 2
2.1.1 Les groupes fonctionnels et leur nom:

2.1.2 Liaison peptidique :

2.1.3 Les atomes de carbones asymétriques noté C* sont au nombre de deux (voir formule ci-dessus).

2.2.1 Définition : un acide alpha aminé est un composé organique qui possède un groupe carboxyle et un groupe
amino liés au même atome de carbone tétragonal.

2.2.2 La molécule possède un atome de carbone asymétrique, elle est chirale.

2.2.3 Représentation de Fisher de la L-glutamine :


COOH

H2N H

H2N―C―CH2 ―CH2

O

2.3.1 Formule et nom de l’ion :

Amphion ou zwitterion

2.3.2 Réaction de l’amphion en milieu très acide et en milieu très basique et les couples associés:

Les couples acide-base :

2.3.3 Diagramme de prédominance des espèces:


CH3 CH3 CH3
| | |
H3N+―CH―COOH H3N+―CH―COO− H2N―CH―COO−
pH
2,3 9,9
2
EXERCICE 3
𝐹
3.1 Représentation des forces : 𝑓

𝑃⃗
3.2 Equation différentielle… :
T. C. I ⇒ ⃗P + ⃗F + f = ma⃗ ⇒
4πr3 μ dV 𝐝𝐕 𝐤 𝟒𝛑𝐫 𝟑 𝛍
En projetant suivant l’axe (ox) : P − F − f = ma ⇒ mg − 3
g − kV = m dt ⇒ 𝐝𝐭
+ 𝐦𝐯 = 𝐠(𝟏 − 𝟑𝐦
)

3.3 En début de chute (t= 0) on a f=0 et P> F, la bille tombe, la vitesse croit et f croit. A un instant donné le poids
P est compensé par la somme vectorielle des forces ⃗F + f ⇒ ∑ ⃗F = ⃗0 ⇒ a⃗ = ⃗0 ⇒ ⃗V = ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ cte : la vitesse atteint alors une
valeur limite VL.
Expression de la vitesse limite VL :
dV k 4πr3 μ
Lorsque la vitesse limite est atteinte on a V = cste ⇒ =0⇒0+ V = g(1 − )⇒
dt m 3m
mg 4πr3 μ 𝐦𝐠 𝟑
𝟒𝛑𝐫 𝛍
V= (1 − ) 𝐕𝐋 = (𝟏 − )
k 3m 𝐤 𝟑𝐦
Déduction de k :
mg 4πr3 μ 𝐦𝐠 𝟒𝛑𝐫 𝟑 𝛍 𝟏,𝟒×𝟗,𝟖 4π(0,035)3 ×860
VL = (1 − )⇒ 𝐤 = (𝟏 − )= (𝟏 − ) = 𝟎, 𝟓𝟏 𝐤𝐠. 𝐬−𝟏
k 3m 𝐕𝐋 𝟑𝐦 𝟐𝟒 𝟑×𝟏,𝟒
3.4 Expressions de A et B
k à t = 0 , V = V0 ⇒ V0 = A + B 𝐁 = 𝐕𝟎 − 𝐕𝐋
La solution est V = A + Be− mt ⇒ { ⇒{
à t → ∞ V = VL ⇒ VL = A ⇒ B = V0 − VL 𝐀 = 𝐕𝐋

k 𝐤
Expression de la vitesse : 𝐕 = A + Be− mt = (𝐕𝟎 − 𝐕𝐋 )𝐞− 𝐦𝐭 + 𝐕𝐋

3.5 Loi horaire x(t) :


k
dx m
V= ⇒ x = ∫ Vdt = B [1 − e− mt ] + A. t
dt k

𝐤
𝐦
𝐱 = (𝐕𝟎 − 𝐕𝐋 ) 𝐤 [𝟏 − 𝐞− 𝐦𝐭 ] + 𝐕𝐋 . 𝐭.

3.6 Bilan des travaux des forces


⃗ ext
F 1 1 ⃗ ext
F
On applique le théorème de l’énergie cinétique entre t = 0 et t= 10 s : ∆ EC = ∑ W ⇒ 2 mVf2 − 2 mVi2 = ∑ W
0,51
− ×10
Vi = V0 = 2 m. s −1 et Vf = (2 − 24)e 1,4 + 24 =⇒ 23,42 m. s −1

⃗ 1
∑ W Fext = × 1,4 × (23,422 − 22 ) = 272 J . ∑ 𝐖 𝐅𝐞𝐱𝐭 = 𝟐𝟕𝟐 𝐉 .
2

f F ⃗ ⃗P ⃗F
Travail de la force de viscosité : W = ∑ W ext − W −W

3
⃗P ⃗F
W = P × x et W = −F × x à t = 10 s x = 181,2 m.

