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ETAT-MAJOR GENERAL DES ARMEES

ETAT-MAJOR DE L’ARMEE DE L’AIR


ECOLE DE L’ARMEE DE L’AIR Thiès, le 21/05/2017

PLUS HAUT

EN PERSEVERANT

Concours direct d’admission d’élèves sous-officiers d’active à l’Ecole de l’Armée de l’Air


(EAA)

Epreuve : Sciences Physiques

Durée : 04 heures

Coefficient : 04

Exercice 1 (6pts)

Les réactions d'oxydo-réduction ont de nombreuses applications en chimie :


 elles permettent de fabriquer des piles, des batteries. Une des plus anciennes est la pile
Daniell qui n'est guère utilisée aujourd'hui excepté dans un but pédagogique. Les piles
alcalines et les piles rechargeables ont atteints des niveaux de performance bien
supérieurs ;
 elles sont utilisées pour réaliser de nombreux dosages. C'est le cas de la manganimétrie et
surtout de l'iodométrie qui est très utilisée en chimie des solutions ;
 elles permettent d'expliquer les problèmes de corrosion et ainsi d'y remédier ;
 les traitements électrolytiques ou des métaux sont déposés par électrolyse.

L’objectif de cet exercice est d’étudié l’action du fer (II) sur l’aluminium.

Pour cela, on verse de l’aluminium en grenaille dans 50 mL de solution de sulfate de fer (II) de
concentration molaire c = 0,30 mol/L. Il se produit la réaction suivante :
3 +¿+ Fe ¿
2+¿→ Al ¿
Al+ Fe

1.1. Définir les mots suivants: oxydant, réducteur, oxydation et réduction.

1.2.1. Ecrire les demi-équations électroniques.

1.2.2. En déduire l’équation bilan qui se produit.

1.3. Quelle masse d’aluminium faudra-t-il verser pour faire disparaître tous les ions fer(II) de la
solution ?

1.4. Quel volume de solution de soude de concentration molaire 1,5 mol/L faudra-t-il verser pour
précipiter la totalité des ions aluminium Al3+ en solution ?

On donne Fe2+ / Fe et Al3+ / Al.


Exercice 2 (6pts)

La chimie organique est la chimie des composés du carbone, que ces composés soient naturels
ou artificiels. Outre que le carbone, les composés organiques contiennent un nombre limité
d’éléments : hydrogène, azote, oxygène, phosphore, chlore, etc. L’objectif de cet exercice est de
déterminer la composition d’un composé organique.

Un composé organique A toxique, cancérigène et pouvant exploser au moindre choc, est


essentiellement formé de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et d’azote.

La destruction d’une masse m = 125,00 mg de A, produit une masse m1 = 154,92 mg de dioxyde


de carbone et une masse m2 = 15,86 mg d’eau.

Par ailleurs, la destruction d’une même masse de A produit un volume V = 2,166.10-5 m3 de


diazote ; volume mesuré dans les conditions où la température vaut 27°C et la pression 1,013.10 5
Pa.

2.1. Déterminer la composition centésimale massique du composé A.

2.2. Sachant que la densité de vapeur du composé A est voisine de 7,344, déterminer sa masse
molaire et en déduire sa formule brute.

2.3. En présence de lumière, une mole de A peut fixer trois moles de dichlore pour donner un
composé B. A peut aussi réagir avec le dibrome en présence de tri bromure de fer pour donner un
produit de substitution C contenant en masse 53,33% de brome.

2.3.1. Que peut-on dire du composé A ?

2.3.2. Ecrire les formules semi-développées possibles de A et les nommer.

2.3.3. Quelle(s) est (sont) la (les) formule(s) semi-développée(s) possible(s) de B ?


Traduire par une équation sa formation.

2.3.4. Déterminer la formule brute de C puis écrire sa formule semi-développée et le


nommer. Traduire par une équation sa formation.

2.4. De quel hydrocarbure D peut-on partir pour obtenir A ? Ecrire l’équation-bilan de la réaction
correspondante.

2.5. Quel composé organique E obtient-on par action de D sur le monochlorométhane en


présence de AlCl3 ? Ecrire l’équation-bilan de la réaction et donner le nom du composé E.

Données : Masses molaires atomiques en g.mol -1 : H = 1 ; C = 12 ; N = 14 ; O = 16 ; Br = 80.


Constante des gaz parfaits : R = 8,31S.I.

Exercice 3 (6pts)

Un solide assimilable à un point matériel, de masse m = 100 g, glisse sur une piste formée de
trois parties AB, BC et CD. La partie AB est arc de cercle de rayon R = 5 m et de centre O, BC
est une partie rectiligne horizontale de longueur l = 5 m et CD est une partie rectiligne lisse. On
donne θ = 30°.
3.1. Calculer l’énergie potentielle de pesanteur du solide aux points A, B et C. On choisira l’état de
référence des énergies potentielles le plan horizontal passant par B, C et D ; et l’origine des
altitudes en B.

