ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ÉDUCATION

LA S C I E N C E E T LA C U L T U R E

RAPPORT
DU

DIRECTEUR
GÉNÉRAL
SUR L'ACTIVITÉ D E L'ORGANISATION
E N 1959

Présenté aux Etats membres

et au Conseil exécutif
conformément à Particle VI.3. b
de VActe constitutif

U N E S C O
Publié en 1960 par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation,
la science et la culture, place de Fontenoy, Paris 7e.
Composé dans les ateliers de ¡'Unesco.
Imprimé parlFMRP, Parts.

© Unesco 1960
CPG.60/I. 14/F
 TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : RELATIONS AVEC LES ETATS M E M B R E S

ET LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

Chapitre 1. Relations avec les Etats membres et les Commissions nationales

A. Relations avec les Etats membres 3

1. Nouveaux Etats membres et membres associés 3
2. Délégations permanentes et fonctionnaires
chargés de la liaison avec l'Unesco 3
3. Visites aux Etats membres 4
4. Visites au Siège de l'Unesco 5
B. Relations avec les Commissions nationales . . . . 6
1. Nouvelles Commissions nationales 6
2. Réorganisation de commissions nationales, création de nouveaux comités,
modifications de la composition des commissions et de leur secrétariat 6
3. Conférences nationales de Commissions nationales 6
4. Assistance aux Commissions nationales 7
a. Stages de secrétaires de Commissions nationales au Siège de l'Unesco 7
b. Missions de fonctionnaires du Siège auprès
des gouvernements et des Commissions nationales 7
c. Aide financière et technique apportée aux conférences régionales
des Commissions nationales 7
d. Concours financier et technique apporté
à certaines Commissions nationales 8
e. Traduction, adaptation et édition
de publications et documents de l'Unesco 8
f. Guide et répertoire des Commissions nationales 8

Chapitre 2. Relations avec l'Organisation des Nations Unies,

les Institutions spécialisées et l'Agence internationale de l'énergie atomique

A. Organisation des Nations Unies - 9

1. Développement économique 9
a. Equilibre du développement économique et social 9
b. Financement du développement économique 9
c. Coopération avec les Commissions économiques régionales 9
d. Coopération scientifique et développement économique 10
e. Nouvelles sources d'énergie 11
f. Fonds spécial 11
2. Développement social 11
a. Etude internationale des programmes d'action sociale 11
b. Habitations à bon marché et installations collectives connexes 11
3. Droits de l'homme 12
a. Liberté de l'information 12
b. Projet de déclaration des droits de l'enfant 13
c. Mesures discriminatoires dans le domaine de l'éducation 13

ni
 d. Accès des femmes à l'éducation et à la profession enseignante 13
e. Services consultatifs dans le domaine des Droits de l'homme 13
4. Espace extra-atmosphérique 13
5. Désarmement général et complet 14
6. Territoires sous tutelle et non autonomes 14
a. Territoires sous tutelle 14
b. Territoires non autonomes 15
7. Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef) 16
8. Office de secours et de travaux des Nations Unies
pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) 17
B. Institutions spécialisées 17
1. Organisation internationale du travail (OIT) 17
2. Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) 17
3. Organisation mondiale de la santé (OMS) 18
4. Organisation météorologique mondiale ( O M M ) 18
C. Agence internationale de l'énergie atomique 18
D. Problèmes de coordination 19
1. Généralités 19
2. Action concertée 19
3. Evaluation des programmes 19

Chapitre 3. Relations avec les autres organisations internationales

A. Organisations intergouvenementales 21
B. Organisations internationales non gouvernementales 22
1. Mise en oeuvre des décisions prises par
la Conférence générale lors de sa dixième session 22
2. Consultations 23
3. Exécution de projets particuliers 23
4. Comité des organisations non gouvernementales coopérant avec l'Unesco 24
5. Groupes de travail 24
6. Subventions 25

D E U X I E M E PARTIE : E X E C U T I O N D U P R O G R A M M E

Chapitre 1. Education

Introduction 29
A . Coopération avec des organisations et des institutions internationales d'éducation 30
B . Centre d'information et services consultatifs 31
1. Action en faveur des centres nationaux d'information pédagogique 31
2. Programme de participation : centres d'information 32
3. Assistance technique 32
4. Documentation et enquêtes 32
5. Diffusion d'informations techniques 33
C . Services spéciaux pour l'avancement de l'éducation 34
1. Instruments internationaux concernant
la discrimination dans le domaine de l'enseignement 34
2. Services consultatifs à l'intention de l'Organisation des Nations Unies 35
a. Conseil de tutelle 35
b. Comité des renseignements relatifs aux territoires non autonomes 35
3. Egalité d'accès à l'éducation : accès des femmes à l'éducation 35
a. Collaboration avec la Commission de la condition de la femme
et les organisations non gouvernementales 35
b. Accès des femmes à l'éducation en Afrique tropicale 36
4. Education pour la compréhension et la coopération internationale 36
a. Enseignement relatif aux Nations Unies et aux Droits de l'homme 36
b. Ecoles associées 37
5. Développement des recherches pédagogiques 39
6. Langues 39
7. Emploi des méthodes audio-visuelles à des fins éducatives 40

IV
D. Education scolaire 41
1. Adaptation de l'enseignement aux besoins de l'individu et de la société 41
a. Etudes et recherches de psychopédagogie 41
b. P r o g r a m m e s scolaires 41
c. Réforme de l'enseignement 41
d. Enquête sur les besoins des pays arabes en matière d'éducation 41
e. Assistance technique 42
2. Enseignement primaire 42
a. Bâtiments scolaires 42
b. Planification et administration de l'enseignement 42
c. Enquête sur les besoins des pays d'Asie en matière d'éducation 42
d. Formation professionnelle et condition des maîtres 43
e. Assistance technique au titre de l'enseignement primaire pour tous 43
f. Assistance technique au titre de la formation des maîtres 43
3. Enseignement général et technique du second degré . . '. 44
a. Enseignement général 44
b. Enseignement professionnel et technique 44
c. Assistance technique au titre de l'enseignement
professionnel et technique du second degré 45
4. P r o g r a m m e régional d'Afrique tropical 45
a. Enquete sur les besoins d'ordre pédagogique
de l'enseignement primaire et secondaire 45
b. Stage d'études à l'intention d'administrateurs de l'enseignement technique 46
5. Enseignement supérieur 46
6. Conférence internationale de l'instruction publique 47
7. Assistance en matière d'éducation aux réfugiés arabes de Palestine 47
E . Education extrascolaire 49
1. Textes de lecture 49
2. Centres internationaux d'éducation de base 49
a. Centre d'éducation de base pour l'Amérique latine ( C R E F A L ) 50
b. Centre d'éducation de base pour les Etats arabes (ASFEC) 51
c. Participation aux activités des Etats m e m b r e s 51
d. Assistance technique : éducation de base 51
F . Education extrascolaire des jeunes et des adultes 52
1. Documentation et études 52
2. Conférence mondiale sur l'éducation des adultes 52
3. Aide aux entreprises d'éducation des adultes 53
4. Aide aux entreprises d'éducation des jeunes 53
5. P r o g r a m m e de participation 53
6. Le rôle du sport dans l'éducation 54
G . Projets spéciaux d'assistance technique 54
1. Formation des maîtres en Thaïlande 54
2. Formation des maîtres au Cambodge 55
R é s u m é budgétaire 56

Chapitre 1A. Projet majeur relatif à l'extension de l'enseignement primaire

en Amérique latine (Formation des maîtres)

Introduction 61
A . Comité consultatif inter gouvernemental 61
B . Planification de l'enseignement et extension de l'enseignement primaire 62
1. Planification de l'enseignement 62
2. Stage interaméricain de formation relatif
à la planification de l'éducation (Bogota) 62
3. Stage de formation relatif aux statistiques de l'enseignement (Madrid) 62
4. Etude relative aux problèmes de l'enseignement primaire 62
5. Assistance technique pour l'extension de l'enseignement du premier degré 63
6. Assistance technique pour les services statistiques de l'enseignement 63
C . Formation des instituteurs primaires 63
1. Ecoles normales associées 63
2. Assistance technique : formation des maîtres de l'enseignement primaire 63

V
D. Formation des spécialistes de l'enseignement 64
1. Universités associées 64
2. Stages d'études à l'intention des inspecteurs de l'enseignement 64
3. Assistance technique : formation des spécialistes de l'enseignement 64
4. Formation des professeurs d'école normale :
Centre interaméricain d'éducation rurale (1AREC) de Rubio (Venezuela . . . 65
E . Programme de bourses 65
1. Formation à l'étranger 65
F . Mesures d'ordre général 66
1. Comités nationaux 66
2. Information du public 66
3. Etudes du milieu 67
4. Consultations avec des Etats membres 67
Résumé budgétaire 67

Chapitre 2. Sciences exactes et naturelles

Introduction 69
A . Développement de la coopération scientifique internationale 70
1. Coopération avec les organisations internationales 70
a. Conseil international des Unions scientifiques (ICSU) 71
b. Conseil des organisations internationales des sciences médicales (CIOMS) 71
c. Union des Associations techniques internationales (UATI) 72
d. Fédération des services astronomiques et géophysiques (F AGS) 73
e. Union internationale pour la conservation
de la nature et de ses ressources (IUCN) 73
f. Comité spécial de l'Année géophysique internationale (CSAGI) 73
2. Perfectionnement de la documentation scientifique 73
a. Réunion commune du bureau du Comité consultatif international de
bibliographie et de représentants du Comité international consultatif
pour la documentation et la terminologie dans les sciences pures et appliquées 74
b. Terminologie, dictionnaires et traductions scientifiques 74
B . Développement et enseignement des sciences 74
1. Expositions scientifiques itinérantes 74
2. Publications » 75
3. Prix Kalinga 75
4. Enseignement des sciences 75
a. Elaboration d'un guide pédagogique à l'intention des écoles
secondaires sur l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire 75
b. Manuel de l'Unesco pour l'enseignement des sciences 75
c. Bibliothèque de référence et atelier de
démonstration pour l'enseignement des sciences 75
d. Stages d'études et cours de formation 75
e. Programme de participation : enseignement des sciences 76
f. Programme d'assistance technique : enseignement des sciences 77
g. Fonds spécial : enseignement des sciences 77
C . Contribution à la recherche scientifique 77
1. Etude sur les tendances principales de la recherche
dans le domaine des sciences exactes et naturelles 78
2. Programme de recherches sur la zone tropicale humide 78
a. Comité consultatif 78
b. Mesures prises sur le plan régional ou international 79
c. Action en faveur de la recherche 79
d. Etude scientifique de certains problèmes 79
e. Participation à des projets de l'Organisation des Nations Unies
et des Institutions spécialisées 80
f. Recensement des institutions de recherche
qui s'intéressent aux régions tropicales humides B0
3. Sciences de la mer 80
4. Biologie cellulaire 81
a. Animaux de laboratoire 81
b. Biologie cellulaire générale 81

VI
 5. Recherches fondamentales en physique nucléaire 81
6. Nouvelles sources d'énergie 81
7. Traitement numérique de l'information et calcul électronique 82
8. Recherches interdisciplinaires sur le cerveau 82
9. Exploration de l'espace extra-terrestre 82
10. Programme de participation : recherche scientifique 83
11. Programme d'assistance technique : recherche scientifique 84
12. Fonds spécial : recherche scientifique 84
D . Centre international de calcul (Rome) 84
E . Activités régionales 84
1. Poste de coopération scientifique pour l'Amérique latine (Montevideo) 85
a. Cours de formation et colloques 85
b. Publications 86
2. Postes de coopération scientifique pour le Moyen-Orient (Le Caire) 86
a. Cours de formation et colloques 86
b. Publications 86
3. Postes de coopération scientifique pour l'Asie du Sud (New Delhi) 86
a. Cours de formation et colloques 86
b. Publications 86
4. Postes de coopération pour l'Asie du Sud-Est (Djakarta) 86
a. Cours de formation et colloques 86
b. Publications 87
F . Exposé de quelques projets 87
Résumé budgétaire 89

Chapitre 2A. Projet majeur relatif aux recherches scientifiques sur les terres arides

Introduction 91
A . Comité consultatif de recherches sur la zone aride 92
B . Comités nationaux et locaux de coopération 93
C . Rassemblement et diffusion d'informations 93
1. Colloques 94
2. Cours de formation 94
D . Aide à la recherche 95
1. Aide spéciale à certains instituts de recherche 95
a. Institut de recherches sur la zone aride du Neguev ' 95
b. Institut de recherches géophysiques (Pakistan) 95
c. Institut de recherches forestières (Pakistan) 95
d. Institut de recherches sur les terres arides (Jodhpur) 95
e. Institut du Désert (Le Caire) 95
f. Département de botanique (Université du Caire) 95
2. Aide à des recherches d'intérêt général 96
3. Etudes régionales 96
E . Programme de bourses 97
F . Activités éducatives 98
G . Problèmes sociologiques des régions arides 98
H . Travaux d'information 98
I. Coopération avec l'Organisation des Nations Unies,
les Institutions spécialisées et d'autres organisations internationales 99
Résumé budgétaire 99

Chapitre 3. Sciences sociales

Introduction 101
A . Coopération avec les organisations et les institutions
de sciences sociales 102
1. IVe Congrès mondial de sociologie (Stresa) 102
2. Institut de l'Unesco pour les sciences sociales (Cologne) 102
B . Amélioration de la documentation 102
1. Centre de documentation des sciences sociales 103
2. Bibliographies internationales et rapports
sur les tendances de la recherche 103

vn
 3. Revue internationale des sciences sociales 103
C. Statistiques relatives à l'éducation, à la science, à la culture et à l'information 103
1. Rassemblement de données statistiques 103
2. Amélioration de la comparabilité internationale
et de la présentation des statistiques 104
D. Développement de l'enseignement et de la recherche en matière de sciences sociales 105
1. Diffusion des informations et examen des méthodes 105
a. Collection "Les sciences sociales dans l'enseignement supérieur" 105
b. Enquête sur la formation des Africains
dans les domaines économique et statistique 105
c. L'utilisation du film dans l'enseignement des sciences sociales 105
d. Enseignement des sciences sociales aux non-spécialistes 105
e. Enquête sur la formation des fonctionnaires internationaux 105
f. Théories et méthodes supérieures des sciences sociales 105
g. Application des méthodes de dépouillement mécanographique
et de calcul automatique dans le domaine des sciences sociales 106
2. Terminologie des sciences sociales 106
3. Participation aux activités des Etats membres
dans le domaine des sciences sociales 106
a. Centre latino-américain de recherches en sciences sociales 107
b. Faculté latino-américaine de sciences sociales (FLACSO) 107
c. Activités communes aux deux centres 107
d. Missions d'experts 107
e. Stage d'études 107
f. Achat d'équipement 108
g. Participation financière à des projets limités et précis 108
h. Bourses d'études 109
4. Assistance technique en vue du développement de l'enseignement
et de la recherche en matière de sciences sociales 109
a. Programmes par pays 109
b. Programme régional 109
E. Poste de coopération scientifique pour le Moyen-Orient (Le Caire) 110
F. Développement de la compréhension internationale et de la coopération pacifique 110
1. Continuation d'études scientifiques et objectives 110
2. Programme de participation -Développement de
la compréhension internationale et de la coopération pacifique 111
G. Action en faveur des droits de l'homme 111
1. Publications et documentation concernant les questions raciales 111
2. Etudes sur la condition de la femme 111
3. Traduction et adaptation de manuels sur la question raciale, destinés aux enseignants . . . 111
H. Action en faveur du développement social 111
1. Inventaire et évaluation des connaissances actuelles
et des recherches en cours et de leurs applications 112
2. Programme de participation - Centre latino de recherches
de sciences sociales (Rio de Janeiro) 112
3. Centre de recherches sur les aspects sociaux de l'industrialisation en Asie méridionale . . 113
a. Recherches 113
b. Documentation 113
c. Bourses 113
4. Extension de la portée géographique des études sur les conséquences
sociales de l'industrialisation et des transformations techniques 113
5. Etudes et recherches sur des questions particulières de développement social 114
a. Stage d'études sur les problèmes de l'urbanisation en Amérique latine 114
b. Mission commune ONU/Unesco chargée d'étudier les problèmes
de l'urbanisation dans la région méditerranéenne 114
c. Colloque sur le progrès économique en Asie 114
d. Effets sociaux des transformations techniques 114
e. Synchronisation et équilibre entre le développement
économique et le développement social 115
f. Intégration culturelle des immigrants et questions connexes 115
g. Assistance technique en faveur du développement social (Programme régional) 115

VIII
I. Techniques d'enquête et d'évaluation 116
1. Etude des techniques d'évaluation 116
2 . Assistance technique pour l'élaboration de méthodes d'évaluation (Programme régional) . . 116
J. Exposé de certains projets 116
1. P r o g r a m m e de participation - Maroc 116
2 . P r o g r a m m e d'assistance technique. Personnel technique (Asie) 116
R é s u m é budgétaire 117

Chapitre 4 . Activités culturelles

Introduction 121
A . Coopération avec les organisations culturelles internationales. 122
1. Conseil international de la philosophie et des sciences humaines 122
2. Conseil international des musées 123
3. Arts et lettres 124
a. Institut international du théâtre 124
b. Conseil international de la musique 124
c. Association internationale des arts plastiques 125
d. Fédération P E N 125
e. Union internationale des architectes 125
4. Bibliothèques, documentation et archives 125
a. Fédération internationale des associations de bibliothécaires 125
b. Fédération internationale de documentation 126
c. Conseil international des archives 126
5. Liaison entre les organisations internationales 126
a. Arts et lettres 126
b. Bibliothéconomie et documentation 126
c. Etude sur la création éventuelle d'une organisation internationale
dans le domaine des arts artisanaux et des arts appliqués 126
B . Echanges internationaux d'informations 127
1. Echanges internationaux de publications 127
2. Bibliographie et documentation 127
3. Informations sur les musées et sur la protection des biens culturels 128
C . Réglementation internationale 129
1. Convention universelle sur le droit d'auteur 129
2 . Convention et Protocole pour la protection
des biens culturels en cas de conflit a r m é 130
3. Conventions concernant les échanges internationaux de publications 130
4 . Projet d'accord relatif à la protection de certains droits des exécutants,
des enregistreurs et des radiodiffuseurs (droits "voisins") 131
5. Etude préliminaire sur les moyens les plus
efficaces de rendre les musées accessibles à tous. 131
6. Etude de l'opportunité d'une recommandation aux Etats m e m b r e s
visant à sauvegarder la beauté et le caractère du paysage 131
D . Collaboration internationale des services de relations culturelles 132
1. Index des accords.culturels 132
2 . Répertoire des services de relations culturelles 132
3. P r o g r a m m e de participation 132
4. Réunion de directeurs des services de relations culturelles 132
E . Bibliothèque de l'Unesco 132
1. Salle de lecture 132
2 . Périodiques 133
F . Préservation du patrimoine culturel de l'humanité 133
1. Centre international d'études pour la conservation et la
restauration des biens culturels (Rome) 133
2. Etudes internationales et publications 133
3. Campagne internationale des monuments historiques 133
4. Préservation des biens culturels 133
a. République arabe unie (Egypte) 133
b. Sauvegarde des sites et monuments de Nubie 133
5. P r o g r a m m e de participation : Préservation des biens culturels 134

DC
G. L a culture et le développement des collectivités 135
1. Maintien et évolution des cultures traditionnelles 135
a. Publication sur le rôle des études classiques 135
b. Etude des cultures traditionnelles de l'Asie du Sud-Est 135
2. Education par les arts et les arts artisanaux 135
a. Société internationale pour l'éducation artistique 135
b. Société internationale pour l'éducation musicale 136
c. Activités spéciales du Secrétariat 136
d. P r o g r a m m e de participation 136
3. Production de textes de lecture 137
a. Assistance technique en vue de la production de textes de lecture 137
b. Documentation, enquêtes et études 137
c. P r o g r a m m e s de formation et de recherches 137
d. Assistance aux offices de publications et aux centres nationaux du livre 137
4. Développement des bibliothèques et des m u s é e s . 138
a. Développement des bibliothèques 138
b. P r o g r a m m e de participation dans le domaine des bibliothèques 138
c. Assistance technique en vue du développement des bibliothèques 139
d. P r o g r a m m e de participation : Développement des musées 140
H . L a culture et la compréhension internationale 140
1. Entretiens internationaux 141
2. Traductions 141
a. Index Translationum 141
b. Collection Unesco d'oeuvres représentatives 141
c. Diffusion d'oeuvres d'écrivains contemporains 142
d. Revue Babel 142
3. Diffusion des chefs-d'oeuvre de l'art moderne 142
a. Reproduction d'oeuvres d'art 142
b. Films sur l'art et la culture 143
c. Diapositives 143
4 . Histoire du développement scientifique et culturel de l'humanité 143
R é s u m é budgétaire 144

Chapitre 4 A . Projet majeur relatif à l'appréciation mutuelle

des valeurs culturelles de l'Orient et de l'Occident

Introduction 149
A . Coordination au Siège 150
1. Comité consultatif du Projet majeur 150
2. Action des Etats m e m b r e s et coordination sur le plan international 150
a. Action des Etats m e m b r e s 150
b. Action des organisations internationales 155
c. Coordination sur le plan international 156
d. Participation aux activités des Etats m e m b r e s 156
B . Etudes et recherches sur les valeurs culturelles 157
1. Réunions et entretiens internationaux 157
a. Entretiens organisés à l'Université de Hawaii, Honolulu (Etats-Unis),
dans le cadre de la "Third East-West Philosophers' Conference" (22 juin-30 juillet 1959). 157
b. Entretiens organisés à Mysore (Inde) par l'Institut international
de philosophie, avec la collaboration de 1'Indian Philosophical Congress
(28 août-ler septembre 1959) 157
2. Enquete sur l'enseignement des littératures modernes d'Orient et d'Occident 158
3. Etudes relatives à de grands ouvrages de documentation
portant sur les valeurs culturelles de l'Orient et de l'Occident 158
4 . Réseau d'institutions associées pour l'étude et la présentation des valeurs culturelles . . . 158
5. Etudes de sciences sociales sur les valeurs culturelles 158
a. Les différences d'attitudes entre l'Orient et l'Occident
en ce qui concerne l'acquisition et l'utilisation des richesses 158
b. Evolution de la condition de la f e m m e en Asie du Sud et du Sud-Est 158
c. Condition sociale nouvelle de la f e m m e japonaise 158
d. Condition juridique actuelle de la f e m m e : comparaison
entre le droit islamique et le droit occidental 158

X
 e. Les structures familiales dans divers pays du sud-est de l'Asie 159
f. La communication entre les cultures 159
C . Programme de bourses d'étude et de perfectionnement 159
D . Education scolaire pour l'appréciation mutuelle
des valeurs culturelles en Orient et en Occident 159
1. Réunions d'éducateurs 160
2. Production et diffusion de documentation 160
3. Système des écoles associées 161
£ . Education extrascolaire des jeunes et des adultes
pour l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles 161
F . Diffusion des littératures d'Orient et d'Occident 162
a. Série arabe 162
b. Série persane 163
c. Séries orientales 163
d. Série URSS 164
e. Aide aux écrivains contemporains 164
f. Participation aux activités des Etats membres 164
G . Diffusion des arts plastiques et de la musique 164
1. Expositions itinérantes 164
2. Collection Unesco de l'Art mondial 164
3. Matériel de projection artistique 165
4. Collection de musique orientale 165
5. Encouragement à la diffusion d'oeuvres d'artistes et
de musiciens contemporains 165
6. Programme de participation aux activités des Etats membres 166
H . Action d'information et de propagande en faveur du projet majeur 166
1. Presse 166
2. Radio 166
3. Moyens visuels 166
4. Liaison avec le public 166
5. Mission de radio 167
6. Programme de participation aux activités des Etats membres 167
Résumé budgétaire 167

Chapitre 5. Information

Introduction 169
A . Diffusion d'informations et encouragement à la compréhension internationale 170
1. Relations avec la presse 170
2. Périodiques 171
a. Le Courrier de l'Unesco 171
b. Chronique de l'Unesco '. . . . 171
3. Moyens visuels 172
a. Photographies, expositions et films fixes 172
b. Films 172
c. Télévision 173
d. Production et distribution de matériel visuel
propre à développer la compréhension internationale 174
e. Coopération avec les organisations internationales de l'information 174
4. Radio 174
a. Coopération avec les organismes de radiodiffusion 174
b. Production de matériel de radiodiffusion 175
5. Liaison avec le public 175
a. Diffusion et adaptation de matériel d'information . 175
b. Conférences et réunions 176
c. Enseignement relatif aux Nations Unies 176
d. Journée des Nations Unies 176
e. Journée des Droits de l'homme 176
f. Collaboration avec d'autres Institutions 176
g. Programme des bons d'entraide 176
h. Systèmes de bons Unesco 177

XI
 i. Service des visites 177
j. Comptoir de souvenirs 177
k. Commémoration des anniversaires de personnalités eminentes 177
B . Libre circulation de l'information 178
1. Accords et arrangements internationaux 178
a. Accord pour l'importation d'objets de caractère éducatif, scientifique et culturel . . . . 178
b. Mesures visant à faciliter la libre circulation des personnes 178
c. Arrangements internationaux de caractère administratif 178
2. Coopération avec le Conseil économique et social 179
a. Développement des moyens d'information 179
b. Droit d'auteur en matière d'information 179
3. Coopération avec d'autres organisations internationales 179
a. Union internationale des télécommunications 179
b. Union postale universelle 179
c. Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture 180
4. Réunions et études sur la libre circulation de l'information 180
C . Centre de documentation et développement des recherches sur les moyens d'information . . . 180
1. Centre de documentation 180
2. Développement des recherches sur les moyens d'information 181
D . Amélioration des moyens et techniques d'information 181
1. P r o g r a m m e de participation : développement des services d'information 181
2. Formation des journalistes 181
3. Coopération avec les organisations internationales de l'information 182
4. Emploi des moyens d'information pour l'éducation 182
5. Assistance technique pour le développement
des services d'information (programme par pays) 182
E . Exemples de projets d'assistance technique 182
1. Ecoles radiophoniques 182
2. Formation de spécialistes de l'information 183
Résumé budgétaire 183

Chapitre 6. Echanges de personnes

Introduction 187
A . Centre de documentation et de consultation 188
1. Etudes spéciales 188
2. Rapport et recommandations concernant les relations et les échanges
internationaux dans les domaines de l'éducation, de la science et de la culture 188
3. Publications 189
a. Etudes à l'étranger : Répertoire international des bourses et échanges 189
b. Vacances à l'étranger : Cours, voyages d'études, chantiers internationaux 189
c. Voyages à l'étranger : Formalités de frontières 189
B . Administration de bourses 189
1. Préparation supérieure à l'enseignement du journalisme 189
2. Cours de préparation à l'éducation des adultes 190
3. Océanographie 190
4. Bourses afférentes au système des écoles associées appliquant un programme
d'éducation pour la compréhension et la coopération internationales 191
C . Développement de la compréhension internationale par les échanges de personnes 194
1. Services techniques et développement de la coopération 194
2. Echanges de travailleurs culturels dans le domaine de l'information 194
3. Développement des échanges de personnes 195
a. Consultations 195
b. Mesures visant à encourager la création de bourses patronnées par l'Unesco 195
4. Relations avec les anciens titulaires de bourses d'études
et de voyage accordées par l'Unesco 196
D . Echanges de travailleurs 196
1. Encouragement et liaison 196
2. Voyages d'études de travailleurs en Europe 197
3. Echanges de travailleurs dans les régions non européennes 200
a. Asie et Amérique latine 200
b. Afrique 201

XU
E. Echanges de jeunes 202
1. Encourangement et liaison 202
2. Bourses de voyages pour les cadres des mouvements de jeunesse
et les étudiants - P r o g r a m m e de 1959 202
3. P r o g r a m m e de 1960 206
F. Echanges de personnel enseignant , 206
1. Conseils en matière de recrutement international 206
2. Mesures visant à encourager les échanges internationaux de personnel enseignant 206
3. Projet majeur Orient-Occident - 1959-1960. 206

Chapitre 7. P r o g r a m m e élargi d'assistance technique

A. Caractéristiques du p r o g r a m m e de 1959 209

B. Le p r o g r a m m e par pays pour 1959 211
C. Bureau de l'assistance technique 218
1. Situation financière en 1959 218
2. P r o g r a m m e d'action locale pour 1960 218
3. Méthode d'établissement des p r o g r a m m e s pour 1961-1962 219
a. Budget maximal (avant planification) du p r o g r a m m e
d'action locale pour 1961-1962 (catégorie I) 219
b. Réserve de planification 220
c. Utilisation de la contribution du Danemark
consistant en certains moyens de formation 220
d. Utilisation des services offerts par le Gouvernement brésilien 220
D. Comité de l'assistance technique 220
1. Dixième année du p r o g r a m m e élargi d'assistance technique 220
2. Experts 220
3. Bourses 221
4. Répartition géographique de l'assistance technique 221
5. Projets suivis 221
6. E x a m e n critique 221
7. Relations entre le P r o g r a m m e élargi et le Fonds spécial 221
8. Dispositions relatives aux dépenses locales 222
9. Financement des services centraux 222
10. Elaboration des programmes à l'échelon national 222

Chapitre 8. P r o g r a m m e de participation aux activités des Etats m e m b r e s

A. Etablissement et mise en oeuvre du p r o g r a m m e 225

B. Administration du p r o g r a m m e 225
Tableau I : P r o g r a m m e de participation approuvé pour 1959-1960 226
Tableau 11 : Répartition par régions géographiques 245
Tableau III : Répartition par projets et par régions géographiques 246

Chapitre 9. Fonds spécial

A. Généralités 249
B. Mesures préparatoires 250
1. Présentation des demandes 250
2. E x a m e n des demandes 250
C. Exécution des projets 250
1. Projets approuvés en 1959 250
a. Turquie : Université technique du Moyen-Orient d'Ankara 251
b. Inde : Institut de recherches sur les constructions mécanique de Durgapur 251
c. Inde : Institut de recherches sur la technique
des centrales électriques de Bangalore/Bhopal 251
d. Iran : Ecole polytechnique de Téhéran 251
e. Libye : Institut technique supérieur 251
f. Royaume-Uni (Fédération des Antilles) : Ecole d'ingénieurs
du Collège universitaire des Antilles 251
2. Frais au Siège 251
3. Mise en oeuvre des projets 251

XIII
D. Perspectives ouvertes à l'Unesco 252

Chapitre 10. Compte spécial 253

TROISIEME PARTIE : SERVICES ADMINISTRATIFS

Chapitre 1. Cabinet du Directeur général 257

A . Direction générale 257
B . Bureau des affaires juridiques 257
C . Division des relations avec les organisations internationales 257
D . Bureau de liaison avec l'Organisation des Nations Unies (New York) 258

Chapitre 2. Bureau du programme et du budget

A. Programme et budget approuvés pour 1959-1960 259

B. Modification du taux de change du franc français 259
C. Etude sur les services afférents aux documents et publications 259
D. Préparation du programme et du budget pour 1961-1962 259
E. Estimations budgétaires pour l'évaluation des programmes
de l'Unesco à l'intention du Conseil économique et social 259
F. Etude des dépenses administratives 260
G. Etudes sur la gestion administrative du Secrétariat 260
H. Manuel administratif de l'Unesco 260

Chapitre 3. Bureau du Contrôleur financier

A. Contributions des Etats membres 261

B. Contributions des Etats membres qui ne sont pas membres des Nations Unies 261
C. Fonds de Roulement 261
D. Rapports et Etats financiers 261
E. Caisse commune des pensions du personnel des Nations Unies 261
F. Prêts pour le logement du personnel 262
G. Vérification intérieure des comptes 262
H. Caisse d'assurance-maladie 262
I. Construction du Siège 262

Chapitre 4. Bureau des conférences et des services généraux

A. Conférence générale et réunions de l'année 1959 263-

1. Dixième session de la Conférence générale 263
2. Conférences, réunions et locations de salles 263
B. Construction et équipement du Siège 263
C. Services généraux et charges communes 264
1. Bâtiments 264
2. Achats et magasins 265
D. Division des achats de matériel destiné aux missions 266
1. Assistance technique 266
2. Programme de participation 266
3. Projets majeurs 266
E. Courrier et archives 266
1. Courrier 266
2. Classement central 267
3. Archives 267

Chapitre 5. Services des documents et publications

A. Administration et questions générales 269

B. Comité des publications 270
C. Services linguistiques 270
D. Services d'impression 270
E. Services de distribution 271

XIV
F. Fonds des publications 272
1. Etat financier a u 31 d é c e m b r e 1 9 5 9 272
2. Solde disponible au 1er janvier 1959 273

Chapitre 6. Bureau du personnel

A. Mouvement du personnel 275

B. Traitements et indemnités 275
C. Coordination entre institutions 276
D. Questions générales de personnel 277
E. Conseil d'appel 277
F. Prêts pour logement 277
G. Economat de l'Unesco 277

APPENDICES

I. Liste des Etats membres au 31 décembre 1959 281

II. Liste des membres associées 281
III. Publications qui ont p a r u e n 1959 282

XV

INTRODU
Le présent rapport sur l'activité de l'Organisation
est le deuxième que j'ai l'honneur de présenter aux
Etats membres et au Conseil exécutif, conformé-
ment à l'article VI. 3. (b) de l'Acte constitutif.
L'année 1959, quien fait l'objet, est la première
de mon mandat de Directeur général, et je voudrais
que ce rapport fût considéré c o m m e un hommage
rendu à l'énergie, ft la patience et au dévouement
dont le Secrétariat a fait preuve et qui lui ont permis
d'entamer avec succès l'exécution du programme
d e j 959-1960, tej^qu'il a étéfixé^parJaConférence
générale à sa dixième session. ~~
Au cours de cette année, des raisons de santé
m'ont malheureusement tenu éloigné du Siège depuis
le début de juin jusqu'aux premiers jours de sep-
tembre ; et je voudrais que le présent rapport fût
également considéré c o m m e un hommage particulier
rendu à M . René Maheu, actuellement Directeur
général adjoint, qui a dû pendant mon absence diri-
ger l'activité du Secrétarrat, et qui s'est acquitté
de cette tâche avec autant de compétence que de dis-
tinction. Il n'y a eu, grace à lui, aucune solution de
continuité.
Les cinq premiers mois de l'année, pendant les-
quels j'ai exercé ces fonctions, ont constitué à plu-
sieurs égards une période d'ajustement. Pour moi,
il s'agissait de m'initier et de m'adapter à un rôle
nouveau dans une maison que je connaissais bien de
l'extérieur, mais qu'il m e fallait apprendre à con-
naître de plus près et plus intimement. Pour m e s
collègues, il s'agissait, non seulement de parvenir
à une entente harmonieuse avec un nouveau Direc-
teur général, mais d'accomplir la tâche énorme que
représente la mise en oeuvre, dans les plus brefs
délais, d'un nouveau programme biennal.
Au début de l'année, les Etats membres ont reçu
non seulement le texte provisoire des résolutions
adoptées par la Conférence générale à sa dixième
session, mais un document, "Programme et budget
approuvés pour 1959-1960", contenant tous les plans
de travail initialement présentés en 1958 dans le
document 10 C / 5 révisé et ultérieurement amendés
à la lumière des débats et décisions de la Conférence
générale.
Toutefois, ces documents ne constituent pas à
eux seuls une base suffisamment ferme pour l'ac-
tion du Secrétariat ; et les premières semaines de
Introduction
TION
l'année nouvelle ont été consacrées àun examen dé-
taillé et complet des plans de travail, pour chaque
département et pour chaque unité ; cet examen a
conduit à l'établissement de plans d'exécution défi-
nitifs, comprenant surtout l'indication de crédits et
de dates, que j'ai approuvés au début de février.
Une fois ces plans d'exécution dressés - il va sans
dire que beaucoup d'activités nouvelles ou perma-
nentes étaient déjà en cours à ce moment-là -
l'exécution du programme a pu être entreprise, dans
tous les domaines, sur des bases solides. Toutes
les activités mentionnées dans les pages qui suivent
reposent sur ces bases indispensables à toute action
cohérente et ordonnée en m ê m e temps qu'à l'utili-
sation intégrale et économique des ressources li-
mitées dont dispose l'Organisation.
Le rapport intérimaire, concernant le premier
semestre de l'année, que j'ai présenté au Conseil
exécutif à sa 55e session, faisait toutefois bien res-
sortir que la mise en oeuvre d'un programme aussi
vaste exige beaucoup de temps. Au moment où le
Secrétariat l'a rédigé, en juillet et août, il a maintes
fois constaté qu'il n'avait à exposer que des prépa-
ratifs, mais non de grands résultats. Car ce sont
les consultations, les négociations, les discussions
et les préliminaires de toutes sortes qui prennent
du temps, sans parler de la recherche et de la ré-
flexion qu'exige le document de travail le plus simple,
pour que les participants à une réunion ou un stage
d'études, par exemple, puissent utilement aborder
la tâche qui leur est assignée et aboutir à des con-
clusions et recommandations constructives. Je ne
crois pas qu'on se rende toujours bien compte que
le résultat le plus simple, le plus modeste - une
publication, le rapport d'un groupe d'experts, un
projet d'assistance technique - suppose un énorme
travail préparatoire qui dure plusieurs mois, et
dont une faible partie seulement voit le jour.
Le présent rapport, qui embrasse l'année tout
entière, enregistre beaucoup plus de résultats que
le rapport intérimaire. Mais à y regarder de près,
on constaterait sans doute que c'est dans la seconde
année d'un exercice biennal que les résultats acquis
sont le plus considérables. Dans ces conditions, les
premiers rapports d'un exercice biennal, notamment
le premier rapport intérimaire, ne peuvent donner
qu'une idée fallacieuse, voire décevante, de notre
activité. Peut-être conviendrait-il de remplacer ce
Introduction
premier rapport intérimaire par un compte rendu
beaucoup plus succinct et beaucoup plus sélectif des
"travaux en cours". Je crois cependant indispen-
sable que les Etats m e m b r e s reçoivent annuellement
un exposé complet de l'exécution du p r o g r a m m e , et
il importe évidemment de leur fournir, dans l'année
où se tient la Conférence générale, avant que leurs
délégations ne se rassemblent, un rapport intéri-
maire complètement à jour sur les travaux exécu-
tés, par exemple, dans les huit premiers mois de
l'année.
J'ai déjà indiqué dans la brève introduction de
m o n rapport pour 1958, que le paragraphe 4 de la
résolution 10 C / 4 9 m'avait paru difficile âinterpré-
ter ; je disais en effet à ce sujet : "Il n'est pas tou-
jours facile de concilier le souci d'étudier des rap-
ports synthétiques, précis et suggestifs avec
l'obligation qui incombe clairement au Directeur
général de présenter les comptes rendus détaillés
et complets qui rendent seuls possible, à vrai dire,
l'examen auquel le Comité des rapports s'est livré
avant la dixième session delà Conférence générale".
C'est ce que je m e suis néanmoins efforcé de faire
dans les pages qui suivent, en présentant succinc-
tement les principaux secteurs d'activité sous la
forme d'introductions à chacun des chapitres du
p r o g r a m m e et, en de nombreux cas, à chaque
groupe distinct d'activités correspondant à un i m -
portant objectif du p r o g r a m m e . Ces résumés aide-
ront le lecteur à bien se rendre compte de la portée
des renseignements fournis ensuite et du lien qui
rattache ces indications tant à des faits antérieurs
qu'à l'objectif finalement visé ; à tout m o m e n t , en
effet, nos travaux comprennent pour la plupart un
certain nombre d'activités partielles destinées à se
combiner en un ensemble dont la réalisation déborde
le cadre d'une simple période biennale.
Je m e suis également efforcé de fournir "des
comptes rendus détaillés sur la mise en oeuvre des
projets désignés par la Conférence générale c o m m e
devant faire l'objet d'une attention spéciale" (c'est-
à-dire des projets énumérés dans la résolution
10 C/53) ; mais on verra que les résultats ont été
assez inégaux. Les projets majeurs font chacun
l'objet d'un chapitre, dont la longueur varie beau-
coup, en raison sans doute de la nature différente
des projets e u x - m ê m e s . L'un d'eux, celui qui con-
cerne l'enseignement primaire en Amérique latine,
est un plan d'action qu'un groupe de pays applique
avec résolution et qui a déjà permis de faire dans
mainte direction des progrès considérables ; mais
au stade actuel, l'exécution en incombe essentiel-
lement aux Etats m e m b r e s intéressés et il serait
prématuré de chercher à évaluer les résultats ob-
tenus. L'exécution du Projet majeur relatif aux
terres arides, bien qu'elle ait donné lieu à devastes
travaux et eu déjà des résultats très appréciables,
peut se résumer encore plus brièvement : il suffit
d'énumérer les diverses recherches en cours, d'en
expliquer la signification et de montrer la place
qui leur revient dans l'ensemble des travaux. Je
serai mieux en mesure de fournir "une appréciation
xvin
des résultats obtenus" lorsque ce projet, au terme
de la phase actuelle de sa réalisation, se transfor-
m e r a "en un dispositif d'action internationale visant
à prolonger et m ê m e à intensifier l'effort entre-
pris . . . " (11 C / 5 P r o v . , II.2A/4). E n revanche, le
troisième projet majeur, celui quia trait à l'appré-
ciation mutuelle des valeurs culturelles de l'Orient
et de l'Occident, est d'un ordre tout différent. Il
s'agit là d'une initiative prise, ou plus exactement
d'un principe posé par l'Unesco, principe qui, après
les travaux préparatoires nécessaires, s'est con-
crétisé dans le monde entier sous des formes di-
verses ; je n'ai pas cru avoir le droit de supprimer
de m o n rapport remuneration (aussi condensée que
possible) des multiples façons dont beaucoup d'Etats
m e m b r e s travaillent à améliorer la compréhension
entre l'Orient et l'Occident. La réalisation de ce
projet progressant, cette enumeration deviendra
sans doute trop longue pour pouvoir trouver place
dans m e s prochains rapports ; tel est, à vrai dire,
m o n ardent espoir ; mais au stade actuel, je m e
sens tenu de signaler l'intérêt extraordinaire qu'a
suscité ce projet.
La deuxième question choisie par la Conférence
générale c o m m e devant faire l'objet d'un examen
particulier est celle de la "coopération scientifique
et technique internationale par la convocation de
conférences, congrès et autres réunions interna-
tionales". Cette question est expressément liée à la
résolution 10 C / 2 . 4 3 qui m e charge d'étudier pour
la onzième session de la Conférence générale" la
question de la préparation d'un projet de convention
relative à la coopération internationale dans le d o -
maine de la science et de la technique". J'ai estimé
qu'il convenait délier cette dernière question à l'en-
quête sur les tendances principales de la recherche
dans le domaine des sciences exactes et naturelles,
enquête que l'Unesco a entreprise en application de
la résolution 1260 ( X m ) de l'Assemblée générale, et
dont je présenterai les résultats au Conseil exécutif
à sa 56e session, et ultérieurement à la Conférence
générale. Je ne puis donc pour le m o m e n t formuler
aucune conclusion précise ni recommandation à cet
égard ; mais je puis assurément signaler avec quelque
satisfaction les résultats pratiques que l'Unesco a
obtenus en faveur de la coopération scientifique et
technique internationale, tant par la convocation de
conférences et de congrès (Conférence internatio-
nale sur le traitement numérique de l'information,
tenue au Siège de l'Unesco en juin ; Congrès océa-
nographique organisé à N e w York en septembre par
l'American Association for the Advancement of
Science sous le patronage et avec l'aide financière
de l'Unesco, et avec le concours de l'ICSU, etc.)
que grace aux programmes de recherches concer-
nant la zone tropicale humide, les sciences de la
m e r , la biologie cellulaire, la physique nucléaire,
les nouvelles sources d'énergie et bien d'autres do-
maines dont il sera question dans la Deuxième par-
tie (Chapitre 2) du présent rapport ; dans chacun de
ces domaines, le recours à des réunions interna-
tionales pour développer la coopération est de règle,

et constitue en fait, le seul moyen sûr de stimuler
la recherche et d'assurer le progrès.
La coopération scientifique dans le domaine des
sciences sociales par le développement de la docu-
mentation, de l'enseignement et delà recherche est
une autre des questions choisies par la Conférence
générale c o m m e devant retenir particulièrement
l'attention. Le chapitre consacré aux sciences so-
ciales m e paraît répondre entièrement à ce voeu,
puisqu'il concerne précisément la documentation,
l'enseignement et la recherche, et comprend en
outre une section très importante et encourageante
sur l'application des sciences sociales à certains
problèmes sociaux qui se posent actuellement avec
acuité.
Enfin, la résolution 10 C/53 demandait qu'une
étude spéciale fût consacrée au programme de par-
ticipation. Je m e suis donc efforcé dans les pages
qui suivent, non seulement de donner un aperçu gé-
néral de ce programme (Deuxième partie. Chapitre 8),
mais de distinguer dans tous les chapitres du pro-
gramme les activités ressortissant au programme
de participation, tout en prenant soin de les rappro-
cher des activités analogues financées au titre du
programme ordinaire ou de l'assistance technique,
l'Organisation ayant depuis quelques années pour
principe d'intégrer ses divers programmes dans
toute la mesure du possible. Quelques remarques
générales concernant le Programme de participation
figurent également dans certaines des introductions
aux différents chapitres.
Il m'est plus difficile de joindre à ces comptes
rendus de la mise en oeuvre des projets désignés
c o m m e devant faire l'objet d'une attention spéciale
"une appréciation des résultats obtenus" (10 C / R é -
solutions, 49, par. 4), et cela pour la raison, déjà
mentionnée, que nous nous trouvons au milieu de la
période biennale et que, dans bien des cas, des ré-
sultats complets n' apparaîtront que quand la seconde
année sera déjà avancée. A cette réserve près, je
m e suis efforcé chaque fois que c'était possible, de
donner mon avis sur les résultats obtenus à l'égard
des projets majeurs et des autres questions rete-
nues parla Conférence générale. Pour formuler des
"appréciations" mûrement délibérées, il m e faudra,
je crois, attendre le moment où, dans le courant de
l'année, j'en viendrai à établir "une évaluation des tra-
vaux accomplis par l'Organisation", c o m m e le para-
graphe suivant de la résolution m'invite à le faire.
Cette évaluation elle-même ne sera pas entière-
ment possible dans tous les cas ; il m e serait en
effet difficile, en m e fondant sur les travaux accom-
plis en 1958-1959, d'apprécier l'efficacité d'un pro-
jet majeur qui doit atteindre son terme, et aussi,
en un sens, son point culminant, en 1962 ; je ne sau-
rais nonplus formuler de jugement définitif sur deux
autres projets majeurs dont l'exécution doit se pour-
suivre jusqu'aux environs de 1966, ou sur un pro-
gramme c o m m e celui des sciences sociales, de ca-
ractère essentiellement continu et cumulatif. Cette
difficulté existe aussi pour certaines parties du
programme quine sont pas désignées c o m m e devant
XIX
Introduction
retenir spécialement l'attention: il est déjà évident,
par exemple que, dans le domaine de l'éducation,
les trois enquêtes entreprises en Afrique tropicale,
dans les Etats de langue arabe et en Asie, abouti-
ront probablement d'ici quelques années, à la mise
sur pied de grandsprojets, sinon de projets m a -
jeurs ; mais au moment où je rédige le présent rap-
port, les spécialistes chargés de ces enquêtes n'en
sont encore qu'à un stade tout à fait préliminaire,
occupés à recueillir des données, à définir les pro-
blèmes, à formuler des recommandations provi-
soires et à élaborer des plans d'action. Nous sommes
loin des réalisations, et n'avons encore rien à ap-
précier. Je pourrais multiplier les exemples de ce
genre, sans d'ailleurs m'en émouvoir ; car si une
leçon se dégage clairement de l'expérience acquise
par l1 Unesco depuis une dizaine d'années, c'est que
son rôle est d'accumuler patiemment des résultats
partiels qui puissent se superposer peu à peu en une
structure cohérente. Nous construisons la maison
en posant les briques une à une, couche par couche,
non en versant du béton dans un moule.
Enfin, et cela est certainement le moins impor-
tant, je suis tenu - c o m m e les Etats membres - de
rendre compte en 1960 d'activités exercées en 1958
et 1959, c'est-à-dire à cheval sur deux périodes
biennales. Je dois donc "évaluer", soit des projets
qui ne sont peut-être plus en application, soit des
projets dont je poursuis encore l'exécution. Je ne
m'étendrai pas sur ce point, et dans les parties
assez générales du rapport qu'on va lire, je ne m e
suis pas considéré c o m m e tenu de respecter rigou-
reusement les limites de l'année 1959. C'est d'ail-
leurs là une question que je soumettrai à l'examen
du Comité des rapports en novembre prochain.
Le Comité des rapports a accompli, pendant sa
session de 1958, un excellent travail ; et il a beau-
coup contribué à élucider une question essentielle,
celle de la méthode à suivre pour donner à la Confé-
rence générale, aux fins de contrôle et de jugement,
une idée précise de l'exécution du programme de
l'Organisation ; mais c'est là, m e semble-t-il, une
question dont l'examen devrait être poussé plus avant.
Quand j'ai repris m e s fonctions en septembre, j'ai
trouvé le Secrétariat en pleine activité, accomplis-
sant avec régularité et confiance la tache qui lui
était assignée. L'exécution du programme actuel
était en plein essor. La première ébauche du pro-
gramme de 1961-1962, après avoir été examinée en
juin parle Conseil exécutif, d'une manière extrême-
ment constructive et stimulante, était devenue le
Projet de programme et de budget, solidement conçu
et bien coordonné, qui constitue maintenant le docu-
ment 11 C / 5 (Prov.), et qui tient très fidèlement
compte, et de mes réflexions du début de l'année, et
des observations formulées parle Conseil. D'autres
questions moins importantes sans doute que celles
d'exécution et de planification, mais souvent urgentes
et complexes, m'ont été soumises, ont été réglées
et ont fait place à d'autres, ou demandent encore
une action patiente.
Introduction
J'écris ces lignes au début de février I960, et
les cinq mois qui se sont écoulés depuis mon ab-
sence forcée ont été remplis d'une activité absor-
bante. Si je puis m e permettre ici, pour une fois,
d'exprimer mon sentiment personnel, je dirai - et
je laisserai volontiers imprimer - que j'éprouve un
optimisme raisonnable. En terminant cette intro-
duction, je voudrais justifier ce sentiment par
quelques constatations purement objectives.
1. Nous avons terminé 1'"évaluation" destinée au
Conseil économique et social, et nous l'avons en-
voyée à New York. Elle nous a demandé beaucoup
de temps à un moment où nous n'en avions guère.
Mais nous devons être reconnaissants a l'Organisa-
tion des Nations Unies de nous avoir contraints à
entreprendre une tache dont la Conférence générale,
en 1958, a d'emblée reconnu l'importance en créant
un groupe de travail spécial pour l'étudier. Nous
avons été conduits à faire un sévère examen de nous-
m ê m e s , à réfléchir très profondément et à exposer,
noir sur blanc, les effets et les suites probables des
mesures que nous appliquons actuellement. C'est
la meilleure tentative que nous ayons encorejamais
faite pour présenter l'action del'Unesco c o m m e une
entreprise permanente, visant à atteindre, sur un
large front et à l'échelle mondiale, certains objec-
tifs essentiels. Elle montre clairement que nos fins
sont absolument disproportionnées à nos moyens,
mais aussi, que la contribution del'Unesco à la réa-
lisation du but suprême des Nations Unies est consi-
dérable et digne de ce but. J'ai proposé que cette
évaluation, qui marque une étape dans notre courte
histoire, ainsi que les conclusions du Conseil éco-
nomique et social relatives à l'appréciation générale
de l'activité des organisations dans leur ensemble,
servent de fond à la discussion du programme de
1961-1962, au cours de la onzième session de la
Conférence générale ; je suis sûr que ce document
constituera une base solide aussi bien pour le débat
d'ouverture qui précédera les travaux de la C o m -
mission du programme que pour le débat général
qui les suivra. Ce document fournira à la Confé-
rence générale une occasion exceptionnelle de pas-
ser en revue l'activité des années écoulées et sur-
tout de faire des prévisions au-delà de l'avenir
immédiat.
2. Je m e préoccupe beaucoup de la structure,
des méthodes, de l'efficacité et du moral du Secré-
tariat. L'année 1959 a, m e semble-t-il, fait com-
prendre d'une manière plus claire et plus complète
le rôle véritable du Secrétariat c o m m e instrument
d'action internationale. Mais deux problèmes restent
à régler. Tout d'abord, il est évident que la Direc-
tion générale a besoin d'être réorganisée. J'ai
n o m m é c o m m e Directeur général adjoint un h o m m e
qui a prouvé sa valeur, et je m e propose de dési-
gner un troisième Sous-Directeur général; ces deux
nominations sont indispensables pour que je ne sois
pas écrasé par m a tâche.
En second lieu, j'espère accroître l'efficacité et
le dynamisme du Secrétariat en améliorant les
XX
perspectives de carrière qui s'offrent à ses membres.
Suivant le voeu de la Conférence générale, des do-
cuments ont été rédigés sur la répartition géogra-
phique, l'utilisation du personnel et la formation
des fonctionnaires internationaux. Certains prin-
cipes intéressants de recrutement et de promotion
ont été élaborés par le Bureau du personnel et sou-
mis, pour discussion et observations, au Comité
consultatif pour les questions générales du person-
nel ; peut-être offrent-ils la possibilité de résoudre
les deux problèmes connexes de répartition géogra-
phique et d'avancement du personnel selon ses m é -
rites, conformément aux intentions de l'article VI
(paragraphe 4) de l'Acte constituí. Ces questions ne
sont pas faciles & régler ; et j'aurai sans aucun
doute à m'en occuper, en m a qualité de chef de l'ad-
ministration, pendant toute la durée de mon mandat.
Dès maintenant, je tiens à exprimer m a reconnais-
sance au Secrétariat pour l'activité qu'il adéployée,
les résultats qu'il a obtenus, et le dévouement qu'il
a montré envers l'Organisation et envers moi. Dans
une situation extrêmement complexe, ce sont là des
éléments réconfortants.
3. Je ne saurais négliger de mentionner le bâti-
ment du Siège permanent, que viennent visiter en
grand nombre, non seulement les étrangers de pas-
sage à Paris, mais aussi - et cela n'est pas moins
important - les citoyens, jeunes et vieux, de notre
pays-hôte, la France. Nous sommes maintenant
installés dans ce bâtiment ; il présente des défauts,
dus principalement à des nécessités d'économie.
Mais d'une manière générale, il est fonctionnelle-
ment satisfaisant, et digne de l'Unesco.
4. Le court chapitre ci-après qui s'intitule "Fonds
spécial" ne rend pas justice, je le crains, à ce qui
est certainement, et de loin, dans le domaine de
l'action internationale, l'entreprise la plus impor-
tante de ces dernières années - la plus importante
en fait, depuis la mise en oeuvre, dès 1949, du Pro-
gramme élargi d'assistance technique, dont ce Fonds
constitue la suite naturelle, de m ê m e que l'Asso-
ciation internationale de développement, de création
encore plus récente, constitue le complément néces-
saire du Fonds spécial. Il est vrai que le chiffre
auquel l'Assemblée générale des Nations Unies a
fixé, à la fin de 1958, l'ordre de grandeur de ce
fonds - 100 millions de dollars - n'est pas encore
atteint ; mais le total des contributions annoncées
est passé de 25 millions de dollars en 1959 a 35 mil-
lions de dollars en 1960, et jene doute pas que cette
progression soit appelée à se poursuivre. Ce qui
importe en l'espèce, c'est l'ampleur des projets -
le budget moyen des six projets dont la réalisation
a été confiée à l'Unesco dépasse nettement 1 million
de dollars - ampleur qui permettra d'exercer en peu
d'années une action à la mesure des besoins des pays
requérants. Autre fait extrêmement significatif, les
projets que l'Unesco est chargée de réaliser repré-
sentent un pourcentage élevé (24 %) du total des cré-
dits dont le Fonds spécial disposait pour 1959, mal-
gré les critères extrêmement rigoureux que la
Direction du Fonds applique à l'adoption des projets.

Au début de l'année, de nombreux autres projets
étaient à l'examen, dont certains seront sans nul
doute confiés à l'Organisation. Nous pénétrons ainsi
dans un nouveau et vaste domaine d'activités qui ne
manquera pas de transformer le caractère de notre
action.
5. Je ne m'étendrai pas sur le projet concernant
l'action d'urgence à entreprendre pour préserver
les anciens monuments de Nubie ; car les événe-
ments vont vite au moment où j'écris, et la situa-
tion évoluera peut-être de façon radicale au cours
des semaines qui viennent. Deux faits m e semblent
dignes d'être signalés. En premier lieu, l'appel
qu'ont adressé à l'Unesco les Gouvernements de la
République arabe unie et du Soudan implique des
mesures d'une ampleur absolument sans précédent
dans l'histoire de l'Unesco et nous offre l'occasion
d'intervenir d'une manière spectaculaire dans un
domaine qui relève tout particulièrement de l'Orga-
nisation. E n second lieu, une action mondiale de
secours c o m m e celle que l'on envisage aurait été
inconcevable il y a seulement quelques dizaines
d'années ; c'est là un bon exemple de la transfor-
mation qu'a entraînée la création du système des
Nations Unies, sur le plan culturel c o m m e à d'autres
égards.
6. Enfin, j'ai le ferme espoir que nous pour-
rons, moyennant une aide extérieure, réaliser des
XXI
Introduction
progrès substantiels dans le domaine de l'enseigne-
ment supérieur, un peu négligé jusqu'ici, encore
que je ne sous-estime nullement l'excellent travail
accompli par l'Association internationale des uni-
versités, créée avec l'aide de l'Unesco en 1950 et
avec laquelle nous avons constamment depuis lors
coopéré de façon étroite. O n a tout lieu d'espérer
que l'on pourra très prochainement entreprendre
de grandes études, dont les résultats stimuleront
activement les relations et la coopération entre les
universités des différents pays, et surtout les
échanges internationaux de savants et de chercheurs
dont dépendent pour une si large part le progrès
technique et la compréhension culturelle.
Si j'ai mentionné ces quelques questions impor-
tantes, qui concernent l'avenir plutôt que les réali-
sations effectives de 1059, c'est qu'elles m e pré-
occupent beaucoup et qu'elles m e paraissent justifier
l'optimisme avec lequel j'aborde une nouvelle année
d'activité. J'espère vivement pouvoir, dans m o n
prochain rapport, signaler dans ces domaines nou-
veaux d'importants résultats qui n'occupent encore
pour le moment, dans les pages qui suivent, qu'une
place modeste. Entre temps, je crois que les Etats
membres trouveront dans le présent volume de
multiples preuves de la progression constante que
manifeste dans tous les secteurs l'exécution du pro-
gramme actuel.
 PREMIERE PARTIE

RELATIONS AVEC LES ETATS MEMBRES

ET LES
ORGANISATIONS INTERNATIONALES

RELATIONS AVEC LES ETATS MEMBRES
ET LES COMMISSIONS NATIONALES
A. RELATIONS AVEC LES ETATS
MEMBRES
1. NOUVEAUX ETATS M E M B R E S
ET M E M B R E S ASSOCIES
(1) Groupe Singapour-Bornéo britannique : Ce
groupe a cessé d'être membre associé le 31 dé-
cembre 1959, date à laquelle Singapour a acquis
les droits et assumé les obligations de membre
associé.
2. DELEGATIONS PERMANENTES E T
FONCTIONNAIRES CHARGES DE LA
LIAISON AVEC L'UNESCO
(2) Bolivie (1): M . J a v i e r A r c e Villaita, p r e m i e r
secrétaire de l'ambassade, a été n o m m é délégué
permanent en remplacement du D r José Antonio
A r z e Murillo.
(3) Chili : M . Enrique C a m p o s a succédé,
c o m m e délégué permanent, à S . E x e . M . Carlos
M o r i a Lynch, n o m m é a m b a s s a d e u r du Chili en
F r a n c e . L e professeur Francisco Walker Linares
et M m e Virginia C o x de H u n e e n s ont été n o m m é s
délégués permanents adjoints.
(4) Chine : le D r Chou Ling a été n o m m é
conseiller de la délégation p e r m a n e n t e .
(5) Cuba : M . R a y m u n d o L a z o a succédé au
D r Orestes Ferrara c o m m e délégué permanent.
M m e Hilda Labrada Bernai a été n o m m é e au poste
de délégué adjoint.
(6) Tchécoslovaquie : M . Frantisek P a z u r a été
n o m m é délégué p e r m a n e n t . M . Vladimir Cihak est
délégué permanent adjoint.
(7) République fédérale d'Allemagne : L e D r Otto
von Simson a succédé au D r Bernhard von Tiescho-
witz c o m m e délégué p e r m a n e n t .
(8) France : M . Robert Morisset a été n o m m é
délégué permanent en remplacement de M . Michel
de Ladoucette.
(9) Hongrie : M . Jozsef Szall a succédé à
M . K a i m a n Ujlaki c o m m e délégué permanent.
Mlle Elisabeth Zalavari a été n o m m é e à la déléga-
tion permanente.
(10) Inde : M . G . K . Mookerjee, attaché culturel
et attaché de presse près l ' A m b a s s a d e de l'Inde à
Etats m e m b r e s 1.1
Paris, a été chargé de la liaison avec l'Unesco.
(11) Indonésie : M . T . N . W . Sukawati, attaché
de presse et attaché culturel, a succédé à M . Kunt-
joro Purbopranoto et est chargé des relations avec
l'Unesco.
(12) Iran : M . Hossain Minoni fait maintenant
partie de la délégation permanente de l'Iran auprès
de l'Unesco.
(13) Israel : S . E x e . M . Jacob T s u r , a m b a s -
sadeur d'Israël et délégué permanent auprès de
l'Unesco, est retourné en Israel. M . Yehuda H o r a m
exerce par intérim les fonctions de délégué p e r m a n e n t .
(14) Japon : M . Morikuni T o d a , délégué p e r m a -
nent adjoint, a été n o m m é délégué permanent en
remplacement de S . E x e . M . Tetsuro Furukaki,
a m b a s s a d e u r du Japon.
(15) Corée : S. E x e . M . Il K w o n Chung, a m -
bassadeur de Corée, a été n o m m é délégué p e r m a -
nent, en remplacement de M . Yonk Shik K i m .
M . KeeHeumShint a été n o m m é délégué permanent
adjoint.
(16) Liban : M . B . el Jisr a été n o m m é délé-
gué adjoint.
(17) Libye : M . M . Ben Halim, ambassadeur
de Libye enFrance, a été n o m m é délégué permanent.
(18) Mexique : M . Jesus Cabrera M u n o z - L e d o
a succédé au D r Paula Alegría c o m m e délégué p e r -
m a n e n t adjoint.
(19) Norvège : M . Lars L a n g a k e r , attaché
culturel près l'ambassade de Norvège à Paris,
a été chargé de la liaison avec l'Unesco.
(20) Pérou : M . Roberto M c L e a n y Esteros a
succédé c o m m e délégué permanent à S . E x e .
M . Ventura Garcia Calderón, a m b a s s a d e u r du P é r o u ,
décédé le 28 octobre. L e D r Javier R o m e r o , secré-
taire de la délégation permanente, a démissionné.
(21) Philippines : L a délégation permanente a
été renforcée par l'adjonction des m e m b r e s sui-
vants : M . M a m o M é n d e z , ministre conseiller ;
M . Melquíades Ibanez, conseiller ; M . Ernesto
C . Pineda, troisième secrétaire ; Mlle Esperanza
Zacarias , attachée ; M . M a r i a n o C . Landicho,
attaché.
(22) République arabe unie : M . Husein Tewfik
el H a k i m a remplacé M . A . Fikry à la tete de la
délégation.
(23) R o y a u m e - U n i : M . Richard F a b e r , délé-
gué permanent, a été rappelé au R o y a u m e - U n i .
1.1 Etats m e m b r e s
(24) Etats-Unis d'Amérique : M m e Magdalen
Flexner a été n o m m é e délégué adjoint. Mlle Betty
Gough, assistante, a quitté la délégation. M . J a m e s
F . Hughes III fait maintenant partie de la délégation
permanente.
(25) U R S S : S. E x e . M . Anatoli Gueorguievitch
Koulagenkov a été n o m m é délégué permanent en
remplacement de S. E x e . M . V . K e m e n o v . L a d é -
légation permanente a été renforcée par l'adjonc-
tion des m e m b r e s suivants : M . E . Toumantsev,
conseiller, en remplacement de M . A . V . Joukov,
conseiller ; M . G . N . Meladzé, premier secrétaire;
M . A . N . Goutcharouk, deuxième secrétaire ;
M . E . F . Lasarchouk, troisième secrétaire ;
M . C . A . Orlov, attaché.
(26) Venezuela : L e D r Mariano Picon Salas,
m e m b r e du Conseil exécutif, a été n o m m é délégué
permanent en remplacement du D r C . Parra- Perez.
Le D r Antonio Stempel a remplacé M . Miguel Angel
Soûles Unda c o m m e secrétaire de la délégation
permanente.
3. VISITES AUX ETATS M E M B R E S
Direction générale
(27) L e Directeur général a été reçu officielle-
ment par la Commission nationale de la République
française, lors d'une réunion tenue au Quai d'Orsay
le 19 janvier, au cours de laquelle des allocutions
ont été prononcées par son président, M . Gaston
Berger, et par M . Veronese. L e 26 février, le
Directeur général a été reçu en audience à l'Elysée
par le général de Gaulle, président de la République
française. Dans les premiers mois de son mandat,
le Directeur général a été en outre reçu par M . Debré,
premier ministre, M . Couve de Murville, ministre
des affaires étrangères, M . Boulloche, ministre
de l'éducation nationale et M . André Malraux, m i -
nistre d'Etat chargé des affaires culturelles.
(28) Sur l'invitation du Conseil fédéral, le D i -
recteur général s'est rendu en visite officielle en
Suisse le 20 février. Il a été reçu en audience à
Berne par le conseiller fédéral Chaudet, président
de la Confédération, et par les conseillers fédéraux
Etter et Petitpierre. L e Directeur général a pris
la parole au cours d'une séance plénière de la C o m -
mission nationale suisse au Palais fédéral.
(29) L e Directeur général, accompagné de
M . René M a h e u , s'est rendu en visite officielle au
R o y a u m e - U n i les 7 et 8 avril. Il a été reçu par
M . Harold MacMillan, premier ministre, en pré-
sence de M . Selwyn Lloyd, ministre des affaires
étrangères, de Sir Edward Boyle, secrétaire par-
lementaire au ministère de l'éducation,et de Sir B e n
B o w e n T h o m a s , président du Conseil exécutif de
l'Unesco. Il a eu en outre des entretiens prolongés
avec M . Geoffrey Lloyd, ministre de l'éducation.
Sir E d w a r d Boyle, Sir B e n B o w e n T h o m a s et plu-
sieurs m e m b r e s du secrétariat de la C o m m i s s i o n
nationale. Il a également rencontré Sir Julian Huxley,
4
ancien directeur général de l'Unesco, et Sir Ronald
A d a m , ancien président du Conseil exécutif.
(30) L e Directeur général a été reçu officielle-
ment par le Gouvernement des Etats-Unis du 19 au
22 avril à Washington. L e président Eisenhower
lui a donné audience à la Maison Blanche, et il a eu
des entrevues avec le secrétaire d'Etat, M . Christian
Herter, ainsi qu'avec les sénateurs E . W . Fulbright,
président de la Commission des affaires étrangères
du Sénat, et J . S . Cooper. Il s'est entretenu avec
de hauts fonctionnaires du Département d'Etat, n o -
tamment M . Andrew H . Berding, Assistant Secre-
tary of State for Public Affairs, M . Horace H e n -
derson, Deputy Assistant Secretary for Internatio-
nal Organizations Affairs, ainsi qu'avec M . Arthur
S. Fleming, secrétaire du Department of Health,
Educatior and Welfare, et M . Lawrence G . Derthick,
Commissioner of Education. L e Directeur général
a été l'hOte de la Commission nationale pour
l'Unesco au National Press Club. Il a en outre ren-
contré le professeur W . Carr, secrétaire exécu-
tif de la National Education Association, et M . Arthur
S. A d a m s , président de l'American Council of
Education.
(31) Invité officiellement par le Gouvernement
canadien, le Directeur général a été reçu à Ottawa
par M . Vincent Massey, gouverneur général et par
M . Diefenbaker, premier ministre, et s'est entre-
tenu avec M . N o r m a n Robertson, secrétaire d'Etat
par intérim aux affaires étrangères. D e s récep-
tions ont été données en son honneur par la C o m -
mission nationale et le Gouvernement canadien.
(32) L e Directeur général s'est rendu à M o n a c o
les 15 et 16 novembre et a pris la parole au cours
de la séance inaugurale de la Conférence sur l'éli-
mination des déchets radioactifs, patronnée con-
jointement par l'Unesco et l'Agence internationale
de l'énergie atomique. Pendant son séjour, il a
été reçu en audience par S. A . S. le prince Rainier
III ; il a été reçu également par M . Emile Pelletier,
ministre d'Etat.
(33) L e Directeur général s'est rendu en Suède
du 9 au 12 décembre, pour assister aux c é r é m o -
nies de remise des prix Nobel. Pendant son séjour
à Stockholm, il a été reçu en audience par S. M . le
roi Gustave VI Adolphe, et il a rendu visite au
D r Osten Unden, ministre des affaires étrangères,
et à M . Ragnar E d e n m a n , ministre de l'éducation.
Le Directeur général a assisté à un diner officiel
offert par le roi de Suède, ainsi qu'au banquet du
prix Nobel, où il a pris la parole. L e Directeur
général a offert un déjeuner en l'honneur de la
Commission nationale suédoise.
(34) M . René M a h e u , sous-directeur général,
s'est rendu en Ethiopie à l'occasion de la première
session de la Commission économique pour l'Afrique.
A u cours de son séjour à Addis-Abeba, du 29 dé-
cembre au 6 janvier, il a été reçu en audience par
S. M . I. Haflé Sélassié 1er, et a eu des entretiens avec
des m e m b r e s du gouvernement, notamment avec le
premier ministre Ato Atlilou Abtewold et le vice-
ministre de l'éducation Lidg Andelketchew M a k o n e n .

A u retour, M . M a h e u s'est arrêté du 7 au 11 jan-
vier au Caire, où il a rendu visite à M M . K a m a l e d -
din Hussein et Naguib H a s h e m , ministres de l'édu-
cation, et à M M . Sala Hel Bittar et Saroit Okacha,
ministres de la culture et de l'orientation nationale
de la République arabe unie et de la Province
d'Egypte, qui l'ont entretenu notamment des pro-
blèmes relatifs à la sauvegarde des sites archéolo-
giques et des m o n u m e n t s historiques de Nubie.
(35) M . M a h e u s'est rendu en Finlande du 10 au
12 août et a pris la parole à la séance inaugurale de
la Conférence internationale sur la contribution du
sport au perfectionnement professionnel et au déve-
loppement culturel, tenue à Helsinki, en présence
du premier ministre de Finlande, M . V . J.Sukselai-
nen. Pendant son séjour dans la capitale finlan-
daise, M . M a h e u a eu des entretiens avec M . Reine
Ottinen, président de la Commission nationale, et
avec divers m e m b r e s de la commission.
(36) M . M a h e u s'est rendu à Londres les 1er et
2 octobre pour s'entretenir avec des fonctionnaires
du Ministère de l'éducation et du Colonial Office du
projet d'aide aux Antilles (Ecole d'ingénieurs) au
titre du Fonds spécial. Il a eu de nouveaux entre-
tiens sur ce projet les 19 et 20 octobre, à Kingston,
où il a rencontré les autorités de l'University College
ofjhe West Indies et a été reçu par le gouverneur.
(37) Après avoir été n o m m é Directeur général
adjoint, M . M a h e u s'est rendu à N e w Y o r k (6-13
décembre) en vue d'entretiens avec des représen-
tants des fondations Carnegie, Ford et Rockefeller
au sujet du p r o g r a m m e de recherches sur l'ensei-
gnement supérieur que l'Unesco et l'Association in-
ternationale des Universités se proposent de mettre
en oeuvre conjointement. M . Maheu s'est également
rendu à Washington où il a eu des conversations avec
M . R . E . Thayer, Special Assistant to the Secretary
of State for Cultural Affairs. Avant de regagner
Paris, M . M a h e u s'est arrêté à Londres (14 dé-
cembre) pour y rencontrer le ministre de l'éduca-
tion. Sir David Eccles, et le président du Conseil
exécutif. Sir Ben B o w e n T h o m a s .
(38) M . Jean T h o m a s , sous-directeur général,
s'est rendu en Suède du 6 au 9 juillet, pour repré-
senter le Directeur général à la cinquième confé-
rence générale du Conseil international des m u s é e s .
Pendant son séjour à Stockholm, il a été reçu par
S. M . le roi Gustave VI Adolphe.
(39) M . T h o m a s s'est rendu à N e w Y o r k et à
Washington du 13 au 19 décembre pour s'entretenir
avec les fonctionnaires de l'Organisation des Nations
Unies et du Département d'Etat. Il a assisté ensuite
à la 18e réunion annuelle ordinaire de la C o m m i s -
sion nationale des Etats-Unis, qui s'est tenue les
28 et 29 septembre à Denver (Colorado), et il y a
pris la parole. Immédiatement après cette réunion,
il a assisté à la 7e conférence nationale de la C o m -
mission nationale des Etats-Unis, qui s'est égale-
ment tenue à Denver, du 29 septembre au 2 octobre,
et il y a prononcé une allocution.
(40) D u 8 au 13 décembre, M . T h o m a s a séjour-
né au Sénégal, pour assister, au n o m du Directeur
Etats m e m b r e s 1.1
général, à l'inauguration solennelle de l'Universi-
té de Dakar.
(41) A u cours d'une mission aux Etats-Unis,
M . Malcolm S.. Adiseshiah, sous-directeur géné-
ral, s'est arrêté à Washington pour s'entretenir
avec différents m e m b r e s du Département d'Etat,
et à Philadelphie, où il a parlé du p r o g r a m m e de
l'Unesco devant un groupe de l'Association pour
les Nations Unies.
(42) M . Adiseshiah s'est rendu en Turquie, en
Inde et au Pakistan du 16 août au 6 septembre. E n
Turquie, il a discuté de la coopération entre le
Gouvernement turc et l'Unesco pour la mise en
oeuvre du projet d'aide à l'Université technique du
Moyen-Orient au titre du Fonds spécial et il a né-
gocié les modalités d'exécution du projet ; en Inde,
il a eu des conversations avec le gouvernement, a
prononcé le discours d'ouverture du colloque inter-
national de l'Institut international de philosophie
de Mysore, et a visité, à Madras et à Karachi
(Pakistan), les services qui s'occupent du projet
régional de production de textes de lecture.
(43) A la fin de l'année et à l'occasion d'un congé
dans ses foyers, M . Adiseshiah s'est rendu à nou-
veau en Turquie (18 décembre), en Iran (19 et 20
décembre), en Inde (22 décembre) et au Pakistan
(27 au 30 décembre), pour examiner avec les au-
torités compétentes les demandes d'aide qu'elles
ont présentées au titre du Fonds spécial.
4. VISITES A U SIEGE D E L ' U N E S C O
(44) Outre un certain n o m b r e d'ambassadeurs,
de délégués permanents et de hauts fonctionnaires,
le Directeur général et (du 4 juin au 8 septembre)
le Directeur général par intérim ont reçu les per-
sonnalités ci-après :
S . A . I . Haflé Sélassié 1er, empereur d'Ethiopie,
accompagné de la princesse Afda Desta ;
5. A . S. le prince Rainier III et la princesse Grace
de Monaco ;
S. A . R . le prince Moulay Hassan, prince héritier
du Maroc ;
S. A . S. le prince Pierre de M o n a c o , président de
la C o m m i s s i o n nationale monégasque.
M. M . Eghbal, premier ministre d'Iran ;
M. Rashid K a r a m é , premier ministre du Liban ;
M. Antonio Segni, premier ministre d'Italie ;
M. José Luis Arrese y M a g r a , ministre espagnol
du logement ;
Sir Edward Boyle, secrétaire parlementaire du
Ministère de l'éducation du R o y a u m e - U n i ;
M . Desai, ministre des finances de l'Inde ;
Mlle Mabel H o w a r d , ministre de la sécurité so-
ciale de Nouvelle-Zélande ;
le R . P . Papailler, ministre de l'éducation d'Haïti ;
M . Pierre Sudreau, ministre français de la cons-
truction ;
M . A . R . Vitólo, ministre de l'intérieur d'Argentine ;
1.1 Etats membres
M . Mekki Abbas, secrétaire exécutif de la C o m m i s -
sion économique pour l'Afrique ;
M . T . B . Cavalcanti, président de l'Institut brési-
lien pour l'éducation, la science et la culture ;
M . Cittadini Cesi, secrétaire général adjoint de
l'Organisation européenne de coopération éco-
nomique ;
M . Claude Cheyssou, secrétaire général de la C o m -
mission pour la coopération technique en Afrique
au sud du Sahara ;
M . Daniel Coso Villegas, président du Conseil éco-
nomique et social des Nations Unies ;
M . Lane Dwinell, Assistant Secretary of State for
Administration, des Etats-Unis d'Amérique ;
M . Horace Henderson, Deputy Assistant Secretary
of State for International Affairs des Etats-Unis
d'Amérique ;
M . Alfred Katzin, chef par intérim du Service de
l'information des Nations Unies ;
M . J . A . Khater, directeur général du Ministère
des affaires étrangères du Liban ;
M . Carlos Lacalle, secrétaire général du Bureau
ibéro-américain d'éducation ;
M . Alberto Moravia, président du P E N Club inter-
national ;
M . Tatsuo Morito, président par intérim de la C o m -
mission nationale japonaise ;
M . David Morse, directeur général de l'Organisa-
tion internationale du travail ;
M m e Alva Myrdal, ambassadeur de Suède en Inde ;
M . H . Naficy, sous-secrétaire d'Etat à l'éducation
en Iran ;
M . Henry Seligman, directeur général adjoint (Re-
cherche et isotopes) de l'Agence internationale
de l'énergie atomique ;
M . Roger Seydoux, directeur général des affaires
culturelles et techniques au Ministère français
des affaires étrangères ;
M . F . Taliani di Marchio, président de la C o m -
mission nationale italienne ;
M . R . E . Thayer, Special Assistant to the Secre-
tary of State for Cultural Affairs des Etats-Unis
d'Amérique ;
M . A . W . Trueman, directeur du Conseil des arts
du Canada ;
M . G . A . Joukov, président du Comité d'Etat pour
les relations culturelles avec l'étranger et pré-
sident de la Commission nationale de l'URSS pour
l'Unesco.
B. RELATIONS A V E C L E S
COMMISSIONS NATIONALES
1. N O U V E L L E S COMMISSIONS
NATIONALES
(45) Albanie : Une commission nationale a été
créée, sous la présidence de M . Misto Treska,
président du Comité albanais pour les relations
culturelles avec l'étranger.
(46) Fédération de Malaisie : Une commission
nationale a été créée, sous la présidence de
M . M o h a m e d Khir Johari, ministre de l'éducation.
2. REORGANISATION DE COMMISSIONS
NATIONALES, CREATION DE NOUVEAUX
COMITES, MODIFICATIONS DE LA C O M -
POSITION DES COMMISSIONS E T DE LEUR
SECRETARIAT
(47) D e s renseignements sur la réorganisation
de commissions nationales, la création de nouveaux
comités et les modifications de structure ou les
changements de personnel paraissent maintenant
de façon régulière dans la'Chronique de l'Unesco".
(48) E n 1959, des mesures de réorganisation
ont été prises dans les pays suivants : Argentine,
Cuba, Honduras, Libye, Luxembourg, M a r o c ,
Suède, Tunisie et Uruguay.
(49) D e nouveaux comités ou groupes de tra-
vail s'occupant de certains domaines où s'exerce
l'action de l'Unesco ont été créés dans les pays
ci-après : Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, R é p u -
blique Dominicaine, Haiti, Honduras, Norvège, P a -
n a m a et Turquie.
(50) D e s changements sont intervenus dans le
personnel des commissions nationales suivantes
ou de leur secrétariat : Australie, Bolivie, Brésil,
Canada, Colombie, Tchécoslovaquie, Finlande,
Italie, Japon, Jordanie, M a r o c , Nouvelle-Zélande,
Norvège, Tunisie, Etats-Unis d'Amérique et
Venezuela.
3. C O N F E R E N C E S NATIONALES D E
COMMISSIONS NATIONALES
(51) Parmi les conférences tenues en 1959, les
suivantes ont fait l'objet de communications au Se-
crétariat :
Argentine : La 2e conférence nationale de la
Commission nationale s'est tenue du 9 au 11 dé-
cembre. M . Carlos Penna, directeur adjoint du
Bureau régional de l'Unesco dans l'hémisphère
occidental, assistait à cette conférence.
Belgique : La Commission nationale a tenu le
24 février une séance spéciale pour c o m m é m o r e r
le dixième anniversaire de sa création. Une réu-
nion plénière s'est tenue le 18 juin. D e s m e m b r e s
de la C o m m i s s i o n nationale néerlandaise y ont été
invités.
Canada : L a première conférence nationale de
la Commission nationale a eu lieu les 12 et 13
m a r s . M . A . Bertrand (Département des sciences
sociales) y représentait le Directeur général.
Tchécoslovaquie : La Commission nationale s'est
réunie en séances plénières les 20 janvier et 30
avril.
République fédérale d'Allemagne : L'Assemblée
générale de la Commission nationale s'est tenue du
25 au 27 m a i .
France : L a Commission nationale a tenu une

réunion plénière le 19 janvier. Le Directeur géné-
ral, accompagné des trois sous-directeurs généraux,
assistait à cette réunion.
Hongrie : La Commission nationale a tenu une
réunion plénière le 7 avril.
Iran : La Commission nationale a tenu des réu-
nions plénières le 29 septembre et le 3 décembre.
Israel : La Commission nationale a tenu une réu-
nion plénière le 2 décembre.
Italie : La Commission nationale a tenu une réu-
nion plénière le 16 novembre.
Japon : La quinzième convention nationale de la
Commission nationale japonaise s'est tenue du 16
au 18 mai.
Luxembourg : La Commission nationale a tenu
une réunion plénière le 3 décembre.
Norvège : Une réunion plénière de la C o m m i s -
sion nationale s'est tenue le 26 février.
Scandinavie : Les commissions nationales nor-
diques (Danemark, Finlande, Norvège et Suède) ont
tenu une réunion commune à Copenhague lés 17 et
18 avril.
Suisse : La Commission nationale a tenu le 21
février une réunion plénière à laquelle le Directeur
général a assisté.
Turquie : La Commission nationale a tenu une
réunion plénière les 16 et 17 mai. M.J.Chevalier
(BMS) y représentait le Directeur général.
Etats-Unis d'Amérique : La 7e Conférence na-
tionale de la Commission nationale des Etats-Unis
s'est tenue à Denver (Colorado) du 29 septembre au
2 octobre. Le Directeur général y était représenté
par M . Jean Thomas, sous-directeur général. La
conférence nationale a été précédée par la 18e réu-
nion annuelle ordinaire, qui s'est également tenue
à Denver.
4. ASSISTANCE A U X COMMISSIONS
NATIONALES
Résolution 7. A . 12(a)
a. Stages de secrétaires de commissions
nationales au siège de l'Unesco
(52) Les personnes ci-après ont fait des stages
au siège de l'Unesco, sous son patronage :
Argentine : M . R . J . Moruja, secrétaire de la
Commission nationale (22 octobre-11 novembre).
Chili : M . Alberto Rioseco, secrétaire général
de la Commission nationale (2-20 février).
Guatemala : Le professeur FredericoSagastume,
secrétaire de la Commission nationale (12 juin-
2 juillet).
Hongrie : M . Janos Pataki, secrétaire général
de la C o m m i s s i o n nationale (1-19 juin).
Corée : M . Patrick H . Chang, secrétaire géné-
ral de la C o m m i s s i o n nationale (19 oc t obre-
6 novembre).
M o n a c o : M . René Novella, secrétaire général
de la C o m m i s s i o n nationale (19octobre-6 n o v e m b r e ) .
7
Etats membres 1.1
M a r o c : M . Abdelhafid Idrissi, secrétaire gé-
néral adjoint de la C o m m i s s i o n nationale (16-17
décembre).
Paraguay : M . F . M . Barreiro Mafiodi, secré-
taire général de la C o m m i s s i o n nationale (28 dé-
c e m b r e - 1 5 janvier 1960).
Philippines : M . Pedro Ronduen, secrétaire
exécutif de la C o m m i s s i o n nationale (16 m a r s -
3 avril).
Pologne : M . Wladislaw Grzedzielski, secré-
taire général de la C o m m i s s i o n nationale (11 juin-
ler juillet).
Espagne : M . A . M u n o z - S e c a , secrétaire géné-
ral de la C o m m i s s i o n nationale (23 n o v e m b r e -
4 décembre).
Thaïlande : M . Nob Palakawongsa, secrétaire
général de la C o m m i s s i o n nationale (25 août -
11 septembre).
(53) E n outre, les secrétaires généraux des
commissions nationales suivantes ont fait, aux frais
de leur gouvernement, une visite au Secrétariat :
Belgique, République fédérale d'Allemagne, Italie,
Jordanie, M a r o c , Suède, Union des républiques
soviétiques socialistes, R o y a u m e - U n i .
b. Missions de fonctionnaires du siège
auprès des gouvernements et des
commissions nationales
(54) Divers m e m b r e s du Bureau des relations
avec les Etats m e m b r e s , se sont, en vertu de la
résolution 7. A . 12 (b) ou en liaison avec l'exécution
du P r o g r a m m e élargi d'assistance technique, ren-
dus en mission dans les pays ci-après : M . J. C h e -
valier : Albanie, Grèce, Yougoslavie (avril et mai).
M m e Cruz Santos : Costa-Rica, Cuba, République
Dominicaine, Salvador, Haïti, Guatemala, Honduras,
Nicaragua, Mexique (mai).' M . G . Flores : Inde,
Philippines, Thaïlande, Viêt-nam (avril et mai).
M . A . de la Guardia : Colombie, Equateur, P a n a -
m a , Pérou, Venezuela (juin). M . F . K a r a m : Jor-
danie, Liban, Libye, M a r o c , Soudan (avril et mai).
M . H . W . Larsen : Ethiopie, Israel et Somalie (juin).
M . V . Stepanek s'est rendu en Hongrie (16-24 sep-
tembre) pour représenter le Directeur général au
Festival international Haydn et pour s'entretenir
avec divers m e m b r e s du gouvernement et de la
C o m m i s s i o n nationale. M . Hirahara, avant de re-
gagner le Japon, à l'expiration de ses fonctions, est
allé en Chine et aux Philippines en vue de consultations
avec les commissions nationales (novembre).
c. Aide financière et technique apportée
aux conférences régionales des
commissions nationales
(55) U n contrat a été passé avec la C o m m i s s i o n
nationale des Philippines pour l'organisation d'une
Conférence régionale des commissions nationales
d'Asie, qui doit se tenir à Manille (18-23 janvier 1960).
L e Secrétariat a préparé des documents de travail
pour cette conférence.
1.1 Etats m e m b r e s
(56) Un contrat a été passé avec la Commission
nationale italienne pour l'organisation d'une confé-
rence régionale des commissions nationales euro-
péennes, qui aura lieu à Taormina (Sicile) du 23 au
28 février 1960.
d. Concours financier et technique
apporté à certaines commissions
nationales
Résolution 7. A . 12 (d)
(57) Les subventions ci-après ont été approuvées
au cours de l'année :
Argentine : 160.000 pesos pour la publication
d'un bulletin de la Commission nationale.
Chili : 350.000 pesos pour la publication d'un a n -
nuaire et 500.000 pesos pour la publication d'un bul-
letin de la Commission nationale.
Tchécoslovaquie : 7.200 K r . pour la publication
d'un bulletin d'information.
République Dominicaine : 1.000 pesos pour la
publication d'un bulletin de la Commission nationale.
Maroc : 672.000 francs marocains pour la publi-
cation de brochures en arabe sur l'Unesco et son
action, et pour l'achat de matériel nécessaire à la
Commission nationale.
P a n a m a : 1.000 dollars pour la publication d'un
bulletin.
Turquie : 16.200 livres turques pour la publi-
cation, pendant une année, de la "Chronique de
l'Unesco" en turc.
Uruguay : 555 dollars à titre de participation aux
frais occasionnés par le transport d'une exposition
d'art précolombien de Mexico à Montevideo.
Viêt-nam : 1.000 dollars pour la publica-
tion d'un bulletin trimestriel intitulé "Unesco-
Viêt-nam".
e. Traduction, adaptation et édition
de publications et documents de l'Unesco
Résolution 7. A . 12 (e)
(58) Des arrangements ont été conclus en vue de
la traduction, de l'adaptation et de l'édition de publica-
tions dans les langues nationales des pays suivants :
Afghanistan : "Préparation des professeurs char-
gés de la formation des maîtres primaires".
Brésil : "L'enseignement des travaux manuels
dans les écoles secondaires". "Policital science in
the United States".
Chine : "L'éducation dans le m o n d e " .
République fédérale d'Allemagne : "Les radio-
isotopes au service de l ' h o m m e " .
Inde : "L'enseignement de la lecture et de l'écri-
ture" (en tamoul). "Le matériel de lecture pour nou-
veaux alphabètes" (en Hindi).
Iran : "Art et éducation" (en persan).
Irak : "La formation du personnel enseignant -
Angleterre, France, Etats-Unis" (en arabe).
Italie : "Education et santé mentale". "L'éduca-
tion pour la compréhension internationale".
Japon : "L'éducation dans le m o n d e . II". " A n -
nuaire international de l'éducation, 1958".
Corée : "Les techniques de protection des biens
culturels en cas de conflit a r m é " . "L'enseignement
de l'histoire - Conseils et suggestions".
République arabe unie (Egypte) : "Les auxiliaires
visuels et l'éducation de base".
U R S S : "Nouvelles bibliographies".
Viêt-nam : "La formation des maîtres ruraux".
"L'accès des f e m m e s à l'éducation".
(59) E n 1959, le groupe de traduction arabe du
Secrétariat a traduit ou adapté les textes ci-après :
a. Traductions en arabe : "Recommandations de
la Conférence internationale de l'instruction p u -
blique, 1959". "Documents de travail pour le stage
d'études sur le développement des bibliothèques
dans les pays arabes", "impact-Science et société".
b. adaptations en arabe : "Race et société".
"L'origine des préjugés". "Race et civilisation".
"Race et biologie". "Les mythes raciaux". " L e
concept de race". "Les différences raciales et
leur signification". "Race et psychologie".
c. traductions de l'arabe en français : " R e s -
sources techniques inexploitées des pays arabes".
Accord culturel entre l'Irak et la République arabe
unie.
(60) C e groupe a également revisé le texte arabe
des publications suivantes : "Télévision et éduca-
tion populaire" (traduit par la Commission natio-
nale jordanienne). "Manuel de l'Unesco pour l'en-
seignement des sciences" (traduit par la C o m m i s -
sion nationale irakienne). "La place du sport dans
l'éducation" (traduit par la Commission nationale
marocaine) et "L'éducation civique des f e m m e s "
(traduit par la Commission nationale marocaine).
f. Guide et répertoire
des Commissions nationales
(61) L e guide revisé a été publié et distribué
au mois de janvier 1959, en anglais, en français
et en espagnol.
(62) E n 1959, de nouveaux renseignements ont
été recueillis pour le Répertoire des commissions
nationales, dont le Secrétariat a poursuivi la r é -
daction, la traduction, l'impression et la distri-
bution en livraisons.
NOTE
1. Pour l'unification des références, l'ordre alphabé-
tique anglais a été suivi dans la version française.

CHAPITRE
RELATIONS AVEC L'ORGANISATION
DES NATIONS UNIES, LES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES
ET L'AGENCE INTERNATIONALE
DE L'ÉNERGIE ATOMIQUE
A. ORGANISATION DES NATIONS UNIES
1. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
a. Equilibre du développement économique
et social
(1) D e u x résolutions adoptées par le Conseil éco-
n o m i q u e et social à sa 28e session, tenue à G e n è v e
en juillet - la Résolution 731 J (XXVIII), Aspects so-
ciaux du développement économique, et la Résolution
741 (XXVIII), Evaluation des techniques de prévisions
économiques à longterme - témoignent de l'intérêt
croissant que porte l'Organisation des Nations Unies
à la question de l'équilibre du développement écono-
m i q u e et social. L ' A s s e m b l é e générale a adopté à ce
sujet, à sa 14e session, la Résolution 1392 (XIV) par
laquelle elle note et approuve la décision prise par le
Conseil économique et social d ' a m e n d e r le mandat de
l a C o m m i s s i o n économique pour l'Asie et l'Extrême-
Orient et celui de l a C o m m i s s i o n é c o n o m i q u e pour
l'Amérique latine pour y mentionner les "aspects s o -
ciaux du développement économique" et "l'interdépen-
dance des facteurs économiques et sociaux" (Résolu-
tion 723 (XXVIII) du Conseil économique et social).
(2) O n sait q u e , conformément à la Résolution
3.72 adoptée par la Conférence générale à sa di-
x i è m e session, l'Unesco poursuit, en coopération
avec l'Organisation des Nations Unies, des études
de sciences sociales sur les m o y e n s de maintenir
l'équilibre et la synchronisation souhaitables entre
le développement économique et le développement
social. A cet égard, les deux organisations a c -
cordent une attention spéciale au rôle de l'éducation
en tant que facteur de développement.
b . Financement du développement économique
(3) L e Conseil des gouverneurs de la B a n q u e
internationale pour la reconstruction et le dévelop-
p e m e n t et le Conseil des gouverneurs du F o n d s
monétaire international ont tenu, en s e p t e m b r e , à
Washington, leur réunion annuelle c o m m u n e , à
laquelle l'Unesco était représentée par M . A k r a w i .
U s ont décidé en principe de créer une Association
internationale de développement affiliée à la B a n q u e .
A sa 14e session, l'Assemblée générale a accueilli
avec satisfaction cette décision et exprimé l'espoir
9
Nations Unies et Institutions spécialisées I. 2
2
que la nouvelle filiale de la Banque internationale
pour la reconstruction et le développement fournira
aux pays sous-développés des types de financement
que les organismes multilatéraux n'ont pas pu of-
frir jusqu'à présent et qui, en m ê m e t e m p s qu'ils
stimuleront le développement économique, p e r m e t -
tront à ces pays d'améliorer la situation de leur
balance des paiements. L a m ê m e résolution si-
gnale qu'il serait souhaitable qu'existent des rela-
tions appropriées entre l'Association internationale
de développement et les Institutions spécialisées
(Résolution 1420 (XIV)).
(4) L ' A s s e m b l é e générale a également adóptela
Résolution 1424 (XIV), par laquelle elle invite les
Etats m e m b r e s à reconsidérer leur position en ce
qui concerne l'octroi d'un appui matériel en vue de
la création prochaine d'un fonds d'équipement des
Nations Unies. L ' A s s e m b l é e générale prie le S e -
crétaire général d'examiner, en consultation avec
les Etats m e m b r e s , les m o y e n s de faire de n o u -
veaux progrès vers la création prochaine d'un tel
fonds, et l'invite à faire rapport sur cette question
au Conseil économique et social lors de sa 30e s e s -
sion (juillet 1960) et à l'Assemblée générale lors
de sa 15e session (1960).
c. Coopération avec les C o m m i s s i o n s
économiques régionales
(5) L a C o m m i s s i o n économique pour l'Amérique
latine a tenu sa 8e session à P a n a m a , en m a i .
L ' U n e s c o y était représentée par M . C . V . P e n n a .
L a C o m m i s s i o n a adopté deux résolutions qui inté-
ressent l'Unesco. L ' u n e (Résolution 150 (VIII))
concerne l'action de l'Unesco en matière d'ensei-
gnement primaire en A m é r i q u e latine ; il y est r e -
c o m m a n d é : (1) "que les gouvernements accordent
un rang de priorité suffisant, dans leurs p r o g r a m m e s
économiques, aux m e s u r e s destinées à améliorer
et à développer l'enseignement général, et en p a r -
ticulier l'enseignement primaire et l'enseignement
technique", et (2) "que les gouvernements conti-
nuent d'appuyer, en augmentant autant que possible
leur participation, la m i s e en oeuvre du Projet m a -
jeur de l'Unesco relatif à l'extension de l'enseigne-
ment primaire gratuit et obligatoire en A m é r i q u e
latine".
(6) D a n s la seconde résolution, qui concerne la
1.2 Nations Unies et Institutions spécialisées
main-d'oeuvre qualifiée (Résolution 149 (VIII)), la
C o m m i s s i o n r e c o m m a n d e à son Secrétariat d'étu-
dier, en collaboration avec les autres organismes
internationaux compétents - n o t a m m e n t l'Organisa-
tion internationale du travail, l'Unesco, l'Organi-
sation des Etats américains et le C o m i t é intergou-
vernemental pour les migrations européennes - la
possibilité de mettre sur pied u n projet c o m m u n ,
en vue d'évaluer les besoins en m a i n - d ' œ u v r e q u a -
lifiée ainsi que les m o y e n s et les ressources dont
on dispose actuellement en matière de formation,
et en vue de collaborer avec les gouvernements qui
le lui demanderont a la préparation de m e s u r e s
tendant à réorganiser et à développer ces m o y e n s .
D e s consultations ont eu lieu au cours de l'année
entre les organisations intéressées en v u e de l'ap-
plication de cette résolution.
(7) L a Commission économique pour l'Afrique
a tenu à Addis-Abeba, du 29 décembre 1958 au 6
janvier 1959, sa première session, à laquelle
l'Unesco était représentée par M . M a h e u . E n adop-
tant son p r o g r a m m e de travail, la Commission a
insisté sur la nécessité de s'attacher surtout aux
projets présentant un intérêt pratique pour les pays
et territoires d'Afrique, afin d'accélérer le déve-
loppement économique en Afrique, y compris les
aspects sociaux de ce développement. L a collabo-
ration avec les institutions internationales c o m p é -
tentes a été reconnue indispensable. Il a été d e m a n -
dé à l'Unesco : (1) de faire une enquête sur les
moyens dont on dispose, en Afrique et en dehors
d'Afrique, pour la formation d'Africains dans les
domaines économique et statistique, ainsi que dans
les domaines connexes ; (2) d'établir une bibliogra-
phie des enquêtes sur les ressources naturelles du
continent africain. A sa 54e session, le Conseil
exécutif a approuvé les projets correspondants.
L'enquête sur les moyens de formation sera pré-
sentée à la Commission à sa 2e session, à Tanger
(Maroc), en janvier 1960. Quant à la bibliographie
des enquêtes sur les ressources naturelles, elle
représente un travail considérable (plusieurs cen-
taines de pages de texte, environ 15.000 pages de
bibliographie). C e projet ayant été approuvé par le
Conseil exécutif en juin 1959 (54e session), et la
prochaine réunion de la Commission étant prévue
pour janvier 1960, il est apparu impossible de ter-
miner le travail à temps pour cette réunion. Il a
donc été décidé, en accord avec le Secrétaire exé-
cutif de la Commission, que seul le chapitre rela-
tif à la géologie sera présenté à la prochaine ses-
sion de la Commission, les autres chapitres devant
l'être à la troisième session, en 1961. L a biblio-
graphie proprement dite sera établie sur fiches au
cours de 1960 et mise à la disposition du Secrétariat
de la Commission.
(8) L a possibilité d'une participation de l'Unesco
au projet concernant le bassin inférieur du M é k o n g
a été examinée avec le Secrétariat de la C o m m i s -
sion économique pour l'Asie et l'Extrême-Orient.
U n C o m i t é pour la coordination des études sur le
bassin inférieur du M é k o n g a été créé en 1957 par
les Gouvernements du C a m b o d g e , du Laos, de la
Thallande et du Viêt-nam, afin de coordonner et de
surveiller l'exécution de ce projet. L'Unesco était
représentée par M . Mattson à la 6e session de ce
comité (Saigon, octobre 1959), et par le professeur
Kovda à la 7e session (Bangkok, janvier 1960). L e
Directeur général a été invité à étudier une propo-
sition aux termes de laquelle l'Unesco aiderait le
Comité à construire une maquette du delta du M é k o n g .
A titre de première mesure, l'Unesco enverrait sur
place une équipe de trois experts qui étudieraient
les données disponibles dans les quatre pays inté-
ressés ; en outre, ces experts examineraient les
caractéristiques des deux formules possibles ( m a -
quette hydraulique ou modèle mathématique) et en
détermineraient les avantages et les inconvénients
respectifs. L a durée de cette mission est évaluée
à trois mois environ. Les conclusions des experts
seraient mises à la disposition du Comité de coor-
dination qui décidera des mesures à prendre
ultérieurement.
d. Coopération scientifique et développement
économique
(9) L ' A s s e m b l é e générale et le Conseil é c o n o -
mique et social accordent depuis quelque t e m p s une
attention accrue à la coopération scientifique inter-
nationale en tant que facteur du développement é c o -
n o m i q u e . L e Secrétaire général et les gouverne-
ments font une large place à cette question dans le
rapport intérimaire sur la coopération internatio-
nale en vue du développement économique des pays
sous-développés (E/3258) et dans l'aperçu analy-
tique de divers m o y e n s suggérés pour accélérer
l'expansion économique dans les pays sous-dévelop-
pés ( E / 3 2 5 9 ) , s o u m i s au Conseil économique et s o -
cial en application des résolutions 1316 (XIII) et
1323 (XIII) de l ' A s s e m b l é e générale (1958).
(10) D a n s le cadre de ses délibérations sur les
questions é c o n o m i q u e s , le Conseil économique et
social a adopté à l'unanimité, à sa 28e session, la
Résolution 727 A (XXVIII) concernant l'échange in-
ternational de renseignements sur l'expérience a c -
quise dans les d o m a i n e s scientifique et technique.
D a n s cette résolution, le Conseil économique et s o -
cial constate avec satisfaction que les Institutions
spécialisées et les c o m m i s s i o n s économiques régio-
nales ont pris des m e s u r e s pour développer les
échanges internationaux d'informations scientifiques
et techniques. L e Conseil estime que "le r y t h m e du
progrès scientifique et technique dans le m o n d e et
l'accroissement continu, dans divers d o m a i n e s , des
connaissances h u m a i n e s qui peuvent servir à inten-
sifier le développement é c o n o m i q u e obligent à p r ê -
ter la plus grande attention aux échanges interna-
tionaux d'informations scientifiques et techniques" ;
il se déclare persuadé que "ces considérations d e -
vraient continuer de trouver l'expression qui leur
convient dans les travaux de l'Organisation des N a -
tions Unies et des Institutions spécialisées, et pour
ces raisons, recevront la place qui leur est due

dans les évaluations des p r o g r a m m e s pour les cinq
prochaines années effectuées par l'Organisation
des Nations Unies et les Institutions spécialisées
et dans le rapport d'ensemble qui sera fondé sur
ces évaluations", et décide de revoir cette question
à sa 31e session (avril 1961), après examen des
évaluations des p r o g r a m m e s pour les cinq pro-
chaines années et des autres rapports pertinents.
(11) Il convient de rappeler à ce propos que
l'Unesco prépare actuellement, en application de la
Résolution 695 (XXVI) du Conseil économique et so-
cial, une étude sur les relations et échanges inter-
nationaux dans les domaines de l'éducation, de la
science et de la culture, et, en application de la
Résolution 1260 (XIII) de l'Assemblée générale, une
étude "sur les tendances principales de la recherche
dans le domaine des sciences exactes et naturelles
et sur la diffusion et l'application à des fins paci-
fiques de ces connaissances scientifiques".
(12) L'Assemblée générale a adopté à sa 14e
session la Résolution 1397 (XIV) par laquelle elle
exprime l'espoir que l'Unesco sera en mesure de
soumettre au Conseil économique et social lors de
sa 30e session (juillet 1960) l'étude sur les rela-
tions et échanges internationaux dans les domaines
de l'éducation, de la science et de la culture, et que
ladite étude pourra servir de base à de nouvelles
mesures visant à développer la coopération inter-
nationale dans ces domaines.
(13) D'autre part, par la Résolution 1429 (XIV),
relative au développement de la coopération scien-
tifique et technique et des échanges d'expérience,
l'Assemblée générale "considérant le rôle et les
activités de l'Unesco dans le domaine de la coopé-
ration scientifique", . . . "prie le Secrétaire géné-
ral de rechercher, en consultation avec l'Unesco,
les autres Institutions spécialisées compétentes et
l'Agence internationale de l'énergie atomique,
compte tenu de l'étude entreprise en application de
la Résolution 1260 (XIII) de l'Assemblée générale,
les possibilités de poursuivre le développement
utile et souhaitable des contacts internationaux et
de procéder à un échange de connaissances et d'ex-
périence dans le domaine de la science appliquée et
de la technologie, et l'invite à examiner si le dis-
positif qui existe actuellement, dans le cadre de
l'Organisation des Nations Unies, pour la coopéra-
tion technique et la diffusion des procédés scienti-
fiques, techniques et industriels, est suffisant".
L e Secrétaire général est invité à faire rapport sur
la question au Conseil économique et social, lors
de sa 31e session (avril 1961), et à l'Assemblée
générale, lors de sa 16e session (1961).
(14) C e s résolutions de l'Assemblée générale
montrent l'importance qui doit être accordée aux
rapports que l'Unesco est chargée de préparer
dans ces domaines.
e. Nouvelles sources d'énergie
(15) Lors de sa 27e session, tenue à Mexico en
avril, le Conseil économique et social a adopté la
11
Nations Unies et Institutions spécialisées 1.2
Résolution 710 A (XXVII) par laquelle il prie le Se-
crétaire général de convoquer, en 1961 ou en 1962,
en consultation avec les Institutions spécialisées,
une conférence des Nations Unies sur l'énergie so-
laire, l'énergie éolienne et l'énergie géothermique,
considérées spécialement du point de vue de leurs
applications. Considérant qu'une conférence m o n -
diale aurait peu de chances d'aboutir à des résultats
utiles si elle s'occupait de principes scientifiques
et de recherches fondamentales, on a jugé préfé-
rable que la conférence consacre son attentionàdes
p r o g r a m m e s d'action susceptibles d'applications
commerciales. Il apparaît en conséquence que, tout
en continuant à fournir une assistance à diverses
institutipns en vue de recherches sur l'énergie
éolienne, l'énergie solaire et l'énergie géothermique,
l'Unesco ne jouera pas le rôle prépondérant à la
conférence proposée.
f. Fonds spécial
(16) O n trouvera plus loin (II. 9) des informa-
tions sur les activités de l'Unesco relatives au Fonds
spécial constitué le 14 octobre 1958 par l'Assemblée
générale pour "fournir une assistance systématique
et soutenue dans les domaines qui sont essentiels
pour le progrès technique, économique et social inté-
gré des pays peu développés" (Résolution 1240 (XIII)).
2. DEVELOPPEMENT SOCIAL
a. Etude internationale des p r o g r a m m e s
d'action sociale
(17) Dans le cadre des arrangements conclus en
vue de la préparation de rapports d'ensemble sur
les conditions sociales, le Secrétariat de l'Unesco
a rédigé deux chapitres (éducation et recherches
sociales) de la deuxième "Etude internationale des
p r o g r a m m e s d'action sociale" ( E / C N . 5/332). Cette
étude, qui a été soumise au Conseil économique et
social & sa 28e session, a été bien accueillie. L e
Conseil économique et social a prié le Secrétaire
général "de demander aux gouvernements des Etats
m e m b r e s de l'Organisation des Nations Unies de
faire figurer dans la documentation qu'ils lui four-
nissent en vue de la préparation des futurs rapports
de cette série, tous les renseignements sur les dif-
ficultés rencontrées et les leçons qui se dégagent
de l'expérience acquise dans les domaines de l'ac-
tion sociale, qui pourraient aider les pays sous-
développés à préparer et à exécuter leurs pro-
g r a m m e s d'action sociale"(Résolution 731 C(XXVUI)).
b. Habitations à bon marché et installations
collectives connexes
(18) Cette question a fait l'objet d'un rapport
spécial, soumis à la Commission des questions so-
ciales ( E / C N . 5/339). L e Conseil économique et so-
cial (Résolution 731 B (XXVIII)) a approuvé "les
1.2 Nations Unies et Institutions spécialisées
principes et les lignes générales du p r o g r a m m e à
long terme d'action internationale concertée dans
le domaine des habitations à bon marché et des
installations collectives connexes" (programme ex-
posé dans ledit rapport) ; il a prié le Secrétaire
général de communiquer ce p r o g r a m m e aux gou-
vernements, pour observations et examen, et il a
invité les Institutions spécialisées à prendre des
dispositions pour participer pleinement à l'action
concertée envisagée. Il a enfin prié le Secrétaire
général de faire rapport au Conseil, à sa 30e ses-
sion, et à la Commission des questions sociales,
à sa 13e session, sur des projets précis, c o m m u n s
ou individuels, d'action à long terme des organisa-
tions participantes.
(19) L'Assemblée générale a adopté, à sa 14e
session, la Résolution 1393 (XIV), par laquelle elle
recommande aux organes compétents de l'Organi-
sation des Nations Unies et aux Institutions spécia-
lisées "d'examiner avec l'attention voulue les de-
mandes d'assistance technique présentées par les
gouvernements dans ce domaine" (habitations à bon
marché), et aux Etats m e m b r e s "d'entreprendre ou
d'accélérer, dans le cadre de leurs plans nationaux,
l'exécution de programmes visant à accroître le
nombre des habitations à bon marché", et prie le
Secrétaire général, agissant en consultation avec
les gouvernements intéressés et les Institutions
spécialisées compétentes, "de recueillir et de dif-
fuser des renseignements touchant la question du
logement et relatifs aux besoins techniques et m a -
tériels de tous les pays auxquels se posent des pro-
blèmes de logement et à l'expérience acquise en la
matière par d'autres qui seraient en mesure de les
aider".
3. DROITS D E L ' H O M M E
a. Liberté de l'information
(20) L a question de la liberté de l'information
a été examinée par la C o m m i s s i o n des droits de
l ' h o m m e à sa 15e session (mars) et par le Conseil
économique et social à sa 27e session (avril), sur
la base d'un rapport du Comité de la liberté de l'in-
formation (de la C o m m i s s i o n des droits de l ' h o m m e ) ,
d'informations fournies par les Institutions spécia-
lisées intéressées et du rapport de l'Unesco sur
"Le développement des m o y e n s d'information dans
les pays sous-développés" (E/3206). L e Conseil a
adopté à ce sujet la Résolution 718 (XXVII), qui
comprend deux parties concernant respectivement
les m o y e n s d'information dans les pays sous-dé-
veloppés et les rapports sur les faits nouveaux in-
téressant la liberté de l'information.
(21) Dans la première partie, le Conseil écono-
mique et social "prie l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture,
agissant en consultation avec les autres Institutions
spécialisées intéressées, avec les gouvernements
des Etats m e m b r e s et avec les organisations qui
12
jouent un rôle actif dans le domaine de l'informa-
tion, d'entreprendre, dans le cadre de son pro-
g r a m m e , une étude des problèmes posés par l'oc-
troi aux pays sous-développés d'une assistance
technique dans ce domaine, en tenant compte des
conclusions et suggestions relatives au développe-
ment des m o y e n s d'information dans les pays sous-
développés que le Comité de la liberté de l'informa-
tion a formulées dans son rapport, et de la Résolution
1313 (XIII) de l'Assemblée générale, et de faire par-
venir son rapport et ses recommandations à l a C o m -
mission des droits de l ' h o m m e et au Conseil écono-
mique et social pour l'été de 1961, afin de permettre
au Conseil de procéder à l'évaluation des besoins et
ressources d'ordre matériel, financier et profes-
sionnel en vue de la mise en œ u v r e du p r o g r a m m e
envisagé par cette résolution, notamment en ce qui
concerne le recours aux services d'experts, l'octroi
de bourses, l'organisation de cycles d'études et la
fourniture de matériel et d'installations diverses".
(22) Dans la seconde partie, le Conseil écono-
mique et social prie le Secrétaire général de pré-
parer, en collaboration avec les gouvernements des
Etats m e m b r e s et les autres organisations intéres-
sées, un rapport de fond qui devra être soumis au
Conseil en 1961 et qui portera sur les faits nouveaux
survenus depuis 1954 dans le domaine de la liberté
de l'information, et notamment sur :"(i) les sources
d'information auxquelles les peuples ont accès ;
(ii) la mesure dans laquelle ils reçoivent des nou-
velles de l'Organisation des Nations Unies et de ses
Institutions spécialisées et sont informés de leur
œ u v r e pour la paix ; (iii) l'évolution en ce qui con-
cerne les m o y e n s propres à assurer le libre cou-
rant d'informations exactes et non déformées vers
les pays sous-développés et à partir de ces pays".
(23) A sa 27e session, le Conseil économique et
social a également adopté la Résolution 719 (XXVII),
concernant les tarifs des télégrammes de presse
internationaux, par laquelle le Conseil, notant avec
satisfaction les efforts déployés par l'Union inter-
nationale des télécommunications, l'Unesco et
d'autres organismes pour réduire les tarifs des
télégrammes de presse internationaux, exprime
l'espoir que ces efforts seront poursuivis.
(24) L e Conseil économique et social a en outre
pris note du Rapport sur la protection des nouvelles
et autres informations de presse, établi par le S e -
crétariat de l'Unesco (E/3204).
(25) A sa 28e session (juillet), le Conseil écono-
mique et social a décidé (Résolution 732 (XXVIII)) de
soumettre aux gouvernements des Etats m e m b r e s
un projet de déclaration sur la liberté de l'informa-
tion et d'examiner la question de façon plus appro-
fondie lors de sa 29e session (avril 1960).
(26) E n attendant, l'Assemblée générale, lors
de sa 14e session, a abordé l'examen d'un projet de
Convention sur la liberté de l'information, dont elle
a adopté le préambule et l'Article I (Résolution
1459 (XIV)). L e s autres articles du projet de C o n v e n -
tion seront examinés lors de la 15e session de l'As-
semblée générale (1960).

b. Projet de déclaration des droits de l'enfant
(27) Lors de sa 14e session, l'Assemblée géné-
rale a adopté une Déclaration des droits de l'enfant
(Résolution 1386 (XIV). P a r laRésolution 1387 (XIV),
elle a r e c o m m a n d é aux gouvernements des Etats
m e m b r e s , aux Institutions spécialisées intéressées
et aux organisations non gouvernementales appro-
priées de donner la plus large publicité possible au
texte de ladite déclaration, et invité le Secrétaire
général à utiliser tous les moyens dont il dispose
pour publier et faire distribuer ce texte dans toutes
les langues possibles. L e Directeur général a d é -
cidé que la question des droits de l'enfant constitue-
ra l'un des principaux thèmes des publications du
Département de l'information en 1960.
c. Mesures discriminatoires dans
le domaine de l'éducation
(28) Cette question a été examinée à la fois par
la Sous-Commission de la lutte contre les mesures
discriminatoires et de la protection des minorités
à sa lie session (mars), et par la C o m m i s s i o n des
droits de l ' h o m m e à sa 15e session (avril). L a ré-
solution (10 C/Résolutions, 1.34) par laquelle la
Conférence générale a décidé que "l1 Unesco se
chargera d'élaborer des recommandations aux Etats
m e m b r e s et un projet de convention internationale
concernant les différents aspects de la discrimina-
tion dans le domaine de l'enseignement" a été por-
tée à l'attention de ces organismes.
(29) L a Sous-Commission a exprimé le v œ u que
le rapport préliminaire, les recommandations et le
projet de convention soient mis à sa disposition
lors de sa prochaine session, en janvier I960.Mais
le Secrétaire général de l'Organisation des Nations
Unies a été informé que, conformément au plan de
travail établi en application des règles concernant
la préparation des conventions et recommandations
internationales, l'Unesco ne pourra pas achever
avant m a r s 19601a mise au point des avant-projets.
(30) L a Commission des droits de l ' h o m m e a
pris note avec satisfaction des mesures prises par
l'Unesco quant à l'élaboration des instruments in-
ternationaux en question, et elle a prié l'Organisa-
tion de lui soumettre à sa 16ë session (mars 1960)
un rapport intérimaire sur cette question.
d. Accès des f e m m e s à l'éducation
et à la profession enseignante
(31) U n rapport sur l'accès de la f e m m e à la
profession enseignante ( E / C N . 6/345), établi pour
l'Unesco par la Confédération mondiale des orga-
nisations de la profession enseignante, a été sou-
mis par l'Unesco à la 13e session de la C o m m i s -
sion de la condition de la f e m m e , dans le cadre
d'une série de rapports sur l'accès des f e m m e s à
l'éducation, régulièrement présentés par l'Unesco
à la C o m m i s s i o n . Certains m e m b r e s de la C o m -
mission ont formulé quelques critiques au sujet de
Nations Unies et Institutions spécialisées I. 2
ce rapport et l'Unesco a été invitée par le Conseil
économique et social à sa 28e session (Résolution
722 E (XXVIII)) à préparer pour la session suivante
de la C o m m i s s i o n de la condition de la f e m m e un
rapport complémentaire sur l'accès de la f e m m e
à la profession enseignante, fondé sur les rensei-
gnements provenant des Etats m e m b r e s et d'autres
sources faisant autorité. L e Directeur général a
dûment pris note des insuffisances du premier rap-
port, et l'on peut espérer qu'à l'avenir le Secréta-
riat disposera d'un personnel qualifié suffisant
pour éviter qu'une telle situation se renouvelle.
e. Services consultatifs dans le
domaine des droits de l ' h o m m e
(32) A sa 28e session, le Conseil économique et
social a adopté la Résolution 729 (XXVIII) par la-
quelle il approuve le p r o g r a m m e présenté par le
Secrétaire général prévoyant l'organisation de trois
cycles d'études en 1960. L'un de ces cycles d'études
sera organisé à Addis-Abeba ; il aura pour thème
la participation de la f e m m e à la vie publique.
4. ESPACE EXTRA-ATMOSPHERIQUE
(33) L e Comité spécial des utilisations pacifiques
de l'espace extra-atmosphérique, créé en applica-
tion de la Résolution 1348 (XIII) de l'Assemblée gé-
nérale, s'est réuni à N e w York en mai-juin et a
adopté un rapport (A/4141) qui a été soumis à l'As-
semblée lors de sa 14e session. L e professeur
Kovda représentait l'Unesco au cours des travaux
préliminaires du Comité.
(34) L'Assemblée générale a adopté la Résolu-
tion 1472 (XIV) par laquelle, reconnaissant qu'il est
de l'intérêt c o m m u n de l'humanité tout entière de
favoriser l'utilisation pacifique de l'espace extra-
atmosphérique, reconnaissant d'autre part la grande
importance d'une coopération internationale dans
ce domaine, elle crée ur. Comité des utilisations
pacifiques de l'espace extra-atmosphérique composé
de vingt-quatre m e m b r e s qui exerceront leurs fonc-
tions en 1960 et 1961. C e Comité est chargé d'ef-
fectuer des études et de soumettre des rapports
concernant les moyens pratiques et applicables
d'exécuter des p r o g r a m m e s touchant les utilisations
pacifiques de l'espace extra-atmosphérique qui
pourraient être utilement entrepris sous les aus-
pices de l'Organisation des Nations Unies, notam-
ment en ce qui concerne :
i. l'assistance en vue de poursuivre, sur une
base permanente, les recherches sur l'espace
extra-atmosphérique effectuées dans le cadre de
l'Année géophysique internationale ;
ii. l'organisation de l'échange mutuel et de la
diffusion de renseignements en matière de recherches
sur l'espace extra-atmosphérique ;
iii. les mesures permettant d'encourager les
p r o g r a m m e s nationaux de recherche touchant l'étude
de l'espace extra-atmosphérique, et l'octroi de
1.2 Nations Unies et Institutions spécialisées
l'aide la plus large en vue de l'exécution de ces
programmes ;
et "d'étudier la nature des problèmes juridiques
que pourra soulever l'exploration de l'espace extra-
atmosphérique".
(35) Dans la deuxième partie de la m ê m e réso-
lution, l'Assemblée générale décide de convoquer
en 1960 ou en 1961, sous les auspices de l'Organi-
sation des Nations Unies, "une conférence scienti-
fique internationale des Etats intéressés, m e m b r e s
des Nations Unies ou m e m b r e s d'Institutions spé-
cialisées, pour l'échange de données d'expérience
concernant les utilisations pacifiques de l'espace
extra-atmosphérique". Elle prie le nouveau Comité
d'élaborer, en consultation avec le Secrétaire gé-
néral et en coopération avec les Institutions spécia-
lisées compétentes, des propositions en vue de la
convocation de ladite conférence, et elle prie le
Secrétaire général de prendre les dispositions néces-
saires en vue de l'organisation de cette conférence.
(36) Avant que l'Assemblée générale ait adopté
une décision définitive sur ce point, le Directeur
général avait, conformément à la demande formu-
lée par le Conseil exécutif à sa 54e session
(54 EX/Décisions, 6.9), soumis au Conseil exécutif,
à sa 55e session, un document (55 E X / 1 2 ) exposant
les grandes lignes de l'action que l'Unesco pour-
rait poursuivre à l'avenir dans le domaine de la
recherche relative à l'espace extra-atmosphérique,
en coopération avec l'Organisation des Nations
Unies et les autres organisations intéressées.
(37) L e Conseil exécutif a autorisé le Directeur
général "à présenter au Conseil exécutif, au cours
de sa 56e session, des propositions sur les m e -
sures que l'Unesco pourrait prendre en 1960 et en
1961-1962 au sujet de l'utilisation pacifique de l'es-
pace extra-atmosphérique et en coopération avec
les autres Institutions spécialisées intéressées,
propositions qui devront tenir compte des décisions
prises par l'Assemblée générale des Nations Unies
au cours de sa présente session et de l'action ulté-
rieure des Nations Unies dans ce domaine". Il a
en outre autorisé le Directeur général "dans les
limites d'un crédit de 15.000 dollars et sous ré-
serve de présentation au Conseil exécutif, au cours
de sa 56e session, d'un rapport sur les mesures
adoptées, à prendre jusqu'à la 56e session du
Conseil toutes dispositions propres à faciliter la
participation de l'Unesco à toute action relative à
l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphé-
rique que l'Assemblée générale déciderait d'entre-
prendre à sa présente session" (55 EX/Décisions, 5.5).
5. DESARMEMENT GENERAL
ET COMPLET
(38) A sa 14e session, l'Assemblée générale a
adopté à l'unanimité la Résolution 1378 (XIV), dans
laquelle elle déclare notamment que, "s'efforçant
de mettre fin complètement et pour toujours à la
course aux armements, qui impose un lourd fardeau
14
à l'humanité, et d'utiliser pour le bien de
l'humanité des ressources ainsi libérées", et "dé-
sirant promouvoir l'établissement de relations de
confiance et de coopération pacifique entre les
Etats", considérant "que la question du désarme-
ment général et complet est la question la plus i m -
portante à laquelle le m o n d e ait à faire face aujour-
d'hui", elle invite les gouvernements "à ne négliger
aucun effort pour parvenir à une solution construc-
tive de ce problème".
(39) A sa 55e session, le Conseil exécutif, ayant
pris connaissance de cette résolution et notant que
les termes m ê m e s de son préambule rejoignent
les principes et les buts formulés dans l'Acte cons-
titutif de l'Unesco, a prié le Directeur général :
"a. de continuer à prendre toutes mesures propres
à faire naître dans tous les Etats m e m b r e s un climat
d'opinion favorable à la réalisation des fins définies
dans la résolution de l'Organisation des Nations Unies ;
b. de soumettre au Conseil exécutif - dès que
l'Organisation des Nations Unies sera parvenue à
un accord sur le désarmement général et complet
sous un controle international effectif - un rapport
sur les mesures que l'Unesco pourrait prendre
dans le domaine de sa compétence en vue de colla-
borer avec l'Organisation des Nations Unies à la
mise en œuvre de cet accord ;
c. de présenter au Conseil exécutif, aussitôt que
cela serait possible, un ensemble de propositions
prévoyant l'utilisation des ressources qui seraient
libérées grâce au désarmement pour répondre à
des besoins urgents dans les domaines de l'éduca-
tion, de la science et de la culture ;
d. d'informer le Conseil exécutif de tout ce qu'il
aura pu faire pour mettre en œuvre la présente
résolution". (55 EX/Décisions, 5. 2. A)
6. TERRITOIRES SOUS T U T E L L E
ET NON A U T O N O M E S
a. Territoires sous tutelle
(40) C o m m e les années précédentes, l'Unesco a
continué à apporter sa collaboration au Conseil de
tutelle et au Comité des renseignements relatifs aux
territoires non autonomes.
(41) L e Comité spécial établi par le Conseil exé-
cutif au cours de sa 53e session s'est réuni en jan-
vier sous la présidence du D r S. M . Sharif (Pakistan)
pour examiner les projets préparés par le Secréta-
riat concernant les rapports de l'année 1957 des
territoires sous tutelle suivants : Tanganyika et
C a m e r o u n sous administration britannique, Ruanda-
Urundi sous administration belge.
(42) Les commentaires, approuvés par le C o -
mité, ont été présentés au Conseil de tutelle lors
de sa 23e session (janvier-mars). L e Conseil n'a
examiné en détail que la situation du Tanganyika ;
il a utilisé les observations de l'Unesco concernant
ce territoire et les a recommandées à l'attention de
l'autorité administrante.

(43) L e Comité spécial s'est de nouveau réuni en
juin sous la présidence du D r S. M . Sharif pour exa-
miner le projet de commentaires concernant l'Ile
de Nauru (1957-1958) administrée par l'Australie.
Les observations du Comité ont pu être soumises
au Conseil exécutif, qui les a approuvées au cours
de sa 54e session (54 EX/Décisions, 6.2) ; elles ont
été transmises au Conseil de tutelle lors de sa 24e
session (juin-août). L e Comité spécial n'a pas pu
prendre connaissance des rapports annuels ci-après,
qui n'avaient pas été reçus par le Secrétariat en
temps utile pour préparer des projets d'observations :
Nouvelle-Guinée (1957-1958) sous administration
australienne, Iles du Pacifique (1957-1958) sous
administration des Etats-Unis, Somalie (1958) sous
administration italienne et S a m o a occidental (1958)
sous administration de la Nouvelle-Zélande.
(44) L e Conseil de tutelle (24e session) sous la
présidence de M . H . Dorsinville (Haïti) a examiné
ces rapports ainsi que celui du Ruanda-Urundi. Il
a signalé les observations de l'Unesco concernant
ce dernier territoire à l'attention de l'autorité ad-
ministrante. E n examinant la situation de Nauru,
le Conseil a également utilisé les observations de
l'Unesco.
(45) Dans ses recommandations concernant le
territoire sous tutelle de la Somalie sous adminis-
tration italienne, le Conseil a noté l'assistance
apportée par l'Unesco dans l'élaboration d'un nou-
veau plan quinquennal de l'enseignement ; il s'est
félicité de la création, avec l'aide de l'Unesco,
d'un nouveau centre d'éducation de base et il a ex-
primé l'espoir que l'Unesco pourrait continuer à
participer à la gestion de tels centres et offrir à
la Somalie une assistance supplémentaire.
(46) L e Conseil de tutelle a examiné la question
des p r o g r a m m e s de bourses de perfectionnement
d'études et de stages offertes par les Etats m e m b r e s
des Nations Unies aux habitants des territoires sous
tutelle, conformément aux résolutions pertinentes
de l'Assemblée générale. Quinze Etats m e m b r e s
ont offert de telles facilités pendant les douze der-
niers mois. L'Unesco fait paraître chaque année
dans "Etudes à l'étranger" des renseignements sur
les bourses ainsi offertes.
(47) L e Comité spécial du Conseil exécutif s'est
réuni une troisième fois en novembre sous la pré-
sidence du D r S. M . Sharif pour examiner le projet
de commentaires concernant le rapport annuel du
Gouvernement belge sur l'administration du Ruanda-
Urundi en 1958. Les observations du comité ont été
soumises au Conseil exécutif qui les a approuvées
au cours de sa 55e session (55 EX/Décisions, 5.14).
Elles ont été transmises au Conseil de tutelle qui
les examinera lors de sa 25e session (janvier 1960).
(48) L'Assemblée générale a adopté en 1959 un
certain nombre de résolutions concernant les ter-
ritoires sous tutelle ; elle a décidé que les accords
de tutelle cesseraient d'être en vigueur pour le
C a m e r o u n sous administration française qui devien-
dra indépendant le 1er janvier 1960, pour le Togo
français qui deviendra indépendant le 27 avril 1960
15
Nations Unies et Institutions spécialisées I. 2
et pour la Somalie italienne qui deviendra indépen-
dante le 1er juillet 1960 (Résolutions 1349 (XIII),
1416 et 1418 (XIV)). Elle a invité les directeurs
généraux des Institutions spécialisées intéressées
à examiner d'urgence et avec bienveillance toutes
les demandes qui pourraient leur être adressées
afin de fournir aux nouveaux Etats indépendants
les services et experts hautement qualifiés qu'ils
pourraient désirer et toute autre forme d'assis-
tance technique qui pourrait leur être nécessaire
en raison des circonstances particulières de leur
accession à l'indépendance (Résolution 1415 (XIV)).
(49) E n ce qui concerne les moyens d'étude et
de formation offerts par les Etats m e m b r e s aux
habitants des territoires sous tutelle, l'Assemblée
générale, en réaffirmant sa Résolution 1277 (XIII)
de l'année précédente, a prié les autorités admi-
nistrantes de donner la plus large publicité possible,
dans les territoires sous tutelle, à tous les moyens
offerts par les Etats m e m b r e s des Nations Unies et
le Conseil de tutelle de reprendre l'examen de cette
question au cours des sessions qu'il tiendra en 1960
(Résolution 1411 (XIV)).
(50) L e sous-comité prévu par la Résolution
751 (VIII) de l'Assemblée générale pour examiner
le questionnaire de base établi par le Conseil de
tutelle et lui proposer les changements nécessaires
pour l'adapter à la situation particulière de chaque
territoire, a étudié les questionnaires relatifs aux
territoires du Tanganyika, du Ruanda-Urundi et du
Nauru. L'Unesco a soumis au sous-comité des sug-
gestions concernant la revision d'un certain nombre
de questions.
b. Territoires non autonomes
(51) L e Comité des renseignements relatifs aux
territoires non autonomes constitué par l'Assem-
blée générale des Nations Unies en 1950 a accordé,
lors de sa 10e session (avril-mai) tenue sous la
présidence de M . K . T . Kelly (Australie), une at-
tention spéciale à la situation de l'enseignement
dans les territoires non autonomes. Conformément
au p r o g r a m m e d'études approuvé par le comité à
sa 9e session (avril 1958), l'Unesco avait préparé
un rapport sur l'enseignement primaire gratuit et
obligatoire dans les territoires non autonomes,
couvrant la période des trois dernières années.
L'Unesco avait également soumis le rapport annuel
sur l'élimination de l'analphabétisme dans les ter-
ritoires non autonomes prévu par la Résolution
331 (IV) de l'Assemblée générale et une liste de ses
activités dans les territoires non autonomes. E n
outre, le comité a pris connaissance de rapports
traitant de l'enseignement secondaire et supérieur,
préparés par le Secrétariat des Nations Unies en
consultation avec celui de l'Unesco, sur la base des
renseignements transmis en vertu de l'alinéa(e)de
l'Article 73 de la Charte, ainsi que de rapports des
autres Institutions spécialisées, celui du BIT concer-
nant la formation technique et professionnelle, de
la F A O sur l'enseignement agricole, et de l ' O M S
1.2 Nations Unies et Institutions spécialisées
sur l'éducation et la formation du personnel médi-
cal et sanitaire.
(52) Le Comité a approuvé un rapport sur le dé-
veloppement de l'enseignement dans les territoires
non autonomes depuis trois ans, qui constitue la .
continuation de ceux qu'il avait adoptés en 1950,
1953 et 1956. C e rapport contient des conclusions
et recommandations importantes. L e comité a ré-
affirmé que l'élimination de l'analphabétisme cons-
tituait, dans la majorité des territoires, un pro-
blème des plus urgents et il a r e c o m m a n d é que l'on
institue le plus tût possible l'enseignement primaire
gratuit. Il a souligné la nécessité de l'élaboration
de plans pour le développement et la diversification
de l'enseignement secondaire, avec l'indication des
dates auxquelles les divers objectifs doivent être
atteints. Tenant compte des liens indissolubles qui
existent entre les progrès de l'enseignement et
l'amélioration des conditions économiques et so-
ciales, il a estimé essentiel de développer l'ensei-
gnement supérieur et l'enseignement technique. Il
a reconnu qu'il était urgent d'accroître le nombre
des établissements d'enseignement technique et a
exprimé l'avis que les établissements d'enseigne-
ment supérieur devraient être créés dans les ter-
ritoires m ê m e s . Le Comité s'est félicité en outre
des recommandations adoptées par l'Unesco pour
normaliser les statistiques de l'éducation et des
dispositions prises pour favoriser l'accès des
f e m m e s à l'éducation en Afrique.
(53) Conformément à la Résolution 1053 (XI) du
20 février 1957 demandant au Secrétaire général
des Nations Unies, en collaboration avec les Insti-
tutions spécialisées, de présenter à la 14e session
de l'Assemblée générale (1959), un rapport sur les
progrès réalisés depuis dix ans par les territoires
non autonomes en application des dispositions du
Chapitre XI de la Charte, le Secrétariat de l'Unesco
a préparé les chapitres suivants du rapport : E d u -
cation, Institutions scientifiques et culturelles, In-
formation des masses. C e s chapitres traitent des
progrès réalisés dans ces divers domaines d'acti-
vités. Ils comprennent environ 350 pages de texte,
des tables récapitulatives et des diagrammes.
(54) L'Assemblée générale, au cours de sa 14e
session, a adopté le 12 décembre 1959 un certain
n o m b r e de résolutions concernant le développement
de l'enseignement dans les territoires non autonomes.
(55) Par sa Résolution 1462 (XIV), l'Assemblée
a approuvé le nouveau rapport sur l'enseignement
établi par son Comité des renseignements relatifs
aux territoires non autonomes, en estimant "qu'il
y a lieu de l'étudier en le rapprochant des rapports
approuvés en 1950, 1953 et 1957" ; et elle a invité
le Secrétaire général des Nations Unies à le c o m -
muniquer, pour examen, "aux Etats m e m b r e s qui
administrent des territoires non autonomes, au
Conseil économique et social, aux commissions
économiques régionales de l'Organisation des N a -
tions Unies, au Conseil de tutelle et aux Institutions
spécialisées compétentes".
(56) Par sa Résolution 1463 (XIV), elle a
16
r e c o m m a n d é aux m e m b r e s administrants "de prendre
toutes les mesures nécessaires en vue de dévelop-
per l'enseignement primaire des populations des
territoires non autonomes, afin que cet enseigne-
ment parvienne le plus vite possible au m ê m e ni-
veau que celui des populations des pays avancés" ;
et les a invités à communiquer au Secrétaire géné-
ral "les mesures prises et les progrès réalisés
dans l'institution de l'enseignement primaire uni-
versel, gratuit et obligatoire, en vue de supprimer
l'analphabétisme chez les populations des terri-
toires non autonomes qu'ils administrent".
(57) L'Assemblée générale a également dans sa
Résolution 1464 (XIV) réaffirmé sa Résolution 328 (IV)
du 2 décembre 1949 relative à l'égalité de traitement
en matière d'enseignement et a demandé instamment
aux Etats m e m b r e s administrants d'intensifier leurs
efforts pour atteindre les objectifs fondamentaux de
cette résolution.
(58) D'autre part, l'Assemblée générale a pris
connaissance du rapport du Secrétaire général sur
les progrès réalisés dans les territoires non auto-
n o m e s . Elle a remercié le Secrétaire général et les
Institutions spécialisées du travail accompli dans la
préparation de ce rapport et a prié le Comité des
renseignements relatifs aux territoires non auto-
n o m e s de l'examiner, au cours de sa lie session
en 1960, en vue de déterminer les progrès a c c o m -
plis et de lui présenter ses observations et conclu-
sions au cours de sa 15e session (Résolution
1461 (XIV)).
(59) L'Assemblée générale a également pris
note des offres de moyens d'études et de formation
faites par les Etats m e m b r e s aux habitants -des ter-
ritoires non autonomes en vertu de ses Résolutions
845 (IX) et 1331 (XIII). Elle a prié les Etats m e m b r e s
administrants qui ne l'ont pas encore fait de donner
la plus large publicité possible, dans les territoires
non autonomes qu'ils administrent, àtous les moyens
d'études et de formation offerts par les Etats
m e m b r e s et a invité le Secrétaire général à sou-
mettre à l'Assemblée générale à sa 15e session
(1961) un rapport sur l'utilisation effective des
bourses d'études et moyens ae formation offerts à
des étudiants des territoires non autonomes (Réso-
lution 1471 (XIV)).
7. F O N D S DES NATIONS UNIES
P O U R L ' E N F A N C E (UNICEF)
(60) Le Conseil d'administration de l'Unicef a
examiné en mars la possibilité d'une aide de cet
organisme en faveur de l'enseignement du premier
degré. Le Conseil a décidé que l'action de l'Unicef
dans le domaine de l'enseignement du premier de-
gré devrait, au stade actuel, se borner à l'amélio-
ration des normes de formation des instituteurs et
institutrices, afin de renforcer l'œuvre de cet or-
ganisme dans ses domaines d'intérêt traditionnels,
tels que la santé, la nutrition, l'hygiène, l'économie
domestique, etc. Il a autorisé son Directeur exécutif

à examiner, en consultation avec les Institu-
tions spécialisées compétentes et à la lumière des
considérations ci-dessus, les demandes émanant
des gouvernements et l'a invité à lui soumettre lors
d'une session ultérieure un nombre limité de pro-
jets expérimentaux. Il a toutefois recommandé que
ces projets expérimentaux entrent, autant que pos-
sible, dans le cadre de programmes déjà existants
tels que ceux qui bénéficient de l'aide de la F A O ,
de l'Unesco, de l'OMS et de l'Unicef lui-même.
(61) En application de cette décision, l'Unesco
fournit actuellement des services consultatifs à
l'Unicef, dans le cadre de projets concernant cer-
tains pays.
8. OFFICE D E S E C O U R S E T D E
T R A V A U X D E S NATIONS UNIES
P O U R LES REFUGIES D E
PALESTINE (UNRWA)
(62) Lors de sa 14e session, l'Assemblée géné-
rale a, par la Résolution 1456 (XIV), prorogé de
trois ans le mandat de l'Office de secours et de
travaux des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient. Pour plus de d é -
tails concernant la collaboration de l'Unesco avec
l ' U N R W A (voir II. 1/141-150).
B. INSTITUTIONS SPECIALISEES
1. ORGANISATION INTERNATIONALE
DU TRAVAIL (OIT)
(63) L'Unesco continue à collaborer avecl'OIT
dans différents domaines d'intérêt c o m m u n - n o -
tamment dans celui de la protection des exécutants,
enregistreurs et radiodiffuseurs, et dans celui de
l'enseignement technique et professionnel. C e der-
nier domaine constitue l'un des principaux c h a m p s
d'action conjointe des deux organisations et fait
l'objet de nombreuses demandes d'aide soumises
au Fonds spécial par les gouvernements. D'étroits
contacts sont également maintenus entre les deux
organisations en ce qui concerne les p r o g r a m m e s
d'éducation des travailleurs et différentes questions
se rapportant aux conséquences sociales de l'indus-
trialisation et de l'urbanisation.
(64) L a question de l'élaboration d'un projet
d'accord international sur la protection de certains
droits des exécutants, des enregistreurs et des
radiodiffuseurs ("droits voisins" du droit d'auteur)
a donné lieu à d'importantes consultations éntreles
deux organisations. A sa 54e session, le Conseil
exécutif a approuvé, sur la base d'une proposition
du Directeur général de l'OIT, un plan prévoyant
qu'une conférence intergouvernementale unique se-
ra convoquée conjointement par l'Organisation in-
ternationale du travail, l'Union internationale pour
la protection des œuvres littéraires et artis-
tiques et l'Unesco, en vue d'établir un accord
17
Nations Unies et Institutions spécialisées I. 2
international unique sur les "droits voisins"
(54 EX/Décisions, 6 . 8 ) . Pour plus de détails,
voir n . 4 .
(65) A sa 143e session (Genève, novembre 1959),
le Conseil d'administration de l'OIT a décidé d'ins-
crire à l'ordre du jour de la 45e session de la
Conférence internationale du travail (juin 1961) la
revision de la Recommandation n° 57, adoptée en
1939 et relative à la formation professionnelle. A
la Recommandation ainsi revisée serait incorporée
la substance de deux autres recommandations : la
Recommandation n° 60, de juin 1939, concernant
l'apprentissage, et la Recommandation n* 88, de
juin 1950, concernant la formation professionnelle
des adultes, y compris les invalides.
(66) L'action envisagée par l'OIT se rapporte à
la formation professionnelle sous toutes ses formes ;
elle ne peut donc manquer d'intéresser l'enseigne-
ment technique et professionnel, qui occupe dans
les p r o g r a m m e s de l'Unesco une place de plus en
plus importante. E n conséquence, le Secrétariat de
l'Unesco et le Bureau international du travail ont
engagé des consultations en vue d'associer les deux
organisations dans une action c o m m u n e ou coordon-
née. A sa 55e session, le Conseil exécutif a approu-
vé en principe la procédure envisagée par les D i -
recteurs généraux des deux organisations et décidé
d'étudier, lors de sa 56e session, l'opportunité
d'inscrire à l'ordre du jour de la onzième session
de la Conférence générale la question de l'élabora-
tion d'un instrument international en matière d'en-
seignement technique et professionnel (55 E X / D é c i -
sions, 5.15).
(67) L e projet selon lequel un Institut interna-
tional d'études sociales serait créé par l'OIT pré-
sente un grand intérêt pour l'Unesco, qui a été
consultée à ce sujet dès le début et compte être as-
sociée à certaines des études envisagées. Les
consultations entre les deux secrétariats se
poursuivent.
2. ORGANISATION D E S NATIONS UNIES
POUR L'ALIMENTATION E T
L ' A G R I C U L T U R E (FAO)
(68) Le projet de développement des régions m é -
diterranéennes et la préparation de la campagne
mondiale de lutte contre la faim sont les deux prin-
cipales questions qui intéressent l'Unesco parmi
celles qui ont été examinées lors de la 10e session
de la Conférence de la F A O (Rome, novembre 1959).
L'Unesco était représentée à cette session par
M . P . C . Terenzio. Le projet de développement des
régions méditerranéennes a pour but d'accélérer la
régénération et la mise en valeur du sol et des eaux
de ces régions, afin de faciliter les progrès de
l'agriculture, de l'élevage et de la sylviculture. Au
cours de la première phase des opérations, des en-
quêtes par pays ont été effectuées et un rapport
d'ensemble a été soumis à la Conférence delaFAO.
Dans le cadre de ce projet, l'Unesco s'intéresse
 1.2 Nations Unies et Institutions spécialisées
particulièrement au développement de l'éducation,
au râle des sciences sociales dans l'étude des pro-
blèmes du développement économique et social, et
au progrès des recherches scientifiques concernant
les terres arides de la région.
(69) E n ce qui concerne la "campagne mondiale
de lutte contre la faim", c'est surtout dans le d o -
maine de l'information que l'Unesco fournira une
assistance à la F A O - par exemple, en préparant
des brochures d'information à l'intention des en-
fants des écoles. L'Unesco envisage aussi d'adres-
ser un appel aux organisations non gouvernementales
bénéficiant d'arrangements consultatifs avec elle afin
d'obtenir leur appui en faveur de cette c a m p a g n e .
(70) L'Unesco et la F A O continuent à entretenir
d'étroites relations de travail dans les domaines
où la coopération entre les deux organisations est
devenue une tradition, et notamment dans le cadre
du Projet majeur relatif aux terres arides. Confor-
m é m e n t à une recommandation du Comité consulta-
tif de recherches sur la zone aride, un groupe
d'études F A O / U n e s c o a été constitué pour exami-
ner le projet d'une carte écologique de la région
méditerranéenne.
(71) Les études F A O / U n e s c o sur l'écologie du
criquet pèlerin se poursuivent. Conformément à
la décision prise à la deuxième réunion du Groupe
de travail inter-institutions F A O / U n e s c o chargé de
donner des avis sur l'organisation de ces études,
une deuxième équipe a entrepris des recherches au
mois de m a r s , d'abord en Mauritanie, puis au
Soudan et au Niger. Les premières recherches -
effectuées au Soudan, en Ethiopie et dans le terri-
toire du Tchad - avaient déjà fourni d'intéressants
résultats, concernant notamment la possibilité
d'une corrélation entre la culture itinérante et la
prolifération du criquet pèlerin. U n p r o g r a m m e
inter-régional élargi de lutte contre le criquet pè-
lerin, financé par le Fonds spécial, sera mis en
œ u v r e par la F A O en 1960.
(72) L a F A O est également associée aux travaux
de l'Unesco concernant la zone tropicale humide et
les sciences de la m e r . L e s deux organisations
continuent à coopérer activement dans le domaine
de l'enseignement agricole.
3. ORGANISATION MONDIALE
DE LA SANTE (OMS)
(73) M . Establier a représenté l'Unesco à la
12e Assemblée mondiale de la santé (Genève, m a i
1959), qui a approuvé un élargissement considérable
du p r o g r a m m e de l ' O M S en matière de recherche
scientifique.
(74) U n Comité mixte O M S / U n e s c o d'experts de
la formation à donner aux enseignants en matière
d'éducation sanitaire s'est réuni à Genève en n o -
v e m b r e . U n m e m b r e du Secrétariat de l'Unesco a
participé à cette réunion, ainsi que plusieurs experts
désignés par l'Organisation. L'Unesco a en outre
fourni un certain nombre de documents de travail.
18
4. ORGANISATION METEOROLOGIQUE
MONDIALE (OMM)
(75) L a coopération entre l'Unesco et l ' O M M
s'exerce surtout dans le cadre du p r o g r a m m e de
mise en valeur des ressources hydrologiques,
coordonné par l'Organisation des Nations Unies.
L ' O M M participe également à l'exécution du Projet
majeur relatif aux terres arides.
(76) L e Troisième Congrès météorologique
mondial, réuni à Genève en avril, a décidé d'étendre
les attributions de l ' O M M dans le domaine de l'hydro-
logie. Une nouvelle commission technique, la C o m -
mission de la météorologie hydrologique, a été cons-
tituée, pour étudier et définir les besoins dans ce
domaine, ainsi que les moyens de développer et
d'améliorer les applications hydrologiques de la
météorologie.
C. AGENCE INTERNATIONALE DE
L'ENERGIE ATOMIQUE (AIEA)
(77) L'étroite collaboration instituée entre
l'Unesco et l'Agence internationale de l'énergie
atomique, dans le cadre de l'accord de 1958 régis-
sant les relations entre les deux organisations, s'est
poursuivie et étendue pendant la période considérée.
(78) A la demande de l'AIEA, et avec l'appro-
bation du Conseil exécutif (54 EX/Décisions, 6. 5),
l'Unesco a patronné conjointement avec l'Agence
les projets ci-après, et participé à leur exécution :
a. Préparation, à l'usage des établissements
d'enseignement du second degré, d'un auxiliaire
pédagogique sur l'utilisation pacifique de l'énergie
atomique ;
b. Colloque sur la science nucléaire et ses as-
pects éducatifs. C e colloque s'est tenu à Saclay
(France) en juillet 1959 ;
c. Conférence sur l'élimination des déchets ra-
dioactifs. Cette conférence a eu lieu à M o n a c o en
novembre 1959 ; les Directeurs généraux des deux
organisations y ont assisté personnellement. (Pour
plus de détails, voir II. 2).
(79) Réciproquement, l'Agence internationale de
l'énergie atomique et la F A O ont participé au stage
de formation sur les isotopes radioactifs, organisé
en novembre-décembre 1959 par le Poste régional
de coopération scientifique de l'Unesco pour l'Asie
du Sud, à N e w Delhi.
(80) A sa 55e session, le Conseil exécutif a d é -
cidé que l'Unesco contribuerait, sur l'invitation de
l'Agence, à la préparation de la Conférence inter-
nationale sur l'utilisation des radio-isotopes dans
les sciences physiques et l'industrie, que l'Agence
organisera à Vienne en août 1960 (55 EX/Décisions,
5.13).

D. P R O B L E M E S D E COORDINATION
1. GENERALITES
(81) Le Conseil économique et social a, comme
d'habitude, consacré sa session d'été, à Genève, à
l'examen des travaux de l'Organisation des Nations
Unies et des Institutions spécialisées dans les do-
maines économique et social, et à l'exercice des
fonctions de coordination que lui confère la Charte.
En sa qualité de Directeur général par intérim,
M . Maheu a présenté le Rapport annuel de l'Unesco
aux Nations Unies (E/3242). Ce rapport était divisé
en trois grands chapitres : (1) Dixième session de
la Conférence générale ; (2) Projets majeurs et
quelques réalisations de l'Unesco en 1958 (L'édu-
cation dans le monde : vol. II, Enseignement du
premier degré ; Centre international de calcul;
Conventions internationales sur les échanges de
publications) ; (3) Action du point de vue des direc-
tives de l'Assemblée générale et du Conseil écono-
mique et social. En présentant ce rapport, M . Maheu
a souligné le rôle de la science dans le monde m o -
derne et insisté sur les responsabilités de l'Unesco,
qui doit aider la science à contribuer pleinement au
développement du bien-être de l'humanité. Au cours
du débat général qui a suivi la présentation du rap-
port, les membres du Conseil économique et social
ont exprimé leur satisfaction au sujet des réalisa-
tions et des objectifs de l'Unesco.
(82) Le Comité administratif de coordination
(CAC) a tenu au cours de l'année deux sessions,
sous la présidence de M . Dag Hammarskjöld. Le
Directeur général a assisté à la 28e session, en
mai à Genève, et M . Maheu à la 29e session en oc-
tobre à New York.
2. ACTION C O N C E R T E E
(83) A sa 28e session (Genève, mai 1959), le
Comité administratif de coordination (CAC) a étudié
les problèmes de l'action concertée dans différents
domaines d'activité de l'Organisation des Nations
Unies et des Institutions spécialisées. Il a noté que
des progrès importants sont en cours en ce qui con-
cerne les problèmes d'utilisation des eaux, ainsi
que l'habitation, la construction et la planification ;
que l'action concertée, au sens strict du terme,
n'est pas actuellement satisfaisante pour ce qui est
du problème des effets des radiations ionisantes,
bien qu'il soit indispensable de renforcer la coopé-
ration scientifique et administrative en cette m a -
tière ; que des mesures préliminaires sont prises
actuellement en vue d'une action concertée en m a -
tière d'urbanisation ; que des arrangements précis
existent entre la F A O et l'Organisation des Nations
Unies, et entre la F A O et d'autres institutions, n o -
tamment l'Unesco, en ce qui concerne le projet de
développement des régions méditerranéennes. L e
C A C a été d'avis que des consultations plus pous-
sées entre les institutions s'imposent pour ce qui
19
Nations Unies et Institutions spécialisées 1.2
est des p r o g r a m m e s relatifs à l'industrialisation
et à la productivité.
(84) A sa 29e session (New York, octobre 1959),
le C A C a examiné la Résolution 743 A (XXVIII), par
laquelle le Conseil économique et social prie le
C A C de poursuivre ses efforts en vue de mettre au
point des p r o g r a m m e s d'action concertée dans le
domaine de la mise en valeur des ressources hy-
drauliques. Il a décidé de soumettre cette résolu-
tion à la prochaine session de la réunion inter-or-
ganisations sur les ressources hydrauliques, pour
examen et rapport. Le C A C a noté que le p r o g r a m m e
actuel de l'Unesco relatif aux terres arides doit
prendre fin en 1962 et il a invité la réunion inter-
organisations à examiner avec une attention parti-
culière, à sa prochaine session, les possibilités
d'une action future dans ce domaine de la part de
l'ensemble des organismes des Nations Unies.
3. EVALUATION DES PROGRAMMES
(85) Cette évaluation a été entreprise en appli-
cation de la Résolution 665 C (XXIV) du Conseil éco-
nomique et social (1957), invitant l'Organisation des
Nations Unies et les Institutions spécialisées à pro-
céder à une évaluation de la portée, de l'orientation
et du coût de leurs p r o g r a m m e s dans les domaines
économique et social et dans celui des droits de
l ' h o m m e , pour la période 1959-1964. U n historique
détaillé de la question figure dans le rapport du D i -
recteur général pour 1958 (voir 1.2/68-77).
(86) La Conférence générale (dixième session),
après avoir examiné l'étude préliminaire du Direc-
teur général sur cette question, ainsi que les re-
commandations du Conseil exécutif, a adopté la ré-
solution 10 C / l l , invitant le Directeur général et
le Conseil exécutif à procéder, en 1959, à une éva-
luation des p r o g r a m m e s de l'Unesco, dans les délais
et suivant la procédure prévus par le Conseil exécutif.
(87) Cette évaluation a été présentée au Conseil
exécutif à sa 55e session (55 E X / 1 0 ) . Elle porte
sur les douze domaines d'action ci-après :
1. Développement des Commissions nationales,
2. Développement de la coopération internationale
des spécialistes,
3. Amélioration de la documentation,
4 . Développement de l'enseignement scolaire et
supérieur,
5. Développement de l'éducation extrascolaire,
6. Aide à la recherche dans les divers domaines
de la science,
7. Application des sciences sociales aux problèmes
sociaux,
8. Préservation du patrimoine culturel de l'humanité,
9. Appréciation mutuelle des valeurs culturelles,
10. Libre circulation de l'information et améliora-
tion des moyens d'information,
11. Formation internationale des spécialistes,
12. Mise en œ u v r e des droits de l ' h o m m e .
(88) Pour chacun de ces douze domaines d'action,
l'étude est divisée en trois sections, dont le schéma
I. 2 Nations Unies et Institutions spécialisées
est le suivant : les problèmes (besoins à satisfaire,
possibilités d'action et objectifs de l'Organisation);
examen rétrospectif (efforts accomplis et méthodes
appliquées, dépenses encourues jusqu'en 1959, ap-
préciation des résultats) ; perspectives d'avenir
(programmes futurs, évaluations budgétaires).
(89) A sa 55e session, le Conseil exécutif a
adopté la résolution ci-après concernant cette
question (55 EX/Décisions, 5^3) :
"Le Conseil exécutif
Prend note du Rapport du Directeur général sur
l'évaluation des programmes de l'Unesco à
l'intention du Conseil économique et social
(document 55 E X / 1 0 ) ;
Autorise le Directeur général à transmettre ce rap-
port au Conseil économique et social des Nations
Unies, avec toutes les modifications qu'il lui
20
paraîtrait utile d'y apporter, compte tenu des opi-
nions exprimées au cours des débats du Conseil
exécutif, en indiquant que celui-ci n'a pu se pro-
noncer que sur un aspect partiel dudit rapport."
(90) U n comité de cinq m e m b r e s , désigné par
le Conseil économique et social, établira, sur la
base des évaluations présentées séparément par
l'Organisation des Nations Unies et les différentes
Institutions spécialisées, un rapport d'ensemble
qui sera soumis à la m ê m e session du Conseil
économique et social. Le Directeur général par
intérim a pu, en août 1959, assister à une réu-
nion de ce comité et se rendre compte que l'éva-
luation de l'Unesco est bien conforme à ce qui
était souhaité et que le plan de l'évaluation d'en-
semble est de nature à rendre justice aux efforts
de l'Unesco.