f 4π(0,035)3 ×860
W = 272 − 1,4 × 9,8 × 181,2 + × 9,8 × 181,2 = - 1940 J.
3

EXERCICE 4:

4.1.1 Relation entres les tensions instantanées

𝐮𝐆 − 𝐮𝐜 − 𝐮𝐑 =𝟎

Equation différentielle relative à uC :

uG − uc − uR = 0 ⇒ E − R 1 . i − uc = 0 ⇒ R 1 . i + uc = E

dq duc duc 𝐝𝐮𝐜 𝟏 𝐄


or i = =C ⇒ R1 C + uc = E ⇒ +𝐑 𝐮𝐜 = 𝐑
dt dt dt 𝐝𝐭 𝟏𝐂 𝟏𝐂

t

4.1.2 Vérifions que uc = E (1 − e τ ) est solution:

duC E −t du 1 E t
𝟏 t
E 𝐄 t
𝐄 𝐄
= e τ ⇒ dtc + R uc = τ e− τ + 𝐑 E (1 − e− τ ) = ( τ − 𝐑 𝐂)e− τ + = .
dt τ 1C 𝟏𝐂 𝟏 𝐑𝟏𝐂 𝐑𝟏𝐂

Signification de 𝛕:

τ est la durée au bout de laquelle la tension aux bornes du condensateur atteint 63% de sa valeur en fin de charge. C’est la
constante de temps du circuit.

𝐕𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝛕: τ = R1 C = 1000 × 10−6 = 10−3 s = 1 ms. 𝛕 = 𝟏 𝐦𝐬


dq duc E 𝟒
4.1.3 Expression de l’intensité du courant I0 = |
dt t=0
=C |
dt t=0
=R A. N: 𝐈𝟎 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 = 𝟒 𝐦𝐀.
1

4.1.4 Puissance instantanée fournie par le générateur : P(G) = E. i(t)


t 𝐭
dq duc E 𝐄𝟐
i= dt
=C dt
⇒ i = R e− τ 𝐏(𝐆) = 𝐄. 𝐢(𝐭) = 𝐑 𝐞− τ
1 𝟏

Puissance instantanée reçue par le condensateur : P(C) = UC . i(t)


t t 𝐭 𝐭
E 𝐄𝟐
uc = E (1 − e− τ ) et i = R e− τ 𝐏(𝐂) =
𝐑𝟏
(𝐞− τ − 𝐞−𝟐 τ )
1

4.1.5 Energie emmagasinée dans le condensateur :


t x E2 − t t
Ԑ(c) = ∫ PC (t). dt = ∫ (e 𝜏 − e−2 τ ) . dt
0 0 R1

E2 τ
On obtient : Ԑ = (1 − e−x )2 en développant
2R1

t
t x E2 − E2 τ
Energie fournie par le générateur : Ԑ(G) = ∫0 PG (t). dt = ∫0 R1
e τ . dt = R1
(1 − e−x ).

𝐄𝟐𝛕
Ԑ(𝐜) (𝟏−𝐞−𝐱 )𝟐 𝟏−𝐞−𝐱
𝟐𝐑 𝟏
Le rapport entre les énergies : = 𝐄𝟐𝛕
=
Ԑ(𝐆) (𝟏−𝐞−𝐱 ) 𝟐
𝐑𝟏

4
4.1.6 Tableau complété :

x 0 1/100 1/10 1 5 10 100 +


e−x 1 0,99 0,90 0,37 0,007 4,5.10-5 3,7.10-44 0
Ԑ(𝐜) 0 0,005 0,05 0,31 0,496 0,5 0,5 0,5
Ԑ(𝐆)

4.1.7 A la fin de la charge, seulement 50% de l’énergie fournie par le générateur est reçue par le condensateur donc
l’énergie fournie par le générateur n’est pas reçue intégralement par le condensateur : il y a dissipation de l’énergie
sous forme calorifique au niveau du conducteur ohmique.

4.1.8 La quantité de chaleur dégagée par effet joule au cours de la charge du condensateur :

Ԑ(c)
Ԑ(G) = Ԑ(c) + Ԑ(R) ⇒ Ԑ(R) = Ԑ(G ) − Ԑ(c ) or à la fin de la charge = 0,5 ⇒
Ԑ(G)

Ԑ(G) E2  R1 CE2 CE2 1


Ԑ(R) = = = = Ԑ(R) = × 1. 10−6 × 42 = 8. 10−6 J Ԑ(𝐑) = 𝟖. 𝟏𝟎−𝟔 𝐉
2 2R1 2R1 2 2

4.2.1 Branchement de l’oscilloscope :

4.2.2 courbe 1 : UAM, tension aux bornes du condensateur. Initialement chargé, la tension à ses bornes est non nulle.

