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REPUBLIQUE DU SENEGAL

UN PEUPLE UN BUT UNE FOI

MINISTERE EDUCATION NATIONALE

Inspection d’Académie de RUFISQUE

PROJET ACADEMIQUE DE RUFISQUE

Livret d’exercices de SCIENCES PHYSIQUES T.S.

Avec l’appui du PADES

INTERDIT A LA VENTE
AUTEURS

Prénoms Noms Etablissement

Mamadou SALL Lycée Abdoulaye SADJI

Rokhaya FAYE Lycée de Yène

Angèle FAYE Lycée Camp Marchand

Koliba DANFAKHA Lycée Moderne

Mamadou BA Lycée Kounoune

Mamadou Oury BA Lycé Bargny

Mamadou NDIAYE Lycée Sangalkam

Louis Hamet SOW Lycée Bambilor

Mbaye DIOP Lycée Sébikotane

Farba SOGUE Lycée Dougar

Cheikh Mouhamadou DIOP Lycée Tivaoune Peulh


Bamba
Birane SALL Lycée O S de Diamniadio

Réviseur pédagogique

Mamadou NDIAYE Formateur au CRFPE de DAKAR


LIVRET D’EXERCICES DE SCIENCES PHYSIQUES -TS Page |1

AVANT-PROPOS

Ce livret d’exercices est conforme au programme de physique et chimie de la classe de Terminale S. Il est conçu pour
permettre aux apprenants de s’approprier les connaissances, les compétences de base et les compétences transversales
ciblées en classe de terminale S.

Il a été conçu par les cellules pédagogiques de sciences physiques de l’Inspection d’Académie de Rufisque, sous l’égide
et l’encadrement du formateur du CRFPE de Dakar.

Chaque chapitre comporte des exercices qui permettront non seulement de vérifier les connaissances de l’élève mais
aussi les dimensions transversales conformément aux recommandations du programme en vigueur.

LES AUTEURS
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SOMMAIRE
PHYSIQUE
CINÉMATIQUE DU POINT
DYNAMIQUE
GRAVITATION UNIVERSELLE
GENERALITES SUR LES CHAMPS MAGNETIQUES
MOUVEMENT D’UNE PARTICULE CHARGEE DANS UN CHAMP MAGNETIQUE
LOI DE LAPLACE
INDUCTION -AUTOINDUCTION
CONDENSATEUR
OSCILLATIONS ELECTRIQUES LIBRES -OSCILLATIONS ELECTRIQUES FORCEES
OSCILLATIONS MECANIQUES LIBRES
INTERFERENCES LUMINEUSES
EFFET PHOTOELECTRIQUE
NIVEAUX D’ENERGIE DE L’ATOME
REACTIONS NUCLEAIRES
CHIMIE
ALCOOLS
AMINES
ACIDES CARBOXYLIQUES ET DERIVES
CINETIQUE CHIMIQUE
AUTOPROTOLYSE DE L’EAU
ACIDES FORTS -BASES FORTES
ACIDES ET BASES FAIBLES
REACTION ACIDE FAIBLE BASE FORTE (vice versa)
ACIDES α-AMINES
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Partie

PHYSIQUE
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CINÉMATIQUE DU POINT
EXERCICE 1
Partie 1 : Vérification des connaissances
Choisir la bonne réponse parmi les réponses proposées dont une au moins est bonne.
1- La loi horaire d’un mouvement rectiligne uniforme :
a) x =𝑣𝑜 𝑡 + 𝑥𝑜
1
b) x = 2 𝑎𝑡 2 + 𝑣𝑜 𝑡 + 𝑥𝑜

c) 𝜃 = 𝜔𝑜 𝑡 + 𝜃𝑜
2-Tout mouvement rectiligne est
a) périodique b) se fait sur une droite c) se fait sur un cercle
3-Le mouvement circulaire
a) a un rayon infini b) a une accélération tangentielle c) a un rayon constant.
Partie 2 : Application des connaissances
Un mobile M se déplace sur un trajet rectiligne ; sa vitesse est caractérisée par le diagramme représenté ci-
dessous :

1) Déterminer la valeur algébrique de l’accélération a de M sur chaque phase.


2) Déterminer l’équation horaire de la vitesse de M sur chaque phase.
3) L’équation horaire de l’abscisse de M sur chaque phase si l’origine des abscisses est prise au début du
mouvement. 4) Calculer la distance totale parcourue par M.
Exercice 2
Un solide supposé ponctuel est attaché à un ressort à l'instant t = 0 s ; le solide est ramené au point d'abscisse
0 x ; on lui communique une vitesse V0 et on l'abandonne à lui-même, il effectue donc un mouvement
rectiligne sinusoïdal dont l'enregistrement est donné par la figure suivante.
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1°) a – En exploitation l'enregistrement déterminer :


- la pulsation du mouvement 𝜔𝑜
- l'élongation initiale 𝑥𝑜
. - l'amplitude Xm .
- la phase initiale 𝜑
. b – En déduire la loi horaire x= f (t)
2°) a – Déterminer l'expression de la vitesse en fonction du temps.
b – En déduire la valeur algébrique de la vitesse initiale 𝑉𝑜
. 3°) A l’instant 𝑡1 > 0; le mobile repasse pour la première fois par la position d'abscisse 𝑥𝑜 dans le sens
négatif.
a- Déterminer graphiquement 𝑡1
b- Retrouver 𝑡1 par le calcul.
4°) Déterminer la valeur algébrique de la vitesse du solide lors de son premier passage par la position
d'abscisse x = 2 cm.

Correction cinématique
EXERCICE 1
Partie 1 : Vérification des connaissances
1- La loi horaire d’un mouvement rectiligne uniforme : réponse a
2-Tout mouvement rectiligne est: réponse b
3-Le mouvement circulaire : réponse c
Partie 2 : Application des connaissances
1) Déterminer la valeur algébrique de l’accélération a de M sur chaque phase.
𝛥𝑦 10−0
Première phase : 𝑎1 = 𝛥𝑥 = 10−0 = 1𝑚. 𝑠 − 2
2
;𝑡1 = − 15 𝑠 ⟹ 𝑣1 = 0,544𝑚. 𝑠 −1
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Deuxième phase :𝑎2 = 0 𝑚. 𝑠-2


Troisième phase : 𝑎3 = −2𝑚. 𝑠-2
Quatrième phase :𝑎4 = −0𝑚. 𝑠-2
Cinquième phase :𝑎5 = 2𝑚. 𝑠-2
2) Déterminer l’équation horaire de la vitesse de M sur chaque phase.
Première phase :𝑉1 = 𝑡
Deuxième phase :𝑉2 = 10
Troisième phase :𝑉3 = −2𝑡 + 40
Quatrième phase :𝑉4 = 0
Cinquième phase :𝑉5 = 2𝑡 − 50
3) L’équation horaire de l’abscisse de M sur chaque phase si l’origine des abscisses est prise au début du
mouvement. 4) Calculer la distance totale parcourue par M.
Première phase :𝑥1 = 0,5𝑡 2
Deuxième phase :𝑥2 = 2𝑡 − 50
Troisième phase :𝑥3 = −𝑡 2 + 40𝑡 − 50
Quatrième phase :𝑥4 = 125
Cinquième phase :𝑥5 = 𝑡 2 − 5𝑡 + 750
Distance totale :𝑑 = 𝑥5 (30) = 150𝑚
Exercice 2
1°) a – En exploitation l'enregistrement déterminer :
2𝜋
La pulsation du mouvement 𝜔 = 𝑇
= 5𝜋 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1

- l'élongation initiale 𝑥𝑜 = −2𝑐𝑚


- l'amplitude Xm = 4 cm
1 4𝜋 2𝜋
- la phase initiale 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡 + 𝜑) ; à 𝑡 = 0; 𝑥 = 4𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝑥𝑜 = −2 ⟹ 𝑐𝑜𝑠𝜑 = − 2 ⇒ 𝜑 = 3
𝑜𝑢 𝜑= 3

4𝜋
b – En déduire la loi horaire x= f (t) :𝑥 = 4.10−2 𝑐𝑜𝑠 (5𝜋𝑡 + 3 )
4𝜋
2°) a – Déterminer l'expression de la vitesse en fonction du temps :𝑣 = −20.10−2 𝜋𝑠𝑖𝑛 (5𝜋𝑡 + 3 )
4𝜋
b – En déduire la valeur algébrique de la vitesse initiale .𝑣𝑜 = −20.10−2 𝜋𝑠𝑖𝑛 3
= 0,544𝑚. 𝑠 −1

3 a- Déterminer graphiquement 𝑡1 = 0,4𝑠


4𝜋 −1 4𝜋 4𝜋 2𝑘
b- Retrouver par le calcul:𝑥 = −𝑥𝑜 ⟹ cos (5𝜋𝑡 + 3 ) = 2
implique 5𝜋𝑡 + 3
= 3
+ 2𝑘𝜋 ⟹ 𝑡 = 5
;

𝑘 = 1 𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑡 = 0,4𝑠
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4°) Déterminer la valeur algébrique de la vitesse du solide lors de son premier passage par la position d'abscisse
4𝜋 𝜋
−2 4𝜋 −2 4𝜋 1 𝑐𝑜𝑠 (5𝜋𝑡+ ) =𝑐𝑜𝑠 ( +2𝑘𝜋)
3 3
𝑥 = 2𝑐𝑚 ⟹ 4.10 𝑐𝑜𝑠 (5𝜋𝑡 + 3
) = 2.10 ⟹ 𝑐𝑜𝑠 (5𝜋𝑡 + 3) = ⟹├
2 4𝜋 −𝜋 ⟹
𝑐𝑜𝑠 (5𝜋𝑡+ ) =𝑐𝑜𝑠 ( +2𝑘𝜋)
3 3

2
𝑡1 = − 𝑠 ⟹ 𝑣1 = 0,544𝑚. 𝑠 −1
15
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LES BASES DE LA DYNAMIQUE ET APPLICATIONS DES BASES DE LA DYNAMIQUE


Exercice 1
Deux solides S1 et S2 de masses respectives 𝑚1 = 0,2 kg et 𝑚2 = 0,1 kg et de centres de gravité respectifs G1
et G2 se déplacent d’un mouvement rectiligne, sans frottement. On suppose que G1 et G2 sont assujettis à se
déplacer sur un segment AB. Le solide S2 étant immobile, S1 arrive sur lui avec vitesse 𝑣1 = 12𝑚. 𝑠 −1

1. On suppose que l’énergie cinétique est conservée au cours du choc. Calculer les vitesses 𝑣1′ 𝑒𝑡 𝑣2′ des solides
justes après le choc et préciser le sens de leur mouvement.
2. Par un mécanisme approprié, on s’arrange pour que les solides restent accolés après le choc. Quelle est alors
leur vitesse commune après le choc ? Comparer l’énergie cinétique du système avant le choc et après le choc.
Donner une interprétation physique des résultats.
Exercice 2
On dispose d'une tige (T)de longueur 2L, de masse m et de milieu M et deux solides de masses respectives
2
𝑚𝐴 = 4𝑚 et 𝑚𝐵 = 5 𝑚. Les deux solides sont placés aux extrémités de la tige comme l'indique la figure. On
𝐴𝑀
perce la tige d'un petit trou en un point O tel que 𝑂𝐴 = 3
perçage qui ne modifie pas la masse de la tige.

1- Déterminer, par rapport au point O, la position du centre de masse z du système ainsi constitué. Que peut-
on en conclure ?
2- a) Déterminer le moment d'inertie de la tige par rapport à l'axe (∆) passant par le point O.
7
b) Montrer que le moment d'inertie 𝐽𝑂 du système ainsi réalisé, par rapport à l'axe (∆) est 𝐽𝑂 = 3 𝑚𝐿2

4) Calculer sa valeur.

3- Par un dispositif approprié, on relie le système précédent à un moteur. L'axe de rotation est vertical et passe
par le point O. La tige effectue alors un mouvement de rotation dans le plan horizontal
a) Déterminer l'accélération angulaire du moteur pour qu'il impose un régime de 350 tours par minute en 8s.
b) Calculer la valeur du couple développé par le moteur.
Exercice 3
On considère les points A, B, C, D d’une piste se trouvant dans un plan vertical contenant deux points O et I.
● AB est une piste rectiligne de longueur L= 1,56m formant un angle α=30°avec le plan horizontal
contenant les points A, I et O.
● BD est une circulaire de centre I et de rayon R= 0,9 m (voir figure 2).
Un solide ponctuel de masse m= 125 g a été lancé en A et glisse sans frottement jusqu’au point B. En arrivant
en B, il atteint une vitesse VB=3m.s−1
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Dans la portion BC, le solide est soumis à une force de frottement 𝑓⃗ qui s’oppose à la vitesse. Il arrive en C
avec une vitesse nulle, puis aborde la partie CD sans frottement jusqu’à ce qu’il quitte la piste en D.
1. Calculer la vitesse V du solide au point D.

2. Quelle est l’intensité de la force de frottement 𝑓⃗ ?


3. Sur la piste CD, la position M du solide est repérée par l’angle β = ( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑂 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑀)
3.1. Exprimer en fonction de R, g et 𝛽 le module de la vitesse du solide au point M.
3.2. Calculer cette vitesse en D.
3.4- Exprimer en fonction de m, g et 𝛽 l’intensité R’ de la réaction de la piste sur le solide au point M de la
piste CD. Quelle est la valeur de R’ en D ?

3.5. 3.5.1. Exprimer dans le repère ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑂𝑥 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑦)l’équation de la trajectoire du mouvement du solide quand il
quitte le point D.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
3.5.2.A quelle distance du point O, cette trajectoire coupe-t-elle l’axe (𝑂𝑥
?
2
On donne : g = 10m.s -2 et 𝑠𝑖𝑛𝛽 ′ = 3

EXERCICE 4
On néglige tous les frottements et on prend g = 10m.s -2
Un système constitué d’un disque homogène de masse M = 3m et de rayon R= 10 cm et deux solides ponctuels
identiques et de même masse m=250g. Ils sont fixés aux points A et B tels que le triangle AOB soit équilatéral
(voir la figure 3.a).
Le système est mobile dans un plan vertical et oscille autour d’un axe horizontal(Δ) passant par le point O
situé au périphérique du disque.
4.1. Montrer que :
6
4.1.1. 𝑂𝐺 = 5 𝑅 où G est le centre d’inertie du système.
21
4.1.2. Son moment d’inertie par rapport à l’axe (∆ )est :𝐽∆ = 2
𝑚𝑅 2

4.2. A partir de la position d’équilibre stable, on écarte le système d’un angle 𝜃𝑚 = 0,2𝑟𝑎𝑑 puis on l’abandonne
sans vitesse initiale.
4.2.1. Déterminer la période des petites oscillations.
4.2.2. Quelle est la longueur du pendule simple synchrone au pendule pesant ?
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4.3. Un ressort horizontal à spires non jointives de raideur 𝑘 = 50𝑁. 𝑚−1est fixé au point O’, diamétralement
opposé à O, du système précèdent, comme l’indique la figure 3b. Le nouveau système (disque + ressort) est
situé dans un plan vertical. Partir de la position d’équilibre, on écarte le système d’un angle 𝜃 petit, puis on
l’abandonne sans vitesse initiale. En appliquant la conservation de l’énergie mécanique totale, établir
l’équation différentielle du mouvement.
𝜃2
On donne 𝑐𝑜𝑠𝜃 ≈ 1 − 2
𝑒𝑡 𝑠𝑖𝑛𝜃 ≈ 𝜃 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝜃 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡

1
Moment d’inertie d’un disque homogène :𝐽 = 2 𝑀𝑅 2

CORRECTION DYNAMIQUE
Exercice 1
1. On suppose que l’énergie cinétique est conservée au cours du choc. Calculer les vitesses après le choc et
préciser le sens de leur mouvement.

Conservation de l’énergie cinétique :𝑚2 𝑣2′2 = 𝑚1 (𝑣12 − 𝑣1′2 )

Conservation de la quantité de mouvement :𝑚2 𝑣2′ = 𝑚1 (𝑣1 − 𝑣1′ )


𝑚1 − 𝑚2 2𝑚1
𝑣1′ = 𝑣1 𝑒𝑡 𝑣2′ = 𝑣
𝑚1 + 𝑚2 𝑚1 + 𝑚2 1

𝑣1′ = 4𝑚. 𝑠 −1 𝑒𝑡 𝑣2′ = 16𝑚. 𝑠 −1

Les solides 𝑆1 𝑒𝑡 𝑆2 se déplacent dans le même sens


2. Par un mécanisme approprié, on s’arrange pour que les solides restent accolés après le choc. Quelle est alors
leur vitesse commune après le choc ? Comparer l’énergie cinétique du système avant le choc et après le choc.
Donner une interprétation physique des résultats.
𝑚1
Vitesse commune :𝑚1 𝑣1 = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑉 ⟹ 𝑉 = 𝑚 𝑣1 = 8𝑚. 𝑠 1
1 +𝑚2

1
Comparaison des énergies cinétiques :𝐸𝑐(𝑎𝑣) = 2 𝑚1 𝑣12 = 14,4𝐽

1
𝐸𝑐(𝑎𝑝) = (𝑚1 + 𝑚2 )𝑉 2 = 9,6𝐽
2
𝐸𝑐(𝑎𝑣) ≠ 𝐸𝑐(𝑎𝑝)

: le choc mou ne conserve pas l’énergie cinétique


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Exercice 2
1-Déterminer, par rapport au point O, la position du centre de masse z du système ainsi constitué. Que peut-
on en conclure ?

(𝑚𝐴 + 𝑚 + 𝑚𝐵 )⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝑚𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 + 𝑚⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗)
𝑂𝑀) + 𝑚𝐵 𝑂𝐵
En remplaçant on trouve 𝑂𝐺 = 0 : Conclusion : le centre d’inertie G est confondu avec le point O
2- a) Déterminer le moment d'inertie de la tige par rapport à l'axe (∆) passant par le point O.
7𝑚𝐿2
𝐽∆ = 𝐽𝑇 + 𝐽𝐴 + 𝐽𝐵 =
3
𝐽∆ = 15,75.10−3 𝑘𝑔. 𝑚2

3- Par un dispositif approprié, on relie le système précédent à un moteur. L'axe de rotation est vertical et passe
par le point O. La tige effectue alors un mouvement de rotation dans le plan horizontal
a) Déterminer l'accélération angulaire du moteur pour qu'il impose un régime de 350 trs à la minute en 8s.
2𝜋𝑁 2𝜋𝑁
Accélération angulaire = 𝑡
= 𝑡
= 4,58𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −2

𝑑𝜔
b) Calculer la valeur du couple développé par le moteur∑ 𝑀 = 𝐽∆ 𝑑𝑡

ℳ𝑐 = 72,135.10−3 𝑁. 𝑚

Exercice 3
3.1. Calculer la vitesse VD du solide au point D.

𝑉𝐷 = √(𝑉𝐵2 + 2𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼)AN; 𝑉𝐷 = 4,959𝑚. 𝑠 −1

3.2. Quelle est l’intensité de la force de frottement 𝑓⃗ ?


𝑚𝑉𝐵2 −2𝑚𝑔𝑅(1−𝑐𝑜𝑠𝛼)
𝑓= 2𝑅𝛼
AN: f=0,879N

3.3.1. Exprimer en fonction de R, g et β le module de la vitesse du solide au point M.

𝑉𝑀 = √(2𝑔𝑅(1 − 𝑠𝑖𝑛𝛽))

3.3.2. Calculer cette vitesse en D.

𝑉𝐷 = 2,449𝑚. 𝑠 −1

𝛽 = 𝛽′

3.4- Exprimer en fonction de m, g et β l’intensité R’ de la réaction de la piste sur le solide au point M de la piste CD.
Quelle est la valeur de R′ en D ?

𝑅 ′ = 𝑚𝑔(3𝑠𝑖𝑛𝛽 − 2)
2
𝑅𝐷′ = 𝑚𝑔(3𝑠𝑖𝑛𝛽 ′ − 2) = 𝑚𝑔 (3 × − 2) = 0
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑦
3.5.1. Exprimer dans le repère ( 𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗) l’équation de la trajectoire du mouvement du solide quand il quitte le point
D.
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−𝑔 𝑥 2 1
𝑦= − 𝑥 + 𝑅𝑠𝑖𝑛𝛽 ′
2 𝑉𝐷 𝛽 𝑡𝑎𝑛𝛽 ′
2 ′

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ?
3.5.2.A quelle distance du point O, cette trajectoire coupe-t-elle l’axe (𝑂𝑥
2
𝑦 = −1,875𝑥 − 1,118𝑥 + 0,49
𝑥𝐼
𝐼├𝑦 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑦𝐼 = 𝑅𝑠𝑖𝑛𝛽 ′ ; 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒: − 1,875𝑥 2 − 1,118𝑥 − 0,49 = 0
𝐼
La trajectoire coupe l’axe à une distance x =0,48m.

EXERCICE 4
6
4.1.1. Montrer que 𝑂𝐺 = 5 𝑅

; G est le centre d’inertie du système.

(𝑀 + 𝑚 + 𝑚)𝑂𝐺 = 𝑀𝑂𝐺 + (𝑚 + 𝑚)𝑂𝐶 ′

Or M=3m donc (3𝑚 + 2𝑚)𝑂𝐺 = 3𝑚𝑂𝐶 + 2𝑚𝑂𝐶 ′

𝐶𝐶 ′ 𝑅
𝑠𝑖𝑛 3 0° = ; 𝑅𝑠𝑖𝑛 3 0° = = 𝐶𝐶 ′
𝑅 2
𝑅 3𝑅
𝑂𝐶 ′ = 𝑂𝐶 + 𝐶𝐶 ′ = 𝑅 + = ; 5𝑚𝑂𝐺 = 3𝑚𝑅 + 3𝑚𝑅 = 6𝑚𝑅
2 2

6
D𝑜𝑛𝑐 𝑂𝐺 = 5 𝑅

4.1.2. Son moment d’inertie par rapport à l’axe(Δ)


1 3 9
𝐽△ = 𝐽𝐷 + 𝐽𝐴 + 𝐽𝐵 = 𝑀𝑅 2 + 𝑀𝑅 2 = 𝑀𝑅 2 = 𝑚𝑅 2
2 2 2
𝑎
𝐽𝐴 = 𝑚𝑎 ; 𝑐𝑜𝑠 3 0 = 2 ; 𝑎 = 2𝑅𝑐𝑜𝑠 3 0;
2
𝑅
21
𝐽𝐴 = 3𝑚𝑅 2 = 𝐽𝐵 ; en remplaçant𝐽△ = 2
𝑚𝑅 2

4.2.1. Déterminer la période des petites oscillations.


𝑑2 𝜃 12𝑔 2𝜋
𝑇. 𝐴. 𝐴: ∑ 𝑀 = 𝐽 𝑑𝑡 2 ;𝜔2 = 21𝑅; 𝑇 = 𝜔
; 𝐴𝑁 𝑇 = 0,83𝑠
4.2.2. Quelle est la longueur du pendule simple synchrone au pendule pesant ?
𝑇𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 = 𝑇𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é

𝑙 7𝑅
𝑇𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑒 = 2𝜋√ ; 𝑇𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é = 2𝜋√
𝑔 4𝑔

7𝑅
𝑙= = 17,5𝑐𝑚
4
4.3. En appliquant la conservation de l’énergie mécanique totale, établir l’équation différentielle du mouvement.