CHAPITRE
RELATIONS AVEC LES AUTRES
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
A. ORGANISATIONS
INTERGOUVERNEMENTALES
(1) L ' U n e s c o a continué à collaborer avec u n c e r -
tain n o m b r e d'organisations intergouvemementales
dans les domaines de leurs compétences c o m m u n e s .
(2) L a XXIIe Conférence internationale de l'ins-
truction publique s'est réunie à G e n è v e du 9 au 15
juillet sous le patronage conjoint de l'Unesco et du
B u r e a u international d'éducation ; 77 Etats s'y sont
fait représenter. M . R e n é M a h e u , directeur géné-
ral p . i . , a prononcé une allocution à la séance d ' o u -
verture. D e u x recommandations à l'adresse des
gouvernements y ont été adoptées, la première c o n -
cernant le choix et l'utilisation des manuels de l'en-
seignement primaire, l'autre la formation des cadres
techniques et scientifiques. L e s travaux de cette
conférence sont décrits plus loin (voir II. 1).
L e C o m i t é mixte U n e s c o / B I E s'est réuni à G e n è v e
à la veille de la Conférence internationale, en juil-
let, et à Paris en n o v e m b r e pour s'acquitter de ses
fonctions de coordination. M . R e n é M a h e u repré-
sentait l'Organisation dans les deux cas.
(3) L e Secrétaire général de l'Oficina de E d u c a -
ción Iberoamericana (OEI) M . Carlos Lacalle, a
rendu visite au Directeur général en janvier et lui
a présenté l'observateur permanent de l ' O E I auprès
de l'Unesco, M . M a n u e l Sito Alba. L e G é n é r a l J o s é
Saul Guerrero Rasales, vice-président de l ' O E I et
président du Conseil Directeur, a c c o m p a g n é de
M . Carlos Lacalle, a rendu visite à l'Unesco en juin
et il a participé à la 54e session du Conseil exécutif.
(4) L e Directeur général a été représenté à la 14e
session du Conseil de l'Organisation européenne pour
la recherche nucléaire (Genève, n o v e m b r e ) , ainsi
qu'à la Ile Rencontre des Organisations s'occupant de
l'unification du Droit ( R o m e , octobre), organisée
parlllnstitut international pour l'unification du droit
privé.
(5) L e Directeur général, a c c o m p a g n é d e
M . R e n é M a h e u , sous-directeur général, lors de
sa visite à Washington en avril, a eu des conver-
sations avec M . M o r a , secrétaire général de
l'Organisation des Etats américains, et ses prin-
cipaux collaborateurs sur un certain n o m b r e de
questions intéressant les deux organisations, n o -
t a m m e n t le Projet majeur pour l'extension de
l'enseignement primaire en A m é r i q u e latine et
21
Autres organisations internationales I. 3
3
le Centre d'éducation de base de Patzcuaro
(Mexique)
(6) D a n s les d o m a i n e s des sciences naturelles,
des échanges de personnes et de l'information, des
fonctionnaires de l'Unesco se sont rendus à plusieurs
reprises à Washington pour h a r m o n i s e r l'action d e s
deux organisations concernant certains projets d'in-
térêt c o m m u n . L ' U n e s c o a été représentée à la 13e
a s s e m b l é e d e la C o m m i s s i o n interaméricaine des
f e m m e s , tenue à Washington en juin, au X l e C o n g r è s
panaméricain de l'enfant (Bogota, n o v e m b r e ) , ainsi
qu'à la lile réunion d u Conseil culturel interaméri-
cain (Puerto Rico, 22 n o v e m b r e - 2 d é c e m b r e ) . D e s
représentants du Directeur général ont également
participé au IVe Congrès indigéniste interaméricain
à Mexico (mai), à la IVe Consultation panaméricaine
d'histoire et à la V e Consultation interaméricaine
de géographie organisées par l'Institut panaméricain
de géographie et d'histoire, qui se sont tenues en
janvier respectivement à C u e n c a et à Quito, Equateur.
U n accord a été conclu avec la C o m m i s s i o n
d'histoire de cet Institut à l'effet de lui confier
en dépôt un double des microfilms des docu-
ments historiques rares et précieux photogra-
phiés dans les Etats m e m b r e s de l'Amérique
latine par le service itinérant de microfilms
de l'Unesco (voir II. 4).
(7) L a collaboration avec le Conseil de l'Europe
continue d e se développer, principalement dans le
d o m a i n e culturel. L e s modalités d'une participation
du Conseil a u Projet m a j e u r concernant l'apprécia-
tion mutuelle des valeurs culturelles de l'Orient et
de l'Occident pour les trois années prochaines, e x a -
m i n é e s préalablement entre les deux secrétariats,
ont été s o u m i s e s a u C o m i t é des experts culturels,
qui les a approuvées au cours de sa 15e session
(juin). L ' U n e s c o a participé aux travaux d e la C o m -
mission culturelle d e l ' A s s e m b l é e consultative du
Conseil d e l ' E u r o p e . U n m é m o i r e des activités cul-
turelles et scientifiques de l'Unesco couvrant une
période d e deux a n s a été transmis au Conseil de
l'Europe à l'intention de l ' A s s e m b l é e .
(8) A la suite d e l'autorisation, accordée au D i -
recteur général p a r le Conseil exécutif a u cours d e
sa 51e session(51 E X / D é c i s i o n s , 8 . 4 ) , d'entreprendre
des négociations avec l'Organisation internationale
de métrologie légale, u n projet d'accord régissant
les relations officielles entre cette organisation et
I. 3 Autres organisations internationales
l'TJnesco a été établi. L e projet a été s o u m i s a la
55e session du Conseil exécutif qui l'a approuvé et
qui a autorisé le Directeur général à le signer (55
EX/Décisions, 5 . 7 ) .
(9) L ' U n e s c o a été représentée au Congrès a r -
chéologique arabe qui s'est tenu à F è s en n o v e m b r e
sous les auspices de la Ligue des Etats arabes. A
la d e m a n d e de cette organisation, l'Unesco y a fait
participer deux archéologues; M M . C h . Kuentz
(France) et P . Romanelli (Italie).
(10) D e s relations de travail ont été maintenues
avec un certain n o m b r e ¿''organisations intergou-
vernementales régionales avec lesquelles le Secré-
tariat a échangé des renseignements, des documents
et des publications, n o t a m m e n t avec l'Organisation
européenne de coopération économique ( O E C E ) et
l'Agence européenne de productivité ( E P A ) qui d é -
pend de celle-ci, la C o m m i s s i o n du Pacifique Sud,
la C o m m i s s i o n des Caraïbes et la C o m m i s s i o n de
coopération technique en Afrique au sud du Sahara
( C C T A ) . D e s observateurs de l'Unesco ont assisté
à des réunions de caractère technique sur des ques-
tions d'intérêt c o m m u n . D a n s le cadre du p r o g r a m m e
d'assistance technique, une aide a été accordée à la
C o m m i s s i o n du Pacifique Sud pour l'établissement à
Honiara (Salomonbritannique) d'un centre de produc-
tion de textes de lecture à l'intention des autochtones.
B. ORGANISATIONS INTERNATIONALES
NON GOUVERNEMENTALES
(11) C o n f o r m é m e n t aux Directives en vigueur
concernant les relations avec les organisations in-
ternationales non gouvernementales, la coopération
avec ces organisations s'est poursuivie en 1959 dans
le cadre des accords en due f o r m e , des arrange-
m e n t s consultatifs et des relations non officielles.
(12) L e s dix accords en due forme conclus avec
les organisations non gouvernementales dont le c o n -
cours est particulièrement important à l'exécution du
p r o g r a m m e de l'Unesco ont été reconduits par déci-
sion du Conseil exécutif lors de sa 55e sess. W ! ). L e s
bureaux que ces organisations occupaient dans la
Maison de l'Unesco ont été transférés en d é c e m b r e
1959 dans un i m m e u b l e loué à cette fin par l'Unesco
et situé 6 rue Franklin, à Paris.
(13) A la suite des décisions prises p a r la C o n -
férence générale lors de sa dixième session(2), le
n o m b r e des organisations non gouvernementales
admises au bénéfice d'arrangements consultatifs
s'élève à 148. A u cours de l'année 1959, le Secré-
tariat s'est efforcé d'aider les 25 organisations
nouvellement admises à développer leur coopéra-
tion avec l'Unesco.
(14) L a liste spéciale des organisations interna-
tionales non gouvernementales avec lesquelles le Di-
recteur général entretient des relations non officielles
comportait à la fin de 1 ' année 211 organisations. U n
certain nombre d'entre elles ont établi avec le Secré-
tariat des relations suivies et apportent un concours
appréciable à la réalisation des objectifs de l'Unesco.
22
1. M I S E E N O E U V R E D E S DECISIONS PRISES
PAR LA CONFERENCE GENERALE LORS
DE SA DIXIEME SESSION
(15) Lors de sa dixième session, la Conférence
générale a adopté deux résolutions, (12 et 15) rela-
tives aux trois questions suivantes :
i. la revision des Directives concernant les r e -
lations de l'Unesco avec les organisations non gou-
vernementales ;
ii. la consultation collective des organisations
non gouvernementales dès le début de l'élaboration
du p r o g r a m m e ;
iii. l'extension géographique des organisations
internationales non gouvernementales recevant des
subventions.
(16) E n ce qui concerne la revision des Direc-
tives, le Directeur général a exposé au Conseil
exécutif, à sa 54e session, les principaux problèmes
que pose cette revision, c o m p t e tenu des indications
contenues dans la résolution 12 (II). L a C o m m i s -
sion des relations extérieures du Conseil a e x a m i -
né ces problèmes en détail et a fait à leur sujet un
rapport au Conseil exécutif, qui a adopté une série
de recommandations destinées à guider le Direc-
teur général dans l'élaboration d'un avant-projet de
Directives revisées. Cet avant-projet a été e x a m i -
né d'une manière approfondie par la C o m m i s s i o n
des relations extérieures au cours de la 55e ses-
sion du Conseil. A u t e r m e de cet e x a m e n , et sur
rapport de la C o m m i s s i o n , le Conseil a invité le
Directeur général à c o m m u n i q u e r , pour obser-
vations, le texte de l'avant-projet a m e n d é par la
C o m m i s s i o n des relations extérieures, aux orga-
nisations internationales non gouvernementales
admises aux arrangements consultatifs, et à adres-
ser copie de cette communication aux gouvernements
et aux C o m m i s s i o n s nationales des Etats m e m b r e s (3).
U n e analyse des c o m m e n t a i r e s reçus sera présentée
au Conseil exécutif lors de sa 56e session. L e C o n -
seil disposera ainsi des éléments nécessaires pour
mettre au point le projet de Directives qui sera
soumis à la Conférence générale lors de sa o n z i è m e
session.
(17) L e Directeur général a consulté le Conseil
exécutif, lors de sa 54e session, sur la nature de
l'étude devant être effectuée aux termes de la r é -
solution 15 de la Conférence générale concernant
les facteurs qui limitent l'extension des organisa-
tions internationales non gouvernementales sur le
plan mondial. L e Conseil exécutif a été d'avis que
cette étude devait (i) se limiter aux organisations
internationales non gouvernementales bénéficiant
de subventions de l'Unesco, (ii) porter sur les p r o -
grès réalisés au cours des récentes années ainsi
que sur les obstacles rencontrés par les organisa-
tions en question, et (iii) indiquer les méthodes qui
pourraient être utilisées pour surmonter ces o b s -
tacles en tenant compte du rôle que les C o m m i s -
sions nationales pourraient jouer dans ce d o m a i n e .
U n rapport provisoire sur cette question, présenté
par le Directeur général, a fait l'objet d'un échange

de vues au cours de la 55e session du Conseil exécutif,
qui a invité le Directeur général à tenir compte des
avis exprimés au cours de cette discussion lorsqu'il
préparera la version définitive du rapport destiné à
la onzième session de laConférence générale^).
2. CONSULTATIONS
(18) Suivant les procédures en vigueur, les o b -
servateurs désignés par des organisations non gou-
vernementales compétentes ont été invités à assis-
ter à la plupart des conférences et des réunions
d'experts convoquées pari'Unesco. Des spécialistes
appartenant à certaines organisations internatio-
nales non gouvernementales ont participé, soit en
qualité de m e m b r e s , soit en tant qu'observateurs,
aux travaux des comités consultatifs constitués par
l'Unesco, notamment dans les domaines suivants :
éducation des adultes, p r o g r a m m e s scolaires, exten-
sion de l'enseignement primaire en Amérique latine,
recherche dans le domaine des sciences exactes et
naturelles, zone tropicale humide, sciences de la
m e r , zone aride, aspects sociaux de l'industriali-
sation en Asie méridionale, bibliographie, appré-
ciation mutuelle des valeurs culturelles de l'Orient
et de l'Occident.
(19) L e s représentants d'organisations c o m p é -
tentes dans un m ê m e domaine ont été réunis par
les soins du Secrétariat pour conseiller l'Unesco
sur la mise en oeuvre de certains projets du pro-
g r a m m e . Ainsi, de nombreuses organisations de
jeunesse se sont fait représenter à une réunion qui
s'est tenue au Siège le 20 janvier, en vue d'exami-
ner le fonctionnement du nouveau système d'entre-
prises de jeunesse associées instauré en 1959. Six
organisations internationales ouvrières ont été con-
sultées à deux reprises (13-14 janvier 1959, 8-9
décembre 1959) sur la sélection des travailleurs
appelés à bénéficier de bourses de voyage d'études
en Europe en 1959 et en 1960. D e s représentants
de dix-sept organisations internationales d'éduca-
tion physique et sportive ou de fédérations sportives
internationales ont participé à une réunion portant
sur les possibilités d'une coordination des activités
de ce domaine (Helsinki, 17 août 1959).
(20) E n application de la résolution 12 (I) de la
Conférence générale, le Conseil exécutif a été a p -
pelé à se prononcer, lors de sa 54e session, sur
l'opportunité de réunir les organisations interna-
tionales bénéficiant d'arrangements consultatifs en
vue de consultations collectives sur l'avant-projet
de p r o g r a m m e . L e Conseil a autorisé le Directeur
général à organiser en 1959 ou en 1960 une consul-
tation collective limitée â certaines questions choi-
sies à cet effet(5). D'entente avec le Comité p e r m a -
nent des organisations non gouvernementales, les
deux sujets suivants ont été retenus pour la consulta-
tion : (a) contribution des organisations internatio-
nales non gouvernementales au Projet majeur pour
l'appréciation des valeurs culturelles de l'Orient
et de l'Occident ; (b) adaptation des jeunes à une
23
Autres organisations internationales I. 3
société en évolution. Toutes les organisations b é -
néficiant d'arrangements consultatifs ont été invi-
tées à prendre part à cette réunion, qui s'est tenue
les 3 et 4 novembre.
(21) Soixante-treize organisations s'étaient fait
représenter, à leurs frais, par 116 délégués. C h a -
cun des sujets a fait l'objet d'une journée de discus-
sion, à laquelle ont pris part des spécialistes des
divers départements du Secrétariat. Les questions
concernant le Projet majeur Orient-Occident ont
été examinées en trois groupes de travail distincts
consacrés respectivement : (a) aux études et aux
recherches ; (b) à l'éducation ; (c) au p r o g r a m m e &
l'intention du grand public. Les résultats de ces dis-
cussions ont été présentés le 6 novembre à une séance
plénièrequi a adopté certaines recommandations.
(22) Pour donner suite a un voeu exprimé par
la Sixième Conférence des organisations interna-
tionales non gouvernementales bénéficiant d'arran-
gements consultatifs (Paris, 17-20 juin 1958), le
Directeur général envisage de présenter à la Sep-
tième Conférence de ces organisations (30 mai -
2 juin 1960) un rapport écrit indiquant dans quelle
mesure il a pu tenir compte des recommandations
formulées au cours de la consultation.
(23) L e texte provisoire du Pro jet de p r o g r a m m e
et de budget de l'Unesco pour 1961-1962 a été c o m -
muniquée) à toutes les organisations internationales
non gouvernementales bénéficiant d'arrangements
consultatifs. C e s organisations ont été invitées à
formuler des observations au sujet des parties du
p r o g r a m m e relevant de leur compétence. L e résu-
m é des observations reçues sera soumis au C o n -
seil exécutif lors de sa 56e session.
(24) De nombreuses organisations associées à
l'action de l'Unesco dans le domaine de l'éducation
ont été invitées à formuler des observations sur un
rapport préliminaire et un questionnaire portant
sur les mesures de discrimination dans le domaine
de l'enseignement (voir II. 1). Des observations ont
été reçues de 14 organisations internationales non
gouvernementales.
3. EXECUTION D E PROJETS PARTICULIERS
(25) Au cours de l'année 1959, le Directeur gé-
néral a conclu 90 contrats avec 52 organisations
internationales non gouvernementales en vue de
l'exécution de tâches particulières inscrites au pro-
gramme pour 1959-1960. Ces contrats, dont la
s o m m e globale s'élève à 292. 490 dollars, se ré-
partissent de la façon suivante :
Organi- Con- Somme
sations trat s $
Education 18 23 32 850
Sciences naturelles 9 13 36 100
Sciences sociales 7 23 68 150
Activités culturelles 13 19 48 565
Information 6 10 52 325
Echanges de personnes 2 2 54 500
I. 3 Autres organisations internationales
(26) L a majorité de ces contrats ont été conclus
avec des organisations internationales de spécia-
listes qui ont effectué, en 1959, sur le plan inter-
national, des études, des travaux de documentation
et des enquêtes. Dans n o m b r e de cas, les résultats
de ces travaux feront l'objet de publications.
(27) D'autres catégories d'organisations, notam-
ment dans l'ordre de l'éducation de la jeunesse, des
questions concernant les travailleurs et les f e m m e s ,
ont également coopéré avec le Secrétariat sur une
base contractuelle. En vertu de ces contrats, l'ap-
port financier de l'Unesco, relativement modique,
est complété par une contribution plus importante
de l'organisation non gouvernementale e l l e - m ê m e .
C'est sur cette base que sont mises en oeuvre les
entreprises associées de jeunesse et d'importantes
activités du p r o g r a m m e de l'Unesco concernant l'édu-
cation des adultes. O n trouvera les détails de cette
coopération plus loin (voir II. 1). C'est également
par voie de contrats passés avec les princi-
pales organisations compétentes que l'Unesco
a développé son p r o g r a m m e de voyages édu-
catifs de travailleurs, ainsi que son p r o g r a m m e
de bourses de voyages à l'intention des ani-
mateurs de mouvements de jeunesse. C e s acti-
vités sont décrites plus loin (voir II. 6).
(28) U n domaine particulier du p r o g r a m m e de
l'Unesco où, en 1959, les réalisations de nombreuses
organisations internationales non gouvernementales
ont renforcé l'action des Commissions nationales
et du Secrétariat, a été la m i s e en oeuvre du P r o -
jet majeur Orient-Occident. C e s réalisations cor-
respondent, par leur diversité, au caractère des
organisations coopérant avec l'Unesco, et relèvent
des trois catégories d'activités prévues dans le
cadre du projet : études et recherches ; action dans
le cadre de l'éducation scolaire et extrascolaire ;
p r o g r a m m e s à l'intention du grand public. Des or-
ganisations savantes, artistiques et professionnelles,
aussi bien que des associations éducatives, reli-
gieuses et syndicales se sont attachées à susciter
parmi leurs m e m b r e s un effort de réflexion et
d'étude en faveur de l'appréciation mutuelle des
valeurs culturelles de l'Orient et de l'Occident et
ont pris l'initiative d'activités concrètes. O n trou-
vera dans les numéros 4 et 5 du Bulletin "Orient-
Occident " (août et octobre 1959) un aperçu de ces
diverses initiatives.
4. COMITE DES ORGANISATIONS NON
GOUVERNEMENTALES COOPERANT
AVEC L'UNESCO
(29) Ce Comité, composé des représentants de
douze organisations internationales élues par la 6e
Conférence des organisations non gouvernementales
bénéficiant d'arrangements consultatifs auprès de
l'Unesco (juin 1958), s'est réuni quatre fois en 1959
sous la présidence du D r Alice Arnold (Union m o n -
diale des unions chrétiennes féminines) : le 17 fé-
vrier, les 9 et 10 juillet, le 6 novembre et le 8
24
décembre. Sa tâche essentielle est la mise en oeuvre
des décisions de la Conférence et la préparation de
la prochaine session de celle-ci. E n outre, il exa-
mine tous les problèmes nouveaux que peut poser
la coopération des organisations internationales non
gouvernementales avec l'Unesco. E n 1959, il s'est
occupé notamment des questions suivantes :
a. Consultations collectives des organisations
non gouvernementales sur le projet de p r o g r a m m e :
un m é m o i r e du comité sur cette question a été adressé
au Directeur général et examiné par le Conseil exé-
cutif lors de sa 54e session.
b. Utilisation de la salle réservée au Siège de
l'Unesco aux organisations non gouvernementales :
un règlement préparé par le comité à cet effet a été
approuvé par le Directeur général. U n sous-comité
est chargé de veiller à l'application de ce règlement
et à signaler les problèmes qui pourraient se poser.
c. Revision des directives concernant les rela-
tions de l'Unesco avec les organisations internatio-
nales non gouvernementales : le comité a formulé
des observations concernant les dispositions de
l'avant-projet de directives, en ce qui concerne la
Conférence et le Comité des organisations non gou-
vernementales . L e Directeur général a tenu compte
de ces observations dans la revision du projet de
directives.
d. Représentation du Comité aux Conférences
régionales des Commissions nationales : le comité
a désigné un représentant à la Conférence régionale
de Manille (18/23 janvier 1960) et à celle de Taormine
(23/28 février 1960). Les instructions données à
ces représentants s'inspirent de la résolution adop-
tée par la 6e Conférence des organisations non gou-
vernementales, portant sur "la nécessité d'asso-
cier plus étroitement les sections nationales des
organisations internationales non gouvernementales
au travail des Commissions nationales de l'Unesco".
e. Préparation de la 7e Conférence des organi-
sations non gouvernementales : le comité a arrêté,
en consultation avec le Directeur général, l'ordre
du jour de cette conférence, qui se tiendra au siège
de l'Unesco du 30 mai au 2 juin 1960. IL a également
proposé un certain nombre d'amendements au règle-
ment intérieur de cette conférence.
5. G R O U P E S D E TRAVAIL
(30) La 6e Conférence des organisations interna-
tionales non gouvernementales a créé trois "groupes
de travail", en vue de permettre aux organisations
intéressées de poursuivre en c o m m u n l'étude des
questions suivantes :
i. Egalité d'accès des f e m m e s à l'éducation
(31) A u cours de trois réunions tenues en 1959,
ce groupe, composé des représentants d'une ving-
taine d'organisations internationales, a achevé
l'examen des résultats d'une enquête sur "l'aban-
don prématuré des études par les jeunes filles".
 Autres organisations internationales I. 3

Seize organisations internationales ont été associées
à l'enquête. En outre, le groupe a abordé l'examen
de la question de l'accès des f e m m e s à l'éducation
extrascolaire, en vue de contribuer à une étude sur
le m ê m e sujet que l'Unesco doit soumettre à la C o m -
mission de la condition de la f e m m e de l'Organisa-
tion des Nations Unies.
(34) Les rapports d'activité des trois groupes
seront soumis à la 7e Conférence des organisations
non gouvernementales, qui sera appelée à choisir,
sur proposition du comité, des sujets d'étude à l'in-
tention des groupes de travail pour les deux années
à venir.

ii. Problèmes des organisations 6. SUBVENTIONS

internationales de jeunesse
(35) Conformément aux décisions prises par la
(32) Lors d'une réunion qui s'est tenue le 16 Conférence générale lors de sa dixième session, 37
février et à laquelle participaient les représen- organisations non gouvernementales ayant des rela-
tants de 24 organisations internationales non gou- tions de travail étroites avec le Secrétariat ont re-
vernementales, des échanges de vues ont eu lieu çu des subventions, dont le montant et l'objet ont
sur un rapport résumant l'expérience de 14 orga- été fixés par le Conseil exécutif, lors de sa 52e ses-
nisations internationales de jeunesse en ce qui sion (52 EX/Décisions, 6.4). Les subventions sont
concerne les échanges internationaux de jeunes ainsi réparties :
gens à but éducatif. C e groupe a décidé d'aider
le Secrétariat à préparer une brochure signalant Nombre Montant
les p r o g r a m m e s typiques de voyages à but éduca- d'organisations $
tif patronnés par des organisations internationales Education 11 122 000
de jeunesse. Sciences naturelles 6 251 500
Sciences sociales 10 121 500
iii. Enseignement relatif aux Nations Unies Activités culturelles 10 228 250
et aux Institutions spécialisées
723 250
(33) Les représentants de 22 organisations in-
ternationales non gouvernementales se sont réunis
le 28 avril pour formuler leurs observations sur le (36) E n annonçant aux organisations intéressées
matériel d'enseignement, y compris le matériel l'octroi de ces subventions, le Directeur général a
audio-visuel, préparé à l'intention de l'Unesco par attiré leur attention sur les termes de la résolution
la Confédération mondiale des organisations de la 15 adoptée par la Conférence générale, lors de sa
profession enseignante. C e groupe a décidé d'étu- dixième session, et selon lesquels les subventions
dier de plus près l'utilisation des techniques audio- de l'Unesco doivent servir, dans la mesure du pos-
visuelles dans l'éducation pour la compréhension sible, "à financer l'exécution de projets plutôt qu'à
internationale. couvrir des dépenses d'administration".

NOTES
1. 55 EX/Décisions, 5.10 4. 55 EX/Décisions, 5. 9
2. 10 C/Résolutions, 16 5. 54 EX/Décisions, 6 . 7 (II)
3. 55 EX/Décisions, 5.8. A et lettres circulaires 6. Lettre circulaire O D G / N G O / 8 7 9 . 905 du 15
O D G / N G O / 8 7 9 . 988 du 18 décembre et C L / 1 3 9 9 octobre 1959.
du 22 décembre 1959.

25
 PARTIE II

EXECUTION DU PROGRAMME

CHAPITRE
EDUCATION
INTRODUCTION
(1) L e s subdivisions de ce chapitre, comme
celles du p r o g r a m m e l u i - m ê m e , correspondent aux
entreprises et diverses f o r m e s d'action de l ' U n e s c o .
L a présente introduction a pour objet de mettre en
lumière les principaux résultats qui ont été obtenus
dans chaque cas en 1959, puis de donner u n e vue
d ' e n s e m b l e de l'évolution du p r o g r a m m e de l'Unesco
en matière d'éducation.
(2) L e Centre d'information du D é p a r t e m e n t de
l'éducation a renforcé encore son action en s'atta-
chant systématiquement à aider les centres natio-
naux de documentation pédagogique et à conjuguer
leurs entreprises. L e s Etats m e m b r e s ont large-
m e n t participé à l'élaboration de "L'éducation dans
le m o n d e " , et le Centre a p u , grâce au perfection-
n e m e n t de ses m é t h o d e s , satisfaire dans de m e i l -
leures conditions aux d e m a n d e s de données de base
reçues du personnel en mission ainsi que des s p é -
cialistes du Secrétariat.
(3) E n ce qui concerne les services spéciaux
pour l'avancement de l'éducation, la plus grande
attention a été accordée à la préparation d ' u n ins-
trument juridique relatif à la discrimination dans
le d o m a i n e de l'enseignement. U n e impulsion n o u -
velle a été donnée aux différentes activités tendant
à améliorer le matériel d'enseignement, n o t a m m e n t
les auxiliaires audio-visuels, du double point de
vue de la compréhension internationale et de la p r a -
tique pédagogique. L e s p r e m i e r s résultats de la
collaboration qui s'est instaurée r é c e m m e n t entre
différents instituts de recherche pédagogique, en
vue d'études à m e n e r parallèlement, sont aussi
très encourageants, c o m m e en témoignent les p r o -
g r a m m e s des instituts de H a m b o u r g et de B a n g k o k .
(4) P a r m i les multiples activités intéressant
l'éducation scolaire, les trois enquêtes sur l'état
et les besoins de l'enseignement (en Asie, dans les
Etats arabes et en Afrique tropicale) ont m a r q u é de
nets progrès. L e Secrétariat a en outre consacré
une attention accrue à l'enseignement supérieur
ainsi q u ' à l'enseignement technique et profession-
nel ; cette tendance apparaissait déjà dans le p r o -
g r a m m e et le budget approuvés pour 1 9 5 9 - 1 9 6 0 ,
m a i s différentes circonstances, telles que la créa-
tion du F o n d s spécial, ont conduit le Secrétariat à
l'accentuer. D e réels progrès ont également été
29
Education II. 1
1
enregistrés dans les d o m a i n e s de l'enseignement
primaire et secondaire, c o m m e on le verra n o t a m -
m e n t dans la partie du rapport réservée au Projet
majeur m i s à exécution en A m é r i q u e latine (II. 1 A ) .
(5) P o u r ce qui est de l'éducation extrascolaire,
le Secrétariat a donné à son activité une orientation
nouvelle, c o n f o r m é m e n t aux décisions de la C o n f é -
rence générale. C h a q u e fois q u e cela a été possible,
on a r e m a n i é la structure des entreprises d'éduca-
tion de base de m a n i è r e à en faire ressortir le c a -
ractère proprement éducatif et à servir les fins du
développement social et é c o n o m i q u e . D a n s le m ê m e
esprit, et de concert avec les autres Institutions
spécialisées des Nations Unies, le Secrétariat a
préparé un r e m a n i e m e n t des p r o g r a m m e s des deux
centres régionaux de formation : l ' A S F E C et le
C R E F A L . E n ce qui concerne le matériel de lec-
ture à l'usage des nouveaux alphabètes, le Secréta-
riat a de m ê m e orienté les efforts vers la rédaction
de textes scientifiques d'un caractère pratique. E n -
fin, une part de son activité a été consacrée à la
préparation de la Conférence mondiale dé l'éduca-
tion des adultes qui aura lieu à Montréal en août
1960.
(6) D ' u n point de vue plus général, on constate
que le Secrétariat a réussi pendant l'année écoulée
à donner plus de cohésion au p r o g r a m m e relatif à
l'éducation, c o m m e en témoignent l'orientation prise
par un certain n o m b r e de projets ainsi que les m é -
thodes adoptées pour leur exécution. L e s grandes
enquêtes auxquelles il a procédé - enquête mondiale
sur l'enseignement général et technique du second
degré ; enquêtes régionales sur l'enseignement en
Asie, dans les Etats arabes et en Afrique tropicale ;
étude sur les progrès accomplis depuis dix ans en
matière d'éducation dans les territoires non auto-
n o m e s - ont attiré l'attention sur la nécessité d'équi-
librer le développement de l'éducation tant au sein
des divers s y s t è m e s scolaires que dans le contexte
général du milieu é c o n o m i q u e et social où ils fonc-
tionnent. A u surplus, ces enquêtes n'étaient pas
considérées c o m m e ayant chacune sa fin en soi ;
leur véritable objet était de réunir les éléments sur
lesquels les autorités nationales ou les organisations
internationales, n o t a m m e n t l'Unesco, pourront fon-
der leur action. Pendant toute la durée de ces tra-
vaux, le Secrétariat est resté en rapports étroits
avec les Etats m e m b r e s . A l'avenir, il devrait être
IL 1 Education
possible d e planifier de m a n i è r e plus efficace les
activités hors-siège de l'Unesco. L a décision ayant
été prise d'établir, pour deux années au lieu d'une,
les prévisions afférentes au P r o g r a m m e élargi
d'assistance technique, et les autorités du F o n d s
spécial marquant une préférence pour les projets
de grande envergure, le Secrétariat a pu organiser
son action de manière plus systématique.
(7) A l'échelon national,' on constate que les
Etats m e m b r e s se sont activement préoccupés d ' a p -
profondir la notion de planification en matière d'édu-
cation, c o m m e en témoignent é l o q u e m m e n t deux
réunions qui ont eu lieu en 1959. U s'agit d'une part
du stage relatif à la planification de l'enseignement
qui a été organisé à Bogota (Colombie) par l ' O E A
avec la participation de l'Unesco et qui a réuni du
1er octobre au 26 n o v e m b r e 27 hauts fonctionnaires
et éducateurs éminents de 19 Etats m e m b r e s a m é -
ricains ; d'autre part du Colloque international sur
la planification de l'éducation dans ses rapports
avec le développement économique et social, orga-
nisé en d é c e m b r e par la C o m m i s s i o n nationale
française avec l'aide de l'Unesco. D a n s l'un et
l'autre cas, les principes et les méthodes de la
planification ont été examinés d'un point de vue in-
terdisciplinaire ce qui a p e r m i s d'aboutir à une vue
plus synthétique du processus éducatif.
(8) Loin d'entraîner u n e prolifération d'activi-
tés disparates, l'orientation nouvelle donnée au
p r o g r a m m e de l'Unesco en matière d'éducation e x -
trascolaire et la place accrue qui a été faite à l'en-
seignement technique et supérieur, témoignent du
souci de parvenir, dans le p r o g r a m m e de l'Unesco,
au m ê m e équilibre que les Etats m e m b r e s tiennent
à respecter dans l'enseignement à l'échelon national.
(9) E n dernier lieu, il convient de souligner di-
vers aspects des relations internationales dans le
domaine d e l'éducation. L a collaboration du Secré-
tariat avec l'Organisation des Nations Unies et les
Institutions spécialisées s'est développée de m a -
nière satisfaisante en 1 9 5 9 . L'évolution du pro-
g r a m m e en matière d'éducation devrait permettre
une coopération plus fructueuse encore à l'avenir,
dans le cadre des plans généraux de développement
économique et social. L e Secrétariat a en outre
resserré ses liens avec les organisations non gou-
vernementales, n o t a m m e n t les groupements d'en-
seignants, c o m m e en témoigne le n o m b r e des prises
de contact individuelles, réunions et travaux effec-
tués sous contrat dont il est rendu c o m p t e dans le
présent chapitre. L e rôle consultatif de ces organi-
sations, qui donnent à l'Unesco des renseignements
et des avis de caractère professionnel, a pris une
importance accrue, qui se traduira plus nettement
encore dans le p r o g r a m m e des années à venir.
A. COOPERATION AVEC DES
ORGANISATIONS ET DES INSTITUTIONS
INTERNATIONALES D ' E D U C A T I O N
Résolution 1.12
30
(10) L'année 1959 a été m a r q u é e par une a m é -
lioration constante des relations avec les organisa-
tions internationales s'occupant d'éducation. N e u f
organisations non gouvernementales ont reçu une
assistance directe sous la forme de subventions.
L e Secrétariat s'est tenu en rapports étroits avec
elles, ainsi qu'avec d'autres organisations dont l'ac-
tivité ressortit directement au p r o g r a m m e de
l'Unesco en matière d'éducation ; on le verra dans
les paragraphes ci-après où il sera question des
organisations d'enseignants et de l'Association in-
ternationale des universités. Il convient d'ajouter
que l'activité de l'Association internationale d'orien-
tation professionnelle, de l'Organisation mondiale
pour l'éducation préscolaire, de la Ligue pour
l'éducation nouvelle (qui a organisé au m o i s de n o -
v e m b r e dernier un important stage d'études dans
l'Inde) et de la Fédération internationale des c o m -
munautés d'enfants a grandement facilité l'exécu-
tion d u p r o g r a m m e en ce qui concerne l'éducation
scolaire. D a n s le domaine de l'éducation des adultes
et de la collaboration avec la jeunesse, les organi-
sations non gouvernementales sont également a s s o -
ciées étroitement à l'exécution du p r o g r a m m e . L a
Fédération internationale des organisations de c o r -
respondances et d'échanges scolaires, dont l'action
s'étend d é s o r m a i s aux jeunes gens ayant quitté
l'école, a rendu des services d'un caractère plus
général. L a Fédération mondiale des associations
pour les Nations Unies a participé d e manière p a r -
ticulièrement étroite à l'exécution du p r o g r a m m e
d'éducation en vue de la compréhension internationale.
(11) L a collaboration du Secrétariat avec le B u -
reau international d'éducation, l'Institut de l'Unesco
pour l'éducation, de H a m b o u r g , et l'Institut de l'Unesco
pour la jeunesse, de Gauting, s'est développée d e
manière satisfaisante pendant l'année considérée.
(12) Les organisations ci-après ont reçu une
subvention pour 1959 :
$
Bureau international d'éducation 6 500
Association internationale des universités 10 500
Confédération mondiale des organisa-
tions de la profession enseignante 4 000
Comité d'entente des fédérations inter-
nationales du personnel enseignant 4 000
Association internationale d'orientation
professionnelle 3 000
Fédération internationale des organisa-
tions de correspondances et d'échanges
scolaires 3 000
Organisation mondiale pour l'éducation
préscolaire 2 000
Ligue pour l'éducation nouvelle 2 000
Fédération internationale des c o m m u -
nautés d'enfants 2 000
Fédération mondiale des associations
pour les Nations Unies 5 000
Institut de l'Unesco pour l'éducation.
de H a m b o u r g 50 000
Institut de l'Unesco pour la jeunesse.
de Gauting 37 000

(13) L e Secrétariat a notablement resserré ses
liens avec les organisations d'enseignants pendant
l'année 1059. E n avril, il a tenu une série de réu-
nions avec des représentants de la Confédération
mondiale des organisations de la profession ensei-
gnante ( W C O T P ) et de la Fédération internationale
syndicale de l'enseignement (FISE). A la m ê m e
époque (les 13 et 14 avril), il a aussi réuni un groupe
de consultants connaissant particulièrement bien
les associations de m e m b r e s du personnel ensei-.
gnant, pour prendre leur avis touchant une enquête
de grande envergure sur les organisations natio-
nales d'enseignants, dans le deuxième semestre, il
a adressé à tous les Etats m e m b r e s le questionnaire
établi à la suite de cette réunion ; les conclusions
de l'enquête seront publiées en 1960.
(14) D e s m e m b r e s du Secrétariat ont assisté
aux principales réunions des associations interna-
tionales d'enseignants : celle de la W C O T P , à W a s -
hington, celles de la Fédération internationale des
professeurs de l'enseignement secondaire officiel
(FIPESO) et de la Fédération internationale des as-
sociations d'instituteurs (IFTA) à Paris, et celle
de la Fédération internationale syndicale de l'en-
seignement (FISE) à Sofia. U n contrat a été passé
avec la W C O T P pour lui permettre de développer
l'activité de ses comités spécialisés dans l'ensei-
gnement technique, l'enseignement rural et les
écoles spéciales. U n autre contrat, pour une étude
des organisations de professeurs de l'enseignement
secondaire, a été passé avec la F I P E S O . Les ob-
servateurs d'organisations d'enseignants, notam-
ment de celles qui viennent d'être citées, ont pris
une partie active aux conférences et réunions con-
voquées par l'Unesco.
(15) D a n s sa collection d'ouvrages dereference,
l'Association internationale des universités a fait
paraître la première édition du "international Hand-
book of Universities" où l'on trouve, méthodique-
ment classés, des renseignements sur les univer-
sités de quelque 70 pays. Grâce à cet ouvrage et aux
deux autres intitulés "Commonwealth Universities
Yearbook" et "American Universities and Colleges",
on a un tableau d'ensemble de l'enseignement supé-
rieur dans le m o n d e entier. L e Comité d'organisa-
tion de la Troisième Conférence générale de cette
association, qui doit avoir lieu à Mexico en sep-
tembre 1960, s'est réuni à la Maison de l'Unesco
au mois de m a i . U n comité d'experts a siégé à la
Maison de l'Unesco du 21 août au 4 septembre pour
étudier les p r o g r a m m e s officiels de coopération
entre institutions universitaires ; quelques-uns des
principaux problèmes abordés par le Comité appe-
lant un complément d'étude, il a été proposé que
l'Unesco et l'Association fassent conjointement une
démarche auprès de grandes fondations privées ; ce
projet a été approuvé par le Conseil d'administra-
tion de l'Association, puis par le Conseil exécutif
(55 EX/Décisions, 5.12). E n décembre, une étude
intitulée "L'université et la formation des cadres
de la vie publique" a paru dans la collection des
Etudes et rapports de l'Association ; deux autres,
Education II. 1
consacrées elles aussi aux principaux thèmes de la
Troisième Conférence générale de l'Association, lui
feront suite.
(16) Pendant l'année, l'Association a vu le nombre
de ses adhérents continuer de s'accroître ; elle groupe
maintenant 300 institutions universitaires de 67 pays.
B. CENTRE D'INFORMATION
ET SERVICES CONSULTATIFS
Résolution 1.2
(17) L e Centre d'information a continué d'assu-
rer ses services selon les principes établis les an-
nées précédentes. L e troisième tome de "L'éduca-
tion dans le m o n d e " est en bonne voie d'élaboration;
grâce au concours actif des Etats m e m b r e s , le Se-
crétariat était en possession à la fin de 1959 déplus
d'une centaine de notices descriptives et de plus de
70 réponses à son questionnaire statistique. Les
services assurés pour les besoins des activités hors
siège et des Commissions nationales ont pris une
importance accrue pendant l'année ; il a été consti-
tué une importante réserve de documents qui seront
fournis ou prêtés aux intéressés.
(18) U n e initiative a été prise en faveur des
centres nationaux d'information pédagogique ; ils
ont été admis au bénéfice du P r o g r a m m e de parti-
cipation et cette forme d'assistance directe a été
incorporée à l'ensemble des services que le Secré-
tariat assure en permanence au profit des centres
de ce genre. Il s'agit notamment d'études sur les
techniques de la documentation pédagogique et de
mesures tendant à encourager les centres e u x - m ê m e s
à s'entraider (échanges, dons, possibilités de for-
mation professionnelle). Bien que les crédits affec-
tés pour 1959-1960 à cet aspect du P r o g r a m m e de
participation soient limités, il a été possible de sa-
tisfaire dans une certaine mesure aux demandes
d'assistance de 9 Etats m e m b r e s , pour la plupart
situés en Asie.
1. ACTION EN FAVEUR DES CENTRES
NATIONAUX D'INFORMATION
PEDAGOGIQUE
Résolution 1.22 (a)
(19) L e Secrétariat a envoyé périodiquement des
éléments d'information et de la documentation aux
centres existants, et maints indices prouvent que
les échanges directs de documentation ne cessent
de s'intensifier entre ces centres, ce qui est parti-
culièrement utile pour ceux qui sont de création ré-
cente. C e s services assurés bénévolement repré-
sentent une valeur plusieurs fois supérieure au
montant des crédits dont l'Unesco dispose à ce titre.
(20) L e Secrétariat a continué de travailler à
des études visant à améliorer les techniques de la
documentation et des échanges. U n consultant.
II. 1 Education
M . J. Majault (France) a établi un rapport fondé
sur l'observation directe des méthodes utilisées
dans les centres de documentation de six Etats
m e m b r e s européens. U n contrat a été passé avec
M . Frarey (Etats-Unis d'Amérique) en vue de
l'établissement d'une étude comparative sur
quelques-uns des principaux systèmes employés
pour le placement des documents pédagogiques. E n
matière de terminologie, les Commissions natio-
nales des Etats m e m b r e s de langues slaves ont
décidé d'unir leurs efforts pour établir des glos-
saires de termes de pédagogie dans leurs langues
respectives ; la Tchécoslovaquie s'est chargée de
coordonner les listes nationales, que l'Unesco p u -
bliera ultérieurement.
(21) L a réalisation du "Guide international de
la documentation pédagogique" est en bonne voie.
L e Secrétariat en a soumis l'avant-projet à neuf
experts (appartenant à la République fédérale d'Al-
lemagne, à l'Espagne, aux Etats-Unis d'Amérique,
à la France, aux P a y s - B a s , à la République arabe
unie (Egypte), au R o y a u m e - U n i , à l'URSS et à la
Yougoslavie) qui ont bien voulu conseiller le Secré-
tariat dans cette tâche. L'avant-projet a été m o d i -
fié pour tenir compte de leurs observations, et les
consultants s'occupent maintenant de préparer les
chapitres concernant leur pays.
(22) Une aide directe a été apportée à divers
centres nationaux dans le cadre du Projet majeur
relatif à l'enseignement primaire en Amérique la-
tine, avec la collaboration de la Oficina de Educación
Ibero-Americana (voir le chapitre suivant). Six
boursiers venus de divers centres de l'Amérique
latine ont fait en Europe un voyage d'études de six
mois, comprenant un stage de trois semaines au
Siège de l'Unesco. C e stage, dirigé par M . K . P e t e r s
(Pays-Bas), consultant, avec l'aide du personnel du
Centre d'information du Département de l'éducation,
avait pour objet l'étude détaillée des techniques qui
permettent d'assurer le fonctionnement d'un centre
de documentation.
2. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION :
C E N T R E S D'INFORMATION
(23) Un certain nombre de gouvernements ont
demandé à bénéficier du programme d'assistance
aux centres nationaux d'information pédagogique ;
les mesures ci-après ont été prises comme suite
à leur demande.
i. Du matériel (pour une valeur de 500 dollars)
et une bourse ont été attribués à un centre de docu-
mentation du Cambodge.
ii. Une bourse d'études (3.000 dollars) aété at-
tribuée au Directeur du Centre d'information péda-
gogique de Finlande.
iii. Un fonctionnaire de l'Unesco a été envoyé
pour trois mois au Centre de documentation pé-
dagogique de l'Iran, qui recevra en outre une
bourse.
iv. Des manuels d'une valeur de 1.000 dollars)
32
ont été commandés pour le Centre de documentation
de l'Université hébraïque en Israël.
v. En Corée, le Centre d'information pédago-
gique a reçu une bourse et du matériel pour une va-
leur de 1.000 dollars.
vi. Les Bureaux d'éducation et de statistique du
Pakistan recevront une nouvelle aide sous forme de
matériel (3.000 dollars) et d'une bourse.
vii. Les Philippines reçoivent une bourse en m a -
tière de documentation et de recherches pédagogiques.
viii. Les Centres de documentation de la Répu-
blique arabe unie (Egypte) et du Viêt-nam recevront
du matériel pour une valeur de 2.000 dollars chacun.
3. ASSISTANCE T E C H N I Q U E
(24) Quatre experts ont été envoyés aux Bureaux
d'éducation et de statistique récemment créés au
Pakistan. Les Bureaux de Karachi et de Lahore
fonctionnent maintenant de façon satisfaisante et
l'on espère qu'un troisième sera mis sur pied pro-
chainement à Dacca.
4. DOCUMENTATION ET ENQUETES
Résolution 1.22 (b)
(25) Pendant l'année écoulée, le Centre d'infor-
mation du Département de l'éducation s'est enrichi,
par voie d'achats ou de dons, de plus de 18.500 élé-
ments de documentation au total. Sa collection d'ou-
vrages de référence s'est augmentée de plus de
2.000 titres, et un sérieux effort a été fait pour
constituer un stock de documents pouvant être expé-
diés aux missions hors siège, aux chercheurs, etc.
(26) L e Secrétariat a poursuivi régulièrement
son activité bibliographique. Les sujets suivants ont
été traités dans la "Revue analytique de l'éducation"
mobilier et matériel scolaires, éducation physique,
éducation des adultes et utilisation des loisirs en
Tchécoslovaquie, manuels scolaires et compréhen-
sion internationale, l'éducation en Italie, l'éducation
civique des filles, l'éducation des adultes dans le
développement communautaire, l'enseignement des
mathématiques, les périodiques consacrés à l'ensei-
gnement primaire. Il a également publié en 1959 un
certain n o m b r e de bibliographies plus étoffées :
"L'enseignement relatif à l'Organisation des Nations
Unies et aux Institutions spécialisées" (en collabo-
ration avec le Secrétariat de l'Organisation des N a -
tions Unies) ; "L'enseignement technique en U R S S " ,
par M . I. Movsovic (URSS) et une "Bibliographie
internationale de l'enseignement technique" ; une
autre, intitulée "L'enseignement technique aux
Etats-Unis d'Amérique" est en cours d'impression.
Des bibliographies plus sommaires ont été établies
pour répondre à des demandes de renseignements
sur toute une g a m m e de sujets.
(27) L e Centre a continué d'assurer ses services
ordinaires de documentation ; il a répondu à une

centaine de demandes de renseignements par mois
et expédié près de 10.000 documents et publications.
Les bénéficiaires de ses services sont des orga-
nismes officiels - internationaux ou nationaux - (à
raison de 30 à 40 demandes de renseignements par
mois), des experts en mission (directives et ser-
vices), des centres nationaux de documentation
(tous ont reçu de la documentation du Centre), des
particuliers et des visiteurë. Il faut également si-
gnaler que le Centre a fourni de la documentation
à des stages d'études et conférences (stage d'études
sur la planification et l'administration des pro-
g r a m m e s de développement communautaire, à
Bangkok (Thaïlande), et Réunion internationale
d'experts de l'enseignement technique et profes-
sionnel, à Bruxelles (Belgique), etc.). Il a de m ê m e
apporté une large contribution au stage interaméri-
cain de formation relatif à la planification de l'en-
seignement, organisé par l ' O E A àBogota (Colombie),
avec le concours de l'Unesco et du Gouverne-
ment colombien ; en vue de cette réunion, le Centre
a prêté ou c o m m a n d é et expédié un grand n o m b r e
de livres. Une abondante documentation a également
été fournie à la Pakistan Commission on the Etablish-
ment of National Education, à Karachi (Pakistan).
E n réponse à une demande de l'Institut pédagogique
de Budapest (Hongrie), une circulaire et un ques-
tionnaire ont été adressés à un certain n o m b r e de
centres de recherche et une enquête a été faite sur
l'évolution et les tendances de l'enseignement pri-
maire et secondaire dans plusieurs pays. Plusieurs
Etats m e m b r e s , désireux de remanier et d'amélio-
rer leurs p r o g r a m m e s scolaires, ont demandé au
Centre de leur fournir des choix de manuels et de
p r o g r a m m e s des différents degrés et pour de n o m -
breuses matières d'enseignement. Des recherches
ont également été faites en vue de fournir à plu-
sieurs Etats m e m b r e s qui en avaient fait la d e m a n d e
des renseignements sur les calendriers scolaires
de différents pays.
(28) Pour compléter l'activité documentaire du
Secrétariat en matière d'enseignement supérieur,
un contrat de prestation de services a été passé
avec le Bureau international des universités ; ce
dernier' a répondu à des demandes de renseigne-
ments, documenté des intéressés et fourni des
services consultatifs dans les domaines de sa
compétence.
(29) E n ce qui concerne les enquêtes, le projet
principal consiste à préparer le troisième tome de
"L'éducation dans le m o n d e " , consacré à l'ensei-
gnement général et technique du second degré. Tous
les Etats m e m b r e s ont été invités séparément à
fournir des notices descriptives et des données sta-
tistiques. Si l'on en juge par le n o m b r e et la valeur
des réponses, le sujet de cet ouvrage a suscité
beaucoup d'intérêt dans les différents pays. A la fin
de l'année, le Secrétariat avait reçu des notices
concernant plus de 100 pays ou territoires et plus
de 70 réponses au questionnaire statistique. L a
mise au point du manuscrit en vue de son i m p r e s -
sion occupera le premier semestre de 1960.
Education II. 1
(30) Deux autres enquêtes, entreprises en 1959,
sont également à signaler. C o m m e suite à la publi-
cation du "Répertoire international d'associations
d'enseignement", le Secrétariat a entrepris une
étude plus poussée des organisations d'enseignants
et envoyé à cet effet des questionnaires aux orga-
nisations intéressées elles-mêmes, par l'entremise
des Commissions nationales. U n e deuxième enquête
a été consacrée aux calendriers scolaires ; quelque
55 Etats m e m b r e s ont envoyé des réponses que le
Secrétariat publiera sous peu.
5. DIFFUSION D ' I N F O R M A T I O N S
TECHNIQUES
Résolution 1.22 (c)
(31) L'exécution du p r o g r a m m e de publication
du Centre d'information s'est poursuivie régulière-
ment. Outre les documents bibliographiques m e n -
tionnés plus haut, il convient de signaler les publi-
cations suivantes qui sont en bonne voie :
(32) "L'éducation dans le m o n d e : II - L'ensei-
gnement du premier degré" : L e s premiers e x e m -
plaires de l'édition française ont été livrés par
l'imprimeur à la fin de l'année, et la distribution
générale est en cours.
(33) Ont paru dans la collection "Etudes et docu-
ments d'éducation" : le n° 32 intitulé "L'application
des méthodes de projection aux effectifs scolaires"
par E . G . Jacoby (de la Nouvelle-Zélande), le n° 33
intitulé "L'enseignement technique du seond degré
dans les pays sous-développés", et le n° 34 intitulé
"Répertoire international d'associations d'enseigne-
ment". Les n° 35 "Tendances nouvelles des organi-
sations de jeunesse", 37 " P r o g r a m m e s officiels de
coopération internationale entre institutions univer-
sitaires" et 38 "Stage régional d'études de l'Unesco
sur le rôle éducatif des musées" sont sous presse.
L e n° 37, consacré à "L'enseignement supérieur en
U R S S " , est en voie d'achèvement.
(34) L'analyse de la documentation internatio-
nale sur les p r o g r a m m e s de l'enseignement pri-
maire, portant le titre "Problèmes d'éducation",
est maintenant achevée. L e manuscrit de l'étude
consacrée à l'enseignement polytechnique en U R S S
est en bonne voie.
(35) L e n° XII de la collection "Monographies
sur l'éducation de base", intitulé "Le matériel de
lecture pour nouveaux alphabètes", a paru en an-
glais et en français ; la version espagnole paraîtra
sous peu. L e n* XIII, traitant de l'éducation de la
jeunesse et des adultes en Yougoslavie depuis 1947,
est en préparation.
(36) L e premier des "Guides pratiques pour
l'éducation extrascolaire", intitulé "Les films fixes :
utilisation, évaluation et production," paraîtra sous
peu en anglais, français et espagnol. L e n* 2,
" C o m m e n t composer, expérimenter et utiliser un
manuel d'alphabétisation des adultes", est en
préparation.
II. 1 Education
(37) "Education de base et éducation des adultes":
ce bulletin trimestriel a paru régulièrement en an-
glais et en français. L e n u m é r o d'avril était consa-
cré à la composition des manuels élémentaires de
lecture ; celui de juillet contenait une série d'études
sur la campagne de lutte contre l'analphabétisme en
U R S S (1917-1939) et le n u m é r o d'octobre des ar-
ticles sur la mise en œ u v r e des auxiliaires audio-
visuels. L e numéro de janvier 1960 est sous presse.
Les éditions régionales et nationales du bulletin ont
continué de paraître c o m m e auparavant ; les deux
centres régionaux de formation de personnel
( A S F E C et C R E F A L ) en éditent toujours une version
arabe et une version espagnole. Une aide a été ap-
portée aux périodiques indiens, indonésiens, pakis-
tanais et vietnamiens, qui reproduisent régulière-
ment des articles du bulletin.
(38) L a diffusion d'informations dans des publi-
cations existantes continue de se développer. L e
service d'articles aux rédactions de revues péda-
gogiques a représenté pendant l'année 234 envois
de 220 articles différents ; quelque 76 articles
fournis par l'Unesco ont été publiés pendant la m ê m e
période dans 65 revues, et 81 autres articles ont
été c o m m a n d é s . A l'occasion de la dixième session
de la Conférence générale, on s'est efforcé d ' a m e -
ner les revues professionnelles de l'enseignement
à publier des articles sur l'activité de l'Unesco ;
jusqu'à présent, il a paru de tels articles dans 28
périodiques.
C. SERVICES SPECIAUX P O U R
L ' A V A N C E M E N T D E L'EDUCATION
1. INSTRUMENTS INTERNATIONAUX
C O N C E R N A N T LA DISCRIMINATION D A N S
LE DOMAINE DE L'ENSEIGNEMENT
Résolution 1.34
(39) Pour ce qui est de la préparation d'instru-
ments internationaux concernant la discrimination
en matière d'enseignement, un premier pas a été
fait en juin par le Secrétariat : il a envoyé aux Etats
m e m b r e s un rapport préliminaire'-'' contenant,avec
une analyse des divers problèmes qui se posent,
une série de questions relatives aux points que les
Etats m e m b r e s souhaiteraient voir traiter dans les-
dits instruments. Les Etats m e m b r e s ont également
été invités à faire connaître leur avis sur la portée
et le contenu.des instruments envisagés et les m é -
thodes permettant d'en contrôler l'exécution. C e
rapport est fondé sur les travaux antérieurs de
l'Organisation des Nations Unies, notamment sur
le rapport de M . Charles D . A m m o u n (Liban) et sur
le projet de déclaration de principes fondamentaux
adoptée par la Sous-Commission de la lutte contre
les m e s u r e s discriminatoires et de la protection
des minorités. Le rapport préliminaire a également
été adressé à celles des organisations internatio-
nales non gouvernementales admises par l'Unesco
34
au bénéfice d'arrangements consultatifs qui s'oc-
cupent de ces questions.
(40) A la fin de l'année 1959, le Secrétariat avait
reçu 26 réponses dont 14(2) contenaient des observa-
tions détaillées ; quelques-unes annonçaient que des
réponses plus complètes seraient adressées ulté-
rieurement à l'Unesco ; d'autres enfin indiquaient
que le gouvernement n'avait pas d'observations à
formuler. Quatorze organisations non gouverne-
mentales ont également fait connaître leur avis.
(41) C o m p t e tenu des réponses qu'il aura reçues,
le Secrétariat établira un projet de convention et un
projet de recommandations qui seront transmis aux
gouvernements et examinés par un comité de tech-
niciens et de juristes n o m m é s par les Etats m e m b r e s .
Ils seront ensuite présentés à la onzième session
de la Conférence générale.
(42) Afin de faire plus largement connaître les
problèmes que pose la discrimination dans le d o -
maine de l'enseignement, l'Unesco a contribué,par
une aide financière et technique, à l'organisation
de deux stages d'études. L e premier (bénéficiant
d'une aide au titre du p r o g r a m m e de participation)
a été organisé de concert par la Commission natio-
nale allemande pour l'Unesco et l'Institut de l'Unesco
pour la jeunesse.de Gauting ; il a eu lieu à l'Insti-
tut, du 22 au 30 juillet ; trente et un dirigeants de
mouvements de jeunesse venus de 14 pays y ont par-
ticipé. C e stage avait pour thème "l'éducation des
jeunes et les relations inter-groupes", et portait
plus particulièrement sur le cas des minorités ra-
ciales ou religieuses et le rôle des organisations
de jeunesse dans leur intégration. L e second stage,
organisé par la Fédération mondiale des anciens
combattants, qui avait pour sujet : "Les préjugés et
la discrimination", a eu lieu à Aarhus (Danemark)
du 2 au 22 août ; 75 jeunes gens et jeunes f e m m e s
venus de 30 pays y ont pris part.
(43) Deux contrats ont été passés en vue de re-
cherches sur les aspects des mesures discrimina-
toires dans le domaine de l'enseignement : l'un avec
le directeur du Centre de pédagogie comparée de
l'Université de Chicago (Etats-Unis d'Amérique)
pour la rédaction d'une étude portant sur le thème
suivant : "Types de données à rassembler pour dé-
gager les résultats des mouvements en faveur de la
suppression des mesures discriminatoires en m a -
tière d'enseignement et de l'égalisation des chances
d'accès à l'éducation ; méthodes à employer pour
interpréter ces données"; l'autre contrat a été passé
avec le Directeur de la Fondation nationale pour les
recherches pédagogiques en Angleterre et au Pays
de Galles en vue de la rédaction d'une étude sur le
thème suivant : "Quelles conclusions peuvent être
tirées des recherches de psychologie et de pédago-
gie quant à la validité des arguments employés pour
justifier la discrimination dans le domaine de l'en-
seignement, en fonction de prétendues différences
entre les groupes considérés ? "

2. SERVICES CONSULTATIFS A L'INTENTION
D E L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
Résolution 1. 35 (a)
a. Conseil de tutelle
(44) C o m m e les années précédentes, le Secré-
tariat a présenté des observations touchant les pro-
grès réalisés dans les territoires sous tutelle en
matière d'éducation. Les observations présentées
en janvier concernaient le Tanganyika, le C a m e r o u n
sous administration du R o y a u m e - U n i et le Ruanda-
Urundi ; elles étaient fondées sur les rapports de
ces territoires pour 1957. E n juin, le Secrétariat a
présenté des observations concernant N a u r u , fon-
dées sur le rapport de ce territoire pour 1957-1958
et, en novembre, une deuxième série d'observations
concernant le Ruanda-Urundi, fondées sur le rap-
port relatif à 1958 (voir également I. 2/41).
b. Comité des renseignements relatifs aux
territoires non autonomes
(45) C e Comité s'étant particulièrement préoc-
cupé des questions d'éducation à sa dixième session
d'avril-mai 1959, le Secrétariat a établi à son inten-
tion les trois rapports suivants :
i. un rapport sur le développement de l'ensei-
gnement dans les territoires non autonomes, por-
tant sur une période de dix années ;
ii. un rapport concernant l'évolution de l'ensei-
gnement primaire gratuit et obligatoire, portant sur
une période de trois années ;
iii. le rapport annuel sur l'élimination de l'anal-
phabétisme dans les territoires non autonomes.
Il est traité plus haut (I. 2/51-59) de la discus-
sion à laquelle ont donné lieu ces documents et des
conclusions du Comité.
3. EGALITE D'ACCES A L'EDUCATION :
ACCES DES F E M M E S A L'EDUCATION
Résolution 1.35 (b)
a. Collaboration avec la Commission de la
condition de la femme et les organisations
non gouvernementales
(46) Le Secrétariat a apporté c o m m e précédem-
ment sa contribution aux travaux de la Commission
de la condition de la femme du Conseil économique
et social, qui a tenu sa XHIe session à N e w York du
9 au 27 mars. L'Unesco avait soumis à la C o m m i s -
sion un rapport sur l'accès des femmes à la profes-
sion enseignante, rédigé avec la collaboration de la
Confédération mondiale des organisations de la pro-
fession enseignante (E/CN. 6/345), et un rapport
sur les activités exercées par l'Unesco et d'autres
organisations en 1957 et 1958 dans les domaines
présentant un intérêt particulier pour les femmes
35
Education TI. 1
( E / C N . 6/342). Sur la recommandation de la C o m -
mission, le Conseil économique et social a invité
l'Unesco àpréparer, pour la 15e session de la C o m -
mission de la femme, une étude complémentaire
sur la question de l'accès des femmes à la profes-
sion enseignante. Un questionnaire sur l'accès des
femmes à l'éducation extrascolaire a été adressé aux
Etats m e m b r e s ^ ) ; 53 pays(^) ont répondu à cette
enquête. Sur la base de leurs réponses, le Secréta-
riat a rédigé un rapport qui sera présenté à la C o m -
mission de la condition de la femme lors de sa 14e
session, en mars 1960.
(47) L e groupe de travail des organisations non
gouvernementales sur l'égalité d'accès des f e m m e s
à l'éducation (voir I. 3/31) a tenu deux réunions (18
février et 5 novembre) sous la présidence de la re-
présentante de la Fédération internationale des
f e m m e s diplômées des universités. El a adopté un
rapport sur les raisons de l'abandon prématuré des
études par les filles, établi sur la base des réponses
de 16 organisations au questionnaire qui leur avait
été adressé en novembre 1958. n a été également
rédigé une étude sur l'accès des f e m m e s à l'éduca-
tion extrascolaire, en prenant pour base le ques-
tionnaire adressé par l'Unesco aux Etats m e m b r e s
sur cette question. Les réponses fournies par 15
organisations ont également été mises à la disposi-
tion du Secrétariat, qui les a utilisées dans l'éla-
boration du rapport destiné à la Commission de la
condition de la f e m m e . Les conclusions du groupe
sont annexées au rapport que le Secrétariat pré-
sente à la C o m m i s s i o n de la condition de la f e m m e .
(48) U n stage sur les méthodes d'éducation des
adultes, organisé à l'intention des organisations
internationales féminines, s'est tenu au Maria Grey
Training College, Twickenham (Royaume-Uni) en
avril, avec la participation de 42 représentants de
21 organisations, venant de 15 pays etterritoires(5).
Le stage était placé sous la présidence de Miss Eli-
zabeth Monkhouse (Royaume-Uni) de l'Extra-Mural
Department de l'Université de Londres, assistée de
trois chefs de groupes : Mlle Solveig Gran Andresen
(Norvège), directrice d'une école d'enseignement
par correspondance, M m e Mari ja Kos, secrétaire
générale de l'Organisation nationale des f e m m e s
yougoslaves, et M m e Constance Dyson ( R o y a u m e -
Uni), directrice du Residential Adult Education Col-
lege for W o m e n W o r k e r s . Cette réunion a suscité un
grand intérêt parmi les organisations représentées.
Celles-ci avaient pour la première fois l'occasion
de confronter leurs expériences dans le domaine de
l'éducation des f e m m e s adultes et d'étudier les pro-
blèmes c o m m u n s qui se posent à elles. Les tech-
niques nouvelles d'éducation des adultes ont été étu-
diées avec le concours d'experts (6).
(49) U n stage d'études de courte durée a été or-
ganisé conjointement par l'Organisation des Nations
Unies et l'Unesco au Centre d'éducation de base pour
les Etats arabes ( A S F E C ) du 27 septembre au 17 oc-
tobre, pour étudier les méthodes propres à accroître
la participation des f e m m e s aux p r o g r a m m e s de déve-
loppement communautaire. Les 20 participants
II. 1 Education
(17 f e m m e s et 3 h o m m e s ) , appartenant à 6 paysCO,
ont examiné les facteurs qui entravent la participa-
tion des f e m m e s rurales au développement c o m m u -
nautaire, le rôle qu'elles doivent jouer dans une so-
ciété arabe en pleine évolution, le problème de la
formation des cadres féminins pour l'éducation des
adultes en milieu rural et celui de l'adaptation des
éducateurs formés en milieu urbain ; enfin, ils ont
étudié les méthodes d'action les plus efficaces.
(50) L e Secrétariat a été représenté au stage
d'études régional sur la participation des f e m m e s à
la vie publique en Amérique latine qui s'est tenu à
Bogota en m a i , à la 13e session de la Commission
interaméricaine des f e m m e s qui s'est tenue à W a s h -
ington en juin, et au 13 Congrès de la Fédération in-
ternationale des f e m m e s diplômées des universités
réuni à Helsinki en août.
b. Accès des f e m m e s à l'éducation en
Afrique tropicale
(51) Une lettre d'information a été adressée aux
Etats m e m b r e s et aux m e m b r e s associés africains,
ainsi qu'aux Etats m e m b r e s qui administrent des
territoires non autonomes en Afrique, pour attirer
leur attention sur le p r o g r a m m e régional d'activités
prévu en Afrique tropicale, en particulier sur les
études et la réunion d'experts concernant l'accès des
f e m m e s à l'éducation. U n e bourse de voyage et
d'études a été offerte à chacun des 6 territoires sous
tutelle de l'Afrique tropicalei8) afin de permettre aux
éducatrices choisies par ces pays pour participer à la
réunion d'experts d'approfondir leurs connaissances
et d'élargir leur expérience par la comparaison des
systèmes éducatifs en vigueur dans plusieurs autres
pays ou territoires africains. U n contrat a été con-
clu avec le professeur Audrey Richards de N e w n h a m
College, Cambridge (Royaume-Uni), qui a rédigé
un document de travail destiné à cette réunion d'ex-
perts et portant sur les facteurs sociaux et écono-
miques favorables ou défavorables à l'accès des
filles et des f e m m e s à l'éducation en Afrique.
(52) Sur la base de la documentation disponible,
le Secrétariat a entrepris une étude sur les condi-
tions d'accès des filles à l'enseignement primaire
et secondaire en Afrique. D e s informations complé-
mentaires seront fournies par les réponses au ques-
tionnaire sur les besoins en matière d'enseignement
primaire et secondaire en Afrique tropicale, qui a
été adressé au début de juillet aux Etats m e m b r e s
et m e m b r e s associés intéressés.(voir ci-dessous
par. 117).
(53) U n contrat a été conclu avec l'Ecole pra-
tique des Hautes Etudes à Paris pour la rédaction
d'une étude sur les facteurs sociaux et économiques
favorables ou défavorables à l'accès des filles et
des f e m m e s à l'éducation en Afrique.
36
4. EDUCATION POUR LA COMPREHENSION
ET LA COOPERATION INTERNATIONALES
a. Enseignement relatif aux Nations Unies
et aux Droits de l'homme .
Résolution 1.35 (c)
(54) L e Secrétariat a continué de collaborer
étroitement avec l'Organisation des Nations Unies
et d'autres organisations internationales à la prépa-
ration de matériel éducatif destiné à Être utilisé
dans l'enseignement relatif aux Nations Unies et aux
droits de l ' h o m m e . E n avril, le Service de l'infor-
mation de l'Organisation des Nations Unies a publié
en anglais, en français et en espagnol, un manuel
illustré à l'usage des maîtres intitulé "L'enseigne-
ment des droits de l ' h o m m e " . Le Secrétariat afour-
ni pour cet ouvrage un chapitre exposant le travail
accompli en la matière par l'Unesco ainsi que cer-
tains éléments du chapitre traitant des p r o g r a m m e s
scolaires relatifs aux droits de l ' h o m m e , notam-
ment des exemples de projets mis en oeuvre dans
différents pays grâce au système des écoles asso-
ciées. O n a eu recours pour illustrer ce manuel
au jeu d'affiches publié par l'Unesco sous le titre
"Pour tous les h o m m e s " .
(55) L e document intitulé "L'enseignement re-
latif à l'Organisation des Nations Unies et aux Ins-
titutions spécialisées : Bibliographie choisie", qui
avait été établi conjointement par le Service de
l'information de l'Organisation des Nations Unies
et par le Secrétariat de l'Unesco a paru au mois de
février par les soins de l'Unesco (en anglais, en
français «t en espagnol) dans la collection "Etudes
et documents d'éducation", n° 29. L a première
partie donne la liste des publications et films fixes
produits par l'Organisation des Nations Unies et les
Institutions spécialisées ; la deuxième traite de la
documentation publiée par les Etats m e m b r e s et par
les organisations non gouvernementales.
(56) L e Secrétariat a travaillé à la réalisation
d'un film fixe de 36 vues, intitulé : " U N in Asia"
(Les Nations Unies en Asie) et accompagné de notes
et de commentaires à l'usage des maîtres. Conçu
essentiellement pour être projeté dans les classes
terminales de l'enseignement secondaire, il illustre
quelques-uns des grands problèmes qui se posent
aux pays de l'Asie et les divers moyens par lesquels
l'Organisation des Nations Unies et les Institutions
spécialisées aident à les résoudre.
(57) Dans la "Revue analytique de l'éducation "
(avril-mai 1959), une bibliographie concernant "Les
manuels scolaires et la compréhension internatio-
nale" a été publiée en anglais, en français et en es-
pagnol. C e document a été mis à la disposition de la
Conference internationale de l'instruction publique
lors de sa session annuelle, tenue en juillet à Genève
sous les auspices du BDE et de l'Unesco (voir ci-
dessous, par. 133).
(58) Avec le concours financier de l'Unesco, la
Fédération mondiale des associations pour les

Nations Unies a fait paraître une brochure intitulée
"L'enseignement sur la famille des Nations Unies
dans les pays de la région de la Méditerranée du
nord", par Paul Féraud (France). Destinée au per-
sonnel enseignant, elle se fonde sur les conclusions
auxquelles ont abouti les débats du Stage d'études
sur l'enseignement relatif à la famille des Nations
Unies dans la région de la Méditerranée du nord,
organisé par la W F U N A avec le concours de l'Unesco
à Florence (Italie), en avril 1957. U n e brochure sur
l'Organisation internationale du travail qui s'adresse
elle aussi au personnel enseignant et sera publiée
par la W F U N A avec l'aide financière de l'Unesco,
était en cours d'impression à la fin de l'année 1959.
(59) L e Secrétariat de l'Unesco a collaboré avec
le Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies
â la préparation du rapport quadriennal c o m m u n
U N / U n e s c o sur l'enseignement relatif aux Nations
Unies et aux Institutions spécialisées, qui doit être
soumis au Conseil économique et social en 1960.
Les Etats m e m b r e s de l'Unesco qui ne sont pas
m e m b r e s de l'Organisation des Nations Unies ont
été invités à fournir des renseignements et une lettre
circulaire a été envoyée aux C o m m i s s i o n s nationales
pour d e m a n d e r leur concours^).
(60) L e Secrétariat a continué à fournir, sur
d e m a n d e , de la documentation ainsi que des ser-
vices consultatifs aux C o m m i s s i o n s nationales et
aux organisations non gouvernementales.
(61) A u x réunions d'avril (voir par. 13 ci-dessus)
auxquelles avaient été appelés à participer les c o m i -
tés exécutifs de la Confédération mondiale des or-
ganisations de la profession enseignante et de la
Fédération internationale syndicale de l'enseigne-
m e n t , ont été étudiés divers plans propres à assu-
rer une constante coopération pour les activités vi-
sant à développer l'enseignement relatif aux Nations
Unies. L e s représentants du Secrétariat se sont
d'autre part rencontrés le 28 avril avec le sous-
groupe sur l'enseignement relatif aux Nations Unies
et aux Institutions spécialisées qui avait été n o m m é ,
lors de la Conférence des organisations internatio-
nales non gouvernementales (voir I. 3 / 3 3 ) , par le
Groupe de travail sur l'éducation pour la c o m p r é -
hension et la coopération internationales. A cette
occasion, les représentants de 22 organisations non
gouvernementales ont rendu compte de ce qui avait
été fait par leurs organisations respectives en vue
du développement de l'enseignement relatif aux N a -
tions Unies et aux droits de l ' h o m m e ; ils se sont
également entretenus des plans qui pourraient à
l'avenir être suivis.
(62) L e cinquième des stages d'études sur l'édu-
cation pour la compréhension internationale, orga-
nisés à l'intention de jeunes maîtres par l'Institut
de l'Unesco pour l'éducation, avec le concours des
commissions nationales et l'aide financière et tech-
nique de l'Unesco, a eu lieu près de Vienne (Autriche)
du 23 août au 5 septembre 1 9 5 9 ' 1 0 ) ; sur 24 partici-
pants, 17 venaient de pays européens^ *) et un des
Etats-Unis d'Amérique. L e s travaux du stage ont
été dirigés par le personnel de l'Institut de l'Unesco
Education II. 1
avec le concours du professeur M e r c k (République
fédérale d'Allemagne), ancien directeur de l'Insti-
tut. L e s participants ont étudié les problèmes théo-
riques et pratiques que pose l'éducation pour la
compréhension internationale ; leur attention s'est
notamment portée sur l'enseignement relatif aux
Nations Unies et l'expérience des écoles associées.
(63) L a réunion annuelle de la Conférence des
écoles à esprit international (CIS) a groupé en avril
à la Maison de l'Unesco, 48 participants originaires
de 6 pays d'Europe . L e thème de cette réunion.pour
laquelle le Secrétariat avait fourni le concours d'ora-
teurs ainsi que des films et de la documentation,
était " L a coopération internationale en action". L a
causerie qu'a faite à cette occasion, sur le système
des écoles associées, le spécialiste qui dirige au
R o y a u m e - U n i l'activité de ces écoles, a été suivie
par un groupe international d'étudiants en pédagogie
venus de différentes universités britanniques pour
assister à une série de cours au Centre internatio-
nal d'études pédagogiques de Sèvres, près de Paris.
(64) U n projet de caractère spécial, concernant
l'enseignement relatif à l'Organisation des Nations
Unies et la coopération internationale, a été m i s sur
pied par la C o m m i s s i o n nationale suédoise avec le
concours financier de l'Unesco, accordé au titre du
P r o g r a m m e de participation. C e projet, qui a pris
fin en 1959, avait pour but l'étude systématique de
leçons d'expérience et de suggestions concernant
les p r o g r a m m e s , les méthodes et le matériel de
cette forme particulière d'enseignement. U n groupe
d'étude c o m p o s é de 9 experts s'est réuni à cet effet,
douze fois, de novembre 1958 à septembre 1959, et
deux stages ont été organisés à l'intention du per-
sonnel enseignant. L e premier, qui s'est tenu à
Gripsholm en juin 1958, groupait 21 enseignants ;
le second, qui s'est tenu à Stockholm au m o i s de
février 1959, en groupait 40. L e projet a été m e n é
à bien avec le concours du Conseil national suédois
de l'éducation, des associations du personnel ensei-
gnant et de l'Association suédoise pour les Nations
Unies. U n rapport complet le concernant a été re-
mis au Secrétariat à la fin de 1951.
(65) A u titre du p r o g r a m m e de participation aux
activités des Etats m e m b r e s , l'Unesco a participé
aux dépenses encourues par la C o m m i s s i o n natio-
nale du R o y a u m e - U n i pour la reproduction d'un m a -
nuel traitant du travail accompli dans les pays du
Moyen-Orient par l'Organisation des Nations Unies
et par les Institutions spécialisées, qui avait été
préparé à l'intention des établissements britanniques
d'enseignement du second degré par M . Ivor Davies,
lequel dirige au R o y a u m e - U n i l'activité des écoles
associées.
b. Ecoles associées
Résolution 1.35 (c)
(66) L a fin de 1959 a m a r q u é le cinquième anniver-
saire delà mise sur pied du projet des écoles dites
associées qui appliquent un p r o g r a m m e d'éducation
n . 1 Education
pour la compréhension internationale. Depuis
novembre 1953, date à laquelle on comptait 33 écoles
secondaires associées dans 15 pays, le projet n'a
cessé de prendre de l'ampleur. A la fin de l'année,
143 écoles du second degré et 63 écoles normales
participaient, dans 42 pays, à l'exécution de ce pro-
jet ou se préparaient à le faire^). Primitivement,
on pensait que les écoles cesseraient d'y participer
directement lorsque les activités entreprises par
elles à ce titre auraient pris fin. En fait, il y en a
relativement peu qui n'aient pas persévéré ; la plu-
part entreprennent chaque année de nouvelles acti-
vités. D e plus, l'adhésion d'autres institutions a
permis de donner plus d'ampleur au p r o g r a m m e .
Dans certains Etats m e m b r e s , le système des écoles
associées est devenu un élément permanent de la
politique éducative ; il est à la base du développe-
ment de l'éducation pour la coopération internatio-
nale . C e projet joue donc bien son rôle d ' expérienc e -
pilote.
(67) E n 1959, des perfectionnements ont été a p -
portés par le Secrétariat aux services qu'il assure
au titre de ce projet. Il s'est tenu en liaison avec
les personnes chargées de diriger les expériences,
au m o y e n de circulaires et de lettres individuelles
ainsi que, le cas échéant, en envoyant dans les écoles
intéressées les m e m b r e s du personnel en mission
dans la région. Toutes les écoles participantes ont
reçu régulièrement le "Courrier" et le "Bulletin
Orient-Occident". E n outre, le Secrétariat a distri-
bué des jeux de matériel d'information sur l'activité
de l'Organisation des Nations Unies et des Institu-
tions spécialisées (brochures, documents,affiches,
bibliographies et films fixes) et fourni la documen-
tation spéciale qui lui avait été demandée pour cer-
tains projets. Plus de 5.000 éléments d'information
ont ainsi été distribués aux écoles pendant l'année.
Pour réunir cette documentation, le Secrétariat a
été aidé par quelques commissions nationales, qui
ont répondu généreusement aux demandes de docu-
mentation sur leur pays qui leur étaient adressées
par des écoles associées d'autres pays ainsi que
par l'Organisation des Nations Unies et les Institu-
tions spécialisées. C'est ainsi qu'un envoi spécial
de documentation sur l'Année mondiale du réfugié
a été fait avec le concours des services chargés de
cette manifestation. L e Secrétariat a également
participé, sur demande, à l'organisation d'échanges
de correspondance et de matériel entre des écoles
de plusieurs pays. Des comptes rendus de projets
particuliers ont été reproduits soit par le Secré-
tariat, soit par la Commission nationale intéres-
sée, pour être distribués dans toutes les écoles
participantes.
(68) Lors de la mise sur pied du projet, des re-
présentants' des institutions participantes avaient
choisi trois grands thèmes, à étudier plus particu-
lièrement du point de vue de l'activité de l'Organi-
sation des Nations Unies et des Institutions spécia-
lisées: 1. Les autres pays ; 2. La Déclaration
universelle des droits de l ' h o m m e et 3. Les
droits de la f e m m e . En 1959, sur la proposition du
Secrétariat^^ u n n o m b r e considérable d'écoles ont
entrepris l'exécution de p r o g r a m m e s conçus en fonc -
tion des objectifs du Projet majeur de l'Unesco
relatif à l'appréciation mutuelle des valeurs cultu-
relles de l'Orient et de l'Occident.
(69) Une brochure à l'intention du personnel en-
seignant intitulée "L'éducation pour la compréhen-
sion internationale : exemples et suggestions à
l'usage des maîtres" a été publiée par l'Unesco en
anglais (5.000 exemplaires), en français (2.000
exemplaires) et en espagnol (1.000 exemplaires).
Pour établir cette brochure, le Secrétariat a large-
ment tiré parti de l'expérience des établissements
qui constituent le réseau des écoles associées. U n
rapport imprimé sur les activités des écoles in-
diennes a été publié par le Ministère indien de
l'éducation.
(70) Sous les auspices du Gouvernement équa-
torien, un stage d'études régional latino-américain
sur le système des écoles associées a eu lieu à
Quito du 30 m a r s au 5 avril. C e stage, pour l'orga-
nisation duquel l'Unesco avait apporté son aide fi-
nancière et technique, a groupé dix participants
originaires de six pays d'Amérique latine possédant
chacun une ou plusieurs écoles associées^'*). L e
Pérou et la République Dominicaine étaient d'autre
part représentés par des observateurs. L a réunion
s'est tenue au Colegio Experimental 24 de M a y o ,
lycée de filles qui a très tôt adhéré au système
des écoles associées. L a directrice de ce lycée,
M m e Maria Carrillo de Mata (Equateur) a dirigé
les travaux du stage. L a date d'ouverture du stage
avait été fixée de façon à coïncider avec l'inaugu-
ration officielle des nouveaux bâtiments construits
pour cet établissement.
(71) De m ê m e que le stage organisé en 1958 à
l'Institut de l'Unesco pour l'éducation, de H a m b o u r g ,
à l'intention de représentants des écoles associées
d'Europe, le stage de Quito devait permettre des
échanges de vues directs entre personnes coopérant,
dans une région déterminée, au p r o g r a m m e des
écoles associées. Les stagiaires se sont m i s mutuel-
lement au courant des activités entreprises par les
écoles associées de leur pays et ils ont passé en
revue les résultats obtenus, u s ont également dis-
cuté de leurs problèmes c o m m u n s , notamment de
ceux que pose l'évaluation des projets et les besoins
en matériel pédagogique et audio-visuel bien conçu.
Certains entretiens enfin ont porté sur l'enseigne-
ment relatif aux Nations Unies, sur le Projet m a -
jeur de l'Unesco concernant l'appréciation mutuelle
des valeurs culturelles de l'Orient et de l'Occident
(une attention particulière étant apportée à l'orien-
tation à donner aux entreprises d'ordre scolaire) et
sur l'avenir m ê m e du système des écoles associées.
A leur dernière réunion, les stagiaires ont adopté un
certain nombre de recommandations qui s'adressent
selon le cas, aux institutions participantes, aux m i -
nistères de l'éducation, aux commissions nationales
ou à l'Unesco. U n compte rendu complet des tra-
vaux du stage a été établi en espagnol par le Comité
d'organisation pour être distribué à toutes les

institutions participantes d'Amérique latine. U n
compte rendu abrégé, en anglais, en français et en
espagnol, sera d'autre part publié parl'Unesco(l^).
(72) Cinq bourses d'une durée de trois mois
avaient été mises en 1958 à la disposition du Canada,
de l'Espagne, de l'Indonésie, des Philippines et de
la République arabe unie (Egypte) pour permettre
à des éducateurs participant au p r o g r a m m e des
écoles associées d'aller étudier à l'étranger les
projets entrepris à ce titre et de se rendre au Siège
de l'Organisation des Nations Unies ou auprès de
certaines Institutions spécialisées. C e s bourses ont
été utilisées en 1959. Leurs titulaires étaient le
D r A . S . Hardy Hill, directeur du département de
l'histoire à l'Oakwood Collegiate Institute, Toronto
(Canada) ; M . M u d a Siahaan, anciennement provi-
seur d'un établissement d'enseignement secondaire
de Djakarta (Indonésie), M m e Silvina Laya, direc-
trice des études sociales à la Division des écoles
communales de Manille (Philippines) ; M . Manuel
Sanjuan Najera, professeur de pédagogie à l'école
normale de Saragosse (Espagne) et M . Riad Askar,
directeur général de l'enseignement de la République
arabe unie (Egypte), à Kafr-el-Sheikh.
5. D E V E L O P P E M E N T DES
R E C H E R C H E S PEDAGOGIQUES
Résolution 1.35 (d)
(73) L'Institut de l'Unesco pour l'éducation, de
H a m b o u r g , a continué, en lui donnant encore plus
d'ampleur, à jouer son rôle de centre d'encourage-
ment et de coordination de la recherche sur les
problèmes pédagogiques d'intérêt international.
Dans le cadre de la série de réunions consacrées
à la réforme de l'enseignement, des experts se sont
rencontrés en m a r s afin d'étudier les possibilités
de recrutement pour la profession enseignante. D e
précédents travaux sur les examens et l'évaluation
des résultats scolaires ont été publiés.
(74) Trois réunions d'experts ont été consacrées
à la coordination des p r o g r a m m e s de recherche à
long terme. Dans l'une d'elles, qui s'est tenue à
Stresa (Italie) avec le concours du Département des
sciences sociales de l'Unesco, les experts ont pour-
suivi l'étude, sur le plan international, des problèmes
que pose l'utilisation des loisirs ; l1 objet de la réu-
nion était de comparer les premiers résultats d'une
enquête internationale sur l'évolution des activités
de loisir dans certaines collectivités industrielles
et rurales ; on compte qu'un rapport sur ce projet
sera présenté à la Conférence mondiale de l'éduca-
tion des adultes (à Montréal, en août 1960). U n e
autre réunion, qui s'est tenue à l'Institut du 1er au
5 juin et groupait 13 représentants de 11 instituts
de recherche des Etats-Unis, d'Europe et d'Israël,
a ouvert à la recherche de nouvelles et importantes
perspectives ; les participants ont dressé le plan
d'une étude internationale des niveaux atteints dans
certaines disciplines scolaires ; une expérience-
39
Education II. 1
pilote de deux années, actuellement en cours, est
m e n é e par les instituts de recherche participants
et coordonnée par l'Institut de H a m b o u r g , qui pu-
blie un bulletin à cet effet. A une autre réunion,
organisée à Paris avec le concours de la C o m m i s -
sion nationale française du 15 au 21 juin, 22 éduca-
teurs et chercheurs venus de 13 pays ont dressé
des plans de recherche en vue d'une étude critique
de différentes méthodes d'éducation des parents.
Les instituts participants, avec le concours de l'Ins-
titut de H a m b o u r g , continuent de coopérer à l'éla-
boration d'un plan précis en vue de recherches qui
seront menées parallèlement.
(75) L'Institut de H a m b o u r g a collaboré avec le
Département de l'éducation de l'Unesco à l'organi-
sation d'un stage d'études sur l'enseignement des
langues vivantes (voir par. 78) et du stage annuel
sur l'éducation pour la compréhension internatio-
nale, qui s'adresse aux jeunes m e m b r e s du corps
enseignant (voir par. 62). L'Institut a également
continué de publier la "Revue internationale de pé-
dagogie", qui en est à sa cinquième année d'exis-
tence. En plus des quatre numéros trimestriels or-
dinaires, un numéro spécial a été consacré à la
pédagogie comparée ; il est dédié au D r Pedro R o s -
sello, directeur adjoint du Bureau international
d'éducation et m e m b r e du Secrétariat de l'Unesco.
(76) M . H . W e n k e (République fédérale d'Alle-
m a g n e ) , directeur de l'Institut, s'est démis de ses
fonctions au mois de m a r s pour raison de santé ;
M . Hennion a été n o m m é directeur par intérim et
le professeur M e r c k consultant. A sa onzième ses-
sion, du 21 au 23 septembre, le Conseil de surveil-
lance de l'Institut a n o m m é M . S . B . Robinsohn(Israël)
au poste de directeur.
(77) L'Institut international de psychologie de
l'enfant, de Bangkok (Thaïlande) a poursuivi
l'exécution d'un vaste p r o g r a m m e de recherches ;
les données recueillies sont en cours de dépouille-
m e n t . Il s'agit essentiellement d'une enquête sur
les attitudes, les structures de valeurs et la per-
sonnalité des jeunes Thailandais de 5 à 13 ans, fon-
dée sur l'étude de l'évolution de leurs dessins et
de leur langage, de leurs goûts et de leurs espé-
rances sociales. Les données sont obtenues à l'aide
de tests que les enfants passent à l'école et d'entre-
vues individuelles avec e u x - m ê m e s et avec leurs
parents. E n outre, un premier travail de recherche
comparative, entrepris sur la recommandation du
Comité consultatif international^16' a été effectué
en Australie, en Inde, en Indonésie, en Nigeria, en
Sarre, en Thaïlande et au R o y a u m e - U n i . Cette en-
quête porte sur les divers aspects du rôle de l'en-
fant dans la famille tel que le conçoit l'enfant lui-
m ê m e ; elle sera achevée en 1960 (voir également
le par. 89 ci-dessous)
6. LANGUES
(78) En ce qui concerne l'enseignement des
langues étrangères, problème étroitement apparenté
II. 1 Education
à celui, plus général, de la compréhension interna-
tionale, le Secrétariat a poursuivi l'action entre-
prise dans certains domaines traditionnels et l'a
étendue à d'autres. L a série des stages d'études in-
ternationaux et régionaux ouverte par le stage de
N u w a r a Eliya (Ceylan) en 1953 et continuée par le
stage de Sydney (Australie) en 1957, s'est prolongée
par un stage d'études régional sur l'enseignement
des langues vivantes, notamment dans le cycle su-
périeur de l'enseignement secondaire, qui a eu lieu
à l'Institut de l'Unesco , de H a m b o u r g , en octobre
1959. n réunissait 22 éducateurs venus de 15 pays
de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Les partici-
pants ont plus particulièrement recherché dans
quelle m e s u r e l'enseignement des langues vivantes,
à un niveau relativement élevé, peut favoriser la
compréhension des peuples étrangers et des civili-
sations . L e compte rendu du stage paraîtra en 196 0.
(79) L a Fédération internationale des profes-
seurs de langues vivantes a continué à bénéficier
de l'aide de l'Unesco. U n m e m b r e du Secrétariat
a assisté au congrès triennal de la Fédération, qui
s'est tenu à Vérone en avril 1959, et deux contrats
ont été passés avec elle, l'un afin de donner plus
d'ampleur et de portée à sa revue intitulée "Contact",
l'autre en vue de la poursuite d'une enquête sur
l'enseignement des langues orientales dans les éta-
blissements de l'Occident. Cette dernière entreprise
s'inscrit dans le cadre du projet majeur Orient-
Occident ; elle a d'ores et déjà donné lieu à une
utile collaboration avec le Centre de linguistique
appliquée de Washington, qui procède à une enquête
complémentaire sur l'enseignement des langues oc-
cidentales en Orient. Lorsque les deux enquêtes
seront achevées, il sera possible d'organiser ra-
tionnellement le développement des langues sur le
plan mondial.
(80) E n septembre, l'Unesco a contribué à l'or-
ganisation d'une réunion de spécialistes qui s'est
tenue à Madrid pour examiner les voies et m o y e n s
concernant l'enseignement de l'arabe à des per-
sonnes non arabes. L a réunion a abouti à la mise
sur pied d'un projet à long terme qui a l'appui de
plusieurs gouvernements et qui bénéficiera du con-
cours d'un grand nombre de spécialistes de ces
questions. L e Secrétariat a aidé la C o m m i s s i o n na-
tionale du R o y a u m e - U n i à préparer un stage d'études
sur le bilinguisme dans l'enseignement, qui aura
lieu en 1960 avec la contribution de l'Unesco.
(81) A la demande de la Commission du Paci-
fique Sud, un m e m b r e du personnel a assisté au pre-
mier stage d'études pédagogiques régional de la
Commission tenu à Brisbane en novembre, en qua-
lité de consultant et de directeur des débats sur les
méthodes d'enseignement des langues de grande dif-
fusion dans les territoires du Pacifique. A l'occa-
sion de ce voyage, le fonctionnaire dont il s'agit a
eu l'occasion d'examiner des problèmes d'actualité
concernant l'enseignement des langues dans certains
Etats m e m b r e s bénéficiant à cet égard de l'aide de
l'Unesco, notamment à Ceylan, au Japon, en Corée
et en Thaïlande.
(82) A u titre du p r o g r a m m e de participation, du
matériel de recherche spécial a été fourni à l'Ins-
titut des langues vivantes de l'Université de péda-
gogie de Tokyo (Japon). E n Corée, trois profes-
seurs de langues ont continué de diriger les travaux
de l'Institut de linguistique situé à Séoul et d'y e n -
seigner e u x - m ê m e s .
(83) U n professeur d'anglais envoyé en Thaïlande
en qualité de conseiller, au titre du P r o g r a m m e
d'assistance technique, vient d'achever sa mission.
U n autre spécialiste de ce domaine a entrepris une
tournée à Ceylan. U n e spécialiste de l'enseignement
de l'anglais poursuit sa mission en Libye ; la m i s -
sion du spécialiste de l'enseignement des langues
affecté au Costa Rica vient de prendre fin.
7. EMPLOI DES METHODES AUDIO-VISUELLES
A DES FINS EDUCATIVES
Résolution 1.35 (e)
(84) U n e coopération étroite a été maintenue
avec le Département de l'informât ion, en particulier
dans la préparation du stage sur les auxiliaires vi-
suels de l'éducation tenu à Mexico (Mexique) du 28
septembre au 17 octobre. U n m e m b r e du Secréta-
riat a participé aux travaux du stage, où il a assu-
m é la responsabilité et la direction pédagogique des
débats. Les deux Départements ont également col-
laboré à la rédaction et la mise au point des rap-
ports des stages de N e w Delhi et de Mexico (1959),
qui ont fait - ou feront - l'objet d'une publication,
(voir H . 5/128).
(85) Dans le cadre du P r o g r a m m e de participa-
tion, un m e m b r e du Secrétariat s'est rendu enHafti
en avril-mai pour y examiner, à la demande du
Gouvernement, l'organisation de la campagne n a -
tionale de lutte contre l'analphabétisme et les p r e -
miers résultats de cette campagne, n avait été éga-
lement invité à conseiller le gouvernement sur la
création d'un centre pour lequel 3. 000 dollars ont
été alloués en vue de l'achat de matériel visuel et
didactique devant être utilisé au cours de cette
campagne.
(86) Dans le cadre du P r o g r a m m e d'assistance
technique, des experts ont été m i s à la disposition
de certains Etats m e m b r e s qui ont également reçu
du matériel et des bourses. C e s pays sont les sui-
vants : C a m b o d g e , Colombie, Ghana, Guatemala,
Indonésie, Irak, Jordanie, Mexique, M a r o c , Thaï-
lande et Tunisie (voir H . 5/125). L e Département
a participé au recrutement des experts et leur a
donné les instructions nécessaires avant leur d é -
part en mission, n a également participé au choix
du matériel et à l'établissement du p r o g r a m m e
d'études des boursiers.

D. E D U C A T I O N SCOLAIRE
Résolutions 1.42 et 1.43
(87) L e s activités dont il est rendu compte dans
la présente section concernent les différents degrés
de l'enseignement scolaire. Certaines entreprises
n'intéressent qu'un seul d'entre eux et, par suite,
figurent sous l'une des rubriques suivantes : ensei-
gnement primaire, enseignement général et tech-
nique du second degré et enseignement supérieur.
D'autres, par exemple celles qui tendent à adapter
l'organisation et le contenu de l'enseignement aux
besoins de l'individu et de la société, ou celles qui
se rapportent à la Conférence internationale de
l'instruction publique, ne concernent pas u n niveau
d'enseignement en particulier ; aussi sont-elles énu-
m é r é e s sous plusieurs sous-titres différents.
(88) Pour ce qui est des enquêtes sur les besoins
de l'Afrique tropicale, des Etats arabes et de l'Asie
du Sud-Est en matière d'enseignement (elles font
chacune l'objet d'une rubrique distincte dans le pré-
sent rapport) il convient de noter que toutes trois
ont été conçues et exécutées selon un m ê m e plan. L a
documentation officielle sur l'état actuel et Révolu-
tion récente de l'enseignement dans chacune de ces
régions a d'abord été dépouillée et condensée en ta-
bleaux statistiques ; à partir des résultats obtenus,
des questionnaires ont été adressés au Ministère de
l'éducation des différents pays intéressés en vue de
réunir des renseignements complémentaires et à
jour sur les problèmes et besoins qui semblaient le
plus pressants dans chaque région. A u cours d'une
deuxième phase, des consultants ont été envoyés
dans les différents pays pour un bref séjour (de
quelques jours à un mois au plus) pour s'entretenir
avec les Ministères de l'éducation des besoins de
chaque pays en matière d'enseignement. Enfin il a
été organisé dans chaque région une réunion de hauts
fonctionnaires des Ministères de l'éducation, pour
examiner les conclusions de l'enquête et formuler
des propositions quant aux moyens de pourvoir aux
besoins que l'enquête a montré être c o m m u n s à toutes
ou presque toutes les nations de chaque région
considérée.
1. ADAPTATION D E L'ENSEIGNEMENT
A U X BESOINS D E L'INDIVIDU
E T D E L A SOCIETE
a. Etudes et recherches
de psychopédagogie
(89) L'Jnstitut „international de psychologie de
l'enfant, de Bangkok,, a^pour:suiyiJ^'exécution'ae son
p r o g r a m m e de recherche sjetde „for]SaáiÍS)XL-Sli¿JSgS. "
SöimeT söüSTä'c^äiBttirag's^
landais,' Ië"direç];ëUK fourni, par^'Unesco ayant dû
quitter son. poste. U n nouveau directeur, M . Hugh
Philp (Australie) a été n o m m é et a pris ses fonc-
tions en décembre (voir par. 77 ci-dessus).
Education II. 1
b. P r o g r a m m e s scolaires
(90) L e rapport de la troisième session du C o -
mité consultatif international des p r o g r a m m e s sco-
laires, qui s'est tenue & Paris du 29 septembre au
11 octobre 1958, a été publié et envoyé aux Etats
m e m b r e s (17).
(91) L e Comité 0 8 ) a tenu sa quatrième session
au Siège de l'Unesco du 31 août au 11 septembre
sous la présidence de M . A . Nieto Caballero (Co-
lombie). Il a examiné les problèmes que posent les
p r o g r a m m e s de l'enseignement secondaire. A cet
égard, il s'est notamment préoccupé du fait que
dans la plupart des pays, les p r o g r a m m e s de l'en-
seignement secondaire tendent à devenir de plus en
plus lourds et que les élèves sont d'ores et déjà
surchargés. L e Comité, considérant qu'il n'était
pas possible, en pratique, de rayer purement et
simplement des matières du p r o g r a m m e , a estimé
qu'il convenait d'envisager sérieusement la possi-
bilité d'alléger ces derniers en distinguant à l'inté-
rieur de chaque matière les éléments essentiels et
les éléments accessoires pour ne retenir que les
connaissances et mécanismes d'une utilité durable
pour l'élève.
c. Réforme de l'enseignement
(92) L e stage d'études que l'on se proposait de
consacrer à certains aspects de la réforme de l'en-
seignement n'a pas eu lieu, aucun Etat m e m b r e
n'ayant formulé de demande à cet effet au titre du
P r o g r a m m e de participation.
d. Enquête sur les besoins des pays
arabes en matière d'éducation
(93) Par lettre du 16 avril 1959, le Directeur
général a informé les Etats m e m b r e s de langue
arabe (19) des m o y e n s par lesquels il se proposait
d'effectuer une enquête sur les besoins afférents au
développement à long terme de l'enseignement, en-
quête approuvée par la Conférence générale à sa
dixième session (10 C/Résolutions, Annexe I, R a p -
port de la Commission du p r o g r a m m e , par. 54), et
a d e m a n d é aux pays intéressés de collaborer à cette
entreprise.
(94) U n questionnaire a été adressé à ces Etats
m e m b r e s au mois de m a i en vue de rassembler des
informations sur leurs besoins en matière de déve-
loppement de l'enseignement. Une courte bibliogra-
phie d'environ 300 titres concernant la situation de
l'enseignement dans ces pays était jointe au ques-
tionnaire. Tous les Etats m e m b r e s intéressés ont
répondu au questionnaire, beaucoup de façon très
détaillée.
(95) Deux spécialistes de l'éducation, M . A h m a d
Tuqan (Jordanie), chef adjoint de la Division de
l'éducation et de la formation professionnelle à
l ' U N R W A , et M . Marion Coulon, conseiller pédago-
gique au Ministère belge de l'éducation, se sont
rendus auprès des Ministères de l'éducation des
II. 1 Education
pays intéressés pendant la période de septembre à
novembre.
(96) A leur retour à Paris, ils ont rédigé un
"Rapport provisoire sur les besoins des pays de
langue arabe en ce qui concerne le développement
de l'enseignement" (doc. U n e s c o / E D / A r a b Stt./2)
devant servir d'abord à l'élaboration d'un document
de travail pour une réunion, de représentants, à
l'échelon le plus élevé, des pays intéressés (Beyrouth
(Liban) du 9 au 13 février 1960).
e. Assistance technique
(97) U n expert en matière de p r o g r a m m e s sco-
laires a été envoyé en Indonésie pour aider au per-
fectionnement des méthodes pédagogiques ; un spé-
cialiste de l'emploi des auxiliaires d'enseignement
audio-visuel a été mis à la disposition de l'Irak ; un
spécialiste de la production du matériel pédagogique
ainsi qu'un spécialiste des p r o g r a m m e s scolaires
ont été affectés en Thaïlande ; un expert en matière
de production de manuels scolaires a séjourné dans
les Antilles (La Jamaïque) ; un expert en matière de
p r o g r a m m e s et de manuels scolaires a été mis à la
disposition du Laos.
(98) Des spécialistes de l'orientation pédagogique
et professionnelle ont apporté leur concours au Chili,
à l'Iran et au Liban.
(99) Des experts envoyés en Afghanistan, en
Indonésie, au Laos, au Libéria, au Soudan et au
Y é m e n ont conseillé ces pays touchant la planifica-
tion ou la réforme de l'enseignement, dans son
ensemble.
2. ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
a. Bâtiments scolaires
(100) L e Secrétariat a examiné la possibilité de
procéder, en collaboration avec l'Union internatio-
nale des architectes, à l'étude préliminaire de
quelques-uns des problèmes afférents aux bâtiments
scolaires. D e s recherches sur l'utilisation de m a -
tériaux locaux pour la construction de bâtiments
scolaires d'un prix de revient modique ont été pour-
suivies sur place (voir par. 108 ci-dessous).
b . Planification et administration
de l'enseignement
(101) L a Commission nationale française pour
l'Unesco et l'Institut d'étude du développement éco-
nomique et social, dépendant de l'Université de
Paris, ont organisé avec le concours financier et
technique de l'Unesco, accordé au titre du P r o -
g r a m m e de participation, un colloque international
sur la planification de l'éducation dans ses rapports
avec le développement économique et social. Cette
réunion, qui s'est tenue à Paris du 9 au 19 décembre,
groupait, outre des experts français et des spécia-
listes de l'Unesco, 28 experts éminents de divers
42
pays. M . Lionel Elvin (Royaume-Uni) en a été élu
président. L a séance d'ouverture a été suivie d'un
débat général sur les problèmes que posent l'inter-
dépendance de la planifictaion de l'enseignement et
de la planification économique ainsi que les réper-
cussions des facteurs sociaux sur le développement
de l'éducation.
(102) Trois groupes de travail ont été constitués,
sous la présidence du professeur G a r m o n o v (URSS),
du professeur Heselitz (Etats-Unis) et de M . Betan-
cur (Colombie). L e Secrétaire général du colloque
était M . de Beauvais (France). Les trois principaux
thèmes de la réunion étaient les suivants : (1) l'im-
portance et le rôle des facteurs économiques dans
la planification de l'enseignement ; (2) l'importance
des facteurs sociologiques et leur influence dans la
planification de l'enseignement, et (3) les facteurs
éducatifs, pédagogiques et institutionnels de la pla-
nification de l'enseignement, dans ses rapports avec
le développement social et économique.
(103) Une publication contenant les allocutions
inaugurales du Directeur général des affaires cultu-
relles et techniques de France et du représentant
de l'Unesco, les documents de travail soumis au
colloque et les communications de certains partici-
pants, les procès-verbaux de chaque séance et les
rapports finaux, paraîtra en m a r s 1960 par les
soins de l'Institut d'étude du développement écono-
mique et social.
c. Enquête sur les besoins des
pays d'Asie en matière d'éducation
(104) Le Secrétariat a étudié la documentation
relative à l'enseignement primaire obligatoire que
publient les services officiels de différents pays
d'Asie ; il a d'autre part établi un questionnaire
pour recueillir des informations et des données à
jour auprès des Etats m e m b r e s qui, lors d'une réu-
nion non officielle de délégués des pays d'Asie à la
Conférence générale, tenue à la Maison de l'Unesco
le 28 novembre 1958, avaient souligné l'impérieux
besoin de développer l'enseignement primaire dans
leurs pays (20). Les réponses au questionnaire ont
été confiées à quatre consultants, le profes-
seur J. P . Naik (Inde), M . B . A . Pires (Inde),
M . M . S . Huq (Pakistan) et M . M . Jumsai (Thaï-
lande), qui ont étudié sur place les problèmes et b e -
soins réels en matière d'enseignement primaire,
chacun s'occupant d'un groupe de pays. Les consul-
tants ont m e n é à bien leur mission dans tous les
pays et rendu compte des conclusions auxquelles ils
étaient parvenus pour chacun. Les réponses au
questionnaire et les rapports des consultants ont été
mis à la disposition d'ungroupe de travail, composé
d'un fonctionnaire du Secrétariat et des quatre
consultants ; ce groupe s'est réuni à Karachi du 16
septembre au 6 octobre pour mettre au point un rap-
port global.
(105) A partir de ce rapport, des documents de
travail ont été établis envue d'une réunion régionale
des représentants des Etats m e m b r e s d'Asie sur

l'enseignement primaire obligatoire, qui s'est tenue
à Karachi du 28 décembre 1959 au 9 janvier 1960,
grâce au concours du Fonds de réserve pour dé-
penses imprévues de l'Assistance technique. C e s
documents ont également été adressés aux organi-
sations internationales et régionales intéressées :
Organisations des Nations Unies, OIT, F A O , O M S ,
FISE, E C A F E , Banque internationale, Organisation
du Plan de Colombo, Fondation Ford, Asia Founda-
tion, Confédération mondiale des organisations de
la profession enseignante, Ligue pour l'éducation
nouvelle, Comité d'entente des fédérations interna-
tionales du personnel enseignant et Union mondiale
des enseignants catholiques.
(106) Tous les Etats m e m b r e s d'Asie invités à
cette réunion ont accepté d'y participer. Il s'agis-
sait d'examiner la situation de l'enseignement dans
la région et d'essayer de fixer d'un c o m m u n accord
un certain nombre d'objectifs précis en tenant
compte des ressources disponibles dans chaque pays,
tant en moyens de financement qu'en personnel tech-
nique, et des différentes formes d'aide internatio-
nale et étrangère qui pourraient les compléter. Les
participants devaient également indiquer des solu-
tions possibles et les moyens requis pour les appli-
quer, fixer un ordre de priorité entre les problèmes
en cas d'absence de moyens suffisants pour les ré-
soudre simultanément et proposer des mesures
concrètes et pratiques d'ordre national et inter-
national.
d. Formation professionnelle
et condition des maîtres
(107) Une réunion mixte O M S - U n e s c o s'esttenue
à Genève du 2 au 7 novembre pour étudier la prépa-
ration du personnel enseignant aux tâches de l'édu-
cation sanitaire. Das spécialistes de ces deux do-
maines - la santé et l'éducation - ont envisagé les
divers aspects du problème et formulé des recom-
mandations concernant un p r o g r a m m e d'éducation
sanitaire à appliquer dans les écoles normales et
dans les cours de formation pour le personnel en-
seignant en exercice. Les débats se fondaient en
partie sur un "Guide pour l'étude de la formation à
donner aux enseignants en matière d'éducation sa-
nitaire", conjointement par l ' O M S et l'Unesco. Les
participants ont formulé des propositions tendant à
ce qu'il soit procédé à la revision des programmes
des écoles normales en vue d'y faire la place qu'elle
mérite à l'éducation sanitaire, et ont proposé des
mesures à prendre à l'échelon national, régional et
international, pour donner effet à ces propositions.
e. Assistance technique au titre de
l'enseignement primaire pour tous
(108) Pour contribuer au progrès général ou par-
tiel de l'enseignement primaire, l'Unesco a envoyé
des experts dans les pays enumeres ci-dessous en
renforçant l'effet de cette mesure dans les cas in-
diqués par l'octroi de bourses :
Education II. 1
Cambodge : un expert chargé de donner des avis
sur le développement de l'enseignement primaire ;
Colombie : un expert en matière d'enseignement
primaire (Inspection et administration scolaire) ;
Cuba : un expert en matière de planification de
l'éducation ;
Equateur : un expert en matière d'inspection de
l'enseignement primaire ;
Ghana : une spécialiste, c o m m e directrice et
infirmière major d'un foyer d'enfants qui dispense
à des jeunes orphelins un enseignement primaire et
des services sociaux.
Guatemala : un expert en matière d'administra-
tion et d'inspection scolaires ;
Honduras : un expert en matière d'enseignement
primaire ;
Indonésie : un expert chargé de conseiller le M i -
nistère de l'éducation en ce qui concerne l'ensei-
gnement primaire et les questions s'y rapportant ;
Israël : trois bourses pour la formation de spé-
cialistes de l'administration de l'enseignement ;
Laos : un expert chargé de conseiller le Minis-
tère de l'éducation en ce qui concerne l'enseigne-
ment primaire et les questions s'y rapportant ;
Libye : un expert chargé de démontrer dans les
écoles rattachées aux écoles normales les méthodes
modernes d'enseignement applicables dans les jar-
dins d'enfants et les classes primaires ; octroi de
dix bourses pour la formation professionnelle d'ins-
tituteurs dans le cadre du projet de développement
communautaire du Centre d'éducation de base pour
les Etats arabes ;
Nicaragua : un expert en matière d'administra-
tion scolaire- ;
Somalie : un expert en matière de planification
de l'éducation ;
Soudan : un expert en matière de constructions
scolaires à bon marché, chargé de procéder à des
essais d'emploi de matériaux locaux ; un autre ex-
pert, envoyé pour sept mois en vue de mettre au
point un plan de réorganisation de l'enseignement
scolaire ;
Thaïlande : un expert chargé de donner des avis
au Ministère de l'éducation sur l'enseignement pri-
maire et les questions connexes.
Venezuela : un expert en matière de planification
de l'éducation ; le recrutement d'un expert en m a -
tière d'inspection scolaire est en cours ;
Viêt-nam : un expert chargé de contribuer au
développement de l'enseignement primaire rural
dans le cadre du p r o g r a m m e de développement
communautaire.
f. Assistance technique au titre
de la formation des maîtres
(109) Le concours de spécialistes de la forma-
tion professionnelle du personnel enseignant a été
fourni aux pays suivants : Afghanistan, Haïti, Indo-
nésie, Iran, Laos, Liban (2), Libéria, Libye (2),
Nicaragua, Sierra Leone.
II. 1 Education
(110) Des deux experts affectés au Liban, l'un
s'occupe particulièrement de la production de m a -
tériel d'enseignement par les maîtres e u x - m ê m e s ;
de m ê m e , l'un des experts envoyés en Libye s'occupe
d'initier le personnel enseignant aux méthodes d'en-
seignement des arts et arts artisanaux.
3. ENSEIGNEMENT GENERAL ET
TECHNIQUE DU SECOND DEGRE
a. Enseignement général
(111) Le Secrétariat a consacré la majeure par-
tie de son activité dans ce domaine à l'établissement
du troisième volume de 1'"Education dans le monde"
(voir ci-dessus par. 29).
b. Enseignement professionnel
et technique
(112) Un stage d'études régional sur l'enseigne-
ment professionnel et technique dans l'Asie du Sud
et de l'Est, organisé conjointement par l'Unesco et
la Commission nationale japonaise, avec le concours
de l'Organisation internationale du travail, a eu lieu
à Tokyo du 6 au 25 juillet. Avant le stage, u n m e m b r e
du personnel et deux consultants avaient fait un
voyage d'études dans un certain nombre de pays de
la région en vue de participer au choix et à la pré-
paration des représentants de ces pays au stage. D e
hauts fonctionnaires de l'enseignement professionnel
et technique de 17 pays (21) ainsi que des représen-
tants de l'OIT et de l'Administration de coopération
internationale des Etats-Unis d'Amérique ont suivi
le stage. A l'unanimité les participants ont formulé
un certain nombre de recommandations, dont les
suivantes :
que l'Unesco assume la charge de faire adopter
une terminologie c o m m u n e de l'enseignement pro-
fessionnel et technique ;
qu'une place soit faite dans les p r o g r a m m e s de
l'enseignement professionnel et technique à des cours
d'enseignement général de base ;
que la formation professionnelle et la condition
du personnel enseignant fas sent l'objet de recherches
que soit créé dans chaque pays un organisme
chargé de coordonner toutes les activités intéressant :t
l'enseignement professionnel et la technique, et la
formation dans ce domaine ;
que soit envisagée la création d'une école normale
supérieure de caractère régional, pour l'Asie du
Sud et de l'Est ;
que soit créé un centre régional de documentation
sur l'enseignement professionnel et technique pour
l'Asie du Sud et de l'Est ;
que l'Unesco prenne des dispositions pour assurer
la distribution gratuite à tous les pays participants
de brochures, canevas de cours, analyses d'emploi,
etc. ;
qu'un stage d'études soit consacré aux questions
d'orientation professionnelle ;
44
que l'Unesco contribue à la production de m a -
nuels bien adaptés à leur usage, soit en en faisant
traduire, soit en en faisant rediger de nouveaux ;
que des stages d'études du m ê m e genre soient
organisés chaque année.
(113) Une réunion d'experts sur l'enseignement
professionnel et technique a eu lieu à Bruxelles du
12 au 21 octobre. Des experts de 11 pays(22) y ont
assisté. L'Unesco y était représentée par M . Jean
T h o m a s , Sous-Directeur général. L ' O I T , le Bureau
international d'éducation et un certain nombre d'or-
ganisations non gouvernementales y avaient envoyé
des observateurs (23). L'objet de la réunion, qui
était organisée par le Gouvernement belge avec
l'aide technique et financière del'Unesco au titre du
P r o g r a m m e de participation, était de fixer les prin-
cipes généraux qui doivent régir l'action del'Unesco
dans le domaine de l'enseignement professionnel et
technique. Les autorité s be Ige s s'occupent actuelle-
ment d'établir le rapport de la réunion. Parmi les
recommandations adoptées figurent les suivantes :
création, parmi les organes de l'Unesco s'occu-
pant d'éducation, d'un comité consultatif de l'ensei-
gnement professionnel et technique ;
constitution d'organismes consultatifs régionaux
de l'enseignement professionnel et technique se réu-
nissant à intervalles fixes ;
mise en train par les Etats m e m b r e s d'activités
permanentes de recherche sur l'enseignement pro-
fessionnel et technique, tendant à évaluer l'effica-
cité des cours existants et à juger de leur adaptation
aux besoins collectifs, d'ordre social et économique,
tant à l'échelon local qu'à un échelon plus élevé.
(114) Le Directeur général s'est entretenu avec
des fonctionnaires de l'OIT de la revision prochaine
d'une recommandation formulée par cette organisa-
tion en 1939 au sujet de la formation technique. Les
représentants de l'OIT ont reconnu sans réserve que
l'enseignement professionnel et technique dispensé
dans les écoles intéresse au premier chef l'Unesco,
à la difference de la formation assurée par les soins
des entreprises et groupements professionnels. Il-a
donc été convenu - ce qu'ont approuvé l'organisme
directeur de l'OIT et le Conseil exécutif de l'Unesco
(55 EX/Décisions 5.15) - que les deux organisations
procéderaient, chacune selon ses méthodes mais en
liaison étroite entre elles, à l'établissement de pro-
jets d'instruments internationaux répondant à leurs
préoccupations reppectives dans le domaine de l'en-
seignement professionnel et technique.
(115) Des plans ont été élaborés et des prépara-
tifs ont été faits pour assurer la mise en oeuvre de
projets relevant du Fonds spécial et pour leur don-
ner les suites qu'ils comportent, l'Unesco jouant à
cet égard le rôle d'agent d'exécution. Les m o d a -
lités d'une telle action sont exposées plus loin
(voir II. 8). Plusieurs de ces projets ont trait à l'en-
seignement professionnel et technique, ce qui montre
toute l'importance que les autorités du Fonds spécial
attachent à ces questions. A la fin du mois de dé-
cembre, l'exécution des projets ci-après avait été
officiellement confiée à l'Unesco ;

Iran : création à Téhéran d'une école polytech-
nique comprenant plusieurs départements spéciali-
sés (mécanique, électricité, textiles et technologie
du bâtiment) ;
Libye : création d'un Institut supérieur de tech-
nologie préparant à diverses spécialités : génie ci-
vil, mécanique et électrique, et technologie de
l'alimentation.
c. Assistance technique au titre
de l'enseignement professionnel
et technique du second degré
(Programme par pays)
(116) L'Unesco a apporté sonconcours à un cer-
tain nombre de pays sous les formes suivantes :
Afghanistan : envoi d'un expert pour l'organisa-
tion, la construction et l'administration de l'Ecole
technique de Kandahar, et envoi de deux experts
chargés d'enseigner à cette école ;
Arabie Saoudite : envoi d'un expert chargé de
donner des avis sur l'enseignement professionnel
et technique ;
Bolivie : envoi d'un expert c o m m e conseiller en
matière d'orientation professionnelle ;
Chili : envoi d'un expert c o m m e conseiller en
matière d'orientation professionnelle ;
Costa Rica : envoi d'un expert chargé de donner
des avis sur la réforme de l'enseignement secondaire;
Cuba : envoi d'un expert c o m m e conseiller en
matière d'orientation professionnelle ;
République Dominicaine : envoi d'un expert chargé
de donner des avis sur l'orientation professionnelle
ainsi qu'un expert en matière d'enseignement des
langues ;
Equateur : envoi d'un expert en matière de di-
rection et d'organisation des écoles secondaires ;
Guatemala : envoi d'un expert chargé de donner
des avis sur l'enseignement technique, et envoi d'un
expert chargé de donner des avis sur l'orientation
professionnelle ;
Indonésie : envoi d'un expert en matière de tra-
vaux manuels ;
Irak : envoi de deux experts en matière d'ensei-
gnement technique, et d'un expert enmatière d'éco-
nomie domestique ;
Iran : envoi d'un expert pour l'organisation, la
construction et l'administration de l'Institut de tech-
nologie de Téhéran ; envoi d'un expert c o m m e pro-
fesseur de mathématiques et de physique appliquée
(Fonds en trust) ; envoi d'un expert chargé de don-
ner des avis sur l'enseignement agricole, et envoi
d'un expert chargé de donner des avis sur l'ensei-
gnement de la technologie de l'électricité (Fonds en
dépôt) ;
Laos : envoi d'un expert en matière d'enseigne-
ment technique ;
Liban : envoi d'un expert chargé de donner des
avis sur l'orientation professionnelle ; et envoi d'un
expert spécialiste du matériel d'enseignement réa-
lisable par les maîtres e u x - m ê m e s ;
Libye : envoi d'u» chef de mission et de quatre
45
Education Iî. 1
experts chargés d'assurer l'enseignement de plu-
sieurs matières au niveau du second degré, des
travaux manuels et de l'anglais ; envoi d'un expert
en matière d'enseignement agricole ;
Maroc : envoi d'unexpert enmatière d'enseigne-
ment technique ;
Mexique : envoi d'unexpert chargé de donner des
avis enmatière de production de manuels scolaires ;
Pérou : envoi d'un expert chargé de donner des
avis sur l'enseignement de l'électricité et de la
radio ;
République arabe unie (Egypte) : envoi d'un ex-
pert chargé de donner des avis en matière d'ensei-
gnement technique ; et envoi d'un expert chargé de
donner des avis sur la production des manuels
scolaires ;
République arabe unie (Syrie) : envoi d'un expert
chargé de donner des avis en matière d'enseigne-
ment technique ;
Salvador : envoi d'un expert chargé de donner
des avis sur l'orientation professionnelle ;
Thaïlande : envoi d'un expert en matière d'en-
seignement secondaire ; et envoi d'un expert e n m a -
tière d'économie domestique ;
Turquie : envoi d'unexpert chargé de donner des
avis sur la formation professionnelle des f e m m e s .
4. P R O G R A M M E REGIONAL
D'AFRIQUE TROPICALE
Résolution 1.42 (d)
a. Enquête sur les besoins d'ordre
pédagogique de l'enseignement
primaire et secondaire
(117) Le Secrétariat a étudié la documentation
relative à l'enseignement primaire et secondaire
publiée par les services officiels des divers pays
de l'Afrique tropicale et il a établi un questionnaire
en vue de recueillir des informations et des données
plus récentes. C e questionnaire a été adressé à
tous les Etats m e m b r e s et m e m b r e s associés de
l'Afrique tropicale ainsi qu'aux Etats m e m b r e s qui
administrent des territoires de cette région ou en
assurent les relations extérieures. Le Secrétariat
a reçu des réponses de huit pays ou territoires (24)
et il en attend de quatre autres (25). Dans le cas
des territoires administrés par un Etat m e m b r e qui
s'est déclaré dans l'impossibilité de répondre au
questionnaire dans le délai prescrit, le Secrétariat,
conformément à la suggestion dudit Etat m e m b r e ,
s'est servi de la documentation dont il disposait
pour remplir lui-même le questionnaire.
(118) Des mesures ont également été prises pour
faire procéder sur place, dans divers pays de
l'Afrique tropicale, à une étude rapide du système
d'enseignement. Cette étude a été confiée à quatre
consultants spécialement engagés à cet effet ; ce
sont M . J. Bartels (Ghana), M m e H . Collomb
(France), M . W . A . B . Goodwin (Nouvelle-Zélande)
II. 1 Education
et M . H . Grandjean (Suisse). Chaque consultant a
visité un certain nombre de pays et territoires afin
de compléter ou de préciser les informations conte-
nues dans les réponses au questionnaire et de
prendre l'avis des autorités compétentes touchant
le développement ultérieur de l'enseignement, les
besoins à satisfaire, et leur ordre de priorité.
(119) Sur la base des réponses au questionnaire
et des rapports des consultants, le Secrétariat a
rédigé un rapport sur les besoins de l'Afrique tro-
picale en matière d'enseignement primaire et se-
condaire ; ce document sera soumis aux ministres
ou directeurs de l'enseignement qui participeront à
une réunion organisée à Addis-Abeba les 16-20 fé-
vrier 1960 avec l'aide du Fonds de réserve pour les
dépenses imprévues de l'Assistance technique. Cette
réunion a pour objet d'examiner les conclusions
de l'enquête et d'indiquer les mesures concrètes
et pratiques qui pourraient être prises de concert,
tant à l'échelon national qu'à l'échelon international,
pour résoudre quelques-uns des problèmes les plus
urgents ; le Directeur général aura ainsi d'utiles
éléments pour la planification des activités concer-
nant l'Afrique tropicale à prévoir dans le projet de
p r o g r a m m e et de budget pour 1961-1962.
b. Stage d'études à l'intention
d'administrateurs de
l'enseignement technique
(120) U n accord a été passé avec le Gouverne-
ment du Ghana au mois de novembre en vue de la
mise sur pied d'un stage d'études à l'intention d'ad-
ministrateurs de l'enseignement professionnel et
technique des pays de l'Afrique tropicale, et qui
se tiendra à Accra du 26 m a r s au 9 avril 1960. U n
autre contrat a été passé avec un consultant qui, en
qualité de directeur du stage, contribuera à son or-
ganisation, en conduira les travaux et rédigera le
rapport final. E n décembre, les gouvernements,
institutions des Nations Unies et autres organisa-
tions intéressées ont été invités à envoyer des re-
présentants ou des observateurs à cette réunion.
5. ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
(121) L e p r o g r a m m e de l'Organisation dans ce
domaine a été réexaminé. Alors qu'elle assurait des
services nombreux et importants pour favoriser le
développement de l'enseignement et de la recherche
dans certaines disciplines de l'enseignement supé-
rieur, une faible part seulement de son activité
était consacrée aux aspects institutionnels de cet
enseignement. C o m m e les Etats m e m b r e s de toutes
les parties du monde attachent une importance crois-
sante à l'enseignement supérieur, l'Unesco a donné
à son action une orientation nouvelle, en vue de
traiter, avec le concours de l'Association interna-
tionale des universités (AIU) les problèmes de ca-
ractère institutionnel qu'il pose.
(122) Consulté à sa cinquante-cinquième session
au sujet de l'extension de la coopération entre
l'Unesco et l'Association internationale des univer-
sités, le Conseil exécutif a autorisé le Directeur
général : (a) à entreprendre, avec le concours de
l'AIU, un p r o g r a m m e d'études sur l'enseignement
supérieur ; (b) à constituer, en accord avec le pré-
sident de l'AIU, un comité mixte de direction chargé
de diriger l'exécution du projet ; et (c) à recevoir
de fondations privées des s o m m e s destinées à sub-
ventionner tout ou partie de ces études (55 E X / D é -
cisions, 5.12).
(123) P a r m i les problèmes dont l'étude se situe
à l'échelon régional ou mondial, les suivants se
posent, de l'avis général, avec une extrême urgence
et se prêtent particulièrement à des solutions inter-
nationales : n o r m e s , critères et réglementation de
l'admission dans l'enseignement supérieur; forma-
tion professionnelle, recrutement et condition des
professeurs d'université ; élaboration de pro-
g r a m m e s d'études équilibrés de nature à répondre
aux nécessités contradictoires de la culture géné-
rale et de la spécialisation professionnelle.
(124) Des premiers pourparlers ont été engagés
avec des fondations privées et l'on compte qu'une
première étude pourra être entreprise au début de
1960.
(125) Outre l'octroi d'une subvention de 10.000
dollars à l'Association internationale des universi-
tés (voir ci-dessus, par. 12), l'Unesco a passé avec
cette association un contrat (4.000 dollars) aux
termes duquel l'Association s'engage à lui fournir
des services de documentation et d'information
ainsi que des directives (voir par. 15).
(126) Le Secrétariat s'est fait représenter en
mai à Paris à une réunion de la Commission prépa-
toire de la troisième Conférence générale de l'As-
sociation internationale des universités qui doit
avoir lieu à Mexico en 1960. Il est actuellement
procédé, sous contrat, à l'établissement de deux
documents concernant respectivement l'expansion
de l'enseignement supérieur et l'interaction des
valeurs scientifiques et culturelles dans l'enseigne-
ment supérieur d'aujourd'hui, qui serviront de base
de discussion à la conférence.
(127) Le Secrétariat s'est fait représenter et a
collaboré à la réunion d'experts convoquée par
l'AIU pour l'étude des p r o g r a m m e s officiels de coo-
pération internationale entre institutions universi-
taires, qui a eu lieu du 21 août au 4 septembre 1959
à la Maison de l'Unesco. C e comité, composé de
cinq personnalités eminentes du monde universi-
taire, a passé en revue les différents types de pro-
g r a m m e s appliqués par les universités, de leur
propre initiative ou avec l'aide des gouvernements,
de l'Organisation des Nations Unies et d'autres ins-
titutions publiques ou privées ; il a r e c o m m a n d é au
Directeur général, à l'AIU et aux universités un
certain nombre de mesures. Le compte rendu de la
réunion d'experts paraîtra au début de l'année 1960
dans la collection "Etudes et documents d'éducation".
(128) Un contrat a été passé avec l'Association
internationale des professeurs et chargés de cours

d'universités en vue de l'établissement d'une
étude comparative sur la condition du professeur
d'université.
(129) Dans le cadre du Programme d'assistance
technique, 1' Unesco a prêté son concours, d'une
part au Gouvernement turc, à qui elle a envoyé deux
experts pour l'aider â organiser l'Université tech-
nique du Moyen-Orient (projet relevant du Fonds
spécial - voir également II. 8), d'autre part au
Gouvernement marocain en mettant à sa disposi-
tion un expert chargé d'aider à l'organisation, no-
tamment administrative, de l'Université nationale
du Maroc.
6. C O N F E R E N C E INTERNATIONALE
D E L'INSTRUCTION PUBLIQUE
(130) L 1 Unesco et le Bureau international d'édu-
cation (BIE) ont publié les "Actes" de la XXIe Confé-
rence de l'instruction publique (1958) et 1*"Annuaire
international de l'éducation" (pour 1958), fondé sur
les rapports communiqués par les Ministères de
l'éducation des pays représentés à la Conférence.
Tous les Etats m e m b r e s ont été invités à encoura-
ger les autorités scolaires à mettre en pratique les
recommandations de la Conférence de 1958 touchant
l'établissement et la publication de p r o g r a m m e s des
écoles primaires et les possibilités d'éducationdans
les zones rurales.
(131) E n prévision de la X X U e Conférence,
l'Unesco et le BIE ont publié conjointement deux
études intitulées "Les manuels de l'école primaire :
élaboration, choix, utilisation" et "La formation
des cadres techniques et scientifiques : mesures
destinées â en élargir l'accès". L'une et l'autre
reposent sur les conclusions de recherches et d'en-
quêtes effectuées par le B Œ .
(132) L'année 1959 marquant le trentième anni-
versaire de la signature de l'accord intergouverne-
mental portant création du BIE, celui-ci a fait pa-
raître en anglais et en français un recueil des
recommandations adoptées par les Conférences
internationales de l'instruction publique de 1934
â 1958.
(133) L a X X U e Conférence, convoquée conjoin-
tement par l'Unesco et le BDI, a eu lieu à Genève,
au Palais Wilson, du 6 au 15 juillet 1959, sous la
présidence de M . Nathaniel V . Massaquoi, Ministre
de l'éducation du Libéria et ancien m e m b r e du
Conseil exécutif de l'Unesco. Soixante-dix-sept
Etats y étaient représentés, par 188 délégués dont
15 ministres de l'éducation et 11 vice-ministre s ou
sous-secrétaires d'Etat. Sept organisations inter-
gouvernementales et 5 organisations non gouverne-
mentales y avaient envoyé des observateurs (19 au
total).
(134) M . René Maheu, Directeur général par
intérim, assistait à la séance d'ouverture. Il a pro-
noncé un discours où il a exalté les résultats obte-
nus par le B Œ en trente années et rendu h o m m a g e
à son directeur, le professeur Jean Piaget ; il a
47
Education II. 1
fait l'historique de la coopération entre l'Unesco et
le B Πdepuis la signature de l'accord de 1947, sou-
lignant que les deux organisations, travaillant en
parfaite harmonie, ont pu s'aider et compléter m u -
tuellement leur activité. M . Maheu a ensuite longue-
ment insisté sur la portée des recommandations
formulées par les conférences qui se sont succédé
depuis 1934 (voir ci-dessus, par. 132). C e s recom-
mandations constituent, à ses yeux, un véritable
corps de doctrine qui sera sans doute de la plus
grande utilité : d'abord entant que code de principes
à l'usage des centaines de spécialistes de l'ensei-
gnement qui sont actuellement dispersés dans le
monde entier au titre de divers p r o g r a m m e s , no-
tamment du P r o g r a m m e d'assistance technique,
ainsi que des milliers de boursiers qui étudient ces
questions ; ensuite c o m m e la base, unanimement
adoptée par les représentants responsables de n o m -
breux pays, d'un effort de normalisation, de codifi-
cation et m ê m e , dans certains cas favorables, de
législation à l'échelon international.
(135) L a Conférence a élaboré et voté à l'unani-
mité deux recommandations aux Ministères de l'ins-
truction publique. L a première (Recommandation
n° 48) concerne l'élaboration, le choix et l'utilisa-
tion des manuels de l'enseignement primaire et
comprend 47 articles. La deuxième (Recommanda-
tion n° 49) a trait aux mesures destinées à faciliter
le recrutement et la formation des cadres techniques
et scientifiques et comprend 63 articles. L a Confé-
rence a aussi examiné et discuté les rapports des
Ministères de l'instruction publique sur le m o u v e -
ment éducatif en 1958-1959. C e s rapports seront
reproduits dans 1'"Annuaire international de l'édu-
cation" 1959.
(136) L e texte des recommandations n° 48 et 49
a été imprimé en anglais, arabe, espagnol, français
et russe et communiqué officiellement à tous les
gouvernements qui sont priés de le faire traduire
dans leur langue nationale, de le porter à la connais-
sance des autorités scolaires et des éducateurs à
tousles échelons, et de faire connaître les mesures
qu'ils pensent prendre afin de mettre ces recom-
mandations en pratique.
(137) U n volume intitulé " X X U e Conférence in-
ternationale de l'instruction publique (1959)" a été
publié conjointement par l'Unesco et le Bureau in-
ternational d'éducation. C e volume contient les
compte rendus analytiques des séances plénières et
des séances des sections de la Conférence et le texte
des rapports généraux présentés par les deux
rapporteurs.
(138) L a Commission mixte Unesco/BDS s'est
réunie à deux reprises, une première fois à Genève,
immédiatement avant l'ouverture de la X X U e Confé-
rence et la deuxième à Paris, avant la 55e session
du Comité exécutif. Chaque fois, M . Maheu a déve-
loppé, avec la pleine adhésion des m e m b r e s de la
Commission, un certain nombre d'idées exposées
par lui dans son discours à la Conférence. Il a pro-
posé non seulement que le recueil des r e c o m m a n d a -
tions soit largement diffusé parmi les experts en
II. 1 Education

mission et les boursiers mais aussi que l'on entre- EFFECTIFS DES ETABLISSEMENTS
prenne systématiquement l'étude des effets pratiques UNRWA-UNESCO D'ENSEIGNEMENT GENERAL
de ces recommandations - en en choisissant, par DU PREMffiR E T DU SECOND DEGRE,
exemple, une ou deux par année - afin de détermi- 1950-1959
ner quelles autres mesures pourraient être prises
sur chaque point, notamment parle BIE oui'Unesco, Enseignement du premier degré
en coopération avec les gouvernements des Etats
m e m b r e s ou des institutions autonomes et des asso-
ciations professionnelles.
(139) L a Commission mixte a fixé c o m m e suit Année Garçon« Filles Total
l'ordre du jour de la XXIIIe Conférence internatio-
nale (1960) : 1951 ... * . • 42 781
a. élaboration et promulgation du p r o g r a m m e 1952 ... •• • 47 546
d'enseignement général du second degré ; 1953 • • • ••• 70462
b. organisation de l'enseignement spécial pour 1954 60 347 30 401 90 748
les débiles mentaux ; 1955 64 700 33 727 98 427
c. rapports succincts des Ministères de l'instruc- 1956 65 031 36 976 102 007
tion publique sur le mouvement éducatif en 1959 -1960. 1957 63 639 38 065 101 704
(140) La Commission a également arrêté la liste 1958 62 380 39 651 102 031
des pays et des organisations internationales à in- 1959 60 296 41 176 101 472
viter à la XXIIIe Conférence. Cette liste a été par
la suite approuvée par le Conseil exécutif (55 E X /
Décisions, 4.2). Enseignement général du second degré

7. ASSISTANCE E N M A T I E R E
D ' E D U C A T I O N A U X REFUGIES Année Garçons Filles Total

ARABES DE PALESTINE
1951 ... . • . 87
(141) L'Unesco continue de coopérer avec l'Of- 1952 ... • • • 234
fice de secours et de travaux des Nations Unies 1953 •* • .• • 1 178
( U N R W A ) pour assurer l'éducation des enfants des 1954 3 602 239 3 841
réfugiés arabes de Palestine qui vivent actuellement 1955 5 925 399 6 324
en Jordanie, au Liban et dans la République arabe 1956 8 923 960 9 883
unie (Syrie et région de Gaza). Les conditions delà 1957 11 634 1 567 13 201
collaboration des deux institutions des Nations Unies 1958 13 698 2 207 15 905
n'ont pratiquement pas varié depuis 1950, date à la- 1959 15 531 3 246 18 777
quelle l ' U N R W A a entrepris son action en faveur
des réfugiés. C'est l ' U N R W A qui supporte les d é -
penses afférentes au p r o g r a m m e d'éducation ; elle (144) Outre les enfants inscrits dans les écoles
est également responsable, sur le plan administra- U N R W A / U n e s c o , qui figurent sur le tableau ci-
tif, de son établissement et de son exécution. Pour dessus, on compte 41. 166 élèves dans des écoles
sa part, l'Unesco fournit le personnel supérieur primaires publiques ou privées et 14. 950 dans des
d'encadrement et assure la responsabilité technique écoles secondaires publiques ou privées; l ' U N R W A
du p r o g r a m m e . Les conditions de cette collabora- verse pour eux une subvention proportionnelle à leur
tion ont été fixées dans un accord qui est périodique- n o m b r e . L e nombre total des enfants réfugiés re-
ment révisé en fonction des décisions de la Confé- cevant un enseignement général est donc de 142.638
rence générale del'Unesco ou de la durée du mandat au niveau primaire et 33.727 au niveau secondaire.
de l ' U N R W A . L'accord présentement en vigueur, (145) L'enseignement technique est dispensé
conclu en 1959pour deux années civiles, aura effet
principalement dans deux centres construits et équi-
jusqu'au 31 décembre 1960.
pés par les soins de l ' U N R W A , l'un dans la zone de
(142) Tous les enfants réfugiés d'âge scolaire Gaza, l'autre à Kalandia (Jordanie). L a construction
reçoivent gratuitement un enseignement primaire. d'un troisième centre a été entreprise en 1959, à
L'enseignement secondaire général et technique est Wadi-Seer (Jordanie).
également gratuit mais un certain nombre d'enfants (146) L'un des principaux obstacles rencontrés
seulement en bénéficient ; 375 bourses sont accor- en l'espèce tient à la difficulté de trouver des maîtres
dées chaque année aux élèves les mieux doués pour qualifiés et expérimentés, tant pour l'enseignement
leur permettre de poursuivre leurs études dans les général que pour l'enseignement technique. L a plu-
universités de la région. part des maîtres employés dans les écoles U N R W A /
(143) L'enseignement primaire et secondaire Unesco ont fait cinq années d'études secondaires -
général a pris une très grande extension depuis ce qui estdéjà plus que parle passé - mais très peu
neuf ans, c o m m e le montre le tableau ci-après : d'entre eux ont reçu une formation professionnelle.
 Education II. 1

Les méthodes pédagogiques appliquées dans les éta-
blissements scolaires s'enressententmanifestement
(147) U n certain nombre de mesures ont été
prises pour surmonter cet obstacle. Tout d'abord,
deux écoles normales ont été ouvertes en Jordanie :
l'une pour les h o m m e s , à Ramallah, l'autre pour
les f e m m e s , à Naplouse. L a première compte 200
élèves et la seconde 4 7 . L a durée du cycle d'études
est de deux années.
(148) A cet égard, il convient également de m e n -
tionner que des cours de travaux manuels ont été
organisés à l'intention des garçons de 12 à 14 ans.
Ces cours sont incorporés au p r o g r a m m e des écoles
d'enseignement général, non pas à titre d'enseigne-
ment professionnel ou préprofessionnel mais exclu-
sivement pour donner au p r o g r a m m e un caractère
plus pratique. C e genre d'activité, introduit depuis
quelques années déjà dans la zone de Gaza et en
Jordanie, l'a été en 1959 dans la République arabe
unie et au Liban. lia déplus en plus de succès tant
chez les élèves qu'auprès des autorités de l'ensei-
gnement des pays où se trouvent les écoles.
(149) C'est aussi le domaine sur lequel porte
principalement l'effort de l'Unesco. L a majorité du
personnel fourni par elle est employé à former des
maîtres. L e tableau ci-dessous indique la réparti-
tion des postes entre tous les enseignants que
l'Unesco a fournis en 1959 ; on remarquera que 11
de ces derniers sont des spécialistes de telle ou
telle matière tandis que3 s'occupent delà direction
générale du p r o g r a m m e d'enseignement.
formation de monteurs; guides du maître pour l'en-
seignement des calculs industriels et des sciences
(anglais seulement) ; un ensemble de tables à l'usage
des électriciens.
E. EDUCATION EXTRASCOLAIRE
Résolutions 1.51 et 1.53
(151) L'activité déployée dans ce domaine au
cours de 1959 a eu essentiellement pour objet d'éva-
luer les résultats concrets de l'éducation de base,
du double point de vue du développement économique
et de la structure des programmes, ainsi que les
possibilités qu'elle offre aux adultes de compléter
leur bagage de connaissances. Les négociations et
discussions engagées touchant les deux centres ré-
gionaux d'éducation de base témoignent du besoin
qui se fait sentir de définir plus clairement le rôle
de l'éducation dans le développement communautaire,
en tant que moyen de favoriser et de faciliter l'ac-
tion de grande envergure que requiert le développe-
ment rural. En m ê m e temps, une place accrue a été
faite à la préparation du personnel enseignant à
l'éducation des adultes dans les pays auxquels une
assistance a été apportée au titre du programme ordi-
naire et du programme d'assistance technique.
1. TEXTES D E LECTURE

(152) L'exécution de ce projet, à laquelle plu-

E F F E C T I F S E N 1919-1960
Désignation
du poste
Chef
Chef adjoint
Responsable de la formation pédagogique
Spécialiste (travaux manuels)
Spécialiste (psychopédagogie)
Spécialiste (enseignement de l'anglais)
Spécialiste (enseignement de l'arabe)
Spécialiste (géographie)
Spécialiste (sciences et mathématiques) .
Spécialiste (enseignement commercial)
sieurs départements ont contribué en étroite colla-
boration, a été achevée dans le courant de l'année.
Le Centre régional de Karachi a coordonné diffé-
Nombre
rentes activités entreprises dans la région intéres-
de postes
sée (Birmanie, Ceylan, Inde, Iran et Pakistan) ; il
s'agissait notamment de l'établissement de manus-
1 crits, de la production de livres, d'enquêtes sur les
2 ressources, de mesures propres à stimuler la dif-
1 fusion, etc. C'est au Département des activités cul-
2 turelles que la responsabilité de cette entreprise a
1 été confiée, aussi est-ce dans le chapitre 4 (par.
2 162 à 176) qu'il sera rendu compte des différentes
1 activités ressortissant à la résolution pertinente.
1
2
1
2. C E N T R E S INTERNATIONAUX D ' E D U C A T I O N
14 DE BASE

(153) L e Centre international d'éducation de base

(150) Il importe de signaler ici, parmi d'autres
résultats, la mise au point de programmes et de
plans de travail pour les diverses spécialités ensei-
gnées dans les centres deformation professionnelle.
Les suivants ont été achevés et publiés en 1959 :
programmes et plans de travail, en anglais et en
arabe, pour un cours de deux années sur les m é -
tiers du bâtiment (2 volumes) et l'électricité (2 vo-
lumes) ; programmes de travail pour un cours de
12 mois, en anglais et en arabe, destiné1 à la
pour l'Amérique latine et le Centre international
d'éducation de base pour les Etats arabes ont conti-
nué la mise en oeuvre de leur p r o g r a m m e , avec la
collaboration et l'appui du gouvernement du pays
qui les héberge (le Mexique et la République arabe
unie),de l'Organisation des Nations Unies, deïOIT,
de la F A O , de l ' O M S et, pour le Centre de
l'Amérique latine, de l'Organisation des Etats
américains.
(154) D e s consultations se sont engagées avec

49
II. 1 Education
les gouvernements des pays d'accueil et les institu-
tions intéressées concernant l'avenir de ces deux
centres. A la suite de la réunion du Groupe de tra-
vail inter-institutions sur le développement c o m m u -
nautaire, qui s'est tenue à Genève en juin, les ins-
titutions se sont mises d'accord provisoirement sur
les points suivants : (i) l'action des centres devra
s'orienter progressivement vers la réalisation des
p r o g r a m m e s de développement communautaire .qu'il
convient d'encourager, de soutenir et de seconder ;
(ii) la communauté des Nations Unies continuera de
soutenir les deux centres pour une nouvelle période
fixée à cinq ans durant laquelle les gouvernements
intéressés devront progressivement accroître leur
participation, en vue d'arriver à assumer complè-
tement la charge du fonctionnement des centres à
la fin de 1964 ; (iii) l'Unesco gardera l'initiative et
la principale responsabilité des opérations pendant
cette période de cinq ans ; l'Organisation des N a -
tions Unies et les Institutions spécialisées que les
p r o g r a m m e s intéressent continueront à apporter
leur aide, en mettant les services de leurs experts,
dans les domaines qui leur sont propres, à la dis-
position du personnel chargé de l'enseignement dans
les deux centres. Ces recommandations ont été sou-
mises au Comité administratif de coordination (CAC)
lors de sa réunion d'octobre.
(155) Il a également été convenu de r e c o m m a n -
der qu'à partir de janvier 1960, les deux centres
soient officiellement d é n o m m é s Centres régionaux
pour l'éducation en vue du développement c o m m u -
nautaire .
(156) Ces propositions seront soumises en jan-
vier 1960 à un groupe de travail spécial ayant pour
mission d'examiner l'organisation, la structure et
les p r o g r a m m e s des centres en fonction de leurs
objectifs et leurs attributions.
(157) Dans le Projet de p r o g r a m m e et de budget
pour 1961-1962, adressé aux Etats m e m b r e s en
octobre 1959, les propositions ci-dessus du Groupe
de travail inter-institutions sur le développement
communautaire étaient présentées c o m m e des hypo-
thèses de travail qui pourraient servir à déterminer
les p r o g r a m m e s futurs des centres ; les Etats
m e m b r e s étaient invités à faire connaître leurs o b -
servations à ce sujet.
a. Centre d'éducation de base pour l'Amérique
latine ( C R E F A L )
(158) La huitième promotion est entrée au Centre
le 1er février 1959. Elle comprend 62 étudiants ad-
mis normalement et 5 étudiants admis à titre spé-
cial, soit au total 67. Ils proviennent de 13 pays de
l'Amérique latine^ °> et du Viêt-nam ; 45 ont des
bourses de l'Unesco, 20 des bourses de l'Organisa-
tion des Etats américains et 2 sont admis à titre
gratuit sans bourse . L a promotion comprend 45
h o m m e s et 22 f e m m e s . L e s étudiants ont achevé
les deux premiers cycles d'études théoriques et
pratiques ; après les vacances de décembre, ils
feront un stage d'application de cinq m o i s dans les
50
communautés rurales qui se trouvent au voisinage
du Centre.
(159) Deux stages de courte durée ont été orga-
nisés au Centre en 1959. L e premier, organisé à
la demande du gouvernement mexicain, avait pour
sujet l'action sociale en milieu rural ; il a eu lieu
en avril et m a i ; 37 m e m b r e s des services exté-
rieurs des ministères de l'agriculture, de l'éduca-
tion et de la santé y ont pris part ; le Centre avait
mis son personnel et ses installations à la disposi-
tion du stage, mais toutes les autres dépenses étaient
à la charge du gouvernement mexicain. L e deuxième
stage de brève durée, ayant pour sujet "L'école et
la communauté a eu lieu du 3 septembre au 27 n o -
vembre ; il groupait 26 étudiants, venus de 14 pays
de l'Amérique latine^?) ; 17 bénéficiaient de bourses
de l'Unesco et 7 de bourses de l'Organisation des
Etats américains.
(160) P a r m i les publications nouvelles, il con-
vient de citer : (1) "La palabra y la imagen"(Lemot
et l'image) manuel sur les problèmes et les m o y e n s
de l'information ; (2) le compte rendu du stage sur
l'alphabétisation des adultes ; (3) "La escuela rural"
(L'école rurale), manuel spécialement composé pour
le stage de brève durée sur L'école et la c o m m u -
nauté ; (4) "La communidad" (La communauté), le
quatrième d'une série de livres de lecture à l'usage
des adultes ; (5) "Qué es el C R E F A L " (Le C R E F A L :
ce qu'il est, ce qu'il fait) brochure d'information
sur le Centre ; (6) une série de tests de lecture pour
adultes, fondés sur les manuels élémentaires et
livres de lecture du C R E F A L .
(161) Pendant l'année considérée, le Centre a
conclu un certain n o m b r e d'accords de coopération
sans caractère officiel avec diverses institutions du
Mexique et des Etats-Unis. A u Mexique, ces accords
ont été passés avec l'ILCE (Instituto latino-ameri-
cano de Cinematografía Educativa) et l'Institut natio-
nal indien. L'accord avec l'ILCE prévoit que le
C R E F A L procédera à une étude critique du m a t é -
riel produit par l'ILCE et apportera à celui-ci un
concours technique ; en retour, l'ILCE préparera
certains élèves du C R E F A L , spécialement choisis,
à produire des auxiliaires audio-visuels. L'accord
avec l'Institut national indien prévoit que le C R E F A L
pourra lui envoyer des groupes d'étudiants soigneu-
sement choisis, qui travailleront en qualité d'assis-
tants, auprès des experts de l'Institut, et pourront
ainsi s'initier aux méthodes et techniques de l'action
en milieu indigène. D e s dispositions du m ê m e genre
ont été prises avec le Département d'anthropologie
de l'Université de Californie (Etats-Unis) et le Col-
lège universitaire de l'Etat de Montana (Etats-Unis)
au titre de son p r o g r a m m e international de forma-
tion technique. Aux termes de l'accord passé avec
l'Université de Californie, celle-ci peut envoyer au
C R E F A L des étudiants qui y feront sur place des
études sous la direction du personnel du Centre ;
ces études pourront être utilisées par le Centre ou
publiées par lui. Selon accord avec le Collège uni-
versitaire de l'Etat de Montana, cette institution
peut envoyer des étudiants au C R E F A L pourjd.es

stages de formation.jet_dlaBRlie&tion_ sur le terrain.
Conformément à une recommandation de son comité
inter-institutions, le Centre a également adressé
une lettre circulaire à 69 écoles de service social
d'Amérique latine, pour proposer la conclusion
d'accords prévoyant l'échange de publications et la
mise en c o m m u n de l'expérience acquise.
(162) L e Centre était représenté à la session que
le Conseil économique et social a tenue à Mexico au
mois d'avril, au Congrès indien interaméricain qui
a eu lieu du 16 au 25 mai au Guatemala, ainsi qu'à
la septième conférence nationale de la Commission
nationale des Etats-Unis pour l'Unesco qui s'est
tenue à Denver du 29 septembre au 2 octobre.
b. Centre d'éducation de base pour les Etats
arabes (ASFEC)
(163) L a sixième promotion (comprenant 65 étu-
diants dont -8 f e m m e s ' ^ ) , qui était entrée an Centre
en octobre 1957, a terminé son stage au mois de
mars.
(164) Les 37 étudiants diplômés de la septième
promotion (dont 4 f e m m e s ) ' " ' qui étaient entrés à
l ' A S F E C en octobre 1958 ont passé les examens de
fin de stage en juin. Les 46 autres, non diplômés,
(dont 9 f e m m e s ) ' ' ont passé leurs examens en
novembre.
(165) L e stage de courte durée consacré aux
principes et aux méthodes de l'éducation de base
s'est déroulé de m a r s à juin 1959. Il a été suivi par
40 étudiants, dont 4 f e m m e s ' 3 ' ) .
(166) L e Groupe de travail sur la participation
des f e m m e s aux entreprises de développement c o m -
munautaire a eu lieu en septembre et octobre; le
nombre des participants s'est élevé à 20, dont 2
hommes(^),
(167) L e Centre a admis 8 3 étudiants'33) au hui-
tième stage ordinaire qui a c o m m e n c é en octobre
1958.
(168) S'il a toujours envisagé la possibilité d'or-
ganiser des "cours spéciaux", en dehors des stages
ordinaires et des stages de courte durée, pour des
étudiants de la République arabe unie (Egypte), à la
demande de services gouvernementaux ou d'Institu-
tions spécialisées, l'ASFEC a maintenant entrepris
une action de caractère plus systématique à l'inten-
tion des ressortissants de la République arabe unie
et d'autres Etats arabes. C'est ainsi qu'un stage
d'éducation sanitaire de deux m o i s a été organisé,
à la demande de l ' O M S , pour des fonctionnaires liba-
nais, irakiens et libyens. U n stage d'éducation de
base de deux semaines a de m ê m e été m i s sur pied,
à l'intention de hauts fonctionnaires de divers minis-
tères de la République arabe unie (Syrie). Trois
cours d'orientation ont été organisés : le premier
pour un groupe de fonctionnaires du ministère des
affaires sociales de la R A U (Egypte) ; le second
à l'intention de 15 hautes personnalités du M i -
nistère jordanien de l'éducation, y compris le
sous-secrétaire d'Etat, pour une période d'un mois ;
le troisième d'une durée de deux semaines, pour
51
Education II. 1
vingt dirigeants d'institutions et de centres sociaux
du Liban.
(169) Une impulsion nouvelle a été donnée aux
études techniques et expérimentales relatives à l'édu-
cation de base. L'activité de la division chargée de
ces études a été totalement intégrée à l'exécution du
p r o g r a m m e de formation de personnel et de produc-
tion de matériel. Les études entreprises en 1958
ont été poursuivies. L e Centre a publié un manuel
portant sur l'essai et l'évaluation des auxiliaires
audio-visuels et un ouvrage consacré aux méthodes
et techniques des recherches sociales. Plusieurs
études critiques ont été entreprises en vue d ' a m é -
liorer le p r o g r a m m e du Centre.
c. Participation aux activités des Etats m e m b r e s
(170) Des mesures ont été prises pour fournir
au Chili, au M a r o c , à la Tunisie et au Viêi-nam,du
matériel technique à utiliser dans des entreprises
d'éducation de base. E n Afghanistan, un expert en
matière d'éducation de base a aidé à l'exécution du
p r o g r a m m e dans les centres communaitaires qui
sont en cours de création au titre du P r o g r a m m e
élargi d'assistance technique. Dans le Cameroun
britannique, un expert a été mis à la disposition des
autorités pour procéder à une enquête sur les m e -
sures prises afin d'éliminer l'analphabétisme, et
présenter un plan d'ensemble en vue de l'établisse-
ment d'un vaste p r o g r a m m e d'action ; l'enquête est
maintenant achevée et les propositions de l'expert
sont étudiées par les autorités compétentes. A Haiti,
un m e m b r e du Secrétariat chargé d'une mission en
qualité d'expert a donné des avis sur le p r o g r a m m e
tendant à éliminer l'analphabétisme et sur l'organi-
sation de services audio-visuels auxiliaires. Dans
l'Inde un spécialiste des moyens audio-visuels a été
mis à la disposition du Centre national d'éducation
de base de Delhi, lequel avait précédemment reçu
du matériel technique et bénéficié du concours d'un
consultant en matière de sciences sociales. E n
Turquie, un expert en matière d'éducation de base
a aidé les autorités nationales à dresser les plans
d'un Centre national de formation de personnel et à
le mettre sur pied ; le premier p r o g r a m m e de for-
mation est d'ores et déjà en cours d'exécution.
d. Assistance technique : éducation de base
(171) L'aide apportée au titre de l'assistance
technique a pris les formes suivantes :
Afghanistan : Trois experts en matière de for-
mation des maîtres ont établi un p r o g r a m m e d'édu-
cation pour les adultes des régions rurales, dont
l'application est concentrée dans deux centres c o m -
munautaires ; il porte sur l'alphabétisation, l'en-
seignement général et l'organisation d'activités
récréatives.
Cambodge : L e p r o g r a m m e de formation entre-
pris par le Centre d1 éducation de base de Tonle Bâti
s'est poursuivi et des cours de perfectionnement ont
été organisés à l'intention des éducateurs d'adultes qui
n. 1 Education
exercent leur activité dans les provinces.Des équipes
formées au Centre opèrent aujourd'hui dans 9 des
14 provinces.
Ethiopie : Des progrès ont été enregistrés au
(Centre d'éducation de base de Majate, qui a formé
du personnel pour les entreprises d'éducation
communautaire et pour les écoles communautaires.
Ghana : A l'Office des publications pour l'éduca-
tion de base s'est tenu un stage de formation destiné
à pourvoir de personnel qualifié un certain nombre
de centres provinciaux.
Indonésie : Deux experts ont concouru à l'établis-
sement d'un programme d'éducation communautaire
et dirigé des stages de formation dans les provinces
à l'intention des cadres ruraux et des éducateurs
d'adultes.
Irak : Un expert a soumis au gouvernement ses
recommandations en vue de l'établissement d'un
programme permanent de lutte contre l'analphabé-
tisme, qui doit être mis en application dans un ave-
nir prochain.
Jordanie : Un expert a prêté son concours au
Collège d'Hawara, où les méthodes d'éducation com-
munautaire sont enseignées aux instituteurs ruraux.
Laos : Des mesures ont été prises en vue de créer
un centre de formation pour les cadres ruraux et les
éducateurs d'adultes exerçant leur activité en milieu
rural.
Libye : Six experts ont participé au programme
d'éducation rurale et d'éducation des femmes. Deux
nouveaux postes d'experts sont à pourvoir.
Maroc : Les services de l'éducation des adultes
ont été réorganisés et un programme permanent est
en cours d'élaboration.
Somalie : Deux experts en matière d'éducation des
adultes s'emploient à former du personnel pour l'édu-
cation des adultes des régions rurales. Un homo-
logue est actuellement en voyage d'études à l'étran-
ger, avec une bourse.
Soudan : Un expert a prêté son concours au D é -
partement de l'éducation pour mettre sur pied un
programme d'éducation des adultes et des travailleurs.
Thaïlande : Le Centre national d'éducation de
base installé à Ubol met aujourd'hui son expérience
à profit pour former le personnel que requiert la
mise en oeuvre d'un programme national de dévelop-
pement communautaire.
Viêt-nam : L'étude des conditions sociales dans
les provinces s'est poursuivie, en fonction des be-
soins du personnel formé au Centre de Tanan qui
travaille actuellement à l'exécution de programmes
d'action locale.
F. EDUCATION EXTRASCOLAIRE DES
JEUNES E T DES A D U L T E S
Résolution 1.62
(172) Les mesures destinées à assurer la prépa-
ration et le succès de la Conférence mondiale de
l'éducation des adultes qui se tiendra en 1960 à
52
Montréal ont eu leur incidence sur les activités en-
treprises au titre de cette résolution et en ont consi-
dérablement étendu la portée géographique. Plus pré-
cisément, elles ont été étroitement associées à celles
qui ressortissent au programme d'éducation de base,
c o m m e en témoigne la préparation d'un stage d'études
de six semaines sur l'organisation, la pratique et
les objectifs de l'éducation des adultes au Danemark
organisé en collaboration avec les autorités danoises
par le Service des échanges de personnes, à l'inten-
tion principalement de personnel provenant de l'Asie
du sud et de l'Extrême-Orient. Des organisations
non gouvernementales d'éducation des adultes ont
également été encouragées à entreprendre ou orga-
niser des projets intéressant les régions insuffi-
samment développées du point de vue économique.
(173) Dans le cadre du programme de collabo-
ration avec la jeunesse, une attention accrue a été
accordée aux activités concernant l'adaptation so-
ciale des jeunes et le rôle des sports dans
l'éducation.
1. D O C U M E N T A T I O N E T E T U D E S
(174) Le Secrétariat a fourni de la documentation
et des informations aux organismes tant nationaux
qu'internationaux qui s'intéressent au développement
de l'éducation des adultes. Une enquête a été faite
en collaboration avec l'Institut de l'Unesco pour la
jeunesse, de Gauting (République fédérale d'Alle-
magne), sur l'utilisation des loisirs. Le travail de
préparation d'un manuel d'enseignement sur l'éner-
gie atomique à l'usage des cercles de jeunes et des
groupements d'éducation des adultes a été mené à
bonne fin. Une bibliographie sélective concernant
l'éducation civique des jeunes filles a été établie.
2. C O N F E R E N C E M O N D I A L E SUR
L'EDUCATION DES A D U L T E S
(175) Le Comité consultatif de l'éducation des
adultes a tenu sa dixième session en mai au siège
de l'Unesco. Il se composait de quinze experts dési-
gnés par des Etats membres et par des organisa-
tions internationales non gouvernementales(34); il
était présidé par M . Ch. H . Barbier (Suisse). Des
observateurs du Bureau international du travail et
de 21 organisations internationales non gouverne-
mentales assistaient également à la session. Le
Comité devait principalement donner ses avis sur
la préparation de la Conférence mondiale de l'édu-
cation des adultes qui se tiendra à Montréal (Canada)
du 21 au 31 août 1960. Il a proposé que la Conférence
prenne pour thème général de ses travaux "L'éduca-
tion des adultes dans un monde en transformation"
et ii a recommandé l'inscription des questions sui-
vantes à l'ordre du jour : le rôle et le contenu de
l'éducation des adultes dans différents milieux ; m é -
thodes et techniques de l'éducation des adultes ; rôle
des maîtres ; structure et organisation de l'éducation

des adultes ; les méthodes de la coopération interna-
tionale dans le domaine de l'éducation des adultes.
(176) Des négociations ont été engagées avec la
Commission nationale canadienne en vue de l'orga-
nisation de la Conférence mondiale et un accord a
été conclu au sujet du rôle respectif de l'Unesco et
du pays d'accueil.
3. AIDE AUX ENTREPRISES
D'EDUCATION DES ADULTES
(177) Un rapport sur "Le rôle des autorités lo-
cales dans l'éducation des adultes et dans les sports",
préparé par l'Union internationale des villes et pou-
voirs locaux avec l'aide financière de l'Unesco, a
été approuvé en vue de sa publication.
(178) L e stage annuel de l'Unesco pour les édu-
cateurs d'adultes venant du D a n e m a r k , de la Fin-
lande, de la Norvège et de la Suède, qui se tient
chaque été près de Paris, a reçu de la documenta-
tion et des auxiliaires visuels. Des m e m b r e s du
Secrétariat y ont fait des exposés sur le p r o g r a m m e
de l'Organisation.
(179) En avril, un stage de douze jours a été or-
ganisé à Twickenham (Royaume-Uni), par les repré-
sentants d'organisations féminines et d'organisa-
tions de défense des intérêts de la f e m m e ; il avait
pour objet l'étude des méthodes et techniques de
l'éducation des adultes. L e compte rendu de ce stage
a été diffusé en septembre (voir à la rubrique Accès
des f e m m e s à l'éducation, par. 48).
(180) D u 15 octobre au 5 novembre, s'est tenu à
Quito (Equateur) un stage d'études international sur
la formation des cadres et la compréhension inter-
nationale, organisé par la Confédération internatio-
nale des syndicats chrétiens et sa filiale d'Amérique
latine, la Confederación Latino-Amer i cana de T r a -
bajadores Christianos. C e stage, qui a bénéficié de
l'aide financière et technique de l'Unesco, réunissait
environ 80 dirigeants syndicaux de 14 pays de l ' A m é -
rique latine.
4. AIDE AUX ENTREPRISES D'EDUCATION
DES JEUNES
(181) L e Comité permanent et le Conseil de sur-
veillance de l'Institut de l'Unesco pour la jeunesse,
de Gauting (République fédérale d'Allemagne) se sont
réunis dans cette ville du 20 au 23 septembre 1959
sous la présidence de M . R é m y Montagne (France).
Le p r o g r a m m e et le budget de l'Institut pour 1960-
1961 ont été examinés et adoptés ; pendant ces deux
années les activités de l'Institut seront axées sur
deux grandes questions : (i) l'éducation des jeunes
pour la compréhension internationale et (ii) les ten-
dances actuelles de la jeunesse et des mouvements
de jeunesse.
(182) L e Conseil de surveillance a décidé que le
Conseil international pour l'éducation physique et
sportive aurait temporairement son siège à l'Institut
53
Education II. 1
et que le directeur, M . R . W . Jones (Royaume-Uni)
assumerait les fonctions de secrétaire général de ce
conseil.
(18 3) L'Institut de l'Unesco pour la jeunesse a
organisé un stage d'études sur l'enseignement relatif
aux Nations Unies dans l'éducation extrascolaire. C e
stage a réuni 30 participants venus de 12 pays(").
L'Institut a c o m m e n c é de constituer la documenta-
tion r e c o m m a n d é e par ce stage sous le n o m de "Jeux
de documents sur les Nations Unies".
(184) U n stage d'études sur l'éducation des jeunes
et les relations inter-groupes a porté particulière-
ment sur le cas des jeunes appartenant à des collec-
tivités juives de l'Europe occidentale et celui de
minorités qui se trouvent dans des situations ana-
logues ailleurs.
C e stage d'études, qui a eu lieu du 22 au 30 juillet
sous l'autorité du directeur de l'Institut, a réuni 31
participants venus de 14 pays^").
(185) E n 1959, le Secrétariat a reçu 59 demandes
d'admission au régime des entreprises de jeunesse
associées ; dans la plupart des cas, il restait à de-
mander des renseignements aux organisations
patronnant les candidatures, et l'agrément des
Etats m e m b r e s intéressés.
(186) L e s p r o g r a m m e s des entreprises de jeu-
nesse associées porte actuellement sur les six
domaines suivants :
Activités des organisations de jeunes travailleurs ;
Mesures tendant à multiplier au profit des jeunes
les voyages éducatifs à l'étranger et notamment les
échanges entre l'Orient et l'Occident ;
Accès des jeunes aux connaissances requises
pour la compréhension du m o n d e moderne ;
P r o g r a m m e s d'éducation civique et sociale des
organisations de jeunesse d'Afrique, particulière-
ment en ce qui concerne le rôle des organisations
féminines ;
Les problèmes de la jeunesse socialement
inadaptée ;
Activités ressortissant au projet majeur relatif
à l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles de
l'Orient et de l'Occident.
(187) Jusqu'ici, le Secrétariat a admis au béné-
fice du statut d'entreprise de jeunesse associée 12
entreprises, dont 8 étaient présentées par des or-
ganisations internationales non gouvernementales,
2 par des Commissions nationales et 1 par l'Institut
de l'Unesco pour la jeunesse ; une autre fait l'objet
d'un contrat pour l'établissement d'un guide sur
l'enseignement des sciences économiques à la jeu-
nesse rurale.
5. P R O G R A M M E DE PARTICIPATION
(188) D e s contrats ont été passés avec un cer-
tain n o m b r e de pays pour des activités à entre-
prendre en 1959-1960. Ces pays sont les suivants :
Italie : Envoi d'un expert pour diriger un projet-
pilote tendant â appliquer les principes et méthodes
de l'éducation des adultes au développement
 n . 1 Education
communautaire dans une partie du Haut Plateau des
Appenins, dans les Abruzzes ;
Roumanie : Stage d'études international sur l'accès
des travailleurs à la culture.
Soudan : Matériel d'imprimerie pour les besoins
d'un programme d'éducation des adultes et bourses
de formation de personnel ;
Tchécoslovaquie : Organisation d'un stage d'études
sur les cercles de travailleurs et l'organisation des
loisirs chez ces derniers ;
Régional : Projet de stage de formation de 3
mois au Danemark, en Finlande, en Norvège et en
Suède, pour un groupe de f e m m e s du sud et du sud-
est de l'Asie.
(189) Les projets suivants ont également bénéfi-
cié d'une aide : Centre latino-américain de documen-
tation sur les activités de jeunesse, de L a Havane ;
Enquête (dont la France a pris l'initiative) sur l'ina-
daptation sociale des jeunes ; Etude des problèmes
de la jeunesse qui est en cours en Hongrie ; Institut
pour la jeunesse d'Asie de Manille (Philippines) ;
Stage d'études international d'étudiants sur l'ensei-
gnement supérieur en U R S S ; Stage d'études sur les
camps de travail organisé en Yougoslavie.
6. L E R O L E D U SPORT DANS L'EDUCATION
(190) Une Conférence internationale sur la con-
tribution du sport au perfectionnement professionnel
et au développement culturel , organisée par le gou-
vernement finlandais avec le concours de l'Unesco
s'est tenu du 10 au 16 août 1959.
pai(191) Les quatre principaux points de l'ordre du
jour étaient les suivants :
i. Sport et travail : étude de l'utilité du sport
pour l'adaptation sociale du travailleur, ainsi que
pour l'adaptation et la réadaptation professionnelles ;
prévention des accidents ;
ii. Sport et activités culturelles : étude de l'uti-
lité du sport pour l'éducation esthétique, plus parti-
culièrement pour l'enseignement des arts c o m m e la
musique et le théâtre ;
iii. Sport et compréhension internationale : re-
cherche, dans le domaine sportif, d'idées universel-
lement admises qui constituent un moyen d'union et
de compréhension mutuelle ;
iv. Sport et progrès scientifique et technique :
étude de l'évolution du sport dans le m o n d e , résul-
tant des progrès techniques, et études de la contri-
bution des sciences sociales et naturelles en cette
matière.
(192) La Conférence comptait 230 participants
venus de 36 pays( 37 ). Elle a été ouverte par le P r e -
mier Ministre finlandais, M . V . J . Sukselainen, en
présence du Président de la République finlandaise
et du Directeur général par intérim de l'Unesco,
M . René Maheu, qui a prononcé le discours inaugural.
(193) Les travaux et débats sur chacun des quatre
points indiqués plus haut ont été précédés par des
causeries de M . Herzog, Haut-Commissaire français
à la jeunesse et aux sports, de M . Kukushkin, chef
54
de la délégation de l'URSS à la Conférence et m e m b r e
de la Commission nationale soviétique pour l'Unesco,
de M . Jones, directeur de l'Institut de l'Unesco pour
la jeunesse et Secrétaire général du Conseil interna-
tional pour l'éducation physique et sportive, et du
professeur M u n r o w de l'Université de Birmingham.
(194) Les conclusions générales de la Conférence
ont été dégagées en séance plénière par le professeur
Duras, de l'Université de Melbourne, président du
Conseil international pour l'éducation physique et
sportive.
(195) En m ê m e temps que la Conférence, a eu
lieu une grande exposition de matériel de sport, de
documentation et d'oeuvres d'art relatives aux sports
présentée par pays, ainsi qu'un concours de films
techniques entre les pays participants.
G . PROJETS SPECIAUX D'ASSISTANCE
TECHNIQUE
1. FORMATION DES MAITRES EN THAÏLANDE
(196) Trois considérations fondamentales ont
guidé les promoteurs du projet Thaïlande-Une sc o
de formation des instituteurs ruraux ( T U R T E P ) . L a
première c'est que dans beaucoup de pays, un faible
pourcentage des enfants d'âge scolaire vont effecti-
vement à l'école, faute de crédits pour payer les
traitements des instituteurs, pour construire des
bâtiments scolaires, pour acheter des manuels,
etc. (ce pourcentage, parfois, ne dépasse pas 10 à
20 %) ; seul un développement économique considé-
rable de ces pays justifierait une augmentation d'im-
pôts permettant de financer la scolarisation. E n
second lieu, dans les m ê m e s pays, qui comptent
ensemble plus de la moitié de la population du globe,
il y a une profonde disparité entre ce qui s'enseigne
dans les écoles et ce qui s'apprend au foyer ou au
sein de la communauté. E n troisième lieu, dans
nombre de ces pays, les programmes scolaires et
les méthodes d'enseignement tiennent peu de compte
des possibilités des élèves, et des problèmes qui
se posent à la communauté ; les enfants apprennent
les mots par coeur, sans saisir le sens des leçons,
ni leur application à la vie.
(197) Les besoins sont donc triples. Il faut d'a-
bord élever par l'éducation le niveau de la produc-
tivité, afin de permettre aux populations de suppor-
ter des impôts plus élevés permettant de financer
la scolarisation ; en second lieu, il importe d'édu-
quer concurremment les parents et les enfants, afin
que les premiers soient à m ê m e d'apprécier l'ensei-
gnement donné à ces derniers, et de le renforcer
e u x - m ê m e s ; en troisième lieu, il faut modifier les
programmes et les méthodes d'enseignement, pour
adapter l'école aux conditions et aux besoins de la
vie dans la communauté. Si l'on traduit cela en
termes d'éducation, et surtout si l'on cherche à d é -
finir ce qu'il convient de faire pour préparer les
éducateurs à remplir leur mission, on peut dire
qu'il faut établir un p r o g r a m m e de formation

pédagogique ayant pour objet d'apprendre aux maîtres
les moyens d'adapter leur enseignement et de diriger
les activités des enfants en fonction de la vie et des
problèmes de la communauté, en m ê m e temps qu'on
leur inculquera les méthodes qui leur permettront
de jouer le rôle d'animateurs dans la communauté.
Ainsi l'école.travaillant en plein accord avec les
parents d'élèves et les adultes, deviendra un instru-
ment efficace de progrès communautaire.
(198) C'est ce p r o g r a m m e qui a inspiré les pro-
moteurs du projet ( T U R T E P ) lancé au mois de juillet
1956, en collaboration avec le gouvernement thaïlan-
dais. Il est appliqué à l'Ecole normale mixte d'Ubol ;
le n o m b r e d'inscriptions, qui était de 240 étudiants
au départ, est aujourd'hui de près de 800, dont la
moitié sont des jeunes f e m m e s ; la durée des études,
faisant suite aux études secondaires, est de deux ans.
L'Unesco appuie le projet en fournissant le concours
de trois experts internationaux, du matériel et un
certain nombre de bourses. L e projet est réalisé en
liaison étroite avec le Centre d'éducation de base
de l'Unesco pour la Thaïlande ( T U F E C ) , qui est voi-
sin et qui bénéficie, lui aussi, de l'assistance de
l'Unesco.
(199) La réputation du projet Thaïlande-Une se o
n'a pas été longue à s'étendre. L e gouvernement
thaïlandais a décidé d'élargir ce projet en y englo-
bant trois écoles normales de la région. L e gouver-
nement laotien a témoigné son intérêt pour l'expé-
rience en envoyant dès le début des étudiants à Ubol ;
ils étaient au nombre de 18 en 1958, dont 10 étudiants
et 8 instituteurs ; ils observent les travaux du centre
et y prennent part directement". S'il reste encore
beaucoup à faire, notamment pour améliorer les m é -
thodes d'enseignement dans les écoles des 21 villages
où les étudiants font leur stage pratique de trois mois,
beaucoup a été fait déjà pour améliorer les conditions
d'habitation et de vie dans les villages, les écoles et
leur voisinage. Et ces résultats acquis ont contribué
à donner une assise plus ferme à l'enseignement sco-
laire au sein de la communauté rurale.
(200) Les notes recueillies par un m e m b r e du
Secrétariat qui a visité le centre en février dernier
montrent bien à quel point les 21 villages et leurs
écoles se sont transformés après trois années de
travail sans relâche.
Les classes sont décorées de façon vivante avec
des échantillons du travail des élèves témoignant des
études qu'ils ont faites de leur milieu, tant dans le
jardin et le verger de l'école, qu'au cours des acti-
vités entreprises chez eux pour creuser des latrines
hygiéniques, relever les clôtures, tracer des voies,
faire du compost, soigner le potager et les arbres
fruitiers, élever des porcs et de la volaille, vacciner
* les enfants et les animaux, rédiger le journal du vil-
lage , réunir les gens du pays le soir pour une veillée
récréative, porter secours aux victimes d'accidents,
etc.
Les salles de classe sont équipées de toutes sortes
de façons ingénieuses pour donner vie aux matières
enseignées. On y trouve des marionnettes, un coin
pour la lecture, des projecteurs de cinéma parlant.
55
Education n . I
des graphiques sanitaires, des cartes météorolo-
giques et bien d'autres choses encore. Dehors, sur
le terrain de l'école, il y a des jardins spacieux avec
légumes et arbres fruitiers, des puits soigneuse-
ment entretenus pour l'arrosage des plantes, des pou-
laillers, des portiques pour enfants, une crèche, etc.
L e s communautés villageoises elles-mêmes se
transforment ; des routes ont été tracées, les habi-
tations s'améliorent. O n a construit des maisons
modèles qui montrent c o m m e n t réaliser une meil-
leure hygiène avec une cuisine propre, de l'eau
potable, des chambres pour les amis en visite, un
potager et un verger soignés, des fosses à compost,
un abri contre le soleil pour le bétail, etc.
(201) Si l'on compare ce tableau avec ce que l'on
sait des écoles et des communautés dans le reste de
la Thaïlande, et, il faut bien le dire, dans bien
d'autres pays de l'Asie, de l'Afrique et de l ' A m é -
rique du sud, on comprend tout ce qui peut être réa-
lisé en peu de temps par l'action combinée de l'école
et de la communauté, sous l'impulsion de maîtres
préparés à cette tâche par une judicieuse formation.
2. FORMATION DES MAITRES AU CAMBODGE
(202) L'Unesco apporte depuis 1954 son aide au
gouvernement cambodgien pour la formation d'insti-
tuteurs ruraux. Un centre de formation a été créé
dans le village de Tonle Bâti, à quelque 70 kilo-
mètres de P n o m - P e n h , et des fonctionnaires du M i -
nistère de l'éducation y ont suivi des stages. Le per-
sonnel international se composait au début d'un expert
en mattered'éducation de base, et d'un expert en
matière d'auxiliaires audio-visuels ; il a été renforcé
depuis par l'arrivée d'un expert en matière d'éduca-
tion rurale.
(203) U n homologue de l'expert, en matière
d'éducation de base, a été recruté sur place ; après
un stage pratique sur le terrain, il a reçu une bourse
de l'Unesco qui lui a permis de visiter des centres
d'éducation des adultes et d'éducation communautaire
dans d'autres pays. A son retour, il a été n o m m é
directeur du centre de formation. Tous les stagiaires
ont une expérience préalable de l'enseignement, et
le centre s'est donné pour tâche de compléter cette
expérience et de réorienter les méthodes, en four-
nissant aux stagiaires l'occasion d'étudier les pro-
blèmes que pose le développement des communautés
rurales et les moyens d'encourager les populations
rurales à coopérer avec divers services techniques
pour assurer ce développement, en particulier pour
organiser dans les villages des cours de vulgarisa-
tion. L e but visé était d'implanter dans chacune des
14 provinces du pays une équipe de 6 ou 7 éducateurs
rayonnant sur un groupe de communautés rurales. E n
m ê m e temps, l'expert en matière d'auxiliaires audio-
visuels, tout en montrant c o m m e n t fabriquer ces au-
xiliaires et les employer dans l'enseignement, orga-
nisait un service de production destiné à fournir du
matériel supplémentaire aux équipes itinérantes des
différentes provinces.
II. 1 Education

(204) A u cours de la mise en application du pro-
jet, le service des auxiliaires audio-visuels a été
transféré à P n o m - P e n h et rattaché au Ministère de
l'éducation. Il fournit désormais de matériel non
seulement les équipes itinérantes, mais encore les
différents ministères techniques intéressés par
l'oeuvre de vulgarisation dans les campagnes. P a -
rallèlement, les équipes d'éducateurs ruraux qui
travaillent dans les provinces sont mises en liaison
avec le ministère central du plan économique.
(205) Ainsi s'édifie peu à peu dans le pays, tout
un réseau d'éducation communautaire, grâce auquel
un personnel qualifié opérant sur place dans les vil-
lages vient appuyer et compléter l'activité des ser-
vices de vulgarisation des différents ministères,
tout en veillant à ce qu'il y ait coordination des
efforts dans J.e cadre d'une planification centrale
à l'échelon gouvernemental ; la conséquence logique
en est une intensification de l'action locale en faveur
du développement de la communauté. Ainsi le tra-
vail des éducateurs facilite et aide l'exécution du
p r o g r a m m e d'éducation rurale, qui agit d'un côté
sur les enfants, grâce aux écoles rurales et aux
instituteurs, et de l'autre agit sur les adultes grâce
aux activités extrascolaires de vulgarisation faisant
appel à leur participation active dans le p r o g r a m m e
de développement rural. O n a pris soin, en recru-
tant les stagiaires, de faire en sorte que des f e m m e s
reçoivent également une formation pour l'exécution
de ce p r o g r a m m e .