Courbe 2 : UBM, tension aux bornes du conducteur ohmique car à t= o la tension à ses bornes est nulle.

4.2.3 Les courbes sont amorties parce qu’il y a dissipation d’énergie par effet joule.

La courbe (2) montre les variations de l’intensité du courant car celle-ci est proportionnelle à la tension aux bornes
du resistor (UBM= R2i)

4.2.4 Energie restante dans le circuit à la date t=2ms.


1
A t= 2 ms, UBM = R2i = 0 et UAM = -1,5 V soit E = EC = 2 CUAM 2 = 5,6.10−7 J 𝐄𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 (𝐭 = 𝟐𝐦𝐬) = 𝟓, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟕 𝐉

1 Erestante
EC(0) = 2 CU0 2 = 8.10−6 J ⇒ = 0,07 A t=2 ms l’essentiel de l’énergie initialement emmagasinée dans le
EC(0)
condensateur est dissipée par effet joule.

EXERCICE 5 :
5.1 Différence entre réaction nucléaire naturelle et réaction nucléaire artificielle :
Réaction nucléaire naturelle : transformation spontanée d’un noyau en d’autre(s) noyau(x)
Réaction nucléaire artificielle : transformation de noyaux en d’autres par apport d’énergie (ou choc avec des
particules accélérées).
5.2 Equations des réactions nucléaires décrites :
𝟓𝟗 𝟏 𝟔𝟎 𝟔𝟎 𝟔𝟎 𝟎 0
𝟐𝟕𝐂𝐨 + 𝟎𝐧 → 𝟐𝟕𝐂𝐨 𝟐𝟕𝐂𝐨 → 𝟐𝟖𝐍𝐢 + −𝟏𝐞 + 0𝜈̅

5
5.3 Energie libérée lors de réaction spontanée :
E = ∆m. c 2 or ∆m = m( 60 60 0 −3
27Co) − (m( 28Ni) + m( −1e)) = 2,48.10 u

E = ∆m. c 2 = 2,48.10−3 × 931,5 = 2,31 MeV = 3,71.10−13 J 𝐄 = 𝟑, 𝟕𝟏. 𝟏𝟎−𝟏𝟑 𝐉


5.4 L’énergie libérée par 1 mg :
m 10−6
Et = N × E = ×E= × 2,31 = 2,32. 1019 MeV. 𝐄𝐭 = 𝟐, 𝟑𝟐. 𝟏𝟎𝟏𝟗 𝐌𝐞𝐕.
m( 60
27Co) 59,95654×1,6605.10−27

5.51 La charge Q portée par l’armature A du condensateur :


Q = CUAB = −CUBA = −100.10−6 X10 = −10−3 C 𝐐 = −𝟏𝟎−𝟑 𝐂.

5.5.2 La variation ∆N du nombre de noyau de cobalt 60 :


Q 10−3
Le nombre d’électrons x reçu par l’armature A : x = −e = 1,6.10−19 = 6,25.1015 électrons
L’équation de désintégration montre que le nombre de noyaux désintégrés Ndes est égal au nombre d’électrons reçu
par l’armature A. La variation ∆N du nombre de noyaux de cobalt-60 est donnée par ∆N = −N𝑑𝑒 = − x.
∆𝐍 = −𝟔, 𝟐𝟓. 𝟏𝟎𝟏𝟓 𝐧𝐨𝐲𝐚𝐮𝐱.

5.5.3 L’activité initiale A0 de l’échantillon de cobalt 60 :


N 6,25.1015
A0 = . N0 or N𝑑𝑒 = N0 (1 − e−t ) N0 = 1−e𝑑𝑒−t = 1−e−0,006 = 1,04. 1020 noyaux.
A0 = . N0 = 3,60. 10−4 X1,04. 1020 = 5,83. 1013 Bq 𝐀𝟎 = 𝟓, 𝟖𝟑. 𝟏𝟎𝟏𝟑 𝐁𝐪

5.5.4 la masse initiale minimale de cet échantillon de cobalt :


m0 = m( 60Co). N0 = 59,95654 × 1,6605. 10−27 × 1,04. 1020 = 1,035.10−5 kg = 10,35. mg 𝐦𝟎 = 𝟏𝟎, 𝟑𝟓. 𝐦𝐠.

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