𝑑𝐸𝑚 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑2 𝜃
= 0 = 6𝑚𝑅𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑘𝑅 2 × 𝑅𝜃 + 𝐽𝛥 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
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𝐸𝑚 = 𝐸𝑝𝑝𝑒𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟 + 𝐸𝑝é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 + 𝐸𝑐

1 1
𝐸𝑝𝑝 = 5𝑚𝑔ℎ = 5𝑚𝑔𝑂𝐺(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃); 𝐸𝑝é = 𝑘𝑥 2 ; 𝐸𝑐 = 𝐽𝛥 𝜔2
2 2
𝑑𝐸𝑚 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑2 𝜃
= 0 = 6𝑚𝑅𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑘𝑅 2 × 𝑅𝜃 + 𝐽𝛥 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
𝑑𝐸𝑚 2
𝑑2 𝜃
= 0 = 6𝑚𝑅𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑘𝑅 × 𝑅𝜃 + 𝐽𝛥 2 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝜃 (6𝑚𝑔𝑅𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑘𝑅 2 )
+ 𝜃=0
𝑑𝑡 2 𝐽𝛥
𝑑2 𝜃
; + 𝜔′2 𝜃 = 0
𝑑𝑡 2
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GRAVITATION UNIVERSELLE

EXERCICE 1

La terre est assimilable à une sphère homogène de centre O, de masse M et de rayon R.


𝐺𝑀
Le champ de gravitation créé par la terre en tout point A de l’espace situé à une distance r du point O est 𝑔 = − 𝑟2
𝑢
⃗⃗ :
G la constante de gravitation universelle et 𝑢
⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
𝑢𝑂𝐴

1. Un satellite S de masse m décrit d’un mouvement uniforme une orbite circulaire de rayon r autour de la Terre.

Le mouvement est rapporté au repère géocentrique et on suppose que S est soumis à la seule action du champ de
gravitation terrestre.

a) Exprimer la vitesse v de S en fonction de 𝑔𝑜, R et r.

b) Déduire l’expression de la période T du mouvement. Calculer T. A.N. : r = 8000km.

2. A partir du travail élémentaire 𝑑𝑤= ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ de la force de gravitation exercée par la terre sur le satellite, montrer que
𝑓. 𝑑𝑟
⃗⃗⃗⃗ , lors de son déplacement du sol jusqu’à l’ordre de rayon r est donné par : W=𝑚𝑔𝑜𝑅 2 (1 − 1 ).
le travail de 𝑓 𝑟 𝑅

3. En déduire l’expression de l’énergie potentielle du système terre - satellite en fonction de 𝑔𝑜, m, r et R.

On choisira le niveau du sol comme état de référence pour l’énergie potentielle.

4. Exprimer l’énergie cinétique de S en fonction de m, 𝑔𝑜, r et R.

Déduire l’expression de l’énergie mécanique totale.

5. Il se produit une très faible variation dr du rayon, telle que la trajectoire puisse toujours être comme circulaire.
𝜋
Exprimer la variation dv de la vitesse qui en résulte et montrer que : 𝑑𝑣 = − 𝑇 𝑑𝑟

EXERCICE 2
Les satellites géostationnaires sont utilisés, entre autres, en télécommunication, en météorologie et dans le
domaine militaire. Ils ont pour rôle de recevoir et de réémettre, vers une zone couvrant une partie de la surface
terrestre, des signaux électromagnétiques. Dans cet exercice, on se propose d’étudier le mouvement circulaire
d’un satellite géostationnaire dans le référentiel géocentrique supposé galiléen et de déterminer la fraction de
la surface terrestre couverte par le faisceau électromagnétique envoyé par un tel satellite.
1. Enoncer la loi de gravitation universelle puis donner, schéma à l’appui, sa formulation vectorielle.
2. En déduire l’expression vectorielle du champ de gravitation terrestre g à l’altitude h. Établir alors
l’expression de g en fonction de sa valeur g0 au sol, de l’altitude h et du rayon R de la Terre.
3. Montrer que le mouvement du satellite géostationnaire est uniforme.
4. Établir, en fonction de g0, R et h, l’expression de la vitesse v du satellite sur son orbite et celle de sa période
T.
5. a) Qu’appelle–t–on satellite géostationnaire ?
b) Montrer, par un calcul, que l’altitude du satellite géostationnaire vaut h = 3,58.104 km.

6 Météosat-8 est un de ces satellites géostationnaires.


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6-1 Calculer la fraction de la surface terrestre couverte par le faisceau électromagnétique envoyé par Météosat-
8.
6-2 Dire si les observations faites par Météosat-8 concernent toujours la même zone de la Terre ou non.
On donne :
- La surface S de la calotte sphérique de rayon R, vue sous l’angle 2Ɵ depuis le centre de la Terre est donnée
par : S = 2 π R2 (1 – cos 𝜃 ).
- Rayon terrestre R= 6400 km ; période de rotation de la Terre sur elle-même Tt=8,6.104 s - Valeur du champ
de gravitation terrestre au sol : g0 = 9,8 S.I.

CORRECTION GRAVITATION
Exercice 1

1-a-Expression de la vitesse v en fonction de go, de R et de r

𝐺𝑀𝑚 𝑣2 𝐺𝑀 𝑔
M.C.U: 𝐹 = 𝑟2
=𝑚 𝑟
⟹𝑣=√ 𝑟
;𝐺𝑀 = 𝑔𝑜 𝑅 2 ; 𝑣 = 𝑅√ 𝑟𝑜

b-Expression de la période T

2𝜋𝑟 2𝜋 𝑟3
𝑇= = √( ) :T=7,096.103 𝑠
𝑣 𝑅 𝑔𝑜

1 1 𝑟 𝑑𝑟 1 1 1 1
2-a-Montrer que 𝑤 = 𝑚𝑔𝑜 𝑅 2 (𝑟 − 𝑅) ; 𝑤 = −𝐺𝑀𝑚 ∫𝑅 𝑟2
= −𝐺𝑀𝑚 (− 𝑟 − 𝑅) = 𝑚𝑔𝑜 𝑅 2 (𝑟 − 𝑅)

1 1
b-Expression de l’énergie potentielle ; 𝑤 = −∆𝐸𝑝 = 𝐸𝑝 (𝑅) − 𝐸𝑝 (𝑟) ⟹ 𝐸𝑝 = 𝑚𝑔𝑜 𝑅 2 (𝑅 − 𝑟) 𝑐𝑎𝑟 𝑎𝑢 𝑠𝑜𝑙

𝐸𝑝 (𝑅) = 0

3- Expression de l’énergie cinétique


1 𝑚𝑅 2 𝑔𝑜
𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 =
2 2𝑟
Expression de l’énergie mécanique totale
𝑚𝑅 2 𝑔𝑜 1 1 1 1
𝐸𝑐 = + 𝑚𝑔{0 𝑅2 ( − ) = 𝑚𝑔0 𝑅 2 ( − )
2𝑟 𝑅 𝑟 𝑅 2𝑟
4- Expression de dv
𝐺𝑂 2
Comme v2 = R ⇒ v2r = GoR2 = constante
𝑟

2vdv.r + v2 .dr = 0
2𝜋𝑟 2𝜋𝑟 𝜋𝑑𝑣
Comme v = = ; la relation précédente s’écrit : 2dv.r + dr = 0 donc dv = −
𝑇 𝑇 𝑇

EXERCICE 2
1 -Enoncé de la loi de gravitation : deux corps ponctuels de masses respectives m1 et m2 distants de r exercent l'un sur
l'autre des forces attractives directement opposées appelées forces d'interaction gravitationnelle dont l'intensité
commune est proportionnelle aux masses et à l'inverse du carré de la distance r qui les sépare.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 16

𝑚1 𝑚2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹1⋰2 = −𝐹⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2⋰1 = − 𝑢
⃗⃗
𝑟2
𝑔 𝑅2
0
2- Expression du vecteur champ de gravitation : 𝑔 = (𝑅+ℎ) 2

3 -Montrons que le mouvement du satellite est uniforme.


𝑑𝑣
⃗⃗⃗⃗
𝐹 = 𝑚𝑎⃗ ⟹ 𝑚𝑎⃗ = 𝑚𝑔⃗ ⟹ 𝑎⃗ = 𝑔⃗ 𝑜𝑟 𝑎⃗⟘𝑔⃗ ⟹ 𝑎𝑡 = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗ ⟹ 𝑑𝑡
= 0 donc V = cste ; le
mouvement est uniforme

(𝑅+ℎ)3
4- Expression de la vitesse : 𝑇 = 2𝜋√ 𝑔0 𝑅2

5 a) Un satellite géostationnaire est un satellite qui paraît immobile par rapport à la Terre.
b) La période de rotation du satellite égale la période de la terre.
3 2 2
𝑇 𝑔 𝑅
ℎ = √ 0 4𝜋02 − 𝑅 ⟹ ℎ = 3,6. 104 𝐾𝑚

6 .1 Fraction de surface couverte :

𝑆(𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑒) 2𝜋𝑅 2 1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑅


𝑓= = 2
(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃) = ; 𝑐𝑜𝑠𝜃 = ; 𝑓 = 0,42 = 42%
𝑆(𝑇𝑒𝑟𝑟𝑒) 4𝜋𝑅 2 𝑅+ℎ

6.2 Météosat-8 est un satellite géostationnaire donc ses observations concernent toujours la même zone.
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GÉNÉRALITÉS SUR LES CHAMPS MAGNÉTIQUES

Exercice 1 : Les Parties (I) ;(II) et (III) sont indépendantes

Partie (I)

Une aiguille aimantée d’axe ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝑆𝑁 horizontal est placée en O, à une distance d en dessous un fil AB rectiligne, horizontal
et parcouru par un courant d’intensité I.
Lorsque I = 0 : l’aiguille s’oriente suivant une direction parallèle à AB (figure – 3).
Lorsque I = 0,5 A : l’aiguille dévie d’un angle α par rapport à sa direction initiale (figure – 4).

1 Expliquer l’orientation de l’aiguille dans les deux cas. Reproduire les figures (3 et 4) et représenter les vecteurs champs
magnétiques mis en jeu dans chaque cas.
2) Préciser, en le justifiant, le sens de circulation du courant électrique dans le fil AB.
3) Déterminer l’intensité du champ magnétique créé par le courant I.
On donne : α = 50 ° et BH= 2.10-5 T( composante horizontale du champ magnétique terrestre)
Partie (II)

Deux aimants droits (A1) et (A2) identiques, sont placés comme l’indique la figure ci-contre.
L’intersection O des axes des deux aimants est située à égale distance de leurs centres.
1°/Représenter les vecteurs champs magnétiques B1 et B2, crées en O, respectivement par les
aimants (A1) et (A2)
2°/Comparer, en le justifiant, les valeurs des champs magnétiques B1 et B2.
3°/On rapporte le plan défini par les vecteurs B1 et B2, au repère (O, , ) d’axes Ox et Oy .
Montrer que l’intensité du vecteur champ magnétique B crée en O par le système {(A1),(A2)}est
donnée par la relation 𝐵 = 𝐵1 √2(1 −𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝛼 )
4°/Déterminer la valeur de l’angle α pour que B = B1.

Partie (III)

Au cours d’une séance de TP en classe de Terminale dans un Lycée, un groupe d’élèves doit utiliser un solénoïde de
longueur L, dont le nombre de spires N, réparti sur quatre (4) couches, n’est malheureusement pas indiqué. Ces élèves
mesurent alors la valeur du champ magnétique 𝐵⃗ à l’intérieur du solénoïde en faisant varier l’intensité I du courant qui
le traverse. Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
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Le Professeur leur demande de tracer la courbe B = f(I) afin de déterminer le nombre de spires N du solénoïde. Il leur
donne : 𝜇0 = 4.𝜋.10-7 S.I. ; L = 40 cm ; échelle : 1 cm pour 1 mT et 2,5 cm pour 1 A
Étant membre du groupe, tu es désigné(e) pour présenter votre production.
1- Donne :
1.1- la définition d’un solénoïde ;
1.2- l’expression du champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde en fonction de la longueur L du solénoïde, du
nombre de spires N, de l’intensité I du courant et de la perméabilité du vide 𝜇0 .
2- Trace la courbe B = f(I).
3- Montre que B est proportionnel à I à partir de la courbe B = f(I).
4- Détermine :
4.1- le coefficient de proportionnalité k (exprimé en S.I.) ;
4.2- le nombre de spires par unité de longueur n ;
4.3- le nombre de spires N ;
4.4- le nombre de spires par couche.
Exercice 2
La valeur de la composante horizontale ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 du champ magnétique terrestre étant trop faible pour être mesurée à l'aide
d'un teslamètre.

On se propose de la déterminer de la manière suivante :


On place une aiguille aimantée sur pivot vertical au centre O d'un solénoïde long, à spires non jointives comportant
n=200 spires par mètre, de manière à pouvoir observer l'orientation de l'aiguille. Le solénoïde est alors disposé
horizontalement, et orienté pour que son axe soit perpendiculaire à celui de l'aiguille aimantée (figure 2)

1) Expliquer la position prise par l’aiguille aimantée quand il n’y a pas de courant dans le solénoïde
2) On alimente le solénoïde avec un courant d'intensité i voir (figure 3) pour produire un champ magnétique en O de
valeur Bs. On constate que l'axe de l'aiguille aimantée est dévié d'un angle 𝛼
Représenter sans souci d'échelle dans la figure 3, le vecteur du champ magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑠 créé par le courant électrique 𝑖 au
centre O du solénoïde. En déduire les faces nord et sud du solénoïde.
3) Une étude expérimentale consiste à mesurer la valeur de la déviation 𝛼 de l'aiguille aimantée placée en O, pour
différentes valeurs de l'intensité du courant qui circule dans le solénoïde.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 19

Les résultats obtenus ont permis de tracer la courbe ci-dessous.


a) Déterminer l'équation numérique de la courbe 𝑡𝑎𝑛 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝑓(𝑖)
b) Faire un schéma sur lequel on représentera les vecteurs 𝐵⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐻 ; 𝐵𝑆 et 𝛼 (sans souci d'échelle) au point O
c) Trouver une relation entre la valeur de 𝐵𝐻 ; 𝐵𝑆 et 𝛼
d) Rappeler l’expression de la valeur de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑆 en fonction de n et i.
4) En déduire la valeur de la composante horizontale 𝐵𝐻 du champ magnétique terrestre

Correction
Exercice 1
Partie (I)

1-Reproduire les figures (3 et 4) et représenter les vecteurs champs magnétiques mis en jeu dans chaque cas.

2) Préciser, en le justifiant, le sens de circulation du courant électrique dans le fil AB.


Le courant circule de A vers B
3) Déterminer l’intensité du champ magnétique créé par le courant I.
𝐵
𝑡𝑎𝑛𝛼 = 𝐵 𝐶 ⟹ 𝐵𝐶 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛 𝛼 ⟹ 𝐵𝐶 = 2. 10−5 𝑡𝑎𝑛 50 = 2,38. 10−5 𝑇
𝐻
Partie (II)

⃗⃗⃗⃗⃗1 et 𝐵
1°/Représenter les vecteurs champs magnétiques 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗2 , crées en O, respectivement par les aimants (A1) et (A2)

2°/Comparer, en le justifiant, les valeurs des champs magnétiques B1 et B2 : B1 = B2 car les aimants sont identiques et
placés à la même du point O
3°/. Montrer que l’intensité du vecteur champ magnétique B crée en O par le système {(A1),(A2)}est donnée par la
relation 𝐵 = 𝐵1 √2(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 )
⃗⃗⃗⃗
𝐵 : { 𝐵𝑥 = 𝐵1𝑥 + 𝐵2𝑥 = 𝐵1 − 𝐵2 cos 𝛼 = 𝐵1 (1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 ) 𝑐𝑎𝑟 𝐵1 = 𝐵2

𝐵𝑦 = 𝐵1𝑦 + 𝐵2𝑦 = −𝐵2 𝑠𝑖𝑛𝛼 = −𝐵1 𝑠𝑖𝑛𝛼

𝐵 = √𝐵𝑥 2 + 𝐵𝑦 2 =√(𝐵1 (1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 ))2 + (𝐵1 𝑠𝑖𝑛𝛼 )2 =√𝐵1 2 (1 − 2𝑐𝑜𝑠 𝛼 + (𝑐𝑜𝑠 𝛼 )2 + (𝑠𝑖𝑛 𝛼 )2 )=𝐵1 √2(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 )
4°/Déterminer la valeur de l’angle α pour que B = B1.
1
Si B = B1 alors √2(1 − 𝑐𝑜𝑠 𝛼 )=1 ⟹ 𝑐𝑜𝑠 𝛼 = 2 ⟹ 𝛼 = 60°
Partie (III)

1
1.1 Un solénoïde est une bobine dont la longueur L est au moins 10 fois supérieure à son rayon (L = 10×R)
𝑁
1.2 B = 𝜇0 𝐿 .I
2. Tracé de la courbe B=f(I)
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3. la courbe est une droite passant par l’origine du repère donc le champ magnétique B est proportionnel à l’intensité du
courant I
4.
∆𝐵
4.1-Le coefficient de proportionnalité k : B = k .I ⟹k= ∆𝐼
= 2.10–3mT
𝐾
4.2-Le nombre de spires par unité de longueur n : B =𝜇0 .n.I = kI ⟹ n=.𝜇 = 2.10−3 /4𝜋.10−7 ⟹ n= 1592 spires/m
0
𝑁
4.3-Le nombre de spires N : n =. 𝐿 ⟹ N= n×L = 1592×0.4 ⟹ N= 637 spires
𝑁
4.4-Le nombre de spire par couche est : = 160 spires
4
Exercice 2
1) Expliquer la position prise par l’aiguille aimantée quand il n’y a pas de courant dans le solénoïde
Quand il n’y a pas de courant dans le solénoïde l’aiguille aimantée s’oriente suivant la direction du champ magnétique
terrestre
2) Représenter sans souci d'échelle dans la figure 3, le vecteur du champ magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑠 créé par le courant électrique
𝑖 au centre O du solénoïde. En déduire les faces nord et sud du solénoïde.

3
a) Déterminer l'équation numérique de la courbe 𝑡𝑎𝑛 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝑓(𝑖)
La courbe représentant 𝑡𝑎𝑛 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝑓(𝑖) est une droite qui passe par l'origine d'équation de la forme : 𝑡𝑎𝑛 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝑎𝑖
∆𝑡𝑎𝑛𝛼 25−0
𝑎= = = 12,5 𝑆𝐼 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 12,5 𝑖
∆𝑖 2−0
b) Faire un schéma sur lequel on représentera les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑆 et 𝛼 (sans souci d'échelle) au point O

𝐵
c) Trouver une relation entre la valeur de 𝐵𝐻 ; 𝐵𝑆 et 𝛼 : 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝐵 𝑆
𝐻

d) Rappeler l’expression de la valeur de ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐵𝑆 en fonction de n et i.
B =𝜇0 .n.I
4) En déduire la valeur de la composante horizontale 𝐵𝐻 du champ magnétique terrestre.
𝐵𝑆 𝜇0 .𝑛.𝐼 𝜇0 .𝑛 4𝜋10−7 ×200
tan𝛼 = = = 12,5 𝑖 ⟹ 𝐵𝐻 = = = 2. 10−5 𝑇
𝐵𝐻 𝐵𝐻 12,5 12,5
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Mouvement d’une particule chargée dans un


champ magnétique
EXERCICE 1
Le potassium est un élément chimique présent dans les cellules, mais aussi dans le sang où il y joue des rôles importants.
Un excès ou un déficit de potassium dans le plasma sanguin peut entraîner des complications notamment cardiaques.
Son taux dans le sang est appelé « kaliémie ». Le potassium existe sous la forme d’ion dans l’organisme.
A l’intérier d’une chambre d’ionisation, on produit des ions potassium K+. Parmi ces ions existent deux isotopes : 19𝑥𝐾 + et
𝑦 +
19𝐾 de masses respectives m1 et m2 tel que 𝑦 = 𝑥 + 1.
Données :
Unité de masse atomique : 𝑢 = 1,67.10−27 𝑘𝑔 ; charge élémentaire : 𝑒 = 1,6.10−19 𝐶
1) Ces ions pénètrent dans l’accélérateur par le trou S avec
une vitesse pratiquement nulle. Ils sont accélérés sous l’action
d’une différence de potentiel positive U = VN – VP, établie
entre les plaques N et P. Ils parviennent au trou S’qui les
conduit vers le filtre de vitesse.
On désigne par 𝑣⃗1 le vecteur vitesse en S’de l’ion 19𝑥𝐾 + et par
𝑦
𝑣⃗2 celui de l’ion 19𝐾 + . On désigne par 𝑣1 et 𝑣2 les valeurs de
leurs vitesses respectives.
1.1) Montrer que les énergies cinétiques des isotopes sont
égales en S’.
𝑚 𝑣
1.2) Etablir le rapport des masses 2 et le rapport des vitesses 2 en fonction des nombres de masse 𝑥 et 𝑦.
𝑚1 𝑣1
𝑣1
1.3) Sachant que le rapport 𝑣2
= 1,0127 en déduire les valeurs des nombres de masse 𝑥 et 𝑦.
1.4) Déterminer la valeur de U permettant d’obtenir 𝑣1 = 1.105 𝑚. 𝑠 −1 . Quelle est alors la valeur de 𝑣2 ?
2) Les deux isotopes pénètrent à l’intérieur du filtre de vitesse avec des vitesses horizontales ayant les valeurs 𝑣1 et 𝑣2
précédentes. Le faisceau d’ions 𝐾 + est soumis à l’action simultanée de deux champs : un champ électrique 𝐸⃗⃗
perpendiculaire à 𝑣⃗1 et 𝑣⃗2 et contenu dans le plan de la figure ; un champ magnétique uniforme de vecteur 𝐵 ⃗⃗
perpendiculaire à la fois à 𝑣⃗1 , 𝑣⃗2 et à 𝐸⃗⃗ . Les champs 𝐸⃗⃗ et 𝐵
⃗⃗ d’intensité respective E et B sont tels que la force électrique
et la force magnétique sont de même direction, mais de sens contraires.
2.1) On règle E à la valeur 𝐸1 , telle que le mouvement des ions 19𝑥𝐾 + 1 soit, dans le filtre de vitesse, un mouvement
rectiligne uniforme de trajectoire horizontale S’O (O étant le trou par lequel la particule pénètre dans le déviateur
𝑦
magnétique). Etablir la relation qui existe entre B, E1 et 𝑣1 . Montrer que les ions 19𝐾 + ne sortent pas du filtre.
2.2) L’intensité de 𝐸1 étant 5000 V.m–1, quelle est la valeur de B ?
𝑦
2.3) On donne à E une autre valeur 𝐸2 permettant de sélectionner au point O l’isotope 19𝐾 + la valeur de B maintenue
𝐸1
constante. Déterminer le rapport en fonction de 𝑥 et 𝑦 puis calculer 𝐸2 .
𝐸2
3) Les ions sélectionnés au point O pénètrent dans le déviateur magnétique où règne uniquement un champ magnétique
uniforme 𝐵 ⃗⃗′ perpendiculaire au vecteur vitesse des ions, parallèle au vecteur 𝐵 ⃗⃗, de même sens que ce vecteur et
d’intensité B’.
3.1) Montrer que dans le déviateur le mouvement d’un ion est circulaire et uniforme.
3.2) On règle à la valeur E1 permettant de sélectionner l’isotope 19𝑥𝐾 + au point O, avec la vitesse horizontale de valeur
v1. Ces ions parviennent au trou P1 tel que OP1 = 2,000 m. Calcule B’.
𝑦
3.3) On règle E à la valeur E2 permettant de sélectionner l’isotope 19𝐾 +au point O, avec la vitesse horizontale de valeur
𝑂𝑃
v2. Ces ions parviennent au point P2. Exprimer le rapport 𝑂𝑃1 en fonction de 𝑥 et 𝑦, puis calculer la distance P1P1.
2
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EXERCICE 2
Le principe d’un spectrographe de masse est schématisé ci-contre.
Dans tout l’exercice, on suppose que le mouvement des ions se fait dans le vide et on néglige leur poids par rapport aux
autres forces. La charge élémentaire est notée e.
1) Dans la chambre d’ionisation (1), on produit des ions de masse m et de charge q = +2e.