R E S U M E BUDGETAIRE

L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé :
(a) à faire des reports de 1959 à 1960, (b) à opérer, pour 1959, des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et (c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.

Révisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

S S
Direction
Direction (dépenses diverses) 5 000 9 743

Coopération avec les organisations internationales

Coopération avec les organisations internationales 135 000 135 433

Services d'information et de consultation en matière d'éducation

Action en faveur des centres nationaux d'information 2 000 2 028
P r o g r a m m e de participation - Création et développement de
"" centres de documentation pédagogique 10 000 7 261
Documentation, consultation et enquêtes 22 000 19 858
Diffusion d'informations techniques sur l'enseignement 36 650 31 969

Services spéciaux pour l'avancement de l'éducation

Instruments internationaux relatifs aux mesures
discriminatoires dans le domaine de l'enseignement 5 200 3 205
Services consultatifs à l'intention de l'Organisation des
Nations Unies et des Institutions spécialisées 6 000 5 114
Egalité d'accès à l'éducation 6 750 5 470
Education pour la compréhension et la coopération
internationales 5 750 4 134
Développement des recherches pédagogiques 167
Emploi des méthodes audio-visuelles à des fins éducatives
P r o g r a m m e de participation - Avancement de l'éducation 15 500 14 893

Education scolaire
Adaptation de l'enseignement aux besoins de l'individu et
de la société 15 800 15 709
Etude des besoins des pays arabes en matière d'éducation 10 000 6 670

56
 Education II. 1

PT ¿visions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Enseignement primaire pour tous

Etude de l'enseignement primaire obligatoire dans les
pays d'Asie 10 000 14 535
La formation des maîtres 1 000 1 382
Enseignement secondaire, professionnel et technique 4 700 2 329
Programme régional d'Afrique tropicale 24 400 20 399
Enseignement supérieur 8 500 5 972
Conférence internationale de l'instruction publique 19 500 19 493
Assistance en matière d'éducation aux réfugiés arabes
de Palestine 1 500 221
Programme de participation - Education scolaire 84 455 62 942
Collaboration avec le FISE en matière d'enseignement
Institut de langues étrangères de Corée 36 000 38 150

Education extrascolaire
Education de base
Documentation, études et activités expérimentales - 16
Textes de lecture pour nouveaux alphabètes 29 500 27 238
Centre d'éducation de base pour l'Amérique latine 51 615 58 248
Centre d'éducation de base pour les Etats arabes 172 162 170 611
Programme de participation - Education de base 51 012 56 041
Coopération avec l'Organisation des Nations Unies et les
autres Institutions spécialisées dans le domaine de
l'éducation de base 3 000 2 299
Centre national d'éducation de base de Corée 47 000 26 889

Education extrascolaire des jeunes et des adultes

Documentation et études
Conférence mondiale sur l'éducation des adultes 9 000 22 480
Aide aux entreprises d'éducation des adultes 13 300 4 048
Aide aux entreprises d'éducation des jeunes 20 500 10 588
Programme de participation - Education extrascolaire
des jeunes et des adultes 25 470 54 367
Sport et éducation

Dépenses de personnel 950 746 924 696

Services afférents aux documents et publications 164 258 166 649

Total 2 003 268 1 951 247

N O T E S

Document Unesco/ED/167, et CL/1369 du 2 juin. Chili, Chine, Colombie, Danemark, Equateur,

République fédérale d'Allemagne, Argentine,
Australie, Ceylan, Chine, Danemark, Etats-
Unis d'Amérique, Finlande, Iran, Israël, Italie,
République arabe unie. Suède et Uruguay.
CL/1358 du 7 avril.
49 Etats membres ¡République fédérale d'Alle-
magne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique,
Biélorussie (RSS de), Bolivie, Cambodge, Ceylan,
Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Finlande,
France, Ghana^ Grèce, Hongrie, Inde, Indoné-
sie, Israël, Japon, Jordanie, Libye, Luxem-
bourg, Malaisie (Fédération de), Maroc, Monaco,
Norvège, Panama, Paraguay, Philippines,
Pologne, République arabe unie (Egypte et Syrie),
République Dominicaine, Royaume-Uni, Soudan,
Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie,

57
II. 1 Education
Ukraine (RSS d 1 ). Union des républiques sovié-
tiques socialistes, Uruguay, Viêt-nam et
Yougoslavie.
4 m e m b r e s associés : Antilles (Fédération des),
Nigeria, Sierra Leone, Singapour.
5. République fédérale d'Allemagne, Autriche,
Belgique, Etats-Unis d'Amérique, France, H o n -
grie, Inde, Irlande, Italie, Liban, Paraguay,
Pays-Bas, République arabe unie, Royaume-Uni
et Uganda.
6. Rapport final : document U n e s c o / E D / 1 6 9
(5 septembre).
7. Jordanie, Liban, Libye, Maroc, République
arabe unie (Egypte, Syrie) et Soudan.
8. Cameroun sous tutelle britannique, Cameroun
sous tutelle française, Ruanda-Urundi, Somalie,
Tanganyika et Togo.
9. C L / 1 3 8 2 du 30 septembre.
10. Les précédents stages d'études avaient eu lieu
à Sèvres (1955), Gauting (1956), Meina (Italie)
(1957) et Fana (Norvège) (1958).
11. République fédérale d'Allemagne, Autriche,
Bulgarie, Danemark, Etats-Unis d'Amérique,
France, Hongrie, Italie, Luxembourg, Norvège,
P a y s - B a s , Pologne, Royaume-Uni, Suède,
Suisse, Tchécoslovaquie, Turquie et Union des
républiques soviétiques socialistes.
12. Afghanistan, République fédérale d'Allemagne,
Argentine, Autriche, Belgique, Birmanie, B o -
livie, Brésil, Canada, Ceylan, Chili, Cuba,
D a n e m a r k , Equateur, Espagne, Etats-Unis
d'Amérique, France, Grèce, Guatemala, H o n -
grie, Inde, Indonésie, Israël, Italie, Japon,
Liban, Luxembourg, M a r o c , Norvège, Pakis-
tan, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Répu-
blique arabe unie (Egypte), Royaume-Uni,
Territoire sous tutelle de Somalie (sous admi-
nistration italienne), Suède, Suisse, Thallande,
Turquie, Uruguay et Yougoslavie.
13. C L / 1 3 6 6 et document E D / 1 6 6 .
14. Argentine, Brésil, Cuba, Chili, Equateur et
Guatemala.
15. WS/069.101
16. Voir le rapport pour 1958, deuxième partie,
chapitre 1, par. (46) et (47).
17. Document U n e s c o / E D / 1 6 5 .
18. Etaient présents : M . Nieto Caballero (Colom-
bie), président ; M M . W . M . Dutton (Royaume-
Uni), Torsten Husén (Suède) et K . G . Saiyidain
(Inde), rapporteurs ; M M . Abgar Renault (Brésil),
Mikhail Melnikov (URSS), M . Harold Spears
(Etats-Unis d'Amérique), Louis François
(France) et Shigeo Masui (Japon).
19. Arabie Saoudite, Irak, Jordanie, Liban, Libye,
M a r o c , République arabe unie, Soudan et Tunisie.
Un Etat m e m b r e associé (Koweit) et le réseau
d'écoles U N R W A / U n e s c o pour les réfugiés
arabes de Palestine (voir par. 141) faisaient
également l'objet de l'enquête.
20. Afghanistan, Birmanie, Cambodge, Ceylan,
Corée, Inde, Indonésie, Iran, Laos, Fédération
de Malaisie, Népal, Pakistan, Philippines,
Thaïlande et Viêt-nam. Le questionnaire a éga-
lement été envoyé à la Chine et au Japon, qui
avaient manifesté le désir de contribuer à l'exé-
cution du projet ; il leur était aussi demandé de
fournir des renseignements sur leur propre ex-
périence en matière d'extension de l'enseigne-
ment primaire.
21. Afghanistan, Birmanie, Cambodge, Ceylan,
Chine, Hong-Kong, Inde, Indonésie, Iran, Japon,
Laos, Fédération de Malaisie, Pakistan, Phi-
lippines, Singapour, Thallande et Viêt-nam.
22. République fédérale d'Allemagne, Belgique,
Colombie, Etats-Unis d'Amérique, France,
Inde, Japon, République arabe unie, R o y a u m e -
Uni, Sénégal et U R S S .
23. Association internationale d'information sco-
laire, universitaire et professionnelle. Office
international de l'enseignement catholique,
Union catholique internationale de service so-
cial, Association internationale des universités,
Confédération internationale des syndicats libres.
Confédération internationale des syndicats chré-
tiens. Organisation internationale des employeurs.
Confédération mondiale des organisations de la
profession enseignante. Fédération internatio-
nale syndicale de l'enseignement, Fédération
syndicale mondiale. Union mondiale des ensei-
gnants catholiques et Union mondiale O R T .
24. Congo belge, Ethiopie, Libéria, Madagascar,
Nigeria, République de la Haute-Volta, Sierra
Leone et Territoire sous tutelle de Somalie.
25. Cdte d'Ivoire, Ghana, Sénégal et Soudan.
26. Argentine, Bolivie, Colombie, Chili, Equateur,
Guatemala, Haïti, Honduras, Mexique, Nicara-
gua, P a n a m a , Salvador et Venezuela.
27. L'Ecole et la communauté - 26 étudiants venus
des pays suivants : Argentine, Bolivie, C o l o m -
bie, Chili, Equateur, Guatemala, Haïti, Hondu-
ras, Mexique, Nicaragua, Paraguay, Pérou,
Salvador et Uruguay.
28. Arabie Saoudite, Irak, Jordanie, Liban, Libye,
République arabe unie (Egypte et Syrie), Soudan
et Y é m e n .
29. Arabie Saoudite, Irak, Liban, République arabe
unie (Egypte) et Soudan.
30. Arabie Saoudite, Irak, Jordanie, Liban, Libye,
République arabe unie (Syrie), Soudan et Y é m e n .
31. Arabie Saoudite, Jordanie, Liban, Libye, M a r o c ,
République arabe unie (Egypte et Syrie) et Soudan.
32. Jordanie, Liban, Libye, M a r o c , République
arabe unie (Egypte et Syrie) et Soudan.
33. Arabie Saoudite, Jordanie, Liban, Libye, R é -
publique arabe unie (Egypte et Syrie), Soudan,
Y é m e n et Réfugiés arabes de Palestine.
34. Canada, Etats-Unis d'Amérique, France, Indo-
nésie, Israël, Royaume-Uni et Sénégal ; Union
mondiale des f e m m e s rurales. Confédération
internationale des syndicats libres. Alliance
coopérative internationale, Confédération in-
ternationale des syndicats chrétiens, Fédéra-
tion internationale des associations pour l'édu-
cation des travailleurs, Assemblée mondiale

de la jeunesse. Fédération syndicale mondiale
et Alliance universelle des unions chrétiennes
féminines.
35. République fédérale d'Allemagne, Autriche,
Belgique, Etats-Unis d'Amérique, France,
Inde, Israël, Italie, Royaume-Uni, Suède,
Suisse et Yougoslavie.
36. République fédérale d'Allemagne, Australie,
Autriche, Belgique, Canada, Etats-Unis d ' A m é -
rique, France, Inde, Israël, Italie, Norvège,
Pays-Bas, Royaume-Uni et Suisse.
59
Education II. 1
37. République fédérale d'Allemagne, Australie,
Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada,
Chine, Congo Belge, Danemark, Etats-Unis
d'Amérique, Finlande, France, Iran, Islande,
Israël, Italie, Japon, Libéria, Luxembourg,
Mexique, Nigeria, Norvège, Pakistan, Pays-
Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-
Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Tunisie,
URSS, Uruguay et Yougoslavie.

C H A P I T R E 1A
PROJET MAJEUR RELATIF A L'EXTENSION
DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAffiE EN AMERIQUE LATINE
FORMATION DES MAITRES
INTRODUCTION
Résolution 1.71
(1) A sa n e u v i è m e session, la Conférence g é n é -
rale a autorisé le Directeur général à entreprendre
en 1957, avec la coopération des Etats m e m b r e s in-
téressés et de l'Organisation des Etats américains
( O E A ) , la réalisation en dix ans d'un projet m a j e u r
relatif à l'extension de l'enseignement primaire en
A m é r i q u e latine, et spécialement à la formation
des maîtres. E n 1959, l'exécution de ce projet en
était donc à sa troisième a n n é e .
(2) L e projet a pour objet essentiel d'encourager
et d'aider les Etats m e m b r e s de la région à réaliser,
dans un délai raisonnable, l'enseignement gratuit et
obligatoire au niveau du p r e m i e r degré.
(3) D a n s ce contexte, le C o m i t é consultatif inter-
gouvernemental créé pour assister le Directeur g é -
néral dans l'exécution du projet majeur a, lors de
sa deuxième session (de P a n a m a en 1958) r é s u m é
c o m m e suit les objectifs du projet majeur :
stimuler la planification systématique de l'ensei-
g n e m e n t dans les pays d ' A m é r i q u e latine ;
stimuler le développement de l'enseignement
primaire ;
stimuler la revision des plans et p r o g r a m m e s
d'études primaires ;
améliorer la formation des maîtres, assurer le
perfectionnement des maîtres e n exercice, contri-
buer à l'amélioration de la condition sociale et é c o -
n o m i q u e du personnel enseignant ; et
f o r m e r , pour chaque pays d ' A m é r i q u e latine, des
spécialistes qualifiés en matière d'éducation.
(4) L e s efforts que l'Unesco, opérant e n colla-
boration avec l'Organisation des Etats américains,
a déployés pour atteindre ces objectifs ont eu au
cours de l'année dernière des résultats tangibles.
L e projet a eu dans les pays d ' A m é r i q u e latine un
effet r e m a r q u a b l e ; dans la plupart, des plans g é -
néraux à long t e r m e ont été, o u vont être, établis
et/ou m i s en oeuvre par du personnel local spécia-
lement f o r m é en matière de planification de l'ensei-
g n e m e n t , de statistiques scolaires et de d o c u m e n -
tation, avec l'assistance technique de l'Unesco ;
dans presque tous, on relève une forte augmentation
du n o m b r e des élèves inscrits dans les écoles pri-
m a i r e s et les écoles n o r m a l e s , en m ê m e t e m p s
61
Enseignement primaire en A m é r i q u e latine II. 1 A
qu'une augmentation correspondante des crédits
inscrits aux budgets nationaux en faveur de l'ensei-
g n e m e n t primaire.
(5) L e projet m a j e u r a eu aussi une large r é -
percussion sur l'application dans cette région du
p r o g r a m m e d'assistance technique et du p r o g r a m m e
de participation de l'Unesco ; il en est résulté un
accroissement rapide du n o m b r e de projets dont la
réalisation est entreprise à la d e m a n d e d'Etats
m e m b r e s dans le domaine de l'enseignement pri-
m a i r e et les d o m a i n e s qjfcnnexes. L e s quatre écoles
normales associées déjà créées dans des pays
d ' A m é r i q u e latine, outre les deux Universités a s -
sociées et plusieurs cours de perfectionnement n a -
tionaux, sont autant d'exemples qui montrent la
portée et la nature des activités entreprises pour
améliorer la formation des maîtres et assurer
celle de spécialistes de l'enseignement dans les
pays de la région. L e projet a également éveillé
l'intérêt actif de certains Etats m e m b r e s n ' a p p a r -
tenant pas à la région, n o t a m m e n t de l'Espagne, de
la F r a n c e et de la Tchécoslovaquie, qui apportent
une contribution financière et technique à l'appli-
cation pratique du projet.
A. COMITE CONSULTATIF
INTERGOUVERNEMENTAL
(6) E n juin 1 9 5 9 , à sa 54e session, le Conseil
exécutif a désigné (54 E X / D é c i s i o n s , 4 . 3) les États
m e m b r e s appelés à faire partie du Comité consul-
tatif intergouvernemental pour la période biennale
1959-1960, se réglant en cela sur le principe de
rotation posé dans les statuts du C o m i t é . C e s Etats
m e m b r e s sont les suivants : Argentine, Bolivie,
Brésil, C o l o m b i e , Costa Rica, Equateur, Etats-
Unis d ' A m é r i q u e , Haïti, H o n d u r a s , M e x i q u e , P a -
raguay et P é r o u .
(7) L e G o u v e r n e m e n t mexicain a offert d'accueil-
lir le C o m i t é lors de sa troisième session, qui doit
avoir lieu en conséquence à M e x i c o dans la d e u -
x i è m e quinzaine de m a r s 1 9 6 0 .
II. 1A Enseignement primaire en Amérique latine
B. PLANIFICATION D E L ' E N S E I G N E M E N T
E T EXTENSION D E L ' E N S E I G N E M E N T
PRIMAIRE
1. PLANIFICATION D E L ' E N S E I G N E M E N T
(8) L a coordonnateur du projet m a j e u r et les
m e m b r e s du B u r e a u régional de L a H a v a n e , assis-
té d'un certain n o m b r e d'experts de l'Unesco e n m i s -
sion, ont étudié avec les autorités responsables de
l'éducation e n A m é r i q u e latine les possibilités de
développer les services nationaux de planification
de l'enseignement, en vue de faciliter la m i s e en
oeuvre du projet.
(9) Cinq p a y s (Argentine,Cuba, Equateur, P é r o u
et Venezuela) ont fait appel à l'assistance technique
de l'Unesco pour créer et pour développer leurs
services de planification de l'enseignement. U n e x -
pert envoyé au Venezuela - M . Emerson (Royaume-
Uni) - et un autre à Cuba M . Zamorano (Chili) -
aident déjà les ministères de l'éducation de ces pays
à développer leurs services de planification. Le re-
crutement d'experts pour l'Argentine et le Pérou
est en cours. Un expert régional en matière de
planification de l'enseignement, qui sera rattaché
au Bureau de La Havane, va être également désigné.
2. S T A G E INTERAMERICAIN D E F O R M A T I O N
RELATIF A LA PLANIFICATION D E
L ' E D U C A T I O N (Bogota)
(10) C o m m e suite au stage interaméricain
d'études sur la planification en matière d'éduca-
tion qui s'est tenu à Washington D . C . en 1958,
l'OEA, en collaboration avec le Gouvernement co-
lombien et l'Unesco a organisé un stage interamé-
ricain de formation relatif à la planification de l'édu-
cation qui a eu lieu à Bogota (Colombie) du 1er o c -
tobre au 21 n o v e m b r e 1959 ; 33 fonctionnaires, venus
de 19 p a y s , y ont assisté. C e stage avait p o u r objet
de f o r m e r du personnel e n vue de l'organisation ou
de l'amélioration des services nationaux de plani-
fication e n matière d'éducation. L ' O E A y a contri-
bué en accordant 21 bourses et e n fournissant 3 e x -
perts. L ' U n e s c o , de son côté, y a envoyé 4 experts;
un m e m b r e d u personnel du Siège qui a exercé les
fonctions de directeur adjoint du stage, 2 experts du
B u r e a u régional de L a H a v a n e , et 1 expert de l'as-
sistance technique, n o r m a l e m e n t en mission au V e -
nezuela ; l'Unesco a fourni en outre la d o c u m e n t a -
tion nécessaire à c e stage, a u sujet duquel u n
rapport sera distribué en 1 9 6 0 .
3. S T A G E D E F O R M A T I O N RELATIF
A U X STATISTIQUES D E
L ' E N S E I G N E M E N T (Madrid)
(11) Le stage de formation relatif aux statistiques
de l'enseignement, organisé conjointement par le
Gouvernement espagnol et l'Unesco, a été inauguré
62
à Madrid en octobre 1958 et s'est terminé en juin
1959. Le programme des cours portait sur les m a -
tières suivantes : mathématiques générales, d é m o -
graphie, statistiques scolaires, méthodes statis-
tiques, techniques d'échantillonnage et application
de la psychométrie à l'enseignement ; un colloque
sur la recherche a également eu lieu. Les bour-
siers qui ont participé au stage venaient des pays
suivants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, C o -
lombie, Costa Rica, Cuba, Equateur, Guatemala,
Haïti, Honduras, Nicaragua, Panama, Paraguay,
République Dominicaine et Uruguay. Un groupe de
stagiaires venus d'Espagne participaient également
au stage.
(12) Au terme du stage, les participants ont été
invités à visiter à Paris le Siège de l'Unesco, où
un programme spécial d'une semaine les attendait.
Ce programme comprenait des conférences sur la
planification de l'enseignement et les statistiques
scolaires, ainsi que des informations sur les acti-
vités de l'Unesco dans ces domaines. La C o m m i s -
sion nationale française avait de son côté préparé
un programme pour les stagiaires, pendant leur
séjour à Paris; ce programme comprenait des dis-
cussions en groupes et des visites à des établisse-
ments pédagogiques.
4. E T U D E RELATIVE A U X P R O B L E M E S
D E L ' E N S E I G N E M E N T PRIMAIRE
(13) L e s experts de l'Unesco en mission au N i -
caragua ont collaboré avec les autorités locales
de l'enseignement à de larges enquêtes portant sur
les conditions de l'enseignement primaire dans les
départements d e C a r a z o , Chinandega, M a s a y a ,
M a d r i d , N u e v a Segovia, L e o n et Chontales.
(14) A la d e m a n d e du G o u v e r n e u r du D é p a r t e -
m e n t de Norte de Santander (Colombie), les experts
de l'Unesco en mission à l'Ecole n o r m a l e associée
de P a m p l o n a ont collaboré avec les autorités lo-
cales à la préparation d'une enquête sur la situa-
tion de l'enseignement, à tous les degrés, d a n s ce
département.
(15) D e s études sur certains p r o b l è m e s d ' é d u c a -
tion qui se posent en A m é r i q u e latine, et une étude
de milieu sur les besoins e n matière d'éducation
sont actuellement m e n é e s e n liaison avec la f o r m a -
tion données a u x étudiants dans les Universités a s -
sociées de S a o Paulo et de Santiago du Chili.
(16) Trois experts : l'un en matière d'unifica-
tion des p r o g r a m m e s , M . Anzola G o m e z (Colombie) ;
l'autre en matière d'administration scolaire, M . Sa-
lazar (Chili) et le troisième en matière d'inspection
des écoles, M . Alcaine Lianes (Cuba) ont coopéré
à la réalisation du projet relatif à la coordination
des activités éducatives en Amérique centrale et
au P a n a m a , ainsi qu'à l'organisation de stages
d'études et de cours de brève durée sur les pro-
blèmes d'éducation de cette région.

5. ASSISTANCE T E C H N I Q U E P O U R
L'EXTENSION D E L ' E N S E I G N E M E N T
DU PREMIER D E G R E
(17) L'Unesco a mis des experts à la disposition
des pays suivants :
Brésil : un expert en sociologie, M . Hutchinson
(Royaume-Uni) ; un conseiller en matière d'éduca-
tion, M m e Brûlé (France) et un expert en matière
d'éducation communautaire, M . Kimball (Etats-Unis
d'Amérique).
Colombie : Deux experts, l'un en matière de sta-
tistiques scolaires, M . Ferrer (Espagne) - qui a
évalué les services d'émissions éducatives - , l'autre
en matière d'enseignement primaire et d'administra-
tion et inspection scolaires, M.Albarracin (Chili).
Equateur : Deux experts, l'un en matière d'édu-
cation rurale, M . Martinez Muñoz (Mexique), l'autre
en matière d'inspection de l'enseignement primaire,
M . Velasco Zapiain (Mexique).
Honduras : Un expert en matière d'enseignement
primaire, M . Navea (Chili).
Nicaragua : Deux experts, l'un en matière d'ad-
ministration scolaire, M . Utreras Gomez (Equateur),
l'autre en matière d'éducation de base, M . Minano
Garcia (Pérou).
Panama : Un expert en matière d'évaluation de
l'enseignement primaire et secondaire, M . Aquino
(Porto-Rico/Etats-Unis d'Amérique).
Paraguay : Deux experts, l'un en matière d'ad-
ministration scolaire, M . Uzcategui (Equateur),
l'autre en matière d'éducation de base, M . Gordillo
(Guatemala).
6. ASSISTANCE T E C H N I Q U E P O U R
LES SERVICES STATISTIQUES
DE L'ENSEIGNEMENT
(18) Le spécialiste en matière de statistiques de
l'enseignement qui est attaché au Bureau de La H a -
vane s'est rendu en Bolivie, au Venezuela et dans
la République Dominicaine au cours des mois de mai
et de juin pour apporter ses conseils techniques aux
services statistiques de ces trois pays. Dans le se-
cond semestre de l'année, il a participé au stage
d'études sur la planification de l'enseignement qui
a eu lieu à Bogota, s'est rendu au Pérou, a assisté
au stage d'études sur l'évaluation et l'utilisation des
résultats des recensements de population, qui a eu
lieu à Santiago, et a collaboré avec les autorités ar-
gentines à la mise au point des programmes de sta-
tistiques scolaires.
C. F O R M A T I O N D E S INSTITUTEURS
PRIMAIRES
1. E C O L E S N O R M A L E S ASSOCIEES
(19) Les écoles normales associées ci-après ont
continué à former des instituteurs primaires avec le
63
Enseignement primaire en Amérique latine II. 1A
concours d'experts : celle de Pamplona (Colombie),
avec le concours de M M . Campos (Salvador) et
Lema (Bolivie) ; celle de San Pablo del Lago
(Equateur) avec le concours de M . Juez Vicente
(Espagne) ; celle de Tegucigalpa (Honduras) ; celle
de Jinotepe/San Marcos (Nicaragua) avec le con-
cours de M . Chavez (Equateur). Une école primaire
d'application a été annexée à l'Ecole normale as-
sociée de Pamplona, pour permettre aux élèves-
maftres d'y faire des stages pratiques et aux
instituteurs primaires en exercice d'y faire pério-
diquement des stages de perfectionnement. En
Colombie et au Nicaragua, des cours de perfection-
nement intensifs, de courte durée, ont été organisés
dans les écoles normales associées pour améliorer
la préparation pédagogique des instituteurs en exer-
cice. Les experts de l'Unesco ont participé active-
ment à ces cours. Un expert itinérant, M . Hernando
Ruiz (Mexique) a aidé les écoles normales asso-
ciées de Pamplona et de San Pablo del Lago à ré-
soudre les problèmes concernant les méthodes, la
formation pratique et les divers exercices d'appli-
cation. Un cours expérimental d'une année pour le
perfectionnement des instituteurs primaires en exer-
cice de la région de San Pablo del Lago a été orga-
nisé dans le cadre des activités des écoles normales
associées ; il s'est ouvert en octobre. Un expert en
matière d'architecture scolaire, M . Costabal (Chili)
a coopéré avec les autorités de l'enseignement du
Honduras à l'établissement de plans pour la cons-
truction d'un nouveau bâtiment destiné à l'Ecole
normale associée d' El Carrizal.
(20) Les Etats m e m b r e s d'Amérique latine
autres que les quatre cités au paragraphe (19) ont
été invités à faire savoir s'ils seraient disposés à
créer une nouvelle école normale associée pour
augmenter le nombre de ces centres-pilotes de for-
mation pédagogique en Amérique latine. Six pays
ont répondu par l'affirmative : le Guatemala, Haïti,
le Paraguay, le Pérou, la République Dominicaine
et l'Uruguay. Sur la base des critères formulés
par le Comité consultatif intergouvernemental et
approuvés par le Conseil exécutif, c'est à Marfranc
(Haiti) qu'il a été décidé de créer une nouvelle école
normale associée.
(21) U n questionnaire, établi de concert avec
le Bureau de La Havane, a été envoyé aux experts
exerçant leurs fonctions dans les écoles normales
associées, en vue de recenser les conditions et
besoins actuels, et de rassembler les données qui
serviront de base pour orienter l'activité des écoles
normales et en évaluer les résultats dans l'avenir.
L a mise en tableau des réponses à ce questionnaire
est en cours.
2. ASSISTANCE T E C H N I Q U E : F O R M A T I O N
DES MAITRES D E L ' E N S E I G N E M E N T
PRIMAIRE
(22) L'Unesco a aidé les pays d'Amérique la-
tine à développer la formation des instituteurs
II. 1A Enseignement primaire en Amérique latine
primaires, en mettant des experts à leur disposition
dans les conditions ci-dessous :
Bolivie : deux experts en matière d'éducation ru-
rale (l'un pour le centre de Pillapi : M . Paniagua
Daniels (Pérou), l'autre pour le centre de Santa
Cruz, M . Nieto Ramirez (Mexique)) ; un expert en
matière d'enseignement de la lecture et de l'écri-
ture, M . Alvarez Andia (Pérou), et un autre en m a -
tière de manuels et de textes de lecture, M . Plana
Sala (Espagne).
Colombie : Un expert en matière de formation
des maîtres, M . Garcia Hoz (Espagne) a terminé sa
mission, après avoir formulé des recommandations
touchant la réorganisation des instituts pédagogiques
de Tunja et de Bogota.
Equateur : Un expert en matière de formation des
maîtres, M . Mallart (Espagne) a terminé sa mission.
Haïti : Deux experts en matière d'éducation ru-
rale ont poursuivi leur mission : l'un pour la for-
mation des maîtres, M . Bretones (France), l'autre
pour la préparation de textes de lecture, M . Vaast
(France).
Honduras : Un expert en matière de formation des
maîtres de l'enseignement rural, M . Gotor (Espagne)
a coopéré à la réforme générale de l'enseignement,
y compris l'enseignement normal (premier degré).
Nicaragua : Un expert en matière de formation des
maîtres, M . Covarrubias (Chili) a continué de coopé-
rer au développement des institutions pédagogiques ;
il a notamment exercé son activité dans les écoles
normales associées.
D. F O R M A T I O N DES SPECIALISTES
DE L'ENSEIGNEMENT
1. UNIVERSITES ASSOCIEES
(23) La seconde série de cours de neuf mois pour
la formation des spécialistes de l'enseignement en
Amérique latine a eu lieu aux universités associées
de Sao Paulo (Brésil) et de Santiago (Chili). Quatre
experts de l'Unesco y ont professé : deux ont parti-
cipé au cours de Sao Paulo, M . Robinson (Etats-Unis
d'Amérique) pour l'administration et l'inspection sco-
laire, et Mlle Elkins (Etats-Unis d'Amérique) pour
les programmes, le développement de l'enfant et les
fondements de la pédagogie ; deux ont participé au
cours de Santiago, M . Spencer (Etats-Unis d ' A m é -
rique) pour l'administration et l'organisation sco-
laires, et M.Gooden (Etats-Unis d'Amérique) pour
l'orientation scolaire et professionnelle . Un pro-
fesseur envoyé au titre de la loi Fulbright a égale-
ment coopéré à ce dernier cours. M . Joel Martins
(Brésil), coordonnateur du cours de Sao Paulo, qui
a donné sa démission en août, a été remplacé par
M . Heladio Anthunha (Brésil). Le coordonnateur du
cours de Santiago est Mlle I. Salas (Chili).
I (24) Onze bourses Brésil-Unesco ont été attri-
buées à des éducateurs pour leur permettre de
¡suivre ces cours. Leurs bénéficiaires venaient des
'pays suivants : Argentine, Bolivie, Colombie, Equateur
64
(2 bourses). Panama, Paraguay (2), Pérou,Uruguay
et Venezuela. Vingt éducateurs brésiliens ont éga-
lement assisté au cours de San Pablo grâce à des
bourses accordées par leur gouvernement.
(25) Vingt bourses Chili-Unesco ont été attri-
buées dans les m ê m e s conditions à des éducateurs
venant des pays suivants : Argentine (2 bourses),
Bolivie, Brésil, Colombie, Costa Rica, Cuba (2),
Equateur, Guatemala, Haïti, Mexique, P a n a m a (2),
Paraguay (2), Pérou, Salvador (2) et Venezuela.
Dix éducateurs chiliens ont également assisté au
cours de Santiago grâce à des bourses accordées
par leur gouvernement.
(26) L'Unesco a alloué des crédits pour lafour-
niture de livres, de matériel et de m o y e n s de re-
cherche destinés aux cours des deux universités
associées.
2. STAGES D'ETUDES A L'INTENTION
DES INSPECTEURS DE L'ENSEIGNEMENT
(27) L e Ministère de l'instruction publique du
Mexique et l'Unesco ont organisé conjointement
deux stages d'études et de perfectionnement pour
les inspecteurs des écoles primaires et des écoles
normales. Le premier a eu lieu à Mexico en juil-
let et août, avec la participation de M . Robert
Dottrens (Suisse), consultant de l'Unesco. Le se-
cond s'est tenu en novembre et décembre, égale-
ment à Mexico, avec la participation d'un fonction-
naire du Bureau de L a Havane et de M . Hernandez
Ruiz (Mexique), expert itinérant.
(28) U n stage d'études à l'intention des inspec-
teurs de l'enseignement, organisé par le Ministère
de l'éducation du Venezuela, a eu lieu à Caracas du
1er août au 30 septembre. M M . Dottrens et H e r -
nandez Ruiz y ont participé.
(29) A l'Ecole normale associée de Pamplona
(Colombie), a pris fin le premier cours de deux
années pour la formation d'inspecteurs. Vingt-trois
ressortissants colombiens ont obtenu leur diplome
d'inspecteur.
3. ASSISTANCE T E C H N I Q U E :
F O R M A T I O N D E S SPECIALISTES
DE L'ENSEIGNEMENT
(30) L'assistance fournie en ce domaine a eu les
formes suivantes :
Colombie : Un deuxième cours de dix mois pour
la formation d'inspecteurs a eu lieu à Bogota avec
la coopération d'un expert, M . Albarracin (Chili).
Costa Rica : Un stage de perfectionnement por-
tant sur les questions d'administration a été orga-
nisé par le Ministère de l'éducation de Costa Rica,
avec la collaboration de deux experts de l'Unesco -
- M . Salazar (Chili) et M . Alcaine (Cuba) - , à l'in-
tention des inspecteurs de l'enseignement primaire.
Il s'est tenu à San José en janvier.
Guatemala : Un cours de perfectionnement à

l'intention des maîtres, des directeurs et des ins-
pecteurs de l'enseignement a eu lieu à Guatemala,
du mois d'avril au mois de septembre, avec la par-
ticipation d'experts de l'Unesco.
Programme régional : L'Unesco a continué de
fournir son aide à l'Institut du cinéma éducatif
d'Amérique latine, situé à Mexico.
4. F O R M A T I O N DES P R O F E S S E U R S
D'ECOLE NORMALE : CENTRE
INTERAMERICÀIN D ' E D U C A T I O N
R U R A L E (IAREC) D E RUBIO
(VENEZUELA)
(31) L'Unesco a continué de coopérer avec l ' O E A
et le Gouvernement vénézuélien pour assurer le
fonctionnement de l ' I A R E C . d e Rubio. Deux experts,
Mlle Vieira (Argentine), pour la formation des pro-
fesseurs et M . Sariola (Finlande), pour l'enseigne-
ment de la sociologie et des fondements de la péda-
gogie ont été maintenus en fonctions auprès du
Centre. E n outre, quinze bourses de neuf mois ont
été allouées par l'Unesco à des éducateurs pour leur
permettre de suivre les cours du Centre ; ces édu-
cateurs sont venus des pays ci-après où fonctionnent
déjà des écoles normales associées : Colombie
(4 bourses), Equateur (4), Honduras (3) et Nicaragua
(4). L ' O E A a accordé 15 bourses pour ce cours et a
fourni le plus grande partie du personnel du Centre.
L'Unesco a aussi alloué des crédits pour la fourni-
ture de livres, de matériel et de m o y e n s de recherche.
(32) L e stage interaméricain d'études sur la pla-
nification en matière d'éducation qui s'est tenu en
juin 1958, à Washington, D . C . , sous les auspices
de l'Unesco et de l ' O E A , a r e c o m m a n d é l'organisa-
tion d'une conférence interaméricaine sur l'éduca-
tion et le développement économique et social, qui
serait précédée d'une série d'études scientifiques
sur les relations existant entre ces aspects des
besoins en matière sociale de la région. A la suite
de cette recommandation, la possibilité d'organiser
ladite conférence a été examinée au cours de l'année.
Avec la coopération du Centre latino-américain de
recherches en sciences sociales et du Centre bré-
silien pour les recherches pédagogiques, une réunion
a eu lieu à Rio de Janeiro en octobre 1959, avec la
participation de représentants de l'Unesco, de la
C E A L , de la F A O , de l'OMS, de l'OIT, de l'OEA,
de fondations privées, ainsi que d'hommes de science
et d'éducateurs d'Amérique latine. Le rapport final
de cette réunion, qui comprend des suggestions pour
la préparation et l'organisation de la conférence en-
visagée, a été examiné à une réunion inter-secréta-
riats convoquée par l'Unesco à son Siège, qui a eu
lieu le 11 décembre avec la participation de repré-
sentants de la C E A L , de la F A O , de l'OMS et de
l'OIT. Le Directeur général de l'Unesco étudie la
possibilité d'inscrire des crédits dans le Projet de
programme et de budget pour 1961-1962, en vue de
l'organisation de cette conférence ; elle se tiendrait
au cours de la période biennale 1961-1962 et traiterait
65
Enseignement primaire en Amérique latine II. 1A
de problèmes dépassant le cadre de l'enseignement
primaire.
E. P R O G R A M M E DE BOURSES
1. FORMATION A L'ETRANGER
(33) E n 1959, 73 éducateurs originaires de 19
pays ont bénéficié de bourses qui leur ont permis
d'étudier les matières ci-après dans diverses
' institutions :
P r o g r a m m e s d'études et exercice de l'enseigne-
ment ; formation des maîtres ; administration et
inspection scolaires et orientation professionnelle :
aux universités associées de Santiago du Chili et de
Sao Paulo (Brésil) ;
Administration et inspection scolaires ; pro-
g r a m m e s d'études et exercice de l'enseignement;
sociologie rurale et éducation communautaire ; en-
seignement agricole et économie domestique : au
Centre interaméricain d'éducation rurale de Rubio
(Venezuela) ;
Organisation, administration, p r o g r a m m e s et
types des écoles à maître unique : au Centre de d o -
cumentation de l'enseignement primaire et d'orien-
tation scolaire de Madrid (Espagne) ;
• Organisation scolaire ; philosophie pédagogique ;
sociologie pédagogique ; politique de l'enseignement ;
exercice de l'enseignement, et éducation comparée :
à l'Université de Buenos Aires (Argentine) ;
Fondements de la pédagogie ; éducation c o m p a -
rée ; psychologie de l'enfant et psychologie expé-
rimentale : à l'Université de Genève (Suisse) ;
Sociologie pédagogique et éducation comparée :
aux Universités d'Oxford et de Londres ( R o y a u m e -
Uni) ;
Psycho-pédagogie : à l'Université de Paris
(France) ;
Education et exercice de l'enseignement : à
l'Université libre de Bruxelles (Belgique) ;
Inspection scolaire : à l'Ecole normale supé-
rieure de Saint-Cloud (France) ;
Enseignement des sciences biologiques : à l'Uni-
versité de Porto-Rico ;
Psychologie appliquée : à l'Université de Madrid
(Espagne).
(34) C e p r o g r a m m e a été financé en partie par
l'Unesco et en partie par certains Etats m e m b r e s
en coopération avec l'Unesco. E n 1958 et en 1959,
outre les 90 bourses financées par l'Unesco, il a
été possible de créer 129 bourses grâce à l'aide
financière des Gouvernements argentin, brésilien,
chilien, espagnol, français et tchécoslovaque, ainsi
que de l'Oficina de Educación Iberoamericana (OEI).
E n plus d'une contribution versée par eux en espèces
d'environ 130.000 dollars, pour allocations diverses,
frais de transport, etc., ces Etats m e m b r e s ont
pris à leur charge l'organisation de cours spéciaux
sur les statistiques scolaires, l'inspection de l'en-
seignement, la documentation pédagogique, les
problèmes relatifs à l'organisation des écoles à
II. 1 A Enseignement primaire en Amérique latine
maître unique, etc. ; ils ont également assuré la ré-
munération des professeurs chargés des cours en
question. Indépendamment de cet effort, des Etats
m e m b r e s de l'Unesco ont organisé des cours de for-
i mation, sur la base de p r o g r a m m e s bilatéraux con-
Vcernant la formation des instituteurs primaires en
(Amérique latine.
(35) A la fin de 1959, les 205 éducateurs qui ont
bénéficié de bourses de l'Unèsco en 1958 et en 1959
étaient presque tous rentrés chez eux. Les bourses
accordées jusqu'ici au titre du projet majeur sont
les suivantes : (a) 6 bourses Argentine-Unesco à des
éducateurs latino-américains en vue d'études d'ordre
pédagogique ; (b) 10 bourses Brésil-Unesco pour la
formation de spécialistes de l'enseignement, à rai-
son de dix m o i s chaque année ; (c) 20 bourses Chili-
Unesco pour la formation de spécialistes de l'enseï-
¿5emenf¡"~aT"fíarís"5n'c(e âïx m o i s chaque année*'; %S)T.T"
'bourses Espagne-Unesco pour un cours de neuf mois
sur les statistiques scolaires, à Madrid (dix autres
bourses vont être accordées pour un cours de brève
durée sur l'enseignement dans les classes à maître
unique, qui aura lieu l'année prochaine) ; (e) 20
bourses France-Unesco pour un cours de perfec-
tionnement destiné aux inspecteurs scolaires en
exercice, avec visites aux P a y s - B a s et en Tchécos-
lovaquie ; (f ) 15 bourses O E A - U n e s c o p o u r des études
au Centre de Rubio (IAREC) à raison de dix m o i s
chaque année, enplus de 50 bourses attribuées direc-
tement par l ' O E A et de 10 accordées par le gouverne-
ment vénézuélien; (g) 21 bourses O E A accordées à
titre de contribution au stage d'études interaméricain
de formation relatif à la planification de l'éducation,
qui a eu lieu à Bogota en octobre-novembre 1959 avec
la coopération de l'Unesco et du Gouvernement colom-
bien; (h) 7 bourses OEI-Unescopour un cours de brève
durée sur les centres de documentation pédagogique,
qui a eu lieu à Madrid, avec visites en Italie, en Suisse
et en France ; (i) 12 bourses Unesco, d'une durée de dix
mois chacune, pour des études pédagogiques supé-
rieures dans différents pays.
(36) L e Secrétariat a envoyé un questionnaire aux
gouvernements, en vue de déterminer les besoins en
personnel spécialisé dans les différents domaines de
l'enseignement visés par le projet majeur. Quinze
pays y ont répondu. Le Secrétariat s'est vivement in-
téressé aux mesures prises par certains gouverne-
ments pour s'assurer le concours effectif des bénéfi-
ciaires des bourses ci-dessus, aux fins d'exécution
du projet majeur. Une campagne a été spécialement
entreprise pour encourager de telles initiatives.
F. MESURES D'ORDRE GENERAL
1. COMITES NATIONAUX
(37) C o m m e suite à la recommandation formulée
par le Comité consultatif intergouvernemental lors
de sa 2e session de 1958 (Panama), des comités na-
tionaux ont été créés en Argentine, au Chili, en Co-
lombie, aux Etats-Unis d'Amérique, au Guatemala,
66
au Honduras, au Nicaragua, au Panama et dans la
République Dominicaine pour aider et stimuler l'ap-
plication pratique des programmes d'extension et
de réforme de l'enseignement primaire en A m é -
rique latine et participer à la réalisation du projet
majeur. L'Unèsco, de son côté, encourage les pays
d'Amérique latine à faire appel à la collaboration
des institutions d'enseignement privé pour la mise
en oeuvre du projet majeur.
2. INFORMATION D U PUBLIC
(38) Des nouvelles et des articles de fond ont
été remis à la presse quotidienne et aux revues
pédagogiques, des pays d'Amérique latine en p a r -
ticulier, et ont paru dans les périodiques d'infor-
mation de l'Organisation. Beaucoup de ces articles
sont dus à d'eminent s éducateurs de la région. D e s
enregistrements de causeries et d'interviews ont
été distribués aux services de radiodiffusion latino-
américains. U n e brochure de vulgarisation consa-
crée à l'enseignement primaire en Amérique latine,
et une affiche du peintre mexicain Rufino T a m a y o ,
ont de m ê m e été distribuées. Une brochure destinée
à être largement diffusée dans les milieux influents
d'Amérique latine est en préparation ; elle sera p u -
bliée au début de 1960. Deux films fixes sont en
préparation.
(39) Les deux premiers numéros du Bulletin
trimestriel sur le projet majeur, publié par les
soins du Bureau de L a Havane, ont été distribués
aux Commissions nationales pour l'Unèsco, aux ex-
perts de l'Unèsco, aux ministères de l'éducation,
aux écoles normales, aux institutions associées et
à d'autres organisations, ainsi qu'aux éducateurs
de la région. D'éminents éducateurs d'Amérique
latine et d'autres régions y ont fait paraître des
articles.
(40) L'ouvrage sur la situation de l'enseigne-
ment en Amérique latine, consacré à l'analyse des
problèmes d'éducation qui se posent dans la région
et plus particulièrement de ceux qui ont trait à l'en-
seignement primaire, a été publié. L e s manuscrits
de deux autres ouvrages, l'un préparé par le pro-
fesseur Havighurst, de l'Université de Chicago, et
portant sur l'éducation et la société en Amérique,
l'autre, préparé par le professeur Lar royo de l'Uni-
versité de Mexico avec la collaboration d'éduca-
teurs latino-américains et européens, et portant
sur les principes de l'éducation, sont en cours de
mise au point et seront prêts à être publiés dans
le premier semestre de 1960.
(41) Le rapport final du stage interaméricain
d'études sur le perfectionnement des maîtres en
exercice (Montevideo, octobre 1958) a été publié
et diffusé en avril. 11 a été envoyé aux établisse-
ments pédagogiques et aux Commissions nationales
d'Amérique latine, aux experts de l'Unèsco e n m i s -
sion dans la région, aux pays dans lesquels un pro-
g r a m m e spécial de formation des maîtres en exer-
cice est en cours, et aux missions de l'Unèsco dans
 Enseignement primaire en Amérique latine II. 1A

des régions autres que l'Amérique latine (cf. R a p -
port sur l'année 1958, II.6A/17).
(42) Le rapport final de la réunion préparatoire
de la conférence interaméricaine sur l'éducation et
le développement économique et social, qui s'est
tenue en octobre dernier à Rio de Janeiro, a été re-
produit par le Bureau de L a Havane en vue d'une dif-
fusion limitée.
(43) Trois monographies portant sur les écoles
à maître unique, l'inspection scolaire et l'organi-
sation du1 travail en classe, actuellement en cours
d'élaboration au Bureau de La Havane, seront pu-
bliées au début de 1960.
3. E T U D E S D U MILIEU
(44) M . Pearse (Royaume-Uni) a terminé les
études de ce genre entreprises par lui dans certaines
localités situées au voisinage du Centre interaméri-
cain d'éducation rurale de Rubio (Venezuela) et de
l'Ecole normale associée de Pamplona (Colombie).
Des études du milieu sont effectuées actuellement
dans la région de San Pablo del Lago (Equateur). On
procède à l'analyse des résultats de ces études, en
vue d'en publier éventuellement un exposé succinct.
On élabore également un manuel pour l'étude du mi-
lieu, .dont la publication est l'un des principaux ob-
jectif de ce projet.
4. CONSULTATIONS A V E C
DES E T A T S M E M B R E S
(45) Les membres du Bureau de La Havane char-
gés de mettre en oeuvre le projet majeur ont fait de
nombreux voyages dans la région en vue de conférer
avec les gouvernements et les autorités, d'organiser
des stages d'études et des cours de brève durée,
d'orienter et d'inspecter les établissements asso-
ciés et les activités d'assistance technique relatives
au projet majeur et, d'une manière générale, de
coopérer aux initiatives nationales répondant aux
fins de ce projet. :.

RESUME BUDGETAIRE

.L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 à 1960, b) à opérer, pour 1959, des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ô m e ouverture de crédit.

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Comité consultatif intergouvernemental

Extension de l'enseignement primaire - 4 676
Formation des instituteurs primaires 117 600 71 305
Formation de spécialistes de l'enseignement 65 550 60 139
Formation de professeurs d'école normale 31 000 32 522
P r o g r a m m e de bourses 93 500 113 298
Activités du domaine de l'information 8 000 2 611
Bibliothèques scolaires modèles 3 000 -
Mesures d'ordre général - Extension de l'enseignement
primaire en Amérique latine 17 000 28 387
Dépenses de personnel 42 983 40 807
Services afférents aux documents et publications 14 043 2 492

Total 392 676 356 237

67

CHAPITRE 2
SCIENCES EXACTES ET NATURELLES
INTRODUCTION
(1) L e progrès des sciences exerçant une in-
fluence croissante sur la vie quotidienne de tous les
êtres h u m a i n s , le D é p a r t e m e n t des sciences exactes
et naturelles cherche, dans le cadre de son p r o -
g r a m m e p e r m a n e n t , à concentrer davantage ses ef-
forts sur le développement général de la coopération
scientifique internationale.
(2) C'est ainsi que la collaboration traditionnel-
lement établie p a r l'Unescoavec les organisations
scientifiques non gouvernementales s'est encore
resserrée ; des relations plus étroites et plus régu-
lières sont n o t a m m e n t entretenues avec le Conseil
international des Unions scientifiques ( I C S U ) , grâce
à la création d ' u n comité spécial de coordination qui
se réunit chaque fois que cela paraît nécessaire . U n e
nouvelle enquête qui a trait au développement des
recherches interdisciplinaires sur le cerveau a été
organisée en liaison avec le Conseil des organisa-
tions internationales des sciences médicales ( C I O M S ) .
U n e subvention a été accordée, c o m m e de c o u t u m e ,
à l'Union des associations techniques internationales
(UATI) pour l'aider à poursuivre ses activités.
L ' U n e s c o a continué à apporter son concours à la
Fédération des services astronomiques et g é o p h y -
siques ( F A G S ) dans le cadre des recherches inter-
nationales p e r m a n e n t e s entreprises à la suite de
l'Année géophysique. L a coopération de l'Organisa-
tion avec l'Union internationale pour la conservation
de la nature et de ses ressources (IUCN) s'est m a -
nifestée surtout lors de la célébration du centenaire
de D a r w i n , et à propos de la création d'une Station
biologique internationale aux fies Galapagos.
(3) L'intérêt croissant que suscitent les recherches
sur l'espace extra-terrestre a incité l'Unesco à res-
serrer les liens qui l'unissent à la Fédération a s -
tronautique internationale (IAF), ainsi q u ' à donner
son appui à l'ensemble des activités du C o m i t é s p é -
cial de l'ICSU pour les recherches spatiales
( C O S P A R ) , qui fonctionne d é s o r m a i s sur une base
p e r m a n e n t e . Enfin, la Fédération internationale des
sociétés pour le traitement de l'information (IFIPS)
a été créée à la suite de la conférence mondiale te-
nue sur la question à la M a i s o n de l'Unesco, en juin
dernier.
(4) E n ce qui concerne la coopération avec l ' O r -
ganisation des Nations Unies et les Institutions
69
Sciences exactes et naturelles II. 2
spécialisées, l'Unesco, de concert avec l'Agence
internationale de l'énergie atomique ( A I E A ) , a a p -
porté son plein concours au Consultant spécial c h a r -
gé par le Secrétaire général de l ' O N U de préparer
l'étude sur les tendances principales de la recherche
dans le d o m a i n e des sciences exactes et naturelles
et sur l'application à des fins pacifiques de ces c o n -
naissances scientifiques (conformément à une r é s o -
lution adoptée p a r l'Assemblée générale des Nations
Unies à sa XlIIe session.
(5) L ' U n e s c o a collaboré pendant toute l'année
avec les Institutions spécialisées. Il convient de
mentionner en particulier à cet égard les recherches
effectuées de concert avec la F A O dans le bassin
de la Méditerranée et en vue de la lutte contre le
criquet pèlerin ; de son côté, la F A O a apporté un
concours actif à la préparation de la Conférence
sur les recherches océanographiques, qui doit se
tenir à C o p e n h a g u e , en juillet 1960.
(6) L a collaboration de l'Unesco avec l'Agence
internationale de l'énergie atomique s'est dévelop-
pée rapidement. E n sus du concours apporté à
l'AIEA pendant ses p r e m i e r s m o i s d'existence pour
l'aider à établir son p r o g r a m m e débourses d'études,
l'année 1959 a été m a r q u é e par diverses autres a c -
tivités conjointes, établissement d'un guide p é d a -
gogique sur l'utilisation pacifique de l'énergie n u -
cléaire, organisation d'un stage d'études au centre
atomique français de Saclay, et d'une importante
Conférence internationale sur l'élimination des d é -
chets radio-actifs réunie à M o n a c o à la fin de l'an-
née, préparation de la D e u x i è m e Conférence inter-
nationale sur les radio-isotopes qui doit avoir lieu
sous p e u , etc.
(7) L a sixième année de pleine activité de l ' O r -
ganisation européenne pour la recherche nucléaire
( C E R N ) , créée il y a dix ans sur l'initiative de
l'Unesco, a été m a r q u é e par la m i s e en service du
plus grand synchrotron à protons du m o n d e , qui
fournit des particules dont l'énergie atteint 29 m i l -
liards d'électrons-volts.
(8) L e Centre international de calcul (CIC) de
R o m e , a encore le caractère d'un o r g a n i s m e p r o -
visoire, quoique six pays aient maintenant ratifié
l'Accord de s e p t e m b r e 1957 ; néanmoins il a d'ores
et déjà accompli pour le c o m p t e de la F A O divers
travaux en matière de statistiques agricoles.
(9) A p r è s avoir collaboré à l'organisation de
II. 2 Sciences exactes et naturelles
l'Année géophysique internationale, pendant laquelle
les pays participants ont dépensé au total un milliard
de dollars environ et qui a permis de recueillir une
très abondante documentation en matière de géophy-
sique, l'Unesco a contribué à l'institution du Comité
international de géophysique (CIG), qui a pour rôle
d'assurer dans le monde entier la diffusion des don-
nées ainsi rassemblées.
(10) E n ce qui concerne l'assistance à la recherche
scientifique, l'Unesco a continué, avec le concours
d'une série de Comités consultatifs composés d ' é m i -
nents spécialistes des diverses disciplines intéres-
sées, à faire porter ses efforts sur un certain n o m b r e
de domaines bien définis : recherches sur la zone
aride, dans le cadre du Projet majeur ; recherches
sur la zone tropicale humide ; sciences de la m e r ;
et plus r é c e m m e n t biologie cellulaire. A ces divers
sujets, il convient d'ajouter la question du traitement
numérique de l'information : or, en effet, la Confé-
rence internationale organisée en juin 1959 a été une
expérience "unique", elle a eu notamment pour ré-
sultat la création d'un organisme international per-
manent de coopération ; le Centre international de
calcul, fondé à R o m e sur l'initiative de l'Unesco,
fournit déjà une preuve tangible de l'intérêt que
l'Organisation éprouve pour ces problèmes. D e
m C m e , il est extrêmement probable que l'Unesco
participera à l'exécution du projet de recherches
sur l'espace extra-terrestre, que met en chantier
à l'heure actuelle l'Organisation des Nations Unies.
(11) L e Secrétariat de l'Unesco s'est efforcé de
resserrer les liens qui l'unissent aux Académies
nationales des sciences et aux Centres nationaux de
recherche, grâce par exemple au maintien de rela-
tions personnelles avec des m e m b r e s de la National
Science Foundation (Etats-Unis d'Amérique), de la
British Royal Society et de l'Académie des sciences
de l'URSS. C e s rapports seront entretenus et
développés.
(12) D e m ê m e , la coopération avec les C o m m i s -
sions nationales revêt des formes plus concrètes.
C'est ainsi que la C o m m i s s i o n nationale danoise
pour l'Unesco apporte un précieux concours à l'exé-
cution du p r o g r a m m e de recherches sur les sciences
de la m e r : c'est elle qui jouera le rôle d'hôte à C o -
penhague, en juin 1960, lors de la Conférence inter-
gouvernementale sur les recherches océanogra-
phiques qui doit faire suite, à certains points de vue,
au Congrès international d'océanographie, organisé
en septembre 1959 au Siège de l'Organisation des
Nations Unies (New York) par l'American Associa-
tion for the Advancement of Science en collabora-
tion avec l'Unesco et l'ICSU.
(13) L ' U n e s c o fournit également une aide tech-
nique à l'Académie tchécoslovaque des sciences et
à la C o m m i s s i o n nationale tchécoslovaque en vue
de l'organisation d'une Conférence sur les s e m i -
conducteurs, qui doit avoir lieu à Prague en 1960 ;
de son coté, la C o m m i s s i o n nationale suédoise col-
labore à la préparation d'une exposition itinérante
sur l'espace extra-terrestre, tandis que beaucoup
d'autres Commissions nationales continuent à
70
s'occuper de faire circuler les expositions scien-
tifiques itinérantes déjà réalisées par l'Unesco.
(14) Il est donc évident que l'action exercée par
l'Unesco dans le domaine de la recherche scienti-
fique, tout en portant dans l'ensemble sur les thèmes
choisis par la Conférence générale, s'adapte cons-
tamment aux besoins qui peuvent se faire sentir -
notamment lorsqu'ils lui sont signalés par l'Orga-
nisation des Nations Unies ou par d'autres institu-
tions spécialisées - et aux possibilités nouvelles
de faire oeuvre utile qui peuvent se présenter dans
un ou plusieurs Etats m e m b r e s . C e processus
d'adaptation se poursuivra sans aucun doute : l'éta-
blissement de bibliographies d'études sur les res-
sources naturelles de l'Afrique, entrepris à la d e -
m a n d e de la C o m m i s s i o n économique pour l'Afrique,
a m è n e r a certainement l'Organisation à effectuer
d'autres travaux dans ce domaine ; le Secrétariat
étudie en ce m o m e n t la possibilité de participer à
l'application du projet des Nations Unies pour la
mise en valeur du bassin inférieur du M é k o n g ;
quant aux projets dont l'exécution est déjà confiée
à l'Unesco au titre du Fonds spécial des Nations
Unies, et qui visent tous à assurer le développe-
ment de la formation et de la recherche technolo-
giques, ils ouvrent des perspectives si vastes que
le Département des sciences exactes et naturelles
se propose de créer ultérieurement une Division
des sciences technologiques.
(15) Enfin l'une des tendances les plus signifi-
catives qui se sont manifestées cette année est
celle que m a r q u e la mise au point par le Départe-
ment de toute une série de projets concernant le
continent africain : cours de formation relatifs au
p r o g r a m m e de la zone aride organisés en Tunisie,
préparation d'une carte écologique de la région m é -
diterranéenne par la F A O et l'Unesco, colloque sur
la zone tropicale humide tenu à Abidjan, établisse-
ments de bibliographies sur les conditions et les
ressources naturelles (voir plus haut), publication
de nouvelles cartes de la végétation de l'Afrique,
recherches m e n é e s en Afrique par la mission
d'études écologiques F A O / U n e s c o sur le criquet
pèlerin, etc.
A. DEVELOPPEMENT DE LA
COOPERATION SCIENTIFIQUE
INTERNATIONALE
1. COOPERATION AVEC LES
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Résolution 2.12
(16) Au début de 1959, des subventions ont été
accordées aux six organisations ci-après dont l'ac-
tivité s'exerce dans le domaine des sciences exactes
et naturelles :
$
Conseil international des Unions
scientifiques 175.000

$ Haye, 26-29 septembre) a été suivie de la Xle réu-
Conseil des organisations interna-
tionales des sciences médicales 22.500
Union des associations techniques
internationales 12.000
Fédération des services astrono-
miques et géophysiques 22.000
Comité spécial de l'Année géophysique
internationale 15.000
Union internationale pour la conser-
vation de la nature et de ses
ressources 5.000
a. Conseil international des Unions
scientifiques (ICSU)
(17) Une s o m m e de 175.000 dollars a été allouée
à l'ICSU et aux unions scientifiques internationales
qui le composent, aux fins suivantes : réunions in-
ternationales, publications, activités diverses de
portée internationale.
i. Réunions internationales
(18) L e Committee on Space Research ( C O S P A R )
(Comité spécial de l'ICSU pour les recherches spa-
tiales) s'est réuni à La Haye du 18 au 20 m a r s .
(19) La troisième session du Comité spécial de
la recherche antarctique (SCAR) s'est tenue à C a n -
berra, du 2 au 6 m a r s .
(20) L a XXIe réunion du Bureau de l'ICSU a eu
lieu à Cambridge (Royaume-Uni), du 1er au 3 avril.
(21) Une réunion du Comité exécutif du Bureau
international pour les résumés scientifiques de
l'ICSU (IAB) a été suivie de la Troisième A s s e m -
blée générale de ce Bureau tenue à N e m s t a n z -
Bodensee (République fédérale d'Allemagne), du 1er
au 4 juillet ; cette assemblée générale a élu pour
siéger au nouveau Comité exécutif - qui comprend
sept m e m b r e s au lieu de cinq - les personnalités
suivantes : Président : le professeur P . Bourgeois
(Belgique) ; Vice-Président : M . E l m e r Hutchinson
(Etats-Unis d'Amérique) ; M e m b r e s : M . R u d o l f Morf
(Suisse) ; M . J . H . Aubery (Royaume-Uni), le pro-
fesseur R . Ulrich (France) ; Secrétaire général :
le professeur G . A . Boutry (France) ; m e m b r e de
droit : le Secrétaire général de l'ICSU.
(22) Après la X X e Conférence de l'Union inter-
nationale de chimie pure et appliquée (Munich, 2 3 -
29 août) ont eu lieu le XVIIe Congrès international
de chimie pure et appliquée, et un Colloque sur la
thermochimie et la thermodynamique (30 août au 6
septembre).
(23) L'Assemblée générale de la Division d'his-
toire des sciences de l'Union internationale d'his-
toire et de philosophie des sciences s'est tenue à
Barcelone et à Madrid, du 30 août au 6 septembre.
Des colloques ont été organisés en liaison avec cette
réunion sur les sujets suivants : la logique m a t h é m a -
tique ; la science médiévale ; les rapports scienti-
fiques Orient-Occident ; la chimie au XVille siècle.
(24) La XXIIe réunion du Bureau de l'ICSU (La
71
Sciences exactes et naturelles H . 2
nion du Comité exécutif de l'ICSU (1er au 3 octobre).
Ce dernier organisme a pris d'importantes déci-
sions concernant la coopération internationale dans
le domaine de la géophysique (voir par.(f) ci-des-
sous), et les activités du S C O R (Comité spécial de
la recherche océanique (ICSU) ) ainsi que du Bureau
international pour les résumés scientifiques de
l'ICSU, et il a adopté une résolution recommandant
la création d'un Comité de coordination scientifique
Unesco/ICSU. L e Chef du Département a assisté à
cette réunion.
ii. Publications
(25) P a r m i les principales publications que
l'ICSU et les Unions qui lui sont affiliées ont fait
paraître en 1959 figurent les ouvrages suivants :
"Melbourne Astrographic Catalogue", 1900-0,
vol. VII, zones-78",-79°, -80° et -81*. anglais, 264p.
"Quarterly Bulletin on Solar Activity", n° 118,
avril-juin 1957, anglais, 51 pp. et n° 119, juillet-
septembre 1957, anglais/français, 93 p .
"Catalogue of the active volcanoes of the world".
Part.VII, anglais, 99 pp. et Part.VIII, Kamtchatka
and continental areas of Asia, par V.l. Vlodavets
et B . I . Plip, anglais. 111 p .
"Bulletin volcanologique",série II, T o m e X X ,
comptes rendus de la Xle Assemblée générale à
Toronto, 3-14 septembre 1957, Ile partie, anglais/
français/allemand, 197 p .
Association internationale d'hydrologie scien-
tifique, Symposium de Chamonix, "Physique du
m o u v e m e n t de la glace", publ. n* 47, anglais/fran-
çais, 394 p .
Studies in Logic and the Foundations of Mathe-
matics, North-Holland publishing C o m p a n y , A m s -
terdam : "The Axiomatic Method with special refe-
rence to Geometry and Physics",Leon Henkin, P a -
trick Suppes, Alfred Tarski editors - Proceedings
of an International S y m p o s i u m held at the University
of California, Berkeley, U . S . A . , from 26 D e c e m -
ber 1957 to4 January 1958, anglais/allemand, 488p.
"Comptes rendus du Congrès international de
physique nucléaire",Paris, juillet 1956, anglais/
français, 950 p .
b. Conseil des organisations
internationales des sciences
médicales (CIOMS)
(26) Il a été alloué au C I O M S une s o m m e de
22.500 dollars, aux fins suivantes : réunions inter-
nationales, publications, activités diverses de por-
tée internationale.
i. Réunions internationales
(27) L e Comité exécutif <du C I O M S a tenu sa 27e
session à la Maison de l'Unesco, les 6 et 7 février.
(28) A u cours d'une Conférence internationale
sur les essais cliniques contrôlés tenue à Vienne,
II. 2 Sciences exactes et naturelles
du 23 au 27 m a r s , des spécialistes des sciences m é -
dicales originaires de 17 pays européens ont étudié
les m o y e n s cliniques d'apprécier la valeur de re-
m è d e s et traitements nouveaux. C e problème de
l'évaluation des remèdes devient de plus en plus u r -
gent à mesure qu'apparaissent de nouvelles subs-
tances très actives. Les participants ont soumis à
un e x a m e n approfondi les principes qui président
aux essais cliniques, ainsi que les méthodes à e m -
ployer dans ce domaine.
(29) Une réunion sur les problèmes biologiques
des greffes, organisée sous les auspices de la S o -
ciété internationale de chirurgie, a eu lieu à Liège
(Belgique), du 18 au 21 m a r s .
(30) Une réunion sur le problème de l'alimenta-
tion et de la nutrition de l'enfant en Europe m é r i -
dionale a été organisée à Paris, du 22 au 26 avril,
par le Centre international de l'enfance, avec le
concours de l'Unitarian Service Committee, Inc. et
du C I O M S .
(31) Le C I O M S a organisé, avec la collaboration
du Poste régional de coopération scientifique pour
l'Amérique latine, un Colloque sur les m é c a n i s m e s
cérébraux et l'apprentissage (Brain M e c h a n i s m s
and Learning) qui a eu lieu à Montevideo, du 3 au
7 août, et auquel ont assisté des savants de 15 pays,
qui ont fait des communications sur leurs récents
travaux en ce domaine.
(32) Autres réunions importantes :
X V e Conférence de l'Union internationale contre
la tuberculose (Istanbul, 11-18 septembre) ;
XVIIIe Congrès de la Société internationale de
chirurgie (Munich, 13-20 septembre) ;
IVe Congrès international de la Société cardio-
vasculaire internationale (Munich, 18-20 septembre);
Congrès international de cytologie du cancer
(Madrid, septembre).
(33) Vingt-huitième session du Comité exécutif
du C I O M S (Maison de l'Unesco, Paris, 13 et 14 n o -
v e m b r e ) . L e s travaux ont porté principalement sur
les sujets suivants : choix des thèmes des colloques
et des cours de formation à l'intention d'étudiants
diplômés qui seront organisés en liaison avec les
principaux congrès médicaux prévues pour 1960, 1961
et 1962 ; études préliminaires déjà faites et pre-
mières mesures à appliquer dans le domaine de la
coordination internationale des recherches inter-
disciplinaires sur le cerveau ; et adoption du budget
du Conseil pour 1960.
ii. Publications
(34) Le C I O M S et les Unions qui le composent
ont fait paraître notamment en 1959 les publications
suivantes :
Vie Congrès international du cancer, Sao Paulo
(Brésil).'ACTA",vol. XIV, n° 6, 1958, anglais/fran-
çais/espagnol, 177 p.
Vile Congrès international du cancer, Londres,
juillet 1958, " A C T A " , vol.XV, n° 2, 1959, anglais/
français/allemand/russe. 325 p.
Unio Internationalis contra C a n c r u m , " A C T A " ,
72
S y m p o s i u m on Chemotherapy of Cancer for the P a -
cific Asian Area and Joint Meeting with Cancer C h e -
motherapy in Japan, Tokyo, 1958, vol. X V bis, 1959
n* 1, anglais/français, 315 p.
"Methods of Geographical Pathology", Blackwell
Scientific Publications, Oxford, 1959, anglais 72 p .
"Les problèmes biologiques de la greffe", colloque
patronné par le C I O M S , 18-21 m a r s 1959, Liège
(Belgique), Blackwell Scientific Publications, O x -
ford, 1959, anglais/français. 453 p. Illustré.
c. Union des associations
techniques internationales (UATI)
(35) L a s o m m e de 12.000 dollars a été allouée
à l'UATI aux fins suivantes : réunions internatio-
nales, publications, activités diverses de portée
internationale.
i. Réunions internationales
(36) L e Conseil exécutif de l'UATI a tenu sa
session annuelle le 4 mai à Paris. Il a étudié par-
m i de nombreuses autres questions les p r o g r a m m e s
d'activités subventionnées par l'Unesco que les
organisations m e m b r e s de l'UATI devaient mettre
en oeuvre en 1959. L'Union internationale d'élec-
trothermie a été admise à partir du 1er janvier
1959 au sein de l'organisation, ce qui porte à 15
le n o m b r e de ses m e m b r e s .
(37) L'Union internationale d'électrothermie a
tenu son IVe Congrès international à Stresa (Italie),
du 24 au 29 mai.
(38) Organisé par la Réunion internationale des
laboratoires d'essais et de recherches sur les m a -
tériaux et les constructions ( R I L E M ) , un Colloque
sur les modèles réduits de structures à eu lieu à
Madrid, du 25 au 29 juin.
(39) L'Assemblée générale de l'Institut interna-
tional de la soudure a eu lieu à Opatija (Yougosla-
vie), du 28 juin au 4 juillet.
(40) L e Ville Congrès international de l'Asso-
ciation internationale de recherches hydrauliques
s'est tenu à Montréal, du 24 au 29 août.
(41) L e Xle Congrès international de l'Associa-
tion internationale permanente des Congrès de la
route a eu lieu à Rio de Janeiro, du 21 au 2 6 septembre.
ii. Publications
(42) P a r m i les principales publications que
l'UATI ou ses m e m b r e s ont fait paraître en 1959
on peut citer les ouvrages suivants :
"Comptes rendus de la 7e Assemblée générale
de l'Association internationale de recherches hy-
drauliques/Proceedings of the 7th General Meeting
of the International Association for Hydraulic R e -
search", 1957, vol. I, anglais/français,600p. vol. II,
anglais/français, 600 p .
"Vocabulaire international du géomètre", vol. I,
A à L , anglais/français/allemand, 270 p . - vol. II,
M à Z , anglais /français/allemand, 358 p .

Assemblée générale du Collège international
pour l'étude scientifique des techniques de produc-
tion mécanique, Stockholm - Göteborg, 2 - 9 sep-
tembre 1957, "Annales du C I R P " , vol. VI, 1957, an-
glais/français/allemand, 200 p .
Troisième congrès de la Commission internatio-
nale d'irrigation et de drainage,SanFrancisco, 1957,
"Comptes rendus/Transactions", vol. I, anglais/fran-
çais, xvi + 153 p . - vol. II, anglais/français
vi + 488 p . - vol. in, anglais/français, vii + 647 p . -
vol. IV, anglais/français, vi / 555 p. - vol. V , a n -
glais/français, iv / 612 p.
"Dictionnaire technique des barrages',' 2e édition,
et errata - "Technical Dictionary on D a m s " with
Errata, français/anglais/allemand/espagnol/italien/
portugais, respectivement : 380 p . et 5 p .
d. Fédération des services
astronomiques et géophysiques (FAGS)
(43) Une s o m m e de 22.000 dollars a été allouée
à la F A G S pour l'exécution de son p r o g r a m m e per-
manent d'activités.
(44) L e Conseil de la F A G S s'est réuni à Paris,
à la Maison de l'Unesco, le 25 m a i . Il a désigné pour
être son prochain président le professeur Danjon
(France), et décidé qu'à partir de 1960 la Fédération
compterait deux nouveaux m e m b r e s : le Service des
m a r é e s terrestres et le Service international des
jours mondiaux.
(45) A l'heure actuelle, 1976 observatoires de 68
pays différents collaborent aux activités de la F A G S .
e. Union internationale pour
la conservation de la nature
et de ses ressources (IUCN)
(46) La s o m m e de 5.000 dollars a été allouée
à l'IUCN aux fins suivantes : réunions internatio-
nales, publications et activités diverses de portée
internationale.
i. Réunions internationales
(47) L e Conseil exécutif de l'Union a tenu sa 21e
session à Londres, en février, et sa 22e sessionà
Bruxelles, en juin.
(48) L e Comité d'experts scientifiques, créé à
la suite du Congrès international de zoologie qui
s'est tenu à Londres en juin 1958, s'est réuni trois
fois, en janvier, en février et en novembre 1959,au
Siège de 1*Unesco.
(49) A la suite des travaux de ce comité, la F o n -
dation Charles Darwin pour les Galapagos, associa-
tion internationale à but scientifique ayant son siège
à Bruxelles, a été créée. La Fondationa pour tâche
la gestion de la Station de recherches Charles
Darwin , dont le gouvernement de la République
de l'Equateur a autorisé l'établissement à l'occasion
du centenaire de l'énoncé de la doctrine de l'évolu-
tion, et qui va être créée dans l'Ile de Santa Cruz
(archipel des Galapagos) avec l'assistance de l'Unesco
73
Sciences exactes et naturelles n . 2
et de l'Union. Durant la première Assemblée géné-
rale de la Fondation, qui s'est tenue au Siège de
l'Unesco en décembre. Sir Julian Huxley (Royaume-
Uni) a été n o m m é Président d'honneur de la F o n d a -
tion ; le professeur V . Van Streelen (Belgique)pré-
sident ; M . L . Jaramillo, délégué permanent de
l'Equateur auprès de l'Unesco, vice-président ;et
M . J. Dorât (France), secrétaire scientifique. U n
expert scientifique, chargé de mettre au point avec
les autorités locales le plan d'établissement de la
Station et de mettre en oeuvre le p r o g r a m m e de
recherches établi par la Fondation a été recruté
par l'Unesco au titre du p r o g r a m m e d'assistance
technique.
(50) U n contrat a été conclu avec l'Union en vue
de l'organisation du 9e C a m p international de jeu-
nesse pour l'étude et la protection de la nature, qui
a eu lieu à M a r s h Court, Stockbridge, Hampshire
(Royaume-Uni) du 5 au 14 août, et durant lequel
s'est tenue la Quatrième Assemblée générale de
la Fédération internationale de jeunesse pour l'étude
et la protection de la nature.
ii. Publications
(51) Ont paru notamment en 1959 :
Une analyse des réserves de forêts denses h u -
mides des régions tropicales ; propositions et sug-
gestions par G . Denis, professeur à l'Institut agro-
nomique de l'Etat, à Gembloux (Belgique),français,
document ronéotypé, 37 p .
"Report on a Survey on the Rhinoceros Area of
Nepal", m a r s et avril 1959, établi pour le compte
de la Survival Service Commission.de l'Union in-
ternationale pour la conservation de la nature et
de ses ressources, par E . P . Gee, M . A . ; extrait
d'Oryz, Journal of the Fauna Preservation Society,
août 1959, c/o Zoological Society of London, 27 p .
Illustré.
f. Comité spécial de l'Année
géophysique internationale (CSAGI)
(52) La s o m m e de 15.000 dollars a été allouée
au C S A G I pour l'exécution de son p r o g r a m m e per-
manent d'activités.
(53) L e Comité spécial de l'Année géophysique
internationale a tenu sa dernière session annuelle
à l'Institut d'astrophysique à Paris, du 18 au 20 m a i ,
pour examiner et expédier les affaires pendantes.
2. PERFECTIONNEMENT DE LA
DOCUMENTATION SCIENTIFIQUE
Résolution 2.22
n . 2 Sciences exactes et naturelles
a. Réunion c o m m u n e du bureau du Comité
consultatif international de bibliographie
et de représentants du Comité international
consultatif pour la documentation et la
terminologie dans les sciences
pures et appliquées
(54) Dans le domaine du perfectionnement de la
documentation scientifique, l'activité essentielle du
Secrétariat en 1959 a été la préparation et la mise
en oeuvre des recommandations de la réunion c o m -
m u n e du Bureau du Comité consultatif international
de bibliographie et des représentants du Comité
consultatif international pour la documentation et la
terminologie dans les sciences pures et appliquées,
qui a eu lieu du 11 au 14 m a i 1959 à la Maison de
l'Unesco, et dont le rapport a été publié (1).
(55) L e s participants ont constaté que dans le
cadre international le progrès de la documentation
scientifique est relativement en retard sur celui de
la recherche, et ont souligné l'importance du rOle
que l'Unesco pourrait jouer dans ce domaine.
(56) L a réunion s'est prononcée contre la créa-
tion d'un organisme international chargé de centra-
liser la reproduction sur microfilms de publications
scientifiques, car les résultats des expériences déjà
tentées indiquent qu'une telle centralisation ne pour-
ra être réalisée.
(57) L e s participants ont formulé des r e c o m -
mandations sur les statuts du nouveau Comité qui,
conformément à une proposition du Directeur géné-
ral approuvée par la Conférence générale en sa 10e
session, doit remplacer les deux comités consulta-
tifs actuels.
(58) E n ce qui concerne l'amélioration des ser-
vices d'analyse, ainsi que les méthodes de d o c u m e n -
tation, le Secrétariat a obtenu, par voie de contrat
avec le Bureau des résumés analytiques du Conseil
international des Unions scientifiques (ICSU), la mise
au point d'une coopération internationale entre re-
vues analytiques de biologie, ainsi que la publica-
tion d'un "Guide" pour améliorer la qualité et la dis-
tribution d'information scientifique.
b . Terminologie, dictionnaires
et traductions scientifiques
(59) Pendant l'année, le "Monthly Bulletin on
Scientific Documentation and Terminology" a paru
régulièrement. Les références à certaines sources,
notamment de l'URSS et d'autres pays slaves, ont
été considérablement augmentées.
(60) Pour le développement de la terminologie,
des contrats ont été conclus :
a. Avec l'Union des Associations techniques inter-
nationales (UATI) pour deux vocabulaires : "Soudure"
et "Irrigation and Drainage"et pour une "Bibliography
on Irrigation, Drainage, River Training and Flood
Control"; et
b. avec le D r H o l m s t r o m (Royaume-Uni) pour le
vocabulaire multilingue des eaux souterraines.
(61) L a "Bibliographie de vocabulaires scientifiques
74
et techniques monolingues.vol.il, sources diverses"
a été publiée en m a r s 1959.
(62) L a 4e édition de la bibliographie de "Dic-
tionnaires scientifiques et techniques multilingues"
revisée et augmentée de 650 nouveaux titres, a été
préparée.
(63) A u p r o g r a m m e de l'assistance technique
dans le domaine de la documentation scientifique,
le Secrétariat a quatre experts en activité (trois
au Pakistan et un aux Philippines) ; une bourse a
été attribuée et 1.500 dollars d'équipement a été
fourni.
B. DEVELOPPEMENT E T
ENSEIGNEMENT DES SCIENCES
Résolution 2.32
1. EXPOSITIONS SCIENTIFIQUES
ITINERANTES
(64) U n exemplaire de l'exposition intitulée
"Equilibres et déséquilibres dans la nature" a été
présenté à Francfort (République fédérale d'Alle-
m a g n e ) , tandis qu'un deuxième l'a été à Melun,
Versailles, Fontainebleau, Troyes et Toulouse
(France) ; l'exposition relative à "La construction
d'appareils de laboratoire à usage scolaire" a été
présentée au Technicum M u s e u m de Varsovie (Po-
logne) ; les expositions intitulées respectivement
"l'Energie et ses transformations" et "Musées
scientifiques et progrès humain" l'ont été à A u c k -
land, Wellington, Christchurch et Dunedin (Nou-
velle-Zélande), puis à Colombo (Ceylan). L ' e x p o -
sition "La Terre c o m m e planète", préparée à
l'occasion de l'Année géophysique internationale,
a fermé ses portes vers la mi-janvier à Londres,
et a été successivement présentée à Sheffield, Bir-
m i n g h a m , Newcastle-upon-Tyne, Hull ( R o y a u m e -
Uni), puis à Pilsen et Ostrava (Tchécoslovaquie).
U n exemplaire de l'exposition " L ' H o m m e contre
le désert" a été présenté à Strasbourg, puis à Sar-
celle (France), tandis qu'un deuxième exemplaire
de cette exposition a été m i s à la disposition du
M u s e u m d'histoire naturelle de Göteborg (Suède).
U n certain n o m b r e de panneaux illustrés sur l'An-
née géophysique internationale d'une part, et sur
l'énergie nucléaire et l'énergie solaire d'autre part,
ont été présentés à Orléans (France).
(65) U n contrat a été passé avec l'Association
internationale du film scientifique en vue de la p u -
blication d'un catalogue de films éducatifs sur
l'automatique.
(66) A l'occasion de la première Assemblée
générale de la Fondation Charles Darwin pour les
Galapagos (décembre), une exposition intitulée "Les
Galapagos - M u s é e vivant de l'évolution" a été pré-
sentée au Siège.
(67) A l'occasion de la Conférence interna-
tionale sur le traitement numérique d'informa-
tions (voir ci-dessous, par. 132), une exposition

d'appareillages destinés au traitement numérique a
eu lieu du 13 au 23 juin à Paris, au Grand Palais. Y
ont pris part plus de trente exposants de Belgique,
de France, de la République fédérale d'Allemagne,
d'Italie, du Japon, de Suède, du Royaume-Uni et des
Etats-Unis d'Amérique. Cette exposition, destinée
aux spécialistes et non au grand public, a reçu 15.000
visiteurs dans l'espace de 10 jours.
2. PUBLICATIONS
(68) "Les radio-isotopes au service de l ' h o m m e " ,
de F . Lot (seizième ouvrage de la collection "l'Unesco
et son p r o g r a m m e " ) a été publié en anglais et en
espagnol.
(69) Après une interruption de huit m o i s , la revue
"impact - Science et Société" a reparu. L e s n u m é -
ros 3 et 4 du volume K et le n u m é r o 1 du volume X
ont été publiés en cours d'année.
(70) U n Comité de rédaction interdépartemental
a été créé en vue de la sélection des articles et de
l'orientation de la revue.
(71) E n m ê m e temps, les manuscrits de ces n u -
m é r o s ont été envoyés au poste de coopération scien-
tifique de l'Unesco pour le Moyen-Orient, pour la
traduction et la publication en langue arabe par les
soins de la Commission nationale de la République
arabe unie.
3. PRIX KALINGA
(72) Le prix Kalingade vulgarisation scientifique
a été attribué pour 1958 au professeur Karl von Frish
zoologiste et écrivain scientifique. Ce prix a été dé-
cerné à la Maison de l'Unesco, le 26 m a r s 1959.
(73) L e jury était composé du professeur Florkin
(Belgique), du professeur Jakubowski (Pologne) et
de M . G . Piel (Etats-Unis d'Amérique).
4. E N S E I G N E M E N T DES SCIENCES
a. Elaboration d'un guide pédagogique
à l'intention des écoles secondaires
sur l'utilisation pacifique
de l'énergie nucléaire
(74) M . Boulind (Royaume-Uni) a été chargé de
rédiger sous contrat un guide pédagogique à l'inten-
tion des écoles secondaires sur "L'utilisation paci-
fique de l'énergie nucléaire". Cet ouvrage, destiné
à être utilisé surtout dans les pays insuffisamment
développés, sera publié conjointement par l'Unesco
et l'Agence internationale de l'énergie atomique en
1960.
75
Sciences exactes et naturelles II. 2
b . Manuel de l'Unesco pour
l'enseignement des sciences
(75) La septième édition anglaise et la troisième
édition française de cet ouvrage ont été publiées.
Outre une édition spécialement destinée aux Etats-
Unis, 13 autres ont paru dans les langues suivantes :
bahasa, indonesia, cingalais, tamoul, hindi, arabe,
espagnol, hébreu, chinois, amharique, suédois,
polonais, allemand et japonais.
c. Bibliothèque de référence et
atelier de démonstration pour
l'enseignement des sciences
(76) L e Secrétariat continue de recevoir - des
Etats m e m b r e s ou des fabricants de matériel d'en-
seignement scientifique - des éléments utiles pour
cette entreprise : manuels scolaires, manuels de
laboratoire et auxiliaires complémentaires de l'en-
seignement. L e Centre d'information et l'atelier
de démonstration facilitent le travail de prépara-
tion des experts partant en mission, ainsi que la
coopération entre départements.
(77) Il est régulièrement répondu aux demandes
de documents et de directives pour la constitution
et la gestion de clubs scientifiques qu'adressent à
l'Unesco des professeurs de sciences ou des clubs
de ce genre.
d. Stages d'études et
cours de formation
(78) E n coopération avec l'Agence internatio-
nale de l'énergie atomique, l'Unesco a organisé
du 6 au 10 juillet au centre atomique français de
Sac lay (Seine et Oise) un Colloque sur "les pro-
blèmes d'éducation dans le domaine de l'énergie
atomique". Quatre-vingts spécialistes originaires
d'une quarantaine de pays ont participé aux travaux.
Conscients du fait qu'une discipline scientifique
hautement spécialisée s'est transformée du jour
au lendemain en une vaste industrie, ils se sont
préoccupés des très importants besoins en tech-
no logues qualifiés qui se trouvent ainsi créés. Ils
ont étudié en détail les mesures que pourraient
prendre les universités, les établissements defor-
mation de spécialistes de l'énergie nucléaire, les
écoles secondaires et les instituts pédagogiques
pour satisfaire les besoins de cette industrie, no-
tamment dans les régions insuffisamment dévelop-
pées. Ils ont gardé constamment présents à l'esprit
les dangers que les activités relatives à l'énergie
nucléaire font courir à la santé des h o m m e s et la
nécessité de donner, en conséquence, une forma-
tion sanitaire approfondie aux étudiants. L e s con-
clusions du Colloque seront publiées ; on espère
qu'elles permettront de résoudre certains au moins
des multiples problèmes que pose le développement
rapide de cette science nouvelle.
(79) U n cours de formation à l'intention des pro-
fesseurs de sciences de l'enseignement secondaire
n.2 Sciences exactes et naturelles
a eu lieu à Managua, du 13 avril au 15 m a i ; 37 pro-
fesseurs venant de P a n a m a et du Nicaragua l'ont
suivi. C e cours, financé au titre de l'assistance -
technique, avait été organisé par le Poste de coopé-
ration scientifique de Montevideo.
e. P r o g r a m m e de participation :
enseignement des sciences
(80) Huit experts en matière d'enseignement des
sciences ont été envoyés en mission au titre de ce
p r o g r a m m e ; six d'entre eux exercent leur activité
au niveau universitaire. Sept bourses d'études ont
été attribuées'et du matériel valant au total 16.500
dollars a été fourni. L'année 1959 a été marquée
notamment par l'exécution des projets suivants :
Chili : M . J. Carrido (Espagne), a initié un groupe
de professeurs et une équipe d'étudiants à de nou-
velles techniques de recherche au Laboratoire de
cristallographie de l'Université du Chili. L e spé-
cialiste e* matière d'application des rayons X à
l'essai des matériaux a terminé sa mission ; ses
élèves, auxquels il a donné une bonne formation
théorique et pratique, peuvent désormais poursuivre
leurs travaux seuls.
Indonésie : L a mission de M . V . M . Blanco (Etats-
Unis d'Amérique) marque le terme des efforts entre-
pris conjointement depuis par le Gouvernement in-
donésien, l'Unesco, le Yerkes Observatory de l'Uni-
versité de Chicago et l'Observatoire de l'Université
de Leyde, en vue de fournir à l'Observatoire de
Bosscha (Bandoeng), un nouveau télescope Schmidt
ainsi que des instruments spéciaux d'optique,et de
former du personnel capable d'utiliser ce matériel.
L a mission de M . Blanco a coïncidé avec l'arrivée
des instruments d'optique construits au Yerkes O b -
servatory, et avec le retour en Indonésie d'un a s -
tronome qui, après avoir obtenu à l'étranger
un doctorat sous la direction de M . Blanco, a
été n o m m é directeur de l'Observatoire de Bosscha.
M . Blanco est chargé de surveiller l'installation
du matériel et d'apprendre aux m e m b r e s du
personnel à l'utiliser et à l'entretenir,ainsi que
d'organiser un cours d'astronomie à la Faculté des
sciences de l'Université de Bandoeng.
Pakistan : C o m m e suite à l'assistance accordée
au titre du P r o g r a m m e de participation pour 1957-
1958, de nouveaux bâtiments sont en construction à
l'Université de Karachi en vue de la création d'un
laboratoire de physique nucléaire où sera installé
le matériel fourni par l'Unesco. Il a été décidé d'en-
voyer pour six mois à Karachi un second expert qui
sera chargé de former du personnel d'enseignement
et de recherche en matière de physique nucléaire.
Thaïlande : Avec le concours de M . A . R e i m a n n ,
(Australie), une section de physique a été créée à l'Uni-
versité Chulalongkorn; les travaux ont duré 18 m o i s .
L'Unesco a fourni des fonds pour financer l'achat de
matériel, ainsi qu'une bourse d'études accordée à un
physicien. La section de physique est maintenant soli-
dement organisée et le spécialiste de l'Unesco a dressé
des plans en vue du développement de ces activités.
76
République arabe unie (Egypte) : M . L . Allegretti
(Italie) donne des avis au Ministère de l'éducation
sur les questions relatives à l'organisation et à
l'installation de laboratoires de sciences naturelles
dans les écoles secondaires ; il s'occupe aussi d'éta-
blir un p r o g r a m m e à long terme en matière d'ad-
ministration des laboratoires scolaires, notamment
en ce qui concerne l'entretien et la réparation du
matériel.
Yougoslavie : L'Unesco a entrepris, en collabo-
ration avec la Commission nationale yougoslave,
d'organiser en Yougoslavie un stage d'études inter-
national sur l'enseignement des sciences ; les par-
ticipants étudieront les méthodes appliquées à cet
égard dans les établissements d'enseignement gé-
néral, à la lumière de l'expérience acquise au cours
de la réforme de l'enseignement primaire et secon-
daire qui a été mise en chantier en Yougoslavie.
(81) Centre régional de mathématiques pour
l'Amérique latine (10 C/Résolutions, 2 . 33) : L ' U n e s c o
a coopéré avec le Gouvernement argentin en vue de
la création d'un centre régional de mathématiques
pour l'Amérique latine, qui fait partie de la Facul-
té des sciences exactes et naturelles de l'Univer-
sité de Buenos-Aires. C e centre recevra des bour-
siers originaires de divers pays d'Amérique latine
(professeurs de l'enseignement secondaire ou nor-
m a l , jeunes diplômés et assistants des universités)
auxquels il donnera une formation intensive portant
sur les mathématiques modernes et les méthodes
pédagogiques les plus récentes, afin de les prépa-
rer à enseigner les mathématiques dans les uni-
versités d'Amérique latine.
(82) L'Université de Buenos-Aires assure l'en-
tretien des étudiants et du personnel enseignant du
Centre, les fait bénéficier de services médicaux,
rémunère le directeur et le secrétaire ainsi que
les "professeurs invités" argentins, et prend à sa
charge toutes les dépenses administratives. Elle
met aussi à la disposition du Centre toutes les ins-
tallations de la Faculté des sciences exactes et n a -
turelles, y compris sa bibliothèque spécialisée et
tout le personnel de la section de mathématiques.
L e Centre a déjà invité plusieurs mathématiciens
latino-américains à venir faire des cours. A u début
de 1959, l'Unesco a obtenu une attribution de crédits
prélevés sur le Fonds d'urgence de l'assistance
technique pour financer l'envoi en Argentine de deux
éminents mathématiciens français, M M . J. P . K a h a n e
et C . E h e r e s m a n , chargés de collaborer à l'orga-
nisation du Centre et d'y faire des cours de brève
durée sur les mathématiques supérieures. La m i s -
sion de ces deux spécialistes a été m e n é e à bien
en 1959. E n 1960, l'Unesco fournira de nouveau au
Centre des services d'experts au titre du p r o g r a m m e
élargi d'assistance technique. E n outre, le Direc-
teur général a m i s en réserve les fonds nécessaires
au financement partiel de dix bourses d'études qui
seront accordées conjointement par le Gouverne-
ment argentin et par l'Unesco dans le cadre du
P r o g r a m m e de participation aux activités des Etats
m e m b r e s . L e premier groupe de boursiers latino-

américains c o m m e n c e r a au Centre régional, en
avril 1960, des études qui doivent durer deux ans.
f. P r o g r a m m e d'assistance technique :
enseignement des sciences
(83) L e fait que le développement de l'enseigne-
ment des sciences est directement lié à la forma-
tion de techniciens capables de collaborer à l'exé-
cution de projets de développement économique,
est illustré par le n o m b r e considérable de demandes
d'assistance technique que l'Unesco reçoit dans ce
domaine. Le bilan de l'aide fournie à ce titre en 1959
(notamment en ce qui concerne l'envoi, le maintien
ou l'engagement sous contrat d'experts) s'établit
c o m m e suit :
A u niveau de l'enseignement du premier et du second
degré :
16 experts ; 2 bourses d'études ; matériel (6.400
dollars ; 2 cours régionaux de formation (dont 1
à l'intention des professeurs de l'enseignement
secondaire, et 1 pour les techniciens de
laboratoire).
A u niveau de l'enseignement universitaire :
21 experts ; 36 bourses d'études ; matériel (9.600
dollars).
A u niveau de l'enseignement technique supérieur :
29 experts ; 40bourses d'études ; matériel (274.500
dollars).
Centre de matériel scientifique :
8 experts; 2 bourses d'études ; matériel (5.300
dollars) ; 1 cours régional de formation.
(84) Il convient de mentionner en particulier
les projets ci-après :
Inde : L a création de l'Institut indien de techno-
logie (Bombay) - qui a été organisé et équipé avec
le concours de l'Unesco - est l'un des principaux
projets m i s en oeuvre dans le cadre du p r o g r a m m e
d'assistance technique. Après plusieurs années de
travaux préparatoires, cet organisme est mainte-
nant en plein développement. La formation théorique
et pratique du personnel, ainsi que l'enseignement
donné dans les diverses sections, sont placés sous
la direction de spécialistes de l'Unesco. Cet éta-
blissement sert maintenant de modèle pour l'élabo-
ration de projets à exécuter au titre du Fonds spécial.
Libéria : Après plusieurs années d'efforts, la
majorité des difficultés sont maintenant surmontées
et les experts de l'Unesco organisent actuellement
sur des bases solides les quatre sections de sciences
fondamentales (mathématiques, biologie, chimie
et physique) de l'Université du Libéria. O n peut
désormais envisager de réduire régulièrement
l'assistance accordée par l'Unesco à cette univer-
sité, car il semble que d'ici peu le Libéria sera en
mesure de poursuivre par ses propres moyens
l'oeuvre entreprise.
Mexique : L'application d'un p r o g r a m m e à long
terme de bourses d'études vient de c o m m e n c e r :
20 bourses ont été accordées en vue de développer
l'enseignement technique supérieur au Mexique
(pour tous détails, voir H . 6).
77
Sciences exactes et naturelles II. 2
Pakistan : L a Faculté de géologie et de minéra-
logie créée à l'Université du Pendjab avec le con-
cours de l'Unesco, s'est développée de la manière
la plus satisfaisante en 1959. L'enseignement donné
dans les sections de minéralogie et pétrologie, de
paléontologie, de géophysique et de géologie du pé-
trole est organisé de façon efficace sous la direction
d'experts de l'Unesco, et les travaux de laboratoire
c o m m e les travaux sur le terrain sont en bonne voie.
Cours régional de formation pour des techniciens
de laboratoire ¡_ Lahore (Pakistan), 23 novembre -
19 décembre 1959_J : C e cours a été organisé par
le Poste de coopération de l'Asie du Sud. Les trente
participants, qui étaient originaires de l'Afghanistan,
de la Birmanie, de Ceylan, de l'Inde, du Népal et
du Pakistan, ont pu s'initier aux techniques modernes
de travail en atelier et en laboratoire, et confronter
leurs observations dans ce domaine, sous la direc-
tion de M . E . O . Rowland (Royaume-Uni) (spécialiste
antérieurement envoyé par l'Unesco au Pakistan au
titre de l'assistance technique), aidé de trois chargés
de cours de l'Université de Lahore. Les techniques
appliquées par les géologues - taille des roches,
méthodes photographiques, etc. - ont fait l'objet
d'une attention particulière. Etant donné la grave
pénurie de techniciens de laboratoire qualifiés
dont souffre la région, ce cours devrait beaucoup
contribuer à l'amélioration des conditions de travail
dans les laboratoires universitaires.
Yougoslavie : L'application d'un vaste p r o g r a m m e
de bourses d'études a été entreprise : des bourses
ont été octroyées à trente spécialistes qui, à leur
retour, donneront des avis au gouvernement sur di-
verses questions touchant la réorganisation de l'en-
seignement universitaire des sciences (pour tous dé-
tails, voir II. 6).
g. Fonds spécial : Enseignement
des sciences
(85) S'il n'est pas possible d'avoir recours au
Fonds spécial des Nations Unies pour développer
l'enseignement des sciences pures, il est tout à fait
légitime d'opérer des prélèvements sur ce fonds au
profit de l'enseignement supérieur des sciences
appliquées. Quatre demandes d'assistance reçues
dans ce domaine ont fait l'objet de commentaires
écrits, et des plans ont été élaborés pour venir en
aide à l'Université technique du Moyen-Orient, à
Ankara (Turquie) (coût : 1.500.000 dollars en quatre
ans), ainsi qu'au Collège universitaire des Antilles
(coût : 881.900 dollars en cinq ans) (voir II. 9).
C. CONTRIBUTION A LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Résolution 2.41
II. 2 Sciences exactes et naturelles
1. ETUDE SUR LES TENDANCES
PRINCIPALES DE LA RECHERCHE
DANS LE DOMAINE DES SCIENCES
EXACTES ET NATURELLES
(86) C o m m e suite à la résolution 1260 (XIII) de l'As-
semblée générale, l'Organisation des Nations Unies a
entrepris, de concert avec l'Unesco et avec le concours
des Institutions spécialisées intéressées ainsi que de
l'Agence internationale de l'énergie atomique la
préparation d'une enquête sur les tendances prin-
cipales de la recherche scientifique dans le domaine
des sciences exactes et naturelles, et sur la diffu-
sion et l'application à des fins pacifiques des con-
naissances scientifiques (voir aussi 1.2).
(87) Le Comité administratif de coordination
( A C C ) ayant invité l'Unesco à se charger de coor-
donner les travaux, le Secrétaire général de l'Or-
ganisation des Nations Unies et le Directeur général
de l'Unesco se sont mis d'accord pour n o m m e r le
professeur Pierre Auger (France), consultant spé-
cial auprès de l'Unesco et pour lui confier le soin
de diriger l'enquête. U n Comité consultatif spécial,
constitué en vue de guider le professeur Auger, s'est
réuni pour la première fois le 2 m a r s à la Maison
de l'Unesco, sous la présidence de M . M a h e u , direc-
teur général adjoint. Au cours de cette réunion fut
élaboré un projet de plan général du rapport.
(88) C e Comité s'est réuni de nouveau le 13avril
pour adopter définitivement le plan général de l'en-
quête (2) , ainsi que la liste des pays et des organi-
sations internationales gouvernementales et non gou-
vernementales qui seraient consultés. L a nature,
les modalités et les moyens de la participation des
organisations représentées au Comité ont également
été précisés.
(89) Conformément aux recommandations du C o -
mité, le Directeur général a adressé aux Etats
m e m b r e s une lettre circulaire
(3)
leur faisant part
de l'enquête entreprise et leur demandant de c o m -
muniquer à l'Unesco tous les renseignements utiles
à l'élaboration du rapport sur la base du plan géné-
ral dressé par le Comité. Une lettre analogue a été
envoyée en juin aux organisations internationales
gouvernementales, ainsi qu'aux organisations inter-
nationales non gouvernementales désignées par le
Comité. E n m ê m e temps, plus de 120 organismes
centraux de recherches (conseils nationaux de la re-
cherche, académies des sciences, etc.) de pays
m e m b r e s de l'Organisation des Nations Unies et des
Institutions spécialisées ont été informés de ces con-
sultations, et priés, par l'intermédiaire de leurs
gouvernements respectifs, de collaborer à l'enquête.
(90) Entre les mois de juin et de décembre,
trente-six contrats ont été conclus avec d'éminentes
personnalités qui rédigeront l'avant-projet de di-
verses parties du rapport concernant les sciences
pures et leurs applications technologiques.
(91) Les réponses des Etats m e m b r e s ont été
assez peu nombreuses, en raison surtout du délai
très bref fixé pour leur envoi à l'Unesco. Néanmoins,
une quinzaine de pays possédant les centres de
recherche scientifique les plus actifs du globe ont
fait parvenir d'utiles rapports à l'Organisation.
(92) Les organisations internationales non gou-
vernementales consultées ont manifesté un vif in-
térêt pour cette étude ; l'Unesco a reçu d'elles non
moins de vingt rapports, dont certains ont une très
grande valeur.
(93) Quant aux institutions rattachées à l'Orga-
nisation des Nations Unies, plusieurs d'entre elles
ont accepté de rédiger l'avant-projet des parties de
l'étude qui sont de leur ressort. C'est ainsi que
l'Unesco a reçu des rapports détaillés de l'Organi-
sation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture, de l'Organisation mondiale de la
santé, de l'Organisation météorologique mondiale
et de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
L'Organisation des Nations Unies, l'Union interna-
tionale des télécommunications et l'Organisation de
l'aviation civile internationale ont aussi envoyé des
exposés.
(94) L'étude doit être terminée en m a r s 1960,
date à laquelle elle sera communiquée à l'Organi-
sation des Nations Unies et soumise au Conseil exé-
cutif pour information.
(95) L e fait que la Conférence générale avait, à
sa dixième session, chargé le Directeur général
d'étudier " . . . la question de la préparation d'un
projet de convention relative à la coopération in-
ternationale dans le domaine de la science et de la
technique" (10 C/Résolutions,2.43), n'a pas été per-
du de vue ; sans doute l'enquête menée de concert avec
l'Organisation des Nations Unies, dont il est ques-
tion aux paragraphes précédents, ainsi quel' "étude
sur les relations et les échanges internationaux dans
les domaines de l'éducation, de la science et de la
culture" (10C/Résolutions,4.44), mentionnée dans
un chapitre ultérieur du présent rapport, permet-
tront-elles de se faire une idée plus nette de la
possibilité de préparer un tel projet de convention.
Le Directeur général fera rapport sur cette possi-
bilité à la Conférence générale réunie en sa onzième
session, c o m m e le prévoit la résolution 2.43
(10 C/Résolutions).
2. P R O G R A M M E DE RECHERCHES
SUR LA ZONE TROPICALE HUMIDE
a. Comité consultatif
(96) L a deuxième session du Comité consultatif
de recherches sur la zone tropicale humide s'est
tenue à Adiopodoumé (Cote d'Ivoire), du 16 au 19
octobre, sous la présidence du professeur G . M a n -
ge not (France), directeur de l'Institut d'enseigne-
ment et de recherches tropicales, à Abidjan
(97) Le Comité a formulé des recommandations
sur les sujets suivants :
i. organisation, conservation et développement
de collections régionales botaniques et zoologiques ;
ii. organisation de conférences régionales, en vue
d'amener les gouvernements des pays tropicaux à

créer des réserves scientifiques de forêts tropicales
primaires ;
iii. établissement d'un bilan périodique des con-
naissances dont on dispose sur les composants cli-
matologiques, géologiques, pédologiques, botaniques,
et zoologiques de l'écosystème tropical humide, et
iv. constitution d'une Commission permanente
de la Flora Neotropica (flore de l'Amérique tropicale).
(98) L e Comité a en outre r e c o m m a n d é la publi-
cation de deux cartes à petite échelle des régions
tropicales humides, établies en application d'une re-
commandation formulée à sa première session.
(99) Il a d'autre part examiné 20 projets de re-
cherches pour lesquels une aide financière était sol-
licitée et r e c o m m a n d é que l'Unesco octroie des fonds
au titre de huit projets, soumis par des chercheurs
originaires des pays suivants : Ceylan, P a y s - B a s ,
France, Brésil, Etats-Unis d'Amérique, République
fédérale d'Allemagne, Philippines et Inde.
(100) L e Comité a enfin décidé de recommander
au Directeur général de porter à 11 le nombre de ses
m e m b r e s , en lui adjoignant un spécialiste originaire
de la région des Caraïbes et un autre originaire d'un
Etat indépendant de l'Afrique tropicale.
b. Mesures prises sur le plan
régional ou international
(101) Pendant l'année 1959, les dispositions ci-
après ont été prises en vue de favoriser, sur le plan
régional ou international, le développement des re-
cherches relatives à la zone tropicale humide, con-
formément aux recommandations formulées par le
Comité consultatif de recherches sur la zone tropi-
cale humide à sa première session (Manaos (Brésil),
1959).
(102) Des informations sur les herbiers-types
et les collections zoologiques-types ont été obtenues
de 108 institutions situées dans les pays suivants :
Birmanie, Ceylan, Fidji, Inde, Indonésie, Malaisie,
Singapour, Ile Maurice, Philippines, Ghana, Kenya,
Nigeria, Rhodesie et Nyassaland, Soudan, Tanga-
nyika, Ouganda, Congo belge, Afrique occidentale
française, C a m e r o u n , Madagascar, Brésil, C o l o m -
bie, Equateur, Salvador, Guyane britannique,
Mexique, Pérou, Jamaïque.
(103) Il a été constitué des "Comités de visite",
composés de botanistes et de zoologistes chargés
de rechercher, en liaison avec les autorités offi-
cielles compétents et les organisations scientifiques
intéressées de l'Asie du Sud et de l'Amérique tro-
picale, les moyens d'améliorer et de conserver les
collections botaniques et zoologiques types, et de
leur fournir une aide financière ou autre proportion-
nelle aux services que les donateurs en reçoivent.
(104) Des renseignements bibliographiques sur
les ressources naturelles du continent africain, y
compris Madagascar, ont été réunis dans les d o -
maines suivants : topographie - et cartes, climat,
géologie et ressources minérales, hydrologie, sols,
faune et flore.
(105) Une carte de la végétation de la Malaisie
79
Sciences exactes et naturelles II.2
(Indonésie, Péninsule malaise, Bornéo, Philippines,
Timor et Nouvelle-Guinée) a été publiée, ainsi
qu'une carte de la végétation de l'Afrique.
(106) Deux cartes délimitant les régions tropi-
cales humides du m o n d e d'après des critères rela-
tifs à la végétation et au climat ont été établies.
(107) D e s données bibliographiques sur le rôle
de la matière organique dans les sols des régions
tropicales humides ont été rassemblées.
c. Action en faveur de la recherche
(108) Toujours en application des r e c o m m a n d a -
tions formulées par le Comité consultatif, une aide
financière a été accordée aux projets ci-après
afin d'encourager les recherches sur les régions
tropicales humides.
i. édification près d'Abidjan (Côte d'Ivoire),
d'une tour d'observation en vue de faciliter l'étude
des insectes, m a m m i f è r e s , oiseaux et végétaux
/ivant à différents niveaux ;
ii. étude taxonomique des diptérocarpacées de
Ceylan ;
iii. recherches sur les fougères arborescentes
de Malaisie entreprises par le professeur H . Holttum,
de K e w , au Coperland Herbarium et au National
Herbarium de Washington, D . C . ;
iv. installation, dans la tour d'observation du
Banco (Côte d'Ivoire) par l'Institut d'enseignement
et de recherches tropicales, d'instruments per-
mettant de mesurer la température, l'humidité, le
rayonnement, etc. ;
v. redéfinition, par un m e m b r e du personnel de
la Smithsonian Institution de Washington, des genres
de bambuscidées de l'hémisphère occidental ;
vi. étude de l'influence du climat et plus parti-
culièrement des périodes de sécheresse entre les
moussons sur la végétation des régions tropicales
humides de l'Inde.
d. Etude scientifique de
certains problèmes
(109) E n collaboration avec la Commission de
coopération technique en Afrique au sud du Sahara,
l'Unesco a tenu à Abidjan, du 20 au 24 octobre 1959,
un colloque sur les études écologiques de la végé-
tation tropicale considérée dans ses rapports avec
les sols, auquel ont assisté une soixantaine de spé-
cialistes venus de 14 pays ainsi que des représen-
tants de trois Institutions spécialisées, et qui était
présidé par le professeur G . Mangenot (France),
directeur de l'Institut d'enseignement et de re-
cherches tropicales d'Abidjan. A u cours de ce
colloque, des excursions ont été organisées pour
permettre aux participants de visiter des sites
présentant un intérêt pédologique, ainsi que des
institutions scientifiques et agricoles. Plusieurs
recommandations invitant des Etats m e m b r e s
d'Afrique à prendre diverses mesures ont été adop-
tées. Les comptes rendus du Colloque sont en cours
de publication.
II. 2 Sciences exactes et naturelles
e; Participation à des projets de
l'Organisation des Nations Unies
et des Institutions spécialisées
(110) A la demande du Secrétaire exécutif delà
Commission économique des Nations Unies pour
l'Afrique, le Secrétariat prépare une bibliographie
des publications relatives aux ressources naturelles
du continent africain, y compris Madagascar, ainsi
qu'une étude critique des connaissances actuelles sur
la question.
(111) Différents experts ont été chargés de rédi-
ger cet ouvrage qui comprendra sept chapitres (to-
pographie et cartes, climat, géologie, ressources
minérales, hydrologie, sols, flore et faune). Les
chapitres consacrés à la géologie et aux ressources
minérales, dont le texte avait été établi par
M . F . Dixey (Royaume-Uni), ont été envoyés en no-
vembre au Secrétaire exécutif de la Commission éco-
nomique pour l'Afrique à Addis-Abéba.
(112) L'Institut d'information de Moscou a éla-
boré sous contrat une bibliographie complète de 925
pages portant sur les sept domaines mentionnés ci-
dessus, qui a été communiquée au Secrétariat aux
fins de transmission à la Commission économique
pour l'Afrique.
f. Recensement des institutions
de recherche qui s'intéressent
aux régions tropicales humides
(113) Le recensement des institutions qui se
consacrent essentiellement aux recherches sur les
régions tropicales humides s'est poursuivi en 1959;
au 31 décembre, des informations concernant 217
institutions situées dans 29 Etats m e m b r e s avaient
été rassemblées.
3. SCIENCES DE LA M E R
(114) Les activités exercées dans ce domaine en
1959 ont visé principalement à préparer la Confé-
rence intergouvernementale sur les recherches
océanographiques - qui doit être organisée par
l'Unesco à Copenhague en juillet 1960 sur l'invita-
tion du Gouvernement danois - et à réunir la docu-
mentation nécessaire à cette conférence.
(115) A titre de première étape, une importante
réunion internationale dans le domaine des sciences
de la m e r s'est tenue en 1959 : il s'agit du Congrès
international d'océanographie, organisé et financé
par l'American Association for the Advancment of
Science et par l'Unesco, avec le concours de l'ICSU,
qui a eu lieu au Siège de l'Organisation des Nations
Unies à N e w York, du 31 août au 12 septembre 1959.
A cette occasion 1.200 spécialistes venus de 50 pays
ont fait le bilan de la situation actuelle en ce qui con-
cerne les explorations océanographiques et les m é -
thodes utilisées par les chercheurs dans ce domaine.
(116) L a réunion du Comité spécial de la re-
cherche océanique (SCOR) de l'ICSU et la quatrième
80
session du Comité consultatif international des
sciences de la m e r (IACOMS) de l'Unesco ont eu
lieu respectivement avant et après le Congrès in-
ternational d'océanographie. L e S C O R a décidé de
soumettre à la Conférence de Copenhague des plans
concernant un vaste projet à exécuter dans les m e r s
de l'Asie du Sud-Est, tandis que le second Comité
étudiait en détail l'ordre du jour de la Conférence.
L ' I A C O M S a en outre dressé la liste des documents
de travail à soumettre aux experts lors d'une réu-
nion préliminaire, qui doit avoir lieu à la Maison
de l'Unesco en m a r s 1960,et il a désigné des h o m m e s
de science de réputation mondiale qui ont été char-
gés de rédiger lesdits documents. La F A O coopère
activement à ces travaux préparatoires.
(117) A u cours de la 47e session du Conseil in-
ternational pour l'exploration de la m e r , qui s'est
tenue à Copenhague du 5 au 10 octobre, avec la par-
ticipation d'un m e m b r e du Secrétariat, d'intéressants >
échanges de vues ont eu lieu sur les buts et les ob-
jectifs de la future conférence intergouvernementale ;
le rapport relatif à cette session sera également
communiqué aux experts qui doivent se réunir en
mars.
(118) L'Unesco a accordé une aide au S C O R pour
contribuer au financement d'un Colloque sur la ra-
dio-activité naturelle des eaux marines, organisé
à N e w York en liaison avec le Congrès international
d'océanographie.
(119) Une Conférence scientifique sur l'élimi-
nation des déchets radio-actifs s'est tenue à Monaco
du 16 au 21 novembre, sous le patronage conjoint
de l'Agence internationale de l'énergie atomique et
de l'Unesco, et avec le concours actif de la F A O .
Cette Conférence, ouverte par les directeurs géné-
raux de l'AIEA et de l'Unesco, a réuni quelque 300
participants de 30 nationalités différentes. Elle a
donné une impulsion nouvelle aux recherches océa-
nographiques en raison de l'importance des effets
produits par la radio-activité sur la faune et la
flore marines, et du fait que les déchets radio-
actifs peuvent être propagés par les courants
océaniques.
(120) L e Poste de coopération scientifique de
l'Unesco pour l'Asie du Sud-Est, a réuni à Safgom,
en janvier 1960, un groupe de travail régional c o m -
posé de spécialistes des sciences de la m e r char-
gés d'établir un p r o g r a m m e de recherches concer-
nant l'océanographie, la physique et la biologie
marine qui pourrait être appliqué dans les m e r s
de Corail et de T a s m a n . U n projet tendant à entre-
prendre une expédition océanographique internatio-
nale à cet effet figurera parmi ceux qui seront
soumis à la Conférence intergouvernementale de
Copenhague.
(121) L e Poste de coopération scientifique pour
l'Asie du Sud-Est a organisé un cours régional de
formation à l'intention des spécialistes des sciences
de la m e r à Nha-Trang (Viêt-nam), du 10 août au
10 décembre.
(122) L e Secrétariat a établi, et distribué à
toutes les Commissions nationales, un rapport sur

l'état actuel des sciences de la mer en Asie ; ce
rapport sera étudié à l'occasion de la Conférence
régionale des Commissions nationales de l'Unesco
en Asie qui doit avoir lieu à Manille (Philippines)
en janvier 1960.
4. BIOLOGIE C E L L U L A I R E
a. Animaux de laboratoire
(123) Le Secrétariat a continué à rassembler des
renseignements sur l'importation, l'exportation et
le transport des animaux de laboratoire. L a situa-
tion évolue trop rapidement dans ce domaine pour
que ces renseignements puissent être publiés, mais
le Secrétariat est désormais en mesure de jouer le
rôle de centre d'information en la matière.
(124) Les enquêtes sur la production, la qualité
et l'utilisation des animaux de laboratoire, qui ont
déjà porté sur 14 pays, ont été étendues à Israel, à
la Pologne et à la Tchécoslovaquie, avec l'aide de
spécialistes désignés par les Commissions natio-
nales de ces Etats m e m b r e s . Les renseignements
ainsi obtenus seront publiés, c o m m e l'ont déjà été
les résultats des enquêtes concernant les pays sui-
vants : République fédérale d'Allemagne, Australie,
Autriche, Danemark, Finlande, Islande, Norvège,
Suède et Turquie (en 1959) ; Inde, Italie, Japon,
Royaume-Uni et Suisse (en 1958).
(125) Le Comité international sur les animaux
de laboratoire (ICLA) a tenu sa quatrième session
à Londres, du 11 au 13 avril, en liaison avec un
colloque organisé par le Laboratory Animal Centre
du Royaume-Uni sur "les normes de qualité chez
les animaux de laboratoire". Le Comité a recom-
mandé notamment que soit organisé un colloque in-
ternational sur "la prophylaxie des maladies infec-
tieuses dans les colonies d'animaux de laboratoire".
U n Comité préparatoire a été chargé de préparer le
p r o g r a m m e de ce colloque, en étroite collaboration
avec l'ICLA. Le secrétaire général de l'ICLA s'est
rendu en République fédérale d'Allemagne, enFrance,
en Italie, en Suisse et en Tchécoslovaquie pour y
rencontrer des spécialistes et visiter des institutions
s'intéressant à l'élevage et à l'utilisation des ani-
m a u x de laboratoire, ainsi que pour rechercher les
moyens de développer la coopération internationale
et les échanges internationaux dans ce domaine.
(126) D e s contrats ont été conclus avec le Centre
de sélection des animaux de laboratoire (France)
en vue de la publication des Actes du Colloque inter-
national sur "les animaux vivants destinés aux re-
cherches biologiques", qui s'est tenu à Gif-sur-
Yvette (France) en octobre 1958, et de l'établisse-
ment d'une terminologie normalisée dans ce domaine.
b". Biologie cellulaire générale
(127) Le Groupe de consultants chargés de four-
nir des avis au Secrétariat en matière de biologie
cellulaire s'est réuni le 10 mai à Louvain (Belgique).
Sciences exactes et naturelles II. 2
Deux nouveaux m e m b r e s du groupe - le D r Leiter
du National Institute of Health (Etats-Unis d ' A m é -
rique) et le D r Larionov, de l'Institut d'oncologie
expérimentale et clinique de l'Académie des sciences
médicales de l'URSS - ont été accueillis à cette oc-
casion. Les consultants ont recommandé notamment
que l'on s'attache à favoriser la recherche dans
deux nouveaux domaines, où le Secrétariat à effec-
tué en 1959 d'importants travaux préparatoires :
a. organisation d'un colloque international sur
"la biologie cellulaire et l'inhibition de la croissance",
qui aura lieu à Louvain (Belgique) en juin 1960 ;
b. diffusion d'informations concernant l'état
actuel des recherches sur les animaux aseptiques
qui peuvent présenter un intérêt pour la recherche
biologique et médicale. Afin de mettre en oeuvre
cette recommandation, l'Unesco se propose d'orga-
niser en 1961 des conférences et des expositions
sur le matériel employé pour élever et traiter les
animaux aseptiques. C e projet a été examiné lors
du Colloque sur la technologie gnotobiotique tenu
à l'Institut Lobund de l'Université Notre-Dame
(Etats-Unis d'Amérique) en avril 1959. Le profes-
seur O . Muhlbock (Pays-Bas) a été envoyé aux Etats-
Unis en vue de mettre au point le p r o g r a m m e des
activités futures.
5. RECHERCHES FONDAMENTALES
EN PHYSIQUE NUCLEAIRE
(128) U n Colloque sur les effets immédiats et
les effets de petites doses des radiations ionisantes
a été organisé à Venise (Italie), du 22 au 26 juin
1959, par le Comitato Nazionale per le Ricerche
Nucleari, sous le patronage de l'Unesco et de
l'Agence internationale de l'énergie atomique. Les
Actes de ce Colloque sont en cours de publication.
(129) Le Secrétariat a recueilli des renseigne-
ments sur les activités entreprises ou prévues dans
les divers pays en matière de radiobiologie, en vue
de créer des groupes d'étude régionaux chargés
d'encourager les recherches sur les effets biolo-
giques des radiations ionisantes. L a Pologne et
l'Union des Républiques soviétiques socialistes ont
présenté des propositions à cet égard et on a c o m -
m e n c é de préparer un premier colloque qui aura
lieu à Moscou en 1960.
(130) Des modèles de la chambre d'ionisation
construite par le National Bureau of Standards
(Etats-Unis d'Amérique) en exécution d'un contrat
conclu avec l'Unesco, pour permettre une c o m p a -
raison des normes nationales, ont été envoyés à la
République fédérale d'Allemagne, à la France et à
la Nouvelle-Zélande.
6. NOUVELLES SOURCES
D'ENERGIE
(131) Le rôle qui incombe à l'Unesco dans ce
domaine afait l'objet d'un examen et d'une discussion
II. 2 Sciences exactes et naturelles
approfondis pendant la réunion du Comité consultatif
international de la recherche dans le programme des
sciences exactes et naturelles de l'Unesco, qui a eu
lieu à Giessen (République fédérale d'Allemagne),
en avril. Le Secrétariat est parvenu à la conclusion
que le lancement immédiat de projets spéciaux dans
ce domaine, en sus des activités déjà entreprises
dans le cadre du Projet majeur relatif aux terres
arides, ne se justifierait pas.
7. TRAITEMENT NUMERIQUE DE
L'INFORMATION E T C A L C U L
ELECTRONIQUE
(132) La Conférence internationale sur le trai-
tement numérique de l'information s'est tenue à la
Maison de l'Unesco du 15 au 20 juin, sous la prési-
dence de M . Howards H . Aiken, de l'Université
Harvard (Etats-Unis d'Amérique). Une exposition
internationale de matériel pour le traitement numé-
rique de l'information a été organisée à l'occasion
de cette Conférence, en étroite collaboration avec
la Commission nationale française et un groupe de
firmes françaises.
(133) Les participants ont tenu 12 colloques sur
différents aspects particuliers du thème choisi et
étudié en séance plénière une soixantaine de com-
munications d'un caractère hautement technique.
Les débats ont porté sur les questions suivantes :
méthodes mathématiques du calcul numérique ;
structure logique des machines à calcul numérique ;
langage symbolique commun pour les machines à
calcul numérique ; traduction automatique des langues ;
reconnaissance des structures et faculté d'adaptation
des machines ; rassemblement, conservation et re-
cherche des informations. Une séance spéciale à
été consacrée aux techniques futures. Environ2. 000
spécialistes, venus de 36 pays, ont participé aux
travaux.
(134) On a généralement estimé que cette confé-
rence venait à son heure - étant donné l'évolution ex-
trêmement rapide des techniques de calcul électro-
nique au cours des dernières années - et qu'elle avait
été couronnée de succès en ce qu'elle avait permis
à un très grand nombre d'experts de mettre en
commun leur savoir et de jeter ainsi les bases de
progrès futurs. Les représentants des organisations
nationales non gouvernementales intéressées se sont
réunis pendant la Conférence pour créer une Fédé-
ration internationale des Sociétés de traitement nu-
mérique de l'information, à qui il appartiendra dé-
sormais d'organiser des conférences dans ce domaine.
Le projet de statuts de la nouvelle Fédération a été
adopté, et un bureau provisoire ayant pour président
M . I.L. Auerbach (Etats-Unis) et pour vice-prési-
dents M . A . A . Dorodnitzine (URSS) et M . A . van
Wijngaarden (Pays-Bas) a été constitué. Au moment
de la rédaction du présent rapport, les statuts de
la Fédération avaient été formellement acceptés par
les Sociétés nationales des pays suivants : Répu-
blique fédérale d'Allemagne, Canada, Danemark,
Etats-Unis d'Amérique, France, Pays-Bas,
Royaume-Uni, Suède, Suisse. Ils doivent entrer
en vigueur le 1er janvier 1960.
8. R E C H E R C H E S INTERDISCIPLINAIRES
SUR L E C E R V E A U
(135) Avec le concours du CIOMS, une réunion
de spécialistes des recherches sur le cerveau a eu
lieu en octobre à la Maison de l'Unesco, en vue de
déterminer quelle action l'Unesco doit entreprendre
dans le domaine des recherches interdisciplinaires
sur le cerveau. Les participants ont conclu qu'il
faudrait commencer par établir une organisation
non gouvernementale des recherches interdiscipli-
naires sur le cerveau, où les diverses disciplines
intéressées seraient largement représentées. Des
démarches préliminaires ont été entreprises, et
la nouvelle organisation sera probablement cons-
tituée en 1961.
9. EXPLORATION DE L'ESPACE
EXTRA-TERRESTRE
(136) La Conférence générale (10 C/Résolutions,
2.41 (i)) a autorisé le Directeur général à favori-
ser l'adoption de mesures visant au développement
des recherches dans plusieurs domaines, notam-
ment celui de "l'exploration de l'espace extra-
terrestre". C o m m e il est indiqué dans une autre
partie du présent rapport (1.2), le Directeur
général s'est fait représenter aux réunions
tenues au Siège de l'Organisation des Nations Unies,
à New York, par le Comité spécial que l'Assemblée
générale a chargé d'étudier le problème des re-
cherches relatives à l'espace extra-terrestre.Un
groupe de travail technique du Comité spécial a
entendu un exposé de M . Kovda, directeur du Dé-
partement des sciences exactes et naturelles, sur
les activités, les ressources et les possibilités
actuelles de l'Unesco en matière de recherche
scientifique. Plus récemment, l'Assemblée géné-
rale des Nations Unies a décidé (résolution 1472
(XIV)) "d'étudier les moyens pratiques et applicables
d'exécuter des programmes touchant les utilisations
pacifiques de l'espace extra-atmosphérique" qui
pourraient être entrepris sous les auspices de
l'Organisation des Nations Unies, notamment en ce
qui concerne la continuation des recherches effec-
tuées dans le cadre de l'Année géophysique inter-
nationale, l'échange et la diffusion de renseigne-
ments et les mesures permettant de faciliter là
réalisation des programmes nationaux de recherche.
L'Assemblée générale a également décidé de con-
voquer, en 1960 ou en 1961, une "Conférence scien-
tifique internationale.... pour l'échange de données
d'expérience concernant les utilisations pacifiques
de l'espace extra-atmosphérique". L'Unesco s'est
de nouveau déclarée disposée à prêter son concours
à l'Organisation des Nations Unies au moment

opportun et sous une forme qui sera fixée d'un c o m -
mun accord.
(137) En ce qui concerne les rapports avec les
organisations non gouvernementales, le Secrétariat
s'est tenu en contact étroit avec le Comité spécial
(COSPAR) créé par l'ICSU en 1958, pour s'occuper
des problèmes relatifs aux recherches spatiales ;
il a appris avec plaisir que ce Comité est mainte-
nant établi sur une base définitive, et qu'il com-
prend des représentants de tous les grands pays
qui s'intéressent aux recherches spatiales. Le Se-
crétariat a également resserré ses liens avec la
Fédération astronautique internationale, qui a été
admise au bénéfice d'arrangements consultatifs au
cours de la dixième session de la Conférence
générale.
10. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION :
R E C H E R C H E SCIENTIFIQUE
(138) Bolivie *: L e laboratoire de physique cos-
mique de Chacaltaya bénéficie depuis dix ans d'une
assistance de l'Unesco, qu'il a reçue tout d'abord
par l'intermédiaire du poste de coopération scien-
tifique pour l'Amérique latine, puis au titre du pro-
g r a m m e d'assistance technique et du p r o g r a m m e de
participation. Installé dans un site particulièrement
propice aux observations et aux recherches, ce labo-
ratoire est maintenant bien équipé ; en 1959,son per-
sonnel s'est familiarisé avec de nouvelles techniques
de recherche, sous la direction de M . Nerurkar
(Inde), ancien boursier Unesco de l'assistance tech-
nique. Le laboratoire de Chacaltaya accueille des
spécialistes étrangers, et il apporte désormais une
contribution importante au développement des re-
cherches de physique cosmique, sur le plan inter-
national.
(139) Brésil : Grâce aux ressources en plantes
médicinales des régions tropicales humides du
Brésil, on devrait pouvoir créer une importante
industrie pharmaceutique, à condition que des phar-
macologistes et des biochimistes brésiliens c o m p é -
tents puissent exécuter les recherches préliminaires
indispensables. L'Unesco a déjà accordé une assis-
tance à cet effet sous diverses formes, dans le
cadre des p r o g r a m m e s d'assistance technique et de
participation. C'est ainsi qu'un spécialiste de la
micro-analyse des plantes médicinales a été envoyé
au Brésil et qu'en 1957 une subvention a été allouée
au titre du Colloque international sur le curare et
les substances curarisantes. E n 1959, une mission
de six mois a été entreprise par M . W . G . Raudonat
(Allemagne) qui, après avoir dirigé dans son propre
laboratoire les travaux de chercheurs brésiliens,
achève actuellement de donner à ces spécialistes,
à l'Université de Sao Paulo, une formation qui porte
en particulier sur les méthodes de recherche des
éléments actifs des plantes médicinales et toxiques
de cette partie du Brésil.
(140) Chili : Les provinces australes du Chili
offrent de vastes possibilités en matière de
83
Sciences exactes et naturelles II. 2
développement économique et social, mais leurs
ressources naturelles n'ont jamais encore fait l'ob-
jet d'un inventaire systématique. Le spécialiste en-
voyé par l'Unesco, M . E . Aubert de la Rue (France)
a maintenant terminé cet inventaire. Le gouverne-
ment du Chili a établi des plans tendant à favoriser
la mise en valeur des provinces australes, et il en-
visage de solliciter, à cette fin, l'assistance du
Fonds spécial.
(141) Tchécoslovaquie : Dans le domaine de la
physique moderne, il est intéressant de constater
que, pour la première fois, l'Unesco collabore ac-
tivement avec l'Académie des sciences et la C o m -
mission nationale tchécoslovaques, en vue de l'or-
ganisation d'un colloque international sur les
semi-conducteurs qui doit avoir lieu en 1960. C e
colloque bénéficiera d'une aide financière au titre
du P r o g r a m m e de participation ; en outre un
m e m b r e du Secrétariat s'est rendu en Tchécoslo-
vaquie à deux reprises, pour arrêter avec le C o -
mité d'organisation, les dispositions à prendre sur
des points tels que les moyens d'assurer la sélec-
tion des communications qui seront présentées au
cours du colloque, en liaison avec l'Union interna-
tionale de physique pure et appliquée, et la prépa-
ration matérielle de la réunion, pour laquelle il
sera pleinement tiré parti de l'expérience acquise
par le Département des sciences exactes et natu-
relles. Cette réunion, qui groupera quelque 700
participants, dont 400 spécialistes étrangers, ap-
portera une contribution de première importance
au développement de recherches hautement spécia-
lisées, d'un intérêt théorique et pratique considérable.
(142) Mexique : A l'Université de Mexico on
s'attache systématiquement depuis quelques années
à améliorer l'enseignement et la recherche dans
le domaine de la physique moderne. L'Unesco a déjà
soutenu ces efforts et, en 1959, elle a m i s à la
disposition de l'Université de Mexico M . M . Lévy
(France), qui y a fait, du 20 juillet au 30 août, un
cours d'été sur les principes d'invariance dans la
physique moderne.
(143) Viêt-nam : L e développement des sciences
de la m e r offre une importance capitale pour toute
l'Asie du Sud et du Sud-Est, mais afin de l'assurer
il est indispensable de disposer de personnel quali-
fié. Le cours régional de formation de spécialistes
des sciences de la m e r , organisé à l'Institut océa-
nographique de Nha-Trang (Viêt-nam) au titre du
P r o g r a m m e d'assistance technique et en collabo-
ration avec le poste de coopération scientifique de
l'Asie du Sud-Est, représente un effort important
en vue d'atteindre cet objectif. Pour la première
fois, 20 spécialistes des sciences de la m e r , venus
de Chine, de Corée, de Hong-Kong, d'Indonésie,
du Japon, de Thaïlande et du Viêt-nam, reçoivent,
sous la direction d'experts jouissant d'une réputa-
tion internationale, une formation théorique et pra-
tique poussée, d'une durée relativement longue
* Pour l'unification des références, l'ordre alpha-
bétique anglais a été suivi dans la version française.
n.2 Sciences exactes et naturelles
(4 mois). En vue d'améliorer les moyens dont l'Ins-
titut disposait pour l'organisation de ce cours, du
matériel supplémentaire valant au total 2.000 dollars,
a été acquis grâce à des crédits alloués dans le cadre
du Programme de participation, L'Unesco se propose
maintenant de contribuer à la création rapide d'un
réseau d'institutions de recherches sur les sciences
de la mer, qui élaboreront et appliqueront un pro-
gramme de travaux propres à répondre aux besoins
particuliers de l'ensemble de l'Extrême-Orient.
11. P R O G R A M M E D'ASSISTANCE
TECHNIQUE : RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
(144) Argentine : Le Gouvernement argentin s'in-
téresse vivement au progrès des recherches de phy-
sique nucléaire et, depuis 1957, l1 Unesco lui a en-
voyé plusieurs missions d'experts pour l'aider à
atteindre cet objectif. Les activités entreprises dans
ce domaine s'inscrivent désormais dans le cadre
d'un p r o g r a m m e d'ensemble établi par des spécia-
listes de l'Unesco, et la planification s'opère avec
une continuité remarquable. Les travaux ont pris
une ampleur accrue depuis que le Gouvernement de
l'Argentine a décidé de financer en partie les m i s -
sions d'experts, selon le système des "fonds en dépôt"
auprès de l'Unesco. E n 1959, des missions ont été
accomplies par M M . I.Bergstrom, E . G . V . Erlandsson
et T . Lindqvist (Suède) et par M . J. Daniels (Canada).
La Commission de l'énergie atomique de Buenos-
Aires, son Institut de physique situé à Bariloche,
ainsi que les Universités de Buenos-Aires et de L a
Plata ont m i s en oeuvre des projets de recherches.
Les m o y e n s d'action dont dispose l'Argentine sont
mis à contribution pour encourager les recherches
de physique sur le plan régional : c'est ainsi que des
bourses patronnées conjointement par l'Unesco et
par le Gouvernement de l'Argentine ont permis à
cinq physiciens originaires d'autres Etats d ' A m é -
rique latine de faire des études à l'Institut de phy-
sique de Bariloche. Des missions de brève durée
continueront à être organisées pour assurer l'enca-
drement des équipes de chercheurs pendant que leurs
chefs iront compléter leur formation à l'étranger,
grace à des bourses financées par l'Unesco et par
les autorités argentines.
(145) L'action de l'Unesco dans ce domaine est
sans cesse renforcée par les efforts que déploie le
Gouvernement argentin et par les accords bilatéraux
de collaboration conclus avec des Universités étran-
gères qui possèdent d'importantes sections de phy-
sique. Les résultats déjà obtenus montrent que l'en-
seignement et la recherche dans le domaine de la
physique expérimentale, et nucléaire ont toute chance
d'atteindre d'ici quelques années, en Argentine, un
niveau très élevé sur le plan international.
84
12. F O N D S SPECIAL :
R E C H E R C H E SCIENTIFIQUE
(146) Plusieurs demandes adressées au Fonds
spécial des Nations Unies ont été étudiées et des
plans de travail ont été établis pour deux labora-
toires importants : l'Institut central de recherches
mécaniques (Inde), et le Laboratoire de recherches
sur l'énergie électrique de Bhopal et de Bengalore
(Inde), auxquels seront attribués en trois ans des
crédits s'élevant respectivement à 707.600 dollars
et à 1.953.800 dollars.
D. C E N T R E INTERNATIONAL
DE CALCUL (ROME)
(147) L e Centre provisoire international de
calcul, créé à R o m e en 1958 en vertu d'un contrat
conclu entre l'Unesco et l'Institut italien des m a -
thématiques supérieures, a poursuivi ses activités
sous la direction d'un m e m b r e du Secrétariat de
l'Unesco, qui fait fonction de Secrétaire exécutif.
(148) U n Colloque international sur le traite-
ment numérique des équations aux dérivées par-
tielles à caractéristiques réelles s'est tenu à R o m e
du 28 au 30 janvier 1959. Grâce à la généreuse
contribution financière d'un certain nombre d'ins-
titutions nationales situées notamment aux Etats-
Unis d'Amérique, 50 spécialistes de 14 nationalités
différentes ont pu y participer, outre des représen-
tants des organisations internationales intéressées
telle que la F A O , l'Union internationale des télé-
communications, l'Organisation européenne pour
la recherche nucléaire, l'Union géodésique et géo-
physique internationale et l'Union mathématique
internationale.
(149) L e Centre a effectué différents travaux
de calcul concernant l'évolution de la consommation
des produits alimentaires, en s'appuyant sur des
statistiques établies à ce sujet par plusieurs pays
à l'intention de la F A O . Il a également fait des
calculs sur la productivité des plantations de café
brésiliennes. Mais sa principale tâche a consisté,
en 1959, à préparer, en étroite collaboration avec
la F A O , la tabulation au moyen de machines élec-
troniques des résultats du recensement agricole
mondial qui doit commencer en 1960.
(150) L e Centre a en outre poursuivi ses re-
cherches relatives à la normalisation de la termi-
nologie anglaise, française, allemande, russe et
espagnole concernant le traitement numérique de
l'information. Les premiers résultats obtenus ont
été publiés à l'intention de la Conférence interna-
tionale sur le traitement numérique de l'informa-
tion, qui en a largement tiré parti.
E. ACTIVITES REGIONALES
Résolution 2.52

(151) L'idée de créer un réseau de Postes régio-
naux pour donner à la coopération scientifique une
infrastructure mondiale a été lancée en 1946 et la
Conférence générale a adopté lors de ses deux pre-
mières sessions, des résolutions autorisant sa mise
en oeuvre. Il a alors été décidé de créer quatre
postes de coopération scientifique (Amérique latine,
Moyen-Orient, Asie du Sud et Asie du Sud-Est),
placés sous la direction d'une' division du siège.
(152) Ces postes, qui se tiennent en contact per-
manent avec 49 Etats m e m b r e s au total, jouent dé-
sormais un role essentiel dans le rassemblement,
l'échange et la diffusion de renseignements scien-
tifiques, en établissant un double courant d'infor-
mations entre la région qui est de leur ressort et
le reste du m o n d e . Lorsque les ressources locales
sont insuffisantes, ils s'adressent à des spécialistes
d'autres régions du m o n d e , ou communiquent au
Siège les problèmes qui leur sont soumis. L e Secré-
tariat s'efforce alors de résoudre ces problèmes
avec l'aide de ses propres sections scientifiques ou
d'experts de l'extérieur.
(153) E n outre depuis quelque temps, les Postes
de coopération scientifique sont plus largement as-
sociés à l'exécution du p r o g r a m m e . C'est ainsi que
les Postes du Caire et de N e w Delhi collaborent ac-
tivement à l'application du p r o g r a m m e relatif à la
zone aride dans leur région. Le Poste de Djakarta
s'occupe en particulier des programmes concernant
les sciences de la m e r et la zone tropicale humide,
et le Poste de Montevideo du développement de l'en-
seignement scientifique et des problèmes de la zone
tropicale humide.
(154) D e 1953 à 1959, les postes de coopération
scientifique ont organisé en tout 44 cours (dont 7 au
titre du p r o g r a m m e d'assistance technique et 37 dans
le cadre du p r o g r a m m e ordinaire) portant sur les
matières suivantes : sciences fondamentales (ma-
thématiques, physique, biologie) : 17 cours ; sciences
appliquées (isotopes radio-actifs, sciences de la m e r ,
sciences relatives à la zone aride, technologie) :
21 cours ; enseignement des sciences : 4 cours, et
documentation scientifique : 2 cours. A u total, plus
de 1.000 participants de 50 nationalités différentes
ont bénéficié de cet enseignement.
(155) Depuis dix ans, les postes de coopération
scientifique ont également organisé 55 réunions et
colloques scientifiques consacrés notamment aux
p r o g r a m m e s relatifs à la zone aride, à la zone
tropicale humide et aux sciences de la m e r . Dans
les limites des crédits disponibles, on invite à ces
réunions des spécialistes originaires non seulement
de la région, mais aussi d'autres pays.
1. POSTE D E C O O P E R A T I O N SCIENTIFIQUE
D E L ' A M E R I Q U E LATINE (Montevideo)
a. Cours de formation et colloques
(156) Le Poste de Montevideo a organisé les ac-
tivités ci-après :
85
Sciences exactes et naturelles II. 2
i. en collaboration avec l'Université de Concep-
ción (Chili), un cours sur les sciences de la mer
qui a eu lieu à Concepción du 5 au 31 janvier,et qui
a été suivi par 25 participants venus de l'Argentine,
du Chili, du Pérou et de l'Uruguay.
il. avec la coopération de la Commission argen-
tine de l'énergie atomique, un cours sur la physique
des rayons cosmiques, qui a eu lieu à Bariloche
(Argentine) du 19 au 30 janvier, et qui a été suivi
par 11 spécialistes originaires des pays suivants :
Argentine, Bolivie, Brésil, Etats-Unis d'Amérique,
France, Royaume-Uni et Venezuela.
iii. un cours sur les sciences de la mer fait du
2 février au 2 mars à Mexico par deux professeurs
venus de Cuba et du Pérou. Ce cours a été suivi
par 16 ressortissants des pays ci-après : Colombie,
Guatemala, Haïti, Panama, Salvador et Venezuela.
iv. en collaboration avec le Centre des mathé-
matiques de l'Amérique latine, le troisième Col-
loque sur certains problèmes mathématiques ac-
tuellement étudiés en Amérique latine, qui s'est
tenu du 20 au 25 juillet à Buenos-Aires (Argentine),
et auquel ont participé 12 ressortissants de Bolivie,
du Brésil, du Chili, du Pérou et de l'Uruguay,
ainsi que quelques Argentins.
v. avec la collaboration du Conseil des organi-
sations internationales des sciences médicales
(CIOMS), un Colloque sur les mécanismes cérébraux
et l'apprentissage, qui a eu lieu à Montevideo (Uru-
guay) du 2 au 8 août 1959. Trois savants venus du
Brésil, du Chili et du Mexique y ont assisté aux
frais de l'Unesco, en m ê m e temps que 23 hommes
de science invités par le CIOMS et 3 spécialistes
locaux.
vi. avec le concours de l'Institut de biophysique
de l'Université de Rio de Janeiro et à l'occasion du
Congrès international des sciences physiologiques,
un Colloque sur la bioélectrogenèse comparée, qui
a eu lieu à Rio de Janeiro (Brésil) du 24 au 29 août
1959 et auquel ont participé des hommes de science
originaires de l'Argentine, de l'Australie, de la
Belgique, du Brésil, du Chili, de la France et du
Venezuela
vii. avec la collaboration de l'Université du Chili,
un cours de cristallographie pure et appliquée, qui
a eu lieu à Santiago (Chili) du 21 septembre au ^ o c -
tobre 1959. Ce cours, dirigé par un expert de
l'Unesco, a été suivi par 13 personnes venues des
pays suivants : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili,
Colombie, Pérou et Uruguay.
(157) Le Poste de Montevideo a organisé en
outre, au titre du Programme d'assistance technique,
deux cours à l'intention des professeurs de science
de l'enseignement secondaire ; le premier a réuni,
du 13 avril au 15 mai, à Managua (Nicaragua), 37
professeurs venus du Panama et du Nicaragua, et
le deuxième, qui a eu lieu du 16 novembre au 16
décembre à San Salvador, a été suivi par 22 pro-
fesseurs originaires du Salvador et de Haïti.
II. 2 Sciences exactes et naturelles
b. Publications
(158) Le poste a fait paraître, avec le concours
de l'Université nationale de Mexico, les Actes du
Colloque sur la topologie qui avait eu lieu à Mexico
en 1956, ainsi qu'un volume consacré au Chili dans
sa collection de Répertoires des institutions scien-
tifiques et des hommes de science.
2. POSTE D E C O O P E R A T I O N SCIENTIFIQUE
DU M O Y E N - O R I E N T (Le Caire)
a. Cours de formation et colloques
(159) L e Poste du Caire a organisé, en collabo-
ration avec la Fédération internationale de la pré-
contrainte, un stage de formation régional sur les
"Méthodes de calcul et applications du béton pré-
contraint" qui a eu lieu à Beyrouth (Liban) du 20 avril
au 9 m a i et auquel ont participé 80 ressortissants
des pays suivants : Ethiopie, Irak, Jordanie, Liban,
Maroc, République arabe unie, Soudan et Turquie.
(160) L e poste a également organisé, avec la
coopération de la Société d'entomologie d'Egypte,
un Colloque régional sur la résistance des insectes
aux insecticides ; ce Colloque, qui s'est tenuau Caire
(République arabe unie) du 11 au 13 m a i , sous les
auspices du Gouvernement de la République arabe
unie et avec la participation de la F A O et de l ' O M S ,
a réuni 40 spécialistes venus des pays suivants :
Canada, Etats-Unis d'Amérique, Ethiopie, Liban,
République arabe unie, R o y a u m e - U n i , Soudan et
Turquie.
(161) L e poste a enfin organisé, avec des cré-
dits alloués au titre du P r o g r a m m e d'assistance
technique, un cours de formation sur l'analyse,
l'amélioration et l'entretien des sols salins. Dirigé
par M . Ayers, ancien m e m b r e des Riverside Sali-
nity Laboratories of California, ce cours a eu lieu à
Tunis du 7 septembre au 3 octobre et a été suivi par
29 participants venus des pays ci-après : Irak, Iran,
Jordanie, Liban, Libye, M a r o c , République arabe
unie, Soudan, Tunisie et Turquie.
b. Publications
(162) L e Poste du Caire a achevé l'impression
des "Actes du Colloque sur la géologie appliquée dans
le Proche-Orient (Ankara 1955)".
(163) L e poste a continué de collaborer à l'éta-
blissement des "Résumés de travaux scientifiques
et techniques parus au Moyen-Orient", publication
qui correspond à la deuxième partie du "Bulletin de
documentation" du Centre national égyptien de la
recherche.
86
3. POSTE D E C O O P E R A T I O N
SCIENTIFIQUE D E L'ASIE D U S U D
(New Delhi)
a. Cours de formation et colloques
(164) Dans le cadre du p r o g r a m m e de la zone
aride, le Poste de N e w Delhi a organisé à l'Institut
de géophysique de Quetta, du 4 au 24 août, un cours
de formation en matière de microclimatologie de la
zone aride, qui a été suivi par 23 participants ori-
ginaires de l'Inde, de l'Iran, du Pakistan et de la
Turquie (voir aussi : la section Zone aride).
(165) Avec le concours du Conseil indien de la
recherche agricole, un Colloque sur l'algologie a
été organisé à N e w Delhi du 7 au 12 décembre, avec
la participation de ressortissants des pays suivants :
République fédérale d'Allemagne, Inde, Israel, Japon,
Pakistan et R o y a u m e - U n i .
(166) Le Poste de N e w Delhi a enfin organisé,
au titre du P r o g r a m m e d'assistance technique, un
cours régional de formation de techniciens de labo-
ratoire ; ce cours a eu lieu du 23 novembre au 19
décembre à l'Institut de chimie de l'Université du
Pendjab, à Lahore, et il a été suivi par des ressor-
tissants de Ceylan, de l'Inde et du Pakistan.
b. Publications
(167) Le poste a fait paraître un Répertoire des
institutions et des h o m m e s de science du Pakistan
"Survey of scientific Institutions and Scientists of
Pakistan", ainsi que les actes des réunions ci-
après : (a) stage de perfectionnement sur les s e m i -
conducteurs et leshyperfréquences (New Delhi, 1958) ;
(b) Colloque sur les métaux rares (Bombay, 1957)
et (c) Colloque international sur l'origine, la cyto-
génétique et la culture des fruits tropicaux (New
Delhi, 1958).
4. POSTE D E C O O P E R A T I O N
SCIENTIFIQUE D E L'ASIE
D U S U D - E S T (Djakarta)
a. Cours de formation et colloques
(168) Le Poste de Djakarta a organisé à Saigon
en janvier 1959 une réunion régionale de spécia-
listes des sciences de la m e r (voir ci-dessus, p a -
ragraphe 119).
(169) E n collaboration avec la Scripps Institu-
tion of Oceanography, et au titre du P r o g r a m m e
d'assistance technique, le poste a organisé un cours
régional de formation de spécialistes des sciences
de la m e r qui a eu lieu à l'Institut océanographique
de Nha-Trang (Viêt-nam) du 15 août au 15 décembre,
Ce cours de longue durée, placé sous la direction
de M . Knudsen (Danemark), a été suivi par 20 per-
sonnes originaires de la Chine, de la Corée, de H o n g -
Kong, de l'Indonésie, du Japon, de la Thaïlande et
du Viêt-nam.

(170) L e Poste de Djakarta a organisé à Bandoeng
(Indonésie) du 9 au 12 décembre une réunion régio-
nale sur la recherche scientifique. Des représentants
d'organismes scientifiques nationaux de neuf pays ou
territoires (Australie, Hong-Kong, Inde, Japon, M a -
laisie, Nouvelle-Zélande, Philippines, Singapour et
Thaïlande) y ont été invités.
b. Publications
(171) L e poste a continué à faire paraître le
"Phytochemistry Newsletter" (Bulletin de phytochi-
mie) et le "Marine Sciences Newsletter" (Bulletin
des sciences de la m e r ) , et à préparer, conjointe-
ment avec le Poste de N e w Delhi, de la documenta-
tion pour la "Bibliography of Scientific Publications
of South and South-East Asia" que publie le Centre
indien de documentation scientifique de N e w Delhi
(INSDOC).
F. EXPOSE DE QUELQUES PROJETS
(172) L e Gouvernement thaïlandais a fait appel à
l'Unesco pour l'aider à relever le niveau de l'enseigne-
ment de la physique et à mettre en chantier un pro-
g r a m m e de recherches au Département de physique
de l'Université Chulalongkorn. L'aide apportée à ce
titre comprend l'envoi d'un expert, l'octroi d'une
bourse et un crédit de 3.500 dollars pour l'achat de
matériel de recherche et de démonstration.
(173) M . A . L . R E I M A N N (Australie), expert de
l'Unesco, est arrivé à Bangkok en août 1957.11 était
chargé de réorganiser entièrement le Département
de physique, et notamment de refondre le p r o g r a m m e
des quatre années d'études théoriques et pratiques,
d'améliorer la bibliothèque et les laboratoires, enfin
de mettre en oeuvre des programmes de recherches
tant pour le personnel enseignant que pour les étu-
diants déjà avancés.
(174) L'exécution de cette mission s'est heurtée
dès l'abord à de grandes difficultés. L'expert n'a
trouvé sur place ni manuels, ni ouvrages de réfé-
rence. D'autre part, son enseignement était gêné par
des difficultés d'ordre linguistique, les étudiants
étant incapables de suivre les cours faits en anglais
et d'y prendre des notes. Les travaux pratiques de
laboratoire étaient pratiquement inexistants et l'en-
seignement ne comprenait que des cours théoriques,
ce qui ne laissait ni au personnel ni aux étudiants le
temps d'acquérir la formation indispensable.
(175) Néanmoins, l'appui sans réserve des auto-
rités compétentes et le concours apporté par diverses
institutions exerçant leur activité en Thaïlande ont
permis au spécialiste de l'Unesco de résoudre les
problèmes les plus pressants. La bibliothèque est
désormais convenablement fournie ; les livres et
périodiques essentiels ont été achetés au m o y e n de
crédits ouverts par le Département de physique et
d'une subvention de 2.000 dollars accordée par l'Uni-
versité du Texas au titre d'un projet de la I C A . Les au-
torités ont aussi accepté, c o m m e l'avait r e c o m m a n d é
Sciences exactes et naturelles II. 2
M . Reimann, d'intensifier considérablement, à titre
d'essai, l'enseignement de l'anglais dès l'année aca-
démique 1959-1960, afin que les étudiants puissent
acquérir une bonne connaissance de cette langue.
(176) Pour ce qui est de l'enseignement propre-
ment dit, le nouveau p r o g r a m m e élaboré par le spé-
cialiste de l'Unesco est appliqué depuis juin 1959.
Tout en réalisant un meilleur équilibre entre les
diverses matières, ce p r o g r a m m e réduit de 25 %
le nombre des cours magistraux, ce qui laisse aux
étudiants plus de temps pour assimiler ce qu'ils
apprennent. M . Reimann a organisé les séances de
travaux pratiques de manière à faire appel au m a -
x i m u m aux qualités d'imagination et d'initiative des
étudiants. D e m ê m e , les professeurs qui dirigent
les petits groupes d'itude ont été munis de notes
d'orientation, qui les aident à développer la ré-
flexion personnelle chez leurs étudiants.
(177) Pour donner suite aux propositions de l'ex-
pert - qui avait demandé en particulier que de nou-
velles expériences soient inscrites au p r o g r a m m e
de travaux pratiques et que les étudiants commencent,
avant le stade proprement dit de la recherche, à en
apprendre les méthodes - il a fallu un important
matériel supplémentaire. Certains appareils ont
été fabriqués dans l'atelier du Département selon
les directives de l'expert, mais la plupart ont dQ
être c o m m a n d é s à l'étranger. Outre les subventions
de 2.000 dollars versées par l'Unesco en 1957 et en
1958, on a utilisé à cet effet 8.000 dollars accordés
par l'Université du Texas et une subvention offerte
par une société anglaise. Les installations de labo-
ratoire répondent à peu près aux besoins actuels,
et l'on espère que l'Université augmentera les cré-
dits du Département de physique pour lui permettre
d'acheter encore du matériel et d'étendre ses activités.
(178) E n septembre 1957, l'expert a m i s en
chantier des recherches sur les rayons cosmiques,
avec le concours d'un boursier de l'Unesco dont
la période d'études à l'étranger était terminée. A c -
tuellement, avec du matériel fourni par l'Unesco,
il enseigne à de jeunes techniciens les méthodes
de mesure des rayons cosmiques. A la suite d'une
demande, appuyée par l'expert, le directeur du D é -
partement de physique a obtenu, au titre du Plan
de Colombo, une bourse de perfectionnement de six
mois, à utiliser à la Research School of Physical
Sciences de l'Université nationale australienne
(Canberra). L'expérience ainsi acquise lui permet-
tra de mettre en oeuvre des travaux de recherche
et de continuer à former de jeunes chercheurs aux
techniques du vide poussé. Un autre professeur hau-
tement qualifié, qui a étudié la physique et le génie
nucléaires en Australie et aux Etats-Unis, a réussi
à trouver sur place des fonds suffisants pour cons-
truire deux télescopes et entreprendre des recherches
d'astrophysique. Son objectif est d'arriver ainsi à
constituer un observatoire national that. D e plus,
un professeur qui fait un cours supérieur de phy-
sique théorique apporte son concours à l'école de
préparation à la recherche qui se constitue peu à
peu au sein du Département de physique.
II. 2 Sciences exactes et naturelles
(179) Cet embryon de programe de recherches a
donné à M . Reimann l'occasion de former en m ê m e
temps des techniciens. Le Département de physique
dispose ainsi aujourd'hui d'un souffleur de verre
compétent et de techniciens qualifiés pour continuer
les travaux à l'avenir en suivant les plans et les ins-
tructions préparés par le spécialiste de l'Unesco.
(180) Plusieurs difficultés restent encore à sur-
monter avant que le niveau de l'enseignement et de
la recherche atteigne ce qu'il doit être dans un dé-
partement de physique vraiment moderne. C'est ain-
si qu'il n'y a encore qu'un professeur pour cent étu-
diants et qu'il est urgent d'en recruter d'autres.
L'expert a déposé un rapport contenant des recom-
mandations circonstanciées quant à la superficie des
locaux, au matériel et au personnel scientifique et
technique qui seraient indispensables pour progres-
ser de façon satisfaisante. Tout en rédigeant ce rap-
port personnel, il a pris part, avec tous les profes-
seurs étrangers qui travaillent à la Faculté des
sciences à divers titres, à l'élaboration d'une série
de recommandations collectives concernant tous les
aspects de l'enseignement et de la recherche dans
les différentes disciplines scientifiques.
(181) A la fin de sa mission, en mars 1959, l'ex-
pert à laissé un département de physique solidement
organisé, où la continuité des travaux est assurée.
L'avenir semble très prometteur, à condition que
les autorités de l'Université accordent au Départe-
ment de physique des ressources financières sensi-
blement accrues.
2. E N S E I G N E M E N T D E S SCIENCES (PHYSIQUE
E T CHIMIE), UNIVERSITE T E C H N I Q U E D E
L ' E T A T (UTE) CHILI (25 novembre 1956 -
15 juin 1959) (ASSISTANCE TECHNIQUE)
(182) A l'origine, l'assistance de l'Unesco a été
sollicitée en vue de réorganiser les laboratoires, bi-
bliothèques et ateliers de l'Université technique de
l'Etat (UTE), de manière à permettre d'y déve-
lopper un enseignement expérimental de la physique
et de la chimie. L'expert de l'Unesco devait égale-
ment former des spécialistes capables de reprendre
sa tâche, après son départ. A partir de 1958, cette
mission s'est trouvée considérablement élargie et
englobait la réorganisation de l'ensemble de l'ensei-
gnement professionnel et technique en matière de
sciences au Chili.
(183) L'expert, M . L . M . Tomeo Lacrue (Espagne)
a procédé d'abord à une enquête approfondie pour
déterminer les besoins dans chacun des nombreux
établissements qui relèvent de l'autorité de l'UTE
et qui sont répartis à travers tout le territoire du
Chili. La mission confiée à l'expert était d'autant
plus ardue qu'elle embrassait l'enseignement tech-
nique à tous les niveaux, allant de l'Ecole des ingé-
nieurs industriels de Santiago, aux centres de for-
mation d'ouvriers qualifiés, en passant par l'école
normale technique. Très rapidement, son enquête
s'est étendue également aux écoles secondaires
88
qui fournissent la majorité des étudiants à l'UTE.
(184) L'expert a travaillé en collaboration étroite,
non seulement avec les autorités et le corps ensei-
gnant de l'UTE, mais encore avec les professeurs
de toutes les autres universités et grandes écoles
chiliennes. Sa participation aux travaux des congrès
et des sociétés scientifiques, lui a permis d'établir
des contacts extrêmement utiles. De plus, il a tra-
vaillé en liaison suivie avec les autres missions de
l'ONU et des Institutions spécialisées au Chili, ainsi
qu'avec l'OEA, l'Institut interaméricain des sciences
agricoles, le Bureau d'éducation ibéro-américain
de Madrid, et d'une manière générale, avec toutes
les institutions nationales et régionales directement
ou indirectement intéressées au développement du
projet.
(185) Ces relations étendues lui ont permis de
formuler des propositions réalistes tendant à pro-
céder par étapes, et sans bouleversements, à la
modernisation et à l'harmonisation progressive des
études dans tous les domaines de l'enseignement
technique et de la formation professionnelle.
(186) Ainsi, outre les recommandations desti-
nées à élever le niveau des centres relevant de
l'UTE, M . Tomeo a fait plusieurs études spéciales :
rapports sur l'organisation de l'enseignement tech-
nique dans le domaine des industries textiles, plan
des études à l'Institut pédagogique pour l'enseigne-
ment technique, etc. Le programme élaboré en col-
laboration avec l'expert de la F A O pour l'enseigne-
ment de la chimie à l'école d'ingénieurs agronomes
et forestiers de l'Université du Chili est mis en ap-
plication depuis l'année académique 1958. En ce qui
concerne la formation professionnelle des ouvriers,
les efforts de M . Tomeo ont tendu à associer les
industries intéressées à son organisation. Enfin,
pour assurer à l'enseignement technique une base
juridique solide, l'expert de l'Unesco a pris l'ini-
tiative d'établir les contacts indispensables entre
tous les ministères intéressés.
(187) Grâce au soutien actif des diverses ins-
tances compétentes, les recommandations de
M . Tomeo ont reçu très rapidement un début d'ap-
plication. La proposition de réforme des études
dans les centres de formation d'ouvriers qualifiés
a été promulguée dès avril 1957. Les normes rela-
tives aux nouvelles conditions d'admission aux écoles
d'ingénieurs sont entrées en vigueur au début de
l'année académique 1957. Quant au programme de
réorganisation progressive de l'ensemble des études,
il est en voie d'application depuis 1958, après avoir
obtenu l'approbation des autorités. Afin d'élargir le
champ de recrutement des élèves-ingénieurs,
M . Tomeo a élaboré également un programme
d'études de cinq ans, destiné aux ouvriers d'indus-
tries qui pourront entrer à l'Université, après
avoir reçu une formation scientifique comparable
au niveau de l'enseignement secondaire.
(188) Le développement des bibliothèques et la
modernisation des installations de laboratoires dans
les diverses écoles de l'UTE, en partie à l'aide de
fonds fournis par l'Unesco, ont considérablement
 Sciences exactes et naturelles II. 2

facilité les conditions d'études. L'équipement de
l'école industrielle de Santiago est très complet,
mais les écoles de province aussi peuvent mainte-
nant offrir des cours pratiques grâce aux nouveaux
laboratoires qui y ont été installés. L'école d'in-
génieurs industriels dispose d'un laboratoire très
complet pour les opérations unitaires, pourvu no-
tamment d'un réacteur-pilote. Son atelier de tech-
nologie chimique est satisfaisant et un laboratoire
d'électricité est en voie d'installation. L'aménage-
ment des laboratoires sera, en outre, considérable-
ment amélioré lorsque le plan de construction actuel-
lement mis en oeuvre par l'UTE sera achevé.
(189) Dans le domaine de l'enseignement, l'ex-
pert ne s'est pas contenté de donner des cours à
l'école des ingénieurs industriels de Santiago, mais
il a également organisé de très nombreux colloques
avec le personnel enseignant pour les familiariser
avec les méthodes d'enseignement théorique et pra-
tique, l'organisation de laboratoires, le choix des
questions d'examen, etc. De plus, il a tenu une
vingtaine de conférences scientifiques destinées à
éveiller le plus large intérêt possible pour le projet.
(190) Les conditions sont maintenant favorables
pour le développement des activités de recherche à
l'UTE. Quatre bourses de l'Unesco ont été accor-
dées en 1957-1958 et des dossiers de candidats ont
été soumis pour deux autres bourses au titre du pro-
gramme de 1959. De plus, sur les trois bénéficiaires
de bourses d'études accordées par l'UTE, deux ont
été étroitement associées au travail de l'expert.
(191) Par ailleurs, M . Tomeo a donné des con-
seils à diverses écoles, quant, aux sujets de recherches
qui présenteraient un intérêt économique direct
pour les régions où elles sont situées. Il leur a four-
ni des renseignements sur l'équipement et la docu-
mentation nécessaires en m ê m e temps qu'il a eu
soin de les mettre en contact avec des équipes de
chercheurs travaillant sur des problèmes analogues.
(192) A plus longue échéance, M . Tomeo a éla-
boré un plan tendant à établir un Centre régional
d'enseignement technique au Chili, où des élèves
venus de tous les pays d'Amérique latine pourraient
recevoir une formation adéquate pour satisfaire les
besoins toujours croissants en techniciens dans cette
partie du monde.