3.2. Le solide part de A sans vitesse initiale.

3.2.1. Calculer son énergie mécanique en A.

3.2.2. Que devient cette énergie en B si les frottements sont négligeables ?

3.2.3. Calculer alors dans ces conditions, la vitesse du solide en B et C.

3.3. En réalité sur le plan BC, il existe des forces de frottement d’intensité constante f. Ainsi, le
solide arrive en C avec une vitesse V C = 1,66 m/s. Calculer alors l’intensité des forces de
frottement.

3.4. En C, est placé horizontalement un ressort de raideur K = 100 N/m dont l’extrémité libre
coïncide avec le point C et l’autre extrémité étant fixe en D. Calculer la compression maximale x 0
du ressort.

O
θ
A

Ep = 0
B C D

Exercice 4 (5pts)
Entre les plaques verticales P1 et P2 distantes de d = 16 cm est appliquée une différence de

potentiel de valeur absolue P1


|V −V |=80V
P2 .
4.1. Un électron animé d’une vitesse V1 = 5.10 6 m.s-1 est émis du trou T1 de la plaque P1 et se
dirige en ligne droite vers la plaque P2 (voir figure).

4.1.1. Déterminer le signe de la différence de potentiel VP1-VP2 entre les plaques P1 et


P2.

4.1.2. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrostatique E 0 entre les
plaques P1 et P2 et le représenter.

4.1.3. Calculer le travail de la force électrostatique F pour faire passer l’électron de la
plaque P1 à la plaque P2. En déduire la vitesse V2 avec laquelle l’électron arrive au trou
T2.

4.1.4. Calculer en joule puis en KeV l’énergie cinétique de la particule à son arrivée au trou
T2.
4.2. A la sortie du trou T2 l’électron pénètre avec la vitesse V2 entre les plaques A et B

horizontales ou règne un champ électrostatique uniforme E représenté dans la figure. L’électron
entre par le point O situé à égale distance des deux plaques. La distance entre les deux plaques A
et B est d = 8 cm. Lorsque la tension U AB = 500 V, l’électron sort de l’espace champ en un point S
tel que O’S = 1,5 cm.

4.2.1. On prend l’origine des potentiels V0 = 0 du point O, calculer VS potentiel


électrostatique du point S.

4.2.2. Déterminer Ep(O) et Ep(S) énergies potentielles électrostatiques de l’électron en O et


en S.

Données : e = 1,6.10-19 C ; me = 9,1.10-31 Kg ; 1eV = 1,6.10-19 J

Exercice 5 (6pts)

La calorimétrie est la partie de la thermodynamique qui a pour objet la mesure des quantités
de chaleur. On utilise pour cela un calorimètre qui est un appareil destiné à mesurer les échanges
de chaleur.

A- Un calorimètre, parfaitement isolé, renferme une masse m 1 = 250 g d’eau à la température


t1 = 17,6 °C. On y ajoute une masse m 2 = 150 g d’eau à la température t 2 = 26,2 °C. La
température d’équilibre est t = 20,7 °C.

1°) Déterminer la capacité thermique K du calorimètre et de ces accessoires.

2°) Dans le système précédent, on introduit, après l’avoir soigneusement essuyé, un morceau de
glace fondante. L’augmentation de masse du calorimètre est ∆m = 25,0 g. Après fusion de la
glace, la température finale se stabilise à la valeur t’ = 15,0°C. Déterminer la chaleur latente de
fusion de la glace ?

ceau = 4,18.103J.kg-1.K-1 ; cglace = 2,1.103J.kg-1.K-1.

B- Un calorimètre de capacité thermique négligeable contient 100 g d’eau à 20° C. On y


introduit un morceau de glace de masse 20 g initialement à la température 0° C.

1°) Monter qu’il ne reste pas de la glace lorsque l’équilibre thermique est atteint. Calculer la
température d'équilibre.

2°) Dans le système précédent, on ajoute alors un second morceau de glace de masse 20 g dont
la température est de -18° C.

a) Montrer que, lorsque l’équilibre thermique est atteint, il reste de la glace.


b) En déduire la température d’équilibre.

c) Calculer la masse de glace restante.

d) Calculer alors la masse d’eau liquide.

Capacité thermique massique de l’eau liquide : ce = 4190 J.kg-1K-1

Chaleur latente de fusion de la glace à 0°C : L = 3,34.105 J.kg-1.

Capacité thermique massique de la glace : cglace = 2,1.103J.kg-1.K-1.

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