Ces ions pénètrent par le trou O1 dans une enceinte (A) avec une vitesse négligeable. Dans cette enceinte les ions sont
accélérés par une tension U = VP1 – VP2. Quel doit être le signe de la tension U pour que les ions soient accélérés ?
2) On admettra pour la suite que les ions Zn2+ sont soumis entre P1 et P2 à une force constante 𝐹⃗ colinéaire à O1O2.
2.1) Quelle est la nature du mouvement d’un ion Zn2+ entre P1 et P2 ?
2.2) Établir l’expression de sa vitesse v0 lorsqu’il se présente devant le trou T2 situé à la plaque O2 en fonction de e, m,
U.
3) L’élément zinc contient deux isotopes de nombre de masses A1 = 68 et A2 = 70. Ils sont ionisés de façon identique.
𝑣
Déterminer le rapport littéral des vitesses : 𝑣01 de ces ions en fonction de leurs masses respectives m1 et m2 à leur passage
02
O2.
4) Les ions sortant par O2, entrent avec la vitesse 𝑣⃗ 0 perpendiculaire à O2 dans une enceinte (D) dans laquelle règne un
champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗ perpendiculaire au plan de la figure. Ils sont déviés et viennent dans un collecteur C dont
la fente d’ouverture O, très étroite, perpendiculaire au plan de figure, se trouve dans le plan P2.
⃗⃗ pour que les ions puissent être recueillis par le collecteur C ?
4.1) Quel doit être le sens de 𝐵
4.2) On admet que les ions Zn2+ ont un mouvement circulaire uniforme et que leur trajectoire est dans le plan de la
figure. Établir l’expression du rayon de cette trajectoire en fonction de m, e, v0 et B.
4.3) A quelle distance x de O2 doit se trouver la fente O du collecteur C ? On donnera x en fonction de m, e, U et B.
4.4) Calculer la distance C1C2 séparant les positions respectives de la fente du collecteur permettant de recueillir les ions
de masse m1 et m2.
Données : e = 1,6.10–19 C ; U = 4 000 V ; B = 0,1 T ; m1 = A1.u et m2 = A2.u avec u = 1,67.10–27 kg.

SOLUTIONS
EXERCICE 1
1)
1.1)𝐸𝐶 (𝑆 ′ ) = 𝑞(𝑉𝑁 − 𝑉𝑃 ) = 𝑞𝑈 ; les ions ont la même charge ⟹ 𝐸𝐶1 (𝑆 ′ ) = 𝐸𝐶2 (𝑆 ′ ) = 𝑞𝑈 = 𝑒𝑈
𝑚 𝑦𝑢 𝑚 𝑦 1 1 𝑚 𝑣2 𝑣2 𝑚 𝑣 𝑥
1.2)𝑚2 = 𝑥𝑢 ⟹ 𝑚2 = 𝑥 ; 𝑚 𝑣2
2 1 1
= 𝑒𝑈 ; 2 𝑚2 𝑣22 = 𝑒𝑈 ⟹ 𝑚2 𝑣22 = 1 ⟹ 𝑣22 = 𝑚1 ⟹ 𝑣2 = √𝑦
1 1 1 1 1 2 1

1.3)
𝑣2 𝑥 𝑣1 𝑦 𝑥+1 𝑣12 𝑥+1 𝑥+1 1
=√ ⟹ =√ =√ ⟹ = ⟹ = (1,0127)2 ⟹ 𝑥 = ⟹ 𝑥 = 39 et 𝑦 = 40
𝑣1 𝑦 𝑣2 𝑥 𝑥 𝑣22 𝑥 𝑥 (1,0127)²−1

1.4)
1 𝑚1 𝑣12 𝑥𝑢𝑣12 39𝑢𝑣12
𝑚 𝑣2
2 1 1
= 𝑒𝑈 ⟹ 𝑈 = 2𝑒
= 2𝑒
⟹𝑈= 2𝑒
= 2035 𝑉 ; 𝑣2 = 9,9.104 𝑚. 𝑠 −1
2)
2.1) Sur l’ion 19𝑥𝐾 + , on a : 𝐹⃗𝑒 + 𝐹⃗𝑚 = ⃗0⃗ ⟹ 𝑒𝐸1 = 𝑒𝑣1 𝐵 ⟹ 𝐸1 = 𝑣1 𝐵
𝑦
Sur les ions 19𝐾 + on a : 𝐹𝑒 = 𝑒𝐸1 = 𝑒𝑣1 𝐵 et 𝐹𝑚 = 𝑒𝑣2 𝐵 ; 𝑣2 < 𝑣1 ⟹ 𝐹𝑒 > 𝐹𝑚
Ces ions seront déviés vers le haut.
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2.2)
𝐸1
𝐵= 𝑣1
= 0,05 𝑇
2.3)
𝐸 𝑣 𝐸 𝑦 𝑥 39
𝐸2 = 𝑣2 𝐵 et 𝐸1 = 𝑣1 𝐵 ⟹ 𝐸1 = 𝑣1 ⟹ 𝐸1 = √𝑥 ⟹ 𝐸2 = 𝐸1 √𝑦 = 𝐸1 √40⟹ 𝐸2 = 4937 𝑉. 𝑚−1
2 2 2

3)
3.1)
⃗⃗ ′
⃗⃗′ = 𝑚𝑎⃗ ⟹ 𝑎⃗ = 𝑞𝑣⃗⃗∧𝐵
𝐹⃗ = 𝑞𝑣⃗ ∧ 𝐵 𝑚
𝑑𝑣
𝑎⃗ est orthogonal à 𝑣⃗ ⟹ 𝑎 = 𝑎𝑛 ⟹ 𝑎𝑡 = 0 ⟹ 𝑑𝑡 = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 = 𝑣1
𝑞𝑣1 𝐵′ 𝑣12 𝑚𝑣1
𝑎 = 𝑎𝑛 ⟹ 𝑚
= 𝜌
⟹𝜌 = 𝑞𝐵′
= 𝑐𝑡𝑒 = 𝑅 : rayon du cercle
Le mouvement est circulaire et uniforme.
3.2)
2𝑚1 𝑣1 2𝑚1 𝑣1 78𝑢𝑣
𝑂𝑃1 = 2𝑅1 = 𝑞𝐵′
⟹ 𝐵′ = 𝑞.𝑂𝑃1
= 𝑞.𝑂𝑃1 = 0,04 𝑇
1
3.3)
𝑂𝑃1 2𝑅 𝑅 𝑚1 𝑣1 𝑞𝐵′ 𝑚 𝑣 𝑥 𝑦 𝑂𝑃 𝑥
𝑂𝑃2
= 2𝑅1 = 𝑅1 = (
𝑞𝐵′ 𝑚2 𝑣2
) = 𝑚1 𝑣1 = (𝑦) √𝑥 ⟹ 𝑂𝑃1 = √𝑦
2 2 2 2 2

𝑦
𝑃1 𝑃2 = 2𝑅2 − 2𝑅1 = 𝑂𝑃2 − 𝑂𝑃1 ⟹ 𝑃1 𝑃2 = 𝑂𝑃1 (√𝑥 − 1) = 0,025 𝑚 = 2,5 𝑐𝑚

EXERCICE 2
1)
𝐸𝐶 (𝑇2 ) = 𝑞(𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 ) > 0 et 𝑞 > 0 ⟹ 𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 = 𝑈 > 0
2)
2.1)
Mouvement rectiligne uniformément accéléré.
2.2)
1 4𝑒𝑈
2
𝑚𝑣02 = 𝑞𝑈 = 2𝑒𝑈 ⟹ 𝑣0 = √ 𝑚
3)
𝑣01 𝑚
𝑣02
= √𝑚 2
1

4)
4.1)
⃗⃗ est tel que 𝐵
Le sens de 𝐵 ⃗⃗ soit orienté de l’arrière vers l’avant du plan
4.2)
|𝑞|𝑣0 𝐵 𝑣02 𝑚𝑣 𝑚𝑣0
𝑎 = 𝑎𝑛 = 𝑚
= 𝑅
⟹ 𝑅 = |𝑞|𝐵0 = 2𝑒𝐵
4.3)
𝑚𝑣0 1 4𝑚𝑈
𝑥 = 2𝑅 = 𝑒𝐵
= 𝐵√ 𝑒
4.4)
1 4𝑈
𝐶1 𝐶2 = 2𝑅2 − 2𝑅1 = 𝐵 √ 𝑒 (√𝑚2 − √𝑚1 ) = 1,56.10−2 = 1,56 𝑐𝑚
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LOI DE LAPLACE
EXERCICE 1
On considère une bobine Plate rectangulaire MNPQ, de longueur 𝑎 = 8,0 𝑐𝑚 et de largeur 𝑏 = 5,0 𝑐𝑚 comportant 𝑁 =
20 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠. (𝑀𝑃 = 𝑁𝑄 = 𝑎 et 𝑀𝑁 = 𝑃𝑄 = 𝑏)
1) On monte cette bobine comme le montre la figure 1. En l’absence de courant, le fléau est horizontal.
On fait passer un courant 𝐼 = 6,0 𝐴 dans le cadre. Pour rétablir l’équilibre du dispositif, on place sur le plateau une
masse 𝑚 = 4,5 𝑔.

Données : 𝑂𝐻 = 𝑑 = 9,0 𝑐𝑚 ; 𝑂𝐴 = 𝑑′ = 12,0 𝑐𝑚 ; 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2 .


⃗⃗⃗⃗ qui s’exerce sur la portion PQ du cadre.
1.1) Représenter sur un schéma clair la force électromagnétique 𝐹
1.2) Déterminer les caractéristiques du vecteur champ magnétique ⃗⃗⃗⃗
𝐵 (sens et valeur).
1.3) Avec quelle masse sur le plateau, pouvons-nous rétablir l’équilibre si on double l’intensité du courant ?
1.4) Que se passe-t-il si le cadre est entièrement plongé dans le champ magnétique 𝐵 ⃗⃗⃗⃗ et si on maintient le courant
électrique 𝐼 précédent, le plateau restant vide ?
2) On monte le cadre comme le montre la figure 2. Le cadre est placé dans un champ magnétique 𝐵′ ⃗⃗⃗⃗ de valeur 𝐵′ =
1,0.10−2 𝑇. Lorsqu’il ne passe aucun courant dans le cadre, le fléau est horizontal. On fait passer un courant électrique
d’intensité 𝐼 = 6 𝐴 dans le cadre.
2.1) Déterminer le sens que doit avoir 𝐼 pour que le cadre soit entraîné vers le bas.
2.2) Représenter les forces qui s’exercent sur le cadre.
2.3) On rétablit l’équilibre horizontal de la balance avec une masse 𝑚′ déposée sur le plateau. Ecrire la condition
d'équilibre du système et en déduire la valeur de 𝑚’.

EXERCICE 2
Une barre de cuivre AA’ peut rouler sur deux rails de cuivre CC’ et DD’ horizontaux. C et D sont reliés aux bornes d’un
générateur. La distance entre les rails est de. Le milieu de AA’ est fixé à un fil inextensible de masse négligeable passant
sur la gorge d’une poulie. Le fil porte une masse m à son autre extrémité.
La tige AA’ est soumise en son milieu à un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗ sur une longueur ℓ = 10 cm (5 cm de part et
d’autre de son milieu).
On donne : B = 0,5 T ; I = 5 A et g = 9,8 N/kg.
1) Le vecteur 𝐵⃗⃗ est perpendiculaire au plan des rails. Lorsqu’on établit le courant, on constate que la tige AA’ demeure
immobile. (Voir figure a). Sur un schéma clair, représenter les forces qui s’exercent sur la barre puis calculer la valeur
de la masse m.
2) Le vecteur 𝐵⃗⃗ est perpendiculaire à la tige AA’ et fait un angle α = 30° avec la verticale passant par le milieu de AA’.
(Voir figure b). Sur un schéma clair, représenter les forces qui s’exercent sur la barre puis calculer la nouvelle valeur de
la masse m pour qu’il ait équilibre.
3) Le vecteur 𝐵 ⃗⃗ est dans le plan des rails et fait un angle α = 30° avec AA’. (Voir figure C). Sur un schéma clair,
représenter les forces qui s’exercent sur la barre puis dire si on peut trouver la valeur de la masse m pour laquelle AA’
reste immobile.
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EXERCICE 3
Un conducteur indéformable AMNC est composé de trois parties rectilignes
de même section formant trois côtés d’un rectangle. Il est mobile sans
frottement autour d’un axe horizontal (∆) passant par A et C.
Des fils conducteurs et souples reliant A et C aux bornes d’un générateur de
courant. Le courant circule de A vers C.
5.1. 𝐼 = 0 ∶ Le cadre est en équilibre sous l’action de son poids et de la
réaction de l’axe. Quelle est la position d’équilibre du cadre ?
5.2. ⃗⃗,
𝐼 non nul : en étudiant les forces de Laplace sur les trois côtés du cadre dans un champ magnétique uniforme 𝐵
indiquer dans lequel des trois cas suivants le cadre quitte sa position d’équilibre initial ?
a) 𝐵⃗⃗ est parallèle à MN, de même sens que le courant dans MN.
b) 𝐵⃗⃗ est perpendiculaire au plan vertical contenant l’axe (∆) et dirigé de l’arrière vers l’avant.
c) ⃗⃗ est vertical, sens de bas en haut.
𝐵
5.3. Dans le cas où le cadre prend une nouvelle position d’équilibre écartée du plan vertical d’un angle α :
a) déterminer les caractéristiques de la force magnétique appliquée sur chacun des trois côtés.
b) Faites l’inventaire de toutes les forces appliquées au cadre. Écrire que la somme algébrique des
moments de ces forces par rapport à l’axe (∆) est nulle ; En déduire α.
Données :
AM = CN = a = 6 cm ; MN = ℓ = 12 cm ; I = 1 A ; B = 0,2 T ; g = 10 SI ;
Masse linéique du conducteur 𝜇 = 5.10−2 𝑘𝑔. 𝑚−1 .

Correction

EXERCICE 1
1)

1.2)
⃗⃗ est sortant du plan de la figure.
Le vecteur 𝐵
𝑚𝑔.𝑑 ′
𝐹𝑑 = 𝑃𝑑′ ⟹ 𝑁𝐼. 𝑃𝑄. 𝐵. 𝑑 = 𝑚𝑔𝑑′ ⟹ 𝐵 = 𝑁.𝐼.𝑏.𝑑 ; 𝐵 = 0,01 𝑇
1.3)
Si on double le courant la masse sera doublée.
𝑚′ = 2𝑚 = 9 𝑔
1.4)
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Le cadre ne bouge pas car les forces se compensent.


2)
2.1)
Le courant doit circuler de P vers M.
2.2)

2.3)
A l’équilibre, on a :
𝐹1 (𝑎 + 𝑑) − 𝐹2 𝑑 − 𝑚′ 𝑔𝑑′ = 0 ⟹ 𝐹1 𝑎 + 𝐹1 𝑑 − 𝐹2 𝑑 = 𝑚′𝑔𝑑′ ; 𝐹1 = 𝐹2 = 𝐹 ⟹ 𝑚′ 𝑔𝑑′ = 𝐹𝑎
𝑁.𝐼.𝑏.𝑎.𝐵′
⟹ 𝑚′ 𝑔𝑑′ = 𝑁𝐼. 𝑏. 𝐵′ . 𝑎 ⟹𝑚′ = 𝑔𝑑 ′
; 𝑚′ = 0,004 𝑘𝑔 = 4 𝑔
EXERCICE 2
1) Représentation des forces (voir figure a)
𝐼𝑙𝐵
𝑚= = 2,6.10−2 𝑘𝑔
𝑔
2) Représentation des forces (voir figure b)
𝐼𝑙𝐵𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑚= = 2,2.10−2 𝑘𝑔
𝑔
3) Représentation des forces (voir figure c)
∑ 𝐹⃗𝑒𝑥 ≠ ⃗0⃗ ; il n’y a pas d’équilibre. On ne peut pas retrouver la masse m.

EXERCICE 3
3.1. 𝐼=0∶
Le cadre est vertical sous l’action de son poids.
3.2. 𝐼 non nul
a) ⃗⃗ est parallèle à MN, de même sens que le courant dans MN.
𝐵
Sur MN, il n’ y a pas de force et les forces 𝐹 ⃗⃗⃗⃗𝐴𝑀 et 𝐹
⃗⃗⃗⃗𝐶𝑁 se
compensent. Donc le cadre reste dans le plan vertical.
b) 𝐵⃗⃗ est perpendiculaire au plan vertical contenant l’axe (∆)
et dirigé de l’arrière vers l’avant.
La force ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝑀𝑁 est verticale et agit vers le bas ; les forces ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝐴𝑀 et
⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝐶𝑁 se compensent. Donc le cadre reste dans le plan vertical.
c) ⃗⃗ est vertical, sens de bas en haut.
𝐵
Le cadre s’écarte du plan vertical.
3.3.
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a)
Caractéristique de ⃗⃗⃗⃗𝐴𝑀 :
𝐹 {𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒: 𝐹𝐴𝑀 =
′ ′
𝐼𝑎𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 𝐷𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 à 𝑙 𝑎𝑥𝑒 (𝐴𝐶) 𝑆𝑒𝑛𝑠: 𝑑𝑒 𝐶 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐴 𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝐴𝑀
Caractéristique de ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝐶𝑁 : {𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒: 𝐹𝐶𝑁 =
𝐼𝑎𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 𝐷𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 à 𝑙′ 𝑎𝑥𝑒 (𝐴𝐶) 𝑆𝑒𝑛𝑠: 𝑑𝑒 𝐴 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐶 𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑′ 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝐶𝑁
Caractéristique de ⃗⃗⃗⃗𝑀𝑁 :
𝐹 {𝑛𝑜𝑟𝑚𝑒: 𝐹𝐴𝑀 =
𝐼𝑙𝐵 𝐷𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛: ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑆𝑒𝑛𝑠: 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑓𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 𝑃𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑′ 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛: 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑀𝑁
b) ⃗⃗⃗⃗
𝑃 ; ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝐴𝑀 ; ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝐶𝑁 ; ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝑀𝑁 ; ⃗⃗⃗⃗
𝑅 : réaction de l’axe.
Seuls le poids et ⃗⃗⃗⃗
𝐹 𝑀𝑁 ont une action sur l’équilibre du cadre.
3 4𝐹𝐴𝑀 4𝐹𝐴𝑀
𝐹𝑀𝑁 𝑎𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑚𝑔. 𝑎𝑠𝑖𝑛𝛼 ⟹ 𝑡𝑎𝑛𝛼 = ; 𝛼 = 𝑡𝑎𝑛−1 ( )
4 3𝑚𝑔 3𝑚𝑔
𝑚 = 𝜇(2𝑎 + 𝑙) = 0,24𝜇 𝑘𝑔 ; 𝐹𝑀𝑁 = 0,024 𝑁 ; 𝛼 = 14,9°
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INDUCTION
EXERCICE1

Une bobine de faces A et B, reliée à un micro-ampèremètre, est placée

devant un aimant droit de sorte que le pôle nord de ce dernier soit

en regard de sa face B suivant son axe (voir figure ci-contre).

On approche rapidement l’aimant de la bobine, un courant

parcourt le circuit fermé de la bobine.

1-a - Quel est le phénomène observé ?

b - comment nomme-t-on alors le circuit fermé de la bobine ?

2 Le courant circule dans la bobine de sorte que sa face B soit une face nord ou une face sud ? Justifier la réponse en
énonçant la loi utilisée.

EXERCICE2

CORRECTION

EXERCICE1

1 ) a - Le phénomène observé est l’induction électromagnétique.

b - Le circuit fermé de la bobine s’appelle l’induit.

2 D’après la loi de Lenz qui dit que le sens du courant induit est de sorte que, par ses effets, il s’oppose à la
cause qui lui a donné naissance, lorsqu’on approche le pôle nord de l’aimant de la bobine, celle-ci lui
présente une face nord pour le repousser. Donc le courant circule dans la bobine de sorte que sa face B soit
une face nord.
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EXERCICE2
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CONDENSATEUR
EXERCICE1

EXERCICE2

CORRECTION

EXERCICE1
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EXERCICE2
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Oscillations électriques :Circuit RLC série


Exercice 1 :

Un dipôle AB comprend en série : une bobine d’inductance L = 0,20H et de résistance r inconnue, un résistor de
résistance R = 80𝛺 et un condensateur de capacité inconnue C.

Le dipôle AB est branché aux bornes d’un générateur BF délivrant une tension alternative sinusoïdale u(t) = Umsin(𝜔t)
de fréquence N réglable. Un voltmètre est branché aux bornes du GBF indique une tension constante U. A l’aide d’un
oscilloscope bicourbe, on visualise les tensions u(t) et uR(t) aux bornes du résistor. La sensibilité horizontale est égale
à 5 ms.div-1. La sensibilité verticale de la voie 1 est 5 V.div-1. La sensibilité verticale de la voie 2 est 1 V.div-1.