RESUME BUDGETAIRE

L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 à 1960, b) à opérer pour 1959 des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.

Previsions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

S
Direction
Direction (dépenses diverses) 4 000 4 356

Coopération avec les organisations internationales

Coopération avec les organisations internationales 252 100 251 738

Perfectionnement de la documentation scientifique

Perfectionnement de la documentation scientifique 22 500 24 117

Enseignement et développement des sciences

Expositions scientifiques itinérantes 22 100 14 112
"Impact" 10 500 5 184
Associations scientifiques - Prix Kalinga 300 300
Enseignement des sciences 3 650 3 418
Programme de participation - Enseignement et
développement des sciences 45 000 27 517
Coopération avec les établissements d'enseignement
supérieur pour développer l'enseignement des sciences

89
II. 2 Sciences exactes et naturelles

Prévision»
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1969

Contribution à la recherche scientifique

Problèmes généraux de la recherche scientifique 13,000 29 751
Recherches relatives a la zone tropicale humide 28 500 28 274
Recherches relatives aux sciences de la m e r 31 590 30 704
Recherches relatives à la biologie cellulaire 12 250 4 570
Recherche fondamentale en physique nucléaire 3 500 3 166
Recherches relatives aux nouvelles sources d'énergie
Traitement numérique d'informations et
calcul électronique 50 000 49 117
Recherches interdisciplinaires sur le cerveau - 539
Exploration de l'espace extra-terrestre - 2 479
P r o g r a m m e de participation - Recherche scientifique 31 000 29 145
Projet de convention relative à la coopération
internationale dans le domaine de la science et
de la technique
Etude scientifique des conditions et ressources
naturelles du continent africain 4 900

Activités régionales
Coordination au Siège et Poste de coopération
scientifique de l'Europe (Paris) 500 285
Poste de coopération scientifique de l'Amérique latine
(Montevideo) 29 500 27 706
Poste de coopération scientifique du Moyen-Orient
(Le Caire) 22 500 22 885
Poste de coopération scientifique de l'Asie du Sud
(New Delhi) 24 900 25 821
Poste de coopération scientifique de l'Asie du Sud-Est
(Djakarta) 24 500 23 378

Dépenses de personnel 373 304 370 564

Services afférents aux documents et publications 71 436 74 600

Total 1 076 630 1 058 626

NOTES

1. Document U n e s c o / C U A / 9 5 - NS/156 coopération technique au sud du Sahara, la C o m -

2. Document Unesco/NS/157
3. C L / 1 3 6 8 , en date du 29 m a i 1959
4. Etaient présents les m e m b r e s du comité origi-
naires des pays suivants : Brésil, Ceylan, Etats-
Unis d'Amérique, France. Inde, Philippines et
Royaume-Uni. La F A O et l ' O M S étaient repré-
sentées à cette réunion. L a Commission pour la
mission du Pacifique-Sud, le Conseil internatio-
nal des Unions scientifiques, l'Union géographique
internationale, l'Association scientifique du Paci-
fique et le Pacific Vegetation Project of the N a -
tional Research Council of the United States
avaient envoyé des observateurs.

90
 C H A P I T R E 2A
PROJET MAJEUR RELATIF AUX RECHERCHES SCffiNTIFIQUES
SUR LES TER RES ARIDES
INTRODUCTION
Résolution 2.71
(1) Bien que sa mise en oeuvre ait c o m m e n c é en
1957 et ait été préparée dès 1 9 5 0 , le Projet majeur
relatif aux recherches scientifiques sur les terres
arides n'est parvenu & un développement harmonieux
qu'en 1959 ; c'est en 1959 e n effet que les m e s u r e s
prises par les Etats m e m b r e s ont c o m m e n c é à m a -
nifester les résultats de l'action m e n é e par le S e -
crétariat tant dans la région visée par le Projet que
dans d'autres parties du m o n d e . Il ne faudrait c e -
pendant pas croire qu'avant 1959 les Etats m e m b r e s
se soient désintéressés du Projet m a j e u r ; m a i s
dans bien des cas leurs plans et préparatifs n'étaient
pas encore visibles, les recherches relatives aux
terres arides reposant sur u n e infrastructure dont
la m i s e en place exige u n certain t e m p s .
(2) L e C o m i t é consultatif d e recherches sur la
zone aride a r é s u m é de la façon suivante les prin-
cipaux objectifs du Projet m a j e u r :
a. entreprendre l'étude systématique d e s p r o -
b l è m e s scientifiques des terres arides et s e m i - a r i d e s ;
b . r a s s e m b l e r et diffuser les informations scien-
tifiques résultant d'études sur les p r o b l è m e s d e s
terres arides ;
c. assurer u n e liaison appropriée entre les
h o m m e s de science qui, d a n s le m o n d e entier, se
livrent à d e s recherches sur les terres arides de
m a n i è r e à faciliter la coordination de leurs travaux ;
d. renforcer u n certain n o m b r e d'institutions qui
se consacrent à la recherche fondamentale et appli-
q u é e et à l'enseignement, dans d e s disciplines inté-
ressant les terres arides de la région qui s'étend
de l'Afrique du nord ft l'Asie méridionale ;
e. favoriser dans la m ê m e région la formation de
personnel scientifique et technique spécialisé dans
les disciplines qui intéressent les terres arides ;
f. inciter, p a r l'éducation et l'information, le
public d e cette m ê m e région à prendre conscience
des p r o b l è m e s de recherche et de m i s e e n valeur
qui concernent les terres arides.
(3) L a situation à la fin de 1959 donne tout lieu
de croire que c e s objectifs seront atteints quand le
Projet m a j e u r e n tant que tel se terminera, ft la fin
de 1962.
(4) L ' i m m e n s e effort international qui se sera
T e r r e s arides II. 2 A
déployé d'ici là e n faveur de la formation et de la
recherche relatives a u x terres arides, et qui se
sera prolongé dans bien des régions par d e s entre-
prises de m i s e en valeur, d e v r a cependant se p o u r -
suivre, sous une f o r m e ou sous une autre, et s'or-
ganiser en u n plan d'action internationale. L ' u n e
des principales taches du Secrétariat et du C o m i t é
consultatif est d é s o r m a i s de préparer l'avenir ; et
bien que cela ne ressorte pas d u c o m p t e rendu d ' a c -
tivité qu'on v a lire, cette question a fait l'objet en
1959 de réflexions et de discussions préliminaires.
(5) L e C o m i t é consultatif, dont le rôle a été
confirmé et amplifié par la Conférence générale ft
sa dixième session, a pris une part capitale tant ft
l'élaboration qu'à la m i s e e n oeuvre du p r o g r a m m e .
B i e n que ses m e m b r e s soient choisis & titre person-
nel et non c o m m e représentants de leurs g o u v e r n e -
m e n t s respectifs, ce comité s'est progressivement
i m p o s é c o m m e u n o r g a n i s m e scientifique interna-
tional dont l.'autorité est reconnue et dont les r e -
c o m m a n d a t i o n s retiennent l'attention bienveillante
de tous les Etats m e m b r e s intéressés. L a constitu-
tion de s o u s - c o m i t é s spécialisés a par ailleurs fa-
vorisé la m i s e en train, sur les bases les plus
solides, de travaux hautement techniques.
(6) E n c e qui concerne l'exécution du p r o g r a m m e ,
divers faits nouveaux sont ft signaler. Sur le plan de
l'organisation et de la direction scientifique des
projets o n constate une intégration progressive des
activités d'assistance technique au p r o g r a m m e ordi-
naire. L e s Postes de coopération scientifique d u
Caire et de N e w Delhi ont joué u n rôle croissant
d a n s la stimulation d e s comités nationaux de c o o p é -
ration, dans l'allocation de l'aide aux divers insti-
tuts, dans l'attribution des b o u r s e s ainsi qu'à divers
autres égards, et les responsabilités sont aujour-
d'hui h a r m o n i e u s e m e n t réparties entre e u x et les
services du Siège. L'action concertée avec les autres
institutions d e s Nations Unies, n o t a m m e n t avec la
F A O et l ' O M M , s'est développée d e m a n i è r e satis-
faisante, et divers projets c o m m u n s , confiés ft d e s
groupes de travail mixtes, ont abouti ft d e s résultats
rapides et intéressants. E n m ê m e t e m p s , le Secré-
tariat a continué de coopérer d e façon étroite avec
les organisations scientifiques n o n g o u v e r n e m e n -
tales dont certaines, c o m m e l'Union géodésique et
géophysique internationale, la C o m m i s s i o n in-
ternationale d'irrigation et de drainage o u l'Union
II. 2 A T e r r e s arides
internationale pour la conservation de la nature et
de ses ressources, se sont v u confier certains tra-
vaux inscrits au p r o g r a m m e .
(7) L e s résultats les plus importants résident
toutefois, c o m m e il a été dit plus haut, dans les
activités que les Etats m e m b r e s ont entreprises
sous l'impulsion du Projet m a j e u r . E n Afrique d u
N o r d , au M o y e n - O r i e n t et en. Asie méridionale, les
pays qui s1 attachaient déj à à développer leurs m o y e n s
d e recherches sur les terres arides ont continué
dans cette voie ; de plus,, d e s plans et projets a n a -
logues ont v u le jour dans plusieurs pays de la r é -
gion, n o t a m m e n t en Irak, en Iran et e n Tunisie.
(8) D e n o m b r e u x indices montrent, d'autre part,
l'intérêt croissant qu'accordent aux p r o b l è m e s des
terres arides certains p a y s qui n'appartiennent p a s
à la région visée par le Projet m a j e u r , c o m m e
l'Australie, la F r a n c e , les Etats-Unis d ' A m é r i q u e
et l ' U R S S . C e s pays constituent des comités natio-
naux, développent leurs installations de recherches
ou offrent leur aide à d'autres pays pour la f o r m a -
tion de chercheurs ou pour l'exécution de recherches.
Cette évolution montre la nécessité d'une liaison
régulière entre le Secrétariat et tous les groupes
intéressés ; à cet égard, la diffusion d u Bulletin
"Zone aride" s'est révélée fort utile.
A. COMITE CONSULTATIF DE
RECHERCHES SUR L A ZONE ARIDE
(9) M . G . Aubert (France), M . S . N . Naqyi(Pakis-
tan), M . M . S . Thacker (Inde) et M . C . W . Thornth-
waite (Etats-Unis d ' A m é r i q u e ) ont quitté le comité
à la fin de 1 9 5 8 , a l'expiration de leur m a n d a t . L e
Directeur général a désigné pour les r e m p l a c e r :
M . P . C h o u a r d , professeur de physiologie végétale
à la Sorbonne, Paris (France) ; M . L u n a B . Leopold,
hydraulicien principal de l ' U S Geological Survey,
Washington D . C . (Etats-Unis), M . . J . M a g n e s , p r o -
fesseur de physiologie h u m a i n e à l'Université h é -
braïque de J é r u s a l e m (Israël) et M . L . A . R a m d a s ,
d u Laboratoire national d e physique d e N e w Delhi
(Inde).
(10) L e Comité consultatif a été régulièrement
invité à donner son avis sur les activités prévues
soit au titre du p r o g r a m m e ordinaire soit â celui de
l'assistance technique. L e s m e m b r e s et anciens
m e m b r e s du Comité ont c o m m e n c é à assumer cer-
taines responsabilités pour la mise en oeuvre des
recommandations dans leurs pays ou dans leurs do-
maines de compétence respectifs : ils se sont char-
gés de prendre contact avec les savants que le Se-
crétariat pensait inviter a participer soit à des
colloques, soit à l'élaboration de comptes rendus
de recherches ; ils sont entrés en pourparlers avec
les autorités nationales compétentes en vue d'une
participation accrue aux activités relevant du P r o -
jet majeur ; ils ont enfin coopéré à la mise en oeuvre
du p r o g r a m m e en qualité d'experts, de consultants
spéciaux, de directeurs de cours de formation, ou
encore de conférenciers, exposant le Projet dans
des écoles ou devant des groupes intéressés.
(11) L e C o m i t é a tenu sa quinzième session a
1'Instituto Nacional de Investigaciones A g r o n ó m i c a s ,
à Madrid (Espagne), du 21 au 23 septembre 1959(1),
sous la présidence d e M . F . Dixey ( R o y a u m e - U n i ) .
A cette réunion ont participé, outre tous ses m e m b r e s ,
d e s représentants de la F A O et de l ' O M M , ainsi que
de huit organisations scientifiques internationales.
L e projet d é p r o g r a m m e et de budget pour 1 9 6 1 - 1 9 6 2
y a été e x a m i n é et c o m m e n t é .
(12) L e C o m i t é a élaboré le p r o g r a m m e et p r é -
cisé les modalités d'organisation du Colloque d e
portée générale sur les p r o b l è m e s de la zone aride,
prévu au paragraphe 5 delà Résolution 2 . 71 adoptée
par la Conférence générale ft sa dixième session.
A p r è s la session du C o m i t é consultatif, son prési-
dent, M . Dixey, a aidé le Secrétariat, en qualité de
consultant spécial, ft prendre les dispositions- p r a -
tiques requises pour ce colloque.
(13) L e C o m i t é a également étudié les proposi-
tions relatives ft différents projets de recherches ;
ses r e c o m m a n d a t i o n s se sont traduites parla signa-
ture des contrats indiqués & la section D ci-dessous,
lia aussi établi le p r o g r a m m e d'un Colloque sur les
c h a n g e m e n t s climatiques et d ' u n autre colloque sur
les m o y e n s d'évaluer les ressources en eaux sou-
terraines . Il a formulé diverses r e c o m m a n d a t i o n s
concernant n o t a m m e n t des inventaires de recherches
sur la physiologie e n milieu aride, les plantes c o -
mestibles de la zone aride (ft l'exclusion de celles
qui y sont habituellement cultivées), la théorie et
la pratique de la culture hydroponique, et l'influence
de l'irrigation sur la composition chimique et le
r é g i m e des eaux souterraines. Il a également r e -
c o m m a n d é l'organisation de nouveaux stages defor-
mation sur la microclimatologie et la salinité d e s
sols.
(14) E n raison du grand n o m b r e des disciplines
scientifiques auxquelles touche le Projet m a j e u r , le
C o m i t é consultatif a continué ft recourir ft des s o u s -
comités spécialisés chaque fois qu'il s'est agi d ' o b -
tenir les conseils de spécialistes pour la p r é p a r a -
tion d'activités de caractère hautement technique.
(15) U n sous-comité a n o t a m m e n t été constitué
pour donner des avis sur u n plan détaillé d'action
dans le d o m a i n e de la physiologie et de la psycholo-
gie en milieu aride. C e sous-comité a tenu sa p r e -
m i è r e réunion en juin à la M a i s o n de l'Unesco(2).
Outre les quatre savants qu'avait invités l'Unesco,
d e s représentants de l ' O M S , de la F A O , du Conseil
des organisations internationales des sciences m é -
dicales et de la C o m m i s s i o n de coopération tech-
nique en Afrique du sud du Sahara assistaient ft
cette réunion.
(16) L e sous-comité a r e c o m m a n d é d e définir
son domaine de c o m p é t e n c e c o m m e étant "la p h y -
siologie et la psychologie en milieu aride", étant
entendu qu'il pourrait s'occuper également de q u e s -
tions de physiologie animale dans la m e s u r e o ù
celles-ci sont liées a u x p r o b l è m e s h u m a i n s .
(17) Il a m i s au point u n p r o g r a m m e détaillé
p o u r la publication de c o m p t e s rendus de r e c h e r c h e s .

notamment sur les sujets suivants : anthropologie
physiologique, n o r m e s alimentaires humaines, phy-
siologie du rein et métabolisme des electrolytes
dans les régions arides, adaptation du système cir-
culatoire en zone aride, l'activité endocrinienne et
la chaleur, modification de l1 action des médicaments
sous l'influence de la chaleur.
(18) L e sous-comité a enfin suggéré l'organisa-
tion d'un colloque international sur le thème géné-
ral de "la physiologie et la psychologie en milieu
aride", et il en a établi le p r o g r a m m e de façon
précise.
(19) U n autre sous-comité a été constitué pour
étudier les problèmes cartographiques des régions
arides. A sa première réunion (3), tenue en sep-
tembre a Madrid, il a étudié les types de cartes
spéciales a petite échelle dont on aurait besoin,
c o m m e documents de base, pour l'étude et la mise
en valeur des régions arides, notamment de celles
que vise le Projet majeur. lia conclu à la nécessité
de dresser des cartes au 1:1.000.000 portant sur
le climat, l'hydrologie et l'hydrogéologie, la géo-
logie, les sols, enfin la végétation et l'utilisation
des terres. Il a également signalé la nécessité
d'établir des cartes bioclimatiques et des cartes de
végétation climacique à plus petite échelle. D u pre-
mier relevé qu'il a fait des cartes existantes et de
celles que comptent dresser différentes organisa-
tions, il ressort qu'on dispose déjà d'une impor-
tante documentation de cet ordre ; aussi faudra-t-il,
pour éviter le double emploi, procéder à un inven-
taire systématique du matériel existant avant d'en-
visager u n nouveau p r o g r a m m e ft long terme de
production cartographique. Malgré les difficultés
que présente forcément un tel inventaire, le sous-
comité a résolu d'inviter le Secrétariat à l'entre-
prendre. Il a également r e c o m m a n d é que l'on s'ef-
force tout d'abord de constituer un atlas modèle des
cartes dont on dispose pour une région donnée, ce
qui lui permettrait ultérieurement de r e c o m m a n d e r
la m a r c h e ft suivre pour la production de nouvelles
cartes spéciales des régions que vise le Projet
majeur.
B. COMITES NATIONAUX E T
LOCAUX D E COOPERATION
(20) Des comités se sont créés dans un certain
nombre de pays, aussi bien dans ceux de la région
visée directement par le Projet majeur (comme
l'Inde, l'Iran, Israël, la Turquie, le Pakistan, le
Soudan et la Tunisie) que dans d'autres qui s'inté-
ressent particulièrement aux problèmes de la zone
aride (comme l'URSS et l'Argentine). La structure,
l'activité et l'efficacité de ces comités varient
beaucoup d'un pays à l'autre, suivant les conditions
locales. La situationftcet égard n'évolue qu'assez
lentement, du fait surtout que la plupart des comi-
tés nationaux n'ont pas encore de secrétariat ; elle
s'est toutefois considérablement améliorée dans la
région que vise le Projet majeur, en grande partie
93
Terres arides II. 2 A
grâce aux efforts et aux visites de fonctionnaires
des Postes de coopération scientifique du Moyen-
Orient et d'Asie méridionale.
(21) Sur l'initiative de groupes de savants et
d'administrateurs, des instituts spécialement consa-
crés aux recherches sur la zone aride se sont créés,
en 1959, dans le cadre des universités d'Iran et de
Tunisie. Dans le cas de la Tunisie, cette initiative
a trouvé un appui considérable dans le succès du
cours de formation dont il sera question ci-dessous
(paragraphe 32) ; de m ê m e , le Centre de recherches
sur la zone aride de Téhéran a reçu une vive i m -
pulsion du colloque sur les problèmes de la salinité
qui s'est tenu dans cette villeftla fin de 1958. Sans
doute faudra-t-il plusieurs années de patients efforts
pour que ces instituts atteignent leur plein dévelop-
pement ; mais leur création dans des pays où il
n'existait avant la mise en oeuvre du Projet majeur
aucun organisme de recherches de ce genre n'en
constitue pas moins un résultat déjà notable et très
satisfaisant.
(22) A u x Etats-Unis d'Amérique, la création
d'un Comité national de la zone aride a fait l'objet
de longs entretiens lors d'un séjour qu'a fait a
Washington le coordonnateur du Projet majeur ; et
un comité ad hoc pleinement représentatif s'est déjà
réuni plusieurs fois sous les auspices du Conseil
national de la recherche de l'Académie nationale
des sciences. Il a mis sur pied un système qui as-
surera la diffusion dans d'autres pays de la docu-
mentation produite aux Etats-Unis et concernant la
zone aride. U n comité local s'est constitué en Ari-
zona ; d'autre part, le Comité de la zone aride de
la Southwestern and Rocky Mountain Division de
l'Association américaine pour l'avancement des
sciences a repris son activité et c o m m e n c éftp u -
blier un Bulletin consacré aux recherches sur la
zone aride. A u R o y a u m e - U n i , un comité de la zone
aride s'est également constitué sous les auspices
de la Royal Society.
C. RASSEMBLEMENT ET
DIFFUSION D'INFORMATIONS
(23) Il a paru quatre numéros du Bulletin "Zone
aride". C e bulletin, maintenant tiré à 8.000 e x e m -
plaires environ (dont 4 . 500 en anglais et 3. 500 en
français) s'est révélé très utile c o m m e organe de
liaison entre tous ceux dont les activités concernent
la zone aride ; et c'est un excellent m o y e n de sti-
muler l'intérêt envers le Projet majeur et les acti-
vités connexes des Etats m e m b r e s . L e s rédacteurs
du Bulletin ont toujours plus de matière qu'il ne
leur en faut.
(24) "Hydrologie des régions arides - Progrès
récents", parle professeur H . Schoeller (France),
a paru en septembre, en versions anglaise et fran-
çaise. C e volume met à jour le compte rendu des
recherches publié en 1952 sur le m ê m e sujet.
(25) U n "Rapport-inventaire des recherches sur
les échanges hydriques des plantes en milieu aride
II. 2 A Terres arides
et semi-aride" et un "Rapport-inventaire ries re-
cherches sur les plantes médicinales", ainsi que
les Actes du colloque de Téhéran sur les problèmes
de la salinité, ont été rédigés et sont actuellement
sous presse.
(26) Les experts désignés parle Secrétariat pour
collaborer à 1'"Histoire de l'utilisation des terres
dans les régions arides" ont terminé la plupart des
chapitres qui ont été transmis au professeur Dudley-
Stamp (Royaume-Uni) chargé par l1 Unesco de diri-
ger la publication de cet ouvrage.
1. COLLOQUES
(27) Les préparatifs d'un Colloque sur les rela-
tions entre l'eau et les plantes en conditions arides
et semi-arides se sont poursuivis pendant la m a -
jeure partie de l'année. Sur l'invitation du Gouver-
nement espagnol, ce colloque s'est tenu à 1'Instituto
Nacional de Investigaciones Agronómicas, à Madrid,
du 24 au 30 septembre. Cinquante participants ap-
partenant à 19 pays y ont fait 44 communications (4).
Les neuf séances de travail ont été consacrées en
particulier aux thèmes suivants : méthodologie de
l'étude des relations entre l'eau et les plantes,
sources d'approvisionnement en eau des végétaux,
équilibre hydrique des végétaux en milieu aride
et semi-aride, résistance des végétaux à la cha-
leur et à la sécheresse, applications pratiques à
l'agronomie.
(28) En réunissant des savants de différentes
régions, spécialistes de disciplines c o m m e la m i -
croclimatologie, la physique des sols, la physiolo-
gie et l'écologie végétales, ainsi que des experts
en matière d'agronomie et d'irrigation, ce colloque
leur a permis de mettre leur expérience en c o m m u n
et d'échanger librement leurs idées sur différentes
questions! dont l'importance est considérable, non
seulement pour la compréhension des relations
entre l'eau et les plantes, mais aussi en vue d'ap-
plications pratiques à la culture irriguée et à la
culture sèche. C e colloque a été, pour les parti-
sans des différentes théories, l'occasion de bien
préciser leur pensée ; et indépendemment de leur
valeur intrinsèque, les débats entre eminent s spé-
cialistes de la physiologie végétale ont abouti â un
résultat pratique inattendu : les participants ont
spontanément décidé de se réunir en comité avant
la dernière correction des épreuves des Actes, pour
se mettre d'accord sur une terminologie normalisée.
(29) Sur l'aimable invitation du Gouvernement
espagnol, le colloque a été suivi d'un voyage d'études
de quatre jours, au cours duquel les participants
ont pu voir des entreprises de conservation des sols
et de l'humidité des sols, ainsi que des essais de
culture sur les sables côtiers. L e colloque a eu ce
résultat indirect, mais important, d'éveiller en
Espagne, tant parmi les savants que dans la presse
et dans l'opinion publique, un intérêt considérable
pour les recherches sur la zone aride et sa mise
en valeur.
94
(30) L'Association internationale d'hydrologie
scientifique a été chargée par contrat d'organiser,
avec le concours du Secrétariat, deux colloques
portant, l'un sur la cartographie des eaux souter-
raines l'autre sur la sécheresse et les étiages. L e
contrat stipule que les participants bénéficiaires de
bourses de voyage seront choisis en accord avec le
Secrétariat, et que le premier colloque aura pour
objet d'établir, pour les cartes hydrogéologiques,
un système de légendes qui satisfasse les spécia-
listes intéressés.
2. COURS DE FORMATION
(31) E n collaboration avec le Service météoro-
logique du Pakistan, le Poste de coopération scien-
tifique de l'Asie du Sud a organisé à l'Institut de
recherches géophysiques de Quetta, un cours de
formation sur la microclimatologie de la zone aride.
A ce cours, qui s'est tenu du 4 au 23 août sous la
direction de M . S . N . Naqvi, directeur du Service
météorologique du Pakistan, et M . R . O . Slatyer,
de la C S I R O (Australie), assistés du D r M . Shafi
A h m a d et de M . M u h a m m a d Samiallah, ont assisté
2 3 participants indiens et pakistanais. A u p r o g r a m m e
figuraient 14 exposés portant sur les aspects phy-
siques fondamentaux de la microclimatologie, les
végétaux considérés dans leurs rapports avec le
micro-milieu et l'application des données micro-
climatiques à la mise en valeur des terres arides ;
ces exposés ont été complétés par des démonstra-
tions pratiques sur le terrain. D e l'avis des experts,
ce cours a éveillé un vif intérêt et est appelé à avoir
un grand retentissement, en particulier au Pakis-
tan, où il a eu lieu.
(32) Sur l'invitation du Gouvernement tunisien,
le Poste de coopération scientifique du Moyen-Orient
a organisé à Tunis, au titre du P r o g r a m m e d'assis-
tance technique, un cours de formation sur l'iden-
tification, l'amélioration et l'exploitation des sols
salins. C e cours s'est tenu du 7 septembre au 3 o c -
tobre sous la direction du D r Alvin D . Ayers, ancien
m e m b r e du U S Salinity Laboratory de Riverside
(Californie), assisté des Professeurs G . Aubert
(France) et W . R . V a n Wijk (Pays-Bas). L e profes-
seur Kovda, directeur du Département des sciences
exactes et naturelles, y a également fait des confé-
rences. A ce cours ont assisté quinze Tunisiens,
invités par le Gouvernement, et dix-sept autres
participants, invités pari'Unesco et venus des pays
suivants : Iran, Irak, Jordanie, Libye, Liban,
M a r o c , République arabe unie, Soudan et Turquie.
Ce cours, inauguré par S. E x e . M . H . Bourguiba,
Président de la République tunisienne, a remporté
un vif succès. A une semaine de conférences ont
succédé deux semaines de travaux pratiques en la-
boratoire : à l'Ecole supérieure d'agriculture, les
participants ont analysé des échantillons de sols qu'ils
avaient apportés de leur pays respectif. L a quatrième
et dernière semaine a été consacrée à des travaux
sur le terrain ainsi qu'à des excursions d'études.

D. AIDE A LA RECHERCHE
1. AIDE SPECIALE A CERTAINS
INSTITUTS D E RECHERCHE
(33) L e s instituts de recherche de la zone d ' a p -
plication du Projet majeur qui avaient reçu une aide
spéciale pendant l'exercice 1957-1958 ont continué
pendant la période considérée' ft développer leur a c -
tivité et ont pour la plupart envoyé au Secrétariat
des rapports encourageants. L'aide en question a
consisté presque entièrement en la fourniture de
matériel et de documentation au titre du p r o g r a m m e
ordinaire, mais complétés, de plus enplus, par les
services d'experts envoyés en mission au titre du
p r o g r a m m e d'assistance technique. O n est ainsi
parvenu ft une étroite intégration des deux pro-
g r a m m e s , et les d e m a n d e s d'envoi d'experts au titre
de l'assistance technique montrent l'importance que
les autorités nationales attachent aux travaux de ces
instituts. Il importe également d e souligner que,
dans tous les cas, l'aide fournie par l'Unesco n'équi-
vaut qu'à une faible partie de l'apport - financier et
autre - de l'Etat m e m b r e intéressé.
(34) Conformément aux recommandations du C o -
mité consultatif, des contrats d'assistance ont été
passés en faveur des institutions suivantes :
a. Institut de recherches sur la zone aride du
Neguev, situé ft Beersheba, pour lui permettre de
poursuivre ses recherches sur l'introduction de v é -
gétaux propres ft fournir une couverture protectrice
aux terres du Néguev soumises ft l'érosion éolienne,
ainsi que sur la physiologie et l'écologie de la ger-
mination et la propagation des plantes désertiques.
U n e autre partie du p r o g r a m m e de recherches est
consacréeftla physiologie du milieu ; elle comprend
des études sur l'équilibre acides-bases dans le sang
des sujets qui vivent et travaillent dans les régions
désertiques et sur la dépense d'énergie dans de
telles régions. L e s recherches consacrées aux
m e m b r a n e s synthétiques pouvant servir ft la d é m i -
néralisation électrodialytique des eaux salines ont
conduit ft créer une installation-pilote qui bénéficie
d'une partie de l'aide accordée sous contrat. L e
deuxième rapport annuel de l'Institut du Néguev
montre que les travaux se poursuivent activement
sur toutes les questions mentionnées ci-dessus et
sur d'autres encore. D e s résultats détaillés ont été
publiés dans diverses revues spécialisées.
b . L'Institut de recherches géophysiques de Quetta
(Pakistan) administré par le Service météorologique
du Pakistan a étendu ses travaux de recherches sur
la zone aride ft de nouveaux domaines relevant de la
science des sols. U n e aide lui a été accordée pour
qu'il poursuive, en l'élargissant, l'enquête coor-
donnée entreprise dans la Vallée d'Isplingi (Balou-
chistan) en vue d'y déterminer les possibilités de
mise en valeur. L'expert envoyé par l'Unesco au
titre de l'assistance technique a aidé ft organiser
cette enquête ainsi qu'ftcoordonner les résultats des
travaux faits sur le terrain. P a r m i les sujets étudiés,
figurent notamment : les méthodes de recensement.
Terres arides II. 2A
les eaux souterraines, le climat considéré dans ses
rapports avec l'agriculture et plus particulièrement
la culture ft sec, les c o m m u n a u t é s végétales, les
sols, la classification et l'utilisation des terres. D e s
photographies aériennes de la région ont servi de
base & des travaux de cartographie. O n a dressé
des cartes indiquant les caractéristiques géologiques,
les données gravimétriques, la profondeur de la
nappe aquifère et le m o d e de répartition des terres.
L'évaluation des données climátologiques a montré
la possibilité, - et par suite la nécessité, - de r e m -
placer les norias par des p o m p e s éoliennes; Outre
le Service météorologique, trois autres départe-
ments pakistanais ont participé à cette étude,ftsa-
voir : le Service de conservation du sol, l'Institut
de recherches forestières et le Service de la carte
géologique.
c. U n e aide a été accordée à l'Institut de re-
cherches forestières du Pakistan pour lui permettre
d'étendre ses activités ft la recherche écologique.
L e p r o g r a m m e établi par un spécialiste de l'écolo-
gie végétale, que l'Unesco a envoyé au Pakistan au
titre du P r o g r a m m e d'assistance technique complète
les travaux géophysiques de l'Institut de Quetta ; il
comporte l'analyse du milieu et l'étude écologique
expérimentale de la végétation ainsi qu'une enquête
coordonnée pour la classification et la cartographie
de l'utilisation des terres. D e s études sont en cours
sur la résistance et la tolérance ft la sécheresse
des principales espèces cultivables ou présentant
une importance économique. L e Conseil de l'ali-
mentation et de l'agriculture du Pakistan contribue
de façon appréciable & l'exécution de ce projet.
d. L'année écoulée a également vu la création
effective par le Gouvernement indien, suivant les
recommandations qu'un expert d e l'Unesco avait
formulées ft la fin de 1958, d e la Station de re-
cherches sur les terres arides de Jodhpur. L e s
plans de construction des laboratoires sont termi-
nés. L ' U n e s c o a aidé ft l'acquisition d'un premier
fonds de matériel de laboratoire, et des consulta-
tions régulières ont eu lieu à ce sujet entre le M i -
nistère intéressé et le Poste de coopération scien-
tifique de l'Asie du Sud.
e. L'Institut de recherches sur le désert du Caire
a bénéficié du concours de deux experts au titre de
l'assistance technique. M . B . T . Dickson (Australie)
a passé sept mois ft cet Institut pour lui donner des
conseils sur son p r o g r a m m e de recherches et sa
réorganisation. M . Pavlov (URSS) a a s s u m é en avril
ses fonctions de spécialiste de l'hydrologie des eaux
souterraines. L e matériel destiné ft cet Institut est
arrivé ft destination. E n juin, l'Institut a été ratta-
ché au nouveau service de mise en valeur du désert
qui dépend du Ministère de la guerre, et dispose,
pour les travaux de m i s e en valeur, d'importants
m o y e n s d'action.
f. L e professeur Kassas du Département de b o -
tanique de l'Université du Caire a été chargé, sous
contrat, de recueillir les données nécessaires à
l'établissement d'une carte écologique fondamentale
du Désert égyptien. C e contrat prévoit des crédits
II. 2A Terres arides
pour frais de transport dans le désert des équipes
de techniciens et pour des achats de matériel et
fournitures de campagne. Le Comité consultatif a
souligné l'intérêt que présente l'établissement d'une
telle carte écologique dans la zone d'application du
Projet majeur.
2. AIDE A DES R E C H E R C H E S
D'INTERET G E N E R A L
(35) U n contrat a été conclu avec le profes-
seur Deuel (Suisse) pour la continuation de l'étude
qu'il a entreprise, à la requête du Comité consulta-
tif et avec le concours de la F A O , sur les matières
organiques des sols des régions arides. O n connaît
m a l la composition des matières organiques que
contiennent ces sols, ainsi que la répartition et les
m o u v e m e n t s des différents c o m p o s é s . O r , il est in-
dispensable d'avoir â cet égard certaines connais-
sances de base pour comprendre la rétention d'hu-
midité, les processus d'érosion et la fertilité des
sols et pour savoir de quelle façon les traiter. L e s
procédés actuels d'analyse doivent être améliorés,
et le professeur Deuel a obtenu des résultats satis-
faisants à l'aide de nouvelles méthodes expérimen-
tales. L a F A O a fourni les échantillons de sols
nécessaires.
(36) U n contrat a été passé avec le profes-
seur H e i m a n n , du Technion de Haffa (Israël) pour
qu'il étudie l'équilibre des ions dans l'eau d'irriga-
tion afin de vérifier l'hypothèse selon laquelle, dans
certaines limites de teneur absolue en sels, le rap-
port potassium-sodium est plus important, du point
de vue de la salinité, que la teneur absolue en sodium.
(37) U n contrat a été passé avec la C o m m i s s i o n
internationale d'irrigation et de drainage pour la
rédaction d'un rapport sur les diverses façons dont
on a essayé, dans le m o n d e de réduire les pertes
d'eau d'irrigation par evaporation et infiltration, et
sur les résultats que l'on a obtenus. L e Comité exé-
cutif de la Commission a décidé que ce travail porte-
rait uniquement, pour c o m m e n c e r , sur la lutte
contre 1'evaporation.
(38) U n e bourse de voyage a été accordée à
M . Malek (République arabe unie - Egypte) pour lui
permettre d'aller poursuivre à l'Université de M a n -
chester ses travaux sur les téguments du criquet.
C e s travaux font partie d'une étude sur les effets
des insecticides.
(39) U n e bourse de voyage a été accordée à
M . Dannies (République fédérale d'Allemagne) pour
lui permettre de se livrer, avec le Groupe de re-
cherches sur l'énergie solaire du Conseil national
israélien de la recherche, à des travaux sur le
conditionnement de l'air et les cycles de réfrigéra-
tion à résorption utilisant le rayonnement solaire
c o m m e source d'énergie. Une installation-pilote
conforme à ses indications est actuellement en
construction.
96
3. ETUDES REGIONALES
(40) U n groupe d'experts en matière d'écologie
végétale et de cartographie botanique, constitué
conjointement par la F A O etl'Unesco( 5 )en vue de
l'établissement d'une carte écologique de la zone
méditerranéenne, s'est réuni en janvier à la Maison
del'Unesco et en octobre auslege de la F A O à R o m e .
L o r s de sa première réunion, le groupe d'étude a
décidé de considérer pour ses travaux une région
plus étendue que la zone méditerranéenne propre-
m e n t dite, et de cartographier les pays situés ap-
proximativement entre les 20e et 48e parallèles - à
l'exclusion toutefois des montagnes de la partie sep-
tentrionale - et s'étendant de l'Atlantique à l'Indus.
U n e telle délimitation al'avantaged'inclure la quasi-
totalité de la région visée par les activités qui se
rattachent au Projet majeur de l'Unesco.
(41) D'autre part, il a r e c o m m a n d é d'effectuer
autant que possible des comparaisons avec d'autres
régions où les conditions climatiques sont analogues,
c o m m e certaines parties de l'Australie, de l'Afrique
du Sud et des Amériques.
(42) L e groupe d'études a décidé d'établir en
m ê m e temps qu'une carte bioclimatique une carte
de végétation climacique de la région, et il a choisi
pour cela l'échelle du 1 / 5 . 000. 000e qui, bien que
relativement petite, permettra néanmoins de déga-
ger des vues d'ensemble utiles pour l'étude de la
mise en valeur des pays intéressés.
(43) L e s premières ébauches de certaines par-
ties de la carte de végétation climacique et de la
carte bioclimatique étaient prêtes lors de la réu-
nion d'octobre, où il a été décidé que ces ébauches
seraient complétées, pour les deux cartes, avant
m a i 1960.
(44) Lamissiond'étudesécologiquesFAO/Unesco
sur le criquet pèlerin poursuit son activité. L e
groupe de travail inter-institutions, appelé à donner
ses avis sur les travaux de cette mission, a tenu sa
deuxième réunion à la Maison de l'Unesco les 29 et
30 décembre 1958. Il a passé en revue les travaux
exécutés au cours de la première expédition au Sou-
dan, en Ethiopie et dans le territoire du Tchad - qui
a abouti à des conclusions intéressantes sur la re-
lation possible entre la culture itinérante et la re-
production des criquets. Conformément au p r o g r a m m e
de 1959, les m e m b r e s de la mission d'étude se sont
rassemblés à Dakar â la fin de février.
(45) L a mission a c o m m e n c é ses travaux en
Mauritanie au mois de m a r s et les a poursuivis jus-
qu'en m a i . Elle est ensuite rentrée à Dakar pour
rédiger des rapports intérimaires et attendre que
la saison fût favorable au Soudan français. Elle s'est
ensuite déplacée vers l'est et le nord, est passée au
Soudan, a établi sa base principale à G a o et, dé là,
a étudié la région de 1'Adrar dos Ifor as, parcourant
ainsi un vaste territoire. Elle est rentrée à Dakar à
la fin de n o v e m b r e . L e Comité de la F A O pour la
lutte contre le criquet pèlerin s'est déclaré très sa-
tisfait de cette importante étude qui devrait aider à
mieux comprendre les relations entre le milieu et

la reproduction des criquets et a servi de base à la
mise au point des méthodes de lutte efficaces. L a
continuation de cette étude écologique sur une plus
vaste échelle constitue l'un des éléments essentiels
d'un projet interrégional élargi de lutte contre le
criquet pèlerin approuvé par le Fonds spécial des
Nations Unies.
(46) C o m m e suite aux recommandations que le
Comité consultatif avait adoptées à sa 14e session
(octobre 1958), une réunion d'experts en matière de
rayonnement solaire, convoquée conjointement par
l'Unesco et l'Organisation météorologique mondiale,
s'est tenue en février à Genève. Elle avait pour o b -
jet d'établir des plans de travail concernant (1) une
étude climatologique du rayonnement solaire dans
la zone aride et (2) la mise au point d'un appareil
simple, robuste et peu coûteux pour l'enregistre-
ment du rayonnement solaire, en vue de l'utilisation
de cette forme d'énergie.
(47) Les m e m b r e s du groupe ont tout d'abord
étudié la place qui revient à la m e s u r e du rayonne-
ment dans les recherches sur les problèmes de la
zone aride. Bien que cette mesure ne présente
d'intérêt direct que pour des recherches visant a
des applications pratiques, ils ont estimé que, dans
le cadre du p r o g r a m m e de l'Unesco, il convenait de
donner priorité aux recherches fondamentales con-
cernant les problèmes climatologiques de rayonne-
m e n t , étant donné qu'il est indispensable de con-
naître à fond le rayonnement et les problèmes qui
s'y rattachent pour pouvoir établir un p r o g r a m m e
équilibré de recherches sur la zone aride. Après
une étude approfondie de divers problèmes de rayon-
nement qui présentent une grande importance pour
la recherche appliquée, les experts se sont demandé
quel genre de m e s u r e s serait nécessaire, et en
particulier de quelles données aurait besoin un in-
génieur chargé de construire un appareil utilisant
l'énergie solaire.
(48) Les experts sont convenus que l'enquête cli-
matologique sur le rayonnement solaire devrait por-
ter sur l'ensemble de la région visée par le Projet
majeur et qu'il conviendrait, lorsque les données
disponibles se révéleront insuffisantes, d'utiliser
aussi les indications fourmes par les stations si-
tuées dans des régions ayant un climat analogue.
Ils ont établi un plan de travail précisant le genre
de données nécessaires pour l'enquête, les sources
documentaires à utiliser, etc.
(49) Les experts sont également arrivés à la
conclusion qu'il est actuellement peu probable que
l'on puisse mettre au point u n appareil répondant
aux exigences des h o m m e s de science, en m ê m e
temps que peu coûteux, simple et robuste. A défaut,
ils ont indiqué certains perfectionnements que l'on
pourrait apporter aux instruments existants.
(50) D e s contrats ont été passés avec l'Obser-
vatoire de physique météorologique de Davos (Suisse)
pour la mise en oeuvre des recommandations du
groupe de travail.
Terres arides II. 2 A
E. P R O G R A M M E D E BOURSES
(51) D a n s lecadre du Projet majeur, 14 bourses
d'études ont été accordées depuis 1957 pour per-
mettre à des spécialistes qualifiés, ressortissants
de différents pays de la région, de se livrer à des
recherches de science pure ou appliquée sur des
questions qui touchent de près à la mise en valeur
des régions arides et se mi-aride s. Les p r o g r a m m e s
de formation visent à concilier les besoins particu-
liers des boursiers avec ceux des centres ou insti-
tutions scientifiques de recherches auxquels ils a p -
partiennent et avec les objectifs généraux du P r o -
jet. D a n s plusieurs cas, les boursiers ont travaillé
sous la direction ou suivant les directives desavants,
m e m b r e s des Collèges de consultants sur la zone
aride, qui exercent d'importantes fonctions dans
différentes institutions étroitement associées à
l'exécution du Projet majeur.
(52) Trois bourses d'études hydrogéologiques ont
été accordées respectivement à M . Zouheir Farah
A b o u - D a o u d , ingénieur à la Direction de l'irrigation
et de l'hydraulique de la République arabe unie (Syrie),
à M . Abdel-Hamid Djellouli, chercheur tunisien et
à M . M e h m e t Noodet Aksu (Turquie) assistant à
l'Institut d'hydrogéologie de l'Université technique
d'Istanbul.
(53) Trois autres bourses allouées à la R é p u -
blique arabe unie (Egypte) à l'intention des m e m b r e s
du personnel attaché à l'Institut du désert du Caire,
ont été attribuées à M . Ghazar Boulos pour des
études de géophysique appliquée, à M . M . A . Abdel
Salam, assistant de recherches, pour des études
sur la récupération et l'utilisation des terres, enfin
à M . A h m e d F . Z . Shalabi, pour des travaux sur les
plantes médicinales.
(54) L'écologie végétale a fait l'objet d'un cours
de formation spécialement conçu et coordonné à
l'intention de six boursiers d'Afrique du Nord et du
Moyen-Orient. Suivant le p r o g r a m m e établi par le
professeur L . E m b e r g e r (France), ces boursiers
ont d'abord travaillé en groupes à l'Institut, sous la
conduite du professeur E m b e r g e r l u i - m ê m e et d'un
directeur d'études qui ont donné des cours théo-
riques et pratiques sur différentes questions liées
à l'écologie végétale, en particulier sur les notions
de photogrammétrie applicables à la cartographie
de la végétation. U n m o i s supplémentaire de forma-
tion intensive en matière de pédologie a été organisé
à l'intention du m ê m e groupe au Laboratoire de re-
cherches sur les sols de l ' O R S T O M (Office de la
recherche scientifique et technique d'outre-mer),
près de Paris, sous la direction de M . G . Aubert,
ancien m e m b r e du Comité consultatif de recherches
sur la zone aride. C e s cours ont été suivis de tra-
vaux pratiques. Les m e m b r e s du groupe étaient :
M . Elmi T . A m i r e h (Jordanie haché mite), inspec-
teur à la Division d'horticulture du Ministère de
l'agriculture ; M . Ali Zargari (Iran), professeur de
botanique à l'Ecole normale de Téhéran ; M . A h m e d
S. Abdul W a h á b (Irak), chef de travaux au Départe-
ment de botanique du Collège des lettres et des
II. 2 A Terres arides
sciences de l'Université de Bagdad ; M . Abdelaziz
El Kadiri (Maroc), ingénieur agronome ; M . K B mil
Karamanoglu (Turquie), assistant à l'Institut bota-
nique de l'Université d'Ankara ; M . F . A . R a h m a n
Saeed (Soudan), chef adjoint du Service d'utilisation
des terres de la province de Darfur.
(55) Sur la recommandation du professeur E m b e r -
ger, une s o m m e appréciable a été consacrée â l'achat
de matériel et d'ouvrages spécialisés permettant
aux boursiers de profiter au m a x i m u m de leurs
bourses. Cette m e s u r e répond à la recommandation
du Comité consultatif selon laquelle la fourniture
d'équipement pourrait coïncider avec le retour des
bénéficiaires de bourses dans leur institut d'origine.
Chacun des boursiers a reçu une collection de docu-
ments et d'ouvrages de référence spécialisés, ainsi
qu'un certain matériel debase nécessaire à la pour-
suite de ses travaux dans son pays d'origine.
(56) A la lumière de cette expérience, de nou-
veaux principes ont été élaborés et appliqués en 1959
au p r o g r a m m e débourses : des boursiers originaires
de plusieurs pays sont groupés par disciplines afin
de poursuivre ensemble leurs études dans une insti-
tution donnée sous l'autorité d'un m ê m e directeur
hautement qualifié. D e s cours spéciaux de langues
sont organisés au besoin. C e système présente u n
double avantage : il simplifie considérablement les
dispositions que doivent prendre les institutions qui
accueillent les boursiers, et il e m p ê c h e ces derniers
de s'attaquer à des p r o g r a m m e s trop ambitieux.
Les bourses sont étendues à deux années pour per-
mettre au besoin une formation plus complète. Afin
qu'aucun des principaux aspects de la recherche sur
les terres arides et de la mise en valeur de ces
terres ne soit négligé les bourses disponibles ont été
réparties en plusieurs groupes : écologie végétale,
hydrogéologie, salinité du sol, etc.
F. ACTIVITES E D U C A T I V E S
(57) Le Secrétariat a signé avec l'Union interna-
tionale pour la conservation de la nature et de ses
ressources un contrat aux termes duquel M . Balley-
dier (France), spécialiste de la conservation des
sols, devait participer, c o m m e conseiller technique
et en tirant parti de l'expérience acquise l'an der-
nier au Centre d'éducation de base pour les Etats
arabes, ft l'élaboration d'auxiliaires audio-visuels
propres ft faire connaître aux écoliers et aux adultes
de Turquie les problèmes de conservation. M . Bal-
leydier a passé six semaines en Turquie, en mai et
juin. Il a mis au point, ft l'intention des écoles, un
"nécessaire pédagogique" comprenant un petit m a -
nuel élémentaire de sciences naturelles (traitant en
particulier des observations que viendra compléter
l'enseignement donné en classe), une brochure sur
les travaux périscolaires de plantation d'arbres, des
films fixes sur le reboisement et les sols, ainsi que
des séries d'affiches et des tableaux muraux sur
divers sujets : la chèvre, agent de désertifica-
tion ; la qualité du bétail et les pâturages ; le sol
98
et l'eau c o m m e éléments du capital productif, etc.
(58) L ' A S F E C a entrepris sur le modèle m i s au
point en 1958, la production d'un certain n o m b r e de
ces "nécessaires", afin d'en favoriser l'adoption
par les écoles des différents pays arabes.
G. PROBLEMES SOCIOLOGIQUES
DES REGIONS ARIDES
(59) U n contrat a été passé avec l'Institut de re-
cherches sahariennes de l'Université d'Alger, qui
entreprendra l'étude des conditions d'existence par-
ticulières aux populations n o m a d e s du Sahara, des
m e s u r e s que l'on a prises pour améliorer ces condi-
tions et des résultats que l'on a obtenus. L e s con-
clusions de cette étude seront exposées par le pro-
fesseur Claude Bataillon (Casablanca) dans une
monographie destinée à faire comprendre au lecteur
non spécialiste les problèmes humains que pose la
mise en valeur des régions arides. L'Institut fran-
çais d'Afrique noire et le Centre d'études de sciences
humaines de Tunis participeront ft ces travaux.
(60) M . H . M e n d r a s , chargé de recherches au
Centre national de la recherche scientifique de Paris,
a entrepris la rédaction d'un document de travail
sur les causes et les conséquences sociologiques du
déboisement et sur les exigences d'une politique de
reboisement des régions arides.
(61) D e s enquêtes préliminaires sont en cours
au sujet d ' u n p r o g r a m m e de recherches sur les
conséquences sociales et économiques de l'irriga-
tion dans les régions arides r é c e m m e n t mises en
valeur. L e professeur Ben David (Israël) aprésente
un rapport sur la question et d'autres travaux pré-
paratoires se poursuivent notamment au sujet de
l'Afghanistan et du Pakistan.
(62) U n sous-comité des problèmes sociologiques
a été créé pour aider le Comité consultatif de re-
cherches sur la zone aride.
H. TRAVAUX D'INFORMATION
(63) U n film documentaire ennoir et blanc sur les
problèmes de la zone aride, le Projet majeur de
1*Unesco et la contribution de la recherche scienti-
fique ft la solution de ces problèmes a été réalisé
sous contrat parla Société World Wide Pictures, de
Londres. U n e équipe de prise de vues s'est rendue
au M a r o c , au Pakistan et en Israël, afin de tourner
les séquences nécessaires. L e scénario a été revu
par le Secrétariat et le film sera prêt au début de 1960.
(64) L e Secrétariat a préparé une série de six
émissions radiophoniques sur les problèmes de la
zone aride enversions anglaise et espagnole. L a ver-
sion anglaise a déjà été utilisée.
(65) A v e c le concours de l ' O M M , et en utilisant
certaines des photographies que contient l'Atlas in-
ternational des nuages, le Secrétariat a réalisé,
sous le titre de "Nuages et météores", u n film fixe
en couleurs et une série de diapositives destinés à

l'enseignement de la classification des nuages et de
leur designation conventionnelle, tant dans les uni-
versités que dans les cours techniques destinés aux
observateurs météorogolistes. L e professeur Bleeker
(Pays-Bas) en a rédigé le commentaire.
Unfilm fixe sur "L'eau dans la zone aride", avec
commentaire de M . Guillote au (France) a été réa-
lisé et édité en anglais, en français et en espagnol.
(66) L e professeur Gilbert White, de l'Univer-
sité de Chicago (Etats-Unis d'Amérique), a écrit
une brochure de vulgarisation sur les problèmes des
terres arides et les travaux entrepris au titre du
Projet majeur.
(67) Une affiche photographique, intitulée " L a vie
renaît dans le désert" et destinée aux écoles, a été
réimprimée (20.000 exemplaires en anglais, 5.000
en français, 5.000 en espagnol et 20.000 exemplaires
"muets" destinés à recevoirdeslégendesend'autres
langues).
I. COOPERATION AVEC L'ORGANISATION
DES NATIONS UNIES, LES INSTITUTIONS
SPECIALISEES ET D'AUTRES ORGANISA-
TIONS INTERNATIONALES
(68) L a mise en oeuvre ou la continuation d'un
certain nombre de projets exécutés en c o m m u n avec
la F A O et l ' O M M et différentes consultations avec
ces institutions ou avec l ' O M S , au sujet des activi-
tés inscrites au p r o g r a m m e (par exemple, l'étude
de la physiologie humaine, ou la création sous les
auspices des Nations Unies d'un Centre de dévelop-
pement des ressources hydrauliques) ont eu pour
effet de renforcer la coopération et la liaison avec
ces organisations.
(69) Le coordonnateur du Projet majeur a eu plu-
sieurs entretiens à R o m e , avec des spécialistes de
la F A O , sur les activités actuellement en cours au
titre du Projet majeur et sur leur développement
ultérieur. lia assisté en juin à la réunion du Comité
de la F A O pour la lutte contre le criquet pèlerin ;
réunion au cours de laquelle a été envisagée l'exten-
sion, grace au F o n d s spécial des Nations Unies, de
la mission d'études écologiques F A O / U n e s c o sur le
criquet pèlerin, dans le cadre d'un p r o g r a m m e de
lutte contre le criquet confié à la F A O . L e coordon-
nateur a également assisté, en octobre, à la réunion
du groupe de travail mixte chargé d'étudier l'éta-
RESUME
L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 à 1960, b) à opérer, pour 1959, des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entreprojets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.
Terres arides II. 2 A
blissement d'une carte écologique de la zone
méditerranéenne.
(70) U n m e m b r e du Secrétariat a assisté en fé-
vrier à la réunion du groupe de travail U n e s c o / O M M
chargé de l'étude du rayonnement solaire. E n juillet
il a participé à Oxford au colloque sur le rayonne-
m e n t , organisé par l ' O M M et l'Union géodésique et
géophysique internationale, au cours duquel l'étude
U n e s c o / O M M a été considérée c o m m e la base d'un
éventuel projet mondial. L a coopération entre
l'Unesco et l ' O M M s'est également traduite par la
production du film fixe, de la série de diapositives
et de la brochure concernant les nuages.
(71) L e coordonnateur du Projet majeur a assisté
â R o m e , en juillet, à la sixième session du Comité
inter-institutions pour le développement des res-
sources hydrauliques. A u cours de cette réunion ont
été définies les modalités des consultations avec le
Centre de développement des ressources hydrau-
liques ( O N U ) au sujet du P r o g r a m m e d'assistance
technique et d'autres entreprises. A cette occasion,
un groupe mixte d'experts, au sein duquel l'Unesco
était représentée par M . F . Dixey (Royaume-Uni),
s'est réuni pour envisager l'élaboration d'un rap-
port sur les problèmes d'utilisation des eaux sou-
terraines. U n autre groupe d'experts s'est réuni
pour étudier les progrès accomplis dans l'élabora-
tion d'une terminologie multilingue concernant les
ressources hydrauliques (â c o m m e n c e r parles eaux
souterraines), travail que M . J . E . H o l m s t r o m
(Royaume-Uni) est chargé de coordonner. L'Unesco
a pris des dispositions pour permettre aux organi-
sations non gouvernementales intéressées ( C o m m i s -
sion internationale d'irrigation et de drainage,
Association internationale d'hydrologie scientifique
et Association internationale des hydrogéologues)
de se faire représenter à cette réunion.
(72) Enfin, sur la demande de l'Organisation des
Nations Unies, les rapports ci-après concernant les
progrès récents relatifs aux nouvelles sources
d'énergie ont été rédigés sous contrat : "Travaux
récents concernant l'exploitation de l'énergie éo-
lienne", par E . W . Golding(Royaume-Uni) ; "Progrès
récents en matière d'utilisation de l'énergie solaire
par photosynthèse ou réaction photochimique", par
A . M o y s e (France) ; "Les fours solaires", par Félix
T r o m b e (France) ; "Progrès récents dans la conver-
sion de l'énergie solaire en énergie électrique au
m o y e n de dispositifs photoélectriques ou t h e r m o -
électriques", par P . Aigrain (France).
BUDGETAIRE
99
H . 2A Terres arides

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Comité consultatif de recherches sur la zone aride 11 000 11 194

Comités nationaux et locaux de coopération 9 000 4 285
Rassemblement et diffusion d'informations 30 240 16 515
Colloques et réunions scientifiques sur les problèmes
des terres arides 12 000 14 067
Cours de formation et de perfectionnement 5 000 4 317
Aide à la recherche sur les terres arides 141 000 110 812
Programme de bourses dans le domaine des
recherches sur les terres arides 45 000 12 005
Activités éducatives 4 600 4 000
Problèmes sociologiques 5 820 4 371
Activités d'information 20 200 15 471
Coopération avec les Etats membres, l'Organisation
des Nations Unies, les organisations spécialisées
et d'autres organisations 1 750 379

Dépenses de personnel 39 674 38 117

Services afférents aux documents et publications 24 185 27 089

Total 349 469 262 622

NOTES

1. Membres du Comité consultatif : Prof. A . Behnia 3. Participants : Dr F . Dixey (Royaume-Uni),

(Iran), M.G.V.Bogomolov (URSS), Prof.A.L. Ca-
brera (Argentine), Prof. P . Chouard (France),
Dr F . Dixey (Royaume-Uni), Prof. E . S . Hills
(Australie), Dr Luna B . Leopold (Etats-Unis
d'Amérique), Prof. J. Magnes (Israël),
Prof. M . M . Ramadan (République arabe unie),
Dr L . A . Ramdas (Inde).
2. Participants : Dr W . S . S . Ladell (Royaume-Uni),
Dr Douglas H . K . Lee (Etats-Unis d'Amérique),
Prof. J. Magnes (Israël), Prof. B . Metz (France),
M . J.Lanoix(OMS), Dr Shaw (FAO), D r J . F . Dela-
fresnaye (Conseil des organisations internatio-
nales des sciences médicales, Paris), M . Four-
nier (CCTA).
Prof. G . V . Bogomolov (URSS), Prof. H . Gaussen
(France), Prof. E.S.Hills (Australie), D r M . K a s -
sas (République arabe unie), Prof. L . Dudley
Stamp (Union géographique internationale),
M . Giménez Quintana (FAO), M . W . H . Nieuwen-
huijs (FAO), M . Fournier (CCTA).
4. République fédérale d'Allemagne, Argentine,
Australie, Belgique, Brésil, Espagne, Etats-
Unis d'Amérique, France, Inde, Irak, Iran,
Israël, Maroc, Pakistan, Pays-Bas, République
arabe unie, Royaume-Uni, Turquie, URSS.
5. Participants : Prof. L . Emberger (Montpellier),
Prof. E . dePhilippis (Florence), Prof. H . Gaus-
sen (Toulouse), Dr M . Kassas (Le Caire).

100

CHAPITRE 3
SCIENCES SOCIALES
INTRODUCTION
(1) A u titre du p r o g r a m m e actuel, les activités
du D é p a r t e m e n t se classent sous cinq rubriques
principales : coopération avec les associations in-
ternationales de sciences sociales ; documentation ;
r a s s e m b l e m e n t et publication de données statistiques
sur l'éducation, la science et la culture ; développe-
m e n t de l'enseignement et de la recherche en m a -
tière de sciences sociales, et application d e s sciences
sociales à l'étude des p r o b l è m e s sociaux de carac-
tère pratique qui présentent une importance parti-
culière à l'époque actuelle. O n trouvera dans le p r é -
sent chapitre des détails sur ces activités.
(2) Sous la p r e m i è r e rubrique, l'événement le
plus important a été le IVe C o n g r è s m o n d i a l de s o -
ciologie, à la séance d'ouverture duquel le D i r e c -
teur général a pris la parole (par. (12) ci-dessous).
A ce C o n g r è s , c o m m e aux autres réunions interna-
tionales d'organisations non gouvernementales, il
a été discuté de questions directement liées aux a c -
tivités du D é p a r t e m e n t , et les débats ont m o n t r é
que les subventions et contrats accordés à ces a s -
sociations sont pleinement justifiés par leur p r é -
cieuse coopération.
(3) D a n s le d o m a i n e de la documentation (Section
B ) , il a été passé contrat pour la rédaction des p r e -
m i e r s rapports interdisciplinaires qui paraîtront dans
la nouvelle collection consacrée aux tendances actuelles
de la recherche ; il ne sera certainement p a s difficile de
trouver un n o m b r e suffisant de bons sujets p o u r assurer
le succès de cette collection. L'élaboration du diction-
naire anglais des t e r m e s de sciences sociales est
presque terminée ; celle du dictionnaire français est
en bonne voie, et l'on a abordé la préparation d'un
dictionnaire espagnol. Enfin, à la suite de négocia-
tions entreprises par l'Unesco, une collection des
" H u m a n Relations A r e a Files", établies par le Yale
Institute of H u m a n Relations sous les auspices de la
Bibliothèque du C o n g r è s , est arrivée à Paris et a été
confiée à l'Ecole pratique des Hautes E t u d e s .
(4) D a n s le d o m a i n e de la statistique (SectionC),
le principal fait à signaler est la m i s e a u point d é -
finitive, en vue de sa publication en 1 9 6 0 , du m a -
nuel qui servira de guide aux Etats m e m b r e s dans
l'application de la R e c o m m a n d a t i o n 10 C / 3 . 3 1 (b)
de la Conférence générale, relative à la n o r m a l i s a -
tion internationale des statistiques de l'éducation.
101
Sciences sociales II. 3
(5) E n application de la résolution 3 . 4 sur le
développement de l'enseignement et de la recherche
en matière de sciences sociales, le Département
a organisé un certain n o m b r e de missions d'experts
pour répondre aux d e m a n d e s toujours plus n o m -
breuses qui sont adressées à l'Organisation au titre
du P r o g r a m m e de participation et du P r o g r a m m e
d'assistance technique. E n outre, un stage d'études
national a eu lieu à T é h é r a n en n o v e m b r e et un cours
de perfectionnement destiné aux sociologues d'Asie
s'est ouvert à A g r a en d é c e m b r e . L a p r e m i è r e p r o -
motion d'étudiants de la Faculté latino-américaine
de sciences sociales ( F L A C S O ) a terminé en d é -
c e m b r e ses deux années d'études, et l'on a entre-
pris de recruter la d e u x i è m e promotion, dont les
études c o m m e n c e r o n t en avril 1960.
(6) L a collection consacrée aux relations r a -
ciales continue à s'enrichir de nouveaux v o l u m e s ,
et l'étude de M . Cyril Bibby ( R o y a u m e - U n i ) inti-
tulée " R a c e , Prejudice and Education", a paru en
anglais au m o i s de m a i , et en allemand au m o i s
d'octobre. U n e version hindi est en préparation.
(7) L e s activités prévues dans la Résolution
3 . 7 relative a u développement économique et s o -
cial ont exigé du personnel du D é p a r t e m e n t , un
effort considérablement accru. Quatre projets
d'une grande importance ont été réalisés au cours
de l'année. Tout d'abord, le stage d'études sur les
p r o b l è m e s de l'urbanisation en A m é r i q u e latine,
qui avait été ajourné, a eu lieu en juillet avec la
coopération de 1 ' Organisation des Nations Unies
et d'Institutions spécialisées. P e u de t e m p s après,
la mission d'enquête inter-institutions ( O N U / U n e s c o )
est allée étudier les p r o b l è m e s de l'urbanisation
dans certains pays de la région méditerranéenne,
en vue de faire des r e c o m m a n d a t i o n s sur la possi-
bilité d'établir dans ce d o m a i n e un p r o g r a m m e
d'action concertée. L ' U n e s c o , qui a joué un rôle
important dans cette mission, a fourni l'un des ex-
perts, ainsi qu'une documentation spéciale. D e u x
réunions, dont l'une s'est tenue au Caire pour les
Etats m e m b r e s de langue arabe, et l'autre à Athènes
pour les pays riverains de la Méditerranée, ont
été consacrées à l ' e x a m e n des questions que pose
1'application des résultats de recherches sociales
aux p r o b l è m e s de développement é c o n o m i q u e .
(8) E n t r e - t e m p s , le Centre de recherches de
sciences sociales de Calcutta et le Centre latino-
n . 3 Sciences sociales
américain de recherches de sciences sociales de
Rio de Janeiro ont continué d'apporter à l'exécution
de ce p r o g r a m m e une contribution très utile.
(9) Outre ces activités, le Département, c o m m e
il est de règle dans la première année qui suit une
session de la Conférence générale, a travaillé très
activement à l'élaboration de projets à réaliser l'an-
née suivante. Il convient de signaler en particulier
la réunion c o m m u n e O N U / U n e s q o sur l'enseignement
des sciences sociales aux agents de service social,
le stage d'études sur l'application des méthodes
mathématiques aux sciences sociales, la réunion
d'experts nord-américains chargés de faire le point
des recherches en cours sur les conséquences s o -
ciales de l'industrialisation, et le colloque que ~
l'Unesco organise, en collaboration avec l ' O N U et
avec d'autres Institutions spécialisées pour l'étude
des aspects sociaux du développement économique,
notamment des problèmes de synchronisation et
d'équilibre ; ce colloque aura lieu à Mexico en 1960.
(10) D e m ê m e , au titre du projet relatif à la
compréhension internationale et à la coopération pa-
cifique, et bien qu'aucune nouvelle réunion ne se soit
tenue en 1959, il a été passé contrat pour la publi-
cation d'études antérieures et pour l'élaboration de
nouvelles études ; les préparatifs ont c o m m e n c é en
vue d'une réunion qui doit se tenir en février 1960.
A. C O O P E R A T I O N A V E C LES ORGANISATIONS
E T L E S INSTITUTIONS D E S C I E N C E S
SOCIALES
Résolution 3.12
(11) E n 1959 des subventions ont été accordées
à dix organisations et institutions internationales :
$
Conseil international des sciences
sociales 20 000
Conseil international pour la documen-
tation des sciences sociales 10 500
Association internationale des sciences
économiques 7 500
Association internationale de science
politique 7 500
Association internationale de
sociologie 7 500
Association internationale des sciences
juridiques 7 500
Union internationale de psychologie
scientifique 7 500
Union internationale pour l'étude scien-
tifique de la population 4 500
Institut de l'Unesco pour les sciences
sociales (Cologne) 42 000
Institut international de statistiques 10 000
102
1. QUATRIEME CONGRES MONDIAL
DE SOCIOLOGIE (Stresa)
(12) Préparé par l'Association internationale de
sociologie (AIS), le IVe Congrès mondial de socio-
logie a eu lieu à Milan et à Stresa (Italie) du 8 au
15 septembre en présence de plus de 1.000 parti-
cipants venant de 37 pays^ 1 ). L e Directeur général
de l'Unesco a assisté à la séance inaugurale a Milan.
(13) L e C o n g r è s , consacré à l'étude de "la s o -
ciété et la connaissance sociologique", a porté son
attention principalement sur (1) la sociologie dans
son contexte social (rapporteur : Professeur G .
F r i e d m a n , France), (2) l'application des connais-
sances sociologiques (rapporteur : Professeur C .
Pollizi, Italie), (3) l'évolution des méthodes socio-
logiques (rapporteur : Professeur A . N . J . den H o l -
lander, P a y s - B a s ) .
(14) L e Comité exécutif de l'Association s'est r é u -
ni sous la présidence de M . G . F r i e d m a n (France),
les 7 et 15 septembre à Stresa, tandis que le Conseil
siégeait les 9 et 14 septembre. U n e suite favorable a
été donnée à la d e m a n d e d'admission des associations
de Bulgarie, D a n e m a r k , Hongrie, R o u m a n i e et V e n e -
zuela. L e nouveau Comité a été élu (2).
(15) U n e réunion spéciale a été consacrée à une
Table ronde sur "le loisir". Elle avait été préparée
avec le concours des trois instituts de l'Unesco éta-
blis en République fédérale d'Allemagne.
(16) Enfin, lors d'une réunion ad hoc organisée
avec la participation des représentants de l'Unesco
et des directeurs des Instituts de recherches socio-
logiques (3), il a été décidé qu'un des prochains n u -
m é r o s de la publication "Rapports et documents de
sciences sociales" donnera un répertoire de ces
instituts.
2. INSTITUT DE L'UNESCO POUR
LES SCIENCES SOCIALES (Cologne)
(17) L e Comité permanent de l'Institut a tenu,
en janvier, sous la présidence du Professeur W . H . C .
Laves (Etats-Unis d ' A m é r i q u e ) , sa 20e réunion au
cours de laquelle l'avenir de cette institution a été
e x a m i n é . L e Conseil de surveillance, réuni les 2 0
et 21 m a r s , a décidé de procéder à la liquidation
de l'institut avant la fin de l'année financière 1 9 5 9 -
1960. L e Comité permanent a reçu délégation du
Conseil de surveillance pour prendre toutes les
m e s u r e s nécessaires à l'exécution de cette déci-
sion. D e s négociations sont cependant en cours
pour établir un Institut européen pouvant être c o n -
sidéré c o m m e le successeur de cet Institut U n e s c o
et bénéficier de certaines de ses expériences et de
ses contacts dans le m o n d e scientifique européen.
B. AMELIORATION DE LA
DOCUMENTATION
Résolution 3.22

1. CENTRE DE DOCUMENTATION
DES SCIENCES SOCIALES
(18) L e Centre a continué à fournir, sur demande,
des informations aux organisations internationales,
commissions nationales, institutions nationales et à
différents chercheurs et spécialistes. Il a renforcé
sa collaboration scientifique avec divers centres de
documentation et institutions scientifiques nationales
et internationales. D e s accords concernant l'échange
d'informations ont été conclus avec plusieurs
institutions.
(19) L e Centre a, c o m m e précédemment, prépa-
ré la documentation spécialisée remise aux experts
de l'Unesco envoyés en mission au titre des pro-
g r a m m e s d'assistance technique et de participation,
et facilité, dans la mesure de ses m o y e n s , les études
des boursiers de l'Unesco en sciences sociales de
passage ou résidant à Paris.
(20) L e Centre de documentation a fourni au S e -
crétariat les éléments d'un rapport concernant l'amé-
lioration des bibliographies, conformément aux
recommandations présentées dans un rapport ana-
lytique établi par la bibliothèque royale d'Oslo.
(21) U n répertoire des institutions de sciences
sociales est en voie d'établissement. Une première
partie comprend les n o m s et adresses de 150 insti-
tutions internationales. U n calendrier des réunions
intéressant les sciences sociales dans les années
1959-1964 a été dressé en janvier et en juillet 1959.
U n fichier permanent de ces réunions est tenu depuis
le mois d'août au Centre de documentation.
(22) Des éléments de documentation et des listes
sélectionnées et annotées ont été remis au Social
Service Review de l'Organisation des Nations Unies,
à l'Institut d'économie nationale et de statistique
comparée de l'Université de Sarrebruck(République
fédérale d'Allemagne) et à plusieurs chercheurs et
spécialistes chargés d'enquêtes dans le domaine des
sciences sociales.
(23) L e Centre poursuit la préparation de la liste
de spécialistes de sciences sociales des divers pays
de l'Afrique ou travaillant de manière continue sur
le continent africain.
(24) A la suite de négociations entreprises par
le Secrétariat, la Bibliothèque du Congrès (Washing-
ton) a fait remettre à un organisme scientifique eu-
ropéen un jeu complet des " H u m a n Relations Area
Files" élaborées par le Yale Institute of H u m a n
Relations. Sur la recommandation de l'Unesco cette
série de documents a été livrée à l'Ecole pratique
des Hautes Etudes (Vie section). Pour faciliter cette
opération le Secrétariat s'est engagé à remettre
gratuitement, pendant les cinq années à venir, un
certain nombre de publications à la Bibliothèque du
Congrès des Etats-Unis.
(25) Dans la collection des "Rapports et Docu-
ments de Sciences sociales", destinée à fournir une
documentation de base sur les institutions de re-
cherche ou sur certaines questions particulières,
les fascicules suivants ont paru au cours de
l'année :
103
Sciences sociales II. 3
n* 9 : "Eléments d'une documentation sur les
problèmes des relations raciales".
n° 10 : "Etude des communautés rurales"
n° 11 : "Répertoire international d'institutions
qui s'occupent d'études de population".
2. BIBLIOGRAPHIES INTERNATIONALES
E T R A P P O R T S SUR LES T E N D A N C E S
D E LA R E C H E R C H E
(26) Dans la série des bibliographies interna-
tionales, les volumes suivants ont paru en 1959 :
"Bibliographie internationale de sociologie", vol. V U
(avril) ; "Bibliographie internationale de science
politique", vol. VI (avril) ; "Bibliographie interna-
tionale de science économique", vol. VI, (mai) ;
"Bibliographie internationale d'anthropologie so-
ciale et culturelle", vol. HI (sous presse).
(27) Deux bibliographies annotées des droits n a -
tionaux ont été publiées sous les auspices de l'As-
sociation internationale des sciences juridiques.
La première, intitulée " A Bibliography of Indian
L a w " a été établie sous la direction du Professeur
C . H . Alexandrowicz (Royaume-Uni) et publiée par
les soins de l'Oxford University Press. La seconde,
intitulée "Bibliographie juridique libanaise" a été
élaborée par M . A . Nassif (Liban) et publiée par
les Annales de la Faculté de droit et des sciences
économiques, à Beyrouth.
(28) Des contrats ont été conclus pour la pré-
paration des deux premiers Rapports interdisci-
plinaires sur les tendances actuelles de la recherche
("Trend Reports") consacrés respectivement à la con-
ciliation et l'arbitrage, et à la délinquance juvénile.
3. R E V U E INTERNATIONALE
D E S SCIENCES SOCIALES
(29) Depuis le mois de mars le "Bulletin inter-
national des sciences sociales" est publié sous un
nouveau titre : "Revue internationale des sciences
sociales". Les quatre livraisons parues au cours
de l'année traitent, outre les rubriques d'informa-
tions habituelles, des sujets suivants :
Vol. XI, n"l : "Aspects sociaux de la santé mentale".
Vol.XI, n° 2 : "L'enseignement des sciences so-
ciales en U R S S " .
VolJfl, n* 3 : "Théories de planification et d'ac-
tion sociale".
Vol. XI, n* 4 : "Les nomades de la zone aride".
C. STATISTIQUES RELATIVES A
L ' E D U C A T I O N , A L A SCIENCE,
A L A C U L T U R E E T A L'INFORMATION
1. R A S S E M B L E M E N T D E DONNES
STATISTIQUES
Résolution 3.32 (a)
H . 3 Sciences sociales
(30) L a Division de statistique a terminé la mise
au point de la première édition bilingue (anglais/
français) de "Faits et chiffres", qui faisait précé-
d e m m e n t l'objet de deux éditions, l'une française,
l'autre anglaise.
(31) L e s autres publications statistiques parues
au cours de l'année sont les suivantes : "Statistiques
sur les bibliothèques" (Rapports et études statis-
tiques, n° 4, m a r s 1959) ; "Statistiques sur les jour-
naux et autres périodiques" (Rapports et études sta-
tistiques, n° 5, juin 1959) ; et "Statistiques des ef-
fectifs scolaires", n° 5' (juillet 1959). L e manuscrit
d'une étude intitulée "Statistical Report on Special
Education" a été m i s au point et paraîtra au début
de 1960.
(32) L a Division a distribué un nouveau question-
naire sur les statistiques de l'éducation ( S T / Q / 3 7 )
afin de réunir des données pour la prochaine édition
de "L'éducation dans le m o n d e " (vol. III, "L'ensei-
gnement général et technique du second degré").
Elle a également distribué d'autres questionnaires
portant sur le papier journal, les autres papiers
d'impression et le papier d'écriture ( S T / Q / 3 6 ) , sur
les bibliothèques ( S T / Q / 3 8 ) , sur la production de
livres ( S T / Q / 3 9 ) , sur la radiodiffusion et la télé-
vision ( S T / Q / 4 0 ) , et sur les effectifs de l'enseigne-
ment supérieur ( S T / Q / 4 2 ) .
(33) La Division a également envoyé à tous les
Etats m e m b r e s d'Asie du Sud et du Sud-Est un ques-
tionnaire spécial sur les statistiques de l'informa-
tion ( S T / Q / 4 1 ) , en vue de recueillir les données n é -
cessaires à la préparation d'une conférence régio-
nale qui se tiendra en 1960 sur ce sujet.
(34) D e s tableaux statistiques spéciaux concer-
nant l'enseignement primaire dans les pays d'Asie
et l'enseignement primaire, secondaire, profes-
sionnel et technique dans les pays d'Afrique tropi-
cale ont été dressés à l'occasion des enquêtes du
Département de l'éducation sur les besoins et les
problèmes éducatifs de ces régions.
(35) D e s données statistiques sur les biblio-
thèques, les musées, la production de livres et l'in-
formation ont été recueillies à l'intention du Service
des échanges de personnes pour son rapport sur les
relations et les échanges internationaux dans le d o -
maine de l'éducation, de la science et de la culture.
(36) L a Division a dressé des tableaux statis-
tiques sur l'éducation, la culture et l'information
destinés à paraître régulièrement dans "l'Annuaire
statistique des Nations Unies". Elle en a préparé
d'autres, portant sur les établissements et les dé-
penses d'enseignement, pour 1' "Annuaire interna-
tional de l'éducation", que publient conjointement
l'Unesco et le B I E .
2. AMELIORATION DE LA COMPARABILITE
INTERNATIONALE E T DE LA
PRESENTATION DES STATISTIQUES
Résolution 3.32 (b)
104
(37) La Division a rédigé un "Manuel des sta-
tistiques internationales de l'éducation" qui contient
des explications détaillées sur la Recommandation
relative à la normalisation internationale des sta-
tistiques de l'éducation, adoptée par la Conférence
générale à sa dixième session, ainsi que des exemples
de définitions, classifications et m o d e s de tabula-
tion répondant à cette Recommandation. C e manuel
sera publié et distribué vers le début de 1960.
(38) U n groupe de boursiers originaires de 16
pays d'Amérique latine, ainsi que quelques E s p a -
gnols, ont terminé en juin le stage de formation de
neuf mois relatif aux statistiques de l'éducation que
le Gouvernement espagnol avait organisé à Madrid
en coopération avec l'Unesco. L e Chapitre 1 A ci-
dessus donne des précisions sur ce stage, qui se
rattache au Projet majeur relatif à l'extension de
l'enseignement primaire en Amérique latine.
(39) U n stage régional africain d'études sur la
normalisation des statistiques de l'éducation a eu
lieu à Khartoum (Soudan) du 21 novembre au 3 dé-
c e m b r e . Y ont assisté 25 participants représentant
14 Etats m e m b r e s et m e m b r e s associés de l'Unesco,
et 4 observateurs représentants 2 Etats m e m b r e s
et 2 Organisations internationales non gouverne-
mentales (4). Cette réunion était placée sous la
présidence honoraire de Sayed Ali Taha (Directeur
de l'éducation, Gouvernement squdanais) et sous la
présidence effective de M . V . E . King (Sierra Leone).
Les participants ont entendu des rapports de cer-
tains d'entre eux sur l'organisation et les méthodes
de rassemblement et de mise en tableaux des don-
nées statistiques relatives à l'éducation dans leurs
pays respectifs. Ils ont examiné les problèmes que
pose l'application de la Recommandation de l'Unesco
relative à la normalisation internationale des sta-
tistiques de l'éducation, et procédé à des échanges
de vues sur l'amélioration de la comparabilité in-
ternationale et de la présentation des statistiques
de l'éducation concernant les pays d'Afrique.
(40) U n document de travail relatif aux statis-
tiques des productions littéraires autres que les
livres et les périodiques a été soumis au Comité
de statistique du Conseil de la Fédération interna-
tionale des associations de bibliothécaires qui s'est
réuni à Varsovie du 14 au 18 septembre. Cette étude,
s'ajoutant à des travaux antérieurs sur la c o m p a r a -
bilité internationale des statistiques de la produc-
tion de livres et des statistiques relatives aux jour-
naux et autres périodiques, indiquera c o m m e n t la
normalisation des définitions et des classifications
contribuera à améliorer la comparabilité des sta-
tistiques en question.
(41) U n document de travail sur les analyses et
données démographiques relatives aux p r o g r a m m e s
d'éducation a été présenté au stage d'études, orga-
nisé par les Nations Unies à Santiago du Chili du
30 novembre au 18 décembre, sur l'évaluation et
l'utilisation des données de recensement en A m é -
rique latine.

D. D E V E L O P P E M E N T D E L'ENSEIGNEMENT
E T D E LA R E C H E R C H E E N M A T I E R E
D E SCIENCES SOCIALES
1. DIFFUSION D E S INFORMATIONS
E T E X A M E N DES M E T H O D E S
Résolution 3.42 (a)
a. Collection "Les sciences sociales
dans l'enseignement supérieur "
(42) L a brochure "Administration publique" déjà
publiée en 1958 en français, a paru en 1959 en ver-
sion anglaise. U n autre volume est en cours de pré-
paration, consacré à l'enseignement de la "Sociolo-
gie industrielle". C e travail a été confié au professeur
J. Smith (Royaume-Uni).
b . Enqufite sur la formation des Africains
dans les domaines économique
et statistique
(43) A la d e m a n d e de la C o m m i s s i o n économique
des Nations Unies pour l'Afrique ( C E A ) , le Secré-
tariat a procédé à une enquête sur la formation des
Africains dans les domaines économique et statis-
tique, ainsi que le lui avait autorisé le Conseil exé-
cutif à sa session de juin (54 EX/Décisions, 6 . 4 ) .
U n e série de travaux préliminaires ont été effec-
tués par l'International African Institute et par la
C o m m i s s i o n pour la coopération technique en Afrique
au sud du Sahara. Ils ont porté respectivement sur
l'enseignement et la recherche en matière de sciences
sociales aux diverses universités et centres cultu-
rels situés en Afrique ou se consacrant hors d'Afrique
aux problèmes africains, et le recrutement ainsi que
l'emploi d'économistes et de statisticiens dans les
territoires africains non autonomes.
(44) L e Secrétariat s'est particulièrement effor-
cé de recueillir des renseignements sur les besoins
des pays africains ayant nouvellement accédé à
l'indépendance et a chargé M . S . Carlson (Suède),
professeur des sciences économiques à l'Université
d'Upsala, c o m m e expert-consultant, de se rendre
en Afrique et y recueillir des informations sur le
recrutement et l'emploi des économistes et des sta-
tisticiens par les Gouvernements africains i*>.
c. L'utilisation du film dans
l'enseignement des sciences
sociales
(45) Poursuivant l'enquête sur l'utilisation du
film dans l'enseignement des sciences sociales, le
Département s'est fait représenter à l'assemblée
plénière du Comité international du film ethnogra-
phique et sociologique ainsi qu'aux 7e et 8e colloques
organisés par ce Comité (Perouse, 14-21 m a i ;
Stresa, 9-14 septembre).
(46) M . Luc deHeusch (Belgique) a été chargé par
le Département de préparer une étude préliminaire
105
Sciences sociales H . 3
sur l'utilisation du film dans l'enseignement de la
sociologie.
d. Enseignement des sciences sociales
aux non-spécialistes
(47) Cette activité se développe dans deux di-
rections : enseignement des sciences sociales au
niveau préuniversitaire, et dans la formation des
travailleurs sociaux.
(48) L e s consultations concernant l'enquête sur
l'enseignement préuniversitaire des sciences so-
ciales se poursuivent. D e s contrats ont été signés
avec-des experts en République fédérale d'Alle-
m a g n e , à Ceylan, au Chili, aux Etats-Unis d ' A m é -
rique,en France, en Israel, au Japon et en Pologne.
(49) L e Département a été représenté à deux
réunions organisées à Strasbourg (France) par le
Comité d'entente des Ecoles de service social (16-
18 juillet) et le Comité exécutif de la Conférence
internationale du Service social (27-29 juillet).Ces
négociations étaient conduites en vue de préparer
une réunion U N / U n e s c o qui se penchera, en 1960,
sur le problème de la formation des travailleurs
sociaux en matière de sciences sociales.
e. Enquête sur la formation
des fonctionnaires internationaux
(50) L e projet de questionnaire préparé par le
Département a été soumis aux directeurs et secré-
taires généraux de toutes les institutions intéres-
sées appartenant à la famille des Nations Unies :
O N U , BIT, F A O , O M S , UIT, U P U , O M M . AOCI,
Banque internationale pour la reconstruction et le
développement, Fonds monétaire international,
OIC, AIEA, I M C Q , Haut-Commissariat pour les
réfugiés, FISE et Office de secours pour les réfu-
giés de Palestine.
(51) Après le dépouillement de leurs réponses,
le Secrétariat préparera le questionnaire définitif
qui sera remis à toutes les universités et établis-
sements s'intéressant à la formation des candidats
à la fonction publique internationale.
f. Théories et méthodes supérieures
des sciences sociales
(52) A la suite de consultations conduites avec
des experts européens et américains, ainsi qu'avec
le Social Sciences Research Council (Etats-Unis
d'Amérique) il a été décidé que le stage d'études
consacré à l'utilisation des méthodes m a t h é m a -
tiques dans les sciences sociales sera organisé en
Europe, au cours de l'année 1960. Le stage porte-
ra sur l'étude des questions suivantes : (1) théorie
de la m e s u r e ; (2) modèles applicables à l'étude
des petits groupes ; (3) application des chaînes de
M a r k o v à divers processus sociaux tels que m o b i -
lité, changement des attitudes, diffusion des langues,
etc.; (4) modèles mathématiques applicables en
science politique.
II. 3 Sciences sociales
(53) D'autre part, le Secrétariat a confié à
l'Union internationale de psychologie scientifique
la préparation d'une étude préliminaire sur l'utili-
sation dans les différentes sciences sociales de nou-
veaux concepts et de nouvelles théories élaborées
en psychologie individuelle.
g. Application des méthodes de dépouillement
mécanographique et de calcul automatique
dans le domaine des sciences sociales
Résolution 3 . 4 3
(54) L e Secrétariat a poursuivi la mise en oeuvre
de cette résolution dans les trois directions qu'elle
indique :
i. rassemblement et diffusion
des informations concernant
les applications du traitement
numérique des dossiers
(55) Dans le cadre de la Conférence internatio-
nale sur le traitement numérique d'informations,
deux séances de travail ont été organisées avec le
concours de la Commission nationale française pour
l'Unesco. Elles ont porté sur l'utilisation des m é -
thodes de calcul par les sciences sociales et notam-
ment à l'application des méthodes mathématiques
aux recherches archéologiques et démographiques.
(56) L e Secrétariat recherche d'autre part, en
liaison avec les Nations Unies et la F A O , à assurer
la publication d'une série de manuels sur l'exploita-
tion des données du point de vue de la technique et
de la méthodologie employées.
ii. collaboration avec le Centre
international de calcul mécanique
(57) Le Secrétariat s'est assuré que le Centre
international de calcul mécanique est disposé, sous
contrat, à effectuer pour les centres nationaux de
recherche qui le lui demanderont, des travaux de
codage et de tabulation des résultats obtenus au cours
d'enquÈtes. O n pourrait m ê m e envisager à l'avenir
la possibilité pour le Centre international de mettre
à la disposition des institutions de recherche un ou-
tillage mécanique, dans des conditions à déterminer.
iii. rassemblement des
données d'enquête
(58) L e Secrétariat a pris connaissance des tra-
vaux préparatoires très importants (Roper, Rokkan)
entrepris en vue de la constitution d'un centre ré-
gional où seraient déposées les cartes établies au
cours d'enquêtes variées. L e Comité international
pour la documentation des sciences sociales a été
saisi de la question et en poursuit l'étude. Celle-ci
a également été examinée par des représentants des
centres de recherches réunis en m a r g e du Congrès
mondial de sociologie, à Stresa (septembre). L e s
106
participants, tout en reconnaissant l'importance de
la question discutée, ont insisté cependant sur les
difficultés considerables.de réalisations.
2. T E R M I N O L O G I E DES
SCIENCES SOCIALES
Résolution 3.42 (b)
(59) La préparation de deux dictionnaires de
terminologie générale des sciences sociales, en
langues anglaise et française respectivement, a été
poursuivie en 1959. L e dictionnaire de langue a n -
glaise est préparé simultanément par deux groupes
de travail constitués aux Etats-Unis d'Amérique
et dans le R o y a u m e - U n i . L e manuscrit est en voie
d'achèvement. Il a fait l'objet d'un examen au cours
de la réunion d'un groupe de travail restreint qui a
eu lieu à la Maison de l'Unesco les 29 et 30 sep-
tembre, avec la participation du Professeur W . L .
Kolb (Etats-Unis d'Amérique) et de M . S.J.Gould
(Royaume-Uni) qui dirigent respectivement le groupe
de travail américain et britannique, chargé de la
préparation du dictionnaire, ainsi que du spécia-
liste chargé de la mise au point rédactionnelle de
l'ouvrage. L e manuscrit pourra être remis à l'im-
pression au cours de 1960. Plusieurs maisons d'édi-
tion situées pour la plupart aux Etats-Unis d ' A m é -
rique ont déjà fait connaître au Secrétariat leur in-
térêt dans la publication de cet ouvrage.
(60) D e son côté le groupe de travail constitué
en France et dont les travaux sont coordonnés par
le professeur R . Bastide continue la préparation
du dictionnaire de langue française qui sera sans
doute achevé en 1960.
(61) L e s travaux jusqu'ici limités aux domaines
linguistiques anglais et français ont été étendus en
1959 à la langue espagnole (cf. ci-après par. 79).
3. PARTICIPATION A U X ACTIVITES
DES E T A T S M E M B R E S D A N S L E
D O M A I N E D E S SCIENCES SOCIALES
Résolution 3.42 (c)
(62) L'Organisation a entrepris en 1959 la mise
en oeuvre d'un certain nombre de projets ayant pour
but de développer l'enseignement des sciences so-
ciales, de favoriser l'amélioration de la documen-
tation et de la terminologie et de stimuler la re-
cherche scientifique. L'action entreprise dans ce
domaine, à la demande des Etats membres, se pré-
sente sous les aspects suivants : (a) participation
au fonctionnement de centres régionaux de sciences
sociales ; (b) envoi d'experts en mission ; (c) orga-
nisation de stages d'études ou de cours de perfec-
tionnement ; (d) achat d'équipement ; (e) participa-
tion financière à des projets limités et précis ;
(f) octroi de bourses.

a. Centre latino-américain
de recherches en sciences sociales
Voir ci-dessous, paragraphes (112) à (119).
b. Faculté latino-américaine
de sciences sociales ( F L A C S O )
(63) L'Ecole latino-américaine de sociologie,
première école constituée de la F L A C S O , inaugu-
rée en avril 1958, a terminé sa seconde année d'ac-
tivités, à la fin de laquelle est sortie la première
promotion de professeurs de sociologie au niveau
universitaire formée en Amérique latine.Des exa-
m e n s ont été organisés à la fin de la première an-
née pour vérifier le niveau de connaissances des
étudiants, recrutés pour la plupart, au m o y e n de
bourses, dans différents pays d'Amérique latine.
Ils se sont révélés satisfaisants. A la suite des exa-
m e n s de fin d'études, les premiers diplômés de
l'Ecole, au nombre de 20, se sont vu décerner leurs
diplômes lors d'une cérémonie qui a eu lieu le 14
décembre à Santiago du Chili.
(64) L'enseignement est dispensé principalement
par les trois experts m i s à la disposition de la F a -
culté par l'Unesco : il s'agit du professeur José M e -
dina Echavarria (Espagne) à qui a été confiée la di-
rection de l'Ecole ; du professeur L . B r a m s (France)
et du professeur Alfred Métraux (Etats-Unis d ' A m é -
rique). D'autres spécialistes chiliens ou résidant
au Chili donnent également des cours ou dirigent des
séminaires de recherches ; un professeur a été mis
à la disposition de la Faculté par le p r o g r a m m e
Fulbright.
(65) Pour faire connaître son enseignement, la
Faculté publie régulièrement des monographies
scientifiques préparées par les professeurs et les
étudiants, notamment dans le cadre des séminaires
de recherche sur les aspects sociaux du développe-
ment économique.
(66) A la demande des autorités'chiliennes, un
professeur de la F L A C S O a prêté son concours à
l'Université du Chili afin d'encourager l'enseigne-
ment de l'anthropologie ; un autre expert a été char-
gé d'assumer la direction scientifique d'un stage
d'études sur les problèmes de l'enseignement pri-
maire, secondaire et technique, à l'intention de
professeurs et d'étudiants boliviens, chiliens et
péruviens.
(67) Les experts de la F L A C S O ont participé,
entre autres, au Ve Congrès latino-américain de
sociologie et à la Table ronde sur l'enseignement
des sciences sociales au Pérou.
(68) La faculté bénéficie, en supplément à la con-
tribution de l'Unesco, d'une contribution du gouverne -
ment chilien, d'un montant de 30. 000 dollars par an.
c. Activités c o m m u n e s
aux deux centres
(69) La troisième session annuelle du Comité
directeur c o m m u n des deux centres s'est tenue à
107
Sciences sociales II. 3
Rio de Janeiro du 26 au 29 octobre (6). L e Comité
a passé en revue les activités des deux institutions ;
il a approuvé le p r o g r a m m e d'activités de la F L A C S O
pour 1960 ainsi que les grandes lignes du p r o g r a m m e
du Centre de Rio, ce p r o g r a m m e devant d'autre part
faire l'objet d'un examen plus détaillé au sein d'une
sous-commission créée à cet effet. Cette sous-
commission, qui se réunira quatre fois par an, se-
ra chargée d'une façon permanente de veiller au
bon fonctionnement tant de la F L A C S O que du centre
de Rio (voir ci-dessous, par. 112).
d. Missions d'experts
(70) Liban; A la suite d'une mission qui a été
effectuée en 1958 par le professeur L . Husson de
l'Université de Lyon, une nouvelle mission de deux
mois a été confiée en septembre-novembre à M . J.
Berque, professeur au Collège de France.L'expert
a étudié sur place les problèmes que pose le déve-
loppement des sciences sociales au Liban, et con-
seillé les autorités gouvernementales et universi-
taires libanaises sur la création éventuelle d'un
Centre de sciences sociales au sein de l'Université
libanaise.
(71) Tunisie: A la suite d'une mission effectuée
en avril par le professeur A . Bertrand, directeur-
adjoint du Département, les autorités tunisiennes
ont demandé l'envoi d'un expert pendant quatre mois
en vue de développer les recherches sociologiques
dans ce pays, notamment dans le cadre de l'Institut
des hautes études et du Centre d'études des sciences
humaines de Tunis. M . J. Berque, professeur au
Collège de France, a été chargé de cette mission
et est parti en Tunisie en novembre pour une p é -
riode de deux m o i s ; une deuxième mission, de deux
mois également, est prévue pour 1960.
e. Stage d'études
(72) Iran : D u 31 octobre au 7 novembre s'est
tenue, à Téhéran, sous les auspices de la Faculté
des lettres et de l'Institut d'études et de recherches
sociales de l'Université de Téhéran, une Table
ronde interdisciplinaire de sciences sociales con-
sacrée à l'étude du changement social en Iran. Les
différents spécialistes ont examiné les problèmes
soulevés par l'urbanisation, les relations villes-
campagnes, la structure de la famille, la forma-
tion des cadres, l'information des masses et les
méthodes de recherches sociologiques. Ils se sont
efforcés à définir, à propos de chacun de ces thèmes,
les caractéristiques essentielles des changements
sociaux en Iran. Invité par l'Unesco, M . J.Stoetzel
(France), professeur à la Sorbonne, a assumé la
tache de conseiller scientifique. L e professeur
T . H . Marshall, directeur'du Département, ainsi
que l'attaché de sciences sociales au Poste de coo-
pération du Caire, ont pris également part à la
réunion.
(73) Italie : U n stage d'études international sur
les facteurs culturels du développement économique
n.3 Sciences sociales
et social a eu lieu du 30 m a r s au 5 avril à l'Univer-
sité de Cagliari, sous la présidence des professeurs
Vito et Calo. Organisé par le Comité de sciences
sociales de la Commission italienne, avec l'aide de
l'Unesco et avec la participation d'une cinquantaine
de spécialistes italiens et d'observateurs désignés
par diverses organisations intéressées, le stage
avait pour but l'étude des relations constatées entre
le développement économique et les progrès de l'en-
seignement après la mise en oeuvre des p r o g r a m m e s
de développement intéressant la Sardaigne.
(74) Les résultats d'une enquête effectuée sous
la direction d'un sociologue de l'Université du Sacré-
Coeur de Milan ont été discutés à cette occasion, et
la nécessité de poursuivre des recherches dans ce
domaine a été unanimement reconnue. Le professeur
T . H . Marshall, directeur du Département, repré-
sentait l'Unesco à cette réunion.
(75) Pérou : Une Table ronde interdisciplinaire
sur l'enseignement des sciences sociales au Pérou
a eu lieu à l'Université San Marcos de L i m a du 16
au 27 août. Une cinquantaine de spécialistes appar-
tenant à sept universités péruviennes : San M a r c o s ,
Université catholique, Université nationale des in-
génieurs. Université de Cuzco, Trujillo, Arequipa
et H u a m a n g a (Ayacucho) ont pris part à cette m a n i -
festation. Trois experts désignés par l'Unesco y
ont participé également : M M . F . Bourricaud
(France), expert de l'assistance technique au Pérou,
J. Labbens (France) expert auprès du Centre de re-
cherches de Rio de Janeiro et A . Métraux (Etats-
Unis d'Amérique) professeur à la F L A C S O . Sous la
direction du professeur L . E . Valcarcel, doyen de
la Faculté des lettres de l'Université San M a r c o s ,
les participants ont examiné la situation actuelle de
l'enseignement et de la recherche dans le domaine
des sciences sociales au Pérou et ont formulé une
série de recommandations à ce sujet. La création
d'un Institut de sciences sociales fondamentales
pour la région andéenne a été préconisée ; cet Ins-
titut serait conçu sur une base régionale, son d o -
maine d'activité s'étendant au Pérou, à l'Equateur,
à la Bolivie, ainsi qu'à certaines parties de la C o -
lombie et de l'Argentine. La Table ronde a égale-
ment attiré l'attention sur l'importance, en A m é -
rique latine, de l'étude des cultures indigènes
traditionnelles : à cet égard le rôle de la langue
quechua, en tant que partie intégrante du patrimoine
culturel du Pérou, a été souligné.
f. Achat d'équipement
(76) Equateur : L e Secrétariat a m i s au point la
liste de l'équipement spécialisé placé à la disposi-
tion du laboratoire de l'Ecole de psychologie de
l'Université centrale de Quito, afin d'effectuer des
études de psychologie expérimentale et d'améliorer
la qualité des examens d'orientation professionnelle.
108
g. Participation financière à
des projets limités et précis
(77) D a n e m a r k : D e s crédits ont été mis à la
disposition de l'Institut danois de sciences sociales
appliquées afin de lui permettre de recruter pour
une courte durée deux experts qui seront chargés
d'organiser des études portant sur les problèmes
d'évaluation et sur les méthodes d'analyse multi-
factorielle.
(78) Espagne : Des crédits ont été m i s à la dis-
position de la Commission nationale espagnole afin
de permettre la traduction et l'impression en langue
espagnole de quatre brochures de la collection "Les
sciences sociales dans l'enseignement supérieur",
consacrées à l'enseignement respectivement de la
criminologie, de la démographie, de la statistique
et de l'administration publique.
(79) Espagne-Amérique latine : A la demande
du Gouvernement espagnol d'une part, des Gouver-
nements du Chili, de Cuba, du Salvador et de l'Uru-
guay d'autre part, l'Unesco participe à la prépara-
tion d'un dictionnaire de terminologie générale de
sciences sociales en langue espagnole. Une réunion
d'experts chargée de préparer le plan de travail a
eu lieu à Rio de Janeiro les 16 et 17 octobre, avec
la participation de deux experts espagnols et quatre
experts de l'Amérique latine (7). L a Commission
nationale espagnole, d'une part, la F L A C S O de
l'autre, ont présenté chacune un document de tra-
vail de nature à orienter les travaux, ainsi qu'une
liste des termes à retenir et quelques définitions-
types.
(80) Les participants ont été unanimes à recon-
naître l'importance de ce projet, la précision ter-
minologique étant indispensable au travail scien-
tifique et aucun ouvrage de cette nature n'existant
actuellement dans la langue espagnole. Il a donc
été décidé de procéder à la préparation d'un dic-
tionnaire qui comprendrait environ 1.200 termes
afférents aux principales disciplines de sciences
sociales : anthropologie, science politique, science
économique, sociologie et psychologie sociale.
Chaque définition comprendra (1) l'étymologie du
terme, (2) l'équivalent en anglais et en français ,
(3) l'acception courante du terme, (4) sa significa-
tion scientifique, telle qu'elle ressort de l'usage
qu'en font les spécialistes de divers pays.
(81) L e travail sera effectué tant par les spécia-
listes espagnols, qui prendront à leur charge en-
viron 40 % de définitions, que par les spécialistes
latino-américains dont la part sera de 60 %. Les
deux groupes échangeront leurs définitions, au fur
et à mesure de leur achèvement, le contenu final
de chaque définition devant être arrêté d'un c o m -
m u n accord. D u côté latino-américain, c'est la
F L A C S O qui sera chargée de coordonner les travaux
et de répartir les tâches entre les spécialistes de
divers pays du Continent ; en Espagne cette fonc-
tion reviendra à un grouDe de travail qui y avait
été constitué à cet effet < 8 ).
(82) Luxembourg : L'Unesco a accepté de

contribuer à la création d'un Centre international de
documentation de droit comparé auprès de la Faculté
internationale de droit comparé de Luxembourg, en
mettant à la disposition de ce Centre des livres et
périodiques. Deux experts désignés par l'Unesco,
M M . K . Lipstein(Royaume-Uni) et J. Meyriat (France)
se sont rendus à L u x e m b o u r g en août pour étudier
les conditions de création du Centre et présenter des
recommandations à cet égard.
(83) R o y a u m e - U n i : U n e aide limitée à été ac-
cordée à l'United Kingdom Committee of C o m p a r a -
tive L a w en vue de la préparation d'une série de
glossaires bilingues (anglais et une autre langue) de
termes juridiques.
h. Bourses d'études
(84) Des bourses d'études ont été octroyées en
1959 à des étudiants déjà diplômés dans l'une des
disciplines des sciences sociales et appartenant aux
pays suivants : Birmanie (géographie économique),
Israel (sociologie), Italie (étude des problèmes so-
ciologiques dérivant de l'emploi des m o y e n s d'in-
formation audio-visuels), Liban (sociologie), M a r o c
(sociologie), Pérou (sociologie), Pologne (sciences
sociales), Tchécoslovaquie (sciences sociales),
U R S S (documentation dans les sciences sociales)et
Venezuela (droit comparé).
4. ASSISTANCE TECHNIQUE EN VUE
DU DEVELOPPEMENT D E
L'ENSEIGNEMENT ET D E
LA RECHERCHE EN MATIERE
DE SCIENCES SOCIALES
a. Programmes par pays
(85) Grèce : A la suite d'une première mission
effectuée en 1957-1958, l'Unesco a chargé un socio-
logue de conseiller les autorités helléniques sur la
création éventuelle d'un centre de sciences sociales.
L'expert, M . Gurvich, professeur à la Sorbonne,
s'est rendu en Grèce en avril-mai. Il a fait approu-
ver par le Conseil des ministres un projet de loi vi-
sant la création d'un centre de sciences sociales. U n
autre expert, M . C.Heller (Etats-Unis d'Amérique),
directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes
études de Paris, s'est rendu en Grèce en juillet. L e
projet de loi a été adopté par le Parlement et pro-
mulgué le 23 octobre. C e texte crée un Centre de
sciences sociales d'Athènes , institution jouissant
de l'autonomie administrative et financière et fonc-
tionnant sous le controle du Ministère de l'éducation
nationale, dans le but de favoriser le développement
des sciences sociales en Grèce, d'organiser et de
mettre en oeuvre des recherches sociales, d'assu-
rer la collaboration de la Grèce avec les organisa-
tions internationales compétentes en matière de
sciences sociales et, d'une manière générale, de
promouvoir la coopération internationale dans ce
domaine.
109
Sciences sociales IL 3
(86) U n décret royal doit être promulgué pro-
chainement afin de fixer les modalités de fonction-
nement du Centre. D'ores et déjà, l'expert de
l'Unesco se préoccupe de jeter les bases d'un pro-
g r a m m e scientifique du Centre qui tienne compte
des besoins du développement économique et social
de la Grèce.
(87) Iran: A la d e m a n d e des autorités iraniennes,
un expert a été m i s à la disposition de l'Université
de Téhéran pour la durée d'un an, afin d'enseigner
la sociologie et de participer à l'élaboration du p r o -
g r a m m e de recherches de l'Institut d'études et de
recherches sociales. L'expert, le professeur
P . Bessaignet (France), s'est rendu à Téhéran en
octobre.
(88) Pakistan : L a mission de l'expert mis à
la disposition des autorités pakistanaises en vue
d'établir et de développer un Département de socio-
logie auprès de la Faculté de lettres de l'Universi-
té de Dacca, s'est poursuivie en 1959. L'expert, le
professeur P . Bessaignet (France), a quitté son
poste en septembre, après un séjour à Dacca de
près de trois ans ; la désignation de son successeur
doit intervenir incessamment. Après avoir assu-
m é , à l'origine, les fonctions de directeur du D é -
partement de sociologie, l'expert a pu les abandon-
ner à un spécialiste pakistanais, et, tout en continuant
à conseiller les autorités universitaires sur les
mesures à prendre pour assurer la direction du
département, se consacrer entièrement à sa tâche
d'enseignement et de direction des travaux de re-
cherches. Il a notamment publié dans la collection
de 1' "Asiatic Society of Pakistan" une étude sur
les tribus des Chittagong Hill Tracts. L a mission
comprend en outre un expert assistant ("junior ex-
pert") néerlandais, chargé tout particulièrement
d'organiser un p r o g r a m m e de travaux pratiques
servant d'initiation à la recherche sociologique.
(89) Pérou : U n expert, M . F . Bourricaud
(France), professeur à l'Université de Bordeaux,
a été m i s à la disposition de l'Université San Marcos
de L i m a pour une durée de trois mois (juillet-octobre);
Il a pris part à la préparation de la Table ronde in-
terdisplinaire (cf. par. (75) plus haut) et a donné à
la Faculté de lettres de l'Université San Marcos un
cours sur la stratification sociale des sociétés
industrielles ou en voie d'industrialisation.
b . P r o g r a m m e régional
(90) Asie du Sud : U n cours de perfectionnement
à l'intention des sociologues en Asie du Sud-Est a
eu lieu à Agra (Inde) du 21 décembre 1959 au 9 jan-
vier 1960. Une trentaine de spécialistes - profes-
seurs ou chargés de cours de sociologie de diverses
universités de la région - venus de l'Inde, du P a -
kistan, de Ceylan, de Birmanie, de Thaïlande, de
Malaisie, de Singapour et d'Indonésie y ont pris
part. L a préparation scientifique du cours a été
confiée à l'Association internationale de sociologie
qui a désigné, en accord avec l'Unesco, trois ex-
perts chargés de diriger les débats : M M . B o t t o m o r e ,
n . 3 Sciences sociales
(Royaume-Uni), de la London School of Economics
ans Political Science, Shils (Etats-Unis d'Amérique),
professeur à l'Université de Chicago et Srinivas
(Inde), professeur à l'Université de Delhi. Le cours
a été organisé avec l'aide de l'Institut de sciences
sociales de l'Université d'Agra et de son directeur,
le professeur R.N.Salesena. A u cours de cette m a -
nifestation les participants ont étudié trois séries
de problèmes : (1) théories et méthodes sociolo-
giques, (2) la planification et l'organisation de la
recherche, (3) quelques aspects des structures s o -
ciales de l'Asie.
(91) Région méditerranéenne : Une description
du stage d'études organisé à Athènes figure ci-dessous.,
par. (152).
E. POSTE DE COOPERATION
SCIENTIFIQUE POUR
LE MOYEN-ORIENT
Résolution 3.92
(92) Une bibliographie rétrospective des travaux
de sciences sociales 1945-1955 publiée au M o y e n -
Orient a paru sous forme miméographiée. Elle
couvre environ 3.000 titres (9). Cette publication
a été préparée en collaboration avec la C o m m i s s i o n
nationale de la République arabe unie et a été diffu-
sée aux diverses universités, centres de recherches
et bibliothèques de la région. Les bibliographies de
sciences sociales couvrant la période 1956-1959,
ainsi qu'une bibliographie annotée sur la sédentari-
sation des nomades du Moyen-Orient, sont en voie
de préparation et seront publiées dans le courant
de l'année 1960.
(93) D a n s le cadre des travaux bibliographiques,
le Centre transmet régulièrement des informations
au Comité international pour la documentation des
sciences sociales. Ces informations sont utilisées
pour établir des annotations ayant trait à cette ré-
gion dans les bibliographies internationales des
sciences sociales et pour servir également à l'éta-
blissement d'un répertoire international des insti-
tutions spécialisées en opinion publique et d'autres
publications.
(94) Trois numéros d'un bulletin de traductions
en langue arabe de textes de sciences sociales ont
été publiés en 1959, avec le concours de la maison
d'édition D a r El Maaref.
(95) L e Centre a collaboré à la préparation de
la Table ronde sur les changements sociaux en Iran
qui s'est tenue à Téhéran, du 31 octobre au 7 n o -
v e m b r e (voir ci-dessus Résolution 3 . 4 2 (c), stages
d'études). L e Centre a distribué aux participants
le rapport final revisé d'une réunion sur la contri-
bution des sciences sociales au développement éco-
nomique dans les Etats arabes, qui s'est tenue à
Beyrouth, en 1957.
110
F. DEVELOPPEMENT DE LA
COMPREHENSION INTERNATIONALE
ET DE LA COOPERATION PACIFIQUE
Résolution 3.5
1. CONTINUATION D'ETUDES
SCIENTIFIQUES ET OBJECTIVES
(96) L e s études entreprises dans le domaine
de la compréhension internationale et de la coopé-
ration pacifique ont pour origine les r e c o m m a n d a -
tions de la Conférence interdisciplinaire qui s'est
tenue à Prague à la fin de 1958 (voir document
Unesco/SS/27).
(97) L'une d'elles, relative au contenu des films,
est confiée à l'Association internationale de socio-
logie, par contrat passé avec l'Unesco. D e s socio-
logues de plusieurs pays y participent. U n code pour
le traitement des résultats des diverses études n a -
tionales a été élaboré par le directeur scientifique
de cette enquête, le professeur Morin (France), et
examiné lors d'une réunion préparatoire qui s'est
tenue à Perouse (Italie) en septembre 1959. C e code
est actuellement mis à l'essai dans quelques-uns
des pays participants. Il a pour objet de faire res-
sortir les différences culturelles significatives.
(98) L'Association internationale des sciences
économiques a accepté de procéder, sous contrat,
à une série d'études sur les accords régionaux
économiques et de paiement et sur leurs consé-
quences pour le c o m m e r c e interrégional. C e s études
seront examinées lors d'une réunion que l'associa-
tion organisera en 1961.
(99) U n contrat a été signé avec l'Association
internationale des sciences juridiques en vue de la
publication, en français, des documents rédigés
pour le colloque qui s'est tenu à R o m e (Italie) en
1958 au sujet des aspects juridiques des échanges
entre économies planifiées et économies libres,
ainsi que du rapport final de M . Harold J . B e r m a n
(Etats-Unis) sur ce colloque.
(100) L'Association internationale des sciences
juridiques a également accepté par contrat de se
livrer à des études sur la non-exécution, notamment
en cas de force majeure, des contrats de vente de
marchandises ; ces études se feront dans une d e m i -
douzaine de pays représentant les principaux sys-
tèmes juridiques. L e plan en a été établi en étroite
coopération avec la C o m m i s s i o n économique pour
l'Europe ( O N U ) , et elles seront examinées au cours
d'un colloque qui se tiendra en juin 1960 à Helsinki
(Finlande).
(101) L'Unesco a passé contrat avec l'Institut
de sociologie Solvay, de Bruxelles, pour l'organi-
sation en c o m m u n d'un colloque sur la division in-
ternationale du travail, base du développement des
échanges entre pays de structures économiques dif-
férentes. C e colloque doit se tenir à Bruxelles à
la fin d'octobre 1960.
(102) D e s entretiens ont eu lieu, et des contrats

ont été signés avec un certain nombre d'éminents
spécialistes qui rédigeront des études destinées à
paraître dans un recueil consacré aux théories du
développement social. L'intention est de dégager
les facteurs c o m m u n s du processus de développe-
ment et d'étudier les relations entre le développe-
ment économique, le développement politique et le
développement social.
(103) D e s pourparlers ont c o m m e n c é en vue d'une
étude sur l'organisation de l'Année géophysique in-
ternationale, afin que l'expérience acquise dans
l'exécution de ce projet puisse profiter dans l'ave-
nir à celle de projets du m ê m e ordre.
2. P R O G R A M M E DE PARTICIPATION -
DEVELOPPEMENT DE LA
COMPREHENSION INTERNATIONALE
ET DE LA COOPERATION PACIFIQUE
(104) Sur la demande d'Etats m e m b r e s , l'Unesco
a accepté de contribuer, au titre du P r o g r a m m e de
participation, au financement des réunions suivantes :
(a) Deux colloques qui seront organisés par l'Ecole
pratique des hautes études & Paris. L e premier se-
ra consacré à l'examen des études destinées au re-
cueil sur le développement social ; le second por-
tera sur la possibilité d'appliquer aux pays sous-
développés des théories économiques des pays
évolués ; (b) Une réunion internationale de jeunes
spécialistes des sciences sociales qui étudieront, à
Prague, l'influence des monopoles sur les échanges
internationaux ; (c) D e s réunions de jeunes spécia-
listes italiens et yougoslaves des sciences sociales,
qui se tiendront successivement en Italie et en Y o u -
goslavie, pour l'étude des conséquences sociales du
développement économique des pays sous-développés.
G. ACTION E N F A V E U R D E S DROITS
DES DROITS D E L ' H O M M E
1. PUBLICATIONS E T D O C U M E N T A T I O N
C O N C E R N A N T L E S QUESTIONS
RACIALES
Résolution 3.6
(105) L'ouvrage collectif intitulé "The Race
question in M o d e m Science" a été réimprimé pour
la troisième fois. Le Secrétariat a reçu de M.Marie
Jahoda (Royaume-Uni) un manuscrit intitulé "Race
Relations and Mental Health" qui sera publié en 1960
dans la collection "La question raciale devant la
science moderne", et de M . H . L . Shapiro (Etats-
Unis) une étude sur l'histoire du peuple juif, qui
sera également publiée en 1960 dans la m ê m e col-
lection sous le titre de "The Jewish People : a
Biological History".
111
Sciences sociales II. 3
2. E T U D E S SUR L A
CONDITION D E LA F E M M E
(106) Sur la base d'un contrat passé avec l'Ecole
pratique des hautes études, M m e Denise Paulme
(France) a accepté la direction scientifique d'une
étude des divers facteurs sociaux et économiques
qui favorisent ou contrarient l'éducation des f e m m e s
dans plusieurs pays d'Afrique : les 12 Républiques
de la C o m m u n a u t é française, la Guinée, le Togo,
le Cameroun et le Congo belge.
(107) U n contrat analogue a été passé avec
l'East African Institute of Social Research pour
les Etats africains du Commonwealth britannique.
M . A . W . Southall (Royaume-Uni), directeur de
l'Institut, a accepté les fonctions de directeur
des recherches.
3. TRADUCTION E T ADAPTATION
D E M A N U E L S SUR L A QUESTION
R A C I A L E . DESTINES A U X
ENSEIGNANTS
(108) Le livre de M . Cyril Bibby (Royaume-
Uni) a été publié par Heinemann (Londres), en
mai, sous le titre de "Race, Prejudice and Educa-
tion". Une édition allemande de cet ouvrage a été
publiée par Mosaik-Verlag (Berlin) en octobre. Un
contrat a été signé avec la Commission nationale
indienne pour la préparation d'une édition en hindi.
H. ACTION E N F A V E U R D U
D E V E L O P P E M E N T SOCIAL
(109) Les projets figurant sous cette rubrique
portent sur une série de questions interdépendantes
qui ont trait à l'évolution et au progrès des sociétés
modernes en voie de transformation rapide.On peut
y distinguer trois thèmes principaux : incidence de
l'évolution technique, notamment dans les Etats qui
n'en sont encore qu'à la phase initiale du proces-
sus d'industrialisation et de mécanisation ; pro-
blèmes posés par l'accroissement des villes et la
concentration démographique dans les zones ur-
baines ; enfin, synchronisation et équilibre néces-
saires pour assurer la coordination du progrès so-
cial et du développement économique. L'attention
de l'Unesco s'est également portée sur les consé-
quences sociales des derniers progrès techniques,
telles qu'elles se manifestent dans les sociétés in-
dustrielles très évoluées. C'est dans ce contexte
que des études ont été entreprises au sujet de l'au-
tomation, de l'utilisation pacifique de l'énergie n u -
cléaire et de l'accroissement des loisirs.
II. 3 Sciences sociales
1. INVENTAIRE E T E V A L U A T I O N
DES CONNAISSANCES A C T U E L L E S ,
DES RECHERCHES EN COURS
ET DE LEURS APPLICATIONS
(110) U n contrat a été signé avec le Conseil in-
ternational des sciences sociales en vue d'assurer
le fonctionnement du Bureau international de re-
cherche sur les implications sociales du progrès
technique. (BIRISPT).
(111) U n autre contrat a été passé avec le C o n -
seil international des sciences sociales à la fin ex-
presse d'obtenir, par l'entremise du BIRISPT un
certain n o m b r e de rapports régionaux faisant l'in-
ventaire et l'évaluation des connaissances actuelles
et des recherches en cours sur les conséquences
sociales du progrès technique en Europe, en Afrique,
au Moyen-Orient, en Extrême-Orient, en Amérique
latine et en Australasie. L e Centre de recherche sur
les aspects sociaux de l'industrialisation en Asie
méridionale rédigera un rapport sur l'Asie méridio-
nale, et le Social Science Research Council of C a -
nada fournira (sans aide financière de l'Unesco) une
documentation sur le Canada ; enfin, en vertu d'un
contrat passé avec le professeur Wilbert E . Moore
(Etats-Unis), qui est également rapporteur interna-
tional du projet, le Secrétariat recevra une docu-
mentation sur les Etats-Unis d'Amérique. Ces rap-
ports régionaux fourniront les éléments dont le
rapporteur international fera ensuite la synthèse ;
son travail sera soumis, pour examen, à la confé-
rence nord-américaine sur les conséquences sociales
des transformations techniques qui se tiendra à
Chicago en septembre 1960.
2. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION -
C E N T R E LATINO-AMERICAIN
D E R E C H E R C H E S D E SCIENCES
SOCIALES (Rio de Janeiro)
Voir également par. (69) ci-dessus.
(112) E n 1959, le Centre a poursuivi la mise en
oeuvre du p r o g r a m m e de recherches établi en 1957
et approuvé en 1958.
(113) Trois experts ont été mis à la disposition
du Centre au cours de l'année : le professeur L . A .
Costa Pinto (Brésil), qui occupe le poste de direc-
teur, le professeur J. Labbens (France) et le pro-
fesseur H . Blumer (Etats-Unis), qui a terminé sa
mission en août et dont le successeur, le profes-
seur J. Kahl (Etats-Unis) doit entrer en fonctions
au début de 1960. L'Unesco a également fourni du
matériel spécial et des livres, défrayé en partie
le voyage des experts, et passé plusieurs contrats
avec des spécialistes chargés de certains aspects
du p r o g r a m m e de recherche.
(114) L'aide financière de l'Unesco représente
moins d'un tiers des ressources annuelles du Centre,
le reste étant fourni par le Gouvernement fédéral
du Brésil, sous forme de subventions et fourniture
112
de locaux. Le Centre a ainsi pu recruter sur place
des chercheurs et du personnel auxiliaire.
(115) L'un des experts du Centre s'est spécia-
lement consacré à l'étude des conséquences d é m o -
graphiques et sociales de l'industrialisation et du
progrès économique et technique. U n autre expert
s'est rendu en Uruguay pour y faire des recherches
sur la stratification et la mobilité sociales. Des re-
cherches analogues sont en cours dans trois autres
pays - l'Argentine, le Brésil et le Chili - et elles
s'étendront progressivement à toute l'Amérique
latine.
(116) L e Centre a poursuivi l'enquête sur la si-
tuation des sciences sociales en Amérique latine,
m e n é e sous contrat par des spécialistes de plu-
sieurs pays ; il a continué de m ê m e l'enquête sur
les travaux anthropologiques à faire en Amérique
latine.
(117) Son p r o g r a m m e comprenait également
l'étude du régime foncier en Amérique centrale,
en collaboration avec la F A O . Le Centre a obtenu
à cet effet le concours de l'Organisation des Etats
d'Amérique centrale ainsi que de plusieurs univer-
sités de la région ; un expert en sociologie rurale,
mis à la disposition du Centre par l'Unesco, se
consacrera à la réalisation de ce projet.
(118) Le Centre continue de faire paraître un
bulletin périodique en portugais. Il a rédigé cinq
monographies qui ont paru en 1959 et qui traitent
des sujets suivants : problèmes d'urbanisation en
Amérique latine ; analyse des travaux du colloque
tenu en 1958 à Rio de Janeiro au sujet de la rela-
tion entre les classes sociales et les partis poli-
tiques ; état'actuel de l'enseignement et de la re-
cherche dans le domaine des sciences sociales en
Uruguay ; stratification et mobilité sociales en U r u -
guay et en Argentine.
(119) Conjointement avec la F L A C S O , le Centre
a organisé, avec la participation financière de
l'Unesco, au titre du p r o g r a m m e régional d'assis-
tance technique, un stage d'études sur les obstacles
au progrès économique, qui a eu lieu du 19 au 24
octobre. Il a réuni 58 spécialistes de huit pays
(Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica,
Mexique, Uruguay, Venezuela) ; le directeur scien-
tifique en était le professeur J. Labbens (France),
assisté de trois autres experts. Les discussions
ont porté sur les points suivants : (a) rôle des
groupes autochtones dans le développement écono-
mique de l'Amérique latine ; (b) évolution des ré-
gimes fonciers sous l'effet du développement éco-
nomique ; (c) obstacles institutionnels au dévelop-
pement économique ; (d) attitudes et motivations
défavorables au développement économique ; (e)
éducation et évolution sociale.

3. CENTRE D E RECHERCHE SUR
LES ASPECTS SOCIAUX DE
L'INDUSTRIALISATION E N
ASIE MERIDIONALE
(120) L'accord entre l'Unesco et le Gouverne-
ment indien au sujet du fonctionnement du Centre a
été reconduit en 1959 pour deux ans. Le Centre a
poursuivi ses activités dans les trois domaines prin-
cipaux, à savoir :
a. Recherche
(121) Le compte rendu des recherches concer-
nant les facteurs sociaux et culturels qui influent
sur la productivité de la main-d1 oeuvre industrielle
en Inde a été terminé et mis au point en vue de sa
publication.
(122) M . V . Babu (Inde) a achevé l'étude préli-
minaire sur l'expansion des villes sidérurgiques de
l'Inde ; elle a été distribuée aux intéressés pour ob-
servations. Les suggestions concernant les suites à
donner à certaines de ses conclusions ont fait l'ob-
jet d'échanges de vues avec diverses autorités
locales..
(123) Le Centre a continué d'aider le Gouverne-
ment des Philippines dans son étude sur les petites
industries. A la demande de 1'Institute of Develop-
ment Economies de Karachi, une aide a été accor-
dée pour un projet analogue à exécuter au Pakistan.
Les deux enquêtes sur les petites industries que le
Centre mène lui-même à Calcutta et à Bombay ont
progressé. En accord avec les autorités pakista-
naises, des dispositions ont été prises en vue d'une
étude sur le développement de la ville de Khoulna
et des agglomérations voisines (Pakistan oriental).
(124) Sur l'invitation de la Commission écono-
mique pour l'Asie et l'Extrême-Orient, le Centre a
entrepris une monographie sur la planification du
développement économique et social en Inde, notam-
ment sur les travaux de la Vallée du Damodar. Ce
rapport, accompagné d'une étude générale sur les
facteurs sociaux et culturels du développement éco-
nomique, a été soumis au groupe de travail de la
C E A E O sur le développement et la planification
économique, qui s'est réuni à Bangkok en septembre
1959.
b. Documentation
(125) Les publications ci-après ont paru au cours
de l'année : "South Asia Social Science Bibliography"
(1958) ; "South Asia Abstracts" (1958) ; "Research
Information Bulletin" (1959) ; "Le phénomène de
l'urbanisation en Asie et en Extrême-Orient", tra-
duction française du compte rendu du stage d'études
sur l'urbanisation, organisé conjointement par
l'ONU et l'Unesco à Bangkok en 1956 ; Compte ren-
du du stage régional d'études sur les méthodes de
recherche des sciences sociales, qui a eu lieu au
Centre en 1958.
11
Sciences sociales II. 3
c. Bourses
(126) En 1959, des boursiers venant d'Australie
et d'Indonésie ont été attachés au Centre.
(127) Le Comité consultatif du Centre a tenu sa
sixième session à Calcutta les 12 et 13 novembre.
Passant en revue les activités en cours, il s'est
vivement intéressé aux études sur les petites in-
dustries, entreprises par le Centre ou avec son
concours en Inde, au Pakistan et aux Philippines.
Un échange de vues a eu lieu sur ce qu'il advien-
dra du Centre à la fin de 1960, date d'expiration
de l'accord actuel entre l'Unesco et le Gouverne-
ment indien. Tous ont été d'avis que le Centre de-
vrait continuer à fonctionner, et le Comité a re-
commandé que son champ d'action soit étendu à
tous les problèmes sociaux que pose le développe-
ment économique. Il a également recommandé de
définir plus précisément l'objectif du Centre c o m m e
étant de favoriser dans les Etats membres partici-
pants, suivant les formes institutionnelles appro-
priées, l'organisation de recherches de sciences
sociales sur le développement économique. De
l'avis du Comité, il faudra encore cinq ans pour
atteindre ce but ; et tous les Etats membres parti-
cipants devraient être de nouveau invités à contri-
buer au budget du Centre.
4. EXTENSION DE LA PORTEE
GEOGRAPHIQUE DES ETUDES SUR
LES CONSEQUENCES SOCIALES DE
L'INDUSTRIALISATION ET DES
TRANSFORMATIONS TECHNIQUES
(128) Sur l'invitation du Gouvernement de la
République arabe unie, une réunion d'experts venus
des divers Etats membres de langue arabe a eu lieu
au Caire du 18 au 28 novembre. Ces experts avaient
pour mandat d'étudier certains aspects sociaux de
l'industrialisation-qui devraient faire l'objet de re-
cherches, de passer en revue les connaissances
actuelles sur ces problèmes, ainsi que les moyens
de recherche existant dans la région, et de faire
des suggestions quant à la manière dont ces moyens
pourraient être renforcés.
(129) L'Unesco a envoyé à cette réunion deux ex-
perts internationaux, le professeur Wilbert E . Moore
(Etats-Unis), rapporteur international de l'enquête
mentionnée au par. (111), et le professeur Balandier
(France), directeur du BIRISPT. Des experts venus
d'Iran, de Jordanie, du Liban, de Libye, de l'Arabie
Saoudite et de la République arabe unie, ainsi que des
observateurs de huit organisations internationales,
étaient également présents U0) # Le Ministre central
de l'éducation de la République arabe unie a ouvert
la session, que présidait M . S . Ghorbal {République
arabe unie), ancien membre du Conseil exécutif de
l'Unesco. M . Hasan el Saaty (République arabe unie)
travaille actuellement au compte rendu de la réunion,
qui sera présenté à la Conférence nord-américaine
mentionnée ci-dessous.
II. 3 Sciences sociales
(130) Le Secrétariat a poursuivi la préparation
de la Conférence nord-américaine sur les consé-
quences sociales de l'industrialisation et des trans-
formations techniques, qui se tiendra en septembre
1960 a l'Université de Chicago sous le patronage de
l'Unesco et des Commissions nationales des Etats-
Unis d'Amérique et du Canada. Le professeur Bert
Hose lit z (Etats-Unis), qui organise cette conférence,
et le professeur Wilbert Mdore (Etats-Unis), dont
l'étude y sera présentée, ont pris part aune réunion
préparatoire qui s'est tenue à Paris en décembre.
5. E T U D E S E T R E C H E R C H E S SUR
DES QUESTIONS PARTICULIERES
D E D E V E L O P P E M E N T SOCIAL
a. Stage d'études sur les problèmes
de l'urbanisation en Amérique latine
(131) L e Stage d'études sur les problèmes de
l'urbanisation en Amérique latine a eu lieu du 6 au
18 juillet au siège de la Commission économique
pour l'Amérique latine ( C E A L ) , à Santiago du Chili,
sous le patronage des Nations Unies et de l'Unesco,
avec le concours de l'Organisation internationale du
travail (OIT) et de l'Organisation des Etats améri-
cains (OEA).Il a été organisé sur le modèle du stage
d'études qui avait eu lieu en 1956, sous le patronage
de l'ONU et de l'Unesco pour les pays qui relèvent
de la C E A E O lil\ et qui avait été précédé d'études
faites sous contrat par des spécialistes des sciences
sociales des pays intéressés.
(132) L e professeur Philip M . Häuser (Etats-
Unis) a été choisi c o m m e consultant scientifique de
l'Unesco, et des études ont été élaborées par des
spécialistes des sciences sociales qui s'occupent
des problèmes d'urbanisation dans la région"^'.
A la séance d'ouverture ont pris la parole :
S. E x e . M . Pablo Perez Zamartu, Ministre des
travaux publics, représentant le Gouvernement
chilien, M.Celestine Sañudo, représentant l ' O E A ,
M . H . M . Phillips, représentant l'Unesco et
M . G . Duran, représentant la C E A L .
(133) L e stage d'études a réuni des experts d é -
signés par les gouvernements des pays suivants :
Argentine, Chili, Colombie, Cuba, Guatemala, P a -
n a m a , Paraguay, Salvador, Uruguay et Venezuela,
ainsi que des représentants de l'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture,
de l'Organisation internationale du travail, d é s o r -
ganisation mondiale de la santé et de l'Organisation
des Etats américains.
(134) Les débats du stage d'études ont porté sur
les points suivants : conceptions fondamentales ;
situation démographique ; urbanisation et dévelop-
pement économique ; main-d'oeuvre urbaine ; pro-
blèmes d'urbanisme et leur influence sur la struc-
ture sociale ; problèmes d'administration. Le
professeur Häuser rédige actuellement un rapport
détaillé que l'Unesco publiera en 1960.
114
b. Mission inter-institutions O N U / U n e s c o
chargée d'une enquête sur l'urbanisation
dans la région méditerranéenne
(135) L e professeur Giuseppe Parent! (Italie),
consultant de l'Unesco pour ce projet, a fait un
voyage préliminaire en Egypte, en Grèce et au
Maroc en mai et juin 1959.11 a eu des entretiens
avec d'éminents spécialistes des sciences sociales
et a pris les dispositions nécessaires pour que des
études documentaires générales sur certains as-
pects de l'urbanisation dans la région Athènes-Le
Pirée (en Grèce), au Caire et à Alexandrie (en
Egypte) ainsi que dans diverses villes du M a r o c ,
notamment Casablanca, soient présentées à la m i s -
sion. A la suite de ces travaux préparatoires, la
mission inter-institutions elle-même qui, outre le
consultant de l'Unesco, comprend six m e m b r e s
placés sous la direction de M . André Prothin
(France), s'est rendue en Grèce, en Egypte, en
Libye et au Maroc entre le 7 novembre et le 30 dé-
cembre, en vue d'examiner sur place la situation,
de consulter les départements ministériels c o m p é -
tents et de faire rapport au C A C sur l'utilité et la
possibilité d'un p r o g r a m m e d'action concertée à
l'égard de l'urbanisation.
(136) Un m e m b r e du personnel a participé à la
Conférence interafricaine sur le logement et l'ur-
banisation qui s'est tenue à Nairobi (Kenya) en jan-
vier 1959, sous les auspices de la Commission
pour la coopération technique en Afrique au sud du
Sahara ; il y a présenté un document de travail ré-
digé par le Secrétariat.
c. Colloque sur le progrès
économique en Asie
(137) A la suite du colloque sur le progrès éco-
nomique en Amérique latine qui a eu lieu en 1957,
un contrat a été passé avec l'Association interna-
tionale des sciences économiques en vue de l'orga-
nisation d'un colloque analogue à Gamagori (Japon)
du 2 au 9 avril i960. L'Association sera chargée
d'organiser cette réunion, d'entente avec l'Unesco.
d. Conséquences sociales des
transformations techniques
i. Utilisation pacifique
de l'énergie atomique
(138) L e rapport final du professeur Otto Kli-
neberg (Etats-Unis) sur la réunion d'experts char-
gés d'examiner les conséquences sociales et morales
de l'utilisation de l'énergie atomique à des fins p a -
cifiques, réunion tenue en septembre 1958 au Siège
de l'Unesco, a été distribué aux Etats m e m b r e s et
aux spécialistes intéressés (Unesco/SS/26).
(139) L'Association internationale des sciences
juridiques a présenté un rapport, rédigé par le pro-
fesseur Kruse (République fédérale d'Allemagne),
sur les aspects juridiques de l'utilisation pacifique

de l'énergie atomique ; ce document sera publié en an-
glais par le Comité national allemand de l'Association.
(140) L'union internationale de psychologie
scientifique a présenté un rapport sur l'attitude des
jeunes à l'égard de l'utilisation pacifique de l'éner-
gie nucléaire, et un nouveau contrat a été passé avec
le professeur Otto Klineberg (Etats-Unis) qui rédi-
gera un rapport détaillé sur les problèmes sociaux
et culturels que pose l'utilisation pacifique de l'éner-
gie nucléaire.
(141) U n contrat a également été signé avec l'As-
sociation internationale de science politique pour
l'étude, dans six pays, des aspects administratifs
des p r o g r a m m e s nationaux pour le développement
de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
ii. Problèmes sociaux créés par
l'accroissement des loisirs
(142) E n 1959, le Secrétariat s'est chargé de
poursuivre les travaux de l'Institut de l'Unesco pour
les sciences sociales (Cologne), à l'égard du projet
entrepris conjointement par les trois instituts de
l'Unesco en Allemagne et concernant l'étude des pro-
blèmes sociaux que pose l'accroissement des loisirs
dans divers pays européens. Cette enquête s'étend
maintenant à Israel et aux Etats-Unis d'Amérique.
U n groupe de travail a été constitué ; M . Hennion
(France), de l'Institut de l'Unesco pour l'éducation
(Hambourg), en est le secrétaire, et M . Joffre D u -
mazedier (France), consultant de l'Unesco, le coor-
donnât eur scientifique. Ce groupe s'est réuniàStresa
(Italie) immédiatement avant le Congrès mondial de
sociologie, auquel il a présenté un rapport. Les ré-
sultats des travaux du groupe sont publiés de temps
à autre dans un bulletin de l'Institut d'éducation de
Hambourg.
e. Synchronisation et équilibre
du développement social et
du développement économique
(143) E n coopération avec l ' O N U , la C E A L et
l ' O E A , l'Unesco organise, sur les aspects sociaux
du développement économique, un colloque qui se
tiendra à Mexico en décembre 1960. E n juillet, une
réunion préliminaire, organisée avec le concours
du Secrétariat de la C E A L à Santiago, a précisé la
portée de ce colloque. En décembre s'est tenue à
Paris une réunion préparatoire à laquelle l'Unesco
avait invité quelques-uns des experts qui participe-
ront au colloque, ainsi que des représentants de la
C E A L , de l'ONU et des Institutions spécialisées
intéressées (13). L'ordre du jour détaillé établi pour
ce colloque servira également de plan pour une pu-
blication inspirée des travaux du colloque.
(144) E n outre, un contrat a été passé avec le
Conseil international des sciences sociales pour
l'élaboration d'un rapport passant en revue et éva-
luant les ouvrages sur la question, ainsi que d'une
bibliographie ; ces travaux seront publiés par l'Unesco
en 1960.
115
Sciences sociales II. 3
(145) D e s arrangements ont été pris avec la
Commission nationale vietnamienne pour l'Unesco
et avec l'Université de Saigon, en vue de l'organi-
sation à Safgon en m a r s 1960 du stage d'études sur
les recherches de sciences sociales et les problèmes
de la vie rurale en Asie du Sud-Est.
(146) L'Association internationales des sciences
juridiques a organisé à Luxembourg en juillet, en
vertu d'un contrat passé avec l'Unesco, une réunion
sur la réception du droit occidental en Turquie. Les
problèmes que pose l'adaptation du droit turc
moderne aux exigences du progrès technique et de
l'industrialisation ont fait l'objet d'un échange de
vues (").
f. Intégration culturelle des
immigrants et questions connexes
(147) Les recommandations formulées à la con-
férence organisée par l'Unesco à La Havane en 1956,
ont suscité les activités suivantes :
(148) Le "Projet de manuel sur l'intégration cultu-
relle des immigrants" (Unesco/SS/Migration/Rev. 1)
a été distribué en anglais, en français et en espa-
gnol aux Etats m e m b r e s , aux spécialistes et aux
organisations non gouvernementales directement
intéressés aux travaux de la Conférence de La Havane.
Ce manuel donne des indications sur la nature et
l'ampleur de l'aide pratique que les pays d'accueil
doivent accorder aux immigrants, aux diverses
phases de leur établissement, pour faciliter leur
assimilation.
(149) L e professeur G . Germani (Argentine) a
entrepris une étude sur l'acculturation, l'adaptation,
la réussite ou l'échec des immigrants étrangers fixés
sur le territoire métropolitain du grand Buenos-
Aires. Des données seront recueillies sur les fac-
teurs sociaux et culturels qui favorisent ou compro-
mettent l'intégration des immigrants.
(150) L e compte rendu des travaux de la Confé-
rence, qui s'est tenue à La Havane en avril 1956,
rédigé par le professeur W . D . Borrie (Australie),
a été publié par l'Unesco en anglais dans la collec-
tion "Population et culture", sous le titre de "The
Cultural Integration of Immigrants".
(151) U n rapport bibliographique sur l'état ac-
tuel des recherches concernant les problèmes que
posent les migrations internationales, a été rédigé
par le professeur Brinley T h o m a s (Royaume-Uni)
en vertu d'un contrat passé avec le Comité interna-
tional pour la documentation des sciences sociales,
et sera publié en 1960.
g. Assistance technique en faveur
du développement social
(Programme régional)
(152) U n stage d'études sur la contribution des
sciences sociales au développement économique a
eu lieu à Athènes du 1er au 12 décembre. Une cin-
quantaine de participants y représentaient dix pays
(Espagne, France, Grèce, Iran, Israel, Italie,
II. 3 Sciences sociales
Maroc, Tunisie, Turquie et Yougoslavie). Ce stage
faisait suite à une réunion analogue qui s'était tenue
en décembre 1957 à Beyrouth. Les participants
avaient été choisis parmi les professeurs de sciences
sociales des universités, les administrateurs spé-
cialistes du développement économique, le haut per-
sonnel des banques et des chambres de commerce,
etc. Y étaient également représentées plusieurs or-
ganisations internationales gouvernementales et non
gouvernementales, notamment l'ONU, la F A O et
l'Agence européenne de productivité.
(153) Le programme de ce stage d'études avait
été établi par M . André Piatier (France), assisté
de trois autres experts désignés par l'Unesco :
M M . P . Heintz (Suisse), L . M . Koyck (Pays-Bas)
et C . Heller (Etats-Unis). Les discussions ont por-
té principalement sur le rôle des sciences sociales
dans l'établissement, l'exécution et la direction des
programmes de développement économique. Les
participants se sont spécialement intéressés aux
méthodes d'observation et aux techniques d'orien-
tation mises au point ces dernières années, afin de
déterminer quelles sont les plus favorables au dé-
veloppement économique.
I. TECHNIQUES D ' E N Q U E T E
E T D'EVALUATION
Résolution 3.8
1. E T U D E D E S TECHNIQUES
D'EVALUATION
(154) Le manuel rédigé par M . Samuel P . Hayes
Jr. (Etats-Unis) au sujet des méthodes d'évaluation
des projets locaux, a été revisé et publié en anglais,
en français et en espagnol, dans la collection des
"Monographies de sciences sociales", sous le titre
de "Comment mesurer les résultats des projets de
développement".
2. ASSISTANCE T E C H N I Q U E P O U R
L'ELABORATION D E M E T H O D E S
D'EVALUATION (PROGRAMME
REGIONAL)
(155) Le professeur Charles Madge (Royaume-
Uni) est allé, dans le courant d'octobre, en Thaïlande,
au Viêt-nam, au Laos et au C a m b o d g e , pour y
visiter les entreprises de développement c o m m u -
nautaire, et voir comment on pourrait leur appli-
quer les techniques d'évaluation et améliorer les
méthodes d'observation systématique des résultats
obtenus. Il a exposé les conclusions de cette enquête
à une réunion d'agents de développement c o m m u n a u -
taire qui s'est tenue au siège de la C E A E O à Bangkok
(5-9 octobre).
(156) On a organisé, à titre expérimental l'enre-
gistrement systématique, au cours de l'exécution de
11
divers projets, de données qui permettront d'en
évaluer les résultats ; ces expériences prépareront
le second voyage du professeur Madge dans la ré-
gion, en 1960.
J. E X P O S E D E CERTAINS PROJETS
1. P R O G R A M M E DE PARTICIPATION -
MAROC
(157) A la demande du Gouvernement, l'Unesco
a envoyé en mission au M a r o c , de septembre à d é -
cembre 1958, un expert, M . Jacques Berque, pro-
fesseur au Collège de France, en vue de conseiller
les autorités sur le développement de l'enseigne-
ment et de la recherche en matière de sciences
sociales.
(158) Dans son rapport de mission remis en
janvier, l'expert, après avoir analysé les besoins
du pays à cet égard, a brossé un tableau des res-
sources existantes et a r e c o m m a n d é la création
d'un centre marocain de sciences sociales. C e
centre aurait la double tâche d'assurer l'unité de
la formation des étudiants en sciences sociales et
de coordonner, sur le plan académique, les tra-
vaux de recherches ressortissant à ces disciplines.
(159) L'expert a présenté à cette fin un certain
nombre de suggestions relatives à l'articulation
universitaire de ce nouveau centre qui devrait con-
duire à la constitution d'une Faculté des sciences
économiques et sociales.
(160) L e Centre, qui fonctionnerait dans le cadre
de l'Université, délivrerait une licence de sociolo-
gie et des diplomes de chercheurs ; son activité
dans le domaine de la recherche se conjuguerait
avec celle des bureaux d'études organisés dans les
les services gouvernementaux s'intéressant à la col-
lection des faits et la mise en oeuvre des méthodes.
(161) Les autorités marocaines ont décidé de
donner suite aux recommandations du professeur
Berque et ont demandé, au titre du p r o g r a m m e de
participation pour 1959-1960, l'envoi d'un second
expert chargé d'enseigner la sociologie générale
et de participer à l'élaboration du p r o g r a m m e de
recherches d'un centre marocain de sciences so-
ciales. Cette demande a été accordée ; la mission
aura lieu au cours de 1960.
2. P R O G R A M M E D'ASSISTANCE
TECHNIQUE : PERSONNEL
T E C H N I Q U E (ASIE)
(162) Une enquête préliminaire a été menée
dans certains pays d'Asie au sujet des méthodes
d'évaluation propres à déterminer les besoins des
pays insuffisamment développés en personnel scien-
tifique et technique. Après des consultations avec
l'OIT et d'autres organisations internationales in-
téressées, un expert s'est rendu en Birmanie, en
Inde, aux Philippines, en Thaïlande et en Turquie,
 Sciences sociales II. 3

pendant les mois d'octobre à décembre 1958. pour
rassembler des informations et s'entretenir du pro-
jet avec les fonctionnaires et personnalités qui s'oc-
cupent de ce problème.
(163) Á Bangkok, en décembre 1958, a été orga-
nisée une réunion, au cours de laquelle des rapports
écrits ont été présentés sur la question par des dé-
légués venus de Chine, du Japon et de la République
de Corée ; ces participants, ainsi que d'autres ve-
nus des Philippines, de la Thatlande et du Viêt-nam,
ont fourni en séance des renseignements complé-
mentaires. Une autre réunion a eu lieu à Calcutta,
en décembre 1958, à l'occasion du stage régional
d'études sur les techniques de la recherche sociale,
organisé par l'Unesco ; outre les stagiaires, des
délégués venus de Birmanie, de Ceylan, de l'Inde,
de Malaisie et du Pakistan participaient à cette
réunion.
(164) Sur la base de ses conclusions et des dé-
bats qui avaient eu lieu au cours des réunions sus-
mentionnées, l'expert a établi un rapport qui a été
transmis en avril au Secrétariat des Nations Unies,
pour servir à l'élaboration du rapport du Secrétaire
général que prévoit la résolution du Conseil écono-
mique et social 614 C (XXII) relative aux techniques
d'étude des ressources et desbesoins. Le rapport de
l'expert contient une étude concrète des méthodes
employées pour déterminer les ressources et les fu
futurs besoins en personnel scientifique et technique
de certains pays d'Asie, une évaluation préliminaire
de ces méthodes, et quelques recommandations au
sujet des mesures à prendre par les gouvernements
et les.organisations internationales intéressées.

R E S U M E BUDGETAIRE

L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 à 1960, b) à opérer, pour 1959, des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.

Révisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Direction
Direction (dépenses diverses) 3 700 3 457

Coopération avec les organisations internationales

Coopération avec les organisations internationales 124 000 123 642

Amélioration de la documentation des sciences sociales

Centre de documentation des sciences sociales 5 300 5 486
Bibliographies internationales et rapports
sur les tendances de la recherche 35 360 35 082
Bulletin international des sciences sociales 17 600 16 719

Statistiques relatives à l'éducation, à la science,

à la culture et à l'information
Rassemblement des statistiques 2 690 2 939
Amélioration de la comparabilité internationale
et de la présentation des statistiques 5 735 2 478

Développement de l'enseignement et de la recherche

en matière de sciences sociales
Développement de l'enseignement et de la
recherche en matière de sciences sociales 16 315 9 395
Terminologie des sciences sociales 1 200 1 655
Programme de participation - Enseignement et
recherche en matière de sciences sociales 53 100 22 762

117
II. 3 Sciences sociales

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

P r o g r a m m e de participation - Faculté
latino-américaine des sciences sociales 35 600 53 535
Dépouillement mécanographique et
calcul automatique 204
Enquete sur la formation des fonctionnaires
internationaux
Inventaire des moyens de formation pour les Africains
dans le domaine des sciences économiques, de
la statistique, etc. 7 900

Développement de la compréhension internationale

et de la coopération pacifique
Continuation d'études scientifiques et objectives 31 100 13 751
P r o g r a m m e de participation - Développement de
la compréhension internationale et de la
coopération pacifique 6 000 3 000

Action en faveur des droits de l ' h o m m e

Publications et documentation sur les questions raciales 2 625 2 830
Etudes sur la condition de la f e m m e 3 700 5 996
Traduction et adaptation de manuels sur la question raciale 2 500 1 100

Action en faveur du développement social

Inventaire et évaluation des connaissances actuelles,
des recherches en cours et de leurs applications 24 000 18 392
P r o g r a m m e de participation - Centre latino-américain
de recherches de sciences sociales 50 600 49 353
P r o g r a m m e de participation - Centre de recherches
sur les aspects sociaux de l'industrialisation en
Asie méridionale 60 690 56 868
Centre de recherches sur les aspects sociaux de
l'industrialisation en Asie méridionale (autres dépenses) 53 500 51 442
Etudes sur les conséquences sociales de l'industrialisation
et des transformations techniques 8 550 10 360
Etudes et recherches sur des questions particulières
touchant au développement social 53 795 49 001
Intégration culturelle des immigrants et
problèmes connexes 2 500 197

Techniques d'enqufete et d'évaluation

Etude des techniques d'enquête et d'évaluation 2 000 449
Etudes-pilotes sur les techniques d'évaluation 3 000 1 694

Section des sciences sociales du Poste de coopération

scientifique du Moyen-Orient (Le Caire)
Section des sciences sociales du Poste de coopération
scientifique du Moyen-Orient (Le Caire) 6 400 8 447

Dépenses de personnel 356 370 335 173

Services afférents aux documents et publications 138 537 136 400

Total 1 106 467 1 029 707

118

NO
1. République fédérale d'Allemagne, République
démocratique allemande, Argentine, Autriche,
Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chine,
République de Colombie, Congo belge, Danemark,
Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Finlande,
France, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande,
Israël, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas,
Pologne, République arabe unie (Egypte), Rou-
manie, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Tchéco-
slovaquie, Turquie, Union des républiques sovié-
tiques socialistes, Venezuela, Yougoslavie.
2. Président : le professeur T . H . Marshall
(Royaume-Uni) (il assumera sa charge dès que
ses fonctions auprès de l1 Unesco arriveront à
leur terme) ; Vice-Présidents : M M . les profes-
seurs R . König (République fédérale d'Allemagne),
D . P . Mukerji (Inde) et S. Ossowski (Pologne).
Les membres du nouveau Comité sont M M , les
professeurs A . Blumer (Etats-Unis d'Amérique),
G . Friedman (France), G . Germani (Argentine),
A . N.J. den Hollander (Pays-Bas), W . J . H . Sprott
(Royaume-Uni) et R. Treves (Italie). Le profes-
seur P . de Bie (Belgique) a été élu secrétaire
général.
3. Etaient présents : M M . les professeurs R.Likert
(Survey Research Centre, Michigan, Etats-Unis
d'Amérique), H . Janne (Institut Solvay de socio-
logie, Bruxelles, Belgique), H . Friis (Institut
danois de sociologie, Copenhague, Danemark),
M . L . Moss (Government Social Survey, Londres,
Royaume-Uni), S. Gluckman (Rhodes-Livings-
tone Institute, Salisbury, Rhodésie du Nord), S.
Rokkan (Christian Michelsen Institute, Bergen,
(Norvège), M . Abrams (World Association of
Public Opinion Research, Etats-Unis).L'Unesco
était représentée par le professeur T . H . Marshall.
4. Les participants venaient des pays suivants :
Belgique (pour le Congo belge et le Ruanda-
Urundi), Ethiopie, France et Etats de la C o m m u -
nauté française en Afrique, Ghana, Libéria, Libye,
Maroc, Nigeria, Sierra Leone, Somalie, Espagne,
(pour les territoires espagnols d'Afrique), Soudan,
République arabe unie, Royaume-Uni (pour le
Kenya, l'Ouganda, Zanzibar et le Tanganyika).
Etaient également presents' : un conseiller tech-
nique (P.P. Maes), et des observateurs de la
Tchécoslovaquie et des Etats-Unis d'Amérique,
de l'Office international de l'enseignement ca-
tholique et de la Confédération mondiale des or-
ganisations de la profession enseignante.
5. Le voyage de M . Carlson a couvert les sept pays
et territoires suivants : Ghana, Maroc, Nigeria,
Ouganda, République arabe unie (Egypte), Répu-
blique du Sénégal et Soudan.
6. Etaient présents : M M . I. Ganon (Uruguay), Pré-
sident, G . Germani (Argentine), O . Carvalho
Sciences sociales II. 3
(Brésil), E . Hamuy (Chili), O . Chavez Esqui-
vel (Costa Rica), G . Bastardo (Venezuela).
Les deux autres membres du Comité direc-
teur, M M . Mendieta y Nunez (Mexique) et
R. Arboleda (Colombie)s'étaient fait excuser.
Ont également assisté a la réunion : M . T.Ca-
valcanti. Président de l'IBECC, et les obser-
vateurs des organisations internationales sui-
vantes : F A O , BIT, O M S , O E A et C E P A L .
7. M M . E . Gomez Arboleya (Espagne), L . Legar
Lacombra (Espagne), R . Arboleda (Colombie),
Gonzalez Casanova (Mexique), G . Germani (Ar-
gentine) et I. Ganon (Uruguay), M M . G . Lagos
Matus et L . A . Costa Pinto, respectivement Se-
crétaire général de la F L A C S O et directeur du
Centre de Rio étaient également présents, ainsi
que M . T . Cavalcanti, Président de l'IBECC.
8. M M . L . Jordana de Pozas, C . Ollero Gomez et
E . Gomez Arboleya en sont respectivement pré-
sident, vice-président et secrétaire.
9. Cette bibliographie couvre les pays suivants :
République arabe unie (Egypte et Syrie), Irak,
Jordanie, Liban.
10. Les participants ci-après ont été chargés par
l'Unesco de rédiger des documents de travail :
M M . Abdul Hamid Yasin (Jordanie) ; Bachir
Aridi (Liban), Othman Ben A m e r (Libye) ;
Hisham Nazer (Arabie Saoudite) ; Said el-Nagger
(République arabe unie) et Abdul Kerim al-Yafi
(République arabe unie).
11. Voir le "Phénomène de l'urbanisation en Asie
et en Extrême-Orient. Compte rendu du stage
d'études de l'Unesco et de l'ONU," Bangkok,
8-18 août 1956. Calcutta (Inde), 1957.
12. M M . Alfonso Trujillo Ferrari (Brésil), Gino
Germani (Argentine), B . Hutchinson (Royaume-
Uni), A . Pearse (Royaume-Uni), C . Martuscelli
Bori (Brésil), T . P . Accioly Borges (Brésil),
L . A . Costa Pinto (Brésil), J . R . BrandaoLopez
(Brésil), Oracy Nogueira (Brésil), Lucio Men-
dieta y Nunez (Mexique), Ricardo Pozas A .
(Mexique), José Matos Mar (Pérou), H . Roton-
do (Pérou), Luis Dorich (Pérou), Carlos Rama
(Uruguay).
13. L'Unesco a pris à sa charge la participation
des personnes suivantes : les professeurs E.de
Vries (Pays-Bas), B . F . Hoselitz (Etats-Unis),
W . E . Moore (Etats-Unis), D . Glass (Royaume-
Uni), J. Fourastié (France), le directeur de
l'Ecole latino-américaine de sociologie, San-
tiago, et un représentant de la C E A L .
14. Les spécialistes qui, au nombre d'une cinquan-
taine ont assisté à cette réunion, venaient des
pays suivants : République fédérale d'Allemagne,
Brésil, Canada, France, Inde, Israel, Luxem-
bourg, Pologne, République arabe unie, Royaume-
Uni, Suède, Suisse, Turquie et Yougoslavie.

