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EXERCICE 2: (4 points)
On dissout une certaine masse d’un acide carboxylique note AH dans de l’eau distillée pour obtenir une
solution SA de volume VA = 50 mL que l’on dose à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium à
4,17.10-2 mol.L-1.
Un pH-mètre permet de suivre l’évolution du pH du mélange en fonction du volume Vb de la solution
d’hydroxyde de sodium verse dans la solution SA. On obtient la courbe ci-dessous (voir annexe). La
température est supposée constante et égale à 25°C.
2.1. Déterminer les coordonnées du point d’équivalence. (0,5 pt)
2.2. Ecrire l’équation-bilan de la réaction du dosage. (0,5 pt)
2.3. Determiner la concentration molaire volumique de la solution SA. (0,75 pt)
2.4. Pour déterminer le pKA du couple AH/A- deux éleves utilisent des méthodes différentes.
2.4.1. L’un des éleves étudie la composition de la solution obtenue à la demi-équivalence. Il en déduit une
relation simple entre le pH et le pKA et détermine alors le pKA par méthode graphique.
2.4.1.1. Etablir la relation entre le pKA et le pH de la solution à la demi-équivalence. (0,5 pt)
2.4.1.2. Retrouver la valeur du pKA trouvée par cet élève. (0,5 pt)
2.4.2. L’autre éleve considère la solution obtenue à l’équivalence. Il explique le caractère basique de cette
solution en considérant la réaction entre l’ion carboxylate et l’eau. Il montre alors, en négligeant la
concentration de l’acide formé par ladite reaction devant celle de l’ion carboxylate, que la constante d’acidité
𝐻3 𝑂 2 𝐶𝐴 𝑉𝐴
peut s’exprimer par 𝐾 = ; relation ou VBE représente le volume de la solution d’hydroxyde de
𝐾𝑒 (𝑉𝐴 +𝑉𝐵𝐸 )
sodium à l’équivalence et Ke le produit ionique de l’eau.
2.4.2.1. Ecrire l’équation de la réaction entre l’ion carboxylate et l’eau. (0,5 pt)
2.4.2.2. Retrouver l’expression de la constante d’acidité établie par l’élève. En déduire la valeur du pKA que cet
élève a pu trouver. Comparer avec la valeur trouvée en 2.4.1.2. Commenter. (0,75 pt)
EXERCICE 3: (4 points)
On suppose que la terre est un corps sphérique, homogène de rayon R et de masse M. On désigne par K la
constante de gravitation universelle.
3.1. On rappelle que l’action attractive d’un corps de masse M à symétrie sphérique sur un objet de masse m
placé à une distance r ≥ R de son centre est équivalente à celle exercée par une masse ponctuelle M qui serait
placée au centre O du corps.
3.1.1. Donner les caractéristiques de la force de gravitation exercée par la terre sur l’objet de masse m situé à
la distance r de son centre C. Représenter cette force sur un schéma
3.1.2. En déduire les caractéristiques du champ de gravitation 𝒢 en ce point.
3.1.3. Retrouver la valeur g0 du champ de pesanteur au sol.
3.1.4. Calculer g0 sachant que : K = 6,67.10-11 SI; M = 6.1024 kg; R = 6400 km.
3.2. Le référentiel géocentrique est considéré comme galiléen; il a son origine au centre O de la terre, et ses
axes sont dirigés vers des étoiles fixes.
3.2.1. On considère un satellite ayant par rapport au référentiel géocentrique, une trajectoire circulaire.
Montrer que le mouvement est uniforme.
𝑟3
3.2.2. Etablir l’expression de la période de T du satellite. Montrer que 2 = constante.
𝑇
3.2.3. Calculer T lorsque le satellite gravite à l’altitude h = 300 km.
𝐾𝑀𝑚
3.3. L’énergie potentielle du satellite dans le champ de gravitation est 𝐸𝑝 = − .
𝑟
3.3.1. Où a-t-on choisi la référence de l’énergie potentielle ?
3.3.2. Donner l’expression de l’énergie mécanique du satellite.
3.3.3. A cause des frottements exercés par la haute atmosphère, l’énergie mécanique totale du système varie.
Augmente-t-elle ou diminue-t-elle ?
EXERCICE 4 : (4 points)
Dans l’exercice on néglige le champ magnétique terrestre. Le phénomène d’induction est également négligé
sauf dans la quatrième question.
Un circuit électrique comporte :
Un générateur G
Deux rails métalliques AB et CD horizontaux et
parallèles de résistances négligeables.
Une tige métallique MN horizontale de longueur l=10
cm et de masse m=10 g.
Le circuit est soumis à un champ magnétique uniforme dont le vecteur 𝑩 qui reste toujours perpendiculaire au
plan des rails a pour intensité B=0,8 T.
Lorsqu’on ferme le circuit, le générateur débite un courant d’intensité constante I=0,5A et la tige commence à
se déplacer tout en restant perpendiculaire aux rails.
4.1 Déterminer les caractéristiques de la force électromagnétique 𝑭 qui déplace la tige.
4.2 Quelle est la nature du mouvement de la tige ? Sachant qu’on ferme l’interrupteur à t=0 alors que la tige
est immobile, écrire l’équation de ce mouvement.
4.3 De quel angle α et dans quel sens faut-il incliner les rails pour que la tige reste en équilibre ?
4.4 On ramène les rails à leur position horizontale précédente et
on remplace le générateur par un fil conducteur de résistance
R=2Ω. De la gauche vers la droite, on déplace la tige de résistance
r =1Ω à vitesse constante V=6m/s.
4.4.1 Calculer la force électromotrice (f.e.m) induite e.
4.4.2 Déterminer l’intensité du courant induit et préciser son sens.
4.4.3 Préciser les caractéristiques de la force électromagnétique 𝒇 créée lors du déplacement
EXERCICE 5: (4 points)
On étudie le montage suivant. Initialement K1 et K2 sont ouverts depuis un temps trés long, la bobine est
considérée comme idéale (sa résistance interne est nulle).
5.1. A t = 0, on ferme l’interrupteur K1, l’interrupteur K2 reste ouvert.
5.1.1. Donner le schéma du circuit corresponant
5.1.2. Ecrire l’equation différentielle verifiée par le courant i(t) dans la bobine. (0,75 pt)
−𝒕
5.1.3. La solution de cette équation differentielle est de la forme i(t) = A + B𝒆 𝝉 , donner les expressions
littérales de A, B et 𝝉. Donner la valeur numérique de 𝝉. (0,75 pt)
5.1.4. Donner la valeur numérique de i(t) pour t = 0,5 ms et pour t = 5 ms. (0,5 pt)
5.1.5. Tracer l’allure de la courbe de i(t). (0,25 pt)
5.2. A t = T on ouvre K1 et on ferme K2 de facon
simultanée.
5.2.1. En prenant une nouvelle origine des temps
telle que t' = 0 corresponde à t = T, écrire
l’équation differentielle verifiée par i (t'), courant
dans la bobine. (0,5 pt)
−𝒕′
5.2.2. La solution de cette équation différentielle est de la forme i (t') =A' + B'𝒆 𝝉 ′, donner l’expression
littérale de 𝝉′. Que vaut A' ? Donner la valeur numérique de t'. (0,5 pt)
5.2.3. Indiquer la valeur numerique de B' dans les deux cas suivants : t = 0,5 ms et pour t = 5 ms. (0,5 pt)
5.2.4. Tracer l’allure de la courbe de i’(t) sur le meme graphique que i(t). (0,25 pt)
Courbe de
l’exercice 2