𝑑𝑖
1) Exprimer u(t) en fonction de i, 𝑑𝑡 et ∫ 𝑖𝑑𝑡.
2) Pour une valeur N1 de la fréquence, on obtient l’oscillogramme de la figure 1.
2.1) En tenant compte des sensibilités verticales, identifier les tensions visualisées respectivement sur la voie 1
et sur la voie 2. Calculer la pulsation 𝜔1 et la tension efficace UR aux bornes du résistor.

2.2) Faire le schéma du circuit en précisant les connexions à l’oscilloscope.

2.3) Calculer le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t), ∆𝜑 = 𝜑u – 𝜑i. Calculer 𝜑i. Le
circuit est-il résistif, capacitif ou inductif?

2.4) Calculer l’intensité efficace I du courant traversant le circuit et l’impédance Z du dipôle AB.

3.1) Faire la construction de Fresnel. Echelle : 1V → 1cm

3.2) Déduire les valeurs de r et C.

4) En faisant varier C ou 𝜔, on obtient l’oscillogramme de la figure 2. La sensibilité verticale de la voie 2 est


maintenant 2V.div-1.

4.1) Quel est l’état du circuit ? Justifier la réponse.

4.2) Quel paramètre a-t-on modifié ? Calculer sa nouvelle valeur.


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4.3) Établir l’expression de l’intensité en fonction du temps.

4.4) Calculer la puissance moyenne consommée par le circuit RLC.

Exercice:2

1/ Une bobine assimilable à un solénoïde de longueur l = 1,5m, de rayon R = 10cm et d’inductance 𝐿 = 0,1𝐻
et de résistance r = 5𝛺 traversée par un courant d’intensité 𝑖 = 300𝑚𝐴.

1.1/ Calculer le flux d’auto-induction à travers la bobine. En déduire le nombre de spires du solénoïde.

⃗⃗ créé à l’intérieur du solénoïde.


1.2/ Donner les caractéristiques du champ magnétique 𝐵

1.3/ Le courant est continu, d’intensité constante I. Calculer la tension aux bornes de cette bobine.

1.4/ L’intensité du courant varie maintenant au cours du temps.


𝑑𝑖
A l’instant t1: i = 300 mA et 𝑑𝑡 = 2 𝐴. 𝑠 −1 , calculer la tension aux bornes de la bobine à l’instant t1.

1.5/ Calculer l’énergie emmagasinée par la bobine à l’instant t1.

2/ On relie les bornes de la bobine précédente, de résistance négligeable et d’inductance L = 0,1H à un


condensateur de capacité C = 10μF. A l’instant t = 0, l’intensité est nulle et la tension aux bornes est U =
10V.

2.1/ Faire le schéma du circuit et indiquer le branchement de l’oscilloscope permettant de visualiser la tension
u(t) aux bornes du condensateur par la voie YA.
2.2/ Quel phénomène physique se produit-il dans le circuit ? Calculer la charge initiale Q0 du condensateur.
2.3/ Établir l’équation différentielle liant u. En déduire la pulsation propre ω0 des oscillations électriques.
Exprimer en fonction du temps t, les variations de la tension u (t) et de l’intensité
i (t) du courant.
2.4/ Écrire l’énergie électromagnétique totale du courant puis retrouver l’équation différentielle précédente.

CORRECTION

Exercice 1 :
𝑑𝑖
1) Exprimons u(t) en fonction de i, 𝑑𝑡 et∫ 𝑖𝑑𝑡.
𝑑𝑖 𝑞
D’après la loi des mailles : u(t) = uR + ub + uc = Ri + ri + L𝑑𝑡 + 𝑐
𝑑𝑖 1
u(t) = (R + r )i + L𝑑𝑡 + 𝐶 ∫ 𝑖𝑑𝑡
2.1)
- Identifions les tensions visualisées respectivement sur la voie 1 et sur la voie 2.
Um1 = 4*5= 20V ; Um2 = 2*1=2V Um1>Um2 : {𝑣𝑜𝑖𝑒1 → 𝑢(𝑡) 𝑣𝑜𝑖𝑒2 → 𝑢𝑅
- Calculer la pulsation 𝜔1
2𝜋 2𝜋
𝜔1 = 𝑇
= (4∗5.10−3 ) = 100𝜋 rad/s
- Calculons la tension efficace UR aux bornes du résistor.
𝑈𝑚2 2
UR = = = 1,414V
√2 √2
2.2) Faisons le schéma du circuit en précisant les connexions à l’oscilloscope.
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YA : voie 1 ; YB : voie 2

2.3)

– Calculons le déphasage angulaire de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t), ∆𝜑 = 𝜑u – 𝜑i.
2
2𝜋∆𝑡 2𝜋∗ 𝑑𝑖𝑣 𝜋
3
|∆𝜑| = = =3
𝑇 4 𝑑𝑖𝑣

- Calculons 𝜑i.
𝜋
U est en avance sur i → 𝜑𝑖 = -
3
- Le circuit est inductif.
2.4)
- Calculons l’intensité efficace I du courant traversant le circuit
𝑈𝑅 1,414
I= = = 0,018A
𝑅 80

- Calculons l’impédance Z du dipôle AB.


𝑈𝑚1 20
Z= 𝐼𝑚
= 0,018∗ = 785,7𝛺
√2
3.1) Faisons la construction de Fresnel. Echelle : 1V → 1cm
3.2) Déduisons les valeurs de r et C.
𝑅+𝑟 𝜋
cos𝜑 = 𝑍
→ R + r = Z*cos𝜑 → r = Z*cos𝜑 - R = 785,7*cos( 3) – 80 = 312,85𝛺
1
𝐿𝜔− 1 1 1
𝐶𝜔
tan𝜑 = → L𝜔 - = (R + r)tan𝜑 → = L𝜔 - (R + r)tan𝜑 → C =
𝑅+𝑟 𝐶𝜔 𝐶𝜔 𝜔(𝐿𝜔−(𝑅+𝑟)𝑡𝑎𝑛𝜑)
1
C= 𝜋 = 5,15.10-6F
100𝜋(0,20∗100𝜋−(80+312,85)∗𝑡𝑎𝑛 ( )
3

4.1) Etat du circuit :

La tension u et l’intensité du courant sont en phase : il y a résonance d’intensité.

Justifions la réponse : la différence de phase est nulle : 𝜑 = 0

4.2) Le paramètre à modifier est la capacité C. Calculons sa nouvelle valeur : LC𝜔2 = 1


1 1
C = 𝐿𝜔2 = 0,20∗(100𝜋)2 = 5,066.10-5F

4.3) Établir l’expression de l’intensité en fonction du temps.

i(t) = Imsin(𝜔t) = 0,05 sin(100𝜋t)

4.4) Calculer la puissance moyenne consommée par le circuit RLC.


0,05 2
Pm = U.I. cos𝜑 = (R + r)𝐼 2 = ( 80 + 312,85)* ( ) = 0,49W
√2
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Exercice 2

1.1/ -Calcul du flux :

Ф = 𝐿. 𝑖 = 0,03 Wb

𝑁 2 .𝑆.𝑖 𝑁 2 .𝜋.𝑅 2 .𝑖 Ф.𝐿


-Déduction du nombre de spires N :Ф = 𝜇0 = 𝜇0 ⇒ 𝑁 = √𝜇 2
= 1,93. 103 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
𝑙 𝑙 0 .𝜋.𝑅 .𝑖

⃗⃗ dans le solénoïde :
1.2/ Les caractéristiques du champ 𝐵

Direction : axe du solénoïde.

Sens : du pôle Sud vers le pôle Nord.


𝑁.𝑖
Norme : 𝐵 = 𝜇0 = 4,85. 10−4 𝑇
𝑙

𝑑𝑖
1.3/ Calcul de la tension aux bornes de la bobine (U) :𝑢𝐵 = −𝑒 + 𝑟. 𝑖 = 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑟. 𝑖

𝑑𝑖
Or i = I = constante ⇒ =0 ⇒ UB = r.I = 1,5 V
𝑑𝑡

1.4/ Calcul de la tension aux bornes de la bobine à l’instant t1 :


𝑑𝑖
𝑈1 = 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑟. 𝑖 = 1,7 𝑉

1.5/ Calcul de l’énergie emmagasinée dans la bobine à la date t1 :


1
𝐸𝐵 = 2 𝐿. 𝑖 2 = 4,5. 10−3 𝐽

2.1/ Schéma du circuit avec le branchement de l’oscilloscope :

2.2/ -Phénomène produit dans le circuit :

Il ya naissance des oscillations électriques sinusoïdales harmoniques car la résistance interne de la bobine est
négligeable.

-Calcul de la charge initiale du condensateur :

Q0 = C.U = 10−4 𝐽

2.3/ -Équation différentielle liant u :


𝑞
Pour le condensateur : 𝑢𝐶 = 𝑢(𝑡) = 𝐶 ⇒ q = C.u

𝑑𝑖
Pour la bobine : 𝑢𝐿 = 𝐿 𝑑𝑡

D’après la loi des tensions, on a : uC = uL ⇒ u = uL


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𝑑𝑞 𝑑𝑢
Le condensateur étant en cours de décharge, alors on a : 𝑖 = − 𝑑𝑡 = −𝐶 𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑑2 𝑢
⇒ = −𝐶 𝑑𝑡 2
𝑑𝑡
𝑑2 𝑢 𝑑2 𝑢 1
Donc 𝑢 = −𝐿. 𝐶 𝑑𝑡 2 ⇒ + 𝐿.𝐶 𝑢 = 0
𝑑𝑡 2
-Déduction de la pulsation propre :
1
𝜔0 = √ = 103 𝑟𝑎𝑑/𝑠
𝐿.𝐶
-Equation horaire u(t) :
La solution de cette équation différentielle s’écrit : 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 (𝜔0 𝑡 + 𝜑)
A t = 0s ; on a : 𝑢0 = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 (𝜑) = 𝑈𝑚 ⇒ 𝑐𝑜𝑠 (𝜑) = 1 ⇒ 𝜑=0
3
Donc 𝑢(𝑡) = 𝑈0 𝑐𝑜𝑠 (𝜔0 𝑡) = 10𝑐𝑜𝑠 (10 𝑡)
-Equation horaire i(t) :
𝑑𝑢
𝑖(𝑡) = −𝐶 𝑑𝑡 = −𝐶. 𝑈0 (−𝜔0 𝑠𝑖𝑛 (𝜔0 𝑡) ) ⇒ 𝑖(𝑡) = 𝐶. 𝑈0 . 𝜔0 𝑠𝑖𝑛 (𝜔0 𝑡)
Posons 𝐼𝑚 = 𝐶. 𝑈0 . 𝜔0 = 0,1 𝐴 ⇒ 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚 𝑠𝑖𝑛 (𝜔0 𝑡) = 0,1𝑠𝑖𝑛 (103 𝑡)
2.4/ -Énergie électromagnétique totale du circuit :
1 1
𝐸 = 𝐸𝑐𝑜𝑛𝑑 + 𝐸𝐵 = 2 𝐶. 𝑢2 + 2 𝐿. 𝑖 2
-Retrouvons l’équation différentielle :
𝑑𝐸
Les oscillations étant harmoniques, alors l’énergie totale se conserve : E = cte ⇒ =0
𝑑𝑡
𝑑𝐸 1 𝑑 1 𝑑 𝑑𝑢 𝑑𝑖
= 2 𝐶. 𝑑𝑡 (𝑢2 ) + 2 𝐿. 𝑑𝑡 (𝑖 2 ) = 0 ⇒ 𝐶. 𝑢 𝑑𝑡 + 𝐿. 𝑖 𝑑𝑡 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝑢 𝑑𝑖 𝑑2 𝑢 𝑑𝑢 𝑑𝑢 𝑑2 𝑢
Or 𝑖 = −𝐶 𝑑𝑡 ⇒ = −𝐶 𝑑𝑡 2 ⇒ 𝐶. 𝑢 𝑑𝑡 + 𝐿 (−𝐶 𝑑𝑡 ) . (−𝐶 𝑑𝑡 2 ) = 0
𝑑𝑡
𝑑2 𝑢 1
Donc, on a : + 𝐿.𝐶 𝑢 = 0
𝑑𝑡 2
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Oscillations mécaniques
Exercice 1 :
Le but de cet exercice est d'étudier les oscillations libres d'un oscillateur mécanique.
On dispose d'un mobile (A) de masse m = 0,25 kg,
fixé à l'une des extrémités d'un ressort à spires non
jointives, de masse négligeable et de raideur k = 10
N/m ; l'autre extrémité du ressort est accrochée à
un support fixe (C) (figure 1). (A) peut glisser sur
un rail horizontal et son centre d'inertie G peut
alors se déplacer suivant un axe horizontal x'Ox. À l'équilibre, G coïncide avec l'origine O de l'axe x'x. À un
instant t, la position de G est repérée, sur l'axe (O, 𝑖⃗ ), par son abscisse x = 𝑂𝐺 ; sa vitesse est 𝑣⃗ = v⃗⃗𝑖 où v =
𝑑𝑥
𝑥̇ = .Le plan horizontal contenant G est pris comme niveau de référence de l'énergie potentielle de
𝑑𝑡
pesanteur.
A- Étude théorique
Dans cette partie, on néglige toute force de frottement.
1.1. Écrire l'expression de l'énergie mécanique du système [(A), ressort, Terre] en fonction de k, m, x et v.
1.2. Établir l’équation différentielle en x qui régit le mouvement de G.
2𝜋
1.3. La solution de cette équation différentielle a pour expression x = Xm sin( t + 𝜑) où Xm et 𝜑 sont des
𝑇0
constantes et T0 la période propre de l'oscillateur.
1.3.1. Déterminer l'expression de T0 en fonction de m et k et calculer sa valeur.
1.3.2. À la date to = 0, G passe par le point d'abscisse xo = 2 cm avec une vitesse de valeur algébrique
V0 = – 0,2 m/s. Déterminer Xm et 𝜑.
B- Étude expérimentale
Dans cette partie, la force de frottement est donnée par 𝑓⃗ = − μ 𝑣⃗ où μ est une constante positive. Un dispositif
approprié a permis de tracer la courbe donnant les variations de x = f(t) (figure 2) et les courbes donnant les
variations de l'énergie cinétique Ec(t) de G et de l'énergie potentielle élastique Ep(t) du ressort (figure 3).
1.4. En se référant à la figure 2, donner la valeur de la pseudo-période T du mouvement de G. Comparer sa
valeur à celle de la période propre To.
1.5. En se référant aux figures 2 et 3, préciser parmi les courbes A et B celle qui représente Ep(t).
𝑋𝑚 (𝑇) 𝑋𝑚 (2𝑇)
1.5.1. Vérifier que le rapport = = a où a est une constante à déterminer.
𝑋𝑚 (0) 𝑋𝑚 (𝑇)
𝜇𝑇

1.5.2. Sachant que a = 𝑒 2𝑚 , calculer, en SI, la valeur de μ.
1.6. Sur la figure 3 sont repérés deux instants particuliers notés t1 et t2.
1.6.1. En se référant à la figure 3, indiquer, en le justifiant, à quel instant t1 ou t2 la valeur de la vitesse du
mobile est : a) maximale ; b) nulle.
1.6.2. Que peut-on conclure quant à la valeur de la force de frottement à chacun de ces instants ?
1.6.3. Déduire autour de quel instant t1 ou t2, la diminution de l'énergie mécanique est-elle la plus grande ?
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EXERCICE 2
Un solide S de masse m= 200g est fixé à l’extrémité d’un ressort de raideur K= 40 N/m. L’autre extrémité du
ressort est attachée à un support fixe. Ce ressort de masse négligeable à spires non jointives, peut travailler en
extension et en compression. Le solide de masse m est guidé rectilignement sur un banc à coussin d’air
horizontal. Les frottements sont négligeables.
Le solide est écarté de sa position d’équilibre d’une longueur x0 =5 cm en étirant le ressort et lâché avec une
vitesse initiale v0 = 0,70 m/s vers sa position d’équation.
On associe au mouvement du solide un repère (o, 𝑖⃗) ou o est la position d’équation du centre de gravité du
solide et 𝑖⃗ un vecteur unitaire de même sens que ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣𝑜 .
1. Déterminer.
a. L’énergie mécanique E0 du système ressort – solide au début du mouvement.
b. La vitesse du solide au passage par la position d’équilibre.
c. Le raccourcissement maximal du ressort.
2. a. Établir l’équation différentielle du mouvement du solide.
b. En déduire l’équation horaire du mouvement.
c. Quelle est la To du mouvement.

II. Dans cette partie, les oscillations de S sont entretenues grâce à une force 𝐹⃗ horizontale telle que

F = Fm cos (ωt + 𝜑 ). Dans son mouvement, le solide S est soumis à une force de frottement fluide 𝑓⃗ = - α
𝑣⃗, 𝑣⃗ étant le vecteur vitesse du solide S en translation et α une constante positive appelée coefficient de
frottement.
1. En utilisant le théorème du centre d’inertie, montrer que l’élongation x vérifie l’équation
𝑑2 𝑥 𝑑𝑥
différentielle : m 𝑑𝑥 2 + α 𝑑𝑡 + k x = Fm cos ( ωt +𝜑 ).
2. On prend comme solution d’une telle équation : x= Xm cos ωt.
A l’aide de la construction de Fresnel, déterminer les expressions de tan 𝜑 et Xm en fonction de
Fm, α, ω, k et m.
3.1. Pour quelle valeur de ω noté ωr a-t-on la résonance d’amplitude ?
3.2. Quelle condition doit vérifier α pour que ωr existe ? calculer ωr pour α = 10 S.I.

SOLUTIONS
Correction Exercice 1 :
A-Etude théorique
1 1
1.1. Expression de l’énergie mécanique du système : Em = mv2 + kx2
2 2
1.2. Equation différentielle qui le mouvement de G
𝑑𝐸𝑚
Il y’a absence de frottement donc l’énergie mécanique est conservée ⇒ =0
𝑑𝑡
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 39

1 1 𝑘
m2𝑥̇ 𝑥̈ + k2𝑥̇ x = 0 or 𝑥̇ n’est pas toujours nulle, alors 𝑥̈ + x=0
2 2 𝑚
2𝜋
1.3. La solution de l’équation différentielle est de la forme : x = Xm sin( t + 𝜑)
𝑇0
1.3.1. Déterminons l'expression de T0 en fonction de m et k et calculons sa valeur
2𝜋 2𝜋 2𝜋 4𝜋2 2𝜋
x = Xm sin( t + 𝜑) ; 𝑥̇ = Xm cos( t + 𝜑) ; 𝑥̈ = − Xm sin( t + 𝜑)
𝑇0 𝑇0 𝑇0 𝑇20 𝑇0
4𝜋2 2𝜋 𝑘 2𝜋 4𝜋2 𝑘 𝑚 0,25
⇒ − Xm sin( t + 𝜑) + Xm sin( t + 𝜑) = 0 ⇒ = ⇒ 𝑇02 = 2π√ = 2 x 3,14√ 10 = 0,993 s ≈ 1 s
𝑇20 𝑇0 𝑚 𝑇0 𝑇20 𝑚 𝑘
1.3.2. Déterminer Xm et 𝜑
Pour t = 0 ; x = 2 cm ⇒ 2 = Xm sin𝜑 (1)
10
Pour t = 0 ; v = − 20 cm/s ⇒ − 20 = Xm 2πcos𝜑 ⇒ − = Xm cos𝜑 (2)
𝜋
10
Le rapport (1)/(2) donne : tan𝜑 = − = − 0,628 ⇒ 𝜑 = − 0,56 rad ou 2,58 rad
𝜋
2
Pour 𝜑 = − 0,56 rad ; Xm = 𝑠𝑖𝑛 (−0,56) = − 3,77 cm < 0 à rejeter
2
Pour 𝜑 = 2,58 rad ; Xm = 𝑠𝑖𝑛 (2,58) = 3,77 cm > 0 acceptable
Alors 𝜑 = 2,58 rad et Xm = 3,77 cm
B-Etude expérimentale
1.4. Le graphe donne T = 1 s égale à la valeur de T0
1.5. Sur le graphe de la figure 2 à t0 = 0, x est maximale alors que v = 0 ⇒ Ec = 0 donc la courbe B donne les
variations de Ec(t) et par la suite A donne les variations de Ep(t)
𝑋𝑚 (𝑇) 𝑋𝑚 (2𝑇)
1.5.1. Vérifions que = = a et déterminons la valeur de a
𝑋𝑚 (0) 𝑋𝑚 (𝑇)
𝑋𝑚 (𝑇) 12,5 𝑋𝑚 (2𝑇) 7,5 𝑋𝑚 (𝑇) 𝑋𝑚 (2𝑇)
= = 0,625 ; = = 0,6 ⇒ = = a = 0,6
𝑋𝑚 (0) 20 𝑋𝑚 (𝑇) 12,5 𝑋𝑚 (0) 𝑋𝑚 (𝑇)
1.5.2. Calculons la valeur de μ
𝜇𝑇
− 𝜇𝑇 2𝑚𝑙𝑛𝑎 2𝑥 0,25 𝑥 𝑙𝑛0,6
a=𝑒 2𝑚 ⇒− = ℓna ⇒ μ = − =− = 0,255 kg/s
2𝑚 𝑇 1
1.6. 1:a- A l’ instant t1, Ec est maximale alors v est maximale
b- A l’instant t2, Ec = 0 ⇒ v = 0
1.6.2. A l’instant t1, f a une intensité maximale (v maximale)
A l’instant t2, f a une valeur nulle (v = 0)
1.6.3. Au voisinage de t1, la force de frottement a une intensité maximale d’où une grande diminution de
l’énergie mécanique alors qu’au voisinage de t2 la force de frottement est pratiquement nulle d’où une faible
diminution de l’énergie mécanique.