CHAPITRE
ACTIVITES CULTURELLES
INTRODUCTION
(1) C o m m e par le passé, le Département des
activités culturelles s'est efforcé en 1959 de déve-
lopper les échanges internationaux d'information,
de perfectionner la réglementation internationale,
de collaborer à la préservation du patrimoine cultu-
rel de l'humanité et au développement des collecti-
vités et de contribuer à la compréhension inter-
nationale.
(2) Etant donné le rôle important, et parfois
décisif, q u e les organisations n o n g o u v e r n e m e n -
tales jouent dans la collaboration internationale sur
le plan culturel, c e chapitre c o m m e n c e avec un
c o m p t e rendu concernant les organisations interna-
tionales n o n gouvernementales qui ont reçu une
subvention.
(3) P o u r la p r e m i è r e fois, le chapitre c o m p o r t e
une section concernant la collaboration internatio-
nale entre services nationaux de relations culturelles.
(4) L e s méthodes de travail q u e l ' U n e s c o a déve-
loppées au cours des dernières années dans les d o -
m a i n e s des sciences h u m a i n e s , des arts et lettres,
de la production de matériel de lecture, du droit
d'auteur, des m u s é e s et des bibliothèques, ont con-
tinué à être appliquées ; là où la nécessité s'en est
fait sentir, on s'est efforcé de mettre au point ces
m é t h o d e s , n o t a m m e n t pour les adapter aux n o u -
velles orientations qui se sont fait jour. C'est
ainsi que les activités d u Département ont eu pour
objectif de réaliser u n p r o g r a m m e réellement in-
ternational, une attention égale étant donnée aux
diverses régions du m o n d e . Cette m ê m e préoccu-
pation a caractérisé les activités de la plupart des
organisations non gouvernementales qui ont reçu
une subvention au titre des activités culturelles.
(5) U n autre aspect important de l'action m e n é e
en 1959 est la coordination de plus en plus m a r q u é e
entre le p r o g r a m m e planifié de l'Organisation et le
P r o g r a m m e de participation aux activités des Etats
m e m b r e s . L e s détails q u e le rapport donne sur
l'aide apportée à de n o m b r e u x pays dans les d o -
m a i n e s de la préservation du patrimoine culturel,
de l'éducation artistique, ainsi q u e du développe-
m e n t des bibliothèques et celui des m u s é e s , illus-
treront l'extension et l'importance des services que
l'Unesco a ainsi pu r e n d r e . Cette r e m a r q u e s'ap-
plique également au P r o g r a m m e élargi d'assistance
121
Activités culturelles II. 4
4
technique dans la m e s u r e où le Département y
participe.
(6) U n soin spécial a été apporté à la prépara-
tion des publications périodiques et non périodiques
du D é p a r t e m e n t . A u début de cette année a été p u -
blié le p r e m i e r Répertoire des services de rela-
tions culturelles, contenant des informations détail-
lées sur 35 Etats m e m b r e s et sur des organisations
intergouvernementales et n o n gouvernementales.
Ainsi a vu le jour un ouvrage de référence particu-
lièrement utile et qui sera tenu à jour par des sup-
pléments successifs sous f o r m e de feuillets mobiles.
(7) D a n s les diverses catégories d e matériel
préparé par le Département, il convient de m e n -
tionner les p r e m i è r e s séries de diapositives en
couleurs. Celles consacrées à la Collection U n e s c o
d'art mondial figurent un Projet majeur O r i e n t - O c -
cident. D ' u n e m a n i è r e générale, il convient de se
référer c o n s t a m m e n t au chapitre consacré à ce
projet majeur (II. 4 A ) dans le cadre duquel se réa-
lise u n e bonne part des activités du Département,
n o t a m m e n t dans les d o m a i n e s des sciences h u m a i n e s ,
des arts et des lettres.
(8) P o u r ce qui est des entretiens dont l'organi-
sation figure dans le p r o g r a m m e n o r m a l du D é p a r -
tement, le Secrétariat a apporté une collaboration
intellectuelle et matérielle à deux d'entre eux - à
savoir les "Rencontres internationales" de G e n è v e
et un colloque sur " L e s civilisations r o m a n e s " or-
ganisé par la C o m m i s s i o n nationale r o u m a i n e (voir
par. 1 9 3 ) . U n e partie importante des crédits dispo-
nibles a été réservée pour u n p r e m i e r entretien sur
les cultures de l'Afrique noire, qui se tiendra en
I960, et dont la préparation est déjà avancée.
(9) D a n s le d o m a i n e de la réglementation inter-
nationale, un progrès très net est à signaler en ce
qui concerne la préparation de l'accord relatif aux
droits dits "voisins" ; le C o m i t é d'experts devant
se réunir en m a i 1960, il est p e r m i s d'espérer voir
aboutir en 1960 la préparation d'un projet d'instru-
ment international sur ce sujet important.
(10) L ' a n n é e 1959 a été m a r q u é e par u n dévelop-
p e m e n t de portée exceptionnelle dans les activités
de l'Unesco tendant à conserver et protéger le p a -
trimoine culturel de l'humanité : il s'agit du début
d'une action internationale de grande envergure en
vue de sauvegarder les sites et les m o n u m e n t s d e
Nubie, m e n a c é s de disparaître par suite d e la
II. 4 Activités culturelles
construction du haut barrage d'Assouan. Cette ac-
tion, entreprise par décision du Conseil exécutif à
la demande des Gouvernements de la République
arabe unie et du Soudan, va exiger des Etats
m e m b r e s , des institutions publiques et privées et
de toute initiative personnelle, un effort sans pré-
cédent, à la mesure de la valeur inestimable des
trésors qu'il s'agit de conserver à l'humanité. L e
détail des opérations déjà effectuées et de celles
qui sont projetées est exposé plus loin.
(11) Le Directeur du Département, qui arepré-
senté le Directeur général à la réunion internatio-
nale d'experts du Caire pour dresser le plan de
cette action internationale, s'est ensuite rendu au
Liban et au Pakistan, en Inde, à Ceylan et en Bir-
manie. L'objet principal de la mission a été de se
rendre compte des conditions et des besoins de ces
pays dans le domaine des activités culturelles, de
visiter des institutions culturelles, d'examiner les
progrès du p r o g r a m m e de production de textes de
lecture, pour lequel un Centre régional est établi
depuis l'an dernier à Karachi, et d'étudier la mise
en oeuvre du Projet majeur Orient-Occident, en
particulier en vue de la création éventuelle d'ins-
titutions associées. O n trouvera dans le chapitre
suivant des informations plus détaillées à ce sujet.
(12) L e Directeur adjoint du Département a pris
part au mois de décembre au stage régional tenu à
Madras et consacré à la diffusion des textes de lec-
ture dans cette région.
(13) En fin d'année, le coordonnateur du Projet
majeur Orient-Occident a c o m m e n c é un voyage qui
le mènera dans plusieurs pays de l'Extrême-Orient.
L'Asie aura donc été, en 1959, au premier plandes
contacts directs que le Département des activités
culturelles désire maintenir et développer avec les
divers Etats m e m b r e s de l'Unesco.
(14) Les organisations internationales non gou-
vernementales, particulièrement nombreuses et
actives dans le domaine des activités culturelles,
ont continué à apporter une contribution soutenue à
la réalisation des objectifs de l'Unesco, en liaison
étroite avec le Secrétariat, complétant dans bien
des cas l'œuvre de l'Unesco, assumant m ê m e en
certains autres l'entière responsabilité des pro-
g r a m m e s que l'Unesco leur a confiés et dont elle
s'est ainsi déchargée.
A. COOPERATION AVEC LES
ORGANISATIONS CULTURELLES
INTERNATIONALES
(15) L'effort de ces organisations s'est spécia-
lement porté en 1959 sur le développement de la
coopération internationale des spécialistes, par la
création, soit d'organismes régionaux, soit de nou-
veaux centres nationaux. O n trouvera ci-dessous
des exemples de résultats obtenus dans le sens
d'un élargissement géographique, tant en Asie et
en Amérique latine qu'en Europe.
(16) Les subventions votées par la Conférence
122
générale, au cours de sa dixième session, et affec-
tées par le Conseil exécutif lors de sa 52e session,
ont été versées au cours de l'année, à savoir :
Conseil international de la philosophie *
et des sciences humaines 122 000
Conseil international des musées 23 000
Institut international du théâtre 25 000
Conseil international de la musique 26 000
Association internationale des arts
plastiques 15 000
Fédération P E N 4 000
Union internationale des architectes 3 000
Fédération internationale des
associations de bibliothécaires 1 750
Fédération internationale de
documentation 1 750
Conseil international des archives 4 250
(17) A u cours de plusieurs réunions c o m m u n e s ,
le Secrétariat a assuré diverses tâches de coordina-
tion entre les p r o g r a m m e s de l'Unesco et les acti-
vités de diverses O N G . D'autre part, le Directeur
général a été représenté à leurs assemblées ou
congrès les plus importants.
1. CONSEIL INTERNATIONAL
DE LA PHILOSOPHIE ET DES
SCIENCES HUMAINES (CIPSH)
(18) L a plus importante réunion organisée par
le Conseil a été la V e session de son Assemblée
générale .qui s'est tenue à Ann Arbor (Etats-Unis
d'Amérique) du 22 au 25 septembre 1959, sous la
présidence de M . Carsten H^eg (Danemark), et qui
avait été préparée par une réunion du Bureau à la.
Maison de l'Unesco au mois de m a r s .
(19) C e t t e A s s e m b l é e , à laquelle assistait
M . Jean T h o m a s , sous-directeur général, a défini
le p r o g r a m m e d'activités du Conseil pour 1961 et
1962 en dressant la liste des congrès, des ouvrages
de références et des travaux savants qui bénéficie-
raient par priorité de subventions, et en étudiant
les conditions de la participation du C I P S H à l'exé-
cution d'activités de l'Unesco,telles que le Projet
majeur Orient-Occident. U n e attention spéciale a
été portée à l'extension géographique des activités
du C I P S H , particulièrement en Amérique et en Asie.
D'autre part, une tendance s'est affirmée, visant à
développer des relations de travail plus suivies
entre les diverses disciplines des sciences humaines,
et à établir des contacts avec les spécialistes des
sciences sociales et des sciences naturelles. Cette
tendance a caractérisé notamment le débat organisé
sur le : Rôle des humanités dans un m o n d e dominé
par la technique.
(20) Des élections ont eu lieu à la fin de la ses-
sion pour la constitution du Bureau du Conseil(1).
(21) P a r m i les nombreuses réunions qui ont eu
lieu sous les auspices du Conseil, il convient de
noter les suivantes :

L'Union internationale des orientalistes a réuni
à Istanbul, du 2 au 9 avril, le Comité international
de rédaction d'un travail savant de grande ampleur
patronné par le C I P S H : le C o m p e n d i u m de philolo-
gie et d'histoire turque ;
L a XXXIIIe session de l'Union académique in-
ternationale a eu lieu à Noordwyk aan Zee (Pays-
Bas) du 8 au 13 juin, sous la présidence de
M . R . A . B . Mynors (Royaume-Uni) ;
L a Commission d'histoire des mouvements so-
ciaux du Comité international des sciences historiques
s'est réunie à la Maison de l'Unesco le 6 juillet ;
L'Institut international de philosophie et le
Congrès philosophique indien ont organisé, dans le
cadre du Projet majeur Orient-Occident, un col-
loque international qui a eu lieu à Mysore du 28 août
au 1er septembre. L'Organisation y était repré-
sentée par M . Adiseshiah ;
L e Ule Congrès international des études clas-
siques, qui rassemblait plus de cinq cents hellénistes
et latinistes, a eu lieu à Londres du 31 août au 5
septembre, sous la présidence de M . J . F . Lockwood
(Royaume-Uni). L e thème de ce congrès était :
"Tradition et apport personnel : L e nouveau et l'an-
cien dans l'antiquité classique".
(22) "Diogène", revue générale de sciences h u -
maines, a régulièrement paru tous les trois mois
dans des éditions distinctes de langues anglaise,
arabe, espagnole et française. L a diffusion de
"Diogène" s'est notablement accrue au cours de
l'année, en particulier dans l'Inde. O n peut donner
pour exemples de nombreuses études publiées en
1959 : "Groupes ethniques et culture", par Gilberto
Freyre ; "Difficultés du langage", par José Ortega
y Gasset ; "Sur les contacts entre l'Inde et l'Occi-
dent dans l'Antiquité", par K . A . Nilakanta Sastri ;
"Le transfert des fonctions de l ' h o m m e à la m a -
chine", par Robert Caussin ; " L a géopolitique con-
temporaine et le cadre géographique", par Ignacio
Olagùe ; "L'esprit de la musique et l'origine du s y m -
bole", par Marius Schneider ; "L'historiographie
américaine", par Edward N . Saveth ; "Sur l'ambi-
guïté des sciences de l ' h o m m e " , par Georges Gusdorf ,
(23) Les bibliographies périodiques dont le
Conseil assure la coordination ont régulièrement
paru. Chaque bibliographie est consacrée à une
discipline des sciences humaines. Ces ouvrages
de références permettent aux spécialistes d'avoir
connaissance de la publication de travaux récents
de leurs domaines (2).
(24) Des travaux savants de caractère fondamen-
tal ont été continués ou entrepris avec la collabora-
tion de spécialistes de différents pays. Ces travaux
intéressent plusieurs aspects des civilisations de
l'Afrique, de l'Amérique, de l'Asie et de l'Europe(3).
2. CONSEIL INTERNATIONAL
DES MUSEES (ICOM)
(25) L e Conseil, qui en 1958 comptait 45 c o m i -
tés nationaux, a vu s'en former quatre nouveaux au
123
Activités culturelles 11.4
cours de l'année 1959 : ceux de l'Argentine, de la
Bulgarie, de la Guinée et de la Roumanie.
(26) L ' I C O M a tenu sa cinquième Conférence
triennale à Stockholm en juillet. A cette occasion,
on a procédé à l'élection du nouveau président,
M . T . Althin (Suède), et des nouveaux vice-présidents,
trésorier et secrétaire, ainsi qu'à celle des nou-
veaux m e m b r e s du Conseil exécutif et duBureau(4).
L e Directeur général a été représenté par M . Jean
T h o m a s , sous-directeur général, et par le Chef de
la Division des musées et monuments historiques.
(27) Plus de 350 participants venus de 32 pays
différents étaient présentsí5). S ¿ M . le Roi Gustave VI
Adolphe a bien voulu honorer de sa présence plu-
sieurs séances de la Conférence et a offert une ré-
ception aux participants. L e Directeur de l'ICOM a
présenté son rapport portant sur les activités de
l'Organisation pour la période 1956-1959. Les pro-
g r a m m e s et budgets futurs ont été présentés et ap-
prouvés. L e Comité suédois avait invité trois per-
sonnalités préoccupées de la place des musées dans
la vie contemporaine à faire des conférences expo-
sant leur point de vue sur ce sujet. D e plus, il avait
fait organiser par les musées de Stockholm une sé-
rie d'expositions illustrant les activités qui leur
étaient propres. Outre ces travaux, les comités et
commissions internationales se sont réunis et trois
nouveaux comités internationaux ont été constitués.
Trois séances plénières furent consacrées aux pro-
jets de l'Unesco : la préparation d'un projet de re-
commandation internationale sur les moyens les
plus efficaces de rendre les musées accessibles à
tous (voir par. 113 ci-dessous) ; le Centre interna-
tional d'études pour la conservation et la restaura-
tion des biens culturels de R o m e , et le Projet m a -
jeur Orient-Occident.
(28) Précédant immédiatement la Conférence gé-
nérale, cinq réunions avaient eu lieu au D a n e m a r k
et en Norvège :
i. Réunion mixte du Comité de l'ICOM pour les
laboratoires de musées et de la Commission de
l ' I C O M pour le traitement des peintures ;
ii. Commission pour les musées d'ethnographie
internationale ;
iii. Comité pour les musées de sciences
naturelles ;
iv. Commission pour les musées d'art appliqué;
v. Commission pour les musées de plein air et
comité pour les musées locaux.
(29) Six numéros des "Nouvelles de l ' I C O M " ont
paru au cours de 1959. L e dernier était consacré
aux travaux de la 5e Conférence triennale.
(30) M . Gysin (Suisse), président du Comité
consultatif, a représenté l'ICOM à la Conférence
d'experts internationaux réunie au Caire, en oc-
tobre, pour la sauvegarde des monuments de la
Nubie menacés par la construction du barrage
d'Assouan.
(31) C o m m e il a été dit plus haut, l'ICOM a
collaboré avec l'Unesco au sujet de la r e c o m m a n -
dation internationale sur les moyens les plus ef-
ficaces de rendre les musées accessibles à tous
II. 4 Activités culturelles
(cf. 10 C/Résolutions, 4.34). Un groupe detravail,
réuni pendant la Conférence de Stockholm, a mis
au point le projet de recommandation élaboré par
le Secrétariat ; ce projet a par la suite été envoyé
aux Etats membres (voir par. 113 ci-dessous).
(32) L'ICOM a été également chargé par l'Unesco
d'élaborer un projet en vue de prendre des m e -
sures destinées à faciliter la circulation d'exposi-
tions d'œuvres d'art originales (voir 10 C/Réso-
lutions, Annexe 1, par. 181). Le projet, présenté
à la Conférence de l'ICOM, à Stockholm, a été sou-
mis à l'Unesco pour approbation.
3. ARTS ET LETTRES
a. Institut international du théâtre (HT)
(33) Quatre centres nouvellement créés ont
adhéré à l'Institut : ceux du Canada, de la République
démocratique allemande, de la Roumanie et de
l'Union des Républiques soviétiques socialistes.
(34) L e secrétaire général de l'Institut, M . J e a n
Darcante (France), a profité de la Conférence ré-
gionale des centres nationaux de l'Amérique latine,
qui a eu lieu à Santiago du Chili, du 5 au 10 janvier,
et qui a abouti à la création d'un Institut latino-
américain du théâtre affilié à l'Institut internatio-
nal, pour visiter les centres nationaux de différents
pays du continent ¡Argentine, Brésil, Chili, C o l o m -
bie, Etats-Unis d'Amérique, Mexique et Uruguay.
Il s'est rendu également au Pérou et au Venezuela,
où de nouveaux centres pourraient être créés pro-
chainement. Cette visite a eu pour effet de ranimer
l'activité des centres, de resserrer les liens de
coopération entre eux et avec l'Institut international
(35) D u 1er au 8 juin a eu lieu à Helsinki le 8e
Congrès de l'Institut, placé sous la présidence de
M . Oittinen, président de la Commission nationale
finlandaise pour l'Unesco, avec la participation de
délégués de 31 centres nationaux C ) . L e Congrès a
inauguré en présence de M . Urho Kekkonen, prési-
dent de la République, et de plusieurs ministres.
Les congressistes ont examiné la situation des dif-
férents centres nationaux et leur collaboration à
l'œuvre de coopération internationale entreprise
par l'Institut. Ils ont ratifié la création de l'Insti-
tut latino-américain du théâtre, créé lors de la
Conférence régionale de Santiago (voir ci-dessus).
Le Comité exécutif a été renouvelé partiellement
par voie d'élections(').
(36) D e s entretiens entre auteurs dramatiques
et h o m m e s de théâtre, sur le thème "Les tendances
d'avant-garde du théâtre contemporain", ont eu lieu
dans le cadre du 8e Congrès. Présenté par un ex-
posé de M . Eugène Ionesco (Roumanie), ce sujet a
été discuté avec le plus vif intérêt pendant trois
jours. L e colloque a montré la diversité et la ri-
chesse des directions dans lesquelles s'exerce le
jeune théâtre depuis la dernière guerre mondiale.
(37) Les publications de l'Institut ont continué
à paraître régulièrement(8). L'ancien bulletin
124
d'information sur les pièces nouvelles, "Créations
mondiales", se présente maintenant inséré dans un
journal, "Premières mondiales", dont le premier
n u m é r o a paru au mois d'octobre.
(38) L a troisième saison du "Théâtre des Nations"
s'est déroulée au Théâtre Sarah-Bernhardt, de Paris,
où ont été présentées, de m a r s à juillet, des troupes
dramatiques, lyriques ou chorégraphiques de 18
pays W . 129 représentations(1°) ont été données
devant 108.000 spectateurs. A l'occasion de cette
saison internationale, qui prend une importance de
plus en plus considérable, de nombreux entretiens
ont été organisés entre auteurs, directeurs, m e t -
teurs en scène, critiques et techniciens du théâtre,,
(39) Cinq bourses ont été accordées en 1959 à
des jeunes professionnels du théâtre désignés par
les centres nationauxU*).
b. Conseil international de la musique (CIM)
(40) Trois comités nationaux nouvellement créés
ont été reconnus par le Conseil au cours de l'année :
ceux de la Chine, de la Corée et de la Turquie.
(41) L e Comité exécutif du ConseilU^) a tenu des
réunions à l'Unesco (2 et 3 m a r s ) , R o m e (8 et 9 juin)
et Venise (Italie, du 9 au 11 septembre).
(42) L e Conseil international de la musique a or-
ganisé à Salzbourg (Autriche), en collaboration avec
la Radiodiffusion autrichienne, le 2e Congrès consa-
cré à l'étude des problèmes de l'opéra et du ballet
à la télévision et dans le film. Présidé par M . Gerhard
Freune (directeur de la Radiodiffusion autrichienne),
le Congrès réunissait des participants venus de 22
p a y s U ' ) . D e s v œ u x ont été formulés, r e c o m m a n -
dant une collaboration plus étroite entre les théâtres
lyriques et les stations de télévision, suggérant la
création d'une Fédération internationale de films et
téléfilms de musique et de danse, et d'un Institut
international d'opéra et de ballet à la télévision et
dans le film, et demandant que des échanges d'in-
formations plus larges et plus réguliers s'établissent
entre les différents pays.
(43) Al'occasion de ce congrès, un jury interna-
tional désigné par la Radiodiffusion autrichienne,
l'Union européenne de radiodiffusion et le Conseil
international de la musique, a remis le Prix de la
Ville de Salzbourg au meilleur opéra spécialement
composé pour la télévision. C e prix a été attribué
à l'œuvre de Paul Angerer et Hans-Friedrich Kühnelt
intitulée "Passkontrolle" (Autriche). L e jury a dé-
cidé de récompenser d'un deuxième prix l'œuvre de
Hans Poser et Karl Vybach "Die Auszeichnung"
(République fédérale d'Allemagne), et de décerner
une mention d'honneur à "Salto mortale" de Henk
Badings et H e r m a n n Schönfeld (Pays-Bas). Les té-
léfilms des deux opéras primés ont été projetés au
cinéma de l'Unesco le 15 décembre, à l'occasion de
la réunion du Comité de liaison des organisations
internationales du domaine des arts et des lettres.
(44) L e s principales réunions tenues au cours
de l'année par les organisations internationales
m e m b r e s du Conseil ont été les suivantes : 14e

Congrès de la Fédération internationale des jeu-
nesses musicales, à l'Unesco, du 31 m a r s au 3
avril (admission des Jeunesses musicales d'Israël,
élection de M . Fritz Buchtger, République fédérale
d'Allemagne, à la présidence de la Fédération) ;
4e Congrès de la Fédération internationale des m u -
siciens, à l'Unesco, du 19 au 23 mai (examen de
problèmes inhérents à l'exercice de la profession
de musicien ; élection de M . Hardy Ratcliffe,
R o y a u m e - U n i , à la présidence de la Fédération) ; .
32e Festival de la Société internationale de musique
contemporaine et Assemblée générale des délégués,
à R o m e , du 10 au 16 juin (élection de M . Heinrich
Ströbel, République fédérale d'Allemagne, à lapré-
sidence de la Société) ; 5e Congrès international des
bibliothèques musicales et 3e Assemblée générale
de l'Association internationale des bibliothèques
musicales, à Cambridge (Royaume-Uni), du
29 juin au 4 juillet ; 12e Conférence du Conseil
international de la musique populaire, à Sinala
(Roumanie), du 12 au 17 août, suivie d'une tournée
folklorique.
(45) L e s différentes publications périodiques
éditées par le Conseil international de la musique
et ses organisations adhérentes ont paru régulière-
ment au cours de l'année, contribuant aux échanges
d'informations dans les divers domaines des acti-
vités musicales(14) #
c. Association internationale des
arts plastiques (AIAP)
(46) L e Comité national constitué au Pakistan a
été admis au sein de l'Association. U n autre comité
a été constitué aux Philippines.
(47) L e vice-président de l'Association, M . T i t u s
Leeser (Pays-Bas), a entrepris un voyage en Asie
du Sud-Est pour visiter les comités nationaux. A
cette occasion a eu lieu, les 11 et 12 février, à la
Nouvelle-Delhi, une réunion des représentants des
comités nationaux asiatiques, à laquelle ont parti-
cipé ceux de Ceylan, de l'Inde, de l'Irak, du Japon
et de la Thaïlande. L a visite du Vice-Président et
la réunion de la Nouvelle-Delhi ont permis de se
rendre compte des besoins et des possibilités des
comités nationaux, et de stimuler la réorganisation
de ceux dont la participation aux activités de l'As-
sociation n'était pas encore effective.
(48) U n e autre réunion régionale, consacrée
particulièrement à l'étude des arts plastiques en
Amérique du Sud, a eu lieu à Santiago du Chili du
6 au 8 juillet. Elle a été préparée par le Comité
national chilien, en coopération avec l'Association
internationale, et placée sous les auspices de l'Uni-
versité du Chili. D e s artistes de l'Argentine, du
Brésil, du Chili, du Pérou et de l'Uruguay ont par-
ticipé à cette réunion.
(49) L e Comité exécutif de l'Association a tenu
sa lie session à la Maison de l'Unesco, du 1er au
4 avril( l5 ).
(50) L e "Bulletin d'information" de l'Associa-
tion a paru régulièrement.
125
Activités culturelles II. 4
d. Fédération P E N
(51) Son 30e Congrès a eu lieu à Francfort,
Darmstadt, Wiesbaden et Heidelberg (République
fédérale d'Allemagne), du 19 au 25 juillet, avec la '
participation de délégués venus de 32 p a y s U 6 ) , sous
la présidence de M . Erich Kästner, président du
centre allemand. L e thème littéraire traité au cours
des débats était : La création littéraire à l'âge de
la science . L e président de la République fédérale
d'Allemagne, M . Theodor Heuss, m e m b r e du centre
allemand, et Sir SarvepalliRadhakrishnan, vice-pré-
sident de l'Inde et vice-président du P E N , ont prononcé
des allocutions au cours de la séance d'inauguration
et assisté à une partie des débats. M . A . Moravia
(Italie) a été élu président de la Fédération.
(52) Sept n u m é r o s du bulletin de la Fédération,
"Choix de notices critiques", ont été distribués aux
Commissions nationales par les soins du Secréta-
riat de l'Unesco.
e. Union internationale des architectes (UIA)
(53) Conformément à la recommandation concer-
nant les concours internationaux d'architecture et
d'urbanisme adoptée par la Conférence générale
lors de sa neuvième session (voir 9 C/Résolutions,
4.32, c), l'Union internationale des architectes doit
être consultée par les organisateurs, à l'occasion
de l'établissement des p r o g r a m m e s de ces concours.
A u cours de l'année, elle a pu r e c o m m a n d e r à ses
sections nationales cinq concours internationaux or-
ganisés dans les pays ou territoires suivants : R é -
publique fédérale d'Allemagne, Belgique, Congo
belge, Etats'-Unis d'Amérique et L u x e m b o u r g .
(54) L a 6e Assemblée générale de l'UIA a eu lieu
à Lisbonne, du 20 au 26 septembre, sous la prési-
dence de M . H . Mardones-Restat (Chili). 80 délé-
gués venus de 33 pays étaient présentsU?). A cette
occasion, trois nouvelles sections ont été admises :
Colombie, L u x e m b o u r g et Viêt-nam. L e Comité
exécutif a été r e n o u v e l é e ) .
(55) L'Union internationale des architectes s'est
attachée à faire connaître, dans son "Bulletin d'in-
formation", la Charte des constructions scolaires
mise au point par sa C o m m i s s i o n des constructions
scolaires au cours de la réunion tenue à Rabat en
février 1958. Cette Charte se compose d'une série
de recommandations destinées à donner le m a x i m u m
d'efficacité à l'effort universel nécessaire dans le
domaine de ces constructions. Dans son état actuel,
cette étude se limite aux écoles du premier degré.
4. BIBLIOTHEQUES, DOCUMENTATION
E T ARCHIVES
a. Fédération internationale des
associations de bibliothécaires (FIAB)
(56) Cinq nouveaux membres ont été admis à la
Fédération ; ce sont : la Bibliothèque nationale de
n.4 Activités culturelles
Sofia (Bulgarie), l'Association indienne des biblio-
thèques spécialisées et des centres d'information,
l'Association allemande des bibliothèques publiques,
le Conseil central des bibliothèques tchécoslovaques
et le Conseil central des bibliothèques de l ' U R S S .
(57) L e Groupe de travail de la F I A B sur la
coordination des principes de catalogage s'est réuni
à Londres, du 19 au 25 juillet, sous la présidence
de M . F . C . Francis (Royaume-Uni), afin de pré-
parer la Conférence internationale qui doit avoir
lieu sur cette question à la Maison de l'Unesco
dans le courant de 1061°. Quinze spécialistes de
onze pays ont pris part à cette réunion.
(58) L a vingt-cinquième session du Conseil de
la F I A B s'est tenue à Varsovie du 14 au 17 sep-
t e m b r e ' ^ ) . Quatorze commissions ont examiné le
travail accompli au cours de l'année précédente et
élaboré des plans d'avenir ; 110 participants, re-
présentant 34 associations m e m b r e s et 24 pays ont
assisté à cette session(20).
(59) L a principale publication de la F I A B , qui
bénéficie d'une aide financière de l'Unesco, est
" I F L A - C o m m u n i c a t i o n s - F I A B " , qui parait dans la
revue "Libri".
b . Fédération internationale de
documentation (FID)
(60) L ' A c a d é m i e bulgare des sciences est d e -
venue m e m b r e de la Fédération.
(61) L'Assemblée générale de la Fédération
s'est tenue à Varsovie du 22 au 25 septembre(21).
Elle a adopté un p r o g r a m m e à long terme portant
sur les sept à dix années à venir. Soixante-douze
participants, représentant 18 pays(22), ont assisté
à la réunion.
(62) L a principale publication de la F I D , qui b e -
fiele d'une aide financière de l'Unesco, est la " R e -
vue de documentation".
c. Conseil international des archives (CIA)
(63) D e s groupes d'archivistes d'Iran, du Japon,
de la Nigeria, du Pérou et du Venezuela sont deve-
nus, au cours de l'année, m e m b r e s du Conseil in-
ternational des archives.
(64) L e président du Conseil, le C o m t e Ricardo
Filangieri di Candida Gonzaga (Italie), est décédé
au cours de l'année(23).
(65) L e Conseil a tenu sa cinquième Table
ronde des archives à Lisbonne, du 2 au 5 juin. Il
avait choisi pour thème : L e s archives au service
de la recherche historique. Cinquante-deux parti-
cipants représentant 20 pays(^) ont pris part aux
débats, qui ont été dirigés par M . Braibant (France),
M . Silveira(Portugal) et Sir D . Evans (Royaume-Uni).
(66) U n groupe de travail du Conseil internatio-
nal des archives s'est réuni à l'Unesco, du 7 au 9
décembre, pour prendre des dispositions en vue de
l'élaboration d'un guide des sources de l'histoire
de l'Amérique latine qui se trouvent dans les ar-
chives européennes (voir par. 182).
126
(67) L a principale publication du Conseil, qui
bénéficie d'une aide financière de l'Unesco, est
"Archivum".
5. LIAISON ENTRE LES ORGANISATIONS
INTERNATIONALES
(68) Dans le dessein de développer la collabora-
tion entre les organisations internationales du d o -
maine des activités culturelles et de mieux coor-
donner leur action, le Secrétariat a réuni le Comité
de liaison des organisations internationales du d o -
maine des arts et des lettres, a provoqué des ren-
contres entre les représentants autorisés de celles
du domaine de la bibliothéconomie et de la d o c u m e n -
tation, et examiné la possibilité de rassembler dans
une fédération les groupements existant dans le d o -
maine des arts artisanaux et des arts appliqués.
a. Arts et lettres
(69) L e Comité de liaison des organisations in-
ternationales du domaine des arts et des lettres
s'est réuni à l'Unesco les 15 et 16 décembre(25).
Il a examiné la question de l'extension géographique
des organisations qui le composent et a formulé des
recommandations sur le projet de p r o g r a m m e de
l'Unesco pour 1961-1962 dans le domaine des arts
et des lettres.
b. Bibliothéconomie et documentation
(70) A la suite de la réunion c o m m u n e entre le
bureau du Comité consultatif international de biblio-
graphie et les représentants du Comité consultatif
international pour la documentation et la terminolo-
gie dans les sciences pures et appliquées (11-14 m a i ) ,
des représentants de la Fédération internationale
des associations de bibliothécaires et de la F é d é r a -
tion internationale de documentation ont eu avec di-
vers m e m b r e s du Secrétariat des entretiens officieux
touchant la coordination des p r o g r a m m e s et les p r o -
blèmes c o m m u n s .
c Etude sur la création éventuelle
d'une organisation internationale
dans le domaine des arts artisanaux
et des arts appliqués
(71) L e Secrétariat a entrepris des consultations
en vue d'étudier l'opportunité de créer une Fédéra-
tion internationale dans le domaine des arts artisa-
naux et des arts appliqués. A cette fin, un m e m b r e
du Secrétariat a assisté à la réunion du Conseil in-
ternational des groupements professionnels d'esthé-
tique industrielle (ICSID), qui a eu lieu à Stockholm
du 16 au 19 septembre.

B. ECHANGES INTERNATIONAUX
D'INFORMATIONS
Résolution 4.2
(72) L'Unesco a continué à encourager le déve-
loppement des services d'échanges de publications
ainsi que des services de bibliographie et de docu-
mentation, dans un double dessein : d'une part,
faire que les érudits, les h o m m e s de science, etc.
puissent plus facilement, quel que soit le pays où
ils se trouvent, se tenir au courant de ce qui parait
dans le m o n d e entier ; d'autre part, faire que les
utilisateurs éventuels puissent, dans tous les pays,
obtenir plus facilement les publications dont ils ont
besoin. Pour atteindre ce double objectif, l'Unesco
a, au cours de l'année, demandé conseil au Comité
consultatif international de bibliographie, fait pro-
céder sous contrat à plusieurs études, rédigé des
publications techniques, diffusé des informations
dans divers périodiques et dans 1' "Index Transla-
tionum", encouragé le développement de groupes
nationaux de bibliographie et de centres nationaux
d'échanges, et préparé des réunions ultérieures
au sujet de la bibliographie et des échanges des
publications.
(73) L'Organisation a en outre diffusé des infor-
mations sur les musées et sur la protection des
biens culturels.
1. ECHANGES INTERNATIONAUX
DE PUBLICATIONS
(74) L e s centre d'échange de publications de 36
pays coopèrent aujourd'hui avec l'Unesco.
(75) Sur la recommandation du Comité intergou-
vernemental des échanges de publications - qui s'est
réuni à Bruxelles en 1958 - un guide pratique des
centres nationaux d'échange (organisation et fonc-
tionnement) a été préparé par Mlle G . von Busse
(République fédérale d'Allemagne) et publié dans le
"Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques" ;
des tirages à part en ont été envoyés aux institu-
tions et personnes intéressées.
(76) L e Secrétariat a aidé la Bibliothèque de la
Diète nationale japonaise à distribuer le rapport
final du stage d'études organisé à Tokyo, en 1957,
sur les échanges internationaux de publications.
Une conférence sur les échanges internationaux de
publications en Europe se tiendra à Budapest au
titre du P r o g r a m m e de participation (voir par. 184).
(77) L e Secrétariat a également aidé les biblio-
thèques des pays encore dépourvus de centres
d'échange. Il a notamment répondu à leurs d e -
mandes de renseignements (environ 300 par mois,
soit 100 de plus que l'année précédente) sur la pos-
sibilité d'Obtenir des publications par voie de don,
d'échange ou de reproduction sur microfilm. L ' a u g -
mentation du nombre de ces demandes est due en
grande partie aux offres publiées dans le "Bulletin
de l'Unesco à l'intention des bibliothèques" et dans
127
Activités culturelles II. 4
les circulaires relatives aux échanges. D a n s cer-
tains cas particuliers, l'Unesco a pris à sa charge
une partie des frais de transport des livres offerts
à titre gracieux.
(78) L e "Bulletin de l'Unesco à l'intention des
bibliothèques" a continué de paraître régulièrement
en anglais, en français, en russe et en espagnol. C e
périodique assure la diffusion, dans le m o n d e en-
tier, d'informations sur la bibliographie, la docu-
mentation, les échanges de publications et le déve-
loppement des bibliothèques et des archives. Le
nombre total des exemplaires imprimés dans les
quatre langues est aujourd'hui de 10.900 par numéro,
le tirage de l'édition russe ayant augmenté de 1.000
exemplaires. Les revues nationales de documenta-
tion ou 'de bibliothéconomie ont traduit et reproduit
un grand n o m b r e d'articles du "Bulletin". L e n u m é -
ro de février-mars, consacré aux échanges de pu-
blications, contient le texte des deux conventions
adoptées par la Conférence générale à sa dixième
session.
2. BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTATION
(79) D u 11 au 14 m a i , le Bureau du Comité con-
sultatif international de bibliographie a tenu, à la
Maison de l'Unesco(26), u n e réunion à laquelle par-
ticipaient des représentants du Comité international
consultatif pour la documentation et la terminologie
dans les sciences pures et appliquées. Trois organi-
sations internationales^?) étaient représentées par
des observateurs à cette réunion, dont M . J. Cain
(France) et M . J . E . C u m m i n s (Australie) ont tour à
tour assuré la présidence. Les participants ont étudié
la fusion des deux comités, prévue aux paragraphes
378 et 737 du p r o g r a m m e et du budget approuvés,
et ils ont formulé des recommandations au sujet du
nouveau comité consultatif qui sera constitué en
1961. C e Comité, dont les attributions seront plus
étendues, donnera des avis au Directeur général,
sur sa d e m a n d e , à l'égard de toutes questions rela-
tives à la documentation, la bibliographie, la termi-
nologie ou l'information spécialisée.
(80) L e s participants ont examiné les rapports
d'activité des deux comités consultatifs, étudié
l'établissement de services internationaux pour la
reproduction des publications scientifiques sur m i -
crofilm et formulé des recommandations au sujet
de l'emploi des crédits ouverts au titre, du pro-
g r a m m e 1959-1960. L e rapport relatif à cette réu-
nion a été diffusé en juin(28).
(81) D e s contrats ont été signés : (1) avec le
groupe de travail de la Fédération internationale
des associations de bibliothécaires chargé de la
coordination des principes de catalogage, pour une
nouvelle étude sur le catalogage alphabétique des
auteurs et des titres (cette étude servira de docu-
ment de travail à la Conférence internationale sur
le catalogage que la Fédération compte organiser
en 1961 à la Maison de l'Unesco) ; (2) avec la Fédé-
ration internationale de documentation, en vue d'une
II. 4 Activités culturelles
étude sur la disponibilité et l'intérêt des documents
et actes de conférences scientifiques ; (3) avec
Mlle B . Kyle (Royaume-Uni) et M . B . C . Vickery
(Royaume-Uni), en vue d'études sur l'état actuel et
sur l'avenir de la Classification décimale univer-
selle ; (4) avec M . J . E . Holmstrom (Royaume-Uni),
pour l'établissement d'une bibliographie prélimi-
naire des dictionnaires plurilingües autres que les
dictionnaires scientifiques et techniques.
(82) Des rapports relatifs aux études pour les-
quelles l'Unesco a passé contrat ont été adressés
au Secrétariat : (1) par la Herner C o m p a n y (Etats-
Unis d'Amérique), au sujet de l'état actuel, aux
Etats-Unis, de la question des comptes rendus de
recherches officielles ; (Ce rapport a paru dans le
"Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques"
et des tirages à part en ont été envoyés aux institu-
tions et personnes intéressées.)- (2) par un groupe
de travail, que représentait M . J.Meyriat (France),
au sujet de la normalisation des données bibliogra-
phiques; (3)par M M . R . Phelps et J.Herlin(Etats-
Unis d'Amérique), au sujet des formes de d o c u m e n -
tation qui pourraient tenir lieu de périodiques
scientifiques ; (Ce rapport constitue la première
partie d'une étude de longue haleine qui paraîtra
dans le "Bulletin de l'Unesco à l'intention des bi-
bliothèques" et fera l'objet de tirages à part. ).
(83) La deuxième édition du "Répertoire de p é -
riodiques publiés par les organisations internatio-
nales", préparée par l'Union des associations in-
ternacionales, a été publiée en anglais et en français
avec l'aide de l'Unesco. L a "Retrospective Biblio-
graphy of Asian learned periodicals", dressée sous
contrat par M . S . R . Ranganathan (Inde) a été micro-
filmée par le Centre national de la recherche scien-
tifique, de Paris, sans frais pour l'Unesco. L e
C N R S en fournira des exemplaires sur demande,
pour un prix très modique.
(84) Il existe maintenant des groupes nationaux
de bibliographie dans 44 pays. Ces groupes, et 70
m e m b r e s correspondants, assurent la liaison avec
l'Unesco et contribuent au développement des acti-
vités bibliographiques dans leurs pays respectifs.
Des contrats ont été passés : (1) avec le groupe
bulgare, pour l'établissement d'une bibliographie
des bibliographies bulgares ; (2) avec le groupe
hongrois, pour l'établissement et la publication
d'un inventaire des périodiques étrangers en
Hongrie ; (3) avec le groupe mexicain, pour l'or-
ganisation du troisième stage d'études bibliogra-
phiques d'Amérique centrale ; (4) avec le groupe
pakistanais, pour l'établissement d'un catalogue
collectif des périodiques que détiennent les biblio-
thèques du Pakistan ; (5) avec le groupe tunisien,
pour la publication d'une bibliographie générale de
la Tunisie comprenant les publications en arabe et
en d'autres langues. L'édition 1957 de la "Biblio-
grafía de Centroamérica y del Caribe", préparée
sous contrat par le groupe cubain et 1' "Anuario
bibliográfico Colombiano, 1951-1956", composé
sous contrat par le groupe colombien, ont été pu-
bliés et distribués.
128
(85) D e s renseignements concernant les activités
des groupes nationaux de bibliographie et des orga-
nisations internationales, ainsi que les travaux bi-
bliographiques patronnés par l'Unesco ont continué
de paraître dans les "Nouvelles bibliographiques".
C e bulletin, précédemment trimestriel, parait dé-
sormais tous les deux mois en anglais (1.000 e x e m -
plaires), en français (1.000 exemplaires), en russe
(500 exemplaires) et en espagnol (500 exemplaires) ;
il est distribué aux bibliothèques et services d'ar-
chives, aux centres de bibliographie et de d o c u m e n -
tation, aux revues professionnelles, etc.
(86) L e cinquième rapport annuel de
M . R . L . Collison (Royaume-Uni) sur "Les services
bibliographiques dans le monde" a été publié en a n -
glais et en français. U n rapport récapitulatif pour
1950-1959 sera publié en anglais, en français et en
espagnol ; au cours de l'année 1960, dans la collec-
tion des "Manuels bibliographiques de l'Unesco".
(87) D e s contrats ont été passés pour la prépa-
ration de la version russe et de la version espagnole
du "Vocabularium bibliothecarii" avec M . A . T h o m p -
son, directeur de publication (Royaume-Uni),
M . E . J. Samurin (URSS), M . D . Buonocore (Argen-
tine) et M . J. Lasso de la Vega (Espagne).
(88) U n contrat a été passé avec la Fédération
internationale de documentation pour la préparation
et la publication, en une seule langue, d'un manuel
sur les techniques modernes de documentation.
3. INFORMATION SUR LES MUSEES
ET SUR LA PROTECTION DES
BIENS CULTURELS
(89) C o m m e les années précédentes, le Secré-
tariat a continué à recueillir et à diffuser des in-
formations sur les questions de muséographie et
les problèmes relatifs à la conservation des biens
culturels.
(90) La revue trimestrielle " M u s e u m " , jusqu'ici
bilingue (anglais-français), contient désormais le
résumé en . russe et en espagnol des articles qu'elle
publie ; les légendes des illustrations sont aussi
traduites dans ces deux langues. L e premier nu-
m é r o de 1959 contient des articles sur la réorga-
nisation de trois musées - le nouveau M u s é e de
l'Acropole d'Athènes, le Musée national de Prague
et le premier Musée de plein air de la Belgique -
ainsi que des articles sur le M u s é e américain de
l'énergie atomique, sur l'extension du M u s é e des
beaux-arts de Houston et sur les musées d'histoire
de la culture finnoise. L e deuxième n u m é r o con-
tient des articles sur l'exposition Orient-Occident
organisée à Paris en novembre 1959, sur la réor-
ganisation et les nouveaux aménagements de plu-
sieurs musées - M u s é e national de la science et
de la technique de Milan, M u s é e archéologique de
Lodz, M u s é e national d'Athènes et Cabinet des es-
tampes du M u s é e municipal d'Amsterdam - et sur
les musées régionaux et locaux des beaux-arts aux
Etats-Unis. L e troisième numéro contient des

articles sur les m u s é e s d'art de Roumanie, sur la
nouvelle installation du "Schleswig-Hosteinisches
L a n d e s m u s e u m " du Schleswig, sur la réorganisa-
tion des musées d'histoire dans la province de
Buenos-Aires, sur le M u s é e de Versailles et sur
la restauration et la modernisation du M u s é e de
Capodimonto (Naples). L e dernier numéro de l'an-
née est entièrement consacré au stage d'études ré-
gional organisé à Rio de Janeiro en 1958 sur " L e
rôle éducatif des musées", et aux musées d ' A m é -
rique latine. Trois articles traitent du développe-
ment des musées scientifiques en Argentine, au
Brésil et au Venezuela, et un autre concerne les
musées d'Amérique latine en général.
(91) L'édition française du manuel intitulé
"L'organisation des musées : conseils pratiques"
(vol. IX de la collection "Musées et documents")
a paru en novembre, et l'édition anglaise à la fin
de décembre. C'est le deuxième manuel que publie
l'Unesco afin de contribuer au développement des
m u s é e s ; il a pour objet de répondre aux questions
que soulèvent l'organisation des musées dans les
pays peu développés et l'administration des petits
musées dans tous les pays. Il traite des sujet6 sui-
vants : le rôle du m u s é e ; l'administration des m u -
sées ; le personnel ; les musées et la recherche ;
le m u s é e et le visiteur ; l'éducation et les m u s é e s ;
le laboratoire et sa mission ; les collections ; en-
tretien et mise en réserve ; l'exposition ; l'archi-
tecture du m u s é e . Sept auteurs ont participé à la
rédaction de ce manuel : M . Philip A d a m s (Etats-
Unis d'Amérique), M . Douglas Allan (Royaume-Uni),
M . Paul C o r e m a n s (Belgique), M . H . Daifuku
(Unesco), M m e Molly Harrison (Royaume-Uni),
M . Bruno Molajoli (Italie) et M . Pierre S c h o m m e r
(France).
(92) Trois contrats ont été signés pour la ré-
daction des trois sections d'un nouveau manuel sur
les "Expositions temporaires et itinérantes". Les
deux premières traiteront des expositions t e m p o -
raires dans les musées d'anthropologie, d'histoire
naturelle et de science (M. L . Witteborg, Etats-
Unis d'Amérique) et dans les musées d'art et les
musées du m ê m e genre (M. Jaffé, Pays-Bas) ; la
troisième sera une version révisée du manuel de
M m e Grace Morley (Etats-Unis d'Amérique) sur
les expositions itinérantes, qui a été publié par
l'Unesco en 1953 et qui est épuisé depuis plusieurs
années.
C. R E G L E M E N T A T I O N INTERNATIONALE
Résolution 4.3
1. C O N V E N T I O N UNIVERSELLE
SUR L E DROIT D ' A U T E U R
(93) Trois autres Etats sont devenus parties à
la Convention universelle sur le droit d'auteur : le
Liban (17 janvier), la Tchécoslovaquie (6 octobre)
et le Brésil (13 octobre). A la date du31 décembre,
129
Activités culturelles II. 4
34 Etats(29) éHflent parties à la Convention signée
à Genève, sous les auspices de l'Unesco, le 6 sep-
tembre 1952.
(94) L e Comité inter gouvernemental du droit
d'auteur institué conformément à l'article XI de la
Convention, a tenu sa quatrième session à Munich
(du 12 au 17 octobre) sur l'invitation du Gouverne-
ment de la République fédérale d'Allemagne,
M . Jean T h o m a s , sous-directeur général, a assisté
à cette session, dont les services de secrétariat
étaientassurés par l'Unesco. Le Comité permanent
de l'Union internationale pour la protection des
œuvres littéraires et artistiques (Union de Berne)
a tenu sa huitième session dans la m ê m e ville et à
la m ê m e date. Les deux comités ont siégé ensemble
à diverses reprises afin d'examiner certains pro-
blèmes d'intérêt c o m m u n . M . Eugen U l m e r (Répu-
blique fédérale d'Allemagne) et M . Ildefonso M a s -
carenhas da Silva (Brésil) ont été respectivement
élus président et vice-président du Comité inter-
gouvernemental. Les 12 Etats m e m b r e s du Comité(30)
étaient représentés ; de plus, 19 autres Etats (dont
11 sont parties à la Convention) et 19 organisations
intergouvernementales et non gouvernementales
avaient envoyé des observateurs.
(95) M . T h o m a s , sous-directeur général, re-
présentait l'Unesco. A la fin de la session, le C o -
mité a adopté huit résolutions concernant divers
points de son ordre du jour sur lesquels le Secré-
tariat avait fait des recherches et rédigé des rap-
ports : question des droits "voisins", projet du
Conseil de l'Europe relatif à la conclusion d'un ac-
cord pour la protection des émissions télévisées,
coopération avec le Bureau de l'Union de Berne au
sujet des publications traitant du droit d'auteur,
protection des œuvres de certaines organisations
intergouvernementales, etc.
(96) L e Comité a en outre exprimé le v œ u que
le Secrétariat procède à des études préliminaires
en vue d'une révision limitée de la Convention, et
r e c o m m a n d é que le Directeur général inscrive la
législation du droit d'auteur parmi les questions
qui relèvent du P r o g r a m m e de participation, afin
que l'Organisation puisse aider les pays qui m a n -
queraient de spécialistes qualifiés pour élaborer
une nouvelle législation sur le droit d'auteur.Cette
assistance pourrait prendre diverses formes :
voyages d'études de fonctionnaires des pays inté-
ressés dans les pays qui ont une vaste expérience
en la matière ; envoi d'experts dans les pays qui
ont besoin d'aide ; organisation de stages d'études ;
octroi de bourses, etc.
(97) L e s actes de la sessional) ont été envoyés
en décembre aux Etats m e m b r e s .
(98) L e s numéros 1 et 2 du vol. XII du "Bulle-
tin du droit d'auteur", bulletin semestriel publié en
français, en anglais et en espagnol, ont paru en
juin et en décembre. L e n u m é r o 1 contient le rap-
port du groupe d'études sur la protection interna-
tionale des œuvres des arts appliqués, des dessins
et des modèles (voir le par. 100 ci-dessous) ainsi
que la dernière partie des études du Secrétariat
II. 4 Activités culturelles
sur la législation et la jurisprudence relatives à
cette question. L e numéro 2 contient les actes de
la quatrième session du Comité intergouvernemen-
tal du droit d'auteur (rapport, résolutions et liste
des participants) et un rapport sur l'étude du Se-
crétariat relative à la situation des traducteurs en
matière de droits d'auteur.
(99) L e manuscrit de la version espagnole du
"Recueil mondial des lois et traités sur le droit
d'auteur" a été remis en juin à l'éditeur (Aguilar
S . A . de Ediciones, Madrid) ; le texte de cet ou-
vrage, qui doit paraître au début de 1960, a été
établi avec la collaboration de l'Union panaméri-
caine et des Gouvernements espagnol et mexicain.
Le troisième supplément annuel de la version an-
glaise a été publié en août. L a préparation de la
version française s'est poursuivie avec le concours
du Bureau de l'Union de Berne et des Gouvernements
belge, français et suisse. L a publication de cet ou-
vrage est prévue pour 1960.
(100) En application d'une résolution adoptée
par le Comité intergouvernemental du droit d'au-
teur à sa troisième session, le Directeur général
- agissant au n o m du Président du Comité - et le
Directeur des Bureaux internationaux réunis pour
la protection de la propriété industrielle, littéraire
et artistique, ont convoqué un groupe d'études sur
la protection internationale des œuvres des arts
appliqués, des dessins et des modèles (Paris, 20-
23 avril). Vingt-deux Etats y ont envoyé des repré-
sentants. M M . C . J. de Haan (Pays-Bas) et Henri
Puget (France) ont présidé la réunion, et M . Arpad
Bogsch (Etats-Unis d'Amérique) a été désigné
c o m m e rapporteur général. L e groupe d'études a
adopté un certain nombre de recommandations qui
ont été portées à l'attention des Etats parties con-
tractantes à la Convention universelle sur le droit
d'auteur, à la Convention de Berne pour la protec-
tion des œuvres littéraires et artistiques et à la
Convention de Paris pour la protection de la pro-
priété industrielle.
(101) L e Directeur général s'est fait représen-
ter aux réunions ci-après, qui touchaient à la pro-
tection internationale du droit d'auteur : Comité
d'experts juridiques du Conseil de l'Europe concer-
nant la protection des émissions télévisées (Stras-
bourg, juin et décembre) ; Comité de législation de
la Confédération internationale des sociétés d'au-
teurs et de compositeurs (CISAC) (Londres, juin);
Association littéraire et artistique internationale
(ALAI) (Athènes, septembre) ; Conférence des ex-
perts pour la révision de l'arrangement de L a Haye
concernant le dépôt international des dessins et m o -
dèles (La Haye, septembre, octobre).
2. CONVENTION ET PROTOCOLE POUR LA
PROTECTION DES BIENS CULTURELS
EN CAS DE CONFLIT ARME
(102) Trois autres Etats sont devenus parties
à la Convention et à son Protocole : le Pakistan
130
le 27 m a r s , l'Iran le 22 juin et le Nicaragua le 25
novembre. A l'heure actuelle, 30 Etats sont donc
parties à la Convention et 29 au Protocoled).
(103) La Conférence intergouvernementale qui a
adopté la Convention et le Protocole (LaHaye, 1954)
a exprimé le v œ u "que le Directeur général de
l'Unesco convoque, aussitôt que possible après
l'entrée en vigueur de la Convention pour la protec-
tion des biens culturels en cas de conflit a r m é , une
réunion des Hautes Parties contractantes". C e v œ u
a été repris par la Conférence générale, qui, à sa
huitième session, a autorisé le Directeur général à
convoquer la réunion en question, ultérieurement
envisagée pour 1959-1960 (8 C/Résolutions,
IV. 1.4.1336). A u cours du premier semestre 1959,
le Directeur général a informé les Etats m e m b r e s
de son intention de convoquer la réunion en 19601").
(104) Aux termes de l'article 27 de la Conven-
tion, la réunion aura pour objet "d'étudier les pro-
blèmes relatifs à l'application de la Convention" et,
si certaines conditions sont réunies, de "procéder
à la révision de la Convention ou de son Règlement
d'exécution". Conformément à cette disposition, le
Directeur général a envoyé aux Hautes Parties con-
tractantes, en mai 1959, une lettre les invitant à
lui faire rapport sur l'application de la Convention
dans leurs territoires respectifs. A sa 55e session,
le Conseil exécutif a approuvé une liste des invita-
tions qui seraient à envoyer au cas où le Directeur
général jugerait opportun de réunir les Hautes P a r -
ties contractantes en 1960.
(105) Une version revisée de la liste internatio-
nale de personnalités aptes à remplir les fonctions
de Commissaire général aux biens culturels - liste
prévue à l'article 1er du Règlement d'exécution de
la Convention - a été établie le 1er avril. Cette liste,
qui donne des renseignements sur les candidats pro-
posés par Israël, la Libye, le Mexique, la Pologne,
la République arabe unie (Egypte) et le Saint-Siège,
a été communiquée aux Parties contractantes.
3. CONVENTIONS CONCERNANT
LES ECHANGES INTERNATIONAUX
DE PUBLICATIONS
(106) Des copies certifiées conformes de la
"Convention concernant les échanges internationaux
de publications" et de la "Convention concernant les
échanges entre Etats de publications officielles et
de documents gouvernementaux", adoptées toutes
deux par la Conférence générale à sa dixième ses-
sion, ont été envoyées aux Etats m e m b r e s en
janvier.
(107) L e 7 décembre, Ceylan a déposé auprès
du Directeur général son instrument de ratification
de la Convention concernant les échanges entre
Etats de publications officielles et de documents
gouvernementaux.

4. P R O J E T D ' A C C O R D RELATIF A
LA P R O T E C T I O N D E CERTAINS
DROITS DES E X E C U T A N T S , DES
ENREGISTREURS E T D E S
RADIODIFFUSEURS (DROITS "VOISINS")
(108) A sa dixième session, la Conférence gé-
nérale a autorisé le Directeur général à organiser,
en collaboration avec l'Union internationale pour
la protection des œuvres littéraires et artistiques
(Union de Berne), une conférence intergouverne-
mentale pour l'établissement et l'adoption d'un
accord international sur la protection des exécu-
tants, des enregistreurs et des radiodiffuseurs
(droits "voisins" du droit d'auteur)(10 C/Résolu-
tions, 4.33). Par là m ê m e , la Conférence géné-
rale approuvait implicitement les propositions pré-
sentées conjointement par le Directeur général de
l'Organisation internationale du travail, le Direc-
teur général de l'Unesco et le Directeur du Bureau
de l'Union de Berne, tendant à l'élaboration de deux
instruments internationaux distincts et à leur adop-
tion par deux conférences internationales distinctes.
(109) A sa 141e session (mars), le Conseil d'ad-
ministration dé l'OIT, suivant les suggestions du
Directeur général de cette organisation, l'a auto-
risé à reprendre ses consultations avec le Direc-
teur général de l'Unesco et le Directeur du Bureau
de l'Union de Berne en vue de s'entendre avec eux
pour convoquer une seule conférence diplomatique
et élaborer un instrument international unique. Sur
l'invitation du Directeur général de l'OIT, les re-
présentants des trois secrétariats se sont rencon-
trés en avril afin de procéder à des échanges de
vues préliminaires sur les problèmes susceptibles
d'être soulevés par les décisions du Conseil d'ad-
ministration de l'OIT. Ultérieurement, le Directeur
général de l'OIT a présenté au Directeur général
de l'Unesco et au Directeur du Bureau de l'Union
de Berne des propositions allant dans le sens indi-
qué ci-dessus.
(110) C o m m e ces propositions s'écartent nota-
blement de la décision prise par la Conférence gé-
nérale à sa dixième session, le Directeur général
de l'Unesco a estimé nécessaire, avant de les ac-
cepter, de consulter le Conseil exécutif et de lui
demander des instructions. E n exposant le pro-
blème au Conseil au cours de sa 54e session, le
Directeur général a déclaré qu'il croyait pouvoir
lui suggérer d'accepter les propositions en question.
(111) Par décision du 4 juin (54 EX/Décisions,
6.8), le Conseil exécutif a approuvé ces proposi-
tions : (a) une conférence intergouvernementale
unique sera convoquée conjointement par les trois
organisations en vue d'adopter un instrument in-
ternational unique sur la protection des droits
"voisins" ; (b) un comité d'experts convoqué con-
jointement en 1960 par les trois organisations éla-
borera l'avant-projet de cet instrument et un rap-
port sur la question.
(112) A sa huitième session (Munich, octobre),
le Comité permanent de l'Union de Berne a adopté
131
Activités culturelles II. 4
une attitude analogue à celle du Conseil exécutif.
Des fonctionnaires compétents des trois organisa-
tions se sont réunis en août à la Maison de l'Unesco
et ont élaboré un accord de travail pour la mise en
œuvre des décisions adoptées par les organes c o m -
pétents des trois organisations, accord qui a été
ultérieurement approuvé par les chefs des secréta-
riats des trois organisations. L e Comité d'experts
qui doit se réunir à La haye, du 9 au 21 mai 1960,
sur l'invitation du Gouvernement des Pays-Bas,
. comprendra 32 experts, deux pour chacun des 16
pays(34) qui seront choisis sur la base d'une répar-
tition géographique équitable et en fonction du vo-
lume de leur activité économique dans le domaine
considéré. L e 4 décembre, le Directeur général de
l'OIT, le Directeur général de l'Unesco et le Direc-
teur du Bureau de Berne ont envoyé aux pays inté-
ressés des lettres les invitant à désigner quatre
personnes aptes à faire partie du comité. Sur la
base des candidatures proposées, les chefs des
trois organisations procéderont conjointement au
choix de deux experts par pays et les inviteront à
siéger, à titre personnel, au Comité. L'accord de
travail comprend la liste des organisations inter-
nationales non gouvernementales qui seront invitées
à participer aux travaux du Comité et celle des do-
cuments qui seront soumis à ce comité.
5. E T U D E PRELIMINAIRE SUR LES
M O Y E N S LES PLUS EFFICACES
D E R E N D R E LES M U S E E S
ACCESSIBLES A T O U S
(113) En janvier, un contrat a été signé avec le
Conseil international des musées (ICOM) en vue
d'une étude priliminaire sur les moyens de rendre
les musées accessibles à tous. A sa cinquième
Conférence générale (Stockholm, juillet), l'ICOM
a examiné un avant-projet de texte rédigé par le
Secrétariat. A la suite de cette conférence, un rap-
port préliminaire et un avant-projet de recomman-
dation ont été distribués aux Etats membres(35)>
conformément à l'article 10.1 du Règlement rela-
tif aux recommandations aux Etats membres et aux
conventions internationales.
6. ETUDE D E L'OPPORTUNITE D'UNE
RECOMMANDATION AUX ETATS
M E M B R E S VISANT A S A U V E G A R D E R
LA BEAUTE E T L E C A R A C T E R E
DU PAYSAGE
(114) Le Secrétariat a continué de recueillir de
la documentation sur les lois concernant la sauve-
garde de la beauté et du caractère du paysage qui
sont actuellement en vigueur dans les Etats m e m b r e s .
Par une lettre circulaire en date du 29 mai(36), les
Etats m e m b r e s ont été priés de fournir des rensei-
gnements à jour sur cette question. D'après leurs
réponses, le Secrétariat a rédigé une étude
II. 4 Activités culturelles
préliminaire qui sera soumise au Conseil exécutif
à sa 56e session. Le Conseil exécutif sera invité à
décider s'il y a lieu d'inscrire cette question à
l'ordre du jour provisoire de la onzième session
de la Conférence générale.
D. COLLABORATION INTERNATIONALE
DES SERVICES D E RELATIONS
CULTURELLES
Résolutions 4.41, 4.42
(115) Les activités du Département dans ce do-
maine consistent essentiellement à réunir et diffu-
ser des informations et à assurer la publication de
1' "Index des accords culturels" et du "Répertoire
des services de relations culturelles".
1. INDEX DES ACCORDS CULTURELS
(116) Sur une suggestion des Commissions n a -
tionales du R o y a u m e - U n i et de la Suède et compte
tenu des incidences budgétaires, le Directeur gé-
néral a décidé de remplacer la "Collection des ac-
cords culturels" par un "Index" pour lequel le Se-
crétariat recueille, depuis le début de l'année, une
documentation portant sur tous les nouveaux ac-
cords culturels, tant sur le plan bilatéral que sur
le plan multilatéral. Grâce aux données obtenues
à la suite d'une lettre circulaire du Directeur gé-
néral^?) et d'une enquête complémentaire adres-
sée aux Etats m e m b r e s en septembre-octobre, les
listes alphabétique et chronologique des accords
sont prêtes à être imprimées. L'analyse des textes
par matières et par clauses est en préparation.
2. REPERTOIRE DES SERVICES
DE RELATIONS CULTURELLES
(117) L e "Répertoire des services de relations
culturelles" qui avait été proposé par la première
réunion de directeurs des services de relations
culturelles en 1955, a paru en janvier 1959. Il con-
tient trois sections : (1) Services des relations
culturelles des Etats m e m b r e s ; (2) Services cultu-
rels des organisations intergouvernementales ;
(3) Organisations non gouvernementales. Les ré-
ponses de 35 pays à une lettre circulaire du Direc-
teur général^«*) concernant la première section y
ont été incorporées. D'autres réponses sont par-
venues par la suite et figureront dans le premier
supplément.
3. P R O G R A M M E DE PARTICIPATION
(118) Les fonds dont disposait le Directeur gé-
néral aux termes de la résolution 4.42 (C) n'ont pu
être utilisés, aucune demande formelle n'étant
132
parvenue au Secrétariat. Le crédit a été transféré
à d'autres activités du Programme de participation.
(119) Le programme a néanmoins été réalisé en
partie, sans incidence financière, par la visite à
Paris du Secrétaire du Conseil indien des relations
culturelles, qui avait pour but l'étude des services
de relations culturelles.
4. REUNION D E DIRECTEURS D E S
SERVICES D E RELATIONS
CULTURELLES
(120) Le Directeur général a adressé une cir-
culaire^) aux Etats membres pour leur trans-
mettre le rapport de la seconde réunion des direc-
teurs de services nationaux de relations culturelles
qui a eu lieu à Paris du 28 au 31 octobre 1958 et
leur demander des suggestions en vue d'une nou-
velle réunion.
E. BIBLIOTHEQUES D E L ' U N E S C O
Résolution 4.5
(121) C o m m e les années précédentes, la Biblio-
thèque a continué d'assurer les services ci-après :
documentation, prêt de livres, prêt et circulation
des périodiques.
(122) Les nécessités de l'exécution d'un pro-
g r a m m e en voie de développement et le coût tou-
jours plus élevé des publications ont posé de sé-
rieux problèmes financiers à la Bibliothèque. E n
effet, bien que l'acquisition des publications néces-
saires aux différents spécialistes du Secrétariat
pour l'exécution du p r o g r a m m e ait constitué 50 %
des achats, la Bibliothèque n'a pu disposer que de
la moitié de ses crédits d'achats pour des ouvrages
d'un intérêt général et permanent (encyclopédies,
bibliographies, dictionnaires, dictionnaires bio-
graphiques, annuaires, etc.).
(123) Pour parer à ces difficultés, la Biblio-
thèque a recouru à la coopération des délégations
permanentes et des Commissions nationales en vue
d'obtenir des dons de livres susceptibles de c o m -
bler les lacunes ; on s'est efforcé d'étendre le ré-
seau d'échange des périodiques et de développer
les accords de prêts entre bibliothèques à Paris et
à l'étranger.
1. SALLE D E L E C T U R E
(124) Le nombre des visiteurs a augmenté d«
1.200 par comparaison avec l'année précédente,
pour atteindre le chiffre de 8.050 ;ce total aurait
pu être plus élevé si la Bibliothèque avait fonction-
né normalement pendant toute l'année 1959 ; mais
l'éclairage et l'aménagement du sous-sol n'ayant
pu être achevés avant le mois d'avril, le Service
de prêt en a sérieusement souffert.

2. PERIODIQUES
(125) Pour tenir à jour la collection des pério-
diques, il a été procédé à une vérification détaillée
du nombre de publications reçues (échanges, dons,
abonnements) ; celle-ci a été effectuée en consulta-
tion avec les spécialistes du p r o g r a m m e dans le
but de réaliser des économies, gagner de l'espace
et faciliter le travail du personnel dans cette section.
F. PRESERVATION D U PATRIMOINE
CULTUREL D E L'HUMANITE
Résolutions 4.61, 4.62
1. C E N T R E INTERNATIONAL D ' E T U D E S
POUR L A CONSERVATION ET
LA RESTAURATION D E S
BIENS C U L T U R E L S (ROME)
(126) E n 1959, sept Etats ont déposé au Secré-
tariat la déclaration formelle de leur adhésion au
Centre, ce qui a porté à 16 le nombre des Etats
m e m b r e s du Centre( 40 ).
(127) L e Conseil provisoire du Centre, qui
s'était réuni pour la première fois en décembre
1958, a tenu trois réunions en avril, juillet et dé-
cembre 1959. Il a pris plusieurs décisions concer-
nant les règlements administratifs et les activités
du Centre et procédé à la nomination du directeur
et du sous-directeur. Son choix s'est porté sur le
professeur Harold Plenderleith (ancien directeur
du Laboratoire de recherches du British M u s e u m )
et M . Paul Philippot, professeur à l'Université
libre de Bruxelles, qui ont pris leurs fonctions le
1er m a r s ; à cette date, le Centre a c o m m e n c é à
fonctionner avec une partie du personnel que le
Gouvernement italien s'était engagé à mettre à sa
disposition. Le Secrétariat a continué à collaborer
étroitement avec lui, notamment à l'égard des
questions d'ordre administratif, et a sollicité son
avis sur divers problèmes relatifs à la préserva-
tion des biens culturels. L e Directeur du Centre a
participé à la Conférence générale de l'ICOM
(Stockholm, juillet) et à la réunion d'experts convo-
quée par le Directeur général au sujet de la sauve-
garde des monuments de Nubie (Le Caire, octobre).
2. E T U D E S INTERNATIONALES
E T PUBLICATIONS
(128) Le Bureau du Comité international pour
les monuments, les sites d'art et d'histoire et les
fouilles archéologiques s'est réuni à Paris les 1er
et 2 avril sous la présidence du professeur J.O. Brew
(Etats-Unis d'Amérique), M . Jean Verrier (France),
secrétaire général du Comité, M . G . H . Rivière
(France), directeur de l'ICOM, M . M . C . Bloemers
(Pays-Bas), secrétaire général de l'Union interna-
tionale pour la conservation de la nature et de ses
133
Activités culturelles II. 4
ressources, ainsi que deux experts, M . C . Beerli
(Suisse) et M . R . Solecki (Etats-Unisd'Amérique)
ont participé aux discussions concernant leurs
travaux.
(129) Le Bureau a examiné les candidatures pré-
sentées par plusieurs Etats pour les fonctions de
m e m b r e correspondant du comité : 21 de ces can-
didatures ont été retenues pour être proposées au
Directeur général.
(130) Le Bureau a examiné les résultats des tra-
vaux exécutés par M M . Beerli et Solecki. C e der-
nier, attaché à la Smithsonian Institution (Washing-
ton), avait été chargé de préparer un rapport sur
les problèmes que pose la sauvegarde des condi-
tions naturelles et des biens culturels menacés par
de grands travaux indispensables au développement
économique. M . Solecki, qui a travaillé pendant
trois semaines au Siège, a dressé une liste de rap-
ports que diverses organisations internationales
compétentes seront invitées à présenter sur divers
aspects du problème.
3. C A M P A G N E INTERNATIONALE
D E S M O N U M E N T S HISTORIQUES
(131) M . Beerli, professeur à l'Ecole d'archi-
tecture de l'Université de Genève, avait été chargé
de préparer un plan d'organisation de la campagne.
Ce plan, auquel M . Beerli a travaillé pendant trois
semaines en collaboration avec le Secrétariat, a été
approuvé par le Bureau du Comité international
pour les monuments ; il prévoit des activités di-
verses, tant des Etats membres que de l'Unesco.
En septembre, M . Beerli a passé deux semaines
au Siège afin de mettre ce plan définitivement au
point, de concert avec le Secrétariat.
4. PRESERVATION D E S BIENS
CULTURELS
a. République arabe unie (Egypte)
(132) Les différentes activités du Centre de do-
cumentation et d'étude sur l'histoire de l'art et de
la civilisation de l'ancienne Egypte se sont poursui-
vies grâce, en partie, à l'aide que l'Unesco a con-
tinué de fournir à cette institution. M m e Desroches-
Noblecourt (France), conseiller de l'Unesco auprès
du Centre, le professeur J. Cerny (Royaume-Uni),
M . J. Jacquet (Suisse), M . F . D a u m a s (France) et
M . A . Bernand (France) ont été chargés de diverses
missions au cours du printemps et de l'été.
b. Sauvegarde des sites et monuments
de Nubie
(133) Le Directeur général a reçu du Gouverne-
ment de la République arabe unie (Egypte) une c o m -
munication en date du 6 avril dans laquelle celui-ci
exprime le désir d'obtenir, par l'entremise de
II. 4 Activités culturelles
l'Unesco, une aide financière, scientifique et tech-
nique de grande envergure, afin de préserver les
sites et monuments de Nubie menacés de dispa-
raître, par voie de submersion, à la suite de la
construction du haut barrage d1 Assouan.
(134) Le problème n'est pas nouveau pour
l'Unesco. En 1956, déjà, le Comité international
pour les monuments avait attiré son attention sur
les mesures qu'il conviendrait d'envisager dans
l'éventualité d'une prochaine édification du barrage.
Depuis cette date, par les soins du Centre de do-
cumentation et d'étude du Caire, d'importants tra-
vaux ont été consacrés, avec l'aide de l'Unesco, à
des relevés et des études concernant les monu-
ments de Nubie.
(135) L'action internationale envisagée com-
prend en premier lieu l'achèvement des relevés
photogrammétriques et autres relatifs aux monu-
ments appelés à disparaître ; en second lieu, des
campagnes intensives de fouilles archéologiques
dans la région qui sera submergée ; en troisième
lieu, le transport des monuments susceptibles
d'être déplacés et transférés en lieu sûr ; enfin,
des mesures de préservation sur place des monu-
ments non transportables. Les autorités égyptiennes
sont résolues à contribuer dans la mesure de leurs
moyens à l'exécution de ce vaste programme, mais
elles font appel, par l'entremise de l'Unesco, à la
coopération technique et financière des autres na-
tions et des institutions intéressées, à qui elles
sont disposées à offrir, en contrepartie, 50 % au
moins des objets trouvés dans les sites explorés et
m ê m e , suivant des modalités à fixer, des monu-
ments entiers et une importante collection d'autres
antiquités appartenant à l'Etat.
(136) A sa 54e session, le Conseil exécutif a
autorisé le Directeur général(^l) à faire connaître
au Gouvernement de la République arabe unie l'ac-
cord de l'Unesco sur le principe d'une action in-
ternationale, et également à prendre toutes m e -
sures préparatoires en vue de l'élaboration d'un
plan d'action à soumettre au Conseil exécutif à sa
55e session. En vertu de cette autorisation, di-
verses activités ont été mises sur pied par le Se-
crétariat au cours du second semestre de 1959.
(137) Un contrat a été passé avec l'Institut géo-
graphique national de Paris en vue de l'exécution
d'une carte photogrammétrique de la région de
Nubie dont on prévoit l'immersion. Cette carte
sera terminée en mai 1960.
(138) Un groupe d'experts internationaux a été
réuni par le Directeur général en Egypte du 1er au
11 octobre'42) ; u a étudié sur place les différents
problèmes que pose la sauvegarde des monuments.
Le professeur J . O . Brew (Etats-Unis d'Amérique),
président du Comité international pour les monu-
ments, les sites d'art et d'histoire et les fouilles
archéologiques, a présidé cette réunion. Les ex-
perts se sont rendus en Nubie, et leur rapport final
contient des avis et des suggestions adressés au
Conseil exécutif par l'entremise du Directeur gé-
néral. M . René Maheu, directeur général adjoint,
134
s'est entretenu de la question, à la fin d'octobre,
avec les autorités compétentes de la République
arabe unie.
(139) Par une lettre au Directeur général en
date du 24 octobre, le Gouvernement de la Répu-
blique du Soudan a sollicité de l'Unesco une aide
analogue en vue d'assurer la sauvegarde des m o -
numents et des sites de la Nubie soudanaise. Les
travaux envisagés à cet effet par le Gouvernement
du Soudan comprennent des relevés et des fouilles
archéologiques, le déplacement de certains monu-
ments et des travaux de documentation.
(140) A sa 55e session, le Conseil exécutif a
étudié les propositions du Directeur général et a
autorisé ce dernier à prendre les mesures voulues
pour qu'une aide spéciale soit accordée tant à la
République arabe unie qu'au Soudan. En vertu de
cette décision(43), le Directeur général prépare un
appel qu'il lancera au début de 1960, ainsi qu'un
plan d'action en vue d'une assistance internationale
à la République arabe unie et au Soudan. Ce plan,
qui suppose que l'appel permettra de recueillir des
sommes considérables, prévoit la protection in situ,
au moyen de travaux de terrassement et de génie,
des deux célèbres temples d'Abou Simbel et de
Philae, et la mise en lieu sûr d'un grand nombre
de temples plus petits, de statues et d'inscriptions.
Les deux gouvernements se sont engagés, en
contrepartie, à céder très généreusement aux
équipes d'archéologues qui effectueront les fouilles
et les autres travaux, la moitié de toutes leurs
trouvailles, sous réserve de la réglementation in-
ternationale en vigueur.
5. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION :
PRESERVATION DES BIENS C U L T U R E L S
(141) Ceylan : Le professeur C.Sestieri(Italie)
qui avait été envoyé à Ceylan pour y diriger tempo-
rairement (pendant onze mois) le Département des
antiquités a terminé sa mission.
(142) Indonésie : Le Musée national de Djakarta
a reçu du matériel qui permettra l'aménagement
d'un laboratoire spécialisé dans la préservation des
biens culturels ; ce matériel avait été choisi en
consultation avec l'Institut royal du patrimoine ar-
tistique de Bruxelles.
(143) Jordanie : Deux experts spécialisés dans
la préservation des monuments et des sites,
M . Stecheweh (Allemagne) et M . M o h a m m a d A . Badg
(République arabe unie - Egypte) sont en mission
dans ce pays depuis octobre.
(144) Libye : M . A . Angelini (Italie), spécia-
liste de la restauration des peintures murales, qui
avait été chargé en 1957 de restaurer des
fresques romaines de Tripolitaine, est revenu en
Libye pour une mission de trois mois.
(145) Espagne : La Commission nationale es-
pagnole pour l'Unesco a organisé à Madrid du 12
au 19 octobre, un colloque sur la restauration des
monuments. Cette réunion, à laquelle ont assisté

des spécialistes de neuf pays, a bénéficié d'une
subvention de l'Unesco.
(146) Soudan : M . William Adams (Etats-Unis
d'Amérique), spécialiste de la préservation des
sites archéologiques, s'est rendu au Soudan en oc-
tobre pour quatre mois, afin d'interpréter sur
place des photographies aériennes. Cette mission
sera prolongée pour permettre à M . Adams de par-
ticiper aux travaux de sauvetage des monuments de
Nubie.
(147) République arabe unie (Syrie) : M . P . C o r e -
mans (Belgique), au terme d'une brève mission, a
dressé un état du matériel nécessaire à l'installa-
tion d'un laboratoire de recherche au Musée natio-
nal de Damas.
(148) Ligue des Etats arabes : A l'occasion du
Congrès archéologique de la Ligue, qui a eu lieu à
Fez et à Rabat (Maroc) du 9 au 18 novembre,
l'Unesco a pris à sa charge les frais de voyage de
deux spécialistes étrangers, le professeur Charles
Kuentz (France) et le professeur I. Romanelli
(Italie), dont la Ligue avait souhaité la participation.
G. LA CULTURE ET LE DEVELOPPEMENT
DES COLLECTIVITES
Résolutions 4.71, 4.72
1. MAINTIEN ET EVOLUTION
DES CULTURES TRADITIONNELLES
a. Publication sur le rOle
des études classiques
(149) L'ensemble de la documentation prévue
pour cet ouvrage se trouve maintenant réuni. Ce
matériel comprend les informations de fait et les
commentaires fournis, à l'occasion des diverses
enquêtes de l'Unesco, par les Etats membres et
les Commissions nationales, les institutions cultu-
relles et les associations d'éducateurs intéressées,
ainsi que des essais originaux présentant divers
courants d'opinions. L'enquête s'est terminée en
septembre 1959 par un colloque sur le : Rôle des
humanités dans un monde dominé par la technique,
organisé lors de la Ve session de l'Assemblée gé-
nérale du CIPSH, tenue à Ann Arbor (Etats-Unis
d'Amérique). Ce colloque a permis une récapitu-
lation des principaux thèmes dégagés au cours de
l'enquête.
(150) La mise en forme de l'ouvrage, qui pré-
sentera la synthèse de la documentation réunie ainsi
qu'un aperçu du colloque, s'effectue sous contrat.
La publication est prévue, en anglais et en français,
pour 1960.
b . Etude des cultures traditionnelles
de l'Asie du Sud-Est
(151) Aux termes d'un contrat reconduit au dé-
but de 1959, l'Unesco a continué d'apporter son
135
Activités culturelles II. 4
aide à l'Institut des cultures traditionnelles de
Madras (Inde). L'Institut s'efforce en premier lieu
de réunir et de diffuser, notamment par son bulle-
tin semestriel, des informations relatives à l'état
des recherches, ainsi que des notices sur les pu-
blications, les institutions et les experts dans le
domaine des cultures traditionnelles en Asie du Sud
et du Sud-Est. Il a publié en outre, en 1959, un vo-
lume "Traditional Cultures in South-East Asia", qui
présente les comptes rendus de plusieurs séminaires
et autres réunions de travail tenues dans la région
les années précédentes, par diverses organisations.
L'Institut tend ainsi à devenir un centre d'échange
d'informations ("clearing-house"). Il n'entreprend
pas, à l'heure actuelle, de conduire lui-même des
recherches.
2. EDUCATION PAR LES ARTS
ET LES ARTS ARTISANAUX
(152) Le développement de l'éducation par les
arts et les arts artisanaux fait l'objet des activités
de deux organisations internationales non gouverne-
mentales créées par l'Unesco qui passe avec elles
des contrats annuels et met à leur disposition les
services du Secrétariat ; ce sont la Société interna-
tionale pour l'éducation artistique et la Société in-
ternationale pour l'éducation musicale. D'autre
part, l'Unesco participe aux activités des Etats
membres destinées à améliorer les programmes,
les méthodes et les recherches dans le domaine de
l'enseignement et de l'appréciation des arts et des
arts artisanaux.
a. Société internationale pour
l'éducation artistique (INSEA)
(153) Conformément aux termes du contrat signé
l'an dernier, l'INSEA a présenté un rapport sur ses
travaux. Elle a publié une édition revisée du Réper-
toire internationale, établi par les membres de la
société, du matériel d'enseignement de caractère
bibliographique et audio-visuel produit en 1958. Dans
les premiers numéros de sa revue internationale
"Education through Art" parus en avril et en sep-
tembre 1959, elle a publié des articles sur de nou-
velles méthodes et techniques pédagogiques qui ont
donné de bons résultats, ainsi que sur des conférences,
réunions, stages, études et recherches de caractère
. national et international. L'INSEA a aussi organisé des
échanges d'informations en constituant des collec-
tions de matériel d'enseignement artistique et en
les mettant à la disposition des Etats membres.
Enfin, quatre expositions d'oeuvres d'art dues à des
enfants de pays tant orientaux qu'occidentaux, ont
été réalisées et mises en circulation en Allemagne,
en Belgique, au Canada, au Danemark, aux Etats-
Unis d'Amérique, en France, au Japon, au Maroc
et en Suède.
(154) En exécution d'un nouveau contrat conclu
en mai 1959, l'INSEA continue à recueillir et à
n.4 Activités culturelles
analyser une documentation relative au matériel
d'enseignement produit en 1959, pour une nouvelle
édition du Répertoire international qui sera distri-
buée aux Etats m e m b r e s sous le couvert d'une lettre
circulaire du Directeur général. Trois expositions
didactiques constituées d'oeuvres d'art, dues à des
enfants et à des adolescents et complétées par des
catalogues et des commentaires appropriés, sont en
préparation ; elles seront ultérieurement mises en
circulationavecunchoixde matériel et d'auxiliaires
pour l'enseignement artistique. Afin d'informer les
Etats m e m b r e s des progrès accomplis et d'amélio-
rer la coopération internationale dans le domaine
de l'éducation artistique, l'INSEA continue de p u -
blier la revue "Education through Art".
b. Société internationale pour
l'éducation musicale (ISME)
(155) La Société internationale pour l'éducation
musicale a présenté un rapport sur les travaux
qu'elle a exécutés en application d'un contrat signé
en 1958. L'état actuel de l'enseignement musical
dans divers pays (Allemagne, Australie, Belgique,
Chili, Etats-Unis d'Amérique, France, Hongrie,
P a y s - B a s , Royaume-Uni, Suisse, Union Sud-Afri-
caine et Yougoslavie) a fait l'objet de rapports qui
constitueront la documentation de base pour une
étude comparative internationale du rôle de l'en-
seignement musical.
(156) La Société a rassemblé du matériel d'édu-
cation musicale (ouvrages de référence, spécimens
d'émissions musicales éducatives, enregistrements,
sur bande magnétique, etc.) qui sera mis à la dis-
position des Etats m e m b r e s ; elle a aussi publié un
Répertoire bibliographique international d'auxi-
liaires produits depuis 1945, dans 32 pays, pour
l'enseignement de la musique ; ce répertoire sera
distribué aux Etats m e m b r e s en m ê m e temps que
celui de l'INSEA et périodiquement mis à jour.
(157) Aux termes d'un nouveau contrat conclu
en avril 1959, la Société prépare la publication de
l'étude comparative mentionnée ci-dessus, publie
une revue internationale qui fait connaître les pro-
grès de l'enseignement musical et constitue, pour
la mettre à la disposition des Etats m e m b r e s , une
collection de matériel utilisé dans cet enseignement.
c. Activités spéciales du Secrétariat
(158) L e Secrétariat a chargé, dans divers pays,
d'éminents spécialistes de l'enseignement artis-
tique de préparer des séries de diapositives en
couleur de petit format illustrant des méthodes et
techniques nouvelles d'enseignement artistique ;
ces collections seront reproduites et mises à la
disposition des établissements d'enseignement, des
écoles normales et des centres communautaires.
(159) Dans le dessein de faire connaître aux
professeurs d'art et au grand public le râle et la
place d'un enseignement artistique moderne et les
activités de cet ordre inscrites au p r o g r a m m e de
136
l'Unesco, un m e m b r e du Secrétariat a donné une
conférence à l'occasion de l'exposition d'oeuvres
d'art dues à des enfants qui a été organisée à Madrid
(Espagne) en janvier 1959 par le Bureau ibéro-amé-
ricain d'éducation.
d. P r o g r a m m e de participation
(160) A u titre du P r o g r a m m e de participation
pour 1959-1960, l'aide de l'Unesco à l'enseigne-
ment des arts et des arts artisanaux a revêtu les
formes suivantes : envois d'experts et de matériel,
constitution de collections d'auxiliaires audio-visuels,
aide à l'organisation de stages d'études, et exposi-
tions d'œuvres d'art dues à des enfants. Cette aide
a été accordée aux Etats m e m b r e s suivants :
Afghanistan : M . Diz on (Philippines) est entré
en fonctions c o m m e spécialiste de l'enseignement
artistique ; il a été chargé de conseiller et de for-
m e r des professeurs d'art pour les établissements
d'enseignement du premier et du second degré, et
d'élaborer des programmes accordant une place et
un role plus importants à l'enseignement artistique
dans les divers genres d'écoles. L'envoi de maté-
riel approprié est également prévu.
Brésil : L a mission de M . F . C . Lange (Uruguay),
expert en musicologie qui est au Brésil depuis 1957;
a été. prolongée. Cet expert a conseillé le gouverne-
ment au sujet de la création d'un institut de musico-
logie, et il poursuit ses recherches sur la préser-
vation de la musique traditionnelle brésilienne.
Inde : M . M . Takaki (Japon), expert en matière
de recherches sur les arts artisanaux, est entré
en fonctions. Il est chargé de donner des avis sur
le développement de l'enseignement des arts arti-
sanaux dans les établissements de tous les degrés,
d'aider à organiser un musée des arts artisanaux
et un stage d'études sur le m ê m e sujet, et de mettre
à l'essai des techniques applicables dans les écoles
et les centres de formation pédagogique pour l'en-
seignement de base. L'envoi de matériel est prévu.
Israel : Des partitions musicales et des livres
sur la musique ont été c o m m a n d é s à l'intention de
l'Académie musicale Rubin afin de constituer le
noyau de collections de documents de référence des-
tinées à circuler dans le pays. Une aide a été ac-
cordée à Israël pour la préparation d'expositions
d'oeuvres d'art dues à des enfants.
Pérou : L e Musée de la culture de L i m a a reçu
du matériel d'enregistrement sonore, qui servira à
préserver des témoignages de la musique tradition-
nelle et à organiser des activités d'éducation
musicale.
Tchécoslovaquie : Des reproductions d'oeuvres
d'art destinées à constituer une exposition p e r m a -
nente à l'Ecole supérieure des arts décoratifs de
Prague ont été sélectionnées et sont actuellement
en c o m m a n d e . Cette collection de reproductions en
couleur permettra d'améliorer les méthodes d'en-
seignement de l'histoire de l'art et de culture du
goût artistique.
Yougoslavie : Des reproductions en couleur de

chefs-d'œuvre artistiques ont été choisies et c o m -
mandées pour le musée permanent de reproductions
qui se constitue à Belgrade, une partie de cette
collection est déjà en circulation.
(161) Des bourses et subventions pour l'étude
des arts plastiques, de la musique et de l'art dra-
matique ont été mises à la disposition de l'Argen-
tine, du Costa Rica, de l'Equateur, de l'Inde, de
la Libye et de la Pologne.
3. PRODUCTION DE TEXTES
DE LECTURE
Projet interdépartemental : Résolutions 4.73, 4.74
a. Assistance technique en vue de
la production de textes de lecture
(Programme régional)
(162) M . Akhtar Husain, directeur du Centre
régional de Karachi, s'est rendu dans lescinqpays
qui participent à l'exécution de ce projet, à savoir :
la Birmanie, Ceylan, l'Inde, l'Iran et le Pakistan.
Au cours de cette mission, il s'est entretenu de
l'exécution du projet avec de hauts fonctionnaires,
et il a rencontré des représentants des diverses
institutions qui s'intéressent aux objectifs visés.
(163) Le Centre de documentation installé à
Karachi a constitué une bibliothèque de référence
de quelque 400 ouvrages (en anglais) sur l'impri-
merie, l'édition et la librairie. O n y trouve aussi
une collection de manuels scolaires. L e nombre
des demandes adressées à ce centre de documenta-
tion augmente rapidement.
(164) Le troisième stage d'études pratiques ré-
gional a eu lieu à Madras (Inde) du 30 novembre au
19 décembre 1959, sur le thème : la diffusion des
livres, le développement de l'édition et l'étude du
marché de la librairie. Plus de 25 participants ve-
nus des cinq pays associés à l'exécution du projet,
et de nombreux observateurs, ont assisté à ce stage.
M . Asabuki, directeur adjoint du Département des
activités culturelles, y a représenté le Directeur
général.
(165) M . Asabuki a profité de sa mission a
Madras pour se rendre dans les quatre autres pays
intéressés, M . Salât, directeur du Département
des activités culturelles, s'est également arrêté
dans ces pays au cours de sa mission en Asie.
b. Documentation, enquêtes et études
(166) Le premier numéro d'un bulletin d'infor-
mation trimestriel, rédigé par le Centre régional
de Karachi, a paru en avril. C e bulletin est distri-
bué dans tous les pays associés à l'exécution du
projet.
(167) Des textes de lecture propres à figurer
dans des collections itinérantes ont été rassemblés
par le Centre régional, et des pourparlers sont en
cours avec les services gouvernementaux des pays
137
Activités culturelles II. 4
où se déroule l'expérience pour l'exposition ulté-
rieure de ces collections.
(168) Une collection d'ouvrages pour la jeunesse,
destinée aune exposition itinérante, a été constituée
en application d'un contrat passé avec la Bibliothèque
internationale de la jeunesse de Munich (République
fédérale d'Allemagne). Le Centre régional négocie
actuellement avec les gouvernements, les C o m m i s -
sions nationales, les centres nationaux du livre et
les organismes producteurs de la région, en vue
d'organiser la tournée de cette collection.
(169) En exécution de contrats passés en 1958,
les méthodes de diffusion des livres dans les cinq
pays où se déroule l'expérience ont fait l'objet de
rapports qui ont servi de documents de travail lors
du stage régional de Madras. E n 1959, il a été
passé contrat pour des enquêtes sur les goûts des
f e m m e s et de la jeunesse, en matière de lecture,
dans plusieurs groupes liguistiques de la région, et
sur les méthodes actuelles d'achat et de vente des
livres.
(170) Avec la coopération de la F A O , un contrat
a été signé avec l'Union internationale pour la con-
servation de la nature et de ses ressources qui se
chargera de constituer 27 jeux de documents desti-
nés à faciliter la rédaction de textes de lecture trai-
tant de la conservation de la nature et de ses res-
sources et destinés au nouveau public de lecteurs
des cinq pays en question.
c. P r o g r a m m e s de formation
et de recherches
(171) Des stages d'études locaux ou nationaux
sur la diffusion des livres et le développement de
l'édition ont été organisés en Birmanie, en Inde,
en Iran et au Pakistan (oriental et occidental). Les
conclusions de ces stages ont été exposées austage
régional de Madras. Des subventions pour frais de
voyage ont été accordées à l'occasion de ces divers
stages.
(172) M . F . Gardner, directeur des bibliothèques
publiques du Borough of Luton (Royaume-Uni) est
allé en mission pendant trois mois dans la région
où se déroule l'expérience, afin de donner aux bi-
bliothécaires et aux autorités locales intéressées
des avis sur les techniques propres à améliorer et
à développer divers services de bibliothèque.
d. Assistance aux offices de publications
et aux centres nationaux du livre
(173) Plus d'une centaine de brochures sur la
compréhension internationale, les éléments des
sciences et le développement économique et social,
rédigées en application de contrats passés en 1957-
1958, ont été publiées dans plusieurs langues des
pays où se déroule le projet, et distribuées dans
ces m ê m e s pays aux bibliothèques, aux écoles et
aux autres organismes appropriés, en m ê m e temps
que quelques traductions d'ouvrages célèbres et des
manuels simples pouvant convenir au nouveau public
II. 4 Activités culturelles
de lecteurs de cette région. D e s contrats signés en
1959 prévoient la publication de 40 autres brochures
rédigées dans sept langues différentes.
(174) D e s contrats ont été passés avec les ins-
titutions compétentes de la région pour la publica-
tion d'une série de guides traitant de questions re-
latives à la production de textes de lecture
(expérimentation et évaluation, rédaction, traduc-
tion, révision et adaptation,'illustration, mise au
point des textes et typographie, administration
d'une maison d'édition, etc.) ainsi que de manuels
destinés aux auteurs, illustrateurs et éditeurs des
cinq pays de la région. D e s mesures ont aussi été
prises pour assurer l'impression, la publication et
la diffusion d'un rapport consacré, en application
d'un contrat antérieur, aux moyens dont disposent
les imprimeries birmanes, cingalaises, indiennes
et pakistanaises pour la production de textes de
lecture à l'intention des nouveaux alphabètes.
(175) Les Gouvernements birman, cingalais,
indien et pakistanais ont sélectionné les meilleurs
ouvrages publiés en 1957-1958 à l'intention de ce
nouveau public de lecteurs, et fourni la liste de
ceux auxquels les prix de l'Unesco ont été décer-
nés. L e Secrétariat a l'intention d'organiser au
début de 1960 une exposition spéciale de tous les
ouvrages primés, dont il sera rendu compte dans
le Bulletin du Centre régional. Les ouvrages pri-
m é s figureront en outre dans les expositions itiné-
rantes qui parcourront la région que concerne le
projet.
(176) M . Morpurgo, directeur de la National
Book League (Royaume-Uni) s'est rendu à Ceylan
et en Iran afin de donner des avis sur la création
dans ces deux pays de centres nationaux du livre.
Au cours d'une mission antérieure, M . Morpurgo
s'était rendu au Pakistan, où il existe aujourd'hui
un Centre national du livre. C e centre a bénéficié
d'une aide, sous la forme de matériel et de
fournitures.
4. DEVELOPPEMENT DES
BIBLIOTHEQUES ET DES MUSEES
Résolution 4.75
a. Développement des bibliothèques
(177) L a documentation déjà rassemblée au su-
jet des techniques appliquées dans les bibliothèques,
de leurs locaux, de leur équipement, de la forma-
tion de leur personnel, etc. a été complétée par
l'apport de divers pays. L e Secrétariat a, en mainte
occasion, donné des conseils sur le développement
des bibliothèques.
(178) Il a publié les manuels suivants : "Tâches
et problèmes des bibliothèques nationales - colloque
des bibliothèques nationales d'Europe" (éditionfran-
çaise) et "Le bâtiment d'une petite bibliothèque pu-
blique", par H . Galvin (Etats-Unis d'Amérique) et
M . van Buren (Etats-Unis d'Amérique) (en anglais.
138
français et espagnol). L a version anglaise du dé-
pliant intitulé "La bibliothèque publique : force vive
au service de l'éducation populaire", généralement
connue sous le n o m de Manifeste de l'Unesco, a fait
l'objet d'une réédition, en réponse à des demandes
fréquentes. L e manuscrit d'un manuel sur l'orga-
nisation et le fonctionnement des bibliothèques sco-
laires a été rédigé par M m e M . P . Douglas (Etats-
Unis d'Amérique). U n contrat a été signé avec
M . André Maurois (France) pour la rédaction d'une
brochure destinée à stimuler le développement des
bibliothèques publiques.
(179) Une réunionde représentants de fondations
qui s'intéressent au développement des bibliothèques
devait avoir lieu à N e w York. Toutefois, un sondage
effectué auprès de certaines d'entre elles adonné à
penser que des démarches individuelles seraient
plus efficaces qu'une réunion. U n m e m b r e du Secré-
tariat, en congé aux Etats-Unis d'Amérique, a pris
contact à cet effet avec les représentants de trois
fondations ayant leur siège à N e w York.
(180) L e Secrétariat s'est tenu en relations avec
les bibliothèques et les écoles de bibliothécaires
qui font partie du réseau des entreprises associées.
D e petites subventions, destinées à l'achat d'instru-
ments bibliographiques et d'ouvrages de référence,
ont été accordées à onze d'entre elles. Divers
m e m b r e s du Secrétariat ont visité des entreprises
associées en Argentine, en Inde et en Pologne.
(181) Deux experts, M . C . Gosnell (Etats-Unis
d'Amérique), bibliothécaire, et M . S . Ferrer Martin
(Espagne), spécialiste des sciences sociales, ont
terminé l'évaluation des résultats obtenus par la
Bibliothèque publique de Medellin (entreprise-pilote
due à l'initiative c o m m u n e du Gouvernement colom-
bien et de l'Unesco), qui fonctionne maintenant d e -
puis cinq ans. Leur rapport d'évaluation sera le
principal document de travail d'un stage d'études
qui aura lieu, à la Bibliothèque m ê m e , dans le cou-
rant de 1960.
(182) U n groupe de travail du Conseil interna-
tional des archives s'est réuni au Siège de l'Unesco
du 7 au 9 décembre pour préparer l'établissement
d'un répertoire des sources de l'histoire de l ' A m é -
rique latine qui se trouvent dans les archives euro-
péennes ; ce répertoire est destiné à faciliter les
recherches en cette matière. Cette réunion, à la-
quelle ont participé 12 délégués venus de 8pays( 4 4 )
ainsi que les représentants de 3 organisations inter-
nationales^), a bénéficié du soutien financier de
l'Unesco. M . E . Sabbe (Belgique) l'a présidée et
M . R . Bautier (France) en a été le rapporteur.
b. P r o g r a m m e de participation dans
le domaine des bibliothèques
(183) Les activités ci-après ont été menées à
bonne fin au cours de l'année :
i. Projets nationaux
Afghanistan : Bibliothèque publique de Kaboul.
Pour compléter le travail effectué en 1958 par

M . H . V . Bonny (Australie), expert en matière de
bibliothèques envoyé en mission par l'Unesco, des
livres d'une valeur de 500 dollars ont été donnés à
cette bibliothèque.
Argentine : Centre international de documenta-
tion de Buenos-Aires. C e centre, installé à la fa-
culté de droit de l'Université de Buenos-Aires,
dans des locaux spécialement ré-aménagés, a été
inauguré en octobre. O n y trouve les documents de
l'Organisation des Nations Unies, des Institutions
spécialisées et de certaines organisations interna-
tionales non gouvernementales. Il dessert actuel-
lement l'Argentine, mais étendra ultérieurement
son activité aux autres pays d'Amérique latine. Son
directeur, M . G . Weinberg (Argentine), a fait un
voyage d'études en Europe et en Amérique du Nord
grâce à une bourse de trois mois accordée par
l'Unesco.
Birmanie : Centre culturel. U n expert,
M . M . A . Gelfand (Etats-Unis d'Amérique),a établi
pour la future Bibliothèque nationale de Rangoon,
un p r o g r a m m e de construction qui a été soumis au
Gouvernement birman.
Ethiopie : Il a été accordé trois bourses de
perfectionnement.
Iran : L'Unesco a accordé une bourse de
perfectionnement.
Irak : M . D . R . Kalia (Inde), expert en matière
de bibliothèques, est parti en septembre pour l'Irak
en mission d'un an ; il était chargé de donner des
avis au sujet de l'acquisition d'ouvrages destinés à
la Bibliothèque universitaire de Bagdad, ainsi que
sur les plans d'une nouvelle bibliothèque. Il a aussi
contribué à l'organisation de services de bibliobus
dans le cadre d'une campagne de lutte contre
l'analphabétisme.
Israël : Du matériel et des livres d'une valeur
de 500 dollars ont été fournis à la Bibliothèque pu-
blique Kyriath Ha-Yovel, institution-pilote mise
sur pied en 1957 par M m e N . Delougaz (Etats-Unis
d'Amérique), expert d'assistance technique en m a -
tière de bibliothèques.
Jordanie : M . H . V . Bonny (Australie), expert en
matière de bibliothèques, a terminé en juin une
mission de six mois. Il a fait deux cours de brève
durée, l'un pour les inspecteurs des bibliothèques
scolaires, l'autre pour les bibliothécaires des ser-
vices gouvernementaux ; il a aidé à organiser la
bibliothèque de l'école normale d ' A m m a n et celles
des écoles de Hebron ; il a organisé la bibliothèque
de l'Académie militaire royale de Zerqa, et il a
donné des conseils sur l'organisation des biblio-
thèques du Parlement et du Ministère de l'agricul-
ture et de la santé, ainsi que sur les plans des nou-
velles bibliothèques publiques d ' A m m a n et de
Jérusalem.
Koweit : M . H . V . Bonny s'est rendu à Koweit en
octobre et y a passé trois mois. Il a établi un plan
de développement des bibliothèques scolaires et pu-
bliques du pays, et présenté des recommandations
au gouvernement. Du matériel de bibliothèque d'une
valeur de 500 dollars a été fourni à Koweit.
139
Activités culturelles II. 4
Nigeria oriental : Expérience-pilote de biblio-
thèque publique d'Enugu. Un expert, M . S . Horrocks
(Royaume-Uni) a terminé sa mission de trois mois
et demi. Il a aidé à organiser les services d'une
nouvelle bibliothèque construite par le gouvernement
au prix de 56.000 livres sterling. Cette bibliothèque
a été inaugurée en m a r s ; elle est dotée d'un ser-
vice de prêt aux enfants et aux adultes et d'un ser-
vice de référence. Elle possède 16.000 volumes, a
délivré 4.450 cartes de lecteur et prête chaque mois
7.800 ouvrages. Un bibliobus dessert en outre 17
points de distribution.
Pologne : D u matériel pour la production et l'uti-
lisation de microfilms, d'une valeur de 3.000dollars,
a été c o m m a n d é pour la Bibliothèque nationale, qui
est une entreprise associée.
Somalie : M . H . V . Bonny a établi un plan de dé-
veloppement des bibliothèques de ce pays. Il l'a pré-
senté au gouvernement en m ê m e temps que ses re-
commandations relatives à l'organisation d'une
Bibliothèque nationale.
ii. Projets régionaux
(184) Hongrie : Sur le modèle des réunions re-
latives aux échanges de publications déjà tenues à
La Havane en 1956, à D a m a s et à Tokyo en 1957,
l'Unesco a entrepris de préparer une conférence
régionale européenne sur les échanges internatio-
naux de publications ; cette conférence se tiendra
en Hongrie en septembre 1960, et aura pour but
d'encourager et de développer ces échanges entre
les pays d'Europe occidentale et d'Europe orientale.
Amérique latine : Projet régional - Service iti-
nérant de microfilmage. Depuis 1956, ce service
a travaillé au Paraguay, au Honduras, au P a n a m a
et au Salvador. En 1959, M . Francisco Sevillano
(Espagne), l'expert de l'Unesco, après avoir m i -
crofilmé 40.000 pages de documents au Honduras,
a continué son travail au Salvador, où il a micro-
filmé 175.000 pages. L e service se trouve actuel-
lement dans la République Dominicaine où il d e m e u -
rera jusqu'en avril 1960. L'Instituto Panamericano
de Geografía e Historia (Mexico) a accepté de con-
server en dépôt le double des négatifs originaux de
tous les documents microfilmés, et, avec le concours
du Centro de Documentación Científica y Técnica
(Mexico), il en fournira des copies, sur demande,
pour un prix modique, à l'intention des chercheurs.
c. Assistance technique en vue du
développement des bibliothèques
i. Projets nationaux
(185) Indonésie : M . A . G . W . Dunningham (Nou-
velle-Zélande), expert en matière d'organisation et
de développement des bibliothèques publiques, s'est
rendu en Indonésie en avril pour une mission d'un
an. Poursuivant les travaux entrepris par son pré-
décesseur, il a prêté son concours au développement
des bibliothèques en général, et en particulier à
II. 4 Activités culturelles
l'organisation de 13 nouvelles bibliothèques
d'Etat, dont l'une fonctionne déjà à Bandoeng.
M . C Jï. Saunders (Royaume-Uni), expert en m a -
tière de bibliothèques universitaires, qui se trouve
en Indonésie depuis 1956, a poursuivi la réorgani-
sation de la bibliothèque centrale et des biblio-
thèques de faculté de l'Université de Jogjakarta, et
continue de collaborer à l'établissement des plans
des nouveaux locaux de la Bibliothèque universi-
taire centrale. M m e A . Rud (Danemark), expert en
matière de bibliothèques scolaires, qui séjourne
dans le pays depuis 1956, a poursuivi la formation
de bibliothécaires scolaires ainsi que le classement
et le catalogage du fonds de la bibliothèque centrale
du Département de l'enseignement général.
Irak : U n bibliobus a été fourni à ce pays et se-
ra utilisé dans le cadre d'une campagne nationale
contre l'analphabétisme.
Thallande : M . V . Mustakim (Jordanie), m e m b r e
du Secrétariat, a terminé en avril sa mission d'un
an. Il a poursuivi les travaux entrepris par un autre
expert au T U F E C et au T U R T E P (Centre d'éduca-
tion de base et Centre de formation de personnel
enseignant).
Turquie : Mlle Isley (Etats-Unis d'Amérique),
expert en matière de bibliothèques, a terminé en
juin sa mission d'un an. Elle a prêté son concours
à la sélection, à l'acquisition, au classement et au
catalogage des livres de la bibliothèque d'architec-
ture de l'Université technique du Moyen-Orient
(Ankara). M . D . A . Redmond (Canada), expert en
matière de bibliothèques, envoyé pour un an en
Turquie, a remplacé Mlle Isley et présenté aux
autorités universitaires une série de propositions
préliminaires concernant les locaux; le personnel
et l'organisation de la nouvelle bibliothèque dont
sera dotée l'Université.
ii. Projets régionaux
(186) Pour compléter le travail déjà accompli
au Moyen-Orient par M . H . Bonny (Australie) et
donner une suite aux divers stages d'études sur les
bibliothèques que l'Unesco a organisés depuis douze
ans en Amérique latine, en Afrique, en Europe et
en Asie, un stage d'études sur le développement
des bibliothèques dans les pays de langue arabe
s'est tenu à Beyrouth (Liban) du 8 au 19 décembre;
M . Bonny en a été le directeur technique, et 20 per-
sonnes originaires de 9 pays du Moyen-Orient y ont
participée"). Deux experts, M . F . Kent (Royaume-
Uni), bibliothécaire de l'Université américaine de
Beyrouth, et M . S. Karim (République arabe unie),
expert régional d'assistance technique en matière
d'urbanisme - et 22 observateurs étaient aussi pré-
sents. Les stagiaires se sont répartis en deux
groupes de travail, qui ont étudié respectivement
les bibliothèques nationales, universitaires et
spéciales, et les bibliothèques publiques et sco-
laires. Le compte rendu de cette réunion paraîtra
dans le "Bulletin de l'Unesco à l'intention des
bibliothèques".
140
d. P r o g r a m m e de participation -
Développement des musées
i. Projets nationaux
(187) Afghanistan : M . J . C . Courtois (France)
a terminé au début de 1959 le montage d'une expo-
sition pour le Musée national de Kaboul.
Brésil : M . J. Friedlaender (France) est arrivé
à Rio de Janeiro à la fin de mai pour diriger l'ins-
tallation d'un atelier de gravure au Musée d'art m o -
derne et donner des cours théoriques et pratiques
de gravure.
Equateur : La mission de trois ans du profes-
seur P . Armillas (Mexique) s'est terminée en juin.
Pendant ces trois ans, M . Armillas a fait des cours
d'archéologie à l'Université nationale, aidé à éla-
borer de nouvelles lois réglementant les fouilles
archéologiques, organisé plusieurs campagnes de
fouilles archéologiques, contribué à l'installation
de plusieurs musées de site, et donné des avis sur
l'organisation d'un nouveau musée national d'archéo-
logie et d'histoire.
Koweit : M . Selim Abdul Hak (Syrie) est parti
pour Koweit au début de décembre, en mission de
trois mois, afin de conseiller les organisateurs
d'un nouveau musée national qui abritera les col-
lections d'archéologie, d'ethnographie et de sciences
naturelles.
Libéria : M . P . H . Pott (Pays-Bas) est parti
pour Monrovia au début d'août afin d'étudier avec
les autorités locales les plans d'un musée national.
Il doit retourner au Libéria pour une deuxième m i s -
sion au cours de l'été 1960.
Pologne : Un complément de matériel envoyé au
laboratoire du Musée national lui permettra de d é -
velopper son travail scientifique de restauration et
de conservation des objets de musée.
ii. Projet régional
(188) L e 3 juillet 1959, le Gouvernement japo-
nais a signé un accord aux termes duquel un stage
régional d'études sur les musées sera organisé à
Tokyo en septembre 1960. Des invitations ont été
adressés aux Etats m e m b r e s intéressés. M . Robert
Griffing, directeur de l'Académie des beaux-arts
d'Honolulu (Etats-Unis d'Amérique) dirigera ce stage.
H. LA CULTURE E T LA COMPREHENSION
INT E R N A T I O N A L E
Résolution 4.81
(189) L'action du Secrétariat s'exerce dans le
domaine des échanges culturels de trois manières
différentes : (1) à l'occasion d'entretiens, de col-
loques et de tables rondes, d'eminentes personna-
lités confrontent leurs points de vue sur l'état actuel
des problèmes et des recherches dans leurs d o -
maines respectifs, établissent ou renouvellent des

contacts souvent durables et toujours féconds ;
(2) les traductions d'oeuvres classiques et contem-
poraines issues des cultures les plus diverses ac-
croissent tous les ans une sorte de bibliothèque in-
ternationale où sont peu à peu rassemblées des
oeuvres mattresses qui, sans cette initiative, ris-
queraient de ne rester connues que des seuls spé-
cialistes ; (3) pour les arts plastiques et la musique,
les catalogues des reproductions en couleurs, la
Collection Unesco de l'art mondial, les diapositives,
les expositions itinérantes, les films sur l'art et
la culture, les albums de disques, cherchent à ré-
pandre dans le grand public la connaissance de
l'art des différents peuples.
(190) Depuis la mise en œuvre du Projet majeur
sur l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles
de l'Orient et de l'Occident, une bonne part de ces
activités s'exerce dans le cadre de ce projet. On
en trouvera le détail dans le chapitre consacré à
celui-ci (II.4 A ) .
1. ENTRETIENS INTERNATIONAUX
(191) C o m m e les années précédentes, l'Orga-
nisation a coopéré avec les Rencontres internatio-
nales de Genève, qui ont eu lieu du 2 au 12 sep-
tembre, et dont le thème était : "Le travail et
l'homme". Des conférences ont été prononcées no-
tamment par M M . Louis Armand (France), Adolphe
Berle (Etats-Unis d'Amérique), Danilo Dolci
(Italie), Youri Frantzef (URSS), Jules Moch (France),
Alexandre de Murait (Suisse). Ces conférences ont
été suivies de débats publics auxquels ont pris part
des personnalités appartenant à diverses régions
du monde et à diverses écoles de pensée. Lès con-
ceptions africaines du travail ont fait l'objet d'un
entretien spécial.
(192) Les actes des Rencontres internationales
de Genève de 1959 seront publiés en 1960.
(193) La Commission nationale roumaine a or-
ganisé, avec l'aide de l'Organisation, un colloque
international qui a eu lieu à Bucarest du 14 au 27
septembre, et qui avait pour thème : Les civili-
sations romanes. Les personnalités qui ont pris
part à ce colloque venaient de .différentes régions :
l'Amérique latine et l'Amérique du Nord, l'Europe
occidentale et l'Europe de l'Est. Les sujets traités
ont été notamment les suivants : la contribution de
la civilisation romane à la formation de la culture
moderne ; aspects de la civilisation romane dans
les pays d'Amérique latine ; les caractères communs
du développement des arts chez les peuples romans ;
les caractères spécifiques des littératures de
l'Amérique latine ; les caractères spécifiques de
la littérature roumaine ; problèmes actuels de
l'histoire des littératures romanes. Les actes de
ce colloque seront publiés en 1960.
141
Activités culturelles II. 4
2. TRADUCTION
a. Index Translationum
(194) Le dixième volume de 1' "Index" qui cons-
titue le répertoire annuel des traductions entreprises
dans le monde, a été publié le 17 février. H recense
27.978 traductions publiées dans 65 pays(47).
b. Collection Unesco d'oeuvres représentatives
(195) La série ibéro-américaine et la série ita-
lienne ont continué à paraître, malgré les difficultés
persistantes que rencontre le Secrétariat pour con-
vaincre les éditeurs de publier des ouvrages qu'ils
estiment avoir des raisons commerciales de ne pas
retenir. Une troisième série est maintenant consa-
crée aux chefs-d'œuvre européens écrits dans des
langues de faible diffusion. Elle couvre aussi bien
les œuvres classiques que des ouvrages d'écrivains
contemporains jugés dignes d'accéder à une au-
dience internationale. En m ê m e temps, une série
d'anthologies est destinée à faire mieux connaître
le patrimoine littéraire de l'Afrique noire. De la
sorte, avec les séries orientales dont le progrès
est consigné dans la partie de ce rapport concernant
le Projet majeur Orient-Occident, la collection
Unesco d'oeuvres représentatives publie désormais
des œuvres appartenant à un vaste ensemble de lit-
tératures insuffisamment appréciées.
i. Série ibéro-américaine
(196) La traduction en langue française, due à
Mlle Mathilde Pomès, du roman de Jorge Isaacs
(Colombie) intitulé "Maria", a paru aux éditions
Pion. Un contrat a été conclu pour la traduction en
langue française de 1' "Histoire générale du Pérou"
de l'Inca Garcilaso (Pérou).
(197) Les manuscrits des traductions en langue
française de "Race de bronze" de Alcides Arguédas
(Bolivie), de "Sous terre et autres contes" de Bal-
domero Lillo (Chili), de "El Moro" de José Manuel
Marroquin (Colombie) et de " O Mulato" de Aluizio
de Azevedo (Brésil) ont été remis à l'éditeur pour
publication. Le Gouvernement mexicain a été consulté
sur l'opportunité d'entreprendre une traduction
abrégée de "El Periquillo Sarniento" de Lizardi.
(198) L'Organisation des Etats américains a
remis au prochain exercice financier la publication
de la traduction des "Viajes" de Sarmiento (Argen-
tine). Elle a fait paraître les traductions en langue
anglaise de "Memoirs of M a m a Blanca" de Teresa de
la Parra (Venezuela), "Memoirs of a Milita Sergeant"
de Manuel Antonio de Almeida (Brésil) et "The Devil's
Pit and Other Stories" de Balmodero Lillo (Chili)
dans la collection Unesco d'oeuvres représentatives.
ii. Série italienne
(199) La traduction de 1' "Histoire de l'Europe"
de Benedetto Croce a paru aux éditions Pion, dans
II. 4 Activités culturelles
la traduction de Henri Bedarida. L e choix d'un re-
cueil des "Relations des ambassadeurs vénitiens"
a été confié au professeur Franco Gaeta (Italie).
Les révisions des traductions de "Mastro Don
Gesualdo" de Giovanno Verga et du "Zibaldone" de
Leopardi ont été menées à bien, ainsi que celle du
"Choix d'oeuvres" de Galilée. L a traduction des
"Poèmes" de Michel-Ange a été confiée à M . Paul
P r u d h o m m e a u x et à M m e Marie D o r m o y . Celle des
"Mémoires d'un Italien" d'Ippolito Nievo a fait l'ob-
jet d'une dernière révision.
(200) Une version scénique de 1' "Eventail" de
Goldoni, établie à partir de la traduction de cette
pièce entreprise sous les auspices de l'Unesco, a
paru aux éditions de l'Arche à Paris dans une col-
lection populaire destinée aux jeunes troupes
théâtrales.
(201) D e s négociations ont été entreprises avec
les éditions " N e w Directions" (Etats-Unis d ' A m é -
rique) et McGibbon and Key (Royaume-Uni) pour la
publication d'une série de traductions en langue an-
glaise des chefs-d'œuvre de la littérature italienne,
collection parallèle à la série de traductions en
langue française.
iii. Série européenne
(202) U n contrat a été conclu avec M . Aghis
Théros (Grèce) pour la préparation d'une "Antho-
logie de chansons populaires helléniques". La tra-
duction en langue française d'une "Anthologie de la
prose hongroise" a été remise au Secrétariat par
la Commission nationale hongroise. La traduction
en langue française du roman de Boloslaw Prus
(Pologne) intitulé "Lalka" ("La poupée") est entre-
prise. La traduction en langue française du roman
de Joel Lehtonen (Finlande) intitulé "Putkinotko" a
été remise au Secrétariat par M . Jaakko Ahokas
(Finlande). D'autre part, il est entendu qu'une
"Anthologie de la prose roumaine du XIXe et du
X X e siècle", ainsi qu'une "Anthologie des conteurs
tchécoslovaques du X X e siècle", paraîtront sous
les auspices de l'Unesco. Les sommaires de ces
anthologies ont été remis au Secrétariat par les -
Commissions nationales des Etats m e m b r e s
intéressés.
iv. Série africaine
(203) Trois anthologies consacrées aux littéra-
tures traditionnelles africaines ont fait l'objet de
contrats. L e professeur W . H . Whiteley (Royaume-
Uni) a été chargé d'établir le sommaire d'un choix
de légendes en prose et en vers, de chroniques, de
proverbes et d'énigmes. M . Paul Mercier (France)
a accepté la responsabilité d'une anthologie de
chansons, de prières et d'incantations, et
M . Daniel Biebuyk (Belgique) celle d'une an-
thologie de la littérature épique. Il a été pro-
posé à M m e Germaine Dieterlen (France) de se
charger d'une quatrième anthologie, consacrée
aux cosmogonies.
142
c. Diffusion d'oeuvres d'écrivains
contemporains
(204) Une "Anthologie de la prose yougoslave
contemporaine" a paru aux éditions P . Seghers
(France) sous les auspices du P E N Club internatio-
nal et de l'Unesco. La publication de la traduction
française du r o m a n de Pantelis Prevelakis intitulé
"Chronique d'une cité" (Grèce) a été confiée aux
éditions Gallimard. La traduction en langue anglaise
d'une "Anthologie de la poésie grecque contempo-
raine" est sous presse aux éditions T h a m e s and
Hudson (Royaume-Uni). Enfin, il est entendu que,
sur la recommandation du P E N Club international,
deux nouvelles de l'écrivain Emilian Stanev (Bulga-
rie) feront l'objet d'une traduction en langue
française.
(205) L e tome IV du "Demi-siècle de poésie"
comprenant des poèmes de 72 auteurs issus de 42
pays a été publié par les soins des Biennales inter-
nationales de poésie, en exécution du contrat conclu
par celles-ci avec l'Unesco en 1958.
d. Revue Babel
(206) Un contrat a été conclu avec la Fédération
internationale des traductions, afin que celle-ci
poursuive la-publication de la revue "Babel". Trois
nouveaux numéros de celle-ci ont paru respective-
ment en m a r s , en juin et en septembre. L e numéro
de juin contient d'importantes contributions présen-
tées au Ule Congrès de cette Organisation et consa-
crées au problème de la qualité des traductions
littéraires.
3. DIFFUSION D E S C H E F S - D ' O E U V R E
DE L'ART MONDIAL
a. Reproductions d'oeuvres d'art
(207) Les catalogues de reproductions en cou-
leurs de peintures sont publiés à intervalles régu-
liers par l'Unesco depuis 1949 ; ils rendent de
grands services, tant directement, car ils servent
à l'information d'un public de plus en plus nombreux,
qu'indirectement, en stimulant la qualité de la
production.
(208) La cinquième édition du "Catalogue de re-
productions en couleurs de peintures de 1860 à 1959"
a été publiée en mai 1959. D'autre part, le groupe
de travail(48) responsable du choix des reproductions
qui figurent dans la nouvelle édition révisée du " C a -
talogue de reproductions en couleurs de peintures
antérieures à 1860" s'est réuni les 20, 21 et 22 mai.
Le manuscrit définitif a été terminé en juillet et le
catalogue paraîtra au cours du premier semestre
1960.
(209) Les archives photographiques se sont en-
richies de livres d'art et de photographies envoyés
par divers Etats m e m b r e s et en particulier par
l'Association internationale des critiques d'art.

dans le cadre du contrat passé en 1957 avec cette
Association pour la constitution d'une documenta-
tion sur l'art du Japon.
b. Films sur l'art et la culture
(210) Dans le domaine des films sur l'art et la
culture, le Secrétariat a poursuivi sa tâche d'in-
formation en aidant à préparer des catalogues spé-
cialisés et sélectifs sur les courts métrages
existants.
(211) Le manuscrit d'un catalogue de films sur
l'architecture a été remis à l'Unesco par la Fédé-
ration internationale du film d'art. Ces films ont
été choisis et commentés par un comité d'experts
ainsi composé : un historien de l'art, deux critiques
d'art, deux architectes, deux réalisateurs defilms,
un critique de cinéma et un photographe spécialisé.
Les Commissions nationales ont fourni une aide
particulièrement efficace pour une première sélec-
tion des films soumis au Comité. Le catalogue pa-
raîtra en 1960.
(212) Le Conseil international de la musique a
été chargé par contrat de préparer le manuscrit
d'un catalogue critique de films destinés à l'éduca-
tion musicale. Il a accepté également de se charger
de préparer un catalogue de films et de kinescopes
d'opéra. Ce dernier catalogue répond au vœu ex-
primé par le Congrès international sur l'opéra et
la télévision, qui s'est tenu sous les auspices du
Gouvernement autrichien et de l'Unesco du 23 au 29
août 1959 à Salzbourg.
(213) Le Secrétariat a entrepris également
d'étudier les obstacles qui s'opposent à la diffusion
des films éducatifs, scientifiques et culturels. Une
Table ronde a été convoquée à cet effet par la Bien-
nale de Venise du 7 au 11 juillet 1959. Le Secréta-
riat a participé à la préparation et aux travaux de
cette Table ronde. Il a passé contrat avec le prési-
dent du Conseil international du cinéma et de la
télévision, en vue de la rédaction d'un rapport sur
la diffusion des informations et des problèmes de
distribution et de circulation qui se posent tant sur
le plan national que sur le plan international. Ce
rapport, remis au Secrétariat au cours du deuxième
semestre, contient des recommandations précises
qui ont servi de base à l'établissement du Projet de
programme 1961-1962.
(214) Un membre du Secrétariat s'est également
rendu à Venise pour participer aux débats de la
RESUME
L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 â 1960, b) à opérer, pour 1959, des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.
Activités culturelles II. 4
réunion sur la musique et les films organisée
par la Biennale du 7 au 11 septembre 1959.
c. Diapositives
(215) Une aide a été apportée à la Commission
nationale française pour la production de deux sé-
ries de diapositives en couleurs destinées à perpé-
tuer deux expositions temporaires présentées à
Paris dans le cadre du Projet majeur sur l'appré-
ciation mutuelle des valeurs culturelles de l'Orient
et de l'Occident. Une série, qui comprend 41 vues,
est consacrée à l'exposition "Orient-Occident -
Rencontres et influences durant cinquante siècles
d'art", et l'autre, qui comprend 21 Vues, est con-
sacrée à "L'art du Gandhara et de l'Asie centrale".
Toutes deux sont accompagnées d'un texte de pré-
sentation publié en français, en anglais et en espa-
gnol par les soins de l'Unesco. Un exemplaire de
chaque série a été envoyé à toutes les Commissions
nationales.
4. HISTOIRE DU DEVELOPPEMENT
SCIENTIFIQUE ET CULTUREL
DE L'HUMANITE
Résolution 4.82
(216) Le Bureau de la Commission internationale
s'est réuni à la Maison de l'Unesco du 22 au 24 avril
pour mettre au point la procédure de révision des
manuscrits de l'histoire. Il a été décidé de deman-
der à des historiens de grande autorité d'assister
la Commission dans sa tâche de révision des textes,
à la lumière des commentaires formulés par les
Commissions nationales, par des Institutions spé-
cialisées ou par des personnalités consultées à titre
individuel.
(217) Les premières versions des manuscrits
des volumes VI (XXe siècle) et V (XIXe siècle) ont
été communiquées pour commentaires aux C o m m i s -
sions nationales, qui avaient reçu précédemment
les premières versions du manuscrit du volume I
(préhistoire et proto-histoire) et du volume IV
(XlVe-XVUIe siècles).
(218) Les numéros 4 du volume IV et 1 et 2 du
volume V des "Cahiers d'histoire mondiale" ont
paru.
BUDGETAIRE
143
II. 4 Activités culturelles

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

S
Direction
Direction (dépenses diverses) 4 450 2 801

Coopération avec les organisations internationales

Coopération avec les organisations internationales 231 750 231 962
Coordination et liaison entre les organisations internationales 3 900 847

Echanges internationaux d'informations

Echanges de publications 18 900 18 297
Bibliographie et documentation 10 700 11 652
Informations sur les musées et la protection des
biens culturels 12 000 11 325
Index Translationum 14 500 12 521

Réglementations internationales
Convention universelle sur le droit d'auteur 12 200 8 926
Convention et Protocole pour la protection des
biens culturels
Conventions concernant les échanges internationaux
de publications
Recommandations aux Etats m e m b r e s
(i) définissant les principes internationaux applicables
aux fouilles archéologiques, et (ii) concernant les
concours internationaux d'architecture et d'urbanisme
Projet d'Accord relatif à la protection de certains droits
des exécutants, des enregistreurs et des radiodiffuseurs
(droits voisins) 6 900 364
Projet de Recommandation aux Etats m e m b r e s concernant
les mesures les plus efficaces pour rendre les musées
accessibles à tous 500
E x a m e n de l'opportunité d'une Recommandation aux
Etats m e m b r e s visant à sauvegarder la beauté et
le caractère du paysage

Collaboration internationale des Services de relations culturelles

Diffusion d'informations 3 000 2 854
Etude et développement des relations culturelles 2 000 2 161
P r o g r a m m e de participation - Développement des
Services de relations culturelles 2 500
Réunion de directeurs de Services nationaux
de relations culturelles

Rapport et recommandations concernant les relations

et les échanges internationaux dans les domaines de
l'éducation, de la science et de la culture
Rapport et recommandations concernant les relations
et les échanges internationaux dans les domaines de
l'éducation, de la science et de la culture 6 416

Bibliothèque et service de documentation de l'Unesco

Bibliothèque et service de documentation de l'Unesco 13 100 13 928

Préservation du patrimoine culturel de l'humanité

Centre international d'études pour la conservation et la
restauration des biens culturels 12 400 12 364

144
 Activités culturelles II. 4

(Revisions
approuvées rengagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Etudes internationales et publications 6 000 1 305

C a m p a g n e internationale des monuments historiques 1 900 1 900
P r o g r a m m e de participation - Préservation du
patrimoine culturel 53 980 37 871
Protection des sites archéologiques 41 958

La culture et le développement des collectivités

Maintien et évolution des cultures traditionnelles

Publication sur le rôle des études classiques 800 796
Etude des cultures traditionnelles de l'Asie du Sud-Est 4 565 2 595
Education par l'art et par les arts artisanaux 9 300 8 539
P r o g r a m m e de participation - Enseignement des arts
et des arts artisanaux 46 185 28 591

Production de textes de lecture

Documentation, enquêtes et études 12 000 6 421
P r o g r a m m e s de formation et de recherches 18 000 13 363
Assistance aux offices de publications et aux centres
nationaux du livre 33 650 20 865

Développement des bibliothèques et des musées

Développement des bibliothèques 11 335 11 402
Publications dans le domaine des m u s é e s 1 400 1 400
P r o g r a m m e de participation - Développement des bibliothèques 85 830 61 078
P r o g r a m m e de participation - Développement des musées 41 393 29 777

La culture et la compréhension internationale

Entretiens internationaux 13 000 9 405
Traduction d'oeuvres représentatives 16 350 18 087
Diffusion des chefs-d'oeuvre de l'art mondial 12 385 13 375

Histoire du développement scientifique et culturel de l'humanité

Histoire du développement scientifique et culturel de l'humanité 41 650 41 650

Dépenses de personnel 546 339 527 007

Services afférents aux documents et publications 156 072 151 362

Total 1 460 434 1 365 665

NOTES

Le Bureau a été ainsi constitué : Président : Les principales bibliographies internationales

M . Charles E . Odegaard (Etats-Unis d ' A m é -
rique) ; Vice-Présidents : M . Felice Battaglia
(Italie) ; M . R . N . Dandekar (Inde), M . Hans
R . Hahnloser (Suisse) ; M . Silvio Zavala
(Mexique) ; Secrétaire général : Sir Ronald S y m e
(Nouvelle-Zélande) ; Trésorier : M . Jules
Marouzeau (France).
publiées sous les auspices du CIPSH sont les
suivantes : "Bibliographie de la philosophie",
"Bibliographie de l'histoire des religions",
"Bibliographie des sciences historiques", "Bi-
bliographie des études gréco-latines", "Biblio-
graphie de la linguistique", "Bibliographie de
l'histoire de l'art", "African Abstracts".

145

II. 4 Activités culturelles
3. Ces ouvrages sont notamment : "Concordances
et indices de la tradition musulmane", " C o m -
pendium de philologie d'histoire turque", "Dic-
tionnaire de la langue arabe", "Corpus des
inscriptions iraniennes", "Dictionnaire du
sanskrit", "Dictionnaires du latin classique et
du latin médiéval", "Lexique grec classique",
"Corpus des vitraux du moyen âge européen",
"Répertoire international des sources musi-
cales, des origines à 1800","Atlas linguistique
universel".
4. Le Bureau a été ainsi constitué : Président :
Sir Philip Hendy (Royaume-Uni) ; Vice-Prési-
dents : M M . G . de Angelis d'Ossat (Italie),
J. Cain (France) et J. Rorimer (Etats-Unis
d'Amérique) ; Trésorier : M . M . Daumas
(France) ; Secrétaire : M . Trenchard Cox
(Royaume-Uni). Les autres membres du C o -
mité exécutif sont : M . F . Gysin (Suisse),
président; M M . S.Abdul Kak(Républiquearabe
unie), D . Allan (Royaume-Uni), R . M . F . de
Andrade (Brésil), O . Benesch (Autriche),
J. Brjfaidsted (Danemark), A . Jarvis (Canada),
S. Lorentz (Pologne), M m e G . McCann Morley
(Etats-Unis d'Amérique), M M . T . N . R a m a -
chandran (Inde), A . B . de Vries (Pays-Bas) et
A . I . Zomochkine (URSS).
5. République fédérale d'Allemagne, Australie,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Canada, Ceylan,
Danemark, Egypte, Etats-Unis d'Amérique,
Espagne, Finlande, France, Hongrie, Inde,
Irak, Israël, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande,
Norvège.j Pays-Bas, Pologne, Portugal,
Royaume-Uni, Soudan, Suède, Suisse, Tchéco-
slovaquie, Turquie, URSS, Yougoslavie.
6. République fédérale d'Allemagne, République
démocratique allemande, Australie, Autriche,
Belgique, Brésil, Bulgarie, Chili, Corée, D a -
nemark, Espagne, Etats-Unis d'Amérique,
Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde,
Islande, Italie, Japon, Mexique, Norvège,
Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni,
Suède, Tchécoslovaquie, Turquie, URSS et
Yougoslavie.
7. Il est maintenant composé comme suit : Prési-
dent : M . Vincenzo Torraca (Italie) ; Vice-Pré-
sidents : M m e Rosamond Gilder (Etats-Unis
d'Amérique) et M . Arvi Kivimaa (Finlande) ;
membres : M M . Milan Bogdanovic (Yougoslavie),
Emile H . Dufour (Chili), Bohdan Korzoniewski
(Pologne), Claude-André Puget (France),
Llewelyn Rees (Royaume-Uni), Dora Stratou
(Grèce), Karl Ebert (République fédérale d'Al-
lemagne) et Kihashi Kit amura (Japon).
8. "Créations mondiales", vol. X , n° 2 à 10 et
vol. XI, n° 1 ; "Le théâtre dans le monde",
vol. V H . n° 4 et vol. VIII, n* 1 à 3.
9. République fédérale d'Allemagne, République dé-
mocratique allemande, Espagne, Etats-Unis, Fin-
lande, Haiti, Inde, Irlande, Italie, Pays-Bas, Phi-
lippines, Pologne, Portugal, Royaume-Uni,
Suède, Tchécoslovaquie, URSS et Yougoslavie.
/
10. Dramatiques : 48 ; lyriques : 19 ; chorégra-
phiques : 30 ; marionnettes : 33.
11. Les pays bénéficiaires sont les suivants '.Répu-
blique fédérale d'Allemagne, Argentine, Brésil,
Colombie et Islande.
12. Ce Comité est composé des personnalités sui-
vantes : Président : M . Mario Labroca (Italie) ;
Vice-Présidents : M . Domingo Santa-Cruz .
(Chili) ; Secrétaire général : M . Marcel Cuve-
lier (Belgique), décédé le 15 septembre et
M . Egon Kraus (Allemagne), qui lui a succédé ;
membres : M M . Samuel Baud-Bovy (Suisse),
Henri Dutilleux (France), André Jurres (Pays-
Bas), Nicolas Nabokov (Etats-Unis d'Amérique),
Ramon Tápales (Philippines).
13. République fédérale d'Allemagne, République
démocratique allemande, Autriche, Belgique,
Canada, Chine, Danemark, Etats-Unis d ' A m é -
rique, France, Israël, Italie, Japon, Pays-Bas,
Philippines, Pologne, Royaume-Uni, Suède,
Suisse, Tchécoslovaquie, URSS, Venezuela et
Yougoslavie.
14. "La musique dans le monde", bulletin du Conseil
international de la musique (dernier numéro de
l'ancienne série ; n° 1 et 2 de la nouvelle édi-
tion trilingue en allemand, anglais et français,
cahier de 20 pages avec illustrations ; "Acta
musicologica", bulletin de la Société internatio-
nale de musicologie (vol. X X X , fascicules III et
IV, vol. XXXI, fascicules let II); "Fontes artis
musicae" (1958/2 et 1959/1) ; "Journal of the
International Folk Music Council" (vol. XI).
15. La constitution de ce Comité est la suivante :
Président : M . Charles Leplae (Belgique) ; Vice-
Président : M . Titus Leeser (Pays-Bas) ; Tré-
sorier :' M . Jean-Francis Laglenne (France) ;
Secrétaire général : M . Berto Lardera (Italie) ;
membres : M m e G . de Albuquerque (Brésil),
M M . Otte Skôld (Suède), Nobuya Abe (Japon),
Russell Drysdale (Australie), Morris Kestelman
(Royaume-Uni), Enrico Paulucci (Italie) et
Harold Weston (Etats-Unis d'Amérique).
16. République fédérale d'Allemagne, République
démocratique allemande, Australie, Autriche,
Belgique, Bolivie, Bulgarie, Canada, Chili,
Chine, Corée, Danemark, Egypte, Etats-Unis
d'Amérique, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Inde, Irlande, Islande, Italie, Japon, Norvège,
Pakistan, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni,
Suède, Suisse, Tchécoslovaquie et Thallande.
17. République fédérale d'Allemagne, République
démocratique allemande, Belgique, Bulgarie,
Chili, Chine, Cuba, Danemark, Egypte, Espagne,
Etats-Unis d'Amérique, France, Grèce, Hon-
grie, Italie, Japon, Luxembourg, Maroc,
Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Por-
tugal, Royaume-Uni, Roumanie, Suède, Suisse,
Tchécoslovaquie, Tunisie, Turquie, URSS,
Viêt-nam et Yougoslavie.
18. Ce comité est ainsi constitué : Président :
M . H . Mardones-Restat (Chili) ; Vice-Prési-
dents : M M . Yang-Ting-Pao (République

populaire de Chine), Robert H . Matthew(Royaume-
Uni) et Carlos Ramos (Portugal) ; Secrétaire
général : M . P . Vago (France) ; Trésorier :
M . Willy Van Hove (Belgique) ; membres : des
représentants des sections de la République fé-
dérale d'Allemagne, Cuba, Etats-Unis d ' A m é -
rique, France, Grèce, Hongrie, Italie, Japon,
Mexique, Pays-Bas, Pologne, Suède, Turquie
et URSS.
19. Le Bureau de la Fédération est composé c o m m e
suit : Président : M . G . Hof mann (République
fédérale d'Allemagne) ; Vice-Présidents :
M . J. Cain (France), M . L . McColvin
(Royaume-Uni), M . J. Stummvoll (Au-
triche), M . J. Dalton (Etats-Unis d'Amérique),
M . G . A . Van Riemsdijk (Pays-Bas), M m e L . de
Felice (Italie), M . C . Goicoechea (Espagne)
et M . G . Otterwik (Suède) ; Secrétaire :
M . J. Wieder (République fédérale d'Allemagne) ;
Trésorier : M . A . C . Breycha-Vauthier (Autriche^
20. République fédérale d'Allemagne, Autriche,
Belgique, Bulgarie, Canada, Danemark, Etats-
Unis d'Amérique, Finlande, France, Hongrie,
Inde, Israël, Italie, Japon, Norvège, Pays-
Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède,
Suisse, Tchécoslovaquie, URSS et Yougoslavie.
21. Le Bureau de la FID est constitué comme suit :
Président : M . A . King (Royaume-Uni) ;
Vice-Présidents : M . B . Adkinson (Etats-Unis
d'Amérique), M . Z . Protic (Yougoslavie),
M . W . Schürmeyer (République fédérale d'Alle-
magne), M . S. Ranganathan (Inde), M . Z.Majew-
ski (Pologne) et M m e L . de Queiroz Sambaquy
(Brésil) ; Trésorier : M . M . Lee. M . Donker
Duyvis (Pays-Bas), secrétaire général, ayant
démissionné dans le courant de l'année,
M . N . A . J. Voorhoeve (Pays-Bas) est devenu
secrétaire général par intérim. Le secrétaire
administratif est M . W . van der Brugghen
(Pays-Bas).
22. République fédérale d'Allemagne, Belgique,
Brésil, Canada, Danemark, Etats-Unis d ' A m é -
rique, France, Hongrie, Inde, Japon, Norvège,
Pays-Bas, Roumanie, Royaume-Uni, Suède,
Tchécoslovaquie, URSS et Yougoslavie.
23. Les Vice-Présidents sont : Sir David Evans
(Royaume-Uni) et M . Julio Ximenez Rueda
(Mexique). Le secrétaire général est M . R . Bahmer
(Etats-Unis d'Amérique), le secrétaire général
adjoint M . G . Vaucher (Suisse) et le trésorier
M . G . Duboscq (France).
24. République fédérale d'Allemagne, République
démocratique allemande, Belgique, Danemark,
Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie,
Iran, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Suisse, URSS
et Yougoslavie.
25. Ont participé à cette réunion : pour l'Institut
international du théâtre : M M . Claude-André
Puget (France) et Jean Dar cante (France) ; pour
le Conseil international de la musique : M M .Mario
Labroca (Italie) et Jack Bornoff (Royaume-Uni);
147
Activités culturelles II. 4
pour l'Association internationale des arts plas-
tiques : M M . Jean-Francis Laglenne (France)
et Berto Lardera (Italie) ; pour la Fédération
P E N : M M . Alberto Moravia (Italie) et David
Carver (Royaume-Uni) ; pour l'Union interna-
tionale des architectes : M M . Pierre Vago
(France) et Robert Lebret (France) ; à titre de
consultante, spécialement invitée par le Direc-
teur général : M m e Gille-Delafon, de l'Asso-
ciation internationale des critiques d'art.
26. Etaient présents : M . J. Cain (France),
M.F.C.Francis (Royaume-Uni) et M . L . B r u m m e l
(Pays-Bas), membres du Bureau du Comité de
bibliographie; M . J . E . C u m m i n s (Aus-
tralie), M . J. de Laclémandière (France) et
M . A . W . J . Mayer (Pays-Bas), représentants
du Comité des sciences.
27. Conseil international des unions scientifiques,
Fédération internationale de documentation.
Fédération internationale des associations de
bibliothécaires.
28. Document Unesco/CUA/95 - NS/156.
29. République fédérale d'Allemagne, Andorre,
Argentine, Autriche, Brésil, Cambodge, Chili,
Costa Rica, Cuba, Equateur, Espagne, Etats-
Unis d'Amérique, France, Haïti, Inde, Irlande,
Islande, Israel, Italie, Japon, Laos, Liban,
Libéria, Liechtenstein, Luxembourg, Mexique,
Monaco, Pakistan, Philippines, Portugal,
Royaume-Uni, Saint-Siège, Suisse et Tchéco-
slovaquie.
30. République fédérale d'Allemagne, Argentine,
Brésil, Espagne, Etats-Unis d'Amérique,
France, Inde, Italie, Japon, Mexique, Royaume-
Uni et Suisse.
31. Document Unesco/CUA/98.
32. Biélorussie (RSS de), Birmanie, Brésil, Bul-
garie, Cuba, Equateur, France, Hongrie, Inde,
Iran, Israël, Italie, Jordanie, Libye, Mexique,
Monaco, Nicaragua, Pakistan, Pays-Bas, P o -
logne, Roumanie, Saint-Marin, Saint-Siège,
Tchécoslovaquie, Thaïlande, République arabe
unie (Egypte et Syrie), Ukraine (RSS d'), URSS
et Yougoslavie.
33. CL/1350 en date du 24 mars 1959.
34. République fédérale d'Allemagne, Argentine,
Belgique, Etats-Unis d'Amérique, France, Inde,
Italie, Japon, Mexique, Pays-Bas, Pologne,
Royaume-Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie,
Yougoslavie.
35. CL/1380 en date du 1er septembre et document
annexe Unesco/CUA/97.
36. MUS/837.997
37. CL/1340 du 26 février 1959.
38. CL/1217 du 11 septembre 1957
39. CL/1347 du 23 mars 1959
40. Autriche, Belgique, Ceylan, République Domi-
nicaine, Espagne, Ghana, Israël, Jordanie,
Liban, Libye, Maroc, Pays-Bas, Pologne,
Suisse, République arabe unie, Yougoslavie.
41. 54 EX/Décisions, 4 . 7 .
42. Ont participé à cette réunion : M . Fritz Gysin
II. 4 Activités culturelles
(Suisse), président du Comité consultatif du
Conseil international des musées (ICOM) ;
le professeur Mostapha Amer (République
arabe unie - Egypte), membre égyptien
du Comité international pour les monuments ;
M . Harold J. Plenderleith (Royaume-Uni), di-
recteur du Centre international d'études pour
la conservation et la restauration des biens
culturels, R o m e ; M m e Christiane Desroches-
Noblecourt (France), conseiller de l'Unesco
auprès du Centre de documentation et d'étude
sur l'histoire de l'art et de la civilisation de
l'ancienne Egypte, Le Caire ; M . Abdel F at t ah
Helmy (République arabe unie - Egypte), direc-
teur général du Service égyptien des antiquités,
accompagné des quatre consultants suivants :
M . Ahmed Fakhry, professeur d'histoire de
l'ancienne Egypte à l'Université du Caire,
M . Ostam Rostem, professeur honoraire d'ar-
chitecture à l'Université d'Héliopolis, M . Anwar
Shoukry, du Service égyptien des antiquités et
M . Taha el-Sheltawi, directeur du Bureau d'ar-
chitecture de ce service ; M . Georges Post
(France), représentant M M . André Coyne, an-
cien président de la Commission internationale
des grands barrages, et Georg Knetsch, pro-
fesseur de géologie à l'Université de Wurzburg;
M . Walter Emery (Royaume-Uni), professeur
d'archéologie égyptienne à l'UniversityCollege
de Londres ; M . Piero Gazzola (Italie), profes-
seur à l'Institut polytechnique de Milan et chef
du service des monuments de Vérone; M.William
C , Hayês (Etats-Unis d'Amérique), conser-
vateur du Metropolitan Museum de New York ;
M . Petrovski (URSS), professeur de langue
148
égyptienne à l'Université de Leningrad. Huit
observateurs représentaient les pays suivants :
Etats-Unis d'Amérique, France, Italie, Pologne,
Suisse et Tchécoslovaquie.
43. Document 55 EX/Décisions, 4.6 et 4.8.
44. Belgique, Espagne, France, Italie, Mexique,
Portugal, Royaume-Uni et Suisse.
45. Institut panaméricain de géographie et d'histoire.
Conseil international de la philosophie et des
sciences humaines, et Comité international des
sciences historiques.
46. Arabie Saoudite, Irak, Jordanie, Liban, Maroc,
République arabe unie, Soudan et Tunisie.
47. Albanie, République fédérale d'Allemagne, R é -
publique démocratique allemande, Andorre
Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bir-
manie, Brésil, Bulgarie, Canada, Ceylan,
Chili, République de Chine, Colombie, Répu-
blique de Corée, Costa Rica, Cuba, Danemark,
Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Finlande,
France, Ghana, Grèce, Guatemala, Haïti, Hon-
duras, Hongrie, Inde, Indonésie, Irak, Iran,
Irlande, Islande, Israël, Italie, Japon, Maroc,
Mexique, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande,
Pakistan, Panama, Paraguay, Pays-Bas, Pérou,
Philippines, Pologne, Portugal, République
arabe unie. République Dominicaine, Roumanie,
Royaume-Uni, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie,
Thaïlande, Turquie, URSS, Union Sud-Africaine,
Uruguay, Venezuela, Yougoslavie.
48. Participants : Dr H . Gerson (Pays-Bas, Sir
Philip Hendy (Royaume-Uni), professeur Dr Kurt
Martin (Allemagne), M . C h . Sterling (France)
et professeur C . Vigni (Italie) remplaçant le
professeur N . Salmi.

C H A P I T R E 4A
PROJET MAJEUR RELATIF
A L'APPRECIATION MUTUELLE DES VALEURS CULTURELLES
DE L'ORIENT ET DE L'OCCIDENT
INTRODUCTION
(1) L'effort de lancement du Projet m a j e u r , p r é -
occupation essentielle de l'Unesco au cours des a n -
nées de m i s e en train, a c o m m e n c é en 1959àporter
ses fruits. Diffusion d'informations, de documents
et de matériel, c a m p a g n e s - journées, semaines ou
m o i s de rapprochement Orient-Occident - congrès
et conférences, réunions et stages d'études, toutes
ces activités m e n é e s au titre du Projet majeur avec
le concours des C o m m i s s i o n s nationales et des o r -
ganisations non gouvernementales, ont suscité dans
de n o m b r e u x pays et à des niveaux divers du public
un m o u v e m e n t d'intérêt très vif et une volonté de
coopération affirmée.En m ê m e t e m p s , l'Unesco
produisait et diffusait les textes et le matériel d e s -
tinés à alimenter cet intérêt et à soutenir cette c o o -
pération, tandis que l'octroi de bourses d'études et
de voyage qu'elle attribuait,contribuait, par le choix
des bénéficiaires, l'établissement de leurs plans de
travail, l'organisation de leur séjour à l'étranger,
à constituer progressivement dans la plus grande
partie des Etats m e m b r e s , u n réseau de bonnes v o -
lontés et de compétences individuelles indispensable
à la m i s e en oeuvre de p r o g r a m m e s pratiques.
(2) D'autre part, sur la base des conclusions
formulées par le C o m i t é consultatif au cours de ses
deux premières sessions, u n large accord a paru se
réaliser sur la finalité du Projet m a j e u r , son e x -
tension et son orientation, ainsi que sur la concep-
tion générale d u rôle de l'Unesco, d e ses Etats
m e m b r e s et de leurs C o m m i s s i o n s nationales, et
des organisations non gouvernementales.
(3) C o m p o s é d'un n o m b r e restreint de personnes,
représentatives des différentes cultures et choisies
à titre individuel pour leur compétence particulière
dans les divers d o m a i n e s d'exécution du Projet m a -
jeur, le nouveau Comité consultatif n o m m é par le
Directeur général au début de l'année a donc p u se
concentrer sur les aspects concrets de l'action de
l'Unesco, sur les fins particulières à poursuivre et
les méthodes à adopter aux différents niveaux
d'action.
(4) L'année 1959 a vu se développer considéra-
blement les activités m e n é e s par les C o m m i s s i o n s
nationales au titre d u Projet m a j e u r , soit sous
f o r m e d'une collaboration étroite à l'exécution d u
plan de travail de l'Organisation, soit, plus
149
Orient-Occident II.4A
librement, sous f o r m e d'initiatives prises sous la
responsabilité des Etats m e m b r e s intéressés.
(5) L a m i s e en oeuvre d'un p r o g r a m m e de parti-
cipation aux activités des Etats m e m b r e s dans le
cadre du Projet m a j e u r a p e r m i s à l'Unesco d'appor-
ter aux C o m m i s s i o n s nationales les ressources
complémentaires et les facilités susceptibles de les
aider dans le d é m a r r a g e de leurs activités.
(6) D e leur côté, les organisations internationales
ont répondu très favorablement a l'appel de l'Unesco,
s'inspirant des principes du Projet majeur pour leurs
activités n o r m a l e s ou inscrivant à leurs p r o g r a m m e s
des activités nouvelles, en consultation et souvent en
coopération avec le Secrétariat.
(7) L e Secrétariat a consacré une part importante
de ses efforts à la stimulation et à la coordination
des activités des Etats m e m b r e s et des organisations
non gouvernementales, ainsi qu'à l'échange et à la
diffusion d'informations utiles à l'avancement du
projet.
(8) L e s activités propres de l'Organisation ont
obéi à deux impératifs : réaliser sur un plan inter-
national des p r o g r a m m e s qui prennent valeur
d'exemple ou dont les résultats - théoriques ou p r a -
tiques - puissent être utilisés p a r d'autres institu-
tions ; offrir des centres d'intérêt et un cadre de
coopération internationale aux initiatives diverses
que l'Unesco désire encourager.
(9) L e s études et recherches fondamentales sur
les valeurs culturelles d'Orient et d'Occident et leurs
relations ont reçu u n e attention soutenue, de manière
à poursuivre l'exploration de valeurs humaines e n -
core insuffisamment reconnues et interprétées, à
étudier les modalités de la communication inter-
culturelle, à contribuer à la formation de jeunes
chercheurs, enfin, à jeter les premières bases d'un
réseau international d'institutions destinées à colla-
borer pour l'étude des civilisations dans u n esprit
de synthèse et dans u n e perspective actuelle.
(10) Sur le plan d e l'éducation, l'année 1959 a été
m a r q u é e par l'organisation de stages et de réunions
ayant u n objet limité ou u n recrutement régional, en
vue de gagner à la cause du Projet majeur u n n o m b r e
de plus en plus grand d'enseignants et de formuler à
leur intention des suggestions concrètes. D e nouvelles
"écoles associées" ont consacré au rapprochement
de l'Orient et de l'Occident tout ou partie de leurs
activités expérimentales. E n m ê m e t e m p s , l'Unesco
II.4A Orient-Occident
a c o m m e n c é à développer les activités tendant à
mettre à la disposition des éducateurs un matériel -
textes et auxiliaires audio-visuels - adapté aux fins
du Projet majeur. Dans le domaine des activités de
jeunesse et d'éducation des adultes, elle s'est pro-
posé deux objectifs : associer des groupes de
jeunes de divers pays à une étude en c o m m u n
des valeurs aujourd'hui vivantes ; contribuer à
la formation des animateurs de l'éducation
extrascolaire.
(11) L e programme de traductions d'oeuvres
classiques et contemporaines, et de diffusion de
reproductions d'oeuvres d'art, s'est développé
c o m m e prévu. On s'est attaché à produire et à pu-
blier des textes, à produire du matériel d'exposi-
tion susceptible de toucher directement le grand
public, et à encourager leur utilisation et leur adap-
tation. O n a mis à la disposition des journaux et des
stations de radiodiffusion une documentation variée
et d'une qualité soutenue.
A. C O O R D I N A T I O N A U SIEGE
1. COMITE CONSULTATIF DU
PROJET MAJEUR
(12) Conformément aux dispositions des statuts
adoptés par le Conseil exécutif lors de sa 53e ses-
sion (1), le Directeur général a procédé à la dési-
gnation d'un nouveau Comité consultatif composé seu-
lement de douze m e m b r e s , et au sein duquel sont
représentées, dans toute la mesure du possible, les
diverses cultures d'Orient et d'Occident et les prin-
cipales disciplines et techniques qui doivent contri-
buer a la réalisation du projet.
(13) L e Comité consultatif ainsi renouvelé a tenu
sa troisième session du 19 au 23 mai à la Maison de
l'Unesco ; l'objet de cette session était de formuler
des recommandations relatives au p r o g r a m m e du
Projet majeur pour 1961-1962, ainsi que d'étudier
certains aspects de la mise en oeuvre de ce
p r o g r a m m e en 1959-1960. L e comité a élu
S. E x e . M . G . A . Raadi (Iran), président,
M . M . Hutasoit (Indonésie) et M . Clarence Beeby
(Nouvelle-Zélande) vice-présidents, et M . Paul
J. Braisted (Etats-Unis d'Amérique) rapporteur. L e
rapport de cette session a fait l'objet d'une distribu-
tion générale le 17 juin (2). L e comité s'est efforcé
de préparer une concentration plus poussée du plan
d'activités du Projet majeur, en soulignant le lien
organique qui doit être maintenu entre les pro-
g r a m m e s d'études et de recherches, les p r o g r a m m e s
intéressant l'éducation, et les p r o g r a m m e s s'adres-
sant au grand public, et en recommandant une inté-
gration plus grande des activités, sur chacun de ces
trois plans, autour de quelques centres d'intérêt
majeur.
(14) L e comité a r e c o m m a n d é que les études
scientifiques sur les modalités de la communication
entre cultures différentes soient développées, et que
l'Unesco s'efforce, en collaboration avec les Etats
150
m e m b r e s intéressés, d'encourager le développe-
ment d'un réseau d'institutions associées se consa-
crant à l'étude et à la présentation des valeurs cul-
turelles de certaines grandes régions. Il a insisté
sur l'importance d'une diffusion accrue de textes
de lecture et de matériel audio-visuel relatifs aux
valeurs culturelles, à leur interprétation et à leur
confrontation ; il appartiendrait à l'Unesco, tout en
encourageant l'échange de documents entre C o m m i s -
sions nationales, de stimuler la production d'un m a -
tériel plus abondant et de meilleure qualité, et de
prendre à son compte la production de certains do-
cuments bien choisis, tant à l'intention des établis-
sements d'enseignement que du grand public. Les
p r o g r a m m e s à mener dans le domaine de l'éducation
ont longuement retenu l'attention du comité, qui a
analysé très concrètement les problèmes qui se
posent dans ce domaine.
(15) L e comité a reconnu l'importance du pro-
g r a m m e de participation aux activités des Etats
m e m b r e s dans le cadre du Projet majeur. Il a re-
c o m m a n d é que la concentration nécessaire des acti-
vités planifiées ait pour contrepartie une intensifica-
tion de ce p r o g r a m m e . D e la m ê m e manière, il a
r e c o m m a n d é qu'il soit fait appel aux initiatives des
organisations internationales non gouvernementales
qualifiées.
(16) Les recommandations et suggestions de la
troisième session du comité ont inspiré la rédaction
du projet de p r o g r a m m e et de budget préparé par le
Secrétariat pour 1961-1962.
2. ACTION DES ETATS M E M B R E S
ET COORDINATION SUR LE
PLAN INTERNATIONAL
a. Action des Etats membres
(17) L'intérêt des Etats m e m b r e s pour le Projet
majeur a continué à se manifester et à s'étendre.
Les comités spéciaux constitués par les Etats
m e m b r e s ont été maintenus en activité. Des comités
spéciaux ont encore été établis en Argentine, en
Colombie, en Nouvelle- Zélande et en Suisse. L e
nombre de ces comités est maintenant de 4 1 . C e r -
tains des comités provisoires existants ont été r e m -
placés par des comités définitifs plus larges. Dans
d'autres pays, la Commission nationale, ou son B u -
reau, ont continué à assurer la stimulation et la
coordination des p r o g r a m m e s entrepris dans le cadre
national, avec la collaboration d'organismes c o m p é -
tents. L e Secrétariat a encouragé la consolidation
des comités spéciaux là où il y avait lieu, et s'est
efforcé de stimuler leurs efforts en vue d'établir et
d'appliquer des p r o g r a m m e s d'action continus et
soutenus.
(18) L e s études et les activités préparatoires ont
été poursuivies activement aux Etats-Unis d ' A m é -
rique et en Inde dans le cadre de l'important projet
bilatéral adopté par les Commissions nationales de
ces deux pays, qui doit donner lieu à une série de

réunions conjointes sur le thème "Les valeurs tra-
ditionnelles dans la vie moderne en Inde et aux Etats-
Unis d'Amérique". Avec la collaboration de l'Uni-
versité de Delhi, la Commission nationale indienne
a organisé un stage d'études en vue de définir les
valeurs traditionnelles qui s'expriment dans la vie
indienne, sur la base d'une très large consultation
m e n é e dans toute l'Inde.
(19) Les résultats ont été rassemblés en un ex-
posé synthétique par les soins du D r A . Appadorai,
de l'Indian School of International Studies ; cet ex-
posé a été soumis, pour commentaires et sugges-
tions, à des universités et autres institutions c o m -
pétentes, ainsi qu'à un certain nombre de
personnalités. L e document de base préparé en 1958
pour la Commission nationale des Etats-Unis d ' A m é -
rique par le D r Ralph Gabriel a aussi été examiné
en Inde de la m ê m e manière. E n outre, toujours
dans le cadre de ces travaux préparatoires, une
première réunion d'études mixte, groupant un petit
n o m b r e d'intellectuels indiens et américains, s'est
tenue à O o t a c a m m u n d (Inde), en vue de contribuer
à l'amélioration des documents de base préparés
respectivement par le Dr Appadorai et le Dr Gabriel.
(20) U n autre projet bilatéral, mettant en jeu la
coopération de la Commission nationale du D a n e m a r k
et des autorités de l'Etat de Mysore (Inde) a continué
à progresser. E n vue d'éveiller l'intérêt du public
pour l'établissement d'un centre danois destiné à
aider au développement communautaire à M y s o r e ,
une exposition intitulée "L'Inde d'aujourd'hui" a été
organisée à Copenhague par une organisation natio-
nale d'éducation des adultes, en collaboration avec
la Commission nationale. Cette exposition, d'un ca-
ractère très didactique, a été visitée en particulier
par les enfants des écoles, qui ont pu voir, à cette
occasion, un p r o g r a m m e cinématographique sur le
même thème.
(21) La m ê m e association danoise d'éducation
des adultes a fait paraître, en collaboration avec la
Commission nationale, une brochure illustrée inti-
tulée "Indien M y s o r e D a n m a r k " et destinée à déve-
lopper au sein du public danois l'intérêt pour les
fins du Projet majeur et la compréhension de la vie
sociale et culturelle de l'Inde, en s'attachant parti-
culièrement à l'Etat de M y s o r e .
(22) De très nombreux Etats m e m b r e s ont pris
l'initiative de p r o g r a m m e s nationaux inspirés par le
Projet majeur, et plus ou moins directement reliés
aux activités planifiées de l'Organisation. Entrepris
librement par les Commissions nationales, ces pro-
g r a m m e s présentent une grande diversité d'aspects,
correspondant à la diversité des besoins, des res-
sources, des traditions propres aux différents Etats
m e m b r e s , ainsi qu'à leurs affinités mutuelles.
(23) Certains pays ont consacré leurs premiers
efforts à des études préliminaires : bilans et recen-
sements, préparation de bibliographies et de listes
de matériaux concernant les valeurs culturelles,
etc. D'autres ont organisé des réunions de travail
afin d'intéresser au Projet majeur des secteurs i m -
portants de l'opinion publique. Dans certains pays
151
Orient-Occident n . 4 A
ont eu lieu des entretiens et discussions intellectuels
parfois de caractère international. D'autres pays
ont entrepris des p r o g r a m m e s de publications : bro-
chures destinées au grand public, ouvrages d'initia-
tion à d'autres cultures, traductions d'oeuvres re-
présentatives, etc.
(24) L a vie universitaire a vu dans plusieurs pays
se développer les premiers effets du Projet majeur :
création de certaines chaires, réorganisation des
enseignements de culture générale, stages et cours
d'été, encouragement à la recherche sur les valeurs
culturelles. Particulièrement notable est l'action
m e n é e dans de n o m b r e u x pays au niveau de l'éduca-
tion scolaire, notamment secondaire : mise à l'étude
d'un aménagement des p r o g r a m m e s de l'enseigne-
ment, amélioration des manuels et du matériel, pré-
paration de textes de lecture et de matériel nouveaux,
mise en oeuvre de p r o g r a m m e s expérimentaux dans
certaines écoles, stages et séances de discussions
pédagogiques, etc. Dans différents pays, les échanges
de personnes avec les pays d'une autre zone cultu-
relle ont été développés ; un effort notable a été
accompli pour que le séjour des boursiers étrangers
soit m i s à profit pour des expériences et des échanges
culturels vivants.
(25) U n e autre forme d'action qui a retenu l'atten-
tion de nombreux Etats m e m b r e s est l'organisation
de manifestations intellectuelles et artistiques di-
verses, de causeries, d'expositions, de concerts,
de représentations théâtrales ou chorégraphiques,
de stages et conférences d'initiation aux cultures
lointaines. Il faut encore signaler les p r o g r a m m e s
de radiodiffusion ou de télévision réalisés dans cer-
tains pays, les festivals cinématographiques, les a r -
ticles publiés dans la presse, et, dans certains cas,
l'organisation de campagnes coordonnées de c o m p r é -
hension Orient-Occident.
(26) Voici quelques exemples de ces activités
menées dans le cadre national :
(27) République fédérale d'Allemagne : réunion
d'un groupe de pédagogues à B a d - E m s en avril, pour
étudier la place qu'occupe l'Asie dans l'enseignement
de l'histoire contemporaine ; institution de bourses
d'études permettant à de jeunes éducateurs de se
rendre dans des pays d'Orient ; intensification des
activités des écoles associées dans le cadre du P r o -
jet majeur. Une organisation éducative de Hanovre
a organisé, du 26 février au 2 m a r s , une réunion sur
le thème "Les échanges culturels entre l'Asie et le
m o n d e occidental", à laquelle ont participé de n o m -
breux élèves des établissements d'enseignement alle-
m a n d s et des étudiants originaires de pays d'Orient.
Plus de 150 étudiants de France, de Belgique et de
la République fédérale d'Allemagne, ainsi que cer-
tains de leurs professeurs, se sont réunis au centre
de rencontres de G e m e n en juillet pour étudier les
difficultés qui surgissent pour les Africains et les
Asiatiques lors de leur rencontre avec le m o n d e
occidental. L a Commission nationale a s s u m e le se-
crétariat d'un groupe d'experts et de représentants
de diverses fondations, qui s'est proposé l'étude des
résultats des rencontres et contacts entre les
II.4A Orient-Occident
nationaux allemands et ceux des pays asiatiques, et
l'élaboration de plans d'action et d'échanges. Elle a
organisé, au début de septembre, une réunion d'in-
formation en vue d'examiner les mesures à prendre
pour une initiation plus approfondie des experts aux
conditions culturelles et sociales des pays afro-
asiatiques qu'ils visitent. E n outre, très nombreuses
sont les institutions publiques et privées qui ont in-
tensifié leur effort en vue du développement des re-
lations avec les pays d'Asie et d'Afrique, dans les
domaines les plus divers.
(28) L a Commission nationale de la République
fédérale d'Allemagne a aussi cherché à faire mieux
connaître du public asiatique la vie culturelle et so-
ciale allemande : elle a m i s à la disposition de 35
Commissions nationales des séries de diapositives
sur une grande ville allemande, en leur demandant
en échange du matériel analogue. Enfin, en octobre,
d'entente avec l'Exposition internationale de photo-
graphie "Photokina" de Cologne, elle a convié les
jeunes des pays d'Orient, par l'intermédiaire de
leurs Commissions nationales, à participer à un
concours photographique international sur le thème
" C o m m e n t nous vivons".
(29) Argentine :une exposition d'objets d'art
oriental prêtés par des collectionneurs privés, a été
présentée au Musée national de Buenos Aires ; sous
le patronage de la Commission nationale argentine
et de l'Association argentine A n a M . Berry pour les
Nations Unies, une série de conférences sur la
danse et les arts plastiques d'Orient a été donnée au
Musée national des beaux-arts. E n outre, le Comité
Orient-Occident a consacré plusieurs séances à
l'établissement d'un plan coordonné d'action dans le
cadre national, ainsi qu'à la formulation de projets
appelant une coopération étroite des Commissions
nationales d'Amérique latine.
(30) Australie : le Comité pour la jeunesse de
la Commission nationale a organisé en janvier,près
de Sydney, un stage d'études de deux semaines, qui
a réuni 25 jeunes d'Australie et 22 jeunes de 13pays
de l'Asie du Sud-Est, pour l'étude du thème : " L a
jeunesse dans son travail quotidien". E n Australie
occidentale, "Semaine de l'Asie" à Perth ; tournée
de plus de 2.000 kilomètres par sept étudiants asia-
tiques et 10 étudiants australiens dans les régions
rurales ; deux nouveaux magazines "Asian" et
"Hemisphere" ont paru avec le concours des étu-
diants asiatiques en Australie.
(31) Autriche : série de conférences sur l'Orient
dans les centres d'éducation populaire des "laender"
et p r o g r a m m e s spéciaux dans les écoles secondaires ;
exposition sur le théâtre en Orient ; mise en train
d'un vaste p r o g r a m m e de trois ans, qui comporte
toute une série de stages d'études et de représenta-
tions consacrés à l'art dramatique de l'Asie. Dans
la collection illustrée publiée en allemand par les
soins de la Commission nationale, a paru un nouveau
volume "Nusantara", consacré à l'Indonésie ; la
Commission nationale a offert les plus grandes faci-
lités pour des traductions en d'autres langues.
(32) Belgique : publication d'une bibliographie
152
de traductions françaises de littérature orientale,
n u m é r o spécial de la revue "Synthèse", contenant
les contributions aux entretiens internationaux or-
ganisés dans le cadre du Projet majeur à l'occasion
de l'exposition universelle de 1958 ; exposition "La
vie au Japon", organisée par le Ministère belge de
l'instruction publique, présentée dans le cadre de
la Foire de printemps de Charleroi, puis au M u s é e
c o m m u n a l de Dinant ; création par le Centre pour
l'étude des problèmes du m o n d e m u s u l m a n , de
Bruxelles, d'une salle de lecture ouverte aux étu-
diants, aux journalistes et au grand public ; col-
loque sur les problèmes économiques des pays m u -
sulmans ; nombreuses conférences d'initiation à
l'intention du public et des enseignants ; exposition
des oeuvres d'un peintre vietnamien titulaire d'une
bourse de voyage de l'Unesco, M . Nguyen van A n h ;
m i s e en oeuvre des p r o g r a m m e s spéciaux d'ensei-
gnement inspirés par le Projet majeur dans dix
écoles secondaires.
(33) Brésil : mise à l'étude d'un plan d'action
dans le cadre national ; ses activités seront concen-
trées, dans une large m e s u r e , sur les problèmes
interculturels que pose l'existence, dans le pays,
d'importants groupes d'origine orientale ; l'Univer-
sité de Sao Paulo sera responsable de ces
recherches ; organisation à Rio de Janeiro d'une
exposition photographique sur "La vie en Israël".
(34) Canada : la Conférence nationale de la
Commission nationale a m i s à l'étude la participa-
tion du Canada au Projet majeur, sur la base de la
brochure "Canada and Asia" ; l'Association cana-
dienne pour l'éducation des adultes a m i s en train
un cours radiophonique d'une durée de 10 semaines
sur les relations entre l'Orient et l'Occident ; la
Commission nationale a publié une brochure intitu-
lée "Dialogue 1959 : Canada and the Orient", qui
comporte notamment un essai de S . E x e . M . Togu
Haguiwara, ambassadeur du Japon, ancien m e m b r e
du Conseil exécutif de l'Unesco.
(35) Chili : organisation d'une série de "semaines
culturelles" consacrées à divers pays de l'Orient.
L a première de ces semaines, portant sur la cul-
ture indienne, a comporté des conférences, des pro-
g r a m m e s radiophoniques, une exposition de peinture,
d'oeuvres d'art et d'objets artisanaux, des séances
cinématographiques, etc.
(36) Chine : création d'un institut de recherches
sur la culture chinoise, qui doit entreprendre la
préparation d'ouvrages de fond et la traduction
d'oeuvres littéraires occidentales.
(37) Colombie : présentation des valeurs cultu-
relles orientales dans le cadre de la semaine de
l'Unesco organisée à Bogota en juillet, représenta-
tion d'une pièce japonaise, " L a princesse Aoi",
présentation à la radio de " A m a l et la lettre du roi"
("Post-office") de Tagore, sous le titre "ElCartero
del Rey". Fondation au Ministère de l'éducation d'un
centre de documentation destiné à faciliter les
échanges internationaux.
(38) Corée : préparation d'une conférence natio-
nale dans le cadre du Projet majeur ; exposition

"Rencontre de l'Orient et de l'Occident" ; prépara-
tion d'un ouvrage encyclopédique sur la civilisation
coréenne qui paraîtra en anglais au début de 1960.
(39) D a n e m a r k : (voir aussi ci-dessus par. 20)
réunion des Commissions nationales des quatre pays
nordiques (Danemark, Finlande, Norvège, Suède),
pour discuter d'un plan d'action conjoint au titre du
Projet majeur.
(40) Etats-Unis d'Amériqtfe : le Comité Orient-
Occident de la Commission nationale coordonne un
très grand n o m b r e d'activités, souvent m e n é e s par
les autorités et institutions locales ou par des grou-
pements bénévoles. Des "journées", "semaines",
ou "mois" de compréhension Orient-Occident ont
continué à être organisés dans différents Etats,
c o m m e par exemple à Dayton (Ohio), où ces pro-
g r a m m e s ont connu un retentissement particulière-
ment notable. D e nouveaux p r o g r a m m e s de cours
sur l'Orient, destinés aux étudiants non diplômés,
ont été m i s en oeuvre par de nombreuses universi-
tés ; plus de vingt et une universités ou collèges
universitaires ont préparé des cours d'été ouverts
notamment aux m e m b r e s du corps enseignant. U n
important "Institut d'été" pour l'étude des cultures
orientales a eu lieu à l'Université d'Hawal, qui s'est
aussi chargée, en juin-juillet, de l'organisation de
la Troisième Conférence philosophique Orient-
Occident. E n octobre, le Conseil américain de l'édu-
cation (American Council of Education) a m i s à
l'étude l'amélioration des enseignements de culture
générale relatifs aux civilisations non occidentales.
U n Comité pour les études inter-culturelles dans
les collèges et les universités (Committee for Inter-
cultural Studies in Colleges and Universities) est
responsable de la coordination de ces efforts.
C o m m e exemple des p r o g r a m m e s qui sont m e n é s
par différentes institutions bénévoles, en liaison
avec la Commission nationale, citons les activités
importantes de la Asia Society, de N e w Y o r k ; en-
couragement à l'organisation d'enseignements dans
les collèges universitaires, stages pour le perfec-
tionnement des maîtres et des animateurs de pro-
g r a m m e s communautaires, réception de visiteurs
asiatiques, organisation d'expositions ; publications
(bibliographies choisies et commentées, listes de
films, rapports sur la situation actuelle des études
et des activités diverses relatives à l'Orient, etc.),
constitution de pochettes de documentation à l'inten-
tion des enseignants. Une aide de la Asia Society a
aussi permis la publication en volume, sous le titre
"Oriental Classics in General Education", des ré-
sultats d'une conférence organisée en septembre
1958, au titre du Projet majeur, par l'Université
Columbia. D'autres institutions analogues, c o m m e
par exemple la Hazen Foundation, participent éga-
lement à l'effort du Projet majeur. La Fédération
américaine des arts (American Federation of Arts)
a intensifié la m i s e en circulation d'expositions iti-
nérantes sur les arts asiatiques.
(41) France : préparation de deux séries de vues
fixes en couleurs basées respectivement sur l'expo-
sition "Orient-Occident" : Rencontres et influences
153
Orient-Occident II. 4 Á
durant cinquante siècles d'art", organisée au M u s é e
Cernuschi (Paris) et l'exposition "Art du Gandhara
et de l'Asie centrale", organisée au M u s é e Guimet
(Paris) ; mise de ces deux collections à la disposi-
tion des Commissions nationales et des institutions
qualifiées d'autres pays, accompagnées de textes
explicatifs ; décade sur les théâtres d'Asie, au
Cercle culturel de Royaumont ; des spécialistes
d'Europe et d'Asie ont exposé et confronté les
grandes traditions dramatiques et chorégraphiques
de l'Orient et leur influence culturelle ; organisa-
tion par l'Association Guillaume Budé d'un débat
sur le thème " H u m a n i s m e classique et cultures
orientales" ; activités des clubs Unesco, notamment
des clubs de jeunes, de plusieurs villes de province,
centrées sur l'appréciation des valeurs culturelles
asiatiques : en particulier, expositions, conférences
et rencontres organisées à Rouen en novembre 1959.
(42) Guatemala : création d'un Comité Orient-
Occident ; organisation d'une exposition-relative aux
cultures orientales, grâce à du matériel photogra-
phioue diffusé par l'Unesco.
(43) Hongrie : organisation en m a i d'une
"semaine culturelle "consacrée à la culture indienne,
avec la participation des universités et des institu-
tions culturelles hongroises.
(44) Inde : étapes préparatoires du projet con-
joint Inde-Etats-Unis d'Amérique (voir par. 7 ci-
dessus) ; organisation à B o m b a y d'un stage relatif
aux travaux des écoles associées, et publication,
par la Commission nationale, d'une brochure sur
ces expériences pédagogiques ; organisation, à
M y s o r e , des entretiens de l'Institut international de
philosophie (août 1959) sur le thème : "Culture et
tradition en Orient et en Occident" (voir ci-dessous
par. 79) ; publication, par les soins de l'Indian
Institute of World Culture (Bangalore), d'une série
de brochures sur les littératures contemporaines
de l'Occident ; les volumes concernant les littéra-
tures italienne, norvégienne et suédoise ont déjà paru.
(45) Israël : m i s e à la disposition des institu-
tions d'autres pays d'une série de p r o g r a m m e s en-
registrés relatifs à l'héritage musical israélien.
(46) Italie : création par la Fondation Giorgio
Cini, de Venise (Italie), d'une section intitulée
"Venise et l'Orient", dont les activités tendront à
donner une impulsion à l'étude et à la diffusion des
valeurs culturelles orientales, notamment dans
l'Italie du Nord, et à établir des liens culturels nou-
veaux avec les pays d'Orient. L a télévision italienne
a donné, dans le cadre de l'émission "Téleuropa",
un p r o g r a m m e relatif au Projet majeur.
(47) Japon : publication d'un manuel intitulé
"Japan, its land, people and culture", qui constitue
une véritable encyclopédie illustrée de la vie et de
la culture japonaise ; production, par la C o m m i s -
sion nationale, de quatre séries de diapositives en
couleurs de haute qualité sur l'histoire des arts ja-
ponais ; publication de deux brochures en anglais :
"The Treatment of the West in the Textbooks of
Japan", et "Teaching Materials and Aids in Education
for International Understanding".
II. 4A Orient-Occident
(48) Liban : organisation du Festival internatio-
nal de Baalbek qui a permis cette année une confron-
tation des traditions artistiques et folkloriques liba-
naises et des traditions de l'Occident.
(49) Norvège : réalisation d'une exposition inti-
tulée "Le Bouddhisme en Asie", au M u s é e ethnogra-
phique d'Oslo ; préparation d'une liste d'ouvrages
relatifs à l'Asie publiés en norvégien depuis 1945 ;
expérience d'enseignement relatif à l'Orient m e n é e
dans trois écoles secondaires de la région d'Oslo ;
conférence de représentants de groupements d'édu-
cation des adultes pour étudier la participation de
ces groupements au Projet majeur ; distribution de
p r o g r a m m e s types à l'intention des groupements
locaux d'éducation des adultes ; brochure en langue
norvégienne sur le Projet majeur.
(50) Nouvelle-Zélande : outre la préparation in-
tensive de l'important stage d'études régional sur
l'utilisation des publications à l'intention desécoles
qui doit se tenir en 1960 avec l'assistance de l'Unesco,
création de la Japan Society of N e w Zealand, établis-
sement d'une école d'orientalisme (School of Asian
Studies) à l'Université Victoria de Wellington.
(51) Philippines : avec l'appui de la Commission
nationale, 1'Asian Youth Institute a procédé à la pu-
blication du rapport d'un stage tenu en 1958 sur le
thème "Educating Youth for Mutual Appreciation of
Eastern and Western Cultural Values" ; la C o m m i s -
sion nationale a publié, à titre de contribution au
Projet majeur, un petit manuel de préhistoire et de
culture philippines fondé sur une exposition récente
et préfacé par M m e G . Pecson, m e m b r e du Conseil
exécutif de l'Unesco.
(52) Pologne : poursuite des activités amorcées
avec l'Organisation, en 1958, d'une "semaine de
compréhension de l'Orient", en particulier dans les
écoles secondaires, les écoles normales et les
centres culturels de jeunesse ; expositions de livres
destinées à faire connaître les chefs-d'oeuvre de la
littérature indienne ; réunion plénière du Centre p o -
lonais du théâtre consacrée à la discussion du thème
"interpénétration de la culture théâtrale de l'Orient
et de l'Occident" ; établissement d'une liste des prin-
cipaux ouvrages polonais relatifs aux civilisations
orientales ; à Cracovie et à Varsovie, exposition
d'art japonais classique et contemporain organisée
avec le concours de la Commission nationale du
Japon ; réalisation d'un film documentaire en cou-
leurs fondé sur l'exposition "Le livre et l'écriture
en Orient", et qui sera m i s à la disposition des
Commissions nationales des autres pays.
(53) Roumanie : préparation d'une bibliographie
critique des études orientales et des traductions des
littératures d'Orient effectuées en Roumanie depuis
le XVIIIe siècle ; p r o g r a m m e de conférences, d'ex-
positions et de manifestations diverses relatives aux
cultures orientales ; préparation d'un jeu de photo-
graphies sur les monuments de Roumanie, destiné
à être m i s à la disposition des Commissions natio-
nales, notamment en Orient.
(54) R o y a u m e - U n i : au début de janvier, réunion
à Londres de près de 3.000 élèves des établissements
154
d'enseignement secondaire de toutes les parties du
pays pour y entendre, durant quatre jours, une série
de causeries et de discussions sur l'Asie, groupées
sous le titre de "Asia Phoenix", et organisées par
le Council for Education in World Citizenship ; par-
ticipation d'eminentes personnalités de divers pays
d'Asie à cette conférence ; récitals c o m m e n t é s de
musique et de danse orientaux et introduits par le
violoniste Yehudi Menuhin ; publication d'un n u m é r o
spécial du périodique " N e w s Club", qui s'adresse
aux écoliers du R o y a u m e - U n i . De nombreuses écoles
ont m i s en oeuvre des p r o g r a m m e s spéciaux c o m m e
suite à cette manifestation ; l'équipe gagnante d'un
concours national de parole en public avait choisi
c o m m e thème "L'Asie et l'Occident". U n e série
d'articles généraux ont été publiés sur le Projet
majeur dans "Schoolmaster", revue publiée par la
National Union of Teachers ; avec l'aidede l'Unesco,
cette revue a aussi publié une série de huit supplé-
ments, comportant un texte et des photographies,
sur différents pays d'Asie. Sur le plan de l'éduca-
tion des adultes, l'initiative d'un groupe formé à
l'Université d'Oxford en 1958 a provoqué la forma-
tion de groupes analogues dans un certain n o m b r e
d'autres universités ;ces p r o g r a m m e s sont en pleine
expansion.
(55) Suède : la Commission nationale a fait p u -
blier par les soins du Club international du livre,
géré par les associations nationales d'éducation des
adultes, une brochure illustrée en suédois, intitulée
"Orient et Occident ; le Projet majeur de l'Unesco
et ses fondements" avec une préface du professeur
E e k , m e m b r e du Conseil exécutif de l'Unesco ; le
m ê m e Club du livre a entrepris la publication d'une
collection de traductions en suédois d'oeuvres des
littératures orientales.
(56) Suisse : un n u m é r o spécial de la "Schweize-
rische Lehrerzeitung", organe de l'Association des
éducateurs, a été consacré à la publication des con-
férences présentées dans le cadre du cours d'infor-
mation à l'intention des éducateurs, organisé à
Vitznau du 4 au 11 octobre 1958 ; les Jeunesses m u -
sicales de Suisse ont organisé des conférences et
concerts sur les musiques d'Orient.
(57) Tchécoslovaquie : journées littéraires sur
l'Orient organisées par la bibliothèque populaire de
la ville de Prague ; publication des deux brochures
"Pour une connaissance plus profonde des valeurs
de l'Orient" (en tchèque) et "Etudes orientalistes en
Tchécoslovaquie" (en anglais, espagnol, français et
russe) ; intensification des échanges musicaux avec
l'Orient, notamment à l'occasion du festival "Prin-
temps de Prague 1959" ; tournées d'artistes orien-
taux en Tchécoslovaquie et d'artistes tchécoslovaques
dans les pays d'Orient ¡présentationd'une exposition
intitulée "Voie des peuples d'Asie", organisée par
la Société d'orientalisme, en collaboration avec le
M u s é e Naprstek d'ethnographie générale, et d'autres
expositions relatives à divers aspects des cultures
orientales, dont certaines ont circulé dans tout le
pays ; encouragement aux revues et journaux à con-
sacrer de plus en plus d'attention aux pays d'Orient ;

la revue mensuelle "Le nouvel Orient" qui paraît
depuis 1945 et s'adresse au public non spécialisé, a
décidé d'élargir la rubrique régulière qu'elle con-
sacre au Projet majeur ; de nouvelles traductions
d'oeuvres orientales ont paru, c o m m e 1'"Anthologie
de la poésie moderne urdu" publiée en langue
slovaque.
(58) Turquie : organisation à Ankara en octobre
du premier congrès international des arts turcs, et
préparation d'un ouvrage illustré sur l'art turc, des-
tiné au public non spécialisé, en vue d'une diffusion
internationale.
(59) U R S S : préparation de l'entretien qui doit
avoir lieu en 1960, sur la place des cultures de
l'Asie centrale dans le développement de la civilisa-
tion, en m a r g e du Congrès international des
orientalistes.
(60) Viêt-nam : ouverture à Saigon d'une salle
d'exposition permanente consacrée à la présentation
comparative des cultures d'Orient et d'Occident ; p u -
blication d'une plaquette sur le Projet majeur ; col-
laboration avec la Confédération internationale des
syndicats chrétiens pour l'organisation, au début de
l'année, du Stage international sur l'action sociale,
religieuse et culturelle des m o u v e m e n t s syndicaux
en Orient et en Occident.
(61) Yougoslavie : e x a m e n des manuels scolaires
du point de vue de la présentation de l'Orient ; invi-
tations aux Commissions nationales des pays inté-
ressés à fournir de brèves notices en vue de c o m -
pléter et d'améliorer les manuels existants ;
p r o g r a m m e de traduction en anglais d'oeuvres litté-
raires yougoslaves, afin de les offrir aux C o m m i s -
sions nationales de l'Orient, en vue de traductions
dans les langues nationales ; préparation de traduc-
tions en serbo-croate d'oeuvres orientales.déjà tra-
duites dans certaines langues de l'Occident.
b. Action des organisations internationales
i. Organisations intergouvemementales
(62) Lors de sa quinzième session, qui s'est te-
nue à Strasbourg du 28 m a i au 3 juin, le Comité des
experts culturels du Conseil de l'Europe a confirmé
son intention de mettre à la disposition des C o m m i s -
sions nationales pour l'Unesco dans les pays d'Orient
certaines publications et documents audio-visuels,
ainsi que des listes bibliographiques, susceptibles
de contribuer à la présentation des valeurs culturelles
européennes dans une perspective régionale, et choi-
sis en consultation avec le Secrétariat de l'Unesco.
Il a effectué un premier crédit aux activités qui
doivent avoir lieu dès 1959.
ii. Organisations non gouvernementales
(63) L e Directeur général a adressé le 20 avril
une lettre circulaire aux organisations non gouverne-
mentales qualifiées pour attirer leur attention sur les
occasions qui leur étaient offertes de prendre part à
la mise en oeuvre du Projet majeur. D e nombreuses
155
Orient-Occident II.4A
organisations ont répondu avec empressement à cette
invitation. Plusieurs d'entre elles appartenant no-
tamment aux domaines de la philosophie et des
sciences humaines, des sciences sociales, de l'édu-
cation scolaire et extrascolaire, des littératures et
des arts, et de l'information, ont été étroitement
associées à l'exécution du plan de travail. O n trou-
vera ci-dessus, aux différents chapitres du plan de
travail, un compte rendu de leurs activités au cours
du premier semestre. D'autres ont donné suite au
Projet majeur par des initiatives multiples prises
sous leur seule responsabilité, telles :
dans le domaine des échanges intellectuels : la
Société européenne de culture, l'Académie interna-
tionale des droits de l ' h o m m e , le Conseil interna-
tional de la philosophie et des sciences humaines et
ses sociétés m e m b r e s ;
au plan de la pensée religieuse : P a x R o m a n a , la
Commission des églises pour les affaires interna-
tionales, la Church Peace Union, Agudas Israel,
etc. ;
dans le domaine des sciences sociales : l'Asso-
ciation internationale de sociologie, l'Institut inter-
national des civilisations différentes, la Fédération
internationale de la santé mentale, l'Association
internationale des sciences politiques ;
parmi les organisations d'enseignants, la Confé-
dération mondiale des organisations de la profession
enseignante, la Fédération internationale syndicale
de l'enseignement, la Ligue internationale pour
l'éducation nouvelle, la Fédération internationale
des associations d'instituteurs, la Commission p é -
dagogique de l'Union géographique internationale,
la Fédération internationale des professeurs de
langues vivantes, la Fédération internationale des
organisations de correspondance et d'échanges sco-
laires, les organisations de jeunesse : World Young
M e n ' s Christian Association, World Young W o m e n ' s
Christian Association, Fédération internationale pour
les auberges de la jeunesse, Fédération internatio-
nale de la jeunesse catholique. Assemblée mondiale
de la jeunesse, jeunesse ouvrière chrétienne, M o u -
vement international pour l'Union fraternelle entre
les races et les peuples, Association mondiale des
guides et éclaireuses. Fédération mondiale de la
jeunesse féminine catholique, etc. ;
les organisations d'étudiants et d'universitaires :
Entraide universitaire mondiale et ses sections n a -
tionales. M o u v e m e n t international des étudiants pour
les Nations Unies, Union mondiale des étudiants
juifs, Association internationale des universités,
etc. ;
des organisations d'éducation des adultes.et des
organisations groupant de larges fractions du public
autour d'intérêts c o m m u n s : Fédération internatio-
nale des syndicats chrétiens. Confédération interna-
tionale des syndicats libres. Fédération syndicale
mondiale, Alliance internationale des f e m m e s , Ligue
internationale des f e m m e s pour la paix et la liberté.
M o u v e m e n t mondial des m è r e s . Fédération interna-
tionale des f e m m e s diplômées des universités. Union
mondiale des organisations féminines catholiques,
II.4A Orient-Occident
Union mondiale des f e m m e s rurales. Service civil
international, Fédération mondiale des associations
d'éducation des travailleurs. Fédération mondiale
des anciens combattants, Alliance coopérative inter-
nationale, Union catholique internationale de ser-
vice social. Fraternité mondiale. Comité consulta-
tif mondial de la Société des amis. Union
internationale des villes et des pouvoirs locaux,
Association mondiale d'espéranto, etc.
(64) Les organisations qui s'occupent des m o y e n s
d'informer le plus large public et de développer les
échanges culturels ont aussi consacré au Projet m a -
jeur une partie notable de leurs activités : Institut
international de la presse, Fédération internationale
des éditeurs des journaux et publications. Confédé-
ration internationale des sociétés d'auteurs et de
compositeurs, Fédération internationale des ciné-
clubs. Fédération internationale du film d'art, C o n -
seil international du film d'enseignement, Institut
international du théâtre, Conseil international de la
musique, Conseil international des m u s é e s , A s s o -
ciation internationale des arts plastiques, Associa-
tion internationale des critiques d'art. Société inter-
nationale pour l'éducation artistique, Fédération
P E N , etc.
(65) Les organisations non gouvernementales ad-
mises aux arrangements consultatifs ont mis à l'étude
les modalités de leur collaboration avec l'Unesco
pour la mise en oeuvre du Projet majeur, au cours
des réunions tenues à la Maison de l'Unesco du 4 au
6 novembre, pour la consultation collective des orga-
nisations non gouvernementales sur le projet de pro-
g r a m m e pour 1961-1962.
c. Coordination sur le plan international
(66) Le Secrétariat a continué à jouer, auprès
des Etats m e m b r e s et des organisations non gouver-
nementales, le rôle d'un centre stimulateur et coor-
donnateur, et d'un centre d'échanges d'informations.
Les résultats de la réunion sans caractère officiel
de m e m b r e s des délégations nationales, tenue en
m a r g e de la dixième session de la Conférence géné-
rale, ont fait l'objet d'une diffusion. U n e correspon-
dance suivie a été entretenue avec les Commissions
nationales et leurs comités Orient-Occident, avec
diverses institutions nationales et avec les organi-
sations internationales, tant par les soins de l'unité
de coordination que des départements et services
associés à la m i s e en oeuvre du Projet majeur. L e s
visites de secrétaires de Commissions nationales,
les contacts réguliers avec les délégués permanents,
et de nombreux voyages en mission de m e m b r e s du
personnel, ont été utilisés pour stimuler les initia-
tives des Etats m e m b r e s et pour leur apporter les
avis techniques nécessaires.
(67) Six n u m é r o s du bulletin de liaison "Orient-
Occident" ont paru au cours de l'année 1959. Outre
les éditions en langue anglaise et en langue française,
ce bulletin fait l'objet, depuis janvier 1959, d'une
édition en langue espagnole, dont l'impression et la
distribution sont réalisées sous la responsabilité du
156
Centre régional de l'Unesco pour l'Hémisphère occi-
dental. Dans le bulletin ont notamment été publiés
une présentation générale du p r o g r a m m e du Projet
majeur pour 1959-1960, des listes d'activités re-
c o m m a n d é e s aux Etats m e m b r e s et Commissions
nationales et aux organisations internationales non
gouvernementales, des articles relatifs à divers
aspects particuliers du plan de travail et c o m p o r -
tant des suggestions détaillées, des comptes rendus
des travaux de certaines réunions, des nouvelles
relatives à l'action des Etats m e m b r e s , des orga-
nisations non gouvernementales et de diverses ins-
titutions, etc.
(68) L e s renseignements d'ordre bibliographique
et la documentation générale au service du Projet
majeur ont fait l'objet d'une rubrique de plus en plus
importante du bulletin. D e plus, des informations et
des conseils plus détaillés ont été communiqués di-
rectement aux Commissions nationales, aux orga-
nisations non gouvernementales et aux groupements
qualifiés qui en ont fait la d e m a n d e . U n certain
n o m b r e d'Etats m e m b r e s , répondant à l'invitation
qui leur avait été adressée par le Secrétariat, ont
contribué à ces échanges. Du matériel préparé spé-
cialement au titre du Projet majeur, c o m m e les
albums et les expositions de reproductions d'oeuvres
d'art, la brochure "Orient-Occident : peuvent-ils se
comprendre ?", la pochette d'exposition "Rencontre
de l'Orient et de l'Occident" (voir ci-dessous) ont
fait l'objet d'une large diffusion, en réponse à de
nombreuses d e m a n d e s .
d. Participation aux activités
des Etats m e m b r e s
(69) P a r m i les requêtes parvenues au Secréta-
riat au début de l'année, celles qui présentaient un
caractère d'urgence et qui satisfaisaient aux cri-
tères du Projet majeur ont donné lieu dès le premier
semestre à des contrats d'assistance financière.
Ces contrats visaient notamment :
i. l'organisation d'un stage d'études sur l'utilisa-
tion des publications à l'intention des écoles (Nou-
velle-Zélande) ;
ii. la publication d'une brochure destinée à l'édu-
cation des adultes et l'organisation d'un congrès in-
ternational de jeunesse (Danemark) ;
iii. l'organisation d'une conférence d'éducation des
adultes et d'une conférence de journalistes (Norvège).
(70) P a r une lettre circulaire le Directeur
général a attiré l'attention des Etats m e m b r e s et de
leurs Commissions nationales sur les occasions qui
leur étaient offertes par le plan de travail de prendre
part à la mise en oeuvre du Projet majeur en 1959-
1960, et sur les modalités d'attribution d'une aide à
certaines de leurs activités, au titre du p r o g r a m m e
de participation. L e s termes de cette lettre ont été
complétés par un tableau détaillé des activités sug-
gérées aux Etats m e m b r e s publié dans le n u m é r o 1
du volume II du bulletin "Orient-Occident".
(71) L e s demandes reçues des Etats m e m b r e s
ont été étudiées par le Secrétariat. Certaines font

l'objet de négociations qui se poursuivent avec les
Commissions nationales. D'autres ont donné lieu au
cours des derniers mois de l'année à la conclusion
d'arrangements en vue d'apporter à différentes C o m -
missions nationales une assistance financière et des
conseils techniques pour certaines de leurs activi-
tés (voir les différentes parties du rapport d'activi-
tés qui suit).
(72) A u titre du lancement et de la coordination
des activités nationales, les négociations étaient en
cours à la fin de l'année pour l'attribution d'une aide
a la Corée pour la publication en anglais d'un ouvrage
encyclopédique, le "Unesco Korean Survey", au
Guatemala pour compléter les instruments de travail
existant à la bibliothèque nationale, aux Philippines
pour l'organisation d'une conférence à l'échelle n a -
tionale, et à la Turquie pour la publication d'un ou-
vrage sur l'art turc.
B. ETUDES ET RECHERCHES
SUR LES VALEURS CULTURELLES
(73) Dans le cadre des études et recherches fon-
damentales, le p r o g r a m m e de soutien à des entre-
tiens internationaux a été poursuivi, les conséquences
sociales des doctrines philosophiques de l'Orient et
de l'Occident et l'interprétation philosophique des
des rapports entre culture et tradition consti-
tuant les deux centres d'intérêt retenus pour
cette année.
(74) Outre la poursuite des études relatives aux
grands ouvrages de documentation existants sur les
cultures d'Orient et d'Occident, et les premières
démarches d'une enquête relative à l'enseignement
des littératures modernes et à son rôle dans le d é -
veloppement de la compréhension internationale, il
faut mentionner particulièrement les négociations
préliminaires tendant à établir les bases d'un réseau
d'"institutions associées pour l'étude et la présenta-
tion des valeurs culturelles" ; ce projet, dont la
mise en oeuvre proprement dite doit c o m m e n c e r en
1961, est destiné à offrir un cadre durable à une
collaboration du m o n d e savant oriental et occidental
pour une étude d'ensemble des civilisations dans la
perspective de leur évolution actuelle.
(75) A u sein du groupe d'études sociologiques
ayant pour objet de répandre une connaissance plus
exacte et plus actuelle de l'évolution contemporaine
de certaines sociétés orientales et de leurs valeurs,
certaines ont maintenant atteint le stade où elles
doivent donner lieu à des publications de synthèse.
D'autres se poursuivent encore.
(76) D'autre part, sous forme de 4 études-
pilotes menées dans 4 pays, une analyse systéma-
tique des modalités de la communication entre per-
sonnes appartenant à des cultures différentes, des
obstacles qui s'opposent à leur compréhension m u -
tuelle et des moyens de la favoriser, a c o m m e n c é
à être entreprise, faisant ainsi porter l'effort des
sciences sociales au centre m ê m e de la probléma-
tique du Projet majeur.
Orient-Occident II.4A
1. REUNIONS ET ENTRETIENS
INTERNATIONAUX
(77) L'Unesco a donné son appui à deux entre-
tiens organisés en 1959 en vue de contribuer à l'exé-
cution du Projet majeur Orient-Occident.
a. Entretiens organisés à l'Université de
Hawaii, Honolulu (Etats-Unis), dans le
cadre de la Third East-West Philosophers'
Conference" (22 juin - 30 juillet 1959)
(78) L a réunion était également patronnée par
plusieurs organisations savantes et fondations des
Etats-Unis. Sous le titre général de "East-West
Philosophy in Practical Perspective", l'objet du dé-
bat était d'étudier les rapports entre les doctrines
philosophiques d'une part, et, d'autre part, les
structures et pratiques sociales ainsi que les insti-
tutions, en Orient et en Occident. Quarante philo-
sophes représentatifs de diverses régions culturelles,
et une cinquantaine d'observateurs, ces derniers
étant pour la plupart de jeunes professeurs spécia-
lisés dans l'étude des cultures asiatiques, et venant
de diverses universités américaines, ont participé
à six groupes de travail. E n dehors des séances de
colloque, des conférences publiques ont été pronon-
cées par des personnalités de premier plan c o m m e
le D r S . Radhakrishnan (Inde) et le D r D . T . Suzuki
(Japon). Outre le volume qui présentera le compte
rendu complet des entretiens, il sera publié une
édition abrégée à l'intention d'un public élargi.
b. Entretiens organisés à Mysore (Inde) par
l'Institut international de philosophie, avec
la collaboration de 1'Indian Philosophical
Congress (28 août - 1er septembre 1959)
(79) Sous le titre général de "Culture et tradition
en Orient et en Occident", la confrontation entre
philosophes occidentaux et indiens a porté sur trois
thèmes : science et philosophie ; liberté individuelle
et société ; valeurs et tradition. L e s participants se
sont attachés, en particulier, aux notions d'"objec-
tivité" et de "réalité", selon les diverses traditions
de pensée, ainsi qu'à une discussion finale sur le
thème : "la philosophie peut-elle fonder une hiérar-
chie des valeurs à usage universel ?" M . Malcolm
S. Adiseshiah, sous-directeur général, a prononcé
le discours d'ouverture.
(80) E n dehors de ces deux entretiens, le Secré-
tariat a coopéré, au cours de l'année, à la prépara-
tion du colloque qui doit être organisé à Manille, en
janvier 1960, par "Pax R o m a n a " sur le thème "The
Present Impact of the Great Religions on the Lives
of People in Orient and Occident", en exécution d'un
contrat conclu avec l'Unesco dans le cadre du Projet
majeur.
II. 4A Orient-Occident
2. E N Q U E T E SUR L ' E N S E I G N E M E N T
DES LITTERATURES M O D E R N E S
D'ORIENT E T D ' O C C I D E N T
(81) Le Conseil international de la philosophie et
des sciences humaines et la Fédération internatio-
nale des professeurs de langues vivantes ont été con-
sultés sur l'orientation à donner à cette enquête et
sur les méthodes de sa mise en oeuvre. La prépa-
ration du questionnaire de l'enquête a été commencée
par le Secrétariat qui mettra à profit, lors de la ré-
daction finale en 1960, les recommandations que lui
présenteront les deux organisations non gouverne-
mentales consultées.
3. ETUDES RELATIVES A DE GRANDS
OUVRAGES DE DOCUMENTATION
PORTANT SUR LES VALEURS
CULTURELLES DE L'ORIENT E T
DE L'OCCIDENT
(82) L e Conseil international de la philosophie et
des sciences humaines a entrepris, à la demande du
Secrétariat, une étude sur les ouvrages de synthèse
actuellement existants qui sont destinés à un large
public et qui paraissent propres à faire mieux con-
naître du public non spécialisé les différents aspects
des grandes civilisations orientales et occidentales.
E n 1960, au terme de cette étude, le Conseil inter-
national de la philosophie et des sciences humaines
dressera une liste des ouvrages dont la préparation
et la publication seraient de nature à combler d'im-
portantes lacunes.
4. RESEAU D'INSTITUTIONS ASSOCIEES
POUR L'ETUDE ET LA PRESENTATION
DES VALEURS CULTURELLES
(83) D e s négociations préliminaires avec les a u -
torités et les Commissions nationales ont été entre-
prises, notamment à Beyrouth et à la Nouvelle-Delhi,
à l'occasion de la mission effectuée en Asie par le
Directeur du Département des activités culturelles.
Ces négociations ont porté sur les possibilités d'éta-
blir des centres coordonnateurs pour les travaux des
différentes universités et instituts scientifiques en
vue de préparer la mise en oeuvre effective du pro-
jet au niveau de recherches et notamment le déve-
loppement de la collaboration scientifique interna-
tionale à partir de 1961.
(84) E n outre, des contacts ont été pris avec la
Commission nationale du Japon, par correspondance
et à la faveur de séjours de m e m b r e s du Secrétariat
de cette commission au Siège de l'Organisation, en
vue de la désignation d'une institution qui serait ap-
pelée à jouer le rôle d'un centre coordonnateur pour
les études relatives aux cultures de l'Extrême-
Orient .
158
5. ETUDES DE SCIENCES SOCIALES
SUR LES VALEURS CULTURELLES
a. Les différences d'attitudes entre l'Orient
et l'Occident en ce qui concerne l'acquisition
et l'utilisation des richesses
(85) L a mise en oeuvre de ce projet a été confiée,
par contrat, à l'Université de Pennsylvanie. L e pro-
fesseur Richard Lambert (Etats-Unis d'Amérique)
en a été n o m m é le directeur scientifique.
(86) D e s spécialistes des sciences sociales a p -
partenant aux pays de l'Asie de l'Est et du Sud-Est
se sont réunis du 15 au 22 décembre 1959 au siège
du centre de recherches sur les aspects sociaux de
l'industrialisation en Asie méridionale, à Calcutta,
sous la direction du professeur Lambert, en vue de
discuter du plan des études qui seront entreprises
dans un certain nombre de pays de la région. Celles-
ci seront publiées en 1961, en m ê m e temps que
l'étude sur l'acquisition et l'utilisation des richesses
en Occident, préparée par le professeur Lambert
en collaboration avec le professeur Bert Hoselitz
(Etats-Unis d'Amérique) de l'Université de Chicago.
b . Evolution de la condition de la f e m m e
en Asie du Sud et du Sud-Est
(87) L'Association internationale de sociologie
(AIS), chargée par contrat d'exécuter cette étude, a
choisi c o m m e directeur scientifique M m e Barbara
W a r d , de Birkbeck College (Université de Londres),
et a constitué au printemps 1959 un comité consulta-
tif chargé d'aider M m e W a r d à mettre en oeuvre ce
projet. M m e W a r d s'est rendue sur place en août
1959. Elle s'est assuré la collaboration d'un groupe
de savants asiatiques et a c o m m e n c é la rédaction de
l'ouvrage définitif qui doit être terminé et remis au
Secrétariat à la fin du premier trimestre de 1960.
Cette étude tiendra le plus grand compte des chan-
gements intervenus au cours des dernières années
dans la condition de la f e m m e en Asie du Sud et du
Sud-Est.
c. Condition sociale nouvelle de la
f e m m e japonaise
(88) L e professeur Takashi K o y a m a , de l'Univer-
sité métropolitaine de Tokyo (Japon) a établi l'inven-
taire des études publiées au Japon sur la condition
sociale nouvelle de la f e m m e japonaise. L e m a n u s -
crit du professeur K o y a m a a été reçu par le Secré-
tariat en décembre 1959.
d. Condition juridique actuelle de la
f e m m e : comparaison entre le droit
islamique et le droit occidental
(89) L'Institut international des civilisations dif-
férentes, de Bruxelles (Belgique), a constitué u n
comité international - où siègent notamment des ex-
perts du Soudan, de la République arabe unie et du

Pakistan - chargé de préparer une documentation
comparative sur la condition juridique des f e m m e s
dans le m o n d e islamique et dans le m o n d e occidental.
e. L e s structures familiales dans
divers pays du sud-est de l'Asie
(90) L'Institut d'études interculturelles et la F é -
dération mondiale pour la santé mentale ont consa-
cré à cette question un stage d'études qui s'est
tenu à Manille (Philippines) en septembre 1958.
M m e Margaret M e a d (du M u s e u m of National History,
N e w Y o r k ) , a réuni les exposés présentés par les
asiatisants présents à ce stage, en un important d o -
cument dont elle a rédigé la préface et qu'elle a
c o m m u n i q u é à l'Unesco. C e document est utilisé par
le professeur Barbara W a r d pour l'étude mentionnée
en (b) ci-dessus.
f. L a communication entre les cultures
(91) Une série d'études a été entreprise sur les
m o y e n s d'assurer plus efficacement la c o m m u n i c a -
tion des idées entre milieux culturels différents.
Ces études portent principalement sur la manière
dont les peuples de cultures différentes interprètent
les messages relatifs aux autres cultures et dont les
peuples d'autres cultures réagissent à d'autres types
de m e s s a g e s . Selon les prévisions, ces études-
pilotes devraient conduire à expérimenter l'effica-
cité de certains documents préparés par différents
pays dans le cadre du Projet.
(92) Lesdites études-pilotes sont faites par les
professeurs H . C . J . Duijker et M . Rooij, de l'Uni-
versité d ' A m s t e r d a m (Pays-Bas), Hideya K u m a t a ,
de l'Université d'Etat du Michigan (Etats-Unis
d'Amérique), Oscar Oeser, de l'Université de M e l -
bourne (Australie) et Koje Sato, de l'Université de
Kyoto (Japon). Ces spécialistes ont soumis à
l'Unesco le plan de leurs études respectives. C h a -
cun de ces plans a été c o m m u n i q u é aux autres spé-
cialistes, pour leur permettre de tirer parti des
idées formulées par leurs collègues lorsqu'ils exé-
cuteront ces études-pilotes qui doivent être ache-
vées à la fin de 1960.
C. P R O G R A M M E DE BOURSES
D'ETUDES E T DE PERFECTIONNEMENT
(93) Les bourses Unesco pour l'étude des régions
culturelles, créées en 1955 et rattachées au Projet
majeur depuis 1957, servent à couvrir les frais de
voyage et de séjour des professeurs d'université et
des chercheurs qui désirent séjourner dans des pays
appartenant à une région culturelle autre que la leur,
pour en étudier la langue, la littérature, l'histoire
ou les problèmes sociaux. E n sus de ces bourses,
il a paru indispensable, pour l'exécution du Projet
majeur, de donner à des éducateurs orientaux ou
occidentaux la possibilité d'acquérir dans la région
qui n'est pas la leur une connaissance directe des
159
Orient-Occident II. 4A
facteurs sociaux, culturels et éducatifs qui exercent
une influence sur la compréhension mutuelle. E n
conséquence, des bourses d'études et de voyage ont
été accordées à des éducateurs choisis dans les d o -
maines suivants : éducation scolaire, formation pé-
dagogique, éducation des adultes, éducation des
travailleurs, éducation des jeunes et éducation
communautair e,.
(94) E n 1957-1958, il a été attribué quarante-
huit bourses au titre du Projet majeur. L a plupart
des boursiers ont terminé leurs études en 1959 et
ont maintenant regagné leur pays où ils contribuent
activement au développement du Projet majeur.
Pendant leur séjour à l'étranger, les boursiers ont
pu avoir de multiples contacts avec des groupes de
collègues du pays et, à leur retour, ils ont pu mettre
au point des projets particuliers pour répondre aux
besoins des Etats m e m b r e s qui participent à l'exé-
cution du Projet majeur. U s ont tous la conviction
d'avoir enrichi leurs connaissances de base dans
leur spécialité et d'être ainsi mieux placés pour
proposer des méthodes plus efficaces d'enseigne-
ment et d'information au sujet de l'évolution sociale
et culturelle des pays où ils ont séjourné.
(95) E n 1959, il a été attribué vingt-quatre
bourses pour l'étude des régions culturelles et trente
et une bourses d'études et de voyage pour des éduca-
teurs ; six bourses supplémentaires ont été offertes
aux Etats m e m b r e s , avec la possibilité de choisir
entre les deux catégories de bourses. Il est égale-
ment envisagé d'accorder pour 1960 cinq bourses
en deuxième priorité, si l'on dispose des crédits
nécessaires. E n outre, il a été offert trois bourses
de traducteurs aux Etats-Unis d'Amérique, à la
France et à la Tchécoslovaquie, pour 1959-1960.
(96) E n sus des bourses mentionnées ci-dessus,
qui ont été attribuées au titre du Projet majeur, le
Gouvernement de la Tchécoslovaquie a offert vingt-
quatre bourses pour la période 1959-1960, à titre
de contribution spéciale au Projet majeur relatif à
l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles de
l'Orient et de l'Occident. C e s bourses doivent être
accordées à des spécialistes et à des éducateurs
pour leur permettre d'étudier l'enseignement, la
culture; la littérature et la musique tchécoslovaques.
D. E D U C A T I O N SCOLAIRE P O U R
L'APPRECIATION M U T U E L L E DES
VALEURS CULTURELLES E N
ORIENT E T E N O C C I D E N T
(97) En 1959, la mise en oeuvre du Projet m a -
jeur dans le domaine de l'éducation scolaire a sus-
cité un intérêt accru, comme le montre l'accueil
réservé par les Etats membres aux plans d'action
qui leur étaient proposés dans "Orient-Occident".
Dans le cadre du système des écoles associées, des
écoles et des établissements de formation pédago-
gique ont adopté des thèmes d'étude se rapportant
au Projet majeur. Les éditeurs de manuels scolaires
de plusieurs pays ont manifesté un plus vif intérêt
II.4A Orient-Occident
à l'égard du Projet majeur, notamment à l'occasion
du stage d'études organisé en Nouvelle-Zélande (voir
ci-après). Parmi les organisations internationales
non gouvernementales, la Confédération mondiale
des organisations de la profession enseignante a
lancé un programme d'action particulièrement vi-
goureux. Toutefois, l'année 1959, dans son ensemble,
a été surtout consacrée à des négociations et à la
préparation des activités à entreprendre en 1960 ;
néanmoins, quelques projets mis au point antérieu-
rement ont été menés à terme.
1. REUNION D ' E D U C A T E U R S
(98) U n stage d'études, organisé à l'intention des
éducateurs, sur la mise en oeuvre du Projet majeur
dans les établissements du second degré et les écoles
normales de l'Inde, s'est tenu à B o m b a y du 2 au 6
m a r s . A ce stage, mis sur pied par le Gouvernement
indien et la Commission nationale, avec l'aide tech-
nique et financière de l'Unesco, ont participé quelque
35 éducateurs venus des différents Etats de l'Inde ;
parmi eux se trouvaient les directeurs ou profes-
seurs de chacune des 13 écoles secondaires ou nor-
males participant au système Unesco d'écoles asso-
ciées en matière d'éducation pour la compréhension
internationale. C e stage était dirigé par
M . M . T . Vyas, directeur de la N e w Era School de
B o m b a y où ledit stage s'est réuni.
(99) P a r m i les problèmes étudiés figurent n o -
tamment les suivants : relations entre, d'une part,
le Projet majeur sur les cultures orientales et oc-
cidentales et, d'autre part, l'éducation pour la c o m -
préhension internationale en général, ainsi que
l'enseignement relatif à l'Organisation des Nations
Unies et aux Institutions spécialisées : possibilités
offertes par certaines disciplines inscrites aux
p r o g r a m m e s en vigueur, notamment les études so-
ciales, les études de langues et de littératures, les
beaux-arts et les sciences en général ; possibilité
d'adapter les p r o g r a m m e s scolaires aux fins du
Projet majeur ; méthodes et matériel d'enseigne-
ment ; enfin, planification et organisation de projets.
(100) Pendant la durée du stage les représen-
tants des établissements indiens participant au sys-
tème des écoles associées ont tenu leur troisième
réunion annuelle, sous la présidence du Dr Junankar.
Ils ont reconnu qu'il était nécessaire d'adapter les
p r o g r a m m e s spéciaux des écoles associées aux fins
du Projet majeur Orient-Occident.
(101) L a Confédération mondiale des organisa-
tions de la profession enseignante a choisi pour
thème de sa huitième assemblée annuelle (Washing-
ton, D . C . , 31 juillet - 7 août) "l'enseignement re-
latif à l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles
de l'Orient et de l'Occident". Pour préparer les d é -
bats de l'assemblée, la Confédération a distribué
un questionnaire auquel ont répondu 35 organisations
m e m b r e s , de 27 pays et territoires. U n e synthèse
des réponses reçues a été présentée à l'assemblée
dans un rapport qui a été examiné par des groupes
160
de travail et a donné lieu à l'adoption de résolutions
invitant les organisations m e m b r e s et les éducateurs
à participer activement à l'exécution du Projet m a -
jeur Orient-Occident.
(102) L a Ligue internationale pour l'éducation
nouvelle a m i s l'accent sur les objectifs du Projet
majeur lors de sa dixième conférence mondiale
(Delhi, Inde, 28 décembre 1959 - 6 janvier 1960),
qui a eu pour thème principal : "les enseignants et
leur action dans le m o n d e contemporain". L'Unesco
a contribué, sous contrat, à l'organisation d'un stage
d'études préparatoire (16-26 décembre) auquel ont
pris part 60 personnes qui devaient diriger les
groupes de discussion pendant la conférence.
(103) A u titre du P r o g r a m m e de participation,
l'Unesco a fourni une aide financière et l'assistance
d'experts à la Nouvelle-Zélande pour l'organisation
d'un stage d'études régional sur l'emploi des publi-
cations scolaires dans le cadre du Projet majeur
Orient-Occident, qui doit avoir lieu à Wellington,
en février 1960. Tous les Etats m e m b r e s de l'Asie
du Sud et du Sud-Est ont été invités à ce stage, ainsi
qu'un petit n o m b r e d'autres pays. C e stage a pour
objet d'établir des plans d'action en vue d'une assis-
tance mutuelle entre les Commissions nationales
pour la production et la diffusion de matériel d'en-
seignement propre à servir les fins du Projet m a -
jeur.. Les questions suivantes ont été notamment
retenues c o m m e thèmes de discussions : problèmes
de traduction ; possibilités de coopération entre gou-
vernements et organismes privés ; production, tra-
duction et échange d'anthologies de poésie et de
prose ; c o m m a n d e s d'oeuvres à des artistes ;
échange international d'auxiliaires de l'enseignement ;
création de centres nationaux et internationaux pour
l'échange de manuscrits illustrés et d'autres types
d'auxiliaires de l'enseignement.
2. PRODUCTION ET DIFFUSION
DE DOCUMENTATION
(104) C o m m e suite au stage qui aura lieu en N o u -
velle-Zélande (voir le par. 103 ci-dessus), des
plans ont été établis afin de stimuler la production
et la diffusion internationale d'auxiliaires et de m a -
tériel d'enseignement. Certaines Commissions n a -
tionales (3) ont présenté des propositions en vue de
faire rédiger des textes de lecture au titre du P r o -
g r a m m e de participation ; ces propositions seront
mises en oeuvre conformément aux plans qui auront
été adoptés au cours du stage.
(105) L e Secrétariat a entrepris une expérience
visant à encourager l'échange international d'auxi-
liaires visuels à l'usage du personnel enseignant. A
cet effet, il a demandé à 10 Commissions natio-
nales (4) de préparer chacune dix jeux de documents
visuels sur leur propre pays et de les échanger entre
elles. Ces documents devront être choisis pour leur
valeur pédagogique et compte tenu de la possibilité
de les reproduire aisément et à peu de frais.
(106) D'autres activités expérimentales se sont

poursuivies au cours de l'année ; en particulier, les
Commissions nationales du Cambodge, du Japon et
des Philippines ont mis au point des manuscrits re-
latifs à la vie dans leurs pays. Le Secrétariat a aidé
la revue pédagogique anglaise "The Schoolmaster"
à réaliser des tableaux consacrés à huit pays d'Asie
(Cambodge, Ceylan, Inde, Indonésie, Japon, Pakis-
tan, Philippines, Thaïlande), qui ont reçu une large
diffusion sous la forme d'encarts insérés dans cette
revue. La Confédération mondiale des organisations
de la profession enseignante, avec le concours de
ses membres, a revisé et augmenté la liste d'auxi-
liaires visuels, établie en exécution d'un contrat pas-
sé avec l'Unesco. Cette confédération a également
préparé et publié une brochure sur la vie quotidienne
au Japon, à titre d'expérience de la production de
textes de lecture pour la jeunesse. Après des con-
sultations avec le Secrétariat, la confécération a
élaboré un plan plus vaste, qui bénéficiera d'une
aide de l'Unesco.
3. S Y S T E M E DES E C O L E S ASSOCIEES
(107) Le système des écoles associées appliquant
un programme d'éducation pour la compréhension
internationale est resté le principal moyen d'action
directe employé en vue d'encourager l'amélio-
ration des programmes et des méthodes d'en-
seignement (voir II. 1). En 1959, un nombre accru
d'écoles et d'écoles normales participantes ont ap-
pliqué des programmes spéciaux en rapport avec les
objectifs du Projet majeur. D'une manière générale,
ces programmes ont revêtu la forme d'une étude en
profondeur d'un ou plusieurs pays d'Orient ou d'Oc-
cident, exécutée par des professeurs de diverses
disciplines et dans le cadre des activités périsco-
laires .C'est ainsi qu'en Suède, 15 écoles secondaires
et une école normale ont entrepris une étude coor-
donnée de l'Inde et du Pakistan, pour laquelle il a
été rédigé un manuel spécial contenant à la fois une
documentation et des suggestions ; une école secon-
daire indienne a commencé un travail sur le Dane-
mark et l'Allemagne, en s'appuyant sur une docu-
mentation variée fournie par les Commissions
nationales danoise et allemande pour l'Unesco ; une
école secondaire suisse a lancé un programme assez
large concernant la Thaïlande, qui comprend un
échange de correspondance avec une école thaïlan-
daise, et elle se propose de le couronner par une
exposition ; une école secondaire indienne a intro-
duit dans son programme d'enseignement un cours
sur l'art occidental ; un établissement de formation
pédagogique des Etats-Unis d'Amérique a créé un
cours sur les civilisations de l'Asie, ainsi qu'un
stage d'études sur l'Asie à l'intention des étudiants
gradués des cours péri-universitaires et des cours
d'été ; une école autrichienne a organisé, avec l'aide
de l'Ambassade de l'Inde à Vienne, des "semaines
indiennes" qui ont été l'occasion de conférences et
de séances cinématographiques.
(108) Le Secrétariat a aidé les établissements
161
Orient-Occident II.4A
participants en leur fournissant du matériel d'ensei-
gnement pour l'étude de certains pays et de leur cul-
ture, en leur signalant d'autres sources de documen-
tation et en prêtant son concours à l'organisation
d'échanges de correspondance et d'informations
entre écoles de pays orientaux et occidentaux. Un
document intitulé "Note sur l'organisation de pro-
grammes en rapport avec le Projet majeur de
l'Unesco relatif à l'appréciation mutuelle des va-
leurs culturelles de l'Orient et de l'Occident" a été
distribué aux Commissions nationales et aux écoles
participantes. Il contient des suggestions relatives
à l'introduction dans les programmes d'enseigne-
ment et dans les activités périscolaires d'informa-
tions "sur l'histoire, la culture et le mode de vie
d'autres pays.
(109) Les méthodes propres à assurer la mise
en oeuvre du Projet majeur dans les écoles secon-
daires et normales ont été étudiées au stage d'études
régional de l'Amérique latine sur les projets des
écoles associées relatifs à 1* éducation pour la com-
préhension internationale, stage qui a eu lieu à Quito
du 30 mars au 5 avril (voir II. 1, Education).
E. EDUCATION EXTRASCOLAIRE
DES JEUNES ET DES ADULTES
POUR L'APPRECIATION MUTUELLE
DES VALEURS CULTURELLES
(110) Un stage d'études Europe-Asie sur la con-
naissance et l'appréciation mutuelle de l'Occident
et de l'Orient, organisé à l'intention des membres
de la Confédération internationale des syndicats
chrétiens, s'est tenu à Saigon (Viêt-nam) du 19 jan-
vier au 4 février, avec l'aide financière de l'Unesco.
Il a réuni 30 participants, dont 25 d'Asie et 5
d'Europe.
(111) Une aide financière et technique a égale-
ment été accordée à la Confédération internationale
des syndicats libres pour lui permettre d'organiser
un stage d'études sur la contribution qu'apportent à
l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles de
l'Orient et de l'Occident les principes philosophiques
et les programmes d'application connexes des m o u -
vements syndicaux de ces deux régions. Ce stage
s'est tenu à Florence (Italie) du 24 au 31 mai.
(112) Une assistance financière a été accordée
à l'Union mondiale des femmes rurales pour lui per-
mettre de préparer un dépliant éducatif illustré sur
Ceylan, qu'elle distribuera à ses organisations
membres de l'Occident.
(113) Une aide financière et technique a été ac-
cordée à un stage d'études organisé à l'intention
d'étudiants d'Asie et d'Afrique par l'Union catho-
lique internationale de service social, àBatschune,
Vorarlberg (Autriche), du 14 au 22 août. Ce stage
avait pour but de servir les fins du Projet majeur,
d'aider les étudiants à prendre conscience de leurs
responsabilités sociales à l'égard de leurs conci-
toyens et de les préparer aux tâches qui les attendent
dans leur pays en matière d'éducation des adultes.
II.4A Orient-Occident
(114) L'Association Arbeit und Leben , section
allemande de la Fédération internationale des asso-
ciations pour l'éducation des travailleurs, a orga-
nisé à l'intention de ses instructeurs un stage
d'études national sur le thème "Aspects de l'Asie
moderne", qui s'est tenu à la Friedrich Ebert
Stifung de Bergneustadt (République fédérale
d'Allemagne), du 7 au 12 décembre. Ce stage a b é -
néficié d'une aide financière et technique del'Unesco
et a réuni une soixantaine de participants, dont un
certain nombre de spécialistes et d'étudiants d'Asie.
Les travaux du stage ont porté sur les problèmes
sociaux, culturels et économiques de l'Asie et sur
ce que pourrait faire l'Association Arbeit und Leben
pour servir les fins du Projet majeur. Les conclu-
sions du stage seront publiées dans un manuel à
l'usage des instructeurs des universités populaires
et des groupes locaux d'éducation des adultes de
l'association.
(115) Du 30 avril au 3 mai s'est tenue à l'Ecole
nationale de ski et d'alpinisme, à Chamonix (France),
grâce à l'hospitalité du Haut Commissariat français
à la jeunesse et aux sports, une réunion de travail
groupant les représentants de 17 organisations in-
ternationales non gouvernementales, présidée par
M . C h . Schusselé (Suisse), qui avait pour but la
préparation d'une enquête sur les valeurs auxquelles
les jeunes demeurent attachés en Orient et en Occi-
dent. Les participants ont exprimé l'avis que cette
enquête devrait faire l'objet d'une entreprise con-
certée des organisations internationales de jeunesse.
Ils ont discuté un projet de questionnaire élaboré
par le Dr André Berge, directeur du Centre psycho-
pédagogique de Paris. Ils ont proposé que l'enquête
soit menée dans trois pays d'Occident (Autriche,
Canada, Cuba) et trois pays d'Orient (Indei Japon,
Malaisie) et m i s au point les modalités d'exécution
de l'enquête.
(116) A la suite de la réunion de Chamonix et
après consultation des Commissions nationales in-
téressées, les comités d'organisation constitués
dans chacun des six pays mentionnés ci-dessus se
sont assuré les services d'un spécialiste des
sciences sociales et ont pu, avec l'aide financière
et technique de l'Unesco, préparer l'enquête qui
doit avoir lieu en 1960.
(117) Une aide financière et de la documentation
ont été fournies pour l'exécution d'un projet-pilote
organisé, à l'Université d'Oxford (Royaume-Uni)
par un comité spécial, sur le rôle que l'Université,
les collèges pédagogiques et autres établissements
d'enseignement supérieur avec internat peuvent jouer
dans le cadre du Projet majeur sur les cultures
orientales et occidentales. L'exécution de ce projet-
pilote, commencée à l'automne de 1958, s'est pour-
suivie jusqu'au printemps de 1959. Dans le domaine
de l'éducation des adultes, des cours ont été faits
notamment sur l'art asiatique, les religions orien-
tales, la pensée et la musique asiatiques et le fac-
teur religieux dans les valeurs culturelles de
l'Orient.
(118) Des contrats ont été conclus, au titre du
162
P r o g r a m m e de participation pour 1959-1960, avec
les gouvernements ci-après :
Danemark : publication d'une brochure sur l'Inde
à l'intention du personnel enseignant des écoles, des
écoles normales, des collèges populaires, des cours
du soir et des animateurs d'organisations d'éduca-
tion des jeunes et des adultes et de groupements
analogues.
Norvège : organisation d'une conférence nationale
des représentants de trente associations d'éducation
des adultes, afin d'encourager ces organismes à
participer à l'exécution du Projet majeur.
F. DIFFUSION DES LITTERATURES
D'ORIENT ET D'OCCIDENT
(119) L'Unesco s'efforce de présenter aux lec-
teurs de l'Occident des oeuvres propres à leur don-
ner une image exacte des civilisations orientales.
Il est fait appel au concours des Commissions natio-
nales pour l'établissement des listes d'ouvrages à
traduire par priorité. Il a été demandé d'autre part
par contrat au Conseil international de la philoso-
phie et des sciences humaines de réunir un comité
restreint de spécialistes, destiné notamment à exa-
miner ces listes. Ce comité s'est réuni à la Maison
de l'Uneseo, les 3, 4 et 5 novembre, sous la prési-
dence du professeur F . Gabrieli (Italie). Il a égale-
ment conseillé le Secrétariat sur le choix des tra-
ducteurs, sur la désignation des éditeurs intéressés
et sur la meilleure façon d'introduire un plus grand
nombre d'ouvrages orientaux dans les collections
populaires de classiques universels. E n outre, les
experts ont donné de précieuses indications sur la
nature, les dimensions et la composition de manuels,
ou mieux d'"initiations", destinées à faciliter au
lecteur occidental la compréhension des oeuvres de
l'Orient. Par la mise en oeuvre du P r o g r a m m e de
participation, le Secrétariat s'est efforcé d'encoura-
ger les Etats m e m b r e s et les Commissions nationales
d'Orient à développer la traduction dans les langues
locales de chefs-d'oeuvre des littératures occiden-
tales . Enfin, deux bourses pour le perfectionnement
de traducteurs de langues orientales ont été attri-
buées, une troisième est sur le point de l'être.
a. Série arabe
(120) La Commission internationale pour la tra-
duction des chefs-d'oeuvre (Beyrouth) a poursuivi
ses travaux. Deux traductions de l'arabe en français
sont en cours d'impression à l'Imprimerie catho-
lique de Beyrouth : le "Munqid min al-dalal" et
"Ayyuha'l Walad" de Al Ghazali (réédition). La ver-
sion arabe de " T w o Treatises of Government" de
Locke est également sous presse. Ces trois ouvrages
paraîtront en édition bilingue. La traduction française
du "Kitab al Akhlaq wal Siyar" de Ibn H a z m , due à
M m e N . Tomiche (France), est prête pour l'impres-
sion. D'autre part, six nouvelles traductions
d'oeuvres occidentales en langue arabe ont été

entreprises, parmi lesquelles "Les Frères K a r a -
m a z o v " de Dostoievsky, "David Copperfield" de
Dickens et "Zadig" dé Voltaire.
b. Série persane
(121) L a traduction française du " R o m a n de W i s
et Ramine" de Gorgani est parue aux éditions L e s
Belles Lettres (France). L a version anglaise du
"Marzubannama" de Varavini est parue aux éditions
T h a m e s and Hudson (Royaume-Uni). L e professeur
Louis Massignon (France) a rédigé une préface pour
la traduction en langue française du "Livre des n o m s
Divins" de Attar. L a traduction en langue anglaise
du m ê m e ouvrage a été confiée au D r J. A . Boyle
(Royaume-Uni), et celle du "Mantigh-et-Tair" du
m ê m e auteur à M . P . Avery (Royaume-Uni) et au
D r S. Goharine (Iran). Le professeur G . Wickens
(Canada) a été chargé de la traduction en langue an-
glaise de "Akhlaq-i-Nasiry" de Toussy. Celle de
Siyassat-Nama de Nizam Mulk est sous presse aux
éditions Routledge and Kegan Paul (Royaume-Uni).
E n sens inverse, une version persane de "Essay on
H u m a n Understanding" de Locke a été m e n é e à bien
par les soins de l'Université de Téhéran. L'Institut
royal de traduction et de publication a actuellement
édité 32 traductions en langue persane d'oeuvres de
différentes littératures, dont 13 font partie de la
Collection Unesco d'oeuvres représentatives.
c. Séries orientales
(122) Littérature de l'Inde ; la traduction en
langue française des "Poèmes" de Kabir (hindi) est
sous presse aux éditions Gallimard ; celle de la
version anglaise de l'oeuvre de Sudraka (sanscrit)
intitulée "The Little Clay Cart" paraîtra incessam-
ment aux éditions Theater Art Books (Etats-Unis
d'Amérique). D'autre part, les éditions Allen and
Unwin (Royaume-Uni) ont accepté de publier la ver-
sion anglaise d u ' K a m b a - R a m a y a n a " (tamil) et les
éditions N e w Directions (Etats-Unis d'Amérique)
celle de "Krishnakanta's Will" de B . C . Chatterji
(bengali). D'autre part, des contrats ont été conclus
pour la traduction française de la "Jnaneshwari'i(ma-
rathi) ainsi que pour celle du r o m a n de Tagore inti-
tulé "Gora" (bengali). La traduction en langue an-
glaise du roman de Ruswa intitulé " U m r a o Jan A d a "
(urdu) a été m e n é e à bien par M . Khushwant Singh
(Inde). Enfin, le professeur Leigh Lisker (Etats-
Unis d'Amérique) a entrepris de revoir la version
anglaise du "Shilappadikaram" (tamil) due à M . Alain
Daniélou (France).
(123) Littérature chinoise ; la traduction en
langue anglaise du "Ch'u T z u / T h e Songs of the South"
a paru aux éditions Clarendon Press (Royaume-Uni).
Celle du "Tao T e King" de L a o T s é , due à Arthur
Waley, a été rééditée par Grove Press (Etats-Unis
d'Amérique). Indiana University Press (Etats-Unis
d'Amérique) a accepté de publier "Stories from a
Ming Collection", parues en 1958 aux éditions
Bodley Head (Royaume-Uni). L a traduction en langue
163
Orient-Occident II. 4A
française du "Lie Tseu" a fait l'objet d'une revision.
L e professeur P . Demiéville (France) a revisé une
dernière fois la traduction des quelque cinq cents
pages de vers qui composent 1' "Anthologie de la
Poésie chinoise". D'autre part; le manuscrit de la
traduction en langue française d'un choix du "Théâtre
des Yuan" a été remis au Secrétariat par M . Li Tche
Houa (Chine). U n contrat a été conclu avec un groupe
de spécialistes pour la traduction d'une anthologie de
contes chinois du "LeaoTchaiTche Yi",ainsi qu'avec
M . Cheng Tcheng (Chine) pour latraduct ion en langue
française du "Lao Tsan Yeou Ki" de Lieou Ngo.
(124) La traduction en langue française d'une antho-
logie de contes populaires de la dynastie Song a été con-
fiée à M . R . Goldman (Pologne). La société des études
indochinoises publiera incessamment les quinze pre-
miers chapitres de la traduction en langue française,
due à M . L . Ricaud (France), du classique chinois
intitulé "Le R o m a n des trois royaumes". Cette pu-
blication sera continuée au cours des années
suivantes.
(125) Littérature japonaise : "Cinq amoureuses"
de Saikaku a paru aux éditions Gallimard (France).
"Une journée de N ô " accompagné des "Traités" de
Z e a m i , est sous presse aux m ê m e s éditions, ainsi
que la traduction anglaise de l'ouvrage intitulé "Japa-
nese Noh D r a m a / T e n Plays selected and translated
from the Japanese - Nogaku" aux éditions Charles
Tuttle (Japon). L e manuscrit prêt pour l'impression
de la traduction en langue anglaise d'un choix de contes
de Saikaku a été remis au Secrétariat. D e s disposi-
tions ont été prises pour la réédition de la traduction
française, due à M . A . Beaujard (France), des "Notes
de chevet" de Sei Shonagon. L e professeur K . Hayashi
(Japon) a accepté d'entreprendre la traduction en
langue française d'un choix de "Kyogen". Des contrats
ont été conclus pour la traduction en langue anglaise
des ouvrages suivants : "Okagami", "Heike M o n o -
gatari" et "Kagero Nikki".
(126) Autres littératures orientales : Une antho-
logie de la poésie coréenne, intitulée "Voices of the
D a w n " due à M . P . Hyun (Corée), paraîtra prochai-
nement sous les auspices de l'Unesco aux éditions
John Murray (Royaume-Uni). U n contrat a été con-
clu avec M . P . Lee (Royaume-Uni) pour la prépara-
tion d'une anthologie de la poésie coréenne, d'un ca-
ractère plus érudit. Enfin, le soin d'établir une
anthologie de la poésie coréenne en langue française
a été confié à M M . P . Hyun (Corée) et A . Michel
(France). Un "Choix de lettres" de la Princesse K a r -
tini (Indonésie) traduit par M . L . Damais (France)
et préfacé par M . L . Massignon (France), a été re-
m i s pour publication à la Vie Section de l'Ecole des
Hautes Etudes. L e classique vietnamien intitulé "Kim
V a n Kieu" a été traduit en langue française par
M M . Xuan Phuc et Xuan Viet (Viêt-nam). L a traduc-
tion de'Javed N a m e h " d'Iqbal (Pakistan) a été m e n é e
à bien par M m e E . Meyerovitch (France) et
M . M . Mokhri (Pakistan). Un contrat a été conclu
avec les Presses universitaires de France pour la
publication du p o è m e folklorique thaï", intitulé "Khun
Chang, Khun Phén".
II. 4 A Orient-Occident
d. Série U R S S
(127) D e s contrats ont été conclus pour les deux
nouvelles traductions d'oeuvres des littératures non
russes de l'URSS : a) en langue française : "Choix
de pièces" de Ahundov (azéri) ; b) en langue anglaise :
"Nartskij epos" (ossète). L a traduction en langue
française de la m ê m e épopée a été remise au Secré-
tariat par le professeur G . Dumézil (France).
e. Aide aux écrivains contemporains
(128) L e choix des oeuvres à traduire est effec-
tué en collaboration avec les Commissions natio-
nales ou avec le P E N Club international et après
avis favorable des spécialistes désignés par le C o n -
seil international de la philosophie et des sciences
humaines. A la suite de ces consultations, divers
ouvrages ont paru ou sont sur le point de paraître.
Ainsi, la version française des "Nouvelles" de
Djamalzadeh (Iran) vient d'être publiée par les édi-
tions L e s Belles Lettres (France). L a version an-
glaise de "Makioka Sisters" de Tanizaki (Japon),
précédemment publiée aux éditions Knopf (Etats-
Unis d'Amérique) et Turtle (Japon), a paru aux édi-
tions Seeker and Warburg (Royaume-Uni). Uñe ver-
sion italienne du roman de Yasunari Kawabata (Japón)
intitulé "Yukiguni" a été publiée par les éditions
Einaudi (Italie). Les éditions Albin Michel ont.d'autre
part, accepté de publier la version française du
r o m a n de Osaragi Jiro (Japon) intitulé "Kikyo". L e
manuscrit de la traduction en langue anglaise d' un
choix de nouvelles japonaises contemporaines dû à
M . I. Morris (Royaume-Uni) a été remis au Secré-
tariat ainsi que celui de la traduction du r o m a n
"Rone ege" de Miss Yoon S o o k - M o h (Corée), dû à
M . P . Hyun (Corée). Un contrat a, d'autre part, été
conclu avec M . M . Mécréant (France) et M . K . W a t a -
nabé (Japon) pour la traduction en langue française
du r o m a n de l'écrivain japonais Mishima Yukio inti-
tulé "Kinkakuji/Le Pavillon d'or". L a traduction en
langue anglaise du roman de T . S. Pillai (Inde) inti-
tulé " C h e m m e e n " a été proposée à M . N . Menon(Inde)
et celle du r o m a n de Bibhutibhushan Banerji (Inde)
intitulé "Pather Panchaii" à M . B . Bhattacharya
(Inde).
f. Participation aux activités des
Etats m e m b r e s
(129) Les demandes reçues d'Etats membres de
l'Orient désireux de recevoir une assistance de
l'Unesco pour la traduction dans leurs langues na-
tionales de chefs-d'oeuvre des littératures occiden-
tales ont été examinées et les négociations ont été
poursuivies en vue de préciser les modalités de l'as-
sistance que l'Unesco pourra accordera ces
entreprises.
G . DIFFUSION DES A R T S PLASTIQUES
ET DE LA MUSIQUE
1. EXPOSITIONS ITINERANTES
(130) L e s sept séries d'expositions itinérantes
de reproductions en couleurs organisées par
l'Unesco ont continué à circuler dans les Etats
m e m b r e s où elles sont présentées tantôt dans des
m u s é e s ou galeries d'art, tantôt dans des écoles
ou centres culturels, souvent situés dans des ré-
gions reculées. Un certain n o m b r e de ces exposi-
tions ont été acquises à titre définitif par des Etats
m e m b r e s pour prendre place dans des collections
ou m u s é e s permanents de reproductions.
(131) L a préparation d'une huitième exposition
itinérante, consacrée à "l'Art et l'Ecriture" a été
entreprise au cours de l'année, en collaboration
avec plusieurs spécialistes, notamment avec
M . W . Sandberg, directeur du M u s é e municipal
d'Amsterdam.
2. COLLECTION UNESCO
DE L'ART MONDIAL
(132) L'Unesco a poursuivi la publication, en
accord avec la N e w York Graphie Society, de la
Collection Unesco de l'Art mondial dont les albums,
consacrés à différents pays, visent à répandre des
chefs-d'oeuvre de l'art mondial encore peu connus.
Les onzième, douzième et treizième volumes de la
Collection ont été publiés. Ils sont consacrés res-
pectivement aux sujets suivants :
Japon : Peintures anciennes de l'art bouddhique ;
Tchécoslovaquie : Manuscrits à peintures r o m a n s
et gothiques ;
Grèce : Mosaïques byzantines.
(133) L e Secrétariat a poursuivi la préparation
des volumes à paraître en 1960 sous les titres
suivants :
Israël : "Mosaïques anciennes" ;
Turquie : "Miniatures anciennes" ;
Bulgarie : "Peintures murales du m o y e n âge".
(134) Une mission de l'Unesco s'est rendue en
Ethiopie en m a r s 1959 pour réunir la documentation
nécessaire à la publication d'un album consacré aux
manuscrits à peintures de ce pays. Une autre mission
s'est également rendue en Birmanie pour exa-
miner les possibilités d'un album d'art ; elle a re-
cueilli des documents photographiques qui permet-
tront de préparer, avec l'accord de la Commission
nationale de Birmanie, un film documentaire sur
la région de Pagan et ses temples.
(135) L a Collection continue à rencontrer la fa-
veur d'un large public et certains albums ont déjà
fait l'objet d'une ou deux rééditions. Cependant,
leur prix étant relativement élevé en raison de leur
format et de leur haute qualité, le Secrétariat a
entrepris de nouvelles négociations avec des édi-
teurs de divers pays en vue de la publication paral-
lèle d'éditions à bon m a r c h é . Si les négociations

aboutissent, une vingtaine de livres paraîtront dans
cette collection "de poche", en cinq ans, à partir
du 1er semestre 1960. Ces éditions seront publiées
simultanément en quatre ou cinq langues (français,
anglais, allemand, italien, espagnol) et permet-
tront d'atteindre un public très vaste, grâce à leur
fort tirage et à leur prix modique.
3. M A T E R I E L D E PROJECTION
ARTISTIQUE
(136) Parallèlement à ces collections de livres
d'art, l'Unesco a commencé en 1959 la publication
de boites de diapositives en couleurs consacrées
aux m ê m e s thèmes. Les cinq premières séries de
ces diapositives ont déjà été mises dans le com-
merce et inaugurent une collection intitulée :
"Unesco - Diapositives d'oeuvres d'art". Elles sont
respectivement consacrées aux peintures des tom-
beaux et des temples d'Egypte, aux fresques médié-
vales de Yougoslavie, aux fresques des grottes
d'Ajanta en Inde, aux miniatures persanes d'Iran
et aux peintures romanes d'Espagne. Quatre autres
séries sont en préparation. Chaque série comprend
30 vues, avec un texte de présentation en français,
anglais et espagnol, et constitue un matériel docu-
mentaire propre à illustrer des conférences ou des
cours dans les institutions éducatives et culturelle a
Un exemplaire des quatre premières séries a été
envoyé aux Commissions nationales, à qui il a été
demandé de faire un effort spécial en vue d'assurer
une large diffusion de ce matériel de projection.
4. C O L L E C T I O N D E MUSIQUE
ORIENTALE
(137) Pour faire mieux connaître la musique
classique et traditionnelle de l'Orient, un contrat
a été signé avec le Conseil international de la m u -
sique, qui est chargé de réaliser des enregistre-
ments sous l'autorité d'experts de réputation recon-
nue et de négocier leur publication avec l'industrie
du disque. Des collections de musique de l'Afgha-
nistan, du Cambodge, de l'Inde, de l'Iran et du Laos
ont été enregistrées et font l'objet de négociations
avec un éditeur.
5. ENCOURAGEMENT A LA
DIFFUSION D'OEUVRES D'ARTISTES
ET DE MUSICIENS CONTEMPORAINS
(138) Envoyé au Japon avec une bourse de
l'Unesco, un critique d'art brésilien, M . Mario
Pedrosa, a complété la documentation que l'Asso-
ciation internationale des critiques d'art a recueil-
lie sur le développement de l'art contemporain au
Japon. Cette documentation a servi de base à plu-
sieurs études ou articles publiés dans différents
pays.
165
Orient-Occident II. 4A
(139) Poursuivant cette série d'études sur l'art
contemporain de l'Orient, l'Association internatio-
nale des critiques d'art rassemblera une documen-
tation sur l'art turc et la soumettra à un groupe
d'experts qui se réunira en 1960, à l'occasion de
son Congrès annuel, à Varsovie. A cet effet, un con-
trat à été signé avec cette Association au mois de
juin.
(140) L a collection Unesco de diffusion artistique
constituée par les reproductions en couleurs d1 oeuvres
de jeunes artistes contemporains, s'est enrichie de
deux nouvelles reproductions : une oeuvre japonaise
a été choisie par l'Association internationale des
critiques d'art à la suite de son enquête au Japon ;
une oeuvre italienne s'est vu décerner le prix Unesco
par un jury international au cours de la V e Biennale
de Sao Paulo. A l'heure actuelle, les dix-sept peintres
dont les oeuvres ont été choisies à la demande de
l'Unesco par des jurys internationaux appartiennent
à 13 pays( 5 ).
(141) Afin d'encourager la diffusion d'oeuvres
musicales de compositeurs contemporains, le C o n -
seil international de la musique avait été chargé,
par contrat, d'obtenir le concours des organismes
de radiodiffusion de différents p a y s W . Ceux-ci ont
présenté, au cours de la saison 1958-1959.cinquante
nouvelles partitions dans une série de trente-neuf
concerts intitulée "Tribune internationale des c o m -
positeurs". A titre de sélection spéciale, trois
oeuvres ont figuré aux p r o g r a m m e s de tous les or-
ganismes de radiodiffusion participant au projet :
Symphonie n° 2,deNicoloCastiglioni (Italie).Etudes
pour voix de f e m m e et orchestre de chambre, de
Constantin R e g a m e y (Suisse), et Quatuor n° 2 , de
Benjamin Lees (Etats-Unis d'Amérique).
(142) Le nombre croissant d'organismes de ra-
diodiffusion participant à la Tribune internationale
des compositeurs montre l'intérêt que ce projet a
éveillé. D u 12 au 15 mai, les représentants d'orga-
nismes de radiodiffusion ou d'institutions culturelles
de seize pays(') se sont réunis à l'Unesco pour choi-
sir les oeuvres qui figureront dans les p r o g r a m m e s
de la Tribune internationale des compositeurs au
cours de la saison 1959-1960. En tête de liste,avec
une recommandation spéciale, se trouvent trois par-
titions que le Conseil s'efforcera de faire accepter
aussi par les organismes de radiodiffusion qui ne
participent pas encore au projet, par les sociétés
de concerts, par l'industrie du disque et les édi-
teurs. Ces oeuvres sont les suivantes : Quatre essais,
pour orchestre symphonique, de Tadeusz Baird (Po-
logne), Concerto pour deux violons et orchestre, de
Henk Badings (Pays-Bas), et Musique funèbre à la
m é m o i r e de Bêla Bartok, pour orchestre de chambre,
de Witold Lutoslawski (Pologne). L e s organismes de
radiodiffusion se sont engagés en c o m m u n à faire fi-
gurer dans leurs p r o g r a m m e s six oeuvres nouvelles
choisies parmi les quelque soixante partitions qu'ils
avaient soumises et écoutées au cours de leur réunion.
Conformément aux termes de son contrat, le Conseil
international de la musique assurera la circulation du
matériel destiné à l'exécution de ces oeuvres.
II. 4A Orient-Occident
6. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION
A U X ACTIVITES DES E T A T S M E M B R E S
(143) Plusieurs demandes d'aide ont été reçues
d'Etats membres désireux d'acquérir des collections
de reproductions d'oeuvres d'art orientales et occiden-
tales pour en constituer des expositions permanentes.
Après examende ces demandes, les négociations ont
été poursuivies avec les Commissions nationales inté-
ressées. Quatre séries d'expositions itinérantes de
l'Unesco ont été accordées à l'Argentine avant la fin de
l'année 1959.
H. ACTION D ' I N F O R M A T I O N E T D E
P R O P A G A N D E EN F A V E U R DU
PROJET MAJEUR
1. PRESSE
(144) Le "Courrier de l'Unesco" apublié en mars,
avril, mai et juin, 6 articles se rapportant à des
thèmes relatifs au Projet majeur. Dans "La Chro-
nique de l'Unesco", 5 articles de fond ont été publiés
ainsi que deux nouvelles développées. 29 articles
ont paru dans "Information Unesco". D'autre part,
le "Courrier", la "Chronique" et "Informations
Unesco" ont fait paraître de nombreuses nouvelles
brèves sur l'exécution du projet.
(145) Une brochure intitulée "Orient-Occident -
peuvent-ils se comprendre ?" a été éditée en trois
langues (anglais, 66. 000 copies, français, 33.000
copies et espagnol 15. 000 copies).
2. R A D I O
(146) 40 p r o g r a m m e s musicaux, littéraires et
documentaires sur des thèmes se rapportant au P r o -
jet majeur ont été produits et distribués aux stations
de radiodiffusion des Etats m e m b r e s : 15 p r o g r a m m e s
de 8' à 30' en anglais, 12 p r o g r a m m e s de 5' à 30' en
espagnol, 12 p r o g r a m m e s de 15' à 45' en français et
1 p r o g r a m m e de 30' en serbo-croate. Parmi ces
p r o g r a m m e s , il convient de signaler particulière-
ment deux séries de tables rondes enregistrées en
anglais et en français ; la première de ces séries a
réuni l'historien Arnold Toynbee et le D r Raghavan
Iyer, chargé de conférences à Oxford ; les partici-
pants à la seconde série étaient : M . R a y m o n d Aran,
professeur à la Sorbonne, S. E . Habib Bourguiba
junior, ambassadeur de Tunisie et M . Ngyuen Quoe
Dinh, professeur de droit. D'autre part, des inter-
views et des commentaires en allemand, anglais,
espagnol, français et grec ont été réalisés dans le
cadre d'émissions régulières.
(147) D e s catalogues comportant une description
des principales productions en anglais, français et
espagnol ont été adressés à la plupart des stations
des Etats m e m b r e s .
(148) Un contrat a été conclu avec le Conseil in-
ternational de la musique pour l'exercice 1959-60
166
en vue de la préparation de programmes radiopho-
niques consacrés à la présentation comparée des
musiques de l'Orient et de l'Occident. Son exécution
se poursuit. Un premier rapport relatif à l'organisa-
tion d'une importante conférence sur l'opéra et la
danse (oeuvres d'Orient et d'Occident) a été remis
et approuvé. Un musicologue réputé prépare actuel-
lement 6 programmes de musique comparée de
l'Orient et de l'Occident.
3. M O Y E N S VISUELS
(149) Un film (20', noir et blanc, 35 m m ) a été
réalisé au Musée Cernuschi (Paris) à propos de l'ex-
position sur l'interpénétration des cultures organi-
sées en 1958 par le Conseil international des m u s é e s
avec l'appui de l'Unesco et de la Commission natio-
nale française. Il sera achevé en trois versions
(anglais, espagnol et français) dans le courant du
mois de janvier 1960.
(150) U n film fixe sur l'Inde a été produit et dis-
tribué et deux filins fixes sur le Japon et l'Iran sont
en cours de réalisation ; ils seront achevés au début
de l'année.
(151) La photothèque s'est enrichie de nombreux
nouveaux documents se rapportant au Projet majeur,
qui servent à l'illustration d'articles de journaux et
à des expositions.
(152) La télévision française, en collaboration
avec l'Unesco, a réalisé et diffusé deux p r o g r a m m e s
de 30' chacun dans une série "Rendez-vous avec
l'Orient". L a première de ces émissions exposait
le problème général du rapprochement entre l'Orient
et l'Occident ; la seconde était consacrée à la condi-
tion de la f e m m e en Orient. Dans cette série deux
autres p r o g r a m m e s sont en préparation. Les textes
de ces émissions sont dus à l'écrivain Pierre Gasear.
(153) Un catalogue préparé par le British Film
Institute est en cours d'impression ; il comprend une
liste descriptive de 130 films de long métrage et de
200 films de court métrage de 20 pays d'Orient.
4. LIAISON A V E C L E PUBLIC
(154) Une pochette de photographie "Rencontre de
l'Orient et de l'Occident" a été réimprimée (11. 000
exemplaires en anglais, 5. 000 en français, 1.000 en
espagnol et 5.000 sans légendes). U n guide destiné
à accompagner cette pochette a été publié (12. 000
exemplaires en anglais, 5. 000 en français et 2. 000
en espagnol). Cette pochette et la brochure "Orient-
Occident" ont fait l'objet d'une large distribution ;
du 1er janvier au 30 novembre : 23. 390 exemplaires
de la pochette et 67. 370 exemplaires de la brochure
ont été distribués par l'Unesco.
(155) D u matériel se rapportant au Projet majeur
a également et é distribué à de nombreuses organisa-
tions gouvernementales en vue d'une utilisation dans
des réunions, conférences et expositions.
 Orient-Occident II. 4A

5. MISSION D E RADIO Orient-Occident), d'Israël (publication en hébreu de

(156) Une mission de reportage radiophonique a
été accomplie au Maroc, en République islamique
de Mauritanie et à Tombouctou. Des documents iné-
dits ont été rapportés ; ils ont formé la matière de
quatre programmes spéciaux.
6. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION
A U X ACTIVITES D E S E T A T S M E M B R E S
(157) Les demandes reçues de la Biélorussie
(exposition de photographies), de l'Inde (une semaine
divers matériaux sur les cultures orientales),d'Ita-
lie (publication de la brochure Orient-Occident en
italien), de la Norvège (réunion de journalistes),de
la Pologne (une semaine Orient-Occident), de la R é -
publique arabe unie (campagne â l'intention du grand
public) et de la Suède (stage d'études sur les fins du
Projet majeur) ont été examinées. Les négociations
ont été poursuivies avec certains de ces pays en vue
de préciser les modalités de l'assistance de l'Unesca
Les demandes du Chili (deux semaines culturelles
Orient-Occident) et de la Suède (publication de la
brochure Suède et Asie) ont d'ores et déjà reçu une
suite favorable.

R E S U M E BUDGETAIRE

L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 à 1960, b) à opérer, pour 1959, des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

S S
Comité consultatif du Projet majeur 12 000 11 057
Action des Etats membres et coordination sur
la plan international 18 000 9 411
Etudes et recherches sur les valeurs culturelles 26 000 26 498
Etudes de sciences sociales sur les
valeurs culturelles 17 500 20 556
Programme de bourses d'études et de perfectionnement 80 500 4 178
Education scolaire pour l'appréciation mutuelle
des valeurs culturelles 44 100 27 241
Education extrascolaire des jeunes et des adultes
pour l'appréciation mutuelle des valeurs culturelles 37 000 8 174
Diffusion des littératures d'Orient et d'Occident 32 500 29 340
Diffusion des arts plastiques et de la musique 60 465 32 503
Action d'information et de propagande en faveur
du Projet majeur 40 400 30 402

Dépenses de personnel 31 146 31 383

Services afférents aux documents et publications 18 097 18 644

Total 417 708 249 387

NOTES

1. 53 EX/Décisions, 7.2 Inde, Pakistan, Suède, Thaïlande, Viêt-nam.

2. Document Unesco/CUA/96 4. République fédérale d'Allemagne, Cambodge,
3. Australie, Birmanie, Chine, Egypte, Finlande, Chili, Grèce, Indonésie, Japon, République arabe

167
II.4A Orient-Occident
unie, Suède, Tchécoslovaquie, Thailande.
5. Autriche, Brésil, Ceylan, Chili, Cuba, Espagne,
France, Israël, Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne,
Yougoslavie.
6. Autriche, Belgique, Danemark, France, Italie,
168
Japon, Pays-Bas, Suisse, Etats-Unis d'Amérique
et Yougoslavie.
7. Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Etats-
Unis d'Amérique, France, Hongrie, Israel,Japon,
Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Suède, Suisse,
Tchécoslovaquie et Yougoslavie.

CHAPITRE 5
INFORMATION
INTRODUCTION
(1) A u cours de l'année considérée, l'idéal et
l'action de l'Unesco ont trouvé auprès d u grand p u -
blic une compréhension déplus en plus profonde et
d e s appuis de plus en plus larges. L'activité du S e -
crétariat en matière d'information a été stimulé
p a r divers é v é n e m e n t s : Conférence sur le traite-
m e n t numérique de l'information (Paris), réunions
sur l'océanographie ( N e w Y o r k ) , etc. ; l'inaugura-
tion du nouveau Siège p e r m a n e n t a également éveillé
dans le public unvif intérêt quine s'est p a s démenti
d e toute l'année. A la fin de 1959, l'élaboration du
projet d'action internationale pour la sauvegarde
d e s m o n u m e n t s de Nubie a provoqué d e n o m b r e u x
c o m m e n t a i r e s dans le m o n d e entier.
(2) L'accroissement de l'intérêt porté à l'Unesco
est dû également aux efforts constants et m é t h o -
diques du Secrétariat pour faciliter la diffusion, par
les m o y e n s d'information, de nouvelles et de c o m -
mentaires concernant l'Organisation. E n coopéra-
tion avec les C o m m i s s i o n s nationales et les centres
d'information des Nations U n i e s , il a m i s à la dis-
position de tous les pays u n v o l u m e accru de d o c u -
mentation, et s'est particulièrement attaché à r é -
pondre aux besoins des jeunes Etats m e m b r e s , dont
les m o y e n s d'information sont relativement peu
développés.
(3) liest particulièrement encourageant de c o n s -
tater que dans u n n o m b r e croissant de p a y s , des
organisations n o n gouvernementales de plus en plus
n o m b r e u s e s essaient de stimuler l'intérêt du public
pour certains aspects du p r o g r a m m e de l'Unesco.
U n e documentation i m p r i m é e et visuelle c o m p r e n a n t
8 5 0 . 0 0 0 pièces a été m i s e à leur disposition. Si la
production cinématographique a été limitée par le
m a n q u e de crédits, en revanche des films fixes ont
été produits et ont reçu une large diffusion, et la
production d é p r o g r a m m e s de télévision a c o m m e n c é
Quant à celle de matériel radiophonique, elle s'est
poursuivie, et le taux d'utilisation des éléments
distribués d e m e u r e élevé. Il y a lieu de noter aussi
que le tirage du "Courrier de l'Unesco" a continué
d ' a u g m e n t e r : en d é c e m b r e 1959, 2 2 1 . 0 0 0 e x e m -
plaires ont été i m p r i m é s et 1 8 1 . 000 v e n d u s . Cette
publication est devenue u n d e s instruments essen-
tiels de l'action du D é p a r t e m e n t , n o t a m m e n t à l'égard
d e s m e m b r e s de la profession enseignante et des
169
Information II. 5
autres personnes qui, individuellement ou p a r groupes
contribuent à façonner l'opinion.
(4) E n ce qui concerne la partie organique du
p r o g r a m m e d'information, l'année 1959 a été m a r -
quée par d'importantes innovations. L ' U n e s c o s'est
associée à presque toutes les activités du Conseil
é c o n o m i q u e et social des Nations Unies en faveur
de la liberté de l'information, n o t a m m e n t : u n e étude
spéciale des progrès accomplis au cours des cinq
dernières années, l'élaboration d ' u n projet de D é -
claration universelle sur la liberté de l'information,
la reprise des travaux préliminaires à l'établisse-
m e n t d'une convention des Nations Unies sur la li-
berté de l'information, et une enquête mondiale sur
les ressources techniques nécessaires pour r e m é -
dier à l'insuffisance des m o y e n s d'information dont
disposent les pays en voie de développement. Cette
dernière tâche a été assignée e n totalité à l'Unesco
dont le travail devient ainsi l'élément capital de
l'action m e n é e par les Nations Unies en faveur de
la liberté de l'information.
(5) Cette enquête devrait permettre aux Nations
Unies d'évaluer la nécessité d'entreprendre dans ce
d o m a i n e l'exécution d ' u n p r o g r a m m e de développe-
m e n t , puis les ressources qu'exige une telle entre-
prise. L e Secrétariat a c o m m e n c é ses travaux, dans
les limites d u p r o g r a m m e autorisé, en organisant
une série de réunions régionales et en s'effor-
çant de mettre à jour ses enquêtes antérieures sur
les m o y e n s d'information. lia préparé, au cours du
second s e m e s t r e , la première réunion régionale qui
devait se tenir à B a n g k o k en janvier 1960, et établi
les p r o g r a m m e s préliminaires de réunions analogues
qui auront lieu e n A m é r i q u e latine et en Afrique, au
siège des c o m m i s s i o n s é c o n o m i q u e s des Nations
U n i e s , pendant l'exercice 1 9 6 1 - 1 9 6 2 .
(6) L ' U n e s c o a également développé son activité
e n faveur de l'amélioration des techniques d'infor-
m a t i o n . L e projet relatif à l'amélioration d e s p o s -
sibilités de formation des journalistes est devenu
u n des principaux éléments de ce p r o g r a m m e ; il a
abouti à la création à Quito (Equateur) d ' u n nouveau
centre d'études supérieures de journalisme, ana-
logue au Centre international d'enseignement supé-
rieur du journalisme créé à l'Université de Stras-
bourg (France) e n 1957. L e département a également
bénéficié, en ce qui concerne l'amélioration des
techniques d'information, de l'expérience acquise
H . 5 Information
"sur le terrain" grace à l'application d u p r o g r a m m e
de participation et du p r o g r a m m e d'assistance tech-
nique, ainsi que de récents travaux de recherche
sur l'information. Il s'est particulièrement attaché,
n o t a m m e n t lors du stage d'études régional qui s'est
tenu en octobre au siège d e l'Institut du c i n é m a é d u -
catif d ' A m é r i q u e latine (Mexico), à favoriser l ' e m -
ploi des techniques audio-visuelles dans l'enseigne-
m e n t . Il a entrepris des études préliminaires e n v u e
de déterminer quels sont, au m ê m e égard, les b e -
soins de certaines régions d e l'Asie et si des solu-
tions analogues seraient applicables à u n e ou plu-
sieurs d'entre elles.
(7) 11 convient de signaler également que la confé-
rence administrative de la radiodiffusion organisée
par l'Union internationale d e s télécommunications
a décidé, sur la proposition de l'Unesco, que l'UIT
étudierait la possibilité d'établir u n m o d è l e n o r m a -
lisé de récepteur à bon m a r c h é pour les pays é c o -
n o m i q u e m e n t sous-développés ; de son côté l'Unesco
doit étudier, avec le c o n c o u r s d'autres o r g a n i s m e s
intéressés et de l'industrie radiophonique, la p o s -
sibilité de créer u n m a r c h é c o m m u n qui encourage
la production e n grand. D e s enquêtes ont m o n t r é
qu'il faudrait encore, d a n s le m o n d e , 350 millions
de postes d e radio.
(8) O n a enregistré de nouveaux progrès quant a
la réduction des obstacles douaniers qui entravent
la circulation internationale du matériel d ' i n f o r m a -
tion. L e n o m b r e des pays qui appliquent l'accord de
l'Unesco pour l'importation d'objets de caractère
éducatif, scientifique ou culturel est passé à trente
et u n , et les Etats-Unis d ' A m é r i q u e ont signé cet
accord.
(9) D e u x grandes études ont paru au cours de
l'année : la p r e m i è r e " L a radiodiffusion dans le
m o n d e " , traite de tout c e qui concerne l'utilisation
de la radiodiffusion dans le m o n d e actuel ; l'autre,
" L e s organisations professionnelles de l'informa-
tion", est u n répertoire m o n d i a l des organisations
professionnelles de la p r e s s e , de la radio, du ci-
n é m a et de la télévision.
(10) Diverses études techniques sur l'informa-
tion, appelées à rendre d e grands services aux
spécialistes d e s m o y e n s d'information, ont égale-
m e n t p a r u . L'activité q u e l'Unesco a déployée à
l'égard de la partie organique de son p r o g r a m m e
d'information a eu pour effet de renforcer considé-
rablement ses relations avec les organisations n o n
gouvernementales spécialisées.
A. DIFFUSION D'INFORMATIONS
ET ENCOURAGEMENT A LA
COMPREHENSION INTERNATIONALE
1. RELATIONS AVEC LA PRESSE
Résolution 5.11 (a)
(11) L e bulletin "Informations U n e s c o " est r e d e -
v e n u b i m e n s u e l et 26 n u m é r o s ont paru au cours de
170
l'année. C e bulletin, qui contient des articles et des
informations sur les activités d e l'Unesco, des Ins-
titutions spécialisées et des Nations U n i e s , ainsi
que sur l'éducation, la science et la culture en g é -
néral, est publié e n anglais, e n espagnol et e n fran-
çais, et envoyé à quelque 5 . 0 0 0 journaux, revues et
stations de radio dans 131 p a y s et territoires. L e
Secrétariat a également publié et distribué 18 n u -
m é r o s d'une version plus courte e n langue arabe et
24 n u m é r o s d ' u n bulletin e n langue russe. D e s c o n -
trats ont été passés avec certaines C o m m i s s i o n s
nationales et autres o r g a n i s m e s , qui se sont c h a r -
g é s de publier des adaptations d' "Informations
U n e s c o " e n allemand, e n hindi, en néerlandais, e n
norvégien et en ourdou, tandis q u e la Fédération
d e s associations U n e s c o du J a p o n en a publié de
larges extraits dans son bulletin " U n e s c o Sinbun".
(12) Depuis janvier, les "Informations U n e s c o "
ont c o m m e n c é une nouvelle série d'articles intitu-
lés "Notre petite ville", dont le but est de faire
connaître a u x lecteurs, en Orient c o m m e e n O c c i -
dent, la vie et les p r o b l è m e s d e leurs contemporains
d'autres régions du m o n d e . L e s articles qui ont paru
cette année dans cette série mensuelle ont décrit
d e s petites villes d e B i r m a n i e , Etats-Unis, Inde,
Ile M a u r i c e , Indonésie, J a p o n , P a y s - B a s , P h i -
lippines, R o y a u m e - U n i , T u r q u i e , U R S S et Y o u g o -
slavie. C h a q u e n u m é r o des "Informations U n e s c o "
consacre u n article à la science, sous f o r m e soit
d'une chronique p r o p r e m e n t dite, soit de la rubrique
"Je voudrais savoir . . . ", dont la publication a été
reprise e n cours d'année et qui connaît u n grand
succès. Plusieurs articles ont été publiés dans
"Informations U n e s c o " pour c o m m é m o r e r les anni-
versaires approuvés par le Conseil exécutif. L e s
articles publiés dans le bulletin au cours de l'année
1959 ont porté sur 41 pays et territoires. 2 . 500 p h o -
tographies destinées à illustrer ces articles ont été
fournies sur d e m a n d e .
(13) O n peut noter une amélioration constante d e
la liaison avec la presse. Si, à la fin de 1958, la
Conférence générale et l'inauguration du nouveau
Siège avaient provoqué une affluence a p p a r e m m e n t
exceptionnelle de journalistes, il est r e m a r q u a b l e
que l'intérêt de ces journalistes, loin de d i m i n u e r ,
se soit maintenu et qu'il se soit m ê m e accru tout au
long de l'année. L a salle d e presse attire chaque
jour des visiteurs et p e r m e t de répondre rapidement
a u x d e m a n d e s de renseignements (200 p a r m o i s e n
m o y e n n e ) que les correspondants adressent au
Secrétariat.
(14) L e s 11 conférences d e presse qui ont eu lieu
au cours de l'année ont donné u n retentissement p a r -
ticulier aux activités de l'Organisation, principale-
m e n t dans le d o m a i n e des sciences naturelles, de
l'éducation et des activités culturelles, qu'ils'agisse
d e réunions d'experts concernant les Iles G a l a p a g o s ,
ou de la publication d ' u n catalogue de reproductions
e n couleurs ou encore de la conférence de presse
donnée par le Directeur général après la 55e s e s -
sion du Conseil exécutif. D e u x activités ont donné
aux services de distribution et de liaison avec la

presse l'occasion d'un effort particulier : d'une part,
la Conférence internationale sur le traitement nu-
mérique de l'information (juin), à laquelle 88 jour-
nalistes ont été accrédités, a permis d'organiser
des contacts suivis avec de nombreux correspon-
dants scientifiques. D'autre part, le début d'une
campagne de presse en faveur de la sauvegarde des
monuments de Nubie a eu pour résultat la publica-
tion de nombreuses photographies, acoompagnées
d'éditoriaux ou de reportages, dans 25 des plus
grands périodiques illustrés du monde, auxquels
cette documentation avait été offerte en exclusivité
nationale.
(15) La Division de la presse a continué de dif-
fuser normalement en anglais, enfrançais, en russe
et en espagnol, les communiqués concernant les
travaux de l'Organisation, au fur et à mesure de
l'actualité. Elle a publié aussi divers articles à
l'intention ou sur la demande de périodiques spécia-
lisés. Dans l'ensemble, les résultats des services
offerts aux journaux et périodiques grâce aux acti-
vités groupées sous le titre des "Relations avec la
presse" s'expriment en partie dans les 31.000 cou-
pures de presse reçues régulièrement de 23 Etats
membres.
2. PERIODIQUES
Résolution 5.11 (b)
a. Le Courrier de l'Unesco
(16) Depuis décembre 1958, le volume des ventes
(par abonnement et au numéro) du "Courrier de
l'Unesco" aaugmenté de 29. 710exemplaires, attei-
gnant ainsi 181.177. Le tirage global des quatre
éditions (anglaise, espagnole, française et russe)
était, en décembre 1959, de 221.051. C'est l'édition
française qui a marqué la progression la plus frap-
pante, ses ventes ayant augmenté au cours de l'an-
née de 28.363.
( 17) Un accord de principe a été conclu avec la
Commission nationale de la République arabe vnie
en vue de la production d'une édition du "Courrier
de l'Unesco" en langue arabe.
(18) Les principaux sujets traités dans le "Cour-
rier de l'Unesco" ont été les suivants :
Janvier : Le mois de l'Unesco à Paris.
Février : L ' h o m m e devant la science (la table
ronde des Prix Nobel).
Mars : Les dangers de la pollution de l'atmosphère.
Avril : Les progrès de l'art et de l'industrie ci-
nématographique ; Les aborigènes d'Australie.
Mai : Les maladies mentales (à l'occasion de la
campagne "Santé mentale" de l'OMS).
Juin : Les routes et les communications inter-
nationales .
Juillet-août : La reconstruction de Rotterdam ;
La lutte internationale contre le criquet pèlerin.
Septembre : Les problèmes techniques et éduca-
tifs de la radio.
171
Information H . 5
Octobre : L'histoire et la culture de l'Afrique.
Novembre : L'Organisation internationale du
travail.
Décembre : Les recherches océanographiques.
b. Chronique de l'Unesco
(19) Depuis janvier 1959, la "Chronique de
l'Unesco", bulletin mensuel paraissant en anglais,
espagnol et français, qui s'adresse principalement
aux fonctionnaires des administrations publiques
chargés des liaisons avec l'Unesco, aux m e m b r e s
des Commissions nationales, aux fonctionnaires des
autres institutions des Nations Unies et aux diri-
geants des organisations non gouvernementales, est
envoyée aussi aux experts en mission, aux boursiers
et anciens boursiers de l'Organisation ; elle est
également distribuée aux m e m b r e s du Secrétariat.
Chaque n u m é r o contient des articles sur les princi-
pales activités de l'Unesco, des comptes rendus des
principaux travaux accomplis en exécution du pro-
g r a m m e , des notes bibliographiques, des informa-
tions provenant des C o m m i s s i o n s nationales et des
organisations internationales non gouvernementales.
(20) L a "Chronique de l'Unesco" fournit des in-
formations auparavant données dans trois publica-
tions qui ont cessé de paraître à la fin de 1958 :
"Lien" (destiné uniquement aux experts en mission),
le "Bulletin des boursiers de l'Unesco" et les " N o u -
velles du Secrétariat". Son tirage était à la fin de
1959 de 6 . 5 0 0 exemplaires en anglais, 5.500 en
français et 3.000 en espagnol.
(21) L e s principaux articles parus dans la
"Chronique de l'Unesco" au cours de cette année
traitaient des sujets suivants :
Janvier-février : L'avenir des sciences de la
m e r ; Problèmes de la traduction ;
M a r s : L a part des éducateurs dans la c o m p r é -
hension mutuelle de l'Orient et de l'Occident ; L e
traitement numérique de l'information et ses prin-
cipales applications ; Le développement des sciences
sociales au M a r o c .
Avril : L a jeunesse face au m o n d e d'aujourd'hui;
l'Occident d'après les manuels scolaires de l'Asie;
L'Institut des sciences appliquées de l'Université
de Mexico.
Mai : L'avenir des cultures traditionnelles ; L a
radiodiffusion et la libre circulation des idées.
Juin : L a XXIIe Conférence internationale de
l'instruction publique ; le rôle du sport dans l'édu-
cation ; L e s tâches de l'Unesco en Afrique.
Juillet : L e perfectionnement des instituteurs en
Amérique latine ; L'oeuvre du Centre de d o c u m e n -
tation et d'études sur l'Egypte ancienne ; L'éduca-
tion du public dans le domaine de l'énergie nucléaire.
Août-septembre : L e Fonds spécial des Nations
Unies et l'Unesco ; L a diffusion des connaissances :
problèmes actuels et perspectives d'avenir.
Octobre : L ' h u m a n i s m e classique dans le m o n d e
moderne ; L'éducation des réfugiés de Palestine ;
L e système des écoles associées etl'éducation pour
la compréhension internationale.
H . 5 Information
Novembre : L'avant-projet de programme et de
budget de 1* Unesco pour 1961-1962 ; Les sciences
sociales et le développement économique ; Le sport
et l'expansion scientifique et technique.
Décembre : Orient et Occident ; L'enseignement
secondaire face au monde moderne ; Les rapports
de l'éducation et de l'économie.
(22) Les autres publications d'information pro-
duites et distribuées en 1959 sont les suivantes :
"Le droit d'apprendre" (reportage 1959 sur les
écoles UNRWA-Unesco pour les réfugiés arabes de
Palestine), brochure illustrée de 79 pages publiée
en collaboration avec l'UNRW A (40.000 exemplaires
en anglais et en français) ; "Orient et Occident
peuvent-ils se comprendre ?", édition anglaise
(56.000 ex.) et édition espagnole (15.000 e x . ) ;
"L 1 Unesco en quelques mots", réédition anglaise
(25.000 ex.) et édition espagnole (6.000 ex.) ; "La
Escuela y el progresso en America latina" en espa-
gnol seulement (15.000 ex.). Un manuel d'informa-
tion à l'usage des conférenciers, sur le rôle de
l'Unesco dans l'assistance technique, a été publié
en français et en espagnol (10.000 et 5.000 exem-
plaires respectivement). Une nouvelle édition d'un
dépliant exposant brièvement les buts de l'Organi-
sation a été tirée en anglais à 50. 000 exemplaires.
3. M O Y E N S VISUELS
(23) E n ce qui concerne l'information par les
m o y e n s visuels, le résultat le plus notable a été la
coopération qui s'est établie avec les producteurs
de bandes d'actualités et les stations de télévision,
liest maintenant prouvé qu'en entretenant des rela-
tions directes avec ces sociétés et en leur fournis-
sant de la matière première (documentation écrite
et métrages de pellicule), on peut stimuler consi-
dérablement la production et la distribution, par
des organismes indépendants, de bandes d'actualité
et de p r o g r a m m e s de télévision concernant
l'Organisation.
à. Photographies, expositions et films fixes
Résolution 5.12 (a)
(24) L a photothèque a encore acquis quelque
2.800 négatifs et possède maintenant 22.000 pièces.
Des reportages photographiques ont été réalisés
dans les pays suivants : Afghanistan, Birmanie,
Ceylan, Ethiopie, Ghana, Israël, Libye, M a r o c ,
Mexique, Pakistan, Philippines, Soudan, Thaïlande,
Tunisie, Turquie, République arabe unie (Egypte),
et Viêt-nam. Plus de 38.000 épreuves ont été dis-
tribuées à des journaux et à des revues ainsi qu'à
des groupements éducatifs, pour être exposées. Cinq
expositions photographiques ont été préparées sur
la demande de Commissions nationales. Trois sé-
ries de photos à afficher dont les négatifs ont été
empruntés à la photothèque ("Batir pour l'avenir",
" L a vie renaît dans le désert" et "Rencontre de
172
l'Orient etde l'Occident") etun reportage photogra-
phique "Le don du savoir" ont été imprimés ou ré-
i m p r i m é s , à un n o m b r e d'exemplaires variant entre
2 0 . 0 0 0 et 50.000, pour être distribués à des grou-
pements non gouvernementaux.
(25) Divers films fixes ont été réalisés, et des
contrats ont été signés pour la production de divers
autres. Quatre d'entre eux concernent le Projet
majeur Orient-Occident, deux autres le projet m a -
jeur relatif aux terres arides, deux autres encore
le projet majeur relatif à l'Amérique latine ; les
autres ont trait respectivement à l'oeuvre des N a -
tions Unies et des Institutions spécialisées en Asie
du Sud-Est, à l'oeuvre du Comité d'éducation so-
1
ciale de la ville de B o m b a y , à Tchékhov et à Darwin
(La production de ces deux derniers se rattache à
la participation de l'Unesco à la commémoration
des anniversaires de personnalités eminentes) ;
enfin deux films fixes seront consacrés aux anciens
m o n u m e n t s de Nubie.
(26) Les Etats m e m b r e s avec lesquels des ac-
cords ont été conclus pour la distribution de films
fixes sont actuellement au n o m b r e de 28, contre 16
à la fin de 1958. Dans les pays où il n'a pas encore
été possible d'arriver à un accord, le Service de
l'information de l'Organisation des Nations Unies a
accepté que les centres d'information en tiennen.
des-jeux complets à la disposition des régions qu'ils
desservent.
b. Films
Résolution 5.12 (b)
(27) C o m m e les années précédentes, grâce aux
arrangements conclus avec des producteurs de
bandes d'actualités et des stations de télévision,
divers aspects de l'activité de l'Unesco ont été pré-
sentés au public dans les actualités et à la télé-
vision ; c'est ainsi qu'on a pu voir sur l'écran la
visite du Premier Ministre indien à l'Institut de
technologie de B o m b a y , la visite du Premier M i -
nistre italien à l'Unesco, la Conférence internatio-
nale sur le traitement numérique de l'information
et l'exposition qui l'a accompagnée, lestage d'études
sur le projet majeur Orient-Occident organisé à
B o m b a y par le Gouvernement indien, la remise du
Prix Kalinga, la Journée du T i m b r e des Nations
Unies et, à maintes reprises, le bâtiment du nou-
veau Siège et les oeuvres d'art qui le décorent.
(28) L e Secrétariat s'est spécialement attaché à
distribuer des bandes filmées sur les monuments
de Nubie aux stations de télévision en m ê m e temps
qu'aux producteurs d'actualités. C e s bandes ont été
distribuées dans le m o n d e entier par Actualités fran-
çaises, Eclair-Journal, Pathé -Journal, Gaumont-
Actualités,, F o x Movietone, et Visnews-British
C o m m o n w e a l t h et International Newsfilm Agency.
E n outre, des bandes ont été envoyées aux produc-
teurs d'actualités de la République arabe unie (par
l'intermédiaire de la C o m m i s s i o n nationale) et à
ceux de l'Union soviétique.

(29) Les versions anglaise, espagnole et fran-
çaise des deux films traitant l'un du projet majeur
relatif aux terres arides, l'autre du projet majeur
Orient-Occident seront terminées au début de 1960.
U n e version espagnole de " L a télévision au village",
produite en 1958 a été établie à l'intention de l ' A m é -
rique latine en général et, en particulier, du stage
d'études régional sur les auxiliaires audio-visuels
qui s'est tenu à Mexico en septembre.
(30) L'Unesco n'a pas p u , dans les limites de
son budget, produire e l l e - m ê m e d'autres films ;
mais elle a pu participer à la coproduction de deux
films : le premier avec une société danoise, sur
l'entreprise d'éducation de base de Sartano (lutte
contre l'analphabétisme en Italie du Sud), l'autre
avec l'Organisation des Nations Unies et plusieurs
Institutions spécialisées sur les problèmes mondiaux
de l'eau (dessin animé en couleur de 16 m m ) .
(31) Il a été passé contrat avec une vingtaine de
pays pour la distribution, à l'occasion, du dessin
animé en couleur d'une durée de dix minutes, "Une
histoire toute simple", que Jiri Trnka a réalisé
pour l'Unesco et qui a remporté un vif succès à di-
vers festivals internationaux du cinéma (Venise,
M o s c o u , Oberhausen, M a r del Plata et Stradford,
au Canada). D e s copies de présentation de ce film
et de trois autres films réalisés l'année dernière
"Terres arides du Pérou", "Musique à l'école" et
" L a télévision au village" ont également été en-
voyées à d'éventuels distributeurs.
(32) L a cinémathèque contient 1082 films et 924
films fixes, remis à titre de dons ou de prêts àlong
terme par des sociétés de production ou des
gouvernements.
c. Télévision
Résolution 5.12 (c)
(33) Les efforts déployés pour stimuler la pro-
duction de p r o g r a m m e s de télévision sur l'activité
de l'Organisation et sur des sujets qui la concernent
ont donné en 1959 des résultats accrus. D e s stations
de télévision de tous pays ont utilisé dans leurs
émissions du matériel filmé produit par l'Unesco.
Plusieurs ont également produit e l l e s - m ê m e s des
reportages sur le Siège de l'Unesco et les activités
hors-Siège.
(34) E n janvier 1959, la National Broadcasting
Corporation (Etats-Unis d'Amérique) a présenté,
dans la série d'émissions intitulée "Dateline U N " ,
un p r o g r a m m e d'une demi-heure sur l'Unesco. U n
autre p r o g r a m m e d'une demi-heure sur les activités
de l'Unesco, comprenant une interview du Directeur
général, est passé en février sur les antennes de la
Radiodiffusion-Télévision Française. L a Société
Radio-Canada a filmé la remise d'un don, fait par
le Comité canadien des bons d'entraide Unesco, pour
l'achat d'uncamion audio-visuel destiné au C R E F A L .
Une interview sur les diverses façons dont les grou-
pements peuvent participer à l'action de l'Unesco,
notamment à l'application du p r o g r a m m e de bons
173
Information H . 5
d'entraide, a été diffusée par les soins du Service
de l'information de l'Organisation des Nations Unies
sur le réseau de télévision éducative d ' A n n Arbor
(Etats-Unis d'Amérique).
(35) A u cours du voyage que le Directeur général
a fait aux Etats-Unis, le service de télévision de
l'Organisation des Nations Unies a fait, sur sa con-
férence de presse au Siège des Nations Unies, un
reportage télévisé qui a été distribué à diverses
stations américaines de télévision. L a télévision
finlandaise a diffusé de son côté un reportage concer-
nant la Conférence internationale sur le rôle du
sport dans l'éducation (Helsinki). L a télévision
française et la télévision luxembourgeoise ont con-
sacré un reportage à la visite de Sa Majesté I m p é -
riale Haflé Selassie, empereur d'Ethiopie, au Siège
de l'Unesco, le 21 juillet 1959. L e service en langue
française de la Société Radio-Canada a diffusé un
reportage filmé sur le Siège de l'Unesco dans son
p r o g r a m m e "Premier Plan". L e Congrès interna-
tional d'océanographie, qui s'est tenu en octobre
aux Etats-Unis d'Amérique, a fait l'objet de pro-
g r a m m e s diffusés par les deux principaux réseaux
c o m m e r c i a u x , N B C et C B S . Lors de la Conférence
sur l'élimination des déchets radio-actifs (novembre),
Télé-Monte-Carlo a présenté, dans ses actualités
télévisées, avec le concours du Secrétaire général
de la C o m m i s s i o n nationale monégasque, sept pro-
g r a m m e s comprenant des interviews de délégués
français, japonais, monégasques, britanniques, so-
viétiques et américains, ainsi que du Directeur gé-
néral. Elle a aussi produit u n reportage filmé pour
la télévision de l'Organisation des Nations Unies.
(36) L e Service de télévision de l'Organisation
des Nations Unies a produit u n p r o g r a m m e d'une
demi-heure sur l'Unesco, pour distribution aux
Etats-Unis. C e p r o g r a m m e comprenait des inter-
views avec le Directeur général et divers m e m b r e s
du Secrétariat. U n reportage filmé sur la visite du
Premier Ministre d'Iran à l'Unesco a été fourni à la
télévision iranienne. L a télévision norvégienne a
diffusé u n p r o g r a m m e de cinquante minutes sur l'ex-
position ethnographique du M u s é e d'Oslo, organisée
avec le concours de l'Unesco. L a télévision scolaire
française a consacré à l'Inde un p r o g r a m m e de
trente-cinq minutes, produit en coopération avec u n
m e m b r e du Secrétariat. L a visite de 1.800 écoliers
à l'Unesco à l'occasion de la Journée des Nations
Unies a été filmée par le Service de télévision de
l'Unesco, et fournie à la Télévision française et au
Magazine international des Jeunes, pour distribution
dans dix-huit pays.
(37) L e Secrétariat s'est particulièrement attaché
à distribuer aux stations de télévision du matériel
filmé sur les m o n u m e n t s de Nubie. U n reportage de
cinq minutes a été fourni aux organismes internatio-
naux de télévision pour distribution dans tous les
pays. U n reportage de quatorze minutes a été envoyé,
sur la d e m a n d e de différentes stations, dans vingt-
quatre pays. C e s éléments ont souvent trouvé place
dans des émissions à grand succès. L a B B C a con-
sacré aux m o n u m e n t s de Nubie, dans son p r o g r a m m e
II. 5 Information
"Panorama", un reportage de dix minutes c o m p r e -
nant une interview de M m e Desroches-Noblecourt.
U n p r o g r a m m e de quatorze minutes a été produit en
espagnol pour distribution en Amérique latine.
(38) Une version espagnole du film "La télévi-
sion au village", produit en 1958, a été établie en
1959. C e film a été distribué aux stations de télévi-
sion éducative des Etats-Unis d'Amérique et à la
télévision polonaise. Il a été projeté au cours de
représentations non commerciales aux Etats-Unis,
au Canada et au R o y a u m e - U n i ; et des mesures ont
été prises afin de lui assurer en 1960 une plus large
distribution.
(39) L a Télévision française a produit et diffusé
en octobre et en décembre les deux premiers pro-
g r a m m e s d'une série intitulée "Rendez-vous avec
l'Orient". Ces p r o g r a m m e s sont appelés à consti-
tuer des sortes de "dossiers" où pourront puiser
les stations étrangères. Diverses stations de télé-
vision des Etats-Unis d'Italie ont déjà manifesté le
désir de recevoir de la pellicule et des textes pour
la production de p r o g r a m m e s analogues. L a télévi-
sion française a accepté de poursuivre en 1960 la
diffusion de cette série.
(40) L e British Film Institute vient d'achever un
catalogue sélectif répertoriant 130 films de long
métrage et 200 films documentaires produits dans
des pays orientaux. C e catalogue a pour objet de
favoriser la présentation de films orientaux à l'oc-
casion de festivals du cinéma ou au cours d'émis-
sions télévisées, et il servira de base, en I960., à
diverses mesures visant à favoriser la production
de p r o g r a m m e s de ce genre.
d. Production et distribution de matériel
visuel propre à développer la
la compréhension internationale
(41) A u Colloque international du film ethnogra-
phique et sociologique, qui s'est tenu à Perouse
(Italie), on a examiné la possibilité de créer des
centres de production et de distribution de films
ethnographiques et sociologiques et de faciliter
l'échange de ces films, notamment en vue de leur
présentation à la télévision.
(42) La Conférence chargée d'étudier les pro-
blèmes de distribution et d'échange de courts m é -
trages éducatifs, scientifiques et culturels, confé-
rences organisées lors du Festival cinématogra-
phique de Venise avec le concours de l'Unesco, a
demandé au Conseil international du cinéma et de
la télévision un rapport sur cette question. C e rap-
port a déjà été communiqué aux organismes
intéressés.
e. Coopération avec les organisations
internationales de l'information
Résolution 5.41 (c)
(43) Le Conseil international du cinéma et de la
télévision est entré en activité en janvier, à Paris.
174
En vertu d'un accord entre le Gouvernement italien
et le Gouvernement français, ce Conseil aura son
siège à R o m e .
(44) Aux termes d'un contrat entre l'Unesco et
le Conseil (20.000 dollars), celui-ci s'engage (a) à
encourager une étroite collaboration entre les orga-
nisations commerciales et non commerciales qui
s'occupent de cinéma et de télévision, notamment
par la publication d'un Bulletin et l'organisation de
réunions pour l'étude de questions particulières ;
(b) à aider ses m e m b r e s affiliés à devenir plus re-
présentatifs des pays du monde entier ; (c) à aider
le Secrétariat à s'assurer leconcours des m e m b r e s
du Conseil pour l'exécution du p r o g r a m m e de l'Unesco ;
(d) à étudier certaines questions d'intérêt c o m m u n
et à présenter à l'Unesco des rapports à leur sujet.
4. RADIO
(45) Une importance particulière a été donnée à
des thèmes se rapportant au projet majeur sur l'ap-
préciation mutuelle des valeurs culturelles de l'Orient
et de l'Occident et à lacélébration des anniversaires
de personnalités eminentes.
(46) L'invitation faite aux organismes de radio-
diffusion d'envoyer des producteurs au Siège de
l'Unesco pour y réaliser, dans les langues autres
que les langues de travail, des p r o g r a m m e s sur les
activités de l'Organisation, a reçu les premières
réponses favorables ; le projet est entré dans la
voie de la réalisation.
(47) L a coopération avec les services de radio-
diffusion des Nations Unies et de leurs Institutions
spécialisées n'a cessé de se renforcer grâce à l'aide
technique qu'offrent les studios.
a. Coopération avec les organismes
de radiodiffusion
Résolution 5.13 (a)
(48) Des p r o g r a m m e s enregistrés et des élé-
ments de p r o g r a m m e s ont été fournis aux orga-
nismes de radiodiffusion des Etats m e m b r e s . Dans
de nombreux cas, ce matériel a été envoyé sur d e -
m a n d e ; les organisations intéressées ont souvent
pris à leur charge les frais de bandes et d'envoi.
(49) D u matériel enregistré en plusieurs langues
a été fourni régulièrement à l'Organisation des N a -
tions Unies pour l'élaboration de p r o g r a m m e s diffu-
sés depuis N e w York. D e s moyens techniques ont
été m i s à la disposition du Centre d'information des
Nations Unies à Paris. L'aide technique des studios
de l'Unesco a été donnée à l'Unicef pour la produc-
tion de trois p r o g r a m m e s spécialisés ainsi qu'à
l'Agence internationale de l'énergie atomique pour la
réalisation de nombreux p r o g r a m m e s d'information.
(50) Les organisations de radiodiffusion hon-
groise, israélienne et roumaine ont été invitées, par
l'intermédiaire de leur C o m m i s s i o n nationale, à
envoyer au Siège un de leurs chefs de production
 Information II. 5

pour collaborer pendant une période de un à trois a. Diffusion et adaptation

mois à la réalisation de p r o g r a m m e s pour chacune
de ces organisations. D è s cette année, un produc-
teur de la radiodiffusion d'Israël a effectué àl'Unesco
un séjour qui lui a permis de réunir de la d o c u m e n -
tation pour la préparation en hébreu de plusieurs
p r o g r a m m e s consacrés aux diverses activités de
l'Organisation.
b. Production de matériel
de radiodiffusion
Résolution 5.13 (b)
(51) A u total, 4.715 enregistrements ont été ef-
fectués ; ils ont été distribués à 76 organismes de
radiodiffusion ; ils comprenaient de brèves déclara-
tions et des interviews de fonctionnaires d'Etats
m e m b r e s , de délégués à des conférences ou des réu-
nions d'experts ; des commentaires hebdomadaires
sur les activités de l'Unesco ; des débats radiopho-
niques, des documentaires, des p r o g r a m m e s dra-
matisés, musicaux et folkloriques. Certains de ces
p r o g r a m m e s folkloriques ont été réalisés avec la
collaboration du Conseil international de la musique
et du Conseil international de la musique folklorique.
L a majeure partie de ces productions a été enregis-
trée en anglais, en français et en espagnol, mais on
s'est attaché à effectuer aussi des enregistrements
dans d'autres langues : du matériel a été ainsi édité
en 20 autres langues. Plusieurs p r o g r a m m e s scien-
tifiques concernant des questions d'actualité, notam-
ment les aspects de l'utilisation pacifique de l'éner-
gie atomique, 1'automation et le traitement numérique
de l'information, les implications sociologiques du
progrès technique, la mise en valeur des zones
arides et semi-arides et l'élimination des déchets
radioactifs ont été produits. Six de ces p r o g r a m m e s
scientifiques ont été réalisés en arabe.
(52) D e s m e m b r e s du Secrétariat se sont rendus
dans des Etats m e m b r e s de l'Afrique, du M o y e n -
Orient, de l'Asie du Sud-Est et de l'Europe centrale.
Sur place, ils ont recueilli des enregistrements des-
tinés à être incorporés dans des p r o g r a m m e s illus-
trant les activités qu'exerce l'Unesco dans ces di-
verses régions. C e s différentes missions ont servi,
en outre, à resserrer les liens avec les organismes
de radiodiffusion des pays visités.
5. LIAISON A V E C L E PUBLIC
(53) La Division de liaison avec le public a con-
tinué â distribuer une abondante documentation, ré-
digée en de nombreuses langues, aux groupements
désireux d'apprendre â mieux connaître l'Unesco.
La foule de visiteurs, originaires de nombreux pays,
qu'attire le bâtiment de l'Unesco fournit à cette Di-
vision un précieux moyen de diffuser des informa-
tions concernant l'Organisation.
de matériel d'information
(54) L a Division de liaison avec le public est no-
tamment chargée de diffuser dans certains milieux
une documentation générale, soit par l'entremise
des Commissions nationales, des organisations non
gouvernementales internationales ou nationales et
des Centres d'information des Nations Unies, soit
par envoi direct aux écoles, aux bibliothèques et
aux particuliers. L a documentation ainsi diffusée
comprend des prospectus, des brochures, des notes
destinées aux conférenciers, des panneaux photo-
graphiques, des séries de photos à afficher et des
reportages photographiques. Au cours delà période
considérée, il y a eu plus de 3.800 envois de ce
genre, comprenant au total plus de 850.000 pièces ;
le tiers environ de ce matériel concernait les pro-
jets majeurs.
(55) Une aide financière a été accordée à diverses
commissions nationales et organisations non gou-
vernementales pour leur permettre d'adapter cer-
taines publications de l'Unesco dans d'autres langues,
et les aider à en assurer la diffusion parmi leurs
m e m b r e s ou dans leur région. E n 1959, le Secréta-
riat a signé à des fins de cet ordre les contrats sui-
vants, d'un montant équivalent à la s o m m e indiquée,
pour chacun, en dollars des Etats-Unis :
$
République fédérale d'Allemagne
Niedersächsische Arbeitskreis für
Unesco-Fragen, Hanover 265
Institut de l'Unesco pour la jeunesse,
Gauting 1.500
Argentine
Association pour les Nations Unies 200
Danemark
Mellemfolkeligt Samvirke, Copenhague 2. 950
Etats-Unis
Unesco Publications Center, N e w York 2.400
France
C o m m i s s i o n nationale pour l'Unesco 1.000
Comité régional pour l'Unesco,
Limoges 100
Italie
C o m m i s s i o n nationale pour l'Unesco 800
Pakistan
C o m m i s s i o n nationale pour l'Unesco 200
Pays-Bas
Unesco Centrum, Nederland,
Amsterdam 2.000
Royaume-Uni
Council for Education in World
Citizenship, Londres 560
(56) Pour accompagner la série de photos à ex-
poser "Rencontre de l'Orient et de l'Occident", et à
l'intention des maîtres appelés à diriger des débats,
le Secrétariat a publié un guide dont il a été tiré
17.000 exemplaires en anglais, 3.500 en espagnol
et 8 . 500 en français.

175
H . 5 Information
b . Conférences et réunions
(57) Divers m e m b r e s du personnel ont assisté
aux conférences et réunions ci-après, qui avaient
pour thème l'enseignement relatif aux Nations Unies
et la création de clubs Unesco :
Février : Institut de l'Unesco pour la jeunesse à
Gauting (Allemagne).
Mars-avril : Réunion des organisations non gou-
vernementales américaines à N e w Y o r k , et Confé-
rence de la Commission nationale canadienne à
Montréal.
M a i : Réunion des clubs Unesco allemands à
Hattingen.
Août : Assemblées générales du M o u v e m e n t in-
ternational des étudiants pour les Nations Unies et
de la Fédération mondiale des associations pour les
Nations Unies à Genève.
Octobre : Participation aux cérémonies organi-
sées a l'occasion du dixième anniversaire de
l'Unesco Centrum, A m s t e r d a m .
D é c e m b r e : Participation austage d'études orga-
nisé par la section allemande du M o u v e m e n t inter-
national des étudiants pour les Nations Unies à
Fribourg (Allemagne).
(58) E n avril, un stage d'études pour les cadres
des jeunesses syndicales allemandes a eu lieu au
Siège. Certains m e m b r e s du personnel ont égale-
ment participé à des stages d'études, organisés à
leur siège, par les organisations suivantes :
Juillet : Deutscher Gewerkschaftsbund Landes-
bezirk, Hessen (Allemagne)
Octobre : Ecole modèle de l'Unesco, Cologne.
Organisations internationales catholiques.
(59) Par deux fois le Département a réuni à titre
expérimental les représentants d'organisations non
gouvernementales ayant leur siège ou des représen-
tants permanents à Paris. L a première réunion, en
juin, concernait la Conférence sur le traitement
numérique de l'information, et la deuxième, en dé-
c e m b r e , la protection des m o n u m e n t s et des sites
de Nubie. Les résultats de ces réunions d'informa-
tion ont été si encourageants que'd'autres du m ê m e
genre sont prévues pour 1960.
(60) L e Département a continué à fournir du
matériel d'information pour des conférences et des
réunions. Au cours de la période considérée, il a
envoyé des publications aux organisateurs de quelque
140 réunions.
c. Enseignement relatif aux Nations Unies
(61) L'Unesco a continué d'accorder son patro-
nage et de participera des réunions organisées pour
permettre d'étudier et d'améliorer les méthodes
d'enseignement relatif aux Nations Unies et à leurs
Institutions spécialisées. U convient de mentionner
à ce propos les résultats de la réunion organisée
par l'Institut de l'Unesco pour la jeunesse à Gauting
(cf. Paragraphe 55 ci-dessus) : les r e c o m m a n d a -
tions formulées à cette réunion et concernant la
production d'un j eu de documents pour l'enseignement
176
relatif aux Nations Unies, approuvées en m a r s 1959
par le Comité consultatif de l'information, ont abouti
à la signature, avec l'Institut de l'Unesco pour la
jeunesse, d'un contrat pour la production de ce m a -
tériel en 1960.
(62) Le Département a accordé une attention par-
ticulière aux besoins des Centres d'information des
Nations Unies, qui reçoivent de l'Unesco du m a t é -
riel d'information à distribuer dans leur région.
Des négociations ont également été entamées avec
divers centres pour la production, dans les langues
des régions qu'ils desservent, de matériel d'infor-
mation concernant l'Unesco.
d. Journée des Nations Unies
(63) U n abondant matériel documentaire concer-
nant l'Unesco et les Nations Unies a été distribué à
différents groupements en vue de la célébration de
la Journée des Nations Unies. L e 24 octobre, le
Département a aidé le Centre d'information des N a -
tions Unies (Paris) à organiser deux cérémonies au
Siège de l'Unesco, à l'intention de 1.800 écoliers
parisiens.
e. Journée des Droits de l ' H o m m e
(64) C o m m e les années précédentes, le Secréta-
riat a distribué du matériel concernant la Journée
des Droits de l ' H o m m e et comprenant notamment
des séries de photos à afficher et des publications
des Nations Unies. Le 10 décembre deux c é r é m o -
nies ont été organisées au Siège, avec le concours
de la C o m m i s s i o n nationale française pour l'Unesco
et du Centre d'information des Nations Unies à Paris.
Quelque 700 garçons et filles, élèves d'écoles se-
condaires françaises, ont participé à ces cérémonies,
au cours desquelles le Professeur René Cassin a
prononcé une allocution.
f. Collaboration avec d'autres institutions
(65) L e s textes que contiendra la pochette de d o -
cumentation intitulée "L'Unesco et les travailleurs"
sont maintenant au point, et la distribution de cette
pochette pourra c o m m e n c e r au début de 1960. L ' O r -
ganisation internationale du travail a été consultée
quant au choix de ces textes et en a fourni quelques-uns.
(66) L e Département a procédé à une distribu-
tion spéciale delà publication "Le droit d'apprendre",
qui concerne les écoles pour réfugiés arabes créées
par l'Unesco et par l'Office de secours et de travaux
des Nations Unies.
g. P r o g r a m m e des bons d'entraide
(67) L'application du p r o g r a m m e des bons d'en-
traide s'est poursuivie, en coopération avec des
C o m m i s s i o n s nationales ou avec des groupements
qui organisent des campagnes spéciales.
(68) L e s contributions reçues en 1959 au titre du
P r o g r a m m e des bons d'entraide s'élèvent à 64.500

dollars, sans compter les s o m m e s recueillies en
n o v e m b r e , au cours d'une campagne spéciale lancée
par la Fédération française des Clubs Unesco et par
la C o m m i s s i o n nationale française pour l'Unesco et
qui serviront à financer six projets de bons d'en-
traide en faveur des aveugles ; le montant de ces
s o m m e s (qui dépasse sans doute 40.000 dollars)
n'est pas encore connu.
(69) P a r m i les organisations non gouvernemen-
tales qui ont publié du matériel spécial de propa-
gande en faveur des bons d'entraide, pour distribu-
tion à des groupements et à des écoles, il convient
de citer en particulier le Centre catholique interna-
tional de coordination auprès del'Unesco, l'Entraide
universitaire mondiale et le Comité de coordination
des chantiers internationaux de volontaires.
(70) L a Suisse a r e c o m m e n c é à participer acti-
vement à la campagne des bons d'entraide, et la
Finlande a décidé d'y participer également. L a
C o m m i s s i o n nationale israélienne a, de son côté,
accepté de lancer à partir de 1960 une campagne
d'ampleur limitée en faveur des bons d'entraide.
(71) L e s services du Siège et le Bureau de N e w
Y o r k ont produit le matériel de propagande suivant :
Brochure "L'Unesco et vous" (réimpression -
10.000 exemplaires en anglais, 5.000 exemplaires
en français. "Every Quarter Counts" - 10.000 e x e m -
plaires en anglais. "Letour du m o n d e en 17 écoles",
série de 17 photographies, plus livret du maître :
10.000 exemplaires (bilingue, anglais/français).
(72) L e Secrétariat a signé avec des organisa-
tions qui patronnent dans leur pays des campagnes
en faveur des bons d'entraide les contrats ci-après
(d'un montant équivalant à la s o m m e indiquée pour
chacun, en dollars des Etats-Unis) :
$
Canada
Association pour les Nations Unies 1.055
Danemark
Mellemfolkeligt Samvirke, Copenhague 1.250
France
Fédération française des Clubs Unesco 510
Japon
C o m m i s s i o n nationale 1.000
Norvège
Association norvégienne pour les
Nations Unies 500
Pays-Bas
Unesco Centrum Nederland, A m s t e r d a m 985
Royaume-Uni
Council for Education in World
Citizenship 450
Organisation internationale
non gouvernementale
Comité de coordination des chantiers
internationaux de volontaires 125
h . Système de bons Unesco
(73) L a valeur totale des bons é m i s etrachetés
en 1959 est restée à peu près la m ê m e qu'en 1958,
malgré l'affermissement sensible de la monnaie de
177
Information n . 5
n o m b r e u x pays. Celle des bons émis représente
environ 4 . 500.000 dollars, et celle des bons rache-
tés 5 . 5 0 0 . 0 0 0 dollars. Les recettes au titre des
frais de mise en circulation se sont élevées à
117.000 dollars.
(74) D e nouveaux accords ont été passés avec la
Nouvelle-Zélande et l'Italie pour l'encaissement
des bons de voyage.
(75) D e s bons d'une valeur de 2 5 . 0 0 0 dollars
payables en monnaie locale ont été m i s à la dispo-
sition du Centro Brasileiro de Pesquisas Físicas
(Rio de Janeiro) par l'entremise du Centre d'infor-
mation des Nations Unies à Rio.
(76) Pour la première fois des bons ont été m i s
à la disposition du Soudan.
i. Service des visites
(77) E n 1959, l'Unesco a reçu plus de 100.000
visiteurs payants, dont 40 % étaient des étudiants
ou des m e m b r e s du personnel enseignant, bénéfi-
ciaires pour les visites guidées du tarif réduit
(50 francs au lieu de 150 francs). L e produit des
droits d'entrée s'est élevé A 17. 500 dollars. Pour
compléter les explications générales qui leur sont
données oralement, tous les visiteurs reçoivent une
brochure sur l'action de l'Unesco. E n outre, des
fonctionnaires des divers départements du p r o g r a m m e
ont fait des causeries à l'intention de certains groupes
particuliers. Dans la mesure du possible, ces cau-
series sont illustrées de films et de films fixes. A u
total, 93 causeries et 85 séances cinématographiques
spéciales ont ainsi été organisées en 1959.
j. Comptoir de souvenirs
(78) L e comptoir de souvenirs a continué à fonc-
tionner, sa gestion restant assurée par l'Economat
de l'Unesco. O n y vend uniquement des documents
illustrés concernant l'Unesco, des timbres-poste
de l'Organisation des Nations Unies, et des timbres
émis par des Etats m e m b r e s en l'honneur de l'Unesco
ou des activités des Nations Unies. E n vertu d'un
accord passé avec l'Administration postale de l'Or-
ganisation des Nations Unies, l'Unesco sera le d é -
positaire en France des timbres-poste de l'Organi-
sation des Nations Unies.
(79) U n e exposition des timbres de l'Organisation
des Nations Unies a eu lieu pendant la deuxième quin-
zaine de m a i , en coopération avec l'Office européen
des Nations Unies (Genève). E n juin, une exposition
de philatélie éducative (Scolatex) a été organisée à
la Maison de l'Unesco, avec le concours de la C o m -
mission nationale monégasque.
(80) L e s recettes nettes du Comptoir de souve-
nirs se sont élevées en 1959 â 11.000 dollars environ.
k. C o m m é m o r a t i o n des anniversaires
de personnalités eminentes
Résolution 5.16
II. 5 Information
(81) A la suite des débats delà 54e session du
Conseil exécutif (54 EX/Décisions, 4 . 6 ) , une lettre
circulaire a été envoyée aux Etats m e m b r e s et aux
C o m m i s s i o n s nationales pour leur c o m m u n i q u e r la
liste des anniversaires de personnalités eminentes
dont la Conférence générale et le Conseil exécutif
avaient approuvé la c o m m é m o r a t i o n en 1959-1960,
et pour les inviter à organiser des cérémonies n a -
tionales. Cette lettre indiquait aussi de quelles fa-
çons le Secrétariat envisageait d'aider les Etats
m e m b r e s , les C o m m i s s i o n s nationales et les orga-
nisations non gouvernementales à célébrer les anni-
versaires en question.
(82) L e s n o m s retenus par le Conseil exécutif à
sa 54e session sont les suivants : Henri Bergson,
Frédéric Chopin, Sholem Aleichem, Charles Darwin
(publication de l'Origine des espèces), Joseph H a y d n ,
Alexander von Humboldt, Pierre Janet, Friedrich
von Schiller, Anton Tchékov. L e Secrétariat a pro-
duit des articles, des photographies et des pro-
g r a m m e s radiophoniques qui ont été, suivant les
cas, publiés dans le "Courrier de l'Unesco" et les
"Informations Unesco", ou distribués aux orga-
nismes de presse et de radio. E n outre, des films
fixes sur Tchékov et sur l'Origine des espèces de
Darwin ont été réalisés.
(83) A sa 55e session, le Conseil exécutif a a p -
prouvé l'addition à la liste des n o m s suivants : Jane
A d d a m s , Isaac Albeniz, Clovis Bevilaqua, Pedro
Lessa, Diego Velasquez et Lázaro Samenhof (55 E X /
Décisions, 4 . 4 ) . L e Secrétariat participera à la
c o m m é m o r a t i o n de ces anniversaires en 1960 de la
m ê m e façon qu'en 1959.
B. LIBRE CIRCULATION
D E L'INFORMATION
1. ACCORDS E T ARRANGEMENTS
INTERNATIONAUX
Résolution 5.21 (a)
a. Accord pour l'importation d'objets
de caractère éducatif, scientifique
ou culturel
(84) L a Norvège est devenue partie à cet accord,
ce qui porte à 31 le n o m b r e total des pays qui l'ap-
pliquent (2). L e Parlement danois a ratifié l'accord,
et l'adhésion du D a n e m a r k ne tardera sans doute pas
à devenir officielle. L e s Etats-Unis d'Amérique ont
signé l'accord, dont la ratification d e m e u r e toute-
fois subordonnée à l'assentiment du Sénat. Les rap-
ports de l'Autriche et de la Norvège sur les mesures
prises en application de l'accord ont été c o m m u n i -
qués aux Etats m e m b r e s .
(85) U n e nouvelle édition, entièrement révisée,
de la brochure intitulée "Accord pour l'importation
d'objets de caractère éducatif, scientifique ou cultu-
rel : avantages et modalités d'application", qui avait
précédemment été publiée en anglais et en français.
178
a paru en espagnol et en arabe et a reçu une large
diffusion.
(86) L a Fédération internationale des éditeurs
de journaux et de publications, la C o m m u n a u t é in-
ternationale des associations de la librairie et
1' Inter - Americ an N e w s reel A s sociation ont d e m a n d é
à leurs m e m b r e s nationaux de r e c o m m a n d e r l'adhé-
sion de leurs pays respectifs à l'accord. E n outre,
l'Organisation des Etats américains a envisagé la
possibilité d'élaborer u n accord régional, inspiré
de l'accord de l'Unesco et applicable sur le conti-
nent américain.
(87) Reprenant une initiative de l'Unesco, le
Conseil de coopération douanière, réuni à Bruxelles,
a décidé de r e c o m m a n d e r la conclusion d'un accord
international visant à faciliter l'importation t e m p o -
raire du matériel technique nécessaire à la réalisa-
tion de reportages internationaux. Cet accord serait
élaboré avec le concours de l'Unesco.
b. Mesures visant à faciliter la
libre circulation des personnes
(88) L a Résolution 5. 22 par laquelle la Confé-
rence générale a r e c o m m a n d é de faciliter les d é -
placements internationaux de personnes exerçant
des activités éducatives, scientifiques ou culturelles,
a été porté à l'attention des Etats m e m b r e s par une
lettre circulaire(3). A la fin de l'année, seize Etats
m e m b r e s avaient répondu à cette lettre, indiquant
les facilités qu'ils accordent aux • personnes en
question(4).
c. Arrangements internationaux
de caractère administratif
(89) A u cours d'une réunion organisée, à la sug-
gestion de l'Unesco, par le Conseil international de
la musique, des représentants de la Fédération in-
ternationale de l'industrie phonographique et des
m e m b r e s du Secrétariat ont examiné les m o y e n s de
réduire les obstacles douaniers qui gênent la circu-
lation des enregistrements. Suivant une r e c o m m a n -
dation adoptée à cette réunion, le Conseil a c o m -
m e n c é à établir un répertoire des enregistrements
de caractère éducatif ou culturel dont l'importation
pourrait être facilitée.
(90) Une étude a été entreprise, en coopération
avec l'Association internationale des arts plastiques,
sur les obstacles qui entravent l'importation et
l'exportation des oeuvres d'artistes vivants ; cette
étude sera c o m m u n i q u é e aux Etats m e m b r e s au d é -
but de 1960.
(91) L e Secrétariat a envoyé aux Etats m e m b r e s ( 5 )
des renseignements à jour sur l'application de l'ar-
rangement qui vise à assurer, dans de bonnes condi-
tions de sécurité et de rapidité, le transit des éta-
lons de m e s u r e s physiques de caractère fragile.
Plus de 300 laboratoires, situés dans 45 pays, b é -
néficient de cet arrangement.

2. COOPERATION AVEC LE CONSEIL
ECONOMIQUE ET SOCIAL
Résolution 5.21 (b)
a. Développement des m o y e n s d'information
(92) Diverses décisions importantes ont été
prises au sujet de l'aide que l'Unesco apporte aux
pays insuffisamment développés, pour l'expansion
de leurs m o y e n s d'information. En coopération avec
l'Organisation des Nations Unies, le Secrétariat a
entrepris une nouvelle enquête sur les besoins, en
vue d'établir un p r o g r a m m e d'action concrète qui
tire parti des ressources que l'assistance technique
offre à cet égard. Les décisions prises sont indi-
quées au Chapitre 2 , paragraphes 2 à 2 2 .
(93) A s a vingt-septième session (Mexico, avril),
le Conseil économique et social a demandé à l'Unesco
de procéder â une enquête sur les problèmes rela-
tifs â l'assistance technique dont les pays insuffi-
s a m m e n t développés ont besoin en matière d'infor-
mation, et de présenter au Conseil, avant l'été de
1961, un rapport et des recommandations à ce sujet
(Résolution 718 (XXVIII) 1). Pour cela, l'Unesco
organise une série de réunions régionales, dont la
première a eu lieu à Bangkok en janvier 1960 ; elle
avait pour objet l'établissement d'un p r o g r a m m e de
développement pour l'Asie du Sud-Est. Cette réu-
nion sera suivie en 1961 et 1962 d'autres réunions
analogues pour l'Amérique latine et l'Afrique.
(94) A la réunion de Bangkok assistaient des re-
présentants des Etats m e m b r e s associés aux tra-
vaux de la Commission économique pour l'Asie et
l'Extrême-Orient, des spécialistes des m o y e n s
d'information et des représentants des organisations
internationales intéressées. U n e abondante d o c u -
mentation a été rédigée pour cette réunion par des
spécialistes des divers problèmes relatifs au déve-
loppement de la presse, du cinéma, de la radio et
de la télévision en Asie du Sud-Est. Avant la fin de
l'année, cette réunion avait déjà suscité un large
intérêt dans la presse nationale et mondiale.
(95) L'Unesco fournit aussi de la documentation
au Consultant spécial chargé d'élaborer, pour le
Secrétaire général de l'Organisation des Nations
Unies, un rapport destiné au Conseil économique et
social et concernant l'évolution qui s'est produite
depuis 1954 à l'égard de la liberté de l'information.
Cette documentation concerne notamment la réduc-
tion des obstacles afférents aux services postaux,
aux télécommunications, â la radiodiffusion et aux
échanges c o m m e r c i a u x .
b . Droit d'auteur en matière d'information
(96) Conformément à la Résolution 522 D (XVII)
du Conseil économique et social, un rapport sur la
protection des nouvelles et autres informations de
presse (document E/3204) a été présenté à la 27e
session du Conseil économique et social. C e rapport,
ultérieurement transmis au Comité international
179
Information H . 5
du droit d'auteur et aux Bureaux internationaux réu-
nis pour la protection de la propriété industrielle,
littéraire et artistique, a fourni la base d'une pro-
position formulée par un comité d'experts réuni par
les Bureaux, et demandant que ces derniers pa-
tronnent l'élaboration d'un instrument international
pour la protection des informations.
3. COOPERATION AVEC D'AUTRES
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
Résolution 5.21 (b)
a. Union internationale des télécommunications
(97) L a Conférence administrative de la radio-
diffusion, réunie par l'UIT à Genève en août-
d é c e m b r e , a adopté trois propositions suggérées
par l'Unesco aux Etats m e m b r e s ' 6 ) . Souscrivant à
la première de ces propositions, la Conférence a
invité le Comité consultatif international des radio-
communications de l'UIT à déterminer les spécifi-
cations d'un ou de plusieurs types d'appareils ré-
cepteurs peu coûteux et susceptibles d'être fabriqués
en grande série, à l'usage des pays où le n o m b r e
d'appareils récepteurs par millier d'habitants est
particulièrement bas. L e Comité consultatif a été
chargé de communiquer au Directeur général de
l'Unesco les résultats de cette étude, accompagnés
de suggestions sur les mesures à prendre.
(98) E n deuxième lieu, la Conférence a invité
les pays m e m b r e s de l'UIT à étudier la possibilité
de faire diffuser des émissions en modulation de
fréquence par leurs services locaux, afin d'assurer
une meilleure réception et de remédier à l'encom-
brement de certaines bandes d'émission. Enfin elle
a pris note d'une recommandation de l'Unesco ten-
dant à ce que les m e m b r e s de l'UIT déterminent
c o m m e n t le Conseil d'enregistrement des fréquences
internationales de cette organisation pourrait aider
les administrations intéressées à tirer le parti m a -
x i m u m des fréquences dont elles disposent.
(99) U n aide-mémoire relatif à la création éven-
tuelle par l'UIT d'un groupe d'études sur les c o m -
munications de presse a été envoyé aux Etats
m e m b r e s ( 7 ) . C e groupe d'étude suivrait de façon
permanente l'évolution des problèmes de son ressort
et recommanderait des solutions aux organes c o m -
pétents de l'UIT. Il a été proposé que ce groupe
d'études soit constitué par le Comité consultatif in-
ternational des télégraphes et téléphones de l'UIT,
au cours de sa réunion de N e w Delhi (décembre 1960).
b . Union postale universelle
(100) Vingt etun Etats m e m b r e s W ont présenté
des rapports sur les mesures qu'ils ont prises pour
faciliter l'acheminement des i m p r i m é s par la poste,
en application des décisions du X l V e Congrès de
l ' U P U (Ottawa, août 1957).
(101) Il a été suggéré à l'Union postale arabe,
II. 5 Information
qui doit se réunir à El Riad en avril 1960, que
l'acheminement par voie postale de livres et pu-
blications entre centres nationaux d'échange, en
application des conventions patronnées pari'Unesco,
pourrait bénéficier de facilités supplémentaires.
c. Organisation pour l'alimentation
et l'agriculture
(102) L'Unesco a participé à la Consultation
mondiale sur la demande, la production et le c o m -
merce du papier et de la pâte à papier, organisée à
R o m e en septembre par la F A O . Cette consultation
a fourni les bases d'une éventuelle action commune
FAO/Unesco touchant le problème du papier journal,
action qui pourrait être envisagée à la Conférence
sur le développement des moyens d'information en
Asie du Sud-Est quel'Unesco doit réunir à Bangkok
en janvier 1960, et à la Conférence d'Extrême-
Orient sur le papier et la pâte à papier qui aura lieu
à Tokyo en octobre 1960 sur l'initiative de la F A O .
4. REUNIONS E T E T U D E S SUR
LA LIBRE CIRCULATION
D E L'INFORMATION
Résolution 5.21 (d)
(103) L'étude intitulée "La radiodiffusion dans
le monde", rédigée pour l1 Unesco par M . George
A . Codding (Etats-Unis) et visant à déterminer les
meilleurs moyens de mettre la radiodiffusion au
service de la libre circulation des idées, a paru
dans le courant de l'année en versions anglaise et
française. L a date de sa parution avait été fixée de
manière à coïncider avec la Conférence adminis-
trative de la radiodiffusion organisée par l'UIT, et
partiellement consacrée à l'examen de propositions
inspirées de cette étude. U n répertoire mondial des
organisations professionnelles de la presse, de la
radio, du cinéma et de la télévision, intitulé "Les
organisations professionnelles de l'information", a
également paru en version anglaise à la fin de 1959.
Il contenait des renseignements sur plus de 1.000
organisations de 93 pays et sur 64 associations in-
ternationales.
(104) E n vertu d'une décision prise par le Conseil
exécutif à sa 55e session (55 EX/Décisions, 4 . 9 ) ,
des pourparlers ont été engagés avec le Gouverne-
ment cubain et l'Organisation des Nations Unies tou-
chant la réunion éventuelle à La Havane, au cours
de l'exercice 1961-1962, d'une conférence interna-
tionale pour l'amélioration de la diffusion des nou-
velles parmi les peuples.
C. CENTRE DE DOCUMENTATION ET
DEVELOPPEMENT DES RECHERCHES
SUR LES MOYENS D'INFORMATION
Résolution 5.3
180
(105) Ce centre a continué, en 1959, à fournir
la documentation de base nécessaire à l'exécution
de la partie organique du p r o g r a m m e de l'Unesco
en matière d'information, et à assurer une liaison
constante avec les institutions et les spécialistes
qui, dans les divers Etats m e m b r e s , se consacrent
à l'information.
(106) Les études auxquelles s'est livré le centre
et la publication qu'il a fait paraître présentaient
donc un rapport direct avec le p r o g r a m m e d'activi-
tés spéciales du Département. Parmi les princi-
pales activités de l'année 1959, il convient de si-
gnaler l'élaboration d'une importante étude sur
l'emploi de la télévision dans l'enseignement et une
enquête mondiale sur l'état actuel des recherches
concernant les moyens d'information.
1. CENTRE DE DOCUMENTATION
(107) Six études à paraître dans les "Cahiers du
centre de documentation" ont été terminées ; ce sont :
un rapport sur le stage d'études régional concernant
l'emploi des auxiliaires visuels dans l'éducation de
base et le développement communautaire en Asie du
Sud-Est (New-Delhi, septembre 1958) ; un rapport
sur l'entreprise pilote U n e s c o / U N R W A de produc-
tion cinématographique à bon marché ; un rapport
sur une présentation de films pour la jeunesse or-
ganisée à Bruxelles, en septembre 1958, avec l'aide
de l'Unesco ; une étude sur l'emploi du cinéma et
de la télévision au service des musées ; une biblio-
graphie des travaux concernant l'influence du cinéma
sur les enfants ; enfin, un rapport sur les essais de
coproduction de films éducatifs, élaboré par le
Conseil international du film d'enseignement.
(108) "La Tribune radiophonique rurale de l'Inde"
par J . C . Mathur (Inde) et PaulMeurath (Etats-Unis
d'Amérique) a paru sous forme de brochure impri-
m é e dans la collection "La presse, le film et la
radio dans le monde d'aujourd'hui". Cette brochure
rend compte d'une expérience-pilote menée avec
l'aide de l'Unesco dans l'Etat de B o m b a y ; cette ex-
périence concernait l'emploi d'émissions du type
"débat radiophonique" et le recours à l'écoute col-
lective aux fins d'éducation des adultes en milieu
rural.
Une étude sur l'emploi de la télévision dans
l'éducation des adultes en milieu rural, fondée sur
les résultats d'une expérience-pilote organisée au
Japon en 1958, est également terminée et doit p a -
raître dans la m ê m e collection. Enfin un m e m b r e
du Secrétariat a été affecté pour six mois à l'élabo-
ration d'une vaste étude sur l'emploi de la télévi-
sion dans l'enseignement. Cet ouvrage, qui traite
essentiellement de l'expérience acquise aux Etats-
Unis dans l'emploi de cet auxiliaire, repose sur des
observations faites dans ce pays par l'auteur lui-
m ê m e , complétées par des rapports écrits prove-
nant d'autres Etats m e m b r e s . L'ouvrage est main-
tenant terminé, et en cours de publication.

(109) Lestage d'études régional sur l'emploi des
m o y e n s visuels dans l'éducation des adultes et l'édu-
cation scolaire en Amérique latine (voir par. 128
ci-dessous) a été l'occasion d'une enquête sur la
situation actuelle et des besoins futurs des Etats
m e m b r e s de cette région. D'autre part, suivant la
recommandation formulée par la Conférence géné-
rale à sa dixième session (10 C/Résolutions, A n -
nexe I, par. 216), le Secrétariat a entrepris une
enquête sur l'opportunité et la possibilité de créer
en Asie du Sud-Est un centre régional du matériel
audio-visuel. Les résultats de cette enquête seront
soumis à la Conférence générale à sa onzième session.
(110) L e centre de documentation a continué à
fournir des renseignements d'ordre général ainsi
que des conseils techniques pour la mise en oeuvre
des p r o g r a m m e s de participation et d'assistance
technique dans le domaine de l'information, notam-
ment en ce qui concerne la sélection des experts et
les instructions à leur donner, le choix des bour-
siers et l'établissement de leur p r o g r a m m e
d'études, etc.
2. DEVELOPPEMENT DES RECHERCHES
SUR LES MOYENS D'INFORMATION
(111) L e contrat passé avec l'Association inter-
nationale des études et recherches sur l'information
a été renouvelé pour l'année 1959 (10.000 dollars).
A u cours de l'année considérée, l'Association a m i s
au point une deuxième édition de "Recherches ac-
tuelles sur les m o y e n s d'information", bibliographie
des livres et articles sur l'information publiés en
1958 ; elle a aussi consacré une étude à la législa-
tion du secret professionnel en matière de journa-
lisme. A l'occasion de son Assemblée générale
(Milan, 6 - 7 octobre), elle a organisé un colloque
international sur l'interaction des moyens
d'information.
(112) M . R a y m o n d Nixon (Etats-Unis d'Amérique),
professeur de journalisme à l'Université du Minne-
sota, a procédé à une enquête sur l'état actuel et
les tendances des recherches relatives aux m o y e n s
d'information. A cet effet, il a visité divers pays
d'Europe et obtenu une documentation écrite d'autres
parties du m o n d e . Il a depuis lors été élu président
de l'Association.
D. AMELIORATION DES M O Y E N S
E T TECHNIQUES D ' I N F O R M A T I O N
Résolution 5.4
(113) A cet égard, il convient de signaler en
particulier la création du Centre latino-américain
d'études supérieures de journalisme, dans le cadre
de l'action menée depuis 1956 afin de faciliter l'ac-
cès aux études de journalisme, et le Stage d'études
régional sur l'emploi des moyens visuels dans
l'éducation des adultes et l'éducation scolaire en
181
Information II. 5
Amérique latine, étroitement lié à l'expansion ré-
gionale de l'Institut du cinéma éducatif d'Amérique
latine. A ces deux égards, le programme de parti-
cipation et le programme d'assistance technique ont
été de plus en plus coordonnés avec l'activité ordi-
naire du Département, ce qui a permis de concen-
trer les ressources disponibles sur quelques grands
obj ectif s.
1. P R O G R A M M E DE PARTICIPATION :
DEVELOPPEMENT DES SERVICES
D'INFORMATION
(114) A u titre du p r o g r a m m e de participation,
l'Organisation a facilité l'exécution de quelques
grands projets directement en rapport avec le pro-
g r a m m e général du Département. E n ce qui con-
cerne l'enseignement du journalisme, elle a aidé le
Centre international d'enseignement supérieur du
journalisme de Strasbourg (France) à tenir sa ses-
sion de 1959. L e budget de 1959-1960 prévoit l'oc-
troi d'une aide analogue au nouveau centre de Quito.
Des livres et de la documentation ont été fournis a
la bibliothèque spécialisée de l'Institut de Presse
des P a y s - B a s . Pendant toute l'année, des experts
ont continué â participer à la formation de person-
nel de télévision en Libye et de techniciens de l'im-
pression en Afghanistan.
(115) Afin de développer l'emploi des auxiliaires
audio-visuels dans l'enseignement, l'Unesco a con-
tinué d'apporter un appui financier à l'Institut du
cinéma éducatif d'Amérique latine. Elle a recruté
un expert pour guider le développement de la radio-
diffusion scolaire au Ghana. Elle a également fourni
du matériel audio-visuel à Ceylan, â l'Inde et au
Pakistan.
(116) Dans le domaine delà télévision éducative,
elle a accordé une aide financière à l'Association
française "Culture et télévision", pour lui permettre
d'étendre à toute l'Europe son action en faveur de
l'emploi de la télévision dans l'éducation des adultes.
L'exécution d'un projet-pilote concernant l'emploi
de la télévision dans l'éducation de la jeunesse a
c o m m e n c é au Japon, l'Unesco accordant à cette fin
une subvention et une bourse. Enfin l'Organisation a
continué d'aider la station de télévision éducative de
N e w Delhi (Inde).
2. F O R M A T I O N DES JOURNALISTES
(117) Les négociations menées avec le Gouver-
nement équatorien ont abouti le 8 octobre 1959, après
la mission à Quito d'un membre du Secrétariat et du
professeur Léauté (directeur du centre précédem-
ment institué à Strasbourg), à la création officielle
du Centre latino-américain d'études supérieures de
journalisme. Ce centre autonome est dirigé par un
Conseil d'administration de 9 membres, dont 3 re-
présentent les universités, 3 les journalistes, 2 le
gouvernement, et 1 la Commission nationale pour
II. 5 Information
l1 Unesco. C e Conseil peut, par cooptation, porter
jusqu'à 17 le nombre de ses m e m b r e s de manière à
s'adjoindre des représentants des universités et de
la presse d'autres pays delà région. A sa première
session, il a élu c o m m e Secrétaire général du centre
M . Jorge Fernandez, président du Syndicat national
des journalistes équatoriens.
(118) Peu après son élection, M . Fernandez a
passé deux semaines en France, afin de s'entrete-
nir à loisir avec les m e m b r e s du Département et de
voir personnellement comment fonctionne le Centre
de Strasbourg. U n projet de p r o g r a m m e pour 1960
a été élaboré à l'intention du Centre de Quito. Il est
prévu qu'un stage d'études régional, réunissant pen-
dant deux semaines des directeurs d'écoles de jour-
nalisme et d'éminents représentants des organes
d'information d'Amérique latine, se tiendra en mars ;
les participants seront invités à donner leur avis
sur les détails du plan d'études qu'appliquera le
centre, dont le premier cours normal doit c o m m e n -
cer en octobre 1960.
(119) A u Centre international d'enseignement
supérieur de journalisme créé à l'Université de
Strasbourg (France) en 1957, le troisième cycle
d'études a eu lieu en novembre 1959 ; il a réuni 38
élèves de 25 pays. Six des participants (venus d'Aus-
tralie, des Pays-Bas, d'Indonésie, d'Ukraine et de
Suède) bénéficiaient de bourses Unesco.
(120) Pour préparer la réunion d'experts sur le
développement des moyens d'information en Asie du
Sud-Est (Bangkok, janvier 1960), le Secrétariat a
fait une enquête au sujet des ressources dont cette
région dispose pour la formation professionnelle
des journalistes ainsi que des mesures à prendre
pour développer ces ressources.
(121) Toutes les dispositions matérielles ont été
prises pour le Cours de formation de personnel de
radiodiffusion qui doit se tenir à Khartoum, en jan-
vier et février 1960, à l'intention des Etats m e m b r e s
de langue arabe.
3. COOPERATION AVEC LES
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
DE L'INFORMATION
(122) Le contrat passé avec le Centre interna-
tional du film pour la jeunesse (Bruxelles) a été re-
nouvelé pour l'année encours (10.000 dollars). Afin
d'augmenter le nombre des centres nationaux qui
sont ou seront bientôt affiliés au Centre internatio-
nal (il y en a actuellement 16) (9), l'Assemblée gé-
nérale a décidé, lorsqu'elle s'est réunie en avril,
de réviser les présents statuts du Centre de m a -
nière à permettre aux centres nationaux d'exercer
pleinement les droits qui s'attachent à la qualité de
m e m b r e . A la suite de cette décision, le Secrétaire
général du Centre international a élaboré, avec le
concours du Secrétariat de l'Unesco, un projet de
statuts révisés qui a été approuvé en novembre par
le Conseil d'administration. A la m ê m e date, le
Centre a réuni pendant deux jours les directeurs de
182
centres nationaux pour qu'ils formulent des propo-
sitions concrètes touchant la coopération interna-
tionale et l'action à entreprendre à l'échelon national.
(123) En octobre, le Centre international dufilm
pour la jeunesse a organisé à Londres une confé-
rence sur la production des films de télévision pour
enfants. A cette conférence, tenue sous les auspices
du Conseil international du cinéma et de la télévi-
sion, ont participé 27 spécialistes venus de 6 pays.
4. EMPLOI DES MOYENS
D'INFORMATION POUR
L'EDUCATION
(124) Un contrat a été passé avec le Gouverne-
ment du Commonwealth de Porto-Rico aux fins d'or-
ganisation d'une expérience-pilote sur l'emploi de
la télévision pour l'éducation des adultes.
5. ASSISTANCE TECHNIQUE POUR
LE DEVELOPPEMENT DES
SERVICES D'INFORMATION
(PROGRAMME PAR PAYS)
(125) Les services d'experts en matière de pro-
duction et d'utilisation des auxiliaires audio-visuels
à des fins éducatives ont été fournis aux pays sui-
vants : Cambodge, Corée, Ghana, Guatemala, Indo-
nésie, Maroc, Mexique, Thaïlande, Tunisie et Viêt-
n a m . Des spécialistes des auxiliaires audio-visuels
ont été maintenus à l ' A S F E C et au C R E F A L . U n
expert en matière de production des films documen-
taires a été envoyé en Israël.
E. EXEMPLES DE PROJETS
D'ASSISTANCE TECHNIQUE
1. ECOLES RADIOPHONIQUES
(126) Depuis 1951, l'Unesco soutient, par divers
moyens, les "Ecoles radiophoniques de Colombie".
De juin 1958 à juin 1959, un sociologue envoyé par
l'Organisation, M . S. Ferrer Martin (Espagne), a
aidé à évaluer les résultats obtenus. Il a présenté
des rapports détaillés concernant l'influence des
écoles radiophoniques sur la population rurale, et a
étudié d'autres initiatives de l'Organisation colom-
bienne de radiodiffusion, notamment la formation de
chefs de groupe, l'enseignement par la radio dans
l'armée, la création de centres sanitaires, etc. Son
étude constituera une précieuse évaluation de l'em-
ploi de la radiodiffusion pour l'éducation des adultes.
(127) U n spécialiste de la production radiopho-
nique, M . Robert Finigan (Royaume-Uni), envoyé
par l'Unesco en Israël, a aidé de septembre 1958
à janvier 1959 les services de la radiodiffusion
israélienne à développer leur activité et à former
du personnel de production. Cette entreprise faisait
suite à une enquête effectuée en 1955-1956. M . Finigan
 Information II. 5

a fait à Jérusalem et & Tel-Aviv des causeries sur
divers aspects de l'établissement et de la présenta-
tion des programmes. A l'occasion de cette mission,
deux bourses ont été attribuées à des m e m b r e s du
personnel de la radiodiffusion israélienne.
2. F O R M A T I O N D E SPECIALISTES
D E L'DïFORMATIQN
(128) LeStage d'études régional sur l'emploi des
moyens visuels dans l'éducation des adultes et l'édu-
cation scolaire en Amérique latine s'est tenu à
Mexico du20septembre aulOoctobre 1959. Ilaréuni
27 participants appartenant à 18 Etats m e m b r e s
membres(lO) et des observateurs représentant 14
organisations internationales.
(129) Ce stage d'études visait undouble objectif:
(a) permettre un échange de vues et une confronta-
tion d'expérience quant au rôle des auxiliaires vi-
suels dans l'éducation en Amérique latine, et re-
chercher les moyens de développer l'emploi de ces
auxiliaires ; (b) resserrer les liens entre les Minis-
tères de l'éducation des pays de la région et l'Insti-
tut du cinéma éducatif d'Amérique latine (ICEL)
créé par le Gouvernement mexicain et l'Unesco en
1956, de manière à développer sur le plan régional
l'action de cet organisme. En conséquence, la pre-
mière partie de ce stage a été consacrée à un exa-
m e n général des problèmes qui concernent la pro-
duction et l'emploi des auxiliaires visuels; et divers
experts de l'Unesco en mission dans la région ont
fait à ce sujet des exposés d'introduction. Au cours
de la deuxième partie du stage, les participants ont
étudié les besoins de chacun des Etats m e m b r e s
représentés et élaboré des recommandations tou-
chant la coopération régionale. Le compte rendu
du stage ( H ) contient un certain nombre de recom-
mandations précises à l'adresse des Etats m e m b r e s :
emploi accru des auxiliaires visuels, création de
services nationaux spécialisés, mesures à prendre
pour enseigner aux maîtres à utiliser ces auxi-
liaires, etc.
(130) E n outre, le compte rendu invite l'ICEL :
à poursuivre, en la développant, sa production de
matériel répondant aux besoins régionaux ; à jouer
le rôle de centre régional d'information sur les au-
xiliaires visuels et à publier pour cela un bulletin
périodique ; à centraliser les achats d'équipement
et de matériel pour le compte des pays de la région;
enfin, à aider ces pays à créer et à développer
d'autres services nationaux en leur donnant des
conseils techniques et en leur fournissant des moyens
de formation.