Exercice 2
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 40

1 a. Détermination de l’énergie mécanique E0


1 1 1 1
E0 = 2 k 𝑥02 + 2 m 𝑣02 AN : E0 = 2 x 40 x (0,05)2 + 2 x 0,2 x (0,70)2 = 9,9. 10-2 J

b. A un instant t quelconque on a :
1 1
E = 2 m 𝑣2 + 2 k 𝑥2

Au passage pour la position d’équilibre on a :


1
x= 0 E1 = 2 m 𝑣12

D’après la conservation de l’énergie mécanique on a :

1 2𝑥 𝐸0
E1 = E0 E1 = 2 m 𝑣12 = E0 d’où 𝑣1 = √ 𝑚

2𝑥 9,9.10−2
AN : 𝑣1 = √ 0,2
= 9,95.10-1 m. s-1

c. Le raccourcissement maximal du ressort


1 1
E = 2 m 𝑣2 + 2 k 𝑥2
1 2
Pour x= Xm on a v= 0 E2 = 2 k 𝑋𝑚𝑎𝑥
1 2 2𝐸0
E0 = E2 k 𝑋𝑚𝑎𝑥 = E0 d’où 𝑋𝑚𝑎𝑥 = √
2 𝑘

2𝑥 9,9.10−2
An : 𝑋𝑚𝑎𝑥 = √ 40
= 0,07 m = 7 cm
2.a. D’après le théorème du centre d’inertie
𝑃⃗⃗ + 𝑇
⃗⃗ + 𝑅⃗⃗ = m 𝑎⃗

En projetant sur les axes x’x on a :


𝑃𝑥 + 𝑇𝑥 + 𝑅𝑥 = m 𝑎̈
0 – kx + 0 = m 𝑥̈ d’où l’équation différentielle
𝑘
m 𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0 𝑥̈ + 𝑚 x = 0
b. Une solution de cette équation différentielle est :
𝑘
x = 𝑋𝑚 sin ( ωt + 𝜑 ) avec ω = √𝑚 , Xm , et 𝜑 à déterminer.
D’après les conditions les conditions initiales on a au début du mouvement
𝑥
(t = 0), x = -x0 = Xm sin 𝜑 0 sin 𝜑 = − 𝑋 0 < 0
𝑚
𝑣0
𝑥̇ = v0 = Xmωcos𝜑 cos 𝜑= >0
𝑋𝑚 ω

−𝑥 𝑣0 𝑣 2
Sin2𝜑 + cos2𝜑 = 1 = ( 𝑋𝑚0)2 + (𝑋 )2 d’où Xm = √𝑥0 2 + ω02
𝑚ω

𝑘 𝑚𝑣0 2
Or = √𝑚 donc Xm = √𝑥0 2 + = 0,07 m
𝑘
𝑥0 ω
tan 𝜑 = − = - 1, 01 𝜑 = ( - 0,75 + k𝜋 ) rad
𝑣0
or sin 𝜑 < 0 et cos 𝜑 > 0
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D’où 𝜑 = - 0,79 rad


L’équation horaire
X = 0,07 sin ( ɷt – 0,79)
𝑘 40
ɷ= √𝑚 AN : ɷ = √0,2 = 14,14 rad.s-1
c. La période du mouvement
2𝜋 𝑚 2𝜋
T0 = = 2𝜋 √ 𝑘 AN : T0 = 14,14 = 0,44s
ɷ
II
1. Retrouvons l’équation différentielle du mouvement (s).
Application du théorème du centre d’inertie au solide.

⃗⃗⃗⃗
𝑃 + 𝑅⃗⃗ + 𝐹⃗ + 𝑇 ⃗⃗ + 𝑓⃗ = m𝑎⃗
Suivant l’axe x’x : 0 + 0 + F – kx – αVx = max
𝑑2 𝑥 𝑑𝑥
F=m +α + kx = Fm cos ( ɷt + 𝜑 ) (1)
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
2. Faire la construction de Fresnel et déterminer tan 𝜑 et Xm en fonction de Fm, α, ɷ, k et
m.
𝑑𝑥 𝜋
x = 𝑋𝑚 cos( ɷt + 𝜑 ) , = ɷ Xm cos ( ɷt + 𝜑 + 2 )
𝑑𝑡

𝑑2 𝑥 𝜋
= ɷ2 Xm cos ( ɷt + 𝜑 + 2 )
𝑑𝑡 2
𝜋
L’équation (1) deviant: kXm cos( ɷt) + α ɷXm ( ɷt + 2 ) + m ɷ2Xm ( ɷt + 𝜋) = Fm cos ( ɷt + 𝜑 )

- Construction de Fresnel
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- Détermination de tan 𝜑
𝛼ɷ𝑋𝑚 𝛼𝑤
tan 𝜑 = 𝑘 𝑋 2𝑋
tan 𝜑 = 𝑘−𝑚ɷ2
𝑚− 𝑚ɷ 𝑚
- Détermination de Fm

𝐹𝑚2 = (α ɷXm)2 + ( kXm – m ɷ 2Xm)2


𝐹𝑚
𝐹𝑚2 = 𝑋𝑚
2 [(𝛼ɷ)2
+ ( 𝑘 – 𝑚ɷ2 )2 ] Xm =
√(𝛼ɷ) +(𝑘−𝑚ɷ2 )2
2

3. 1. Détermination de la valeur de ɷ
𝑑𝑋𝑚
Si Xm est maximale, on a : = 0, Xm peut s’écrire :
𝑑𝑡

1
𝑋𝑚 = 𝐹𝑚 [(𝛼ɷ𝑋𝑚 )2 + ( 𝑘𝑋𝑚 – 𝑚ɷ2 𝑋𝑚 )2 ]-2

Écrivons que la dérivée est nulle.


1 3
𝐹 [(𝛼𝑤)2 + ( 𝑘 – 𝑚𝑤 2 )2 ]-2 .[2𝛼 2 𝑤 + ( 𝑘 − 𝑚𝑤 2 )(−2𝑚𝑤)] = 0
2 𝑚

2 α2wr = 2 mwr (k - m𝑤𝑟2 )

𝛼2 𝛼2 𝑘 𝛼 2
= k - mɷ2𝑟 mɷ2𝑟 = k - 𝑚 ɷ r = √𝑚 − 𝑚 2
𝑚

3.2. La condition que doit vérifier α pour que ɷ r existe


𝑘 𝛼2
ɷ r existe si 𝑚 > 𝛼 < √𝑚𝑘 = 2, 83< 10 donc
𝑚2

ɷ r n’existe pas
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Interférences lumineuses et effet photoélectrique


EXERCICE 1
On réalise l’expérience des fentes de Young à l’aide d’une fente S, équidistante de deux autres fentes très fines
S1 et S2, parallèles à S percées dans un écran E’. La distance des fentes est a= 0,80 mm. Un écran E est placé
à la distance D= HO= 2,40 m de E’. H étant le milieu du segment S1S2 et O la projection orthogonale de S sur
l’écran E.
1) La fente S est éclairée par une lumière monochromatique de longueur d’onde λ. Qu’observe-t-on sur
l’écran ?
2) a. Etablir l’expression de la différence de marche ϩ entre les vibrations lumineuses interférant au point
M de l’écran E tel que OM=x.
b. Sachant que le point M défini par OM= 12,60 mm est situé au milieu de la 7ème frange brillante,
calculer la longueur d’onde λ.
3) La source précédente S est remplacée par une source S’qui émet simultanément deux radiations
monochromatiques de longueur d’onde λ1=0,60 µm et λ2=0,54µm. Il se produit une superposition des deux
systèmes de franges formées par les deux radiations.
A quelle distance x du point O se produit la première coïncidence de franges brillantes ?
4) La fente S est maintenant éclairée par une lumière blanche.
a) Qu’observe-t-on sur l’écran ?
b) Quelle sont les radiations appartenant au spectre visible pour lesquelles une frange obscure se forme
sur l’écran E à la distance ON=9mm de la frange centrale ?
On donne les limites du spectre visible : 0,4µm ≤ λ ≤ 0,8µm
EXERCICE 2
La lumière issue d'une fente source horizontale S éclaire un plan vertical P portant 2 fentes très fines S 1 et S2
horizontales et distantes de 3 mm. S1 et S2 sont équidistantes de S. Sur un écran E placé à 3 mètres du plan
des fentes S1 et S2 , nous observons des franges d'interférences.
1°)a.) Quel phénomène se produit à la traversée de la lumière en S 1 ? En déduire l’aspect sur l’écran. Quelle
est la condition pour observer ce phénomène.
b.) Dans le cas où cette condition n’est pas respectée, quel est l’aspect sur l’écran. Quel est le nom du
phénomène ?

2°) Quel est le phénomène observé sur l’écran E. Quelle est la direction des franges d’interférences ?

3°) Entre la 10ème frange brillante située au-dessus de la frange centrale et la 10ème frange brillante située
au-dessous de la frange centrale, on mesure 11,8 mm.

3.1- Quelle est la longueur d'ondes de la lumière monochromatique utilisée ? Quelle est sa fréquence ?

3.2-Calculer la différence de marche de cette frange

3.3-Définir l’interfrange i puis calculer


L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 44

a.°) la longueur de 10 interfranges

b.°) La longueur de 10 franges consécutives de même nature.

c.°) La longueur entre la 10eme frange brillante au-dessus et la 10eme frange sombre en dessous de la frange
centrale.

d.°) La longueur entre la 10eme frange brillante et la 5eme frange sombre au-dessus de la frange centrale.
Exercice 3
On utilise un dispositif permettant d’observer dans l’aire des interférences lumineuses. S1 et S2 sont deux
fentes constituant des sources cohérentes et synchrones. L’axe yy’ est confondu avec la médiatrice de S1S2.
L’écran d’observation E est perpendiculaire à l’axe yy’. On éclaire d’abord les deux fentes avec une lumière
monochromatique jaune de longueur d’onde λ1 = 0,6 μm. On constate que la distance qui sépare le milieu de
la frange centrale d’ordre 0 du milieu de la frange brillante d’ordre k1 = 10 est de x1 = 6 mm.
On éclaire ensuite les deux fentes avec une lumière monochromatique rouge de longueur d’onde λ 2. La
distance qui sépare le milieu de la frange centrale du milieu de la frange brillante d’ordre k 2 = 12 est de x2 =
8,64 mm.
𝑘 𝑥
1. Montrer que la longueur d’onde λ2 s’exprime par : 𝜆2 = 𝑘1𝑥2 𝜆1 . Calculer λ2.
2 1

2. Calculer les fréquences f1 et f2 correspondant à ces radiations.


3.On éclaire simultanément les deux fentes avec ces deux radiations ; ce qui donne une lumière paraissant
orangée « à l’œil » au point H, intersection de yy’ avec l’écran.
3.1. Expliquer qualitativement cet aspect de l’écran c’est-à-dire l’apparition de la teinte orangée.
3.2. La largeur totale du champ d’interférence sur l’écran étant de 18 mm, combien de fois retrouve-t-on
l’aspect observé en H ?
3.3. Quel est le caractère de la lumière étudié ? Justifier
4.On dispose d’une cellule photoémissive avec cathode au césium dont le seuil photoélectrique est λ 0 = 0.66
μm. On éclaire la cathode successivement avec les trois radiations lumineuses déjà étudiées :
4.1. Avec la lumière jaune de longueur λ1.
4.2. Avec la lumière rouge de longueur d’onde λ2.
4.3. Avec la lumière orangée formée par le mélange des deux précédentes.
Préciser pour chacune des expériences (a), (b) et (c) s’il y a eu émission d’électrons. Si oui avec quelle vitesse
maximale ces électrons sortent-ils de la cathode ?
Données : célérité de la lumière c = 3.00.108 m.s-1 ; constante de Planck : h = 6.62.10-34 J.s.

EXERCICE 4 (BAC S2 2015)


Face aux besoins sans cesse croissants en énergie électrique, les énergies renouvelables comme l’énergie
solaire constituent une alternative très intéressante.
De nos jours, à partir de la lumière du Soleil, des panneaux solaires produisent de l’électricité en utilisant
l’effet photoélectrique, phénomène mis en évidence par Hertz en 1887.
1 Définir l’effet photoélectrique.
2 Pour étudier le phénomène en laboratoire, un expérimentateur utilise une lame de métal de fréquence seuil
νS.
2.1 Définir la fréquence seuil.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 45

2.2 Lorsque le métal choisi est éclairé avec une lumière de fréquence ν, l’énergie cinétique maximale des
électrons est Ec1 = 1,3 eV. Quand on utilise une lumière de fréquence ν’=1,5ν l’énergie cinétique maximale
des électrons est Ec2 = 3,6 eV.
a) Définir le travail d’extraction Wext de l’électron pour un métal donné.
b) Donner la relation qui existe entre la fréquence ν de la lumière incidente, l’énergie cinétique maximale des
électrons EC et le travail d’extraction Wext.
c) En déduire la valeur du travail d’extraction du métal utilisé et celle de sa fréquence seuil

Correction
Exercice 1

1°) Nous observons sur l’écran E’ une image largement plus grande que les dimensions de la fente S. Nous
avons observé le phénomène de diffraction.
Nous observons sur l’écran E des zones alternativement claires (brillantes) et sombres (noires) équidistantes,
parallèles appelées franges d’interférences. Nous avons observé le phénomène d’interférence.
2°) a.) La Différence de marche : ordre d’interférence
Soit M un point du champ d’interférence (M est situé à une distance x du plan médiateur) et S une source
laser qui éclaire les deux fentes S1 et S2.
On appelle chemin optique (SM) la distance parcourue par un rayon lumineux d.
On appelle différence de marche δ, la différence de chemin optique entre les deux trajets suivis par les
faisceaux lumineux que l’on fait interférer en M.
δ = (SM)2 - (SM)1

Or (SM)2 = (SS2) + (S2M) et (SM)1 = (SS1) + (S1M)

δ = (SS2) + (S2M) - (SS1) - (S1M) avec (SS2)= (SS1


δ = (S2M) - (S1M) = d2 – d1

En appliquant le théorème de Pythagore sur S1IM et S2JM on a:

(S2M) 2 = D2 + (x + a/2)2 et (S1M) 2 = D2 + (x - a/2)2


𝑎 2 𝑎 2
𝑑22 − 𝑑12 = (𝑥 + 2 ) − (𝑥 − 2 ) = 2𝑎𝑥
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2𝑎𝑥
𝑑2 − 𝑑1 = 𝑑 avec D>> a et D>> x d’où d1 ≈ d2 ≈ D
2 +𝑑1
2𝑎𝑥 𝑎𝑥 𝑎𝑥
𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 = = d’où 𝛿 =
2𝐷 𝐷 𝐷
⮚ En un point d’une frange brillante nous avons 𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 = 𝑘𝜆
1
⮚ En un point d’une frange obscure nous avons 𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 = (𝑘 + 2)𝜆
K est l’ordre d’interférence.
𝑎𝑥
b.) OM=12,60mm avec K=7 donc 𝜆 = = 0,6.10−6 𝑚 = 600𝑛𝑚
𝑘𝐷

3°) Position de la première coïncidence :


𝑘1 𝜆1 𝐷 𝑘2 𝜆2 𝐷 𝑘1 𝜆2 9
𝑥1 = et 𝑥2 = avec 𝑥1 = 𝑥2 nous avons :𝑘1 𝜆1 = 𝑘2 𝜆2 ⟹ = =
𝑎 𝑎 𝑘2 𝜆1 10

La première coïncidence s’effectue entre la 9eme frange claire de 𝞴2 et la 10eme frange claire 𝞴1 a une distance 𝑥1 =
9𝜆1 𝐷 10𝜆2 𝐷
𝑥2 = 𝑥 = = = 16,210−3 𝑚
𝑎 𝑎

4°) a.) Dans l’expérience des fentes de YOUNG, lorsqu’on remplace la source de lumière monochromatique
par une source de lumière blanche, nous observons sur l’écran :

● une frange centrale blanche (qui est la superposition de toutes les couleurs)
● De part et d’autre de cette frange blanche et symétriquement, on observe alternativement des franges
brillantes irisées (qui présentent les couleurs de l’arc-en-ciel).
● Plus loin, une teinte grisâtre appelée blanc d’ordre supérieur.
b.) Calculons les radiations qui donnent des franges sombres à ON= x= 9mm.
1 𝜆𝐷 2𝑎𝑥
𝑥 = (𝑘 + ) ⟹𝜆=
2 𝑎 (2𝑘 + 1)𝐷
Dans le spectre du visible nous avons : 0,4𝜇𝑚 ≤ 𝜆 ≤ 0,8𝜇𝑚
2𝑎𝑥
0,4𝜇𝑚 ≤ ≤ 0,8𝜇𝑚
(2𝑘 + 1)𝐷
2𝑎𝑥
0,4𝜇𝑚 ≤ ≤ 0,8𝜇𝑚
(2𝑘 + 1)𝐷
3,25 ≤ 𝑘 ≤ 7 donc nous avons :𝑘 = 4 ⟹ 𝜆 = 0,66𝜇𝑚;𝑘 = 5 ⟹ 𝜆 = 0,54𝜇𝑚
𝑘 = 6 ⟹ 𝜆 = 0,46𝜇𝑚;𝑘 = 7 ⟹ 𝜆 = 0,40𝜇𝑚
Exercice 2
1°) a.) Le phénomène de diffraction. Nous observons sur l’écran une image beaucoup plus grande que les dimensions
de la fente S1.

Ce phénomène physique se manifeste lorsque la taille de la fente (diamètre, largeur) est de l’ordre de grandeur
de la longueur d’onde du rayonnement diffracté.
b.°) Lorsque la fente est large, nous obtenons sur l’écran une image de mêmes dimensions que la fente. La
lumière est diaphragmée
2°) Nous observons sur l’écran E des franges d’interférences.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 47

La direction des franges d’interférences est horizontale.


20𝜆𝐷 𝑎𝑥
3°) 3.1°) 𝑥 = 20𝑖 = ⟹𝜆= = 0,565.10−6 𝑚 = 565𝑛𝑚
𝑎 20𝐷
𝑐
La fréquence est 𝜈 = = 5,31.1014 𝐻𝑧
𝜆
𝑎𝑥
3.2°) La différence de marche est 𝛿= = 5,9.10−6 𝑚
𝐷

3.3°) L’interfrange i est défini comme étant la distance qui sépare les milieux de deux franges
Consécutives de mêmes natures (brillantes ou sombres).
10𝜆𝐷
a.°) La longueur de 10interfrange est : 𝑥 = 10𝑖 = = 5,65.10−3 𝑚
𝑎

b.°) La longueur de 10 franges consécutives de même nature :

9𝜆𝐷
𝑥 = 9𝑖 = = 5,085.10−3 𝑚
𝑎

c.°) La longueur entre la 10ème frange brillante au-dessus et la 10ème frange sombre en dessous de la frange
centrale est :

19,5𝜆𝐷
𝑥 = 19,5𝑖 = = 11,01.10−3 𝑚
𝑎

d.°) La longueur entre la 10ème frange brillante et la 5ème frange sombre au-dessus de la frange centrale :
5,5𝜆𝐷
𝑥 = 5,5𝑖 = = 3,1.10−3 𝑚
𝑎

Exercice 3

𝑘1 𝜆1 𝐷 𝑘2 𝜆2 𝐷
1.°) 𝑥1 = et 𝑥2 = ⇒𝑥𝑥1 = 𝑘𝑘1𝜆𝜆1 ⟹ 𝜆2 = 𝑘𝑘1𝑥𝑥2 𝜆1;𝜆2 = 0,72𝜇𝑚
𝑎 𝑎 2 2 2 2 1

𝑐 𝑐
2°) 𝑓1 = = 5.1014 𝐻𝑧;𝑓2 = = 4,16.1014 𝐻𝑧
𝜆1 𝜆2

3°) 3.1. L’apparition de la teinte orangée est due à la superposition entre la couleur rouge et la couleur jaune.
𝑘1 𝜆2 6
𝑘1 𝜆1 = 𝑘2 𝜆2 ⟹ = =
𝑘2 𝜆1 5

La première coïncidence est la 6eme frange claire de 𝜆2 et la 5ème frange claire de


𝑘1 𝜆1 𝐷
𝜆1 ⇒ 𝑥1 = = 3𝑚𝑚.
𝑎

La deuxième coïncidence est la 12eme frange claire de 𝜆2 et la 10èmefrange claire de


𝑘1 𝜆1 𝐷
𝜆1 ⇒ 𝑥1 = = 6𝑚𝑚.
𝑎
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La troisième coïncidence est la 18ème frange claire de 𝜆2 et la 15ème frange claire de


𝑘1 𝜆1 𝐷
𝜆1 ⇒ 𝑥1 = = 9𝑚𝑚.
𝑎

Dans le champ d’interférence nous avons 7 franges oranges.

3.3. Le caractère de la lumière étudié est le caractère ondulatoire de la lumière qui est justifié par le phénomène
d’interférence lumineuse.
4°) 4.1. La lumière jaune de longueur λ1˂ 𝞴0 il y’a émission d’électron
2ℎ𝐶 1 1
𝑣𝑚𝑎𝑥 = √ ( − ) = 2,57. 105 𝑚. 𝑠 −1
𝑚 𝜆 𝜆 𝑒 0

4.2. La lumière rouge de longueur d’onde λ2.˃ 𝞴0 il n’y a pas d’émission d’électron.
4.3. La lumière orangée a pour longueur d’onde λ3 =0,66μm =𝞴0 il y’a émission d’électron 𝑣𝑚𝑎𝑥 = 0𝑚. 𝑠 −1
EXERCICE 4
1°) Définition : l'effet photoélectrique est l'émission d'électrons par un métal convenablement éclairé.
2°) 2.1. La fréquence seuil est la fréquence minimale de la radiation incidente qui produit l'effet
photoélectrique.
2.2 a) Le travail d'extraction est l'énergie minimale à fournir au métal pour extraire un électron de celui-ci.
b) La relation qui existe entre la fréquence υ de la lumière, l’énergie cinétique maximale des électrons EC et
le travail d’extraction Wext est : Ec = hν - Wext
c) Valeur du travail d’extraction Wext et de la fréquence υs
𝐸𝑐2 −𝐸𝑐1
On a : Ec1 = h υ- Wext et Ec2 = 1,5 h υ -Wext ⟹ 𝑊𝑒𝑥𝑡 = = 3,3𝑒𝑉
0,5
𝑊𝑒𝑥𝑡
La valeur de la fréquence seuil : Wext= hυs ⟹ 𝜐𝑆 = = 8,0. 1014 𝐻𝑧

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NIVEAUX D’ÉNERGIE
EXERCICE 1 :
13,6
Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation : 𝐸𝑛 (𝑒𝑉) = − , où n est un entier non
𝑛2
nul.
1.1. Évaluer, en nanomètre, les longueurs d’onde des radiations émises par l’atome d’hydrogène lors des transitions :
a) du niveau d’énergie 𝐸3 au niveau d’énergie 𝐸1 ; (longueur d’onde 𝜆1 )
b) du niveau d’énergie 𝐸2 au niveau d’énergie 𝐸1 ; (longueur d’onde 𝜆2 )
c) du niveau d’énergie 𝐸3 au niveau d’énergie 𝐸2 ; (longueur d’onde 𝜆)
1.2. Une ampoule contenant de l’hydrogène est portée à la température de 2800° K. Les atomes sont initialement dans
leur état fondamental. Une lumière constituée des 3 radiations de longueur d’onde 𝜆1 , 𝜆2 , 𝜆, traverse ce gaz. Quelles
sont les radiations absorbées par l’hydrogène contenu dans cette ampoule ? Justifier.
1.3.
1.3.1. Montrer que pour une transition entre un état, de niveau d’énergie 𝐸𝑝 , et un autre, de niveau d’énergie inférieur
𝐸𝑛 (p > n), la relation donnant la longueur d’onde 𝜆 de la radiation émise est :
1 1 1
= 𝑅𝐻 ( − ).
𝜆 𝑛2 𝑝2

Dans cette relation, 𝑅𝐻 est une constante appelée constante de RYDBERG.