RESUME BUDGETAIRE

L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé
a) à faire des reports de 1959 à 1960, b) à opérer pour 1959 des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant aprè» 1959
ajustements)
1959
S
Direction
Direction (dépenses diverses) 9 300 9 528

Diffusion d'informations et développement de la

compréhension internationale

Presse
Relations avec la presse 8 400 7 054
Courrier de l'Unesco 99 900 76 889
Chronique de l'Unesco 15 000 16 356
Brochures, opuscules et autres publications 16 000 9 615

Moyens visuels
Photographies, expositions et films fixes 26 250 23 545
Films 15 000 18 312
Télévision 9 000 2 866

183
II. 5 Information

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Production et distribution de matériel visuel propre à

développer la compréhension internationale

Radio
Coopération avec les organismes de radiodiffusion 6 250 2 967
Production de matériel de radiodiffusion 24 650 26 514

Liaison avec le public

Liaison avec le public 21 700 21 465
Programme de bons d'entraide 9 100 8 569
Systèmes de bons Unesco (62 639)* (72 157)*
Service des visites (41 458)* (34 168)*

Célébration des anniversaires de personnalités eminentes

Célébration des anniversaires de personnalités eminentes 5 000 3 725

Libre circulation de l'information

Accords et arrangements internationaux 1 600 1 616
Coopération avec le Conseil économique et social
des Nations Unies - 826
Coopération avec d'autres organisations internationales 5 450 1 837
La libre circulation de l'information - réunions et études 5 000 5 478
Mesures visant â faciliter la libre circulation des personnes 300 -

Centre de documentation et développement des recherches

sur les moyens d'information
Centre de documentation du Département de l'information 14 200 10 312
Développement des recherches sur les moyens d'information 14 000 13 226

Amélioration des moyens et techniques d'information

Programme de participation - Développement des
services d'information 96 123 79 449
Formation des journalistes 4 800 7 835
Coopération avec les organisations internationales
de l'information 30 000 30 000
Emploi des moyens d'information pour l'éducation 15 000 15 376

Dépenses de personnel 829 012 803 756

Services afférents aux documents et publications 238 957 241 585

Total 1 519 992 1 438 701

Financés respectivement par le Fonds des bons Unesco et le Fonds du Service des visites.

184

NO
1. CL/1377 du 17 août.
2. Afghanistan, République fédérale d'Allemagne,
Autriche, Belgique, Cambodge, Ceylan, Cuba,
Espagne, Finlande, France, Ghana, Grèce, Hafti,
Israël, Jordanie, Laos, Luxembourg, Malaisie,
Monaco, Norvège, Pakistan, Pays-Bas, Philip-
pines, République arabe unie (Egypte), Royaume-
Uni, Salvador} Suède, Suisse, Thaïlande, Viêt-
nam, Yougoslavie.
3. CL/1331 du 5 décembre.
4. République fédérale d'Allemagne, Australie,
Autriche, Canada, Chili, Corée, Espagne,
France, Ghana, Grèce, Irak, Israël, Luxem-
bourg, Philippines, Suisse, Venezuela.
5. CL/1351 et document M C / 3 7 , avril.
6. CL/1328, novembre 1958.
7. CL/1345, mars.
Information H . 5
8. Argentine, Ceylan, Cuba, République Domini-
caine, Espagne, Ghana, Grèce, Guatemala,
Hongrie, Inde, Italie, Liban, Fédération de
Malaisie, Maroc, Pays-Bas, République arabe
unie, Royaume-Uni, Suisse, Tunisie, Uruguay,
Viêt-nam.
9. République fédérale d'Allemagne, Australie,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France,
Grande-Bretagne, Inde, Italie, Norvège, Pays-
Bas, Pologne, Suède, Tchécoslovaquie et
Yougoslavie.
10. Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie,
Costa Rica, Cuba, Equateur, Guatemala, Hafti,
Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Para-
guay, Pérou, Uruguay et Venezuela.
11. Document Unesco/MC/38

CHAPIT
ECHANGES DE PERSONNES
INTRODUCTION
(1) L e s activités poursuivies en 1959 au titre
du p r o g r a m m e des échanges de personnes se si-
tuent dans trois grands d o m a i n e s : les publications
et études spéciales, l'administration des bourses,
et les services d'encouragement et de consultation.
Elles comprennent des p r o g r a m m e s à l'intention
des travailleurs, de la jeunesse et du personnel e n -
seignant, et présentent des liens particulièrement
étroits avec les projets m a j e u r s .
(2) L'application du p r o g r a m m e d'études s p é -
ciales sur les échanges de personnes s'est poursui-
vie en 1959 dans la perspective élargie qu'exigeait
l'élaboration du rapport et des r e c o m m a n d a t i o n s
d e m a n d é s par le Conseil économique et social, au
sujet des relations et des échanges internationaux
dans les d o m a i n e s de l'éducation, de la science et
de la culture. L e Service des échanges de personnes
a été chargé de préparer et de c o m p o s e r cette étude
qui concerne tout le Secrétariat et pour laquelle il
a dû, non seulement dépouiller des éléments puisés
à de n o m b r e u s e s sources à l'intérieur du Secréta-
riat, m a i s aussi analyser une vaste documentation
provenant des Etats m e m b r e s , de l'Organisation
des Nations Unies, des Institutions spécialisées et
de n o m b r e u s e s organisations internationales non
gouvernementales. L'étude e l l e - m ê m e sera exa-
m i n é e par un groupe d'experts et par le Conseil
exécutif au début de 1 9 6 0 , et servira à élaborer les
r e c o m m a n d a t i o n s dont le Conseil é c o n o m i q u e et s o -
cial sera saisi à sa trentième session, en juillet
1960.
(3) L'exécution du p r o g r a m m e de publications
sur les échanges de personnes s'est poursuivie en
1959 par la d o u z i è m e édition d' "Etudes à l'étran-
ger" et la d o u z i è m e édition de "Vacances à l'étran-
ger". L'utilité de ces sources normalisées d'infor-
mations sur les possibilités d'études à l'étranger
est attestée par leur tirage, qui se maintient à un
chiffre élevé, et par le large emploi qui en est fait.
(4) L a multiplicité des d o m a i n e s d'études et des
centres d'intérêt intellectuel ou artistique q u ' e m -
brasse le p r o g r a m m e de l'Unesco a pour corollaire
la diversité du p r o g r a m m e international d é b o u r s e s ,
dont le c h a m p d'application c o m p r e n d d'autre part
de n o m b r e u x p a y s . P o u r compléter le r é s u m é sta-
tistique qui illustre la portée et la nature des
E c h a n g e s de personnes II. 6
E 6
opérations (voir paragraphe 46), on s'est efforcé,
dans le présent chapitre, de décrire de façon p a r -
ticulièrement détaillée certains groupes de bourses,
afin de donner u n e idée plus concrète et plus vivante
du contenu des p r o g r a m m e s individuels ou collectifs
d'études, des titres des spécialistes qui reçoivent
ainsi u n c o m p l é m e n t de formation, et de la façon
dont l'octroi d e bourses contribue non seulement à
la formation des bénéficiaires, m a i s aussi à la réa-
lisation de certains projets. L'attention du lecteur
est attirée tout particulièrement sur les sections
des chapitres relatifs aux trois projets m a j e u r s qui
décrivent en détail les p r o g r a m m e s de bourses
d'études et de voyage, et la manière dont ces p r o -
g r a m m e s contribuent à la réalisation de chacun de
ces projets (voir II. 1 A , II. 2 A et II. 4 A ) .
(5) L e troisième d o m a i n e d'activité a trait au
développement des échanges internationaux. E n ap-
plication d'un vaste p r o g r a m m e de visites à but
consultatif, des m e m b r e s du Secrétariat se sont
rendus dans les Etats m e m b r e s pour y multiplier
les contacts et donner des avis sur les questions
d'échanges de personnes. D e s missions de ce genre
ont eu lieu, dans le courant de 1959, en République
fédérale d ' A l l e m a g n e , en E s p a g n e , en Finlande, en
Pologne, au R o y a u m e - U n i , en Suisse, en T c h é c o -
slovaquie et en U R S S , pour l'Europe, et pour l ' A m é -
rique latine, en Argentine, au Brésil, au Chili, en
C o l o m b i e , à C u b a , en Equateur, au H o n d u r a s , au
M e x i q u e , au P a n a m a et au Venezuela. C e s consul-
tations ont n o t a m m e n t p e r m i s d'élaborer des p r o -
g r a m m e s de bourses patronnées par l'Unesco, en
vertu desquels l'Organisation et certains Etats
m e m b r e s , qui accordent des avantages spéciaux,
administrent conjointement des bourses internatio-
nales visant à favoriser la réalisation de certains
projets de l'Unesco.
(6) L e plus vaste p r o g r a m m e de ce genre est
décrit au chapitre qui concerne le Projet m a j e u r
pour l ' A m é r i q u e latine ; il y est dit qu'à la suite de
négociations entre l'Unesco et les Etats m e m b r e s
intéressés, ces Etats m e m b r e s ont fourni u n e c o n -
tribution financière supplémentaire d'environ 130.000
dollars, destinée à la formation de spécialistes la-
tino-américains au titre d u projet en question.
(7) L'Organisation s'attache particulièrement à
encourager les échanges de travailleurs, de jeunes
gens et de personnel enseignant. L'exécution du
II. 6 Echanges de personnes
p r o g r a m m e de voyages d'études de travailleurs en
E u r o p e , en Asie et en A m é r i q u e latine s'est p o u r -
suivie, tandis qu'un nouveau p r o g r a m m e du m ê m e
ordre était'mis en œ u v r e en Afrique. Aux fins d e
liaison et d'encouragement, le Secrétariat a c o n s -
titué un vaste réseau de grandes organisations in-
ternationales de travailleurs soucieuses de d é v e -
lopper les contacts et les voyages internationaux
dans l'intérêt de l'éducation des adultes.
(8) E n ce qui concerne le développement d e s
échanges de jeunes gens, il convient de signaler
l'étude approfondie qu'un groupe de travail spécial,
c o m p o s é de représentants de plus de vingt organi-
sations internationales de jeunesse a consacrée à
l'activité internationale en faveur des voyages d e
jeunes. L e s travaux de ce groupe constituent u n
important effort d'évaluation collective de la riche
expérience administrative acquise depuis dix ans
dans ce domaine et devraient être d'un intérêt con-
sidérable pour les p r o g r a m m e s ultérieurs de ces
organisations. L ' U n e s c o a également continué d e
coopérer de façon concrète, dans l'application d e
son p r o g r a m m e de bourses de voyages pour jeunes,
avec les organisations internationales de jeunesse
qui ont avec elle des arrangements consultatifs.
(9) C o m m e dans le passé, le Service d e s
échanges de personnes a c o m m u n i q u é aux Etats
m e m b r e s les n o m s et titres de personnes dési-
reuses d'enseigner à l'étranger. Il a constitué à
cette fin un répertoire qui contient les n o m s et les
titres de plus de 2.000 professeurs de l'enseigne-
ment supérieur ou du second degré, et qui est à la
disposition des universités et des gouvernements
qui cherchent du personnel enseignant étranger. A u
cours de l'année, des appels de candidature ont été
reçus de 14 pays pour 90 postes d'enseignement.
Selon les renseignements les plus récents, il avait
été procédé de la sorte en 1959 à 11 nominations,
tandis que 23 candidatures étaient encore à l'étude.
A. CENTRE DE DOCUMENTATION
ET DE CONSULTATION
1. ETUDES SPECIALES
(10) L e p r o g r a m m e d'études spéciales sur les
échanges de personnes a été sensiblement réduit,
de façon que les ressources disponibles soient con-
centrées sur la mise en œ u v r e d e la résolution
10 C/4.44 (Préparation d'un rapport et de r e c o m m a n -
dations à l'intention du Conseil économique et s o -
cial concernant les relations et les échanges inter-
nationaux dans les domaines de l'éducation, de la
science et de la culture), travail qui a été confié au
Service des échanges de personnes.
(11) L e Service a pu néanmoins continuer d'étu-
dier, en coopération avec l'Organisation mondiale
de la santé, les techniques d'évaluation des p r o -
g r a m m e s internationaux de bourses.
(12) Il a également établi, sur la base des r é -
pertoires publiés en 1957-1958, une liste d e tous
188
les boursiers ressortissants des Etats m e m b r e s
d ' A m é r i q u e latine, avec extraits de leurs dossiers.
Cette liste spéciale, qui c o m p r e n d 753 n o m s et
adresses, est actuellement utilisée aux fins d'une
c a m p a g n e spéciale de propagande dans les pays in-
téressés, en faveur n o t a m m e n t du Projet majeur
relatif à l'Amérique latine. O n a dressé en outre
une liste des n o m s et adresses de toutes les p e r -
sonnes qui ont reçu une bourse en 1959. Enfin, u n e
liste complète des boursiers envoyés de 1950 à 1959
au Centre de Patzcuaro a également été établie et
sera publiée au début de 1960.
2. RAPPORT ET RECOMMANDATIONS
CONCERNANT LES RELATIONS ET
LES ECHANGES INTERNATIONAUX
DANS LES DOMAINES DE
L'EDUCATION, DE LA SCIENCE
ET D E LA CULTURE
Résolution 4.44
(13) L e s Etats m e m b r e s ont été invités en m a r s
(CL/1348) à fournir des renseignements sur les m e -
sures r é c e m m e n t prises par eux à l'égard des r e -
lations et échanges internationaux, et à faire c o n -
naître leur opinion sur la coopération internationale
dans ces d o m a i n e s . U n plan indiquant les principales
question à traiter dans le rapport était annexé à
la lettre.
(14) D e s lettres analogues ont été envoyées à
14 organisations intergouvernementales et à 43 o r -
ganisations internationales non gouvernementales
ayant des arrangements consultatifs avec l'Unesco.
D e s représentants d e l'Organisation des Nations
Unies, de l'OIT, de l ' O A C I , de l ' U P U , de l'UIT. de
l ' O M S et de l'AIEA ont participé aux délibérations
d'un groupe de travail qui s'est réuni à Paris le 25
m a r s sous la présidence de M . René M ah eu, s o u s -
directeur général, pour discuter de la coopération
des diverses institutions à cette entreprise.
tl5) L'Organisation s'est assuré le concours, en
qualité de consultant, de M . Jean Baillou, directeur
des Archives diplomatiques et de la documentation
au Ministère français des affaires étrangères, pour
la rédaction du rapport, sur la base de la d o c u m e n -
tation que possède déjà le Secrétariat et des réponses
des Etats m e m b r e s et des organisations gouverne-
mentales et non gouvernementales au questionnaire
qui leur a été envoyé. M . Ritchie Calder, m e m b r e
de la British Association for the Advancement of
Science, a été engagé c o m m e consultant pour la
partie du rapport qui concerne les sciences exactes
et naturelles.
(16) A la fin de 1959, un avant-projet durapport
avait été rédigé. O n avait également préparé le tra-
vail des experts qui doivent se réunir en février
1960, et présenter, à l'intention du Conseil exécutif
(56e session), des suggestions sur l'action ultérieure
qu'il y aurait lieu de r e c o m m a n d e r au Conseil é c o -
nomique et social à sa trentième session.

3. PUBLICATIONS
a. Etudes à l'étranger : Répertoire
international des bourses et échanges
(17) E n novembre 1959, il a été tiré 12.000
exemplaires de la onzième édition d' "Etudes à
l'étranger", qui renseigne sur 2.812 p r o g r a m m e s
internationaux de bourses (soit une augmentation de
164 unités par rapport aux 2.648 p r o g r a m m e s si-
gnalés dans la précédente édition). L e n o m b r e de
bourses que représentent ces p r o g r a m m e s est connu
pour 2.421 d'entre eux, et atteint au total 91.323.
Aucune précision statistique n'est fournie pour les
391 autres p r o g r a m m e s ; mais on peut avancer,
d'après le système revisé applicable à ce genre
d'évaluation, que 100.000 personnes environ sont
appelées à bénéficier des possibilités d'études que
signale la dernière édition d' "Etudes àl'étranger".
(18) C o m m e les éditions antérieures, la onzième
édition du Répertoire comprend un chapitre sur les
services de renseignements et d'assistance desti-
nés aux personnes désireuses d'aller étudier à
l'étranger. Plus de 350 départements ministériels,
organisations et autres institutions de 61 pays et
territoires sont mentionnés dans ce chapitre.
(19) L a onzième édition rend compte également
de la septième enquête annuelle effectuée par
l'Unesco sur le nombre des étudiants étrangers
inscrits dans des universités et autres établisse-
ments d'enseignement supérieur. L e total - 174.000 -
représente une augmentation de 9.000 personnes
par rapport au résultat du précédent recensement
(165.000).
b . Vacances à l'étranger : Cours, voyages
d'études, chantiers internationaux
(20) Ladouzième édition de "Vacances à l'étran-
ger" a été mise au point en septembre et en octobre,
et le manuscrit envoyé à l'impression en novembre.
Cette édition renseigne sur plus de 1.500 activités
de vacances, que quelque 780 institutions patronne-
ront en 1960 dans plus de 75 pays ou régions : cours
d'été ou de vacances, stages, voyages d'études,
chantiers internationaux de volontaires, c a m p s et
centres de vacances, etc.
c. Voyages à l'étranger - Formalités
de frontières
(21) Au cours du deuxième semestre, l'Unesco
a continué de coopérer avec l'Union internationale
des organismes officiels de tourisme à la mise à
jour périodique, grâce à la publication de rectifi-
catifs (dits "controles"), des renseignements que
"Voyages à l'étranger" fournit au sujet des forma-
lités de frontières, des visas, des règlements m o -
nétaires, etc. L'Unesco est plus spécialement
chargée des renseignements relatifs aux organismes
qui s'occupent de voyages éducatifs.
(22) L e Secrétariat a entrepris de reviser, en
189
Echanges de personnes II. 6
les abrégeant, les listes de ces organismes ; en
coopération avec les Commissions nationales des
pays intéressés, il s'est attaché à y laisser unique-
ment les principaux organismes qui centralisent,
dans leurs pays respectifs, des informations sur ce
genre d'activité. Les listes revisées concernant un
certain nombre de pays ont été transmises en d é -
cembre à l'Union internationale des organismes of-
ficiels de tourisme.
B. ADMINISTRATION D E S B O U R S E S
Résolution 6.21
(23) Ainsi qu'il a été exposé dans les précédents
rapports, il n'est pas possible de décrire dans tous
les détails les différents p r o g r a m m e s internationaux
de bourses actuellement en application. Les tableaux
du paragraphe 46 donnent un bref aperçu du dévelop-
pement de cette activité au cours de l'année, et in-
diquent notamment qu'en 1959, 527 bourses ont été
accordées à des spécialistes de 54 pays.
(24) Pour que l'on puisse se faire une diée plus
précise de ce p r o g r a m m e (répartition géographique
des bourses, nature et contenu des études faites par
les boursiers) nous donnerons ci-dessous des
exemples de certaines catégories de bourses, cor-
respondant à des sujets particuliers. C e s exemples
illustrent les genres d'études spécialisées auxquels
se livrent les boursiers de l'Unesco, le niveau gé-
néral des candidats présentés par les gouvernements,
et le rôle que les boursiers jouent, sur le plan pro-
fessionnel, à leur retour dans leur pays d'origine.
(25) O n s'est particulièrement attaché, non sans
succès, à offrir à certains groupes des moyens spé-
ciaux d'études collectives, sans jamais négliger
pourtant les besoins individuels des boursiers. Il
convient de signaler notamment, à cet égard, les
p r o g r a m m e s décrits dans le chapitre qui concerne
le Projet majeur relatif aux terres arides (voir 2A)
ainsi que ci-après, sous les rubriques Enseignement
du journalisme, Cours de préparation à l'éducation
des adultes et océanographie. Ce dernier p r o g r a m m e
s'étend sur plusieurs années et montre c o m m e n t est
assurée la formation individuelle de spécialistes
dans le cadre d'un grand projet ressortissant au
p r o g r a m m e de sciences de l'Unesco.
1. P R E P A R A T I O N SUPERIEURE A
L'ENSEIGNEMENT DU JOURNALISME
(26) En 1959 c o m m e en 1957 et en 1958, des
bourses d'une durée de deux mois pour une préparation
supérieure à 1 enseignement du journalisme ont été ac-
cordées au titre du Programme ordinaire de l'Unesco.
Les titulaires de ces bourses ont assisté, avec les
bénéficiaires de bourses accordées au titre du Pro-
gramme de participation, au stage de trente jours
qu'organise chaque année à Strasbourg le Centre in-
ternational d'enseignement supérieur du journalisme.
II. 6 Echanges de personnes
(27) A u x trois stages qui ont déjà eu lieu, le
Centre de Strasbourg a accueilli des boursiers
Unesco, originaires de 21 Etats m e m b r e s ; 6 Etats
étaient représentés à celui de 1959 ; ce sont l'Aus-
tralie ( M . Geoffrey Tebbutt, éditorialiste de "The
Herald and Weekly T i m e s " , de Melbourne), l'Indo-
nésie ( M . B . A . Hasjim Nangtjik, maître de confé-
rences adjoint de journalisme à l'Université Gagjah
M a d a de Jogjakarta), les P a y s - B a s ( M . Jacob
G . Stappers, maître de conférences adjoint sur les
moyens d'information à l'Université catholique de
Nimègue), la Roumanie ( M , loan Grigorescou, ad-
joint au rédacteur en chef de la revue "Contempo-
ranul", à Bucarest), la Suède ( M . Alvar Alsterdal,
rédacteur en chef du journal ouvrier "Arbetet" de
Malmoè") et la RSS d'Ukraine ( M . Yuri L y m a r ,
journaliste et deuxième secrétaire du Département
de la presse au Ministère ukrainien des affaires
étrangères, à Kiev).
(28) Pendant leur séjour à Strasbourg, les sta-
giaires suivent des cours intensifs faits p a r d ' é m i -
nents spécialistes sur les divers aspects de la
presse écrite et de la presse parlée (radio et télé-
vision), et ils ont l'occasion de poursuivre, au cours
d'entretiens privés, l'étude des questions qui les
intéressent plus particulièrement.
(29) Pendant le deuxième mois de leur bourse,
les boursiers complètent les connaissances et l'ex-
périence qu'ils ont acquises à Strasbourg, en visi-
tant des écoles connues de journalisme, ainsi que
les services de rédaction de journaux et de stations
de radio ou de télévision, dans un deux pays à leur
choix. Cette deuxième partie de la bourse peut tou-
tefois être retardée jusqu'à l'année suivante ; le
boursier a ainsi la possibilité, surtout lorsque l'en-
seignement du journalisme n'est pas encore très
développé dans son pays, d'appliquer dans ce pays
les connaissances qu'il a acquises à Strasbourg,
avant de faire à l'étranger de nouveaux voyages de
perfectionnement.
2. COURS DE PREPARATION A
L'EDUCATION DES ADULTES
(30) Dans le cadre du P r o g r a m m e élargi d'as-
sistance technique, l'Unesco et le Gouvernement
danois ont organisé en 1959 un cours de prépara-
tion à l'éducation des adultes, qui s'est tenu au
D a n e m a r k du 3 août au 12 septembre et qui a été
suivi par 27 boursiers venus de 11 pays d'Afrique,
d'Asie et du Moyen-Orient.
(31) L e s participants ont pu se faire une idée
d'ensemble de l'éducation des adultes - envisagée
sous son double aspect culturel et technique - et de
la contribution du D a n e m a r k à la théorie et à la
pratique de l'éducation des adultes dans le m o n d e
moderne. D e leur côté, les dirigeants danois de
l'éducation des adultes ont pu se renseigner sur
l'action m e n é e en faveur de l'éducation des adultes
dans les divers pays représentés ; car les partici-
pants avaient été invités à apporter avec eux une
190
documentation détaillée sur les réalisation de leur
pays dans ce domaine.
(32) A u cours des six semaines qu'a duré ce
stage, une étude générale de l'histoire, de la civi-
lisation et de la structure économique et sociale du
D a n e m a r k a servi d'introduction à des conférences
sur les divers aspects du mouvement d'éducation
des adultes dans ce pays ; ces conférences ont été
complétées par la visite de collèges populaires,
d'écoles techniques, de cours du soir, de sociétés
coopératives, d'exploitations agricoles et de vil-
lages. Les organisateurs ont fait une grande place
à des discussions fondées sur des documents de
travail, et à un travail d'équipe sur divers aspects
de l'éducation des adultes. Cet élément important
d'un p r o g r a m m e de formation soigneusement arti-
culé a abouti à la rédaction de rapports, qui ont été
imprimés.
(33) Dans leurs rapports ultérieurs, les parti-
cipants se sont déclarés satisfaits d'avoir ainsi pu
se perfectionner dans l'emploi des techniques les
plus modernes de leur spécialité. Ils ont également
trouvé très utile l'occasion que leur adonnée ce
stage de se faire une idée d'ensemble de leurs pro-
blèmes nationaux et de confronter leur expérience
avec celle de collègues venus de pays en butte à
des difficultés analogues.
3. OCEANOGRAPHIE
(34) L e p r o g r a m m e Unesco de bourses d'océa-
nographie remonte à 1955, date à laquelle le Secré-
tariat entreprit d'exécuter au titre du P r o g r a m m e
ordinaire de 1955-1956 un projet-pilote visant à
assurer la formation d'un personnel spécialisé ori-
ginaire d'Amérique latine et d'Asie du Sud-Est. Sur
la recommandation du Comité consultatif internatio-
nal des sciences de la m e r ( I A C O M S ) , des bourses
furent attribuées à l'Argentine, au Brésil, à H o n g -
Kong, à l'Inde, au Japon, au Mexique, aux Philip-
pines et à la Thaïlande dans les domaines suivants :
recherches sur le Zooplankton, hydrologie, océa-
nographie physique, utilisation d'instruments élec-
troniques en océanographie, et météorologie
maritime.
(35) L e succès de ce p r o g r a m m e conduisit à
créer en 1957-1958 un nouveau groupe de bourses
au titre des activités planifiées. Près de 80 Etats
m e m b r e s furent alors invités à présenter des can-
didatures pour les bourses offertes ; 19 Etats ré-
pondirent à cette invitation. Les candidatures rete-
nues furent celles de M M . B . V . H a m o n , de la
Division des pèches et de l'océanographie du C S I R O ,
Australie (océanographie physique) ; le professeur
Chao-Siang W a n g , de l'Université nationale de
Taiwan, Chine (topographie sous-marine et sédi-
mentation) ; le D r H . M . Roushdy, de la Faculté des
sciences de l'Université du Caire, Egypte (biologie
marine) ; S . G . Nordstrom de l'Institut de recherches
marines d'Helsinki, Finlande (océanographie phy-
sique et chimique) ; M . Y . Javald, de l'Université

du Pendjab, à Lahore, Pakistan (zoologie marine);
H . N . Can, de l'Institut océanographique de Nhatrang,
Viêt-nam (océanographie physique et chimique) ;
K . N . Federoff, de l'Institut d'océanologie de l'Aca-
démie des sciences de l'URSS (dynamique des cou-
rants océaniques).
(36) Depuis 1955, les sciences de la m e r fi-
gurent également au p r o g r a m m e annuel des bourses
offertes au titre de l'assistance technique.
(37) Les possibilités de formation fournie par
l'Unesco ont permis à des boursiers de se livrer,
pour la plupart en 1958 et en 1959, et principalement
au D a n e m a r k , aux Etats-Unis d'Amérique, en
France et au R o y a u m e - U n i , à des activités très di-
verses : réalisation d'un certain n o m b r e de projets
de recherches déterminés, participation à des croi-
sières océanographiques, cours et travaux de labo-
ratoire, études postuniversitaires, etc.
(38) Les excellentes installations dont disposent
les différents départements de l'Université de
Copenhague, notamment le laboratoire de biologie
marine d'Elseneur, ont permis aux boursiers venus
du Chili et d'autres pays d'Amérique latine, de bé-
néficier des moyens de formation offerts par le
Gouvernement danois à titre de contribution spé-
ciale au budget de l'assistance technique. Un impor-
tant échange de personnes s'est ainsi établi entre
l'Amérique latine et le D a n e m a r k .
(39) E n ce qui concerne le développement et la
coordination des études et des recherches dans le
domaine des sciences de la m e r , il convient d'ob-
server que le tiers des bourses scientifiques ap-
prouvées au titre du P r o g r a m m e de participation
pour 1959-1960 ressortissent à ce domaine.
4. BOURSES A F F E R E N T E S A U S Y S T E M E
DES E C O L E S ASSOCIEES A P P L I Q U A N T
UN P R O G R A M M E D'EDUCATION POUR
LA C O M P R E H E N S I O N E T L A
C O O P E R A T I O N INTERNATIONALES
(40) Vingt-huit bourses ont été accordées de-
puis 1954 au titre des écoles associées appliquant
un p r o g r a m m e d'éducation pour la compréhension
et la coopération internationales. E n 1959, quatre
de ces bourses sont allées à des ressortissants du
Canada, de l'Indonésie, des Philippines et de la
République arabe unie (Egypte). Pour l'attribution
de ces bourses, la part que les candidats prennent,
dans leurs pays respectifs, aux entreprises as-
sociées constitue un élément déterminant. Les n o m s
et fonctions des boursiers sont les suivants :
D r A . S. Hill (Canada), chef du Département d'his-
toire de l'Oakwood Collegiate Institute (Toronto),
dont il dirige la participation au système des écoles
associées ; D r Riad Askar (République arabe unie -
Egypte), directeur général de l'éducation àKafr-el-
Sheikh, Egypte ; M . M u d a Siahaan (Indonésie), an-
cien directeur d'une école participante de Djakarta
et m e m b r e du Comité de planification chargé de
l'application du système des écoles associées en
191
Echanges de personnes II. 6
Indonésie ; M m e Silvina Laya (Philippines), inspec-
trice des études sociales dans les écoles munici-
pales de Manille et coordonnatrice du système des
écoles associées pour écoles du second degré.
(41) Dans les p r o g r a m m e s de bourses pour 1959,
il a été prévu deux mois d'études collectives pour
permettre aux boursiers d'échanger des idées et des
informations sur leurs p r o g r a m m e s respectifs, et
de visiter ensemble les écoles associées de certains
pays. U n autre mois a été consacré à l'application
de p r o g r a m m e s individuels spéciaux répondant aux
préoccupations professionnelles et culturelles de
chaque boursier. C o m m e la langue c o m m u n e du
groupe de 1959 était l'anglais, c'est au R o y a u m e -
Uni et en Suède que les boursiers ont étudié l'acti-
vité des écoles associées.
(42) Avant de se rendre dans ces deux pays, les
m e m b r e s du groupe avaient passé deux semaines
au Secrétariat de l'Unesco, où ils s'étaient entre-
tenus avec divers m e m b r e s du Secrétariat de l'ac-
tivité de l'Organisation et en particulier du système
des écoles associées et du Projet majeur Orient-
Occident.
(43) A u R o y a u m e - U n i , le groupe a pu observer
sur le vif c o m m e n t ce projet de l'Unesco s'intègre
aux p r o g r a m m e s scolaires ; il a visité divers éta-
blissements de la région londonienne, de l'Irlande
du Nord et du sud du Pays de Galles. E n Suède, il
a visité des collèges populaires de différentes ré-
gions, notamment l'Ecole secondaire d'Etat d'Arvika,
qui fut l'une des premières en Suède à participer à
la réalisation du projet de l'Unesco. '
(44) Après ces voyages, les m e m b r e s du groupe
se sont à nouveau réunis à l'Unesco, pour discuter
de l'expérience que chacun avait acquise dans son
pays, en matière d'éducation pour la compréhension
internationale. U s ont ensuite élaboré collective-
ment un rapport résumant cette expérience et pré-
sentant des suggestions pour la réalisation du projet.
Ils ont également dressé leurs plans pour les études
individuelles qui devaient occuper le troisième mois
de leur bourse. Au cours de ce troisième mois, ils
se sont rendus aux Etats-Unis d'Amérique, en Israël,
au Liban, au Japon et en Suisse, où ils se sont livrés
à des études en rapport direct avec le projet.
(45) C e cours a montré qu'une formation de durée
relativement brève peut être extrêmement efficace
lorsque le niveau des boursiers correspond à celui
des moyens de formation. Dans le cas présent, les
participants venaient des 11 pays et territoires sui-
vants : Ceylan, Corée, Ethiopie, H o n g - K o n g , Inde,
Indonésie, Jordanie, Pakistan, Somalie, Thallande,
et Turquie.
II. 6 Echanges de personnes

ETAT D ' A V A N C E M E N T D U P R O G R A M M E 31 Dec. 30 Juin 31 Dec.

D E BOURSES AU 31 D E C E M B R E 1959 1958 1959 1959

Boursiers en cours
31 Dec. 30 Join 31 Dec. de placement 15 5 -
1958 1959 1959
Boursiers en instance
de départ 13 8 -
(46) Programme ordinaire 1957--1958 Boursiers dans le
pays d'études 61 36 -
a. Activités planifiées Boursiers rentrés dans
leurs foyers 7 60 101
Bourses autorisées 58 64 64
Dossiers attendus 8 5 - (47) Bourses ressortissant à des
Boursiers en cours projets majeurs 1957-1958
de placement 7 5 -
Boursiers en instance Projet majeur relatif
de départ 5 2 - aux terres arides
Boursiers dans le pays
d'études 19 17 - Bourses autorisées 20 20 20
Boursiers rentrés dans Bourses non utilisées 2 2 5
leurs foyers 19 35 55 Dossiers attendus 2
Bourses supprimées - - 9 Boursiers en cours
de placement
b. Programme de Boursiers en instance
participation de départ
Boursiers dans le pays
Bourses autorisées 112 115 115 d'études 13
Bourses non utilisées - 2 14 Boursiers rentrés dans
Dossiers attendus 16 4 - leurs foyers 1 15

l ¡1
§5 s*
Sï p
< eu *> J
(48) Programme ordinaire 1959-1960,
à la date du 31 décembre 1959

a. Activités planifiées

1. Artistes 20 20 1 5 14
2. Textes de lecture 6
3. Ecoles associées '4
4. Accès des femmes à l'éducation
en Afrique tropicale 2 4
5. Traitement numérique de l'in-
formation et calcul électronique 6 6
6. Formation des journalistes 20 13

b. Programme de participation

1. Programme de participation, y
compris les bourses financées
sur le budget de l'Education et
celui des Activités culturelles 109 109 9 2 22 10 61 3
2. Centre de Quito 10 - 10
3. Centre argentin de mathématiques 10 10 10
4. FLACSO 24 24 12 12

192
 Echanges de personnes II. 6

J! JU
I!
(3-8
a£
K
a.
a - o s

5. CREFAL
Cours de longue durée 63 63 - 63
Cours de brève durée 20 20 - 16 -
6. A S F E C
Fin du 6e cours 38 38 - 38 -
Continuation du 7e cours -
niveau supérieur 26 26 - 26 -
Continuation du 7e cours -
niveau moyen 31 31 _ 31 -
8e cours - niveau supérieur 30 30 - - 30
8e cours - niveau moyen 30 30 - - 30
Début du 9e cours - niveau
supérieur 30 - 30
Début du 9e cours - niveau
moyen 30 - 30
1er cours de brève durée 40 40 - 40
2e cours de brève durée) .«g« 40 40 - 40
3e cours de brève durée) 40 40 - 40
Rôle des femmes dans le
développement communautaire
et participation des femmes
à ce développement 20 20 20

(49) Bourses ressortissant à des

projets majeurs 1959-1960

a. Projet majeur relatif aux terres

arides 30 24

31 Dec 30 Juin 31 Dec. 31 Dec. 30 Juin 31 Dec.

1958 1959 1959 1958 1959 1959

(50) Programme d'assistance

technique de placement 56 30 6
Boursiers en instance
a. Programme d'assistance de départ 27 21 7
technique 1957 Boursiers dans le pays
d'études 46 55 63
Bourses attribuées 153 153 153 Bourses arrivées à
Bourses supprimées 11 13 expiration 44 65 96
Boursiers en cours
de placement - - c. Programme d'assistance
Boursiers en instance technique 1959
de départ 13 3
Boursiers dans le pays Bourses allouées 154 171 162
d'études 55 32 - Boursiers dans le pays
Bourses arrivées à d'études - 10 54
expiration 75 107 140 Boursiers en instance
de départ - 1 15
b. Programme d'assistance Boursiers en cours
technique 1958 de placement 21 69 67
Dossiers à l'examen 40 14 -
Bourses attribuées 173 172 173 Candidatures attendues 93 73 -
Bourses supprimées 1 1 Bourses arrivées à
expiration - 4 26

193
II. 6 Echanges de personnes
31 Dec.
1958
(51) Projet Unesco-Unicef
Bourses approuvées
Bourses attribuées
Bourses non utilisées
Boursiers dans le pays
d'études
Bourses arrivées à
expiration
(52) Bourses patronnées
par l'Unesco
a. 1957 -1958. Pologne-
Unesco : i. Etudes slaves
Bourses autorisées
Boursiers rentrés dans
leurs foyers
Boursiers dans le pays
d'études
Boursiers en instance
de départ
Boursiers en cours
de placement
b. 1957-1958, Pologne Unesco:
ii. Etudes scientifiques
Bourses autorisées
Boursiers dans le pays
d'études
Boursiers rentrés dans
leurs foyers
c. Unesco-Gouvernement
argentin (Bariloche)
Bourses autorisées
Boursiers rentrés dans
leurs foyers
Boursiers dans le pays
d'études
~1ti 1997 - Unescp*
Gouvernement néerlandais
Bourses autorisées
Boursiers rentrés dans
leurs foyers
Boursiers dans le pays
d'études
Dossiers attendus
Bourses supprimées
1958 - Unesco-
Gouvernement néerlandais
Bourses autorisées
30 Juin 31 Dec. 31 Dec. 30 Juin 31 Dec.
1959 1959 1958 1959 1959
Boursiers dans le pays
d'études
Boursiers en cours
de placement
Dossiers à l'examen
Dossiers attendus
f. 1959 - Pologne-Unesco
Etudes scientifiques
Bourses autorisées
Boursiers en instance
de départ
Dossiers attendus
Boursiers dans le pays
d'études
10 10 10
- 1 2
C. DEVELOPPEMENT D E LA
2 7 6 C O M P R E H E N S I O N INTERNATIONALE
P A R LES E C H A N G E S D E P E R S O N N E S
7 1 1
(53) Le programme d'échanges de personnes de
1 1 1 l'Unesco vise particulièrement à favoriser les dé-
placements internationaux et les études à l'étranger,
à mettre des services consultatifs à la disposition
des Etats membres et des organisations non gou-
vernementales et à assurer, de concert avec les
4 4 4 Etats membres intéressés, l'octroi de bourses
propres à contribuer au succès de certaines des
4 4 3 entreprises de l'Organisation. On trouvera ci-des-
sous un aperçu de ce qui a été fait en 1959 à ces
- - 1 divers égards.
1. SERVICES TECHNIQUES E T
D E V E L O P P E M E N T D E LA
COOPERATION
Résolution 6. 3
(54) Les particuliers et organisations intéressés
ont reçu de l'Unesco des conseils et des renseigne-
ments eimuuruaiil Iva buursus «i autres pussibililés
d'études à l'étranger. Il a été répondu par écrit à
quelque 700 demandes d'informations.
3 3 3
- 1 2 2. ECHANGES D E TRAVAILLEURS
CULTURELS DANS LE DOMAINE
2 1 - D E L'INFORMATION
1 - -
- 1 1 Résolution 6. 32
(55) Une lettre circulaire a été adressée aux
Etats membres pour obtenir d'eux des précisions
et observations au sujet des problèmes d'ordre m o -
nétaire qui limitent actuellement les échanges de
194

travailleurs culturels. Sur la base des réponses
des Etats membres - dont certaines sont déjà par-
venues au Secrétariat, celui-ci rédigera, pour la
onzième session de la Conférence générale, un rap-
port sur la question.
3. D E V E L O P P E M E N T DES
ECHANGES D E PERSONNES
Résolution 6.33
a. Consultations
(56) L e Chef du service s'est rendu en Tchéco-
slovaquie, en Finlande, en Pologne, au R o y a u m e -
Uni et en U R S S , au mois d'avril et au début de m a i ,
pour discuter du p r o g r a m m e d'échanges de per-
sonnes. E n Tchécoslovaquie, il a examiné ce pro-
g r a m m e avec le Secrétariat et divers m e m b r e s de
la Commission nationale ; il s'est également entre-
tenu avec des fonctionnaires de l'Académie tchéco-
slovaque des sciences, au sujet des bourses pour
recherches scientifiques de niveau supérieur. E n
Pologne, il a examiné divers aspects du p r o g r a m m e
avec des fonctionnaires compétents du Ministère
des affaires étrangères, de la C o m m i s s i o n natio-
nale et d'autres ministères ; il a étudié avec eux
la question des bourses Pologne-Unesco, et inter-
viewé les boursiers. E n U R S S , les entretiens qu'il
a eus avec des fonctionnaires de la Commission na-
tionale soviétique se sont combinés avec la visite
d'établissements scientifiques et éducatifs de
Moscou ; il s'est également entretenu avec des re-
présentants des mouvements coopératif et syndical,
au sujet du p r o g r a m m e de voyages d'études pour
travailleurs ; il a interviewé des boursiers de
l'Unesco en cours d'études à M o s c o u . E n Finlande,
il a examiné le p r o g r a m m e avec des fonctionnaires
de la Commission nationale ; il a discuté du projet
de voyages d'études pour travailleurs avec certains
dirigeants de l'organisation coopérative ouvrière de
tourisme et de loisirs. A u R o y a u m e - U n i , il a eu des
échanges de vues, sur diverses questions relatives
au p r o g r a m m e , avec des fonctionnaires de la C o m -
mission nationale ainsi qu'avec le British Council et
a examiné avec eux les problèmes que pose actuel-
lement l'administration des bourses de l'Unesco.
(57) L e Chef adjoint du service s'est rendu en
Espagne, en Belgique et en Suisse pour examiner
les possibilités d'études et négocier la création de
bourses patronnées par l'Unesco, notamment en
liaison avec le Projet majeur relatif à l'Amérique
latine. Les négociations avec le Gouvernement
espagnol ont abouti à la création de 20 bourses
Espagne-Unesco pour des études portant sur l'or-
ganisation et les méthodes d'enseignement des
écoles à maître unique (10 bourses) et sur les pro-
blèmes de construction scolaire (10 bourses). Les
négociations entamées avec le Gouvernement belge
en vue de la création de 10 bourses Belgique-
Unesco sont sur le point d'aboutir.
195
Echanges de personnes II. 6
(58) L e m ê m e fonctionnaire s'est également ren-
du à Washington (D.C.) pour obtenir que la coopéra-
tion qui s'est établie en matière de bourses entre
l'Unesco et l'Organisation des Etats américains soit
renforcée à divers égards, notamment celui des
projets régionaux qui intéressent les deux organi-
sations. Il s'est mis d'accord avec l ' O E A quant aux
méthodes suivant lesquelles celle-ci administrera
les bourses accordées par l'Unesco au titre du P r o -
jet majeur relatif à l'Amérique latine, en vue
d'études au Centre interaméricain d'éducation ru-
rale de Rubio (Venezuela). Il s'est ensuite rendu au
Mexique, au Honduras, au P a n a m a , au Venezuela,
en Colombie, en Equateur, au Chili, en Argentine,
au Brésil et à Cuba pour s'y entretenir avec les
gouvernements, les Commissions nationales, les
organisations de travailleurs, les représentants
des universités et les associations d'anciens bour-
siers Unesco, des problèmes généraux relatifs au
p r o g r a m m e d'échanges de personnes ; ces entre-
tiens ont porté notamment sur la part que les an-
ciens boursiers pourraient prendre à l'élaboration
des plans d'extension de l'enseignement primaire
et sur l'intérêt que présenterait, pour l'établisse-
ment ultérieur de p r o g r a m m e s de formation inter-
nationale et de bourses de perfectionnement, une
étude particulièrement attentive des besoins de
l'enseignement primaire en personnel spécialisé.
(59) L e Chef de la Division de l'administration
des bourses s'est rendu en janvier à Mexico afin
d'y participer à une réunion organisée par la Banque
du Mexique : il s'agissait d'examiner le p r o g r a m m e
des bourses à l'intention des doyens et professeurs
de technologie qui a été appliqué en 1958 et de pré-
parer la deuxième année d'application du p r o g r a m m e
intéressant 33 doyens et professeurs (1959). Par la
m ê m e occasion, il a étudié avec les autorités m e x i -
caines d'autres questions relatives aux bourses
d'études et de voyage. A u cours d'un séjour au
C R E F A L , il s'est occupé des méthodes à appliquer
pour la sélection des boursiers. A N e w York, il
s'est entretenu avec des fonctionnaires de l'Orga-
nisation des Nations Unies et de l'Institut d'éduca-
tion internationale.
(60) E n m a i , le m ê m e fonctionnaire s'est rendu
à Montpellier (France), à Bonn (Allemagne), à Zurich
(Suisse), à Milan et à Gênes (Italie), pour prendre,
de concert avec des instituts d'études techniques su-
périeures, les dispositions nécessaires à l'applica-
tion du p r o g r a m m e de la Banque du Mexique en fa-
veur des doyens et professeurs (cf. ci-dessus).
b. Mesures visant à encourager la
création de bourses patronnées
par l'Unesco
(61) Les mesures visant à encourager la créa-
tion de bourses patronnées par l'Unesco se sont
multipliées en 1959. L e travail considérable réa-
lisé à cet égard dans le cadre du Projet majeur re-
latif à l'Amérique latine est exposé en détail dans
le chapitre qui se rapporte à ce projet majeur (II. 1 A ) .
II. 6 Echanges de personnes

L e tableau ci-dessous donne des précisions complé-
mentaires sur les bourses attribuées au titre de ce
projet.
aux Commissions nationales, ainsi qu'aux boursiers
à leur retour dans leurs foyers. Les m e m b r e s du
Service envoyés en mission s'attachent à rencontrer
dans la mesure du possible des groupes d'anciens
boursiers. Pendant son séjour en Amérique latine,
le Chef adjoint du Service a réuni en Argentine, au

11
Chili, en Colombie, au Honduras, au Mexique et à

m S Jï P a n a m a certains m e m b r e s des associations d'an-

ciens boursiers de l'Unesco et a discuté avec eux
du p r o g r a m m e de l'Unesco et de la façon dont les
Bourses financées par anciens boursiers pourraient coopérer avec les
l'Unesco : Commissions nationales à l'application de ce pro-
g r a m m e . C'est en 1959 que des associations d'an-
Educateurs 11 10 1 ciens boursiers se sont constituées en Argentine,
Rubio (Venezuela) : en Colombie et au Honduras.
inspection rurale 15 - 15
Bourses patronnées par D. ECHANGES D E TRAVAILLEURS
l'Unesco :
Résolution 6.4
Argentine-Unesco (for-
mation des maîtres et 1. E N C O U R A G E M E N T E T LIAISON
inspection scolaire),
Université de Buenos (65) L a Commission économique pour l'Afrique,
Aires l'OIT et la F A O ont manifesté leur intérêt à l'égard
du p r o g r a m m e de voyages d'études pour travailleurs
Brésil-Unesco (experts qui sera appliqué en Afrique en 1960 ; le Secrétariat
en pédagogie). Centro les tient au courant de l'évolution du projet, et es-
de Pesquisas Educa- père pouvoir tirer parti des facilités qu'elles se-
cionais, Sao Paulo 11 11 raient à m ê m e d'offrir.
(66) L e Secrétariat de l'Union internationale des
Chili-Unesco (spécialistes villes et pouvoirs locaux (La Haye) a procédé à une
de l'éducation). Univer- première étude des réponses faites au questionnaire
sité du Chili, Santiago 20 20 élaboré conjointement par l'Unesco et l'UIV en vue
de recueillir des renseignements sur l'ampleur et
Espagne-Unesco (écoles les modalités des échanges culturels entre munici-
à maître unique), palités, notamment sur ceux qui concernent les tra-
Madrid 10 10 vailleurs et les jeunes gens. L'action c o m m u n e en-
treprise pour le développement de ces échanges se
(62) D'autres p r o g r a m m e s de bourses appliqués poursuivra à la lumière des renseignements fournis
conjointement par l'Unesco et par un Etat m e m b r e par cette étude ou puisés à d'autres sources.
sont signalés dans le chapitre relatif au Projet m a - (67) Lors du sixième congrès mondial de la
jeur Orient-Occident, où il est notamment question Confédération internationale des syndicats libres
des 20 bourses d'études offertes par la Commission (CISL), qui s'est tenu à Bruxelles au début de d é -
nationale tchécoslovaque pour des études culturelles cembre, un m e m b r e du Secrétariat s'est entretenu
en Tchécoslovaquie (voir II. 4 A ) . avec de nombreux délégués qui s'intéressaient par-
(63) L'Unesco patronne également des pro- ticulièrement à l'éducation des travailleurs, et n o -
g r a m m e s qui ont été élaborés au cours de l'année tamment avec le Directeur des services d'éducation
en coopération avec le Gouvernement polonais, le de la CISL, avec le Directeur des services d'éduca-
Gouvernement argentin et le Gouvernement néer- tion pour l'Amérique latine et avec les dirigeants
landais (voir par. 51 ci-dessus). des collèges syndicaux de Calcutta, Kampala et
Manille. C e s entretiens ont porté sur le développe-
ment des p r o g r a m m e s internationaux de voyages
4. RELATIONS A V E C L E S ANCIENS d'études pour travailleurs et sur d'autres aspects
TITULAIRES D E BOURSES de l'activité déployée par l'Unesco en faveur de
D'ETUDES ET DE VOYAGE l'éducation des adultes.
ACCORDEES PAR L'UNESCO (68) A u cours de la première semaine d'octobre,
un m e m b r e du Secrétariat a fait, à Vienne, austage
(64) Des mesures ont été prises pour que tous d'études internationales et à la conférence technique
les anciens boursiers de l'Unesco reçoivent la de la Fédération internationale des associations
"Chronique de l'Unesco" ; des listes des noms et touristiques ouvrières, des causeries sur l'action
adresses des anciens boursiers ont été distribuées de l'Unesco en faveur des voyages internationaux à

196
 Echanges de personnes II. 6

buts éducatifs. Au cours d'entretiens avec certaines
délégations, il a été question des possibilités de
collaboration plus étroite entre l'Unesco et la Fédé-
ration, dans le domaine de l'éducation des adultes.
2. VOYAGES D'ETUDES D E
TRAVAILLEURS EN EUROPE
(69) E n 1959, 60 groupes de ressortissants de
19 Etats m e m b r e s ont reçu, en application de ce
p r o g r a m m e , des bourses qui ont permis à 812 tra-
vailleurs de se rendre dans 15 Etats m e m b r e s eu-
ropéens. O n a tenu compte, pour établir l'emploi
du temps de ces groupes, de la nature de leurs
préoccupations professionnelles et culturelles. O n
a fait en sorte que certains groupes puissent, tout
en concentrant leur attention sur des questions
d'intérêt professionnel, prendre contact avec la
civilisation du pays hôte et participer à sa vie
quotidienne ; c'a été le cas par exemple pour
les employés de coopératives russes qui sont
venus en France ou pour les maîtres boulangers
finlandais qui se sont rendus en Allemagne et en
Suisse.
(70) O n a, dans les p r o g r a m m e s de certains
centres, mis l'accent sur l'éducation et la culture,
les contacts professionnels étant, de ce fait, relé-
gués au second plan ; c'a été le cas pour les
m e m b r e s de l'Association suédoise d'éducation ou-
vrière qui se sont rendus en U R S S , les m e m b r e s
du syndicat finlandais du théâtre qui ont visité en
Allemagne et en Autriche divers centres d'art dra-
matique, et les travailleurs agricoles italiens qui
sont allés voir c o m m e n t fonctionnent au D a n e m a r k
les instituts d'éducation des adultes.
(71) Tout en participant aux activités inscrites
à leur p r o g r a m m e , les m e m b r e s du groupe ont pu,
ainsi que cela ressort de leurs rapports, établir
des relations personnelles avec certains de leurs
hôtes, échanger avec eux des informations d'ordre
professionnelle et s'initier à l'oeuvre de l'Organi-
sation des Nations Unies, de l'Unesco et des autres
Institutions spécialisées. L e s Commissions natio-
nales de nombreux pays d'Europe ont joué à cet
égard un rOle important, que ce soit en accueillant
les groupes, en organisant leur emploi du temps,
ou en collaborant à l'application des p r o g r a m m e s
établis à l'intention des voyageurs par les organisa-
tions ouvrières elles-mêmes.
(72) L e tableau ci-dessous indique en détail c o m -
ment se sont réparties en 1959 les bourses destinées
à permettre les voyages en question. Dans bien des
cas, les groupes comprenaient, en réalité, plus de
m e m b r e s qu'il n'est indiqué dans ce tableau, où ne
sont pas comptés les participants qui voyageaient à
leurs frais ou dont le voyage était payé par leurs
employeurs ou par leurs organisations.

VOYAGES D'ETUDES DE TRAVAILLEURS EN EUROPE - 1959

Organisation Nombre de Destination

Participants
bénéficiaire participants

1. Fédération internationale des Travailleurs agricoles (Pays-Bas, 23 Royaume-Uni

producteurs agricoles France, Yougoslavie, Belgique,
Finlande, Norvège, Italie, Suède)

2. Internationale du personnel Employés des postes (Pays-Bas, 10 Belgique, Pays-Bas,

des postes, télégraphes et Belgique, Royaume-Uni) Royaume-Uni
téléphones

3. Syndicats chrétiens (néer- Travailleurs de l'imprimerie 15 Luxembourg, Suisse,

landais et belge) des tra- (Pays-Bas et Belgique) Autriche, Allemagne
vailleurs de l'imprimerie

4. Collège populaire Scandinave Membres d'associations d'éduca- 15 Suisse, France

de Genève tion ouvrière du Danemark, de
Finlande, de Norvège et de Suède

5-8. AUTRICHE

(4 groupes, 57 participants) Employés des postes 12 Allemagne

Travailleurs de l'alimentation 15 Suisse
Coopératrices 15 Suède
Jeunes employés decooperatives 15 Allemagne, Pays-Bas

197
II. 6 Echanges de personnes

Organisation Nombre de
Participants Destination
beneficiare participants

9-10. BELGIQUE

Coopérateurs 15 France
(2 groupes, 30 participants) Enseignants 15 Italie

Groupes de syndiqués de diverses 8 Finlande

11. T C H E C O S L O V A Q U I E professions

12-16. D A N E M A R K
(5 groupes, 75 participants) Ouvriers boulangers 15 Allemagne, Suisse
Employés d'assurances 15 Royaume-Uni
Typographes 15 Allemagne
Employés municipaux 15 Allemagne
Employés des transports 15 Allemagne, P a y s - B a s

17-20. FINLANDE

(4 groupes, 57 participants) Maîtres boulangers 12 Allemagne, Suisse

Employés de magasin 15 Allemagne, Autriche
Employés municipaux 15 Suède, D a n e m a r k ,
P a y s - B a s , Allemagne
Syndiqués du théâtre 15 Allemagne, Autriche

21-24. F R A N C E

(4 groupes, 55 membres) Coopérateurs 15 P a y s - B a s , Belgique

Employés des industries chimiques 15 Allemagne
Employés des transports (routiers 15 Suisse, Autriche,
et autres) Allemagne
Groupe de syndiqués de diverses 10 Pologne
professions

25-27. A L L E M A G N E

(3 groupes, 38 membres) Coopérateurs 15 Danemark

Gens de maison 15 Royaume-Uni
Travailleurs de la céramique 8 Danemark, Norvège,
Finlande

28-31. ITALIE

(4 groupes, 60 participants) Coopératrices 15 Royaume-Uni,

Belgique, Suisse
Groupe de syndiqués de diverses 15 Danemark, Suède
professions habitant Verceil
Travailleurs agricoles 15 Danemark
Jeunes coopérateurs 15 Allemagne, Danemark

32-33. L U X E M B O U R G

(2 groupes, 30 participants) Jeunes travailleurs 15 Autriche

Mineurs et métallurgistes 15 Allemagne

198
 Echanges de personnes II. 6

Organisation Nombre de
Participants Destination
bénéficiaire participants

34-38. P A Y S - B A S

(4 groupes, 57 participants) Coopér ateurs 15 Royaume-Uni

Fonctionnaires membres d'un 15 Allemagne
cercle d'études
Cheminots 15 Autriche
Travailleurs de l'alimentation 12 Allemagne, Suisse

39-42. N O R V E G E

(4 groupes, 55 participants) Employées des services municipaux 15 Finlande

Dockers 10 Pays-Bas, Belgique
Coopér ateurs 15 Finlande
Travailleurs agricoles 15 Pays-Bas

43. POLOGNE

(1 groupe, 10 participants) Groupe de syndiqués de diverses 10 Belgique

professions

44. ROUMANIE

(1 groupe, 8 participants) Travailleurs forestiers Finlande

45-48. S U E D E

(4 groupes, 51 participants) Dirigeants de coopératives 15 Union soviétique

Musiciens 11 Royaume-Uni
Travailleurs du vêtements 10 Royaume-Uni
Secrétaires de sections de 15 Union soviétique
l'Association d'éducation ouvrière

49-52. SUISSE

(4 groupes, 60 participants) Coopér ateurs 15 Allemagne, Suède

Typographes 15 Danemark, Suède,
Norvège
Employés des postes 15 Autriche, Allemagne
M e m b r e s de l'Association 15 Allemagne, Danemark,
d'éducation ouvrière Suède

53-56. R O Y A U M E - U N I

(4 groupes, 57 participants) Cercle d'études sur les coopératives 15 Allemagne

Employés de magasin 12 Suède
Travailleurs de l'industrie de la 15 Allemagne
chaussure
M e m b r e s de l'Association 15 Allemagne
d'éducation ouvrière

57-58. U K R A I N E

(2 groupes, 20 participants) Groupe de syndiqués de diverses 10 France

professions
Groupe de syndiqués de diverses 10 Pays-Bas
professions

199
II. 6 Echanges de personnes
Organisation Participants
bénéficiaire
59-60. U R S S
(2 groupes, 20 participants) Employés de coopératives
Groupes de syndiqués de diverses
professions
(73) Pour 1960, 230 demandes sont parvenues
au Secrétariat en temps voulu pour être soumises
au Comité de sélection. C e comité s'est réuni le
1er décembre et il a r e c o m m a n d é au Directeur g é -
néral de donner satisfaction à 58 des demandes r e -
çues et de placer 26 autres de ces demandes sur
une liste d'attente. Une fois que les Commissions
nationales auront approuvé ces attributions de
bourses, les bénéficiaires en seront officiellement
avisés.
3. ECHANGES DE TRAVAILLEURS
DANS LES REGIONS NON EUROPEENNES
a. Asie et Amérique latine
(74) Afin de poursuivre l'exécution des pro-
g r a m m e s de voyages d'études pour travailleurs
appliqués depuis 1955 en Asie et en Amérique latine,
le Secrétariat a, au début de l'année, officiellement
invité tous les Etats m e m b r e s de ces régions à p a -
tronner les demandes des organisations ouvrières
remplissant les conditions requises. V u la pénurie
croissante de personnel qualifié pour l'éducation
ouvrière et l'organisation de coopératives, il a sug-
géré que la préférence soit donnée aux candidats
qui s'intéressent activement à ces questions et aux
groupes qui auraient l'intention d'en inscrire l'étude
méthodique à leur p r o g r a m m e .
(75) E n ce qui concerne l'Asie, le Secrétariat
a reçu de 25 organisations appartenant à 13 Etats
m e m b r e s 30 demandes de bourses pour des voyages
à faire en 1959 et 1960. P a r m i les bourses
VOYAGES D'ETUDES D E TRAVAILLEURS EN ASIE
BOURSES ATTRIBUEES POUR 1959
CEYLAN Ceylon Workers' Congress
COREE Fédération des syndicats de Corée
INDE Hind Mazdoor Sabha
INDONESIE Serikat Buruh Islam Indonesia
Sentral Organisasi Buruh Seluruh Indonesia
200
Nombre de Destination
participants
10 France
10 Danemark
attribuées en 1959 (dont la liste figure ci-après),
trois ont été accordées à des groupes désireux de
participer à des stages d'études sur l'éducation ou-
vrière, au Trade Union College de Calcutta. P a r m i
les demandes retenues en vue de l'attribution éven-
tuelle de bourses de voyages en 1960, certaines
émanent de groupes qui voudraient aller suivre à
N e w Delhi et aux Philippines des cours portant res-
pectivement sur la gestion des coopératives et sur
l'éducation ouvrière.
(76) E n Amérique latine, 41 organisations ap-
partenant à 14 Etats m e m b r e s ont demandé des
bourses de voyage pour 1959 ou 1960. Les bourses
accordées en 1959 ont notamment permis à sept
groupes de se rendre à Quito pour y assister à un
stage d'études sur l'éducation ouvrière, organisé
par la Confédération internationale des syndicats
chrétiens ; deux autres groupes ont pu, de la m ê m e
façon, participer au stage d'études concernant les
coopératives de crédit qui s'est tenu sous les aus-
pices de l'Organisation des Etats américains. P a r -
m i les demandes actuellement à l'étude, beaucoup
émanent de groupes désireux d'assister au stage
d'études sur l'éducation des adultes que la Confé-
dération internationale des syndicats libres organise
pour m a r s 1960 au Brésil.
(77) Les travaux de ces deux stages d'études
d'éducation ouvrière ont porté - ou porteront - sur
certaines questions de coopération internationale
(qui concernent en particulier l'Unesco et l'OIT),
sur les méthodes pédagogiques qui conviennent à
l'éducation des adultes, sur les p r o g r a m m e s édu-
catifs qui s'adressent aux f e m m e s et aux jeunes
gens, et sur divers problèmes d'ordre syndical.
Destination
3 personnes Inde, Indonésie
5 personnes Philippines, Malaisie,
Pakistan, Chine
4 personnes Japon, Philippines
4 personnes Inde, Pakistan,
Malaisie, Singapour
2 personnes Inde
 Echanges de personnes II. 6

Destination

JAPON Union des coopératives japonaises de 5 personnes Ceylan, Inde

consommation (2 personnes) ; Union centrale
des coopératives agricoles (2 personnes) ;
Fédération nationale des coopératives de
pèche (1 personne)

MALAISIE Congrès des syndicats de Malaisie 3 personnes Ceylan, Inde

URSS Conseil central des syndicats de l'URSS 5 personnes Ceylan, Indonésie

(membres asiatiques)

VOYAGES D'ETUDES D E TRAVAILLEURS E N AMERIQUE LATINE

B O U R S E S ATTRIBUEES P O U R 1959
Destination

ARGENTINE Acción Sindical Argentina 3 personnes Equateur, Pérou

BOLIVIE Federación Boliviana de Cooperativas 5 personnes Mexique

Agropecuarias

BRESIL Sindicato dos Empregados no Comercio deManaus 3 personnes Argentine, Uruguay

Confederaçao Nacional dos Circuios Operarios 3 personnes Equateur

CHILI Acción Sindical Chilena 3 personnes Equateur

EQUATEUR Confederación Equatoriana de Obreros, 5 personnes Chili, Argentine,

Empleados y Artezanos Católicos Brésil, Venezuela,
Colombie

PARAGUAY Movimiento Sindicalista Paraguayo 3 personnes Equateur

PEROU Oficina Central de Cooperativas de Crédito 2 personnes Chili

Parroquiales

Cooperativa de Consumo N° 2 Ltda del Sindicato 2 personnes Chili, Argentine

de Choferes de Servicio Público de Lima Brésil

Movimiento Sindical Cristiano del Peru 3 personnes Equateur, Colombie,

Venezuela

URUGUAY Sindicalismo Cristiano 5 personnes Equateur, Chili

VENEZUELA Comité Pro Federación de Trabajadores 3 personnes Equateur, Chili

Organisados de Venezuela

b. Afrique participer à un stage d'études où ils discuteraient

(78) Le Secrétariat a entrepris d'élaborer, de
concert avec la Commission économique pour
l'Afrique, l'OIT et la F A O , un petit programme de
voyages d'études pour travailleurs africains. Les
bénéficiaires feraient individuellement en dehors
de leur pays (mais toujours en Afrique) un séjour
éducatif d'un mois et se réuniraient ensuite pour
des questions internationales, des problèmes
économiques de l'Afrique et du rôle des organisa-
tions non gouvernementales. En octobre, les Etats
membres d'Afrique ont été informés de ce projet et
invités à formuler leurs observations à son sujet et
à s'associer à sa réalisation. C'est de leurs ré-
ponses que dépendront les modalités d'application
de ce programme, dans le courant de 1960.

201
II. 6 Echanges de personnes

E. ECHANGES DE JEUNES 2. BOURSES DE VOYAGES POUR

Résolution 6.5
1. ENCOURAGEMENT
ET LIAISON
(79) Des services consultatifs ont été, c o m m e
d'habitude, assurés à l'intention des m o u v e -
ments de jeunesse et autres organisations qui
s'intéressent à l'éducation internationale des
jeunes.
(80) La deuxième réunion du groupe de travail
des organisations internationales de jeunesse
(février 1959) a abouti à la mise au point d'un
document revisé concernant les voyages édu-
catifs de jeunes et à de nouveaux échanges de
correspondance avec les organisations en ques-
tion, afin d'obtenir d'elles des renseignements
plus précis sur leur activité. L a documentation
ainsi recueillie sera communiquée au groupe de
travail à sa prochaine réunion, en m a r s 1960.
L e Secrétariat prépare actuellement, pour cette
réunion, un document de travail qui aura es-
sentiellement trait à l'évaluation des voyages
à buts éducatifs.
LES CADRES DES M O U V E M E N T S
DE JEUNESSE ET LES ETUDIANTS -
PROGRAMME D E 1959
(81) L e Secrétariat est resté en correspondance
avec les organisations bénéficiaires au sujet de la
sélection des boursiers et de l'établissement des
p r o g r a m m e s d'études. P a r m i les 37 personnes qui
ont obtenu des bourses pour 1959, 29 ont c o m m e n c é
leurs voyages d'études ; 13 d'entre elles sont de
jeunes f e m m e s .
(82) Quatorze boursiers originaires de divers
pays ont, au cours de leurs voyages d'études, été
reçus à la Maison de l'Unesco, où on leur a fourni,
sur les activités de l'Organisation, les informations
les plus propres à les intéresser.
(83) L e tableau ci-dessous donnera une idée de
la façon dont les bourses ont été réparties entre les
organisations intéressées et des pays où se sont
rendus les boursiers. Il ne fait pas mention des 14
bourses octroyées par la Fédération internationale
des organisations de correspondances et d'échanges
scolaires, pour participation aux frais de voyage
d'animateurs de mouvements de jeunesse qui sont
allés d'Europe ou d'Asie aux Etats-Unis pour y faire
office de moniteurs dans des c a m p s de vacances.

BOURSES POUR VOYAGES D'ETUDES - 1959

Bourses de voyage destinées à des cadres de jeunesse (1959)

Nom Commission nationale Date Durée du séjour

raya
du ou organisation initiale et programme d'études
visités
boursier non gouvernementale

Mlle Frances A K E L L O , Fédération mondiale Italie, Allemagne, juillet 1959 5 mois ; étude du rôle
Ouganda des jeunesses fémi- France, Belgique, des f e m m e s dans la vie
nines catholiques Royaume-Uni, moderne
Hollande

Mlle Blanca Ines A N G E L Jeunesse ouvrière Equateur, Pérou, juillet 1959 5 mois ; formation de
Calle, Colombie chrétienne Bolivie, Chili, cadres ; participation
Argentine, Brésil, à des stages d'études
Venezuela internationaux, etc.

M . Sylvester A N Y I G B O
Sierra Leone
Fédération mondiale Suisse, France, juillet 1959 4 mois ; étude des ac-
des associations pour Autriche, tivités des Nations
les Nations Unies Royaume-Uni Unies ; participation
à des conférences
internationales, etc.

Mlle Rohini B H A G W A T Service civil inter- Danemark, Nor- mai 1959 Un an : formation pré-
Inde national (SCI) vège, Italie, paratoire à l'action
France, Afrique communautaire ; stage ;
orientale réunions internationales

202
 Echanges de personnes II. 6

Nom Commission nationale

Pays Date Durée du séjour
du on organisation
initiale et programme d'études
boursier non gouvernementale

Mlle ValU C H A M Service civil inter- France, Europe mai 1959 U n an ; stage ; forma-
Inde national (SCI) méridionale, tion préparatoire à
Scandinavie l'action communautaire;
conférences interna-
tionales

M . S. C H I T H A M P A R A - Entraide universitaire Suisse, Sierra juin 1959 3 mois ; contacts avec

N A T H A N , Inde mondiale Leone, Ghana, les mouvements uni-
Nigeria, Tunisie, versitaires, participa-
France, R o y a u m e - tion à des réunions
Uni internationales, etc.

M . Jiri C H L U M S K Y Union de la jeunesse France, Ghana, Début de 3 mois ; étude des ac-
Tchécoslovaquie tchécoslovaque Egypte, Soudan, 1960 tivités et p r o g r a m m e s
Sierra Leone de jeunesse

M . AlanJ. C R O W T H E R Boy-Scouts Association Philippines, juin 1959 3 mois 1/2 ; contacts

Nouvelle-Zélande Hong-Kong, Inde, avec le mouvement
Royaume-Uni, scout ; participation à
Canada des réunions interna-
tionales, etc.

M . Herbert E M E Z I Pax Romana Grèce, Liban, novembre Un an ; stage ; congrès

Sierra Leone Pakistan, Inde, 1959 international ; forma-
Birmanie, Thaï- tion de cadres
lande, Saigon,
Hong-Kong, Iran

M . Emmanuel FADAIRO Clubs de jeunes gens Royaume-Uni, juillet 1959 3 mois ; contacts avec
Nigeria et de jeunes filles, Allemagne la jeunesse ; étude de
Nigeria p r o g r a m m e s de jeu-
nesse

M . MichaelGOULSTON Union mondiale pour Israel juin 1959 3 mois ; cours sur le
Angleterre le judaïsme libéral judaïsme ; participa-
tion à une réunion
internationale

M . KarlGUETHLER Alliance universelle Birmanie, Début de Un an ; contacts avec

Allemagne occidentale des unions chrétiennes Malaisie, 1959 la jeunesse de divers
de jeunes gens Indonésie pays ; entraide chré-
tienne

Mlle Alfa H E R N A N D E Z
Uruguay
Alliance universelle Suisse, France, juillet 1959 3 mois 1/2 ; aide aux
des unions chrétiennes Finlande, Canada, sections nationales de
féminines Etats-Unis d ' A m é - l ' Y W C A à l'égard de
rique, Mexique leurs p r o g r a m m e s de
jeunesse

Mlle Kazuko K A G A M I Comité consultatif Inde, Suisse, juin 1959 Un an ; initiation à

Japon mondial de la société France, R o y a u m e - l'action sociale ; prises
des amis (Quakers) Uni, Etats-Unis de contacts ; réunions
d'Amérique internationales, etc.

203
II. 6 Echanges de personnes

Nom Comnission nationale

Pays Date Durée du séjour
du on organisation
visités initiale et programme d'études
boursier non gouvernementale

Mlle Anneli K O R V E N K A R I Société de la Croix - Europe, Amérique juin 1959 3 mois ; tour du m o n d e
Finlande R ouge du Sud, Thaïlande, en l'honneur du cente-
Inde, U R S S , etc. naire de la Croix-Rouge

M . Samuel M E N A H E M
Australie
Union nationale des Philippines, Sin- décembre 4 mois ; étude des ac-
étudiants juifs gapour, Saigon, 1959 tivités d'étudiants ;
Royaume-Uni, prises de contacts.
Paris, Suisse, participation à des
Israel conférences

M . Donald PARKJNSON Etudiants des uni- Finlande, U R S S , juin 1959 3 mois ; voyage visant
Canada versités canadiennes Pologne, à stimuler les rela-
Tchécoslovaquie, tions et à renforcer la
Hollande solidarité entre
étudiants.

Mlle Sophy P A T T Y Conseil œcuménique Australie août 1959 3 mois ; formation in-
Indonésie des églises tensive de cadres ;
stage ; réunions

M . Sulejman Jeunesse tchécoslo- Mexique, Cuba, octobre 4 mois ; étude des or-
REDZEPAGIC vaque Venezuela, Chili, 1959 ganisations et activités
Yougoslavie Argentine, U r u - d'étudiants et de jeu-
guay, Brésil nesse ; leur rôle dans
la vie du pays.

Mlle Maria L . de Fédération univer- Suisse, Allemagne, juillet 1959 14 mois ; cours sur les
RESENDE selle des associations France, Grèce méthodes d'action des
Brésil chrétiennes d'étudiants étudiants chrétiens ;
réunions internationales,
etc.

M . Albert S C H W A R Z Association chrétienne Birmanie, Malai- Début de U n an ; contacts avec

Allemagne de jeunes gens sie, Indonésie 1959 la jeunesse de divers
pays ; entraide chré-
tienne

Mlle Chandranee de Association des guides Suisse, France, juin 1959 3 mois ; méthode d'édu-
SILVA et éclaireuses Finlande, cation des enfants défi-
Ceylan Royaume-Uni cients ; réunions inter-
nationales, etc.

M . BejanVAKHARIA Société de la Croix- Egypte, Suisse, juin 1959 3 mois ; tour du m o n d e

Rouge Italie, Allemagne, en l'honneur du cente-
Japon, Philippines, naire de la Croix-Rouge
Thallande, Inde,
Pakistan

Encore inconnu, Organisation de jeu- Indonésie, Début de 3 mois ; tournée des

URSS nesse de l'URSS Birmanie 1960 principaux centres de
jeunesse pour étude de
leurs méthodes et pro-
grammes.

204
 Echanges de personnes II. 6

Nom Commission nationale

Date Durée du séjour
rays
du ou organisation
initiale et programme d'études
non gouvernementale visités
boursier

Encore inconnu Jeunesse bulgare Suisse, France, Début de 3 mois ; étude des pro-
Bulgarie Allemagne, Etats- 1960 blèmes de jeunesse ;
Unis d'Amérique contacts avec la
jeunesse

Encore inconnu Union internationale Autriche, Israel, juin 1960 5 mois ; stage au siège
Tunisie de la jeunesse Birmanie, Japon, de l'Union ; conférence
socialiste Inde internationale, stage
d'études, etc.

Encore inconnu Fédération interna- Europe, Etats- mars 1960 3 mois ; étude des m é -
Japon tionale des jeunesses Unis d'Amérique thodes administratives
musicales applicables à la créa-
tion d'une section na-
tionale japonaise

Encore inconnu Assemblée mondiale Scandinavie, mars 1960 3 mois ; formation de

Amérique latine de la jeunesse Hollande, Belgique, cadres ; réunions in-
Allemagne, France ternationales, etc.

Encore inconnu Fédération interna- Royaume-Uni, 1960 3 mois 1/2 ; initiation

Moyen-Orient tionale des auberges Allemagne, aux méthodes et acti-
de la jeunesse Autriche, France, vités des auberges de
Suisse la jeunesse ; contacts
internationaux

Encore inconnu Association islamique Scandinavie, 1960 3 à 4 mois ; étude des

Indonésie des étudiants d'uni- Yougoslavie mouvements et activi-
versité tés de jeunesse ou d'étu-
diants ; prise de contacts.

M . M . de HOOG Fédération interna- Etats-Unis juillet 1959 3 mois ; fonctions de

M . W . KAKEBEEKE tionale des organisa- d'Amérique moniteur dans les co-
M . P . LOMBAERS tions de correspon- lonies de vacances ;
M . R . van der POL dance et d'échanges formation de cadres
MlleJ.P. vanderMAREL scolaires
Mlle I. VERVOORN
Hollande

Mlle Elizabeth H O W E L L
M . Derek Churchill
M . Brian H O L D E R
M . P . K . SAINT
Grande-Bretagne

Mlle A A L M O
Norvège
Mlle T . GEICHMAN
M . S. SHARLIN
Israël
M . R . HAAK
Allemagne

205
II. 6 Echanges de personnes
3. P R O G R A M M E D E 1960
(84) La nouvelle notice pour 1960 a été rédigée,
imprimée et envoyée à tous les gouvernements et
à toutes les Commissions nationales ainsi qu'aux
organisations non gouvernementales ayant avec
l'Unesco des arrangements consultatifs ; tous ces
destinataires ont été invités à participer à l'exécu-
tion du p r o g r a m m e de 1960.
F. ECHANGES D E PERSONNEL
ENSEIGNANT
Résolution 6. 6
(85) L'Unesco a mis en œuvre depuis 1950 di-
vers projets visant à encourager les échanges in-
ternationaux d'enseignants , sei p r o g r a m m e dit
d' "enseignement à l'étranger", a pour objet de fa-
ciliter les contacts entre, d'une part, les profes-
seurs de l'enseignement supérieur ou secondaire
qui voudraient obtenir pour un temps plus ou moins
long un poste à l'étranger, et d'autre part, les uni-
versités ou autres institutions qui auraient un poste
à leur proposer. D'autres services ont également
été organisés à des fins analogues.
1. CONSEILS EN MATIERE
DE RECRUTEMENT INTERNATIONAL
(86) Les personnes désireuses de se renseigner
sur les possibilités ultérieures d'enseignement à
l'étranger ont constamment pu faire appel aux con-
seils de l'Unesco qui les a, soit engagées à pousser
plus loin leurs études dans telle ou telle direction,
soit aiguillées (à supposer que leur candidature ne
peut être retenue par l'Organisation au titre de son
p r o g r a m m e d'enseignement à l'étranger) vers
d'autres organisations ou institutions mieux placées
pour les guider ou leur procurer un emploi.
(87) A la demande du Haut-Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés, le Secrétariat est
venu en aide à un certain nombre de réfugiés en
vérifiant leurs grades universitaires, en confir-
mant la validité de leurs diplômes, ou en certifiant
qu'ils avaient été titulaires de chaires dans des uni-
versités ou autres établissements d'enseignement
supérieur.
2. M E S U R E S VISANT A E N C O U R A G E R
LES E C H A N G E S I N T E R N A T I O N A U X
D E P E R S O N N E L ENSEIGNANT
(88) Le nombre des candidatures signalées dans
la publication "Enseignement à l'étranger" est passé
de 1.700 à 2.030 (en 1959). Sur ces 2.030 candida-
tures, 160 ont été posées par des professeurs de
l'enseignement secondaire, et les autres par des
professeurs de l'enseignement supérieur.
206
(89) Au niveau de l'enseignement supérieur, les
appels de candidatures sont venus pour la plupart
des pays suivants : Afghanistan, Afrique (par l'en-
tremise de l'Inter-University Council de Londres),
C u b a , Irak, Israel, Malaidie, Soudan, Tunisie et
R o y a u m e - U n i . Les vacances de postes signalées de
la sorte concernaient les domaines suivants : archi-
tecture, science de l'ingénieur, langues et littéra-
tures (anglais, allemand, italien et langues Scan-
dinaves), pédagogie, art dentaire, statistique,
mathématique, administration des affaires, a d m i -
nistration publique, administration universitaire,
physique, économie politique, chirurgie clinique,
sciences app'iquées, beaux-arts, urbanisme et
aménagement des campagnes, bactériologie, phar-
macie, bibliothéconomie et catalogage.
(90) Trois nominations en Ethiopie, faites au
cours de 1958, ont été confirmées en 1959 ; deux
candidatures sont encore à l'étude en Inde ; du
Pakistan sont venues trois offres de poste. A u
terme de l'année 1959, la situation se présente
donc c o m m e suit : 11 nominations ont été confir-
m é e s , 23 candidatures sont à l'étude, et quelque
70 autres demandes environ doivent faire l'objet
d'une décision.
(91) E n 1959, plusieurs vacances de postes ont
été signalées dans l'enseignement secondaire et des
n o m s de candidats ont été soumis à la G r a m m a r
School de jeunes filles d'Abeokouta (Nigeria), à la
G r a m m a r School anglicane de jeunes filles de Lagos,
à l'école secondaire d'Ebenezer (Nigeria) et à plu-
sieurs écoles secondaires de Tunisie.
(92) Il convient également de mentionner deux
demandes spéciales d'assistance qui sont r é c e m -
ment parvenues au Secrétariat.
a. L'Université de Buenos Aires et l'Organisa-
tion pour les élèves-ingénieurs d'Argentine ont d e -
m a n d é à l'Unesco de les aider à recruter des pro-
fesseurs et chargés de cours pour l'enseignement
de 27 matières différentes du domaine des sciences
de l'ingénieur.
b. L'Inter-University Council for Higher Educa-
tion (Londres) a demandé à l'Unesco de recruter,
pour la Faculté technique du Collège universitaire
d'Ibadan, des professeurs de diverses spécialités
(génie civil, mécanique et électrique).
3. PROJET M A J E U R
O R I E N T - O C C I D E N T - 1959-1960
(93) L e p r o g r a m m e de bourses de voyage
destinées aux spécialistes et éducateurs qui
participent à l'exécution du Projet majeur
Orient-Occident est rattaché, du point de vue
administratif, au p r o g r a m m e d'échanges de
personnel enseignant. O n trouvera de plus
amples détails à ce sujet ci-dessus (voir
II.4A/93).
(94) En ce quiconcerne le Projet majeur Orient-
Occident, la situation à la fin de 1959 se présentait
c o m m e suit :
 Echanges de personnes II. 6

ce «
i i
V O ill!
a S
O
CQ Il I!
Bourse pour l'étude des Traducteurs 3
régions culturelles 35 7 1 Bourses Tchéco-
Educateurs 30 17 1 slovaquie-Unesco 24

R E S U M E BUDGETAIRE

L'écart entre les prévisions approuvées et les engagements, pour certains projets figurant ci-dessous, tient
à ce que, par décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, le Directeur général a été autorisé ;
(a) à faire des reports de 1959 à 1960 ; (b) à opérer pour 1959 des prélèvements sur les crédits budgétaires
de 1960 en vue de faire face à des engagements, si l'exécution du programme le justifiait, et (c) à opérer en
1959 des virements entre projets dans le cadre d'une m ê m e ouverture de crédit.

Previsions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

S
Direction
Direction (Dépenses diverses) 1 250 1 231

Centre d'information et de consultation

Documentation et études spéciales 1 170 1 066
Programme de publications. 16 500 17 258

Programme de bourses
Bourses ressortissant aux activités planifiées 86 170 87 735
Bourses relevant du Programme de participation 202 100 402 132
Services d'administration de bourses
Stages de perfectionnement portant sur l'administration
des programmes de bourses

Développement de la compréhension internationale par

les échanges de personnes
Etudes sur les échanges de travailleurs culturels dans
le domaine de l'information
Services techniques et développement de la coopération
Réunions organisées dans les Etats membres pour l'étude
des problèmes relatifs aux échanges de personnes et
action en faveur de la création de bourses patronnées
par l'Unesco 1 500 1 636
Relations avec les anciens titulaires de bourses de l'Unesco

Echanges de travailleurs
Encouragement et liaison dans le domaine des échanges de
travailleurs 500 561
Bourses de voyages collectifs d'études pour travailleurs 105 280 168 318

Echanges de jeunes
Encouragement et liaison dans le domaine des échanges de jeunes 250 171
Bourses de voyage pour les cadres des mouvements de jeunesse 30 000 30 386

207
II. 6 Echanges de personnes

Prévisions
approuvées Engagements
Titre (Montant après 1959
ajustements)
1959

Echanges de personnel enseignant

Mesures visant à encourager les échanges internationaux
de personnel enseignant
Conseils en matière de recrutement international 1 000 874
Bourses de voyage relevant du programme des échanges
de personnel enseignant

Dépenses de personnel 220 566 212 854

Services afférents aux documents et publications 39 247 34 467

Total 705 533 958 689

208

CHAPITRE 7
PROGRAMME ELARGI D'ASSISTANCE TECHNIQUE
Résolution 7.B.2
A. CARACTERISTIQUES PU
P R O G R A M M E D E 1959
(1) L e p r o g r a m m e d e 1959 est le quatrième
qui ait été préparé et approuvé c o n f o r m é m e n t au
s y s t è m e d'élaboration d e s p r o g r a m m e s par pays
m i s au point par le Conseil é c o n o m i q u e et social
(voir résolution 542 B (XVIII)), s y s t è m e en vertu
duquel les pays choisissent librement l'assistance
qu'ils demanderont a u x diverses institutions
internationales participantes, sous la seule r é -
serve qu'ils n e doivent p a s dépasser un plafond
financier global (appelé budget m a x i m a l du pays),
fixé par le Bureau d e l'assistance technique
( B A T ) . Si, selon ce s y s t è m e , chaque institution est
autorisée à établir un plan de participation au p r o -
g r a m m e élargi et à suggérer des projets aux di-
vers pays, le facteur déterminant n'en d e m e u r e
pas m o i n s la décision prise par chaque gouverne-
m e n t , qui prescrit la répartition des crédits par
d o m a i n e d'activité et qui établit l'ordre de priorité
dans le cadre de ses propres plans de dévelop-
p e m e n t national.
(2) D e manière générale, ce s y s t è m e a fonc-
tionné de façon satisfaisante et a p e r m i s d'amélio-
rer progressivement la qualité du p r o g r a m m e .
L'expérience a cependant montré aux gouverne-
m e n t s et a u x organisations participantes qu'un
grand n o m b r e des difficultés rencontrées au cours
de l'établissement des p r o g r a m m e s par pays sont
dues au m a n q u e de souplesse du s y s t è m e d'élabo-
ration annuelle du p r o g r a m m e et d u budget. L e
Conseil économique et social ayant déclaré qu'il
serait b o n d'analyser l'expérience acquise sous le
r é g i m e d e l'établissement des p r o g r a m m e s à
l'échelon national, et d e rechercher n o t a m m e n t
les m o y e n s d e donner plus de souplesse à la pla-
nification et à l'exécution du p r o g r a m m e , le
B u r e a u d e l'assistance technique a r e c o m m a n d é
que soit dressé, à titre d'essai, u n p r o g r a m m e
biennal pour l'exercice 1 9 6 1 - 1 9 6 2 , et le Conseil
a approuvé cette proposition. D e c e fait, l'Unesco
pourra intégrer plus étroitement encore les acti-
vités qu'elle entreprend a u titre du P r o g r a m m e
élargi à son p r o g r a m m e ordinaire ; en outre, on
pourra améliorer la qualité des projets et disposer
209
P r o g r a m m e élargi d'assistance technique II. 7
des délais'nécessaires pour les réaliser plus m é -
thodiquement, laisser a u x Etats m e m b r e s le
t e m p s de mettre au point des projets importants et
suivis, avancer ou reculer, selon les besoins,
l'exécution des projets dans le cadre de la période
biennale, et sans doute réduire dans une certaine
m e s u r e les frais d'administration et d'exécutiondu
programme.
(3) O n trouvera après le paragraphe 10 un ta-
bleau où sont récapitulés, par pays et par forme
d'assistance, les projets d'assistance technique de
l'Unesco pour 1 9 5 9 . L a répartition des fonds entre
les différents articles de dépenses n'est pas tout à
fait la m ê m e qu'en 1958. Ainsi, le n o m b r e des e x -
perts est descendu de 349 en 1958 à 317 en 1959,
tandis q u e le n o m b r e des b o u r s e s d'études et de r e -
cherches passait de 159 à 2 0 0 . L e s crédits prévus
pour le matériel et les fournitures sont en diminu-
tion (341.503 dollars en 1959, contre 385.123 dol-
lars en 1958) ; en revanche, 185.000 dollars envi-
ron seront affectés aux stages d'études en 1959, au
lieu d e 118.000 dollars l'année précédente. C e s
fluctuations ne résultent p a s d'un changement de p o -
litique ; elles s'expliquent simplement par le fait
que, dans leurs d e m a n d e s , les gouvernements font
porter l'accent tantôt sur u n point, tantôt sur un
autre, ce qui continuera vraisemblablement à se
produire à l'avenir.
(4) L e Directeur général a s o u m i s a u Conseil
exécutif, lors de sa 54e session(l), le p r o g r a m m e
et les prévisions budgétaires pour 1959, tels qu'ils
avaient été approuvés par l e C o m i t é de l'assistance
technique, ainsi q u e des extrapolations pour I960,
c'est-à-dire une répartition par catégories de d é -
penses du Projet de p r o g r a m m e de l'Unesco pour
1960. L e p r o g r a m m e et les prévisions budgétaires
de 1959 ont été exposés en détail. E n dehors de
quelques virements que l'on a d û , c o m m e d'habi-
tude, opérer ultérieurement entre projets, pays
et articles de dépenses, aucune modification i m -
portante n'est intervenue, si c e n'est q u e le P r é -
sident-Directeur d u B A T a approuvé plusieurs
projets, dont le coût s'élève au total à 235.150 dol-
lars qui lui avaient été présentés par l'Unesco
sur les instances de divers gouvernements et dont
le financement devait être assuré p a r prélève-
ment sur le F o n d s d'urgence. C e s projets sont les
suivants :
II. 7 P r o g r a m m e élargi d'assistance technique

p r o g r a m m e d'action locale n'en sera pas moins

Pays Projet MoDtant
S c o m p e n s é e par la réduction des crédits réservés.
L e Président-Directeur du B A T a été prié d'attirer
Afghanistan Enseignement technique 40 900 l'attention de tous les intéressés sur cette grave
Arabie Education de base 6 100 question des ressources, dont dépendent et le niveau
Saoudite des p r o g r a m m e s futurs et l'application du p r o -
Argentine Centre de mathématiques g r a m m e de l'année e n c o u r s ; les plus récents r a p -
pour l'Amérique latine 12 200 ports adressés par le B A T et le C o m i t é administra-
Birmanie Assistance à l'Université tif d e coordination au Conseil économique et social
de Rangoon 13 500 traitent de cette question.
Cuba Planification de l'ensei- (7) L e s contributions volontaires des gouverne-
gnement et enseigne- m e n t s au financement du P r o g r a m m e élargi sont
ment technique 12 200 calculées sur u n e base annuelle, et la plupart
Japon Formation du personnel d'entre elles sont annoncées lors de la Conférence
enseignant 7 800 des contributions volontaires qui se tient au Siège
Liban Mission d'éducateurs 7 000 de l'Organisation des Nations Unies pendant l'au-
Libye Enquête sur l'enseignement 4 650 t o m n e . Depuis la fin de l'an dernier, cette confé-
Maroc Enseignement technique 1 500 rence s'occupe aussi du financement d u nouveau
Mexique Enseignement technique 51 000 F o n d s spécial des Nations Unies ; et en 1959, le
Somalie Planification de montant total des contributions accordées au titre
l'enseignement 15 000 des deux p r o g r a m m e s s'est élevé à 56 millions de
Soudan Services pédagogiques 7 700 dollars environ. Quelque 80 représentants gouver-
nementaux ont participé à la Conférence des contri-
Programme :régional butions volontaires réunie le 8 octobre dernier ; ce
Mexique Institut latino-américain jour-là, et au cours des quelques semaines qui ont
du cinéma éducatif 8 100 suivi, 78 d'entre eux ont pris des engagements qui
Amérique Enseignement supérieur : pourraient porter à 78 millions de dollars le m o n -
latine sciences sociales 5 500 tant total des contributions à l'exécution des deux
Pakistan Réunion d'experts sur p r o g r a m m e s pour 1960. M a i s les s o m m e s effecti-
l'enseignement primaire v e m e n t disponibles au titre du P r o g r a m m e élargi
obligatoire 25 000 et d u F o n d s spécial pour l'année prochaine seront
Iles Salomon Centre de formation pour fort probab le m e n t inférieures de plusieurs millions
la production de textes de dollars ; on estime en effet qu'en 1960 un peu
de lecture 17 000 plus de 32.500.000 dollars seront fournis pour le
235 150 P r o g r a m m e élargi, et 35 millions d e dollars pour
le F o n d s spécial. Cette différence est due au fait
(5) L e F o n d s d'urgence m i s à la disposition du que certains engagements ont été pris sous réserve
Président-Directeur est limité à 5 % du montant que le chiffre m a x i m a l d e 100 millions de dollars
total du p r o g r a m m e approuvé ; il n e lui permet fixé par l'Assemblée générale soit atteint ; dans le
donc de donner suite qu'aux d e m a n d e s hautement cas contraire, les contributions devaient être r é -
prioritaires visant à faire face à des situations ex- duites proportionnellement.
ceptionnelles qui n'avaient pas été prévues lorsque (8) U n rapport présenté au Conseil exécutif lors
le p r o g r a m m e national a été établi, ou se révélant de sa 54e session contenait des indications sur plu-
indispensables pour rectifier des prévisions défec- sieurs projets régionaux qui avaient été approuvés
tueuses ou des erreurs. dans le cadre du p r o g r a m m e de 1 9 5 9 . Il s'agissait
(6) L e montant total du p r o g r a m m e de la caté- de la continuation de l'assistance accordée à di-
gorie I pour 1959 s'élevait à 4.794.653 dollars,dont verses institutions régionales - telles que les
505.779 dollars représentaient une contribution au centres d'éducation de base situés au Mexique
budget des services du Siège. Sur ce total, 3.730.074 ( C R E F A L ) et dans la République arabe unie ( A S F E C ) ,
dollars étaient en monnaies immédiatement utili- le Centre interaméricain pour la formation du p e r -
sables, et 558.800 dollars en devises nécessitant sonnel enseignant situé à Rubio (Venezuela), et le
une gestion spéciale ; 4.483.000 dollars de ces Centre pour la production d e textes de lecture,
4.794.635 dollars -soit 93,5% environ - ont en fait Karachi (Pakistan) - et de l'organisation d'un cer-
été réservés à l'Unesco par le B A T , car les res- tain n o m b r e de cours, de stages d'études et de tra-
sources disponibles se sont trouvées m o i n s élevées vaux pratiques dans toutes les régions bénéficiant
qu'il n'avait été prévu lors de l'élaboration du p r o - d'une assistance au titre du P r o g r a m m e élargi.
g r a m m e . Bien que l'on espérât voir porter à 94 % (9) E n fin d'année, la situation relative à l'ap-
le montant des crédits réservés à m e s u r e que des plication du p r o g r a m m e était la suivante : 58 a c -
ressources deviendraient disponibles, et bien que cords de base avaient été signés (y compris 50 a c -
les institutions aient été autorisées à dresser leur cords B A T ) depuis la m i s e en chantier du p r o g r a m m e ;
p r o g r a m m e sur cette base, l'augmentation par r a p - 113 projets étaient en cours de réalisation dans 55
port à 1958 de la partie du budget qui concerne le pays, ainsi que 12 projets régionaux ; alors que

210
 Programme élargi d'assistance technique II. 7

317 postes d'expert étaient prévus dans le B. LE P R O G R A M M E PAR PAYS

programme approuvé pour 1959, 214 experts ac-
complissaient une mission et 95 avaient terminé la
leur; 141 bourses de perfectionnement et 58 bourses
d'études étaient inscrites au budget approuvé ; 118
bourses de perfectionnement avaient été accordées,
61 boursiers se trouvaient dans le pays d'études et
47 bourses d'études avaient été attribuées ; le mon-
tant total des commandes de matériel passées
(commandes nouvelles et reports d'engagements
contractés en 1958) s'élevait à 1.283.153dollars et
celui des livraisons effectuées à 622.019 dollars ;
les engagements de crédits atteignaient 4.812.069
dollars.
POUR 1959
(10) On trouvera dans le tableau ci-après le pro-
gramme approuvé pour 1959, présenté par pays,
par projets et par formes d'assistance. Dans les
chiffres donnés, on a inclus les sommes versées
en devises qui nécessitent une gestion spéciale. Au
budget total du programme d'action locale, il con-
vient d'ajouter la contribution au budget des ser-
vices du Siège, soit 505.779 dollars ; l'on obtient
ainsi le total des crédits afférents au programme
Unesco mentionné au paragraphe (6) ci-dessus.

Experts Matériel Nombre

Pays et projet et de Total
Nombre Fournitures bourses
Coût

AFGHANISTAN
Formation du personnel enseignant 39 000 39 000
Enseignement technique 32 500 32 500
Enseignement supérieur et
scientifique 13 000 13 000

ARABIE SAOUDITE
Enseignement technique 12 000 12 000
Education de base 1 000 5 BE 4 000

ARGENTINE
Recherche scientifique 5 800 9 000 19 300
Enseignement technique 7 600 7 600
Enseignement rural 9 400 9 400

BIRMANIE
Institut de recherches appliquées 56 900 1 800 2 64 700
Assistance à l'Université de Rangoon 27 300 27 300
Education de base 1 D 2 500

BOLIVIE
Formation du personnel enseignant 77 600 7 4 500 82 100
Education de base -
Recherche scientifique 3 000 1 1 B 4 000

BRESIL
Recherches scientifiques sur la
zone aride 19 000 2 28 000
Recherches pédagogiques 28 900 3 31 900
Mise en valeur de la région de
l'Amazone 12 700 1 12 700
Centre de recherches pédagogiques
de Recife 10 500 1 1 13 500
Recherches scientifiques
(océanographie) - - 2 D 5 000
Recherches scientifiques 2 700 1 2 700

CAMBODGE
Education de base 40 700 3 40 700
Enseignement du premier et du
second degré 7 700 1 7 700

211
II. 7 Programme élargi d'assistance technique

Expert! Matériel Nombre

Pays et projet et de Total
Coût Nombre Fournitures bourses

CEYLAN
Formation du personnel enseignant 31 500 3 - - 31 500
Education de base - - - 1D 2 500

CHILI
Enseignement professionnel
et technique 7 600 1 - - 7 600
Assistance aux universités 35 300 5 - - 35 300
Recherches scientifiques
(océanographie) - - - 2D 5 000

CHINE
Formation du personnel enseignant- 10 000 1 - 1 13 000

COLOMBIE
Enseignement du premier degré :
Formation du personnel enseignant 36 600 3 2 42 600
Radiodiffusion éducative 7 600 1 - - 7 600

COREE
Education de base 43 194 3 43 194

C O S T A RICA
Enseignement du second degré 42 100 4 - - 42 100

R E P U B L I Q U E DOMINICAINE
Enseignement professionnel 5 200 1 - 5 200

EQUATEUR
Enseignement du premier et du
second degré 52 700 5 2 200 - 54 900
Recherches scientifiques 2 700 1 - - 2 700
Recherches scientifiques
(océanographie) - - - 2D 5 000

D E P E N D A N C E S DES ETATS-UNIS
D ' A M E R I Q U E (ILES M A R S H A L L )
Radiodiffusion éducative 1 3 000

ETHIOPIE
Education de base 24 800 2 1 000 1 28 800

TERRITOIRES F R A N C A I S
(CAMEROUN ET TOGO)
Enseignement supérieur technique - - - 10 25 000

GHANA
Education de base 39 000 3 - - 39 000

GRECE
Centre de sciences sociales 11
11 200
200 1 1 200 - 12 400
Centre d'éducation de base 12 400
400 1 . . . 12 400

GUATEMALA
Education pour la productivité 47 500
47 500 4 47 500
212
 Programme élargi d'assistance technique II.7

Experts Matériel Nombre

Pays et projet et de Total
Coût Nombre Fournitures bourses

HAITI
Formation du personnel enseignant 26 000 2 1 800 - 27 800
HONDURAS
Formation du personnel enseignant 52 000 4 52 000
HONG-KONG
Orientation pédagogique - - - 1 3 000
INDE
Assistance à l'Université hindoue
de Bénarès 20 600 2 2 000 - 22 600
Ecole technique supérieure de Poona 13 000 1 2 000 - 15 000
Université de Madras 13 000 1 2 000 - 15 000
Recherches sur l'énergie hydraulique
et hydro-électrique 7 600 1 - - 7 600
Conseil de la recherche scientifique
et industrielle 15 200 2 - - 15 200
Institut indien de technologie de
Kharagpur 26 000 2 5 000 - 31 000
Institut indien de technologie de
Bombay 217 400 19 254 000 6 519 400
Ecole des mines de Dhanbad 13 000 1 2 000 - 15 000
Education de base - - - 2D 5 000

INDONESIE
Enseignement du premier et du
second degré 81 900 8 - 81 900
Education de base 18 200 2 2 D 23 200
Enseignement supérieur 38 400 4 - 38 400

IRAK
Education de base 39 000 3 . 39 000
Enseignement des sciences 13 000 1 - 13 000
Formation des travailleurs ruraux 6 500 1 - 6 500
Formation du personnel enseignant 13 000 1 - 13 000

IRAN
Enseignement général 29 000 3 . 29 000
Enseignement technique 26 000 2 2 D 31 000
Enseignement agricole 13 000 1 - 13 000
Assistance à l'Université de Téhéran 12 900 2 - 12 900

ISRAEL
Enseignement des sciences 21 400 4 . 21 400
Administration de l'enseignement - 3 9 000
Radiodiffusion éducative - 1 3 000
Production de films éducatifs 3 600 1 - 3 600

JAMAÏQUE
Centre de production de manuels 12 400 1 - - 12 400

JAPON
Recherche scientifique - - - 3 10 000

213
II. 7 Programme élargi d'assistance technique

Experta Matériel Nombre

Pays et projet et de Total
Nombre Fournitures bourses
Coût

JORDANIE
Formation du personnel enseignant 12 400 1 5 500 4 29 900
Education de base 18 600 2 2 000 - 20 600
Enseignement technique - - - 2D 5 000

LAOS
Enseignement du premier et du
second degré 60 000 4 - 60 000
Education de base 15 000 1 - 15 000

LIBAN
Mission d'éducateurs 33 067 3 - 33 067

LIBERIA
Mission J U L E P 13 000 1 2 000 15 000
Education de base 39 000 3 1 200 40 200
Enseignement supérieur (:sciences) 52 000 4 2 000 54 000

LIBYE
Centre de formation du personnel
enseignant et de production de
matériel d'enseignement 60 000 8 4 600 10 B E 73 000
Formation de personnel enseignant 16 000 2 1 19 000
Education des adultes 58 000 8 - 58 000

MALAISIE
Enseignement technique 52 000 55 000

MAROC
Education de base 35 400 250 35 650
Enseignement technique 10 300 10 300

MEXIQUE
Institut de recherches sur les sciences
appliquées 22 750 22 750
Institut du film éducatif 9 700 15 700
Typographie 9 700 9 700
Enseignement technique (Banque du
Mexique) 20 60 000

NICARAGUA
Formation du personnel enseignant 12 400 12 400
Education de base 12 400 12 400
Administration de l'enseignement 12 400 12 400

NIGERIA
Enseignement des sciences 9 300 9 300

OUGANDA
Enseignement technique 2 500

PAKISTAN
Recherches de géophysique 13 000 13 000
Enseignement supérieur (sciences
exactes et naturelles) à Lahore 43 900 43 900

214
 Programme élargi d'assistance technique II.

Experts Matériel Nombre

Pays et projet et de Total
Fournitures bourses
Coût Nombre

PAKISTAN (suite)
Enseignement supérieur (sciences
sociales) 13 000 1 1 16 000
Services pédagogiques 52 000 4 200 - 52 200
Education de base 7 600 1 2 D 12 600
Recherches sur la zone aride 26 000 2 1 29 000
Recherches scientifiques (Institut
central des produits pharmaceutiques) 13 000 13 000
Centre de documentation scientifique
et technique 32 700 32 700

PANAMA
Enseignement du premier et du
second degré 10 000 10 000

PARAGUAY
Enseignement des sciences 15 400 1 6 000 22 400
Education de base 15 400 1 600 16 000
Administration de l'enseignement 15 400 1 500 15 900

PEROU
Recherches scientifiques (Institut
de la zone aride) 12 320 2 - 12 320
Education de base 22 400 2 - 22 400
Services pédagogiques 35 640 3 - 35 640
Enseignement technique 3 000 1 - 3 000

PHILIPPINES
Ecole communautaire 22 400 2 - 22 400
Centre de documentation 14 200 1 2 000 16 200

R E P U B L I Q U E A R A B E UNIE
(Egypte)
Enseignement technique 24 600 3 4 400 2D 34 000
Recherches scientifiques 17 000 2 500 17 500
Institut du désert 28 900 5 800 29 700
Centre de documentation scientifique
et technique 1 800 1 - 1 800
Centre de production d'instruments
scientifiques 48 400 4 - 48 400

(Syrie)
Assistance en matière scientifique
à l'Université syrienne 54 200 5 57 200
Enseignement professionnel 13 000 1 13 000

SALVADOR
Orientation professionnelle 12 400 12 400

SIERRA L E O N E
Formation du personnel enseignant 10 000 1 10 000
Enseignement des sciences 14 800 2 14 800

SOMALIE
Education de base 24 800 653 25 453
II. 7 P r o g r a m m e élargi d'assistance technique

Experts Matériel Nombre

Pays et projet et de Total
Coût Nombre Fournitures bourses

SOUDAN
Education de base 13 000 3 BE 14 900
Services pédagogiques 18 800 18 800

THAÏLANDE
Enseignement du premier et du
second degré 61 800 64 800
Education de base (UBOL) 52 200 1 000 59 200
Formation des maîtres ruraux 14 200 800 21 000

TUNISIE
Education de base 25 100 2 700 30 800
Enseignement technique 4 900 4 900
Enseignement du second degré 4 000 4 000
Projet inter-institutions relatif
à la nutrition 13 000 13 000

TURQUIE
Enseignement professionnel 13 000 13 000
Université technique du Moyen-Orient 63 600 1 000 70 600

URUGUAY
Recherches scientifiques 12 400 6 500 18 900

VENEZUELA
Enseignement du premier et du
second degré 33 200 33 200
Enseignement des sciences 9 400 9 400

VIET-NAM
Education de base 46 600 46 600

YEMEN
Mission d'enquête sur l'enseignement 9 900 5 BE 11 500

YOUGOSLAVIE
Réforme de l'Université 37 77 700
Réforme scolaire : établissements
primaires et moyens 5 5 000

PROGRAMMES REGIONAUX

A M E R I Q U E LATINE
Centre régional d'éducation de base
pour l'Amérique latine (CREFAL) 52 800 52 8 0 0
Planification et statistiques de
l'éducation 21 800 21 800
Centre interaméricain pour la
formation de professeurs d'écoles
normales rurales, àRubio(IAREC) 17 500 5 BE 25 500
Stage d'études sur les moyens visuels (2 000) 33 500
Stage d'études sur l'enseignement et
la recherche dans le domaine des
sciences sociales 10 000

216
 Programme élargi d'assistance technique II. 7

Experts Matériel Nombre

Pays et projet et
et de
de Total
Coût Nombre Fournitures bourses

A M E R I Q U E LATINE (suite)
Coordination des activités en matière
d'éducation : Amérique centrale et
Panama 22 000 4 - 30 B E 53 000

MOYEN-ORIENT
Centre d'éducation de base pour les
Etats arabes (ASFEC) 63 600 6 5 000 - 68 600
Cours de formation régional en
matière de salinité du sol - 9 000
Stage d'études régional sur le déve-
loppement des bibliothèques - - - - 10 000

AFRIQUE
Stage d'études régional sur les
statistiques de l'éducation 11300 15 - - 11300

ASIE D U S U D - E S T
Stage régional de travaux pratiques
sur l'enseignement professionnel
et technique - - (1 700) - 25 700
Stage d'études sur l'évaluation des
projets d'assistance technique (et
mise au point des techniques
d'évaluation) - - - - 5 000
Cours de formation dans le domaine
des sciences de la mer (et recherches) - - (1 000) 20 000
Stage d'études sur la méthodologie de
la phytochimie - - - - 5 000
Cours de perfectionnement en sociologie - - - - 10 000
Cours de formation pour techniciens de
laboratoire - - (500) 6 500
Centre de production de textes de lecture 26 000 4 1 800 27 800
Stage régional d'études sur la production
et la distribution des livres - - (1 000) - 20 000

PROJET INTER-REGIONAL

Stage d'études inter-régional sur la

contribution des sciences sociales
au développement économique 7 500

TOTAL GENERAL 3 327 271 317 341 503 200 4 288 874

B Bourse du Gouvernement argentin, à utiliser à Bariloche. Frais de voyage (1 000 dollars) couverts par
l'Unesco.
D Bourses financées sur la contribution versée par le Danemark à des fins exclusivement éducatives.
BE Bourses d'études.

217
II. 7 Programme élargi d'assistance technique
C. B U R E A U D E L'ASSISTANCE T E C H N I Q U E
(11) L e Bureau de l'assistance technique a été
créé en vertu de larésolution 222 (IX) du Conseil éco-
nomique et social, afin de faciliter la coordination
des travaux des organisations participant au P r o -
g r a m m e élargi, et celle de l'ensemble des activités
d'assistance technique. C e Bureau se c o m p o s e des
Directeurs des organisations participantes (ou de
leurs représentants) et d'un Président-Directeur. Il
est chargé d'assurer la coordination et la direction
générale des activités exercées chaque année, depuis
le m o m e n t où l'élaboration du p r o g r a m m e est entre-
prise jusqu'à l'examen critique des résultats obtenus,
en passant par les différents stades de la mise en
œ u v r e . L e Président-Directeur fait rapport au C o -
mité de l'assistance technique, au n o m du Bureau,
sur l'exécution et l'état d'avancement du p r o g r a m m e .
(12) L e Bureau de l'assistance technique a tenu
sa quarante-quatrième session à N e w Y o r k (du 23
au 27 m a r s ) , sa quarante-cinquième session à
Genève (du 22 au 28 juillet) et sa quarante-sixième
session de nouveau à N e w Y o r k (du 7 au 16 octobre).
Lors de chacune de ces sessions, M . M . S . Adi-
seshiah, sous-directeur général, a assisté à lato-
talité ou à une partie des séances. Voici un aperçu
des principales décisions du Bureau intéressant le
p r o g r a m m e d'assistance technique de l'Unesco.
1. SITUATION FINANCIERE E N 1959
(13) A sa quarante-troisième session (octobre
1958), le Bureau de l'assistance technique consta-
tait que le montant disponible, évalué d'après les
promesses fermes de contribution faites à la IXe
Conférence de l'assistance technique, tenue le 16
octobre, était inférieur de 3 à 4 millions de dollars
aux besoins probables pour l'exécution complète du
p r o g r a m m e actuellement prévu en Catégorie I - y
compris les dépenses d'administration et d'exécu-
tion ainsi que les frais de secrétariat du Bureau de
l'assistance technique. O n a toutefois estimé alors
que la situation pourrait être améliorée par l'ap-
port nouveau de contributions de gouvernements qui
n'avaient pas encore pris d'engagements à ce sujet,
par le fait que plusieurs gouvernements qui avaient
annoncé un montant global allaient prendre une d é -
cision définitive quant à la répartition de leur con-
tribution entre le P r o g r a m m e élargi et le Fonds
spécial, enfin par l'adhésion possible des Etats-
Unis au principe selon lequel le paiement des d é -
penses locales pourra entrer en ligne de compte
pour la détermination de la contrepartie. D a n s ces
conditions, le Bureau a d e m a n d é , et le Comité de
l'assistance technique a autorisé, l'utilisation du
Fonds de roulement et de réserve jusqu'à concur-
rence de 1.500.000 dollars en garantissant l'exécu-
tion du p r o g r a m m e approuvé par la mise en réserve
de s o m m e s représentant une proportion de 95 %,
(14) Toutefois, en décembre 1958, le Président-
Directeur du B A T a annoncé que les fonds réservés
218
atteindraient, selon une évaluation provisoire, e n -
viron 93,5 %, car la dévaluation de la monnaie d e
certains pays pourrait les empêcher de verser in-
tégralement le montant de la contribution qu'ils
avaient promise. A u cours de la quarante-quatrième
session du B A T , qui s'est tenue en m a r s , l'examen
des évaluations les plus récentes concernant les
ressources totales pour 1959 a montré qu'il subsis-
tait quelque incertitude au sujet des fonds dont o n
pourrait finalement disposer pour m e n e r à bien le
p r o g r a m m e de 1959. Selon que les ressources p o s -
sibles deviendraient ou non disponibles, et après
prélèvement de 1.500.000 dollars sur le Fonds d e
roulement et de réserve, conformément à l'autori-
sation du Comité de l'assistance technique, l'écart
entre le p r o g r a m m e approuvé et les ressources
pourrait être de 1.800.000 à 2.800.000 dollars.
Mais ces évaluations excluaient la possibilité que le
pays dont la contribution est la plus élevée accepte
de faire entrer les dépenses locales en ligne de
compte pour la détermination de la contrepartie ;
de sa décision, qui n'est pas encore prise, pourrait
résulter une ressource supplémentaire d'environ
1.500.000 dollars. Dans ces conditions, il a été d é -
cidé que le Président-Directeur serait autorisé à
porter à 94 % la mise en réserve de fonds pour
l'exécution du p r o g r a m m e de 1959 à m e s u r e que
des ressources seraient dégagées et que les insti-
tutions pourraient établir leurs p r o g r a m m e s d'opé-
rations sur cette base (à savoir que la proportion
de 94 % serait atteinte).
(15) Après avoir examiné à sa quarante-sixième
session tenue en octobre 1959 les plus récentes
évaluations du Secrétariat concernant la situation
financière, le Bureau a admis que la mise en r é -
serve de fonds pouvait maintenant être portée à
94 %. Toutefois, postérieurement à cette décision,
un pays a signalé que le montant de sa contribution
serait inférieur au chiffre prévu, ce qui, compte
tenu du système de la "contrepartie" a entraîné la
diminution des fonds disponibles pour l'exécution
du p r o g r a m m e de 1959 ; le Président-Directeur a
donc été contraint de ramener à 93,5 % la propor-
tion des fonds m i s en réserve. C e changement n ' a
pas seulement entraîné pour l'Unesco la conséquence
signalée au paragraphe 13 ci-dessus, il a de plus
eu pour effet de ralentir considérablement l'exécu-
tion du p r o g r a m m e .
2. P R O G R A M M E D'ACTION L O C A L E
P O U R 1960
(16) En fonction de l'évaluation des ressources
de 1960, le budget-limite du programme d'action
locale (Catégoriel)pour 1960 a été fixé à25.738.000
dollars (non comprise la valeur des services offerts
par le Gouvernement brésilien), soit 5 % de moins
que le budget approuvé de 1959. Tout en constatant
que, m ê m e au cas où les contributions s'accroî-
traient d'environ 900.000 dollars par rapport à 1959,
l'insuffisance des ressources par rapport aux
 P r o g r a m m e élargi d'assistance technique II. 7

besoins totaux pourrait atteindre 2.500.000 dollars, Comité de l'assistance technique a décidé d'établir,
le B u r e a u a décidé q u e si, en octobre 1959, les à titre d'essai, un p r o g r a m m e biennal portant sur
ressources prévues pour 1960 ne semblaient pas les années 1961 et 1962, ainsi que d'une évaluation
pouvoir permettre de réaliser un p r o g r a m m e aussi des ressources prévues par extrapolation pour cette
important que celui qui a été fixé, il reviserait ce période biennale.
p r o g r a m m e dans un esprit réaliste pour le mettre
en rapport avec les ressources prévues. a. Budget m a x i m a l (avant planification)
(17) E n fait, et bien qu'une nouvelle estimation du p r o g r a m m e d'action locale pour
des ressources prévues pour l'exécution du p r o - 1961-1962 (Catégorie I)
g r a m m e de 1960 fondée sur les résultats de la C o n -
férence des contributions volontaires tenue le 8 (23) Sur la base des engagements pris lors de la
octobre ait montré que ces ressources seraient in- dernière Conférence des contributions volontaires,
férieures d'environ 3 % aux besoins, le Bureau a on a estimé que le montant brut des ressources dis-
décidé de présenter au Comité de l'assistance tech- ponibles pour financer le p r o g r a m m e d'action locale
nique un p r o g r a m m e d'action locale (Catégorie I), de 1961-1962 atteindrait 55.500.000 dollars (y c o m -
dont le coût serait égal au montant primitivement pris la participation des pays bénéficiaires aux d é -
prévu (soit 25.738.000 dollars). Cette décision a penses locales). L e Bureau a considéré qu'à ce stade
été prise sur la base des considérations suivantes : antérieur à la planification on pouvait sans i m p r u -
d'une part, les pays requérants ont réduit leurs d e - dence compter sur un accroissement des ressources
m a n d e s au strict m i n i m u m ; de l'autre, l'écart r e - d'environ 2 % (compte non tenu des services offerts par
lativement faible entre les besoins et les ressources le Brésil et le D a n e m a r k ) . E n conséquence, le budget
pourrait encore être comblé par u n accroissement m a x i m a l afférent à l'ensemble du p r o g r a m m e biennal
des contributions, et au besoin une légère c o m p r e s - d'action locale a été provisoirement fixé à 55.590.000
sion des dépenses assurée au cours de la m i s e en dollars, s o m m e qui se répartit c o m m e suit :
réserve des fonds.
Quotes-parts attribuées aux orga-
(18) L a répartition entre les organisations p a r -
nisations participantes
ticipantes du budget total de ce p r o g r a m m e pour
(à titre provisoire) 52 833 800
1960 est la suivante :
Réserve de planification :
Organisation Montant Pourcentage
R é s e r v e des institutions
S participantes 1 112 200
Réserve du Président-Directeur 1 668 500
ONU-AAT 5 624 000 21,85 55 614 500
UIT 306 000 1,19 Contribution du D a n e m a r k consis-
OMM 328 000 1,27 tant en certains m o y e n s de
OIT 2 684 000 10,42 formation 652 000
FAO 6 726 000 26,13 Services offerts par le G o u v e r n e -
Unesco 4 042 000 15,70 ment du Brésil 324 000
AIEA 516 000 2,04 Total : 56 590 500
OACI 1 085 000 4,20
OMS 4 427 000 17,20 (24) Sur la base des pourcentages qui leur ont
été attribués dans le p r o g r a m m e r e c o m m a n d é pour
Total : 25 738 000 100,00 1960 en catégorie I (non compris les contributions
consistant en services), la part revenant aux diffé-
(19) L e Comité de l'assistance technique a a p - rentes organisations participantes pour l'établisse-
prouvé ce p r o g r a m m e d'action locale au cours de ment de leurs plans est la suivante :
sa session de n o v e m b r e .
(20) P o u r l'Unesco, le p r o g r a m m e d'action lo- Pourcentage Montant
cale c o m p r e n d les éléments suivants : p r o g r a m m e Organisations attribué dans de la
par pays : 3.587.000 dollars ; projets régionaux : participantes le programme de quote-part
455.000 dollars ; soit au total : 4.042.000 dollars. 1960 S
(21) E n attendant confirmation du montant des AAT 21,85 11 544 185
contributions attendues d'une dizaine de gouverne- UIT 1,19 628 722
m e n t s , on estime que les fonds réservés représen- OMM 1,32 697 406
teront sans doute à l'origine 96 % d e l'ensemble du OIT 10,26 5 420 748
budget d'assistance technique. FAO 26,18 13 831 889
Unesco 15,71 8 300 190
AIEA 2,03 1 072 526
3. M E T H O D E D'ETABLISSEMENT DES OACI 4,28 2 261 287
PROGRAMMES POUR 1961-1962 OMS 17,18 9 076 847
(22) L e Bureau de l'assistance technique a exa- 100,00 52 833 800
miné cette question en tenant c o m p t e du fait que le

219
II. 7 P r o g r a m m e élargi d'assistance technique
(25) En ce qui concerne le financement des d é -
penses d'administration et des dépenses des ser-
vices d'exécution (dépenses au Siège) relatives au
P r o g r a m m e d'assistance technique, le Conseil éco-
nomique et social a décidé, au cours de sa vingt -
huitième session, tenue en juillet dernier à Genève,
que toute fraction des fonds alloués pour ces d é -
penses dont telle organisation participante n'aura
pas eu besoin à cet effet deVra être prise en consi-
dération lorsqu'on fixera la quote-part de cette or-
ganisation. C o m m e les s o m m e s allouées à l'Unesco
pour 1961-1962 au titre des dépenses au Siège d é -
passeront les besoins de l'Organisation à cet égard
de 125.000 dollars en 1961, et de 152.000 dollars
en 1962, soit au total 277.000 dollars, la quote-part
attribuée à l'Organisation pour cette période bien-
nale s'élèvera en fait à 8.577.190 dollars. Cette
s o m m e a été provisoirement répartie de la manière
suivante :
1961 1962
$ $
P r o g r a m m e s par pays 3 750 697 3 774 457
Projets régionaux 524 398 527 638
4 275 095 4 302 095
b. Réserve de planification
(26) Lors de l'établissement des p r o g r a m m e s
pour 1958, 1959 et 1960, on s'est rendu compte de
l'intérêt qu'il y a à constituer, au stade de la pla-
nification, une réserve permettant de procéder à
des ajustements aux derniers stades de l'établisse-
ment du p r o g r a m m e . Il a donc été décidé de faire
de m ê m e en 1961-1962, et de constituer une ré-
serve de planification de 2.780.700 dollars, dont
1.112.200 dollars permettront aux organisations,
sur une base proportionnelle, de procéder aux ajus-
tements marginaux indispensables au financement
des engagements contractuels non prévus dans les
demandes présentées par les gouvernements au
titre du p r o g r a m m e , tandis que 1.668.500 dollars
serviront, sur recommandation du Président-Di-
recteur, àd'autres genres d'ajustements qui se ré-
véleraient nécessaires.
c. Utilisation de la contribution du
D a n e m a r k consistant en certains
moyens de formation
(27) Le Gouvernement danois offre une contri-
bution spéciale, qui consiste en certains moyens de
formation et dont la valeur est estimée, pour 1961-
1962, à 652.000 dollars. Une liste des services of-
ferts à l'intérieur du D a n e m a r k est diffusée ; les
organisations participantes y choisissent les pro-
jets qui leur conviennent et négocient directement
en ce qui les concerne avec les autorités danoises ;
une fois acceptés, les projets sont incorporés au
p r o g r a m m e lors de la mise au point définitive de
celui-ci, c'est-à-dire en octobre. L'Unesco a n é -
gocié pour 1960 l'organisation d'un p r o g r a m m e de
220
bourses de perfectionnement et d'un cours d'écono-
mie domestique, d'un coût total de 52.600 dollars,
ce qui correspond à sa quote-part des disponibilités
annuelles. La m ê m e méthode et le m ê m e système
de calcul des quotes-parts seront employés en 1961-
1962.
d. Utilisation des services offerts
par le Gouvernement brésilien
Chaque année, à titre de contribution spé-
ciale au Programme élargi, le Gouvernement bré-
silien offre aux pays voisins certaines possibilités
en matière de formation de personnel. L'Unesco a
déjà utilisé ces services en 1958, 1959 et 1960.
Pour 1961-1962, on estime que la valeur desdits
services atteindra 324.000 dollars ; et, c o m m e pré-
cédemment, chaque institutions s'entendra directe-
ment avec le Gouvernement du Brésil par l'inter-
médiaire du représentant résidant, dès que le détail
des services offerts aura été publié.
D. C O M I T E D E L'ASSISTANCE T E C H N I Q U E
(28) Le Comité de l'assistance technique, formé
de représentants des gouvernements désignés par
le Conseil économique et social, a tenu au cours de
l'année 1959 deux sessions, l'une à Genève du 29
juin au 29 juillet et l'autre à New York du 23 no-
vembre au 7 décembre. Il a notamment étudié le
rapport du Bureau de l'assistance technique pour
1958, et procédé à l'examen du projet de Programme
élargi pour 1960. A la suite de cet examen, il afor-
mulé les observations et pris les décisions ci-après :
1. DIXIEME ANNEE DU P R O G R A M M E
ELARGI D'ASSISTANCE TECHNIQUE
(29) Le Comité a pris acte avec satisfaction du
fait que plus de dix ans se sont écoulés depuis l'ins-
titution du Programme élargi, et qu'au cours de
cette période non seulement le montant des contri-
butions, mais aussi le nombre des pays qui four-
nissent une aide et qui en bénéficient n'ont cessé
d'augmenter ; ainsi, ce qui était à l'origine un pro-
gramme d'assistance technique est-il devenu un vé-
ritable programme de coopération technique à l'éche-
lon mondial.
2. EXPERTS
(30) Le Comité a pris note avec satisfaction du
fait qu'on s'attache à recruter des experts dans un
plus grand nombre de pays, et que les pays insuf-
fisamment développés fournissent une proportion
croissante des experts engagés. Il a étudié diffé-
rents problèmes relatifs à ce recrutement, notam-
ment les difficultés auxquelles se heurtent divers
pays en raison du niveau des traitements offerts.

Certaines inquiétudes ont été exprimées au sujet
des effets produits par l'augmentation des dépenses
sur l'ensemble du p r o g r a m m e , et des différences
relevées entre les systèmes d'évaluation des coûts
appliqués par les diverses organisations partici-
pantes : il apparaît donc que le Bureau de l'assis-
tance technique pourrait utilement entreprendre
une étude d'ensemble de la situation dans ce d o -
maine, notamment en ce qui concerne non seule-
ment les experts, mais aussi les bourses. On a
souligné d'autre part que les experts en mission
auraient besoin de recevoir une aide plus active
tant des organisations participantes (par l'entre-
mise de leurs services administratifs) que des
gouvernements bénéficiaires, qui devraient mettre
à leur disposition un personnel de remplacement
plus satisfaisant.
3. BOURSES
(31) L e Comité a jugé quelque peu inquiétante
la diminution générale du n o m b r e des bourses ac-
cordées au cours des quatre dernières années ; il
a toutefois reconnu que, dans le cadre du système
actuel d'élaboration des p r o g r a m m e s par pays, les
priorités sont fixées par les gouvernements requé-
rants. D e plus, cette diminution est en partie c o m -
pensée par l'augmentation du n o m b r e des bourses
offertes au titre du p r o g r a m m e ordinaire des orga-
nisations participantes, et sans doute résulte-t-elle
aussi dans une certaine m e s u r e du développement
des p r o g r a m m e s de bourses de caractère bilatéral
ou multilatéral. Enfin, un n o m b r e appréciable
d'établissements et de centres de formation créés
au titre du P r o g r a m m e élargi offrent, en matière
de formation, des possibilités du m ê m e ordre que
les bourses. O n a rappelé que le Comité avait prié
le Bureau de l'assistance technique de soumettre
à un nouvel e x a m e n les critères actuels qui ne per-
mettent de financer des bourses par prélèvement
sur le Fonds d'urgence qu'en cas de nécessité ex-
ceptionnellement pressante. L e Président-Direc-
teur a déclaré que, compte tenu de l'expérience
acquise, il serait sans doute bon d'appliquer doré-
navant ces critères avec moins de rigueur et qu'il
avait pris des mesures en ce sens, conformément
au v œ u exprimé par le Comité.
4. REPARTITION G E O G R A P H I Q U E
D E L'ASSISTANCE T E C H N I Q U E
(32) L e Comité a constaté avec satisfaction
qu'une place de plus en plus large est faite, parmi
les bénéficiaires de l'assistance technique, aux
pays ayant récemment accédé à l'indépendance, et
en particulier à l'Afrique. O n a toutefois signalé
que cette évolution ne devrait pas porter préjudice
aux Etats qui n'ont pu se développer pleinement
quoiqu'ils fussent déjà autonomes, et qu'elle met
en lumière la nécessité impérieuse d'augmenter
221
P r o g r a m m e élargi d'assistance technique II. 7
le montant total du budget d'assistance technique.
A u cours des débats, certains ont souligné que les
autorités chargées d'administrer des territoires
devraient solliciter plus fréquemment l'aide de
l'Unesco, qui est l'une des institutions les mieux
placées pour développer chez les habitants de ces
territoires le civisme international.
5. PROJETS SUIVIS
(33) A la suite d'un nouvel e x a m e n de cette ques-
tion, le Comité s'est déclaré rassuré, dans l'en-
semble, par le rapport relatif au p r o g r a m m e de
1958, tout en estimant quelque peu inquiétant le
grand n o m b r e des projets dont l'exécution doit se
poursuivre au-delà de 1962 et dont la date d'achè-
vement n'est pas encore connue. Il a été promis
que le prochain rapport annuel contiendrait des ren-
seignements complémentaires sur ces projets. L e
Comité a approuvé la proposition du Bureau selon
laquelle les projets dont l'exécution s'étendra sur
plus d'un an devraient recevoir l'approbation du
gouvernement intéressé, par l'entremise des or-
ganes de coordination, pour toute la durée de leur
mise en œ u v r e . L e Comité a constaté avec satis-
faction que l'on a de plus en plus tendance à établir
des plans d'exécution, où sont indiqués la date de
mise en route et d'achèvement du projet, ainsi que
les engagements pris par chaque partie pour toute
la durée des opérations. C e système contribue à
rendre l'administration des projets à long terme
plus efficace et à faciliter leur prise en charge pro-
gressive et méthodique par les gouvernements.
6. E X A M E N CRITIQUE
(34) L e Comité s'est déclaré satisfait du rapport
consacré à l'examen critique des résultats obtenus,
qui lui était soumis pour la troisième année consé-
cutive. Certaines modifications ont été proposées
pour l'avenir : on continuera de décrire quelques
projets, à titre d'exemples, mais en variant leur
choix de façon à introduire dans chaque rapport un
élément de nouveauté ; tous les ans, certains grands
domaines d'action (éducation et formation, adminis-
tration publique, etc.) seront étudiés en détail, par
roulement, de m ê m e que des questions telles que
les suivantes : p r o g r a m m e s de bourses, système
de planification et de coordination, liaison avec les
p r o g r a m m e s bilatéraux et multilatéraux, etc. O n
créera ainsi un cycle d'évaluation, de telle sorte
qu'en quatre ans par exemple toutes les parties du
p r o g r a m m e feront l'objet d'une analyse approfondie.
7. RELATIONS E N T R E LE P R O G R A M M E
ELARGI E T L E F O N D S SPECIAL
(35) L e Comité s'est déclaré satisfait de la coor-
dination étroite établie entre ces deux p r o g r a m m e s ,
n.7 Programme élargi d'assistance technique
tant à l'échelon des services centraux que sur le
plan de l'action locale. Sans se juger en mesure de
fixer des critères permettant de faire entre eux une
nette dictinction, le Comité a souligné que le Pro-
gramme élargi couvre un domaine beaucoup plus
vaste, puisque le Fonds spécial ne peut, à l'heure
actuelle, financer que trois grandes catégories
d'activités (enquêtes sur les ressources, recherche
et formation). En ce qui-concerne l'ampleur des
opérations, le Bureau de l'assistance technique a
pour principe d'encourager, dans tous les cas ap-
propriés, la prise en charge par le Fonds spécial
des projets de grande envergure mis en chantier
dans le cadre du Programme élargi. Sur la ving-
taine de projets approuvés jusqu'ici au titre du
Fonds spécial, cinq avaient commencé à être ap-
pliqués au titre du Programme élargi. Ce qui a
permis de dégager, pour les affecter à un autre
usage, quelque 609.000 dollars de crédits afférents
à ce Programme.
8. DISPOSITIONS RELATIVES
A U X DEPENSES L O C A L E S
(36) En 1959, comme les années précédentes,
on a appliqué la règle selon laquelle les gouverne-
ments bénéficiaires doivent participer aux dépenses
locales en prenant à leur charge 50 % de l'indem-
nité journalière de subsistance payée par le Bureau
de l'assistance technique pour chaque "journée
d'expert" passée dans le pays. Mais en vue d'allé-
ger les longs et coûteux travaux administratifs
qu'exige la mise en œuvre de ce système, le Comité
a adopté à l'unanimité, pour 1960, un arrangement
provisoire selon lequel chaque gouvernement béné-
ficiaire participera aux dépenses locales en prenant
à sa charge un certain pourcentage de la valeur to-
tale des services d'experts qui lui sont fournis dans
le cadre du Programme élargi. Le pourcentage
pour chaque pays correspondra au pourcentage des
dépenses locales effectivement à la charge du gou-
vernement en 1958 par rapport aux dépenses totales
que la fourniture des services d'experts a entraî-
nées pour les organisations participantes en 1958.
Quant aux pays bénéficiaires où aucun programme
n'a été exécuté en 1958, leur contribution sera cal-
culée d'après l'ancien système, sans toutefois
qu'elle puisse dépasser 12,5 % des dépenses affé-
rentes aux services d'experts. La quote-part des
gouvernements pour le programme de 1960 devait
être fixée avant le 31 décembre 1959 et serait
payable d'avance, sous réserve d'ajustements ulté-
rieurs effectués en fonction du coût total des ser-
vices d'experts effectivement fournis à la fin de
l'année. Ces dispositions provisoires permettront
de simplifier les calculs, mais elles n'élimineront
pas les disparités qui peuvent exister en ce qui con-
cerne les sommes mises à la charge des gouverne-
ments ; aussi la résolution adoptée par le Comité
invite-t-elle le Bureau de l'assistance technique à
lui faire rapport en juillet 1960 sur les moyens
222
d'assurer une répartition plus équitable des dépenses
locales entre les gouvernements intéressés.
9. F I N A N C E M E N T D E S SERVICES
CENTRAUX
(37) A sa session de juillet, le Comité a étudié
de nouveau la question du financement des services
centraux afférents au Programme d'assistance tech-
nique ; et à titre provisoire, il a décidé qu'une
s o m m e forfaitaire serait allouée à chacune des or-
ganisations participantes, en vue de l'aider à cou-
vrir ces dépenses. Pour 1960, le montant de cette
s o m m e ne dépassera pas celui de l'allocation de
1959 ; pour 1961, il se situera à mi-chemin entre
les allocations pour 1960 et l'équivalent de 12% des
allocations faites en 1959 pour les projets, compte
tenu des dépenses locales. Le Comité a reconnu la
nécessité d'user d'une certaine souplesse dans l'ap-
plication de ces règles aux organisations dont les
budgets sont peu importants, et certaines disposi-
tions ont été prises à cet effet. Il a également été
décidé que toute fraction de ces allocations dont
telle organisation participante n'aura pas eu be-
soin à cette fin sera considérée c o m m e ajoutée
à la quote-part qui lui revient pour l'établis-
sement de ses programmes. La possibilité
d'adopter de nouvelles dispositions sera étudiée
lors de la session que le Comité tiendra au cours
de l'été 1960.
10. E L A B O R A T I O N D E S P R O G R A M M E S
A L ' E C H E L O N NATIONAL
(38) A titre d'essai, le Comité a résolu d'adop-
ter le régime d'établissement bisannuel des pro-
grammes pour la période 1961-1962. Le système
des engagements annuels sera maintenu en ce qui
concerne les contributions et la mise en réserve
des fonds ; mais les organisations participantes
conserveront les reliquats de crédits qui pourraient
leur rester à la fin de la première année. La con-
tribution aux dépenses locales continuera également
d'être calculée et versée chaque année. On a souli-
gné la nécessité de laisser au système une certaine
souplesse pour permettre aux gouvernements béné-
ficiaires de procéder aux ajustements qui pourraient
se révéler nécessaires au cours de la période bien-
nale. A ce sujet, il a en outre été décidé que, pour-
vu que les fonds nécessaires soient disponibles, les
projets seront mis à exécution au moment le plus
opportun de la période biennale, qui sera fixé de
concert par les gouvernements et les organisations
participantes intéressées. Le Comité a également
accueilli avec satisfaction la recommandation du
Bureau tendant à fixer la réserve de planification
à 5 % du montant auquel sont estimées les dis-
ponibilités afférentes au programme d'action
locale pour 1961-1962. Le Bureau présentera un
nouveau rapport sur cette question au Comité,
 P r o g r a m m e élargi d'assistance technique II. 7

lors de la session qu'il tiendra au cours de l'été pour la période sur laquelle porte le programme
1960. C e rapport,indiquera notamment s'il appa- considéré.
raît désirable d'adopter une nouvelle méthode de
planification selon laquelle les plans seraient
établis pour toute la durée de l'exécution des pro- NOTE
jets, tandis que les attributions de fonds con-
cerneraient uniquement les opérations prévues 1. Document 54 E X / 2.

CHAPITRE 8
PROGRAMME DE PARTICIPATION
AUX ACTIVITES DES ETATS MEMBRES
A. ETABLISSEMENT E T
MISE E N OEUVRE DU PROGRAMME
(1) L e budget voté par la Conférence générale a u
titre de ce p r o g r a m m e pour 1959-1960 s'élevait à
2 . 0 7 1 . 6 0 0 dollars. Mais en raison des e n g a g e m e n t s
antérieurs, les crédits disponibles pour l'exécution
de nouveaux projets étaient très inférieurs à cette
s o m m e ; un état de choses analogue - résultant
toutefois de circonstances quelque peu différentes -
a déjà été signalé en ce qui concerne le P r o g r a m m e
élargi d'assistance technique.
(2) E n 1959, les Etats m e m b r e s ont établi leurs
d e m a n d e s avec beaucoup plus de soin et de précision
qu'en 1 9 5 7 - 1 9 5 8 . Il apparaît cependant q u e les r e -
quêtes présentées au titre du Projet m a j e u r Orient-
Occident ont généralement exigé des m i s e s au point
plus n o m b r e u s e s que les autres. Bien q u e les Etats
m e m b r e s eussent été priés de veiller à ce que le
coût total de l'aide qu'ils demandaient ne dépasse
pas certaines limites, le montant des fonds dont il
aurait fallu disposer pour accéder à l'ensemble des
d e m a n d e s reçues s'est révélé, une fois de plus,très
supérieur à celui des crédits ouverts p a r la Confé-
rence générale : cela m e t e n lumière non seulement
l'étendue des besoins des Etats m e m b r e s , m a i s
aussi le fait qu'ils sont de plus en plus désireux de
rattacher au p r o g r a m m e de l'Organisation des a c -
tivités entreprises à l'échelon national.
(3) Exception faite pour les activités relevant du
Projet m a j e u r Orient-Occident, le p r o g r a m m e pour
1959-1960 a été établi en février ; le Directeur g é -
néral a procédé à la sélection définitive des projets,
c o m p t e tenu des dispositions de la résolution
10 C / 7 . B . 1 1 et sur la base des d e m a n d e s soumises
par les Etats m e m b r e s en réponse à u n e lettre cir-
culaire du 13 octobre 1958 " ) . L e s requêtes p r é s e n -
tées au titre du Projet m a j e u r Orient-Occident ont
été e x a m i n é e s e n septembre : des crédits addition-
nels d'un montant de 4 0 . 1 0 0 dollars ont été répartis
à ce m o m e n t , ce qui laissait u n solde d e 4 1 . 1 1 3 dol-
lars pour répondre à des d e m a n d e s ultérieures.
(4) L a m i s e e n oeuvre d e s nouveaux projets ins-
crits au P r o g r a m m e de participation p o u r 1959-1960
a c o m m e n c é en m a r s . A la fin de l'année, des p r o -
jets étaient en cours d'exécution dans 51 pays, sans
c o m p t e r 8 projets régionaux, tandis q u e 25 projets,
dont certains avaient été m i s en oeuvre en 1 9 5 8 ,
225
P r o g r a m m e de participation II. 8
avaient été m e n é s à bien.du matériel représentant
une valeur de 4 6 . 0 0 0 dollars avait été c o m m a n d é
et 152 bourses avaient été a c c o r d é e s . Il n'y a donc
aucun retard dans l'application du p r o g r a m m e . L e s
tableaux I, II et III ci-dessous ont trait respective-
m e n t à l'état d'avancement du p r o g r a m m e approu-
vé et à la répartition des crédits par régions g é o -
graphiques d'une part, par projets et par régions
géographiques de l'autre.
B. ADMINISTRATION DU
PROGRAMME
(5) Bien que l'administration du p r o g r a m m e
reste la m ê m e , dans ses grandes lignes, qu'en 1957-
1958, certaines modifications lui ont été apportées
pour l'harmoniser avec celle du P r o g r a m m e élargi
d'assistance technique des Nations Unies, lorsque
cela paraissait souhaitable, et, de façon plus g é -
nérale, pour simplifier le travail.
(6) L a m é t h o d e assez compliquée qui servait
à calculer les contributions des Etats m e m b r e s aux
"dépenses locales" afférentes a u x experts, m é t h o d e
qui s'inspirait du système utilisé dans le cas du
P r o g r a m m e élargi d'assistance technique, a été
revisée et simplifiée par l'emploi d'un taux uni-
f o r m e de 8 % de la valeur de l'aide fournie à l'Etat
m e m b r e , c o n f o r m é m e n t à la décision prise p a r la
Conférence générale à sa dixième session (2) ; c e
c h a n g e m e n t s'est effectué e n 1959, c'est-à-dire que
les p r e m i è r e s contributions ainsi calculées seront
d e m a n d é e s e n 1960. Il apparaît déjà que le nouveau
système soulève des p r o b l è m e s qui n'avaient pas
été prévus lorsque la Conférence générale l'a a d o p -
té à l'unanimité ; et plusieurs Etats m e m b r e s ont
signalé que certaines difficultés administratives
ou de procédure faisaient obstacle à la conclusion
d'accords spéciaux. Tout accord spécial a pour
objet l'exécution, dans un t e m p s donné, d'un ou de
plusieurs projets entraînant des dépenses détermi-
nées ; il s e m b l e donc qu'il soit possible de faire
face aux e n g a g e m e n t s souscrits dorénavant de la
m ê m e façon que dans le cadre de l'ancien s y s t è m e ,
bien que ces e n g a g e m e n t s aient trait à la totalité de
l'aide accordée et nonplus uniquement aux services
d'experts, de sorte que les Etats m e m b r e s ont à
établir des prévisions budgétaires dans un plus
H . 8 Programme de participation

grand nombre de domaines .C'est ce dernier point, accords qui doivent intervenir avant l'octroi de
semble-t-il, qui n'avait pas été prévu dans certains l'assistance demandée.
cas, ce qui a suscité des difficultés temporaires ;
mais il paraît probable que les obstacles s'aplaniront
à mesure que les Etats membres se familiariseront NOTES
avec les nouvelles dispositions.
(7) On étudie actuellement la procédure à appli- 1. CL/1323.
quer pour conclure avec les Etats membres les 2. 10 C/Résolutions, 7 . B . 1 2 .

TABLEAU 1

P R O G R A M M E D E PARTICIPATION APPROUVE POUR 1959-1960

A LA DATE DU 30 SEPTEMBRE 1959

(par pays)

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la s o m m e
leB experts
tionnement totale allouée

AFGHANISTAN
1535 Expert : éducation de base L . Zohrer
(7 mois) T 6 789 1 000 7 789
3423 Expert : administration
publique G.C.Suermondt
(rapat.) 1 844 - 1 844
4624 Expert : Courtois
(1 mois) T 754 100 854
4724 Expert : éducation
artistique 1 expert
(12 mois) 13 200 1 000 14 200
4753 Matériel pour la biblio-
thèque de Kaboul 500 500
4754 Expert : musées 1 expert
(3 mois) 5 100 500 5 600
Expert : conservation des
ivoires 2 experts (2 mois
chacun) 7 000 - 7 000
5411 Expert : techniques d'im-
pression A.W.Christiansen
(12 mois) 14 449 14 449
6212 Bourse : radiodiffusion 3 000
Deux bourses :
éducation de base 6 000 9 000

ALBANIE
6212 Bourse : adaptation de
l'éducation aux besoins
de la société 3 000
Bourse : physique
nucléaire 3 000 6 000

ALLEMAGNE
(REPUBLIQUE F E D E R A L E D')
Subvention à un Stage d'études
sur l'éducation des jeunes
pour les relations entre
groupes 1 500

226
 Programme de participation H . 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tionnement totale allouée

ARABIE SAOUDITE
6212 Bourses A S F E C de
brève durée 1 070
Bourses A S F E C
t7e cours) 1 279 2 349

ARGENTINE
2325 Expert : hydrographie
navale 1 expert
(6 mois) 7 800 7 800
3423 Professeur de psycho-
logie expérimentale 1 expert
(6 mois) 7 800 7 800
4753 Expert : bibliothéconomie 1 expert
(3 mois) 4 100 4 100
Assistance financière à
un centre de documen-
tation 7 000
6212 4 bourses : mathématiques 12 000
1 bourse : enseignement
des arts 3 000
Bourse C R E F A L de brève
durée 1 297
Bourse C R E F A L de longue
durée 6 480 22 777

AUSTRALIE
4724 Production de films - 2 000
Expert : art dramatique 1 expert
(6 mois) 5 100 - 5 100
4926 Préparation de matériel
d'enseignement 1 000 1 000
6212 Bourse : muséographie 3 000 3 000

BIELORUSSIE
(RSS de)
4930 Exposition de photographi es
en Asie 1 000
6212 Bourse. : enseignement des
sciences 3 000
Bourse : effets sociaux des
transformations techniques 3 000 6 000

BIRMANIE
1356 Matériel audio-visuel 3 000 3 000
4753 Honoraires d'architecte 1 500
Honoraires de consultants 500
4754 Honoraires de consultants
et d'architectes 4 000
4926 Matériel audio-visuel pour
les écoles 300 300
4928 Traduction d'oeuvres repré-
sentatives 1 000
6212 Bourse : muséographie 3 000
Bourse : géographie économique 3 000 6 000

227
II. 8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollara
Activité Experta poor Matériel de perfec- de la s o m m e
les experta
tionnement totale allouée

BOLIVIE
2425 Expert : physique Nerurkar
nucléaire (4 mois) 5 117 5 117
6212 Bourses C R E F A L de
brèVe durée 988
Bourses C R E F A L de
longue durée 3 240 4 228

BRESIL
2425 Expert : plantes médici-
nales H . Randonat
(6 mois) 7 800 7 800
2425 Assistance financière :
achat d'ouvrages scien-
tifiques pour une biblio-
thèque endommagée par
un incendie 2 000
4724 Expert : musicologie F. C. Lange
(12 mois) 13 358 13 358
4754 Expert : organisation d'un
département des estampes Friedlander
(4 mois) T 5 600
5 600
6212 1 bourse : psychologie de
d'éducation 3 000
Bourses C R E F A L de brève
durée 1 117
4 117
BULGARIE
6212 1 bourse : semi-conducteurs 3 000
1 bourse : restauration des
monuments 3 000
1 bourse : télévision éducative 3 000 9 000

CAMBODGE
1222 Matériel pour centre de
documentation . 500 500
1356 Matériel audio-visuel - 6 000 6 000
2325 Matériel pour laboratoire
scientifique _ 3 000 3 000
6212 Bourse : éducation des adultes - 3 000 3 000

CAMEROUN
1535 Expert : éducation de base M . Badriah
(8 mois) T 9 827 9 827

CEYLAN
2325 Expert : atelier
scientifique 1 expert
(6 mois) 7 800 7 800
4624 Expert : archéologie P . C . Sestieri
(2 mois) T 3 253 3 253
4754 Expert : musées scien-
tifiques 1 expert
(1 mois) 1 500 1 500

228
 Programme de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tionnement totale allouée

C E Y L A N Suite)
4753 Expert pour la bibliothèque
nationale 1 expert
(3 mois) 5 100 5 100
5411 Matériel pour la radio
scolaire 3 100 3 100

CHILI
1535 Matériel audio-visuel 2 000 2 000
2325 Expert : enseignement des
sciences Julio Garrido
(10 mois 1/2) 16 163 16 163
2425 Expert : recherche
scientifique Aubert de la
Rue
(3 mois) T 4 023 4 023
4930 Organisation de deux
"Semaines Orient-
Occident" 300
6212 Bourses C R E F A L de brève
durée 1 102
Bourses C R E F A L de longue
durée 3 240 4 342

CHINE
1436 Expert : programmes
scolaires 1 expert
(6 mois) 7 800 7 800
4926 Aide financière pour la
préparation de matériel
d'enseignement 1 000

COLOMBIE
4753 Réunion internationale sur
le développement des
bibliothèques publiques 10 000
6212 Bourses C R E F A L de brève
durée 621
Bourses C R E F A L de longue
durée 8 100 8 721

COREE
1222 Matériel pour Centre de
documentation pédagogique 1 000 1 000
4922 Organisation d'une conférence
nationale sur le Projet m a -
jeur et publication en anglais
du rapport intitulé "Unesco
Korean Survey" 2 000
6212 Bourse : Centre de documen-
tation pédagogique 3 000 3 000

229
n.8 P r o g r a m m e de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Expert« poor Matériel
de perfec- de la s o m m e
les expert«
tionnement totale allouée

COSTA RICA
6212 Bourse : enseignement
musical 3 000
Bourse C R E F A L de brève
durée 496 3 496

CUBA
1625 Assistance au centre de
documentation 6 000

DANEMARK
3423 Voyage et séjour de spécia-
listes des sciences
sociales (2 mois) 1 200 - - 1 200
4926 Stage d'études sur la ré-
orientation des p r o g r a m m e s
scolaires 700
4927 Publication d'un ouvrage sur
la culture indienne 1 300
4927 Conférences pour la jeunesse 2 000
6212 Bourse : biologie marine 3 000 3 000

EQUATEUR
2325 Matériel pour laboratoire
de biologie 1 000 - 1 000
2325 Matériel pour la station de
recherches des Iles
Galapagos 9 000 - 9 000
3423 Matériel pour laboratoire
de psychologie expérimen-
tale 2 500 - 2 500
4754 Expert : archéologie P . Armillas
(6 mois) T 9 285 - - 9 285
6212 Bourse : la musique dans
l'éducation 3 000
10 boursiers pour un cours
de six mois (Centre de
Quito) Equiv. de 6
bourses 18 000
Bourses C R E F A L de
brève durée 701
Bourses C R E F A L de
longue durée 4 860 26 561

ESPAGNE
1436 Matériel pour Centre de
formation de personnel 10 000 - 10 000
3423 Traduction et publication
d'une collection d'ouvrages
concernant l'enseignement
des sciences sociales 2 400
4624 Colloque sur les problèmes
nationaux et internationaux 700
Mission de brève durée d'un
fonctionnaire du Siège 110
230
 Programme de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tîonnement totale allouée

E S P A G N E suite)
6212 Bourse : science de la mer 3 000 3 000

ETATS-UNIS D ' A M E R I Q U E
5411 Stage d'études de 2 semaines
sur la télévision int. 10 000
E U A (Porto-Rico)
4624 Expert : conservation des
sites historiques 1 expert
(3 mois) 3 500 3 500

ETHIOPIE
1436 Dépenses diverses 52
6212 2 bourses : bibliothèques 6 000
Bourse : développement
des musées 3 000
Bourse : bibliothèques
publiques 3 000 12 000

FINLANDE
4926 Préparation de matériel
d'enseignement 1 000
4927 Stage d'études organisé
en coopération avec
divers groupements
d'éducation des adultes 1 000
6212 Bourse pour le chef d'un
centre de documentation
pédagogique 3 000
Bourse : restauration des
monuments culturels 1 500 4 500

FRANCE
1436 Réunion sur la planification de
l'éducation en fonction du dé-
veloppement économique et
social 5 000
1625 Recherches sur l'adaptation de
la jeunesse aux conditions
sociales 6 000
3522 1959 : Aide pour une réunion
int. sur La société et le dé-
veloppement économique
1960 : Aide pour un stage d'études
sur les théories économiques 7 500
5411 Centre de Strasbourg (journalisme) 20 000

GHANA
5411 Expert : radio scolaire 1 expert
(12 mois) 13 200 13 200

GRECE
4753 Expert : bibliothèques 1 expert
(4 mois) 5 000 5 000

231
H . 8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Materiel
de perfec- de la s o m m e
les experta
tionnement totale allouée

GUATEMALA
4922 Achat de traductions en
espagnol d'oeuvres orien-
tales pour une bibliothèque 300 - 300
6212 Bourses C R E F A L de brève
durée 407
Bourses C R E F A L de longue
durée 3 240 3 647

HAITI
1535 Voyage d'un membre du
Secrétariat : conseils sur
l'alphabétisation 1 699
Matériel pour campagne
d'alphabétisation 3 000 3 000
6212 Bourses C R E F A L de brève
durée 583
Bourses C R E F A L de longue
durée 4 860 5 443

HONDURAS
6212 Bourses C R E F A L de brève
durée 446
Bourses C R E F A L de longue
durée 3 240 3 686

HONGRIE
1625 Réunion internationale de
jeunes - 1 000
4753 Stage d'études régional sur
l'échange de publications - 5 000
6212 4 bourses d'études pour membres
du corps enseignant 6 000
Bourse : préservation du patri-
moine culturel 3 000 9 000

INDE
1436 Liquidation d'engagements
contractés en 1957-1958
au titre de la mission de
M . Harap 162 - 162
1535 Expert : éducation de base MV^"^f^îS 15 746 - 15 746
4724 Experts : administration des g Alex*
théâtres A . Lee T 5 631 - 5 631
Expert dans le domaine des 1 expert
arts (12 mois) 13 200 1 000 14 200
Matériel pour théâtre asiatique - 10 000 10 000
4926 Production de textes de lecture
pour les écoles 500
Production d'auxiliaires visuels
pour les écoles occidentales 250
Organisation d'une réunion
d'éducateurs 2 000
4930 Organisation d'une semaine
"Orient-Occident" 2 000
232
 P r o g r a m m e de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts poor Matériel
de perfec- de la s o m m e
les experts
tionnement totale allouée

I N D E (suite)
5411 Matériel de télévision 20 000 20 000
Production de films fixes 5 000
6212 Production de films
d'enseignement Bourse 3 000 3 000

INDONESIE
2325 Expert : astronomie 1 expert
(12 mois) 13 200 13 200
4624 Matériel de laboratoire 2 200 2 200
6212 Bourse : éducation de base 3 000 3 000

IRAK
4624 Expert : conservation du 1 expert
patrimoine culturel (1 mois) 1 800 1 800
4753 Expert : bibliothèques M . Kalia
(12 mois) 13 200 13 200
Matériel - 1 000 1 000
4754 Expert : installation de
musées H . Rivière
(7 semaines) 2 436 2 436
5411 Expert : radio et télévision
éducatives 1 expert
(12 mois) 13 200 13 200
6212 Bourse : radio et télévision
éducatives 3 000
Bourses A S F E C de brève durée 1 070
Bourses A S F E C (7e cours) 3 392 7 462

IRAN
1222 Mission de brève durée dans un M . Pierce
Centre de documentation Benjamin
pédagogique (3 mois) T 5 497 5 497
1436 Expert : statistiques de
l'éducation K . G . Brolin
(9 mois) T 9 195 9 195
2425 Expert : Centre national
de la recherche scien- 1 expert
tifique (4 mois) 6 000 - 6 000
3423 Stage d'études de sciences
sociales, à Téhéran - 1 433
Création d'un Centre de d o -
cumentation, traduction et
adaptation d'un manuel _ 2 600
4624 Voyage d'expert 350 - 350
6212 Bourse : bibliothèques 3 000
Bourse : documentation
pédagogique 3 000
Bourse : bibliothèques
scolaires 3 000 9 000

ISRAEL
1222 Manuels pour Centre de
documentation 1 000 1 000
2425 Expert : physique nucléaire 1 expçrt 10 500 10 500
(9 mois)

233
II. 8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la s o m m e
les experts
tionnement totale allouée

ISRAEL (suite)
4724 Aide pour expositions
itinérantes 500
Aide pour activités artistiques
enfantines 1 000
Collections d'enregistrements
musicaux 2 000 2 000
4753 Matériel pour la bibliothèque
Kiryat Jovel 500 500
4929 Achat de reproductions d'oeuvres
d'art pour compléter une expo-
sition sur le bouddhisme 500
4930 Publication en hébreu de divers
ouvrages sur les civilisations
orientales 1 000
6212 Bourse : sociologie 3 000 3 000

ITALIE
1625 Expert : éducation des adultes Mlle F.Botts
(13 mois) 12 000 12 000
Matériel audio-visuel 2 000 2 000
3423 Expert : étude des influences
culturelles sur le dévelop-
pement économique et social ;
participation & cette étude 2 739
Liquidation d'engagements
contractés en 1957-1958 au
titre de la mission de M . M e
Lung Lee 994 994
4930 Publication d'une version ita-
lienne de la brochure Orient-
Occident 800
6212 Bourse : problèmes sociologiques
posés par la communication
audio-visuelle 3 000 3 000

JAPON
1356 Matériel pour l'enseignement
des langues vivantes 1 500 1 500
4926 Stage d'études régional sur la
production et l'utilisation des
auxiliaires audio-visuels dans
les écoles d'Asie 11 000
5411 La télévision dans l'éducation
de la jeunesse et stages
d'études 9 000
6212 Bourse : enseignement des
langues vivantes 3 000
Bourse : physique nucléaire 3 000
Bourse : aspects sociaux des
transformations techniques 3 000
Bourse : télévision éducative 3 000 12 000

234
 P r o g r a m m e de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
les experts de perfec- de la somme
tionnement totale allouée

JORDANIE
4624 Spécialiste des musées 1 expert )
(4 mois) ) 5 830 5 830
1 expert )
(5 semaines)
4624 Matériel 500 - 500
H.V.Bonny
4753 Expert : Bibliotbéconomie (6 mois) 7 000 - 7 000
6212 Bourse : restauration des
mosaïques 3 000
1 bourse d'études : éducation
rurale des femmes 3 000
1 bourse : restauration des
mosaïques 3 000
1 bourse A S F E C de brève
durée 1 650 10 650

KOWEIT
4753 Expert : bibliothèques sco-
laires et bibliothèques 1 expert
publiques (3 mois) 5 000 5 000
Matériel 500 500
4754 Expert : construction de
musées 1 expert
(3 mois) 5 100 5 100

LAOS
4754 Expert : Musée national 2 600 400 3 000

LIBAN
1436 Liquidation d'engagements
contractés en 1957-1958
au titre de la mission de
M . Hénaf 1 579 1 579
3423 Expert : sciences sociales J. Berque
(2 mois 1/2) 4 000 4 000
Matériel 1 000 1 000
4753 Expert : bibliothèques 1 iexpert
(6 mois) 6 300 6 300
6212 Bourse : conséquences so-
claies de l'industria-
lisation 3 000
Bourse : conservation des
bronzes et des fresques 3 000
Bourses A S F E C de brève durée 1 070
Bourses ASFEC (7e cours) 4 003 11 073

LIBERIA
3423 Professeur d'administration
publique 1 expert
(9 mois) 10 500 10 500
4754 Expert pour le Musée
national P . H . Pott
(3 mois) 5 000 1 162 6 162
6212 Bourse : Bibliothéconomie 3 000 3 000

235
II. 8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la s o m m e
les experts
tionnement totale allouée

LIBYE
4624 Experts : conservation du
patrimoine culturel 2 experts
(3 mois
chacun) 8 000 - 8 000
Partie d'une mission d'un
fonctionnaire du Siège - 208
4753 Expert : Bibliothéconomie 1 expert
(6 mois) 7 500 - 7 500
5411 Expert : radiodiffusion G . S Thomas
(24 mois) 28 182 - 28 182
6212 Bourse : bibliothéconomie 3 000
Bourse : arts et arts artisanaux 3 000
Bourse A S F E C de brève durée 1 070
Bourse A S F E C (7e cours) 3 058 10 128

LUXEMBOURG
3423 Expert : Centre de documen- K . Lipstein
tation de droit comparé (2 semaines) 1 061 9 000 10 061

MALAISIE
4753 Livres pour la bibliothèque
de l'Université de Malaidie 3 000 3 000
4754 Ouvrages de muséographie 400 400

MALTE
4624 Restauration de mosaïques 2 500

MAROC
1436 Expert : enseignement du 1 expert
premier degré (6 mois) 6 000 - - 6 000
1535 Matériel pour campagne
d'alphabétisation 3 000 - 3 000
3423 Expert : enseignement des 1 expert
sciences sociales (12 mois) 12 000 2 000 - 14 000
6212 Bourses (2) : enseignement
des sciences sociales - 6 000
- 1 070 7 070

2325 Expert : enseignement des

mathématiques et de la 1 expert
statistique (12 mois) 13 200 13 200
2425 Subvention pour frais de
voyage d'un spécialiste de
la physique nucléaire M . Levy 1 130 1 130
3423 Expert : enseignement des 1 expert
sciences économiques (5 mois) 6 900 6 900
5411 Institut latino-américain
ILACE - 30 000
6212 Bourse : muséographie ~ 3 000
Bourse : programmes de
radio et de télévision - 3 000 6 000

236
 Programme de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tionnemeot totale allouée

NICARAGUA
1535 Expert : alphabétisation Karel Neijs
des adultes (1 mois) 1 000 1 000
6212 Bourses C R E F A L de brève
durée - 466
Bourses C R E F A L de longue
durée - 8 100 8 566

NIGERIA
4753 Bibliothèques publiques S.H.Horrocks
(3 mois) 2 779 1 371 - 4 150
Matériel pour la bibliothèque
publique d'Enougou 10 000 - 10 000
6212 Bourse : production de
publications - 3 000
Bourse : bibliothéconomie - 3 000 6 000

NORVEGE
3423 Réunion int. sur la participation
des citoyens à la vie sociale
et politique 5 000
4927 Conférence sur l'éducation
des adultes 211
4930 Réunion (journalisme) 211
6212 Bourse : psychologie de l'enfant
(Bangkok) 3 000 3 000

NOUVELLE- -ZE LANDE

4926 Stage d'études régional sur les
manuels 16 565
6212 Bourse : océanographie 3 000 3 000

PAKISTAN
1222 Matériel pour le Bureau de do-
cumentation pédagogique et de
statistique 3 000 3 000
1535 Expert : alphabétisation des Karel Neijs
adultes (5 mois) 6 800 6 800
2325 Expert : enseignement de la 1 expert
physique nucléaire (6 mois) 7 800 7 800
4624 Expert : conservation des 1 expert
monuments (6 mois) 7 800 7 80Ö
4926 Préparation de matériel
d'enseignement _ 1 000
5411 Matériel audio-visuel - 3 000 3 000
6212 Bourse : Bureau pédagogique - 3 000 3 000

PANAMA
4754 Expert : musées 1 expert
(3 mois) 5 100 5 100
6212 Bourse C R E F A L de longue
durée 4 860 4 860

237
II. 8 Programme de participation

-, , , Bourses Equivalent
total rprévu ,, - , ...
_ >. - . i <i etudes et en dollars
Activité Lxperts pour Matériel , , • ,
r r- a e pertec- de la s o m m e
les experta . . ,. ,
tionnement totale allouée

PARAGUAY
6212 Bourses C R E F A L de brève durée 1 201 1 201

PAYS-BAS
5411 Livres et collection pour l'Ins-
titut de presse 2 000 2 000

PEROU
3423 Colloque sur des problèmes de
sciences sociales 3 000
4624 Expert : conservation des monu- 1 expert
ments (2 mois) 3 000 3 000
4724 Matériel d'enregistrement
sonore 500 500
6212 Bourse : enseignement des
sciences sociales 3 000
Bourse C R E F A L de brève durée 848 3 848

PHILIPPINES
1625 Assistance à l'Institut pour la
jeunesse d'Asie - 9 000
4922 Préparation de matériel
d'enseignement . 1 500
6212 Bourse : biologie marine 3 000
Bourse : aspects sociaux des
transformations techniques 3 000
Bourse : recherches et docu-
mentation pédagogiques 3 000
Bourse : psychologie de l'enfant
(Bangkok) 3 000 12 000

POLOGNE
2325 Expert : recherches sur les
sciences de la mer 1 expert
(4 mois) 6 000 6 000
4753 Matériel de microfilmage 2 500 - 2 500
4754 Matériel pour laboratoire
de musée 2 000 - 2 000
6212 Bourse : enseignement des
sciences sociales - 3 000
Bourse : télévision - 3 000
4 bourses : éducation scolaire - 12 000
Bourse : enseignement des
arts plastiques 3 000 21 000

R E P U B L I Q U E A R A B E UNIE
(Egypte)
1222 Matériel et fournitures pour
Centre de documentation
pédagogique 2 000 2 000
2325 Expert pour le Laboratoire 1 expert
scientifique national (6 mois) 6 000 6 000
4624 Centre de documentation
et d'études 25 000

238
 P r o g r a m m e de participation H . 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tionnement totale allouée

REPUBLIQUE ARABE UNIE

(Egypte) (suite)
4724 Expert : enseignement de la 1 expert
musique (6 mois) 6 400 6 400
4926 Activités des écoles
associées - 1 500
Production de textes de
lecture pour les écoles 1 000
6212 Bourses ASFEC de brève durée H
2 300
Bourses ASFEC (7e cours) 3 003 5 303
REPUBLIQUE ARABE UNIE
(Syrie)
3423 Expert : enseignement des W . Brown
sciences sociales (rapatr. ) 1 411 - 1 411
Expert : sciences sociales 1 expert
(3 mois) 4 000 - 4 000
4624 Expert : conservation du
patrimoine culturel 3 000 - 3 000
Expert : conservation des 1 expert
monuments (12 mois) 12 000 - 12 000
6212 Bourse ASFEC de brève
durée 500
Bourse A S F E C (7e cours) 1 835 2 335
ROUMANIE
1625 Stage d'études int. sur l'accès
des travailleurs à l'éducation
et à la culture 3 000
4753 Matériel de microfilmage
pour bibliothèques 2 500 2 500
6212 Bourse : conservation du
patrimoine culturel 3 000 3 000
ROYAUME-UNI
1356 Stage d'études sur le bilin-
guisme dans l'éducation 3 000
Publication d'une brochure
sur les Nations Unies 751
3423 Glossaire de termes juridiques
anglais 500
4724 Matériel pour bibliothèque
musicale 2 000 2 000
4927 Réunion de représentants des
Comités Orient-Occident de
diverses universités, tenue
à Oxford 1 000

6212 Bourses C R E F A L de brève durée 425

Bourses C R E F A L de longue durée 1 620 2 045

SOMALIE
4753 Expert : bibliothèques 1 expert 7 800 7 800
(6 mois)
6212 Bourse : enseignement des 3 000 3 000
sciences

239
n.8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la s o m m e
les experts
tionnement totale allouée

SOUDAN
1625 Matériel : machine Rotaprint
pour tirage en offset 6 000 6 000
4624 Expert : archéologie 1 expert
(4 mois) 6 000 - 6 000
4753 Expert : bibliothéconomie P . H . Sewel 7 800 - 7 800
4754 Secours versé à
M . K . O . Asplund 677 . 677
6212 Bourses A S F E C de brève durée 2 200
Bourse A S F E C (7e cours) 667
Bourse : éducation des adultes 3 000 5 867

SUEDE
4926 Guide bibliographique pour
les professeurs d'histoire et
de sociologie 200
Stage d'études et cours sur
les buts du Projet majeur 500
4927 Stage d'études et cours sur
les buts du Projet majeur 500
4930 Publication de "La Suède et
l'Asie" 500
Stage d'études et cours sur les
buts du Projet majeur 500

TCHECOSLOVAQUIE
1625 Assistance pour un stage
d'études int. sur l'éducation
des adultes dans l'industrie 1 500
2425 Réunions int. sur les applica-
tions des semi-conducteurs 12 500
3522 Réunion int. de jeunes profes-
seurs de sciences sociales 1 500
4624 2 experts 2 experts
(20 jours) 1 250 1 250
4724 Collection de reproductions 2 000 2 000
6212 Bourse : automatisation
(cybernétique) 3 000 3 000

THAÏLANDE
1436 Programme Unesco de forma- F . Fresnoza
tion d'instituteurs ruraux (17 mois) 25 200 25 200
Expert : formation des M m e H . Tacchi
maîtres (12 mois) 15 603 15 603
2325 Expert : enseignement de M . Reinmann
la physique (3 mois) 4 051 4 051
4926 Brochure illustrée sur la
vie culturelle du pays 750
6212 Bourse : formation d'insti-
tuteurs ruraux 3 000 3 000

TRINITE
1436 Liquidation d'engagements
contractés en 1957-1958 au titre
de la mission de M . Levaque 149 149

240
 Programme de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tionnement totale allouée

TUNISIE
1535 Matériel pour Centre d'édu-
cation de base 6 000 6 000
3423 Expert : développement et
réorganisation de l'ensei- J. Berque
gnement des sciences (1 mois 1/1) 3 000 3 000
sociales

TURQUIE
1436 Dépenses diverses 140
1535 Expert : éducation de base G.Beaugrand-
Champagne
(12 mois) 11 486 11 486
4922 Aide pour la publication
d'un ouvrage relatif à l'in-
fluence de l'art turc sur
l'art oriental et occidental 2 000
6212 2 bourses : éducation de base 6 000 6 000

UKRAINE (RSS d')

6212 Bourse : enseignement des
sciences 3 000
Bourse : télévision éducative 3 000 6 000

URSS
1625 Stage d'études sur l'enseigne-
ment supérieur 5 000
6212 Bourse : architecture des musées 3 000
Bourse : étude du matériel
scolaire et des construc-
tions scolaires 3 000
Bourse : océanographie 3 000
Bourse : méthodes de recherches
scientifique dans le domaine
de la documentation 3 000
Bourse : bibliothéconomie 3 000 15 000
URUGUAY
6212 Bourses CREFAL de brève durée 2 422 2 422

VENEZUELA
6212 Bourse : droit comparé 3 000
Bourses C R E F A L de longue durée 4 860 7 860

VIET-NAM
1222 Matériel pour Bureau de
documentation 2 000 2 000
1535 Matériel audio-visuel 1 000 1 000
Production de textes de lecture 3 000 3 000
2425 Matériel : sciences de la m e r 2 020 2 020
4926 Livres de lectures récréatives
et matériel d'enseignement
audio-visuel 1 000
4929 Achat de reproductions d'oeuvres
d'art 500
241
II. 8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Expert« pour Matériel
de perfec- de la s o m m e
lea experts
tionnement totale allouée

V I E T - N A M (suite)
6212 Bourse : enseignement technique 3 000
2 bourses : éducation de base 6 000 9 000

YEMEN
6212 Bourses ASFEC (7e cours) 3 058 3 058

YOUGOSLAVIE
1625 Matériel pour une Université
ouvrière modèle 5 804 5 804
Chantiers internationaux de
volontaires 3 000
2325 Réunion int. sur l'enseignement
des sciences exactes et
naturelles 3 000
4724 Reproduction de chefs-d'oeuvre 2 200 2 200
6212 Bourse : Institut de l'information 3 000
Bourse (de brève durée) :
techniques de conservation 1 000 4 000

Projet régional : Autriche

1356 Stage d'études sur la compré-
hension internationale, à l'in-
tention des jeunes enseignants 1 191

Projet régional Belgique

1436 Réunion internationale : ensei-
gnement technique et professionnel 15 000

Projet régional Suisse

1436 Assistance financière au Centre
international d'enseignement
agricole de Zurich 3 000

Projet régional : Faculté des sciences

sociales de Santiago (FLACSO) Eche varia )
3424 Experts Medina )
(12 mois) )
P . Heintz )
(2 mois 1/2) T ) 85 000 85 000
L . H . Brams)
(24 mois) )
A . Métraux )
(12 mois) )
Matériel 3 000 3 000
6212 Bourses 34 000 34 000

Projet régional : Amérique latine

(Service de microfilmage)
4753 Expert Sevillano
Colom
(24 mois) 32 000 5 000 37 000

242
 Programme de participation II. 8

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la somme
les experts
tionnement totale allouée

Centre de recherches
de sciences sociales (Rio)
3722 Experts L . A . Costa
Pinto
(12 mois)
H . Blumer
(8 mois) T
J. Labbens
(12 mois) 86 000 86 000
Voyages 6 000 6 000
Matériel, consultants 4 000 4 000 8 000

Projet régional A . L . : Dictionnaire

de sciences sociales en espagnol
3423 Dictionnaire de sciences
sociales en espagnol 4 000

Projet régional A . L .
Centre de journalisme
5411 Centre de journalisme 20 000

Projet régional Pacifique

2425 Subvention à un groupe
de travail pour l'étude des
opérations de navigation 1 400

Projet régional Scandinavie

1625 Comité nordique de coopération :
invitation adressée à 10 femmes
asiatiques 7 000

Asie du Sud et du Sud-Est

et Pacifique (Calcutta)
3723 Mission d'experts C . N . Vakil
(24 mois)
P . K . Garde T
S . K . Bose
(12 mois)
R . Pier is
(20 mois)
Ronquillo
(24 mois) 105 000 105 000
Réunions de consultants
et stages d'études 15 000

Asie du Sud et du Sud--Est

et Pacifique (Japon)
4754 Stage d'études régional
sur les musées 20 000

Projet régional Moyen-Orient

1356 Stage d'études en Espagne
sur l'enseignement de
l'arabe à des personnes
de langue non arabe 3 00C
243
II. 8 Programme de participation

Bourses Equivalent
Total prévu
d'études et en dollars
Activité Experts pour Matériel
de perfec- de la s o m m e
les experts
tionnement totale allouée

Projet régional Moyen-Orient (suite)

4753 Expert H.V.BonnyT 100 100
Commission du Pacifique Sud
1356 Un consultant pour un
stage d'études sur
l'éducation 2 000

Ligue des Etats arabes

4624 Réunion (archéologie) 500
Mission de brève durée d'un
membre du personnel du Siège 200

Projet régional Europe (France)

5411 2 contrats de 5.000 dollars
chacun conclus pour 1959-1960
avec l'Association française
Culture et Télévision 10 000

Projet régional : Thaïlande (Institut de Bangkok)

1436 Institut international de psycho-
logie de l'enfant Hugh Philip 25 200 1 000 26 200
Réunion du Comité consul-
tatif de l'Institut 6 500
6212 5 bourses : recherches sur
la psychologie de l'enfant 15 000 15 000

Projet régional : Yougoslavie

3522 Réunion italo-yougoslave sur
la coopération pacifique 3 000

TOTAL 1 983 743

N . B . La répartition de 44.885 dollars destinés au financement de bourses d'études à l'ASFEC et au C R E F A L

n'est pas encore connue. Une s o m m e de 41.113 dollars reste à répartir au titre du Projet majeur Orient-
Occident.
T : mission terminée.