1.3.2. Calculer la valeur de la constante 𝑅𝐻 .
1.4. La série de Lyman comprend les radiations émises par l’atome d’hydrogène excité (n > 2) lorsqu’il revient à son
état fondamental (n = 1). Évaluer, en nm, l’écart 𝛥𝜆, entre la plus grande et la plus petite longueur d’onde des raies de
la série de Lyman.

EXERCICE 2 :
13,6
Diagramme d’énergie de l’atome l’hydrogène obtenu à partir de la formule : En = − (𝑒𝑛 𝑒𝑉)
𝑛2
2.1. Quel est le nom du nombre noté "n" qui apparaît dans le diagramme ?
2.2. Quand dit-on qu’un atome est dans son état fondamental ? Quel est l’état fondamental de l’atome
d’hydrogène ? Le noter sur le schéma.
2.3. Considérons une population d’atomes d’hydrogène au repos, sans apport d’énergie de la part de
l’extérieur. Dans quel état se trouvent les atomes (ou du moins l’immense majorité) ?
2.4. Que représente le niveau noté : n = ∞ ? Noter son nom sur le schéma.
2.5. Quelle énergie minimale, en eV, faut-il fournir à un atome d’hydrogène pour l’ioniser lorsqu’il est dans
son état fondamental ?
2.6. Un atome d’hydrogène a la configuration électronique telle que : n = 3
2.6.1. Est-il dans son état fondamental ? Comment s’appelle un tel état ?
2.6.2. Le représenter par un petit point sur le diagramme précédent.
2.7. L’atome d’hydrogène peut-il se trouver dans un état situé entre les niveaux n = 1 et n = 2 ?
2.8. L’atome d’hydrogène est excité sur le niveau : n = 3
2.8.1. Comment peut-on exciter cet atome ?
2.8.2. Montrer qu’en se désexcitant vers le niveau 2, il émet un photon de longueur d’onde : λ = 656,1 nm.
Cette radiation est-elle située dans les X, les UV, le visible ou l’IR ?
2.8.3. Représenter par une flèche, sur le diagramme précédent, la transition correspondant à cette
désexcitation.
2.9. Une radiation émise par l’atome d’hydrogène a une énergie égale à : E = 2,54 eV
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 50

2.9.1. Cette radiation émise par l’atome d’hydrogène fait partie de la série de Balmer (retour au niveau n = 2).
Déterminer la transition électronique correspondant à l’émission de cette radiation. La noter sur le schéma.
2.9.2. Calculer la longueur d’onde correspondante.
2.10. Une lampe à décharge à hydrogène émet-elle un spectre continu de radiations ou un spectre discontinu ?

EXERCICE 3 :
La mécanique quantique montre que l'état fondamental de l'atome d'hydrogène est caractérisé par une énergie
13,6
𝐸1 = −13,6𝑒𝑉 et chaque niveau excité n >1 est définie par une énergie En = − (𝑒𝑛 𝑒𝑉) (n est un entier
𝑛2
naturel positif) avec 𝐸0 = 13,6𝑒𝑉
3.1. A quoi correspond l'énergie 𝐸0 ?
3.2. Quelle relation simple existe entre l'énergie de transition 𝛥E d’un niveau n à un niveau p et la longueur
d’onde du photon émis ou absorbé. (Traiter chaque cas à part)
3.3.1. Montrer que pour une transition d'un niveau p à un niveau n tel que p > n, on peut écrire la relation.
1 1 1
= 𝑅𝐻 (𝑛2 − 𝑃2 )
𝜆
3.3.2. Vérifier que RH (appelée constante de Rydberg) vaut RH = 1,10.107m-1
3.3.3. Dans la série de Balmer (le retour au niveau n = 2) l'atome H émet 1 spectre contenant 4 raies visibles,
on se propose de calculer deux longueurs d'ondes de 2 raies de ce spectre correspondant à p = 3 (𝜆3,2) et p = 4
(𝜆4,2). Sans faire de calcul, et en utilisant 𝛥E, comparer 𝜆3,2 et 𝜆4,2 puis calculer leurs valeurs.
3.4. L'atome H est dans son état fondamental (n = 1), on l'excite à l'aide d'un photon incident d'énergie
W = 13,8 eV. Que se passe-t-il ? Calculer (en eV) l'énergie cinétique Ec de l'électron de H éjecté.
3.5. Si l’atome entre en choc inélastique avec un électron ayant une énergie cinétique égale 11 eV, que se
passe-t-il ?
Solutions
Correction Exercice 1 :

1.1. a) Valeur de la longueur d’onde λ1


13,6
𝐸𝑛 (𝑒𝑉) = − Pour n = 1 𝐸1 = - 13,6 eV ; pour n = 2 𝐸2 = - 3,4 eV ; pour n = 3 𝐸3 = - 1,51 eV
𝑛2
ℎ𝐶 ℎ𝐶
𝐸3 - 𝐸1 = ⇒ λ1 = AN : λ1 = 102,6.10-9 m = 102,6 nm
𝜆1 𝐸3 − 𝐸1
b) Valeur de la longueur d’onde λ2
ℎ𝐶 ℎ𝐶
𝐸2 - 𝐸1 = ⇒ λ2 = AN : λ2 = 121,7.10-9 m = 121,7 nm
𝜆2 𝐸2 − 𝐸1
c) Valeur de la longueur d’onde λ
ℎ𝐶 ℎ𝐶
𝐸3 - 𝐸2 = ⇒λ= AN : λ = 657,1.10-9 m = 657,1 nm
𝜆 𝐸3 − 𝐸2
1.2. Les atomes d’hydrogène sont dans leur état fondamental ; ils ne peuvent absorber que les radiations
correspondant à des transitions vers des niveaux d’énergie supérieurs.
Les gaz absorbent seulement les radiations de longueur d’onde λ1 et λ2. La radiation de longueur d’onde
λ = 657,1 nm n’est pas absorbée.
1 1 1
1.3.1. Montrons que = RH (𝑛2 − )
𝜆 𝑝2
ℎ𝐶 𝐸0 𝐸0
𝐸𝑝 - 𝐸𝑛 = avec 𝐸𝑝 = - et 𝐸𝑛 = -
𝜆 𝑛2 𝑛2
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 51

ℎ𝐶 1 1 1 𝐸 1 1 𝐸0
⇒ = 𝐸0 (𝑛2 − ) ⇒ = ℎ𝐶0 (𝑛2 − ) La constante de Rydberg est RH =
𝜆 𝑝2 𝜆 𝑝2 ℎ𝐶
−19
13,6 𝑥 1,6.10
1.3.2. Calculons la valeur de RH : RH = = 1,097.107 m-1
6,62.10−34 𝑥 3.108
1.4. Évaluons l’écart Δλ entre les deux longueurs d’ondes extrêmes
- La plus grande longueur d’onde est donnée par la transition 𝐸1 → 𝐸2 soit λ2 = 121,7 nm
ℎ𝐶
- La plus petite longueur d’onde est donnée par la transition 𝐸1 → 𝐸∞ : 𝐸∞ - 𝐸1 = avec 𝐸∞ = 0 ⇒
𝜆∞
ℎ𝐶 6,62.10−34 𝑥 3.108
𝜆∞ = = = 91,3.10-9 m = 91,3 nm
𝐸1 13,6 𝑥 1,6.10−19
Δλ = λ2 - 𝜆∞ = 121,7 - 91,3 = 30,4 nm

Correction Exercice 2 :

2.1. Le nom du nombre noté "n" qui apparaît dans le diagramme est le nombre
quantique principal
2.2. On dit qu’un atome est dans son état fondamental lorsqu’il se trouve dans
l’état le plus stable
L’état fondamental de l’atome d’hydrogène correspond à n = 1. Le noter
sur le schéma
2.3. Lorsqu’ une population d’atomes d’hydrogène est au repos, sans apport
d’énergie de la part de l’extérieur, alors ces atomes se trouvent dans l’état
fondamental
2.4. Le niveau noté : n = ∞ représente l’atome à l’état ionisé. Noter son nom
sur le schéma.
2.5. Énergie minimale nécessaire pour ioniser un atome d’hydrogène à partir de son état fondamental
∆𝐸 = 𝐸∞ − 𝐸1 = 0 − (−13,6𝑒𝑉) ⟹ ∆𝐸 = 13,6𝑒𝑉

2.6. Un atome d’hydrogène qui a la configuration électronique n = 3 n’est pas dans son état fondamental, mais
dans un état appelé état excité. Le représenter par un petit point sur le diagramme précédent.
2.7. L’atome d’hydrogène ne peut pas se trouver dans un état situé entre les niveaux n = 1 et n = 2, puisque le
premier état excité correspond à n = 2
2.8.1. On peut exciter cet atome par un photon de lumière dont l’énergie correspond à une transition
électronique du niveau n = 3 à un niveau supérieur
2.8.2. Montrons qu’en se désexcitant vers le niveau 2, il émet un photon de longueur d’onde : λ = 656,1 nm.
ℎ𝐶 ℎ𝐶 6,62. 10−34 × 3. 108
𝐸3 − 𝐸2 = ⟹𝜆= = ⟹ 𝜆 = 6,567. 10−7 𝑚
𝜆 𝐸3 − 𝐸2 (−1,51 − (−3,4)) × 1,6. 10−19

⇒λ = 656,7nm
Cette radiation est visible, car sa longueur d'onde dans le vide est comprise entre 400 nm et 800 nm
Représenter par une flèche, sur le diagramme précédent, la transition correspondant à cette désexcitation.
2.9.1. Détermination de la transition électronique correspondant à l’émission de cette radiation.
−𝐸0 −𝐸0 −13,6
𝐸𝑛 − 𝐸2 = 𝐸 ⟹ 𝐸𝑛 = 𝐸 + 𝐸2 ⟹ 2
= 𝐸 + 𝐸2 ⟹ 𝑛2 = ⟹𝑛=√ ⟹𝑛=4
𝑛 𝐸 + 𝐸2 2,54 − 3,4
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La noter sur le schéma


2.9.2. Calcul de la longueur d’onde correspondante
ℎ𝐶 ℎ𝐶 6,62. 10−34 × 3. 108 −7
𝜆
=𝐸⟹𝜆=
𝐸
= −19 ⟹ 𝜆 = 4,89. 10 𝑚 ⟹ 𝜆 = 489𝑛𝑚
2,54 × 1,6. 10

2.10. Une lampe à décharge à hydrogène émet un spectre discontinu

Correction Exercice 3 :

3.1. L’énergie E0 correspond à l’opposé de l’énergie de l’atome dans son état fondamental
3.2. Relation simple existe entre l'énergie de transition 𝛥E d’un niveau n à un niveau p du photon émis ou
absorbé
-Lors de l’absorption d’un photon 𝑛 < 𝑝
𝐸 𝐸 1 1
∆𝐸 = 𝐸𝑝 − 𝐸𝑛 = − 𝑝02 − (− 𝑛02 ) = 𝐸0 (𝑛2 − 𝑝2) et la longueur d’onde du photon absorbé
ℎ𝐶 1 1 ℎ𝐶
∆𝐸 = = 𝐸0 ( 2 − 2 ) ⟹ 𝜆 =
𝜆 𝑛 𝑝 1 1
𝐸0 ( 2 − 2 )
𝑛 𝑝

-Lors de l’émission d’un photon : 𝑛 < 𝑝


𝐸 𝐸 1 1
∆𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 = − 𝑛02 -(- 𝑝02 ) = 𝐸0 (𝑝2 − 𝑛2 ) et la longueur d’onde du photon émis
ℎ𝐶 𝐸 𝐸 1 1 ℎ𝐶
𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 = − 𝜆 = (− 𝑛02 − (− 𝑝02 )) = 𝐸0 (− 𝑛2 + 𝑝2) ⟹ 𝜆 = 1 1
𝐸0 ( 2 − 2 )
𝑝 𝑛

3.3.1. Montrons que pour une transition d'un niveau p à un niveau n tel que p > n, on peut écrire la relation :
1 1 1
= 𝑅𝐻 (𝑛2 − 𝑝2 )
𝜆
Lors d’une transition d'un niveau p à un niveau n tel que p > n
ℎ𝐶 𝐸0 𝐸0 1 1 1 𝐸0 1 1
𝛥𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 = − = (− 2 + 2 ) = 𝐸0 ( 2 − 2 ) ⟹ = ( 2 − 2)
𝜆 𝑛 𝑝 𝑝 𝑛 𝜆 ℎ𝐶 𝑛 𝑝

1 1 1 𝐸0
⟹ = 𝑅𝐻 ( 2 − 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅𝐻 =
𝜆 𝑛 𝑝 ℎ𝐶

3.3.2. Vérifions que RH (appelée constante de Rydberg) vaut RH = 1,10.107 m-1


𝐸0 13,6 × 1,6. 10−19
𝑅𝐻 = = ⟹ 𝑅𝐻 = 1,1. 107 𝑚−1
ℎ𝐶 6,62. 10−34 × 3. 108

3.3.3. Comparons 𝜆3,2 et 𝜆4,2


ℎ𝐶 ℎ𝐶
𝜆3,2 = ; 𝜆4,2 =
𝛥𝐸3,2 𝛥𝐸4,2

𝛥𝐸4,2 > 𝛥𝐸3,2 ⟹ 𝜆3,2 > 𝜆4,2

Calcul des valeurs. 𝜆3,2 et 𝜆4,2


1 1 1 1
= 𝑅𝐻 ( 2 − 2 ) ⟹ 𝜆 =
𝜆 𝑛 𝑝 1 1
𝑅𝐻 ( 2 − 2 )
𝑛 𝑝
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 53

1 1
𝜆3,2 = = ⟹ 𝜆3,2 = 6,55. 10−7
1 1 1 1
𝑅𝐻 ( 2 − 2 ) 1,1. 107 ( 2 − 2 )
2 3 2 3
1 1
𝜆4,2 = = ⟹ 𝜆4,2 = 4,85. 10−7 𝑚
1 1 7 1 1
𝑅𝐻 ( 2 − 2 ) 1,1. 10 ( 2 − 2 )
2 4 2 4
3.4. Lorsqu’ on excite l'atome H dans son état fondamental à l'aide d'un photon incident d'énergie W = 13,8
eV supérieure à l’énergie d’ionisation, l’atome est ionisé et l’électron est éjecté de l’atome avec une énergie
d’extraction 𝐸0 = 13,6𝑒𝑉
Calcul de l'énergie cinétique Ec de l'électron de H éjecté
𝐸𝑐 = 𝑊 − 𝐸0 = 13,8 − 13,6 ⟹ 𝐸𝑐 = 0,2𝑒𝑉
3.5. Etudions le comportement l’atome d'hydrogène pris à l'état fondamental (E1 = - 13,6 eV) lorsqu'il l’atome
entre en choc inélastique avec un électron ayant une énergie cinétique égale 11 eV, un gain d'énergie de 11,0
eV mènerait l'atome d'hydrogène à une énergie de :
- 13,6 + 11 = - 2,6 eV
Cette valeur de - 2,6 eV ne correspond à aucun niveau d'énergie de l'atome d'hydrogène. Cette absorption
d'énergie est impossible. L'atome H reste donc au niveau fondamental, l’électron en question n'est pas absorbé
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RÉACTIONS NUCLÉAIRES
EXERCICE 1 :
Le chlore possède plusieurs isotopes dont trois seulement existent à l’état naturel : 35 36 37
17𝐶𝑙 ; 17𝐶𝑙 𝑒𝑡 17𝐶𝑙 .
Les deux sont stables alors que le chlore 36 est radioactif β- avec une constante radioactive λ. La période
radioactive (ou demi-vie) du chlore 36 est T = 3,01.105 ans. Le nombre de noyaux radioactifs présents dans
l’échantillon à l’instant t est noté N et No le nombre de noyaux radioactifs présents à l’instant initial et du
radioélément considéré.
1.1. Écrire l’équation de la réaction de désintégration correspondante (utiliser les données ci-dessus pour
déterminer la nature du noyau fils) et rappeler les règles utilisées.

Nom et symbole de Phosphore Soufre Chlore Argon Potassium Calcium


l’élément P S Cl Ar K Ca
Numéro atomique Z 15 16 17 18 19 20
1.2. Définir la période T (ou demi-vie) d’un échantillon radioactif. Rappeler la loi de décroissance radioactive.
Démontrer que λT = ln 2. Calculer la valeur de la constante radioactive λ du chlore 36 en précisant son unité.
𝑁0
1.3. A une date t = nT, démontrer que 𝑁 = (n est un nombre entier positif)
2𝑛
1.4. Les ions chlorure sont presque toujours présents dans les eaux minérales naturelles. Dans les eaux de
surface, le chlore 36 est renouvelé et sa teneur est donc constante (cela sert de référence). Par contre, ce n’est
pas le cas des eaux souterraines des nappes phréatiques non renouvelées dans laquelle la teneur en chlore 36
diminue au cours du temps. La détermination de la teneur en chlore 36 d’une eau d’une nappe phréatique (non
renouvelée) permet donc d’estimer la date à laquelle cette nappe phréatique a été formée.
1.4.1. On analyse un échantillon d’eau prélevée dans une nappe phréatique dans laquelle l’eau n’est pas
renouvelée, on établit que cet échantillon contient 25 % du nombre de noyaux de chlore 36 trouvés dans les
eaux de surface. Calculer l’âge de cette nappe phréatique.
1.4.2. On souhaite appliquer cette méthode aux eaux minérales en bouteille afin d’estimer la durée séparant la
𝑁
mise en bouteille de sa consommation. Calculer la valeur du rapport dans le cas d’une eau ayant été mise
𝑁0
en bouteille un an avant sa consommation. La méthode convient-elle à cette situation ? Justifier.

EXERCICE 2 :
L’uranium naturel est le 48e élément du point de vue de l’abondance, son abondance est supérieure à celle du
molybdène ou de l’arsenic, quatre fois moins abondant que le thorium. Il se trouve partout à l’état de traces,
y compris dans l’eau de mer.

L’isotope , que l’on trouve dans l’uranium naturel, est fissile selon la réaction :

2.1. Qu’appelle-t-on noyaux isotopes ?


2.2. Sachant que le nucléide X comporte 56 neutrons, déterminer Z, a et b.
2.3. Identifier les éléments X et Y.
2.4. Calculer l’énergie libérée, en MeV puis en joules, par cette réaction.
2.5. En déduire l’énergie libérée pour produire 5 µg de l’élément Y.
2.6. Le nucléide comme le calcium, est un alcalino-terreux. Il est mou, malléable, gris jaune. Il
s’enflamme et brûle facilement dans l’air. Le nucléide X est radioactif β– de période T = 28,79 ans.
2.6.1. Écrire l’équation de la désintégration du noyau X et identifier le noyau fils.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 55

2.6.2. On a préparé une masse m0 = 10 kg du nucléide X à la date t = 0. L’échantillon reste inemployé pendant
une durée t = 40 ans.
a) Définir la période radioactive (ou demi-vie radioactive).
b) Déterminer la constante radioactive λ du nucléide X.
c) Calculer la masse restante lorsque les 40 ans sont écoulés.
d) En déduire le nombre de noyaux N restant ainsi que l’activité radioactive A restante de
l’échantillon lorsque les 40 ans sont écoulés.
On donne :

✔ Masses en u : ; ; ; .

✔ Masses molaires en g/mol : ; .


✔ Extrait du tableau de la classification périodique des éléments :
Rubidiu Strontiu Yttriu Iod Xéno Césiu Baryu
Nom Lanthane
m m m e n m m
Symbol
37Rb 38Sr 39Y 53I 54Xe 55Cs 56Ba 57La
e
Correction Exercice 1 :
1.1. Equation de la réaction de désintégration :
36 36 0 0
17𝐶𝑙 → 18𝐴𝑟 + −1𝑒 + 0𝜗 + 𝛾

On a utilisé : la conservation du nombre de charge et la conservation du nombre de masse


1.2. Définition :
La période radioactive ou demi-vie est la durée nécessaire à la désintégration de la moitié des noyaux radioactifs présents
initialement dans l'échantillon.
𝑁0 𝑁0 1 1
𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑡 ; à 𝑡 = 𝑇 : 𝑁 = 2
⟹ 2
= 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑇 ⟹ 𝑒 −𝜆𝑇 = 2 ⟹ 𝑙𝑛𝑒 −𝜆𝑇 = 𝑙𝑛 2 ⟹ 𝜆𝑇 = 𝑙𝑛2
𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
𝜆= 𝑇
AN: 𝜆= 𝑇
⟹ 𝜆 = 2.10−6 𝑎𝑛−1
𝑁0
1.3. Démonstration de 𝑁 = (n est un nombre entier positif)
2𝑛
1
à 𝑡 = 𝑛𝑇 ; 𝑁 = 𝑁0 𝑒 −𝜆𝑛𝑇 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 (𝑒 −𝜆𝑇 )𝑛 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 (𝑒 −𝑙𝑛2 )𝑛 ⟹ 𝑁 = 𝑁0 (𝑒 𝑙𝑛2 )𝑛
1 𝑁0
⟹ 𝑁 = 𝑁0 ( 2 )𝑛 ⟹ 𝑁= 2𝑛
1.4.1. Calcul de l’âge de cette nappe phréatique
𝑁 𝑁 1 𝑁0 𝑁 25
On a: 𝑁 = 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ −𝜆𝑡 = 𝑙𝑛 𝑁 ⟹ 𝑡 = 𝜆 𝑙𝑛 𝑁
avec 𝑁 = 25% = 100
0 0 0
𝑇 100 𝑇 𝑇
⟹ 𝑡= 𝑙𝑛 ⟹ 𝑡= 𝑙𝑛4 ⟹ 𝑡 = 2𝑙𝑛2 ⟹ 𝑡 = 2𝑇 = 6,02.105 𝑎𝑛𝑠
𝑙𝑛2 25 𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
𝑁
1.4.2. Calcul de la valeur du rapport 𝑁
0
𝑁 𝑁 −6 𝑁
= 𝑒 −𝜆𝑡 ⟹ = 𝑒 −2.10 ×1 ⟹ ≅ 1 = 100%
𝑁0 𝑁0 𝑁0

La méthode convient-elle à cette situation ? Justifier.


Cette méthode n'est pas adéquate car le taux en chlore 36 dans les eaux minérales mises en bouteille, ne varie
pratiquement pas, contrairement aux eaux souterraines des nappes phréatiques non renouvelées dans laquelle la teneur
en chlore 36 diminue au cours du temps.
Correction Exercice 2 :
2.1. Isotopes. On appelle noyaux isotopes des noyaux ayant le même nombre de protons mais des nombres de neutrons
différents.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 56

2.2. Détermination de Z, a et b : Z + 56 = 94 ⇒ Z = 38 ;
● Conservation du nombre de nucléons : 235 + 1 = 94 + a + 3 ⇒ a = 139 ;
● Conservation du nombre de protons : 92 + 0 = 38 + b + 0 ⇒ b = 54.
2.3. Identification des éléments X et Y : X : 38Sr (strontium) ; Y: 54Xe (Xénon)
2.4. Énergie libérée, en MeV puis en joules, par cette réaction.
Δm = [(m(𝑈)+ m(𝑛)) – (m(𝑋) + 𝑚(𝑌) + 3𝑚(𝑛))] = 0,1884 u = 175,4946 MeV/c2
⇒ El = Δm.c² = 175,4946 MeV = 2,81.10-11 J

2.5. Énergie libérée pour produire 5 µg de l’élément Y.


𝑚 𝑚
E'l = NY.El or NY = 𝑀𝑌.NA ⇒ E'l = 𝑀𝑌.NA.El = 3,8.1018 MeV = 6,08.105 J.
𝑌 𝑌

2.6.1. Equation de la désintégration du noyau X et identification du noyau fils.


94 94 0
38𝑆𝑟 → 39𝑌 + −1𝑒 + antineutrino
94
39𝑌 : 39Y (Yttrium)

2.6.2. m0 = 10 kg du nucléide X à la date t = 0. L’échantillon reste pendant une durée t = 40 ans.


a) Période radioactive (ou demi-vie radioactive).
La période radioactive ou demi-vie est le temps au bout duquel la moitié des noyaux radioactifs initialement présents
dans l’échantillon s’est désintégrée.
b) Constante radioactive λ du nucléide X
𝑙𝑛2
La constante radioactive est donnée par : λ = 𝑇
= 0,024 an-1 ou 7,63.10-10 s-1.
c) Masse restante lorsque les 40 ans sont écoulés :On a d’après la loi de décroissance radioactive : mX = m0 e-λt = 3,82
kg.
d) Nombre de noyaux N restant ainsi que l’activité radioactive A restante.
𝑚𝑋
NX = 𝑀 .NA = 2,45.1022 noyaux ; AX = λ.NX = 1,87.1013 Bq
𝑋
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Partie

CHIMIE
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ALCOOLS
EXERCICE 1
1. Un composé organique A, a pour formule CxHyO. La combustion complète de 3,52 g de A donne de l’eau
et 5 L de dioxyde de carbone. La densité de vapeur de A est d=3,04. Dans les conditions de l’expérience le
volume molaire gazeux est Vm=25 L.mol -1.
1.1.Écrire l’équation de la réaction de combustion complète de A.
1.2.Déterminer la formule brute du composé.
1.3.Sachant que la molécule de A est ramifiée et renferme un groupe hydroxyle, écrire toutes les formules
semi-développées possibles de A et les nommer.
2. Afin de déterminer la formule développée exacte de A, on effectue son oxydation ménagée par une
solution de dichromate de potassium, en milieu acide. La solution oxydante étant en défaut, on obtient un
composé B qui donne un précipité jaune avec la 2,4-dinitrophénylhydrazine (2,4-D.N.P.H).
2.1.Qu’appelle-t-on oxydation ménagée ?
2.2.Quelles sont les fonctions chimiques possibles pour B ?
2.3.B dont la molécule comporte un atome de carbone asymétrique, peut réduire une solution de permanganate
de potassium en milieu acide. Donner la formule semi-développée exacte et le nom de B. Préciser la
formule semi-développée et le nom du composé organique C obtenu lors de la réaction de B avec la
solution de permanganate de potassium.
2.4.Quelle est la formule semi-développée exacte de A ?
3.
3.1. En utilisant les formules brutes de A, B et C, écrire les demi-équations électroniques des couples
oxydant-réducteur B/A et C/B, puis celles des couples Cr2O72-/Cr3+ et
MnO4-/Mn2+, en milieu acide.
3.2. En déduire les équations-bilan des réactions permettant de passer :
- de A à B par action du dichromate de potassium ;
- de B à C par action du permanganate de potassium.
3.3. Quel volume minimal de solution de dichromate de potassium 0,2 M faut-il utiliser pour oxyder 3,52
g de A en B ?
EXERCICE 2
L'arôme de la menthe est en grande partie dû à la menthone. La menthone peut être synthétisée à partir du
menthol, par l'action d'un oxydant comme les ions permanganate. Cette transformation fait intervenir les
couples oxydants /réducteurs : C9H18CO(aq)/C9H18CHOH(aq) et MnO4-/Mn2+ .
1. Quel groupe caractéristique possède le menthol ? A quelle famille appartient-il ?
2. Quel groupe caractéristique possède la menthone ? A quelle famille appartient-elle ?
3. Écrire les demi-équations et l'équation de la réaction.
4. On veut réaliser la synthèse avec 2,00 g de menthol et du permanganate de potassium en excès Quelle
quantité minimale de permanganate faut-il introduire dans le milieu réactionnel ?
5. On dispose d'une solution de permanganate de potassium de concentration C =0,20 mol.L -1.
5.1.Quel volume minimal de cette solution faut-il choisir ?
5.2.Calculer la masse théorique du menthone obtenue.
5.3.On obtient expérimentalement mexp = 1,20 g de menthone. Calculer le rendement de la synthèse.
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 59

CORRECTION
EXERCICE 1
1)
1.1. CxHyO + (x+¼y-½) O2 → x CO2 + ½ y H2O.
1.2. m/M=VCO2/(x.Vm) avec M=29d→ x=5.
Or M=12x+y+10=29.d
→y=12→ C5H12O.
CH3-CH2-CH(CH3)-CH2OH 2-méthylbutan-1-ol ;
CH3-CH(CH3)-CH2-CH2OH 3-méthylbutan-1-ol
CH3-CH2-C(OH)(CH3)-CH3 2-méthylbutan-2-ol ;
CH3-CH(CH3)-CH(OH)-CH3 3-méthylbutan-2-ol ;
CH3-C(CH3)2-CH2OH 2,2-diméthylpropan-1-ol (ou diméthylpropanol).
2)
2.1. On appelle oxydation ménagée une oxydation dans laquelle la chaîne carbonée de l’alcool est conservée.
2.2. B est soit un aldéhyde soit une cétone.
2.3. B est un aldéhyde ayant un carbone asymétrique, sa formule est CH3-CH2-C*H(CH3)-CHO. Pour le corps C.
On a : CH3-CH2-CH(CH3)-COOH acide 2-méthylbutanoïque.
2.4 Pour A : CH3-CH2-CH(CH3)-CH2OH 2-méthylbutan-1-ol.
3)
3.1
C5H12O C5H10O + 2H+ + 2ē;
C5H10O + H2O C5H10O2+2H++2ē;
Cr2O72- + 14H+ + 6ē 2Cr3+ + 7H2O;
MnO4- + 8H+ + 5ē Mn2+ + 4H2O.
3.2. Passage de A à B: 3C5H12O + Cr2O72- + 8H3O+ → 3CH10O + 2Cr3+ + 15H20
Passage de B à C : 5C5H10O + 2MnO4- + 6H3O+ → 5C5H10O2 + 2Mn2+ + 11H2O.
3.3. Volume de dichromate de potassium : d’après l’équation-bilan d’oxydation de A en B, on a m/(3M)=C.V avec
M=m(C5H12O)=88g .mol-1 V=m/(3M.C)=66,7mL.

EXERCICE 2
1. Le menthol possède un groupe caractéristique : C-CHOH-C
Le menthol appartient à la famille des alcools secondaires ;
2. La menthone possède le groupe caractéristique C-CO-C
La menthone appartient à la famille des cétones.
3.
2 x {MnO4-+ 8H+ + 5e- ↔ Mn2+ + 4H2O}, réduction de l'oxydant
5 x { C9H18CHOH ↔C9H18CO +2H+ + 2e- } oxydation de l'alcool secondaire
2MnO4- + 5C9H18CHOH + 6H+→2 Mn2+ + 8H2O+ 5C9H18CO
4. Quantité de matière de menthol (mol) :
n(menthol)= m / M
M(C9H18CHOH)= 10*12+20+16= 156 g/mol ;
n(menthol) = 2/156 =1,282 10-2 mol
Quantité de matière minimale de KMnO4 :
n(KMnO4) = n(menthol)/2,5 = 5,13 10-3 mol
M(KMnO4) = 39+55+4*16= 158 g/mol
Masse minimale d'oxydant : 5,13 10-3 *158 = 0,81 g.
5. Volume minimal de solution de KMnO4 :
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 60

5.1. V = n /C ; V= 5,13 10-3 / 0,2 = 2,56 10-2 L = 25,6 mL.


5.2. Masse théorique du menthone : mth = n x M
n(menthone)=n(menthol)=1,282 10-2 mol ;
M( menthone)=154 g/mol ; mth=1,282 10-2 x 154 = 1,97 g
5.4. Rendement : masse expérimentale / masse théorique = 1,2 / 1,97 =0,61 (61%)

LES AMINES
EXERCICE 1
1. Donner la formule moléculaire (ou brute) d’une monoamine saturée aliphatique primaire contenant n atomes
de carbone. Exprimer en fonction de n le pourcentage d’azote qu’elle contient.
2. Une masse de 15g d’une telle amine contient 2,9 g d’azote.
Quelle est la formule moléculaire de cette amine ? Écrire les formules semi-développées possibles de cette
amine.
3. On considère une solution aqueuse de la mono amine aliphatique primaire à chaîne linéaire. Son pH est-il
inférieur ou égal à celui d’une solution d’hydroxyde de sodium de même concentration molaire ?

EXERCICE 2
On dissout 7,5 g d’une amine saturée A dans de l’eau pure de façon à obtenir 1L de solution. On dose un
volume V1= 40cm3 de cette solution par une solution d’acide chlorhydrique de concentration C2=0,2 mol.L-
1. Le virage de l’indicateur coloré (rouge de méthyle) se produit quand on a versé un volume V2= 20,5cm3
d’acide ; cela correspond à l’équivalence acido-basique, l’amine et l’acide réagissant mole à mole.
1. En déduire la masse molaire de l’amine A et sa formule brute.
2. L’action de l’iodométhane sur l’amine A permet d’obtenir une amine secondaire, une amine tertiaire, ainsi
qu’un iodure d’ammonium quaternaire. Quelles sont les formules semi-développées possibles de A?
3. Par ailleurs, l’amine A comporte un atome de carbone asymétrique. Donner le nom de A.
4. Écrire les formules semi-développées des amines et de l’ion ammonium quaternaire obtenus par action de
l’iodométhane sur l’amine A. Les nommer. L’ion ammonium quaternaire présente-t-il les propriétés
nucléophiles ? Pourquoi ?
5. Écrire l’équation-bilan de la réaction entre l’amine A et l’eau. Qu’en déduire pour le pH de la solution
aqueuse obtenue ?

CORRECTION
EXERCICE 1
1. Formule moléculaire (ou brute) d’une monoamine saturée aliphatique primaire contenant n atomes de
carbone CnH2n+3N.
Expression, en fonction de n le pourcentage d’azote qu’elle contient.
𝑀𝑛 1400
%N = 𝑥100 = 14𝑛+17
𝑀
2. Formule moléculaire de cet azote
1400 2,9𝑥100 1400𝑥15
= => 14𝑛 = − 17 => 𝑛 = 4
14𝑛 + 17 15 290
L’amine a pour formule moléculaire : C4H11N.
Formules semi-développées
a) C4H9-NH2 ; b) C2H5-CH(NH2)-CH3 ; c) CH(CH3)2-CH2-NH2 ;
d) C(CH3)3-NH2.
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3. Les amines sont des bases faibles alors que l’hydroxyde de sodium est une base forte, donc
pH(amines) < pH(soude).
EXERCICE 2
1. Masse molaire de l’amine et sa formule brute
A l’équivalence on a na=C2V2=m/(M.V)
M = 73 g.mol-1
𝑚 7,5
Nombre de moles d’amine 𝑛 = 𝑀 = = 0,005
73
Soit CxH2x+3N la formule de l’amine
73= 14x+17 => n=4 donc C4H11N.
2. Vu les produits formés A est une amine primaire
a) C4H9-NH2 ;
b) C2H5-CH(NH2)-CH3 ;
c) C(CH3)3-NH2 ;
d) CH3-CH(CH3)-CH2-NH2.
3. A possède un carbone asymétrique, cela correspond à l’isomère b) : butan-2-amine.
4. Amine(II):C2H5-CH(NH-CH3)-CH3 N-méthylbutan-2-amine ; amine(III): C2H5-CH[N(CH3)2]-CH3
N,N-diméthylbutan-2-amine ; ion quaternaire : C2H5-CH[N+(CH3)3]-CH3 N,N,N-
triméthylbutan-2-ammonium.
L’ion quaternaire n’a pas de caractère nucléophile car l’atome d’azote n’a plus son doublet (électronique) non
liant.
5. C2H5-CH(NH2)-CH3 + H2O C2H5-CH(N+H3)-CH3 + OH-.
Les amines sont des bases faibles; le pH de la solution est supérieur à 7 à 25°C.

ACIDES CARBOXYLIQUES ET DERIVES

EXERCICE 1 :
L’hydrolyse d’un ester A donne naissance au cours d’une réaction lente un corps B et un corps C.
1. Étude du composé B.
1.1. Une première prise d’essai du corps B est oxydée par une faible quantité de permanganate de potassium
acidifié. Ce premier degré d’oxydation ménagée donne un composé B’ qui donne un précipité jaune avec la
2.4 D.N.P.H. Que dire de B’ ?
1.2. B’ donne un précipité rouge brique avec la liqueur de Fehling. Que dire des composés B’ et B ?
1.3. Une deuxième prise d’essai du composé B est oxydée par une grande quantité de permanganate de
potassium acidifié. Ce deuxième degré d’oxydation ménagée aboutit à
l’acide 2-méthylbutanoïque. Donner les formules semi-développées des corps B e B’ et écrire l’équation-
bilan de ce deuxième degré d’oxydation ménagée. On donne le couple MnO4-/Mn2+.
2. Étude du composé C.
En présence de chlorure de thionyle, on peut transformer le corps C en chlorure d’acyle C’. L’action de C’ sur
la méthylamine donne naissance à la N-méthyléthanamide.
Donner les formules semi-développées des différents corps cités et en déduire le nom et la formule semi-
développée du corps C.
3. Indiquer le nom et la formule semi-développée de l’ester A.
4. L’action de B sur C permet d’obtenir A, mais la réaction est limitée.
Pour la rendre complète, un élève propose d’utiliser (ion hydronium par exemple) et un autre de remplacer le
corps C par le corps C’. Qui a raison et pourquoi ?
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EXERCICE 2 :
Le chlorure d’acide résulte de la substitution d’un atome de chlore au radical hydroxyle dans le groupe
carboxyle –COOH.
1. Écrire les formules semi-développées des chlorures d’acide provenant des acides éthanoïque, butanoïque et
benzoïque (C6H5-COOH). Donner la formule générale du chlorure d’acide.
2. On prépare le chlorure d’éthanoyle par l’action du pentachlorure de phosphore (PCl5) sur l’acide éthanoïque.
Écrire l’équation de la réaction sachant qu’elle donne en plus du chlorure d’éthanoyle l’oxychlorure (POCl 3)
et le chlorure d’hydrogène (HCl).
3. Comme l’anhydride, le chlorure d’acide est employé pour la préparation des esters.
Écrire l’équation de la réaction d’estérification d’un alcool par le chlorure d’acide en utilisant les formules
générales. Quel est l’avantage de l’utilisation du chlorure d’acide à la place de l’acide carboxylique.
4. On fait réagir du chlorure d’éthanoyle sur le propan-2-ol. Écrire l’équation de la réaction en utilisant les
formules semi-développées et nommer l’ester formé.

CORRECTION
EXERCICE 1
1.1. Le composé B’ est un aldéhyde ou cétone.
1.2. B ‘ réagit avec la liqueur de Fehling : c’est un aldéhyde et le composé B est un alcool(I)
1.3. L’acide obtenu au cours de l’oxydation ménagée de B’ est 2-méthylbutanoïque de formule : CH3-CH2-
CH(CH3)-COOH donc les formules semi-développées des composés B et B’ sont respectivement : CH3-CH2-
CH(CH3)-CH2-OH 2-méthyl butan-1-ol et
CH3-CH2-CH (CH3)-CHO 2-methyl butanal
Les équations de l’oxydation ménagée de B’ sont :
Demi-équations :
MnO4- + 8H+ + 5e- ↦ Mn2+ + 4H2o
CH3-CH2-CH(CH3)-CHO + H2O ↦ CH3-CH2-CH(CH3)-COOH + 2H+ + 2e-
Equation-bilan : on multiplie la 1ere équation par (2) et la deuxième par (5) puis on fait la somme.
2MnO4- + 16H+ + 10e- ↦ 2Mn2+ + 8H2O
5CH3-CH2-CH (CH3)-CHO + 5H2O ↦ 5CH3-CH2-CH (CH3)-COOH + 10H+ + 10e-
-----------------------------------------------------------------------------------------------
2MnO4- + 6H+ + 5CH3-CH2-CH (CH3)-CHO ↦ 2Mn2+ +3H2O + 5CH3-CH2-CH(CH3)-COOH
2.1 chlorure thionyle SOCl2 ; N-méthyléthanamide: CH3-CO-NH-CH3
Méthylamine: CH3-NH2 , le corps C est : Acide éthanoïque : CH3-COOH
3- L ’ester A: CH3-COO-CH2-CH (CH3)-CH2-CH3 éthanoate de 2-méthylbutyle
4 C’est l’élève qui a proposé l’ajout du composé C’ qui a raison, car ce composé rend la réaction rapide-totale-
exothermique
EXERCICE 2 :
1- Les formules semi-développées des chlorures d’acide provenant de :
Acide éthanoïque CH3-COOH ↦ CH3-COCl
Acide butanoïque C3H7-COOH ↦ C3H7-COCl
Acide benzoïque C6H5-COOH ↦ C6H5-COCl
La formule générale du chlorure d’acide : R-COCl
2- L’équation de la réaction : CH3-COOH + PCl5 ↦CH3-COCl + POCl3 + HCl
3- L'équation de la réaction d'estérification d’un alcool par un chlorure d’acide :
R’-OH + R-COCl ↦R-COO-R’ +HCl
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L’avantage de l’utilisation de chlorure d’acide est l’obtention d’une réaction rapide et totale afin de
trouver une importante quantité d’ester.
4- L’équation de la réaction :
CH3-COCl + CH3-CH (OH)-CH3 ↦CH3-COO-CH(CH3)-CH3 + HCl
Le nom de l’ester: l’éthanoate de méthyléthyle ou l’éthanoate d’isopropyle.

CINÉTIQUE CHIMIQUE

EXERCICE 1 :

1. On mélange 36 g de propan-1-ol et 36 g
d’acide éthanoïque.
1.1. Écrire l’équation de la réaction en
précisant son nom. Calculer les nombres de
moles n1 d’alcool et n2 mis en présence
initialement.
2. On suit l’évolution de la composition du
mélange, on détermine à divers instants le
nombre de moles n d’acide éthanoïque
restant. Les résultats sont traduits par la
courbe ci-contre.
2.1. Quelle est la composition du mélange à
l’équilibre.
2.2 En déduire la valeur K de la constante
d’équilibre.
3. Calculer la vitesse instantanée de
formation de l’ester à l’instant t = 30 mn.
4. Calculer le temps de demi-réaction.
5. On voudrait obtenir 0,56 mol d’ester. Dans ce but on ajoute x mole de propan-1-ol au mélange
précédemment en équilibre.
5.1. Calculer x.
5.2. A partir de l’équilibre précédent, on élimine toute l’eau à mesure qu’il se forme. Quelle est la composition
du mélange final ?

EXERCICE 2

On mélange dans un bécher un volume V1 = 50 mL d’une solution d’iodure de potassium (K++I-) de


concentration C1 = 5.10-3 mol/L et un volume V2 = 75 mL peroxodisulfate de potassium (2K++S2O82-)
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De concentration C2 = 2.10-3 mol/L. la


solution devient progressivement
jaunâtre à cause de la formation du
diiode I2. On donne les potentiels
standards des couples redox intervenant
dans la réaction. Pour S2O82-/SO42-, E =
2,1 V. pour I2/I-, E = 0,54 V.
1. Écrire les demi-équations
électroniques et l’équation-bilan de la
réaction.
2. Calculer les concentrations initiales
des ions iodure [I-]0 et peroxodisulfate
[S2O82-]0. En déduire le réactif limitant.
3. On étudie la vitesse de formation du
diiode en fonction du temps ;

pour cela on opère des prélèvements du milieu réactionnel à différents instant t qu’on refroidit
immédiatement. L’ensemble des résultats donne la courbe de variation du diiode en fonction du temps
3.1. Pourquoi refroidit-on le prélèvement ?
3.2. Calculer la vitesse moyenne de formation du diiode entre les instants t1 = 10 mn et t2 = 55 mn. 3.3 Définir
la vitesse instantanée de formation du diiode et la calculer à l’instant t = 20 mn en déduire la vitesse de
disparition de l’ion iodure à cet instant.
3.4. Calculer le temps de la demi-réaction.