244
 Programme de participation II. 8

TABLEAU II

REPARTITION PAR REGIONS GEOGRAPHIQUES

AMERIQUE LATINE M O Y E N - O R I E N T (suite)

Argentine 49 477 Koweit 10 600

Bolivie 9 345 Liban 23 952
Brésil 32 875 Malte 2 500
Chili 26 828 R A U (Egypte) 47 203
Colombie 18 721 R A U (Syrie) 22 746
Costa Rica 3 496 Yémen 3 058
Cuba 6 000 290 797
Equateur 48 346 Projets régionaux 3 800
Guatemala 3 947 Total 2 94 597
Haïti 10 142
Honduras 3 686 EUROPE
Mexique 57 230
Nicaragua 9 566 Albanie 6 000
Panama 9 960 Allemagne (République fédérale d') 1 500
Paraguay 1 201 Biélorussie (RSS de) 7 000
Pérou 10 348 Bulgarie 9 000
Porto-Rico (EUA) 3 500 Danemark 8 200
Salvador 2 045 Espagne 16 210
Trinité 149 Finlande 6 500
Uruguay 2 422 France 38 500
Venezuela 7 860 Grèce 5 000
317 144 Hongrie 15 000
Projets régionaux 283 000 Italie 21 533
Total 600 144 Luxembourg 10 061
Norvège 8 422
ASIE D U S U D E T E X T R E M E ORIENT Pays-Bas 2 000
Pologne 31 500
Australie 11 100 Roumanie 8 500
Birmanie 16 300 Royaume-Uni 7 251
Cambodge 12 500 Suède 2 200
Ceylan 20 753 Tchécoslovaquie 21 750
Chine 8 800 Turquie 19 626
Corée 6 000 Ukraine (RSS d') 6 000
Inde 78 489 URSS 20 000
Indonésie 18 400 Yougoslavie 18 004
Japon 33 500 289 757
Laos 3 000 Projets régionaux 39 191
Malaisie 3 400 Total 328 948
Nouvelle-Zélande 19 565
Pakistan 32 400 AFRIQUE
Philippines 22 500
Thaïlande 48 604 Cameroun 9 827
Viêt-nam 18 520 Ethiopie 12 052
353 831 Ghana 13 200
Projet régionaux 191 100 Libéria 19 662
Total 544 931 Libye 54 018
Maroc 30 070
MOYEN-ORIENT Nigeria 20 150
Somalie 10 800
Afghanistan 61 236 Soudan 26 344
Arabie Saoudite 2 349 Tunisie 9 000
Irak 39 098
205 123
Iran 34 075
Israël 20 000
Jordanie 23 980 ETATS-UNIS D ' A M E R I Q U E 10 000

245
II. 8 Programme de participation

TABLEAU III

REPARTITION PAR PROJETS ET PAR REGIONS GEOGRAPHIQUES

Amérique Asie et Etats-Unis

Projet Total latine Extrême- Moyen-Orient Europe Afrique d'Amérique
Orient

EDUCATION

Développement de Centres de docu-

mentation pédagogique 14 997 6 500 8 497
Avancement de l'éducation 15 751 10 500 5 251
Projet régional 6 191 2 000 3 000 1 191
Education scolaire 80 880 149 48 765 10 774 15 140 6 052
Projet régional 50 700 32 700 18 000
Education de base 72 347 7 699 26 546 7 789 11 486 18 827
Education extrascolaire 60 304 6 000 9 000 39 304 6 000
Projet régional : Scandinavie 7 000 7 000

T O T A L (EDUCATION) 308 170 13 848 136 011 30 060 97 372 30 879

SCIENCES E X A C T E S E T N A T U R E L L E S

Enseignement et développement
des sciences 92 014 47 163 35 851 6 000 3 000
Recherche scientifique 57 090 20 070 2 020 16 500 18 500
Projet régional : Pacifique 1 400 1 400

T O T A L (SCIENCES E X A C T E S
ET NATURELLES) 150 504 67 233 39 271 22 500 21 500

SCIENCES SOCIALES

Développement de l'enseignement
et de la recherche en matière
de sciences sociales 86 882 20 200 16 288 22 894 27 500
Projet régional : Amérique latine 4 000 4 000
Faculté latino-américaine de sciences
sociales de Santiago (FLACSO) 88 000 88 000
Compréhension internationale et
coopération pacifique 9 000 9 000
Projet régional : Yougoslavie 3 000 3 000
Centre de recherches de sciences
sociales (Rio) 100 000 100 000
Centre de recherches sur les as-
pects sociaux de l'industrialisation
en Asie méridionale (Calcutta) 120 000 120 000

T O T A L (SCIENCES SOCIALES) 410 882 212 200 120 000 16 288 34 894 27 500

ACTIVITES C U L T U R E L L E S

Conservation du patrimoine culturel 88 555 6 500 13 253 52 534 2 060 14 208

Enseignement des arts et des arts
artisanaux 81 089 13 858 36 931 24 100 6 200
Bibliothèques et services connexes 117 450 21 100 10 100 34 000 15 000 37 250

246
 Programme de participation II. 8

Amérique Asie et Etats-Uni»

Projet Total latine Extrême- Moyen-Orient Europe Afrique d'Amérique
Orient

ACTIVITES C U L T U R E L L E S (suite)

Projet régional : Amérique latine

57 100 37 000 100
Projet régional : Moyen-Orient
Développement des musées 57 860 19 985 8 900 20 136 2.000 6 839
Projet régional : Asie du Sud et
du Sud-Est 20 000

T O T A L (ACTIVITES C U L T U R E L L E S ) 402 054 98 443 89 184 130 870 25 260 58 297

PROJET MAJEUR ORIENT-OCCIDENT

Action des Etats membres et

coordination sur le plan inter-
national 5 800 300 3 500 2 000
Education scolaire pour l'appréciation
mutuelle des valeurs culturelles 40 265 35 365 2 500
Education extrascolaire des jeunes et
des adultes pour l'appréciation
mutuelle des valeurs culturelles 6 011 6 011
Diffusion des littératures d'Orient
et d'Occident 1 000 1 000
Diffusion des arts plastiques et de
la musique 1 000 500 500
Action d'information en faveur du
Projet majeur 6 311 300 2 000 1 000 3 011

T O T A L (PROJET M A J E U R
ORIENT-OCCIDENT) 60 387 600 42 365 4 000 13 422

INFORMATION

Développement des services

d'information 171 131 30 000 40 100 27 649 22 000 41 382 10 000
Projet régional : Europe (France) 10 000 10 000
Projet régional : Amérique latine 20 000 20 000

TOTAL (INFORMATION) 201 131 50 000 40 100 27 649 32 000 41 382 10 000

SERVICE D E S E C H A N G E S D E P E R S O N N E S

Bourses 450 615 157 820 78 000 63 230 104 500 47 065

T O T A L (SERVICE D E S E C H A N G E S
D E PERSONNES) 450 615 157 820 78 000 63 230 104 500 47 065

TOTAL GENERAL 1 983 743 600 144 544 931 294 597 328 948 205 123 10 000

Pourcentage du total affecté

à chaque région 30,25 27,47 14.85 16,58 10,34 0,51

247

CHAPITRE
FONDS SPECIAL
A.. GENERALITES
(1) L e Fonds spécial, créé en application de la
résolution 1240 (XIII) votée en d é c e m b r e 1958 par
l'Assemblée générale des Nations Unies, a c o m -
m e n c é à fonctionner en 1959. L a Conférence géné-
rale de l'Unesco, à sa dixième session, le Conseil
exécutif,à chacune des sessions qu'il a tenues en
1959, ont été tenus, de façon précise, au courant
de la situation ; par sa résolution 1 0 C / 7 . B . 3 1 , la
Conférence générale a autorisé en termes généraux
la coopération de l'Unesco avec le Fonds spécial,
et le Conseil exécutif a pris les décisions néces-
saires à l'égard des propositions et projets parti-
culiers qui lui étaient soumis.
(2) A la tête du Fonds spécial se trouve un di-
recteur général M . P . Hoffman ( E t a t s - U n i s d ' A m é -
rique), assisté d'un comité consultatif au sein d u -
quel l'Organisation des Nations Unies (agissant au
n o m des Institutions spécialisées en m ê m e t e m p s
qu'en son n o m propre) est fortement représentée.
U n Conseil d'administration prend les décisions d é -
finitives quant à l'adoption des projets et au choix
de l'agent d'exécution ; normalement, ce dernier
est l'une des Institutions du système des Nations
Unies qui toutes peuvent s'adresser à la direction
du F o n d s spécial et entretiennent avec elle d'étroites
relations de travail.
(3) L e c h a m p d'activité du F o n d s spécial est
clairement défini dans les textes qui fixent ses p o u -
voirs et dans les décisions du Directeur général et
du Conseil d'administration : son budget est entiè-
rement destiné à faciliter le financement d'enquêtes
sur les ressources, ou la création d'établissements
de recherche et de centres de formation. L'aide du
F o n d s est réservée à un petit n o m b r e de projets
d'une certaine ampleur qui sont appelés à avoir des
effets rapides sur le développement économique,
social et technique du pays ou des pays intéressés,
n o t a m m e n t en facilitant des investissements de c a -
pitaux. Dans sa résolution 1240 (XIII), l'Assemblée
générale a envisagé un chiffre annuel de dépenses
de l'ordre de 100 millions de dollars; m a i s les pro-
m e s s e s de contributions volontaires ne s'élèvent en
fait, pour 1959 et 1960, qu'à environ 25 et 35 m i l -
lions de dollars respectivement. L e Directeur gé-
néral du Fonds a dû en conséquence appliquer avec
une extrême rigueur les critères qu'il avait énoncés;
249
F o n d s spécial II. 9
9
dans le tri des propositions, il est tenu compte non
seulement de leur but final, m a i s aussi des consi-
dérations suivantes : ampleur optimale des projets
(à partir de 250. 000 dollars), état d'avancement
des travaux préparatoires, chances de réalisation
concrète en cas d'octroi d'une aide, m e s u r e dans
laquelle le gouvernement requérant est apte et dis-
posé à payer sa juste part des dépenses et à four-
nir les services nécessaires pendant et après la
réalisation de l'entreprise, etc.
(4) II convient de rappeler ici, vu leur i m p o r -
tance pour l'Unesco, les critères énoncés par le
directeur général du Fonds à la deuxième session
du Conseil d'administration, en m a i 1959, et à la
quatorzième session de l'Assemblée générale des
Nations Unies:
" L e Directeur général (du Fonds spécial) n'appuie
pas à l'heure actuelle les d e m a n d e s concernant
l'enseignement primaire ou secondaire, la for-
mation artisanale élémentaire, l'éducation des
m a s s e s ou les facultés des lettres, et accorde
plutôt la préférence, dans le domaine de l'ensei-
gnement, à la formation d'instructeurs pour l'en-
seignement professionnel et de spécialistes de la
vulgarisation agricole, à l'enseignement profes-
sionnel spécialisé et à l'enseignement technique
supérieur (écoles d'ingénieurs et d'instituts
agronomiques).
L e Fonds spécial ne peut pas, en raison des cré-
dits limités dont il dispose, subventionner les re-
cherches de base dans les domaines de la phy-
sique, de la chimie, de la biologie, de la m é d e -
cine, des sciences économiques ou dans d'autres
domaines^ de r e c h e r c h e s . . . E n évaluant les d e -
m a n d e s d'assistance pour la création de labora-
toires de recherches techniques ou d'instituts de
formation technique, le Fonds spécial applique les
critères suivants : les activités du laboratoire ou
de l'institut contribuent-elles directement et rapi-
dement au développement économique du pays ?
L e gouvernement bénéficiaire sera-t-il en m e s u r e
d'assurer des ressources financières et des res-
sources en personnel au laboratoire ou à l'institut
quand l'assistance du Fonds spécial aura pris fin ? "
(5) L e Directeur général du F o n d s spécial a pré-
cisé à cette m ê m e occasion que cette assistance est
limitée à une contribution portant sur une période de
cinq ans au m a x i m u m , selon un rythme décroissant .
II. 9 Fonds spécial
(6) En raison de ces exigences, la responsabi-
lité de l'Unesco s'est trouvée lourdement engagée,
ainsi que le montre le paragraphe suivant.
B. MESURES PREPARATOIRES
1. E L A B O R A T I O N DES D E M A N D E S
(7) Au cours de l'année, de nombreux Etats
membres ont prié l'Unesco de leB aider à formuler
les demandes qu'ils se proposaient de soumettre au
Fonds spécial. Le Secrétariat les a parfois aidés
en leur fournissant des indications préliminaires
destinées à les guider dans l'élaboration d'un pro-
jet. Dans d'autres cas, il leur a donné des conseils
techniques soit au moment où la demande était for-
mulée, soit en vue de la revision éventuelle d'une
demande déjà présentée. Les pays et territoires qui
ont reçu en 1959 une aide de ce genre sont les sui-
vants : Arabie Saoudite, Argentine, Brésil, Chili,
Colombie, Fédération des Antilles, Inde, Iran, Irak,
Jordanie, Laos, Liban, Libye, Maroc, Pakistan,
Pérou, Pologne, République arabe unie, Soudan,
Tunisie et Turquie.
(8) C e s m e s u r e s préliminaires peuvent égale-
m e n t c o m p r e n d r e une étude faite sur place par un
m e m b r e du Secrétariat, c o m m e cela s'est produit
en 1959 pour l'Argentine, l'Irak et le Pérou, ou par
des experts envoyés en mission par l'Unesco autitre
du P r o g r a m m e élargi d'assistance technique, c o m m e
dans le cas de l'Iran, de l'Irak, du L a o s , du Liban,
et du M a r o c .
(9) D a n s toute action préliminaire de ce genre,
on prend bien soin de préciser que l'aide fournie par
l'Unesco à un Etat m e m b r e , sur la d e m a n d e de ce
dernier, dans l'élaboration et la présentation d'une
d e m a n d e , n'engage en rien le Fonds spécial qui,
lorsque la d e m a n d e lui parvient, l'examine en toute
liberté. Cette aide ne restreint pas non plus la li-
berté d'action ultérieure de l'Unesco, à supposer
que le F o n d s sollicite son avis sur la d e m a n d e
présentée.
2. E X A M E N DES D E M A N D E S
(10) En 1959, le Directeur général du Fonds spé-
cial a officiellement sollicité l'avis de l'Unesco sur
les projets ci-après qui lui avaient été s o u m i s , et
dont l'exécution semblait devoir Être confiée à
l'Unesco, au cas où le Conseil d'administration les
approuverait :
Antilles : Ecole d'ingénieurs du Collège
universitaire.
Durgapur : Institut de recherche sur les c o n s -
tructions mécaniques.
Bangalore-Bhopal : Instituts de recherche sur
la technique des centrales électriques.
Iran : Ecole polytechnique de Téhéran.
Libye : Institut technique supérieur.
M a r o c : Ecole de perfectionnement pour ingénieurs.
250
(11) L e projet d'aide à l'Université technique du
Moyen-Orient constitue un cas à part, car il avait
reçu une assistance de l'Unesco, au titre du P r o -
g r a m m e élargi d'assistance technique, ainsi que
d'autres sources. Toutefois, il a fait également l'ob-
jet en 1959 d'une longue étude préliminaire (qui a d o n -
né lieu à des déplacements d'un m e m b r e du personnel)
avant d'être finalement considéré c o m m e un projet
ressortissant au F o n d s spécial et confié à l'Unesco.
(12) L e s avis donnés, sur sa d e m a n d e , au Direc-
teur général du F o n d s spécial au sujet des d e m a n d e s
qui lui sont adressées sont formulés indépendam-
m e n t de toutes discussions qui ont pu avoir lieu a n -
térieurement avec le gouvernement requérant.
L ' U n e s c o peut faire appel à des experts de l'exté-
rieur (par exemple, aux dirigeants de facultés ou
institutions du m ê m e type que celles dont il s'agit
dans la d e m a n d e ) afin d'obtenir un jugement abso-
lument impartial sur le projet.
(13) L e Directeur général du Fonds spécial tient
compte de ces avis pour décider s'il doit r e c o m m a n -
der au Conseil d' administration d'adopter le projet
tel quel ou sous une forme modifiée.
C. EXECUTION DES PROJETS
1. PROJETS APPROUVES EN 1959
(14) Tout projet approuvé par le Conseil d'ad-
ministration du F o n d s spécial et dont l'exécution
est confiée à une Institution spécialisée t o m b e sous
le coup de l'Accord-type qui, en ce qui concerne
l'Unesco, a été signé par le Directeur général le
29 septembre et par le Directeur général du F o n d s
le 6 octobre. L e Conseil exécutif l'a ratifié à sa ses-
sion de n o v e m b r e (55 E X / D é c i s i o n s , 5 . 4 ) .
(15) D a n s sa partie essentielle, l'Accord-type
énonce les conditions générales et les dispositions
financières qui régissent les rapports entre le F o n d s
spécial des Nations Unies et l'Unesco. U n "plan d ' o p é -
rations" détaillé, approuvé par le gouvernement
requérant, le F o n d s spécial et l'Unesco precíseles
obligations respectives des trois parties à l'égard
de chaque projet adopté. C e double m é c a n i s m e ju-
ridique semble de nature à assurer la bonne exécu-
tion, par toutes les parties, de projets qui exigent
des crédits beaucoup plus considérables que la plu-
part des projets internationaux exécutés jusqu'ici.
L'Accord-type stipule que le Fonds spécial peut
exercer son droit de contrôle en tout t e m p s , m a i s
il laisse à l'agent d'exécution la liberté nécessaire
pour la m i s e en oeuvre du projet ; le "plan d'opé-
rations" est essentiellement un calendrier des tra-
vaux, indiquant avec précision les m e s u r e s qui, à
chaque stade, incombent à l'agent d'exécution et
au gouvernement bénéficiaire.
(16) E n tant qu'agent chargé de l'exécution,
l'Unesco est appelée à suivre la mise en oeuvre d u
projet, en veillant, tant du point de vue technique que
du point de vue financier, à la bonne utilisation de
l'aide du Fonds spécial.

(17) A u cours de l'année 1959, le Directeur gé-
néral, avec l'autorisation du Conseil exécutif, a
accepté pour l'Unesco le rôle d'agent chargé de
l'exécution des projets suivants :
a. Turquie : Université technique du M o y e n -
Orient d'Ankara : une aide d'un montant de 1.500.000
dollars permettra, au cours d'une période d'envi-
ron quatre ans, de développer l'Ecole d'architec-
ture, les Départements du génie civil, de mécanique,
d'électricité et de chimie industrielle, l'Ecole des
ingénieurs et la bibliothèque de cette Institution.
b. Inde : Institut de recherches sur les cons-
tructions mécaniques de Durgapur : l'aide du Fonds
spécial, d'un montant de 672.000 dollars, sera es-
sentiellement consacrée à l'étude, ft l'acquisition
et à l'installation d'un équipement spécialement con-
çu pour cette Institution, qui permettra à l'Inde de
construire et d'essayer des prototypes de machines-
outils.
c. Inde : Instituts de recherches sur la tech-
nique des centrales électriques de Bangalore/Bhopal :
ces deux Institutions, qui recevront une aide de
1. 899. 000 dollars, dont 1. 755. 000 dollars seront
consacrés ft l'équipement, permettront ft l'Inde de
poursuivre les recherches concernant la transmis-
sion et la transformation du courant électrique ft
haute tension en vue de l'industrialisation du pays.
d. Iran : Ecole polytechnique de Téhéran: l'aide
du Fonds spécial, d'un montant de 1. 272. 000 dol-
lars, sera affectée à la création d'Instituts de m é -
canique, de textiles, d'électricité et de travaux
publics.
e. Libye : Institut technique supérieur: au cours
d'une période de cinq ans, cet Institut sera orga-
nisé en vue de la formation de techniciens du génie
civil, de l'électricité, de la mécanique, et des in-
dustries alimentaires. U n e aide de 1 million de dol-
lars a été approuvée à cet effet.
f. R o y a u m e - U n i (Fédération des Antilles) :
Ecole d'ingénieurs du Collège universitaire des
Antilles : une aide de 850.000 dollars, dont 700.000
dollars permettront l'acquisition d'équipement, se-
ra affectée à la création d'une Ecole d'ingénieurs
au Collège universitaire des Antilles de Kingston.
2. FRAIS A U SIEGE
(18) Dans ses fonctions d'agent chargé de l'exé-
cution, l'Unesco assume une double responsabilité,
technique et administrative, et encourt, de ce fait,
des frais importants au Siège m ê m e de l'Organi-
sation. A ce sujet la résolution 1240 (XIII) de l'As-
semblée générale des Nations Unies dispose que :
"Le Directeur général (du Fonds spécial) fera a p -
pel autant que possible aux services existants de
l'Organisation des Nations Unies, des Institutions
spécialisées, de l'Agence internationale de l'éner-
gie atomique et du Bureau de l'assistance technique.
Il devrait pouvoir utiliser ces services gratuite-
ment sauf au cas où cela entraînerait des dépenses
supplémentaires au Siège pouvant être nettement
251
Fonds spécial II. 9
déterminées". C'est à ce titre que des crédits
ont été attribués à l'Unesco pour chacun des six
projets précédemment mentionnés : les montants
attribués sont les suivants :
Turquie $117 950
Inde (Durgapur) 33 100
Inde (Bangalore/Bhopal) 52 300
Iran 92 300
Libye 57 800
R o y a u m e - U n i (Fédération des Antilles) 31 900
Total $385 350
(19) L e Directeur général du Fonds spécial, en
fixant ces montants d'entente avec le Directeur gé-
néral de l'Unesco, a tenu ft ce qu'ils représentent
un pourcentage aussi faible que possible des dé-
penses d'exécution. C e pourcentage, qui était de
7, 86 % pour le premier projet approuvé, s'établit
4 4 , 7 % pour les cinq projets suivants. L e Direc-
teur général du Fonds spécial a fait part de son in-
tention de prévoir, désormais, pour les frais au
Siège un montant égal à 2 % des crédits d'équipe-
ment et à 10 % des crédits d'experts et de bourses.
(20) L e Directeur général, dès qu'a c o m m e n c é
la mise en oeuvre du projet d'aide à l'Université tech-
nique du Moyen-Orient, a chargé un fonctionnaire
du Bureau des relations avec les Etats m e m b r e s
d'assurer ft plein temps la coordination nécessaire ;
par la suite, il a procédé au renforcement des ser-
vices (notamment aux Départements de l'éducation
et des sciences exactes et naturelles) requis pour
la mise en oeuvre des cinq autres projets, confor-
m é m e n t aux prévisions budgétaires approuvées par
le Conseil d'administration du Fonds spécial etle
Conseil exécutif de l'Unesco.
3. MISE E N O E U V R E D E S P R O J E T S
(21) L'élaboration des plans d'opération et les
négociations en vue de leur signature constituent la
première phase de la mise en oeuvre des projets
approuvés. L e plan d'opérations relatif ft l'Univer-
sité technique du Moyen-Orient a fait l'objet d'entre-
tiens entre les autorités turques et M . Adiseshiah,
sous-directeur général, ft l'occasion d'une mission
qu'il a effectuée ft Ankara du 1er au 5 septembre
1959, et a été signé le 24 novembre. Au cours d'une
mission ft Londres (1-2 octobre) et à Kingston (19-
21 octobre) M . Maheu, directeur général adjoint,
a m i s au point les modalités du plan d'opérations
relatif ft l'Ecole d'ingénieurs du Collège universi-
taire de l'Université des Antilles. D u 22 au 29 no-
vembre 1959, un fonctionnaire au Département de
l'éducation a aidé les autorités iraniennes et les
experts de l'Unesco ft préciser certains aspects
techniques du plan d'opérations relatif ft l'Ecole
polytechnique de Téhéran, plan qui a été m i s au
II. 9 Fonds spécial
point lors de la mission de M . Adiseshiahà Téhéran
les 20 et 21 décembre et signé le 31 janvier 1960.
Les plans d'opération relatifs aux Instituts de D u r -
gapur et de Bangalore/Bhopal, qui avaient fait l'ob-
jet de négociations entre le Gouvernement indien et
M . Adiseshiah les 22 et 23 décembre, ont été si-
gnés par le Directeur général le 15 janvier 1960,
lors de la mission qu'il a effectuée à la Nouvelle-
Delhi.
(22) L a mise en oeuvre des projets a c o m m e n c é
dès la signature des plans d'opérations. C'est ainsi
que pour l'Université technique du Moyen-Orient,
des mesures ont aussitôt été prises en vue de pour-
voir les postes prévus, tandis que certains experts,
recrutés dans le cadre du P r o g r a m m e élargi d'as-
sistance technique, étaient transférés au p r o g r a m m e
du Fonds spécial à compter du 1er janvier.
(23) A tous les stades de la préparation et de la
mise en oeuvre des projets, le Directeur général
s'est attaché à maintenir une étroite coopération
avec les Nations Unies et les Institutions spéciali-
sées. C'est ainsi que dans le cadre de l'aide à
l'Université technique du Moyen-Orient, le Secré-
tariat procède à des consultations régulières avec
les services compétents des Nations Unies, qui
jusqu'en novembre 1959 assumaient la responsabi-
lité de l'assistance technique donnée à l'Ecole d'ar-
chitecture de cette Institution. Lors de la mission
de M . Adiseshiah à N e w York, les 11 et 12 sep-
tembre 1959, M . P . de Seynes, sous-secrétaire
aux Affaires économiques et sociales des Nations
Unies et M . Heurtematte, commissaire à l'assis-
tance technique, ont offert, dans un souci d'unifi-
cation, de transférer cette responsabilité à l'Unesco.
Le Directeur général ayant accepté cette proposi-
tion, l'Unesco, dans ses fonctions d'agent d'exécu-
tion pour l'Ecole d'architecture, bénéficie de l'ex-
périence acquise par les Nations Unies,notamment
en ce qui concerne le recrutement des experts.
(24) A u stade de la mise au point et de l'étude
des projets, il est apparu qu'une collaboration
entre Institutions spécialisées était particulière-
ment souhaitable. Certains projets, en effet, peu-
vent se rattacher aux activités de deux Institutions,
et il importe qu'en présentant ses commentaires
au Fonds spécial, l'Institution consultée tienne
pleinement compte du point de vue de l'autre. C'est
dans cet esprit qu'à l'occasion de la mission que
M . Blanchard, sous-directeur général du Bureau
international du travail, a effectuée à Paris le 23
octobre 1959, et d'une mission de M . Adiseshiah à
Genève du 9 au 11 novembre, une procédure de
consultation et d'information réciproques entre le
BIT et l'Unesco a été m i s e au point. Il serait avan-
tageux d'étendre une telle pratique aux relations
avec les autres Institutions spécialisées. Il semble
notamment, pour un grand nombre de projets,
qu'une coopération plus étroite entre la F A O et
l'Unesco doive bénéficier aux gouvernements inté-
ressés c o m m e aux deux Institutions.
252
D. PERSPECTIVES OUVERTES A L'UNESCO
(25) A la tâche de coopération avec le Fonds spé-
cial et avec les Etats m e m b r e s qui lui est assignée
par la résolution 7 . B . 3 1 , l'Unesco apporte l'expé-
rience de dix ans d'assistance technique dans le
cadre du P r o g r a m m e élargi, c o m m e de ses activi-
tés au titre du P r o g r a m m e de participation et du
P r o g r a m m e ordinaire. L e fait que le premier pro-
jet du Fonds spécial confié à l'Unesco, l'Université
technique du Moyen-Orient, ait d'abord bénéficié
du concours de l'Organisation dans le cadre du pro-
g r a m m e d'assistance technique a déjà été noté.
(26) Mais il importe plus encore de souligner
les possibilités d'action nouvelles que le Fonds spé-
cial offre à l'Unesco. Tout d'abord, le critère de
concentration sur des projets importants, défini par
la résolution 1240 (XIII) complète heureusement la
tendance à la concentration poursuivie dans le pro-
g r a m m e ordinaire. Avec le Fonds spécial, l'assis-
tance de l'Unesco, pour la première fois, permet-
tra d'assumer, en totalité ou en grande partie, la
responsabilité de créer et d'équiper d'importantes
institutions de formation et de recherches. Une telle
assistance, massive et nonplus fragmentaire se prête
évidemment mieux à la planification. Celle-ci est
d'autre part rendue possible par le fait que les cré-
dits sont approuvés pour la durée totale du projet et
sont susceptibles d'être reportés d'un exercice sur
l'autre, délivrant ainsi le Secrétariat de l'incertitude
liée au m o d e de financement annuel qui, jusqu'ici, a
été la règle du p r o g r a m m e d'assistance technique.
(27) Mettant au service de l'Unesco des m o y e n s
accrus et puissants, le Fonds spécial lui permet
d'intervenir au stade essentiel du pré-investisse-
ment et illustre ainsi d'une façon frappante la con-
tribution que la recherche appliquée, la technologie
et l'éducation, sous l'aspect de la formation de per-
sonnel enseignant, apportent au développement
économique. L e pourcentage de près de 24% affecté
à des projets de la compétence de l'Unesco, montre
à l'évidence que le rôle de celle-ci a été reconnu.
Avec le Fonds spécial, l'Unesco se trouve ainsi pla-
cée au coeur de l'entreprise de transformation du
m o n d e contemporain par la technique, la recherche
et l'éducation que l'Assemblée générale des Nations
Unies a reconnue c o m m e étant la condition essen-
tielle de son oeuvre de paix.
(28) Les domaines réservés à l'Unesco au cours
de cette première année portent, on l'a remarqué,
sur l'organisation d'écoles d'ingénieurs, d'institu-
tions d'enseignement supérieur technique et de for-
mation de cadres de l'enseignement technique. Dans
une hypothèse de relative pénurie financière, le D i -
recteur général du Fonds spécial a dû en effet adop-
ter provisoirement des critères restrictifs. Mais
le départ rapide pris par le Fonds spécial au cours
de cette première année permet d'espérer, pour
l'avenir, un plus large essor. Il ne semble pas pré-
somptueux de penser que des possibilités nouvelles
pourraient alors s'ouvrir à l'Unesco dans d'autres
domaines de l'éducation et de la science.

CHAPITRE
COMPTE SPECIAL
(1) L e 29 avril, le g o u v e r n e m e n t brésilien a
informé le Directeur général qu'il avait "décidé de
verser au C o m p t e spécial pour la m i s e en oeuvre
du p r o g r a m m e de l1 U n e s c o la part des surplus b u d -
gétaires des années précédentes qui devait lui
être restituée par l'Organisation" dont le montant
s'élevait à 1 2 . 8 4 8 dollars.
(2) L e 12 juin, le Directeur général par intérim
a a d r e s s é aux Etats m e m b r e s u n e lettre circulaire
( C L / 1 3 7 0 ) , dans laquelle, a p r è s avoir rappelé à leur
attention la résolution d e la C o n f é r e n c e générale
7. B . 41 relative au C o m p t e spécial, il a porté à leur
connaissance la g é n é r e u s e initiative du g o u v e r n e m e n t
brésilien, en exprimant l'espoir que d'autres contri-
butions volontaires viendraient s'ajouter à ce p r e -
mier versement.
(3) A la fin d e l'année, u n Etat m e m b r e avait
indiqué qu'il envisageait favorablement la possibi-
lité d e contribuer au C o m p t e spécial. Six avaient
r é p o n d u qu'ils n'étaient p a s en m e s u r e d e le faire
253
C o m p t e spécial 11.10
10
et six autres avaient fait savoir qu'ils mettaient la
question à l'étude,
(4) L o r s de sa 54e session, le Conseil e x é -
cutif a autorisé le Directeur général à appliquer
les dispositions de la résolution 7 . B . 4 1 p o u r la
m i s e en oeuvre des m e s u r e s préparatoires desti-
n é e s à la sauvegarde d e s m o n u m e n t s archéolo-
giques de N u b i e , au cas où celles-ci entraîneraient
des dépenses excédant les ressources d u budget
approuvé pour l'exercice actuel (54 E X / D é c i s i o n s ,
4.7).
(5) L e Directeur général s'est effectivement
prévalu de cette autorisation pour financer en p a r -
tie, g r â c e au crédit disponible au C o m p t e spécial,
les m e s u r e s préparatoires (visite sur place d'un
m e m b r e du Secrétariat, relevé p h o t o g r a m m é t r i q u e
de la région m e n a c é e , réunion a u C a i r e d'un groupe
d'experts) qui ont abouti à la présentation d'un plan
d'action à la 55e session d u Conseil exécutif (voir
plus haut, II. 4 / 1 4 0 ) .
 TROISIEME PARTIE

SERVICES ADMINISTRATIFS

CHAPITRE 1
CABINET DU DIRECTEUR GENERAL
(1) M . René Maheu, sous-directeur général
depuis la fin de 1958 et directeur général par in-
térim de juin à septembre, pendant l'absence de
M . Veronese, a été n o m m é Directeur général
adjoint avec effet au 1er décembre 1959.
(2) L e B u r e a u du p r o g r a m m e et du budget est
devenu une unité a u t o n o m e depuis le 1er janvier
1959. Il est rendu c o m p t e de son activité au c h a -
pitre 2 ci-dessous.
A. DIRECTION G E N E R A L E
(3) Le personnel attaché à la Direction géné-
rale se composait en 1959 d'un chef de cabinet,
d'un secrétaire exécutif spécialement chargé de ré-
diger des rapports et de contrôler les publications
et documents, les lettres circulaires, etc., d'un
adjoint au chef de cabinet, d'un groupe de la cor-
respondance et d'une unité d'acheminement du cour-
rier. Ces fonctionnaires assurent l'acheminement
régulier de la correspondance et de la documenta-
tion adressées à la Direction générale pour décision,
examen ou information, et veillent à ce que tous ces
documents soient complets, précis et accompagnés
du matériel d'information nécessaire. Ils organisent
les réunions intérieures requises, enregistrent et
transmettent aux unités chargées de leur exécution
les décisions et instructions du Directeur général,
et vérifient au point de vue de l'exactitude du con-
tenu et de la correction de la forme, toute la cor-
respondance à destination de l'extérieur, avant de
la soumettre à la signature du Directeur général,
du Directeur général adjoint et des Sous-Directeurs
généraux.
B. B U R E A U D E S A F F A I R E S JURIDIQUES
(4) L e Conseiller juridique et ses collabora-
teurs sont chargés de fournir régulièrement au
Directeur général des avis sur les aspects juri-
diques de toutes les mesures prises par l'Organi-
sation. Ils sont consultés d'office au sujet d'un
nombre considérable d'affaires courantes et
exercent une fonction générale de contrôle, du point
de vue juridique et réglementaire, sur les activités
du Secrétariat. Le Conseiller juridique exerce
257
Cabinet du Directeur général m . 1
également, au n o m du Directeur général, les fonc-
tions confiées à celui-ci par les résolutions du
Conseil exécutif concernant l'examen et la trans-
mission au Président du Conseil des plaintes en
violation des droits de l ' h o m m e et notamment des
droits éducatifs et culturels.
(5) L e Bureau prend en outre une part essen-
tielle à la préparation, à la rédaction et à la con-
clusion des conventions et recommandations inter-
nationales. E n 1959, il a participé à l'élaboration
de rapports et de textes normatifs relatifs aux
questions suivantes : la discrimination dans l'en-
seignement, les moyens de rendre les musées
accessibles à tous, la sauvegarde et la protection
du paysage. Il a conseillé le Directeur général
quant à l'application des accords précédemment
adoptés et a exercé les fonctions de dépositaire de
ces accords au nom du Directeur général. Il a éga-
lement donné des conseils relatifs à la conclusion
et à l'application d'accords entre l'Unesco et
d'autres organisations internationales, aux ques-
tions de privilèges et immunités ainsi qu'à d'autres
aspects des relations de l'Unesco avec le gouverne-
ment français. Il s'est occupé des questions juri-
diques relatives aux contrats de construction ainsi
qu'à la réception provisoire et définitive des nou-
veaux bâtiments du Siège et de leur équipement.
(6) Il a élaboré des rapports sur les aspects
juridiques de l'utilisation de navires océanogra-
phiques internationaux et a présenté à la Seconde
Rencontre d e s organisations s1 occupant de l'unifi-
cation du droit, qui s'est tenue à R o m e sous les
auspices de l'Institut international p o u r l'unifica-
tion du droit privé, deux rapports sur l'activité
n o r m a t i v e d e l'Organisation au cours d e s années
1949-1959.
(7) C e B u r e a u est enfin chargé d e représenter
l'Organisation devant le Tribunal administratif de
l'OIT pour les affaires intéressant l'Unesco ; en
1959, aucune affaire concernant l'Unesco n' est
v e n u e devant le Tribunal.
C. DIVISION D E S R E L A T I O N S A V E C L E S
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
(8) Cette division conseille le Directeur gé-
néral au sujet des questions qui concernent les
III. 1 Cabinet du Directeur général
relations de l'Unesco avec l'Organisation des Nations
Unies, les autres Institutions spécialisées,les orga-
nisations intergouvemementales et les organisations
non gouvernementales. Elle coordonne les activités
des départements et services en fonction des objec-
tifs visés par les programmes et la politique générale
de l'Organisation des Nations Unies et des Institu-
tions spécialisées, et elle est fréquemment appelée à
rédiger - à l'intention de la Conférence générale,
du Conseil exécutif ou d'organismes de l'extérieur -
des documents et communications qui exposent les
vues d'ensemble du Secrétariat.Elle prépareoumet
au point les rapports annuels de l'Unesco au Conseil
économique et social, les commentaires soumis, par
l'intermédiaire du Conseil exécutif, au Conseil de
tutelle , ainsi que d'autres rapports, et elle revoit
les études et documents établis par les départements
à l'usage de l'Organisation des Nations Unies et des
Institutions spécialisées.
(9) L a division assure également la liaison avec
les 148 organisations non gouvernementales admises
au bénéfice d'arrangements consultatifs par l'Unesco.
Enfin c'est par son intermédiaire que s'établissent
les relations entre le Secrétariat et le Bureau de
liaison avec les Nations Unies à N e w York, et que
sont acheminées toutes les communications en pro-
venance ou à destination de ce Bureau.
258
D. B U R E A U D E LIAISON A V E C L E S
N A T I O N S UNIES ( N E W Y O R K )
(10) C e Bureau assure la représentation de
l'Unesco aux réunions de l'Organisation des Nations
Unies et, au besoin, à d'autres réunions de carac-
tère international, régional ou national qui ont lieu
dans la région (notamment à Washington). En outre,
il se tient en liaison étroite avec le Secrétariat des
Nations Unies, les délégations auprès des Nations
Unies, les bureaux régionaux des Institutions spé-
cialisées, les organisations internationales non gou-
vernementales ayant des représentants accrédités,
l'Organisation des Etats américains et la C o m m i s -
sion nationale des Etats-Unis d'Amérique pour
l'Unesco. Il se charge d'effectuer les opérations ini-
tiales en matière de recrutement, principalement
dans le cas du personnel engagé au titre des pro-
g r a m m e s d'assistance technique et de participation,
mais aussi en vue de pourvoir des postes vacants
au Siège. Enfin, les m e m b r e s du personnel du Bureau
qui sont chargés des relations avec le public s'oc-
cupent de diffuser des informations et de la documen-
tation aux Etats-Unis d'Amérique.

CHAPITRE 2
BUREAU DU PROGRAMME ET DU BUDGET
(1) A dater du 1er janvier, conformément à
l'autorisation donnée au Directeur général par la
Conférence générale (10 C/Résolutions, 40), des
attributions supplémentaires ont été dévolues à ce
Bureau en ce qui concerne la gestion administra-
tive du Secrétariat.
A. P R O G R A M M E ET BUDGET
APPROUVES POUR 1959-1960
(2) En vertu des décisions prises par la Con-
férence générale à sa dixième session, il a été
établi un document intitulé "Programme et budget
approuvés pour 1959-1960", essentiellement des-
tiné à aider le Secrétariat dans l'élaboration de
plans détaillés concernant le programme et le bud-
get.leur coordination et leur exécution.Ce document
a été communiqué au début de l'année aux Etats
membres, à l'Organisation des Nations Unies, aux
autres Institutions spécialisées et aux organisations
internationales non gouvernementales. Le Bureau a
contribué activement à l'établissement des plans
d'application du programme de 1959, auquel le
Directeur général a procédé en janvier et février
avec le concours des départements, bureaux et ser-
vices du Secrétariat. Compte tenu des décisions
prises à cette occasion, les affectations nécessaires
de crédits ont été opérées en vue d'assurer l'exécu-
tion des activités approuvées. Un plan des publica-
tions a été établi pour 1959 afin de faciliter la coor-
dination du programme en ce domaine.
B. MODIFICATION DU TAUX DE CHANGE
DU FRANC FRANCAIS
(3) En raison de la modification intervenue le
29 décembre 1958 dans le taux de change du franc
français, et des corrections qu'il a fallu apporter
de ce fait au barème des traitements et indemnités
du personnel, le Bureau a eu pendant la période
considérée un surcroît de travail considérable, no-
tamment pour calculer les répercussions de cette
dévaluation sur le budget de 1959-1960 et pour éla-
borer des propositions relatives à l'utilisation des
économies qui en ont résulté ; le Conseil exécutif
a examiné ces propositions à sa 54e session^).
259
Bureau du programme et du budget HI. 2
C. E T U D E SUR LES SERVICES A F F E R E N T S
A U X D O C U M E N T S E T PUBLICATIONS
(4) En application des décisions prises par la
Conférence générale et le Conseil exécutif en vue
de réduire la documentation administrative^), une
étude analytique très poussée a été entreprise par
le Bureau sur le volume de travail et le personnel
du Service des documents et publications ; cette
étude a été faite au sein d'un comité comprenant,
outre les représentants du Bureau lui-même, des
représentants du Cabinet du Directeur général, du
Service des documents et publications et du Bureau
du personnel ; le rapport de ce Comité donnera des
indications précieuses pour la gestion du Service
pendant les prochaines années.
D. PREPARATION DU P R O G R A M M E ET
D U BUDGET POUR 1961-1962
(5) Le Bureau a participé activement à l'éla-
boration du document 54 E X / 5 : Discussion préli-
minaire sur le programme et le budget pour 1961-
1962, dont le Conseil exécutif a été saisi à sa 54e
session. Sur la base des observations présentées
alors par les membres du Conseil, la préparation
du projet de programme et de budget pour 1961-
1962 (document 11 C / 5 (prov. ) a commencé
immédiatement.
E. ESTIMATIONS B U D G E T A I R E S P O U R
L ' E V A L U A T I O N DES P R O G R A M M E S D E
L ' U N E S C O A L'INTENTION D U CONSEIL
E C O N O M I Q U E E T SOCIAL
(6) En septembre, le Bureau a établi des esti-
mations budgétaires relatives aux programmes des
exercices 1961-1962 et 1963-1964, en vue de leur
inclusion dans le document sur l'évaluation des
programmes de l'Unesco à l'intention du Conseil
économique et social, qui a été soumis au Conseil
exécutif au cours de sa 55e session^). Ces esti-
mations portent sur l'ensemble des ressources
mises à la disposition de l'Organisation au titre de
son programme ordinaire, du Programme élargi
d'assistance technique, du Fonds spécial des
III. 2 Bureau du p r o g r a m m e et du budget
Nations Unies et du C o m p t e spécial de l1 Unesco.
L e Bureau a également fourni des estimations b u d -
gétaires afférentes à chacune des parties du p r o -
g r a m m e pour la période de cinq ans qui se termi-
nera en 1964.
F. ETUDES DES DEPENSES
D'ADMINISTRATION
(7) E n application de la résolution 4 1 , adoptée
p a r la Conférence générale à sa d i x i è m e session,
u n rapport détaillé, fondé sur une étude analytique
et historique des dépendes d e l'Organisation p a r
titres d u budget, a été établi p a r principales caté-
gories d e d é p e n s e s et p a r destination d e s postes
p e r m a n e n t s , en v u e d'aider la C o n f é r e n c e générale
et le Conseil exécutif à définir une b a s e rationnelle
pour l'examen des projets de p r o g r a m m e et de b u d -
get s des futurs exercices. Cette étude a également
porté sur la possibilité de définir, en ce qui con-
cerne l'Unesco, les "services administratifs" et
les "activités du p r o g r a m m e " , c o m p t e tenu des ten-
tatives faites p r é c é d e m m e n t à ce sujet sur le plan
international, des règles adoptées pour l'assistance
technique, de la méthode m o d e r n e d'analyse des
prix de revient et des différentes possibilités qui
s'offrent à l'Unesco. Cette étude a été soumise,
lors de sa 55e session, au Conseil exécutif qui a
pris note avec satisfaction de sa haute valeur et de
sa clarté. L e Conseil exécutif a souscrit à la con-
clusion de l'étude, selon laquelle il n'est ni souhai-
table ni possible de donner une définition précise
et pratique des "services administratifs" et des
"opérations du p r o g r a m m e " , et il a proposé que le
Conseil et la Conférence générale choisissent cer-
tains domaines particuliers en vue de les soumettre
à une étude détaillée lors de l'examen du p r o g r a m m e
et du budget des exercices futurs, ainsi qu'il est r e -
c o m m a n d é dans ce rapport.
G. ETUDES SUR LA GESTION ADMINISTRATIVE
DU SECRETARIAT
(8) L e s principales études qui avaient été m e -
nées à bien à la fin de d é c e m b r e 1959 portaient sur
260
les points suivants : (i) structure de la Division de
l'éducation scolaire ; (ii) structure et méthodes de
travail du Bureau du personnel ; (iii) interchangea-
bilité du personnel de secrétariat - "pool" de sté-
nographes ; (iv) organisation de la Division de
l'administration des bourses ; (v) quelques aspects
de l'organisation du Département de l'information ;
(vi) organisation du Département d e s sciences
exactes etnaturelles ; (vii) amélioration des rapports
et d u système de présentation d e s rapports ;
(viii) enregistrement, circulation et classement du
courrier. D e s études relatives à la structure et à
l'utilisation du personnel des départements de l'édu-
cation et des activités culturelles ont été c o m m e n -
cées en 1959. L e document 56 E X / 6 rend compte
des conclusions de ces études, et indique quelles
m e s u r e s on se propose de prendre pour y donner
suite.
H. M A N U E L ADMINISTRATIF D E L ' U N E S C O
(9) La rédaction du premier volume du Manuel
administratif qui codifie les règlements et les m é -
thodes de travail de l'Organisation, sauf en ce qui
concerne les questions de personnel, a fait de ra-
pides progrès en 1959. Ce travail a fourni l'occa-
sion de revoir les principes et les méthodes d'ad-
ministration de l'Organisation, afin de les simpli-
fier et de les améliorer. Le document 56 E X / 6
contient des indications assez détaillées sur la
préparation du Manuel et sur les améliorations
déjà apportées aux méthodes de travail de
l'Organisation.
NOTES
1. 54 E X / D é c i s i o n s , 7 . 4
2. 10 C/Résolutions, 8 . 1 1 et 8 . 2 1 ; 50 E X / D é c i -
sions, 9 . 5
3. D o c u m e n t 55 E X / 1 0

CHAPITRE 3
BUREAU DU CONTROLEUR FINANCIER
A. CONTRIBUTIONS DES E T A T S M E M B R E S
(1) En ce qui concerne le recouvrement des con-
tributions des Etats membres, il convient de tenir
compte du fait que 1959 est la première année de
l'exercice financier 1959-1960 ; la situation de 1959
a donc été comparée à celle de 1957, première
année de l'exercice 1957-1958. Les contributions
encaissées en 1959 représentaient 44,28 % du total
demandé pour l'exercice biennal, contre 45,25 %
(soit environ 1 % de plus) en 1957.
B. CONTRIBUTIONS DES E T A T S M E M B R E S
QUI N E SONT P A S M E M B R E S D E
L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES
(2) C o n f o r m é m e n t à la résolution 24.11 adoptée
par la Conférence générale à sa dixième session,
le Directeur général a attiré l'attention d u C o m i t é
administratif de coordination sur "lanécessité de
mettre les Etats m e m b r e s de l'Unesco qui n e sont
p a s m e m b r e s de l'Organisation des Nations Unies
suffisamment à m ê m e de présenter au C o m i t é des
contributions de l'Organisation d e s Nations Unies
des observations relatives a u x quotes-parts p r o -
p o s é e s pour eux p a r ce comité".
(3) A la suite de cette d é m a r c h e , le Secrétaire
général de l'Organisation des Nations Unies a fait
connaître les divers m o y e n s p a r lesquels c e s Etats
m e m b r e s peuvent exposer leur point de v u e au C o -
mité des contributions ; les renseignements reçus
ont été c o m m u n i q u é s aux Etats intéressés, et les
indications reçues jusqu'ici montrent que ces m é -
thodes donnent satisfaction.
C. FONDS DE R O U L E M E N T
(4) Au 31 décembre 1959, les sommes dues au
titre des avances au Fonds de roulement avaient été
versées jusqu'à concurrence de 99,93 % . Le m o n -
tant total de ce F o n d s (3 millions de dollars) s'est
révélé jusqu'ici plus que suffisant ; m a i s c o m m e il
convient de se préoccuper des besoins à venir, la
Conférence générale sera saisie, lors de sa prochaine
session, d'un rapport visant à établir si le montant du
F o n d s peut être considéré c o m m e satisfaisant,
261
B u r e a u du contrôleur financier III. 3
c o m p t e tenu de l'accroissement du budget et
d'autres facteurs qui influent sur les disponibilités
de l'Organisation.
D. R A P P O R T S E T E T A T S FINANCIERS
(5) Différents comptes et fonds spéciaux desti-
nés à financer des opérations extrabudgétaires ont
été créés au cours de ces dernières années (fonds
d'utilisation des locaux du Siège, fonds du Service
des visites, fonds de prêts pour le logement du
personnel, etc.). En vertu des règlements de ces
fonds, des rapports et des états financiers annuels
doivent être présentés au Conseil exécutif et à la
Conférence générale, puis incorporés dans les
comptes annuels de l'Organisation, qui sont sou-
mis pour vérification au Commissaire aux comptes.
E . CAISSE C O M M U N E D E S PENSIONS D U
P E R S O N N E L DES NATIONS UNIES
(6) C o m m e il a été signalé dans le rapport p o u r
l'année 1958, l ' A s s e m b l é e générale des Nations
Unies a adopté une r e c o m m a n d a t i o n du C o m i t é mixte
de la Caisse c o m m u n e des pensions tendant à faire
entreprendre u n e étude approfondie d e l'ensemble
du s y s t è m e d e s prestations et des dispositions fi-
nancières et techniques qui régissent la Caisse d e s
pensions. L e Secrétaire général a constitué, en
conséquence, u n groupe d'experts qui a c o m m e n c é
ses travaux en n o v e m b r e 1959. L ' U n e s c o a colla-
boré avec l'Organisation des Nations Unies et les
autres Institutions spécialisées à la préparation de
d o c u m e n t s destinés à ces experts.
(7) Il est encore trop tôt pour apprécier les r é -
sultats de cette étude, m a i s d'après les p r e m i e r s
renseignements reçus, certaines r é f o r m e s d' u n e
grande portée pourraient être envisagées. A sa
o n z i è m e session, la Conférence générale sera sai-
sie d'un rapport relatif à la Caisse d e s pensions,
et il n'est pas impossible que les r é f o r m e s p r o -
p o s é e s aient d e s incidences sur le budget d e
l'Organisation.
lu. 3 B u r e a u du contrôleur financier
F. PRETS POUR LE LOGEMENT DU PERSONNEL
(8) L a Conférence générale ayant approuvé, lors
de sa dixième session, le principe de l'octroi de
prêts aux m e m b r e s du personnel pour leur permettre
de trouver des logements convenables, le Conseil
exécutif a adopté, à sa 54e session, un plan détaillé
présenté par le Directeur generali 1). L e montant
global des prêts pouvant, être accordés à cet effet
aux m e m b r e s du personnel est de 600. 0 0 0 dollars.
Sur ce total, 2 9 7 . 0 0 0 dollars environ ont été prêtés
en 1959 et le solde a. été m i s en réserve pour satis-
faire les d e m a n d e s qui seront présentées en 1960.
L e r e m b o u r s e m e n t des prêts s'opère au m o y e n de
déductions mensuelles effectuées sur le traitement
de l'intéressé pendant une période dont la durée peut
atteindre dix ans. U n intérêt de 5 % par an est pré-
levé sur le solde non r e m b o u r s é .
(9) L e s prêts n'ont p a s été indexés sur le dollar,
pour éviter de placer les bénéficiaires d a n s u n e si-
tuation difficile en cas de dévaluation du franc fran-
çais. Il était cependant nécessaire de garantir les
intérêts de l'Organisation ; en c o n s é q u e n c e , un a c -
cord a été conclu avec u n e banque parisienne pour
l'achat de dollars à t e r m e , ce qui élimine les risques
de perte d a n s l'éventualité d'une dévaluation i m p r é -
vue. En m ê m e temps, des assurances ont été sous-
crites pour le cas où certains emprunts ne pourraient
être remboursés régulièrement par voie de déduc-
tion sur le traitement, pour cause de décès ou
d'invalidité.
G. VERIFICATION INTERIEURE DES C O M P T E S
(10) En présentant au Conseil exécutif son rap-
port sur l'exercice financier 1957-1958, le C o m m i s -
saire aux comptes a exprimé l'avis que les opérations
262
financières de l'Organisation ne sont pas sou-
mises à une vérification intérieure suffisamment
poussée. En conséquence, des crédits ont été ins-
crits dans les prévisions budgétaires pour 1961-
1962 en vue de la création d'un poste d'adjoint au
vérificateur intérieur des comptes.
H. CAISSE D ' A S S U R A N C E - M A L A D I E
(11) L a décision relative à l'extension du r é g i m e
d ' a s s u r a n c e - m a l a d i e au personnel retraité est entrée
en vigueur en 1 9 5 9 . L e n o m b r e des bénéficiaires est
encore faible, m a i s le s y s t è m e s e m b l e fonctionner
de façon satisfaisante. U n rapport sur ce sujet sera
présenté à la Conférence générale.
I. CONSTRUCTION DU SIEGE
(12) L a liquidation des contrats conclus avec
diverses entreprises en v u e d e la construction d u
Siège p e r m a n e n t de l'Organisation s'est poursuivie
pendant toute l'année 1 9 5 9 . Bien que des p r o g r è s
considérables aient été réalisés à cet égard, la
clôture d e tous les c o m p t e s n'interviendra p a s avant
un certain t e m p s . L e s opérations de liquidation d e s
c o m p t e s ont été c o m p l i q u é e s p a r les augmentations
successives d u coût des m a t é r i a u x et de la m a i n -
d ' o e u v r e , qui entraînent u n grand n o m b r e de calculs
c o m p l e x e s ; les opérations risquent donc de se p o u r -
suivre pendant u n e bonne partie de l'année 1 9 6 0 .
NOTES
1. 54 E X / D é c i s i o n s , 7 . 6
 B u r e a u des conférences et des services g é n é r a u x III. 4
CHAPITRE 4
BUREAU DES CONFERENCES ET DES SERVICES GENERAUX
A. CONFERENCE GENERALE ET REUNIONS
DE L'ANNEE 1959
1. DIXIEME SESSION DE LA CONFERENCE
GENERALE
(1) Les résolutions et décisions de la dixième
session de la Conférence générale ont été c o m m u -
niquées aux Etats membres, dans leur texte provi-
soire, j£_SJggvier. Le texte officiel imprimé, qui
comprend également les rapports des commissions ,
des comités et des groupes de travail (10 C/Réso-
lutions), leur a été envoyé dans le courant du mois
de mai. Les comptes rendus des débats des séances
plénières (10 C/Débats) ont été envoyés aux Etats
membres en décembre. Conformément à la résolu-
tion 8.11, les comptes rendus analytiques des com-
missions, comités et groupes de travail de la Con-
férence générale n'ont pas été imprimés dans les
Actes de la dixième session.
2. CONFERENCES, REUNIONS ET LOCATIONS
DE SALLES
(2) E n 1 9 5 9 , l'Unesco a organisé 182 conférences,
comités d'experts, stages d'études et réunions di-
v e r s e s , contre 110 en 1 9 5 8 . D e ces réunions, 131
ont eu lieu au Siège et 51 en dehors d u Siège, dont
6 en Afrique, 10 en A m é r i q u e , 14 en A s i e et 21 en
E u r o p e . P e n d a n t l'année, 42 réunions c o n v o -
q u é e s p a r les organisations internationales n o n
g o u v e r n e m e n t a l e s ayant conclu des a c c o r d s en
due f o r m e avec l'Unesco ont eu lieu a u Siège
de l'Organisation.
(3) L'Organisation a enregistré 279 d e m a n d e s
formelles de location de salles et d'installations de
conférences p o u r la période 1er janvier - 31
d é c e m b r e 1959, et 128 autres d e m a n d e s pour les
années 1960 à 1963. C e s d e m a n d e s ont été instruites
en tenant c o m p t e des critères, des priorités et des
conditions de location stipulés au règlement figu-
rant à l'annexe de la résolution 10 C / 4 4 . Il a été
fait droit à 154 des 279 d e m a n d e s présentées pour
l'année 1959. Sur les 125 d e m a n d e s qui n'ont pas
abouti à un contrat de location, 82 ont été annulées
par les organisations intéressées et 43 ont été re-
jetées soit faute de locaux disponibles, soit parce
26 3
qu'.elles n'étaient p a s recevables aux t e r m e s d u
règlement. P o u r ce dernier motif on a également écarté
une trentaine de d e m a n d e s qui avaient été présentées
oralement.
(4) L e montant total des loyers et redevances
accessoires encaissé à l'occasion de ces 154 loca-
tions s'élève à $ 2 3 . 0 0 0 environ. Cette s o m m e a été
versée au c o m p t e spécial qui a été ouvert en vertu
de l'article 17 du règlement ci-dessus m e n t i o n n é ,
et e m p l o y é e c o n f o r m é m e n t a u x articles 19 et 2 0 du
même règlement.
B. CONSTRUCTION ET EQUIPEMENT D U SIEGE
(5) D e p u i s le 1er janvier, le B u r e a u d e s confé-
rences et d e s services g é n é r a u x a s s u m e les r e s p o n -
sabilités qui incombaient antérieurement a u B u r e a u
du Siège p o u r l'achèvement et la réception des tra-
v a u x de construction et d ' a m é n a g e m e n t ainsi que
p o u r la revision d e s contrats et la liquidation des
d é p e n s e s . L e B u r e a u a n o t a m m e n t établi u n e liste
des travaux supplémentaires à exécuter p o u r assu-
rer des conditions de travail satisfaisantes, le bon
fonctionnement des installations, et l'entretien é c o -
n o m i q u e d e s bâtiments. O n trouvera un exposé d é -
taillé de ces p r o b l è m e s dans les rapports que le
Directeur général a présentés a u C o m i t é d u Siège (1)
et a u Conseil exécutif^).
(6) D a n s les limites des d e u x p r é l è v e m e n t s , d'un
m o n t a n t total de $ 5 0 0 . 000 sur le fonds de r o u l e m e n t ,
que le Conseil exécutif a autorisés lors de ses 52e
et 54e sessions (3). l'Organisation a fait effectuer la
plupart d e s travaux supplémentaires : amélioration
du chauffage, m i s e en place d ' u n e d e u x i è m e centrale
frigorifique et renforcement d e s installations de c o n -
ditionnement d'air et de ventilation des divers locaux,
amélioration de l'éclairage, ouverture de fenêtres en
sous-sol d a n s le laboratoire d e p h o t o m é c a n i q u e , p o s e
de stores vénitiens, a m é n a g e m e n t d'une cabine de
peinture, p o s e de crochets de sécurité p o u r le net-
toyage d e s fenêtres, achat de condensateurs à r é -
glage automatique sur basse et haute tension pour
c o m p e n s e r l'installation électrique, amélioration de
l'installation téléphonique. L e 4e ascenseur du bloc
central a été c o m m a n d é ; il est en fabrication et il
sera m i s en place en avril-mai 1 9 6 0 .
(7) P l u s de 2 0 % des crédits pour travaux
m . 4 B u r e a u d e s conférences et des services g é n é r a u x
supplémentaires a dû être réservé p o u r faire face à
d e s c o m m a n d e s et travaux antérieurs au 1er janvier
1959, qui n'avaient pas fait e n t e m p s utile, au c o u r s
d e s années 1957 et 1958, l'objet d'ordres de m o d i -
fication en due f o r m e . U n lourd travail d e vérifica-
tion matérielle et c o m p t a b l e , qui a nécessité de très
n o m b r e u s e s réunions avec les entreprises, a été a c -
compli à l'occasion des réceptions provisoires et,
v e r s la fin de l'année, en v u e de la préparation d e s
réceptions définitives ainsi q u e pour la solution d ' u n e
douzaine de litiges.
(8) L e s devis et les m é m o i r e s s o u m i s par les
entreprises a u titre des travaux supplémentaires ont
fait l'objet d'études et de discussions approfondies
qui ont p e r m i s d'obtenir des réductions substantielles.
(9) E n cours d'exercice, le montant total des e n -
g a g e m e n t s s'est élevé à 3 9 0 millions de francs, dont
178 millions au titre des travaux supplémentaires.
L e règlement d e s travaux antérieurs au 1er janvier
1959 et l'exécution des travaux supplémentaires ont
donné lieu à 4 6 0 ordres de modification ou ordres
d'achat que le service c o m p t a b l e , c o m p o s é de d e u x
agents, dont u n à m i - t e m p s , a dû établir en m ê m e
t e m p s qu'il avait à liquider le c o m p t e prorata, à
procéder aux revisions de prix et à tenir à jour les
états financiers.
(10) L a mobilisation d e s prêts sans intérêt r e -
quis d'une part p o u r faire face aux incidences de la
dévaluation du franc d'août 1957 et aux hausses d e s
prix des m a t é r i a u x et des salaires pendant la p é -
riode c o m p r i s e entre août 1956 et le 1er m a r s 1 9 5 8 ,
et d'autre part p o u r assurer l'exécution des travaux
supplémentaires, a fait l'objet de négociations avec
les autorités françaises qui ont abouti à la p r o m u l -
gation par le Président de la République française
de la loi n° 5 9 . 9 5 8 du 31 juillet 1959. Cette loi a
relevé de 2 5 0 millions le plafond des prêts sans in-
térêt que l'Organisation est habilitée à contracter
p o u r la construction du Siège p e r m a n e n t , à savoir :
- 2 0 0 millions de francs à titre d'avance sur
la d e m a n d e de 3 7 6 . 9 0 0 . 0 0 0 francs qui avait
été adressée aux autorités françaises en juin 1 9 5 8 ,
sous le chef d e s incidences d e la dévaluation de 1957
et des revisions d e prix ;
- 50 millions de francs sur le montant des 245
millions requis pour l'exécution des travaux
supplémentaires.
C e s 2 5 0 millions de francs ont fait l'objet, le 31 o c -
tobre 1959, d'un dixième contrat d ' e m p r u n t avec la
Caisse des dépôts et consignations.
(11) L e Directeur général continue à négocier
avec le g o u v e r n e m e n t français en vue d'obtenir u n
nouveau prêt sans intérêt de 3 7 1 . 9 0 0 . 0 0 0
francs pour payer le solde d e s revisions de prix
( 1 7 6 . 9 0 0 . 0 0 0 francs) et p o u r r e m b o u r s e r inté-
gralement les prélèvements opérés sur le fonds
de roulement au titre des travaux supplémentaires
(195 millions de francs).
(12) Une mosaïque, exécutée sur un carton du
peintre Bazaine (France), et qui faisait partie du
plan de la décoration établi sur la recommandation
du Comité des conseillers artistiques, a été posée
264
sur le m u r sud du rez-de-chaussée du bâtiment Saxe.
L'Iran, Monaco et la Yougoslavie ont fait part au
Directeur général de leur intention de contribuer à
la décoration du Siège permanent.
(13) L e Comité du Siège, dont la composition a
été modifiée par la Conférence générale lors de sa
dixième session (10 C/Résolutions, 55.1) a tenu sa
28e session les 15 et 16 avril et sa 29e session le
11 juin 1959. Lors de sa 29e session, le Comité a
élu c o m m e président M . Gardner Davie s (Australie)
en remplacement de S. E x e . M . C . Parra-Perez
(Venezuela) démissionnaire, et c o m m e rapporteur
M . Morisset (France). Lors de ces deux sessions,
le Comité a examiné les propositions du Directeur
général relatives au financement des dépenses res-
tant à encourir pour l'achèvement des travaux de
construction et d'équipement et, à la fin de sa 29e
session, il a adopté à la majorité des deux tiers une
recommandation que le Directeur général a présentée
au Conseil exécutif. Celui-ci a statué sur la r e c o m -
mandation du Comité du Siège lors de sa 54e session
(54 EX/Décisions, 7.9).
C. SERVICES GENERAUX ET
CHARGES C O M M U N E S
1. BATIMENTS
(14) L e Service c o m p é t e n t , tout en a s s u m a n t ses
tâches habituelles, a dû p r e n d r e u n e part très active
à l'achèvement des travaux de construction et d'équi-
p e m e n t du Siège, dont il a surveillé l'exécution, r e -
levé les malfaçons et p r é p a r é la réception définitive.
Il a pris progressivement en charge la conduite et
l'entretien de toutes les installations de téléphone,
de p l o m b e r i e , de chauffage, d'électricité et de cli-
matisation, au fur et à m e s u r e q u e les entreprises
quittaient le chantier.
(15) P o u r d e s raisons d ' é c o n o m i e , on lui a confié
l'exécution d'une partie des travaux supplémentaires
de m e n u i s e r i e , signalisation, électricité, téléphone
et peinture. C'est ainsi que l'atelier de peinture a
peint ou verni, à deux c o u c h e s , 8 . 2 5 0 m è t r e s de s u r -
face de m u r et de sol. A la fin de l'année, u n e partie
d u personnel des ateliers a participé à l ' a m é n a g e m e n t
en b u r e a u x , p o u r les organisations internationales,
de l ' i m m e u b l e qui a été loué rue Franklin, dans le
16e arrondissement.
(16) Sans être encore tout à fait concluante, l'ex-
périence des quinze p r e m i e r s m o i s qui se sont écoulés
depuis le d é m é n a g e m e n t a p e r m i s d'évaluer, avec u n e
a s s e z grande précision, en jours et en heures de tra-
vail, les besoins en personnel d e s divers ateliers de
la Division p o u r assurer l'entretien des i m m e u b l e s
et l'exploitation des diverses installations m é c a n i q u e s .
Il a fallu procéder au recrutement d e personnel t e m -
poraire dans les ateliers d'électricité, de p l o m b e r i e ,
de peinture, de téléphone et son, et engager u n fri-
goriste pour assurer la conduite d e s installations d e
climatisation. C e n o u v e a u personnel a fourni u n a p -
point d e 3 . 2 5 0 journées de travail, tandis que le
 Bureau des conférences et des services généraux III. 4
personnel permanent a dû exécuter 16.720 heures
supplémentaires.
(17) L e s interventions de plusieurs ateliers
(déménageurs, électricité, téléphone et son, chauf-
fage et climatisation), à l'occasion de toutes les
réunions, manifestations et locations de salles ont
été deux fois plus élevées en 1959, dans les bâti-
m e n t s du nouveau Siège, que les années précédentes
dans l'hôtel et la villa Majestic.
(18) L'atelier de plomberie a installé l'eau chaude
dans les locaux du sous-sol, raccordé en eau p o -
table les fontaines du jardin japonais, installé l'air
c o m p r i m é dans les ateliers de téléphone et d'élec-
tricité ainsi qu'aux 1er et 2e étages de l'aile Saxe
et consacré 5.800 heures à l'entretien courant des
installations.
(19) L'atelier d'électricité a assuré, outre l'en-
tretien des installations, la m i s e en place de câ-
blages provisoires pour de n o m b r e u s e s illumina-
tions et prises de vue de télévision et de cinéma. Il
a également installé à plusieurs reprises des ré-
seaux de prises de courant pour des expositions.
(20) L'atelier de téléphone et son a consacré
environ 550 journées de travail à la m i s e en place
et au fonctionnement de l'interprétation simultanée.
L e standard a reçu environ 600. 000 appels et lancé
environ 11.000 appels suburbains et de longue dis-
tance ainsi que plusieurs milliers d'appels locaux
et donné plus de 80. 000 renseignements tandis que
l'automatique enregistrait plus de 550. 000 c o m m u -
nications locales sortantes et plus de 3 millions de
communications intérieures.
(21) L e s voitures officielles et de service de
l'Organisation ont parcouru 195.000 kilomètres,
contre 162.000 en 1958. L e s véhicules de service
ont transporté environ 330 tonnes de publications,
matériel et fournitures, et effectué 40 voyages à
longue distance.
(22) A la date du 31 d é c e m b r e , 60 bureaux d'une
surface totale de 1. 044 m 2 du bâtiment Saxe étaient
loués aux délégations permanentes de 29 Etats
m e m b r e s et aux observateurs du Saint-Siège et de
la Ligue arabe. L e montant des recettes encaissées
au titre de ces locations pendant l'année 1959, con-
formément aux dispositions des articles 13 et 14 du
règlement annexé à la résolution 10 C / 4 4 , s'est
élevé à $33. 500.
(23) L'agence de voyages et la banque, qui ont
des succursales à l'Unesco paieront désormais des
loyers pour les locaux qui leur ont été attribués au
rez-de-chaussée du bâtiment principal, sur la base
de $110 par m 2 et par an de surface occupée ainsi
qu'un supplément au titre des communications télé-
phoniques urbaines.
(24) L e s prestations d e m a n d é e s à la firme qui
assure le nettoyage des locaux et des surfaces vi-
trées ont été augmentées. L e s dépenses encourues
à ce titre dans le nouveau Siège en 1959 se sont
élevées à $83.400 alors qu'elles étaient seulement
de $41.200 en 1957 dans l'hôtel et la villa Majestic.
L'entretien des jardins a fait l'objet d'un contrat
avec une firme extérieure pour le prix de $6.000 par an.
265
(25) Il a été m i s fin, à compter du 1er m a i 1959,
au contrat de l'entreprise qui assure la garde des
bâtiments. U n service de garde comprenant 30 agents
et un service de réception c o m p o s é de 4 personnes
ont été constitués. L e personnel de ces deux services
a été recruté sur une base contractuelle. L e coût de
ces deux services s'élèvera à $65.000 par an, au
lieu de $35. 000 en 1957.
2. ACHATS ET MAGASINS
(26) Presque toutes les statistiques de 1959 font
apparaître une augmentation notable des activités
habituelles du Service d'achats par rapport à l'année
1958. E n 1959 elle a passé 2 . 4 3 9 ordres d'achat et
c o m m a n d e s pour un montant total de $672.141, ainsi
que 19 engagements de dépenses pour une s o m m e de
$99.930. O n a enregistré 2 . 4 7 3 bons de livraison,
représentant un poids total de 919 tonnes de m a r -
chandises, mobilier, matériel et fournitures di-
verses. Plus de 2 2 . 5 0 0 . 000 feuilles de papier de
formats divers ont été massicotées, rognées et e m -
paquetées. L a Division a reçu 5.204 réquisitions
portant sur près de 20. 000 articles et elle a fait
exécuter 153 livraisons de papier entre les impri-
meries, les dépositaires et le stock. Elle a effectué
le premier inventaire physique du matériel et du
mobilier après le d é m é n a g e m e n t . L e s contacts et
les échanges de renseignements avec les services
d'achats des Nations Unies et de plusieurs Institu-
tions spécialisées se sont multipliés.
(27) A u début de l'année, la Division a achevé
le d é m é n a g e m e n t des biens qui étaient encore en-
treposés dans l'hôtel et la villa Majestic. E n cours
d'année, après de longues recherches, elle a réussi
à trouver un i m m e u b l e situé rue Franklin, dans le
16e arrondissement, pour assurer le logement de
dix organisations internationales non gouvernemen-
tales, et en décembre elle a organisé leur d é m é n a -
gement dans ce nouvel i m m e u b l e . Cet i m m e u b l e a
été loué pour six ans, moyennant un loyer annuel de
1 3 . 5 0 0 . 0 0 0 francs.
(28) L a Division a joué un rôle prépondérant dans
l'achèvement de la construction et de l'équipement
du Siège permanent. Elle a coordonné l'exécution des
travaux supplémentaires, préparé les réceptions d é -
finitives ; elle a également passé la plupart des c o m -
m a n d e s de mobilier et d'équipement supplémentaires
(meubles de bureaux, équipement de cinéma pour la
salle I, stores vénitiens, renforcement du condition-
nement et de la ventilation des divers locaux). Après
une vérification minutieuse des devis et des m é m o i r e s
des entreprises, des économies de l'ordre de $40,
50. 000 ont pu être ainsi obtenues, tant sur ces c o m -
m a n d e s pour l'équipement du Siège, que sur les
achats d'articles courants.
lu. 4 Bureau des conférences et des services généraux
D. DIVISION DES A C H A T S D E M A T E R I E L
DESTINE A U X MISSIONS
(29) E n 1959, la Division des achats de matériel
destiné aux missions s'est occupée de fournir le
matériel nécessaire aux missions financées au titre
des P r o g r a m m e s d'assistance technique et de p a r -
ticipation, ainsi qu'aux instituts qui reçoivent une
aide dans le cadre des projets majeurs.
1. ASSISTANCE TECHNIQUE
(30) L e s crédits budgétaires initialement a p -
prouvés sous la rubrique "matériel" s'élevaient au
total à 96. 703 dollars. A u cours de l'année, des cré-
dits supplémentaires ont été prélevés sur le Fonds
d'urgence m i s à la disposition du président-direc-
teur en vue d'acheter du matériel pour le service
de presse du gouvernement de l'Afghanistan
(40.900 dollars), pour la mise en oeuvre du projet
relatif à l'enseignement technique au Mexique
(11. 750 dollars), et pour le Centre qui assure aux
Iles Salomon la formation de spécialistes de la pro-
duction de textes de lecture (11.800 dollars).D'autre
part, l'attribution de crédits supplémentaires pro-
venant d'économies réalisées dans l'exécution des
projets a permis de passer, du 1er janvier au 31
d é c e m b r e , 365 c o m m a n d e s d'un montant total de
236. 000 dollars dans une vingtaine de pays, y c o m -
pris notamment les Etats-Unis d'Amérique (30, 91%),
la République fédérale d'Allemagne (27,46 %), la
Suisse (13,85 %), le R o y a u m e - U n i (13,08 %), les
P a y s - B a s (3,80 %), la France (2,42 %), la Suède
(2,22 %), la Libye (1,78 %), et l'Australie (1,60 %).
L e s achats effectués pour le compte de 32 Etats
m e m b r e s ou m e m b r e s associés ont porté, en p a r -
ticulier, sur les articles ci-après : matériel de
laboratoire et fournitures pour la recherche et l'en-
seignement scientifiques, machines-outils et appa-
reils fonctionnant à la main pour l'enseignement
technique et la réparation des instruments scienti-
fiques, presses typographiques et machines à i m -
primer en offset, machines vari-typer, matériel
de reproduction photographique, matériel de re-
liure et de bibliothèque, bibliobus, camionnette
Chevrolet tous usages, matériel audio-visuel (y
compris notamment des appareils de prises de
vues et de projection, des magnétophones et de
l'équipement de laboratoire photographique), films
et autres auxiliaires de l'enseignement, livres,
fournitures pour artistes, et matériel pour tests
d'orientation professionnelle.
(31) E n outre, huit c o m m a n d e s de matériel de
laboratoire et de machines-outils destinés à l'Ins-
titut indien de technologie de B o m b a y dont le coût
total équivalant à $277.500, ont été faites dans
l'Union des républiques soviétiques socialistes.
(32) L a Division a été appelée également à uti-
liser, pour le compte de la République arabe unie
(Egypte) des crédits extrabudgétaires se montant
au total à 3.500 dollars ; ces fonds ont servi à
266
financer des c o m m a n d e s passées dans la République
fédérale d'Allemagne.
2. P R O G R A M M E D E PARTICIPATION
(33) Plus de cent commandes de matériel, de
fournitures, d'auxiliaires de l'enseignement et de
livres (coût total : 74.700 dollars), ont été faites du
1er janvier au 31 décembre. Ce chiffre comprend
le montant de six commandes, s'élevant à 10. 300
dollars, qui ont été faites en application d'un con-
trat conclu en 1958. La plupart de ces commandes
ont été passées dans les pays ci-après : Etats-Unis
d'Amérique (44,15 %), France (17,29 %), Royaume-
Uni (14,70%), République fédérale d'Allemagne
(16, 01 %), Belgique (3,15 %), Suisse (2,58 %). Le
matériel acheté, qui était destiné à vingt-deux Etats
membres ou membres associés, comprenait notam-
ment les articles suivants : matériel pour l'ensei-
gnement et les laboratoires scientifiques, une m a -
chine à imprimer en offset, matériel et fournitures
pour bibliothèques, matériel et fournitures pour la
restauration des peintures, matériel de laboratoire
photographique, une camionnette de matériel audio-
visuel, matériel audio-visuel (appareils de projec-
tion, magnétophones, appareils de prises de vues),
collections de reproductions d'oeuvres d'art, films,
publications et microfilms de caractère artistique
ou éducatif.
3. PROJETS M A J E U R S
(34) Quarante commandes de matériel (coût total:
33. 500 dollars) ont été faites en application de con-
trats conclus en 1958 par le Département des sciences
exactes et naturelles, au titre de projets de recherches
sur la zone aride mis en oeuvre au Pakistan (matériel
pour levers photographiques aériens, levers sur le
terrain, levers hydrologiques, étude des vents et
microclimatologie, et un camion tous terrains) et
en Inde (matériel de base pour études d'éco-clima-
tologie, recherches sur l'équilibre hydrique et sur
les rapports entre le sol et la végétation). Les achats
ont été effectués dans les pays ci-après : Etats-Unis
d'Amérique (62,67 %), Royaume-Uni (22,81 %),Répu-
blique fédérale d'Allemagne (8,58 %), Suisse (3,57%)
et Pays-Bas (1,65 %).
E. COURRIER E T ARCHIVES
1. COURRIER
(35) Le nombre de lettres et câbles reçus au
Siège, qui était de 118.500 en 1957 et de 208.308 en
1958, s'est élevé à 304.508 en 1959, soit une aug-
mentation de près de 50 % en un an.
 Bureau des conférences et des services généraux in. 4
(36) L e n o m b r e d'articles expédiés par le Secré-
tariat^qui était de 1.680.000 en 1957 et de 2 . 1 9 0 . 4 9 0
en 1958, a atteint en 1959 le chiffre de 2 . 5 8 7 . 4 7 5 ,
ce qui représente une augmentation de plus de 50 %
en deux ans. Entre 1954 et 1959, l'augmentation a
été de 265 %.
(37) L e s frais de communications.poste et câbles,
qui étaient de 53.705.239 francs en 1957 et de
7 0 . 0 3 3 . 1 3 4 francs en 1958, ont atteint en 1959
91.665.845 francs. Cette augmentation de 30 % des
dépenses en francs d'un exercice à l'autre résulte
à la fois du relèvement des tarifs postaux qui est
intervenu au début de l'exercice, et de l'accroisse-
ment du n o m b r e d'articles expédiés. Elle n'a été
que partiellement compensée par les économies b u d -
gétaires provenant de la dévaluation du franc du 28
décembre 1958 et le déficit résiduel de $31.400 a
dû être comblé par des virements et transferts.
(38) L e n o m b r e des articles envoyés par les 310
valises diplomatiques a légèrement diminué, de
25.131 en 1958 à 24.052 en 1959.
2. CLASSEMENT CENTRAL
(39) L e n o m b r e de documents et lettres classés
a diminué; il est passé de 241. 609 en 1958 à 203. 000
267
en 1959. P a r contre, le n o m b r e des demandes d'in-
formation s'est élevé de 32. 356 en 1958 à 37.800 en
1959.
3. ARCHIVES
(40) Cette unité a enregistré et classé 7.774
documents et publications en 1959, contre 10.042
en 1958. Elle a indexé 4.784 documents de la
série principale et de travail en 1959 contre5.943
en 1958.
(41) Elle a répondu à 4.113 d e m a n d e s de docu-
ments et d'information en 1959 contre 2.858 en 1958.
Elle a préparé l'index des Actes de la dixième ses-
sion de la Conférence générale.
NOTES
1 . Documents 28 H Q / 3 et 29 H Q / 2
2. Documents 54 E X / 2 2 et Annexe
3. 52 EX/Décisions, 8 . 3 et 54 E X / D é c i s i o n s , 7 . 9
 D o c u m e n t s et publications III. 5

CHAPITRE 5

SERVICE DES DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

A. ADMINISTRATION ET QUESTIONS
GENERALES Edition Traduction Composition
L
•
Impressions
Nombre de pages standard ( 1 ) intérieures
(1) L e Service a poursuivi son installation au
nouveau Siège dans de meilleures conditions qu'en TITRE I
1958 ; le laboratoire photographique, f e r m é pour Conférence générale et
transformations urgentes en fin 1958, a pu rouvrir Conseil exécutif
ses portes en septembre 1959 et fonctionne mainte- Anglais-Français-Espagnol 8 321 16 697
nant dans d'excellentes conditions. L a fusion des 6 983 000
Rosse 4 024 6 262
deux anciennes divisions s'occupant d'impressions
(division des publications et ateliers) s'est parache-
vée et la structure de la nouvelle division a été d é - TITRE II
finie et p r o m u l g u é e . Programme
(2) M . C o h e n (République arabe unie) a été n o m -
m é au poste d'administrateur P . 3 chargé de l'unité Anglais-Français-Espagnol 19 184 17 955 33 609
25 243 000
administrative et du contrôle des d o c u m e n t s . Il a Russe 205 427
pris ses fonctions en n o v e m b r e 1959.
(3) L e Service a préparé une étude pour le C o n - TITRE m
seil exécutif sur les p r o b l è m e s relatifs aux publi-
Administration
cations de l'Unesco (document 55 E X / 6 ) , Il a éga-
lement particupé au début de l'année à u n e x a m e n Anglais-Français-Espagnol 58 1 032 4 446
7 502
détaillé de ses effectifs et de ses besoins à la lu- Russe - 6 111
m i è r e des décisions prises par la Conférence géné-
rale et le Conseil exécutif relativement aux c o m p t e s DIVERS
rendus de leurs réunions et à la réduction de la d o -
cumentation. Il a été procédé à une redistribution Anglais-Français-Espagnol -*- 1 355 1 362 1608 000
de la capacité de production entre les Titres I, II
et III à la lumière de ces décisions. L e s résultats
(1) Voir page standard équivalant à 324 mots.
définitifs ne seront connus pour 1959 qu'au m o m e n t
où paraîtra le présent rapport.
(4) L e C h e f d u Service a assisté au C o n g r è s in-
ternational des traducteurs organisé par la F I T à (7) L e s éditeurs ont m i s au point 19. 242 pages
B a d Godesberg, et à la Foire internationale du livre standard (8. 901 en anglais, 9. 228 en français et
à Francfort. 1.113 en espagnol). A part les périodiques, exer-
(5) Pendant les 252 jours ouvrables de l'année, çant sur eux une pression constante, la charge dans
le Service a accepté 9 . 6 2 4 travaux, dont 2 . 507 au l'ensemble a été faible au début de l'année et exces-
service de reproduction rapide, soit u n e m o y e n n e sive à partir de juillet, ce qui a nécessité l'emploi
quotidienne de 3 8 , 1 9 travaux et une m o y e n n e m e n - de personnel temporaire.
suelle de 8 0 2 . (8) L e s conclusions tirées dans le rapport d'acti-
(6) L a répartition des travaux entre les diffé- vité sur l'année 1958 au sujet du système de contin-
rentes catégories d'usagers s'établit de la façon gentement des travaux sont dans l'ensemble confir-
suivante pour 1959 : m é e s par l'expérience d'une année impaire, sans
session de la Conférence générale : les ressources
du Service auraient pu être plus pleinement utilisées
pendant les six p r e m i e r s m o i s de 1959, si les u s a -
gers avaient été en m e s u r e d ' y faire davantage a p -
pel. L a d e m a n d e va en s'intensifiant à partir du cin-
q u i è m e ou du sixième m o i s du cycle biennal, si bien

269
m . 5 Documents et publications
que les besoins de personnel surnuméraire ne peuvent
pas s'équilibrer sur l'ensemble des vingt-quatre
mois grâce à un étalement plus régulier des travaux
du p r o g r a m m e .
(9) L'effectif budgétaire total du Service étant
de 221 postes (dont 2 affectés en permanence à la
Direction générale) 2 postes ont été gelés en 1959
par mesure d'économie ; 11 postes temporaires ont
été créés pendant l'année aux termes de la résolu-
tion régissant le Fonds des publications (10 C / R é -
solutions, 8.31, c), viii) ; 7 de ces postes pour 10
mois et 4 pour 3 mois. L'effectif à la fin de l'année
était donc de 230 postes. E n outre les surnuméraires
(interprètes non compris) employés dans les diverses
unités du Service ont effectué un total de 4. 802 jour-
nées de travail, soit l'équivalent de 21,82 postes
permanents.
B. C O M I T E DES PUBLICATIONS
(10) L e Comité des publications a été représenté
par ses m e m b r e s permanents aux examens des plans
détaillés d'activités de 1959 par les Sous-Directeurs
généraux et de ceux de 1960 par le Directeur géné-
ral adjoint et les Sous-Directeurs généraux. Il a en
outre tenu une réunion au cours de laquelle ont été
examinés les problèmes suivants : méthodes d'exa-
m e n des plans des publications de 1959-1960 et des
plans des publications 1961-1962 ; problèmes de
droit d'auteur ; publication du rapport sur le Stage
de Rio de Janeiro sur le rôle éducatif des musées ;
nouvelle présentation du Bulletin des bibliothèques ;
prix de vente des périodiques en francs français ;
édition arabe d'"lmpact".
C. S E R V I C E S LINGUISTIQUES
(11) E n 1959, les quatre sections de traduction
ont traduit au total 30.142 pages standard, et en ont
revisé 32.899. Ces totaux se décomposent c o m m e
suit :
Nombre de pages standard
Traduite» Révisées
Anglais 6 595 6 791
Français 11 576 12 359
Russe 3 497 4 235
Espagnol 8 474 9 514
(12) E n outre, 1. 244 pages standard ont été tra-
duites à l'extérieur du Secrétariat sous contrat (coût
total : 4. 500 dollars). Il s'agissait d'assurer la tra-
duction dans les langues de travail de textes haute-
ment techniques ou rédigés dans des langues d'un
usage relativement peu répandu, ainsi que de faire
des traductions en allemand ou en italien. L a liste
des langues dans lesquelles les textes traduits a
l'extérieur étaient rédigés comprend, outre les quatre
langues de travail, l'albanais, l'allemand, le danois,
270
le grec, l'hébreu, l'italien, le japonais, le néerlan-
dais, le polonais, le serbo-croate et le suédois.
(13) La Division des langues a assuré pendant
l'année l'interprétation simultanée ou consécutive,
des débats de 65 réunions de l'Unesco (50 au Siège
et 15 à l'extérieur), ce qui a représenté au total
304 jours de réunions et 1.285 journées d'interprète
dont 285 fournies par les deux interprètes p e r m a -
nents et les autres par du personnel temporaire. L a
rémunération des interprètes temporaires recrutés
par la Division des langues et travaillant sous sa
direction s'est élevée au total à 31. 582 dollars (dont
11.844 pour les sessions du Conseil exécutif et
19. 738 pour des réunions relatives à l'exécution du
p r o g r a m m e ) . L e s interprètes permanents ont d'autre
part été mis à la disposition d'autres organisations
pendant un total de 107 jours, ce qui a rapporté en
tout 2.460 dollars.
(14) La Division des langues a également assuré
des services d'interprétariat au profit d'autres or-
ganisations qui avaient loué des salles de réunion au
Siège : il a été fourni ainsi un total de 367 journées
d'interprète, pour 34 réunions.
(15) Lors des deux sessions du Conseil exécutif,
la rédaction des procès-verbaux a été assurée en
partie par des traducteurs-rédacteurs permanents,
et en partie par des rédacteurs temporaires ; les
services fournis ont représenté, au total, 287 jour-
nées de travail.
D. SERVICES D'IMPRESSION
(16) L'Unesco a publié régulièrement ses 11 pé-
riodiques (168 numéros). Elle a, de plus, fait impri-
m e r 100 publications et 54 travaux divers. Il a enfin
été procédé à la réimpression de 3 périodiques, de
10 publications et de 26 travaux divers.
(17) Les engagements de dépenses pour impres-
sions contractuelles se sont élevés à 284. 798 dol-
lars, auxquels il faut ajouter 216. 532 dollars préle-
vés sur le Fonds des publications pour les réimpres-
sions et les augmentations de tirage, ce qui porte
le total à 501. 330 dollars.
(18) Les prix d'impression sont restés relative-
ment stables au cours de l'année. Une enquête a
été conduite permettant de comparer plus de 60
études de prix, pour un m ê m e type d'ouvrage, en
provenance de 11 Etats m e m b r e s voisins du Siège
où des c o m m a n d e s d'imprimerie ont été ou peuvent
être placées.
(19) Les ateliers ont assuré la composition,
l'impression et le façonnage de tous les documents
de l'Organisation et de plusieurs bulletins et docu-
ments périodiques, soit au total 62. 915 pages stan-
dard de composition et 41.336.000 impressions.
Ces chiffres comprennent la production des docu-
ments du Conseil exécutif (10.568 pages standard de
composition et 3.805.000 impressions) et celle des do-
cuments de la Conférence générale (12. 390 pages
standard de composition et 3. 178. 000 impressions).
(20) La consommation totale de papier pour les
 Documents et publications III. 5

documents et les publications a été de 554 tonnes,

dont 101 tonnes pour les travaux imprimés dans les Pourcentage
1959 d'augmentation
ateliers de D P , 168 tonnes pour les publications 1958
ou de
imprimées à l'extérieur et 255 tonnes pour le diminution

"Courrier". Sur ces chiffres, 15 tonnes ont été

consommées pour la Conférence générale et 9 tonnes Produit annuel des ventes,
y compris les recettes provenant
pour le Conseil exécutif.
de droits d'auteur $ 242 007 $329 447 + 36%

Nombre de traductions et édi-

E. SERVICES D E DISTRIBUTION tions spéciales de publications
de l'Unesco parues sous la
marque d'autres éditeurs
(21) E n 1959, de nouveaux progrès ont été ac-
complis en ce qui concerne la diffusion des publi- Sans subvention 27 28 + 4%
cations de l'Unesco, qui est aujourd'hui plus de Avec subvention de l'Unesco
vingt fois supérieure à ce qu'elle était il y a neuf (principalement par l'entremise
ans. L'augmentation obtenue cette année a été ac- des Commissions nationales) 40 -75%
quise par auto-financement et sans qu'on ait recours Nombre d'autorisations données
au budget ordinaire. pour la reproduction d'extraits
(22) Il apparaît que la production et la distribu- de publications de l'Unesco 75 62 •17%
tion de listes de publications de l'Unesco portant
Effectif du personnel à la fin
sur tel ou tel domaine, comptent parmi les meil- de l'année 62 66 + 6%
leurs moyens de faire connaître et de diffuser plus
largement ces publications. L e s dépliants ci-après
ont été publiés pendant l'année :
Education (27) Diffusion de certains périodiques
Presse, film, radio, télévision
Etudes à l'étranger (et Vacances à l'étranger) Distribution
Vente
Sciences sociales gratuite
(23) Bien que le nombre des publications nou-
velles en langue espagnole soit limité, et que l'im- C O U R R I E R , à la fin de 1959
portation des publications se heurte toujours à de Anglais 32 286 5 048
multiples obstacles (restrictions de change, licences Français 108 379 6 754
d'importation, etc.) dans certains Etats latino- Espagnol 21 013 1 758
américains, le nombre des publications diffusées Russe 22 750 127
en Amérique latine et dans la péninsule ibérique
s'accroît de façon lente, mais régulière. Total 184 428 13 687
(24) L'établissement du premier Catalogue gé-
néral de toutes les publications éditées par l'Unesco, Total 198 115
pour l'Unesco ou avec son assistance, est déjà fort
avancé ; ce catalogue, qui sera aussi exhaustif que Accroissement de la diffusioii
possible, sera imprimé en 1960. depuis le début de 1959
(25) L e s statistiques font apparaître une dimi- Anglais + 3 315 Pas de
nution assez considérable du nombre des publica- Français +21 316 changement
it
tions éditées par des Commissions nationales avec Espagnol + 3 906
ti
l'aide financière de l'Unesco ; cependant le montant Russe
de l'assistance accordée à ce titre a été la m ê m e
que l'année précédente (30.000 dollars), beaucoup it
Total +28 537
des publications qui en ont bénéficié devant paraître
en 1960. C H R O N I Q U E , à la fin de 1959
Anglais 451 5 413
(26) Statistiques Français 257 4 155
Espagnol 80 1 820

Pourcentage Total 788 11 388

1958 1959 d'augmentation
diminution
Total 12 176
Nombre moyen de paquets
expédiés chaque mois 118 457 157 734 + 33% L e principal changement enregistré au cours de l'an-
née est dû au fait que des exemplaires de la C h r o -
Nombre mensuel d'impressions nique sont désormais distribués gratuitement aux
de plaques-adresses 182 843 248 540 + 36%
missions de l'Unesco, aux experts hors-siège, aux
m e m b r e s du Secrétariat et aux boursiers de l'Unesco.

271
in. 5 Documents et publications

Distribution Distribution
Vente Vente
gratuite gratuite

R E V U E INTERNATIONALE L A QUESTION R A C I A L E
DES SCIENCES SOCIALES, D E V A N T L A SCIENCE
à la fin de 1959 M O D E R N E (pour
Anglais 1 148 668 l'ensemble des dix
Français 705 470 brochures parues)
Anglais 169 744 19 750
Total 1 853 1 138 Français 41 014 11 853
Espagnolf1) 2 226 2 597
Total 2 091 Italien^) 2 743 500
Allemand^) 3 401 500
Les ventes ont augmenté de quelque 8 % pendant
l'année, tandis que le nombre d'exemplaires dis- Total 219 128 35 200
tribués gratuitement est resté le m ê m e .
Total 254 328
MUSEUM,
à la fin de 1959 E T U D E S A L ' E T R A N G E R , vol
)1.X
Edition multilingue 1 750 707 Trilingue 9 820 1 362

Total 2 457 Total 11 182

On a enregistré seulement quelques légères fluc- L'ENERGIE NUCLEAIRE

tuations au cours de l'année. E T SES UTILISATIONS
PACIFIQUES
IMPACT, Anglais 14 812 4 569
à la fin de 1959 Français 1 485 3 025
Anglais 1 248 508 Espagnol 652 1 652
Français 584 441
Total 16 949 9 244
Total 1 832 949
Total 26 193
Total 2 781
L'EDUCATION DANS
Les ventes ont augmenté de près de 20 % pen- L E M O N D E , vol. I
dant l'année, tandis que le nombre d'exemplaires Anglais 2 754 701
distribués gratuitement est resté pratiquement Français 866 553
identique.
Total 3 620 1 254
(28) Diffusion de quelques publications non pé-
riodiques (choisies à titre d'exemples) : Total 4 874

ALL MEN ARE 1. Trois brochures seulement

BROTHERS 2. Cinq brochures seulement, publiées sous con-
Anglais 8 300 774 trat par des éditeurs commerciaux
Total 9 074

PROBLEMES DES
REGIONS TROPICALES F. F O N D S DES PUBLICATIONS
HUMIDES
Bilingue 600 897 Etat financier au 31 décembre 1959

Total 1 497 (29) L'état financier du Fonds des publications

est présenté ci-dessous au Conseil exécutif confor-
mément à la résolution 8. 31, alinéa c) adoptée par
la Conférence générale lors de sa dixième session.
Il est inclus dans le présent rapport en application
de la résolution 8.2, alinéa a), adoptée par la Con-
férence générale au cours de cette m ê m e session.

272

2. S O L D E DISPONIBLE A U
1er JANVIER 1959
I. PUBLICATIONS
A ajouter:
Economies réalisées dn 1er janvier
an 31 décembre 1959
Recettes provenant de la vente des
publications de l'Unesco (1er janvier-
31 décembre 1959)
Recettes provenant de droits d'auteur
(1er janvier * 31 décembre 1959)
A déduire : Dépenses engagées en 1959
Dépenses effectives (1er janvier -
31 décembre 1959)
Engagements de dépenses non liquidés
(1er janvier-31 décembre 1959)
Droits d'auteur en nature pour lesquels
aucun engagement de dépenses n'a été
établi
Moins :
Economies réalisées sur les engage-
ments de 1959
n. DEPARTEMENT DE
L'INFORMATION
Recettes provenant de la vente de
matériel visuel
Moins : Dépenses
III. D E P A R T E M E N T D E S
ACTIVITES C U L T U R E L L E S
Recettes provenant de la vente
d'expositions
Recettes provenant de la vente
de matériel visuel
Moins : Dépenses engagées en 1959
Dépenses
Engagements de dépenses non liquidés
Solde disponible au 31 décembre 1959
Documents et publications HI. 5
(30) Du 1er janvier au 31 décembre 1959, les en-
gagements de dépenses pour frais d'impression se
sont montés à 200. 635, 50 dollars ainsi répartis :
S
50 000 a. Augmentations de tirage
Cinquante engagements de dépenses, d'un m o n -
tant total de 162.750,48 dollars , ont permis l'im-
pression de 2. 200. 000 exemplaires et de 1. 000 re-
12 309,38 liures du "Courrier", de 22.220 exemplaires de
62 309,38 divers autres périodiques ("Museum", "Unesco Bul-
letin for Libraries" et "Revue internationale des
sciences sociales") et de 51.100 exemplaires de 20
292 746,71 ouvrages non-périodiques dont la liste suit dans
l'ordre chronologique :
6 696,58
299 443,29 "Vacations Abroad/Etudes à l'étranger/Vacaciones
361 752,67 en el extranjero", vol. XI : 1. 000 exemplaires
"international Bibliography of Economie s/Biblio-
graphie internationale de science économique"
vol. VI : 500 exemplaires
205 698,29 "Catalogue de reproductions en couleurs de pein-
tures - 1860 à 1959/Catalogue of Colour Repro-
96 485,17 ductions of Paintings - 1860 to 1959/Catalogo
de reproducciones en color de pinturas - 1860 a
302 183,46 1959" : 6.000 exemplaires
"Professional Association in the Mass Media" :
1. 000 reliures
900
"Broadcasting without Barriers" : 1.000 reliures
303 083,46 "international Bibliography of Social and Cultural
Anthropology / Bibliographie internationale d'an-
thropologie sociale et culturelle", vol. III :
1. 000 exemplaires
5 756,96 "Music in Education" : 1. 000 reliures
297 326,50
"index Translationum", vol. XI : 700 exemplaires
64 426,17 reliés
"Study Abroad/Etudes à l'étranger/Estudios en el
extranjero", vol. X I : 10. 000 exemplaires
"international Bibliography of Sociology / Bibliogra-
phie internationale de sociologie", vol. VIH :
2 164,81
800 exemplaires
"Exposition itinérante de reproductions : De l'im-
107,97
2 056,84 pressionnisme à nos jours" : 5. 000 exemplaires
"Catalogue de reproductions en couleurs de pein-
66 483,01 tures antérieures à 1860 / Catalogue of Colour
Reproductions of Paintings prior to 1860 / Cata-
logo de reproducciones en color de pintures ante-
riores a 1860" : 5. 000 exemplaires
"International Bibliography of Political Science /
722,00 Bibliographie internationale de science politique"
vol. V u : 1. 500 exemplaires
1300,54 "International Bibliography of Economies / Biblio-
graphie internationale de science économique,"
2 022,54
vol. VII: 1. 300 exemplaires
"The Jewish People. A biological History" : 12. 000
266,83 exemplaires
1 132,42 "Le peuple de la terre promise" : 3. 000 exemplaires
"Vacations Abroad / Vacances à l'étranger / V a -
1 399,25
623,29 caciones en el extranjero", vol. XII : 4. 280
exemplaires
"L'éducation dans le monde" : suppl. pour 800
67 106,30
reliures
273
lu. 5 Documents et publications
"Plant Water Relationships in Arid and Semi-Arid
Conditions" : 500 exemplaires reliés et 1.000
reliures
"Relations raciales et santé mentale" : 3. 000
exemplaires
b. Réimpressions
Dix-huit engagements de dépenses totalisant
37.690, 56 dollars ont permis la réimpression de 14
publications non-périodiques et d'un périodique, soit:
"All M e n are Brothers" : 5.100 exemplaires
"Education et santé mentale" : 3.000 exemplaires
"Unesco Source Book for Science Teaching" :
16. 500 exemplaires
"Manuel de l'Unesco pour l'enseignement des
sciences": 13. 000 exemplaires
"The Race Question in Modern Science" : 2. 000
exemplaires
"Unesco in Brief" : 5. 000 exemplaires
"The Positive Contribution by Immigrants" : 1. 500
exemplaires
"Education in a Technological Society" : 2. 000
exemplaires
"international Bibliography of Economies/Bibliogra-
phie internationale de science économique" ,
vol. I : 1.000 exemplaires ; vol. II : 1.000 e x e m -
plaires ; vol. m : 1.000 exemplaires
"The Community Factor in M o d e m Technology" :
2. 000 exemplaires
"Exposición circulante de reproducciones :
Acuarelas" : 9. 000 exemplaires
"Race Mixture" : 7. 000 exemplaires
274
"Le Courrier de l'Unesco" (nc de novembre 1958) :
25. 000 exemplaires
c. Tirages à part
Deux engagements de dépenses totalisant 194,46
dollars ont permis d'assurer l'impression de 1.000
exemplaires d'un chapitre extrait d'une publication
non-périodique et de 200 exemplaires d'un article
extrait d'un périodique.
(31) Les autres engagements de dépenses de
l'année ont totalisé 102.308,83 dollars répartis
c o m m e suit :
a. Achats de publications pour distribution gra-
tuite obligatoire ou pour la vente : 19. 096, 53 dol-
lars (dont 19.000 dollars pour la vente) (résolution
1 0 C / 8 . 3 1 , (c) (i) et (v)).
b. Publicité en faveur des publications de
l'Unesco, 15.912,30 dollars (résolution 10 C /
8.31, (c)(vi)).
c. Frais de port et d'affranchissement : 45.000
dollars engagés ; le montant exact des dépenses
n'est pas encore définitivement connu (résolution
1 0 C / 8 . 3 1 , (c) (vii)).
d. Achats d'enveloppes pour l'expédition du
"Courrier" (exemplaires au-delà des 100 pre-
miers mille) : 9.800 dollars (résolution 10 C /
8.31, (c) (viii)).
e. Dépenses de personnel pour l'expédition du
"Courrier" (exemplaires vendus au-delà des 100
premiers mille) : 12. 500 dollars (résolution 10 C /
8.31, (c) (viii)).

CHAPITRE 6
BUREAU DU PERSONNEL
A. MOUVEMENT DU PERSONNEL
(1) E n 1959, 9 0 postes du cadre organique ou de
rang plus élevé sont devenus vacants, tant au Siège
central que dans les bureaux hors Siège. Toutes
ces vacances ont été signalées aux m e m b r e s d u S e -
crétariat, et 16 d'entre elles n'ont été annoncées
qu'au sein du Secrétariat ; 69 ont été notifiées à
l'Organisation des Nations Unies et aux Institutions
spécialisées, et 42 l'ont été soit à tous les Etats
m e m b r e s , soit à ceux qui sont insuffisamment r e -
présentés. D a n s tous les cas, on a cherché p a r m i
les candidats inscrits pour d'autres postes des r e s -
sortissants qualifiés d'Etats m e m b r e s insuffisam-
m e n t représentés. Sur les 67 candidats n o m m é s ,
28 étaient déjà m e m b r e s du personnel de l'Unesco,
un faisait partie du personnel de l'Organisation des
Nations Unies, un appartenait au personnel de l ' O r -
ganisation mondiale de la santé, et 37 ont été recru-
tés soit d a n s les Etats m e m b r e s soit p a r m i les titu-
laires d ' u n e n g a g e m e n t temporaire. A u 31 d é c e m b r e
1959, vingt-trois postes étaient encore vacants.
(2) S u r les 39 postes p o u r v u s p a r voie d'appel
aux Etats m e m b r e s , à l'Organisation des Nations
U n i e s , a u x Institutions spécialisées et a u personnel
t e m p o r a i r e , 10 échappaient à l'application d u prin-
cipe de la répartition géographique. Sur les 29 autres
27 ont été attribués à des ressortissants d'Etats
membres insuffisamment représentés.
(3) Q u a r a n t e et u n fonctionnaires du cadre o r g a -
nique ou de rang plus élevé (y c o m p r i s les 28 fonc-
tionnaires m e n t i o n n é s au p a r a g r a p h e 1 ci-dessus)
ont bénéficié d'une p r o m o t i o n résultant d u p a s s a g e à
une classe supérieure ou d'un reclassement de leur
poste, et 11 ont obtenu u n e mutation sans p r o m o t i o n .
(4) 118 postes p e r m a n e n t s du cadre de service
et de b u r e a u sont d e v e n u s vacants au cours de
l'année 1 9 5 9 . Sur ce total, 39 ont été p o u r v u s p a r
mutation de m e m b r e s d u personnel occupant u n
poste p e r m a n e n t , 31 p a r mutation de fonctionnaires
recrutés à titre t e m p o r a i r e , et 13 p a r recrutement
à l'extérieur. Q u a t o r z e postes sont restés vacants
ou n'ont été p o u r v u s q u ' à titre t e m p o r a i r e . E n outre
4 1 4 e n g a g e m e n t s t e m p o r a i r e s ont eu lieu d a n s le
cadre de service et de b u r e a u soit en période d e
pointe, soit pour r e m p l a c e r des m e m b r e s d u p e r -
sonnel en congé de longue m a l a d i e .
(5) E n t r e le 1er janvier et le 31 d é c e m b r e 1 9 5 9 ,
275
B u r e a u du personnel III. 6
114 experts ont été n o m m é s à des postes h o r s Siège,
au titre d u P r o g r a m m e d'assistance technique, d u
P r o g r a m m e de participation et des Projets m a j e u r s .
D a n s le c a d r e des p r o g r a m m e s d'assistance tech-
nique et de participation, il y avait quelque 145 postes ¡
vacants a u début d e l'année, 91 au 30 juin et 37 à la
fin de l'année. P o u r 30 de ces postes, des candidats
avaient été p r o p o s é s a u x g o u v e r n e m e n t s intéressés,
dont on attendait la décision ; pour 7 autres postes,
les d é p a r t e m e n t s c o m p é t e n t s étudiaient les candida-
tures r e ç u e s .
(6) P o u r d o n n e r suite aux r e c o m m a n d a t i o n s for-
m u l é e s p a r les représentants de 14 o r g a n i s m e s s'oc-
cupant de r e c r u t e m e n t lors d'une conférence qui s'est
tenue au Siège de l'Unesco en m a r s 1958, u n poste de
classe P - 3 a été créé à la Section du recrutement.
L e s rapports reçus d e s o r g a n i s m e s intéressés in-
diquent q u e cette m e s u r e a entraîné une amélioration
du service de recrutement ; de plus, en faisant appel à
un consultant en matière de recrutement,on a facilité la
sélection d e s candidats aux postes relevant des p r o -
g r a m m e s d'assistance technique et de participation,
et établi u n e coopération plus étroite avec les orga-
n i s m e s qui s'occupent du recrutement. P o u r la p r e -
m i è r e fois, des m i s s i o n s de recrutement ont été
envoyées en Israël, en U R S S et en Tchécoslovaquie,
aux m o i s d'avril, d'octobre et de n o v e m b r e
respectivement.
B. T R A I T E M E N T S E T INDEMNITES
(7) Les modifications apportées aux traitements
et indemnités du personnel du Siège à la suite de la
dévaluation du franc français qui a eu lieu en dé-
cembre 1958 .ainsi que les augmentations ultérieures
du coût de la vie, ont imposé une lourde charge de
travail au Bureau du personnel pendant toute l'année
1959. C o m m e la 54e session du Conseil exécutif ne
devait avoir lieu qu'en juin, le Directeur général a
décidé en mars - après avoir consulté le président
du Conseil - de placer provisoirement Paris dans la
catégorie 3 pour le calcul de l'ajustement pour affec-
tation dû aux fonctionnaires du cadre organique et de
rang plus élevé, et d'accorder aux membres du per-
sonnel de service et de bureau, à titre d'avance, un
ajustement complémentaire pour cherté de vie s'éle-
vant à 4,2 % du traitement de base ; ces deux mesures
III. 6 B u r e a u du personnel
ont reçu effet à dater d u 1er janvier 1959.
(8) E n juin, le Conseil exécutif a confirmé^ices
décisions provisoires et a approuvé, en outre, l'oc-
troi, à compter du 1er m a r s , d'un autre ajustement
de 4 % pour cherté de vie au personnel de service
et de bureau, ajustement justifié par l'augmentation
du coût de la vie depuis le 1er janvier.
(9) L e Conseil a autorisé le Directeur général à
placer Paris dans la catégorie 4 aux fins du calcul
de l'ajustement p o u r affectation dû aux fonctionnaires
des cadres organiques et supérieur, lorsque l'in-
dice atteindrait 115 points. A l'époque où le Conseil
s'est réuni, l'indice le plus récent, celui d'avril,
était de 1 1 4 , 4 . Il est resté à ce niveau en m a i , m a i s
a atteint 1 1 5 , 4 en juin. L e Directeur général p a r
intérim a alors décidé de verser l'ajustement p o u r
affectation correspondant à la catégorie 4 à.dater
du 1er juin.
(10) L'indemnité de non-résidant, qui est p a y é e
aux m e m b r e s du personnel de service et de bureau
dont les foyers officiels sont situés h o r s du p a y s
d'affectation, a été a u g m e n t é e de 10 % environ p a r
la m ê m e décision du Conseil exécutif.
(11) L'indice du coût de la vie à Paris ayant subi
une augmentation m o y e n n e de 5 points de m a r s à
n o v e m b r e , le Directeur général a p r o p o s é , et le
Conseil exécutif a a p p r o u v é " ) l'octroi au personnel
de service et de bureau d'un nouvel ajustement pour
cherté de vie s'élevant à 3 , 9 9 % du traitement d e
b a s e . Cet ajustement, qui a pris effet à dater du 1er
d é c e m b r e , porte à 17 % le total des ajustements
v e r s é s à l'heure actuelle au personnel de service et
de b u r e a u .
C. COORDINATION ENTRE INSTITUTIONS
(12) L e C o m i t é d'experts en matière d'ajuste-
m e n t s pour affectation créé par le C o m i t é a d m i n i s -
tratif de coordination de l'Organisation des Nations
Unies (CAC) a tenu au début d'avril, à G e n è v e , s a
p r e m i è r e session, qu'ont suivie des représentants
de l'Organisation des Nations Unies et des Institu-
tions spécialisées. C e comité a pour m a n d a t de for-
m u l e r des r e c o m m a n d a t i o n s sur le r é g i m e général
des ajustements pour affectation - n o t a m m e n t en c e
qui concerne les m é t h o d e s statistiques à appliquer
- et, le cas échéant, sur les catégories où sont pla-
cés les sièges des différents secrétariats.
(13) L a p r e m i è r e session, de caractère essen-
tiellement préparatoire, a été consacrée à u n
e x a m e n général du p r o g r a m m e de travail du c o m i t é .
N é a n m o i n s , des propositions concrètes, ultérieure-
m e n t approuvées par le C A C , ont été formulées à
p r o p o s de deux p r o b l è m e s urgents : l'organisation
d'une enquête sur les prix à N e w Y o r k et à G e n è v e ,
et les m é t h o d e s à suivre pour corriger les ajuste-
m e n t s pour affectation à la suite d'une dévaluation.
C'est en application de ces m é t h o d e s que l'ajuste-
m e n t pour affectation versé à Paris a été modifié à
dater du 1er janvier 1959 (voir le paragraphe 7 ci-
dessus).
276
(14) L e Comité consultatif pour les questions
administratives ( C C Q A ) de l'Organisation des N a -
tions Unies a tenu sa session ordinaire à R o m e en
avril. Il devait notamment étudier la question de
savoir si les traitements actuellement versés aux
fonctionnaires du cadre organique et de rang plus
élevé sont suffisants. L e comité a r e c o m m a n d é
qu'une enquête soit immédiatement entreprise sur
les problèmes qu'ont à résoudre les diverses orga-
nisations, les principes sur lesquels leurs b a r è m e s
de traitements ont été établis, leur historique et
leurs rapports avec l'évolution générale des salaires
dans le m o n d e . L e Comité a r e c o m m a n d é aussi qu'à la
suite de cette enquête le Comité consultatif de la
fonction publique internationale (CCFPI) soit invité
à donner son avis sur la nécessité de modifier le
b a r è m e de base des traitements et, dans le cas d'une
réponse affirmative, à indiquer les mesures qu'il
conviendrait de prendre. L'enquête internationale,
première étape de ce travail, est actuellement en
cours.
(15) P a r m i les autres questions e x a m i n é e s par
le C C Q A figuraient la définition des charges de fa-
mille, les conditions de service des fonctionnaires
engagés à court t e r m e , les ajustements à apporter
aux b a r è m e s locaux des traitements et indemnités,
le plan d'indemnisation du personnel (spécialement
on cas de maladie mentale), le règlement applicable
aux voyages et les taux de l'indemnité de subsistance,
les dispositions à prendre pour revoir le fonctionne-
m e n t de la Caisse c o m m u n e des pensions du p e r s o n -
nel des Nations Unies et le p r o b l è m e de la formation
c o m m u n e à donner aux candidats à la fonction publique
internationale.
(16) Cette dernière question avait été inscrite à
l'ordre du jour du C C Q A en vertu de la résolution
10 C / 3 1 de la Conférence générale. A l'issue du d é -
bat, le Directeur général de l'Unesco a été prié de
faire procéder à une étude sur les possibilités d'une
telle préparation c o m m u n e , c o m p r e n a n t à la fois la
formation donnée après engagement aux fonction-
naires des classes P - l / P - 2 et la formation en cours
d'emploi, tant du personnel du Siège que d u p e r s o n -
nel hors Siège ; cette étude devait c o m p r e n d r e d e s
indications sur les p r o g r a m m e s de formation actuel-
lement appliqués dans les institutions relevant des
Nations Unies. U n rapport intérimaire sur l'état
d ' a v a n c e m e n t de cette étude sera présenté au C C Q A
lors de sa session de 1960.
(17) D e nouveaux progrès ont été enregistrés en
ce qui concerne l'étude entreprise par le C o m i t é c o n -
sultatif de la fonction publique internationale ( C C F P I ) ,
en 1958, au sujet de l'unification des n o r m e s déclas-
s e m e n t . U n fonctionnaire de l'Organisation des Nations
Unies, spécialement détaché par le Secrétaire g é n é -
ral, s'est rendu auprès de chacune des Institutions
spécialisées pour recueillir à l'intention d u C C F P I
des éléments d'information sur les m é t h o d e s et les
n o r m e s qu'elles appliquent actuellement.
(18) E n collaboration avec le B u r e a u d u contrô-
leur financier et avec les autres Institutions d e s
Nations U n i e s , le B u r e a u du personnel a contribué

à la préparation d'un document c o m m u n destiné à
être soumis au groupe d'experts des Nations Unies
en matière de pensions, qui a tenu sa première ses-
sion à N e w Y o r k , en d é c e m b r e dernier.
(19) D e s groupes de travail du C C Q A se sont réu-
nis à Genève au début de d é c e m b r e , l'un pour exa-
m i n e r , en vue de faire rapport au C C Q A . , les pro-
b l è m e s que l'éducation de leurs enfants pose aux
fonctionnaires internationaux ainsi que le régime ac-
tuel des allocations pour frais d'études, l'autre pour
étudier les conditions de service du personnel t e m -
poraire engagé à court t e r m e .
D. QUESTIONS GENERALES DE PERSONNEL
(20) L e Comité consultatif pour les questions
générales de personnel, organe intérieur del 1 Unesco,
a étudié en détail le m é c a n i s m e administratif des
engagements et le fonctionnement des comités consul-
tatifs des cadres. Après avoir r e c o m m a n d é plusieurs
améliorations de détail à la m é t h o d e de recrutement,
le comité a suggéré que les vacances d'emploi
survenant dans le cadre organique soient annon-
cées aux Etats m e m b r e s n'ayant pas ou peu de res-
sortissants au sein du Secrétariat, en m ê m e t e m p s
qu'elles sont affichées à la Maison de l'Unesco, au
lieu que l'on se contente - à ce stade - de faire état
des d e m a n d e s d'emploi en attente. L e Directeur gé-
néral a accepté cette recommandation.
(21) L e Comité consultatif a c o m m e n c é à exa-
m i n e r des propositions tendant à instituer un cadre
de fonctionnaires internationaux de carrière en a p -
plication de la résolution 9 C / 3 . 8 3 de la Conférence
générale ; il se fonde à cet effet sur un document
établi par le Bureau du personnel,que le Directeur
général a approuvé dans ses grandes lignes entant
que base de discussion. L e C o m i t é doit faire con-
naître ses recommandations à ce sujet en m a r s 1960.
E. CONSEIL D'APPEL
(22) D e u x m e m b r e s du personnel ont présenté
un recours devant le Conseil d'appel en d é c e m b r e
1959. L e u r s cas seront examinés au début de 1960.
F. PRETS POUR LOGEMENT
(23) L e Conseil exécutif ayant autorisé le Direc-
teur général à accorder des prêts pour logement aux
m e m b r e s du personnel jusqu'à concurrence de
600. 000 dollars, le Bureau du personnel a reçu, d e -
puis l'entrée en vigueur du s y s t è m e - en août der-
nier - 192 d e m a n d e s de prêts représentant au total
l'équivalent de 1 . 2 9 2 . 6 5 0 dollars.
(24) L e Comité consultatif des prêts au logement
277
Bureau du personnel III. 6
a examiné ces d e m a n d e s à la lumière des critères
détaillés établis en la matière, et il a r e c o m m a n d é
l'octroi de prêts à 124 m e m b r e s du personnel. L e
Directeur général a accordé 72 de ces prêts en oc-
tobre, et approuvé l'octroi de 52 autres prêts au
début de 1960 (voir aussi III. 3 / 8 ) . L e s autres
d e m a n d e s feront l'objet d'un nouvel e x a m e n
lorsque des crédits deviendront disponibles par
suite du r e m b o u r s e m e n t des s o m m e s empruntées.
G. E C O N O M A T DE L'UNESCO
(25) Depuis juillet 1958, l'économat fait partie
intégrante du Secrétariat. Il est chargé de la gestion
du magasin de vente, du restaurant, du réfectoire du
personnel, du bar et du bar des délégués, à l'aide de
capitaux initialement fournis par les usagers (5. 000
francs par personne) ou prélevés sur le fonds de rou-
lement à titre de prêt remboursable et du transfert
des réserves provenant de l'ancienne société coopé-
rative du personnel. Sur un prêt initial de 12 mil-
lions de francs, une s o m m e de 3 millions a déjà été
r e m b o u r s é e . L ' é c o n o m a t assure également la ges-
tion du comptoir de souvenirs.
(26) L e chiffre d'affaires global de l'économat
de l'Unesco pour l'année 1959 a été de 465 millions
de francs environ. C e chiffre c o m p r e n d : 161. 500. 000
francs provenant des recettes du restaurant, du ré-
fectoire ainsi que des bars, m a i s ne tient pas compte
des recettes du comptoir des souvenirs.
(27) L e n o m b r e total de repas servis pendant cette
période, tant par le restaurant que par le réfectoire,
s'est élevé à 2 0 5 . 0 0 0 . A ce chiffre, il convient
d'ajouter 2 0 . 000 couverts (banquets) et 2 0 . 000 repas
froids servis dans les bars.
(28) U n statut a été élaboré pour le personnel du
service et des contrats d'engagement ont été établis.
(29) L ' A s s e m b l é e générale des usagers qui s'est
tenue en juillet a approuvé le bilan de l'exercice 1958.
L'excédent financier s'élevant à 4 . 303.111 francs
pour la période allant du mois de juillet à la fin de
d é c e m b r e 1958 a été versée au c o m p t e de réserve.
(30) L ' é c o n o m a t est géré par un comité de ges-
tion dont les m e m b r e s ont été élus par les usagers
au cours de la première session ordinaire de l ' A s s e m -
blée générale réunie en octobre 1958. Depuis sa n o -
mination, le comité de gestion a tenu une réunion
chaque semaine à laquelle ont participé les repré-
sentants du Directeur général, du Bureau du person-
nel et du Bureau du contrôleur financier.
NOTES
1. 54 E X / D é c i s i o n s , 7 . 5
2. 55 E X / D é c i s i o n s , 6 . 9
APPENDICES
 Appendices

LISTE D E S 81 E T A T S M E M B R E S D E L ' U N E S C O A L A D A T E D U 31 D E C E M B R E 1959,

AVEC L A D A T E D U D E P O T D E L'INSTRUMENT D'ACCEPTATION

Afghanistan, 4 mai 1948 Jordanie, 14 juin 1950

Albanie, 16 octobre 1958 Laos, 9 juillet 1951
République fédérale d'Allemagne, 11 juillet 1951 Liban, 28 octobre 1946
Arabie Saoudite, 30 avril 1946 Libéria, 6 mars 1947
Argentine, 15 septembre 1948 Libye, 27 juin 1958
Australie, 11 juin 1946 Luxembourg, 27 octobre 1947
Autriche, 13 août 1948 Fédération de Malaisie, 16 juin 1958
Belgique, 29 novembre 1946 Maroc, 7 novembre 1956
RSS de Biélorussie, 12 mai 1954 Mexique, 12 juin 1946
Birmanie, 27 juin 1949 Monaco, 6 juillet 1949
Bolivie, 13 novembre 1946 Népal, 1er mai 1953
Brésil, 14 octobre 1946 Nicaragua, 22 février 1952
Bulgarie, 17 mai 1956 Norvège, 8 août 1946
Cambodge, 3 juillet 1951 Nouvelle-Zélande, 6 mars 1946
Canada, 6 septembre 1946 Pakistan, 14 septembre 1949
Ceylan, 14 novembre 1949 Panama, 10 janvier 1950
Chili, 7 juillet 1953 Paraguay, 20 juin 1955
Chine, 13 septembre 1946 Pays-Bas, 1er janvier 1947
Colombie, 31 octobre 1947 Pérou, 21 novembre 1946
Corée, 14 juin 1950 Philippines, 21 novembre 1946
Costa Rica, 19 mai 1950 Pologne, 6 novembre 1946
Cuba, 29 août 1947 République arabe unie (Egypte, 16 juillet 1946
Danemark, 20 septembre 1946 Syrie, 16 novembre 1946)
Equateur, 22 janvier 1947 République Dominicaine, 2 juillet 1946
Espagne, 30 janvier 1953 Roumanie, 27 juillet 1956
Etats-Unis d'Amérique, 30 septembre 1946 Royaume-Uni, 20 février 1946
Ethiopie, 1er juillet 1955 Salvador, 28 avril 1948
Finlande, 10 octobre 1956 Soudan, 25 novembre 1956
France, 29 juin 1946 Suède, 23 janvier 1950
Ghana, 11 avril 1958 Suisse, 28 janvier 1949
Grèce, 4 novembre 1946 Tchécoslovaquie, 5 octobre 1946
Guatemala, 2 janvier 1950 Thaïlande, 1er janvier 1949
Haiti, 18 novembre 1946 Tunisie, 7 novembre 1956
Honduras, 16 décembre 1947 Turquie, 6 juillet 1946
Hongrie, 14 septembre 1948 RSS d'Ukraine, 12 mai 1954
Inde, 12 juin 1946 Union des républiques soviétiques socialistes,
Indonésie, 27 mai 1950 21 avril 1954
Irak, 21 octobre 1948 Uruguay, 8 novembre 1947
Iran, 6 septembre 1948 Venezuela, 25 novembre 1946
Israël, 16 septembre 1949 Viêt-nam, 6 juillet 1951
Italie, 27 janvier 1948 Yougoslavie, 31 mars 1950
Japon, 2 juillet 1951

II. LISTE D E S 6 M E M B R E S ASSOCIES A L A D A T E D U 31 D E C E M B R E 1959

A V E C L A D A T E D E L E U R ADMISSION P A R L A C O N F E R E N C E G E N E R A L E

Fédération des Antilles, 6 novembre 1958 Sierra Leone, 13 novembre 1956

Koweit, 6 novembre 1958 Singapour, 2 décembre 1958
Nigeria, 7 novembre 1956 Territoire sous tutelle de la Somalie, 6 novembre
1958

281
Appendices
m. LISTE D E S PUBLICATIONS QUI O N T P A R U E N 1959
Périodiques et ouvrages
publiés entre le 1er janvier et le 31 décembre 1959
PERIODIQUES
EDUCATION
Fundamental and Adult Education (quarterly)
Education de base et éducation des adultes
(trimestriel)
Education Abstracts (10 issues a year)
Revue analytique de l'éducation (10 numéros par an)
Revista analítica de educación (10 números por año)
SCIENCES E X A C T E S E T N A T U R E L L E S
Impact of Science on Society (quarterly)
Impact, Science et société (trimestriel)
Arid Zone. Newsletter about Unesco's Major
Project on Scientific Research on Arid Lands
(6 issues a year)
Zone aride. Nouvelles du projet majeur de l'Unesco
relatif aux recherches scientifiques sur les terres
arides (6 numéros par an)
SCIENCES SOCIALES
International Social Science Journal (quarterly)
Revue internationale des sciences sociales
(trimestriel)
ACTIVITES C U L T U R E L L E S
Unesco Bulletin for Libraries (monthly)
Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques
(mensuel)
Boletín de la Unesco para las bibliotecas (mensual)
Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques
(édition russe) (mensuel)
Copyright Bulletin / Bulletin du droit d'auteur /
Boletín de derecho de autor (Twice yearly, tri-
lingual / Semestriel, trilingue / Semestral,
trilingüe)
Museum (quarterly, bilingual / trimestriel, bilingue)
Orient Occident. News of Unesco's Major Project
on Mutual Appreciation of Eastern and Western
Cultural Values (6 issues a year)
Orient-Occident. Nouvelles du projet majeur rela-
tif à l'appréciation mutuelle des valeurs cultu-
relles de l'Orient et de l'Occident (6 numéros
par an)
Oriente Occidente. Noticias sobre el proyecto prin-
cipal relativo a la apreciación mutua de los
valores culturales del Oriente y del Occidente
(6 números por año)
282
INFORMATION
The Unesco Courier. A window open on the World
(monthly)
Le Courrier de l'Unesco. Une fenêtre ouverte sur
le monde (mensuel)
El Correo de la Unesco. Una vantana abierta sobre
el mundo (mensual)
Le Courrier de l'Unesco. Une fenêtre ouverte sur
le monde (édition russe) (mensuel)
Unesco Chronicle (monthly)
Chronique de l'Unesco (mensuel)
Crónica de la Unesco (mensual)
PUBLICATIONS
EDUCATION
Series "Monographs on Fundamental Education" /
Collection "Monographies sur l'éducation de base" /
Colección "Monografías sobre educación fundamental"
The Provision of Popular Reading Materials
Le matériel de lecture pour nouveaux alphabètes
Materiales de lectura para personas que acaban
de aprender a leer
Series "Educational Studies and Documents" / Col-
lection "Etudes et documents d'éducation" / Colección
"Estudios y documentos de educación"
n° 28. La révision des programmes scolaires
n° 28. Planes y programas de estudios : análisis
y revisión
n° 29. Teaching about the United Nations and the
Specialized Agencies : A selected bibliography
n° 29. L'enseignement relatif à l'Organisation
des Nations Unies et aux Institutions spécia-
lisées : Bibliographie choisie
n° 29. Enseñanza sobre las Naciones Unidas y
los Organismos especializados : Bibliografía
selecta
n° 30. Technical and Vocational Education in the
USSR. A bibliographical survey
n° 30. L'enseignement technique en URSS. Revue
bibliographique
n° 31. An International Bibliography of Technical
and Vocational Education
n° 31. Bibliographie internationale de l'enseigne-
ment technique
n» 31. La enzeñanza profesional y técnica : bi-
bliografía internacional
n° 32. Methods of School Enrolment Projection
n° 32. L'application des méthodes de projection
aux effectifs scolaires
n° 33. Secondary, Technical and Vocational
Education in Underdeveloped Countries

n° 33. L'enseignement technique du second degré
dans les pays sous-développés
n° 34. A n International Directory of Education
Associations
n c 34. Répertoire international d'associations
d'enseignement
n° 34. Repertorio internacional de asociaciones
de educación
n° 36. Technical and Vocational Education in the
USA
n° 36. L'enseignement technique aux Etats-Unis
d'Amérique
Hors collection
Education for International Understanding.
Examples and Suggestions for Classroom
Use
L'éducation pour la compréhension internatio-
nale. Exemples et suggestions à l'usage
des maîtres
La educación para la comprensión internacional.
Ejemplos y sugestiones para el personal
docente
L'éducation dans le m o n d e . L'enseignement du
premier degré
La situación educativa en América Latina
Publié conjointement par l'Unesco et le Bureau in-
ternational de l'éducation (Genève)
n° 201. Annuaire international de l'éducation,
vol. X X , 1958
n° 202. International Yearbook of Education,
vol. X X , 1958
n° 203. Les manuels de l'enseignement primaire
n° 204. Primary School Textbooks
n° 205. La formation des cadres techniques et
scientifiques
n° 206. Training of Technical and Scientific Staff
n° 207. XXIIe Conférence internationale de l'ins-
truction publique, 1959
n° 208. XXIInd International Conference on Public
Education, 1959
SCIENCES E X A C T E S E T N A T U R E L L E S
Series "Arid Zone Research"/Collection "Recherches
sur la zone aride"/Colección "investigaciones sobre
la zone árida"
Arid Zone Hydrology. Recent Developments
Hydrologie des régions arides. Progrès récents
Series / Collection "Documentation and Terminology
of Science / Documentation et terminologie scienti-
fiques" / Colección "Documentación y terminología
científicas"
Bibliography of Monolingual, Scientific and
Technical Glossaries / Bibliographie de vo-
cabulaires scientifiques et techniques m o n o -
lingues, vol. H . Miscellaneous Sources /
Sources diverses
283
Appendices
Hors collection
International Conference on Information Process-
ing. Unesco House, Paris, 15-20 June 1959.
Handbook.
Conférence internationale sur le traitement nu-
mérique de l'information. Maison de l'Unesco,
Paris, 15-20 juin 1959. Guide.
SCIENCES SOCIALES
Series / Collection "Documentation in the Social
Sciences / Documentation dans les sciences sociales
International Social Sciences Bibliographies. Works
published in 1957 / Bibliographies internationales
de sciences sociales. Travaux publiés en 1957
International Bibliography of Political Science /
Bibliographie internationale de science poli-
tique, vol. VI
International Bibliography of Economies / Biblio-
graphie internationale de science économique,
vol. VI
International Bibliography of Sociology / Biblio-
graphie internationale de sociologie, vol. V u
International Bibliography of Social and Cultural
Anthropology / Bibliographie internationale
d'anthropologie sociale et culturelle, vol. III
Series "Teaching in the Social Sciences" / Collec-
tion "L'enseignement des sciences sociales"
The University Teaching of Social Sciences. Public
Admin i st rat ion
Series "Population and Culture" / Collection
"Population et culture" / Colección "Población y
cultura"
The Cultural Integration of Immigrants
Series "Monographs in the Applied Social Sciences"/
Collection "Monographies de sciences sociales ap-
pliquées" / Colección "Monografías de ciencias
sociales aplicadas"
Measuring the Results of Developments Projects.
A manual for the use of field workers
C o m m e n t mesurer les résultats des projets de
développement. Manuel A l'usage des missions
sur le terrain
C ó m o medir los resultados de los proyectos de
desarrollo. Manual para los expertos en
misión
Series "Reports and Papers in the Social Sciences"/
Collection "Rapports et documents de sciences
sociales"
n° 10. Rural Communities. Problems, Methods
and Types of Research
n° 10. Les communautés rurales. Problèmes,
méthodes et exemples de recherches
n° 11. International Repertory of Institutions
Conducting Population Studies / Répertoire
international d'institutions qui s'occupent
d'études de population
Appendices
Series "Statistical Reports and Studies" / Collection
"Rapports et études statistiques"
n° 3. Statistics on Libraries
n° 3. Statistiques sur les bibliothèques
n° 4. Statistics of Newspapers and Other
Periodicals
Series / Collection "Current School Enrolment
Statistics / Statistiques des effectifs scolaires"
n° 5. July / juillet 1958
n° 6. July / juillet 1959
Hors collection
Basic Facts and Figures. International Statistics
relating to Education, Culture and Mass C o m -
munication, 1958
ACTIVITES C U L T U R E L L E S
Series "Unesco Public Library Manuals" / Collec-
tion "Manuels de l'Unesco à l'usage des bibliothèques
publiques" / Colección "Manuales de la Unesco para
las bibliotecas públicas"
The Small Public Library Building
Le bâtiment d'une petite bibliothèque publique
El edificio de la pequeña biblioteca pública
Series "Unesco Library Manuals" / Collection
"Manuels de l'Unesco à l"usage des bibliothèques" /
Colección "Manuales de la Unesco para las bibliotecas"
Tâches et problèmes des bibliothèques nationales.
Colloque des bibliothèques nationales d'Europe.
Series "Museums and Monuments" / Collection
"Musées et monuments" / Colección "Museos y
monumentos"
DC. The Organization of Museums. Practical
Advice I de missions" / Colección "informes de misiones"
IX. L'organisation dès musées. Conseils pratiques
Hors collection
Index Translationum. Répertoire international
des traductions
International Bibliography of Translations, vol. XI
Catalogue de reproductions en couleurs de pein-
tures. 1860-1959 / Catalogue of Colour
Reproductions of Paintings. 1860 to 1959 /
Catálogo de reproducciones en color de pin-
turas. 1860 a 1959
Publié conjointement par l'Unesco et par le Bureau
of National Affairs (Washington)
Copyright Laws and Treaties of World, sup-
plement n° 3
INFORMATION
Series "Unesco and its Programme" / Collection
"L'Unesco et son programme" / Colección "La
Unesco y su programa"
Radio-Isotopes in the Service of Man
Los Isótopos radioactivos al servicio del hombre
Series "Press, Film and Radio in the World Today.
A series of studies published by Unesco" / Collec-
tion "La presse, le film et la radio dans le monde
d'aujourd'hui. Collection d'études publiée par
l'Unesco" / Colección "Prensa, cine y radio en el
mundo de hoy. Estudios monográficos de la Unesco"
An Indian Experiment in Farm Radio Forum
La tribune radiophonique de l'Inde
Series "Reports and Papers on Mass Communication"/
Collection "Etudes et documents d'information"
n° 27. Visual Aids in Fundamental Education and
Community Development
n° 27. Les auxiliaires visuels dans l'éducation
de base et le développement communautaire
n° 28. Film Programmes for the Young
n° 28. Les programmes cinématographiques pour
la jeunesse
Hors collection
Accord pour l'importation d'objets de caractère
éducatif, scientifique ou culturel. Avantages
et modalités d'application (édition arabe)
Professional Association in the Mass Media
La Unesco en resumen
La escuela y el progreso latinoamericano
East and West. Towards Mutual Understanding
Orient et Occident. Peuvent-ils se comprendre ?
Broadcasting without Barriers
La radiodiffusion dans le monde
RELATIONS A V E C LES E T A T S M E M B R E S
Series "Missions Reports" / Collection "Rapports
nc 8. Survey of the Galapagos Islands
n° 9. Estudio preliminar de un proyecto de reor-
ganización en la enseñanza e investigación de
las ciencias básicas en la Universidad de
Concepción
Hors collection
Directory of Cultural Relations Services / Réper-
toire des services de relations culturelles /
Repertorio de los servicios de relaciones
culturales
Statistiques de l'éducation (édition arabe)
Problèmes sociaux de l'assistance technique
(édition arabe)
ECHANGES DE PERSONNES
Study Abroad / Etudes à l'étranger / Estudios en el
extranjero
International Handbook, Fellowships, Scholarships,
Educational Exchange / Répertoire international
des bourses et échanges/Repertorio internacional

de becas e intercambios educativos, vol. XI,
1959-1960
Vacations Abroad / Vacances à l'étranger / Vaca-
ciones en el extranjero
Courses, Study Tours, Work Camps / Cours et
voyages d'études, chantiers internationaux /
Cursos y viajes de estudio, campos internacio-
nales de trabajo voluntario, vol. XI, 1959
Publié conjointement par l'Unesco et par l'Union
internationale des organismes officiels de tourisme
(Genève)
Travel Abroad, control sheets n° 1 to 5
Voyages à l'étranger, feuillets rectificatifs
n° 1 à 5
CONFERENCE GENERALE
Report of the Director-General on the Activities of
the Organization in 1958
Rapport du Directeur général sur l'activité de l'Or-
ganisation en 1958
Informe del Director General sobre la actividados
de la Organización en 1958
Rapport du Directeur général sur l'activité de l'Or-
ganisation en 1958 (édition russe)
Records of the General Conference. Tenth Session.
Paris, 1958. Resolutions
Actes de la Conférence générale. Dixième session.
Paris 1958. Résolutions
Conferencia General. Decima reunión. París 1958.
Resoluciones
Actes de la Conférence générale. Dixième session.
Paris 1958. Résolutions (édition russe)
Records of the General Conference. Tenth Session.
Paris 1958. Proceedings
Actes de la Conférence générale. Dixième session.
Paris 1958. Comptes rendus des débats.
Conferencia General. Décima reunión. Paris 1958.
Actas.
Actes de la Conférence générale. Dixième session.
Paris 1958. Comptes rendus des débats (édition
russe)
Conference Manual. Revised edition issued after the
tenth session of the General Conference. Paris
1958
Manuel de la Conférence générale, 1958. Revisé
après la dixième session de la Conférence géné-
rale. Paris 1958
Manual de la Conferencia General, 1958. Revisado
después de la décima reunión de la Conferencia
General. Paris 1958
Manuel de la Conférence générale, 1958. Revisé
après la dixième session de la Conférence gé-
nérale. Paris 1958 (édition russe)
285
Appendices
REIMPRESSIONS
EDUCATION
Series "Problems in Education" / Collection "Pro-
blèmes d'éducation" / Colección "Problemas de
educación"
Education and Mental Health (3rd impression)
Education et santé mentale
Studies "Educational Studies and Documents" / Col-
lection "Etudes et documents d'éducation" / Colec-
ción "Estudios y documentos de educación"
n° 12. La enseñanza en escuelas de maestro unico
Hors collection
World Survey of Education, vol. I. Handbook of
Educational Organization and Statistics
SCIENCES E X A C T E S E T N A T U R E L L E S
Unesco Source Book for Science Teaching (5th, 6th
and 7th impressions)
Manuel de l'Unesco pour l'enseignement des sciences
(2e réimpression)
SCIENCES SOCIALES
The Race Question in Modern Science
ACTIVITES C U L T U R E L L E S
Orient-Occident. News of Unesco's Major Project
on Mutual Appreciation of Eastern and Western
Cultural Values, vol. II, n° 11
Orient-Occident. Nouvelles du projet majeur rela-
tif à l'appréciation mutuelle des valeurs cultu-
relles de l'Orient et de l'Occident, vol. II, n° 11
All Men are Brothers. Life and Thoughts of Mahatma
Gandhi as told in his own words (2nd and 3rd
impressions)
INFORMATION
Le Courrier de l'Unesco. Une fenêtre ouverte sur
le monde (numéro spécial en couleurs sur le
bâtiment du Siège)
Series "Unesco Information Manual" / Collection
"Documentation sur l'Unesco"/Colección "Manuales
de información sobre la Unesco"
n° 2. L'assistance technique. Rôle de l'Unesco
(3e réimpression)
n° 2. La asistencia técnica. Función de la Unesco
(2a reimpresión)
Series "Reports and Papers on Mass Communication"/
Collection "Etudes et documents d'information"
n° 18. A Manual for Evaluators of Films and
Filmstrips
Appendices
NO
1. Les imprimés divers tels que planches illus-
trées, dépliants publicitaires, tirés à part d'ar-
ticles, étiquettes, bons, timbres, etc., ne sont
pas compris dans la liste ci-dessus.
ES
2. Il n'est pas fait mention ci-dessus des publica-
tions éditées sous la marque des Bureaux régio-
naux de l'Unesco, des Postes de coopération scien-
tifique, des Centres régionaux de sciences sociales
et Centres de recherches, les précisions à leur su-
jet n'étant pas communiquées immédiatement.
 PUBLICATIONS DE L'UNESCO : AGENTS GÉNÉRAUX
Afghanistan: Panuzai, Press Department, Royal Afghan Ministry
of Education, K A B U L .
Albania: Ndermarrja Shteterore e Botimeve, 'Nairn Frasheri",
TIRANA.
Algarie: Editions de l'Empire, 28, rue Michelet, A L G E R .
Allemagne (Rép. fed.): R . Oldenbourg K . G ¿ , Unesco-Vertrieb für
Deutschland, Rosenheimerstrasse 145, M Ü N C H E N 8.
Antilles françaises: Librairie J. Bocage, 15, rue Ledru-Rollin,
B . P . 208, F O R T - D E - F R A N C E (Martinique).
Argentine: Editorial Sudamericana, S . A . Aisina 500, B U E N O S
AIRES.
Australie: Melbourne University Press, 369 Lonsdale Street,
M E L B O U R N E C.l (Victoria).
Autriche: Verlag Georg Fromme & C o . , Spengergasse 39, W I E N V .
Belgique: Office de publicité, S.A., 16, rue Marcq, B R U X E L L E S ;
N . V . Standaard Boekhandel, Belgiëlei 151, A N T W E R P E N . Pour
Le Courrier : Louis de Lannoy, 22, place de Brouckère,
BRUXELLES.
Birmanie: S . P . C . K . (Burma), 549 Merchant Street, P . O . Box 222,
RANGOON.
Bolivie: Livraria Selecciones, avenida Camacho 369, casilla
972, LA PAZ_.
Brésil: Fundaçâo Getúlio Vargas, 186 Praia de Botafogo, caiza
postal 4081, RIO D E J A N E I R O .
Bulgarie: Raznoîznos, 1 Tzar Assen, SOFIA.
Cambodge : Librairie Albert Portail, 14, avenue Boulloche,
PHNOM-PENH.
Canada: L'imprimeur delà Reine, O T T A W A (Ont.).
Ceylon : Lake House Bookshop, P . O . Box 244, Lady Lochore
Building, 100 Parsons Road, C O L O M B O 2.
Chili: Editorial Universitaria, S.A., avenida B . O'Higgins 1058,
casilla 10220, S A N T I A G O .
Chine: The World Book C o . , Ltd., 99 Chungking South Road,
Section 1, T A I P E H , Taiwan (Formosa).
Colombie: Librería Central Carrera 6-A n.« 14-32, B O G O T A .
Corée : Korean National Commission for Unesco, P . O . Box
Central 64, S E O U L .
Costo Rica i Imprenta y Librería Trejos, S . A . , apartado 1313,
SAN JOSE.
C u b a : Librería Económica, Pte. Zayas 505-7, apartado 113,
LA H A B A N A .
Danemark :Ejnar Munksgaard, Ltd., 6 N¿rregade, K O B E N H A V N K .
République Dominicaine: Librería Dominicana, Mercedes 49,
apartado de correos 656, C I U D A D T R U J I L L O .
Equateur : Casa de la Cultura Ecuatoriana, Núcleo del Guayas,
Pedro Moncayo y 9 de Octubre, casilla de correo n.° 3542,
GUAYAQUIL.
Espagne: Librería Científica Medinaceii, Duque de Medinaceli 4,
M A D R I D . Pour Le Courrier: Ediciones Iberoamericanas S.A.,
Pizarro 19, M A D R I D .
États-Unis d'Amérique: Unesco Publications Center, 801 Third
Avenue, N E W Y O R K 22, N . Y . , et sauf pour les périodiques :
Columbia University Press, 2960 Broadway, N E W Y O R K 27.N.Y.
Ethiopie: International Press Agency, P . O . Box 120, ADDIS
ABABA.
Finlande : Akateeminen Kirjakauppa, 2 Keskuskatu, H E L S I N K I .
France: Librairie de l'Unesco, place de Fontenoy, PARIS-7 ;
Vente en gros : Unesco, Section des ventes, place de Fontenoy,
PARIS-7e.
Grèce: Librairie H . Kauffmann, 28, rue du Stade, A T H E N E S .
Haïti: Librairie " A la caravelle", 36, rue Roux, B . P . 111,
PORT-AU-PRINCE.
Hong-kong: Swindon Book C o . , 25 Nathan Road, K O W L O O N .
Hongrie: Kultura, P . O . Box 149, B U D A P E S T 62.
Inde : Orient Longmans Private Ltd. : 17, Chittaranjan A v e . ,
CALCUTTA 13; Indian Mercantile Chamber, Nicol Road,
B O M B A Y I; 36a Mount Road, M A D R A S 2 ; Gunfoundry Road,
H Y D E R A B A D 1; Kanson House, 2 4 / 1 Asaf Ali Road, P . O .
Box 386, N E W D E L H I 1; Sous-dépôts: Oxford Book & Sta-
tionery C o . , Scindia House, N E W D E L H I ; Rajkamal Prakashan
Private Ltd., Himalaya House, Hornby Road, B O M B A Y 1.
Indonésie : G . C . T . Van Dorp 8t C o . , Djalan Nusantara 22,
Posttrommel 85, D J A K A R T A .
Irak: McKenzie's Bookshop, B A G H D A D .
Iran: Commission nationale iranienne pour l'Unesco, avenue du
Musée, T E H E R A N .
Irlande : The National Press, 2 Wellington Road, Ballsbridge,
DUBLIN.
Israel : Blumstein's Bookstores Ltd., 35 Allenby Road et 48 Nahlat
Benjamin Street, T E L A V I V .
Italie: Librería Commissionaria Sansoni, via Gino Capponi 26,
casella postale 552, F I R E N Z E .
Jamaïque : Sangster's Book R o o m , 91 Harbour Street, K I N G S T O N ;
Knox Educational Services, S P A L D I N G S .
Japon : Maruzen C o . , Ltd., 6, Tori-Nichome, Nihonbashi, P . O .
Box 605, Tokyo Central, T O K Y O .
Jordanie: Joseph I. Bahous & C o . , Dar-uI-Kutub, Salt Road,
P . O . Box 66, A M M A N .
Libéria: J. MomoluKamara, 69 Front & Gur ley Streets, M O N R O V I A .
Luxembourg Librairie Paul Brück, 33, Grand-Rue, L U X E M B O U R G .
Maloisie (Fédération de) et Singapour: Federal Publications Ltd.,
Times House, River Valley Road, S I N G A P O R E .
Malte: Sapienza'sLibrary, 26 Kingsway, V A L L E T T A .
Maroc : Bureau d'études et de participations industrielles, 8, rue
Michaux-Bellaire, boîte postale 211, R A B A T .
Mexique: E . D . I . A . P . S . A . , Librería de Cristal, apartado postal
8092, M E X I C O 1. D . F .
Monaco: Bristish Library, 30, boulevard des Moulins, M O N T E -
CARLO.
Nicaragua : Librería Cultural Nicaragüense, calle 15 de Septiembre
n.° 115, M A N A G U A .
Nigerio: C . M . S . (Nigeria) Bookshops, P . P . Box 174, L A G O S .
Norvège : S.S. Bokhieinet, Stortingsplass 7 , O S L O .
Nouvelle-Zélande : Unesco Publications Centre, 100 Hackthorne
Road, C H R I S T C H U R C H .
Pakistan: The West-Pak Publishing C o . Ltd., Une seo Publications
House, P . O . Box 374, 56-N Gulberg Industrial Colony, L A H O R E .
Panama : Cultural Panameña, Avenida 7 . a n.» TI-49 apartado de
correos 2018, P A N A M A .
Paraguay : Agencia de Librerías de Salvador Nizza, calle Pte.
Franco 3 9 / 4 3 , A S U N C I Ó N ,
Pays-Bas : N . V . Martinus Nijhoff, Lange Voorhout 9, ' s - G R A V E N -
HAGE.
Pérou: ESEDEL, Oficina de Servicios, Apartado 577, LIMA.
Philippines: Philippine Education Co. Inc., 1104 Castillejos
Quiapo, P . O . Box 620.MANILA.
Pologne : Oirodek Rozpowszechniania Wydawnictw Naukowych
PAN, Pafac Kultury i Nauki, W A R S Z A W A .
Portugal : Dias & Andrade Lda., Livraria Portugal, rua do Carmo
70, LISBOA.
République arabe unie: La Renaissance d'Egypte, 9 Sh. Adly-
Pasha, CAIRO (Egypt)
Roumanie: Cartimex, Str. Aristide Briand 14-18, P . O . Box 134-
135, BUCURESTI.
Royaume-Uni: H . M . Stationery Office, P . O . Box 569, LONDON
S.E.l.
Salvador : Manuel Navas & Cia., 1.a avenida Sur 37, SAN
SALVADOR.
Singapour: Voir: Malaisie (Fédération de).
Suède: A / B C E . Fritzes Kungl. Hovbokhandel, Fredsgatan2,
S T O C K H O L M 16. Pour Le Courrier: Svenska UnescorSdet,
Vasagatan 15-17, STOCKHOLM C .
Suisse: Europa Verlag, RSmistrasse 5, ZURICH; Payot, 49, rue
du Marché, G E N È V E .
Tchécoslovaquie: Artia Ltd., 30 Ve Smeckách, PRAHA 2.
Thaïlande : Suksapan Panit, Mansion 9, Rajdamnern Avenue,
BANGKOK.
Tunisie : Victor Boukhors, 4 , rue No card, T U N I S .
Turquie: Librairie Hachette, 469, Istiklal Caddesi, Beyoglu,
ISTANBUL.
Union sud-africaine: Van Schaik's Bookstore (Pty) Ltd., Libri
Building, Church Street, P . O . Box 724, P R E T O R I A .
U . R . S . S . : Mezhdunarodnaja Kniga, M O S K V A G - 2 0 0 .
Uruguay : Unesco, Centro de Cooperación Científica para América
Latina, bulevar Artigas 1320-24, casilla de correo, 859,
MONTEVIDEO. Oficina de Representación de Editoriales,
plaza Cagancha 1342, lffpiso, M O N T E V I D E O .
Venezuela: Librería Politécnica, calle Villaflor, local A , al
lado "General Electric" (Sábana Grande) C A R A C A S .
Viêt-nam : Librairie papeterie Xuân-Thu, 185-193, rue T u - D o ,
B . P . 283, S A Ï G O N .
Yougoslavie: Jugoslovenska Knjiga, Terazije 27, B E O G R A D .