CORRECTION

EXERCICE 1

1. CH3-CH2CH2OH+CH3-COOH ↦ CH3-COO-CH2CH2CH3 + H2O


1.2 n2(CH3-COOH) =m/M=36/60=0.6 mol
n1(CH3-CH2CH20H)=m/M=36/60=0.6 mol
2.1 À l'équilibre
nac = 0.2 mol
nal = 0.2 mol
nester = 0.4 mol
neau = 0.4 mol
[𝐶5 𝐻10 𝑂2 ][𝐻2 0]
2.2 La constante d'équilibre 𝑘 = [𝐶
3 𝐻8 𝑂](𝐶2 𝐻4 𝑂2 )
(𝛩,4)2
AN : 𝑘 = (0,2)2
=4
3 la Vitesse a l’instant t = 30mn
De la courbe nous avons : on choisit les points : (0 ;0,4) ;(60 ;0,13) d’où
𝑛1 −𝑛1 0,13−0,4
𝑣𝐸 = − ( ) = −( ) = 144.10-3mmol.min-1
𝑡−𝑡1 60−0
L I V R E T D ’ E X E R C I C E S D E S C I E N C E S P H Y S I Q U E S - T S P a g e | 65

4. Le temps de demi réaction : t1/2= 10 min

5.1

Alcool + acide ⇋ ester + eau

t=0 0.2+x 0.2 0.4 0.4


teq 0.2+x-0.6 0.2-0.16 0.56 0.56
[𝐶5 𝐻10 𝑂2 ][𝐻2 0]
𝑘=
[𝐶3 𝐻8 𝑂](𝐶2 𝐻4 𝑂2 )

(0,5)2
𝑘= = 4
(0,2 + 3, −0,16)(0,2 − 0,16)

⇨ X= 1.92mol
5.2 Si on continue à éliminer l’eau formée, l’équilibre se déplace dans le sens 1 et la composition du mélange
à la fin de la réaction :
nes= 0,6 mol neau=0 nal=1.92 mol nac=0

EXERCICE 2 :
S2O82- + 2e- ⇋2SO42-
2I- ⇋ 2𝑒- + I2
L’equation bilan : 2I- + S2O82- ↦ I2 + 2SO42-2
Calcul des concentrations initiales :
𝐶1 𝑣1 𝐶1 𝑣1 mol 𝐶2 𝑣2
[𝐼]0 = = [𝐼]0 = = 2.10−3 ; [𝑆2 𝑂82− ]0 = = 1.2.10−3mol.L-1
𝑣 𝑣 L 𝑣

[𝐼]0
Comme [𝑆2 𝑂82− ]0 > c’est I- qui est le réactif limitant
2
3.1 on refroidit les prélèvements pour arrêter la réaction
3.2 la vitesse moyenne de formation du diiode entre les instants t1 et t2 . On utilise les
Deux points d’abscisses t1 et t2 de la courbe, on obtient
[𝐼2 ]2 −[𝐼2 ]1
Vm = soit Vm = 1.2 10-4 mol.L-1 .min-1
𝑡1 −𝑡2

3.3 Définition de la vitesse de formation de I2 c’est la dérivée de la concentration de I2 par rapport au temps
ce qui correspond au coefficient directeur de la tangente à la courbe au point d’abscisse t = 20mn.
𝑑[𝐼] [𝐼2 ]𝐵 −[𝐼2 ]𝐴
Soit VI2= =Vi2= = 1.9 10-4 mol.L-1 .min-1 vitesse de disparition de I-
𝑑𝑡 𝑡𝐵 −𝑡𝐴
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:
D’après l’équation-bilan on a :
𝑣(𝐼 − ) 𝑣(𝐼2 )
= => 𝑣(𝐼 − ) = 2𝑣(𝐼2 ) Numériquement : V(I-)=3.73 10-4 mol.L-1 .min-1
2 1
3.4 t1/2=12.5 mm d'après la courbe.

pH D’UNE SOLUTION AQUEUSE


EXERCICE 1
A 25°C, on mesure le pH de trois solutions aqueuses A, B et C ; on trouve : pHA=2,7 ; pHB = 5,8 ; pHC = 11,3
Déterminer les concentrations en ions hydronium et hydroxyde de chacune de ces solutions.

EXERCICE 2

Compléter le tableau suivant

CORRECTION
EXERCICE 1

Concentration en ions hydronium et hydroxyde de chacune des solutions


𝑘𝑒
[𝐻3 𝑂+ ] × [𝑂𝐻 − ] = 𝑘𝑒 ⟹ [𝑂𝐻 − ] = = 10𝑝𝐻−14
[𝐻3 𝑂+ ]

Solution A: pH= 2,7


−2,7
[𝐻3 𝑂+ ] = 10{ = 2.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ; [𝑂𝐻 − ] = 5.10−12 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1

Solution B: pH=5,8
−5,8
[𝐻3 𝑂+ ] = 10{ = 1,58.10−6 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ; [𝑂𝐻 − ] = 6.310−9 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1

Solution C: pH=11,3
−11,3
[𝐻3 𝑂+ ] = 10{ = 5.10−12 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 ; [𝑂𝐻 − ] = 2.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
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EXERCICE 2

ACIDES FORTS BASES FORTES


EXERCICE 1
On mélange 200 mL d’une solution S1 d’hydroxyde de sodium de pH = 10,7 avec 300 mL d’une solution S2
d’hydroxyde de sodium de pH inconnu. On obtient une solution dont le pH est égal à 11,3.
1) Déterminer le pH de la solution S2.
2) On mélange 400mL de la solution S1 avec 100 mL d’une solution S3 d’hydroxyde de sodium de pH égal à
12,3. Déterminer le pH de la solution obtenue.
EXERCICE 2
1)On dispose d’une solution de chlorure d’hydrogène de concentration molaire C=10-2mol.L-1, son pH est égal
à 2. Faire l’inventaire des espèces chimiques en solution et calculer leur concentration
2) Le chlorure d’hydrogène est-il un acide fort ? Justifier la réponse et écrire l’équation d’ionisation du
chlorure d’hydrogène dans l’eau.

CORRECTION

EXERCICE 1
On mélange 200 mL d’une solution S1 d’hydroxyde de sodium de pH = 10,7 avec 300 mL d’une solution S2 d’hydroxyde
de sodium de pH inconnu. On obtient une solution dont le pH est égal à 11,3.

1) Déterminons le pH de la solution S2.


𝐶1𝑉1 + 𝐶2𝑉2 10−3,3 𝑥0,2 + 10(𝑝𝐻−14) 𝑥0,3
[𝑂𝐻− ]𝑓 = = = 10(𝑝𝐻𝑓−14)
𝑉1 + 𝑉2 0,5
La résolution de cette équation donne une valeur du pH égale à 11,5

2) On mélange 400 mL de la solution S1 avec 100 mL d’une solution S3 d’hydroxyde de sodium de pH égal à 12,3.

Déterminons le pH de la solution obtenue.


𝐶1𝑉1 + 𝐶2𝑉2 10−3,3 𝑥0,4 + 10−1,7 𝑥0,1
𝑝𝐻 = 14 + 𝑙𝑜𝑔 = 14 + 𝑙𝑜𝑔 = 11,64
𝑉1 + 𝑉2 0,5
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EXERCICE 2
1) Espèces présentes : H2O, H3O+, Cl-, HO-, HCl ?
Concentrations molaires des espèces :
[H3O+] = 10-pH = 10-2mol.L- ; [HO- = 10-12 mol/L
Electroneutralité entraine : [Cl-] = [H3O+] = 10-2mol.L- = C=10-2mol.L-1, son pH est égal Conservation
de la matière : [HCl] ≈ 0
2) Le chlorure d’hydrogène est un acide fort puisque dans la solution obtenue par dissolution de HCl
dans l’eau est telle que : [HCl] ≈ 0 toutes les molécules de HCl introduites dans l’eau sont ionisées

Equation de dissolution : : HCl + H2O → H3O+ + Cl-

ACIDES ET BASES FAIBLES


EXERCICE 1
Toutes les solutions aqueuses sont à 25°C.
Données : - couple CH3COOH/CH3COO- : pKa1 = 4,7
- couple NH4+/NH3 : pKa2 = 9,2
- couple CH3NH3+/CH3NH2 : pKa3 = 10,7
- masses molaires atomiques: M(C) = 12 g.mol-1 ; M(H) = 1 g.mol-1 ; M(N)=14g.mol-1.

1. On dispose d'une solution SA d'acide éthanoïque CH3COOH de concentration CA= 1,0 10-2 mol.L-1 et de pH
= 3,4.
1.1. Rappeler la définition d'un acide au sens de Brønsted.
1.2. L’acide éthanoïque est un acide faible (ԏ <1). Justifier cette affirmation par un calcul.
1.3. Écrire l'équation-bilan de la réaction de l'acide éthanoïque avec l'eau.
1.4. Donner l'expression de la constante d'acidité Ka associée au couple acide éthanoïque / ion éthanoate.
2. On dispose de deux solutions de bases faibles :
● une solution SB1 d'ammoniac NH3 ;
● une solution SB2 de méthylamine CH3NH2.
L‘ammoniac est-elle une base plus faible que la méthylamine ?
Justifier la réponse en utilisant les données.
3. On mélange un volume VA= 60 mL de la solution SA d'acide éthanoïque à un volume VB1 = 20 mL de la
solution SB1 d'ammoniac de concentration CB1=2,0.10-2 mol.L-1.
La mesure du pH est de 5,0.
Sur un axe gradué en pH, placer les domaines de prédominance des 4 espèces acido-basiques concernées.
Quelles sont les espèces qui prédominent à pH=5,0 ?
4. On mélange maintenant un volume V’A = 10 mL de solution SA d'acide éthanoïque à un volume VB2 = 20
mL de la solution SB2 de méthylamine de concentration CB2 = 1,5 10-2 mol.L-1.
4.1. Calculer les quantités de matière d'acide éthanoïque et de méthylamine avant toute réaction.
4.2. Écrire l'équation-bilan de la réaction qui se produit. Montrer que cette réaction peut être considérée comme
totale.
4.3. Calculer les quantités de matière de chaque espèce après réaction et en déduire leur concentration molaire
dans le mélange.
4.4. En utilisant le pKa du couple CH3NH3+/CH3NH2 , calculer le pH de la solution.
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EXERCICE 2
Toutes les solutions sont prises à 25°C et le pKe=14
En dissolvant chacune des trois bases B1, B2 et B3 dans de l'eau pure, on prépare respectivement trois
solutions S1, S2 et S3 de concentrations initiales identiques C1=C2=C3. On oublie de coller une étiquette
portant le nom de la solution sur chaque flacon. Seule l'une des bases correspond à une base forte (l'hydroxyde
de sodium NaOH), chacune des deux autres étant une base faible.
Pour identifier chaque solution, on mesure son pH et on porte les résultats dans le
tableau ci-contre :
1.1Classer les bases B1, B2 et B3 par ordre de force croissant, justifier le
choix adopté.
1.2En déduire celle des trois bases qui correspond à NaOH. Déterminer la valeur de la concentration de sa
solution.
2.1 Exprimer le pKa d'une solution de base faible B en fonction de son pH, de sa concentration initiale C et
du pKe. B étant l'une des bases faibles utilisées dans l'expérience décrite ci-dessus. On supposera que suite à la
dissolution la concentration de base restante est pratiquement égale à C.
2.2Calculer le pKa de chacune des deux bases faibles.
2.3 Identifier chacune des deux bases faibles en utilisant la liste des
valeurs de pKa de quelques bases consignées dans le tableau ci-contre :

CORRECTION

Exercice 1
1 a) Cours
1 b) Si l’acide est fort, sa réaction sur l’eau est totale : la concentration des ions oxonium H3O+ est égale à celle de l’acide. On aurait
donc [ H3O+ ] = CA = 10 –2 mol.L-1. Donc pH = 2. Or le pH n’est que de 3,4. Donc l’acide n’est pas totalement dissocié dans l’eau :
c’est un acide faible.
1 c) CH3-COOH + H2O = CH3-COO– + H3O+
1 d) [CH3-COO– ]éq × [ H3O+ ]éq
Ka =
[CH3-COOH ]éq
2) L’ammoniaque NH3 est une solution moins basique que CH3-NH2 car pKa2 < pKa3
3) pH = 5 les espèces dominantes sont CH3-COO– et NH4+

4 .1. nCH3COOH = 0,0001 mol et nCH3NH2 = 0,0003 mol


4 .2.CH3-COOH + CH3-NH2 → CH3-COO – + CH3-NH3+ K = Ka1 / Ka2 = 10 -4.7 / 10 -10.7 = 106
3
Comme K >> 10 la réaction est supposée totale.
4.3.En fin de réaction on obtient : ( volume final V f = 10 + 20 = 30 mL )
nCH3COOH = 0 mol ( réactif limitant ) Donc [CH3-COOH ]f = nCH3COOH / Vf = 0 / 0,03 = 0 mol.L-1
nCH3NH2 = 2 × 10 –4 mol et [CH3-NH2 ]f = nCH3NH2 / Vf = 6,67 × 10 –3 mol.L-1
–4
nCH3COO- = 1 × 10 mol et [CH3-COO– ]f = nCH3COO- / Vf = 3,33 × 10 –3 mol.L-1
nCH3NH3+ = 1 × 10 –4 mol et [CH3-NH3+ ]f = nCH3NH3+ / Vf = 3,33 × 10 –3 mol.L-1
4.4. pH = pKa + log [CH3-NH2 ] / [CH3-NH3+ ] = 10,7 + log(2). D’où pH = 11,0

EXERCICE 2
1.1.A concentration égale la base la plus forte est celle qui a le pH le plus élevé :S2>S1>S3
1.2. NaOH =>S2.
On a: pH2=14+logC => C=10pH2-14 ; C=0.1mol.L-1.
2.1.Expression de pKa
Equation d’ionisation de B:
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B+H2O →BH+ +OH-


EC: B ; BH+ ; OH- ; H3O+.
[H3O+]=10-pH
[OH-]=10pH-14
[H3O+]«[OH-]
EEN : [H3O+]+[BH+]=[OH-]=>[BH+]=[OH-]-H3O+] d’où [BH+]≈[OH-]
CM: C=[BH+]+[B] =>[B]=C d’après l’énoncé
Ka=[H3O+]*[B]/[BH+]
Ka=10-pH*C/10pH-14
Ka=C*10-2pH+14
pKa= -logKa
pKa= -log(C*10-2pH+14)= -logC+2pH-14
pKa= -logC+2pH-pKe
2.2. Calcul du pKa des deux bases faibles
pKa1=-log0.1+2*11.1-14 pKa1=9.2
pKa3=-log0.1+2*10.6-14 pKa3=8.2
2.3.Identification des deux bases faibles
B1: Ammoniac ;
B3: Morphine.

RÉACTION ACIDE FORT /BASE FAIBLE ET VISE VERSA

EXERCICE 1
On considère une solution S d'une amine notée B.
1. Écrire l'équation bilan de la réaction de B avec l'eau.
2. On dose un volume V=10 mL de la solution S à l'aide d'une solution S' d'acide chlorhydrique de
concentration molaire volumique Ca=5.10-2mol/L.
2.1. Écrire l'équation de la réaction de ce dosage.
2.2. L'équivalence acido-basique est obtenue lorsqu'on verse Va=20 mL de la solution
S' d'acide chlorhydrique. Calculer la concentration volumique molaire de la solution S.
2.3. Sachant que le pH de la solution S vaut 1 1 ,8 ; déterminer le pKa du couple acide base.
3. Pour obtenir 1L de la solution S' d'acide chlorhydrique, on dilue un volume V0 d'une
solution commerciale d'acide chlorhydrique de masse volumique 1190 g/L à 30% en masse d'acide
chlorhydrique. Calculer V0.
4. On obtient 0,5 L de la solution S en dissolvant 2,25g de cette amine. Quelle est la masse molaire de cette
amine B? Donner les formules semi développées possibles de B. Préciser leurs classes et leurs noms.

EXERCICE 2
Toutes les solutions aqueuses sont à 25°C
Données : pKA ( CH3COOH / CH3COO – ) = 4,8
pKA ( H2O / HO – ) = 14,0
Densité du vinaigre étudié : d = 1,05
Masse molaire acide acétique : 60,0 g.mol-1
Par définition, le degré d’acidité du vinaigre est la masse exprimée en gramme d’acide acétique pur contenue
dans cent grammes de vinaigre.
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On se propose de déterminer le degré d’un vinaigre acheté dans le commerce en dosant 10,0 mL d’une solution
diluée 10 fois de ce vinaigre par une solution aqueuse de soude
de concentration CB = 0,100 mol.L-1.
Soit CA la concentration du vinaigre dilué 10 fois.
Lors du dosage, on obtient la courbe pH = f (VB) suivante :
1. Écrire l’équation de la réaction du dosage.
2. Calculer la valeur de sa constante d’équilibre K.
3. Déterminer sur la courbe le volume VE de soude versée à
l’équivalence.
4. En déduire la valeur de CA et le degré d’acidité du vinaigre
commercial.

CORRECTION
EXERCICE 1
1-L'équation-bilan de la réaction de dissociation de B dans l’eau

𝐵 + 𝐻2 𝑂 ↔ 𝐵𝐻 + + 𝑂𝐻 −

L’équation du dosage:𝐵 + 𝐻3 𝑂+ → 𝐵𝐻 + + 𝐻2 𝑂

Calcul de la concentration de la solution S


𝐶𝑎 𝑉𝑎
A l’équivalence on a :𝑛𝐵 = 𝑛𝐻3 𝑂+ ⟹ 𝐶𝐵 = 𝑉𝐵
= 10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1

Détermination de pKa
[𝐵]
𝑝𝐾𝑎 = 𝑝𝐻 −𝑙𝑜𝑔 𝑙𝑜𝑔 = 10,6
[𝐵𝐻 + ]

Calcul de Vo
30. 𝑚
𝑛′ 𝑎 = 𝐶𝐴 𝑉 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑚 = 𝜌𝑉𝑜 ; 𝑉𝑜 = 5,1𝑚𝐿
100. 𝑀
4- Calcul de la masse molaire de l’amine
𝑛 𝑚 𝑚
𝐶𝑏 = = ⟹𝑀= = 45𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝑉 𝑀. 𝑉 𝐶𝑜 𝑉

D’où la formule brute est: 𝐶2 𝐻7 𝑁; 𝑓𝑠𝑑: 𝐶𝐻3 − 𝑁𝐻 − 𝐶𝐻3

Nom : diméthylamine (amine secondaire )

EXERCICE 2
1. La soude est une solution aqueuse d’hydroxyde ( OH– ) de sodium ( Na+ ), ce dernier ion étant spectateur lors de
cette réaction acido-basique. De plus, comme il s’agit d’une réaction de dosage, elle est nécessairement totale. Donc,

l’équation bilan est :

2. On sait que avec le couple de l’acide éthanoïque comme couple 1.

Donc :
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3. D’après la méthode des tangentes, on obtient graphiquement : VE = 15 mL. (Il n’est pas possible, au vu de l’axe
des abscisses d’avoir plus de 2 chiffres significatifs ici)

4. A l’équivalence lors d’un dosage acido-basique, on a ce qui conduit à :

L’application numérique donne :


Le degré d’acidité est, comme le précise l’énoncé, la masse d’acide éthanoïque contenue dans 100 g de vinaigre.
La densité du vinaigre considéré ici est : d = 1,05.
Donc sa masse volumique est ρ = 1050 g.L-1. On peut en déduire le volume de 100 g de ce vinaigre :

Il faut donc calculer la masse d’acide éthanoïque contenue dans 95,2 mL de ce vinaigre :
On sait que la concentration du vinaigre acheté est 10 fois celle de la solution de vinaigre dosée,
c'est-à-dire : C = 10 × CA = 1,5 mol.L-1
Donc le nombre de moles d’acide éthanoïque dans 95,2 mL est :
n = C × V = 1,5 × 0,0952 =0,14 mol.
D’où la masse de cet acide est m = n × M = 0,14 × 60,0 = 8,6 g. Ce vinaigre est donc à 8,6 °
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ACIDES 𝜶-AMINÉS
EXERCICE 1
1.L’alanine est un acide α-aminé dont la composition centésimale massique est la suivante :
C : 40,45 ; H : 7,87 ; O : 35,96
La molécule d’alanine comporte un seul atome d’azote.
1.1. Déterminer la formule semi-développée de l’alanine et donner le nom systématique. La molécule
d’alanine est-t-elle chirale ?
1.2. Écrire la formule de l’ion mixte dipolaire présent dans une solution aqueuse d’alanine. Donner le terme
général désignant cet ion.
1.3.Donner les deux couples acide-base correspondant à cet ion mixte en solution aqueuse puis attribuer à
chacun d’eux le pKA lui correspondant : pKA1 = 2,3 ; pKA2 = 9,9
Quelle est l’espèce chimique relative à l’acide α-aminé à pH = 2 ; pH = 6 ; pH = 11 ?
2. On forme un dipeptide par condensation d’une molécule d’un acide α-aminé et d’une molécule d’alanine.
Le dipeptide obtenu est tel que l’alanine est l’acide aminé N-terminal.
2.1. Écrire l’équation de cette réaction de condensation en mettant en évidence les fonctions activées ou
bloquées.
2.2. Déterminer la formule semi-développée complète et le nom systématique de l’acide α-aminé sachant que
la masse molaire du dipeptide formé est M = 174 g.mol-1.

EXERCICE 2
La leucine et l’isoleucine sont deux acides α-aminés de même formule
dont les groupes alkyles diffèrent.
Le groupe alkyle de la leucine est noté RL et celui de l’isoleucine RI
1. La masse molaire des deux acides α-aminés est M = 131 g.mol-1. En déduire la formule brute du groupe
alkyle.
2. Les groupes RL et RI possèdent chacun une seule ramification. La leucine comporte un carbone
asymétrique et l’isoleucine en comporte deux.
2.1. Écrire la formule développée de chacun des deux acides α-aminés.
2.2. Donner la représentation de FISCHER des deux énantiomères de la leucine et préciser ses isomères L et
D.
3. Montrer que la réaction de condensation de la leucine sur l’isoleucine conduit formellement à deux
dipeptides P1 et P2 (On ne tiendra pas compte de l’isomérie optique ni dans cette question, ni dans les questions
suivantes)
4. En fait, la réalisation expérimentale de la réaction entre la leucine et l’isoleucine conduit à quatre dipeptides.
Pourquoi ?
5. On désire synthétiser un des dipeptides P1 ou P2. Indiquer succinctement quels sont les moyens
expérimentaux qui permettent de n’obtenir que P1 (ou P2).
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CORRECTION
EXERCICE 1
1.1.Déterminons la F.S.D de l’alanine :
%N=100-(40.45 +7.87+35.96)=15.72 ; M=1400/15.72=89.05g.mol-1

F.G : CxHyOzN ; x=40.45*M /1200 ; x=3 ; De même :y=7 et z=2 ; F.B: C3H7NO2

F.S.D de l’alanine : CH3-CH(NH2)-COOH ; Nom :Acide 2-aminopropanoïque ; oui elle est chirale.
1.2. Formule de l’ion dipolaire : CH3-CH(NH3+)-COO- ; Terme général :Amphion ou Zwitterion.
1.3. Les deux couples acide-base correspondant :
CH3-CH(NH3+)-COOH | CH3-CH(NH3+)-COO- =>pKA1=2.3;
CH3-CH(NH3+)-COO- | CH3-CH(NH2)-COO- =>pKA2=9.9 (où l’Amphion est la base correspond au
pka le plus petit et le plus grand lorsqu’il est l’acide)

2.1. Equation bilan de la réaction de condensation :


2.2.Formule semi-développée de l’acide α-aminé
Dipeptide P : NH2-CH(CH3)-C0-NH-CH(R)-COOH
M(P)=14n+146=174==> n=2 ; R:-C2H5
F.S.D de l’acide l’acide α-aminé : CH3-CH2-CH(NH2)-COOH ; Nom : Acide 2-aminobutanoïque
EXERCICE 2
1. Formule brute de l’alkyle : M[CnH2n+1-CH(NH2)-COOH]=14n+75=131==> n=4 ; R :--C4H9
2.1. Formules semi-développées des deux acides α-aminés :

2.2. Représentation de FISCHER des deux


énantiomères de la leucine :

3.

4. La réaction conduit à quatre(4) peptides parce que deux molécules de leucine ou d’isoleucine peuvent
réagir entre elles.
5. Supposons qu’on désire synthétiser seul P1, il faut :
● Bloquer les fonctions acide carboxylique de l’isoleucine et amine de la leucine.
● Activer la fonction –COOH de la leucine en le transformant en chlorure d’acyle.
● Après la réaction, régénérer les fonctions bloquées.
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